gabon flash n°3 juin 2013

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N o 3 Juin 2013 La lettre d’information d’Olam Gabon EDITORIAL ACTUALITES 1er mai Evénements Marathon SUR LE TERRAIN Hectares de palmier à huile Technique d’hévéa Restructuration et certification GFC en chantier Procédures d’agrément de la ZES Chaudronerie du Gabon Progrès en chiffres COTE BUREAUX IT à l’honneur : SAP et VC NOS PARTENAIRES EN ACTION INSAB S’INVESTIR POUR LE GABON Former et développer NOUS SOMMES OLAM GABON ! Le dessous des cartes... L’EQUIPE S’AGRANDIT PHOTOS DU MOIS Gabon Flash ©AfrikImage

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Lettre d'information d'Olam Gabon - Juin 2013.

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Page 1: Gabon Flash N°3 Juin 2013

No3 Juin 2013

La lettre d’information d’Olam Gabon

EDITORIAL

ACTUALITES1er maiEvénementsMarathon

SUR LE TERRAINHectares de palmier à huileTechnique d’hévéaRestructuration et certificationGFC en chantierProcédures d’agrément de la ZESChaudronerie du GabonProgrès en chiffres

COTE BUREAUXIT à l’honneur : SAP et VC

NOS PARTENAIRES EN ACTIONINSAB

S’INVESTIR POUR LE GABONFormer et développer

NOUS SOMMES OLAM GABON !Le dessous des cartes...

L’EQUIPE S’AGRANDIT

PHOTOS DU MOIS

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Chers collaborateurs et partenaires,

L es six premiers mois de l’année 2013 ont apporté à Olam Gabon une actua-lité très dense : nos succès tout comme nos difficultés nous poussent à nous

dépasser chaque jour et participent à la construction de notre jeune entreprise.

Je salue particulièrement les équipes de notre filière Bois, à Makokou, qui ont vécu des moments difficiles et ont su réagir avec un grand professionalisme.

Au niveau international, l’actualisation triennale de la stratégie d’Olam a suscité de nombreuses questions, puis rassuré. En effet, l’adjonction de nouveaux par-tenaires stratégiques d’ici à 2016-2017 sur des projets comme celui de GFC nous permettra d’augmenter nos capacités d’exécution et de marketing, ainsi que d’en accélérer la réalisation.

Ces derniers mois ont également été le cadre d’instants privilégiés avec nos parties prenantes. Nous avons ainsi eu l’honneur de recevoir nombre d’in-

vités prestigieux sur nos sites dont plusieurs Ministres du gouvernement, nos investisseurs et banquiers ou encore les représentants d’Organisations Interna-tionales. Ces visites sont essentielles car constructives : elles nous permettent de nous améliorer et de montrer le fruit de notre travail quotidien.

Et nos excellents résultats sont aujourd’hui particulièrement visibles sur nos trois plantations de palmiers à huile et d’hévéa, dont le nombre d’hectares

plantés et d’infrastructures mises en place est impressionant. Félicitations aux équipes !

Gagan Gupta, Directeur Pays

Chiffres clésà fin mai 2013

5 000hectares de plamier à huile plantés à Kango

1 500employés à Mouila (palmier à huile)

Un remerciement tout particulier à notre réseau de correspondants !

GABON FLASH - LEttRE tRiMEStRiELLE d’OLAM GABON Directeur de la publication : Gaëlle Dupuis - 06 00 52 00 Rédactrice : Lauriane Guillemin - 06 00 51 99Version électronique disponible sur : www.insuu.com

1 192hectares d’hévéa plantés à Bitam

148 455mètres cubes de la strate superficielle du sol retirée à Port-Gentil (GFC)

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EDITORIAL

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Sur la base du volontariat et avec l’appui de leurs directeurs, nous avons formé un réseau interne de correspondants afin de vous offrir la meilleure information possible. Nous remer-cions ainsi pour leur aide précieuse :

Joseph Gnanie (Responsable RH - Kango) Helmud Dehen (Responsable régional - Mouila)Tiburce Bobedzang (Responsable de planta-tion - Bitam) Anand Sundar (Ingénieur - Port Gentil)Gael Weyat (Responsable QSHE - Makokou)Mohit Agrawal (Architecte - Nkok)

Un grand merci également aux équipes so-ciales, QSHE et Ressources humaines tous sites confondus qui nous consacrent beaucoup de temps pour améliorer la communication en interne.

Page 3: Gabon Flash N°3 Juin 2013

Actualités

La journée internationale des travailleurs, fête instaurée à l’origine comme journée annuelle de grève pour la réduction du temps de travail, devint rapidement une journée de célébration des combats des travailleurs. Elle est commémorée dans de nombreux pays du monde et le 1er mai est l’occasion d’importantes manifestations du mouvement ouvrier.

Un 1er mai aux couleurs d’Olam

Dans différentes villes du pays, et aux

côtés de nombreuses entreprises, les

employés d’Olam ont défilé pour célé-

brer le 1er mai 2013. Au total ce sont

1 200 d’entre nous qui ont pu porter les

couleurs de l’entreprise à travers Libre-

ville, Makokou, Kango, Mouila, ou

encore Bitam. Pour beaucoup d’entre

eux, l’événement a été l’occasion d’une

partie de foot ou d’un repas entre

collègues...

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Les équipes de Makokou - Bois

Les équipes de Libreville - siège Les équipes de Kango - Palmier à huile

Les équipes de Bitam - Hévéa Les équipes de Mouila - Palmier à huile

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Actualités

Le premier trimestre fût riche en événements pour Olam : entre table ronde sous régionale et visite de représentants des mondes institutionnels et financiers, les équipes furent sollicitées pour présenter leur travail.

Les derniers événements

Le 31 janvier dernier a eu lieu la Table Ronde sur le ”Rôle des gouverne-ments dans l’intensification des im-pacts positifs de l’industrie agricole”. Son objectif était de créer une plate-forme réunissant plusieurs acteurs clés du domaine de l’agriculture aussi bien du secteur public que privé, désireux de s’enrichir mutuellement d’échanges sur les leçons tirées du développement de l’agro-industrie en Asie du sud-est. Elle fût aussi l’occasion de commu-nications autour de la question cen-trale du rôle que les gouvernements doivent jouer dans l’impulsion, l’enca-drement, l’accompagnement et le déve-loppement du secteur agro-industriel.

Les représentants du Ministère de l’Agriculure, dont le Ministre Julien Nkoghe Bekale lui-même, de la FAO, du WWF, de la Banque Mondiale et des entreprises privées ont pu ainsi échan-ger avec des experts tels que James Fry, Fondateur et Président de LMC iNternational, Ambono Janurianto, an-cien PdG de Pt Bakrie Sumatra Plantations tbk, ou encore Mahbob Addullah, directeur de iPC Services Sdn Berhab.

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Le 11 février dernier, 9 ministres et leurs représentants, membres du Comité de pilotage pour le partenariat liant Olam à la Répu-blique Gabonaise, ont fait le déplacement sur plusieurs sites, afin d’évaluer les progrès réalisés. Parmi eux, Régis immongault, Mi-nistre de l’industrie et des Mines, Luc Oyoubi, Ministre de l’Eco-nomie, ou encore Gabriel Ntchango, Ministre des Eaux et Forêts, et Rose-Christiane Ossouka Raponda, Ministre du Budget, ont visité la Zone Economique Spéciale de Nkok et la plantation de palmiers à huile d’Awala. L’objectif était que les représentants de l’Etat puissent observer les avancées du projets et comprendre les difficultés rencontrées sur le terrain.

Table Ronde sous-régionale sur le ”Rôle des gouvernements dans l’inten-sification des impacts positifs de l’industrie agricole”.

Les 1er et 2nd avril derniers, Jean Louis Ekra, Président de l’Afrexim Bank, Michael Adande, Président de la Banque de développement des Etats d’Afrique Centrale (BdEAC), thierry tanoh, PdG d’Ecobank et Brice Laccruche, alors directeur de BGFi Banque Gabon, ont visité plusieurs des sites d’Olam et rencontré Le Président de la République Gabonaise, ainsi que ses Ministres de l’industrie, de la Promotion et de l’investis-sement. La délégation a ainsi pu apprécier la qualité d’exé-cution de nos opérations sur le terrain et renouveler son soutien au développement du Gabon.

”Olam a fait des progrès significatifs (...) et les banques impliquées sont déterminées à soutenir l’entreprise ainsi que d’autres projets structurant du programme économique et social du pays”. Michael Adande, Président de la BdEAC

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Velan Mahadevan, Directeur de site, expliquant à ses invités comment les fruits du palmier sont récoltés et transformés en huile

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de gauche à droite: Michael Adande, Président de la BdEAC, Ali Bongo Ondim-ba, Président de la République Gabonaise, Jean Louis Ekra, Président d’Afrexim Bank, thierry tanoh, PdG d’Ecobank, Evelyne tall, dG d’Ecobank, Gagan Gupta, directeur pays d’Olam et Albert Essien, dG d’ Ecobank

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Olam remporte deux prix en deux nuits !ACTU MONDE

Les 15 et 16 mai derniers, Olam a remporté le ”Sustainable Standard Set-ter”, décerné par Rainforest Alliance pour ses efforts auprès des petits planteurs de cacao et café, et s’est ensuite vu récompensé par le prestigieux prix du Guardian pour sa Charte du Bien-Etre, qui nous permet d’améliorer les conditions de vie des communautés de manière mesurable. Ainsi, en améliorant leur rendement et la qualité de leurs produits, elles augmentent leurs revenus et leurs conditions de vie, mais sécurisent également la haute qualité des produits sur du long-terme et de manière traçable.

Actualités

Sport démocratique s’il en est, le marathon, est ouvert à tous. Petits et grands, femmes et hommes, pourront se mesurer à eux-mêmes durant ces deux jours où le sport et la famille seront à l’honneur.Souhaitons bonne chance à l’ensemble des participants, et en particulier à l’équipe Olam !

Retrouver les informations détaillées sur www.marathondugabon.com

Grâce à la participation de plusieurs sponsors, dont Olam Gabon, le premier marathon international du Gabon va avoir lieu à Libreville le week-end du 30 novembre - 1er décembre 2013

Le Gabon se prépare à courir !

participeZ au

30 novembre • 1er décembre 2013 • LibreviLLe

aVec L’ÉQuipe OLaM*

5 COURSES POUR TOUS

En partenariat avec

Parcours certifiés

facebook.com/marathondugabon twitter.com/marathondugabon

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Le 10 Km

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Vous souhaitez participer au Marathon du Gabon au sein de l’équipe Olam ?Inscrivez-vous dès maintenant auprès de la Direction de la Communication au 06 00 51 32

ou à l’adresse suivante : [email protected] toutes les informations sur les courses sur www.marathondugabon.com

*Dans la limite des places disponibles

Le marathon a été créé à l’occasion des Jeux olympiques d’Athènes de 1896, sur une idée du philosophe français Michel Bréal, pour com-mémorer la légende du messager grec Phi-dippidès, qui aurait parcouru la distance de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire contre les Perses en 490 av. J.-C. L’épreuve se courait jusqu’en 1921 sur une distance non fixée d’environ 40 km avant que l’Internatio-nal Association of Athletics Federations ne la régule. Les marathons les plus prestigieux sont ceux des Jeux olympiques, des championnats du monde d’athlétisme et du World Marathon Major : Boston, Londres, Berlin, Chicago, New York et Tokyo.

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PALM : des milliers d’hectares plantés !

Sur le terrain

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Awala, KANGO : 5 000 hectares déjà plantés...Félicitations à toute l’équipe !

MOUILA : 1 500 employés, 733 ha plantés et des difficultés surmontées

Mars, avril et mai ne furent pas des mois de tout repos à Mouila ! Le 5 mars, le premier palmier à huile fut transplanté de la pépinière au sol, inaugurant ainsi de nombreux hectares de plantations, 733 à ce jour. Et pour réaliser ce travail, 1 500 employés sont nécessaires aujourd’hui. Mais ces derniers mois ont aussi vu naître quelques tensions, ce qui est tout à fait habituel dans le cadre d’un projet de cette envergure. des mouvements d’humeur sont apparus, à la fois chez un petit nombre d’employés et dans certains villages. La grève entamée par nos employés, s’est arrêtée assez rapidement grâce à une réunion entre la direction générale d’Olam, le gouverneur de Mouila, Michel Mouguiama, et les délégués du personnel qui a ouvert le dialogue entre l’ensemble des acteurs. du côté des populations locales, c’est principalement le retard pris dans la réalisation du contrat social qui était décrié. Nous avons alors entrepris une tournée dans chaque village impacté afin de réitérer l’engagement de Olam à tenir les promesses du contrat social et à faire appliquer la politique d’emploi prioritaire. du fait de ces mouvements, le projet accuse un léger retard, mais il était important d’entamer ce dialogue afin de le poursuivre en toute sérénité. Nous sommes attachés à maintenir de bonnes relations avec les villages impactés par nos projets - et bien évidemment de nos employés. En effet, il est dans l’intérêt de tous d’œuvrer à un dialogue constructif, pacifique et permanent.

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De l’usage du bois abattu dans les plantations…En avril 2013, une convention relative à la mise en exploitation des bois issus des baux emphytéotiques concé-dés pour l’implantation des plantations des palmiers à huile et d’hévéa a été signée entre Olam et le Ministère des Eaux et Forêts. Les bois abattus ne doivent pas être gaspillés : ils peuvent être utilisés dans la construction d’infrastructures, pour les besoins quotidiens des populations locales, ou être commercialisés.Ainsi, dorénavant, après satisfaction des besoins en bois des populations et d’Olam, les bois abattus pourront être valorisés via l’encadrement de l’administration en charge des forêts. Il est notamment essentiel de s’assu-rer de la traçabilité et de la transparence des opérations de commercialisation.

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Hévéa : la technique au service de l’agricultureDe nombreux chantiers ont jalonné ce début d’année 2013 pour notre filière Hévéa.De la délicate opération

de greffe, au nouveau système d’irrigation, en passant par le pont sur la rivière Nyé, afin d’ouvrir l’accès à nos zones centrale et est. Sans oublier de mentionner les 1 192 hectares plantés à ce jour !

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Sur le terrain

La greffe en 6 étapesAfin d’optimiser la rentabilité de notre plantation d’hévéa, nous avons choisi de ne cultiver que des plants dont nous maîtrisons le potentiel de rendement en latex. Ainsi, nous avons acheminés des plants de Côte d’ivoire afin de les greffer sur des plants locaux qui fourniront les générations futures d’hévéa. Après avoir tester l’efficacité du processus et suivi son évolution, nous avons formé une quarantaine de greffeurs.

La formation des greffeurs à Bitam, en partenariat avec l’Ecole Nationale du Développement Rural et finan-cée par l’Office Nationale pour l’Emploi, a donné lieu à une séance d’évaluation pour tous les candidats, sui-vie d’une remise de diplômes le 11 avril 2013. L’objectif de cette collaboration, qui s’est concrétisée ici par 100 heures de cours pratiques et théoriques durant un mois, est de former les jeunes Gabonais aux métiers de l’agri-culture afin de résorber le chômage dans les provinces concernées.

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Sur le terrain

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Afin de répondre aux besoins en irrigation de la plantation, nous avons mis en place deux nouveaux sys-tèmes : le système « sprinkler» qui permet de fournir en routine, par aspersion, de l’eau durant un certain temps sans intervention humaine pour le jardin de bois de greffe et le système « Kirico » pour la pépinière. On l’y utilise car ses brumisateurs permettent d’irriguer sans agresser les jeunes pousses. Ces deux systèmes d’irrigation s’appuient sur un flotteur et une crépine, au bout de laquelle se trouve un filtre qui empêche l’ab-sorption de la faune et de la flore. Elle puise l’eau à une source naturelle aménagée spécialement pour le site.

A chacun son irrigation

Le pont de la rivière Nyé va non seulement nous permettre l’accès au reste de notre concession, mais va également permettre relier plusieurs villages reculés dans la région de Bitam !

Hévéa : la technique au service de l’agriculture

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Sur le terrain

GFC

Notre activité bois a récemment dû se restructurer pour pouvoir affronter des difficultés économiques externes, comme la faible densité de la forêt sur la concession qui lui a été accordée ou encore la présence de 40 % d’essence d’Okan dont le marché est inexistant. 117 personnes ont dû quitter l’entreprise, à l’aide de mesures d’accompagnement très favorables. Cependant, une bonne nouvelle est venue motiver les équipes : en mars 2013, nous avons obtenu le certificat OLB* (OLB-CERT / FC033599), ce qui signifie qu’OLAM Gab. SA res-pecte les lois et les normes nationales, ainsi que les conventions internationales ratifiées par le Gabon, concernant l’aménagement et l’exploitation forestière, les aspects sociaux et environnementaux, et qu’elle assure la traçabilité des bois depuis la forêt jusqu’à la vente, ceci grâce à un système de suivi performant.

*OLB : Origine et Légalité des Bois © Bureau Veritas Certification - Eurocertifor 2004 - Entreprise enregistrée par un organisme indépendant selon le système OLB, qui permet d’assurer le suivi des bois dont l’origine et la légalité

Entre restructuration et certificationBOIS

Un chantier de sable et d’eau

Une partie du site en aménagement

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L’annonce de l’actualisation triennale de la stratégie du groupe a placé GFC sur le devant de la scène. En effet, nous avons décidé d’adjoindre un partenaire stratégique dans le projet d’engrais afin d’en accélérer la réalisation et d’augmenter nos capacités d’exécution et de marketing. En attendant, le projet avance. La phase de défrichement et de construction des routes est terminée, la deuxième phase est en cours et devrait prendre fin en septembre 2013. Elle consiste à draguer, remblayer, terrasser et préparer un terrain viable à la construction de l’usine. Le plus grand défi de cette étape est de construire une plateforme de 3,5 mètres de hauteur où se tiendra l’usine d’engrais.

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La terre organique trouvée sur site, fertile et cultivable, est déplacée ailleurs dans la zone de Mandji, ceci afin de la conserver pour sa qualité. Elle est ensuite remplacée par du sable dragué et acheminé depuis les fonds marins. C’est un bateau nommé «Hector», appartenant au groupe Boskalis, qui drague le sable de mer, en étant relié à l’île Mandji par des pipelines d’environ 3 500 m de longueur. Durant ces opérations, qu’elles soient conduites par nos prestataires ou nous, nous nous appuyons sur les Etudes d’Impacts Environnementaux et Sociaux réalisées par des consultants indépendants (URS Scott Wilson) et validées par les autorités compétentes afin d’agir dans

le respect de l’environnement et des populations. Nous faisons en sorte de poursuivre le dialogue entamé avec ces dernières ou d’en ouvrir un le cas échéant : il est primordial pour Olam de travailler de concert avec les communautés locales afin qu’elles s’approprient le projet.GFC emploie actuellement 30 collaborateurs à temps-plein, 10 consultants et sous-traite auprès de Boskalis en Van Oord les travaux de terrassement et préparation du terrain. Boskalis en Van Oord a une équipe de plus de 150 personnes, dont une centaine de Gabonais.

Remblaiement, terrassement et préparation de terrain : 148 455 m3 de sable ont été dé-blayés et 1 million stocké pour de futurs usages

Canaux de désengorgement des eaux : 1,7 km de tuyaux Ingénieurs GFC sur site

Infrastructures sur site

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Sur le terrainS’établir sur la ZES de Nkok: quelles sont les procédures d’agrément ?

Pour qui s’applique la procédure d’agrément ?Elle s’applique à toute activité économique, particulièrement à celles touchant aux développements des activités liées à la transformation et à l’exportation du bois et aux prestations de service en rapport avec les activités de la filière bois (article 13 du décret 0461 du 10 octobre 2012).

Qui est éligible ? tous les investisseurs, nationaux ou internationaux, désirant s’implanter dans une ZERP afin de bénéficier des avantages commerciaux, douaniers, fiscaux et sociaux afférents.Les critères d’éligibilité sont définis au sein de l’article 18 du décret 0461 du 10 Octobre 2012. Ces critères sont examinés par l’organe d’aménagement et de gestion (GSEZ) puis validés par les autorités administratives.

Quelles sont les dates de mise en place de la procédure et d’échéance du régime? La procédure se déclenche dès le dépôt du dossier par l’investisseur potentiel.il n’y a pas date d’échéance globale aux régime de la ZERP. En revanche, chaque avantage est limité en fonction de sa nature.

Régime fiscal :- exonération totale pendant 10 ans à compter de la première vente de tous impôts sur les bénéfices industriels et commer-ciaux y compris l’impôt minimum. dès la 11ème année, taxation à hauteur de 10% de l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux pendant 5 ans.- exonération pendant 25 ans de la tVA dès l’obtention de l’agrément, uniquement pour les ventes faites dans la ZERP et celle destinées à l’exportation, de l’impôt sur les dividendes et de toutes retenues à la source, à compter de la première vente, des contributions foncières des immeubles bâties et non bâties dès leur immatriculation au registre de conserva-tion foncière et des hypothèques, des droits de mutation et d’enregistrement pour toutes cessions de biens, transferts ou apports en entreprise admise dans la Zone Economique au Régime Privilégié à compter de la 1ère vente.- possibilité de l’investisseur de vendre 25 % de sa production vers le territoire douanier national sans la perte des exonérations précitées.

Régime douanier : - exonérations pendant 25 ans dès l’immatriculation au RCCM de tout droit et taxes pour toute importation des entreprises admises dans la ZERP. Cette exonéra-tion s’étend au C-GC et à la DGCC. Elle ne s’applique pas à l’OPRAG et aux services portuaires.- exportation hors du territoire national, des produits fabriqués dans la ZERP est soumise à une taxation de 10% au plus de la valeur de la FOB.- simplification de la procédure de dédouanement pour les marchandises destinées à la ZERP.

Régime social :- assouplissement de la procédure de délivrance de visa et carte de résident valant permis de travail.- dispense du paiement de la caution de rapatriement et de tout droit afférents.- à compétence égale, primauté doit être accordée par les investisseurs aux nationaux.

Quels sont les délais ? La décision de délivrance ou de refus de l’agrément est notifiée 15 jours après le dépôt du dossier. Le refus est toujours mo-tivé. Cette période comprend le dépôt du dossier, son examen par GSEZ puis par les autorités, la notification de la décision. il s’agit d’une procédure bipartite car la concertation est permanente entre les différents décideurs.

Quand les entreprises s’établissent dans une Zone Economique au Régime Privilégié (ZERP), comme la ZES de Nkok, elles doivent remplir certains critères et être certifiées conformes à une procédure d’agrément afin de bénéficier de ce régime privilégié.

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Sur le terrainRencontre avec un client de la ZES :

Chaudronerie du Gabon (CDG)Interview croisée de Hasna DIRAR, Directrice Générale adjointe de CDG et de Mohamed Reslan Président-

Directeur général de SOFERGA et de CDG.

Qu’est-ce que la Chaudronerie du Gabon ?CdG est une nouvelle entreprise, dont le dG est également le PdG de SOFERGA et dont l’activité couvre la sidérurgie, la fabrication de fer à béton, une fonderie d’acier... avec un marché domestique mais également d’exportation dans la sous-région.Ce sera d’ailleurs la première fois que le Gabon fabriquera de l’acier ! Nos 350 employés (directs et indirects) sont majoritairement gabonais. L’objectif est que les expatriés puissent transférer leur savoir et former ces derniers, notam-ment sur les méthodes de fabrication et le processus de transformation. A terme, nous visons une usine qui fabriquera jusqu’à 50 000 tonnes de fer à béton par an.

Pourquoi investir au Gabon ?Le PDG de Soferga possède une vision à long terme de son pays et est fermement engagé pour son Emergence industrielle, ce qui passe par des investissements à réaliser. Evidemment, la stabilité politique et la sécurité au niveau juri-dique et judiciaire sont également des atouts. Plus précisément, la ZES de Nkok est attractive par le prix réduit proposé pour l’électricité et par les services du Guichet Unique.

Rencontrez-vous des difficultés ?L’approvisionnement en électricité se fait encore par l’intermédiaire de groupes électro-

gènes. En dehors de ce problème, le suivi de la part d’Olam est satisfaisant et obtenons toujours réponse à nos questions.

Quel est l’état d’avancement du projet ?Après la remise de la parcelle en Novembre 2011, nous avons entamé les travaux en Janvier 2012. A ce jour, l’état d’avan-cement de la construction est à 60-70% et 10 000 m² sont couverts. 100 personnes travaillent sur le chantier. Nous pen-sons être opérationnels à fin septembre 2013, selon l’apport en électricité.

Quel montant d’investissement représente l’usine ?12 Milliards de FCFA au total pour le projet de construction, dont 60% ont déjà été investis. Nous prévoyons un retour sur investissement sur 10 à 15 ans.

CDG

Zone Economique Spéciale de NKOKBP: 60 Libreville / GabonTel: (241) 05 01 41 60Mail: [email protected]

chaudronnerie du

GABON

Fabrication de :•Poutrelles•Ronds à béton•Cornières à ailes égales•Fers plats•Fers carrés•Billettes•Billettes

Certifié ISO 9001

Investir pour son entreprise représente

aussi un intérêt pour son pays

Usine CDG en construction

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Sur le terrainProgrès en chiffres (mai 2013)

Nkok (GSEZ)

Makokou (Bois)

Bitam (Hévéa)

Mouila (Palmier à huile)

Kango (Palmier à huile)

mai 2013novembre 2012

Port-Gentil (GFC)Employés

(directs et indirects)3016

20001375

288350

627600

1577862

958955

Bitam (Hévéa)

Mouila (Palmier à huile)

Kango (Palmier à huile)

11920

733

50142190

Bitam (Hévéa)

Mouila (Palmier à huile)

Kango (Palmier à huile)

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Hectares plantés

Logements en cours de construction

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Côté bureaux

Le département IT à l’honneur : SAP et VCLes acronymes donnent le ton : la direction des Systèmes d’information et des télécommunications a fourni

ces derniers mois un travail complexe et indispensable pour l’évolution de notre entreprise

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il y a encore trois mois, comptabilité, achats et contrôle de gestion étaient des entités cloisonnées. Aujourd’hui, elles sont reliées et fonctionnent ensemble grâce à la mise en place de SAP. Il s’agit d’un système infor-matisé d’ERP (aide à la planification des ressources de l’entreprise), qui intègre les informations managériale et les extraits, couvrant ainsi les besoins stratégiques et opérationnels de l’entreprise. Avec 38 ans d’expérience en solutions informatisées de gestion d’entreprise SAP domine largement son marché.

Aujourd’hui, la majorité des représenta-tions d’Olam dans le monde fonctionne sur ce système, qui est centralisé en inde et à Singapour et compte une centaine de per-sonnes. Pour Olam au Gabon, 5 personnes y travaillent au quotidien. Nous avons démarré ce projet en juillet 2012, il a fallu 6 mois d’efforts acharnés avant de pouvoir le lancer. En effet, nous avons d’abord dû déterminer le modèle dont nous avions besoin, selon nos différentes activités, puis travailler en atelier avec des experts, ensuite concevoir l’architecture du système, identifier les opérations, les rôles, les autorisations, et enfin former les utilisateurs afin de pouvoir changer de système. Au cours de ce travail, nous avons dû faire face à différentes difficultés, comme la distance entre nos sites, l’instabilité de la connexion, la connaissance informatique des usagers, la complexité des opérations SAP, le contrôle du coût de la mise en place ou encore la barrière de la langue.En raison de ces difficultés, les premiers pas sur SAP sont parfois effrayants… Mais c’est un passage obligé, et la pratique régulière permettra de surmonter cette période très rapidement. Les avantages générés par ce

Comment fonctionne une transaction SAP ?système sont eux incom-parables : il réduit le temps consacré aux opérations comp-tables, il permet une gestion informatisée mensuelle de ces opérations avec une traçabilité à tous les niveaux, ou encore une comparaison des budgets et des dépenses qui réduit considérablement les coûts.

L’équipe SAP est à votre écoute et disponible pour vous aider dans votre appren-tissage du système !

Exemple de facturation sur SAP

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Côté bureaux

La vidéoconférence : une solution économique et conviviale

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Pendant plus de six mois, le département it d’Olam Gabon a travaillé à la mise en place d’un système mo-derne de vidéoconférence destiné à tous les employés du pays.Il s’agit d’une combinaison de deux techniques permettant de voir et de dialoguer en temps illimité avec un ou plusieurs interlocuteurs résidant dans des villes ou des pays différents.

Ce matériel est prévu dans tous les sites d’Olam, mais est opérationnel à ce jour à Libreville (2), Kango, Port-Gentil, Bitam et Mouila. Makokou se dotera dans un avenir très proche de ce modèle de communication. Ainsi, à ce jour, 6 visio-conférences sont installées. Avec des sites aussi distants les uns des autres, ce système de communication amène à réduire les coûts de déplacement, tout en permettant des réunions fréquentes plus conviviales et fonctionnelles que par téléphone, ceci pour un d’achat initial de 30 millions de FCFA.Autres avantages du système : il permet de présenter et d’envoyer des documents en travaillant de manière collaborative et participe à notre engagement à respecter l’environnement, puisqu’il contribue à une dimi-nution de nos impressions papiers et de nos émissions de CO2. En effet, selon une étude réalisée par Carbon disclosure Project et l’opérateur de télécom américain At&t, une grande entreprise équipée de 2 salles de visio-conférence économise 450 voyages par an et réduit ainsi les émissions de gaz à effet de serre d’un niveau équivalent au retrait de la circulation de 217 véhicules de tourisme.

Comment faire ?Vous êtes à Libreville et vous voulez travailler avec un collaborateur de Mouila sans effectuer de voyage ? il vous suffit pour cela de réserver une des salles de vidéoconférence chez Jaana Arola, Assistante du directeur Pays (la procédure sera modifiée et communiquée après le déménagement des bureaux) contacter votre interlocuteur selon la procédure indiquée et démarrer la séance de travail. La salle est équipée d’un écran, d’un son hi-fi, d’un environnement étudié en éclairage et en acoustique.

Malick Pambou Mbokou Rangue, IT support, en charge des télécommunications, réalisant un essai de videoconférence avec Franck Ambenga, son homologue à Port Gentil©

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Nos partenaires en action

L’INSAB et Olam s’allient pour l’avenir de l’agriculture au Gabon

Le partenariat conclu entre l’entreprise et l’institut augure d’un bel avenir pour le développement des métiers agricoles au Gabon. Interview du Professeur Alain SOUZA, Directeur général de l’INSAB.

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Qu’est-ce que L’INSAB ?L’institut National Supérieur d’Agronomie et de Biotechnologies (iNSAB), ex départe-ment génie agricole de l’Ecole Polytechnique, né en 1986,a été érigé en 2002 comme Établissement à part entière. Conformément au texte de Loi n°37/2010 du 12 novembre 2010 portant sur son organisation et son fonctionnement, l’institut est un Etablisse-ment public d’enseignement supérieur, à caractère scientifique, technologique et professionnel, doté de personnalité juridique et jouissant de l’autonomie de gestion financière. il est rattaché à l’Université des sciences et techniques de Masuku (UStM).Ses effectifs en 2013 s’élèvent à 218 étudiants, et ses missions sont les suivantes :- Formation initiale des cadres moyens et supérieurs dans le domaine de l’agronomie et des biotechnologies ;- Formation continue et perfectionnement du personnel du secteur agricole et agro-industriels ;- Formation à la recherche scientifique et technologique et à l’appui au développement dans les secterurs agri-coles et agro-industriels ;- Exécution des programmes de recherche-développement en agronomie et en biotechnologies ;- Vulgarisation des résultats de la recherche.L’iNSAB est en partenariats avec l’Université de dschang (Cameroun), Gembloux Agro-Biotech (Belgique), l’ins-titut Agronomique et Vétérinaire Hassan 2 (Maroc), l’institut Polytechnique Rural de Formation et de Recherche

Appliquée de Katibougou (iPR/iFRA), l’Université d’Abomey Calavi (Bénin), l’Institut de Recherche pour le Développement (France).

Quelles sont les spécificités de l’Institut ?Au Gabon, l’iNSAB est le seul établissement d’enseignement supérieur spécialisé dans l’agronomie. Il propose une Licence professionnelle avec des cours de climatologie, hydrologie, cartographie, télédétection..., un Master spécialisé en agro-économie et un Master spécialisé en Ingénierie industrielle et Alimentaire avec des cours sur la qualité et l’environnement, l’Economie du développement, la gestion du développement durable, de la

démographie : population, éducation et emploi…

Quelle forme revêt le partenariat entre l’INSAB et Olam ? Signé le 14 novembre 2012, ce partenariat concerne les sites de Bitam, Kango-Awala et Mouila et porte sur trois années consécutives.de son côté, Olam a la responsabilité :- d’accueillir des stagiaires en fin de cycle : stages ingénieurs agronomes 5e année et stage licence pro- d’accueillir des stagiaires du niveau intermédiaire : stage ingénieur agronome 3e année et stages ouvriers- de participer aux jury de soutenance des mémoires des élèves ayant effectué leur stage dans l’Entreprise- d’accueillir le corps enseignant pour les visites des installations et ou plantations de l’Entreprise- de proposer des thèmes de mémoire et des sujets de stage- de sélectionner des élèves pour embauche éventuelle dans l’entreprise- de donner un appui pédagogique à l’INSAB

Professeur Alain Souza, DG de l’INSAB

Entrée de l’INSAB

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Nos partenaires en action

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Au dernier trimestre, nous vous parlions de L&S, entreprise gabonaise composée d’une trentaine de collaborateurs, qui accompagne les entreprises dans la mise en place de logiciel de gestion depuis 1997. Et il se trouve qu’avec le projet ”OLAM HRM”, L&S a gagné le prix 2013 du meilleur partenaire durant la convention annuelle de SAGE ERP X3 !

Félicitations donc à notre partenaire !

L’INSAB s’est, lui, engagé à :- effectuer la formation continue et le perfectionnement professionnel des agents de l’entreprise- conseiller et collaborer à la résolution des problèmes technologiques qui se posent à l’entreprise- préparer des ingénieurs et des techniciens supérieurs susceptibles de travailler dans l’entreprise à l’issue de leurs études universitaires.

Combien de stagiaires participent cette année ? A ce jour, nous avons chez Olam 7 stagiaires de 5e année pour 6 mois de stage, dont 3 à Mouila, 2 à Kango, 2 à Bitam et 8 stagiaires de Licence professionnelle pour 3 mois de stage, dont 2 à Mouila, 1 à Kango, 5 à Bitam.

Qu’en est-il du suivi des élèves ?Une visite sur site est prévue à partir du 17 juin pour une évaluation orale et un suivi des travaux. de plus, un représentant d’Olam participera au jury de soutenance des mémoires des élèves ayant effectué leur stage dans l’Entreprise

Etes-vous en partenariat avec d’autres entreprises ?Oui, avec des entreprises comme Sucaf, Siat, total etc. Mais le partenariat avec Olam se démarque des autres car nous avons le projet - encore à l’étude - d’obtenir des bourses de recherches dans les d’activités d’Olam. De plus, Olam a accepté de participer aux séminaires de formation au Management qu’organise l’iNSAB pour ses étudiants.

Que pensez-vous de la démarche d’Olam ? L’initiative d’Olam s’inscrit dans la vision des plus hautes autori-tés de l’Etat qui prônent une adéquation formation-emploi et le renforcement des capacités des universités et de nos instituts. Elle permet l’implication active d’Olam à la formation pratique et au management. Nos étudiants vont bénéficier d’une for-mation professionnelle et pourront faire partie du personnel prêt à l’emploi chez Olam puisqu’ils seront déjà imprégnés de la culture de l’entreprise Olam et des techniques sur le terrain.

Les stagiaires de l’INSAB chez Olam, Prescillia Inougungany (Ressources Humaines) qui a suivi la mise en place du partenariat

Cultures sur les terres de l’INSAB

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S’investir pour le GabonFormer et développer

Olam Gabon s’engage sur des programmes concrets, qui contribuent à améliorer le quotidien des populations locales sur le long terme. Deux d’entre eux ont démarré au premier semestre 2013.

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En partenariat avec le Gouvernement gabonais, Olam a lancé un projet de construction de centres de formation pro-fessionnelle pour le personnel des plantations, projet qui verra le jour dès la rentrée 2013-2014. Seront construits trois centres de formations dans les plantations de Kango, Bitam et Mouila, équipé chacun de 2 classes, d’un bureau adminis-tratif, d’une bibliothèque, d’une salle multimédia et de 8 formateurs pour les enseignements théoriques et pratiques qui seront dispensés.Le but de ce projet de grande envergure permettra à Olam Gabon d’améliorer la productivité et la qualité de travail dans

les plantations. L’avantage pour les ouvriers est de bénéficier d’une formation professionnelle qui débouchera sur un « Certi-ficat professionnel au métier de base » dans les filières hévéa-culture ou palmier à huile .Ces centres de formation seront ouverts à plus de 1 500 em-ployés d’Olam par an pendant 3 ans, avant que ne soit envisagée la possibilité de les ouvrir aux candidats externes intéressés par l’apprentissage de ces métiers.Les cadres et les agents de maitrise ne seront pas en reste car ils suivront égaleemnt des formations modulaires destinées à renforcer leur efficacité. Nous avons également démarré en 2013 un projet pilote d’agri-culture vivrière autour de notre plantation d’Awala, à Kango avec l’objectif que ce programme de soutien devienne le point de départ d’une activité locale susceptible de fournir des ressources alimentaires et à terme un revenu familial.

Qui en bénéficie ? Le premier village à l’expérimenter fût Nsilé, car il possède déjà un bon système d’irrigation. il est déjà étendu à 3 villages et couvrira au mois de juillet/août, 4 autres villages. Ce projet devrait bénéficier à 36 familles. Le pro-gramme sera testé et adapté pendant un an afin d’en vérifier l’efficacité puis reproduit à grande échelle sous forme de coo-pératives. Quels sont les moyens mis en place ? Aujourd’hui, 250 volon-taires sont répartis en 31 groupes agricoles, chacun respon-sable d’une plantation, qui peut être de banane, de manioc, de mangue, d’avocat ou encore d’atanga. Olam fournit le maté-riel agricole (houes, machettes, arrosoirs, brouettes, pelles…). Nos techniciens les ont aidé à préparer les terres en mettant notamment à disposition deux tronçonneurs, et, en collabora-tion avec le chef du secteur agricole de Komo-Kango (Minis-tère de l’Agriculture) et l’IGAD (Institut Gabonais d’Appui au développement), les ont formés durant 4 semaines aux meil-leures pratiques agricoles sur les procédures de plantations, l’usage des pesticides etc. Olam fournit également les plants de départ, acheté à une coopérative régionale, et assiste au suivi de la production.Ainsi, nous espérons que nos actions contribuent à la perpétuation des pratiques agricoles - ou permettent d’en déve-lopper de nouvelles, à l’autosuffisance alimentaire, à la diversification des sources de revenu, ou encore à la multiplication des impacts économiques positifs puisqu’avec la croissance démographique des villages, la demande en alimentation plus importante rencontrera une offre locale adéquate en quantité, qualité et prix.

Ci-dessus: formation, livrai-son de matérielCi-contre : premières récoltes et formation pour la population de Nsilé dans le cadre du programme de soutien à l’agriculture vivrière

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Roméo YABA, Chef du personnel, Timber, Makokou

Nous félicitons Roméo pour l’excellent travail qu’il a réalisé ces derniers mois. Il a su faire preuve de professionnalisme et de dévotion et cela même

en situation de crise. En effet, nous avons eu une période particulière à tim-ber Makokou depuis le début de l’année. Il a su gérer cette situation avec

beaucoup de maturité.Nous sommes fiers de l’avoir avec nous, et espérons qu’il continuera dans le même sens.

Monica BURLACU, Archiviste, Direction juridique, Libreville

Monica Berlacu a été chargée de la mise en place de dMd, tout d’abord au département juridique, puis marketing, puis RH. Elle a joué le rôle essentiel

d’interface entre le prestataire du logiciel et les usagers internes, afin de s’assurer que le produit final soit le plus fonctionnel possible et adapté à nos

besoins.

Sosthène BOUSSOUGOU, Département administratif, MouilaSosthène a rapidement su gérer des situations urgentes, déployant ses

capacités professionnelles d’écoute, de reporting et de rédaction. Les for-mations qu’il a dispensées sur les opérations de préparations des terres à

Mouila ont été particulièrement appréciées, donnant ainsi une impression favorable à nos auditeurs externes sur notre réactivité managériale sur

les problémtiques de santé et sécurité et contribuant à notre politique de ZERO accidents.

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Cyriaque Nguema, Assistant pépinière, Rubber, Batouri

Cyriaque a joué un grand rôle dans la mise en place de notre pépinière et a produit des plants d’hévéa en excellente santé permettant de planter

1500 ha. Il maîtrise parfaitement les compétences requises pour ce poste et montre constamment beaucoup d’enthousiasme et d’engagement dans la

réalisation quotidienne de son travail.

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Nous sommes Olam Gabon !

Le dessous des cartes... avec Andréana Paola MEKUI BIYOGO

Paola a rejoint Olam en novembre 2012, alors que se créait le département pour l’Environne-ment et le développement durable. depuis les bureaux de Libreville, elle dirige une équipe de 6 cartographes dispatchés sur Kango, Mouila, Bitam et Makokou. Son rôle est de cartographier les sites et de mettre en place une base de données centralisée afin de contribuer à la réalisa-tion des Evaluations d’impacts Sociaux et Environnementaux, des Plans de Gestion Environne-mentale et Sociale, des Plans d’Aménagement ou encore au renforcement de nos capacités.

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Le métier de cartographe est peu connu. Quel a été votre parcours pour y parvenir ?

Mon profil est celui d’un ingénieur en Eaux et Forêts, j’ai deux diplomes obtenus au Gabon, et un troisième au Canada, spécialisé dans la géoma-tique environnementale et la télédé-tection. Mon objectif professionnel est de contribuer à la conservation de la biodiversité, à la gestion durable des ressources naturelles du Bassin

du Congo et à la lutte contre les changements climatiques. J’ai eu pour cela l’opportunité de tra-vailler au Ministère des Eaux et Forêts, à la FAO (organisation des Nations Unies pour l’Alimen-tation et l’Agriculture) ou encore au Wood Hole Research Center aux Etats-Unis.

Olam est une entreprise qui connaît une rapide expansion au Gabon. En ces quelques mois en son sein, pouvez-vous déjà identifier une de vos réussites ? Je pense que mon plus bel accomplissement aujourd’hui repose sur mon appui à l’achat de matériel pour la mise en place de notre laboratoire de cartographie à Olam. En six mois, j’ai pu contribuer au développement d’une base de données qui répertoriera rigoureusement les cartes et données du département pour lequel j’exerce, à savoir, Environnement et le développement durable. Le labo-ratoire, lieu d’édition, d’étude, de publication et d’archives pourra recevoir des étudiants stagiaires.

dans l’exercice de vos fonctions, rencontrez-vous des défis au quotidien ? dans mon métier, il est parfois difficile d’imposer à nos contractants sur le terrain le respect des li-mites des terres exploitables, arables et celles des terres protégées et zones tampons prédéfinies, sur nos cartes, par les équipes sociales et les représentants des communautés impactées par nos projets.

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Nous sommes Olam Gabon !

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Par ailleurs, nous rencontrons parfois des difficultés dans l’obtention des données car-tographiques autres que celles issues du domaine forestier. Lorsque nous cher-chons par exemple des données issues du secteur minier, géologique ou pédologique.

Avec quelles parties prenantes interagissez-vous ? Au sein d’Olam, l’action de notre département demeure transversale. Je travaille aussi bien avec la filière bois, que la filière palmier à huile, hévéa, GFC, ou la Zone Economique Spéciale de Nkok. il m’est donc indispensable de travailler avec tous les directeurs de nos sociétés, avec les respon-sables de nos équipes sociales afin que l’on suive scrupuleusement les termes des contrats sociaux signés avec les populations locales suite au Consentement Libre, informé et Préalable (CLiP) de celles-ci. Je suis bien-sûr en liaison permanente avec les membres de notre équipe Environnement et Développement durable. Il m’arrive aussi de collaborer avec les investisseurs qui souhaitent obtenir des informations cartographiées afin de s’installer dans la zone économique spéciale.

Un exemple du travail d’Andréana Paola et de son équipe

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L’équipe s’agranditAu cours des mois de février à mai, 19 collaborateurs ont rejoint les équipes fonc-tionnelles et opérationnelles.

Bienvenue !

Guy Arnold AVIKA NDIAYEResponsable téléphonie, IT,

Libreville

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FELICITATIONS à Roméo et Martine YABA pour la naissance de leur nouveau né !

Abhijit CHITREDirecteur Cellule de Gestion de

Projets, Libreville

Hari IYERContrôleur Financier Pays, Libreville

Samraat ANTAALChargé administratif, GFC, Port Gentil

Véronique FAYOS-VIDAL Directrice Communication, Libreville

Joseph GNANIEResponsable RH, Kango

Julio BODINGAResponsable RH, Palm, Mouila

Ashok KEMMARIngénieur en chef - Plannification,

GSEZ

Daniel NDONG EKABANEAssistant RH, Palm, Kango

Abraham MATHAIDirecteur logistique et achat Pays, Libreville

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MG SENTHIKUMARIngénieur en chef, Civil, GSEZ

Brice Kevin NZAME N’NOHGestionnaire de paie, Rubber, Bitam

Davy OBIANGJuriste junior, Direction Juridique, Libreville

L’équipe s’agranditBienvenue !

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Pour recevoir la lettre d’information d’Olam Gabon par voie électronique, ou pour tout renseignement sur la société, merci

de nous écrire à l’adresse suivante :[email protected]

Carole ROZOCommunicatrice Sociale, GFC,

Port Gentil

Jitender SHARMAIngénieur Civil résidentiel, GSEZ

Emeline NKOMBEChargée de Communication, Direction de la Communication, Libreville

Cédric NGUEMA ESSONOGestionnaire de paie, Direction de

Paie, Libreville

Mamie Goltrane TSOUNOUGOUAssistante achat, Ruber, Libreville

Dany NKOMAH KOUMBAAssistant comptable, Rubber, Libreville

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Photos du mois

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Collection de brouettes

multicolores à Mouila

Un étrange invité sur le chantier de la Galerie Tsika... Bien vite récupéré par la WCS (Wildlife Conservation Society)

Eclairage solaire à la tom-bée de la nuit vers Mouila

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