gazette ahv 2011

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Les Amis du Haut du Village d'AXAT e SALON des ARTS arts CINEMA LOTO REPAS POESIE LECTUR E EXPOSITIO N DIAPORAM A VIDE GRENIE R Bulletin d’Information de l’Association Les Amis du Haut du Village – n° 007

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Gazette des Amis du Haut du Village 2011

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Page 1: Gazette AHV 2011

Les Amis du

Haut du Village

d'AXAT

e

SALON des

ARTS arts

CINEMA

LOTO

REPAS

POESIE LECTUR

E

EXPOSITION

DIAPORAMA

VIDE

GRENIER

Bulletin d’Information de l’Association Les Amis du Haut du Village – n° 007

Page 2: Gazette AHV 2011

Il faut changer tout ça ……... L’hiver fut long, neigeux, pluvieux, froid et gris : ce fut un hiver …un bon hiver.....comme dans le temps …..diront certains ….Heureusement les informations quotidiennes qui sont distillées par les médias vous ont certainement aidés à meubler ces soirées hiv« tristounettes » et ainsi vous remonter le moral Comme dansbelle la vie » vous avez eu votre lot de catastrophes, de crimes, de corruption, de drogue, d’accidents, de médicaments frelatésd’expulsions, de politiciens véreux ou trahis, de crise économique etc... etc ….le tout bien sùr dans un décor et une ambiance de tristesse générale. Au cours d’un séjour dans un de nos lointain déparimpressionné par les mille et une couleurs des paysages et des hamais aussi par la flamme des regards, l’optimisme ( ou la fatalité ) et la chaleur des cœurs, le tout enveloppé dans une ambiance musicale omniprésente. Par contre à mon retour et dès la descente de l’avion…. j’ai été frappé par deux choses : La première: la tristesse, le sérieux, la froideur et l’indifférence qui se lisait sur les visages. La seconde : l’uniformité dans l’habillement, une seule couleur : le noir …rien que du noir…... Ce pays serait-il en deuil permanent ? Les habitants à être tristes, lugubres, austères ?....Ou est-ce l’uniforme des gens qui veulent paraitre évolués, sérieux et respectables Ha non ! ...pas de ça chez nous à Axat ! ! Il faut changer tout ça ……..et. que les dieux de la haute préservent d’une telle calamité et nous permettent avec le retour de l’été de retrouver rire, musique, soleil et couleurs mais auet le plaisir des retrouvailles et des nouvelles rencontres. Pour que brille dans les yeux de tous la flamme du bonheur et de la joie, une seule thérapie : participer activement aux manifestations qui se dérouleront cette année dans une ambiance Provençale et Pagnolesque Fermez les yeux et rêvez …... entendez vous les cigales qui ontdomicile dans les marronniers de la place du Maroc ?… et cette odeur de lavande qui arrive de la crémade mélangée aux effluves de la brasucde tonton Jules ? Pour que rêve devienne réalité, retenez bien les dateréjouissances, venez nous rejoindre et j’en suis persuadé vous « Si c’est pas le bonheur, çà y ressemble

Aujourd’hui : Les Mouchardiè

Le soleil pointe sur les hauteurs du Sarrat Naou et plonge dans la vallée pour illuminer la route d’Artigues. Le temps est propice à la cueillette des moucharnous et courioles d’autant que les pluies du printemps ont dopé la végétation.Je décide donc de partir en direction de la Crémade pour retrouver les «moucharnières» ou autres ronds desorcière que nous ont enseignésEnseigner? Non, on n’enseigne pas une moucharnière ! On la transmet, on la lègue, et surtout on la garde secrète. Que Saint Georges et Saint Vincent protègent celui qui un jour la découvre et «qu’il nous la fasse», il sera toisé, abominé, maudit. De plus, une moucharnière ça se respecte; on ne ratisse pas, on récolte!savoir faire: ne pas se faire repérer, s’agenouiller sans trop coucher l’herbe de ce vert croissant de lune, tâter le sol, cueillir délicatement les plus gros, et la visite terminée, redresser cette toison à l’forme de râteau pour effacer toutes traces de passage. Même le garde champêtre aurait du mal à remonter la piste du mécréant…Avant de partir, je pris soin de vérifier que mon opinel ait bien pris place dans l’une de mes poches ainsi que lcar un panier est beaucoup trop voyanttraversant le passage à niveau de la maisonnette, des images apparaissent et mon esprit remonte le temps. Au pied du camp del Bail, les bœufs de Prosper et de Maurice sont près du métier et les préparatifs pour le ferrage vont bon train. Un bœuf est déjà en place,suspendu par deux larges sangles de chanvre, ses cornes arrimées au joug et un sabot solidement immobilisé. Ses ruades aussi vaines qu’inutiles indiquent aux praticiens l’

pluvieux, froid et gris : ce fut un hiver …un bon hiver.....comme dans le temps …..diront certains …. Heureusement les informations quotidiennes qui sont distillées par les médias vous ont certainement aidés à meubler ces soirées hivernales

Comme dans « plus vous avez eu votre lot de catastrophes, de crimes, de

idents, de médicaments frelatés, de chômage, , de crise économique etc...

….le tout bien sùr dans un décor et une ambiance de tristesse

Au cours d’un séjour dans un de nos lointain département, j’ai été eurs des paysages et des habits,

, l’optimisme ( ou la fatalité ) et la ambiance musicale

Par contre à mon retour et dès la descente de l’avion…. j’ai été frappé

sérieux, la froideur et l’indifférence qui se

: l’uniformité dans l’habillement, une seule couleur : le noir

il en deuil permanent ? Les habitants sont-ils condamnés ce l’uniforme des gens qui

ue les dieux de la haute Vallée nous préservent d’une telle calamité et nous permettent avec le retour de l’été de retrouver rire, musique, soleil et couleurs mais aussi l’amitié

retrouvailles et des nouvelles rencontres.

x de tous la flamme du bonheur et de la joie, : participer activement aux manifestations qui se

dérouleront cette année dans une ambiance Provençale et Pagnolesque.

Fermez les yeux et rêvez …... entendez vous les cigales qui ont élu domicile dans les marronniers de la place du Maroc ?… et cette odeur de

angée aux effluves de la brasucade

Pour que rêve devienne réalité, retenez bien les dates des différentes s, venez nous rejoindre et j’en suis persuadé vous direz :

çà y ressemble »

pv

: Les Mouchardières

Le soleil pointe sur les hauteurs du Sarrat Naou et plonge dans la vallée pour illuminer la route d’Artigues. Le temps est propice à la cueillette des moucharnous et courioles d’autant que les pluies du

temps ont dopé la végétation. Je décide donc de partir en direction de la Crémade pour retrouver les «moucharnières» ou autres ronds de sorcière que nous ont enseignés les anciens. Enseigner? Non, on n’enseigne pas une

! On la transmet, on la lègue, et surtout on la garde secrète. Que Saint Georges et Saint Vincent protègent celui qui un jour la découvre et «qu’il nous la fasse», il sera toisé, abominé, maudit. De plus, une moucharnière ça se respecte; on ne

, on récolte! cela requiert tout un art, un savoir faire: ne pas se faire repérer, s’agenouiller sans trop coucher l’herbe de ce vert croissant de lune, tâter le sol, cueillir délicatement les plus gros, et la visite terminée, redresser cette toison à l’aide des mains en forme de râteau pour effacer toutes traces de passage. Même le garde champêtre aurait du mal à remonter la piste du mécréant…Avant de partir, je pris soin de vérifier que mon opinel ait bien pris place dans l’une de mes poches ainsi que la petite bourse en plastique car un panier est beaucoup trop voyant, mais,

le passage à niveau de la maisonnette, des images apparaissent et mon esprit remonte le temps.

Au pied du camp del Bail, les bœufs de Prosper et de métier et les préparatifs pour le

rain. Un bœuf est déjà en place, suspendu par deux larges sangles de chanvre, ses cornes arrimées au joug et un sabot solidement immobilisé. Ses ruades aussi vaines qu’inutiles indiquent aux praticiens l’inconfort de sa situation.

Page 3: Gazette AHV 2011

En ce moment ils débardent dans le coin.arrivent de la forêt d’en Malo via la font del Treilde rafraîchissement des hommes et des bêtes, empruntent le chemin du Sarrat Naou, dévalent la débaillade et terminent le trajet au port de lamaisonnette déjà bien encombré. Ces géants des forêts, rangés désormais comme des allumettes, ont quitté leur carapace sous la lame de l’écorcoir et abandonné les derniers lambeaux d’écorce le long de la tire sous l’effet des cailloux et des roches proéminentes. Nus et brillants ils attendent patiemment le dernier voyage qui les amènera vers leur lieu de transformation. J’attaque les lacets du col de la Cruz. Les fruitiers du camp del Bail sont en fleurs. Le ruisseau vLaouque, lieu féerique ou paissent les vaches de Valentin, frémit dans le vallon. Au deuxième tournant l’amandier de Marie Louise, majestueux, au milieu des roches noires, se pare des couleurs de l’été tandis que les vignes, figuiers, et néfliers commencent à tirer le meilleur profit de cette terre ingrate.

Le col de la Cruz se profile au détour du chemin lorsque je tombe nez à nez avec le cheval de Charlou affairé à serrer la mécanique de sa charrette d’un bleu délavé. La crinière au vent et la tête décrivantcercles pour chasser les mouches autour de ses œillères, ce fier équidé semble plus à l’aise devant cet attelage que celui du corbillard. Sur le plateau, les moutons de Léonce broutent l’herbe grasse de la prairie, où pousse aussi, àdes pins, le muguet sauvage qui fait le pied de nez à ces museaux affamés. Ces boules de laine observent sans aucune inquiétude le passage des bûcherons qui, armés de haches, sapis et passes-guerriers, empruntent d’un pas décidé leEsbousiguettes pour se rendre sur le lieu d’abattage. Je continue la route du plat del Bouchet bordée de pruniers drapés de blanc présage à une récolte abondante de prunes reine-claude. Une fois ramassées et triées elles finiront dans la bassine à confiture et, pour les plus belles, dans un bain d’eau bouillante et de cristaux de soude, traitement efficace à la métamorphose en pruneaux mais après que sur des claies, le soleil d’été eut rempli sa mission.Passant le petit ruisseau du Rau du Pla qui alimente les jardins de la garrigue visités souvent par les sangliers venant se délecter de betteraves, de pommes de terre, et de lentilles, il me semble entendre du coté du Sarrat del Couquis la cognée d’un hacheron, certainement celui du Dédé, coupant la ramille pour les lapins.

En ce moment ils débardent dans le coin. Les bois la font del Treil, lieu

de rafraîchissement des hommes et des bêtes, in du Sarrat Naou, dévalent la

et terminent le trajet au port de la maisonnette déjà bien encombré. Ces géants des forêts, rangés désormais comme des allumettes, ont quitté leur carapace sous la lame de l’écorcoir et abandonné les derniers lambeaux d’écorce le long de

oux et des roches Nus et brillants ils attendent

patiemment le dernier voyage qui les amènera vers

J’attaque les lacets du col de la Cruz. Les fruitiers du camp del Bail sont en fleurs. Le ruisseau venant de Laouque, lieu féerique ou paissent les vaches de Valentin, frémit dans le vallon. Au deuxième tournant l’amandier de Marie Louise, majestueux, au milieu des roches noires, se pare des couleurs de l’été tandis

commencent à tirer le meilleur profit de cette terre ingrate.

Le col de la Cruz se profile au détour du chemin lorsque je tombe nez à nez avec le cheval de Charlou affairé à serrer la mécanique de sa charrette d’un bleu

la tête décrivant des cercles pour chasser les mouches autour de ses œillères, ce fier équidé semble plus à l’aise devant cet

Sur le plateau, les moutons de Léonce broutent l’herbe grasse de la prairie, où pousse aussi, à l’orée des pins, le muguet sauvage qui fait le pied de nez à ces museaux affamés. Ces boules de laine observent sans aucune inquiétude le passage des bûcherons qui,

-partout tels des guerriers, empruntent d’un pas décidé le chemin des Esbousiguettes pour se rendre sur le lieu d’abattage.

Je continue la route du plat del Bouchet bordée de pruniers drapés de blanc présage à une récolte

claude. Une fois ramassées ne à confiture et,

pour les plus belles, dans un bain d’eau bouillante et de cristaux de soude, traitement efficace à la métamorphose en pruneaux mais après que sur des claies, le soleil d’été eut rempli sa mission. Passant le petit ruisseau du Rau du Pla del Bouchet qui alimente les jardins de la garrigue visités souvent par les sangliers venant se délecter de betteraves, de pommes de terre, et de lentilles, il me semble entendre du coté du Sarrat del Couquis la cognée d’un

Dédé, coupant la

Plus loin, à la croisée des chemins, la «cabane de la Rosette » emplie de confidences, fait face à terre noire et veille sur les champs de marguerites, de colchiques et de coquelicots. Le nombre de cœurs et d’initiincrustés dans ses bois sont le témoignage de promesses éternelles. Je poursuis vers Fontanille avec son port à bois et sa grande baraque des bouviers. En bas l’étable pour les bœufs, au dessus le grenier à foin et quelques lits sommaires pour les travailleurs des bois. A cet endroit les sons d’accordéon et autres instruments de musique ont résonné et fait danser quelques jeunes gens durant les années sombres des années 40.De grands prés s’étirent dans la forêt et ruisseaux, l’un descendau bruissement du feuillage et au chant des oiseaux, le bruit de la hache et du passel’existence d’un sapin centenaire, l’autre, arrive des bassins. Ces réservoirs recueillent une eau de source pure et fraîche et alimentent les robinets en cuivre des “piles“ et les fontaines du village. Tournant le dos au roc del Jean et au bac d’Estable qui retient sur ses flancs un nuage blanc venu de méditerranée, je me dirige vers la Crémade. Les lianes et le lierre enguirlandent les murs en ruines d’anciens bâtiments forestiers. Ici, on transformait le bois en charbon avec comme matière première l’aouzine. Quatre grands cèdres ombragent cette ancienne bâtisse ; au dessous, l’herbe y est rase et la mousse épaisse et il fait bon s’y étendre. Je fais donc une halte avant de pousser jusqu’au rau de Bagnassole afin de me désaltérer et peut-être taquiner quelques truites.Tout en bas, du côté du viaduc, des cris et des rires résonnent au milieu des pins. Ce sont les copains allant se baigner au ruisseau du Campérié, dans ce trou d’eau qui fut notre piscine et où nombre d’entre nous ont appris à plonger et à nager.Mes images et mes pensées s’estompent j’ai cheminé tel un automate. Je reviens aux champignons. Ma bourse est pleinLes moucharnières du col de la Cruz, du plat del Bouchet, de la cabane de la Rosette, de Fontanille de la Crémade et les courioles du Campérié ont été fécondes. Je savoure déjà la bonne omelette mais aussi, une fois séchés au dessus de la cuisinière en forme de chapelet, ces mousserons que la science nomme les trycholomes de la St Georges parfumeront les bonnes sauces de veau.Surtout, ne me demandez pas où je les ai ramassésEt maintenant il faut que je “m’en retourne“ car l’heure est déjà bien avancégarrigue et je prendrai le raccourci du robinet. A diciats

Plus loin, à la croisée des chemins, la «cabane de la » emplie de confidences, fait face à terre noire

et veille sur les champs de marguerites, de colchiques et de coquelicots. Le nombre de cœurs et d’initiales incrustés dans ses bois sont le témoignage de

Je poursuis vers Fontanille avec son port à bois et sa grande baraque des bouviers. En bas l’étable pour les bœufs, au dessus le grenier à foin et quelques lits

availleurs des bois. A cet endroit les sons d’accordéon et autres instruments de musique ont résonné et fait danser quelques jeunes gens durant les années sombres des années 40. De grands prés s’étirent dans la forêt et bordent deux ruisseaux, l’un descend de la Mouillère d’où se mêle au bruissement du feuillage et au chant des oiseaux, le bruit de la hache et du passe-partout achevant l’existence d’un sapin centenaire, l’autre, arrive des bassins. Ces réservoirs recueillent une eau de source

e et alimentent les robinets en cuivre des “piles“ et les fontaines du village.

Tournant le dos au roc del Jean et au bac d’Estable qui retient sur ses flancs un nuage blanc venu de méditerranée, je me dirige vers la Crémade. Les lianes

rlandent les murs en ruines d’anciens bâtiments forestiers. Ici, on transformait le bois en charbon avec comme matière première l’aouzine. Quatre grands cèdres ombragent cette ancienne

; au dessous, l’herbe y est rase et la mousse t bon s’y étendre. Je fais donc une halte

avant de pousser jusqu’au rau de Bagnassole afin de être taquiner quelques truites.

Tout en bas, du côté du viaduc, des cris et des rires résonnent au milieu des pins. Ce sont les copains

nt se baigner au ruisseau du Campérié, dans ce trou d’eau qui fut notre piscine et où nombre d’entre nous ont appris à plonger et à nager. Mes images et mes pensées s’estompent j’ai cheminé

Je reviens aux champignons. Ma bourse est pleine. Les moucharnières du col de la Cruz, du plat del Bouchet, de la cabane de la Rosette, de Fontanille de la Crémade et les courioles du Campérié ont été fécondes. Je savoure déjà la bonne omelette mais aussi, une fois séchés au dessus de la cuisinière en forme de chapelet, ces mousserons que la science nomme les trycholomes de la St Georges parfumeront les bonnes sauces de veau. Surtout, ne me demandez pas où je les ai ramassés ! Et maintenant il faut que je “m’en retourne“ car l’heure est déjà bien avancée. Je vais rentrer par la garrigue et je prendrai le raccourci du robinet.

Tonton Jules

Page 4: Gazette AHV 2011

Il semblerait qu’au moyen âge, Axat était une dépendance du prieuré qui existait à proximité des gorges de Saint Georges Daniel Hernandez dans son livre le loup des Cathares endroit mystérieux Curieux et intrigué par ce révélations nous sommes partis avec un groupe d’amis à la recherche du passé. Après une montée sans difficultés sur le chemin des Aliès, le plus autochtone du groupe, conseillé par son jeune frère a esstrouver la trace d’un sentier qui devait nous amener vers ce lieu oublié ...soudain miracle…. a travers branches et broussailsoupçon de chemin ou un passage de cervidés leur a semblé être ,ce qui fut dans le temps, le chemin d’accés au prie La montée fut difficile et parfois périlleuse à travers maquis et éboulis, après bien des efforts nous sommes arrivés surplateau niché entre deux pitons de roches dénudés .Au milieu des arbres rabougris nous pouvons apercevoir avec pou plutôt un passage étroit et plus loin le chœur en ruines d’une antique chapelle . La construction est bâtie en pierre ouvragées, une partie bien conservée forme un demi cercle ; des vestiges d’alignements pierre et signalent l’emplacement des bâtisses qui devait être les annexes de la chapelle ; l’ensemble surplombe l’Aude et la vue du haut de ces falaises est impressionnante Une petite pose nous permet de profiter d’une vue splendide sur le village et la vallée , d’imadécor somptueux et enfin d’évoquer les péripéties du héros Seule ombre au tableau , les marques du passage de l’homme moderne à travers une rambarde et les restes d’une antenne (à cépoque ses vestiges !) Très vite la magie des lieux nous enveloppe dans un délire collectif et si la légende qui se transmet de génération en généétait réalité...mais connaissez vous cette légende ? Voici ce qui est écrit dans les documents anciens: « quand le monastère fut détruit au cours des guerres du vieux temps ,le supérieur réussit à cacher au fond de la grotte ,la cla chapelle et le trésor des moines composé de pièces d’or et d’argent enfermé dans la grande oule* de la communauté « N’en parlez pas autour de vous, car ce trésor n’ayant toujours pas été retrouvé ….. nous pensons un jour revenir dans cet enpour tenter notre chance ! ! ! !

La légendaire croix de fer La légendaire croix de fer La légendaire croix de fer La légendaire croix de fer

Sur le col qui nous emmène vers Fontanilles, il était une croix de fer scellée par nos ancêtres et mise à mal par les garnements jouant aux petits soldats ; ils la jetèrent un jour, dans la « ribe de la garrigue -on venait ici en procession bénir les champs de blé disait Retrouvée en piteux état, les Amis du Haut du Village la remplacèrent par une croix de bois qui n’a pas résisté à l’assaut du temps. Notre col ne pouvant rester plus longtemps orphelin de sa légende, notre ami Claude Bonzom lui offrit en ce mois d’Août 2010 croix de fer sur son socle de pierre qui veillait auparavant sur ses aïeux du côté des PO. Aussi, ce passage obligé vers Fontanilles, le Pla del Bouchet, la Crémade, le Sarrat del Couquis, la Garrigue et les châteauxCathares, fier de son nouvel attribut, peut toujours dire aux promeneurs

je m’appelle

Il semblerait qu’au moyen âge, Axat était une dépendance du prieuré qui existait à proximité des gorges de Saint Georges

le loup des Cathares à situé un partie de l’action de son héros

Curieux et intrigué par ce révélations nous sommes partis avec un groupe d’amis à la recherche du passé.

Après une montée sans difficultés sur le chemin des Aliès, le plus autochtone du groupe, conseillé par son jeune frère a esstrouver la trace d’un sentier qui devait nous amener vers ce lieu oublié ...soudain miracle…. a travers branches et broussailsoupçon de chemin ou un passage de cervidés leur a semblé être ,ce qui fut dans le temps, le chemin d’accés au prie

La montée fut difficile et parfois périlleuse à travers maquis et éboulis, après bien des efforts nous sommes arrivés surplateau niché entre deux pitons de roches dénudés .Au milieu des arbres rabougris nous pouvons apercevoir avec pou plutôt un passage étroit et plus loin le chœur en ruines d’une antique chapelle . La construction est bâtie en pierre ouvragées, une partie bien conservée forme un demi cercle ; des vestiges d’alignements

nt l’emplacement des bâtisses qui devait être les annexes de la chapelle ; l’ensemble surplombe l’Aude et la vue du

Une petite pose nous permet de profiter d’une vue splendide sur le village et la vallée , d’imaginer la vie de nos ancêtres dans ce décor somptueux et enfin d’évoquer les péripéties du héros Loupo Seule ombre au tableau , les marques du passage de l’homme moderne à travers une rambarde et les restes d’une antenne (à c

Très vite la magie des lieux nous enveloppe dans un délire collectif et si la légende qui se transmet de génération en généétait réalité...mais connaissez vous cette légende ? Voici ce qui est écrit dans les documents anciens:

quand le monastère fut détruit au cours des guerres du vieux temps ,le supérieur réussit à cacher au fond de la grotte ,la cla chapelle et le trésor des moines composé de pièces d’or et d’argent enfermé dans la grande oule* de la communauté «

N’en parlez pas autour de vous, car ce trésor n’ayant toujours pas été retrouvé ….. nous pensons un jour revenir dans cet en

La légendaire croix de fer La légendaire croix de fer La légendaire croix de fer La légendaire croix de fer

du COL de la CRUZdu COL de la CRUZdu COL de la CRUZdu COL de la CRUZ

il était une croix de fer scellée par nos ancêtres et mise à mal par les garnements jouant aux petits ribe de la garrigue »

on venait ici en procession bénir les champs de blé disait-on !-

teux état, les Amis du Haut du Village la remplacèrent par une croix de bois qui n’a pas résisté à l’assaut du temps.

Notre col ne pouvant rester plus longtemps orphelin de sa légende, notre ami Claude Bonzom lui offrit en ce mois d’Août 2010 croix de fer sur son socle de pierre qui veillait auparavant sur ses aïeux du côté des PO.

Aussi, ce passage obligé vers Fontanilles, le Pla del Bouchet, la Crémade, le Sarrat del Couquis, la Garrigue et les châteauxCathares, fier de son nouvel attribut, peut toujours dire aux promeneurs :

je m’appelle LE COL DE LA CRUZ.

Il semblerait qu’au moyen âge, Axat était une dépendance du prieuré qui existait à proximité des gorges de Saint Georges

à situé un partie de l’action de son héros loupo di bianca forza dans cet

Curieux et intrigué par ce révélations nous sommes partis avec un groupe d’amis à la recherche du passé.

Après une montée sans difficultés sur le chemin des Aliès, le plus autochtone du groupe, conseillé par son jeune frère a essayé de trouver la trace d’un sentier qui devait nous amener vers ce lieu oublié ...soudain miracle…. a travers branches et broussailles , un soupçon de chemin ou un passage de cervidés leur a semblé être ,ce qui fut dans le temps, le chemin d’accés au prieuré .

La montée fut difficile et parfois périlleuse à travers maquis et éboulis, après bien des efforts nous sommes arrivés sur un petit plateau niché entre deux pitons de roches dénudés .Au milieu des arbres rabougris nous pouvons apercevoir avec plaisir une grotte

La construction est bâtie en pierre ouvragées, une partie bien conservée forme un demi cercle ; des vestiges d’alignements en de nt l’emplacement des bâtisses qui devait être les annexes de la chapelle ; l’ensemble surplombe l’Aude et la vue du

giner la vie de nos ancêtres dans ce

Seule ombre au tableau , les marques du passage de l’homme moderne à travers une rambarde et les restes d’une antenne (à chaque

Très vite la magie des lieux nous enveloppe dans un délire collectif et si la légende qui se transmet de génération en génération était réalité...mais connaissez vous cette légende ? Voici ce qui est écrit dans les documents anciens:

quand le monastère fut détruit au cours des guerres du vieux temps ,le supérieur réussit à cacher au fond de la grotte ,la cloche de la chapelle et le trésor des moines composé de pièces d’or et d’argent enfermé dans la grande oule* de la communauté «

N’en parlez pas autour de vous, car ce trésor n’ayant toujours pas été retrouvé ….. nous pensons un jour revenir dans cet endroit

il était une croix de fer scellée par nos ancêtres et mise à mal par les garnements jouant aux petits

teux état, les Amis du Haut du Village la remplacèrent par une croix de bois qui n’a pas résisté à l’assaut du temps.

Notre col ne pouvant rester plus longtemps orphelin de sa légende, notre ami Claude Bonzom lui offrit en ce mois d’Août 2010 une magnifique

Aussi, ce passage obligé vers Fontanilles, le Pla del Bouchet, la Crémade, le Sarrat del Couquis, la Garrigue et les châteaux