formation « transformations legislatives … · l’équilibre entre liberté et sécurité....
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FORMATION « TRANSFORMATIONS LEGISLATIVES » DANS
LE SECTEUR SANITAIRE SOCIAL ET MEDICO-SOCIAL
1er février 2016
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 1
Formation 1er février 2016 DROITS USAGERS ET OBLIGATIONS
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 2
Anne-Charlotte DE VASSELOT – Conseillère Santé Social Psychiatrie – Droits des usagers
Agathe FAURE - Conseillère Santé Social Personnes Agées - Etablissements
Noémie LECLAIRE – Conseillère Santé Social Personnes Agées – Domicile
La place de l’usager dans le système de santé
Rôle affermi des usagers et associations agréées : Formation et indemnisation
Droit d’alerte auprès de la HAS
Action de groupe dans le domaine de la santé
Implication au sein des agences sanitaires nationales et du
Comité Economique des Produits de Santé
Information de l’usager et recueil du consentement Spécificités par secteur
Cas particuliers du consentement du mineur
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 6
La place de l’usager dans le système de santé
Accessibilité aux soins et coordination :
Tiers payant pour la partie assurance-maladie,
confer décision du Conseil Constitutionnel du 21 janvier
l’intégration des mutuelles ne sera pas obligatoire mais
possible, à leur initiative
Parcours de soins
Dossier Médical Partagé
Statut des données concernant le patient
Échange et partage d’information entre professionnels de santé
Entre équipes de soins en inter-établissements
Le « droit à l’oubli »
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 7
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 8
Protection des majeurs vulnérables
Médecins intervenant en ES et
en ESMS doivent procéder à
une déclaration auprès du
Procureur de la République :
Sur quoi ? Le besoin de protection d’un patient ou
résident
Pour quoi ? peut avoir pour effet de placer le résident
sous sauvegarde de justice
Des droits nouveaux en faveur des aidants
« aidant » : désormais inscrit dans la loi
Droit au répit pour financer l’accueil temporaire de la
personne en perte d’autonomie (78 millions d’euros)
Le congé de l’aidant salarié
Droit à des aides adaptées et droit à l’information sur les
formes d’accompagnement
http://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/
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Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 12
Les spécificités en établissements de santé
Participation des usagers en ES
Renforcement de la participation des usagers dans la
gouvernance des établissements de santé ESPIC
Siège au CA/CS ou des organes de contrôle qui en tiennent
lieu
Participation à l’élaboration de la politique de
l’établissement concernant l’accueil et la prise en charge des usagers
La CRUQPC devient la CDU (Commission des usagers)
(Article 183 LMSS)
Son rôle « consultatif » devient « participatif » dans
l’élaboration de la politique concernant les usagers
Elle peut désormais être présidée par un représentant
d’usagers
Composition et modalités de fonctionnement précisées par
décret
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 13
Information et consentement en ES
Information préalable du patient sur les prix des
prestations de soins (Article 217 LMSS)
Le don d’organes (Article 192 LMSS) : Renforcement du consentement présumé
Information préalable par le médecin aux proches sur la
nature et la finalité du don
Les novations potentielles de la loi sur les
nouveaux droits des malades et la fin de vie :
vote en 3ème lecture AN Notion forte de « demande du patient »
Sédation prolongée
Directives anticipées
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Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 16
Mesures spécifiques
Tous ESSMS Affichage de la charte des
droits et libertés de la
personne accueillie dans
chaque structure
Possibilité de saisine du JAF
pour les structures privées
dans le cas de conflits intra
familiaux
Signalement aux ATC des
évènements indésirables
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 17
Droits et devoir de l’usager
Les usagers ne peuvent,
pendant la durée de leur
prise en charge, réaliser des
dons et legs au profit :
Des personnes physiques ou morales de l’ESSMS
Des bénévoles
Des accueillants familiaux et
leur entourage
Des salariés employés de gré à gré
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 18
Mesures spécifiques aux EHPAD
Annexe aux contrats de séjour
définissant les mesures à prendre pour
assurer l’intégrité physique, la sécurité
et soutenir l’exercice de la liberté
d’aller et venir de la personne
accueillie
Si nécessaire uniquement
Contenu de l’annexe définit par
décret et révisable à tout moment
Mesures définies après examen
du résident de manière collégiale
sur demande du Médecin co-
ordonnateur
Base législative pour réguler
l’équilibre entre liberté et sécurité
Anne-Charlotte de
VASSELOT Conseiller Santé-Social
Droit des usagers-Psychiatrie-
Santé Mentale Anne-
01 53 98 95 55
Agathe FAURE Conseiller Santé-Social
Service Social et Médico-social Personnes Agées –
Etablissements
01 53 98 95 18
Noémie LECLAIRE Conseiller Santé-Social
Personnes Agées – Domicile
01 53 98 95 19
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 19
Merci pour votre attention
Gouvernance nationale, régionale et
locale
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 20
Evolution majeure de la gouvernance locale dans le champ médico-social:
Création de nouvelles instances :
Conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie des PA
Haut Conseil de la famille, de l'enfance et de l'âge
Conseil départemental de la citoyenneté et de l’autonomie
Maisons départementales de l’autonomie
=> Des lieux à investir ou réinvestir
Renforcement de la coordination ARS/département/Région:
Le PCD transmet au DG ARS ou au Préfet de région tout acte d’autorisation relevant de sa compétence exclusive => modalités définies par décret
Renforcer l’alignement stratégique entre l’État et l’assurance maladie: plan national de gestion du risque et d’efficience du système de soins entre Etat et UNCAM, pour 2 ans.
Une révolution silencieuse: l’adaptation régionale des conventions d’assurance-maladie (hors tarifs)
Par de contrats types régionaux arrêtés par le DG ARS, sur la base des contrats types nationaux
Afin de favoriser l’installation des professionnels de santé ou des centres de santé en fonction des zones d’exercice déterminées
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 21
Au niveau local, votre vigilance doit porter sur:
Vos relations avec les Conseils Départementaux et/ou métropoles : majeures et incontournables
positionnement central des départements comme pilotes de la politique
publique locale en direction des PA
compétences affirmées des départements en matière d’action sociale et
de PA dans le cadre de la réforme territoriale:
Possibilité de déléguer ces compétences aux métropoles
La mise en place des maisons départementales de l’autonomie- MDA :
Choix PCD soumis à avis conforme COMEX MDPH et avis CDCA: au sein desquels vous pouvez siéger + CC national donnant lieu à labellisation par
la CNSA
Mise en commun des missions des CD en faveur des PA et des PH (MDPH)
Enjeu de gouvernance locale majeur, notamment eu égard aux
modifications apportées par la LMSS en matière d’orientation permanente
des PH et de gestion des « situations critiques ».
La création du conseil départemental de la citoyenneté et de l'autonomie –
CDCA:
assure la participation des PA (CODERPA) et des PH (CDCH)
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 22
Focus sur la conférence des financeurs de la perte d’autonomie des personnes âgées
=> Institution dans chaque département d’une conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie en charge de 6 missions tenant à :
• L’accès aux équipement et aux aides techniques individuelles
• L’attribution du forfait autonomie aux résidences autonomie (ex foyers logements)
• La coordination des actions de prévention conduites par les SAAD pour PA
• La coordination des actions de prévention conduites par les SPASAD
• Le soutien aux actions d’accompagnement des proches aidants
• Le développement d’actions collectives de prévention
=> Composition : Présidée par le PCD et vice présidée par le DG ARS, l’ANAH, les Caisses de retraites, l’AM et la Mutualité
=> Relations avec les caisses de retraites locales: se faire repérer comme interlocuteur majeur en matière de prévention de la perte d’autonomie
=> Modèle d’organisation : le PCD est chargé de transmettre le rapport d’activité annuel de la conférence à la CNSA et aux commissions de coordination des politiques publiques de santé.
Objectif : établir un programme coordonné des financements des actions individuelles et collectives de prévention
Peut être compétente sur le territoire de la métropole lorsque que le département a délégué ses compétences à l’égard des PA.
La Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) délègue annuellement les financements dédiés et assure l’animation nationale du réseau des conférences des financeurs.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 23
Focus sur la conférence des financeurs
Conférence des financeurs de la prévention de la perte d’autonomie : 6 missions.
Source : schéma CNSA (Présentation de la Conférence des Financeurs aux Assises de l’aide à Domicile 2015)
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Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 25
Merci pour votre attention
Adeline Leberche
Directrice du Secteur Social et Médico-Social
Tél. : 01 53 98 95 05
28 28
Etat des lieux du domicile
HAD
Libéraux, MSP et équipes de soins
primaires
SPASAD
SSIAD SAAD
Prestataires
ESA
Dialyse
Hôpital
Equipe mobile
ESMS
- EHPAD/EHP
A
- FAM
- MAS
- …
SSR
Réseaux
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
29 29
Libéraux, MSP et équipes de soins
primaires Prestataires
Dialyse
Hôpital
Equipe mobile
ESMS
- EHPAD/EHP
A
- FAM
- MAS
- …
SSR
Réseaux
Centre de santé
HAD
SPASAD
SSIAD SAAD
ESA
PTA
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
De nouvelles perspectives
30 30
Libéraux, MSP et équipes de soins
primaires Prestataires
Dialyse
Hôpital
Equipe mobile
ESMS
- EHPAD/EHP
A
- FAM
- MAS
- …
SSR
Réseaux
Centre de santé
HAD
SPASAD
SSIAD SAAD
ESA
PTA
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Participation de l’HAD au fonctionnement des plates-formes territoriales
31 31
Libéraux, MSP et équipes de soins
primaires Prestataires
Dialyse
Hôpital
Equipe mobile
ESMS
- EHPAD/EHP
A
- FAM
- MAS
- …
SSR
Réseaux
Centre de santé
HAD
SPASAD
SSIAD SAAD
ESA
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
PTA
Participation de l’HAD au projet médical partagé
32 32
Libéraux, MSP et équipes de soins
primaires Prestataires
Dialyse
Hôpital
Equipe mobile
ESMS
- EHPAD/EHP
A
- FAM
- MAS
- …
SSR
Réseaux
Centre de santé
SPASAD
SSIAD SAAD
ESA
PTA
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
HAD
Une offre intégrée ?
33 33
Libéraux, MSP et équipes de soins
primaires Prestataires
Dialyse
Hôpital
Equipe mobile
ESMS
- EHPAD/EHP
A
- FAM
- MAS
- …
SSR
Réseaux
Centre de santé
HAD
SPASAD
SSIAD SAAD
ESA
PTA
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Des connexions à construire
Les principales échéances pour les SAAD autorisés
34 Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Les principales échéances pour les expérimentations SPASAD
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 35
En résumé
Des synergies encore plus évidentes
Une volonté assumée de faire avec l’existant
Une meilleure articulation des spécificités versus
les complémentarités de chacun des acteurs
Renforcer le rôle des acteurs du domicile dans la
prévention
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 36
Focus sur les financements dédiés au maintien à domicile
Acte II de l’APA
Fonds de restructuration de l’aide à domicile
Conférence des financeurs
SAAD
SPASAD
Aide aux aidants
Enveloppe CNSA déléguée aux ARS de 11,5
millions d’euros pour le SPASAD
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 37
LE DOMICILE
Pour plus d’information sur cette thématique, vous pouvez contacter :
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Noémie Leclaire Conseillère Santé-Social
Personnes Âgées – Domicile
Pôle Santé - Social
Tél. : 01 53 98 95 19
Solène Gouesbet
Conseillère Santé-Social Pôle Sanitaire
Tél. : 01 53 98 95 46
38
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Fluidifier les parcours de soins et
l’accompagnement des personnes
39
Fluidifier les parcours de soins et l’accompagnement des personnes
Maladies chroniques et personnes en situation de
handicap
Augmentation de la prévalence des ALD
Augmentation de l’espérance de vie des
personnes en situation de handicap
Augmentation de la durée de vie
Augmentation de la prévalence des
dépendances
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 40
Fluidifier les parcours de soins et l’accompagnement des personnes
La prévention : enjeu majeur de la santé publique
La définition de la santé publique issue de la loi de modernisation de
notre système de santé comprend des actions de prévention et la
notion de parcours
La prévention dès le plus jeune âge :
Expérimentation autour de l’obésité de l’enfant (LMSS, article 68) :
repérage et prescription par le médecin traitant
Médecin traitant de l’enfant (LMSS, article 76) : désigné par les
parents, il détient des missions particulières.
Parcours éducatif en santé (LMSS, article 3) : dans tous les
établissements scolaires et d’éducation spéciale
Vaccination prescrite et/ou réalisé par les sages-femmes pour
l’entourage du nouveau-né (LMSS, article 127) : protection du
nouveau-né
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 41
Fluidifier les parcours de soins et l’accompagnement des personnes
La prévention : enjeu majeur de la santé publique
La prévention tout au long de la vie :
Nouvelle mission de l’INPES (article 172 LMSS) : s’assurer de
l’accessibilité aux personnes handicapées des actions de
prévention,, de promotion et d’éducation à la santé
Tests d’orientation diagnostique rapide (article 39 LMSS) :
nouvelles précisions à venir par arrêté.
Tabac, alcool et informations nutritionnelles (articles 22 et
suivants, article 12, et article 14 LMSS) : paquet, neutre,
absence d’arôme, interdiction de vapoter dans les
établissements accueillant des mineurs
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 42
Fluidifier les parcours de soins et l’accompagnement des personnes
Des outils pour améliorer la coordination, la continuité des soins, la prévention
et le suivi médical, médico-social et social d’une personne
Secret partagé (LMSS, article 96) : la notion d’équipe de soins
Dossier médical partagé (LMSS, article 96) : création, contenu et utilisation
Dossier pharmaceutique (LMSS, article 97) : consultation du dossier d’un patient par le médecin qui le prend en charge au sein d’un établissement
de santé
Valorisation des consultations pluridisciplinaires (LFSS, article 80): Remise d’un rapport par le Gouvernement avant le 1er octobre 2016
Evaluer l’amélioration de la prise en charge de ces consultations
au regard des économies induites par leur développement
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Outillage des professionnels pour améliorer les parcours de soins
43
Fluidifier les parcours de soins et l’accompagnement des personnes
Améliorer le parcours de soins en préparant les métiers de
demain
Exercice en pratique avancée (LMSS, article 119) : quels
auxiliaires médicaux concernés? Quelles évolutions pour ces
professionnels ?
Autres exemples d’évolution métiers :
Les masseurs-kinésithérapeutes (LMSS, article 123)
Les orthoptistes (LMSS, article 131)
Les opticiens-lunetiers (LMSS, article 132)
Prescription des substituts nicotiniques (LMSS, article 134)
Prescription d’activité physique (LMSS, article 144)
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Outillage des professionnels pour améliorer les
parcours de soins
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Fluidifier les parcours de soins et l’accompagnement des personnes
Plates-formes territoriales d’appui (LMSS, article 74): Définition du parcours de santé complexe
Soutien aux professionnels et prévention des hospitalisations inutiles et
ruptures de parcours
Permanence des soins ambulatoires (LMSS, article 75): Régulation téléphonique par le numéro national de permanence des
soins ou par le numéro national d’aide médicale urgente
Pacte territoire-santé, des mesures anti-désertification (LMSS, article 75): Installation des professionnels de santé et des centres de santé
Actions spécifiques pour des territoires isolés et quartiers prioritaires
Régulation des installations de chirurgiens-dentistes et sages-femmes
Maison d’accueil hospitalière (MAH) (LMSS, article 100): Reconnaissance d’un statut (définition, public accueilli)
Cahier des charges MAH (conditions de création, d’organisation, de
fonctionnement, de financement et modalités d’évaluation)
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Fluidifier les parcours et favoriser l’autonomie des personnes
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Fluidifier les parcours de soins et l’accompagnement des personnes
Projet d’accompagnement sanitaire, social et administratif (LMSS,
article 92) : promouvoir l’autonomie de la personne, lui permettre de
bénéficier de formations, d’informations, d’élaborer son parcours de
santé.
Dispositif « ITEP » (LMSS, article 91) : inscription dans le code du mode
de fonctionnement en dispositif pour les établissements médico-
sociaux accueillant des enfants en situation de handicap
Prescription des prix de journée (LFSS, article 75) : les prix de journée
des ESMS pourront être payées par l’assurance maladie si la
prestation à laquelle ils se rapportent ont eu lieu il y a moins d’un an.
Dispositif d’orientation permanent (LMSS, article 89) : mise en
mouvement du rapport Piveteau.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Fluidifier les parcours et favoriser l’autonomie des personnes
46
Fluidifier les parcours de soins et l’accompagnement des personnes
Pour plus d’informations sur cette thématique, vous pouvez contacter :
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Suzanne MALISSARD Conseillère Santé-Social
Direction Sociale et Médico-Sociale
Pôle Santé-Social
Tél. : 01 53 98 95 17
Solène GOUESBET
Conseillère Santé-Social Direction Sanitaire
Pôle Santé-Social [email protected]
Tél. : 01 53 98 95 46
47
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Financement des activités de SSR : la
réforme est votée !
48
Allocations de ressources en SSR, le nouveau modèle
Les enveloppes DAF et OQN sont supprimées et il est créé un objectif national de dépenses de SSR comportant 2 sous-objectifs : molécules onéreuses et MIGAC
Deux échelles tarifaires sont prévues, en revanche, la demande de la FEHAP d’organiser
une échelle spécifique pour les OQN dits « tout compris » fonctionnant avec des médecins salariés, n’a pas abouti à ce jour.
Le financement des établissements sera constitué d’une part activité, le cas échéant complétée de financements au titre des molécules onéreuses, des charges de plateaux techniques et des missions d’intérêt général.
Financement à l’activité :
Une dotation modulée à l’activité (DMA) : valorisation de l’activité des années antérieures par une fraction des tarifs de l’année n affectés d’un coefficient prudentiel et le cas échéant d’un coefficient géographique et par le taux moyen de prise en
charge de l’assurance maladie
Une part variable, directement liée à l’activité de l’année n valorisée par la fraction restante des tarifs
Il est prévu une répartition cible entre DMA et variable de l’ordre de 80/20, pour apporter plus de visibilité et de stabilité pluriannuelles aux établissements de santé : philosophie proche de celle des « hôpitaux de proximité », pour les établissements de
santé ne comportant que des services de médecine polyvalente, en lien avec les professionnels de premier recours (article 52 LFSS 2015). Etat d’esprit de la mission ministérielle confiée à Olivier Véran : moins de « paiement à l’acte » et rééquilibrage de la T2A vers une approche en dotations.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 49
Allocations de ressources en SSR, le nouveau modèle (suite)
Molécules onéreuses : une liste de molécules facturable en sus est établie et révisée annuellement.
Principe d’un paiement sur facture, le prix de la molécule étant toutefois affecté
d’un coefficient minorateur.
En cas de maitrise de l’enveloppe nationale molécules onéreuses, le reliquat de
financement lié au produit des coefficients minorateurs sera reversé aux
établissements
Plateaux techniques : compensation forfaitaire de charges liées au fonctionnement de certains plateaux et qui ne seraient pas « captées » par les
tarifs
Une liste limitative des plateaux concernés sera arrêtée et le financement sera
accordé à l’établissement sous condition de justifier de l’utilisation du plateau
Missions d’intérêt général : financement forfaitaire des surcoûts liés à certaines activités ou à la prise en charge de populations spécifiques.
Un arrêté détermine la liste de missions et les critères d’attribution du
financement.
Le financement est alloué par l’ARS et tracé dans le CPOM de l’établissement
Actes et Consultations externes : l’activité de consultations externes des établissements sera dorénavant financée, sur le même modèle qu’en MCO.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 50
Calendrier et modalités du changement
Le temps de la réforme :
La réforme doit se déployer progressivement sur la période mars 2017
– mars 2022
Dans cet intervalle, les tarifs seront affectés d’un coefficient de
transition propre à chaque établissement, fixé au regard de l’écart
positif ou négatif entre son niveau de ressources antérieur et celui
calculé par le nouveau modèle.
Ce coefficient est établi chaque année par l’ARS
Des simulations financières par établissements sont annoncées pour le
2ème trimestre et permettront de mesurer les impacts économiques du
nouveau modèle et donc la progressivité à mettre en œuvre sur les 5 ans
à venir
En 2016 :
Pour les établissements sous DAF et sous OQN
Des financements MIG pour la scolarisation des enfants et la
réinsertion professionnelle
Pour les établissements sous DAF
Des financements de molécules onéreuses
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 51
Que faut-il faire, dès à présent ?
Décrire son activité de manière complète et exhaustive : ce qui fera demain la
ressource
Les compétences de DIM/TIM dans l’établissement
Le circuit de l’information dans l’établissement et la gestion de ses éditeurs
de logiciels
La formation du personnel au CSARR
Le remplissage exhaustif de FICHCOMP
Connaître et maîtriser ses coûts
La comptabilité analytique, la participation à l’ENC, la gestion des achats
Ne pas oublier le stratégique pendant les travaux tarifaires ! :
Surveiller le SROS et le SRS de demain,
Ne pas rester isolé dans son segment SSR du parcours de soins et
d’accompagnement (soit sur le versant court séjour, soit sur le versant
médico-social, soit sur le versant premier recours et domicile (HAD de
rééducation) ou, mieux encore, dans une connexion avec les 3 facettes de
coopération pour les parcours.
Penser à ses enjeux de taille critique, souvent trop faible, et anticiper sur les
regroupements confortatifs souhaitables. Surtout dans un contexte
d’éloignement des états-majors des ARS dans les régions XXL. Pour continuer
à exister dans leur scope.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 52
Financement des activités de SSR : la réforme est votée
Pierre-Yves ROUSSEL
Conseiller Santé-Social
Direction Sanitaire
Pôle Santé-Social
Tél. : 01 53 98 95 56
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 53
Pour plus d’informations sur cette thématique, vous pouvez contacter :
Politique de réduction des risques et des dommages en direction des usagers de drogue
La politique de réduction des risques et des dommages en direction des usagers de drogue vise à prévenir les dommages sanitaires, psychologiques et sociaux, la transmission des infections et la mortalité par surdose liés à la consommation de substances psychoactives ou
classées comme stupéfiants.
Elle comprend les actions suivantes :
délivrer des informations sur les risques et les dommages associés à la consommation de
substances psychoactives ou classées comme stupéfiants
orienter les usagers de drogue vers les services sociaux et les services de soins généraux ou de soins spécialisés à parcours de santé adapté
promouvoir et distribuer des matériels et produits de santé destinés à la réduction des
risques
promouvoir et superviser les comportements, les gestes et les procédures de prévention des risques
participer à l’analyse, à la veille et à l’information, à destination des pouvoirs publics et des usagers, sur la composition, sur les usages en matière de transformation et de consommation et sur la dangerosité des substances consommées
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 55
Expérimentation des salles de consommation à moindre risque
Pour une durée maximale de 6 ans à compter de la date d’ouverture du premier espace.
Les CAARUD désignés par arrêté après avis du DG ARS en concertation avec le maire de la
commune concernée ouvrent, dans des locaux distincts de ceux habituellement utilisés dans le cadre des autres missions, une salle de consommation à moindre risque (SCMR), espace de réduction des risques par usage supervisé respect d’un cahier des charges national.
Accueillir des personnes majeures usagers de substances psychoactives ou classées comme stupéfiants souhaitant bénéficier de conseils en réduction de risques dans le cadre d’usages
supervisés.
Les usagers sont uniquement autorisés à détenir les produits destinés à leur consommation personnelle et à les consommer sur place :
dans le respect des conditions fixées dans le cahier des charges
sous la supervision d’une équipe pluridisciplinaire comprenant des professionnels de santé
et du secteur médico-social, également chargée de faciliter leur accès aux soins
La personne qui détient pour son seul usage personnel et consomme des stupéfiants à l’intérieur d’une SCMR ne peut être poursuivie pour usage illicite et détention illicite de stupéfiants.
Le professionnel intervenant au sein de la SCMR conformément à sa mission de supervision ne
peut être poursuivi pour complicité d’usage illicite de stupéfiants et pour facilitation de l’usage illicite de stupéfiants.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 56
Campagne tarifaire des établissements de santé et HDJ en addictologie
Constat
L’éligibilité à l’HDJ n’est pas adaptée à l’addictologie (réalisation d’activités spécifiques),
Propositions pour 2016 d’ordre tarifaire
Création d’une dérogation aux règles de facturation des GHS en HDJ spécifique aux prises en
charge (PEC) d’addictologie
Pas de modification du cadre général de facturation des GHS en HDJ mais l’ouverture de
l’éligibilité à l’HDJ avec la création dans l’arrêté prestations MCO 2016 (article 11 bis) d’une
dérogation aux règles de facturation des GHS en HDJ spécifique aux prises en charge
d’addictologie
Une volonté de développement du temps partiel et de l’ambulatoire en l’addictologie
avec un encouragement de l’HDJ de court séjour
Concrètement dès 2016 pour l’addictologie : un GHS pourra être facturé en HDJ pour les PEC (sous
réserve de conditions cumulatives).
(1)Donnant lieu à plusieurs activités spécifiques (parmi une liste d’activités publiée par arrêté);
(2) S’inscrivant dans un programme de soins formalisé dont la durée en nombre de venues du
patient est définie et le contenu retracé, pour chaque venue du patient, dans le dossier médical ;
(3) et lorsque ces activités nécessitent :
une admission dans une structure d’hospitalisation individualisée disposant de moyens en
locaux, en matériel et en personnel,
un environnement respectant les conditions de fonctionnement relatives à la PEC par une
équipe pluridisciplinaire dont la coordination est assurée par un médecin ;
l’utilisation d’un lit ou d’une place pour une durée nécessaire à la réalisation des activités ou
justifiée par l’état de santé du patient.
conditions cumulatives
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 57
Campagne tarifaire des établissements de santé et HDJ en addictologie
Les GHS ciblés par la dérogation
Une liste des GHS susceptibles de bénéficier de ce cadre dérogatoire de facturation en HDJ travaillée avec les sociétés savantes
=> Cette liste figurera en annexe de l’arrêté prestations 2016
cf. annexe 9 de l’arrêté prestations 2016
liste 1. Liste des GHM pouvant être facturés pour des prises en charge en hospitalisation de jour d’addictologie
liste 2. Liste des activités justifiant la production d’un GHS d’addictologie lors d’une prise en
charge de moins d’une journée)
Concernant la définition du périmètre de l’HDJA : GHS les plus significatifs et champ des PEC « alcool » et « autres addictions »
Courant 2016 des travaux à mener avec les Fédérations hospitalières et le Ministère
plusieurs scénarios tarifaires seront envisagés pour la campagne 2017
une instruction spécifique dédiée à l’addictologie décrivant notamment les programmes de soins formalisés sera élaborée
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 58
Changements de la planification sanitaire et médico-
sociale et du droit des autorisations sanitaires et
médico-sociales
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 60
le schéma régional de santé, nouveau cadre de la planification sanitaire …. et médico-sociale !
Attention : le SRS fixe des objectifs quantificatifs et qualitatifs de l'offre médico-sociale ET les autorisations médico-sociales, y compris celles déjà existantes, devront être compatibles avec ces objectifs Mobilisation FEHAP durant la campagne parlementaire pour aboutir à la création d'une procédure formalisée de révision des autorisations
médico-sociales qui seraient incompatibles avec le schéma : délai d'un an, procédure contradictoire, droit à accompagnement par CPOM
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 61
cas d’exonérations d’appel à projets Sont exonérés de la procédure d’AAP sous conditions :
regroupements sans extension dépassant 30 % de la capacité que cette augmentation soit
demandée et atteinte en une ou plusieurs fois,
transformations sans modification de la catégorie des bénéficiaires,
créations/extensions des lieux de vie et d’accueil,
les projets d’extensions de capacité n’excédant pas 10 places ou lits, inférieurs à un seuil fixé
par décret
projets de créations/transformation/extension de centres d’accueil pour demandeurs d’asile
Exonération de la procédure d’AAP pour certaines opérations de transformations à condition de
conclusion d’un CPOM :
transformations d’ESSMS avec modification de la catégorie des bénéficiaires à l’exception
des services à domicile non habilités à recevoir des bénéficiaires de l’AS et non autorisés à
délivrer des soins
transformations d’établissements de santé en ESSMS sauf lorsque les projets de
transformation entraînent une extension de capacité supérieure à un seuil prévu par décret
Ces projets de transformation ne doivent pas entraîner une extension de capacité supérieure à
un seuil prévu par décret
Garantie procédurale : La commission d'information et de sélection d'appel à projet SMS donne
son avis sur ces projets de transformation
Les SAAD agréés ayant une activité auprès des bénéficiaires de l’APA ou la PCH ont basculé dans le nouveau régime d’autorisation possibilité de demander au PCD une extension d’activité hors AAP
jusqu’en 2022
Création par les résidences services d’un SAAD autorisé pour leurs résidents exonération de la
procédure d’AAP sous réserve du respect du CDC national
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 62
un nouveau découpage territorial
La fin des territoires de santé et l'instauration de 2 niveaux de découpage des régions sanitaires :
Les territoires de démocratie sanitaire
ressort des conseils territoriaux de santé au sein desquels sont représentés les établissements sanitaires et sociaux
Des territoires a priori plus resserrés que les actuels territoires de santé
Les zones d'implantations d'activité de soins, d'équipements matériels lourds et de
laboratoires de biologie médicale
l'ARS a la possibilité de fixer des zones par activités de soins ou de fixer des zones communes
Les objectifs quantifiés seront exprimés par zones
A retenir / à faire en matière de planification
Lire et se repérer dans le schéma régional, à la fois dans les chapitres thématiques (ex: médecine) et dans les chapitres transversaux (ex: filière gériatrique)
identifier les objectifs du schéma régional de santé en matière d'offre médico-sociale et les comparer à l'existant
Identifier les zones de répartition d'activités de soins, y repérer ses implantations,
identifier les modifications éventuelles des objectifs quantifiés
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 63
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Les grands métiers en mouvement
La psychiatrie et la santé mentale
65
Anne-Charlotte de Vasselot, Conseiller Santé Social, FEHAP
Les usagers en Psychiatrie et santé mentale
Amélioration des parcours et continuité des soins :
Redéfinition de l’organisation territoriale de la santé mentale (Art 69 LMSS)
Projet territorial de santé mentale (Art 69 LMSS)
La charte de fonctionnement des ES : définit l’organisation
de la continuité des soins (Art. D. 6124-469 CSP, Décret du
23/12/2015)
Participation croissante des usagers :
La charte de fonctionnement : soumise à la CDU pour avis
Protection des personnes atteintes de maladie psychiatrique :
Dynamique globale d’accentuation du contrôle sur les
soins sans consentement (Depuis la loi de septembre 2013)
Précisions sur les conditions d’isolement et de contention (Art 72 LMSS)
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 66
Pratiques professionnelles en Psychiatrie et santé mentale
Soins sans consentement :
Motivation des refus d’autorisation de sortie du préfet (initiative FEHAP)
(Article 69 LMSS)
La poursuite d’une hospitalisation complète sans consentement est soumise
au contrôle du JLD (Article 70 LMSS)
Clarification des dispositions sur le lieu de l’audience en cas de transfert de
la personne malade : L’audience a lieu à l’endroit où la saisine a été
effectuée (Article 71 LMSS)
Le Gouvernement présente un rapport au Parlement sur l’évolution de
l’organisation de l’infirmerie psychiatrique dans les 6 mois suivant la
promulgation de la loi (Article 73 LMSS)
Isolement et contention :
Il est rappelé que les pratiques d’isolement et contention = dernier recours
(Art 72 LMSS)
Registre traçant chaque mesure d’isolement et de contention dans les ES
(Art 72 LMSS)
Rapport annuel par l’ES à la CDU et au CS ou l’organe qui en tient lieu sur
les pratiques d’isolement et de contention, et la politique définie sur ce sujet
(Art 72 LMSS)
Amendements parlementaires sur l’encadrement de la contention aussi
dans les autres disciplines médicales et médico-sociales
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 67
L’organisation de la Psychiatrie et santé mentale
Confirmation de la dimension géo-populationnelle de la psychiatrie
(Article 69 LMSS) :
Un projet territorial de santé mentale est élaboré par ARS
Les caractéristiques sociodémographiques et géographiques des
territoires y sont prises en compte
Travail concerté de prévention et de liaison dans le territoire
Réaffirmation de la psychiatrie de secteur et de ses missions (Article 69
LMSS) :
Recours de proximité en soins psychiatriques
Accessibilité territoriale et financière des soins psychiatriques
Continuité des soins psychiatriques
Déclinaison du projet territorial de santé mentale (Article 69 LMSS) :
Sur la base d’un diagnostic territorial
Permet la mise en œuvre d’un contrat territorial de santé mentale
Pouvant se décliner en Communautés psychiatriques de territoire
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 68
Anne-Charlotte de VASSELOT
Conseiller Santé-Social
Direction Sanitaire
Pôle Santé-Social
Tél. : 01 53 98 95 55
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 70
Généralisation de la contractualisation : une réforme
structurelle majeur pour le secteur médico-social, une
adaptation pour le champ sanitaire et la recherche
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 71
Le cadre législatif et réglementaire Décryptage CPOM EHPAD: article 58 loi ASV
CPOM obligatoire pour les EHPAD:
Se substitue aux conventions tripartites pluriannuelles
Se substitue aux conventions d’aide sociale
Calendrier de mise en application :
1er janvier 2017 , en 5 ans: programmation conjointe ARS/CD arrêtée
au plus tard le 31/12/2016 => période 2017-2021
Au gré du renouvellement des conventions tripartites :
Pour les gestionnaires pluri EHPAD: l’arrivée à échéance de la
première CTP emporte la contractualisation pour l’ensemble des
EHPAD d’un même département ou d’une même région
Prendre rang auprès des financeurs
Possibilité de signer des avenants aux CTP dans l’attente de la
signature du CPOM
Périmètre du CPOM:
Mono établissement ou pluri établissements
Peut inclure d’autres catégories d’ESSMS: PH, social…du même ressort
territorial
Départemental voire pluri départemental/régional
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 72
Le cadre législatif et réglementaire
Décryptage obligation CPOM handicap
Calendrier de mise en application :
1er janvier 2017:
signature des CPOM
Catégories d’établissements et services (ESSMS) concernés:
2° L312-1: enfance handicapée
5° L312-1: CRP et ESAT
7° L312-1: adultes handicapés dont SSIAD pour leurs places « PH »
6° L312-1: SSIAD pour leurs places « personnes âgées »
Montée en charge progressive sur 6 ans de la contractualisation dans le
champ du handicap:
2017-2023
Sur la base d’une programmation conjointe CD/ARS: par voie
d’arrêté révisable annuellement
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 73
Le cadre législatif et réglementaire Dispositions communes
Nouveau cadre budgétaire : EPRD
Mise en place des EPRD à la signature du CPOM pour le champ du handicap Mise en place des EPRD dès 2017, sans attendre le CPOM, pour les EHPAD Modèle fixé par arrêté: en concertation Règles fixées par décret: en concertation
Contrat négocié sur la base d’un CPOM type national:
Cahier des charges nationale fixé par arrêté: en concertation Adaptable aux périmètre pluri activités: intégrant d’autres catégories d’ESSMS Intègrera:
des indicateurs de suivi et de gestion, des indicateurs d’activité, le suivi des « partenariats » dont l’intervention de l’HAD, la liste des financements complémentaires: PASA, frais de transports des AJ…
Point dur de la négociation dans la loi suite au lobbying Fehap:
Liberté d’affectation et conservation des résultats déficitaires et excédentaires: Affectation des excédents négociées et priorités fixées dans le CPOM En lien avec les objectifs du contrat
Intégration des frais de siège sociaux via le socle de prestations d’hébergement obligatoire des EHPAD
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 74
Le cadre législatif et réglementaire Contractualisation, que dit la LFSS 2016 pour les établissements de santé ?
Le contrat d’amélioration de la qualité et de l’efficience des soins (art 81)
Promotion de la pertinence et de maitrise des dépenses, de quoi s’agit-il?
le bon usage des médicaments, le développement de l’ambulatoire et
notamment la mise sous accord préalable, la maîtrise des dépenses de
transports, …
Jusqu’à présent, une diversité de contrats conclus entre les
établissements, l’ARS et l’assurance maladie (CBUM, CAQOS transports,
CAQOS médicaments, …)
… chacun avec des engagements et des échéances différents,
et dont le suivi s’ajoutent à celui des autres contrats (CPOM, Contrat de
retour à l’équilibre…)
L’article 81 crée un contrat qui rassemble ces différentes thématiques et
unifie le cadre juridique applicable aux engagements des établissements
dans ce domaine.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 75
Le cadre législatif et réglementaire
Contractualisation, que dit la LFSS 2016?
Le contrat d’amélioration de la qualité et de l’efficience des soins (art 81)
Le Contrat d'amélioration de la qualité et de l'efficience des soins
Il vise tous les établissements de santé et comporte a minima un volet relatif au bon
usage des médicaments, produits et prestations (jusqu’à présent, le CBUM ne
concernait que les établissements émargeant sur la liste en sus)
Il peut comporter des volets additionnels relatifs à la pertinence des actes et des soins,
dès lors que l’établissement a été ciblé par le plan d’actions pluriannuel régional
d’amélioration de la pertinence des soins défini par l’ARS (en chirurgie ou en SSR,
prescriptions de transports, …), en alternative à une procédure de mise sous accord
préalable
Conclu avec l’ARS et l’assurance maladie, pour une durée indéterminée concernant
le volet médicaments, et pour une durée maximum de 5 ans s’agissant des volets
additionnels
L’atteinte des objectifs fait l’objet d’une évaluation annuelle
Le contrat intègre un dispositif de pénalité en cas de non respect des engagements :
plafond de 1% des recettes assurance maladie par volet, dans la limite de 5%; pour les
médicaments, il peut être appliqué une minoration de 30% du remboursement de la
liste en sus, il peut également être prononcé une MSAP
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 76
Recherche clinique au sein de la LMSS
Pour les recherches à finalité commerciale (art. 155 LMSS) :
Convention pour les recherches biomédicales à finalité commerciale :
garantit la prise en charge gratuite par le promoteur des produits faisant l’objet de la
recherche et de tous les frais supplémentaires requis par le protocole.
Ce « contrat unique » est conclu entre le promoteur, le représentant légal de la structure (établissement, centre ou maison de santé). Et, le cas échéant, avec le représentant de la structure destinataire des contreparties versées par le promoteur (ex-honoraires). Elle est visée par les investigateurs.
La convention type sera définie par arrêté et des décrets sont prévus.
Ce type de convention pourra notamment être signé pour des essais à promotion industrielle menés dans le cadre des Gérontopôles.
Information sur les modalités de versement des contreparties.
À ajouter dès promulgation de la loi aux informations données par l’investigateur
Recherche en soins infirmiers (art. 157 LMSS) : Les infirmiers peuvent diriger des recherches « interventionnelles qui ne portent pas sur des médicaments et ne comportent que des risques et des contraintes minimes » dans le domaine des soins infirmiers.
Article suspendu aux décrets d’application la loi « dite Jardé ».
Adaptation de la législation sur la recherche biomédicale (art. 216 LMSS):
Mise en conformité par ordonnance du droit interne au droit communautaire sur la règlementation encadrant les essais cliniques de médicaments
Donc sous 6 mois, une révision globale de la législation encadrant la recherche clinique si paraissent en plus les décrets de la Loi Jardé.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 77
Financements de la recherche
financements publics Financements privés
Missions d'Enseignement, de Référence, de Recherche et d'Innovation (MERRI)
Fondations : Fondation de France, ARC, Fondation de l'Avenir, Paul Bennetot, Institut Pasteur…
Appels à projets DGOS (PHRC, PREPS, PHRIP, PRME, PRT)
Associations : AFMTéléthon, la Ligue vs le Cancer, France Alzheimer, France Parkinson, Association Maladies Rares…
les agences nationales : ANR, ANRS, INCa, ABM, ANSM
sociétés savantes et associations de
professionnels de santé : ARCAGY, FFCD, SOFMER… (souvent promoteurs)
Les établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) : INSERM, CNRS
Conseils régionaux partenariats avec l'industrie : entreprises du médicaments, entreprises DM
Union Européenne : Horizon 2020 (relais français FCRIN)
Appels d’offres internes ou locaux (au sein même des établissements)
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 78
Adeline Leberche Directrice du Secteur Social
et Médico-Social
Tél. : 01 53 98 95 05
Pierre-Yves Roussel
Conseiller Santé-Social
Direction Sanitaire
Pôle Santé-Social
Tél. : 01 53 98 95 56
Julie Boissier-Lainé Conseillère
Secteur Sanitaire
Julie.Boissier-
Tél. : 01 53 98 95 67
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 79
Merci pour votre attention
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Formation 1er février 2016
Focus métier : établissements pour
personnes âgées
80
Agathe Faure - Conseillère Santé Social Personnes Agées -
Etablissements
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 81
« Un rôle non négligeable dans les nouveaux
textes de loi »
L’hébergement pour personnes âgées
Merci de votre attention
Agathe Faure
Conseillère Santé Social Service Social et Médico
Personnes Agées – Etablissements
01 53 98 95 18
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 91
Mutations dans les outils de coopération sanitaire,
sociale et médico-sociale
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 92
les outils de coopération vus dans la loi ASV et la LMSS GCSMS :
Nature juridique du groupement fixée par ses membres sous 2 réserves :
obligatoirement personne morale de droit public lorsqu’il est constitué exclusivement par des
personnes de droit public, ou de ces dernières et de personnes morales/physiques exerçant
des professions de santé
personne morale de droit privé lorsqu’il est constitué exclusivement de personnes privées
Le GCSMS poursuit un but non lucratif
Stratégie de coopération dans le cadre de l’expérimentation SPASAD :
Expérimentations d’un nouveau modèle intégré d’organisation et de financement des SPASAD
pouvant être mises en œuvre par des SSIAD et des SAAD dans le cadre d’un GCSMS ou d’une
convention de coopération
GCS :
Possibilité d'exploiter une autorisation d'activité de soins ou d'EML en commun au sein d'un GCS
de moyens
Une des dispositions les plus importantes du PLMSS
Chaque opérateur reste titulaire et responsable de ses autorisations mais le GCS offre un
cadre coopératif pragmatique pour développer de nouvelles activités
GHT :
Stratégie territoriale de coordination de l'offre publique sanitaire en première intention mais aussi
médico-sociale, en particulier dans le champ des personnes âgées
L’objectif du groupement est de définir, autour d'un établissement support,
Un projet médical partagé concrétisant une stratégie de prise en charge commune à tous les
établissements du GHT, accompagnée le cas échéant de transferts d'activités, et de mutualiser
et/ou coordonner une large part des fonctions supports (SI, DIM de territoire, achats, formation
initiale et continue des paramédicaux et médicaux, DPC, ..)
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 93
Dans ce contexte rénové, pourquoi et comment
coopérer ?
Pour développer des stratégies de services, mutualiser des fonctions supports : exemple du GCSMS SPASAD, le groupement d'employeurs, le GCS PUI, le GIE d'imagerie...
Pour répondre aux stratégies des pouvoirs publics :
Les établissements d'HAD sont systématiquement associés à l'élaboration du projet médical partagé
Les établissements privés sanitaires et médico-sociaux peuvent coopérer par convention avec le GHT, sur les thématiques et selon les modalités de leur choix
Les ESPIC peuvent conclure un accord d'association avec le GHT
Pour conforter leur positionnement, s'adapter, développer des stratégies territoriales privées non lucratives :
Une palette graduée selon les objectifs de la coopération : de la convention à la création d'une nouvelle personne morale (GCS, GIE, GCSMS)
Des coopérations autonomes (la convention, l'association, le GIE, …) et des coopérations subordonnées (GCS et GCSMS)
La coopération comme une étape… : le mandat de gestion/la délégation de gestion d'exploitation d'autorisation, l'union d'associations et l'apport partiel d'actifs...
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 94
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Formation 1er février 2016
Centres de santé
96
Centres de santé : une place confortée sur les territoires
Définition des équipes de soins primaires (LMSS, art. 64) :
« Peut prendre la forme d’un centre de santé »
Structuration des parcours de santé
Pacte territoire-santé (LMSS, art. 67) :
Amélioration de l’accès aux soins de proximité
Promotion de l’installation des centres de santé selon les besoins des
territoires
Actions destinées aux territoires isolés et aux quartiers prioritaires
Meilleure répartition géographique (LMSS, art. 158) :
Des professionnels de santé, maisons, pôles et centres de santé
Sont déterminées par arrêtés : les zones caractérisées par une offre de soins
insuffisante, difficilement accessible et particulièrement élevé
Les centres de santé : acteurs de la permanence des soins (LMSS art. 207)
Mobiliser les réservistes auprès des centres de santé (LMSS art. 174)
Transposition des modes de rémunération prévus par les conventions des
libéraux, autres que paiement à l’acte (LMSS, art. 78) : suite de l’accord national (critères socles : horaires, système d’information et coordination)
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 97
Centres de santé : reconnaissance et élargissement des activités
Missions et fonctionnement des centres (LMSS, art. 209) :
Activités de soins assurées au centre ou au domicile du patient
Tarifs conventionnels sans dépassements d'honoraires
Prévention, éducation pour la santé, ETP et actions sociales
Identification du lieu de soins à l'extérieur des centres et information du public sur
les activités et actions de santé publique ou sociales
Vigilance des ARS sur la qualité et sécurité des soins
Appellation de centres de santé réservée aux services remplissant ces obligations
Simplifier et renforcer l’accès aux soins de premier recours (LMSS, art. 204) : clarifier et adapter les conditions de création, gestion, organisation et fonctionnement des
centres
IVG par méthode instrumentale en centre de santé (LMSS, art. 77)
Nouveau terrain de stage pour les étudiants infirmiers (LMSS, art. 118)
Création de centre de santé universitaire (LMSS, art. 118) : pour soutenir des activités de recherche pour les centres de santé
LES CENTRES DE SANTE, GRANDS GAGNANTS DE LA LOI DE MODERNISATION DE NOTRE
SYSTÈME DE SANTE : Les identifier et les visiter si vous ne les connaissez pas sur votre
territoire & Se placer en dynamique coopérative ou d’initiative. Nombreuses synergies
avec tous les métiers sanitaires, sociaux et médico-sociaux.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 98
Et pour en savoir plus ?!
Merci de votre attention !
Pour plus d’informations sur les centres de santé :
Documents informatifs et publications FEHAP sur le
site internet de la FEHAP, à la rubrique « centres de
santé ».
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 99
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Loi de modernisation
de notre système de santé
Principaux impacts numériques
100
Journée nationale de formation du 1er février 2016
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 96 :
1) Exposé :
L’article 96 de la Loi de Modernisation de notre Système de Santé (LMSS)
traite du respect de la vie privée et du consentement du patient, de la
conformité aux référentiels d’interopérabilité et de sécurité, des modalités
d’hébergement de données de santé, du DMP et de la messagerie
sécurisée, et ce pour le sanitaire, le social et le médico-social.
2) Les points d’attention
Respect de la vie privée et consentement du patient
« I. – Toute personne prise en charge par un professionnel de santé, un
établissement ou un des services de santé définis au livre III de la sixième
partie du présent code, un professionnel du secteur médico-social ou social
ou un établissement ou service social et médico-social mentionné au I de
l’article L. 312-1 du code de l’action sociale et des familles a droit au
respect de sa vie privée et du secret des informations le concernant.
« III. – Lorsque ces professionnels appartiennent à la même équipe de soins,
au sens de l’article L. 1110-12, ils peuvent partager les informations
concernant une même personne qui sont strictement nécessaires à la
coordination ou à la continuité des soins ou à son suivi médico-social et
social. Ces informations sont réputées confiées par la personne à
l’ensemble de l’équipe.
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin 101
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 96 : « Le partage, entre des professionnels ne faisant pas partie de la même
équipe de soins, d’informations nécessaires à la prise en charge
d’une personne requiert son consentement préalable, recueilli par tout
moyen, y compris de façon dématérialisée, dans des conditions définies
par décret pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et
des libertés.
Conformité aux référentiels d’interopérabilité et de sécurité
« Art. L. 1110-4-1. – Afin de garantir la qualité et la confidentialité des
données de santé à caractère personnel et leur protection, les
professionnels de santé, les établissements et services de santé, les
hébergeurs de données de santé à caractère personnel et tout autre
organisme participant à la prévention, aux soins ou au suivi médico-
social et social utilisent, pour leur traitement, leur conservation sur support
informatique et leur transmission par voie électronique, des systèmes
d’information conformes aux référentiels d’interopérabilité et de sécurité
élaborés par le groupement d’intérêt public mentionné à l’article L. 1111-
24. Ces référentiels sont approuvés par arrêté du ministre chargé de la
santé, pris après avis de la Commission nationale de l’informatique et des
libertés. » ;
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin 102
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 96 : Hébergement des données de santé
« Toute personne qui héberge des données de santé à caractère
personnel recueillies à l’occasion d’activités de prévention, de diagnostic,
de soins ou de suivi social et médico-social, pour le compte de personnes
physiques ou morales à l’origine de la production ou du recueil desdites
données ou pour le compte du patient lui-même, doit être agréée à cet
effet. Cet hébergement, quel qu’en soit le support, papier ou électronique,
est réalisé après que la personne prise en charge en a été dûment
informée et sauf opposition pour un motif légitime. » ;
Dossier médical partagé et messagerie sécurisée
« La Caisse nationale de l’assurance maladie des travailleurs salariés assure
la conception, la mise en œuvre et l’administration du dossier médical
partagé, dans des conditions prévues par décret en Conseil d’État pris
après avis de la Commission nationale de l’informatique et des libertés.
Elle participe également à la conception, à la mise en œuvre et à
l’administration d’un système de communication sécurisée permettant
l’échange d’informations entre les professionnels de santé. » ;
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin
103
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 96 :
« Art. L. 1111-15. – Dans le respect des règles déontologiques qui lui sont
applicables ainsi que des articles L. 1110-4, L. 1110-4-1 et L. 1111-2,
chaque professionnel de santé, quels que soient son mode et son lieu
d’exercice, reporte dans le dossier médical partagé, à l’occasion de
chaque acte ou consultation, les éléments diagnostiques et thérapeutiques
nécessaires à la coordination des soins de la personne prise en charge. À
l’occasion du séjour d’une personne prise en charge, les professionnels de
santé habilités des établissements de santé reportent dans le dossier médical
partagé, dans le respect des obligations définies par la Haute Autorité de
santé, un résumé des principaux éléments relatifs à ce séjour. Le médecin
traitant mentionné à l’article L. 162-5-3 du code de la sécurité sociale verse
périodiquement, au moins une fois par an, une synthèse dont le contenu est
défini par la Haute Autorité de santé. La responsabilité du professionnel de
santé ne peut être engagée en cas de litige portant sur l’ignorance d’une
information qui lui était masquée dans le dossier médical partagé et dont il
ne pouvait légitimement avoir connaissance par ailleurs.
« Les données nécessaires à la coordination des soins issues des procédures
de remboursement ou de prise en charge qui sont détenues par l’organisme
dont relève chaque bénéficiaire de l’assurance maladie sont versées dans
le dossier médical partagé.
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin
104
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 96 :
3) Préconisation :
Action à 3 mois :
Avoir vérifié la conformité de ses déclarations et pratiques organisationnelles
vis-à-vis des dispositions législatives relevant de la CNIL. Avoir mise à jour ses
procédures internes et organisé le contrôle interne.
S’assurer via un courrier, que son ou ses fournisseurs respectent bien les
référentiels d’interopérabilité et de sécurité prévus par la Loi. De fait les
applications gérant des données médicales doivent être DMP compatibles.
Etudier l’organisation nécessaire à la mise en place de la messagerie
sécurisée.
Action à 12 mois :
Mettre en place l’organisation nécessaire à l’utilisation du DMP.
S ’assurer que les hébergeurs de données de santé respectent bien le décret
hébergeur, y compris s’il s’agit un établissement de santé.
Mettre en place la messagerie sécurisée.
Action à 36 mois :
Etre en parfaite conformité.
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin
105
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 107 : Groupements Hospitaliers de Territoire
1) Exposé :
l’article 107 de la Loi de Modernisation de notre Système de Santé (LMSS)
créant le GHT vise l’organisation territoriale de l’offre publique de santé voire médico-sociale. La LMSS prévoit la possibilité pour les établissements privés de
travailler et coopérer avec le GHT.
2) Les points d’attention
« Art. L. 6132-4 L. 6132-3. – I. – L’établissement support désigné par la
convention constitutive assure les fonctions suivantes pour le compte des
établissements parties au groupement :
« 1° La stratégie, l’optimisation et la gestion commune d’un système
d’information hospitalier convergent, en particulier la mise en place d’un
dossier patient permettant une prise en charge coordonnée des patients au
sein des établissements parties au groupement. Les informations concernant
une personne prise en charge par un établissement public de santé partie à
un groupement peuvent être partagées, dans les conditions prévues à
l’article L. 1110-4. L’établissement support met en œuvre, dans le cadre de la
gestion du système d’information, les mesures techniques de nature à assurer
le respect des obligations prévues par la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative
à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, notamment à son article 34 ;
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin
106
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 107 : Groupements Hospitaliers de Territoire
3) Préconisation :
Construire des écosystèmes en santé maillant des ESPIC autour d'un
établissement pivot, selon le mode d'emploi décrit dans le livre blanc
FEHAP-SYNTEC Numérique, chaque écosystème ayant la capacité de
dialoguer avec d’autres écosystèmes mais également avec un ou plusieurs
GHT.
Nous resterons ainsi autonomes et en complémentarité des GHT publics.
Action à 3 mois :
Identifier si vous souhaitez être établissement pivot créateur d’un
écosystème ou intégrer un écosystème.
Action à 12 mois :
Engager des actions de mutualisation, au sein d’un écosystème identifié.
Définir un ou plusieurs projets médicaux selon que l’on est établissement
pivot (plusieurs projets cohérents) ou établissement intégrant un écosystème
(un projet médical)
Action à 36 mois :
Avoir intégré un écosystème et engager une coopération.
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin 107
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 193 : créer les conditions d’un accès ouvert aux données de santé
1) Exposé :
l’article 193 décrit les conditions d’un accès ouvert aux données de santé
grâce à la mise en œuvre d’u SNDS, et de l’INDS, et autorise l’utilisation du NIR
comme IPP.
2) Les points d’attention
« Art. L. 1111-8-1. – I. – Le numéro d’inscription au répertoire national
d’identification des personnes physiques est utilisé comme identifiant de santé
des personnes pour leur prise en charge à des fins sanitaires et médico-
sociales, dans les conditions prévues à l’article L. 1110-4.
« Un décret en Conseil d’État, pris après avis de la Commission nationale de
l’informatique et des libertés, précise les modalités d’utilisation de cet
identifiant, notamment afin d’en empêcher l’utilisation à des fins autres que
sanitaires et médico-sociales.
« Les dispositions de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique,
aux fichiers et aux libertés prescrivant une procédure particulière d’autorisation
à raison de l’utilisation du numéro d’inscription au répertoire national
d’identification des personnes physiques dans un traitement de données à
caractère personnel ne sont pas applicables aux traitements qui utilisent ce
numéro exclusivement dans les conditions prévues au présent I.
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin 108
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 193 : créer les conditions d’un accès
ouvert aux données de santé « II. – Par dérogation au I, le traitement de l’identifiant de santé peut
être autorisé à des fins de recherche dans le domaine de la santé,
dans les conditions prévues au chapitre IX de la loi n° 78-17 du 6
janvier 1978 précitée. La Commission nationale de l’informatique et
des libertés peut imposer que le numéro d’inscription au répertoire
national d’identification des personnes physiques soit alors confié à un
organisme tiers, distinct du responsable de traitement, habilité à
détenir cet identifiant et chargé de procéder aux appariements
nécessaires. Un arrêté du ministre chargé de la santé, pris après avis
de la Commission nationale de l’informatique et des libertés, précise
les modalités d’application du présent article. »
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin
109
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 193 : créer les conditions d’un accès
ouvert aux données de santé 3) Préconisation :
L’utilisation du NIR comme IPP va nécessiter des adaptations en
matière de logiciels, mais va également modifier les organisations.
Action à 3 mois :
S’assurer via un courrier, que son ou ses fournisseurs vont bien intégrer
le NIR en tant qu’IPP tout en conservant les numéros existants de sorte
à pouvoir les associer et conserver la traçabilité dans le temps..
Action à 12 mois :
Mettre en place l’utilisation du NIR.
Action à 36 mois :
Etre en parfaite conformité.
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin
110
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 204 : simplification 1) Exposé :
l’article 204 permet la simplification de l’agrément nécessaire aux hébergeurs
de données de santé, et permet d’encadrer la destruction de dossiers
médicaux qui ont été numérisés.
2) Les points d’attention
c) Remplacer l’agrément prévu au même article L. 1111-8 par une évaluation
de conformité technique réalisée par un organisme certificateur
accrédité par l’instance nationale d’accréditation mentionnée à l’article 137
de la loi n° 2008-776 du 4 août 2008 de modernisation de l’économie ou par
l’organisme compétent d’un autre État membre de l’Union européenne.
Cette certification de conformité porte notamment sur le contrôle des
procédures, de l’organisation et des moyens matériels et humains ainsi que sur
les modalités de qualification des applications hébergées ;
d) Encadrer les conditions de destruction des dossiers médicaux conservés
sous une autre forme que numérique quand ils ont fait l’objet d’une
numérisation et préciser les conditions permettant de garantir une valeur
probante aux données et documents de santé constitués sous forme
numérique ;
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin 111
Loi de modernisation de notre système de santé
Article 204 : simplification 3) Préconisation :
Attendre les décrets d’application qui vont préciser les modalités de
ces simplifications.
Action à 3 mois :
Identifier si ces simplifications vous concernent et peuvent vous être
utiles.
Action à 12 mois :
Engager les simplifications utiles.
Action à 36 mois :
Etre en parfaite conformité.
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin
112
Loi de modernisation de notre système de santé
Merci pour votre attention.
Nous sommes à votre disposition.
Systèmes d’Information de Santé & Digitaux – JF Goglin 113
Questions/réponses
Jean-François Goglin – Conseiller national SIS [email protected]
tel : 06 62 79 27 81
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016
Dispositions spécifiques ou identitaires au privé
non lucratif sanitaire, social et médico-social
114
Dispositions identitaires ou spécifiques au privé non lucratif
Un privé non lucratif sanitaire « non soluble » dans le schéma binaire dominant : soit le secteur public, soit le secteur privé de statut commercial :
1) La reconstitution du bloc de service public hospitalier = le soin est bien du ressort du SPH, ce que la loi HPST avait exclu ; combat longtemps solitaire de la FEHAP. Enjeux concrets : base juridique sine qua non du service minimum !
2) La rédaction distincte du privé non lucratif dans les 4 types d’acteurs du service public hospitalier (public, militaire ou SSA, privé non lucratif, autres privés) : le projet de loi initial assimilait privé non lucratif et privé commercial
3) Le rétablissement des ESPIC = article 99
a) 5 ans après HPST et la suppression du PSPH par un gouvernement de sensibilité opposée !), habilitation de plein droit des ESPIC au SPH à promulgation, sauf
opposition de leur part avant le 1er janvier 2017 : attente d’un décret sur les ESPIC ;
b) Avec une référence interministérielle à l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) : éviter une nouvelle suppression mono-ministérielle.
4) Le rééquilibrage des GHT = article 107 (« projet médical partagé » et non projet commun … donc unique ;
a) Sortie de la gouvernance des GHT et liens conventionnels
b) Accord d’association des ESPIC)
c) Le rétablissement des GCS de moyens d’avant HPST : une autre voie pour coopérer
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 115
Dispositions identitaires ou spécifiques au privé non lucratif
Un privé non lucratif sanitaire qui obtient des dispositions législatives
équivalentes à celles concédées au secteur public hospitalier :
1) La pérennisation législative de l’échelle publique des dotations
et tarifs pour les établissements de santé privés non lucratifs ex-
DG = article 112 ;
2) La possibilité d’accueil des médecins et pharmaciens
stagiaires étrangers, dans le cadre de la coopération
internationale, ouverte aux établissements de santé privés non
lucratifs = articles 121 et 122 ;
3) Le rétablissement des commissions médicales d’établissement
(CME), avec un statut électif analogue au secteur public, et
non aux conférences du secteur privé non SPH (résolution de
contentieux en cours) = article 195
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 116
Dispositions identitaires ou spécifiques au privé non lucratif
Un privé non lucratif sanitaire et médico-social qui doit intégrer des contraintes à
la mesure des financements publics et sociaux qu’il perçoit
1) L’installation d’une base législative complète pour la compétence de la
Cour des Comptes, pour le contrôle des établissements et services
privés, sanitaires, sociaux et médico-sociaux = article 109 dûment confirmé par le Conseil Constitutionnel ; (note technique FEHAP encore
en préparation)
2) La transplantation en droit français des concepts européens de la
vérification du « bénéfice raisonnable » et de la « surcompensation des
charges », pour une reprise éventuelle par l’ARS du « surplus » de crédits alloué aux établissements de santé publics, privés non lucratifs et privés
de statut commercial = article 111 dûment confirmé par le conseil
constitutionnel ;
Le dispositif fait évoluer la philosophie de tout le système (forme de contrôle de «sous-traitants » par le « donneur d’ordres ») ;
Ne concerne (pour l’instant) que le secteur sanitaire …
L’assise de la participation aux enquêtes nationales de coût (LFSS 2016,
article 82) : pour une base objective des dotations et tarifs, inspiré par les propositions FEHAP dès 2015 ; idem pour les études de coût médico-
sociales de la CNSA (LFSS 2010)
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 117
Un privé non lucratif qui peine à obtenir une reconnaissance du principe d’égalité des charges publiques,
fiscales et sociales, à son endroit :
1) La défense bien délicate des deux seuls avantages fiscaux du privé non lucratif :
a) Le maintien en droit de l’exonération du versement transport des fondations et des
associations RUP (PLFR II de 2014) : statu quo ante, mais en fait, des AOT et URSSAF qui
grignotent le peu qui reste d’exonérés ;
b) L’exonération des cotisations sociales au titre des ZRR (zones de revitalisation rurale) : sujet
« marronnier de PLF pour Bercy ». Encore un combat discret dans le PLFSS et le PLF 2016.
Débouche en PLFR 2015 sur une révision progressive de l’éligibilité même des zones
géographiques.
2) Le constat des désavantages bien plus considérables du privé non lucratif dans les prélèvements
sociaux et fiscaux, vis-à-vis du public et du privé commercial : confer détails sur le « guide fiscalité »
(site FEHAP) ;
1) Avec le CICE du social et médico-social privé commercial,
2) Avec le régime public de cotisations sociales (retraite, chômage, …) et de fiscalité locale
(exonération de taxe foncière et de taxe d’habitation) du secteur public hospitalier et
médico-social ;
3) Encore plus fort avec les CCAS : ni TVA ni taxe sur les salaires !
3) La conception et la défense du crédit d’impôt pour l’action solidaire (CIAS), imputé sur la taxe sur
les salaires et voté par le Sénat en PLF 2016 (article 4bis)
1) Discours du PR au CESE le 18 janvier 2016
2) Lettre commune 22 janvier 2016 de la FEHAP accompagnée par 7 autres organisations
3) Enjeu du pacte de responsabilité en LFSS 2016
4) RV obtenu à l’Elysée dans la semaine : l’histoire continue !
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 118
Dispositions identitaires ou spécifiques au privé non lucratif
Un privé non lucratif qui demeure militant et dans l’innovation, y compris au
plan législatif :
1) Les établissements de vacances adaptées aidant-aidé (Pro BTP, loi
ASV)
2) La promotion équilibrée de la liberté d’aller et de venir, dans la gestion
du dilemme liberté/sécurité, en sortant du « non-droit » (27 ASV)
3) Les maisons d’accueil hospitalières (article 100 Lmss) : ne pas résumer
nos engagements associatifs à des questions technocratiques,
juridiques et tarifaires. Mobiliser les capacités de la société civile, du
bénévolat et du mécénat pour nos concitoyens à faible pouvoir
d’achat et avec des liens sociaux affaiblis !
4) L’article 73 Lmss sur l’Infirmerie psychiatrique de la Préfecture de Police
de Paris : combattre les zones de non-droit ou d’arbitraire ;
5) L’article 106 Lmss sur le soutien des établissements de santé de tous
statuts fonctionnant sans aucun dépassements d’honoraires en leur sein
: rapport au Parlement pour une mission d’intérêt général ;
6) L’interaction plus efficace ville-hôpital : l’amélioration de l’accès au
dossier pharmaceutique (LMSS = article 97)
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 119
Dispositions identitaires ou spécifiques au privé non lucratif
Et la FEHAP dans tout cela ? Quel impact direct de nos rédactions et positions
sur les textes, en amont des projets de loi ou durant le travail parlementaire ?
Numéros gagnants de la FEHAP en Loi ASV : 10, 25, 26, 27, 28, 37, 46, 47, 48,
49, 57, 58, 60, 61, 63, 68.
Numéros gagnants de la FEHAP en LMSS 2016 : 69, 73, 97, 99, 100, 106, 107,
108, 112, 121, 122, 183, 195, 204 ;
Numéros gagnants en LFSS 2016 : 7, 67, 75, 76, 77, 78, 83,
Numéro « à risques 2017 » en LFSS 2016 : 74 (ESAT transférés assurance-
maladie),
Numéro gagnant en LF 2016 : 15 (VT) ; numéro en « ballotage » = le 4 bis sur
le CIAS.
Numéro incertain, « gagnant-perdant ? » en LFR 2015 : 45 (ZRR)
Des regrets ? : Des annonces sans concrétisation législative (encore) sur la
prévention des conflits d’intérêt : incompatibilité entre la position de
fabricant de médicaments et DM et de titulaire d’autorisations sanitaires et
médico-sociales . Potentiellement dans les ordonnances à venir.
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 120
Merci pour votre attention
David CAUSSE
Coordonnateur du Pôle Santé - Social
Directeur du Secteur Sanitaire
Tél. : 01 53 98 95 07
Pôle Santé - Social Journée de Formation du 01/02/2016 121