égies de gestion et de financement de l assainissement

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atelier international sur le financement de l’assainissement liquide (eaux usées et eaux pluviales) dans les grandes villes Ouest-Africaines. Pr. Théophile GNAGNE Représentant Résident de EAA en Côte d’Ivoire Les enjeux et les stratégies de gestion et de financement de lassainissement autonome.

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atelier international sur le financement de l’assainissement liquide (eaux usées et eaux pluviales) dans les grandes villes Ouest-Africaines.

Pr. Théophile GNAGNE

Représentant Résident de EAA en Côte d’Ivoire

Les enjeux et les stratégies de gestion et de financement

de l’assainissement autonome.

contexte

• La situation de l’assainissement en Côte d’Ivoire peu reluisante

• 50% des Ivoiriens (≈10 millions) utilisent des latrines non hygiéniques (JMP 2012) ;

• 27% des Ivoiriens (≈5,5 millions) n’ont pas de latrines du tout et pratiquent la défécation à l’air libre (JMP 2012) ;

• 48% des populations (≈1 personne sur 2) défèquent à l’air libre en milieu rural (JMP 2012).

• Au plan technique • 100 % assainissement autonome dans la plupart des villes ;

• Mauvaise gestion des boues issues de la vidange des fosses

contexte • Les conséquences sont énormes : • la diarrhée est la 2ème cause de mortalité infantile en Cote

d’Ivoire (7 700 enfants meurent chaque année de la diarrhée) (UNICEF 2010) ;

• la perte d’environ 182 milliards FCFA par an à cause du mauvais assainissement (WSP 2008).

• Besoin en financement • Pour y remédier, les besoins en financement sont estimés de

61,2 milliards FCFA par an pour passer de 23% en 2011 à 65% en 2015 de taux de couverture en matière d’assainissement (CSO2 2006).

• L’aide publique au développement apporte moins de 1 %

Les enjeux

• Quelle cadre institutionnel et réglementaire ?

• Quelles technologies ?

• Quels sont les rôles des utilisateurs ?

• Comment et ou trouver l’argent ?

Les Stratégies

• Innovation technologique et financement innovant , alternatifs crédible de gestion et de financement durable de l’assainissement.

• Cas des LSDU en milieu urbain

• Cas de la gestion intégré des effluents de manioc

Les enjeux et les stratégies de gestion et de financement

de l’assainissement autonome.

DISPOSITIF DE PRODUCTION D’URINE ET DE FÈCES Cas des LSDU en milieu urbain

Photo : Tabouret EcoSan vu sous divers angle sans la superstructure

SCHÉMA D’OPÉRATIONNALISATION MILIEU URBAIN Cas des LSDU en milieu urbain

Renforcement

des capacités

PROJET (MAIRIE, CARE-EAA)

Construction

des latrines

IMF MENAGE PME

MAÇONS

MARAICHERS RIZICULTEURS/AUTRES

Mobilisation sociale,

formation et suivi des

bénéficiaires

Fourniture urine

hygiénisée et

compost

Valorisation agronomique

des biofertilisants

IEC/Renforcement des

capacités/Formation/Suivi

& encadrement

Identification IMF, Mise en place

du Fonds, Suivi du recouvrement

du fonds

Octroi de prêt

Remboursement

Octroi de prêt

Remboursement

Rem

bours

em

ent O

ctro

i de p

rêt

Collecte d’urine et de fèces couverts

Paiement

prestation

COMPTE D’EXPLOITATION MÉNAGE POSITIF Cas des LSDU en milieu urbain

investissement initial coût de la latrine 75 000 prix unitaire d'urine 10 000 production spécifique d'urine (l/p/j) 1 menage de 10 personnes 10

taux intérêt 0,1

année 1 2 3 Total Ivestissement 75 000 75 000 exploitation 20 000 20 000 20 000 60 000 crédit 7 500 6 750 6 075 20 325 total Charges 102 501 26 752 26 078 155 325 produit 3,65 3,65 3,65 vente urine 36 500 36 500 36 500 109 500 vente fécès 18 250 18 250 18 250 54 750 total produits 54 750 54 750 54 750 164 250

bilan - 47 751 27 998 28 672 8 925

Cas de la gestion des effluents de manioc

9

manioc

attiéké

Déchets attiéké

Fertilisant

bio

biogaz urine

100 tonnes manioc

74,3 m3 de fertilisant

5,41 tonnes de charbon

8,74 tonnes de bois

29,27 m3

4161 m3

Cas de la gestion des effluents de manioc

10

manioc

attiéké

Déchets attiéké

Fertilisant

bio

biogaz urine

Cadre institutionnel de mobilisation de financement

Ménages

75 % de la pop

Etats

Banques privées

IMF

PME

Collectivité territoriale

Conclusion • Les eaux usées et excréta doivent être considérés

comme un produit à commercialiser

• Cela favorise participation des privés et des utilisateurs pour la mobilisation des financements nécessaires

• Au plant technique, envisager avec sérénité l’assainissement sans canalisation dans les villes africaines

• Au plan pédagogique, la logistique doit être introduite dans la formation des futurs professionnels de l’assainissement .

Merci pour votre attention