Le 23 mars dernier, le premier Forum de l’industrie graphique orga-nisé par France Graphique au Pavillon Dauphine à Paris, a rassem-blé 200 professionnels autour d’un programme comprenant, entreautres, six conférences marquées par le témoignage de 27 interlo-cuteurs. En quelques phrases clés, voici une synthèse de cette jour-née placée sous le double signe de la perti nen ce du média papieret de l’importance à valoriser l’humain au sein des entreprises.Réconfortant (*).

Papier: un média durable face aux nouveaux médias- « La défense du papier est un combat d’avant-garde et non d’ar-rière-garde qui vise à une société plus humaine et plus harmonieuse, qui rassemble plus et qui exclut moins. » Laurent deGaulle (Culture Papier).

- « Par rapport à l’iPad, le papier permet une mémorisation 20 % plus forte des articles lus. » Jérémie Eskenazi (Miratech).- « Imprimer sera encore demain notre raison d’être mais notrepriorité est aujourd’hui la recherche de facteurs de croissance. »Emmanuel Benoît (Groupe Jouve Safig).- « Les imprimés publicitaires constituent un lien social fort, qu’ilssoient adressés ou non. » Laurence Hulin (Mediapost).- « Le papier représente une opportunité de croissance verte. Trier,ce n’est pas jeter; c’est donner une autre vie. » Géraldine Poivert(EcoFolio).- « Les éco-labels européens visent à valoriser les produits sur l’ensemble de leur cycle de vie en évaluant leurs impacts envi-ronnementaux. » Patricia Proïa (Afnor).- « Il faut trouver les solutions les plus adéquates entre dif-

Le conseil d’adminis-tration de SefasInnovation, éditeurde solutions lo-gicielles d’éditiqueet filiale de Docaposta nommé André Vital auposte de président-direc-teur général de l’entreprise. PDG de lasociété Seres depuis 1997, directeurgénéral de Certinomis depuis 2010 etdirecteur général de EletterMail, AndréVital était déjà membre du conseil d’ad-ministration de Sefas depuis octo-bre 2008. Sa principale mission à cenouveau poste sera l’intégration del’éditeur dans la stratégie du groupeDocapost. Dans ce cadre, il aura pourobjectif de renfor cer les échangesdocumentaires entre les deux entités,au sein de la relation client.

LE RDVÀ VENIR5, 6 et 7 avril inCOM• Le Salon des métiers de lacommunication visuelle a lieuPorte de Versailles à Paris. Il rassemble des acteurs de l'impression numérique grandformat, de la communication surtextile ou encore du marquage.www.in-com.fr

VENDREDI 1ER AVRIL 2011

SUITE >

AndréVitalàla présidencedeSefasInnovation

A/R

Forum de l’industrie graphique : l’avis des 27

Par Rodolphe Pailliez

ErratumDans l’interview consacrée à Quarkdans notre précédent e-mag, il fallaitlire un service de Brand Manager.

imprimésen ligne

expo

sition

forumsefas

tory

XML

Enbref

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LES CLÉS DU LANGAGE XMLLes nouveaux supports de lecture (tablettes, téléphones, etc.) demandent aux éditeurs, correcteurs et fabricants d’adapter leurs façons de travailler. L’apprentissagedu langage XML est un exemple des nouveautés à intégrer pour pouvoir publier sescontenus sur des supports dématérialisés. L’ouvrage XML pour l’édition (Eyrolles,26 euros) propose des exemples concrets d’évolution d’un contenu et d’utilisation du langage XML en fonction d’un cahier des charges éditorial.

férents compromis, et cela dans le respect et la transpa-rence. » Marise Dematté (Pure Impression).- « Il convient aujourd’hui que les entreprises mettent en place une consommation raisonnée de papiers responsables. »Cyriel Hergott (Riposte Verte).

Personnalisation et impression numérique- « Les données variables imprimées progressent lorsqu’ellessont intimement liées à des sites web ou à Internet. » PatrickCahuet (1Prime Concept).- « En matière de personnalisation de documents, le conseilet l’accompagnement sont essentiels. » Olivier Venien (MicroLynx).- « Il faut pouvoir aujourd’hui déclencher des opérations de personnalisation de façon simple et rapide comme des e-mailsou des sms. » Frédéric Fabi (Dupli Print).

Standardisation colorimétrique- « La maîtrise de tous les outils et logiciels est fondamentalainsi que la formation de ceux qui les utilisent. » Pascale Guinguené (Unic).- « Les questions de non-conformité relèvent plus d’un pro-blème de dialogue que de compétences. » Axel Robert(Ubisoft).- « La photogravure est un métier ancien qui ne peut survivre que par le service. » Philippe Teyssier (Key Graphic).- « La standardisation est un véritable projet d’entreprise. C’estl’occasion de fédérer autour de la couleur l’ensemble du per-sonnel. » Mandelle Besset (Imprimerie Nouvelle).- « Nous avons la responsabilité d’imprimer de manière correcte et de nous protéger par rapport au client final quireçoit l’imprimé. » Norbert Plot (Imprimerie Plot).- « La norme constitue la pierre de base de l’édifice. Ne pasêtre conforme, c’est proprement suicidaire. » Alain Touminet(Print Model).

Valorisation offset- « Si on nous en donne les moyens, on peut faire de très belleschoses, y compris en offset traditionnel. » G. Colin (Colin Frères).- « Nous essayons de promouvoir des supports différents quipermettent réellement de faire ressortir la qualité du rendu del’impression. » Sylvain Malinge (Imprimerie Frazier).- « On vend du rêve, de la sublimation. Pour cela, il ne faut passacrifier la qualité par la rentabilité. » Hervé Rouher (Motor Plus).- « Les investissements ne font pas tout et ne remplissent pasles machines automatiquement. Il faut aujourd’hui pouvoir se dif-férencier pour des budgets globaux identiques. » PhilippeLachaze (Agir Graphic).- « Nous privilégions une approche plus artisanale des méthodestout en ayant à notre disposition des outils industriels. » AlainEscourbiac (Imprimerie Escourbiac).- « Il faut trouver en permanence de nouveaux marchés, réali-ser des produits de plus en plus complexes et différenciés queles clients n’aient pas envie de jeter. » Xavier Gayot (Art etCaractère).

Outils collaboratifs et productivité- « L’image virtuelle permet d’améliorer la productivité en sup-primant notamment les épreuves de photogravure. » EricThirion (Uni Editions).- « Si les outils de partage de documents existent déjà, enrevanche les habitudes ne sont pas encore toujours au rendez-vous. » Roland Donzelle (Square).- « Il faut que les collaborateurs de l’entreprise s’approprient lesoutils collaboratifs et la nouvelle façon de travailler qui lesaccompagne. » Rémy Carteret (The Shop).- « Les outils collaboratifs sont une aide à la rapidité et à laflexibilité ainsi qu’à une réponse client immédiate. Ils servent àfidéliser. » Pascal Courquin (Desbouis-Gresil). n

(*) Un compte rendu détaillé de ces conférences sera présenté dans len° 316 de France Graphique (avril - mai 2011).

Différents ateliers étaient organisés par des fournisseurs lors du pre-mier Forum de l’industrie graphique organisé par notre magazine. Lesnombreux visiteurs présents ont pu s’informer sur l’ensemble desaspects de la chaîne graphique. De l’éco-conception à la colorimétrie,en passant par les standards de luminosité, chacun y a trouvé soncompte. Découvrez le profil de nos visiteurs et leurs attentes dans notrediaporama dédié à l’événement sur www.francegraphique.com B. J.

Diaporama : des ateliers comme lieux d’échanges

Le bimestriel de voyages A/R (30000 exem-plaires) est paru pour la première fois enmai/juin 2010. Parmi les 128 pages en format26,5 par 20 cm, les rubriques comme« Pétaouchnok » ou « Tourista » abordent d’unefaçon non conventionnelle des aspects duvoyage habituellement mis en avant dans lesguides au détriment du réel plaisir des touristes.« Nous avions des copains qui voyageaientbeaucoup mais ne lisaient pas la presse devoyages. Nous avons donc lancé un magazinede société évoquant les à-côtés du voyage enplus de l’approche journalistique », déclareSandrine Mercier, fondatrice et rédactrice enchef du magazine. A/R se démarque ainsi destitres positionnés sur le même créneau. Pour

cela, il joue également sur sa maquette,qui donne une large place aux photogra-phies et au blanc, son format et sonpapier. « Nous ne voulions pas de papiercouché pour mieux nous démarquer desautres. Cependant, sur le dernier numéro,nous avons eu un petit problème chez l’impri-meur qui nous a mis un vernis brillant. Cela nenous a pas déplu finalement mais nous atten-dons de voir les ventes pour nous faire une idée.Peut-être que l’aspect brillant attirera davantageles lecteurs », remarque Sandrine Mercier.L’imprimeur, Imaye Graphic, a été choisi car ilproposait d’assister au calage et offrait des prix intéressants et un papier PEFC. Cedernier est un novapress Silk 90 g de Stora

Enso, « à la foismat et soyeux » et la cou-verture en 250 g. est habituelle-ment en couché demi-mat. Avec un cahier spé-cial consacré au tourisme durable, l’écologiecompte pour l’équipe d’A/R qui souhaite s’orien-ter vers une impression en encres végétales.Pour découvrir le magazine A/R, rendez-vous les 2 et 3 avril au salon Planètes couleurs à Saint-Étienne. B. J.

Le musée national de la Renaissanceimplanté au château d’Ecouen (Val-d’Oise)présente à compter du 6 avril et jusqu’au4 juillet 2011 une exposition consacrée àGeoffroy Tory, imprimeur de François 1er etgraphiste avant la lettre comme le soulignel’intitulé de cette manifestation qui dévoileratoutes les facettes de ce théoricien et prati-cien des arts du livre.

Figure incontournable de l’univers du livre à la Renaissance, Geoffroy Tory – né vers 1480dans une famille de paysans du Berry – estdevenu un véritable mythe auprès des biblio-philes et pour nombre de graphistes, éditeurs,typographes et relieurs contemporains. Artisandu livre moderne et promoteur de la languefrançaise, il a marqué profondément le mondede l’édition quelques décennies seulementaprès l’invention de l’imprimerie. Près de cinq cents ans après sa publication, sonouvrage Champ fleury conserve tout son pouvoir de séduction. Les corps et les visageshumains qui accompagnent les compositionstypographiques n’ont pas pris une ride. Éditeur, imprimeur, libraire, Geoffroy Tory était avant tout un homme de culture.

Le musée national de la Renaissance et laBibliothèque nationale de France proposentde découvrir cet esprit humaniste par uneimportante exposition qui restitue pour la première fois sa culture visuelle, son universconceptuel, ses recherches, découvertes,créations et ambitions. Plus de 130 œuvres originales de Tory et de ses contemporainssont réunies. Le Cabinet des livres duDomaine de Chantilly s’associe par ailleurs à l’exposition et présente une sélection demanuscrits enluminés et d’ouvrages deGeoffroy Tory autour du thème Tory et l’enlu-minure. R. P.

Musée national de la Renaissance, château d’Ecouen. Tous

les jours sauf le mardi, de 9h30 à 12h45 et de 14 heures à

17h45.

Aller-retour brillantchez l’imprimeur

Geoffroy Tory, graphiste avant la lettre

Éditée par ETAI : Antony Parc 2 – 10, place du Général-de- Gaulle – 92160 Antony – Tél. : 01 77 92 92 92 – Fax. : 01 77 92 98 20 – www.groupe-etai.com • Directeur de la publication : Christophe Czajka • Directeur généraladjoint pôle presse spécialisée et salons professionnels : Gilles de Guillebon • Pour joindre vos correspondants, composez le 01 77 92 suivi des deux chiffres entre parenthèses après chaque nom • Rédacteur en chef :Guillaume Bregeras (96 06) ; gbregeras@etai.fr • Rédacteur en chef adjoint : Rodolphe Pailliez (96 05) ; rpailliez@etai.fr • Rédactrice : Bakhta Jomni (93 60) ; bjomni@etai.fr • Secrétaire de rédaction : Philippe Abgrall (96 13) ;pabgrall@etai.fr • Directeur de la publicité : Véronique Durègne de Launaguet (96 59) ; vduregne@etai.fr • Assistante : Martine Fourment (96 56) ; mfourment@etai.fr • Responsable du studio : Thierry Michel (96 30) ;tmichel@etai.fr • Rédacteur graphiste : Maxime Perlemoine • Directeur de la promotion et de la diffusion : Bénédicte Hartog ; bhartog@gisi.fr • Directeur de la promotion : Marie-Sophie Leprince ; msleprince@groupe-etai.fr• Directeur des abonnements : Patricia Rosso ; prosso@gisi.fr • Responsable des abonnements : Marie-Christine Soyeux (97 99) ; mcsoyeux@groupe-etai.fr •

Onlineprinters accélère en FranceOnlineprinters.fr se développe sur le territoire national. Voici les troispoints à retenir de cette société allemande qui se place sur le marché dela vente d’imprimés en ligne pour les professionnels et les particuliers.

Qui est Onlineprinters.fr?La société Onlineprinters est allemande et livre dans 25 pays del’Union européenne (30 % du chiffre d’affaires) ainsi qu’en Suisse, auLiechtenstein, en Norvège, en Andorre et à Monaco. Le groupe cibleprincipalement les entreprises et les créateurs mais aussi les parti-culiers. Elle propose des imprimés en qualité offset ou impressionnumérique. Elle réalise un éventail d’imprimés commerciaux allantdu papier à lettres et des cartes de visite jusqu’aux catalogues bro-chés, aux brochures agrafées et aux systèmes publicitaires grandformat, en passant par les flyers, les cartes postales et les affiches.

Objectifs pour la FranceEn France, le chiffre d’affaires a quadruplé au cours de 2010.Onlineprinters répond à cette demande avec la boutique en lignefrancophone et vise à améliorer le service proposé. L’offre inclutnotamment la gratuité de l’expédition des imprimés vers la Francesi la valeur nette de la commande dépasse 99 euros. Ceci permetaux revendeurs de maintenir un prix bas pour leurs clients.

Une production allemandeLes imprimés sont réalisés à Neustadt an der Aisch, dans le sud del’Allemagne et l’usine est certifiée PSO. Onlineprinters est uneimprimerie en ligne mais, contrairement à la plupart des acteurs dumarché, ne distribue pas les imprimés. Elle devrait obtenir la certi-fication FSC en milieu d’année. Pour l’impression numérique grandformat, elle emploie des encres latex écologiques et d’odeur neutre.En raison de l’optimisation radicale des processus de production,elle ne propose pas la personnalisation. G. B.