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UNION NATIONALE Le Gabon pour Tous RAPPORT GENERAL DU FORUM CITOYEN Libreville, 6 Juin 2015 Introduction Pour marquer la reprise de ses activités après le deuil qui vient de frapper le parti en la perte de son Secrétaire Exécutif, M. André MBA OBAME, lUnion Nationale a organisé le samedi 6 juin 2015, au complexe Noé Palace de Libreville, un forum citoyen dont le thème portait sur « La feuille de route pour lalternance au Gabon. » 1. CONTEXTE Il sagissait doffrir au peuple gabonais une tribune pour une journée de dialogue interactif, de créer un lieu dexpression, un pôle de mobilisation, à lheure où le peuple exige, de plus en plus, sa participation au débat national et une compréhension partagée des enjeux avec les leaders politiques. Cette vision méritait aussi dêtre partagée avec les partis politiques de lopposition, qui ont, eux aussi, été associés à la réflexion citoyenne. RÉPUBLIQUE GABONAISE Union - Travail - Justice

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Les objectifs assignés à ce forum ont été largement atteints. Cette journée de dialogue citoyen a permis au Parti d’être à l’écoute de la base qui s’est librement exprimée sans tabou et sur tous les thèmes soumis à sa réflexion. Ainsi, de la base au sommet, tout le monde a pu participer au débat national et a partagé la même compréhension des enjeux. La feuille de route a donc été tracée avec la certitude qu’elle reflète parfaitement la pensée de tous. Un exercice nécessaire à toute véritable démocratie.

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RAPPORT GENERAL DU FORUM CITOYEN

Union Nationale

Le Gabon pour Tous

RAPPORT GENERAL DU FORUM CITOYEN Libreville, 6 Juin 2015

Introduction

Pour marquer la reprise de ses activits aprs le deuil qui vient de frapper le parti en la perte de son Secrtaire Excutif, M. Andr MBA OBAME, lUnion Nationale a organis le samedi 6 juin 2015, au complexe No Palace de Libreville, un forum citoyen dont le thme portait sur La feuille de route pour lalternance au Gabon.1. CONTEXTE

Il sagissait doffrir au peuple gabonais une tribune pour une journe de dialogue interactif, de crer un lieu dexpression, un ple de mobilisation, lheure o le peuple exige, de plus en plus, sa participation au dbat national et une comprhension partage des enjeux avec les leaders politiques. Cette vision mritait aussi dtre partage avec les partis politiques de lopposition, qui ont, eux aussi, t associs la rflexion citoyenne. 2. LES TRAVAUXAvant de donner loccasion aux citoyens dapporter leur contribution llaboration de la Feuille de route pour lalternance au Gabon, le prsident de lUnion Nationale, dans son discours douverture, a saisi cette occasion pour renouveler les remerciements au peuple gabonais qui, par centaines de milliers, sest mobilis pendant sept jours.Depuis le coup dEtat lectoral du 3 septembre 2009, a-t-il ajout, deux faits sans prcdent dans lhistoire de notre pays ont fini de nous convaincre de ce que, ce sont les peuples qui dterminent les destins des Nations. Le premier de ces faits est la victoire de lUnion Nationale, dissoute injustement et rhabilite grce au soutien permanent du Peuple gabonais, des dirigeants de lUnion Nationale et de la communaut internationale. Le deuxime est la prise en main par le peuple, des funrailles dAndr MBA OBAME. A loccasion, le peuple gabonais a rappel sa dtermination et son attachement au combat de son hros pour la libration du Gabon des jougs de ce pouvoir qui sest impos lui.Parce que, avec les autres partis politiques de lopposition, lUnion Nationale a vocation gouverner ce pays, dans lunit, la responsabilit, le patriotisme et la justice, la faveur dune alternance vritable, a dit le prsident de lUnion Nationale, nous avons souhait que les changes portent essentiellement sur la question de lalternance. Nous esprons qu la fin de nos travaux, nous serons parvenus ensemble poser les fondements dune Rpublique nouvelle. Avant douvrir les travaux, le prsident a annonc la composition du bureau du forum constitu ainsi quil suit:Prsident: Paulette MISSAMBO

Vice Prsident: Georges Bertrand BEKALE

Rapporteur Gnral: Franois ONDO EDOU

Rapporteur Gnral Adjoint: Clmence Olga METHOGO

Les travaux ont t repartis en quatre sessions introduites chacune par un membre du Bureau National savoir:1. De la ncessit de lalternance(Paul-Marie GONDJOUT);

2. Des mcanismes et moyens pour aboutir lalternance (Raphal BANDEGA LENDOYE);

3. De la responsabilit citoyennedans la qute de lalternance (Estelle ONDO);

4. De la prochaine lection prsidentielle(Casimir OYE MBA);

2.1. De la ncessit de lalternance Dans son propos, le Secrtaire Excutif Adjoint de lUnion Nationale, M. Paul-Marie GONDJOUT, aprs avoir rappel le principe qui guide la Rpublique, savoir, le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, a not les causes profondes qui ont bloqu depuis 1967 les possibilits dune alternance dans notre pays. La dvolution du pouvoir politique au Gabon qui doit se faire par le peuple travers llection, selon larticle 3 de la Constitution, na jamais t dmocratique, lalternance, a-t-il ajout, ne sest jamais donc faite au Gabon. Cela tient de plusieurs facteurs, la prminence dun homme et dun clan. Cet homme, cest Albert Bernard BONGO, devenu Omar BONGO, puis Omar BONGO ONDIMBA. Le clan, cest le Parti Dmocratique Gabonais (PDG) que BONGO a cr en 1968; cest la haute administration civile et militaire; cest les rseaux de fraternit; cest lappareil conomique lintrieur duquel le Chef reoit ou prend la manire dun parrain des parts dactions significatives dans les entreprises en forme de remerciements; cest enfin la Franafrique, une ingnieuse constellation dintrts conomiques, financiers et politiques.

Lhomme et le clan ont utilis, des annes durant, les puissants moyens conomiques, financiers, politiques et militaires de lEtat pour solidifier le systme, dfaire, retourner ou liminer physiquement tout adversaire politique gnant. Tout cela dmontre combien le systme BONGO a compromis la vie politique nationale pour ne laisser aucune possibilit dalternance. Et lorateur de conclure que cest le peuple citoyen, plus que les politiques qui fait lalternance. La souverainet nationale appartient au peuple et il est temps, pour lui, de prendre ses responsabilits pour imposer lalternance.

De nombreuses contributions sont venues enrichir ce dbat citoyen. Dabord celles des responsables des partis politiques de lopposition. Prenant la parole au nom de lAlliance pour le Changement et la Restauration (ACR), M. Davin AKOURE a soulign la ncessit dunir toutes les forces qui combattent le pouvoir tabli. Pour lui, si la cible et la trajectoire sont clairement identifies, on ne doit pas confondre lune et lautre. La trajectoire est parseme dembches, do la ncessit, pour lopposition, de faire preuve dintelligence. Il a appel les leaders de lopposition et lensemble des forces du changement sinspirer de ce qui se passe dans les autres pays africains, notamment le Sngal et le Nigeria. Au Sngal, cest parce quil y a eu une lection deux tours que lopposition a pu remporter llection prsidentielle. Cela signifie que nous devons tout faire pour remplacer le premier tour qui nous manque par lorganisation de primaires en notre sein.

Au Nigeria le prsident nouvellement lu na pu gagner llection prsidentielle que parce quil y a eu une vraie biomtrie. Il nous faut donc exiger la biomtrie intgrale. Dans le but de runir ce qui est pars, il a propos la mise en place dun secrtariat permanent qui assurerait le lien entre les diffrents sous groupes de lopposition. Prenant la parole son tour, le prsident du Front de lOpposition pour lAlternance, M Jean De Dieu MOUKAGNI IWANGOU a annonc la tenue prochaine dun sommet du changement. Il a souhait que ce forum capitalise la victoire finale de lopposition. Pour sa part, M. Pierre AMOUGHE MBA, membre du Front, a estim quil faut bien cerner tous les facteurs bloquants de lalternance dans notre pays. Au nombre de ces facteurs, il y a le capital dominant. Et lorateur daccuser particulirement la France et ses multiples rseaux dont la Franafrique. Ce sont eux qui tirent les ficelles dans lombre et constituent le principal verrou contre linstauration de la dmocratie au Gabon.Pour sa part, M. Fulbert MAYOMBO, Prsident dEnergie du Peuple Indpendant (EPI) a not lemprise que lancien parti Etat exerce sur notre pays. Depuis 50 ans, a-t-il dit, le pouvoir BONGO-PDG nous tient en laisse. Cinquante ans, cest dix mandats de 5 ans, cela signifie donc que les BONGO ont eu, eux seuls, 10 mandats. Nous sommes une Rpublique, nous avons le devoir de la dfendre. Ali a pris le pouvoir sans notre consentement. Jen appelle lunion des fils et filles du Gabon.Le dbat a ensuite t ouvert au grand public. De nombreux compatriotes se sont exprims librement et ont fait les suggestions et propositions concrtes ci-aprs: organiser lopposition par la mise en place dun secrtariat permanent charg daccueillir les partis politiques acceptant le principe de la candidature unique en vue de lalternance;

mettre en place une dynamique nouvelle de lopposition dans le cadre dun sommet du changement; capitaliser les forces du changement pour raliser lalternance;

organiser les rencontres permanentes sur le terrain;

renforcer lunit de lopposition;

organiser des primaires de lopposition sur une base dmocratique et selon des critres objectifs;

crer une chane de tlvision nationale et internationale;

ouvrir deux pistes de rflexion pour traiter de la question du capitaldominant. Il est donc propos de: rgler la situation de la corruption lie la prservation des intrts conomiques dune lite; trouver les voies et moyens de prendre en charge la destine de notre pays et stopper ainsi le recours aux forces extrieures. Exiger le dpart immdiat dAli Bongo;

Organiser une transition charge de mettre en place des institutions nouvelles pour une Rpublique nouvelle;

Organiser des lections libres, crdibles et transparentes; Mettre en place des commissions pour lopposition par province pour dsigner le candidat la prochaine lection;

Appeler une prise de responsabilit des leaders face leur engagement; Convaincre les partenaires non acquis la cause de la ncessit dune alternance.2.2. Les mcanismes et moyens pour aboutir lalternance

Appel introduire le dbat sur les mcanismes et moyens pour aboutir lalternance, le Vice Prsident de lUnion Nationale, M. Raphal BANDEGA LENDOYE a estim, quen ltat actuel des choses, les institutions gabonaises sont, en ralit, un facteur de blocage de lalternance. En plus de la Cour Constitutionnelle et la Commission Electorale Nationale Autonome Permanente dont la partialit nest plus dmontrer, la justice gabonaise a montr de nombreuses reprises quelle est aux ordres du pouvoir excutif. Que dire du ministre de lintrieur et son occupant actuel qui a clairement montr sa prfrence pour Ali BONGO en rcoltant publiquement les fonds ncessaires au paiement de la caution du candidat Ali BONGO la prochaine lection prsidentielle? Les participants ont suggr, face au blocage actuel, limplication de la communaut internationale ( ONU, Union Europenne et Union Africaine) dans linvitable dialogue inclusif qui doit sengager entre acteurs politiques de tous bords, la socit civile et les autres forces vives de la nation, pour permettre au pays de repartir sur des bases saines. Dautres pistes de rflexion ont galement t suggres savoir:

Rendre les membres de la Cour Constitutionnelle indpendants en changeant leur statut par un mode de dsignation plus dmocratique (majorit, opposition, socit civile); Changer les premiers responsables des institutions qui ont en charge lorganisation ou la gestion des lections (CENAP, CNC et Cour Constitutionnelle) avant la prochaine lection;

Procder au toilettage du fichier dtat civil pour fiabiliser le fichier lectoral; Interpeller loprateur GEMALTO sur le caractre inachev de la biomtrie actuelle et exiger dsormais une biomtrie intgrale; Prparer une confrence nationale souveraine entre lopposition, la socit civile et les religieux pour dcider partir des hypothses opratoires, les moyens mettre en uvre pour aboutir lalternance;

Procder lducation citoyenne des masses;

Crer une synergie des actions de dfiances vis--vis du pouvoir;

Encadrer et responsabiliser les jeunes;

Promouvoir les valeurs et moyens culturels et traditionnels pour parvenir lalternance (mettre en place une commission de lutte contre le mal)

Redfinir le rle et les missions du ministre de lintrieur et de larme dans le processus lectoral.

2.3. De la responsabilit citoyenne dans la qute de lalternanceDans son propos liminaire, la Vice Prsidente de lUnion Nationale, Mme Estelle ONDO a constat que certains droits et devoirs garantis tous les citoyens par la loi fondamentale sont confisqus par le systme actuel. Si la libert dassociation et dexpression sont connus et mme dfendus par les citoyens, les liberts relatives au droit de vote et sa scurisation, quant elles, ne sont pas totalement acquises alors quelles sont un des passages obligs pour aboutir lalternance. Former le citoyen devient donc une exigence fondamentale afin quil connaisse parfaitement ses droits et simplique davantage dans le processus lectoral.A la suite de cette intervention, les participants ont fait les propositions ci-aprs:

Mettre le citoyen au centre de toutes les actions en pratiquant lalternance travers le renouvellement des instances de direction au sein des partis politiques et autres associations; Eduquer les masses sur les enjeux du changement;

Choisir des lites bien formes;

Dfendre les droits politiques et civils (ligibilit, famille, vote) de faon individuelle ou collective;

Former sur les modalits et conditions de reprsentativit pour scuriser le vote dans les bureaux;

Associer le citoyen dans toutes les tapes du processus de lalternance; Conscientiser les citoyens; Mettre en place une structure indpendante pour la collecte, le stockage et le traitement des rsultats lectoraux.2.4. De la prochaine lection prsidentiellePrenant la parole son tour pour lancer le dbat sur la question de la prochaine lection prsidentielle, le Vice Prsident de lUnion Nationale, M. Casimir OYE MBA a not que la situation politique qui prvaut dans notre pays depuis le retour du multipartisme, aggrave par le coup dEtat lectoral de 2009, interpelle tous les Gabonais. Elle appelle une rflexion urgente et partage sur les moyens mettre en uvre pour parvenir lalternance et mettre fin au rgime BONGO-PDG. En dpit de la volont de changement maintes fois exprime dans les urnes par les Gabonais, malgr la qualit et la popularit des diffrents candidats de lopposition, toutes les lections organises au Gabon depuis cette date ont t frauduleusement emportes par le parti du pouvoir. Cest une mme cause qui produit les mmes effets, savoir la partialit des institutions. En se mettant au service exclusif dun clan, voire dune famille, les institutions gabonaises actuelles ont perdu toute crdibilit.Le prsent forum nous donne loccasion douvrir les pistes de rflexion sur les pralables ncessaires avant denvisager la tenue dune quelconque lection au Gabon.

Il me parait vident quavec le dispositif lgal et institutionnel lectoral actuel, aucun changement ne peut sortir des urnes.

Comment donc faire pour neutraliser ce dispositif afin que les prochains scrutins soient libres, transparents et crdibles? M. OYE MBA a propos de rformer en profondeur ce dispositif par :

Ltablissement dune liste lectorale fiable utilisant les techniques prouves dune biomtrie moderne et non pas biaise et tronque: La mise lcart du ministre de lintrieur du processus lectoral, au moins dans la phase finale, compte tenu de la proximit des ministres de lintrieur avec les prsidents de la Rpublique, dans un contexte o la vertu tarde simposer; Lidentification de chaque lecteur son bureau de vote et linterconnexion des bureaux de vote pour viter les votes multiples. La rvision la baisse des indemnits trop leves des membres de la CENAP ce qui attire vers les commissions des personnes uniquement proccupes par le gain, oubliant le rle majeur quelles doivent exercer dans le contrle des oprations de vote.Le Vice prsident Casimir OYE MBA a, par ailleurs, soulign limprieuse ncessit de revoir de fond en comble les dispositions actuelles de la Constitution et des lois relatives aux institutions ayant en charge lorganisation et la gestion des lections. Il sagit de rendre vritablement indpendants, les membres de la Cour Constitutionnelle et du Conseil National de la Communication par un mode de nomination plus reprsentatif, c'est--dire prvoir lopposition et la socit civile parmi les autorits de dsignation des conseillers membres.A propos de la Constitution, le Vice prsident de lUnion Nationale sest prononc pour un retour lesprit de la Constitution de 1991 qui a fait lobjet dun consensus la Confrence Nationale de 1990, renforce par la Constitution de 1995, adopte par referendum : Limiter le nombre de mandats du prsident de la Rpublique deux ; Limiter deux (2) le nombre de mandats des membres de la Cour Constitutionnelle et du Conseil National de la Communication; - Revenir au scrutin deux tours pour toutes les lections au scrutin uninominal;

Au cours du dbat qui a suivi, les participants au forum ont, en plus des propositions formules par le Vice Prsident OYE MBA, exig:

- Le retour un mandat de cinq (5) ans renouvelable une fois. Ils exigent de considrer, dans ce dcompte, le ou les mandats dj effectus avant la promulgation de la nouvelle loi fondamentale;

La suppression de toutes les dispositions introduites par la rvision constitutionnelle de 2011, notamment celles qui permettent la prolongation des mandats au-del du terme normal. Lintroduction du bulletin unique dans le dispositif lectoral; La refonte de la Commission lectorale avec lintroduction dans sa structure de membres issus de la socit civile et que soit mis fin au systme paritaire majorit opposition qui est, en fait, une duperie du pouvoir en place pour frauder.Ce sont l les pralables ncessaires, avant denvisager la tenue de toute lection au Gabon. A propos de la candidature unique de lopposition la prochaine lection prsidentielle, les participants au forum ont estim quelle ne peut tre examine avant la satisfaction de ces pralables, pour deux raisons: cela pourrait fragiliser la ncessaire cohsion de lopposition dans le combat pour la rforme des institutions et pour la transparence lectorale. Elle pourrait aussi donner au pouvoir lopportunit de penser que lopposition saccommode du dispositif lectoral actuel. En tous les cas, les participants au forum ont estim quil faut sopposer par tous les moyens, la candidature de M. Ali BONGO la prochaine lection prsidentielle puisquil ne dispose pas dacte de naissance.Le dbat a parfois pris des allures passionnes. Des intervenants excds sont mme alls jusqu proposer des solutions alternatives qui intgrent la violence. La direction du Parti et le bureau du forum ont d, maintes reprises, recentrer le dbat.

A la fin des travaux, et contre toute attente, une question sur la sincrit et la capacit des leaders de lopposition aller jusquau bout et particulirement le retrait de la comptition la veille de llection prsidentielle de 2009 a t pose M. Casimir OYE MBA. En rponse, lancien candidat la prsidence de la Rpublique a reconnu avoir dtruit les espoirs de plusieurs Gabonais qui, contrairement ce qui a t dit, ntaient pas que des Fang. Jai, a-t-il dit, fait mon plus beau meeting de campagne Ndend et il ny a pas que des Fang l-bas. Ma candidature tait porteuse dun rel espoir de rupture davec le systme Bongo dans tout le pays et jen suis conscient malgr le tout sauf les Fangs qui existe dans ce pays. Je demande au peuple gabonais de bien vouloir men excuser.Pour expliquer les raisons de ce dsistement, il a rvlquen pleine campagne lectorale, il a du aller Paris pour se faire dire que sa candidature ntait pas opportune parce que ne rpondant pas aux choix qui y avaient t faits. Le jour de la clture de la campagne a-t-il ajout, deux chefs dEtat Africains qui le soutenaient, un dAfrique Centrale, et un autre dAfrique de lOuest lui ont demand, quelques heures dintervalles de se retirer parce quils ont eu des pressions de la France. Ne soyons pas nafs, a dit M. OYE MBA, tout le monde sait de quel poids pse la France dans le jeu politique du Gabon. Quand vous perdez vos principaux appuis dans une bataille de cette importance que faites-vous, sest interrog lancien candidat la prsidence de la Rpublique. Rponse:Moi, le cur en charpie, jai obi. Je me suis retir. Fin de citation.Les travaux du forum se sont achevs sur cette explication quattendaient manifestement de trs nombreux participants.Conclusion

Les objectifs assigns ce forum ont t largement atteints. Cette journe de dialogue citoyen a permis au Parti dtre lcoute de la base qui sest librement exprime sans tabou et sur tous les thmes soumis sa rflexion. Ainsi, de la base au sommet, tout le monde a pu participer au dbat national et a partag la mme comprhension des enjeux. La feuille de route a donc t trace avec la certitude quelle reflte parfaitement la pense de tous. Un exercice ncessaire toute vritable dmocratie.Rpublique Gabonaise

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