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les fureurs d ' Ostrowsky théâtre croix-rousse.com texte et jeu Gilles Ostrowsky texte et mise en scène Jean-Michel Rabeux d’après (très, très lointainement) la terrible histoire des Atrides 20 au 24 janvier 2015 © Ronan Thenadey contacts presse Sonia Razafindranaly [email protected] 04 72 07 32 90 Justine Ben Lagha [email protected] 04 72 07 49 54

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les fureurs d'Ostrowsky

théâtre croix-rousse.com

texte et jeu Gilles Ostrowskytexte et mise en scène Jean-Michel Rabeux

d’après (très, très lointainement) la terrible histoire des Atrides

20 au 24 janvier 2015

© Ronan Thenadey

contacts presseSonia [email protected]

04 72 07 32 90Justine Ben Lagha

[email protected] 72 07 49 54

SOMMAIRE

générique p. 3

Atrides gore p. 4

Ostrowsky furieux par Rabeux p. 5

en solo p. 6

qu’est ce que c’est que cette histoire ? p. 7

extrait p. 8

Jean-Michel Rabeux p. 9

Gilles Ostrowsky p. 10

Les fureurs d'ostrowskythéâtre Gilles Ostrowsky / Jean-Michel Rabeux

les Atrides à feu et à sang dans un grand délire pour se faire peur et en rire

Théâtre de la Croix-Rousse / Place Joannès-Ambre / 69004 Lyon [email protected] / tél 04 72 07 49 50 / fax 04 72 07 49 51Le Théâtre de la Croix-Rousse, association loi 1901, est conventionné par la Ville de Lyon, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et est subventionné par le Département du Rhône. Licences d’entrepreneur de spectacles 1-1054499, 2-1054500, 3-1054505. Siret nº 313 915 019 00050. APE 9001Z.

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GÉNÉRIQUEtexte Gilles Ostrowsky Jean-Michel Rabeux

d’après (très très lointainement) la terrible histoire des Atrides

décors, costumes et mise en scène Jean-Michel Rabeux

avec Gilles Ostrowsky

lumières Jean-Claude Fonkenel

assistanat à la mise en scène Élise Lahouassa

régie générale Denis Arlot

construction des décors Florent Gallier Fabienne Killy

réalisation de la tête Philippe Le Gall

participation à la réalisation des costumes Sophie Hampe

production déléguée La Compagnie

coproduction La Compagnie, Comédie de Picardie

créé le 15 octobre 2013 à la Comédie de Picardie à Amiens

durée 1h10

DATES ET HORAIRESdu 20 au 24 janvier mardi 20 › 20h mercredi 21 › 20h jeudi 22 › 20h vendredi 23 › 20h samedi 24 › 19h30

BORD DE SCÈNEmercredi 21 janvier 2015 à l’issue de la représentation

TARIFSde 5 à 26 €

ESPACE PRESSEcroix-rousse.com Téléchargez dossiers et photos HD identifiant & mot de passe : pressetxr

Les fureurs d'ostrowskythéâtre Gilles Ostrowsky / Jean-Michel Rabeux

TOURNÉE 2014 / 2015Théâtre de Chelles 25 novembre 2014

Théâtre de La Croix-Rousse – Lyon 20 au 24 janvier 2015

Théâtre La Piscine – Châtenay-Malabry 29 janvier 2015

Le Bateau feu – Dunkerque 18 au 20 février 2015

La Rose des Vents – Villeneuve d’Ascq 17 au 21 mars 2015

Le Quartz – Brest 08 au 10 avril 2015

Théâtre du Passage – Fécamps 14 avril 2015

La Grange Dîmière – Fresnes 30 mai 2015

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Les fureurs d'ostrowskythéâtre Gilles Ostrowsky / Jean-Michel Rabeux

Atrides goreDans la famille peu fréquentable des Atrides, on s’entretue de génération en génération. Avec ce spectacle, Jean-Michel Rabeux et Gilles Ostrowsky choisissent de faire rire aux éclats à partir de ces atrocités. Seul en scène pour la première fois, Ostrowsky démontre qu’il est un grand clown, doté d’un formidable talent d’improvisation.

Se faisant drag queen pour interpréter Clytemnestre, ou fantassin délirant pour Oreste, il exprime une palette richissime d’émotions, allant du sensible au délire en passant par le ton goguenard et distancié du conteur effaré par les horreurs commises. Dans une mise en scène combinant terreur et grotesque, il met son jeu débordant d’énergie au service d’un texte jouissif, qui interroge les relations familiales en mettant à jour toutes les pulsions du spectateur, y compris les plus inavouables.

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Les fureurs d'ostrowskythéâtre Gilles Ostrowsky / Jean-Michel Rabeux

« Ostrowsky est venu me voir, furieux. Je lui ai dit, ma parole, c’est les fureurs d’Oreste, il m’a dit, non, c’est les fureurs d’Ostrowsky.Il était furieux parce que sa mère avait tué son père sous prétexte qu’il avait tué sa sœur, pas la sœur de sa mère, mais sa sœur à lui, Ostrowsky, donc sa fille à lui, le père d’Ostrowsky. Je lui fais répéter. Il me dit ma mère a tué mon père sous prétexte que mon père avait tué ma sœur, tu te rends compte, sa fille. Donc il était furieux. Contre son père à cause de sa sœur, pas sa sœur à lui, le père, non, sa sœur à lui, Ostrowsky, et contre sa mère à cause de son père. Il me dit, et en plus, le meurtre de ma sœur, ce n’est qu’un prétexte. En fait, je comprends que sa mère trompait son père, pas son père à elle, son père à lui, Ostrowsky, elle le trompait avec le fils du frère du père de son époux. Mon grand-oncle, me dit Ostrowsky pour que je m’y retrouve, le frère de mon grand-père, mais du côté de mon père, celui qui lui piquait sa femme en douce, je dis quoi, quoi ? Mon grand-oncle piquait la femme de son frère, mon grand-père, je simplifie, et il lui a fait un gosse et c’est ce gosse qui est l’amant de ma mère, me répète impatiemment Ostrowsky qui est tout sauf patient dans ces moments-là, et quand il a su ça par traîtrise, le grand-père, alors il lui a servi à manger ses enfants, conclut-il, furieux. Je dis quoi ? Les enfants, les enfants de quoi ? Les enfants de qui ? Du grand-oncle, me crie Ostrowsky. »

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Les fureurs d'ostrowskythéâtre Gilles Ostrowsky / Jean-Michel Rabeux

en solo« Ça fait vingt ans que, sur le plateau, je me retrouve tôt ou tard dans cette situation bizarre, où ça joue à plein tube autour de moi, et puis tout à coup, il n’y a plus personne, tous mes partenaires se sont cassés en coulisses sans prévenir, disparus. Me voilà tout seul et, à la demande expresse du célèbre metteur en scène, je tiens à le préciser, je me retrouve à improviser une parenthèse, un résumé, une dérision, une respiration plus ou moins longue, que sais-je moi, qui va s’intégrer dans le spectacle. Si ça s’appelle pas un solo, ça, je veux bien être pendu !

Alors quand Nicolas Auvray, directeur de la Comédie de Picardie, qui avait programmé un spectacle de Dario Fo dans lequel je jouais et dans lequel évidemment je faisais mon habituel solo, m’a dit : « tu n’as jamais pensé à faire un solo ? Si tu veux je te le produis », ça m’a rendu furieux. Je suis rentré dans ma chambre d’hôtel d’Amiens, parce que j’étais à Amiens, et je me suis couché furieux. Dans mon sommeil, bien réveillé, je me suis dit, bon ben puisque c’est comme ça je vais leur faire un solo, mais un solo vraiment solo, et ils vont voir ce qu’ils vont voir.

Alors je suis allé voir le célèbre Jean-Michel Rabeux, parce qu’on se connaît bien et que je voulais qu’il me dise ce qu’il en pensait de cette histoire de solo en solo, et là j’arrive et il me dit : mais pourquoi t’es furieux ? Alors je lui dis : je suis pas furieux du tout ! C’est celui qui le dit qui l’est ! Alors il me dit : c’est bien que tu sois furieux, c’est une bonne piste ! Une bonne piste, elle est bonne celle-là, il y a de quoi perdre ses moyens, de quoi sortir de ses gonds et c’est ce que j’ai fait, j’ai sorti mes gonds et ça fait un mal de chien de sortir ses gonds, ça rend fou furieux ! Alors là je lui dis que de toute façon ce spectacle ne sera pas autour des Atrides – c’est pour ça que le spectacle tourne autour des Atrides – et qu’il est hors de question que ce soit lui qui le mette en scène – c’est pour ça que c’est lui qui le met en scène –, que jamais on écrira ce spectacle ensemble – c’est pour ça qu’on l’écrit ensemble : moi avec mon corps et les mots qui en sortent et lui avec son stylo et les mots qui en sortent – et que jamais moi vivant je ne ferai un solo – c’est pour ça qu’on a décidé que je serai vraiment seul en scène, Vivant ou Mort peu importe, mais seul ça c’est sûr.

Et puis après tout, Mort ce sera peut-être mieux, de toute façon on sait tous que les morts parlent très bien au théâtre et là on va pas se priver, on va les faire parler les morts ! » Gilles Ostrowsky

« Mais ça fait vingt ans que j’en fais des solos !! Que ce soit quand je joue Dario Fo, Shakespeare, Feydeau, Heiner Müller, Beckett, Tankred Dorst ou Durif. »

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Les fureurs d'ostrowskythéâtre Gilles Ostrowsky / Jean-Michel Rabeux

Qu’est ce que c’est que cette histoire ?« Quand il est furieux Ostrowsky crie des sons inarticulés. Je lui ai dit, tu es furieux comme Oreste, habille-toi comme Oreste furieux et crie des sons inarticulés. Comme je suis un écrivain, j’écrirai les cris, comme tu es un Ostrowsky tu les crieras. Et voilà. Maintenant il entre partout en guerrier grec, jupette et casque en ferraille et il crie des sons inarticulés. Parce qu’il est né furieux, tu parles, né pour tuer sa mère, on peut le comprendre, nous aussi ça nous rendrait furieux d’être nés pour tuer nos mères, et fous furieux de le faire, alors que, normalement il n’en est pas question, même quand on est sur le bord d’en avoir très envie, normalement on ne le fait pas, je dis normalement, on ne le fait pas, et lui, Ostrowsky il l’a fait. Voilà ce qu’il m’a dit. Il l’a fait, tu te rends compte un peu, sa mère. Donc maintenant il est fou furieux, furieux il l’était déjà à cause de l’histoire des enfants en sauce, ce banquet de salaud, quand même, même s’il l’avait cherché, le grand-père, Atrée, le premier salaud de la famille, l’initial salaud, le salaud initial pour le dire avec plus de simplicité, c’est pourquoi les Ostrowsky s’appellent les Atrides, parce que, depuis Atrée ils s’entrebaisent et s’entretuent de génération en génération, et ça, ça, ça rend Ostrowsky, donc, furieux, donc on a fait un spectacle qui s’appelle Les fureurs d’Ostrowsky. Voilà, c’est logique. »

Jean-Michel Rabeux

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Extrait« Il faut savoir que Atrée et Thyeste était deux, jumeaux, homosexuels actifs, hétérosexuels passifs, bisexuels bi passifs et en plus consanguins, autant dire qu’ils partaient un peu chargés ! Et donc Atrée fait entrer son frère, il lui dit "comment ça va ? Tes enfants vont bien ? Ta femme ? Tu as une très belle tunique !"

Parce que Thyeste avait toujours de très belles tuniques ... "mais on va passer à table", et là ils se font un repas ! Mais d’enfer ! Thyeste se régale il demande deux fois du ragoût, il dit qu’il adore le ragoût à la féta, il demande du pain pour pouvoir saucer, il se lèche les doigts, il en reste pas une miette, oui c’était un gros mangeur Thyeste, il demande s’il pourrait pas avoir sa recette qui est si excellente, et là Atrée lui dit oui, oui, oui, tu mets à cuire... la viande de tes enfants.

Et il lui présente les têtes qu’il avait mises de côté pour faire son petit effet, deux belles têtes d’enfants persillés !

Et là évidemment Thyeste il est... Imagine ! Imagine ! Ses enfants... Du coup il a plus faim, mais plus du tout, il a une nausée, qui lui tord le ventre, et alors il se met à vomir ses enfants dans tous les coins, il en met partout, de l’enfant vomi, sur lui, sur son frère, sur la nappe, par la fenêtre, il vomit des enfants partout. Et les bouts d’enfants vomis crient, "pourquoi tu nous as mangés papa ? Pourquoi tu nous as mangés ?"

Alors il devient furieux, quasi fou quoi, et il part en hurlant, furieux et fou, fou-furieux, quoi, imagine !! »Gilles Ostrowsky, Les Fureurs d’Ostrowsky

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Les fureurs d'ostrowskythéâtre Gilles Ostrowsky / Jean-Michel Rabeux

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Jean-Michel RabeuxAprès avoir fait des études de philosophie, Jean-Michel Rabeux désire se lancer dans son autre passion, le théâtre.

Tout d’abord comédien en 1971 dans la pièce Le Songe d’une nuit d’été sur une mise en scène de Jean Gillibert, Jean-Michel Rabeux se consacre par la suite à l’écriture de pièce de théâtre et à la mise en scène. En 1976, il monte sa première pièce avec Iphigénie de Racine. En 1983, après avoir mis en scène Le Malade imaginaire de Molière en 1981 et Vaudeville l’année suivante, Rabeux écrit sa première œuvre théâtrale mêlant tragédie et comédie, Déshabillages, dont il est également le metteur en scène. Sa passion de l’écriture sort renforcée de cette première expérience, et quelques mois plus tard, il présente dans le cadre du Festival d’Avignon une nouvelle pièce originale titrée Onanisme avec troubles nerveux chez deux petites filles.

Depuis le début de sa carrière, ce metteur en scène insatiable travaille sur les œuvres des plus grands auteurs classiques et contemporains, que ce soit Racine avec Phèdre en 1986, que Sade avec Sade, français encore un effort en 1996 ou encore Georges Feydeau avec sa pièce Mais n’te promène donc pas toute nue !

Après avoir signé plusieurs pièces de théâtre telles que Éloge de la pornographie en 1987, Les Charmilles en 1994, ou bien Le Corps furieux en 2009, Rabeux fait ses premiers pas dans une nouvelle forme d’écriture, le roman. C’est en 2002, qu’il sort son premier livre intitulé Les Charmilles et les mots. La même année, Jean-Michel Rabeux écrit Le Ventre, Clownerie philosophique. En 2008, après la sortie d’Une magnifique désolation, l’auteur présente Les Nudités des filles.

Par la suite, Rabeux retourne se consacrer à ses premières amours, la mise en scène et l’écriture théâtrales. En 2010, il met en scène La Barbe Bleue d’après l’œuvre de Charles Perrault. L’année suivante, il présente Ce soir je n’y suis pour personne sauf pour Antonio Lobo Antunes ainsi que La Nuit des rois de Shakespeare. En 2013, Jean-Michel Rabeux divise la critique avec son adaptation très controversée de Roméo et Juliette. On le retrouve cette saison au Théâtre de la Croix-Rousse avec Peau d’Âne et Les Fureurs d’Ostrowsky.

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Les fureurs d'ostrowskythéâtre Gilles Ostrowsky / Jean-Michel Rabeux

SES SPECTACLES PRÉSENTÉS AU THÉÂTRE DE LA CROIX-ROUSSEdécembre 2011La Barbe bleue d’après Charles Perrault

octobre 2012La Nuit des rois de Shakespeare

20 > 24 janvier 2015Les Fureurs d’Ostrowsky avec et par Gilles Ostrowsky

27 > 31 janvier 2015Peau d’Âne d’après Charles Perrault

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Gilles OstrowskyGilles Ostrowsky est co-fondateur de la compagnie Octavio, avec laquelle il collabore régulièrement, notamment pour les spectacles : Les Possédés et Le Cheptel alikoum. Avec la compagnie Octavio, il écrit et met en scène Marilyn était chauve – cabaret de crise, avec Jean-Matthieu Fourt – il écrit et met en scène Le Retable, le Christ et le Clown, met en scène avec Stéphanie Chene Héroïnes d’après Une femme seule de Dario Fo, et participe aux créations collectives Bang Bang - Pour Valérie, Men at work d’après Eugène Durif, Hop là ! Fascinus, Les Caissières sont moches d’après Pierre Guillois, Un miracle ordinaire d’Evgueni Schwartz et Kabaret déambulatoire, création d’après des textes de Calaferte, Harms, Fassbinder.

Avec Jean-Michel Rabeux il joue dans La Nuit des rois de Shakespeare (présenté en 2012 au Théâtre de la Croix-Rousse) puis co-écrit et joue Les Fureurs d’Ostrowsky.

En tant que comédien, il joue également sous la direction de Marion Guerrero dans Saga des habitants du Val de Moldavie de Marion Aubert, Marc Prin dans Klaxons, trompettes et pétarades de Dario Fo, Rodolphe Dana dans Merlin de Tankred Dorst, Julie Bérès dans Sous les visages de Julie Bérès, Nicolas Richard, Elsa Dourdet et David Wahl, Jean-Michel Rabeux dans Le Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare et Feu l’amour de Georges Feydeau, Sylvain Maurice dans Un mot pour un autre de Jean Tardieu, Sophie Rousseau dans Médée-Matériau de Heiner Müller, Catherine Beau dans Le Plancher des vaches d’Eugène Durif, Jean-Matthieu Fourt dans Les Bonnes de Jean Genet et Sabotage de Pol D’Estoc, Mattew Jocelyn dans La Ceccina, opéra de Puccini, Olivier Besson dans Lancelot du Lac de Florence Delay et Jacques Roubaud, Pascale Siméon dans C’est toujours le même murmure de Samuel Beckett et Un sapin de Noël chez les Ivanov de Alexandre Vvedenski, Pierre Blaise dans Fantaisies et bagatelles, mise en scène de l’auteur et Pierre Guillois dans Roméo et Juliette de William Shakespeare, La Fête et L’Œuvre du pitre, mises en scène de l’auteur.

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