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Subventionné par l’Établissement Public Territorial / Vallée Sud – Grand Paris, le Conseil Départemental des Hauts-de- Seine, le ministère de la Culture et de la Communication Direction Françoise Letellier 49, av. Georges Clémenceau 92 330 Sceaux Administration 01 46 60 05 64 Réservation 01 46 61 36 67

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Subventionné par l’Établissement Public Territorial / Vallée Sud – Grand Paris, le Conseil Départemental des Hauts-de-Seine, le ministère de la Culture et de la Communication

Direction Françoise Letellier 49, av. Georges Clémenceau 92 330 Sceaux Administration 01 46 60 05 64Réservation01 46 61 36 67

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DANSE Création 2019

WinterreiseChorégraphie : Angelin PreljocajCCN Aix-en-Provence / Ballet PreljocajMusique : Franz Schubert Die Winterreise

Du samedi 3 au mardi 6 octobreSamedi, mardi à 20h45 | Dimanche à 17hGrand Théâtre | Tarif B

Pièce pour 12 danseurs

« Le ballet pour 12 danseurs Winterreise, qui a gardé le titre

du plus célèbre cycle de Lieder de Franz Schubert, suit les

images évoquées par le poème de Wilhelm Müller, son impres-

sionnisme romantique ainsi que les émotions et les sentiments

qu’il transmet. La base dramatico-chorégraphique est celle d’un

long suicide au ralenti. Quelqu’un veut mourir et se laisse trans-

porter dans un voyage d’hiver : tout ce qu’il voit et rencontre le

conduit vers ce but motivé par un amour perdu. Aucun danseur

en particulier n’interprète le voyageur solitaire ; au contraire,

les facettes toujours changeantes de sa personnalité et ses

différentes façons d’aborder les autres sont exprimées par des

solos et des duos autant que par la diversité des interprètes.

Le voyageur est un homme mais ce pourrait être Schubert

lui-même, son côté féminin ou même une femme. La dra-

maturgie chorégraphique du ballet permet le passage de

genre, du masculin au féminin. Plus encore : en suivant le fil de

l’ambiguïté, la mort vers laquelle se dirige le voyageur pourrait

n’être qu’hypothétique ou coïncider avec la petite mort (cette

métaphore bien connue de l’orgasme), c’est-à-dire avec la

recherche d’une jouissance finale. La scénographie, les cos-

tumes et le jeu des lumières accentuent encore l’atmosphère de

mélancolie romantique du ballet, où la volupté de la souffrance

s’accompagne de l’idée de la mort conçue comme un plaisir.

Le voyage est dominé par le noir mais, comme dans le poème

de Müller, il laisse affleurer l’espérance et une certaine lumière,

si faible soit-elle. Sur le plateau, on assiste à une progression

qui va de la couleur la plus sombre à des teintes romantiques,

qui deviennent finalement des demi-teintes. L’apparition de la

couleur correspond à une sorte de mirage, comme quand, en

plein désert, on a l’impression de voir apparaître une oasis et on

se réjouit de son salut, mais ce n’est qu’une illusion. En suivant

le langage musical schubertien, si riche en subtilités rythmiques,

le protagoniste et ses multiples aspects personnifiés par les

autres danseurs participent à la création d’une possibilité de

salut qui restera irréelle. Ainsi, il peut poursuivre son voyage,

mais c’est un faux avancement : le voyageur retournera sans

doute vers son désespoir. »

Angelin Preljocaj

En janvier 2019, Angelin Preljocaj signe une nouvelle création

pour le Ballet de la Scala de Milan, une première mondiale dans

le cadre du cycle vertueux et stimulant des ballets sur musique

de chambre orchestré par le Théâtre de la Scala.

Pour la première fois, le chorégraphe choisit de travailler sur

une œuvre de Franz Schubert, Die Winterreise (Le voyage d’hiver), chef-d’œuvre du compositeur autrichien. Une partition

pour piano et voix sur des poèmes de Wilhelm Müller, partition

dont on connaît la profonde mélancolie et dont les épisodes

rythment la marche désespérée d'un homme éconduit par sa

bien-aimée. Une plongée dans l’univers poétique des lieder.

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CIRQUE En collaboration avec le Plus Petit Cirque du Monde / Bagneux Coproduction

EsquiveMise en scène : Gaëtan LevêqueChorégraphie : Cyrille MusyComplicité artistique : Sylvain Decure

Samedi 10 et dimanche 11 octobreSamedi à 20h45 | Dimanche à 17h Grand Théâtre | Tarif A

Acrobates : Rémi Auzanneau, Hernan Elencwajg, Ricard Gonzalez Navarro, Tanguy Pelayo, Baptiste Petit, Bahoz TemauxProduction : Le plus petit Cirque du mondeCoproduction : Les Gémeaux / Sceaux / Scène nationale, Le Manège /Scène Nationale / Maubeuge, le PALC / Châlons-en-Champagne, Plateforme 2 pôles cirque en Normandie / La Brèche / Cherbourg, Collectif AOC

Il y a des événements dans notre parcours de vie qui deviennent

fondateurs. Pour ma part il y a eu le cirque : le cirque comme

environnement, le cirque comme projet social, le cirque comme

vecteur politique mais aussi le cirque pour transmettre et

partager.

Cet art m’a permis de découvrir le trampoline, un agrès devenu

comme une partie de moi-même. Je l’ai d’abord observé avec

admiration, puis j’ai appris à le découvrir, à l’apprivoiser, à le

partager.

Aujourd’hui, après une longue route commune, il suscite en

moi un désir neuf, celui de lui apposer un autre type de regard

avec une distance plus contemplative.

Il a également fait naître une envie profonde : transmettre mon

expérience à une équipe d’acrobates. […]

La première réflexion était de rendre un hommage à une dis-

cipline en réunissant 6 trampolinistes autour de trois grands

trampolines et de chercher autour de 5 grands axes : le point

de suspension, le vol acrobatique, les portés, la danse sur toile

et l’appui sur le mur.

Puis est venu le souvenir des nombreux commentaires provenant

du public qui essayait de décrire les sensations ou émotions que

le trampoline leur avait produites : la chute qui devient magique,

le rebond comme moyen de s’échapper, la danse féline, les

portés dans la douceur et le temps qui s’arrête.

Comme dans un rêve éveillé, il s’agit de plonger le spectateur

dans une dimension où les repères de la gravité sont différents.

L’écriture sera basée sur une partition visuelle qui prendra son

sens dans la relation entretenue entre les artistes au plateau.

Comme une invitation à comprendre l’univers dans lequel ils

vivent et à observer les mécanismes, les complicités qu’ils

entretiennent.

Il y a là, ce rêve fondateur de se retrouver ensemble mais éga-

lement le besoin d’être seul et cette constante implacable qui

les fait revenir inexorablement au creux de cet engin.

Pour le spectateur, c’est un voyage émotionnel, contempler

la légèreté des acrobates, ressentir l’effort pour s’extraire de

la chute.

L’acte acrobatique a toujours été pour moi une contemplation,

dépassant l’exploit, il amène chez l’acrobate une sensibilité d’une

richesse incroyable perceptible pour le spectateur.

Gaëtan Levêque

Rassemblés autour de trois trampolines et d’une structure offrant

différents plans, six acrobates explorent et rendent hommage

à une discipline : le trampoline.

Témoin des complicités et des mécanismes qu’ils entretiennent,

le public est convié à partager leurs trajectoires de la légèreté

grisante de l’envolée à cette constante implacable qui les fait

revenir, inexorablement, au creux de la toile.

En questionnant la gravité, le poids, la suspension et les chan-

gements d’état de corps, la partition acrobatique devient un

langage. Celui qui traduit les fondements intimes du cirque :

l’art de l’envol et de la prise de risque, un éloge de la fragilité

et de l’utopie.

Esquive est une invitation à contempler le désir humain de

s’élever, à ressentir son effort continu pour s’extraire de la chute.

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JAZZ

Kyle Eastwood quintet Cinematic / Nouvel album

Jeudi 15 et vendredi 16 octobre à 20h45Grand Théâtre | Tarif A

Avec : Kyle Eastwood contrebasse et basse électrique, Andrew McCormack piano, Brandon Allen saxophones, Quentin Collins trompette, Chris Higginbottom batterie

Avec une dizaine d’albums à son crédit, Kyle Eastwood n’a pas cédé

sur son désir. S’il fait des apparitions, plus jeune, sur les écrans, il

décide au sortir de l’adolescence de se consacrer au jazz. Tout en

composant plusieurs musiques pour son père (Mystic River, Million Dollar Baby ou Letters From Iwo Jima), il confirme sa carrière

de leader au fil des ans. Contrebassiste et bassiste, il demeure

fidèle à une approche traditionnelle et mélodique du jazz, qu’il

enrichit souvent d’ornements lyriques. « Le cinéma est ma seconde

passion » avoue-t-il. Il paraissait donc naturel, qu’aujourd’hui, son

quintet se penche sur les bandes originales de film.

Le contrebassiste signe son meilleur album à ce jour, qui de Bullitt à Gran Torino déroule un film sonore pour nos oreilles à travers

dix reprises de BO plus ou moins connues du grand public. En

1998, un jeune trentenaire nommé Kyle Eastwood publiait From There To Here, un premier disque dont les saveurs orchestrales

gilevansiennes (Vince Mendoza aux arrangements oblige) en

avaient surpris plus d’un. […]

Vingt ans plus tard, Kyle Eastwood, qui assume sans doute mieux

que jamais qu’il est aussi le fils d’un grand cinéaste, pousse le

bouchon bien plus loin en adaptant cette fois dix thèmes de

bandes originales. Ce n’est certes pas la première fois qu’un

musicien de jazz puise son inspiration dans l’univers du septième

art, mais le concept de Cinematic a le mérite particulier d’avoir

été extrêmement bien pensé par Kyle Eastwood, dont le quintette

arrive aujourd’hui à pleine maturité.

Ainsi s’attarde-t-on, au gré d’une sorte de travelling sonore sur les

musiques-images qui peuplent nos imaginaires de cinéphiles de

thèmes aussi connus qu’envoûtants, tel Taxi Driver de Bernard

Herrmann, superbement réarrangé, ou encore Bullitt de Lalo Schi-

frin, qui mêle habilement le groove sensuel de la version originale

aux élans gourmands et hardbopisants du quintette d’Eastwood Jr.

Un quintette qui arrive aussi à surprendre en s’appropriant avec

beaucoup de fraîcheur des mélodies encore plus universelles.

Car ce n’est pas un mince exploit que de rejouer le célébrissime

thème de Panthère Rose sans sombrer dans les clichés jazzy.

Cinematic (re)met aussi en valeur des thèmes moins connus

comme celui de The Eiger Sanction de John Williams, l’un des

meilleurs moments du disque, ou Claudia’s Theme, signé par Clint

Eastwood, mélodie touchante extraite d’un de ses chefs-d’œuvre,

le sombre et puissant western Impitoyable.

Frédéric Goaty – Jazz Magazine

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THÉÂTRE ET ADOLESCENCE (tout public dès 15 ans)

Nous, dans le désordreEstelle Savasta

Mise en scène Estelle Savasta / Cie Hippolyte a mal au cœur

Du vendredi 16 au dimanche 18 octobreVendredi et samedi à 19h | Dimanche à 17hPetit Théâtre | Tarif hors abonnement 14 euros | Tarif enfant 10 eurosÉcriture et mise en scène : Estelle SavastaProduction : Cie Hippolyte a mal au cœurLa compagnie Hippolyte a mal au cœur est conventionnée par la Drac Île-de-France Ministère de la cultureAvec : Flore Babled, Olivier Constant, Zoé Fauconnet, Valérie Puech, Damien Vigouroux

Avancer en meute

Notre histoire commence un dimanche, en début d’après-midi.

On s’apprête à passer à table. C’est très bruyant et très joyeux.

On appelle Ismaël, l’aîné, pour qu’il participe un peu. On l’appelle

encore. Il ne vient pas.

Ismaël a disparu.

Ismaël a presque vingt ans et il s’est allongé au bord d’un

chemin. À l’orée de la forêt, pas très loin de la maison de ses

parents, qui est aussi sa maison. Personne ne comprend.

Personne n’a rien vu venir. Ni Rose son amie de toujours ni

aucun des membres de leur petite bande joyeuse et solidaire.

Ses parents, son frère et sa sœur sont tous face au même vide.

Avant de s’allonger Ismaël a écrit un mot : « Je vais bien. Je ne

dirai rien de plus. Je ne me relèverai pas ». Et depuis il tient ses

promesses : il les regarde et ne donne aucun indice supplé-

mentaire. C’est là que notre histoire commence.

Une histoire qui parle de nous face à ce que nous ne compre-

nons pas, face à ce qui nous dépasse. Face à ceux qui font un

pas de côté sans nous donner les clés.

Pour écrire cette histoire, pour trouver le chemin j’ai avancé

en meute.

La première était constituée d’adolescents de quinze ans. Pen-

dant toute une année scolaire nous avons passé ensemble des

heures à débattre. À quoi désobéirions-nous si nous prenions

le temps de nous poser la question ? S’obéir à soi-même ce

serait quoi ? Nous avons décortiqué ensemble leur envie de

transgression. Parfois confuse, parfois violente, parfois confuse et

violente. Ils savaient des choses que j’avais oubliées et d’autres

que je n’ai jamais sues. Parce qu’il y a longtemps que je n’ai

pas eu quinze ans et que quinze ans dans ce millénaire-là, je

n’ai jamais eu ça. Ils m’ont été infiniment précieux et c’est avec

eux que j’ai compris l’histoire que j’avais à raconter. Qu’Ismaël

s’est mis à exister.

Et puis j’ai donné mon histoire à Flore Babled, Olivier Constant,

Zoé Fauconnet, Valérie Puech et Damien Vigouroux, meute si

inspirante et si solidaire. Nous avons invité d’autres jeunes gens

dans le début de leur vingtaine à venir nous rejoindre, le temps

de quelques répétitions. Nous avons posé les fondations de ce

que nous nous apprêtions à raconter. Et puis nous nous sommes

retrouvés seuls. Le reste de l’équipe (musique, scénographie,

costumes, lumières) est venu nous rejoindre et nous avons

avancé ensemble à tâtons sur ce chemin chaotique qui mène

de l’urgence première à la création.

Estelle Savasta

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THÉÂTRE Création | CoproductionCour d’Honneur du Festival d’Avignon 2020 annulée

Le jeu des ombresDe Valère Novarina / Claudio Monteverdi

Un spectacle de Jean Bellorini / TNP VilleurbanneDirection musicale : Sébastien TrouvéEn collaboration avec Jérémie Poirier-Quinot

Du vendredi 6 novembre au dimanche 22 novembreDu jeudi au samedi à 20h45 | Dimanche à 17hGrand Théâtre | Tarif B

Scénographie : Jean Bellorini, Véronique ChazalProduction : Théâtre National Populaire ; La Criée - Théâtre national de MarseilleCoproduction : ExtraPôle Provence-Alpes-Côte d’Azur ; Festival d’Avignon, Théâtre de Carouge ; Grand Théâtre de Provence-Aix-en-Provence ; Théâtre de la Cité-CDN Toulouse Occitanie ; Les Gémeaux/Sceaux/Scène Nationale ; Anthéa-Antipolis Théâtre d’Antibes, Théâtre Gérard Philipe-centre dramatique de Saint-Denis, Le Quai – CDN Angers Pays de la Loire, Scène Nationale du Sud-Aquitain ; MC2 : Grenoble, Scène Nationale ; Châteauvallon-Liberté Avec le soutien de : Evergrande Tourism Group–ChineAvec : François Deblock, Mathieu Delmonté, Karyll Elgrichi, Anke Engelsmann, Aliénor Feix, Jacques Hadjaje, Clara Mayer, Liza Alegria Ndikita, Hélène Patarot, Marc Plas, Ulrich Verdoni, Anthony Caillet euphonium, Pauline Duthoit trompette, Clément Griffault piano, Barbara Le Liepvre violoncelle, Louise Ognois trombone, Benoit Prisset percussions, Nicolas Vazquez trombone

« La raison de mon voyage, c’est mon épouse ; une vipère, sur

laquelle elle mit le pied, a répandu dans ses veines un venin qui

interrompit le cours de ses années. J’ai voulu trouver la force de

supporter cette perte, et je ne nierai pas de l’avoir tenté ; l’Amour

l’a emporté. C’est un dieu bien connu au-dessus d’ici, sur la terre.

L’est-il aussi chez vous ? »

Les Métamorphoses X/25-62, Ovide,

traduction Joseph Chamonard

Résumé : L’Orfeo de Claudio Monteverdi

Alors que bergers et nymphes chantent l’amour d’Orphée et

Eurydice, Orphée prie le soleil de bénir son couple. Tout entier à

son bonheur, il chante pour les arbres, les Dieux, et par la magie

de ses vers, parvient même à émouvoir les pierres. Soudain, la

Messagère vient annoncer à l’assemblée horrifiée la mort subite

d’Eurydice, mordue par un serpent. Brisé, Orphée décide de

rejoindre son amour au royaume des morts. Guidé prudemment

par l’Espérance, il parvient aux Enfers. Là, il doit franchir le Styx,

que Charon lui interdit, malgré ses chants envoûtants. Mais Orphée

déjoue les pièges… et passe. Pour récompenser sa témérité, Pluton

décide de lui rendre Eurydice, à condition toutefois qu’il ne se

retourne pas vers elle lors de son retour sur terre. Les retrouvailles

d’Orphée et Eurydice sont de courte durée, car sitôt leur voyage

entamé, Orphée succombe à la tentation et regarde son Eurydice

– perdue à tout jamais. Accablé, il choisit de renoncer à l’amour,

avant que son père, le Dieu Apollon, ne le mène au ciel, d’où il

pourra admirer pour l’éternité sa chère Eurydice.

Beaucoup de gens très intelligents aujourd’hui, très informés, qui

éclairent le lecteur, lui disent où il faut aller, où va le progrès, ce

qu’il faut penser, où poser les pieds ; je me vois plutôt comme celui

qui lui bande les yeux, comme celui qui a été doué d’ignorance

et qui voudrait l’offrir à ceux qui en savent trop.

Un porteur d’ombre, un montreur d’ombre pour ceux qui trouvent

la scène trop éclairée : quelqu’un qui a été doué d’un manque,

quelqu’un qui a reçu quelque chose en moins.

Je continue, je quitte ma langue, je passe aux actes, je chante tout,

j’émets sans cesse des figures humaines, je dessine le temps, je

chante en silence, je danse sans bouger, je ne sais pas où je vais,

mais j’y vais très méthodiquement, très calmement : pas du tout

en théoricien éclairé mais en écrivain pratiquant, en m’appuyant

sur une méthode, un acquis moral, un endurcissement, en partant

des exercices et non de la technique ou des procédés, en menant

les exercices jusqu’à l’épuisement : crises organisées, dépenses

calculées, peinture dans le temps, écriture sans fin.

Tout ça, toutes ces épreuves, pour m’épuiser, pour me tuer, pour

mettre au travail autre chose que moi, pour aller au-delà de mes

propres forces, au-delà de mon souffle, jusqu’à ce que la chose

parte toute seule, sans intention, continue toute seule, jusqu’à

ce que ce ne soit plus moi qui dessine, écrive, parle, peigne.

Valère Novarina

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JAZZ

Franck Tortiller trioLes Heures propices / Nouvel album

Du jeudi 12 au samedi 14 novembre à 21h30Sceaux What | Tarif A

Avec : Franck Tortiller vibraphone, arrangements, composition et Misja Fitzgerald-Michel guitare Invitée : Cynthia Abraham voix

Depuis de nombreuses années je voulais jouer avec Misja

Fitzgerald-Michel. Sa musicalité, son lyrisme, le son de ses

guitares, ses choix musicaux résonnent parfaitement avec mon

univers musical. Je me souviens d’un concert à Paris, « Time of

no reply » autour de la musique de Nick Drake qui fut pour moi

l’élément déclencheur de cette envie de collaboration.

Cet album avec Misja fut le fruit d’une longue réflexion. Quelle

musique jouer ensemble, quel son, des compositions, des

reprises ?

Nous avons décidé d’un commun accord de jouer sans ampli-

fication, afin de retrouver le son naturel de nos instruments,

sans artifices, nous permettant de nous exprimer pleinement

dans la musique.

Nous avons besoin de gestes aussi radicaux que cette authen-

ticité (souvent confondue avec simplicité).

C’est notre manière de faire de la musique vivante, pleine

d’espoir et de vie, la joie de jouer ensemble avec ce titre qui

est le reflet de nos envies : « les heures propices »

Franck Tortiller

Franck Tortiller aux Gémeaux :1989 : Premiers Prix au Concours national de Jazz de La Défense2005 : est nommé directeur de l’Orchestre National de jazz2012 : sortie de Janis the Pearl2015 / 2020 : Résidence de compositeur / Les Gémeaux / Sceaux– « 7 chemins »– « Isokrony », Grand Ensemble de jazz Franck Tortiller– « La matière du monde »– Naissance du Franck Tortiller Collectiv « Collectiv »– « Shut up’, sing yer Zappa »

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DANSE Kalypso 2020 | Escale aux Gémeaux | Re-création 2017

Boxe Boxe BrasilDirection artistique et chorégraphie : Mourad Merzouki / CCN de Créteil et du Val-de-Marne Cie Käfig – Direction Mourad MerzoukiConception musicale : Quatuor Debussy et AS’N

Re-création 2017Du vendredi 27 au dimanche 29 novembreVendredi et samedi à 20h45 | Dimanche à 17hGrand Théâtre | Tarif APièce pour 9/10 danseurs et 1 quatuor à cordes

En 2010 Mourad Merzouki invitait le quatuor à cordes Debussy

à partager la scène avec des danseurs hip-hop, Boxe Boxe

a été joué depuis devant près de 130 000 spectateurs. Le

chorégraphe remet les gants pour repenser l’écriture de cette

pièce et associe les interprètes cariocas qu’il a révélés dans

Agwa il y a près de dix ans, pour créer un Boxe Boxe aux

couleurs du Brésil, dans une version inédite et détonante. Un

projet emblématique de la signature Käfig, par le croisement

des univers artistiques et l’ouverture sur le monde.

Notes d’intention

« J’ai rencontré ces jeunes interprètes brésiliens lors de la

Biennale de la Danse de Lyon en 2006. Leur manière de

s’exprimer m’avait à la fois marquée et séduite. Danser est

leur façon d’exister, de sortir des difficultés du quotidien. Leur

parcours m’avait touché car j’y retrouvais l’écho de mon propre

cheminement, lorsqu’adolescent j’ai pris conscience que la

danse était la clé pour trouver ma place dans la société. L’envie

de créer pour eux s’est vite imposée. De là est né Agwa en

2008. Depuis, une aventure artistique et humaine s’écrit : tant

d’années à parcourir le monde et à partager la danse avec une

énergie inconditionnelle.

Je souhaite aujourd’hui lancer un nouveau défi, les emmener

plus loin dans leur exploration du mouvement et du métissage

des genres. C’est aussi pour moi un challenge chorégraphique

que d’allier la gestuelle des danseurs brésiliens à la pièce Boxe Boxe (création 2010), écrite pour d’autres corps et d’adapter

leur danse à une nouvelle partition musicale, repensée avec la

complicité du Quatuor Debussy. Revisiter une création est un

exercice passionnant : résister au côté éphémère, prouver que

la danse est un art bien vivant qui s’adapte aux corps comme

aux énergies permet de prolonger le plaisir d’un spectacle.

C’est un cadeau motivant et je suis heureux de le présenter

avec ces fidèles compagnons de route.

Dans la continuité du projet artistique que je porte depuis 20

ans, cette re-création s’inscrit dans une dynamique d’ouverture

sur le monde, démontrant une nouvelle fois la force de la danse

à dépasser les frontières. »

Mourad Merzouki

« Le premier round a envoyé dans les cordes du ring tous les

préjugés ; les cordes des violons ont apprivoisé les pas des

danseurs, les figures de hip-hop dompté les notes de musique.

Second round tout aussi improbable ; comment les musiciens

vont-ils aborder les musiques de l’autre continent, comment

l’énergie brésilienne sera-t-elle canalisée par les chants des

cordes instrumentales ?

Pari passionnant car il ne s’agit pas de faire un simple copier-

coller du premier round mais bel et bien de fabriquer une

nouvelle atmosphère musicale pour que la fusion des corps et

des cordes soit de nouveau parfaite, dans une coloration digne

des plus belles sambas. Que la fête commence ! »

Le Quatuor Debussy

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THÉÂTRE

Tous des oiseauxDe Wajdi Mouawad

Mise en scène Wajdi Mouawad/Théâtre de La Colline-Paris

Du vendredi 4 au dimanche 13 décembre Du jeudi au samedi à 20h (horaire exceptionnel) | Dimanche à 17hGrand Théâtre | Tarif BTexte et mise en scène : Wajdi Mouawad/Théâtre de La Colline-ParisDramaturgie : Charlotte FarcetAvec : Jalal Altawil, Jérémie Galiana et Daniel Séjourné (en alternance), Victor de Oliveira, Leora Rivlin et Idit Teperson (en alternance), Judith Rosmair et Helene Grass (en alternance), Darya Sheizaf, Rafael Tabor, Raphael Weinstock, Souheila Yacoub et Nelly Lawson (en alternance)Spectacle en allemand, anglais, arabe, hébreu surtitré en françaisNavette retour pour Paris après le spectacle

Un chagrin ça attend patiemment son heure. Nous y sommes.

Wajdi Mouawad

Tous des oiseaux a pour source la rencontre entre un auteur

québécois d’origine libanaise vivant en France et une historienne

juive ayant contribué à faire connaître un diplomate musulman

qui fut converti de force au christianisme et qui permit à tout un

continent de découvrir la vision qu’un Africain avait de son pays

natal. On appelle cela une rencontre avec l’idée absolue de l’Autre.

Dynamitée par la violence du monde, l'histoire intime d'Eitan, un

jeune scientifique allemand d'origine israélienne confronté à un

violent conflit avec son père, montre comment, dans les luttes

fratricides, il n'existe aucune réalité qui puisse dominer une autre.

Tout conflit cache un labyrinthe où va, effroyable, le monstre

aveugle des héritages oubliés.

Nous sommes heureux de clôturer aux Gémeaux le

triomphe mondial de ce sublime spectacle, après deux

années de tournée.

DANSE Dans le cadre du Festival Kalypso / Escale aux Gémeaux | Dans le cadre de la résidence de production de la Compagnie aux Gémeaux / Sceaux / Scène nationale

Carte Blanche à Mehdi Ouachek Création de Mehdi Ouachek et Soria Rem / Art Move ConceptCarte Blanche à Mehdi Ouachek par Mourad Merzouki pour Kalypso 2020

Vendredi 18 et samedi 19 décembre à 20h45Grand Théâtre | Tarif A

Coproduction : CCN Créteil, Les Gémeaux/Sceaux/Scène nationale

De la révolution industrielle au boom économique des trente

glorieuses, la transhumance des hommes passe par des déra-

cinements, où l’Homme est chahuté et doit sans cesse se

reconstruire dans son identité sociale et culturelle ; dans ses

normes, ses valeurs, ses codes avec lesquelles il rentre en

conflit. Dans ce 4e opus, Mehdi Ouachek souhaite aborder

la construction des individus et leur mise en valeur malgré

leur conflit intérieur, à partir de différents récits de vie. Il s’agit

de transcender l’être dans la réalisation de lui-même par son

émancipation sociale et culturelle. Le travail chorégraphique

s’appuiera sur l’évolution technique, artistique et émotionnelle

des danseurs et ce à travers des situations vécues, en référence

aux Temps modernes de Charlie Chaplin.

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JAZZ

Michel Portal « 85th birthday » quintetNouvel album

Jeudi 7 janvier à 20h45Grand Théâtre | Tarif A

Avec : Michel Portal clarinettes, Bojan Z piano, Nils Wogram trombone, Bruno Chevillon contrebasse, Lander Gyselinck batterie

Michel Portal, au-delà des genres et de toute notion d’avant-garde

et de classicisme, propose une nouvel fois une musique à son

image : inclassable, lyrique, virtuose, spontanée et sophistiquée,

totalement sincère et définitivement inspirée. Portal fête ses

85 ans avec de nouvelles compositions et un nouveau groupe

européen.

Clarinettiste et saxophoniste à la technique éblouissante for-

gée à l'école exigeante de la musique classique occidentale ;

concertiste et chambriste raffiné (grand spécialiste de Mozart et

de Schumann) mais aussi, simultanément, propagateur inspiré

du free jazz et de l'improvisation libre tout au long des années

70 au sein de son Unit ; Interprète privilégié des grands maîtres

de la musique contemporaine (Boulez, Stockhausen, Berio) et

compositeur lui-même, notamment pour le cinéma (Comolli,

Oshima...) ; aventurier solitaire du jazz sous toutes ses formes,

régénérant son énergie dans une boulimie jamais rassasiée de

rencontres tous azimuts (de Bernard Lubat à Martial Solal, En

passant par Joachim Kühn, Joey Baron, Jack DeJohnette, Richard

Galliano, Bojan Z, la liste est interminable...) – Michel Portal,

incapable de se fixer (à un style, à un genre, à un groupe…)

n’a jamais envisagé la musique autrement que comme l’espace

intime d’une mise en danger maximale, ne craignant rien tant

que répéter aujourd’hui ce qui a été conçu et joué la veille. Voilà

sans doute pourquoi, définitivement entré dans la légende de

la musique française et européenne, Portal à 85 ans n’a pour-

tant rien d’une institution. Phénix toujours renaissant, peuplé

par toutes ces musiques qui au fil des années l’ont traversé,

bousculé, constitué, le clarinettiste, quel que soit le contexte

dans lequel il se produit, persiste à faire de son art l’expérience

d’une mise à nu qui permet à chaque fois d'éprouver ses limites

et de se réinventer. En métamorphose continuelle, sa musique

inimitable, lyrique, habitée, ouverte aux flux et migrations n’est

sans doute pas de celles sur lesquelles se fondent les écoles.

Trop libre. Trop insaisissable. Elle entre en revanche dans la

catégorie rare des expressions artistiques de ce demi-siècle

ayant su le mieux saisir l’instabilité et l’imprévisibilité radicales

de nos existences éphémères. Elle n’en est que plus précieuse.

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THÉÂTRE Première en France | Coproduction

Ion / EuripideMise en scène Declan Donnellan LondresScénographie Nick Ormerod

Première en FranceDu mercredi 13 au dimanche 24 janvierDu mardi au samedi à 20h45 | Dimanche à 17h Grand Théâtre | Tarif B

Adaptation : Declan Donnellan et Nick OrmerodTraduction : de Francesco BianchiD'après une traduction littérale du grec ancien par Lucie Dawkins Mise en scène : Declan Donnellan/LondresScénographie et costumes : Nick OrmerodCoproduction : Les Gémeaux avec le Piccolo Teatro di MilanoUne coproduction du Piccolo Teatro di Milano – Teatro d’Europa et de Cheek by JowlAvec les comédiens du Piccolo Teatro/Milan : Lucia Limonta, Sebastian Luque Herrera, Laura Marinoni, Lino Musella, Martina Sammarco, Rosanna Sparapano, Massimiliano SpezianiSpectacle en italien surtitré

Ion d'Euripide est une tragédie avec une fin heureuse, une œuvre

ouvrant la voie à des millénaires de théâtre transgressif. Une pièce

sur la séparation et la guérison.

Faisant suite à La Tragédie du Vengeur de Thomas Middleton, le

nouveau spectacle de Declan Donnellan et Nick Ormerod pour le

Piccolo Teatro di Milano, sera joué entre autres par Laura Marinoni,

Lino Musella et Sebastian Luque Herrera.

Créuse, princesse athénienne, est violée par le dieu Apollon et forcée

d'abandonner son fils. La pièce dévale à toute allure un chemin

scabreux jalonné par le complot, la trahison, les mensonges, les

tentatives de meurtre mais aussi la réconciliation finale entre mère et

fils. Lors du dénouement blasphématoire, Apollon, le dieu honteux,

s’éclipse hors de portée des mortels, envoyant sa sœur réparer les

dégâts qu'il a causés. Cette « happy end » est troublante : mère et fils

se mettent d'accord pour cacher la vérité au « père » et sont résolus

à vivre pour cela dans un mensonge permanent.

Euripide réduit à néant toute évocation sentimentale, tout en par-

venant malgré tout à nous délivrer un message d'amour et d'espoir

pour notre monde profondément blessé.

Declan Donnellan nous l’explique d'ailleurs : « La raison pour laquelle

j'aime Ion, c'est qu'Euripide nous aide à partager des évènements

douloureux, joyeux, tristes et parfois drôles ; des sentiments que nous

avons déjà éprouvés et peut-être dissimulés. Nous partageons une

expérience profonde et ce partage d'une grande intimité nous fait

nous sentir un peu moins seuls, un peu moins à la dérive, un peu

moins gênés par notre désarroi. Cela nous aide presque à nous

sentir heureux de devoir mourir un jour, et donc de reconsidérer

notre condition de mortel. Car les immortels sont effroyables. D'une

certaine manière, les mortels sont quant à eux tellement plus humains. »

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JAZZ

Jean-Pierre Como quartetMy Little Italy / Nouvel album

Jeudi 21 et vendredi 22 janvier à 21h30Sceaux What | Tarif A

Avec : Jean-Pierre Como piano et compositions, Walter Ricci chant, André Ceccarelli batterie, Felipe Cabrera contrebasse

Co-fondateur du mythique groupe SIXUN, Jean-Pierre Como a

joué aux côtés de Michael Brecker, Didier Lockwood, Stefano di

Battista, Jean-Luc Ponty, Aldo Romano, Sylvain Luc, Paco Sery,

Paolo Fresu, Hugh Coltman...

Labellisé « Artiste Steinway » , il s'est affirmé comme leader dans

des projets du trio au septet, jusqu'à son 12e album My Little Italy

tout juste sorti.

Reconnaissable grâce à la finesse de son toucher et de son jeu

pianistique, Jean-Pierre Como propose avec My Little Italy un

voyage lumineux, qui reflète sa vision amoureuse et onirique de la

vie et de la musique, son Italie rêvée. Il dévoile ainsi une part de son

imaginaire, constitué de moments, de parfums, de lieux qui existent,

ont existé ou existeront...

Virtuose aussi délicat qu'enflammé, il s'associe au phénomène

vocal italien Walter Ricci et nous offre un répertoire de chansons

(en napolitain, en italien et en anglais), et de titres instrumentaux,

qui allient la douceur de ballades envoûtantes et l'énergie de mor-

ceaux au swing latin. Une musique qui réchauffe l'âme, distinguée

notamment par le CHOC de la rédaction de Jazz Mag.

Pour ce projet, Jean-Pierre Como s'est entouré de musiciens poètes

et complices : André Ceccarelli, reconnu comme l'un des meilleurs

batteurs français de notre époque, l'expressif contrebassiste cubain

Felipe Cabrera et le merveilleux chanteur Walter Ricci, qui s'est illustré

aux côtés du saxophoniste Stefano di Battista, de Fabrizio Bosso,

avec le chanteur Michael Bublé, ou comme demi-finaliste de la

prestigieuse compétition internationale de jazz Thelonious Monk, etc.

My Little Italy : le bonheur est fait pour être partagé en live, autour

de quatre musiciens d'exception !

JAZZ

Manu Katché quartet The Scope / Nouvel album

Vendredi 5 février à 20h45Grand Théâtre | Tarif A

Avec : Manu Katché batterie, Jérôme Regard contrebasse, Patrick Manouguian guitare, Jim Henderson claviers

Formation classique, Conservatoire National Supérieur de

Musique de Paris, à l’origine le musicien Manu Katché est

promis à la noble carrière de percussionniste au sein d’un

orchestre symphonique. Probablement est-ce là l’une des

causes du « son Katché » qui fait que son coup de baguette

est reconnu entre mille par les mélomanes avertis. Un coup

de baguette qui va le détourner du classique pour le mener

au jazz puis au pop-rock. Très vite on le retrouve, musicien de

scène et de studio, aux côtés des grands Français : Goldman,

Souchon, Chedid, Catherine Lara, Michel Jonasz mais il doit

l’explosion de sa carrière à Peter Gabriel qui lui demande de

tenir la batterie pour l’album So.

Certains musiciens refusent d'être rangés dans une catégorie,

au risque de déranger les plus timorés. C'est le privilège de

Manu, capable de brasser toutes les influences et de s'adapter

à tous les styles.

Immédiatement, le son très particulier de ses drums le fait

repérer par les stars du pop-rock et lui ouvre les portes des

studios et grandes scènes internationales

Salué, récompensé, autant comme musicien exceptionnel que

compositeur de talent, il ne renonce jamais pour autant à ses

premières amours : le jazz.

Le voici explorant la formule du quartet en enregistrant The Scope avec un compagnon de longue date à la basse : Jérôme

Regard (qui sait s’adapter à tous les contextes : jazz, pop,

rock… et qui a joué avec Michel Legrand, Jan Garbarek, Louis

Winsberg…), le guitariste Patrick Manouguian, qui accompagne

aussi bien des grands noms du jazz (Dee Dee Bridgewater,

Minino Garay, Didier Lockwood…) que de la variété française

(Bernard Lavilliers, Florent Pagny…) et le réalisateur de l’album

et pianiste Jim Henderson.

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JEUNE PUBLIC / TOUT PUBLIC

Le Préambule des étourdisMise en scène Estelle Savasta / Cie Hippolyte a mal au cœur

Samedi 6 février à 17hPetit Théâtre | Tarif hors abonnement 14 euros | Tarif enfant 10 euros

Librement adapté de « La Petite casserole d’Anatole » d’Isabelle Carrier, éditions Bilboquet-Valbert Écriture et mise en scène : Estelle Savasta / Cie Hippolyte a mal au cœurProduction : Cie Hippolyte a mal au cœurLa compagnie Hippolyte a mal au cœur est conventionnée par la Drac Île-de-France Ministère de la cultureAvec : Bastien Authié et en alternance Camille Forgerit et Véronique LechatAvec la voix de : Jessica Buresi

Écrire par l’enfance

Le Préambule des étourdis a germé en janvier 2013, à Hautôt-sur-

mer (Seine Maritime). Répondant à l’invitation de Dieppe / Scène

nationale, la compagnie s’installe dans ce village au bord de l’eau

dans l’idée d’associer les habitants à sa recherche artistique.

J’y vois une occasion rare et précieuse d’écrire par l’enfance.

J’installe alors le projet au cœur de l’école. Je propose que n’y soit

donné aucun atelier mais que nous nous retrouvions en séance

de travail. Que ceux qui seront là ne soient ni des participants, ni

des élèves, qu’ils soient des collaborateurs artistiques. Je dis tout

ce que je ne sais pas de mon projet en construction. Je dis qu’il

y a longtemps que je n’ai pas été une enfant. Que je n’ai jamais

été une enfant au XXIe siècle. Je dis que nous avons ensemble

une année pour retrouver ce que j’ai oublié et découvrir ce que

je n’ai jamais su. Je leur propose d’être dramaturges, assistants

à la mise en scène, comédiens. De faire avec eux ce que je

fais d’habitude avec mes compagnons de travail. D’entrer en

laboratoire.

Autour de la table nous brassons questions concrètes et exis-

tentielles, questions intimes et métaphysiques. Et puis un matin,

le projet de départ prend un virage en épingle à cheveux. Nous

travaillons à l’écriture de partitions gestuelles autour du thème « j’ai

senti que j’avais grandi le jour où … ». Un petit groupe reprend

une suite de mouvements, les répète à l’infini, j’en modifie le

rythme, amplifie ou réduit l’envergure. La classe rit, moi ce que

je vois me tord le ventre.

Car ce qui est là me parle de leurs vies mais aussi de la nôtre,

parlent de renoncement, de défis et d’acceptation, de ce qui

est passé et ne reviendra plus, de pression, de nos handicaps

minuscules et du poids de nos casseroles. Surtout du poids de

nos casseroles.

La semaine suivante, j’ai dans ma besace La Petite casserole d’Anatole et Mathias Dou. Le premier est un magnifique album

jeunesse sur le handicap, le second un artiste à la frontière du

théâtre et de la danse dont j’aime profondément le regard sur

les choses et les gens. Nous lisons. Autour de la table les dra-

maturges s’emballent. Ils racontent leurs images intérieures et

nous livrent des films muets ou du théâtre d’objet, des tableaux à

la Magritte, ou de mystérieux spectacles d’ombres. Nous notons.

Au plateau, nous nous emberlificotons littéralement dans nos

casseroles, tentons de nous en débarrasser. Imaginons que

dans nos têtes une pesante marmite a pris place. Et dans cette

posture pesons le poids de nos quotidiens. Nous décortiquons le

geste dans la lenteur. Leur concentration est déconcertante. Nous

filmons le mouvement, le reprenons. Nous prenons des leçons à

les regarder. Car tel déséquilibre, telle position de doigt, tel geste

cassé, telle étrange arythmie, le corps de danseur de Mathias et

mes yeux de metteur en scène les ont depuis longtemps oubliés.

Nous réalisons que la partition gestuelle du spectacle à venir

s’écrit elle aussi par l’enfance et que c’est infiniment précieux.

Estelle Savasta

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THÉÂTRE En partenariat avec la Schaubühne

DémonsDe Lars Norén

Traduit du suédois par Angelika GundlachMise en scène Thomas Ostermeier / Schaubühne-Berlin

Du mardi 9 au dimanche 14 févrierDu mardi au samedi à 20h45 | Dimanche à 17h Grand Théâtre | Tarif B

Avec : Lars Eidinger, Tilman Strauß, Cathlen Gawlich, Eva Meckbach,Spectacle en allemand surtitré

Frank rentre chez lui. Il trébuche sur les chaussures de sa femme,

s’étonne et s’énerve du désordre généralisé qui règne dans

l’appartement, et des mégots qui traînent là où on les y attend

le moins. Le chaos normal d’une relation normale. Il cherche

un endroit où poser son sac en plastique. Ce sac en plastique

contient non pas des achats mais les cendres de sa mère. Frank

et Katarina n’ont pas d’enfants, ils s’approchent de la quarantaine

et sont ensemble depuis neuf ans. Ils habitent un appartement

chic mais désordonné et attendent l’arrivée du frère de Frank à

l’occasion de l’enterrement. Mais celui-ci diffère son arrivée et

une soirée tout à coup libre s’annonce de manière menaçante.

Jenna et Thomas sont leurs voisins de dessous, ils ont le même

âge, mais la vie leur a offert deux enfants et toute une série

ininterrompue de petits malheurs inhérents à une vie de famille

normale. Le riz que Jenna voulait emprunter à ses voisins conduit

à une invitation à dîner. Les jeunes parents, épuisés par leurs

enfants, pénètrent joyeusement dans l’enfer du couple formé

par Frank et Katarina. La soirée prend d’abord des allures de

« un petit couple rend visite à un autre petit couple », mais elle

dégénère rapidement en une nuit pleine de dérapages. Les

quatre protagonistes vont être impliqués dans une série d’humi-

liations, de provocations sexuelles, de confessions involontaires

et d’agressions exhibitionnistes. La solitude agressive du couple

sans enfants brise la prétendue idylle de l’autre couple. La

volonté de posséder l’autre, devenue fantasme obsédant au fil

des nombreuses rencontres furtives dans l’escalier, ne peut être

exprimée de manière bienfaisante. Elle s’enlise dans de maladroites

tentatives de vivre l’instant sans limites ni entraves. La peur de

la solitude, le surcroît d’ennui de la vie à deux et l’espoir déchu

d’une distraction redynamisante forment les murs d’une prison qui

abrite les démons de la vie tapis dans les petites mesquineries,

la méchanceté gauche, les menaces de séparation et la sexualité

impotente du quotidien.

THÉÂTRE En partenariat avec la Schaubühne | Première en France

Jeunesse sans DieuDe Ödön von HorváthMise en scène Thomas Ostermeier / Schaubühne-BerlinTraduction et adaptation : Thomas Ostermeier et Florian Borchmeyer

Première en France

Du mardi 16 au dimanche 21 marsDu mardi au samedi à 20h45 | Dimanche à 17hGrand Théâtre | Tarif B

Scénographie : Jan PappelbaumDramaturgie : Florian BorchmeyerAvec : Jörg Hartmann, Laurenz Laufenberg, Alina Stiegler, Moritz Gottwald, Bernardo Arias Porras, Lukas Turtur, Veronika Bachfischer, Damir AvdicSpectacle en allemand surtitré

La vie quotidienne dans un lycée provincial à l'époque totalitaire.

Le parti d'extrême droite « riches plébéiens » a pris le pouvoir et « se

retire dans la tour de la dictature ». Les citoyens sont engagés dans

une guerre imminente, les médias sont alignés et le programme est

réécrit selon les principes nationalistes. Le professeur d'histoire de

l'école est soudain obligé d'enseigner une idéologie discriminatoire

qu'il rejette mais qu'il ne critique pas par peur et par apathie. Quand

il ose néanmoins déprécier les insultes racistes incendiaires dans

l’essai de l’élève N, le corps étudiant et les parents se jettent sur lui

et exigent que des mesures disciplinaires soient prises contre lui pour

sa « sentimentalité humanitaire » et son « sabotage de la patrie ». Lors

d'un voyage scolaire – un camp pascal d’entraînement militaire – la

violence quotidienne atteint son paroxysme avec le meurtre d’un étu-

diant. Un meurtre qui sera le révélateur implacable d’une société toute

entière, dont la cruauté et l’inhumanité profitent à ceux qui l’ont mise

en place en assurant le bon fonctionnement d’un système totalitaire.

Avec son adaptation du roman Jeunesse sans Dieu, c'est la deu-

xième fois que Thomas Ostermeier — après la pièce folklorique de

1931 Nuit italienne — se concentre sur un texte des années 1930

d'Ödön von Horváth qui traite de l’effondrement de la démocratie

et de la société civile. Publié en allemand en 1937 par une maison

d'édition en exil à Amsterdam, « Jeunesse sans Dieu » est devenu

une sensation internationale du jour au lendemain comme l'image

miroir des mécanismes sociaux sous la dictature nazie. Cependant,

le texte ne nomme pas explicitement l'heure, le lieu ni les autorités

en question. Cela permet au roman de devenir simultanément une

parabole dépassant son contexte historique.

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THÉÂTRE Création au Festival d’Avignon 2019.

Pelléas et MélisandeDe Maurice Maeterlinck

Mise en scène Julie DuclosScénographie Hélène Jourdan

Du mercredi 3 au dimanche 7 marsDu mercredi au samedi à 20h45 | Dimanche à 17hGrand Théâtre | Tarif A

Avec : Vincent Dissez, Philippe Duclos, Stéphanie Marc, Alix Riemer, Matthieu Sampeur, Émilien Tessier, un enfant

Mélisande apparaît un jour au pays d’Allemonde, on ne sait

comment. Pourquoi épouse-t-elle Golaud ? Pourquoi cet amour

fatal pour Pelléas ? La tragédie, ici, est une note fondamentale

de l’existence : on ne voit ni le fond ni les frontières des choses,

les mots semblent à la fois transparents et opaques…

Avant d’être un opéra, Pelléas et Mélisande est une pièce qui fit

date, marquant les débuts à la scène du mouvement symboliste.

Pour recréer la magie évocatoire de Maeterlinck, Julie Duclos

mêle les ressources du théâtre et du cinéma, ouvre les espaces

sur des lointains entraperçus, bâtit des chambres sur des cryptes

aussi obscures que les forêts de l’inconscient.

Mélisande est une jeune femme en fuite. Au prince Golaud

qui la découvre en pleurs dans la forêt et lui déclare son statut

et sa généalogie, elle répond venir d’ailleurs. Et c’est de cet

être – et non d’une histoire – que Golaud tombe amoureux,

s’occupant d’elle, l’épousant et l’emmenant dans le château de

son grand-père. Là, Mélisande rencontre Pelléas, le demi-frère

du Prince. Tout est dit. Ou plutôt tout est non-dit, suggestion

et projection… Un terrain fertile pour que s’y déploient l’amour

interdit et sa chute violente. Une structure entre terre et ciel

que Julie Duclos a souhaité habiter. Car à l’instar de l’écriture

de Maurice Maeterlinck, les personnages sont « concrets et

poétiques », et souvent silencieux. Pour les deviner, la metteuse

en scène a imaginé une scénographie où le théâtre et le cinéma

s’entremêlent, multiplient les plans, les axes et les angles. Un

procédé dramaturgique qui donne lieu à de multiples révélations

et élévations et qui rappelle que le symboliste belge a toujours

cherché à voir le monde par-delà les apparences.

CINÉ-CONCERT En collaboration avec la Ville de Bourg-la-Reine Création Musicale

Les lois de l’hospitalité« Our hospitality ». USA, 1923

Réalisation Buster Keaton et John G.BlystoneAvec Buster Keaton, Natalie Talmadge, Joe Roberts, Ralph Bushman et Monte CollinsMusique Franck Tortiller vibraphone, Christofer Bjurström piano, flûtes, Jacques Cambra piano, accordéon diatonique

Samedi 6 mars à 16h et 20h45Auditorium du Conservatoire à Rayonnement départemental de Bourg-la-Reine | Tarif unique hors abonnement 10 euros

Pour son deuxième film, Buster Keaton transpose la rivalité qui

opposa lors de la guerre de Sécession deux célèbres familles

américaines en une comédie poétique et joyeuse, où gags et

cascades s’enchaînent à un rythme soutenu.

C’est à Franck Tortiller, Christofer Bjurström et Jacques Cambra

que revient la charge délicate d’inventer en toute hospitalité

une langue musicale à ce chef-d’œuvre curieusement encore

peu connu du public français.

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JAZZ En collaboration avec l’Association Grands Formats

Pee BeePee Bee Or Not To Be / Nouvelle création, 12 musiciens

Mercredi 10 mars à 20h45Grand Théâtre | Tarif A

Avec : Claudio Pallaro saxophone ténor, Gary Brunton basse, Sandrine Deschamps voix, Didier Haboyan saxophone alto et flûte, Éric Desbois saxophones baryton et soprano, Gilles Relisieux trompette, Jérémie Bernard trompette, Vincent Renaudineau trombone, Daniele Israel trombone, David Patrois vibraphone, Frédéric Loiseau guitare, Luc Isenmann batterieInvité : John Boswell tabla

Si vous voulez faire un tour en Angleterre, découvrir une drôle

de culture et apprécier son éclectisme musical, Pee Bee vous

guidera avec son album Pee Bee Or Not To Be.

Quelques protestants croisent une bande de punks, un gigot

à la menthe fait la course avec un poulet tandoori, les Beatles

et les Stones s’affrontent encore et toujours, le Brexit est

décidément dans l’air du temps, Freddie Mercury, Genesis, les

Buzzcocks ou David Bowie ne sont vraiment pas étrangers aux

compositions originales du groupe.

Tout y passe et les clins d’œil se succèdent.

Pee Bee s’offre même l’hymne national et Satisfaction comme

jamais entendu auparavant.

Avec Pee Bee Or Not To Be, Pee Bee traverse la Manche et

revisite une Angleterre très musicale. Le collectif aux influences

plutôt jazz met en relief une culture so british qui aime la contra-

diction et les paradoxes, la pop et le rock swinguent ensemble.

Le grand ensemble de 12 artistes nous offre une version musi-

cale de l’humour anglais. Les titres chantés et instrumentaux se

complètent parfaitement et permettent de tirer un joli portrait

d’une Angleterre musicalement toujours au top.

CIRQUE En partenariat avec l'Espace Cirque d'Anthony

Les dodosCie Le P’tit Cirque

Du vendredi 12 au dimanche 28 marsLes vendredis à 20h30 | Les samedis à 18h | Les dimanches à 16h

Espace Cirque d’Antony | rue Georges Suant, 92160 Antony | Tarif A

Animés par un appétit gargantuesque pour la savante Connerie,

Les Dodos s’efforcent depuis toujours à faire tomber la tartine

du bon côté.

De leur fragilité et leur imagination sans limites naissent d’impro-

bables tentatives d’échapper à la gravité. Main à main, voltige

aérienne, acrobatie, anneaux chinois, rites absurdes, ils mul-

tiplient les apprentissages de tous les possibles et se jouent

de leurs peurs, de leurs conflits avec une inébranlable naïveté

et un humour insolent.

Les musiques sont leurs respirations : et pour y parvenir, du

violon à la contrebasse, et surtout en passant par les guitares...,

autant de variations sur cordes, sur corps, pour des mouvements

acrobatiques et des cascades périlleuses.

Les Dodos défendent becs et ongles leurs rêves et partagent

avec le public, sous la chaude lumière du chapiteau, un précieux

combat : exister, le temps d’un spectacle, comme un acte de

résistance !

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JAZZ En collaboration avec l'Association Grands FormatsCréation | Coproduction

Fred Pallem Big BandCréation

Mercredi 31 mars à 20h45 | Grand Théâtre | Tarif A

Avec les musiciens du Sacre du Tympan

À l’occasion de l’enregistrement de son 10e album, Fred Pallem

entouré de son orchestre flamboyant, présente ce nouvel opus

comme une suite logique à sa précédente création, L’Odyssée.

A travers une série de compositions inspirées par une actualité

surprenante, l’artiste propose un regard émouvant sur notre

époque à travers des arrangements en cinémascope mêlant

savamment cuivres acérées, cordes soyeuses et rythmiques

seventies, veillant à laisser la part belle au groove et à l’impro-

visation, quelque part entre Charles Mingus et The Mothers

of Invention.

Fred Pallem commence la musique à 14 ans en autodidacte,

relevant des disques de pop-rock comme ceux des Pink Floyd,

de Chicago, et des Beatles, avant de se tourner vers le jazz

avec Duke Ellington, Charles Mingus ou Herbie Hancock. Ses

relevés lui permettent de comprendre les mécanismes de la

composition et de l'orchestration.

En 1996, il entre au Conservatoire national supérieur de

musique et de danse de Paris au département Jazz et Musiques

Improvisées afin de suivre les cours d'arrangements de François

Théberge et de contrebasse de Jean-François Jenny-Clark. Il

expérimente ses compositions pour des formations variées :

orchestre symphonique, orchestre à cordes, quintette de

saxophones, cuivres et big band. La même année, il devient

le compositeur de la Troupe du Phénix, compagnie de théâtre

et music-hall avec laquelle il tournera de nombreuses années.

Il crée son orchestre Le Sacre Du Tympan en 1998, composé

d'une vingtaine de jeunes musiciens rencontrés en grande

partie sur les bancs du CNSMDP. On y trouve entre autres

Vincent Taeger, Rémi Sciuto, Médéric Collignon ou Christophe

Monniot. Le nom de l'orchestre est évidemment un clin d'œil au

Sacre du printemps d'Igor Stravinski. Huit albums plus tard, sa

formation a géométrie variable continue d’écumer les scènes

de France et de l’étranger.

Il est également le président de l'association Grands Formats,

regroupant une cinquantaine de grands ensembles de jazz

français.

Fred Pallem est invité aux Gémeaux depuis 2000.

Distinctions :– 1er prix du CNSMDP Classe de Jazz (juin 2000),– 1er prix de composition, 1er prix d'orchestre (Le Sacre du Tympan) au

concours de jazz de La Défense (2000),– Victoire de la musique (2006) : victoire de la Révélation Jazz avec le

Sacre du Tympan – Nomination aux Victoires du Jazz 2008 catégorie Albums (Fred Pallem

& Le Sacre du Tympan « La Grande Ouverture ») et 2018 catégorie « groupe de l’année »

– Disque de platine (réalisateur, arrangeur, compositeur de l'album « 5 minutes au Paradis » de Bernard Lavilliers) 2018

– Victoire de la Musique : Victoire du Jazz 2019 catégorie « groupe de l’année »

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CIRQUE En collaboration avec le Théâtre 71 / Scène nationale de Malakoff

Optraken Galactik Ensemble

Mercredi 5 mai à 20h

Théâtre 71 | 3 place du 11 novembre, 92240 Malakoff Tarif unique 20 euros

De et avec Mathieu Bleton, Mosi Espinoza, Jonas Julliand, Karim Messaoudi, Cyril PernotDès 7 ans

Optraken réunit cinq acrobates aguerris qui jouent de la ruse

et de l’esquive pour s’adapter à un environnement accidenté.

Face à l’imprévisible réel de nos sociétés, ils explorent en direct

sur scène ces instants dangereux où le contrôle échappe et

où il faut lutter pour conserver son intégrité.

Au millimètre près, dans une mise en scène et chorégraphie

impeccablement rythmées pour éviter les éléments hostiles, les

circassiens du Galactik Ensemble construisent un spectacle,

entre cirque et théâtre, qui repose sur une série de tableaux,

une succession de dérapages et de risques d’effondrement.

Dans ce climat inquiétant, ils désapprennent leur art et tirent

de la force du collectif des moments burlesques. Et dans une

joyeuse entropie, le plateau finit par se transformer en véritable

capharnaüm.

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Éric Legnini quartetSix Strings Under / Nouvel album

Jeudi 15 avril à 20h45 | Grand Théâtre | Tarif A

Avec : Éric Legnini piano, Rocky Gresset guitare, Hugo Lippi guitare, Thomas Bramerie contrebasse

« Les pianistes et guitaristes ne font pas toujours bon ménage »

s’amuse Eric Legnini. Il peut même y avoir de la compèt’

dans l’air entre ces deux instruments-mondes, ces deux mini-

orchestres à eux tous seuls, ces deux icônes populaires que

tout le monde a essayé un jour ou l’autre. Pourtant, c’est loin

d’être son cas précise le Belge : de son côté, les relations sont

plutôt au beau fixe […]

Avec Six Strings Under, le pianiste complice de Joe Lovano,

Claude Nougaro, Stefano Di Battista, Aka Moon, des frères

Belmondo ou encore d’Ibrahim Maalouf décide certes de faire

une sorte de déclaration d’amour à cet instrument qui a bercé

toute sa vie. Mais pas seulement : « C’est à la fois une continuité,

car je n’ai pas changé ma manière d’écrire, très mélodique.

Mais c’est aussi une rupture qui m’a apporté un vrai coup de

fraîcheur et donc de nouvelles idées pour composer. »

Côté continuité, on retrouve sur Six Strings Under le contre-

bassiste de deux de ces aventures chantées, Thomas Bramerie,

un ami de vingt ans avec lequel il jouait déjà en 2008 sur le

fameux Belmondo & Milton Nascimento. Côté rupture, le voilà

qui enregistre pour la première fois avec deux guitaristes qu’il

affectionne tout particulièrement : Hugo Lippi, qu’il connaît

depuis les légendaires Nuits Blanches du Petit Opportun au

mitan des années 90. « Déjà à l’époque de Big Boogaloo (2006),

je l’avais invité à des concerts avec Julien Lourau et Stéphane

Belmondo. C’est un musicien fantastique, j’adore sa sensibilité

et sa connaissance incroyable des standards. ». Le second

virtuose de la six-cordes, Eric Legnini l’a rencontré il y a une

quinzaine d’années. Pièce maîtresse du jazz manouche, Rocky

Gresset a – malgré lui – poussé le pianiste belge à modifier

sa manière de travailler : « il ne lit pas la musique, il joue tout

d’oreille, c’est presque mon opposé car moi, ma culture est très

classique : solfège-conservatoire-écriture-arrangements. On a

passé beaucoup de temps ensemble pour que je lui apprenne

les morceaux. C’était un work in progress très enrichissant ! »

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Les Rendez-Vous Chorégra-phiquesde Sceaux

DANSE Nouvelle création

GloriaChorégraphie José MontalvoÀ partir des « Quatre saisons » de Antonio Vivaldi

Nouvelle créationDu vendredi 9 au dimanche 11 avrilVendredi et samedi à 20h45 | Dimanche à 17hGrand Théâtre | Tarif APièce pour 16 danseurs

Jankélévitch écrit : « Chaque année sans se lasser le merveilleux

printemps raconte à nouveau l’histoire de cette résurrection

[…] Comment tant de déceptions, tant d’échecs, tant d’hivers,

n’ont-ils pas dégouté Avril de rhabiller les arbres que la saison

de la méfiance et de l’étroitesse a déshabillé ? […] Le mystère

vernal est la figure cosmique, annuelle, saisonnière, de notre

propre destin »

« Les théories sont grises, mais les feuilles sont toujours vertes »

Goethe

La création artistique a toujours quelque chose d’une aventure.

À plus d’un an de la création, Il y a encore beaucoup de flous,

de zones d’indécision ou d’obscurité. Tout peut bouger. Pour

moi, elle ne s’effectue pas comme le simple déroulement de

quelque chose qui aurait été préalablement pensé et prévu dans

ses moindres détails. Une pièce débute par un désir, une force,

une énergie qui me permettent de repartir, de recommencer, de

renaitre porté par un irrésistible et mystérieux désir de mieux

s’enraciner dans la vie même. « Le mystère vernal est la figure

cosmique, annuelle, saisonnière, de notre propre destin. » J’ai

bien une idée de projet au moment de commencer mais elle

se transforme tout le temps. Gloria se fait en se développant

dans une sorte de dialectique du prévu et de l’imprévu. Elle se

métamorphose tout le temps.

Qui est Gloria ?

La tenancière passionnée d’un cabaret onirique, qui s’appelle

pour le moment « L’auberge espagnole », il pourra aussi s’appeler

« Le cabaret voltaire ». Espace cosmopolite, il célèbrerait la vie et

son élan nés de l’hybridation, du mélange, de la transformation

AVRI

L/MA

I

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issue des combinaisons nouvelles et inattendues entre les êtres

humains, entre les cultures, les idées, les danses, les chansons

et les musiques.

Ce lieu serait porteur d’un chant d’amour, réjoui de la joyeuse

batardisation qui est en nous.

Il serait fréquenté par des personnages extravagants comme

autant de repères autour desquels j’aimerais construire ma

pièce et faire danser le ballet du monde.

Face au chaos écologique annoncé, face à la violence, à la

terreur, à la cupidité aveugle, à l’exclusion, à la marchandisa-

tion à tout-va, Gloria porte en elle une utopie, une naïveté, un

antidote qui pour moi reste fécond.

À ces désastres annoncés, le salut, s’il est possible, vient de

l’art et de l’émotion, il passe par la prise de conscience de

notre responsabilité, de la nécessité de notre engagement

sous l’étendard de la beauté du monde.

Baudelairienne, artiste sorcière, fée, joueuse, Gloria est per-

suadée que le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité,

le bien, au contraire, s’accomplissant au travers de l’art. Par la

création artistique, la réalité acquiert de nouvelles dimensions,

l’univers gagne en splendeurs et en richesses.

Et Gloria de nous inviter à nous enivrer de vin, de poésie, de

danse, de musique, de théâtre ou de vertu, à notre guise, mais

surtout de nous enivrer

Chaque femme, chaque homme peut trouver dans le parcours

de Gloria, tant d’enjeux de sa propre vie.

Les Rendez-Vous Chorégraphiquesde Sceaux

DANSE

WahadaBallet du Grand Théâtre de Genève

Chorégraphie Abou LagraaMusique « Messe en ut mineur » de W. A. Mozart

Du vendredi 7 au dimanche 9 maiVendredi et samedi à 20h45 | Dimanche à 17hGrand Théâtre | Tarif APièce pour 22 danseurs

La danse d’Abou Lagraa porte en elle sensualité, fluidité, abandon,

virtuosité et harmonie. Sur la Messe en ut mineur de Mozart, le

chorégraphe développe une danse articulée entre danse classique

et contemporaine. Cette grande-messe, inspirée par l’amour, par

la rencontre, dégage une sensualité liée au désir et à la possibilité

de se rencontrer. Mozart y fait résonner une harmonie naturelle

permettant au chorégraphe d’exprimer la rencontre entre l’Orient

et l’Occident. Il ouvre des horizons nouveaux sur la rencontre, sur

les différences qui se métamorphosent en forces nouvelles, en

énergie. Wahada est la promesse d’une respiration commune, d’un

souffle harmonieux, où la liberté des corps nous parle d’amour,

et nous hypnotise.

MAI

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Les Rendez-Vous Chorégraphiquesde Sceaux

DANSE En partenariat avec le Théâtre National de Chaillot et la Biennale de Flamenco de Séville | Création Biennale d’Art Flamenco 2020 Théâtre National de Chaillot

¡ Fandango !Direction artistique David Coria et David LagosChorégraphie David CoriaCollaboration chorégraphique : Eduardo MartinezMise en scène : David Coria

Mercredi 19 et jeudi 20 mai à 20h45Grand Théâtre | Tarif A

Coproduction : Théâtre National de Chaillot, Biennale Flamenco de Séville, Artemovimiento producciones SLAvec 5 danseurs et 4 musiciens

Parler de Fandango c’est faire référence à la tradition, aux cou-

tumes à la voix du peuple, au Flamenco… Il représente un axe

transversal de la culture espagnole présent depuis plus de 500

ans, tant dans des domaines sociaux et dans l'intimité des foyers.

En se basant sur ces prémisses, nous construisons une extrava-

gante fantaisie du monde espagnol, un monde flamenco, où l’on

laisse carte blanche au passé, au présent et au futur (possible

ou non) de notre histoire ; aux origines et aux transformations, à

l’avant-gardisme et à la tradition. Nous utilisons notre langage, la

danse flamenco et, par extension, la danse en général, en nous

immergeant dans la variété infinie qu’elle nous offre.

En brouillant les limites des expressions de danse folkloriques,

espagnoles et flamenco, nous créons un amalgame de mouvements

dans lesquels nous pouvons crier à pleins poumons ¡ FANDANGO !

David Coria

«...Sur une piste circulaire rouge, des sensations paradoxales nous

claquent au visage. Entre pur flamenco et gestuelle contempo-

raine, electro et chants traditionnels, avec cascade de grains de

riz, en chaussures mais aussi pieds nus, cette pièce, sur laquelle

planent les ombres d'Antonio Gades et de Pina Bausch, offre

une épatante synthèse des avancées de cet art. Théâtralement,

chorégraphiquement, musicalement, le flamenco est extrêmement

libre depuis quelques années, sans perdre ses racines…»

Rosita Boisseau dans Le Monde

Les Rendez-Vous Chorégraphiquesde Sceaux

DANSE Première en France

Silent LinesRussell Maliphant Company

Direction, chorégraphie Russell Maliphant

Première en FranceDu vendredi 28 au dimanche 30 mai à 20h45Vendredi et samedi à 20h45 | Dimanche à 17hGrand Théâtre | Tarif A

Coproduction : Sadler’s Wells Theatre avec l’appui du Arts Council d’Angleterre, Danceeast, Cockayne, London Community foundation, Ipswitch Borough Council, Lancaster Arts

Silent Lines continue la recherche et l’exploration en danse

et anatomie de Russell Maliphant en utilisant de façon unique

l’alliance de projections vidéo et de lumières.

La pièce investit un large champ de possibilités poétiques faisant

appel à de riches interconnections visuelles qui résonnent entre

monde intérieur et monde extérieur.

Suivant une méthodologie à partir d’un spectre de diverses

disciplines du mouvement intégrées dans un monde dynamique

de lumières, Silent Lines explore une toile sans fin de connections

qu’en tant qu’être humain nous incarnons.

Russell Maliphant :

Mon intention avec cette pièce était de m’accaparer certains

éléments que j’explore souvent pendant mon travail de recherche,

moments qui font varier le mouvement, et de me servir de ces

éléments pour créer un langage poétique. Ainsi idées et images

provenant de l’intérieur du corps étaient projetées afin de créer

des espaces et des textures sur scène afin d’être prises en

charge par le mouvement du danseur.

Le langage corporel de chaque danseur est partagé mais

également unique et personnel, leur participation était également

une inspiration en amont du projet.

MAI

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DEVENEZ RELAISModalités de l’abonnement collectifVous êtes responsable d’un Comité d’Entreprise, d’une Asso-

ciation, Enseignant,… nous sommes à votre disposition pour

vous expliquer les modalités de réservation et les conditions

préférentielles qui vous sont réservées.

Contacts : Sandra Dechaud et François Duprez au 01 46 60 05 64Le dépôt des abonnements collectifs (avec un minimum de dix et

de l’abonnement Relais) se fait par le Relais auprès de l’équipe

d’Accueil : Sandra Dechaud et François Duprez.Pour nous permettre de vous accueillir dans de bonnes condi-

tions, il est impératif de convenir avec nous d’un rendez-vous

pour le dépôt de vos abonnements. Chaque bulletin permet

de souscrire 3 abonnements individuels dans un même foyer.

Au-delà, utilisez un second bulletin.

Tous les abonnements sont nominatifs et individuels.Chaque abonné collectif indique le détail de son abonnement

avec un minimum de 4 spectacles, et le nom de son Relais qui

permet l’accès au tarif abonné collectif.

Le fait de nous proposer un deuxième choix de date pour votre

sélection de spectacle peut nous permettre de sélectionner la

date sur laquelle le placement sera le meilleur. N’hésitez donc

pas à utiliser cette option.

Les abonnements d’un même foyer sont placés ensemble.

Dans les limites de l’état de la location, nous pouvons regrouper

plusieurs familles (nous l’indiquer et nous transmettre impéra-

tivement les bulletins groupés).

RelaisVous représentez un minimum de 10 personnes désireuses

de s’abonner ? Devenez les interlocuteurs privilégiés des

Gémeaux en devenant Relais, et profitez des avantages qui

vous sont offerts. L’abonnement Relais est nominatif et concerne

exclusivement la personne Relais. À partir de 10 abonnements,

vous bénéficiez d’un abonnement à 4 spectacles, librement

choisis dans la programmation. Au-delà de 20 abonnements,

vous bénéficiez d’un Passe-Gémeaux à 10 spectacles (Les

abonnements scolaires à 3 spectacles, qui donnent accès à

1 place accompagnateur pour le professeur, ne rentrent pas

dans les abonnements collectifs).

Privilèges relais : • 1 abonnement gratuit (4 spectacles) pour 10 abonnements

• 1 « Passe Gémeaux » gratuit pour 20 abonnements

• l’envoi régulier de nos informations pour l’ensemble de

votre groupe

• la participation aux rencontres exceptionnelles organisées

pour vous avec les artistes et l’équipe des Gémeaux.

Les Gémeaux / Scène NationaleDirectrice : Françoise LetellierDirecteur Adjoint : Nicolas Massadau

Administratrice : Brigitte PerinDirectrice Technique : Nathalie BrunDirectrice accueil / Relations publiques : Sandra DechaudResponsable accueil : François DuprezRelations publiques / Communication web : Florian RibeiroAttaché de presse : Rémi Fort et Valentine Arnaud / MyraAdm / Comptabilité : Nathalie Schwab Bonin, Emmanuelle LemoulantSecrétaire de la Direction : Dominique Le GalSecrétaire Technique : Nathalie DuffauRégisseur principal son : Thibault HédoinRégisseur scène : Éric ValéroRégisseur lumière : Laurent BresteauÉlectricien : Serge VaïtiMachiniste : Ludovic MorinProgrammation cinéma : Christophe Duthoit

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ABONNEMENTS ET TARIFS SPECTACLES SAISON 2020 / 2021

TARIF ASpectacles à tarif

normal

TARIF BSpectacles

à tarif exceptionnel

En individuel

Plein tarif 28 � 35 �

Tarif réduit

+ 65 ans 23 � 31 �

-30 ans • Étudiants • Chômeurs 19 � 31 �

En groupe (à partir de 10 personnes)

Groupes 20 % 31 %

Groupes Scolaires(sortie à l’initiative d’un professeur)

10 � 14 �

En abonnement(4 spectacles ou plus librement choisis)

Abonnés individuels 20 � 31 �

Abonnement ind. réduit(+65 ans, -30 ans, Étudiants, Chômeurs) 18 � 31 �

Abonnement collectif(à partir de 10 abonnements)

18 � 31 �

Scolaires (abonnements à l’initiative d’un professeur) 10 � 14 �

Passe gémeauxFormule d’abonnement à 10 spectacles librement choisis

(Tarifs A et B)

205 �

(Au-delà de 10 spectacles, 20,50 � � supplémentaires)

Séances scolaires

Spectacles Jeune public en temps scolaire 5 � 10 �

Nous vous rappelons qu’une fois les dates fixées, les billets ne seront ni repris, ni échangés, sauf cas exceptionnels.

Facilités de paiement : pour les abonnements, par prélève-ment bancaire (4 mensualités) à partir de 60 � (sur place impérativement, avec un RIB / RIP).

Les Gémeaux / Scène NationaleDirection Françoise Letellier49, avenue Georges Clemenceau – 92330 SceauxTél administration 01 46 60 05 64

Réservations 01 46 61 36 67

Subventionné par l’Établissement Public Territorial / Vallée Sud – Grand Paris, le Conseil Départemental des Hauts-de-Seine, le ministère de la Culture/DRAC-Paris-Île-de-France

RENSEIGNEMENTS / RÉSERVATIONSLes Gémeaux / Scène Nationale 49, avenue Georges Clemenceau – 92330 SceauxTél. administration 01 46 60 05 64Réservations 01 46 61 36 67

Accueil du public Du mardi au vendredi de 12h à 19h ; le samedi de 14h à 19h. Ouvert sans interruption les soirs de spectacle.

Réservations pour les abonnements à partir du mardi 16 juin à 12h par courrier et par internet. Réservations pour les non-abonnés à partir du mardi 30 juin à 12h par courrier, par internet et par téléphone. Nous vous tiendrons bien entendu au courant dès que nous pourrons vous accueillir à l'accueil du théâtre. Site internet www.lesgemeaux.comCD 92 www.vallee-culture.hauts-de-seine.net Facebook facebook.com / lesgemeauxTwitter @theatregemeaux

RESTAURANT DU THÉÂTRE — Ô JAZYTous les midis, tous les soirs, à partir de 19h avant et après les spectacles (sauf lundi).Réservations au 01 49 73 19 02.

Ciné-Classic à Bourg-la-Reine Auditorium du Conservatoire à Rayonnement Départemental de Bourg-la-Reine / Sceaux

Saison scolaire De la maternelle au lycée. Aux Gémeaux / Scène Nationale et à l’Agoreine de Bourg-la-Reine.

LIEUX DES SPECTACLESLes Gémeaux / Scène Nationale49, avenue Georges Clemenceau , 92330 Sceaux

Auditorium du Conservatoire à RayonnementDépartemental11, boulevard Carnot , 92340 Bourg-la-Reine

COMMENT VENIR AUX GÉMEAUXPar le RERLigne B – Direction Robinson, Saint-Rémy-lès-Che-vreuse ou Massy-Palaiseau. Station : Bourg-la-Reine. Prendre la sortie n°3 vers la rue des Blagis. Cinq minutes de marche à pied et vous arrivez aux Gémeaux.

Par la routePorte d’Orléans, Nationale 20, direction Orléans.À Bourg-la-Reine (à hauteur de la station RER), tourner à droite et prendre la rue des Blagis (qui passe sous les voies).

Par le busPorte d’Orléans, bus 188 : Georges Clemenceau, Sceaux.

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Bulletin d’abonnement

Partie réservée aux Gémeaux

Date de réception

Date d’édition

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Type d’abonnement¨ (4 spectacles minimum)¨ Passe Gémeaux (10 spectacles minimum)

Catégorie

¨ Tout public

¨ - 30 ans*, + 65 ans*

¨ étudiant*, demandeur d’emploi* *Joindre impérativement un justificatif

¨ Abonnement collectifNom du relais

Spectacle | Date (choix N°1) | Date (choix N°2) | Tarif

1

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Total E

En cas d’indisponibilité sur un des spectacles choisis, merci de nous proposer un second choix :

à adresser aux GémeauxLes Gémeaux / Scène NationaleService des Réservations49, avenue Georges Clemenceau92330 Sceaux

Tél. Réservations : 01 46 61 36 67Accueil du public : du mardi au vendredi de 12h à 19h ; le samedi de 14h à 19h.

Nombre d’abonnements :

Total de la commande : e

Mode de règlement¨  Chèque (à l’ordre des Gémeaux)

¨  Prélèvement en 4 fois à partir de 60 E* *Sur place uniquement (se munir d’un RIB)

¨  Carte bancaire

n° de la carte

date d’expiration

cryptogramme (3 derniers chiffres dans le cadre signé)

signature (pour règlement en CB uniquement)

Abonnement N°1 | Dossier

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Catégorie

¨ Tout public

¨ - 30 ans*, + 65 ans*

¨ étudiant*, demandeur d’emploi* *Joindre impérativement un justificatif

¨ Abonnement collectifNom du relais

Type d’abonnement¨ (4 spectacles minimum)¨ Passe Gémeaux (10 spectacles minimum)

Catégorie

¨ Tout public

¨ - 30 ans*, + 65 ans*

¨ étudiant*, demandeur d’emploi* *Joindre impérativement un justificatif

¨ Abonnement collectifNom du relais

Si le choix des spectacles et des dates est identique à l’abonnement N°1, cocher cette case : ¨ Idem N°1

Spectacle | Date (choix N°1) | Date (choix N°2) | Tarif

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Total E

En cas d’indisponibilité sur un des spectacles choisis, merci de nous proposer un second choix :

Si le choix des spectacles et des dates est identique à l’abonnement N°1 ou N°2, cocher la case : ¨ Idem N°1 ¨ Idem N°2

Spectacle | Date (choix N°1) | Date (choix N°2) | Tarif

1

2

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4

5

6

7

8

9

10

Total E

En cas d’indisponibilité sur un des spectacles choisis, merci de nous proposer un second choix :

Abonnement N°3 | Dossier

Abonnement N°2 | Dossier