gestion de la douleur (en milieu hospitalier) mythe ou réalité ? céline ballanger aurélie hemery...

41
GESTION DE LA GESTION DE LA DOULEUR DOULEUR (En milieu hospitalier) (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD Stéphanie CHAPOUTAUD

Upload: jacquette-le-floch

Post on 03-Apr-2015

109 views

Category:

Documents


3 download

TRANSCRIPT

Page 1: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

GESTION DE LA GESTION DE LA DOULEURDOULEUR

(En milieu hospitalier)(En milieu hospitalier)

Mythe ou réalité ?Mythe ou réalité ?

Céline BALLANGERCéline BALLANGERAurélie HEMERY Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELEGwenaëlle TAKALA LAVASELEEnora PERONEnora PERONStéphanie CHAPOUTAUDStéphanie CHAPOUTAUD

Page 2: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

PLANPLAN

ObjectifsObjectifs

Introduction Introduction HistoriqueHistorique Compétences infirmièresCompétences infirmières LégislationLégislation

I- Pré requisI- Pré requis Définition de la douleurDéfinition de la douleur Les différents types de douleurLes différents types de douleur Les différents paliers de traitementLes différents paliers de traitement L’évaluation de la douleur (non traité)L’évaluation de la douleur (non traité)

Page 3: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

II- Les différents traitements de la douleur II- Les différents traitements de la douleur médicamenteux ou nonmédicamenteux ou non

III- Gestion de la douleurIII- Gestion de la douleur Chez l’enfantChez l’enfant Chez la personne âgéeChez la personne âgée En soins palliatifsEn soins palliatifs

IV- Le soignant face à la douleur + CLUDIV- Le soignant face à la douleur + CLUD

V- Le rôle de l’infirmièreV- Le rôle de l’infirmière

ConclusionConclusion

Page 4: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

OBJECTIFSOBJECTIFS

Revoir les notions essentielles sur la douleurRevoir les notions essentielles sur la douleur

Approfondir nos connaissances sur nos droits et Approfondir nos connaissances sur nos droits et devoirs pour une prise en charge adaptée de la devoirs pour une prise en charge adaptée de la douleur douleur

Développer une réflexion éthique, professionnelle Développer une réflexion éthique, professionnelle et personnelle sur la douleur et sa gestionet personnelle sur la douleur et sa gestion

Établir une prise en charge de la douleur adaptée à Établir une prise en charge de la douleur adaptée à la population rencontrée.la population rencontrée.

Page 5: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

INTRODUCTIONINTRODUCTION

Définitions :Définitions :

MytheMythe : Chose imaginaire, qui n’existe pas : Chose imaginaire, qui n’existe pas

Représentation idéaliste de l’état de l’humanité, Représentation idéaliste de l’état de l’humanité, utopie. utopie.

RéalitéRéalité : Caractère de ce qui est réel, ce qui existe : Caractère de ce qui est réel, ce qui existe vraiment. vraiment.

Page 6: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

HistoriqueHistorique

Dans l’antiquité et au moyen âge, la douleur Dans l’antiquité et au moyen âge, la douleur selon les chrétiens était considérée comme une grâce selon les chrétiens était considérée comme une grâce particulière. Elle représentait une forme de dévotion particulière. Elle représentait une forme de dévotion qui rapprochait de Dieu et une manière de se purifier qui rapprochait de Dieu et une manière de se purifier l’âme.l’âme.

Il y a peu, la douleur était considérée comme Il y a peu, la douleur était considérée comme un symptôme « normal » parfois même qualifiée de un symptôme « normal » parfois même qualifiée de précieux pour le diagnostic et le suivi de l’évolution de précieux pour le diagnostic et le suivi de l’évolution de la maladie.la maladie.

Aujourd’hui, elle est devenue inacceptable et Aujourd’hui, elle est devenue inacceptable et est considérée comme un réel problème de santé et est considérée comme un réel problème de santé et même un réel problème de santé publique.même un réel problème de santé publique.

Page 7: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Les compétences infirmièresLes compétences infirmières

N°1- Évaluer l’état de santé d’une personne et d’un groupeN°1- Évaluer l’état de santé d’une personne et d’un groupeN°2- Concevoir et conduire un projet de soins infirmiers N°2- Concevoir et conduire un projet de soins infirmiers N°4- Organiser et mettre en œuvre des thérapies et examensN°4- Organiser et mettre en œuvre des thérapies et examensN°6- Coordonner les interventions soignantes avec les N°6- Coordonner les interventions soignantes avec les

professionnels en charge de santéprofessionnels en charge de santéN°7- Conduire une démarche professionnelle de N°7- Conduire une démarche professionnelle de

communication avec une personne soignée et son entouragecommunication avec une personne soignée et son entourageN°9- Rechercher, traiter et transmettre les informations pour N°9- Rechercher, traiter et transmettre les informations pour

assurer la continuité des soinsassurer la continuité des soins

Page 8: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

La législation

1998/2000 1998/2000 : mise en place du 1er plan de lutte contre la : mise en place du 1er plan de lutte contre la douleur par B. KOUCHTNER dont l’objectif est une prise en douleur par B. KOUCHTNER dont l’objectif est une prise en compte réelle de la douleur et un développement de la lutte compte réelle de la douleur et un développement de la lutte dans les établissements de santé notamment par la dans les établissements de santé notamment par la formation et l’information des professionnels et du public.formation et l’information des professionnels et du public.

Loi du 4 mars 2002Loi du 4 mars 2002, relative aux droits des malades et à la , relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, article L 1110-5qualité du système de santé, article L 1110-5

Circulaire du 30/04/2002Circulaire du 30/04/2002 relative à la mise en œuvre du relative à la mise en œuvre du programme national de lutte contre la douleur 2002-2005 programme national de lutte contre la douleur 2002-2005 dans les établissements de santé entre autre la conduite à dans les établissements de santé entre autre la conduite à tenir pour la mise en place de protocoles de prise en tenir pour la mise en place de protocoles de prise en charge de la douleur.charge de la douleur.

Page 9: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

- Information, formation, organisation et mise en place de Information, formation, organisation et mise en place de protocoles de prise en charge de la douleurprotocoles de prise en charge de la douleur

- Intégration du contrat d’engagement contre la douleur au Intégration du contrat d’engagement contre la douleur au livret d’accueil qui représente un acte d’engagement de livret d’accueil qui représente un acte d’engagement de l’établissement de santé.l’établissement de santé.

- Mise en place d’un comité pilote pour une véritable « culture - Mise en place d’un comité pilote pour une véritable « culture de lutte contre la douleur » connu sous le nom de CLUD de lutte contre la douleur » connu sous le nom de CLUD (Comité de LUtte contre la Douleur). Il doit également (Comité de LUtte contre la Douleur). Il doit également intégrer la douleur dans les soins palliatifs.intégrer la douleur dans les soins palliatifs.

- Création d’un centre national de ressources de la douleur- Création d’un centre national de ressources de la douleur

- Le renforcement des structures de prise en charge de la - Le renforcement des structures de prise en charge de la douleur chronique rebelledouleur chronique rebelle

Page 10: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

- Le renforcement du rôle infirmier dans la prise en charge - Le renforcement du rôle infirmier dans la prise en charge de la douleur provoquée.de la douleur provoquée.

Décret du 29 juillet 2004Décret du 29 juillet 2004 : Art. 4311-2 5° : Art. 4311-2 5°

« de participer à la prévention, à l’évaluation et au « de participer à la prévention, à l’évaluation et au soulagement de la douleur et de la détresse physique et soulagement de la douleur et de la détresse physique et psychique des personnes, particulièrement en fin de vie au psychique des personnes, particulièrement en fin de vie au moyen des soins palliatifs, et d’accompagner tant que moyen des soins palliatifs, et d’accompagner tant que besoin leur entourage. »besoin leur entourage. »

Charte contre la douleurCharte contre la douleur qui vise à une meilleure prise en qui vise à une meilleure prise en charge des patients douloureux, une meilleure charge des patients douloureux, une meilleure reconnaissance de la douleur et une information au patient reconnaissance de la douleur et une information au patient en ce qui concerne son droit de ne pas souffriren ce qui concerne son droit de ne pas souffrir

Page 11: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Plan national de lutte contre la douleur 2006/2010Plan national de lutte contre la douleur 2006/2010 : 4 : 4 axesaxes

● ● Améliorer la prise en charge de la douleur des Améliorer la prise en charge de la douleur des populations les plus vulnérables et plus particulièrement populations les plus vulnérables et plus particulièrement les enfants et adolescents, personnes handicapées, les enfants et adolescents, personnes handicapées, âgées et en fin de vie. La douleur psychologique est âgées et en fin de vie. La douleur psychologique est mise en évidence.mise en évidence.

● ● Renforcer la formation pratique des professionnels de Renforcer la formation pratique des professionnels de santésanté

● ● Améliorer les traitements médicamenteux et les Améliorer les traitements médicamenteux et les méthodes non pharmacologiques en terme de sécurité et méthodes non pharmacologiques en terme de sécurité et de qualité.de qualité.

Page 12: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

● ● Structurer les filières de soins en décloisonnant Structurer les filières de soins en décloisonnant l’organisation régionale de la prise en charge de la l’organisation régionale de la prise en charge de la douleur chronique.douleur chronique.

Ce plan est en lien avec le plan cancer dont la Ce plan est en lien avec le plan cancer dont la priorité nationale est la prise en charge de la douleur priorité nationale est la prise en charge de la douleur

physique et de la souffrance morale. physique et de la souffrance morale.

Page 13: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

I- I- LES PRE-REQUIS LES PRE-REQUIS

DéfinitionDéfinition (OMS) : La douleur est une expérience sensorielle (OMS) : La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire réel ou potentiel ou décrite en les termes d’un tel tissulaire réel ou potentiel ou décrite en les termes d’un tel dommage. Elle est objective pour celui qui la subit, dommage. Elle est objective pour celui qui la subit, subjective pour le soignant, d’où le rôle important de celui-subjective pour le soignant, d’où le rôle important de celui-ci .ci .

Les différents types de douleurLes différents types de douleur : :● ● Douleur aiguëDouleur aiguë : Douleur vive, brutale, rapide, ponctuelle. : Douleur vive, brutale, rapide, ponctuelle.

C’est une urgence. Douleur qui disparait rapidement avec C’est une urgence. Douleur qui disparait rapidement avec un traitement adapté. un traitement adapté.

● ● Douleur chroniqueDouleur chronique : Douleur persistante, qui dure depuis : Douleur persistante, qui dure depuis au moins 6 mois et qui est rebelle aux traitements au moins 6 mois et qui est rebelle aux traitements antalgiques. Elle agit sur notre comportement et notre antalgiques. Elle agit sur notre comportement et notre personnalité. Elle peut être invalidante par sa chronicité et personnalité. Elle peut être invalidante par sa chronicité et son intensité.son intensité.

Page 14: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

II- II- Les traitements Les traitements médicamenteuxmédicamenteux

Palier 1 Palier 2 Palier 3

IndicationsDouleurs légères et faible

intensitéDouleurs légères à

moyennes

Douleurs très intenses ou résistantes aux autres

traitements

Molécules Paracétamol et AspirineCodéine,

Dextropropoxyphène, Tramadol

Morphine et antalgiques majeurs de la liste des

stupéfiants

Spécialités Doliprane©, Aspégic ©Dafalgan codéiné®, Di-

Antalvic ®, Propofan,Topalgic ®

Actiskénan®, Skénan®, Moscontin®, Durogésic®

SurveillancesEVA, pour Aspirine :

risque hémorragique, brûlures gastriques

Constipation, somnolence, vertiges,

nausées, difficultés respiratoires

Constipation pour les morphiniques, nausées,

vomissements, dépression respiratoire, sédation.

! Attention aux surdosages !

Page 15: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Corticoïdes AINS

IndicationsPermet de lutter contre le

processus inflammatoire de la maladie

Pathologies inflammatoires chroniques ou aigües

ActionsAnti-inflammatoire, antalgique,

antiallergique, immunosuppresseurAnti-inflammatoire, antalgique,

antipyrétique

Spécialités Solumedrol®, Cortancyl® Profenid®, Advil®, Nurofen®

Effets secondaires

ulcère gastroduodénal, hémorragie digestive, hyperglycémie, diabète, rétention sodée et hydrique, acné,

insomnie, excitation…

Nausées, diarrhée, ulcère gastroduodénal, hémorragie digestive, néphro- et hépato-toxicité, réactions allergiques,

asthme, bronchospasmes

Surveillances - Chute de la TA, vomissements bruns ou rouges, méléna,

Page 16: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Les traitements non Les traitements non médicamenteuxmédicamenteux

- Massages- Massages-Contention (corset de maintien lombaire, collier en -Contention (corset de maintien lombaire, collier en

mousse…)mousse…)- Chaleur, froid - Chaleur, froid - Relaxation- Relaxation- Kinésithérapie- Kinésithérapie- Sophrologie…- Sophrologie…

Page 17: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Évaluation de la douleur :Évaluation de la douleur :

Nous ne développerons pas cette partie car elle sera Nous ne développerons pas cette partie car elle sera étudiée dans l’exposé suivant sur « l’évaluation de la étudiée dans l’exposé suivant sur « l’évaluation de la douleur »douleur »

Page 18: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

III- III- Gestion de la douleur… Gestion de la douleur… Chez l’enfantChez l’enfant

Avant 1991, les études disaient que les enfants Avant 1991, les études disaient que les enfants étaient insensibles à la naissance et qu’en raison du étaient insensibles à la naissance et qu’en raison du développement incomplet du cortex cérébral ils n’étaient développement incomplet du cortex cérébral ils n’étaient capables d’aucune mémorisation avant l’âge capables d’aucune mémorisation avant l’âge approximatif de 6 mois.approximatif de 6 mois.

En 1991, des études prouvent que le prématuré En 1991, des études prouvent que le prématuré et le nouveau né possèdent dès la 26et le nouveau né possèdent dès la 26èmeème semaine de vie semaine de vie intra-utérine, les structures métaboliques et intra-utérine, les structures métaboliques et fonctionnelles pour percevoir la douleur.fonctionnelles pour percevoir la douleur.

De plus, il a été récemment démontré qu’une De plus, il a été récemment démontré qu’une douleur subie en période néonatale pouvait modifier les douleur subie en période néonatale pouvait modifier les réactions comportementales futures de l’enfant.réactions comportementales futures de l’enfant.

Page 19: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Pourquoi traiter la douleur de l’enfant ?

Raisons évidentes d’éthique et légalesRaisons évidentes d’éthique et légales

Raisons médicales : Raisons médicales :

Complications cardiovasculaires, respiratoires (immobilité), Complications cardiovasculaires, respiratoires (immobilité), thromboemboliques, réactions psychologiques)thromboemboliques, réactions psychologiques)

Page 20: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Quels types de douleur l’enfant peut-il ressentir ?

Douleur nociceptive : Douleur nociceptive : consécutive à un traumatisme, une consécutive à un traumatisme, une blessure ou un traitement, elle dure depuis moins de 6 blessure ou un traitement, elle dure depuis moins de 6 mois, habituellement son intensité diminue mois, habituellement son intensité diminue progressivement après l’épisode initial. Facile à progressivement après l’épisode initial. Facile à diagnostiquer car se manifeste de façon typique : pâleur, diagnostiquer car se manifeste de façon typique : pâleur, position antalgique, changement des paramètres position antalgique, changement des paramètres physiologiquesphysiologiques

Douleur neurogèneDouleur neurogène : causée par l’irritation ou la : causée par l’irritation ou la destruction partielle ou totale d’un nerf après un destruction partielle ou totale d’un nerf après un traumatisme ou une lésion osseuse, ligamentaire ou traumatisme ou une lésion osseuse, ligamentaire ou nerveuse.nerveuse.

Page 21: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Douleur récurrente ou rebelle : Douleur récurrente ou rebelle : dure depuis 3 à 6 mois, dure depuis 3 à 6 mois, absence de signe apparent de la douleur mais présence absence de signe apparent de la douleur mais présence d’asthénie, dépression, insomnie.d’asthénie, dépression, insomnie.

D’origine psychogène : D’origine psychogène : douleurs qui n'ont aucune cause douleurs qui n'ont aucune cause somatique. Quelquefois le somatique et le somatique. Quelquefois le somatique et le psychologique peuvent être intriqués mais la majorité du psychologique peuvent être intriqués mais la majorité du temps les douleurs proviennent d'un retentissement temps les douleurs proviennent d'un retentissement psychologique (somatisation d'un désordre émotionnel, psychologique (somatisation d'un désordre émotionnel, hypocondrie...)hypocondrie...)

Douleur liée aux soinsDouleur liée aux soins : prélèvements sanguins,  : prélèvements sanguins, ponction lombaire, pose de sonde, pansements…ponction lombaire, pose de sonde, pansements…

Page 22: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Donc : Tout soin douloureux doit être anticipé : informer Donc : Tout soin douloureux doit être anticipé : informer l’enfant et ses parents, favoriser la présence des l’enfant et ses parents, favoriser la présence des parents, préparer l’enfant et le faire participer, choisir un parents, préparer l’enfant et le faire participer, choisir un matériel adapté, installer confortablement l’enfant, matériel adapté, installer confortablement l’enfant, utiliser des moyens pharmacologiques et non utiliser des moyens pharmacologiques et non pharmacologiques.pharmacologiques.

Traitement de la douleur :

Moyens non pharmacologiquesMoyens non pharmacologiques de traitement de la de traitement de la douleur utilisables chez l’enfant : hypnose, relaxation, douleur utilisables chez l’enfant : hypnose, relaxation, massages, distraction, musique, lait maternel chez le massages, distraction, musique, lait maternel chez le nouveau-né, participation des parents, acupuncture,nouveau-né, participation des parents, acupuncture,

Page 23: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Imagerie mentaleImagerie mentale ( ou visualisation : apparentée à ( ou visualisation : apparentée à l'autohypnose, l’imagerie mentale est une technique qui l'autohypnose, l’imagerie mentale est une technique qui vise à mettre en œuvre les ressources de l'esprit, de vise à mettre en œuvre les ressources de l'esprit, de l’imagination et de l’intuition pour augmenter son mieux-l’imagination et de l’intuition pour augmenter son mieux-être. La visualisation est cette capacité mentale que nous être. La visualisation est cette capacité mentale que nous avons de nous représenter un objet, un son, une situation, avons de nous représenter un objet, un son, une situation, une émotion ou une sensation. Selon son intensité, cette une émotion ou une sensation. Selon son intensité, cette représentation peut déclencher plus ou moins les mêmes représentation peut déclencher plus ou moins les mêmes effets physiologiques que le ferait la réalité.)effets physiologiques que le ferait la réalité.)

Moyens pharmacologiquesMoyens pharmacologiques : Emla ® MEOPA ® ou  : Emla ® MEOPA ® ou KALINOX ®(Protoxyde d’azote), solutions sucrées chez le KALINOX ®(Protoxyde d’azote), solutions sucrées chez le nourrisson (en complément de l’Emla ®), traitements nourrisson (en complément de l’Emla ®), traitements habituels de la douleur chez l’adulte, avec une posologie habituels de la douleur chez l’adulte, avec une posologie adaptée.adaptée.

Page 24: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Chez l’enfant, la douleur n’est pas toujours facile à évaluer, Chez l’enfant, la douleur n’est pas toujours facile à évaluer, l’observation est donc primordiale :l’observation est donc primordiale :

Signes directs de la douleur

Position antalgique au repos et dans le mouvement

Protection des zones douloureuses

Plaintes avec localisation des zones douloureuses

Réaction durant les examens des zones douloureuses

Atonie psychomotrice

Résignation

Repli sur soi

Apathie (état de fatigue physique ou intellectuelle profond)

Lenteur et rareté des mouvements

Anxiété

Nervosité, agressivité, irritabilité

Pleurs fréquents

Contrôle lors de la mobilisation

Page 25: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Chez la personne âgéeChez la personne âgée

- Idée reçue : « La douleur est moins forte chez la - Idée reçue : « La douleur est moins forte chez la personne âgée »personne âgée »

Douleur fréquente Douleur fréquente Difficulté d’établir le diagnostic en gériatrie : Difficulté d’établir le diagnostic en gériatrie : • La personne âgée minimise ses symptômes avec l’idée La personne âgée minimise ses symptômes avec l’idée

« qu’il ne faut pas se plaindre » ou encore que « la « qu’il ne faut pas se plaindre » ou encore que « la douleur est une composante normale de la vieillesse douleur est une composante normale de la vieillesse ou de la maladie »ou de la maladie »

• Perte des capacités d’expression verbale (démence Perte des capacités d’expression verbale (démence évoluée, aphasie, confusion)évoluée, aphasie, confusion)

• Signes atypiques (mutisme, repli sur soi ou dépression)Signes atypiques (mutisme, repli sur soi ou dépression)

Page 26: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Douleurs nociceptivesDouleurs nociceptives Douleurs neurogènes : Difficiles à traiter, souvent Douleurs neurogènes : Difficiles à traiter, souvent

associées à des dyesthésies. Elles sont soient associées à des dyesthésies. Elles sont soient continues (brûlures), et plus ou moins déclenchées continues (brûlures), et plus ou moins déclenchées par un stimulus (toucher, changement de position, par un stimulus (toucher, changement de position, froid…)froid…)

Principes généraux du traitement antalgique.Principes généraux du traitement antalgique.

Page 27: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

En soins palliatifsEn soins palliatifsDéfinition : Définition :

Ce sont des soins actifs dans une approche globale de Ce sont des soins actifs dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive et la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive et terminaleterminale

Selon l’OMS en 2002: « C’est une approche qui Selon l’OMS en 2002: « C’est une approche qui favorise la qualité de vie des patients et des proches favorise la qualité de vie des patients et des proches face aux problèmes associés à une maladie mettant en face aux problèmes associés à une maladie mettant en jeu le pronostic vital, au moyen de la prévention et du jeu le pronostic vital, au moyen de la prévention et du soulagement de toute souffrance, par le repérage, soulagement de toute souffrance, par le repérage, l’évaluation rigoureuse et le traitement de la douleur et l’évaluation rigoureuse et le traitement de la douleur et tous les autres problèmes physiques, psychosociaux et tous les autres problèmes physiques, psychosociaux et spirituels ».spirituels ».

Page 28: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Le concept du soin en palliatif

Les soins palliatifs englobent essentiellement:Les soins palliatifs englobent essentiellement:- Les soins de la continuité de la vieLes soins de la continuité de la vie- Le soulagement des symptômes dont la douleur et Le soulagement des symptômes dont la douleur et

leur évolutionleur évolution- L’accompagnement psychologique, social, existentiel L’accompagnement psychologique, social, existentiel

du patient et de ses prochesdu patient et de ses proches- Une réflexion éthiqueUne réflexion éthique

Page 29: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Les soins palliatifs: Objectifs- Soulager la douleur physique ainsi que les autres Soulager la douleur physique ainsi que les autres

symptômes.symptômes.- Prendre en compte la douleur psychologique, sociale et Prendre en compte la douleur psychologique, sociale et

spirituelle.spirituelle.- Les soins palliatifs et l’accompagnement considèrent le Les soins palliatifs et l’accompagnement considèrent le

malade comme l’être vivant et la mort comme malade comme l’être vivant et la mort comme processus naturel.processus naturel.

- L’indication des opioïdes n’est pas le stade terminal L’indication des opioïdes n’est pas le stade terminal mais l’intensité de la douleur palier III de l’OMSmais l’intensité de la douleur palier III de l’OMS

- Lorsqu’une douleur aiguë ou chronique est rebelle aux Lorsqu’une douleur aiguë ou chronique est rebelle aux autres antalgiques, la décision de mise sous morphine autres antalgiques, la décision de mise sous morphine est indépendante du temps qui reste à vivre.est indépendante du temps qui reste à vivre.

Page 30: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

L’IDE en soins palliatifs

Auprès du patient :Auprès du patient :

- évaluation de la situation (recueil de données - évaluation de la situation (recueil de données diagnostics IDE…)diagnostics IDE…)

-proposition d’un projet de soin en accord avec le -proposition d’un projet de soin en accord avec le patient; l’équipe et l’entourage.patient; l’équipe et l’entourage.

-réflexion éthique et aide aux décisions-réflexion éthique et aide aux décisions

-réévaluation et suivi de la situation pour adapter en -réévaluation et suivi de la situation pour adapter en équipe le projet de soin le plus pertinentéquipe le projet de soin le plus pertinent

Page 31: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Auprès de l’équipe référente :Auprès de l’équipe référente :

- Participation aux réunions de synthèse - Participation aux réunions de synthèse pluridisciplinaires dans les services pour aider à pluridisciplinaires dans les services pour aider à l’élaboration du projet de soinsl’élaboration du projet de soins

- Soutien de l’entourage familial- Soutien de l’entourage familial

- soutien de l’équipe participant à la prévention de - soutien de l’équipe participant à la prévention de l’épuisement professionnel : sens du soin à l’épuisement professionnel : sens du soin à l’approche de la mort.l’approche de la mort.

- Mise en lien des différents acteurs : soignants, - Mise en lien des différents acteurs : soignants, malades, famille, secteur social, médico-social pour malades, famille, secteur social, médico-social pour mettre en place un projet de soins palliatifs compris et mettre en place un projet de soins palliatifs compris et partagé par tous.partagé par tous.

Page 32: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Soins palliatifs : Conclusion

Appréhender la personne en soins palliatifs c’est partir Appréhender la personne en soins palliatifs c’est partir de la description qu’elle fait de sa douleur, de sa de la description qu’elle fait de sa douleur, de sa souffrance, avec ses propres motssouffrance, avec ses propres mots

Mais un questionnement sur les pratiques Mais un questionnement sur les pratiques de soins demeure indispensable et de soins demeure indispensable et

essentiel.essentiel.

Page 33: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

IV- IV- Le soignant face à la douleurLe soignant face à la douleur

Le soignant est confronté tous les jours à la douleur des Le soignant est confronté tous les jours à la douleur des patients. Celle-ci est propre à chacun.patients. Celle-ci est propre à chacun.Le traitement de la douleur doit être personnalisé.Le traitement de la douleur doit être personnalisé.La douleur sera réévaluée régulièrement, chacun réagissant La douleur sera réévaluée régulièrement, chacun réagissant au traitement de façon différente.au traitement de façon différente.L’infirmière se doit de respecter les protocoles anti douleur L’infirmière se doit de respecter les protocoles anti douleur de l’établissement.de l’établissement.De plus en plus la douleur provoquée par les soins est De plus en plus la douleur provoquée par les soins est importante.importante.Pour une meilleure prise en charge de la douleur un travail Pour une meilleure prise en charge de la douleur un travail en équipe pluridisciplinaire est important.en équipe pluridisciplinaire est important.

Page 34: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Il arrive parfois qu’une équipe ait épuisé toutes ses Il arrive parfois qu’une équipe ait épuisé toutes ses ressources en matière de lutte contre la douleur, dans ce ressources en matière de lutte contre la douleur, dans ce cas là, elle peut faire appel au cas là, elle peut faire appel au

« « Centre d’activité douleur et soins palliatifsCentre d’activité douleur et soins palliatifs » »

Il est situé à l’HPM et a pour mission principale de prendre Il est situé à l’HPM et a pour mission principale de prendre en charge la douleur chronique.en charge la douleur chronique.

Il regroupe l’unité mobile de soins palliatifs et la Il regroupe l’unité mobile de soins palliatifs et la consultation d’évaluation et traitement de la douleur. Le consultation d’évaluation et traitement de la douleur. Le CLUD émane de cette consultation. CLUD émane de cette consultation.

Procédure de la demande + critères de la douleurProcédure de la demande + critères de la douleur

Page 35: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Autres missions :Autres missions :

● ● Prise en charge de patients algiques dans les services Prise en charge de patients algiques dans les services hospitaliers (douleurs chroniques et rebelles)hospitaliers (douleurs chroniques et rebelles)

● ● Information et formation (IFPM, CESU, maison de Information et formation (IFPM, CESU, maison de retraite, cliniques) et formation d’une vingtaine d’infirmière retraite, cliniques) et formation d’une vingtaine d’infirmière au CHRO qui permettent un relais dans les servicesau CHRO qui permettent un relais dans les services.

Page 36: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Le Comité de Lutte contre la Le Comité de Lutte contre la Douleur Douleur

C’est un observatoire de la prise en charge de la douleur au C’est un observatoire de la prise en charge de la douleur au CHRO.CHRO.

Composition et FonctionnementComposition et Fonctionnement

Ses missionsSes missions : :

• Développer l’information sur la douleur dans les services, Développer l’information sur la douleur dans les services,

• Proposer des formations au personnels médicaux et Proposer des formations au personnels médicaux et paramédicaux, paramédicaux,

• Améliorer la qualité de l’évaluation et du traitement de la Améliorer la qualité de l’évaluation et du traitement de la douleur, douleur,

• Diffuser et développer les outils, observer et évaluer les Diffuser et développer les outils, observer et évaluer les pratiques et informer les patients. pratiques et informer les patients.

Page 37: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

V- V- Rôle de l’InfirmièreRôle de l’Infirmière

Identifier les soins potentiellement douloureuxIdentifier les soins potentiellement douloureux Mettre en place des mesures préventives Mettre en place des mesures préventives

(médicamenteuses ou non)(médicamenteuses ou non) Voir, entendre et croire la douleur,Voir, entendre et croire la douleur, Soutenir la détresse sous-jacenteSoutenir la détresse sous-jacente Aider la personne à verbaliser sa douleur, son site, la Aider la personne à verbaliser sa douleur, son site, la

qualifier et la quantifierqualifier et la quantifier Observer les comportements et leurs modifications Observer les comportements et leurs modifications

spontanées ou au décours d’un soin (les crispations, spontanées ou au décours d’un soin (les crispations, mimiques, gémissements, cris, retraits, gestes de mimiques, gémissements, cris, retraits, gestes de protection de zones)protection de zones)

Page 38: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

Assurer les conditions d’un confort physique et Assurer les conditions d’un confort physique et psychiquepsychique

Transmettre les observations au corps médical pour la Transmettre les observations au corps médical pour la mise en place d’un traitement préventif et curatif si mise en place d’un traitement préventif et curatif si besoin et informer l’équipe par une transmission ciblée besoin et informer l’équipe par une transmission ciblée au dossier de soin.au dossier de soin.

Suivre les effets du traitement mis en place Suivre les effets du traitement mis en place (soulagement) ainsi que leurs effets secondaires(soulagement) ainsi que leurs effets secondaires

Évaluer en continu la douleur afin d’éviter sa récidive.Évaluer en continu la douleur afin d’éviter sa récidive.

Page 39: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

CONCLUSIONCONCLUSION

Pour nous, la prise en charge de la douleur est une réalité :Pour nous, la prise en charge de la douleur est une réalité :

La prise en charge de la douleur est une priorité de soins, on se doit La prise en charge de la douleur est une priorité de soins, on se doit de la soulager, c’est un problème de santé publique.de la soulager, c’est un problème de santé publique.

Depuis 1991 de nombreux progrès ont été accomplis et le cadre Depuis 1991 de nombreux progrès ont été accomplis et le cadre juridique s’est adapté pour permettre une meilleure prise en charge juridique s’est adapté pour permettre une meilleure prise en charge de la douleur.de la douleur.

A l’hôpital on peut noter qu’il existe de plus en plus de protocoles A l’hôpital on peut noter qu’il existe de plus en plus de protocoles posés systématiquement et de plus en plus en prévention.posés systématiquement et de plus en plus en prévention.

Les mœurs ont évolués, il est maintenant anormal de souffrir.Les mœurs ont évolués, il est maintenant anormal de souffrir.

Mais…Mais…

Page 40: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

… … c’est aussi un mythec’est aussi un mythe

Tous les patients ne sont encore pas écoutés, entendus et Tous les patients ne sont encore pas écoutés, entendus et compris comme ils le devraient, leur douleur n’est pas compris comme ils le devraient, leur douleur n’est pas toujours prise en compte.toujours prise en compte.

L’objectif 0 douleur serait irréaliste, compte tenu du fait que L’objectif 0 douleur serait irréaliste, compte tenu du fait que la douleur est propre à chacun.la douleur est propre à chacun.

Il est de notre devoir en tant que Il est de notre devoir en tant que professionnel de santé d’entendre, professionnel de santé d’entendre,

d’écouter de reconnaître, d’évaluer et de d’écouter de reconnaître, d’évaluer et de traiter la douleur.traiter la douleur.

Page 41: GESTION DE LA DOULEUR (En milieu hospitalier) Mythe ou réalité ? Céline BALLANGER Aurélie HEMERY Gwenaëlle TAKALA LAVASELE Enora PERON Stéphanie CHAPOUTAUD

BibliographieBibliographie

Dictionnaire Le RobertDictionnaire Le Robert

Entretien au Centre d’Activité Douleur et Soins PalliatifsEntretien au Centre d’Activité Douleur et Soins Palliatifs

Cours de 1Cours de 1èreère, 2, 2èmeème et 3 et 3èmeème année année

L’infirmière et les soins aux personnes agées (Edition Masson)L’infirmière et les soins aux personnes agées (Edition Masson)

Douleurs, compétences et rôle infirmier (Edition Med-line)Douleurs, compétences et rôle infirmier (Edition Med-line)

http://www.pediadol.orghttp://www.pediadol.org

http://www.chu-sainte-justine.org/ http://www.chu-sainte-justine.org/ (fichier pdf)(fichier pdf)

Http://www.sante-gouv.frHttp://www.sante-gouv.fr

http://www.charte-douleur.frhttp://www.charte-douleur.fr

http://www.chr-orleans.frhttp://www.chr-orleans.fr