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SN-EE. - NOUVELLE SERIE. No NOVEMBRE 191 i Salie des ventes 13 rue Jean-Jaurès, 19 LIMOGES. Téléph, 76-61 I06ES .44 .O11O7 Organe de la Fédération QUOTIDIEN EEGIONAL Socialiste Rédaction, Administration : 9, piace Fontaine-des Barres IWiOGES, Téléph. 36-32 (S. F. 1. O.) de la Haute -Vienne —IJIIRGIIVKI liradour i gjy HOLLANDE Des eniaiîs et tes femmes «o;î massacrés par 'es S.S. correspondant particulier de -„ n ce Beuter donne les détails sur * Vtrocitês commises par les Alle- mands au cours de la nuit du 5 no- "Tore dans la petite ville hoilan- j Heusirn, à l'ouest de Bois- £DIK sur la Meu3e - 135 person- na comprenant ces femmes et d.-s: jiiknis, on; été assassinées. Après avoir entassé ces maJiieurtux à l'in- térieur de la mairie, les soldats alle- mands firent sauter le bâtiment, en- terrant l:s victimes sous les décom- ""selon les renseignements recueillis nrès du- bourgmestre de la localité, 52 enfants, dont beaucoup en bas âge, figurent parmi les victimes. ti"fiit!i :iMuituiitill !iiiiimiiit ET i J¥l #¥i IMJUIF EN ALLEMAGNE j. iiimiumiiumit ?mi !tiiuiMiiut SONT OCCUPES PAR LES AMERICAINS Pour refarder l'avance alliée la Wehrmacht brûle Salni-Dié Le front de l'Ouest est maintenant presque entièrement en feu, de la Suisse à la Mer du Nord La double offensive américaine d'hier à Aix-la-Chapelle et dan s le secteur de GeilenWirchen, suivant de prés celle du Doubs par les Français, donne aux opérations une extension considérable. On peut prévoir à brève, échéance que la réqion encore calme de la- forntièr e allemande de BeU glffUe et du Luxembourg va être U théâtre de nouveaux combats. Mais il "'en fallait pas tant , désorganiser les lignes allemand es et les faire, craquer sous le choc. Ainsi- la guerre s'intensifie sur tous: les fronts à l'entrée de Khi ver, La lactique ce ta terre biûîée succède à -a défense é astique Poussée diras; s;s derniers retranche- ments, l'armée, hitlérienne emploie ia tactique de la « terre brûlée ». Dans le st-eteur des' Vosges, les villages de Remon- PAR DECISION DU CONSEIL DES MINISTRES UN NOUttffl DE POLITIQUE ECONOMIQUE va être applique au pays m' Le Conseil des ministres s'est réuni- le 17 novembre, sou» la présidence <iu aérai de Gaulle. Le gouvernement a examiné et approuvé le programme, de politiQue économi- que qui lui a été proposé par M. Mondes- France, ministre de l'Economie natio- nale. i mm BCURSICOI Commissaire *de la République prononcera une allocution ra- diodiffusée aujourd'hui à 19 h. 45, sur les antennes de Radio- Limoges. Celte allocution sera répétée dimanche à 7 h. 3Q, 13 h. 15, et 19 h. 45, M. Paasikivi a formé LE CABINET FINLANDAIS Le nouveau gouvernement finlandaise a été constitué par M. Paasivikl. M. Henckel demeure, ministre des Af- faires étrangères, le général Nalder garde le portefeuille de la Défense Aux Travaux publics se trouve le pré- sident de l'Union Syndicale- Finlandaise. M. Delb^ncker. Le ministère comprend un communiste. M. Leynau, rattaché au ministre des Affaires, sociales pour des missions par- ticulières . | L'ENVOI DE COLIS AUX mUMS EN CPERSÏÏCN Paris. Le ministre des P. T, T . communique : Des paquets postes jusqu'au poids da 1 ki'o peuvent ê're envoyés à. tarif réduit aux mi- litaires en opérations. L'admis- sion de ce s envois permettra aux famiiles des militaires de faire parvenir à ceux-ci des compléments d'effets chauds et les menus objets personnels dont ils peuvent avoir besoin. | Mesures financières Dans l'ordre financier, le gouvernement a décidé l'applica'-icn ferme d'une poli- tique do stabilité des prix et d'opposition énergique à tout mouvement ce hausse. Il a prévu la résorbtien progressive des moyens monétaires actuellement en ex- cédent. Ce résultat pourra, être obtenu par la conjugaison ds ' procédés divers:, parmi lesquels l'emprunt et des mesures fiscales. Le gouvernement a décidé également d'appliquer avec vigueur une politique tendant à l'inventaire des fortunes et des profits illicites La production indusîrielle En ce qui concerne la production in- dustrielle, dans les mois et les années à venir,, tout l'effort erouvern; mental ten- dra à la remise en marelle de l'appareil de production français-.- Enfin, le programme économique adop- prévoit la mise s la disposition na- tionale de grandes sources de richesses. C'est par qu'il aboutira à une trans- formation profonde *e la structure éco- nomique française. Mais ce programme de nationalisation devra êi re mené à bien da'ns l'ordre et la légalité. Sur la proposition de M. Parodi, m nis- tre du Travail et de la Sécurité sociale, le gouvernement a. arrêté le rapport re- latif aux comités d'entreprises qu'il a décidé de soumet. rj. à l'Assemblée con- sultative provisoire. LA NOMINATION DES INSTITUTEURS Sur proposition de M. Capitant, il a été décidé qu'à l 'avenir les inst itute .1rs ne seraient plus nommés par le préfet mais pas: les rteteurs sur la proposition des inspecteurs d'Académie. Cette déci- sion tend à faire rentrer entièrement dans les cadres de l'enseignement les fonctionnaires qui en dépendent.. La suite de Ja séance a été consacrée. \ l 'expédition des affaires courantes . court, La. Voëvre, C.éurcieux, Les. Cours, et la ville même de Sa.nt-Dié sont en flammes. Les dépôts, les ponts, sent dé- truits par aes explosions, dans le but c:-rtain de. letarder l'avance- des armées alliées. ÂT3EC2 générale de felliéiard h ThiûBiriiie Saint rDié en flammes n'est plus qu'à ■T kilomètres des troupes de îa 7e armée qui a pi\s Rcugiville. La première armée française a progressé de 5 kilomètres sur .l'ensemble du. front du Doiabs. Loire, à 13 kilomètres de Belfort, est atteint, tan- dis que Mcntbéîiard est débordé par. 1 ouest. Sur la route Brsançon-Belfort. k-s Fran- çais ont occupé Gonvillers, Semondans et Raynans. Dans le secteur de Metz, Augny et Mar- lV: sont libérés tandis' que les têtes de. pont de la Moselle, près de Thionville, ont été étendues, par la prise de Stuc- Kange- Les. forts de Verdun sont encer- clés. A 5 kilomètres au sud^st de s erck Wondorff, à 7 kilomètres de la frontiè- re allemande, a été pris. împorfasfs succès en Ho"anle Les succès alliés, en Hollande ne sont pas moindres. Au centre de cette partie du front, Wes^- sem et Horn ont été pris, et les assail- lants sont aux portes de Rœnrxcnd. A 5 kilomètres plus au nord, Buggen n été libéré et le canal de dérivation de Brœ- Khide franchi. Tout le territoire à l'ouest de la Meuse a été net.cyé des Alle- mand, sont occupés, av'nsi que Grcsse- nich. Dans le secteur de Geilenkirchen, l'a- vance est de plusieurs kilomètres. ïlo- verich et Immendorf, en territoire alle- mand, sont occupés. L'aviation a fortement appuyé l'acr- tion terrestre. Deux formations de bom- bardiers de. plus de 1.200 appareils, es- cortés de- chasseurs ont; égal: ment pilon- <Voir la suite r/age 4) les Hitlériens ont complètement détruit Varsovie Moscou. Le" colonel Spyehals- ki. de la délégation polonaise, ac- tuellement en visite à Moscou, a déclaré que les troupes alleman- des, ont pratiquement évacué la capitale polonaise, après en avoir déporté la population. Les Hitlériens avaient, au préa- lable procédé à la destruction sys- tématique de la ville. I^ES NAZIS voudraient conclure UME PAIX HONORABLE Les diplomates néo-fascistes se ten- draient actuellement à Milan pour pré- pater « la bataille diplomatique de Noël n en vue do négocier une paix honorable selon une dépêche parvenue au journal '< La Suisse », de la irontière ûalo-suisse, et que rapporte l'agence Reuter. Selon la même information, Hitler resterait délibérément dans l'ombre pour créer une atmosphère plus propice aux pourparlers, tandis quo les Allemands tenteraient de prendre contact avec Lon*- dres et Washington. Lisbonne serait le lieu choisi pour les discussions. UN CHIRURGIEN et un psychiatre AUPRES D'HITLER Moscou. On mande de Berne à i'asenc e Tass : On apprend de source bien in- formée que le professeur Hauer- bruch, chirurgien allemand " n j* verseiiemenî connu, et je psycn'a- lr« berlinois Krinilz, se trouvent depuis quelques jours auprès d'HKIer, LE MARECHAL GŒRING VA ASSISTER A UNE CONFERENCE A LUDW1GSHFEN On apprend due le Maréchal Gœrinsï, accompagné d'un certain nombre de chefs de la. Luftwafle, est arrivé à Ludwigshafen sur le. lac de Constance va se ternir une conférence. Himmler a fait exécuter LE GENERAL EMC FROMI Siockholm. On apprend que le général al'emand Eric Fromm, anc.en cheî du servies des trans- ports d e la Wehrmacht, accusé de complicité dans l'atlen at centre Hitler, a été exécuté à Berlin par ordre d'Himmler. sens l'tccupsUoa allemande dit ' FUT wnm Huard mi m mu puis enceve ' de l'hôpital de L'mogss PAR SES MÊMES smÂTiON TENDUE EN BELGIQUE L'ordre sera maintenu coûte que coûte en accord avec les autorités interalliées Jeudi soir, M. Pierlot, président du Conseil de Belgique, a- adres- se à ia nation belge une allocution radiodiffusée. Après avoir fait l'éloge du mouvement de Ja Résistance, M. Piea?- iot a déclaré que àes poursuites seront intentées contre tout pos- sesseur d'armes à dater du dimanche 19 novembre. (Voir la suite page 4> D EUX heures s'écouleni ; soudain, les « Boohes » font à nouveau irruption dans la ferme. Aussitôt il3 se dirigent vers ,!a grange î Huard. Ansot, iSaoquy et Brachet n'ont que le temps de dissl- muîer à nouveau sous une couche do foin. Si la- première, fois les naz% avaient ces b .p ?cns sur la précence de. « maquis » dans la ferme, ceUe fess-cî ils en ont Ba oer^tudo II e.st probafaîe Rentre temps quoique indicateur les a rensei- gnés, Le, 3 uns après les autres, Ansot, jacquy et Brachet sont découverts ; mais le quatrième, c'est-à-dire le co!©nei Huard e^t introuvable. Ils rejettent successivemenî,. dans la dent pas à remarquer l'affaissement pro- grange même, les couches de foin. voqué par le corps de Huard. Bientôt, Aussi, l'épaisseur de fourrage qui pro- ce dernier est découvert et doit sortir tige Huard.: diminue ; apidêment. L offi- cier comprend que bientôt -es dents des fourches; arriveront Jusqu'à iL 'i. Quelques secondes plus tarrl, son bé- ret est arraché par l'outil, c.ui lui frôle le front. Dans un instinctif tî?sté d 1 ? pro- tection, il se couvre le visage du OTES, alors que la fourche, pique a nouveau. Les dents de fer pénètrent dans les chairs de l'épaule et du bras, mais pas un son ne sort des lèvres 'le Huard. Maintenant, la couche de foin est de^ venue si mince que les Allemands ne tar- de: sa cachette. Ses trois camarades ont dispar.uu, em- menés par les Allemands. Une mort humiliante L'officier nazi oblige le Français à se tourner contre le mur de la. grande. Le déclenchement si particulier des mi- traillettes que l'on arme indique claire- ment quelles sont les intentions des « B oches » . Huard co mp re n d qu'il es t perdu, que plus rien ne peut le sauver. vA suivre.) Le colonel Lucien FAU RE -HUARD I l a réussi i s'enterrer dans la large de foin à une profondeur d'environ 1 m. 50 ; aussi est-il à. l'abri des. fourches que les Allemands plongent sans arrêt dans le fourrage. Bientôt, ceux-ci, se rendant compte C-Q l'inu'.-lité de leurs efforts, décident d'employer les grands moyens. ÙË LIBYE EN NORMANDIE un Limousin d< - i «s le l'escadrille "Lorraine" î11 - DE VICTOIEE EN VICTOIEE. (Eeportage de Eoljert Lainière.) OÎIS les ordres da colonel de Rancouet, un père pour nous, enchaîne notre jeune compatriote, nous avons fait du bon travail. » « Jour et nuit les dépôts de matériels, les gares de triage, les terrains d'aviation ont ét« attaqués selon les indications précises qui nous étaient fournies. » trouvez-vous me dire comment étaient préparés les raids? ~ Oh! minutieusement. '< briefing tÎ0nS avisé& de 1,|ieure ^u rassemblement, de manière à prendre le repos nécessaire. Puis, c'était le L Vn officier nous indiquait le ou les ojectifs, leur distance, leur nature (photos et cartes à l'appui). « temps sror tout le parcours était «OMe -par la mébéo. Mais on noua ï>. o î lt pa<r ' êgalem&nt des dangers, bftm^J^ batteries d'artillerie, grou- ^«nts do chasse ennemie, etc.! En >T ~e ^ ll 'a&3» ret ' chaque minute de vol, aller ava n to* 1 ' noil> était r epr é&en téo par Nnt aV toufc6 * s&s circc.n,staac-&s. de y, .apprenions, aussi l'heure exacte - C&la auss-i était prévu. OÏL savait pa r avan ce- que X eai dif û cu>l <lev a i t être soutenu, par Z, et T par "VV, En cas de mauvais temrps sur l'c-b- jectif, que <Xevier-vous" faire! Nous avions ordre formel de rame- ner les bomibes si la visibilité n'était pas &ûf fusante. Et û^la est arTivô as>s>ez souvent. nous énVt % - ur i ob ^ ctli . vecnps Qui « | ,* H?-é li. fi à e V0UT 1 attaqu*. Tout était Ifi f l^h^mil^fTBPTIl «t^toiif - C6 °*inma ur exercice, * jC "CUCU IjUCUlCill 'touf 7"*^ ce côirume pour un exercice-, coin m « S tou ^o^-rs passé exactement mnie prévu. H enri Soulat eu arrive alors aux opérations du débarquem-enit de Kormandie. (Voir la suite en quatrième page? LIRE EN PAGE 4 x x x La première chronique de notre rédacteur parisien. xxx Politique et information par Jean Le Bail. x x x La chronique littéraire de Robert Margerît. xxx Au bout de ma lunette... de l'Astrologue. xxx Les nouvelle d'une heure du matin, ien que la ûn de la guerre soit encore quelque peu lointaine, son issue n'est' pas douteuse. Aussi On se préoccupe dès maintenant du traité de paix qui servira d'épilogue à cette sinistre aventure ainsi que des: obligations qui seront impesées- à l'Allemagne afin qu'elle ne puisse, dans l'avenir, présenter, pour ses voisins, un danger quelconque ni- constituer une menace pour la pa-^x. Est-il besoin de dire que le traité contiendra, des stipulations politiques ou territoriales et des stipulations économiques ? Les premières, nous ne croyons pas qu'il, soit actuellement possible de les préciser, car elles sent fort délicates et nécessitent une étude approfondie et une miss au point rigoureuse. Quant aux secondes-, il est permis de donner sur elles quelques indications permettant d'avoir une vue d'ensemble de la solution qu'on encend donner au problème. Deux préoccupations sont à la base dos travaux des Comités qui ont à s'occuper des conditions de la paix. D'abord em.pècher le Reich d'être en état d'inquiéter un jour ses voisins ; en second lieu, réparer les ruines accumu- lées par les Allemands dans les régions qu'ils ont occupées et celles provo- quées par des actes da guerre. Dans le but de parvenir à ces fins, un contrôle sévère de l'industrie, du com- merce et des finances allemandes sera organisé dès la défaite du Reich, iLes;- grandes lignes en sont déjà établies et un Comité de contrôle aura pour' mis- sion d'appliquer les décisions prises. Les mesures de sécurité cons 'steront. tout d'abord dans la réorganisation de l'industrie allemande. Il s'agira de briser le piédestal sur lequel l'Allema- gne a érig^ tout ons système guerr ier, c'est-à-dire l'industrie lourde, dont Ja Ruhr- est le terrain d'élection, et on dirigera son activité vers d'autres secteurs de la production tout en la restreignant dans des proportions qui ne lui permettront plus de satisfaire aux fabrications de guerre. Dans le même ordre d'idée, toutes les fermes de l'industrie qui pourraient être consacrées aux armements seront, étroitement surveillées de façon qu'el- les ne puissent épauler les tentatives du Reich peur reconstituer son appa- reil militaire. Mais il ne suffi; pas d'empêcher l'industrie de maintenir au plus haut point son potentiel en prévision d'une nouvelle guerre, il faut aussi interdire la constitution de stocks de matières premières qui présenterait un danger pour l'avenir. Dans ce but, les importations seront sévèrement contrôlées soit dans les ports, soit aux frontières afin qu'en ne revoit plus le véritable scan- dale qui a marqué les dernières années de la paix. Quant à la reconstruction des régions dévastées, des mesuies appropriées sont enviagées et mises au point, notamment la mobilisation et l'emploi de la main-d'œuvre allemande. Les travailleurs du Reich seront affectés à la reconstruction des usines, maisons, voies ferrées, ouvrages d'art, routes, ins- tallations portuaires dans 'es pays qui ont eu à souffrir de l'occupation et percevront ainsi une compensation peur les dégâts qu'Us ont subi tout en n'ayant pas besoin de détourner leur propre main d'œuvre d2 la mission qui lui incombe. Mais le problème des restrictions recevra aussi une équitable solution. L'Al- lemagne devra céder locomotives, wagons, véhicules, machines et outillage industriels en compensation de ce qui a été pillé chez les peuples qui ent subi l'occupation. U C'est donc comme on le voit, un plan économique complet qui i£> mis sur pied, plan de sécurité et plan de réparation, et qui per- 1$ mettra aux pzuples victimes de la çu^rre de reprendre leur vie normale et de ne plu appréhender l'avenir.

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SN-EE. - NOUVELLE SERIE. — No NOVEMBRE 191 i

Salie des ventes 13 rue Jean-Jaurès, 19

LIMOGES. Téléph, 76-61

I06ES .44 .O11O7

Organe de la Fédération

QUOTIDIEN EEGIONAL

Socialiste

Rédaction, Administration : 9, piace Fontaine-des Barres

IWiOGES, Téléph. 36-32

(S. F. 1. O.) de la Haute -Vienne

—IJIIRGIIVKI liradour —i

gjy HOLLANDE

Des eniaiîs et tes femmes «o;î massacrés par 'es S.S. r» correspondant particulier de

-„nce Beuter donne les détails sur * eà Vtrocitês commises par les Alle-mands au cours de la nuit du 5 no-"Tore dans la petite ville hoilan-j Heusirn, à l'ouest de Bois-

£DIK sur la Meu3e- 135 person-

na comprenant ces femmes et d.-s:

jiiknis, on; été assassinées. Après avoir entassé ces maJiieurtux à l'in-térieur de la mairie, les soldats alle-mands firent sauter le bâtiment, en-terrant l:s victimes sous les décom-

""selon les renseignements recueillis

nrès du- bourgmestre de la localité, 52 enfants, dont beaucoup en bas âge, figurent parmi les victimes.

ti"fiit!i :iMuituiitill!iiiiimiiit

ET i J¥l #¥i IMJUIF EN ALLEMAGNE j. iiimiumiiumit?mi !tiiuiMiiut

SONT OCCUPES PAR LES AMERICAINS Pour refarder l'avance alliée la Wehrmacht brûle Salni-Dié

Le front de l'Ouest est maintenant presque entièrement en feu, de la Suisse à la Mer du Nord La double offensive américaine d'hier à Aix-la-Chapelle et dan s le secteur de GeilenWirchen, suivant de prés celle du Doubs par les Français, donne aux opérations une extension considérable.

On peut prévoir à brève, échéance que la réqion encore calme de la- forntière allemande de BeU glffUe et du Luxembourg va être U théâtre de nouveaux combats. Mais il "'en fallait pas tant , désorganiser les lignes allemand es et les faire, craquer sous le choc. Ainsi- la guerre s'intensifie sur tous:

les fronts à l'entrée de Khi ver,

La lactique ce ta terre biûîée succède à -a défense é astique

Poussée diras; s;s derniers retranche-ments, l'armée, hitlérienne emploie ia tactique de la « terre brûlée ». Dans le st-eteur des' Vosges, les villages de Remon-

PAR DECISION DU CONSEIL DES MINISTRES

UN NOUttffl DE POLITIQUE

ECONOMIQUE

va être applique au pays m' Le Conseil des ministres s'est réuni- le 17 novembre, sou» la présidence <iu

aérai de Gaulle. Le gouvernement a examiné et approuvé le programme, de politiQue économi-

que qui lui a été proposé par M. Mondes- France, ministre de l'Economie natio-

nale.

i mm BCURSICOI Commissaire *de la République

prononcera une allocution ra-diodiffusée aujourd'hui à 19 h. 45, sur les antennes de Radio-Limoges.

Celte allocution sera répétée dimanche à 7 h. 3Q, 13 h. 15, et 19 h. 45,

M. Paasikivi a formé

LE CABINET FINLANDAIS Le nouveau gouvernement finlandaise

a été constitué par M. Paasivikl. M. Henckel demeure, ministre des Af-

faires étrangères, le général Nalder garde le portefeuille de la Défense

Aux Travaux publics se trouve le pré-

sident de l'Union Syndicale- Finlandaise. M. Delb^ncker.

Le ministère comprend un communiste. M. Leynau, rattaché au ministre des Affaires, sociales pour des missions par-

ticulières .

| L'ENVOI DE COLIS AUX mUMS EN CPERSÏÏCN

Paris. — Le ministre des P. T, T. communique :

Des paquets postes jusqu'au poids da 1 ki'o peuvent ê're envoyés à. tarif réduit aux mi-litaires en opérations. L'admis-sion de ces envois permettra aux famiiles des militaires de faire parvenir à ceux-ci des compléments d'effets chauds et les menus objets personnels dont ils peuvent avoir besoin.

| Mesures financières Dans l'ordre financier, le gouvernement

a décidé l'applica'-icn ferme d'une poli-tique do stabilité des prix et d'opposition énergique à tout mouvement ce hausse. Il a prévu la résorbtien progressive des moyens monétaires actuellement en ex-cédent. Ce résultat pourra, être obtenu par la conjugaison ds ' procédés divers:, parmi lesquels l'emprunt et des mesures fiscales.

Le gouvernement a décidé également d'appliquer avec vigueur une politique tendant à l'inventaire des fortunes et des profits illicites

La production

indusîrielle En ce qui concerne la production in-

dustrielle, dans les mois et les années à venir,, tout l'effort erouvern; mental ten-dra à la remise en marelle de l'appareil de production français-.-

Enfin, le programme économique adop-té prévoit la mise s la disposition na-tionale de grandes sources de richesses. C'est par là qu'il aboutira à une trans-formation profonde *e la structure éco-nomique française. Mais ce programme

de nationalisation devra êi re mené à bien da'ns l'ordre et la légalité.

Sur la proposition de M. Parodi, m nis-tre du Travail et de la Sécurité sociale, le gouvernement a. arrêté le rapport re-latif aux comités d'entreprises qu'il a décidé de soumet.rj. à l'Assemblée con-sultative provisoire.

LA NOMINATION DES INSTITUTEURS

Sur proposition de M. Capitant, il a été décidé qu'à l 'avenir les inst itute .1rs

ne seraient plus nommés par le préfet mais pas: les rteteurs sur la proposition des inspecteurs d'Académie. Cette déci-sion tend à faire rentrer entièrement dans les cadres de l'enseignement les fonctionnaires qui en dépendent..

La suite de Ja séance a été consacrée. \ l 'expédition des affaires courantes .

court, La. Voëvre, C.éurcieux, Les. Cours, et la ville même de Sa.nt-Dié sont en flammes. Les dépôts, les ponts, sent dé-truits par aes explosions, dans le but c:-rtain de. letarder l'avance- des armées alliées.

ÂT3EC2 générale

de felliéiard h ThiûBiriiie Saint rDié en flammes n'est plus qu'à

■T kilomètres des troupes de îa 7e armée qui a pi\s Rcugiville. La première armée française a progressé de 5 kilomètres sur

.l'ensemble du. front du Doiabs. Loire, à 13 kilomètres de Belfort, est atteint, tan-dis que Mcntbéîiard est débordé par. 1 ouest.

Sur la route Brsançon-Belfort. k-s Fran-çais ont occupé Gon ville rs, Semondans et Raynans.

Dans le secteur de Metz, Augny et Mar-lV: sont libérés tandis' que les têtes de. pont de la Moselle, près de Thionville, ont été étendues, par la prise de Stuc-Kange- Les. forts de Verdun sont encer-clés.

A 5 kilomètres au sud^st de s erck Wondorff, à 7 kilomètres de la frontiè-

re allemande, a été pris.

împorfasfs succès en Ho"anle Les succès alliés, en Hollande ne sont

pas moindres. Au centre de cette partie du front, Wes^-

sem et Horn ont été pris, et les assail-

lants sont aux portes de Rœnrxcnd. A 5 kilomètres plus au nord, Buggen n été libéré et le canal de dérivation de Brœ-Khide franchi. Tout le territoire à l'ouest de la Meuse a été net.cyé des Alle-mand, sont occupés, av'nsi que Grcsse-

nich. Dans le secteur de Geilenkirchen, l'a-

vance est de plusieurs kilomètres. ïlo-verich et Immendorf, en territoire alle-mand, sont occupés.

L'aviation a fortement appuyé l'acr-tion terrestre. Deux formations de bom-bardiers de. plus de 1.200 appareils, es-cortés de- chasseurs ont; égal: ment pilon-

<Voir la suite r/age 4)

les Hitlériens

ont complètement détruit Varsovie

Moscou. — Le" colonel Spyehals-ki. de la délégation polonaise, ac-tuellement en visite à Moscou, a déclaré que les troupes alleman-des, ont pratiquement évacué la capitale polonaise, après en avoir déporté la population.

Les Hitlériens avaient, au préa-lable procédé à la destruction sys-tématique de la ville.

I^ES NAZIS voudraient conclure

UME PAIX ■ HONORABLE

Les diplomates néo-fascistes se ten-draient actuellement à Milan pour pré-pater « la bataille diplomatique de Noël n en vue do négocier une paix honorable selon une dépêche parvenue au journal '< La Suisse », de la irontière ûalo-suisse, et que rapporte l'agence Reuter.

Selon la même information, Hitler resterait délibérément dans l'ombre pour créer une atmosphère plus propice aux pourparlers, tandis quo les Allemands tenteraient de prendre contact avec Lon*-

dres et Washington. Lisbonne serait le lieu choisi pour les

discussions.

UN CHIRURGIEN

et un psychiatre

AUPRES D'HITLER

Moscou. — On mande de Berne à i'asence Tass :

On apprend de source bien in-formée que le professeur Hauer-bruch, chirurgien allemand " nj* verseiiemenî connu, et je psycn'a-lr« berlinois Krinilz, se trouvent depuis quelques jours auprès d'HKIer,

LE MARECHAL GŒRING VA ASSISTER

A UNE CONFERENCE A LUDW1GSHFEN

On apprend due le Maréchal Gœrinsï, accompagné d'un certain nombre de chefs de la. Luftwafle, est arrivé à Ludwigshafen sur le. lac de Constance pù va se ternir une conférence.

Himmler a fait exécuter

LE GENERAL EMC FROMI Siockholm. — On apprend que

le général al'emand Eric Fromm, anc.en cheî du servies des trans-ports de la Wehrmacht, accusé de complicité dans l'atlen at centre Hitler, a été exécuté à Berlin par ordre d'Himmler.

sens l'tccupsUoa

allemande

dit '

FUT wnm Huard

mi m mu

puis enceve ' de l'hôpital

de L'mogss

PAR SES MÊMES

smÂTiON TENDUE EN BELGIQUE L'ordre sera maintenu coûte que coûte

en accord avec les autorités interalliées

Jeudi soir, M. Pierlot, président du Conseil de Belgique, a- adres-se à ia nation belge une allocution radiodiffusée.

Après avoir fait l'éloge du mouvement de Ja Résistance, M. Piea?-iot a déclaré que àes poursuites seront intentées contre tout pos-sesseur d'armes à dater du dimanche 19 novembre.

(Voir la suite page 4>

DEUX heures s'écouleni ; soudain, les « Boohes » font à nouveau irruption dans la ferme. Aussitôt il3 se dirigent vers ,!a grange î Huard. Ansot, iSaoquy et Brachet n'ont que le temps de s© dissl-muîer à nouveau sous une couche do foin.

Si la- première, fois les naz% avaient ces b .p?cns sur la précence de. « maquis » dans la ferme, ceUe fess-cî ils en ont Ba oer^tudo II e.st probafaîe Rentre temps quoique indicateur les a rensei-gnés,

Le,3 uns après les autres, Ansot, jacquy et Brachet sont découverts ; mais le quatrième, c'est-à-dire le co!©nei Huard e^t introuvable.

Ils rejettent successivemenî,. dans la dent pas à remarquer l'affaissement pro-grange même, les couches de foin. voqué par le corps de Huard. Bientôt,

Aussi, l'épaisseur de fourrage qui pro- ce dernier est découvert et doit sortir tige Huard.: diminue ; apidêment. L offi-cier comprend que bientôt -es dents des fourches; arriveront Jusqu'à iL'i.

Quelques secondes plus tarrl, son bé-ret est arraché par l'outil, c.ui lui frôle le front. Dans un instinctif tî?sté d1? pro-tection, il se couvre le visage du OTES,

alors que la fourche, pique a nouveau. Les dents de fer pénètrent dans les chairs de l'épaule et du bras, mais pas un son ne sort des lèvres 'le Huard.

Maintenant, la couche de foin est de^ venue si mince que les Allemands ne tar-

de: sa cachette. Ses trois camarades ont dispar.uu, em-

menés par les Allemands.

Une mort humiliante L'officier nazi oblige le Français à se

tourner contre le mur de la. grande. Le déclenchement si particulier des mi-traillettes que l'on arme indique claire-ment quelles sont les intentions des « B oches » . Huard co mp re n d qu'il es t perdu, que plus rien ne peut le sauver.

vA suivre.)

Le colonel Lucien F AU RE-HUARD

Il a réussi i s'enterrer dans la large de foin à une profondeur d'environ 1 m. 50 ; aussi est-il à. l'abri des. fourches que les Allemands plongent

sans arrêt dans le fourrage. Bientôt, ceux-ci, se rendant compte C-Q l'inu'.-lité de leurs efforts, décident d'employer les

grands moyens.

— ÙË LIBYE

EN NORMANDIE

un Limousin d< - — i

«s

le l'escadrille "Lorraine" î11- — DE VICTOIEE EN VICTOIEE. (Eeportage de Eoljert Lainière.)

OÎIS les ordres da colonel de Rancouet, un père pour nous, enchaîne notre jeune compatriote, nous avons fait du bon travail. »

« Jour et nuit les dépôts de matériels, les gares de triage, les terrains d'aviation ont ét« attaqués selon les indications précises qui nous étaient fournies. »

trouvez-vous me dire comment étaient préparés les raids? ~ Oh! minutieusement.

'< briefingtÎ0nS avisé& de 1,|ieure ^u rassemblement, de manière à prendre le repos nécessaire. Puis, c'était le

LVn officier nous indiquait le ou les ojectifs, leur distance, leur nature (photos et cartes à l'appui).

« temps sror tout le parcours était «OMe -par la mébéo. Mais on noua

ï>. o î lt pa<r' êgalem&nt des dangers, bftm^J^ batteries d'artillerie, grou-^«nts do chasse ennemie, etc.! En >T ~e ^ll'a&3»

ret ' chaque minute de vol, aller

ava n to*1

' noil> était r epr é&en téo par Nnt

aV*° toufc6* s&s circc.n,staac-&s. de y, .apprenions, aussi l'heure exacte

—- C&la auss-i était prévu. OÏL savait pa r a van ce- que X eai dif û cu>l té <le v a i t être soutenu, par Z, et T par "VV,

— En cas de mauvais temrps sur l'c-b-jectif, que <Xevier-vous" faire!

Nous avions ordre formel de rame-ner les bomibes si la visibilité n'était pas &ûffusante. Et û^la est arTivô as>s>ez souvent.

nous énVt % -ur i ob^ctli . 1© vecnps Qui « | ,* H?-é li. fiàe V0UT 1 attaqu*. Tout était Ifi f l^h^mil^fTBPTIl «t^toiif - C6 °*inma P°ur ™ exercice, *

jC "CUCU IjUCUlCill 'touf 7"*^ce côirume pour un exercice-,

coin m « S tou^o^-rs passé exactement mnie prévu. H enri Soulat eu arrive alors aux

opérations du débarquem-enit de Kormandie.

(Voir la suite en quatrième page?

LIRE EN PAGE 4

x x x La première chronique de notre rédacteur parisien.

xxx Politique et information par Jean Le Bail.

x x x La chronique littéraire de Robert Margerît.

xxx Au bout de ma lunette... de l'Astrologue.

xxx Les nouvelle d'une heure du matin,

ien que la ûn de la guerre soit encore quelque peu lointaine, son issue n'est' pas douteuse. Aussi On se préoccupe dès maintenant du traité de paix qui servira d'épilogue à cette sinistre aventure ainsi que des:

obligations qui seront impesées- à l'Allemagne afin qu'elle ne puisse, dans l'avenir, présenter, pour ses voisins, un danger quelconque ni- constituer une menace pour la pa-^x.

Est-il besoin de dire que le traité contiendra, des stipulations politiques ou

territoriales et des stipulations économiques ?

Les premières, nous ne croyons pas qu'il, soit actuellement possible de les préciser, car elles sent fort délicates et nécessitent une étude approfondie et une miss au point rigoureuse.

Quant aux secondes-, il est permis de donner sur elles quelques indications permettant d'avoir une vue d'ensemble de la solution qu'on encend donner

au problème.

Deux préoccupations sont à la base dos travaux des Comités qui ont à s'occuper des conditions de la paix. D'abord em.pècher le Reich d'être en état d'inquiéter un jour ses voisins ; en second lieu, réparer les ruines accumu-lées par les Allemands dans les régions qu'ils ont occupées et celles provo-quées par des actes da guerre.

Dans le but de parvenir à ces fins, un contrôle sévère de l'industrie, du com-merce et des finances allemandes sera organisé dès la défaite du Reich, iLes;-grandes lignes en sont déjà établies et un Comité de contrôle aura pour' mis-

sion d'appliquer les décisions prises.

Les mesures de sécurité cons 'steront. tout d'abord dans la réorganisation de l'industrie allemande. Il s'agira de briser le piédestal sur lequel l'Allema-gne a érig^ tout ons système guerr ier, c'est-à-dire l'industrie lourde, dont Ja Ruhr- est le terrain d'élection, et on dirigera son activité vers d'autres secteurs de la production tout en la restreignant dans des proportions qui ne lui permettront plus de satisfaire aux fabrications de guerre.

Dans le même ordre d'idée, toutes les fermes de l'industrie qui pourraient être consacrées aux armements seront, étroitement surveillées de façon qu'el-les ne puissent épauler les tentatives du Reich peur reconstituer son appa-

reil militaire. Mais il ne suffi; pas d'empêcher l'industrie de maintenir au plus haut point

son potentiel en prévision d'une nouvelle guerre, il faut aussi interdire la constitution de stocks de matières premières qui présenterait un danger pour l'avenir. Dans ce but, les importations seront sévèrement contrôlées soit dans les ports, soit aux frontières afin qu'en ne revoit plus le véritable scan-dale qui a marqué les dernières années de la paix.

Quant à la reconstruction des régions dévastées, des mesuies appropriées

sont enviagées et mises au point, notamment la mobilisation et l'emploi de la main-d'œuvre allemande. Les travailleurs du Reich seront affectés à la reconstruction des usines, maisons, voies ferrées, ouvrages d'art, routes, ins-tallations portuaires dans 'es pays qui ont eu à souffrir de l'occupation et percevront ainsi une compensation peur les dégâts qu'Us ont subi tout en n'ayant pas besoin de détourner leur propre main d'œuvre d2 la mission qui

lui incombe.

Mais le problème des restrictions recevra aussi une équitable solution. L'Al-lemagne devra céder locomotives, wagons, véhicules, machines et outillage industriels en compensation de ce qui a été pillé chez les peuples qui ent subi

l'occupation. U C'est donc comme on le voit, un plan économique complet qui i£>

mis sur pied, plan de sécurité et plan de réparation, et qui per- 1$ mettra aux pzuples victimes de la çu^rre de reprendre leur vie normale et de ne plu appréhender l'avenir.

EN PRESENCE DE MM. BOURSICOT, COMMISSAIRE DE LA RE. PUBLIQUE ET CHAINTRON, PREFET DE LA HAUTE-VIENNE

LE G. D. L. A TRAITE de l'Epuration et du Ravitaillement

Vendredi, le Comité départemen-tal de Libération a tenu sa séance plénière hebdomadaire.

Après avoir réglé ' quelques questions relatives au fonctionne-ment intérieur, le Comité a abordé la question de l'Information et de la Presse. Il est question du « Centre Libre », hebdomadaire, émanation directe du C. D. L. Il est décidé que le « Centre Libre » continuera sa parution et même que sa diffusion en sera plus lar-ge. Organe du C. D. L., le « Cen-tre Libre » insérera les annonces judiciaires et légales.

LES TRANSPORTS EN VOIE D'AMELIORATION

Le problème des transports sem-bla en voie • d'amélioration. Le transport du bois a la priorité ac-tuellement. Amélioration ? On es-compte l'arrivage de pneus et d'essence. On pense également re-cevoir des camions neufs. Il sem-ble que le C. D. L. soit arrivé en. matière de transports a des résul-tats positifs.

L'EPURATION M. Boursicot, commissaire de

la République arrive. 11 prend place près de M. le pasteur Chau-dier et, tout de suite, les débats continuent par le problème de l'é-puration toujours à l'ordre du jour.

M. Fernand Bricout expose des faits précis. C'est d'abord le dé-placement à Paris de M. Molinier, faisant fonction de directeur des contributions indirectes, actuelle-ment à Limoges, le déplacement de M. Janicot, nommé directeur des prix à Tours. C'est ensuite l'affaire du juge de paix de Saint-Mathieu, maintenu clans ses fonc-tions, alors que de lourdes charges pèsent sur lui, et enfin l'affaire Lafarge, boucher, qui ravitaillant les Maquisards, se voit contraint de verser une amende infligée sous le régime de Vichy.

M. Boursicot répond* aussitôt. Il s'étonne du déplacement de M. Moiinier et avoue n'avoir jamais eu connaissance de pareille déci-sion.

M. Janicot a été nommé direc-teur des prix, alors que certains affirment que sa conduite a été antirépublicaine. M. Boursicot a lui-même étudié le dossier de M. Janicot. Aucune preuve le char-geant n'est décelée.

En ce qui concerne le juge de paix de - Saint-Mathieu, le Com-missaire de la République deman-de à examiner son dossier. Il se déclare prêt à suspendre ce fonc-tionnaire dans lès 24 heures, si les faits qu'on lui reproche sont clairement établis.

Pour ce qui est de l'affaire La-farge, il demande également qu'on lui soumette son dossier.

Répondant à une question qui lui était posée sur les lenteurs de l'épuration, M. Boursicot s'é-crie : <i L'épuration est partie avec trois mois de retard. Un dis-positif va être mis en place inces-samment pour que la « grande lessive « soit opérée. »

M. Chaintron, préfet de la Hte-Vienne, qui vient d'arriver, prend part à la discussion et nous mon-tre à quelles difficultés il doit faire face dans son œuvre de re-construction.

LE RAVITAILLEMENT

Le lait. — Le C. D. L. espère voir supprimer l'attribution de 509 grammes de beurre aux pro-ducteurs au bénéfice des enfants des villes qui manquent de lait. L'attribution des villes serait, de ce fait, augmentée de 80.000 litres par mois.

Au sujet du lait, un bruit qui court depuis quelques jours mérite

• un démenti. Certaines personnes

raisonnent de la manière suivan-te : « S'il n'y a pas de lait, c'est que les F. F. I. s'en gavent dans les casernes. » Le commandant Luc, présent dans la salle, dément catégoriquement ce bruit et affir-me que les F. F, I. ne boivent pas de lait.

Pour palier au manque de lait, certaines démarches ont été fai-tes et dès cette semaine, du lait de la Vienne, de l'Indre et de la Creuse pourra être dirigé sur LL moges.

La viande, — Il y a eu de la viande cette semaine. L'améliora-tion est nette.

Le bois, — Nous allons pouvoir rentrer du bois grâce aux F. F. I. De plus, 260 prisonniers alle-mands, venant de la Corrè&e, vont être employés à l'abattage.

QUESTIONS DIVERSES En ce qui concerne ies munici-

palités, le C. D. L. décide de ré-gler les cas litigieux.

fe&^AUT SAVOIR Les congés payés dus

aux travailleurs étrangers appartenant aux formations T, E.

Il est porté à la connaisance des intéressés que tout paiement de « congé, payé » par le service li-quidateur des C. P. au bureau de Contrôle Régionale de la Main-d'Œuvre Etrangère, 1, rue Emcom. be-Vineuse, Limoges, pour une période ■ postérieure au premier juillet 1944, sera subordonné à la présentation d'une déclaration souscrite par l'employeur et re-connaissant que l'étranger a bien travaillé pour lui pendant la pé-riode définie par des dates exac-tement précisées et spécifiant le salaire payé pendant cette période.

Ceci ne s'applique pas aux tra-vaileurs étrangers libérés, à qui les employeurs doivent régler di-rectement le montant de leur a congé payé » à partir de la date de leur libération.

Service d' Oto.Rhino.Larynpoloçiie consultations externes d'oto-Rhi-no-laryngologie, qui avaient lieu jusqu'à présent à l'hôpital géné-ral, les lundi et jeudi de chaque semaine, sont désormais fixés aux lundi, mercredi et vendredi, de

■9 heures à 11 heures.

Prix des légumes de production locale Les prix des légumes de production lo-

cale pour la période du 15 au 30 novem-bre 1944 ont été fixés comme suif par airété du 14 novembre 1944.

Les prix des fruits lixés par arrêté du 15 octobre 1944 demeurent sans change-ment.

Les 1er et 2e chiffres sont les prix de vente de demi-gros et de détail à Limo-ges; les 3e et 4e sont respectivement les prix de vente de demi-gros et de détail à Saint-Junien :

AU/ 12, 13.50, 11.30, 12.30; betteraves : éoueutées, 2.30, 3, 2, 2.70; euites, 4.30 5," 4, 4.70; bettes, 2.50, 3, 2.30, 2.80 ; carottes : maraîchères, 4, 4.80, 3.60, 4.40; grande culture, 2.40, 3, ï 20, 1 80 ; céleri : branche, 6, 7.50, 5.30, «.80; rave, 3 9.50, 7.50, 8.80; chicorée : frisé*, 4, 5, 3.50, 4.50; scarole, 3.50, 4 50, 3, 4; cornet ; 4, 5, 3.00, 4.50; choux-fleur avec couronne, 7.50, 9. 7, 8.50; choux pommés maraîchers, 3, 3.80, 2.70, 3.40; chout de Bruxelles, 7.50, 9, 1, 8.50; citrouilles,

0.60, 0.80, 0.50, 0.70; cresson, 7, » 50, 6.50, 8; crosnes, 14, 16, 13, 5; écnalot-tes, 5.50, 6.50, 5.20, 6.20; écinaris. 6, 7, 5.60, 6.50; laitue de châssis, 5 6.50, 4.60, 6; mâche, 8, 9.50, 7.50. 8.80; na-vets maraîchers, 3.30, 4, 3, 3.70; oi-gnons : gros", 5.50, 6.50, 5.20, 6.20; gre-lots, 7, 8, .6.50, 7.50; oseille, 4, 5, S.50, 4.50; poireau. 6, 7.50, 5.50, *; potiron 1.60* 2, 1.40, 1.80; radis (la botte), 2 2.50, 1-80, 2.30; salsifis et scorsonère 6.50, 8, 6, 7.50; tomates, 6, 7, 5.50. 6.50

SERVICE <

des Phtsrmaei&s DIMANCHE 19 ET LUNDI 20 NO-

VEMBRE. — Pharmacie mutualiste, 5, boul. Victor-Hugo.

DIMANCHE 19 ET LUNDI MATIN. — MM. Michel Legros. 15, rue Saint-Mar-tial ; Cong-aqueue, 1, rue A.-Pressemane; V-allaud, 21,- av. Berthelot.

OBJETS TROUVES du 14 novembre

Un porte-monnaie cuir avec soirime d'argent; un chapeau homme, couleur marron; un méiaillon émail pen&antif; un porte-monnaie avec semme d'argent; une broche ronde; une somme d'argent;, un parapluie homme; une somme d ar-gent; un porte-billet avec petite somme; un billet de banque;, une pompe de . bi-cyclette; une paire de lunettes; un pa-quet de linge; une paire de socquettes; un porte-monnaie avec petite somme m parapluie dame; un billet de banque une capuche en tissus; une capuche caoutchouc; une carte -vde pain J3 103.853; carte d'identité "au nom de Chambon, deux cartes de novembre, ma-tières grasses.

S'adresser, Bureau des Epaves* 44, cours Gay-Lussac.

SOCIETES MUSICALES

"La Lyre Limousine. — Répéti tion dimanche, à 10 heures. Cours de solfège. Inscriptions à la ré pétition.

L'Espérance Limousine (Estudiantina) .

—- Dimanche 19, répétit.cn g 'nér^le , à 10 heures, à la salie.

Rendez-vous de tous les m ijnbres exécu-tants à 14 h. 30 pour concert à assu-rer au Foyer du Èoliat. 5 -boulevard Carnot ' (1er étage).

SF.GT.ESTRK A L'EX-COMT,I SSA.BI/ T AUX QUESTIONS TUIVRS

Il est porté à la connaissa'i.e àr-s in-tér:sj:s qu» M. le Commissaire oe la Re-put iique de la région de Limoges, rai' ai été du 28 octobre 1944 . décidé la création d'une commission aux aftsi les juives POT la région de limons.

P-> ir tous renseign-imen'-s, s adre sser au bureau du séquestre a 1 e v co Timissa-rinî aux questions juives, 8, cours Jei.i-Pénicaud. -Limoges, tél. 28-38.

CREATION D'UNE MUSIQUE MILITAIRE

REGIONALE Nous apprenons que le colonel

Rousselier (Rivier), commandant la 12e région militaire, a décidé la création à Limoges d'une musi-que militaire régionale ; nous ne pouvons qu'applaudir à cette heu-reuse initiative.

Pour la constitution de cette musique, il est fait appel aux tambours, clairons, trompettes, cors et aux musiciens jouant de tous instruments de musique mi-litaire.

Pour tous renseignements, se présenter ou écrire au chef de mu-sique, capitaine Dieschbourg, ca-serne Bcaupuy, à Limoges.

Ravitaillement INSCRIPTIONS POUR LE VIN Les inscriptions pour le vin sont

prorogées jusqu'au 25 novembre, dernier délai.

La vie du Parti Jeui'.esses Socialistes. — r ous -es

■marades sont priés d'assister aux obsè-ques de Raymond Micha.-.d. Rendez-vous aujourd'hui à 13 h. 15, cité' Victor-Thuil-la'..

TRIBUNAL MILITAIRE

Un G. M. R. est coariamaé à 20 aas de travaux forcés

POUR ATTENTAT A LA PUDElit, AVEC VIOLENCES -

Marcel Nicole, G. M. H pou suivi pour attentat à la pudeur" avec violenecs, est condamné à

20 ans de travaux forcés et 20 ans d'interdiction de séjour Défen seur : Me Ducourtieux.

OUTRAGES ET MENACES Théodore Chopineau, originaire

do Feytiat, soldat au 138e d'infan terie, à Magnac-Laval, se trouvait en permission à Limoges, ie i§ octobre dernier.

Il consomma plus que de rai-son dans plusieurs cafés de la vil-le et finit sa tournée par le café de M. Biaujout.'

Là, il se fit servir un demi-verre de vin, puis en réclama un autre Sur le refus du cafetier de le ser-vir, Chopineau sortit un revolver et le brandit devant un officier F. F. I. qui se tenait dans le Café et proféra des outrages. Poursuivi pour menaces et outrages, Chopi-neau est condamné à un mois de prison avec sursis. Défenseur: M» Boissin.

OFFICIERS INDIGNES

Le lieutenant-colonel Guingouin commandant la 4° brigade F. F! I., prononce l'exclusion pour in-dignité des officiers dont les noms suivent :

BELLON Maxime, capitaine, né le 7 octobre 1914, à Bordeaux.

COIGNAC André, capitaine, né le 24 janvier 1920, à Limoges.

Caste exclusion comporte i e re-trait des grades F. F. |. détenus par ces officiers, à compter du 15 novembre 1944.

D 'uo. Sport... à l'autre

HOMONYMIE

Mme veuve Marie Nouhaillaguet. chif-fonnière, et sonfils, soldat P. F. 1.. tien-nent à faire savoir qu'ils n'ont rien de commun avec Gabriel Nouhaillaguet. ar-rêté -pour vol, coups et blessures, domici-lié même adresse, 2, rue Vacquand.

xxx Ann Curtiss. jeune Américaine de 18 ans, a battu le record du Monde des 880 yards-, nage libre, en il' 8" 5/10

xxx Dogniaux, champion de France des poids plumes, a battu Salvator aux points, en d:x reprises.

xxx Le skieur américain Devlin a sauté 8S mètres au tremplin dlrosmoun-t'iin.

ASSOCIATION EN COUPE DE FRANCE

NEUVIC-RED STAR Dimanche, à 15' heures, le S'-ade Mont-

ijovis sera le théâtre d'une rencontre de Coupe de France, qui mettra aux prises le onze de Neuvie et le Red Star. Ins-truits par l'expérience de Ahuri, nul doute que les locaux ne donnent à fond dès le début; cependant, les gars de la Dordogne sont difficiles à manœuvrer et les résultats qu'ils ont obtenu en font foi : Vainqueurs de Bergerac, 2 S 0; du C.O.P.O. de Périgueux, 8 à O; de l'U.S. A.L., 5 à 2. Leur équipe est en partie composée d'Alsaciens «t se présentera dans la formation suivante :

Goal i Schirf; Arrières : Neurengarten, Rieser; Demis : Kermer, Koenng, Gorlier ; Avants : Parade, Faure, Tiss, Broc-

kart, Magesky.

L'U. S. A. L, A PERIGUEUX Ljéquipe première de l'U.S.A.L.

se déplace demain à Périgueux en match comptant pour la Coupe de France. En raison des blessures de Reix et Maurelet les Limousins aligneront l'équipe suivante : Fau-re, Torrent, Le Hen, Tataine, Jen-né, Jung, Barriant, Pourre, Mas-siéra, Matinelli, Benoit, Palacio.

AU STADE MUNICIPAL L'équipe junior de LU. S. A. L.

rencontrera la réserve de base de Romane t.

RUGBY

CONVOCATIONS Cyclo-Touristes Limousins. — Sortie

du 19 novembre. Réunion des partici-pants, au siège, ce soir à 18 'h. 30.

C. R. C. L. — Sortie du 19 nov., dé-part à 8 h. 30, place d'Aine (Couzcix, Chaptelat, Grossereix, -Limoges). Tous les amateurs sont invités.

U.S.A.L. (rugby). — Ce soir, à 18 h. 30, au siège, réunion des équipiers pre-miers, seconds et juniors, en vue de la constitution des équipes devant rencon-tier celles de Périgueux.

U.S.A.L. — Football, Permanen-ce ce soir de 18 h. à 19 heures à l 'hôtel' de Bordeaux.

O. A. P. O. — Cross.. — Tous les crossmen désirant participer à la première foulée sont priés de se trouver dimanche 19, à 10 h. 30, aux Quatre-Routes. Premier dé-part à 11 heures. Masculins : 3 ki-lomètres. Féminines : 1 km. 200. 1.000 francs de prix.

T C du 17 novembre 1944

NAISSANCES. — Dumerchez Daniel, 11, rue de l'EcoIe-Normale-de-Jeunes-Fil-les ; Moliton André, 7, ruj du Champ-Dorat; Hériglier Jean, 43, avenue des Ruchoux; Loeffel Marie, 18, rue de la Brasserie.

PUBLICATIONS. — Victor Messner, empl., rue Parmentier, et Georg;Ue Rouly, empl., à Aixe-sur-Vienne ; R.%er Boissou, gaz. ppreel., cit^ Château-Gail-lard, et Maria Âuzier, cuit., Gorre (Hte-Vienne), Jean 'Barrio, sous-fieut avia-tion, Limoges, et Jacqueline Lemmel, institutrice, Périgueux , André Sicaire, boulanger, rue St-Léonard, 45, et Ray-monde Arvis, ouv. en cer.. ru^ des Bas-ses-Palisses, 11 René Coulaud, ébéniste, Bersac (Hte-Viennc), et Yvonne Bordas, s. p., rue F.-Chénieux. 53; Marc Cluzeau, comptable, ruo du Puy-Las-Rodas, 9, eî Madeleine Save, empl. de bureau, rue des Vénitiens, 7; Louis Touyéras, tourn. sur métaux, faub. d'Angoulême, 209, et Jeanne Vergnat, sip., au Dorât ; André Weber, rédacteur, 77, av. Baudin, et Ma-rie Narbonne, s. p., rue dos Tanneries, 6; GUy .Lazard, élève off.. rue A.-Briand, 21, et Madeleine Monteux, s.p., Saini-Mai îin-Terressus.

DECES. — Ruhaud Catherine, 67 ans, 15, avenue .Saint-Surin; Broussaud Mar-guerite, veuve Larousserie, £3 ans, 1- bis, rue de la Règle; Pouret Michel, 4 mois, lue du Ciramp-Dorat.

F. V. J. P. Jeunes adhérents et adhérentes aux

Forces unies de la Jeunesse patriotique qui avez du talent de dessinateur, de décorateur, reporter photographe, adres-sez-vous sans tarder à votre permanence, 3, place Saint-Michel, où nous vous expli-querons les conditions de votre collabora-tion avec notre service de propagande.

LISTE DE SOUSCRIPTION

organ sée par les officiers et sous-offl ciers de la 4e brigade F. F. I. pour of-frir du bois de chauffagj aux écoies aux hôpitaux de Limoges et aux femmes de déportés, de fus.llés et de p. isonniers de guerre :

Lieutenant-colonel Uuinguoin, 5.050 fr. commandant Villegier, 2.500 fr. ; SaUes Lavergne, 1.000 fr. ; Autef, 1 000 fr. Gourselin, 1.000 fr. ; Hervé, 1.000 fr. Buchalter, 1.000 fr. ; capitaine Paudis, 1.000 fr. ; Villemonteil, 500 fr. ; lieut*

' nants Toulisse 500 fr. ; Ghassard, 2.000 ' f r ; Penaud, 1 000 fr. ; Hilias, 1.000 fr

Demazoin, 500 fr. ; sous-lieutenant Cham. pion, 500 fr. ; capitaine Victor, 1.GU0 fr adjudants Forr, 500 fr. ; Vergnaud. 500 fr. ; Brochard, 200 fr. ; Casiignolles, 200 fr. ; sergents Obeilauder, 50 fr. ; Morie 300 fr. ; Weigel, 100 fr. ; Wainetrob, 50 fr ; Boulanger, 50 fr. ; Leutenant-colo nel Charles, 4 000 fr. ; commandant Re-naudie Paul, 2.720 fr. ; capitaines Re-naudie Jean, 2.320 fr. ; Lecomte, 2.320 fr. ; Hyvernaud, 2.320 fr. ; Nicolas, 2.320 fr. ; lieutenant Imbert 2-O00 fr. capitaine Fayc, 2.000 fr ; lieutenants Regnaud, 500 fr. ; vallade, 1.200 fr.

1 ;

Bourdarias, 1.200 fr. ; Klusski, 2.000 fr Au total : 47.450 francs.

(A suivre).

Une visite à l'hôpital

Vendredi à 16 heures, M. Chain-tron. préfet de la Haute-Vienne, accompagné de M. Ch'adourne, maire de Limoges, s'est rendu à l'hôpital. Etaient présents à cette cérémonie : M. Bosredon, chef de bureau du cabinet, M. Baudet, se-crétaire général de la Mairie ain-si que le personnel administratif et médical de l'hôpital. Conduit par le vice-président du comité d'administration, M. le docteur Jacquet, par le directeur Bru, M. Chanet, économe et M. Lafarge sous-économe, les autorités visi-tent l'hôpital civil et militaire, la Crèche, la Maternité...

M. le Préfet félicite soeur Thérè-se et. sœur Saint-Vinceni-de-Paul pour 'leur courageuse attitude pendant l'occupation, grâce à, elles .de nombreux détenus ont pu s'é-chapper.

M. le Préfet promet de régler certaines difficultés matérielles ,: attribution d'essence, de charbon.., pour faciliter l'œuvre des succes-seurs des professeurs Cruveilher et d'Arsonval.

SOCIÉTÉS ET u roupgffleiifs

PERIGIIEUX-LIMOGES AU VELODROME

Avant' d'aborder, le 2S, les leaders de la peu le' D, Roanne, l'U.S.A.L. va pro-fiter de la venue, demain au Vélodrome, de Périgueux, en match amical, pour faiie une utile mise au point. Nullement abattus par leur déplacement à Vichy, nos a bleu et rouge i> sont fermement décidés à gagner tous les autres matches de leur poule et même, pour commencer, de venir à bout des Périgourdins. Match amical, certes, mais que chaque équipe met un point d'honneur à gagner; l'an dernier, en eifot, a vu la victoire de Li moges, et les « bleu et blanc » ne l'ont pas oublié.

Signalons enfin que les locaux vont essayer un nouveau trois-quart aile, La-bro, qui n'est autre que le frère de l'ar rière limousin et qui, bien. que sans en trainement, devrait faire une bonne par-tie.

En lever de rideau, les équipes réser-ves seront aux prises ; pour terminer ce derby Limoges-Pèrigueux, les basketteU' ses Usalistes essaieiont de se hausser au niveau de leurs camarades de Péri' gueux, ex-championne de France.

BASKET-BALL U.S.'A.L. CONTRE LA MARTIALE Voici les principaux matches aui se-

ront disputés demain à Limoges : C. St-Pierre (l)-Marins du Clos (1),

route de Lyon, à 10 heures;

La Mar'-iale (1)-U.S.A".L. (1 a), terrain Jeanne-d'Arc;

A.S.P.P. (D-U.S.A.L. (1 b), Stade Edouard-Michaud ;

Saint-Louis (l)-La Martiale (2). stade Edouard-Michaud;

C.A.P.O. (2)-A.S.P.P. (2), Stade de la Gare.

LE C.A.P.O. A TULLE

C.A.P.O. (1) contre S. C Tulle (1) ; C.A.P.O. (3) contre S. C. Tulle (2) ; C.A.P.O. (cadets 1 a) contre S. C.

Tulle (J)

Foyer Philanthropique des Cou-tures, — Le bureau provisoire in-vite tous les habitants de la cité à assister nombreux à l'assem-blée générale reconstruotive qui aura lieu dimanche 19, à 9 h. 30, au Foyer, sous la présidence d'honneur du docteur Chadoutrne, maire de Limoges.

Mouvement populaire des fa-milles. — Bassemblement diman-che à 11 heures, au cimetière, en-

| trée des Arcades Visite sur la " tombe de Geoffroy.

— Section des Carmes. — Réu-nion dimanche 19, à 16 heures, rue d'Aixe, 30.

Front National. — Réunion publique des ç. D. H. V. samedi 18 novembre, à 18 h. 30, café du Champ-de-Fcire.

Groupe Féminin du Parti Démocrate.

DANS L'ADMINISTRATION PREFECTORALE

Nous apprenons avec regret le départ de M. Charles Mignon, se-crétaire général de la Hte-Vienne, qui vient d'être nommé secrétaire général de Saône-et-Loire. Il est remplacé dans ces fonctions par M. Jean Coussaud, à qui nous sommes heureux de présenter nos souhaits de bienvenue.

- Réunion générale d 'information di-

manche 19 novembre, à 17 heures, au siège, 15, cours Jourdan.

Union des Femmes Françaises. — Sec-tion du Limousin, 19, rue J.-Jaurès. — Cours de Croix-Rouge. Mlle Lavisse, in-firmière-major, recommencera les cours samedi 17 nov. Passé cette date, aucune inscription ne sera plus acceptée. Les cours commenceront à 15 heures. Prière de se munir d'un cahier et d'un crayon. 2, place d'Aine.

— Quartier de Beaublanc. — Réunion ce soir, à 17 heures, salle de l 'Amica-le.

Parti démocrate (groupe féminin). — Dimanche 19 novembre, à 17 heures, grande réunion de propagande et d'in-formation, cours Jourdan, n° 15.

JOURNEE DE L'UNION

DES ETUDIANTS PATRIOTES Dimanche 19 novembre 1944

Horaire des cérémonies :

9 h. 15, à Saint-Michel-dcs-Lions r Messe de rentrée Universitaire organisée par les J.E.'C. et présidée par Mgr Ras-touil, en présence des autorités, pour les professeurs et étudiants morts pour la France. Allocution par le R. P. Bénies;

10 h. 15 : Cérémonie au monument aux Morts;

10 h. 45 : Réunion d'information au cinéma Rex, sous la présidence de MM.

Jean Chaintron, préfet ; ^ Henri uha- de 9"h°"a'

SYNDICATS Syndicat général de la Cérami-

que, — . Cotisations. Adhésions. — Tous les samedis de 9 h. 30 a 11 h. 30, salle n» 6, premier étage à la Maison du Peuple.

Salaires des jeunes. — Cette question, actuellement a l'étude, sera tranchée sous peu et dans le courant de la semaine prochai-ne nous pourrons fournir tous renseignements désirables aux in* téressôs.

Métaux, voiture, aviation et P&r' ties similaires. — Camarades res-ponsables des usines et garages et les membres des bureaux des sections syndicales, sont priés d'être présents à Ja réunion, lun-di 20 nov., salle 11, Maison du Peuple, à 19 heures

Employés de banque et de bour-se de la Hte-Vienne. — Membres conseil syndical, réunion cet après-midi, à 14 h. 30, salle IL Maison du Peuple

Syndicat général de la thiussure et oe» cuirs et peaux. — Aujourd î'ii, cot;sa-

dourne, maire; le pasteur Chaudier, pié-sident du C.D.L.

Les délégués des différentes organisa-tions affiliées à l'U. E. P. eXpose-.ont leur programme d'action universitaire

Etudiant 1

Cette journée sera la tienne. Tu dois venir nous apporter ton appui, tes sug-gestions, tes critiques, pour nous per-mettre, dans l'union de toutes les bonnes volontés de défendre des intérêts ; de réaliser tes aspirations; de !:t>nstruire, avec tes camarades venus de *t us les mi-lieux sociaux, la France nouvelle où les jeunes auront enfin la place à laquelle ils ont droit.

mid, au siège. Samedi prochain, assemblée eêv^'o-e a

15 heures. — Le secrétaire sénéra-l : B Lapeyji.

MISE AU POINT.

M. et Mme Jean Rigaut, épiciers en gros, 12 et 14, faubourg du Pont-Neuf, » Limoges — qui ont été l'objet de mesures vexatoires a la suite de dénonciations ca-lomnieuses— n'ont jamais appartenu a an-oune organisation vichyssoise : Légion o Milice. Ils n'ont jamais favorisé l'ennemi par des fournitures de denrées on de cor-iburant, et n'ont jamais fait do « m ?" ohé no* ». Par contre, ils se sont renom utiles à la cause de la RésistanoÇ.

SEQIANMSE CAPITALISATION

Entreprise privée régie par le décret-loi du 14 juin 1936

Société anonyme fondée en 1889 au capital 50.000 francs Réserves techniques à fin 1943 : cinq milliards 500 millions

La plus importante de toutes les sociétés de capitalisation Siège social : 4, rue Jules-Lefebvre, Paris

Succursale i Vi c-sur-Cère (Cantal)

Au tirage du 13 octobre 1944, il a été distribué 7 millions 624.25 francs,

parmi les adhérents de la région, bénéficiaires de ces tirages, ont immé-diatement touché i

M. Caillaud, Villognon (Cl

M. et Mme Bouchet, Ruelle

120.000 francs no 1.500.S00 à 929

50.000 francs (D. 1.583.860 à 869

M. et Mme Naffrechoux, Poitiers

Mme Rodier, Nauclart

Mme Martineau, Roche-Chalais

M. et Mme Donnet, Châteauneuf-sur-Ch .

40 509 francs

(Bl. no908.250 à 259)

40.000 francs (Cl. no 3.484.890 à 899)

4.000 francs (Bl. no 2.23-1.822)

8.000 francs (Bl. no 8.030 à 081)

La Séquanaise remet ou envoie gratuitement aux intéressés, sur leur deman-de, la liste officielle des numéros désignes par le sort, avec, en regard, les numéros des titres remboursables.

Les tirages mensuels publics sont alimentés par la répartition de 70 % des bénéfices distribués aux porteurs de titres émis avec participation, dans les conditions prévues à l'art. 55 des statuts et ne comportent pas plus de .deux mensualités impayées, ils se font au moyen d'urnes, au siège social, 4, rue Jules-Lefebvre, à Paris, à 9 heures et en principe à la date du 15.

La proportion de sortie à chaque tirage mensuel est égale à 1 sur 6 00a au tarif Cl (durée 25 ans), à 1 sur 4.000 au tarif Bl (durée 25 ans)

Le tirage a eu lieu le 13 octobre 1944. Le prochain tirage aura lieu le 15 novem bre 1944

Etude de Me Etienne PAROT, avoué près le Tribunal civil de première instan-ce de Limoges, y demeurant, boule-vard Gambetta, ne 35.

EXTRAIT D'UN JUGEMENT DE DIVORCE

Assistance judiciaire Décision du 13 octobre 1941

D'un jugement rendu par la première chambre du Tribunal civil de première instance de Limoges, le vingt-quatre dé cembre rail neuf cent quarante-trois, con. tradictoirement entre M Jean LEMAS-SON, monteur en chauffage, demeurant à Limoges, rue Prançois-Chénieux, no 86,

assisté judiciairement suivant décision du treize octobre mil neuf cent quarante et un ; demandeur au principal et défen-deur reconventionneHement, d'une part; et Mme Germaine MARCILLAUD, épouse de M. Jean LEMASSON, demeuarnt à Limoges, rue Aristide-Briand, no 64, dé-fenderesse au .principal et demanderesse reconventionnellement, d'autre part ; en-registré et signifié, est aujourd'hui de-venu définitif

Il résuite que le divorce a été pronon-cé entre les époux Lemasson-Marcillaud, s leurs torts réciproques.

Me Etienne Parot, avoué, occupait dans l'instance pour M. Jean Lemasson, et Mo Gérardin, avoué, occupait pour Mme Le-masson. .

PSTITES ANNONCES OFFRES D'EMPLOIS.

Dem. bonne à tout faire pouvant s'oc-cuper cuisine 2 enfants, non couchée. Si pas sérieuse s'abstenir. Adr. Havas, Li-moges. O. T. 3.561. 1961-1

Recherche très bon ouvrier tailleur. M. Soulat, Rochechouart. Urgent.

O. T. 3.549. 0705-1

E. Thébault, électricien, N.antiat, 'de-

mande bon monteur électricien ou ap-prenti. O. T. 3.566 0713-1

Désire de suite un domest. agricole, petite réserve, place stable. Descourières, St-Bonnet-Briance. O. T 3.565 1D44-1

Bon ouvrier coiffeur demandé

à, Châlus. Tél. 32 O. T. 3.560'. Déliron,

1959-1

Dem. domest. agricole p. culture. Chris-toux, Angiard, p Couzeix.

O. T. 3.553. 1953-1

La France est

LIBRE vous souscrirez

LIBREMENT à l'emprunt de la

LIBÉRATION

SPECTACLES A la salle Berïioz. — Les Scouts

oe France du groupe 7e , Limoges, offrent le dimanche 19 novembre, en matinée à 16 heures, et en soi-rée à 20 h. 30, à la salle Berlioz, un spectacle choisi où s'allient : Chœur parlé et chants, sketchs et pièces sur des textes allant de Péguy a Chancerel.

XXX

CIRQUE-THEATRE MUNICIPAL

Aujourd'hui samedi 18. en soirée, et demain dimanche 19 novembre, matiné< et soirée, les Galas de Variétés présente-ront un formidable spectacle de music-hall avec la grande vedette des disques et de la Radio JEAN CYRANO, la grande fantaisiste Fanny Brun, la célèbre tra-péziste Katty Felston, la délicieuse dan-seuse étoile Morena, l'accordéoniste Ray-mond Jouart, Jeff Bombay, Willy, Jani-ne Claude, Guy Pavereau, Charletty et Partner, Kid et Bero.

Location ouverte de 11, heures à 17 heures.

xxx

CINEMAS

CINE-UNION. — Matinée à 15 heures; soirée â 20 h. 30 :

LES MAINS DIABOLIQUES, avec Ja-mes Stephenson et Betty Lyne. En com-plément, un lilm d'aventures américain :

LE POUEr VENGEUR. REX. — Permanent de 14 à 18 h

soirée à 20 h. 30 ; LE CHEMIN DE

L'HONNEUR. OLYMPIA. — Matinée à 15 h., soirée

à 20 h. 30 : GOUFI MAINS ROUGES CAPITOLE. — Permanent de 14 h.

18 h,, soirée à 20 h. 30 : LA BETE HU-MAINE.

CINEMONDE. — Permanent de 14 h à 18 h., soirée à 20 h. 30 : CHANTONS QUAND-MEME et « Police de l'Air s.

CARNOT. — Permanent de 14 h. à 18 h., soirée à 20 h. 30 . CAPITAINE DU DIABLE.

couvert en tuiles mécaniques, composé d'un rez-de-chaussée de 4 pièces élevé partie sur terre-plein et partie sur cave, water-closets dans le jardin, pui?s avec pompe.

Superficie totale ; 366 mètres carrés. Mise à prix " : 225.000 francs. 2e LOT ; Un immeuble communal sis Limoges, rue de Toulouse (sans numé-

o), lieu dit Saint-Lazare, construit en maçonnerie de moellons, couvert en tui-les mécaniques, composé d'un rez-de-

chaussée de 4 pièces, élevé partie sur terre-plein et partie sur cave, eau de la ville, water-closets dans le jardin,.

Superficie totale : 302 mètres" carrés. Mise à prix : 230.000 francs.

Le cahier des charges, clauses et con-ditions de l'adjudication, est déposé à la Mairie, bureau du Secrétariat, où il peut en être pris connaissance tous les jours (dimanches et jours fériés, excep tés), de 9 heures à 12 heures et de 14 à 18 heures.

AU

ABONNEZ-VOUS

POPULAIRE DU CENTRE s

MISE EN GERANCE LIBRE D'UN FONDS DE COMMERCE. — Par acte s-s.p., en date à Limoges, du 24 octobre 1944, enregistré à Limoges-Successions-le 23 octobre 1944, folio 45, case 9, Mon-sieur LEBRAUD Gaston, demeurant Limoges, 2, avenue du Sablard, a donné, à bail-loyer, à Monsieur André CHAPUT, demeurant à Saint-Junien, 8, rue du

" aréchal-JofIre, un fonds de commerce épicerie primeurs, situé à Limoges, 81,

Tue Aristide-Briand. Le. dit fonis sera exploité sous la seule responsabilité et garantie personnelles rie Monsieur CHA-PUT, sans aucun recours possible de» créanciers, contre les éléments du fonds

Pour insertion, Gaston LEBRAUD.

REPUBLIQUE FRANÇAISE Département de la Haute-Vienne

MAIRIE DE LIMOGES ADJUDICATION

AUX ENCHERES PUBLIQUES eu deux lots distincts de deux immeubles

antérieurement affectés aux bureaux d'Octroi

1er LOT ; Immeuble communal, s faub. d'Angoulême, no 273. Mise à prix 225.000 francs;

2e LOT : Immeuble communal, sis route de Toulouse (sans numéro), à St-Lazare. Mise à prix . 230.000 francs

Le Maire de la Ville de Limoges, ' Donne avis que le samedi 16 décembre

? 9«4, à 11 heures, à l'Hôtel de Ville, sal-le de la Justice de Paix, il sera procédé a la vente par voie d'adjudication, aux enchères publiques, en deux lots dis-tincts, de :

1er LOT : Un immeuble communal sis a Limoges, faub. d'Angoulême, no 273. construit en maçonnerie de moellons et

On dem. bonne ouvrière coiffeuse. Nis-set, 111, rue des Tuilièrcs.

O. T. 3.579 2.008-1

Dem. p. Bién. lav. 2 mat. ou 2 après-

midi p. semaine, quart. Tourny. Adr. Havas, Limoges. O T. 3.5S8. 1975-1

On dem. jeune fille pour commerce ali-Fait en l'étude de l'avoué soussigné le mentation. Reix, 2. rue du Vélodrome.

premier juin mil neuf cent quarante-qua-tre, à Limoges.

Pour extrait. Enregistré

Signé : E. PAROT, avoué.

O. T. 3.569.

Etude de Me René PONTICOURT, Notaire à Boulogne-sur -ivier,

15, rue Saint-Jean

PUBLICATION LÉGALE Aux termes d'un acte reçu par Mo René

Ponticourt, notaire à Boulogne-sur-Mer, 1 Demande bon ouvrier ehareon, bien le treize juillet mil neuf cent quarante- rétribué. Carrosserie Jalageas, Bellai quatre, enregistré

Dem. bonne à tout faire. Lachaux, 11, place .de la République, Limoges.

O. T. 3.573. 2001-1

On dem. électricien entretien : mo-teurs, appareillage lignes B T., sérieu-ses références exigées. Société des Mi-

nes de Puy-l-S-Vignes, à Saint-Léonard-de-Noblat (Hte-Viennèl

O. T. 3.514. 0682-1

Etude de Mo Gaston LARAND,

Avoué à Bellac

VENTE SUR SURENCHERE du dixième et licitation

de parcelles de terres et taillis

Commune de Bellac, par adjudication l'audience des criées du Tribunal civil

de Bellac, le jeudi quatorze décembre, à 13 h. 30.

En vertu d'un jugement du tribunal civil de Bellac, rendu contradictoirement le 27 avril 1944, enregistré et d'une dé-claration de surenchère du dixième ayant frappé l'adjudication prononcée le vingt-sept juillet 1944, régulièrement déhoneée et non contredite, il sera procédé à la requête de

M. Armand-Marcel COUTURAUD, né-gociant en vins, demeurant à Bellac, ue des Casernes, surenchérisseur, ayant

Me Larand pour avoué, Contre M. Alexandre LAROCHE, huis-

sier, propriétaire, demeurant à Peyrat-de-Belîac, adjudicataire surenchéri, ayant " "e Desbordes pour avoué.

En présence des co-licitants : Pierre BRISSAUD, cultivateur, demeurant au Pic, commune de Blond ; dame Maria Brissiaud. épouse ROY, et ce dernier, demeurant à Blanzac ; Henri MICHELET, employé de chemin de fer, demeurant à Migennes (Yonne) ; Marie-Louise MI-CHELET, épouse SAVIGNAT, et ce der-nier, demeurant à Nouic ; dame Victori-r.e MICHELET, épouse JEAUGEARD, et ce dernier, demeurant à ''Age, commu-ne de Blond ; Léon MICHELET, employé de chemin de fer, demeurant à La Cha-pelle-Saint-Luc (Aube), demandeurs ayant Me Larand pour avoué ; puis dame Loui-se BRISSIAUD, épouse Julien Roman, et ce dernier demeurant à Poitiers, che-min du Petit-Tour, ayant Me Desbordes pour avoué.

Il sera procédé le jeudi quatorze dé-cembre mil neuf cent quarante-quatre, à l'audience des criées du tribunal civil de Bellac, tenue à treize heures trente par M. le juge résident commis à cet effet, à la vente sur surenchère du dixième des immeubles ci-après :

Huit parcelles diverses en nature de terre, taillis, pacage, pré, sises dépen-dances de la commune de Peyrat-de-Bel-lac, paraissant cadastrée sous le numé-ro 510, 519, 622. 626 p, 628 p, 601, 757, 751 p, 754 p, 753 P, de la section B pour une contenance totale d'environ un hecta-re soixante-cinq.

Pour plus ample désignation, se rap-porter au cahier des charges et condi-tions de la vente.

Mise à prix : douze mille neuf cent quatre vingt francs 12.980 fr.

Le cahier des charges et conditions de

la vente est déposé au greffe du tribunal civil de Bellac où toute personne peut sans frais en prendre communication.

Les enchérisseurs sont prévenus qu'ils doivent au préalable être munis de l'au-torisation préfectorale conformément à la

loi du 16 novembre 1940. Rédigé à Bellac le sept octobre mil

neuf cent quarante-quatre. Enregistré.

Signé : G. LARAND, avoué.

La société à responsabilité limitée au capital de trente millions de francs, existant à Boulogne-sur-Mer, sous la rai-son et la signature sociales : « MORY et Cie B, et ayant son siège social audit Boulogne-sur-Mer, 96, quai du Bassin.

A été transformée à compter du pre-mier juillet mil neuf cent quarante-qua-tre, en société en commandite par ac-tions.

Deux expéditions des statuts résultant de l'acte du treize juille; mil neuf cent quarante-quatre, et deux expéditions d'un acte de dépôt reçu par Me René Ponti-court, notaire à Boulogne, le vingt-sept juillet mil neuf cent quarante-quatre, sui-vies de celles du procès-verbal y annexé de l'Assemblée générale des actionnai-res, tenue le dix-neuf juillet mil neuf cent quarante-quatre, et conaeil de surveillance.

Ont été déposées le vingt-neuf Ju'Uet mil neuf cent quarante quatre, au greffe du Tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mcr, l'une ' pour y demeurer aux mi-nutes dudit greffe et l'autre aux fins de transmission à l'Office National de la Propriété Industrielle, à Paris.

La présente insertion est faite en rai-son de l'existence d'une succursale de la société « MORY et Cie i>, à Limoges, fau-bourg d'Angoulême, no 77 bis.

Pour extrait et mention. Signé : R. PONTICOURT.

CESSIONS OE FONDS Etude de Me Georges BOSGIRATJD, |

Docteur en droit, notaire à Limoges. Suivant acte reçu par ledit Me Bosgi-

raud, notaiTe, le 26 septembre 1944, Mon-

DEMANDES D'EMPLOIS. Bon second boulanger ferait brigadier

cherche pl. Vauzelle, Veyrac (H.-V.). 1939-2

Prof, ayant été plusieurs années en Anglet. donne des leçons d'anglais. Adr. Havas, Limoges. 1990-2

Chauffeur mécanicien cherche place, très bonnes références, bien expérimenté, pour grandes distances et gros tonnages. Adr. Havas, Limoges. 1997-2

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4-5 p., ville ou limite tram. Boussange, coiffeur, 7, bd Carnot. 1994-3

Repr. alimentation cherche, urgent, nommant le | dans mais, sérieuse, centre, chambre

conf. et pension. Havas, Limoges. 1986-3

Dem. à 1. petite ferme, 1 de suite. Faure, Saillat-sur-Vienne (H.-V ).

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sieur et. Madame "ÂNDRÏËUX ont"' vendu ressante et sérieuse. Havas, Limoges. Mademoiselle ROUGEH.ON et i Mon- 2011-6

sieur BEAUMI, un fonds de commerce Adjudication 6 décembre 1944, étude xploité à Limoges, rue Pétiniaud-Dubos, ^ Me Latour, notaire, Périgueux, fonds

CONVOIS FUNEBRES AUJOURD'HUI, A LIMOGES

M. Dutreix, 68 ans, rue de la Règle, 1 bis; à 10 h. 30, à Louyat.

M. Michaud, 30 ans, cité Victor-Thuii-lat, 1; i 13 h. 30, à Louyat.

Mlle Rouchy, 43 ans, hôpital ; à 14 heures, à Saint-Pierre.

Mme Larousserie, 70 ans, Séminaire j à 15 heures, â Isle.

Mme Ruhaud, 67 ans, avenue Saint-Surin ; à 15 heures, à Saint-Joseph.

numéro 5 (Référence à la première in sertion parue dans le « Centre Libre le 12 octobre 1944).

L'insertion au « Bulletin Officiel s a eu lieu le 25 octobre 1944.

boucherie, bail 12 ans 51001-6

CHEVAUX. CHIENS, BETAIL A v ponette très douce, sans capri-

. „s. Maison Sazerat, 36, r. Chinchau-Les oppositions devront être faites, al vauai Limoges. 2005 8

peine de forclusion, dans les vingt jours de la présente insertion, et seront, re-çues à Limoges, en l'étude de Me Bosgi-raud, notaire.

Pour seconde insertion, Signé : Me BOSGIRAUD

Étude de Mo Raymond LACOMBE. avoué près le Tribunal civil de première ins-tance de Rochechouart, y demeurant

place Marquet. DIVORCE

D'un jugement rendu par défaut, fau-te de comparaître, par le Tribunal civil de première instance de Rochechouart, le vingt-cinq avril 1944, enregistré, entre M. Julien-lexandre LUYOKX, gendarme à la brigade de Saint-Junien, demeurant

en la dite ville (H.-V.). Ayant Me Lacombe pour avoué. Et Mme Yvonne-Sylvie ROOS, épouse

de M. Luyckx, demeurant à Boulogne-sur-Mer, 14, rue de l'Oratoire, défenderes-

se défaillante. Il appert que le divorce d'entre les

époux au profit du mari et aux torts ex

clusifs de la femme. Pour extrait certifié conforme par l'a

voué soussigné, à Rochechouart, le .novembre 1944.

Signé : R. LACOMBE, avoué

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état. Meubles H. Arnaud, Saint-Germain-tes-Belles. 2000-10

OCCASIONS. Veste poulain noir, état neuf, col re-

Cabinet de Me Louis GANDOXS, agréé près le Tribunal de Commerce, 4, rue du Général-Cérez, à Limoges. — Par acte | nard. Boucher, 10, rue Ed. -Vaillant, sous seing privé en date à Limoges du 30 septembre 1944, enregistré à Limoges-Successions, le 6 octobre 1944, folio 42, case 5, Mme ROBINE, veuve de M. An-dré REQU1ER, a cédé à M. Jean MO- 1 RE AU, demeurant k Saint-Junien, 8, rue

LIMOGES. — Les obrèques de Madame veuve MARQUET

Née Marguerite MERIGAUD décédée à l'âge de 32 ans, auront lieu aujoiu-d'hui samedi, à quinze heures tren-te, en l'église des Saints-Anges. De la part de M. et Mme Pierre Marquet et leurs enfants; M. et Mme Michel Mar-quet et leur fils, de Versailles, et de tou-

la famille.

LIMOGES. — Lundi 20 novembre, à neuf heures, église St-Paul-St-Louis, cb-seques de notre cher petit

MICHEL ppeié a Dieu dans le 4e mois Ce sa

naissance (au Parc), rue au C.iamp-Do rat. De la part de M. et Mme Jean Pou* ret, leurs enfants ; M. et Mme Pierre Pouret et leur fille Monique, et toute la famille. Réunion à l'église

LIMOGES. — Aujourd'hui samedi, quatorze heures trente, église Saint-Pier-

, obsèques de

Mademoiselle Marie-Louise ROUCHY décédée après une courte maladie, rue Eiie-Berthet, no 16. De la part de Mme et M. Paul Bouigès et leur fils Roger.

LIMOGES. — Mme Pennanech inf. Asile de Naugeat, vous fait part du ser-vice célébré le 20 courant, à dix heures, église Sainte-Jeanne-d'Arc, pour le repos de l'âme de son fils, pendu par les bo-ches à Tulle, le 9 juin 1944.

LI3IOGES-1SLE. — Lundi 20 novem-bre, à neuf heures, église Sainte-Marie, obsèques de

Madame Léonard AUDOIN Née Marie MERIGAUD

De la part de M. L. Audoin ; M. et Mme L. Audoin et leurs enfanls; M. Picat (en captivité), Mme et leur fils ; M. et Mme M. Audoin et leur fille. M. R Audoin (en captivité), Mme et leur fille; M. et Mme Durand et leur fils;- les fa-milles Audoin, Mérigot, Matière et Gros

Réunion, 8, rue du Pont-Saint-Mar.ial. Inhumation à Isle, vers onze heures,

'^T^Î^T̂ Ë,

^L\TTTL!^^"anïe'd i, â quatorze heures trente, auront lieu, en l'église de Saint-Just-le-Martel, les ob-sèques de

Monsieur Léonard BOIREAU décédé dans sa 7Se année. Ds la part de Mme veuve Léonard Boireau ; de Mme veuve Laplaud, ses enfants et petits-en-fants ; de M. et Mme Boireau Henii, et toute la famille.

jourd'hui samedi 18 novembre, quinza heures, église Sainte-Croix, obsèques de

Madame Louis CHABRETOU Née Marie GAYOT

De la part de M. Louis Chabretou, ses fils Roger, André, et sa fille Renée; M. et Mme Jean Chabretou, leurs enfants et petits-enfants; les familles Gayot, Chalard, Denis, et toute la famille.

VAYRES-POULOUZAT. — Les famil-les Pailiot, Vouselaud, font part du dé-cès de

Madame veuve PAÏLLOÏ Les obsèques auront lieu samedi, a

dix heures, en l'église ds Vayrês.

'5îssoTRIUN'Ôuic7™^'Mme Guénan'eTêt

son fils Bernard ; Mme veuve Guénand; Mme veuve Blois; M. et Mme Lafaye ; M. et Mme Vidalou et leur fils; M. e*

Mme Simon et leurs enfants, ainsi que toute la famille, ont la douleur de vous faire part du décès de

GUENAND Lcon mort pour la France, le 24 août 1944. à Issoire (Puy-de-Dôme). L'inhumation a eu lieu à Nouic, le 15 novembre 1944.

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enseigne « Teinturerie Moderne L'insertion au B.O.V. a été faite le

28 octobre 1944. Les oppositions devront être faites, à _

peine de forclusion dans les vingt jours Echangerais chaîne Bramptome neuve de la présente insertion au domicile du pour dérailleur contre pneu 650 standart fonds, 83, avenue Garibaldi, à Limoges, demi-ballon ou ballon. M. Richard, 259. Cette insertion est faite en renouvelle- rue d'Aixe, Limoges,

ment de celle parue dans le « Centre Li bre », le 21 octobre 1944.

Four deuxième insertion, Jean MOREAU

A v. voiture d'enfant. Hyvernaud, 44 1 rue du Mas-Loubier.

Dem. ménage domest. toutes mains homme connaissant jardinage Adr. Ha-

AGENCE DE TOURAINE, 22, place des V3S Limoges. O. T. 3.576. ' 1998-1 Bancs, à Limoges. Téléphone 41-82. — ——

Suivant acte sous seing privé en date A v. poussette enfant très bon état du 24 octobre 1944, enregistré à Llmo- Corbeau, 19, rue Fr.-Chén:eux. 2020-12

ges-Successions le 26 octobre 1944, folio Eehang. balle carpette s. à manger 45, case 9, Monsieur André BRAQUET, 2 x 3 contre draps de lit Léglise, centre boucher, demeurant à Limoges, 14. ave- émetteur, Nieul 1973-12 nue Locaino, a cédé, par l'intermédiaire — =—r—r : „ , „ „_, de l'AGENCE DE TOURAINE, 22, place vendre gazo-charbon pour 10-12 HP des Bancs, à Limoges, à Monsieur DAL- ^n état, un soufflet de^forge.^Cham LAIS Robert, demeurant aux Hérolles parnaud, Cycles. Bellac

(Vienne), le fonds de commerce de bou- Vends tracteur agric. Renault, gazo-cherie-charcuterie-volailles, exploité à bois ; lieuse Cormick, b. état. S'adr. à

Limoges, 14, avenue Locaroo. L'entrée Guillon. La Paye, Bourganeuf (Creuse), en jouissance a été fixée le premier no-

SAINT-PRIEST-SOUS-ALXE. — Un service religieux sera célébré à la mémoi-re du maréchal-des-logis

André DOUNET mort au service de la France, en l'église de Saint-Priest-sous-Aixe, lundi 20 novem-bre 1944, à dix heures. De la part de M. -et Mme Lucien Dounet ; de M. et Mme Edouard Dounet. et toute la fa-mille.

vembre 1944. Les oppositions, s'il y lieu, devront être faites, à peine de for-j clusion, dans les vingt jours de la se-conde Insertion, et seront reçues à Li-moges, à l'AGENCE DE TOURAINE, 22, place des Bancs.

Pour premier avis, TREZEVENT.

BELLAC — Les obsèques civiles de Madame veuve DUMAS

Née PERRIS. auront lieu dimanche 19, à t'.ix heures De la part de ses enfants et ae toute la famille. Levée de corps à son domicile. Pont de la Forge à Fer. Bellac.

LIMOGES. — Mme Bigeleisen, très touchée des marques de sympathie qui lui ont été témoignées en mémoire de son cher mari, lâchement assassiné par la Gestapo, remercie sincèrement les commerçants de la rue A.-Dubouché, et les amis, pour leurs envois de fleurs le 11 novembre.

" LIMOGES." — "M""'vi'nour,'^o^™Ute^t toute la famille, remercient bien sincè-rement les personnes qui leur ont témoi-gné leur sympathie en assistant aux ob-sèques de leur regrettée

Madame VINOUR

OBJETS PERDUS. Perdu chat gris et blanc. Rapporter 30,

Saint-Eloi Récompense. 2016-14

Le 5 nov., il a été perdu portemonnaie cont. des feuilles de paye au nom de Besse, petite rue des Tuilières, et somme d'argent. Rapp. récomp. 2026-14

Cabinet de Me Louis GANDOIS, agréé DIVERS au Tribunal de Commerce de Limoges, Groupe Moto-porope sans pression d'air 4, rue du Général-Cérez, 4 Limoges. en très bon état à vendre. Amateurs

' Suivant acte sous seing privé en date S'adr. anciens établis. Neumond et Cie à Limoges du 14 août 1944, enregistré à Rochechouart (Hte-Vienne)

Limoges-Successions, le 17 août 1944, case Rouet portati£ Magne pour filer la lai.

4, folio 36, „, T ,_™T*™. ne. Mesdames, profitez de la démonstra Madame B anche WITTEBROT a cédé TION FAITE TOUS £S JOURS À LA LAINIERE

à Mademoiselle GICQUEL, un fonds de LrMOU"=INE rue Haute-Vienne, no 12 commerce d'alimentation générale, épi- MERCIER 'représentant, 4, rue Banc-cerie, buvette, situé à Limoges, 29. rue Léger Limoges- 2003-17 des Combes.

La première insertion a paru dans le TRANSPORTS. « Centre Libre"», à Limoges, le 21 sep- Etablissements SA/VIGNAC, droguerie tembre 1944. en gios, 8, place Haute-Vienne, deman

Les oppositions devront être faites, à dons d'urgence -.ransporteur pour impor-peine de forclusion, dans les vingt jours tants .tonnages Marseille-Lyon sur Limo de la présente insertion et seront reçues Ees. 2012-Tps à Limoges, en le cabinet de Me GAN-DOIS, 4, rue du Général-Cérez, à Limo-ges. IMPRIMERIE NOUVELLE

Pour deuxième insertion, I 1 '"BSl"-., 1 Compose «t Imprime Signé ; GICQUEL. | jSslI^Î par des Ouvrier Syndiqué*

LIMOGES. — M. et Mme Gaston Tri-card, M. André Nanot, et toute la fa-mille, remercient sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de leur regrettée

Madame veuve NANOT

LA KOCsiB-SAINTJPRIEST-TAUKION.

— Mme veuve Drouet et ses enfants î M. et Mme François Poutaraud et leurs enfants, remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoi-gné de la sympathie en assistant aux obsèques de leur regretté

Monsieur Jean POUTARAUD

NANTIAT. — Les lamilles Jouan-

deau et Mérigot, remercient tien sincè-rement le C. D. L., les instituteuis et élèves, les soldats de l'armée rouge, et toutes les personnes qui leur ont '.émoi gné leur sympathie, le 11 novembre,

pour leurs regrettés

JOUANDEAU Emile MERIGOT Henri

Morts pour la France et Léonard MERIGOT

Tué par les nazis

-<UlllllllltlllllHltllll|tlllk.

d'un provincial à paris A UN PARISIEN El PE©¥SH€E

LA GUERRE] POLITIQUE ET INFORMATION

DE NOTRE CORRESPONDANT DE PARIS

Depuis sa réapparition, le Populaire du Centre s'est attaché S à présenter au pub il un journal vivant eî bien informé, Malgré S son formai réduis, H s'efforce d'intéresser l'ensemble de ses îec-î teurs par des chroniques variées. Il a pensé faire plaisir à tous • en s'attachant un correspondant parisien qui, chaque semaine, • publiera dans ses colonnes, un bulletin qui sera l'écho des évé-ï nenients de la capitale.

La politique rajeunie par la Résistance es bons apôtres de la cinquième colonne, qui n'ont rien appris ni rien oublié, affectent le plus profond m'épris quand ils parlent de la Résistance. Ils évoquent déjà on ne sait quel Thermidor où serait vaincu le grand mou-vement qui est en train de rajeunir et de revivifier notre politique.

Peine perdue. Partout, l'esprit de la Résistance, comme ferait une transfu-sion sanguine, anime ou ranime tous les organismes dirigeants du pays. Par-tout les "hommes qui ont lutté et ont souffert dans la clandestinité, sont présents et proclament leur ferme volonté de promouvoir le programme adopté naguère par le Conseil National de la Résistance et que le Gouvernement provisoire de la République a fait sien. ... , -,

C'est surtout au Congrès que vient de tenir — premier de tous — le Parti Socialiste que l'élan vers le renouveau a été le plus marquant. L'adresse lancée au peuple de France à l'issue des débats le dit clairement :

« Fortifié par ses sacrifices, confirmé , dans sa doctrine, rénové dans sa com-position, le Parti Socialiste surgit de la Résistance avec une âme nouvelle, un éprit rajeuni, une structure ■ transfor-xaée. »

Les débats ont bien accusé cet esprit nouveau On s'y est attaché davantage aux id^es' qu'aux mots. On s'y est accor-dé sur des prépositions, claires. On a re-jeté toute motion du genre « negre-hlanc ». sur quoi naguère les diverses tendances, après s'être affrontées parfois avec violence, finissaient par _ s accorder.

Enfin, et surtout, on a port», le fer rouge dans les plaies ouvertes par la « Ko'.faboration » ou par le « petamis-roe » La liquidation définitive de tous Jes" élus qui ont démérité, a proclamé içue le Parti entendait pouvoir regarder son passé sans rougir

. l'Assemblée consultative, c'est éga-A liment l'esprit de résistance qui

A*. an me tout On entend y travail-ler avec sérieux et c est pourquoi la no-mination des diverses -commissions (qui sont le cerveau des Parlements) a été laite avec ' le plus grand soin. De plus, le Gouvernement ayant décide de res-treindre, sur certains points,, les préro-gatives qui étaient les-s-ennes a Alger, l'Assemblée lui a demandé, reepectueuse-n»ent mais fermement, de revenir sur sa décisir.n. Elle demande notamment que tes séances extraordinaires soient p-us nombreuses, que .avis de l'Assemblée soit obligatoire dans tous les domaines défi-nis par l'ordonnance du M octobre 1944, alo's que le Gouvernement voudrait se léserver, « en- cas de nécessité », de pas-ser outre à cet avis, enfin qu'un délai plus long que celui qui avait ete, fixe, lni sciï i imparti pour l'examen diî ^bud-

get " v ■ . , i a s cet espr.t ce itusùtwmce, leS'mas-

nj ses l'ont aussi Elies en ont fait la,

(Suite de la premiè.e page)

né les arriérée ennemis, en particulier dans les régions de Francfort G essen, Irencsche, Weiler, Duren, Juliers, Heins-berg, Cologne, ont été atteints.

La bafaii'e de Hongrie touche à sa tin

Les forces hongroises continuent â se rendre en masse. Seuls les S. S. opposent en Hongrie une farouche résistance.

Mais les troupes de Malinovski se sont emparées d'Odnoc,, à lâ kilomètres de Misloloz, et poussent vers Egal* Hatvan sur la voie ferrée reliant Budapest à la Slovaquie, n'est plus qu'à 5 kilomètres.

Au nord-ouest de la capitale, Pusata-Monostar est tombé et Berlin avoue que là comme au srd. l'avance sur Budaipest est raoide. A Kisrjest et à Osepel, des combats de a.es sont engages,

Enfin eu Y ou 3 nv-.ie, t a.-sàut contre Sarajev) est proche-Sera je vo est proche. Le Monténégro a été complètement nettoyé. La 181e dévision allemande a été annéantie.

ïnonJations à Ravennes En Italie, la Wehrmacht a provoqué

des inondations au sud de Ravenne, mais les Polonais ont pris Convcrsella et at-taquent le monù Castellacia,. tandis que les Indiens occupaient Modigl.ano.

pxvt Jean te (Bail

D

LU SITUATION EN BELOIQUE (Suite de la première page)

fl preuve éclatante le 11 novembre, à Paris. Acres avoir salué aux Champs-Ely-sées le matin, M. Winston Churchill et le général de Gaulle de leurs vivats enthou-siastes, elles ont l'après-midi déferle com-ne une marée sans fin jusqu'au tombeau du Soldat Inconnu, apportant ainsi le té-moignage qu'elles n'ont rien oublié des souffrances de la France, ni de sa gran-

deur. . . -Et c'est encore et toujours 1 espr.t dé-

cidé et « réaliste » de la Résistance, qui a dicté à la C, G. T. le rappel que celle-ci vient de lancer au Gouvernement pour réclamer le contrôle des changes, le re-censement des fortunes, l'échange des billets de banque, la nationalisation du Crédit et des industries clés,

La Résistance, c'est la France ! nous aisaient hier des voix lointaines. Cela fest bien vrai.

Il a ensuite démenti les rumeurs d'a-près lesquelles le gouvernement serai; in-fluencé par la cinquième colonne et a souligné que les mesures d"ordre étaient prises en accord avec les autorités inter-alliées.

Le président du Conseil fait le procès de groupements politiques tt qui. dit-il, revendiquent le monopole du mérite de la résistance et du patriotisme dans le but d'exploitier pour .des fins politiques et im-poser des directives qui n'ont rien de commun avec la guerre contre l'Allema-gne. Leur action ne saurait être tolé-rée. »

M. Pierlot a ajouté que la Grande -Bre tagne était prête à donner son appui pour l'équipement et l'armement *es 40 bataillons devant former la nouvelle ar-mée nationale belge.

Le Premier Ministre a conclu en fai-sant appel aux <t véritables » combat-tants de la résistance et à tous les bons citoyens pour aider au rétablissement de l'ordre et à l'établissement rapide d'une situation qui ne saurait se prolonger. »

« Le gouvernement a donné des ordres dans la

1 conviction d'interpréter fidèle-

ment les vœux de la nation, a dit en terminant M. Pierlot; il sera obéi, a

DES POUVOIRS SPECIAUX sont accordés à fa police

Le correspondant de l'agence Reuter annonce que le gouvernement belge a accordé aux autorités de pouce (je la ca-

ÊS que notre « Populaire -du Centre » a pu reparaître, il a exposé ses buts. Ils ont été certainement compris et approuvés, si l'on en juge par le succès du journal auprès du public. Il n'est pourtant pas inutile de les préciser.

Le « Populaire » veut être à la fois un journal politique et un journal d'information.

Un journal politique, le journal d'un parti, le parti socialiste, le journal, d'une Fédération au passé glorieux, celle d'Adrien Pressemane.

TJn journal d'information et d'information pure. Notre formule est sim-ple : la politique dans les articles de tête; partout ailleurs, l'information et uniquement l'information.

Nos informations ne seront donc pas tendancieuses, car la vérité n'est ni socialiste, ni communiste, ni radicale, ni d'aucune couleur politique : elle est la vérité tout court.

Notre but esso*:iel est de respecter le lecteur, quelles que soient ses opinions politiques ou religieuses, en lui présentant impartialement les nou-velles, telles qu'elles nous auront été fournies par leg agences ou telles qu'elles auront été recueillies par nos propres services d'information. En particulier notre intention est d'être l'écho de toutes les nouvelles locales ou régionales présentées sous un éclairage exact et avec leurs justes proportions.

, Avec nous, le lecteur est en sécurité. Il ne risque pas d'être la dupe d'une savante orientation politique des nouvelles, camouflée derrière des pro-testations de neutralité : des nouvelles neutres, une politique socialiste, et pas de mélange des deux, voilà notre position.

Ajoutons que natre politique s'efforcera de n'être ni sectaire ni mes-quine.

Le socialisme n'a que faire du sectarisme; synthèse de toutes les aspira-tions nobles du monde moderne, il se dait d'être attentif à ton* les courants d'idées; tout ce qui est humain trouvera donc chez nous accueil et sympathie.

Quant aux polémiques sordides qui, dans le passé alimentaient trop souvent la presse en abaissant à la fois leurs auteurs et les lecteurs, nous souhaiterions que notre presse régionale y renonçât d'un commun accord.

On nci'.s trouvera donc disposés à toutes les polémiques d'idéea et seule-ment à celles-là. Puissent tous y apporter l'esprit d'hommes libres, convain-cus que la France républicaine, dont la convalescence peut être longue, doit se refaire dans le respect de la pensée d'autrui et de la probité intellectuelle.

a, 'nWnnilif(i%i(ntn^it)nUif'fli(<1^|(,niitmiil, 'liil |Iln't,W',>rtn la vie litt eraire pitale des pouvoirs spéciaux, à dater dé dimanche prochain, en vue d'effectuer des perquisitions chez les particuliers et de rechercher les armes, les munitions, et le matériel militaire.

Des peines disciplinai es ont déjà été prononcées contre la police belge qui n'a pas cm se contons, r aux instructions formelles qu'elle avait reçues et. qui, la nuit dernière, n'est pas parvenue à em-pêcher la tenue de meetings de groupes de résistance interd-ts. par le gouver-nement.

SEÎtA-T-IL FAIT APPEL AU GENERAL EISENHOWEB t

Il n'est pas encore prouvé qu'il soit impossible de désarmer les groupes de résistance sans faire appel aux alliés.

On déclare que dans l'éventualité d'u-ne complication, le général Eisenhower sera habilité pour prendre la situation en mains.

Les éditeurs, privés encore de gaz. et de papier, commencent- à peine de re prenl e leur activité, et déjà sur les ta bles d". leurs lecteurs les manuscrits s'em pile.it. Une prodigieuse quantité d'où. vra ?t-s inspirés par les événements ies. plus romanesques que notre pays ait conaus depuis la Ligue et la Révolution, ouvragts que les circonstances empê-cha, Ï it jusqu'alors de paraître, sont près sés ae voir le jour. On a remaraué que la guerre de 70. et la Commune avaie-it eu tort, peu d'écho dans la littérature.

DE LIBYE EN NORMANDIE

[f*npl (Suite de la première page)

îtee importante décaralioa DE M. CHURCHILL

sur le sionisme Londres. — Au cours d'une longue in-

tervention à la Chambre des Communes au sujet de l'assassinat de lord Moyne, M, Churchill a déclaré en substance :

« Si nos espoirs concernant le sionis-me doivent finir dans la fumée des pis-tolets des assassins eî si nos efforts pour son avenir doivent produire un nou-veau jeu de gangsters, dignes des nazis allemands, beaucoup de personnes, com-me moi-même auraient à reconsidérer la position que nous avons conservée d'une manière si constante, clans le pas-sé, à son égard ».

a

Un jour de septembre, rencon tram un cochon, je l'injuriai et lui prédis la fin de sa royauté. Le cochon oligna de son petit (œil malicieux et s'en fut en gain* b'adii rj .

je lui fais aujourd'hui amende honorable et je le déclare, pou: tmo année encore, seigneur des cuisines et idole à laquelle nous sacrifierons des années d'écono-mes Nous le poursuivrons sans relâcb; jusqu'au fond des éta-blies où il s'enrobe de graisse, dans la paix des digestion; reu *eus *s et l'ignorance de >a pro-pre fin Pour qnelriucs décimè-tres carrés de Sun lard, nous

étalerons sur une table 'Mircie l'argent qui aurait satisfait no-tre rêve de petite voilure, de fu tur-;s vacances, de fourrure pour tiacre épouse. Ou bien nous ar tacherons à l'armoire ou au pia cari à chaussures ses derniers trésors. Ou nous échafauderons à'asircieux trocs, capterons des prerr esses et nous en repaîtrons jusqu'au jour où nous appren drons que le cochon est parti dans l'auto d'un gros monsieur vers des tables plus brillantes qw la nôlre. Nous ferons une jaunis-se quand, de la cuisiné d'un voisin chanceux s'échappera une bonne odeur graillonneusa de sainrir ux qui fond et le fumet des rilJeties. Et nous continuerons à diviser notre quart de beurre mensuel en autant de parcelles qu'il se doit pour faire de Ja cui-sine maigre pendant trente jours.

Et le cochon sera toujours cet-te lointaine divinité grasse qu'importe ta cuisinire et qui ne se livre qu'aux grands de ce monde paternel absent à l'étal du boucher. Les causes de cette ré-pugnance à paraître au grand jour sont obscures. Le mécanis me de la réquisition des porc* serai (-il enrayé ? Sommes-nou?

ma tu nette... s où est Se cochon ?

tous reconnus indignes d\in< grillade, d'un petit pot de rillet tes n d'un soupçon de saindoux. Le cochon, gloire de la ferme li-mousine, préfère-t-il être mangé sous d'autres cieux ?

On parle aussi, à son sujet, de marche noir. Mais nous "avons peine à croire qu'une bête aussi sympathique soit capable de tant de noirceur d'âme.

Le mystère de l'absence du co choa reste à s'éciaircir.

L'ASTROLOGUE

îvf

Oe fut sa formation qui eut la mission d'émettre le- rideau de fumé* destiné à rendre in>ef fioa oe le tir des b at freries cô è res aî-1 em and es .

Dès lors, la joie d* nos braves avia-téurs fut grande. -

<t Mon aippa-reil lui adore baptisé « VU-l'e-de-Ch-erbourg* ».

« Nous avions à prendre la r^ranelie de 1940. C'était notre tour de survoler les- routes de France en rase-mottes, tra-quants partout* le boche au. canon, h la mi-tra-illeuse, écrasant les conv-ois-' à la bombe. »

« C'était surtout par les nuit* de lune, et je prenais là un plaisir rageur. »

« ïi& jour, c'était l'attaque des con-centrations et des dépôts* de munitions ou de carbumnt. »

ais" Soulat a participé également aux premières attaquVs contre les ram-pes des V 1 . Ces ranup-es, fort

bien déf endu es pa r un bl oekh.au s-s étaàeot cependant très Tuiln-érables puis-qu'il, s-'agiissait surtout de détruire 1* poste de commandement, lui-même mal protégé.

« Un jour j'arrivais près d>e la- rampe lorsque je m-e sentis visé du blockhauss. Alors, de 8'0O mètres je tirai. Il n'y eut p as de réa et ion . J' avais touché juste. »

Aller en Allemagne

Henri Soulat n'a plus maintenant

qu'un désir. Peut-être Fa-t-ïl déjà réalisé puisque depuis quelques se-

maines déjà il a rejoint son poste de combat.

4 L'ECOUTE...

Ce soir, à partir de 21 h. 30, sur les antennes françaises et au cours do l'émission a Paris vous parle » sera évoquée la tragédie d'Oradou r-sur-G!ane.

NOUVELLES D'UNE HEURE DU MATIN Le général F. d'Astier de la Vigerie a été nommé ambassadeur

de France à Rio-de-Ja.neiro ; le nouvel ambassadeur est frère de l'ancien ministre de l'Intérieur. D'autre part, M. Gaston Maugras est nommé ministre de France à Ankara.

x x x Le rétablissement de la souveraineté française dans les trois départements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin e* de la Moselle, va se traduire par la substitution de la monnaie française à la mon-naie allemande actuellement en circulât on dans ces territoires. Le taux de l'échange est de 15 fr. rour un Reichmark.

« Je voudrais alter sur l'Allemagne, m'a-t-il confié. Et je vous 'jure que j-e no rapporterai pas mes: bomSes. »- 1

De sa permission à Limoges, qu'il n'avait pa*s revu, d-eipuis 4 ans et demi, notre jeun* héros n'a pas- gardé un excel-lent souvenir.

<r Je me suis mis en civil, me dit-il- à sa dernière visite, car je ne veux, pas être confondu aveo tant d'autres qui pa raden't dans leur tunique d'aviateur, alors que pendant quatre a-ns ils se- sont terrés à l'abri. »

« "Vive le ciel ! avec ma « VH'ô-uV-Olterbourg ». T>e là-haut je ne tes ver-rai pas. »

Et Henri Soullat, le brave petit Limou-sin de 2"5 ans, est parti d'un franc éclat do rire, montrants d-e-s* dents blanches de jeune loup. Robert LAMIÊEË.

SUPPRESSION DES SERVICES GRATUITS

La Fédération nationale de la Presse Française v'eni de prendre la décision su:vante :

a En raison du très grand nombre de services gratuits demandés aux journaux, la Fédération nationale de la presse française a décidé la suppression de tous les servi-ces gratuits.

» Se conformant à cette dé-cision, le Populaire du Centre cessera les services gratuits d'à journal, sans exception, à da-ter du 30 novembre 1844,

\- x X tJn mandat d'arrêt a été lancé contre M. Pierre Néron, industriel, s:us-vêtements RasureL

D'autre part, le parquet du Rhône

conseillers d'Etat, ont été mis d'office à la retraite.

xxx M. Vuchot, conseiller à la Cour de Cassai-ion, a été nommé président de

mis- sous séquestre tous les biens per- la Commission nationale interprofession-sonnels de cette société-

Enfin un château appartenant à la fa-mille Néron sera transformé en mai-son d'enfants, organisée par la C. G. T.

Ces mesures ont été prises en raison des bénéfices illicites réalisés par cette maison, bénéfices évalués à environ un million par mois depuis 2 ans.

xxx Des premières péniches de char-bon venant des houillères du Nord sont arrivées à Paris.

x x x A la conférence Internationale des affaires, les délégués de 52 nations ont approuvé le rapport du comité d'ac-tion préconisant l'adoption du système de l'entreprise privée comme étant la meilleure méthode permettant de rame-ner la prospérité dans le monde, de maintenir la paix entre les nations et d'assurer à tous lés peuples un niveau de vie honorable.

xxx MM. Marc Chevalier et Riblère,

nelle d'épuration ; M. Mongibeaux, con-seiller à la Cour de Cassation, occupera le siège de commissaire du gouverne-ment.

xxx Iosif Outkine, qui, comme poète, avait acquis une grande popularité au-près de la Jeunesse soviétique, vient de mourir a Moscou.

xxx Le premier contingent de sol-dats norvégiens est parti d'un port de la côte septentrionale britannique pour aller combattre sur le sol natal.

xxx M. Hans Thomsen, ambassa-deur du Reich à Stockholm, vient de rentrer à Berlin

Souscrire à l'Emprunt de la Libération, c'est participer à l'épuration de la monnaie na-tionale. I

L'Argentine a envoyé' TONNES 0E COLSS

MX PRISGNNKRS fR0N(ftt$ Buenos-Aires. — Le comité de l'Asso-

ciation des Français en Argentine a e<-primé sa gratitude fiu ministère de la Marine marchande br : r,oi n^ue poffrr avoir transporté gratuitement pendant le mois d'octobre 400 tonnes de colis ve-nant d'Argentine et destinés aux prison-niers de guerre français.

TTn nouvel envoi sera effectué dès ré-ception des indications demandées à Pa-ris, concernant la composition et la destination des colis.

chronique de r. margerit Il n'en sera pas de même pour noire épo ine ; le livre de demain sera out en-tier consacré à la guerre de 39 <n à ses suites

-jeta, que dis-;e 7 II faut dirî, dores et drji est. Tous les manuscrits que j'ai eus en mains depuis irois mois, n'ont point, d'autres sujets. Maquisards, mili ciea.-, agents secrets, gesiapo, avec une peti.e salade d'intrigue amoureuse : voi-là ic sujet standard sur lequel 'es écri-vains se jettent, avec une voracité qui ne fait pas beaucoup d'honneur à la dé-licates:-:; de leur palais.

il est tentant, ]e le sais, d'utiliser à des fin, romanesques des personnages et des faits qui ont passionné tous les es-prits mais il semble qu'un certain sen-tiirwat de pudeur exigerait que l'on lais-sât refioidir les cadavres des victimes de ces tenïbles années, avant de construira des romans sur leurs restes.

Il y a beaucoup de personnages à por-ter sur ces années, beaucoup de révéla-tio îs a faire, beaucoup à apprendre « ceu i qu'une- propagande tendancieuse a trompés. Qu'on publie nés reportages, des récits vécus, des journaux, <"„es car-nés : très bien. Tout ce qui peut être lait do première main par des • émoins, tout c qui est document, tout ce qui ex-pliquera notre temps, son horreur et sa for~e ' qu'on veuille les porter à la con-naissance du public, du monde, de i» postérité : c'est parfait. Que- les pen seuts. réduits au silence pendant l'occu-pati'ï.r. aient hâte de profiter du retour à la liberté pour tirer la leçon de cette terrioJe expérience : très bien encore. Mais les romanciers, eux, s'ils étaient sages, ils attendraient.

Tout le leur commande : la pudeur d'abord, la prudence ensuite, k*ur pro-

; pre intérêt enfin

La romancier est par rapport a" re-porte- et à l'essayiste, ce que Ja ."evue est au journal quotidien ; les lecteurs attendent de lui, comme d'elle, une vi-sion posée des événements, une vision décantée par le filtrage et le recul div temps En lisant les manuscrits conc parlai» plus haut, j'étais frappé par la hâte et partant : par la manière cnpi-riqu* avec laquelle les auteurs des ro-mans d "actualité emploient ce*"te actua -lité Ils se jettent sur les événements —-enece fort incertains — de 1 occupa-tion, d-3- la résistance, de la libération, comm? s'ils avaient peur de n 'être pas les premiers à les « mettre dans un li-vre ». La qualité profonde d'un roman, c'est-à-dire tout ce qui fait sa valeur d'explication eî d'exemple humain, s'y trou 'G ainsi négligée au profit uu seul pittoresque. Or. le pittoresque seul, esç san3 intérêt. Si « Les Chouans » n 'é-taifiut qu'une histoire de chouannerie-, ils auraient eu le sort qu'ont connit tan» ds romans de Paul Féval ou dé Gustav* Aimard, tombés dans l'oubli Lecr qualité, c'est que les circonstances de ta Révolution y forment seulement un ca Ire dans lequel Balzac a mis des types immortels. De même pour c La Condi-tion humaine ». Malraux s'était siaï* pleine -LY. servi des événements révolution nair<?s en Chine, pour bâtir un<- :ntri* gue, il n'eût fait qu'un roman d'aventu-res vite oublié. Si ce roman d'aventures es: un des plus grands livres de l'avant-guerre, c 'est parce que Malraux n'a uti-lisé les circonstances que pour expri-mer aveo force tous les drames uon scu> lernui» d'un temps, mais de l'homme.

Savez-vous ce qui arrivera demain 9

QuanJ les écluses de l'édition se seront ouvertes-, au bout d'un an le public ce1*» tellement sursaturé de romans d'actua-lité, qu'il se dégoûtera de" lire ou ne vou* dra plus que des contes rie fées.

Robertt MARGERIT.

A l'avenir Tous les différends DOIVENT ETRE REGIES PtKIFIQUEMENT

déclare M. Edward Settinius « Quels que soient les différends qui peuvent surgir à l'avenir entre les nations,

le monde est aujourd'hui convaincu que ces différends peuvent et doivent être résolus pacifiquement s, a déclaré M. Edward Stettinius, secrétaire d'Etat par intérim, au cours d'une déclaration faite à Madison Square, sous le patronage

Les propositions émises à Dumbaton du Comité d'amitié soviéto-américain.

Oaks sur la question de la sécurité mon-diale après la guerre seront suivies, dans les prochains mois, par d'autres proposi-tions avant la réunion de la conférence internationale.

Je ne doute pas que de cette conférence ne sorte une nouvelle charte qui sera sou-mise aux nations intéressées aux lins d'approbation.

VINCENT AURIOL PEESIDENT DE LA COMBIISSION

DES AFFAIRES ETRANGERES DE L'ASSEMBLEE CONSULTATIVE

Vincent Auriol a été élu président de la commission des Affaires étrangères oe l'Assemblée consulta'ive.