filière : architecture architecture et technologie asma
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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université Mohamed Seddik BENYAHIA – Jijel
Faculté des Sciences et de la Technologie
Département d’Architecture
Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de :
MASTER ACADEMIQUE
Filière :
ARCHITECTURE
Spécialité :
ARCHITECTURE ET TECHNOLOGIE
Présenté par :
Asma Zaiter
Charf Eddine Heouaine
Imad kedjbour
Le 19-10-2017.
THEME :
La Problématique de L’industrialisation du Bâtiment en Algérie.
Composition du Jury :
Toufik BOUTELLIS MAA, université Mohamed Seddik BENYAHIA - Jijel, Président du jury Djenette LAOUAR MAA, université Mohamed Seddik BENYAHIA - Jijel, Directeur de mémoire Amina AOUICI MAB, université Mohamed Seddik BENYAHIA - Jijel, Membre du jury
Année universitaire : 2016/2017
I
Remerciements
Nous tenons à remercier vivement notre encadreur de ce mémoire, madame « Laouar
djenette » d’avoir accepté d’encadrer ce travail et d’avoir surtout cru au sujet, nous le
remercions pour sa compréhension, ses encouragements, son soutien moral et scientifique
accordé tout au long de ce travail. Qu’il trouve ici l’expression de notre profonde gratitude.
Nos vifs remerciements vont également :
Aux membres du jury, pour leur contribution scientifique lors de l’évolution de
ce travail. Qu’il trouve ici, en notre nom, notre reconnaissance la plus sincère.
À tous les consultants et internautes rencontrés lors des recherches effectuées
et qui ont accepté de répondre à nos questions avec gentillesse.
À tous les enseignants du département d’architecture de Jijel
A toute l’équipe de la maitrise d’ouvrage du projet de complexe sidérurgique
BELLARA « AQS »
Il nous reste à ne pas oublier de remercier tant de personnes, que nous ne
pouvons pas nommer, de peur d’en oublier ; que toutes sachent qu’elles sont bien présentes
dans nos esprits et dans nos cœurs
ASMA & IMAD ET CHARF EDDINE .
Dédicace :
Je dédie ce mémoire à : Mes parents :
Mon père, qui peut être fier de trouver ici le résultat de longues années de
sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu
faire en sorte que ce travail porte son fruit; Merci pour les valeurs nobles,
l'éducation et le soutient permanent venu de toi.
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien,
tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son
assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi
modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon éternelle
gratitude.
Mes sœurs :Sara, Khaoula, hadjer et safa .
Ma chère tante : Toumia
Mes oncles, mes tantes, toutes mes cousines
Mes chères amies : Hana et Cherifa.
Je dédie aussi ce mémoire à mes amis:Amina, Nihed, Naima, Nassima
,Ghada, Fayrouz, Amira,Rima,Ilhem, Sihem,Sonia, Sabah .
Mes collègues Charaf et Imad
Sans oublier tous mes amis, professeurs, famille, connaissance que je ne pourrai
citer.Je vous dis merci.
Asma…..
III
Dédicace :
Je dédie ce mémoire à : Mes parents :
Mon père, qui peut être fier de trouver ici le résultat de longues années de
sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie. Puisse Dieu
faire en sorte que ce travail porte son fruit ; Merci pour les valeurs nobles,
l'éducation et le soutient permanent venu de toi.
Ma mère, qui a œuvré pour ma réussite, de par son amour, son soutien,
tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils, pour toute son
assistance et sa présence dans ma vie, reçois à travers ce travail aussi
modeste soit-il, l'expression de mes sentiments et de mon éternelle
gratitude.
Ma sœur :Fatima zohra.
A mes frères :Halim ,Hilal ,Aymen
Ma chére tante :Assia
Mes chères amies : Raouf ,bilal ,slimo ,ramzi, Idris
Sans oublier tous mes amis, professeurs, famille, connaissance que je ne pourrai
citer. Je vous dis merci.
Charf eddine…..
IV
Dédicace
Je dédie ce modeste travail:
A ceux qui m’ont donné la vie, l’espoir et l’amour, à ceux
qui m’ont encouragé le long de mes études :
Ma très chère mère et mon très cher père,
Que le dieu me les protège et me les garde ;
A la mémoire de mes grand parents
A mes frères
A mes chers petite Rahaf et Hanine
A toute ma famille;
A tous les gens de fedouless
A tous mes collègues du département
D’Architecture;
A tous les personnes qui m’ont aidé de proche
Ou de loin pour réaliser ce travail.
KEDJBOUR Imad
V
SOMMAIRE
Remerciement ………………………………………………………………………………….I
Dédicace……....…………………………………………………………………………….....II
Sommaire ……………………………………………………………………………............ .V
Glossaire & liste des sigles et abréviations…………….………………………….…..……..XI
Liste des figures ……………………………………………………………….…….……...XII
Liste des photos………………………………………………………………….………...XIII
Liste des tableaux………………………………………………………………………….XIV
Liste des cartes……………………………………………………………………...............XIV
CHAPITRE INTRODUCTIF :
Introduction génerale ................................................................................................................1
Problématique.……………………………………………………….......................................3
Questionnement……………………………………………………………………………….4
Hypothèses de recherche…..……………………………....………………..…………......….4
Objectif générale de la recherche …………………………………………….…...............….5
Méthodologie du travail ……………………………………………………………………...5
La recherche bibliographique …………………………………………………………….6
La collecte des données……………………………………………………………….......6
La rédaction ………………………………………………………………………………6
Structure du mémoire ….…………………………………………………………………….6
CHAPITRE I : INDISTRIALISATION DU BATIMENT( NOTIONS GENERALES).
I.1.Introduction..........................................................................................................................8
I.2. Définition ………………………………………………………………………………..8
I.2.1. L’industrialisation……………………………….………………….............................8.
I.2.2. La préfabrication ……………………………………...……………………………...9
I.3. Historique.........................................................................................................................10
I.4. Les conditions de recours à l’industrialisation du bâtiment ……………………………11
I.5. Cadre général de l'industrialisation du bâtiment …………...…......................................12
VI
I.6. L’industrialisation appliquée au secteur d’équipement …………...... ............................. .13
I.7. Les constructions industrialisées ………………………………..…....………. ............... 14
I.8. Méthode de montage …………………………….…………………………………… ... 15
I.8. 1. Maison E.KAUFMANN …………………………………………….………… ......... 15
I.8. 2. Maison SU.SI HOUSE ……………………………………………………….. ........... 16
I.9.Exemples d’œuvres industrialisées …………………….... ............................................... 17
I.10.L’influence de l’industrialisation sur la forme architectural………………………….…………..18
I.11. La qualité architecturale ............................................ ...................................................... 19
I.12. Typologies des structures industrialisées ……………………………… ....................... 20
I.12.1. Construction à portique ………………………………...…………..... ....................... 20
I.12.1.1.Utilisation habituelle de ce mode de construction .........................……………..…...20
I.12.1.2.Choix d’une solution portique …………...…… ........................................................ 20
I.12.2. Construction à ossature …………………..... .............................................................. 21
I.12.3. Les assemblages ………………………………………………………………..... ...... 22
I.12.3.1. Poteaux et supports maçonnes…………………….……………………........……...22
I.12.3.2. Poteaux et poutres primaires ……………………………………………....…….....22
I.12.3.3.Poteaux et traverses ………………………………………………....….…………...23
I.12.4.Système à mur préfabriqué et voile…………………………………….………….......23
I.12.5.Les planchers préfabriqués………………………………………....…………….……24
I.12.5.1.Plancher alvéole en béton armé ou précontraint………………....………………….24
I.12.5.2.Planchers nervurés ………………………………………………....……………….24
I.12.5.3.Les planchers à prédelles…………………………………………....………………25
I.12.6. Les poteaux préfabriqués………………………………………....………………….26
I.12.7. Les sous-ensembles « escalier »…………………………………....……………….26
I.12.8. Les cloisons préfabriquées………………………………………....………………...26
I.13. Avantages et Inconvénients de l’industrialisation du bâtiment……....………………..27
VII
I.14. Système de préfabrication en Algérie………………………………....……………….27
1.15. Conclusion ………………………………....……………….........................................28
CHAPITRE II : LES SYSTEMES INDUSTRIALISER
II. 1. Introduction …………...................................................................................................30
II.2. Définition………….........................................................................................................30
Système constructif.................................................................................................................30
Composant…………...............................................................................................................30
II.3. Le bâtiment industrialisé (pré usiné)………………………………….……………….30
II.4. Avantages de production usinée de la construction …………………………………....31
II.5. Niveaux technologiques en usine....................................................................................31
II.5.1. La préfabrication.........................................................................................................31
II.5.2. La mécanisation ….………………………………………………………….…….....32
II.5.3. L’automatisation …………………………………………….....................................32
II.5.4. La robotique……………………………………………………..................................32
II.5.5. La reproduction …………………………………………….……..………………….32
II.6.Organisation de la technique de l’industrialisation dans le domaine du bâtiment……..33
II.6.1. L’organisation générique .............................................................................................33
L’approchetraditionnelle ..................................................................................................33
II.6.1.1. le bâtiment comme service ………………….…………………..............................33
II .6.1.2. Le bâtiment comme produit.................................................................................. 34
II.6.1.3. La quantité ……………………………………………………...………………….34
II .6.1.4. Le produit fini (système constructif)…………………………………………….34
II.6.2.Les sous-systèmes industrialisé pré usiné.....................................................................35
VIII
II.6.3.L’organisation générique supportant un système ouvert ..............................................35
II.6.4.L’organisation générique supportant un système fermé ..............................................37
II.7. Les catégories de systèmes constructifs pré usinés et industrialisés ……………..…...38
II.7.1. Le meccano assemblé au chantier …………………………………………………..39
II.7.2. Le volume usiné …………………………………………...…………………............39
II.7.3. L’hybride…………………………………………...…………………......................39
II.8. Les sous-systèmes ouverts…………………………...………………….......................40
II.8.1. L’enveloppe…………………………...…………………...........................................40
II.8.2. Cloisonnement…………………...…………………...................................................40
II.8.3. Équipement…………………...…………………........................................................40
II.8.4. Services…………………………………………...………………….........................40
II.9. Les options des systèmes constructifs…………………………………………………40
II.9.1. Poutre et colonne …………………………...…………………..................................40
II.9.2. Dalle et poteau …………………………...…………………......................................41
II.9.3. Les panneaux …………………………...…………………........................................41
II.9.4. Le joint intégré…………………………...………………….......................................42
I.9.5.Le module sectionnel …………………...………………….........................................42
II.9.6. La boîte …………………...………………….............................................................43
II.9.7. Le noyau porteur………...…………………...............................................................44
II.9.8. La mégastructure ………...…………………..............................................................44
II.9.9. La mécanisation du chantier………............................................................................45
II.10. Conclusion………...………………….........................................................................45
CHAPITRE III : L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
IX
III.1.Introduction ………...………………….........................................................................47
III.2.Historique .......................................................................................................................47
III.3. Emergence de la construction industrialisée en Algérie ……………………………..48
III.4. Industrialisation de la construction et architecture moderne …...………….................49
III.4.1.Facteurs de l’émergence des techniques de construction industrialisées …………...49
III.4.2. Facteurs économiques et sociaux …………………………………………………..49
III.4.3. Facteurs techniques …………………………………..…………………………….50
III.5. Répartition des familles technologiques de système industrialisé en Algérie ………..51
III.5.1. Mécanisation …………………………………..……………………………………51
III.5.2. Préfabrication ……………………………………………………………………….51
III.5.2.1. La préfabrication de composants plans concernait six entreprises ……...………...52
III.5.2.2. La préfabrication tridimensionnelle …………...………………………………….52
III.6. L’industrialisation appliquée au secteur du bâtiment …………………......................53
III.7. L’entrepreneuriat en Algérie : évolution, croissance et contraintes ………....…........54
III.8. Maîtrise de la production de biens d'équipement et dynamique du système industriel.54
III .9. Facteurs favorables aux systèmes industrialisés en Algérie ………....….....................55
III.9.1. Marché stable…………………………………..……………………………………55
III.9.2. Facteurs liés au sous-système productif…..……………………………………........56
III.10. Objectif de l’industrialisation du bâtiment en Algérie …………………………........57
III.11.Analyse conceptuelle de l’exemple bâtiment industriel usine du fer de BELLARA....58
III.12.1. pourquoi nous choisissons l’usine du fer comme exemple ?………………….......58
III.12.2.Présentation Générale de la zone industrielle …………………………...................58
Situation…..……………………………………..............................................................58
III.12.3.Composition du projet ………………………….......................................................59
X
III.12.4. Présentation technique………………………..........................................................59
III.12.4.1.Les fondations ………………………....................................................................59
Détail des fondations ………………………....................................................................60
III.12.5.Conception de l’ouvrage .....................................................................................60
Conception architecturale..................................................................................................60
III.12.6.Système de stabilité ...................................................................................................61
III.12.6.1. Les poteaux ...........................................................................................................61
III.12.6.2. Les poutres.............................................................................................................62
Des poutres de roulement..................................................................................................62
Les fermes……………....................................................................................................62
Montage de couverture…………....................................................................................62
Synthèse ………………………………………………………………………………...63
III.13. Conclusion ………………………...............................................................................64
CONCLUSION GENERALE :
Conclusion générale ...............................................................................................................65
Références bibliographie………………………………………………………………….…67
Annexes
Résumé, Abstract, ملخص
XI
BIM : Building Information Modeling.
CRIT : Centre de Ressources et d'Informations Techniques.
HUD : l’habitation et au développement urbain.
PED : pays en voie de développement.
SCSD : schoul Construction System Développement.
Cloisons déplaçables : Les cloisons déplaçables permettent de moduler l'espace sans
le figer complètement. Selon les nécessités du moment, on les ouvre (ou ferme) pour
réunir ou séparer deux volumes attenants. Elles peuvent être extensibles (pliantes), ou
coulissantes.
Éléments standardisés : celui de la « standardisation » de certains édifices. Cette
notion est représentée ici par deux caractéristiques. La première se traduit par la
diffusion d’un modèle architectural, au travers d’un type spécifique de bâtiments,
défini ici comme « normalisé », comportant une grande salle précédée d’un avant-
corps à deux pièces en façade encadrant un porche couvert, le tout sur un plan proche
du carré. Ce type d’édifice, très répandu dans le monde agricole antique, a même
perduré jusqu’à nos jours.
Panneaux porteurs : est un coffrage pré-armé pour la construction des murs isolés en
béton armé façon «sandwich» dans le cadre de la technologie constructive
industrialisée.
Produit fini : est un produit qui, après transformation, fabrication ou construction, est
prêt à être distribué. Selon le mode de distribution.
GLOSSAIRES
LISTES DES SIGLES ET ABREVIATIONS
XII
N° TITRE DES FIGURES PAGE
CHAPITRE INTRODUCTIF
01 Structure de mémoire 07
CHAPITRE 01
02 Maison E.KAUFMANN axonométrie. 15
03 Système à portiques. 20
04 Perspective intérieure d'une ossature bois. 21
05 Exemple de Structure primaire de l'ossature bois. 21
06 Perspective intérieure d'une ossature 23
07 Liaison poteau poutre. 27
CHAPITRE 02
08 Système fermé ou ouvert (interchangeabilité) .schéma générique. 35
09 Les sous systèmes du système SCSD : structure d’acier, plafonds
d’éclairage, chauffage/ventilation /climatisation et cloisonnement.
36
10 Le système DESCON :sous système et prototype à Jersey City,E-U. 37
11 Schéma explicatif représente la relation entre les systèmes
constructifs pré usiné et les options qui appartiennent à chaque
système.
39
12 Poutre d’une maison 41
13 Jointement. 41
14 Ossature d’une maison. 41
15 La composition d’un panneau. 41
16 Coupe au niveau du panneau. 42
17 Les couches d’un panneau. 42
18 Joint intégré. 42
19 Module sectionnel sur plan. 43
20 Schéma explicatif de l’approche noyau porteur. 44
21 Montage de la méga structure de NATIONAL HOME. 44
22 Schéma explicatif de la mécanisation du chantier. 45
CHAPITRE 03
23 Plan de division du projet 59
24 Plan de fondation du la partie du projet. 59
25 Détail de fondation 60
26 Détail de boulonnage de fondation 60
27 Plan des poteaux. 61
28 Détail poteau en treillis. 61
29 Coupe d’une poutre en treillis. 62
XII
LISTE DES FIGURES
XII
01 Maison E.KAUFMANN fabrication d’un panneau préfabriqué. 16
XII
02 Maison E.KAUFMANN mise en place du cadre principale. 16
03 Fabrication de la maison en atelier. 16
04 Transport à l’aide d’un uniqueCamion en convoi spécial. 16
05 Positionnement final sur site de la maison Su-Si. 16
06 Construction routière et relative aux voies d’eau, ponts. 17
07 Immeubles de bureaux. 17
08 Complexes de cinéma, tribunes de stades 17
09 Bâtiments industriels, parkings 17
10 Construction industrialisée à portique métallique. 21
11 Construction industrialisée à portique en béton. 21
12 Pied poteau en acier galvanise de. 22
13 Pied de poteau fixé avec des boulons. 22
14 Poteau en acier bois 22
15 Exemple d’assemblage des poutres primaires sur les poteaux en
bois.
22
16 Exemple d’un mur préfabriqué en bois. 23
17 Plancher alvéolé en béton armé 25
18 Exemple de plancher nervuré double T. 25
19 Exemple de plancher à prédelles. 25
20 Coffrage pour escalier droit. Les sous ensemble « escaliers » 26
21 Escalier préfabriqué en acier 26
CHAPITRE 02
22 Lit d’extrusion de dalles alvéolaires précontraintes en béton 38
23 Joint intégré dans un édifice. 42
24 Module sectionnel. 43
25 Montage de la boite sur chantier 43
26 Boite KFN (Autriche) 43
27 Mécanisation du chantier. 45
CHAPITRE 03
28 Réalisation des fondations. 59
29 assemblage des armatures. 59
30 Vue en 3d du bâtiment intérieur. 60
31 Vue sur les poteaux industriels 61
32 Poteau en treillis 61
33 Poutre industrielle en H 62
34 Vue d’une poutre en treillis 62
35 Le montage et assemblages des éléments horizontaux. 63
36 Le montage et assemblages des éléments horizontaux. 63
LISTE DES PHOTOS
XII
N° TITRE DES TABLEAUX PAGE
CHAPITRE 01
01 avantages et inconvénients de l’industrialisation dans le domaine du
bâtiment.
27
N° TITRE DES CARTES PAGE
CHAPITRE 03
01 La situation de la zone par rapport au Jijel 58
LISTE DES CARTES
LISTE DES TABLEAUX
XII
XIII
N° TITRE DES FIGURES PAGE
CHAPITRE INTRODUCTIF
01 Structure de mémoire 07
CHAPITRE 01
02 Maison E.KAUFMANN axonométrie. 15
03 Système à portiques. 20
04 Perspective intérieure d'une ossature bois. 21
05 Exemple de Structure primaire de l'ossature bois. 21
06 Perspective intérieure d'une ossature 23
07 Liaison poteau poutre. 27
CHAPITRE 02
08 Système fermé ou ouvert (interchangeabilité) .schéma générique. 35
09 Les sous systèmes du système SCSD : structure d’acier, plafonds
d’éclairage, chauffage/ventilation /climatisation et cloisonnement.
36
10 Le système DESCON :sous système et prototype à Jersey City,E-U. 37
11 Schéma explicatif représente la relation entre les systèmes
constructifs pré usiné et les options qui appartiennent à chaque
système.
39
12 Poutre d’une maison 41
13 Jointement. 41
14 Ossature d’une maison. 41
15 La composition d’un panneau. 41
16 Coupe au niveau du panneau. 42
17 Les couches d’un panneau. 42
18 Joint intégré. 42
19 Module sectionnel sur plan. 43
20 Schéma explicatif de l’approche noyau porteur. 44
21 Montage de la méga structure de NATIONAL HOME. 44
22 Schéma explicatif de la mécanisation du chantier. 45
CHAPITRE 03
23 Plan de division du projet 59
24 Plan de fondation du la partie du projet. 59
25 Détail de fondation 60
26 Détail de boulonnage de fondation 60
27 Plan des poteaux. 61
28 Détail poteau en treillis. 61
29 Coupe d’une poutre en treillis. 62
XIII
LISTE DES FIGURES
XIII
01 Maison E.KAUFMANN fabrication d’un panneau préfabriqué. 16
XIII
02 Maison E.KAUFMANN mise en place du cadre principale. 16
03 Fabrication de la maison en atelier. 16
04 Transport à l’aide d’un uniqueCamion en convoi spécial. 16
05 Positionnement final sur site de la maison Su-Si. 16
06 Construction routière et relative aux voies d’eau, ponts. 17
07 Immeubles de bureaux. 17
08 Complexes de cinéma, tribunes de stades 17
09 Bâtiments industriels, parkings 17
10 Construction industrialisée à portique métallique. 21
11 Construction industrialisée à portique en béton. 21
12 Pied poteau en acier galvanise de. 22
13 Pied de poteau fixé avec des boulons. 22
14 Poteau en acier bois 22
15 Exemple d’assemblage des poutres primaires sur les poteaux en
bois.
22
16 Exemple d’un mur préfabriqué en bois. 23
17 Plancher alvéolé en béton armé 25
18 Exemple de plancher nervuré double T. 25
19 Exemple de plancher à prédelles. 25
20 Coffrage pour escalier droit. Les sous ensemble « escaliers » 26
21 Escalier préfabriqué en acier 26
CHAPITRE 02
22 Lit d’extrusion de dalles alvéolaires précontraintes en béton 38
23 Joint intégré dans un édifice. 42
24 Module sectionnel. 43
25 Montage de la boite sur chantier 43
26 Boite KFN (Autriche) 43
27 Mécanisation du chantier. 45
CHAPITRE 03
28 Réalisation des fondations. 59
29 assemblage des armatures. 59
30 Vue en 3d du bâtiment intérieur. 60
31 Vue sur les poteaux industriels 61
32 Poteau en treillis 61
33 Poutre industrielle en H 62
34 Vue d’une poutre en treillis 62
35 Le montage et assemblages des éléments horizontaux. 63
36 Le montage et assemblages des éléments horizontaux. 63
LISTE DES PHOTOS
XIII
N° TITRE DES TABLEAUX PAGE
CHAPITRE 01
01 avantages et inconvénients de l’industrialisation dans le domaine du
bâtiment.
27
N° TITRE DES CARTES PAGE
CHAPITRE 03
01 La situation de la zone par rapport au Jijel 58
LISTE DES CARTES
LISTE DES TABLEAUX
XIII
XIV
N° TITRE DES FIGURES PAGE
CHAPITRE INTRODUCTIF
01 Structure de mémoire 07
CHAPITRE 01
02 Maison E.KAUFMANN axonométrie. 15
03 Système à portiques. 20
04 Perspective intérieure d'une ossature bois. 21
05 Exemple de Structure primaire de l'ossature bois. 21
06 Perspective intérieure d'une ossature 23
07 Liaison poteau poutre. 27
CHAPITRE 02
08 Système fermé ou ouvert (interchangeabilité) .schéma générique. 35
09 Les sous systèmes du système SCSD : structure d’acier, plafonds
d’éclairage, chauffage/ventilation /climatisation et cloisonnement.
36
10 Le système DESCON :sous système et prototype à Jersey City,E-U. 37
11 Schéma explicatif représente la relation entre les systèmes
constructifs pré usiné et les options qui appartiennent à chaque
système.
39
12 Poutre d’une maison 41
13 Jointement. 41
14 Ossature d’une maison. 41
15 La composition d’un panneau. 41
16 Coupe au niveau du panneau. 42
17 Les couches d’un panneau. 42
18 Joint intégré. 42
19 Module sectionnel sur plan. 43
20 Schéma explicatif de l’approche noyau porteur. 44
21 Montage de la méga structure de NATIONAL HOME. 44
22 Schéma explicatif de la mécanisation du chantier. 45
CHAPITRE 03
23 Plan de division du projet 59
24 Plan de fondation du la partie du projet. 59
25 Détail de fondation 60
26 Détail de boulonnage de fondation 60
27 Plan des poteaux. 61
28 Détail poteau en treillis. 61
29 Coupe d’une poutre en treillis. 62
XIV
LISTE DES FIGURES
XIV
01 Maison E.KAUFMANN fabrication d’un panneau préfabriqué. 16
XIV
02 Maison E.KAUFMANN mise en place du cadre principale. 16
03 Fabrication de la maison en atelier. 16
04 Transport à l’aide d’un uniqueCamion en convoi spécial. 16
05 Positionnement final sur site de la maison Su-Si. 16
06 Construction routière et relative aux voies d’eau, ponts. 17
07 Immeubles de bureaux. 17
08 Complexes de cinéma, tribunes de stades 17
09 Bâtiments industriels, parkings 17
10 Construction industrialisée à portique métallique. 21
11 Construction industrialisée à portique en béton. 21
12 Pied poteau en acier galvanise de. 22
13 Pied de poteau fixé avec des boulons. 22
14 Poteau en acier bois 22
15 Exemple d’assemblage des poutres primaires sur les poteaux en
bois.
22
16 Exemple d’un mur préfabriqué en bois. 23
17 Plancher alvéolé en béton armé 25
18 Exemple de plancher nervuré double T. 25
19 Exemple de plancher à prédelles. 25
20 Coffrage pour escalier droit. Les sous ensemble « escaliers » 26
21 Escalier préfabriqué en acier 26
CHAPITRE 02
22 Lit d’extrusion de dalles alvéolaires précontraintes en béton 38
23 Joint intégré dans un édifice. 42
24 Module sectionnel. 43
25 Montage de la boite sur chantier 43
26 Boite KFN (Autriche) 43
27 Mécanisation du chantier. 45
CHAPITRE 03
28 Réalisation des fondations. 59
29 assemblage des armatures. 59
30 Vue en 3d du bâtiment intérieur. 60
31 Vue sur les poteaux industriels 61
32 Poteau en treillis 61
33 Poutre industrielle en H 62
34 Vue d’une poutre en treillis 62
35 Le montage et assemblages des éléments horizontaux. 63
36 Le montage et assemblages des éléments horizontaux. 63
LISTE DES PHOTOS
XIV
N° TITRE DES TABLEAUX PAGE
CHAPITRE 01
01 avantages et inconvénients de l’industrialisation dans le domaine du
bâtiment.
27
N° TITRE DES CARTES PAGE
CHAPITRE 03
01 La situation de la zone par rapport au Jijel 58
LISTE DES CARTES
LISTE DES TABLEAUX
XIV
INTRODUCTION GENERALE
1
INTRODUCTION GENERALE:
Un bâtiment au sens commun est une construction immobilière, réalisée par
intervention humaine, destinée d'une part à servir d'abri, c'est-à-dire à protéger des
intempéries des personnes, des biens et des activités, d'autre part à manifester leur
permanence comme fonction sociale, politique ou culturelle. Un bâtiment est un ouvrage
d'un seul tenant composé de corps de bâtiments couvrant des espaces habitables lorsqu'il
est d'une taille importante.
Le terme édifice désigne tout ce qui est édifié : un ensemble architectural ou
industriel (un ou plusieurs bâtiments jointifs ou non ayant la même destination), une
construction bâtie pour aménagement de terrain, un signal monumental.
Comme il ya une variété des bâtiments dans le coté style architecturale et dans leurs
fonctions il ya aussi une diversité dans les techniques et les systèmes appliquer dans leurs
réalisation, il ya une technique très intéressante et qui a connue une grande importance
dans plusieurs pays du monde et surtout dans les pays développée cette technique et c’elle
de : l’industrialisation du bâtiment.
L’industrialisation, mode constructif né après la seconde guerre mondiale, est
apparue en son temps dans un contexte de pénurie de logements et de profusion
d’innovations industrielles. Depuis les premières thèses de la standardisation, hommes
d’État, ingénieurs, industriels et architectes ont réfléchi à de multiples préfabrications et a
l’industrialiser de construction.
L’industrialisation c’est une option proposée aux architectes dans le cadre de leurs
choix pour élaborer leurs projets et aux entreprises pour l’optimisation de leurs chantiers,
et en particulier celle du béton, a élargi sa palette de produits, systèmes et modules clés en
main et/ou standardises. Ces derniers présentent l’avantage d’une fabrication totalement
maitrisée grâce à l'approche industrielle.
La notion de l’industrialisation du bâtiment est un concept large qui englobe
différentes démarches, méthodes et organisation-planification dans un souci de
rationalisation et d’optimisation. Nous allons essayer de comprendre et définir cette notion
telle qu’elle a été conçue et pratiquée dans les pays industrialisés, de connaître ses
principes applicables au bâtiment en général et aux équipements publics en particulier.
INTRODUCTION GENERALE
2
Devant le rôle important de l’ingénierie, le discours architectural sera en faveur d’une
architecture industrialisée avec une approche techniciste : L’industrialisation du bâtiment
représentait alors pour les architectes, d’après Vénard « un espoir d’intégration de leur discipline
dans l’olympe des activités et des productions modernes : la science et la technique de la croissance et du
progrès ».
C’est Aujourd’hui, et avec les effets de l’industrialisation de nombreux nouveaux
matériaux sont développés ; « l’acier et le fer », des procédés et des techniques constructifs
sont inventés et insufflés une nouvelle élégance aux structures. Elle a connu une extension
dont leur emploi et leur standardisation et permis des réalisations gigantesques.
Bien que l’Algérie ne soit pas directement affectée par l’effet dévastateur de cette
guerre, étant sous la colonisation française, elle bénéficiera de deux usines de
préfabrication. Après l’indépendance, une politique d’industrialisation du bâtiment sera
mise en œuvre par les autorités en important une armada de procédés de préfabrication et
de coffrages outils.
Finalement, dans le cadre de cette initiation nous nous intéresserons de mettre
l’accent sur l’importance de cette technique et dont le but de découvrir leur composantes et
leur systèmes constructif afin de décortiquer un langage scientifique propre, jetant un
regard sur le but, et les conditions de développement de cette technique en Algérie.
CHAPITRE INTRODUCTIF
3
Problématique :
Les rythmes de développement différenciés des pays se sont frayés d’avantage le
chemin depuis et lors de l’éclatement de la révolution industrielle et continuent de l’être à
travers les écarts qui prennent de l’ampleur. Après cette époque, Les (PED), ont été les
derniers à atteindre ce domaine, mais dès leurs indépendances, avaient exprimé une volonté
affirmée de développement s’est traduit par une succession de stratégie de développement
basée sur l’industrialisation et destinée à changer et moderniser l’intervention architecturale
afin de valoriser et transformer leurs constructions.
Les constructions industrielles ou les volumes de grandes dimensions sont très courants
dans les bâtiments de parcs industriels, de loisirs et de sports. Leurs fonctionnalités ainsi que
leur qualité architecturale sont influencées par de nombreux facteurs, par exemple le plan
d’implantation, la polyvalence et la qualité souhaitée pour le bâtiment. D’après
G.BLACHERE« L’industrialisation c’est l’utilisation de technologies qui remplacent l’habilité de l’artisan
par l’usage de la machine».
L’industrialisation du bâtiment en Algérie, touchant essentiellement le gros-œuvre,
avait donné au secteur un profil technologique à la fois complexe et hétérogène. Les
techniques de construction à acquérir doivent s’adapter aux conditions réelles du pays et que
les matériels doivent répondre des qualifications, à des matériaux et à des techniques
appropriées à l’Algérie.
L’Algérie a commencé à se doter des premiers systèmes industrialisés à partir de
1969.La SONATIBA opta, pour ses chantiers de l’Est, pour un procédé français, sous forme
de localisation de licence avec contrat d’assistance et de formation ; et l’ECOTEC mis en
place avec la collaboration d’ingénieurs brésiliens, une préfabrication de chantier (institut Ben
procédé mis en place la collaboration d’ingénieurs polonais cette tentative était vite
abandonnée.
A la fin de l’année 1977, 30 unités de préfabrication fonctionnaient sur l’ensemble du
territoire ; le programme réalisé dans les 15 unités fixes, était plus de deux fois supérieur à
celui des unités foraines .ces dernières étaient beaucoup plus fréquentes dans les systèmes
CHAPITRE INTRODUCTIF
4
hybrides. Il est à noter que l’industrialisation de la construction du logement en Algérie
n’avait affecté que trois : la structure, l’enveloppe, et les partitions. 1
l’Algérie reste parmi les pays qui se basé essentiellement sur le matériau béton dans
leurs construction et leur architecture reste soufrer par une limitation de la donc un manque de
la liberté conceptuelle mais avec l’avènement de l’économie de marché, il y a aujourd’hui une
nouvelle dynamique de développement local durable, dans ce contexte-là, le ministre inspecté
à BLIDA l’entreprise publique spécialisée dans la construction métallique CR-METAL et a
mis l’accent sur la nécessité d’utiliser les nouvelles technologies de pointe pour développer
l’industrie national et la rendre plus compétitive.2
Le problème se pose alors globalement comme suit :
- Quelles sont les causes et les conditions de l’apparition de la technique de l’industrie dans le
domaine de construction en Algérie et Comment intégrer l’industrialisation dans la réalisation
des équipements publics tout en assurant une diversité architecturale ?
Questionnement :
- De quelle manière l’industrialisation dans le domaine du bâtiment peut-elle favorise la
conception des bâtiments tout en respectant les nouveaux concepts liés aux variétés et
complexité des formes ?
- quelle est la situation de l’Algérie vers cette technique ?
- Comment l’Algérie a appliqué cette technique dans le domaine de construction ?
Hypotheses de recherche :
Pour mieux canaliser cette étude qui pose de manière centrale la problématique de
l’industrialisation du bâtiment aux villes algériennes. Nous prétendons à tester les hypothèses
suivantes :
-peut être l’industrialisation du bâtiment peut favorise la conception avec le respect aux
concept liés aux variétés et complexité de la forme si on utilise les propriétés des matériaux et
la possibilité de l’industrie des parties constructifs en usine et le montage sur chantier sans
oublier bien sur la main d’œuvre qui doit être qualifier .
1 Les auteurs, Construire 03, mars/avril 1983, p.29/30
2 « SELLAL inspecte à Blida l’entreprise publique de construction métallique CR-Métal ».Ed : Algérie presse
service. Le : 09-11-2015.Algérie.
CHAPITRE INTRODUCTIF
5
-Depuis l’indépendance l’Algérie a suivis la technique de l’industrie du bâtiment Pour
rattraper le retard démesuré en matière d’établissements publics et de logements ce qui a été
causé par le colonialisme français.
-L’Algérie a commencé d’appliquer cette technique premièrement dans l’habitat collectif
pour rémédier la crise du logement ,puis elle l’élargie dans les grandes œuvres (usines …) .
Objectifs de la recherche :
Cette recherche vise à :
-Donner des connaissances sur la technique de l’industrie dans le domaine du bâtiment,
-Connaitre les avantages et les inconvénients de la technique de l’industrialisation du
bâtiment.
-Evaluer le degré de contribution des structures métalliques dans l’évolution des systèmes
constructif industrialisé pré usiné.
-Connaitre les étapes et les conditions de l’apparition de l’industrie dans le domaine de
bâtiment en Algérie.
-Appliquer les connaissances que nous avons acquises et comprendre dans ce mémoire pour la
conception de notre projet fin d’étude.
Methodologie du travail :
Chaque travail de recherche est encadré par une méthodologie dont le choix de cette
dernière dépend de la nature de la problématique que nous avons choisi à appréhender ainsi
par la suite la description de l’étude que nous voulons mettre l’accent sur elle « la
problématique de l’industrie du bâtiment en Algérie».
Elle commence par le premier projet du plan qui constitue comme la guidance et la base
des premières réflexions, il permet de nous mettre dans des situations de recherche et
d’apprentissage confortable et efficace.
La méthode de notre recherche doit comporter trois étapes :
La recherche bibliographique :
Consiste à faire une recherche globale et plusieurs lectures et visions d’un ensemble de
documentaire au sein des ouvrages, des revus, thèses, mémoires, articles et vidéos, des sorties
CHAPITRE INTRODUCTIF
6
en vue de prendre une idée générale sur l’état de notre thème et qui nous permet d’établir un
plan de travail.
La collecte des données :
La collecte des données est une opération importante dans notre travail, dans ce
contexte pour donner plus d’épaisseur au contenu de ce mémoire nous avons fait des
investigations et des communications et concertation entre nous (trinôme) pour fixer et
clarifier notre travail.
La rédaction :
Après les deux étapes citées au-dessus, et quand nous avons pouvoir de bien fixer et
d’élaborer un plan de travail de façon définitive, on peut dire que nous avons devenu prêts de
faire la rédaction et de bien saisir du texte.
Structure du mémoire :
Notre travail est composé d'une introduction générale et trois chapitres :
-Premièrement un chapitre introductif destiné à la présentation de la problématique de
recherche, l’hypothèse à vérifier, les objectifs de recherche à atteindre.
Consiste à la compréhension des différents concepts et notions clés liés à notre domaine du
recherche, elle découle d'une recherche bibliographique sur l’industrialisation du bâtiment et
est répartie en trois chapitres comme suit :
CHAPITRE INTRODUCTIF
7
« La problématique de l’industrialisation de bâtiment en Algérie ».
Chapitre I Chapitre II Chapitre III
Ch
ap
itre
in
trod
uct
if
Comporte les concepts
et les notions sur
l’industrialisation dans
le bâtiment ainsi
l’historique de notre
domaine de recherche.
S’articule sur une
recherche théorique
des systèmes de
construction
industrialisée.
Nous nous
intéressons par
une étude de
l’industrialisation
du bâtiment en
Algérie.
Source : Auteur.
Figure N° 01 : Structure du mémoire
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
8
I.1. Introduction :
Le concept de l’industrialisation a d’ores et déjà été le moyen d’expression d’une variété
d’utopies, idéaux et convictions, autant d’ordre purement architectural que de dimension
sociale, voire politique. On s’intéressera particulièrement à la façon dont certains l’ont utilisé
pour exprimer à travers une architecture nouvelle l’idée d’une société plus collectiviste ; dont
d’autres l’ont mis a parti pour glorifier la société de consommation (idéal du consumérisme)
par le biais des techniques de l’industrie qui l’ont rendue possible; et on considèrera avec
intérêt les visions plus ou moins futuristes d’architectures organiques et/ou proliférâtes que
quelques utopistes ont imaginé autour des potentialités de l’architecture usinée.
« L’industrialisation des éléments de construction a bien commencé, mais les résultats sont
encore tout à fait insuffisants. Cette industrialisation des éléments de construction doit être
entreprise de manière encore plus approfondie et à plus grande échelle »1 .Cette technique
s’efforcent de prendre en compte les exigences de qualité, de confort et de respect de
l’environnement incontournables dans l’habitat. Les éléments de construction ainsi produits
concernent aussi bien la structure que l'enveloppe et les éléments de secondœuvre.2
I.2. Définition :
I.2.1.L’industrialisation :
D’après l’encyclopédie de la construction, « L’industrialisation du bâtiment est la
recherche des conditions optimales d’exécution des travaux de construction adaptés aux
conditions économiques, modernes et au progrès technique par une préparation minutieuse et
méthodique du travail. Elle implique, l’emploi à tous les stades d’exécution, de moyens et
d’engins mécaniques évolués pour la préparation, la fabrication manutention et la mise en
œuvre des matériaux, mais elle impose aussi l’organisation scientifique du chantier et plus
généralement, et d’une manière aussi impérieuse, l’organisation rationnelle de toutes les
fonctions quelles qu’elles soient qui concourent à l’acte de bâtir : Programmes, études,
exécution, comptabilisation, facturation, exploitation, et quel que soit le promoteur : maître
d’œuvre, techniciens de toutes disciplines, entrepreneurs et même maître d’ouvrage »3
1Behrens ,Peter, Hermann de Fries ,VomsparsamenBauen, Berlin, 1918, p. 133.
2CHRISTOPHE, Czajka al. Le Moniteur • 27 juin 2014, p.03
3Encyclopédie pratique de la construction - T2 - p 1391
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
9
L'industrialisation de la construction est un phénomène qui est en train de se généraliser à
travers le monde, aussi bien dans les pays développés que dans les pays sous-développés.
«Économiquement triomphante, conceptuellement honteuse », « nécessité subie », les
formules à l'emporte-pièce ne manquent pas depuis vingt ans pour qualifier cette
transformation intervenue dans l'art de construire et maintenant d'habiter. 4
L'industrialisation de la construction (qui ne se réduit pas à son aspect le plus connu du grand
public : la préfabrication) doit être regardée à bien des égards comme une sorte de révolution
dans la manière de construire, dans les matériaux utilisés, dans les procédés mis en œuvre,
dans les formes nouvelles engendrées, dans les rythmes et les échelles.
Si elle a modifié les données de l’architecture contemporaine (on l'a accusée d'avoir purement
et simplement détruit l'architecture) elle a aussi radicalement transformé l'urbanisme
contemporain. Il est impossible dans un tel cadre d'étudier toutes les incidences de
l'industrialisation sur l'art d’organiser l'espace urbain. Seules les mutations jugées les plus
importantes seront évoquées.5
«C'est d'après une simple définition philosophique, l'ensemble des activités économiques qui
ont pour objet la transformation de matières premières en produits finis ou l'exploitation de
sources d'énergie et de richesses minérales. L'industrie est un secteur de l'économie. C'est
aussi l'ensemble des entreprises appartenant à une de ces activités économiques. Petite,
moyenne, grande industrie. Industrie lourde. Industrie de base. Industrie de biens de
consommation. Industrie du vêtement. Industrie métallurgique. Industrie minière. Industrie
chimique. Industrie alimentaire. Industrie automobile. Industrie pharmaceutique. Industrie
nationalisée. Industrie de guerre. L'industrie du pétrole. C'est donc une action qui transforme
et multiplie les moyens de l'homme.»6
I.2.2.La préfabrication :
Préfabrication se dit d’un élément ou d’un ensemble d’éléments standardisés, fabriqués à
l’avance et destinés à être assemblés sur place.7
C’est une méthode industrielle de construction utilisée pour construire à l’aide d’engins de
levage et de matériels divers, des bâtiments réalisés en éléments préfabriqués en grande
4ROBART .Philippe et al(P88) « Mines Revue des Ingénieurs», Ingénierie et Innovation VINCI
ConstructionFrance . N°483 (Janvier/Février 2016) pp.30. 5JEAN, Olivier Simonetti, « l'industrialisation de la construction et la production du bâtis (Ire partie) »,
LENOROIS.N° 95. 24e ANNÉE (JUILLET-SEPTEMBRE 1977), pp.341. 6 http://www.devoir-dephilosophie.com/dissertation-industrie-quels-types-savoir-utilise-110218.html
7Dictionnaire universel ROBERT.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
10
sérieet en masse. La construction s’exécute en deux phases : fabrication des éléments en usine
et montage sur le chantier. On appelle ces éléments ; des éléments préfabriqués.8
La préfabrication dans le bâtiment est une industrialisation des éléments, avec des niveaux de
composition variables (profilés, panneaux porteurs composés d'une structure et d'un
remplissage, etc.)9
I.3. Historique :
L’industrialisation est un processus qui nait dans la seconde moitie du XVIIIe siècle en
Angleterre. Elle repose sur des innovations techniques majeures dont la diffusion est tres
progressive. Si la France est concerneedes le debut du XIXe siecle, les Etats-Unis et
l’Allemagne n’y prennent part que dans les annees 1850 ; le Japon a partir de 1868 et la
Russie a la fin du siècle.
L'histoire de l'industrialisation des bâtiments est liée à la révolution industrielle qui a
transformé l'Europe du XIXe siècle. Plusieurs facteurs ont également contribué à ce que les
bâtiments puissent s'industrialiser comme les machineries. En 1851, le Crystal Palace de
Londres a marqué l'ouverture des expositions universelles amenant les édifices à un niveau
plus élevé. En effet, les expositions universelles ont été créés au milieu du XIXe siècle pour
présenter les réalisations industrielles des différentes nations. Organisée plus ou moins tous
les 4 ans, mais sans régularité imposée, elle représente la vitrine technologique et industrielle
desparticipants. 10
« Les étapes les plus importantes dans le domaine de la préfabrication industrielle de
maisons se situent en raison, surtout, de l’état d’urgence social que l’industrialisation avait
elle-même engendré et dont il était le sinistre revers, et de la précarité des logements dans les
villes au début du XIXe siècle dans les principaux pays industrialisés de l’époque
l’Angleterre, la France et les États-Unis. »11
8 Les auteurs, Construire 03, mars/avril 1983, p.29
9AZIZI ,B ,SEKHANE,H . Lapréfabrication du bâtiment comme élément dedéveloppement durable. Thèse de
master académique, Université Mohamed SeddikBenyahia-Jijel- Faculté des Sciences et de la Technologie
Département d’Architecture, Jijel, 2015-2016. p16
10Stiller, Adolph, « Des bâtiments démontables et transportables », In Jean Prouvé : La poétique del’objet
technique, WeilamRhein, Vitra Design Muséum, 2004, 392p. 11
Ibid .
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
11
S’interesser a l’age industriel, c’est aussi étudier les consequences des changements de
modes de production et de travail sur les societesconcernees, du XIXe siecle jusqu’a la
Premiere Guerre mondiale.
Le premier essai d’industrialisation de l’habitat à grande échelle est édifié à la suite d’une
commande de l’office public départemental des habitations à bon marché. Il s’agit de la cité
de la Muette de Drancy réalisée en 1931 par Eugène Beaudouin et Marcel Lods. Ils
collaborent avec l’ingénieur Vladimir Bodiansky et Jean Prouvé qui est en charge de la
fabrication des huisseries métalliques.12
Les planificateurs algériens ont mis en œuvre dans les années soixante-dix une politique
d’industrialisation du bâtiment orientée vers la promotion de la préfabrication et du coffrage
outils , technologies de toutes importées .
I.4. Les conditions de recours à l’industrialisation du bâtiment :
Le pays a eu recoure a l’industrialisation du bâtiment, car c'était le seul moyen pour résoudre
le problème de l'habitat, il fallait loger les milliers d'algériens qui ont perdu leurs maisons
pendant la guerre ou les exilés qui sont retournés au Pays.
Donc à cette époque, la seule préoccupation était de bâtir des immeubles en général
préfabriqués pour loger, on avait négligé l'urbanisme et le cote esthétique, les villes
ressemblaient à des jungles de béton ou il n’y avait pas ou peu d'espaces verts, de jardins,
d'espaces pour les enfants, d’équipements de sport et de loisir...etc.
Ce n'est qu'à partir des années 80, après que le problème de l'habitat fut principalement
maitrisé, que les autorités commençaient à donner de l'importance aux équipements publics
pour améliorer le cadre de vie du peuple.
Donc pour répondre aux besoins de notre société en matière d’équipements et surtout de sport
et de loisirs ainsi que de culture, notre démarche est basée sur la recherche d’une méthode de
coordination dimensionnelle visant à l’adoption d’un système constructif industrialisé
pouvant résoudre d’énormes difficultés de réalisation à savoir qualité et diversité
architecturales, coût et temps réduit ainsi que la possibilité de démontage ou évolution de ce
type d’équipement.
12
ÉMILIEN, Pont. L’impact du poids propre dans l’industrialisation du logement individuel. Mémoire de fin
d’études Master Matières à penser, école Nationale Supérieure d’Architecture de la Ville et des Territoires, 2015
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
12
I.5. Cadre général de l'industrialisation du bâtiment :
Les première et seconde guerres mondiales du XXe siècle ont étéun autre facteur historique.
Les deux ont eu les mêmes effets qui ont changé la façon dont lesprofessionnels avaient
l'habitude de voir l'architecture En 1918, après la fin de la première guerre mondiale, la
pénurie des habitations enEurope était énorme. Alors, pour la première fois, les professionnels
se sont interrogés sur laméthode à choisir afin de construire de nouveaux logements. La
question de la« standardisation » des bâtiments a été mise en lumière .13
Après la fin de la
seconde guerre mondiale, la question de la reconstruction des villestouchées par la guerre a
été une nouvelle fois mise en lumière, plus précisément en Europeentre les années 1950 et
1970. Lors de cette période, construire plusieurs édifices (résidentiels,éducationnels,
médicaux et industriels) à la fois devient nécessaire afin de remplacer ceux quifurent détruits
par la guerre. Les gouvernements européens cherchaient alors des méthodes deconstruction
plus rapides et efficaces. Les bâtiments préfabriqués furent adoptés dans le but de répondre à
cette demande.14
Par conséquent, la flexibilité d'aménagement était restreinte, les volumes uniformes et
monotones. De plus, à l'époque, aucune norme de rendement n'avait été mise en
placeconcernant les matériaux ou le mandat des professionnels responsables de la conception
de
bâtiments. Ainsi, plusieurs pathologies ont émergé, causant l'effondrement de
plusieursédifices entre les années 1970 et 1980 et remettant en question la sécurité et la
performance
des préfabriqués.
Ces accidents ont provoqué un rejet social de même que la nécessité d'une révision générale
des préfabriqués. Les années 1980 ont été caractérisées par la démolition de plusieurs de ces
édifices résidentiels .15
Néanmoins, plusieurs changements ont été mis en place afin d'assurer la qualité et la
durabilité des produits fabriqués en usine.
13
BARLES ,Sabine L’industrialisation du bâtiment le cas de la préfabrication dans la construction.histoire de
préfabrication. Thèse de doctorat, Conservatoire National des Arts et Métiers Centre d’Histoire des Techniques
et de l’Environnemen, Paris, 2010. 14
Ibid. 15
Elias Al-Chalouhy.Construction Métallique Etude d’un bâtiment multi-étage en charpente
métallique.Université libanaise faculté de géniebranche 1.Lebanon ,2013.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
13
L'industrialisation des bâtiments n'est pas synonyme de standardisation des bâtiments,mais
plutôt synonyme de quantité dans le but de simplifier la production. En somme, c'est
unsystème d'interaction structurée entre les participants et les activités reliées à un produit.16
ajoute que dans le domaine de l'habitation, plusieurs industries se concentrentseulement sur le
design, l'assemblage et la vente des bâtiments en sous-traitant avec des entreprises
spécialisées dans la fabrication des composant de sous-assemblages, tout comme
ladistribution et l'entretien du produit17
I.6. L’industrialisation appliquée au secteur d’équipement :
L’industrialisation du bâtiment c'est d'abord la fabrication mécanique des éléments constitutifs
d'un bâtiment, de telle sorte que l'assemblage de ces éléments permette de composer un
bâtiment adapté au terrain particulier sur lequel on l'implante, et au programme particulier
auquel il doit satisfaire.18
Elle concerne tous les objets ou ensembles d’éléments fabriqués industriellement et qui sont
intégrés dans la construction de bâtiments. Nombreux sont ceux qui, par analogie, font
allusion à l’industrie automobile lorsqu’ils sont appelés à définir celle du bâtiment. Même si
on peut leur concéder une part de vérité au sujet d’un certain nombre de principes similaires,
comme la fabrication en usine, le travail à la chaine ou encore la standardisation, la réalité est
tout de même différente car l’industrialisation du bâtiment est bien moins développée et
prolifique que celle de l’automobile.
La construction industrialisée est une architecture qui ne demande pas forcement l'action d'un
architecte, elle se contente assez souvent de l’action purement productiviste d'un staff d'usine.
L'objet industriel est confondu avec tous les objets qui le précèdent ou le suivent dans sa série.
Cette répétition du même objet par une machine entraîne des difficultés d'ordre esthétique,
mais elle comporte inversement les avantages que l'on connaît tels que la fabrication rapide
d'un très grand nombre de produits, la diminution de leur coût et l’augmentation de leur
qualité.19
16
Disponible sur : http://www.maxisciences.com/architecture. Consulté le 16/03/2017.Consulté le 16/03/2017. 17
SUZEL,balez et al, « Production à la technologie » Mobat N°179, (4 mars 2007), pp 3. 18
Balladur J, « L’industrialisation du bâtiment » in Habitation : revue trimestrielle de la section romande de
l'Association Suisse pour l'Habitat1964, Vol 36, N° 7, pp. 20-21. 19
Ibid.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
14
I.7. Les constructions industrialisées :
D’après les travaux du Le (CRIT) créé par l'École d'Architecture de Nancy en partenariat avec
l'École d'Architecture de Strasbourg :
La préoccupation de la préfabrication en architecture est largement née avec l'acier, au 19ème
siècle. Elle est rendue possible par la standardisation, c'est-à-dire par la fabrication en série
d'éléments métalliques (colonnes en fonte, profilés laminés, etc.). Le Crystal Palace marque
cette mutation, puisqu'il sera la première manifestation importante de standardisation, passant
de la construction artisanale à la construction industrielle. 20
La standardisation a permis un abaissement des coûts de réalisation ainsi qu'une rapidité
d'exécution (6 mois). Tous les éléments composant l'ouvrage sont fabriqués en atelier, avec
peu d'éléments différents, et sont ensuite montés sur chantier.
En AngleterreLa préfabrication se généralise, les maîtres de forge construisent des maisons
métalliques pour les expédier aux immigrants d'Amérique et d'Australie. L'ingénieur Romand
transporte à la Martinique un hôpital militaire complet, en pièces détachées, prototype qui sera
suivi d'autres commandes.
Walter Gropius présente à l'exposition du Werkbund de Stuttgart une maison individuelle
préfabriquée, à ossature métallique légère, montée à sec.21
Jean Prouvé propose plus tard des maisons préfabriquées avec une structure à portique
central et des remplissages en panneaux préfabriqués en bois ou en acier. Par ailleurs, aux
États-Unis, dès 1935, les fabricants d'acier procèdent aux essais de préfabrication industrielle.
Il est intéressant de distinguer la préfabrication de l'industrialisation. La préfabrication dans le
bâtiment est une industrialisation des éléments, avec des niveaux de composition variables
(profilés, panneaux porteurs composés d'une structure et d'un remplissage, etc.) offrant une
variété de combinaison des éléments suivant les projets.
En revanche, l'industrialisation du bâtiment, telle qu'elle était définie par Le Corbusier par
exemple, va plus loin et vise à répéter à l'infini un prototype de maison entière, à la manière
de l'industrie automobile ou aéronautique.
20
Disponible sur : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01270797.Consulté le : 23/03/2017. 21
Zirah, A. (2014). L’Exposition universelle, c’est quoi? Repéré à http://www.francesoir.fr/
culture-art-expo/l’exposition-universelle-cest-quoi.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
15
L'industrialisation a eu du mal à se réaliser à grande échelle parce qu'elle portait l'obligation
de la répétition.
Ses recherches sont fortement animées par le souci de l'industrialisation : préfabrication,
montage rapide et assemblage simplifié sur chantier. Le contexte d'avant-guerre et d'après-
guerre s'y prête dans la mesure où il y a un besoin accru et urgent de reconstruction de
logements. En 1931, il met au point des systèmes de cloisons amovibles, de panneaux
porteurs de façades ou de cloisons intérieures. Il travaille également sur des systèmes de
structure préfabriqués permettant un montage rapide : portiques, béquilles, sheds, coques, etc.
En 1945, il invente le système de portique intérieur axial. Ce système va être utilisé dans la
maison à portique central, mise en œuvre entre autres dans un programme de construction de
maisons à Meudon en 1945, à la demande du ministère de la reconstruction et de l'urbanisme.
I.8. Méthode de montage :
Pour expliquer les méthodes de montages nous choisissons deux exemples
I.8. 1. Maison E.KAUFMANN :
Source : Prefabricated systems, BirkhauserVerlag AG, 2013.
Figure N° 02 : Maison E.KAUFMANN axonométrie.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
16
1.8. 2. Maison SU.SI HOUSE :
I.8. 2. Maison SU.SI HOUSE :
Photo N° 01 : Maison E.KAUFMANN fabrication d’un
panneau préfabriqué.
d’
Photo N° 02: Maison E.KAUFMANN mise en
place du cadre principale.
Source: Prefabricated systems, BirkhauserVerlag
AG, 2013.
Source: Prefabricated systems, BirkhauserVerlag AG,
2013.
Photo N° 03 :Fabrication de la maison en
atelier.
Photo N° 04:Transport à l’aide d’un unique
Camion en convoi spécial.
Photo N° 05 :Positionnement final sur site de
la maison Su-Si.
Source :Martinez, Ivan, « L’exception
culturelle du Vorarlberg», D’Architecture,
n°130, 2003.
Source :Martinez, Ivan, « L’exception
culturelle du Vorarlberg», D’Architecture,
n°130, 2003.
Source :Martinez, Ivan, « L’exception
culturelle du Vorarlberg», D’Architecture,
n°130, 2003.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
17
I.9.Exemples d’œuvres industrialisées :
Les constructions préfabriquées sont présentes partout. Elles sont parfoissi bien intégrées
qu’on ne les remarque même plus. On les trouve danstous les domaines du secteur de la
construction. Qu’il s’agisse de laconstruction routière, des travaux relatifs aux voies d’eau ou
aux cheminsde fer, des travaux de génie civil ou de la construction d’immeubles
àappartements ou de logements, les constructions préfabriquées fontl’objet d’un intérêt
croissant
Comme exemples nous choisissions les différentes œuvres si dessous :
Photo N° 06 :Construction routière et relative
aux voies d’eau, ponts.
Photo N° 07 :Immeubles de bureaux.
Photo N° 09:Bâtiments industriels, parkings. Photo N° 08:Complexes de cinéma, tribunes de
stades
Source :VokaCoutrai, des grandes
perspectives d’avenir.
Source :VokaCoutrai, des grandes
perspectives d’avenir.
Source :VokaCoutrai, des grandes
perspectives d’avenir.
Source :VokaCoutrai, des grandes
perspectives d’avenir.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
18
I.10.L’influence de l’industrialisation sur la forme architecturale :
La production industrielle influence fortement la forme de l’architecture produite. Il n’est plus
question que de répétition et de série. D’après A. Balency-Béarn «L’architecture doit devenir
soumission, soumission réfléchie, dirigée et épurée, mais soumission tout de même à la machine (...) Une forme
ne sera viable et possible que si elle peut être fabriquée industriellement pour la masse (...) C’est cette cellule
qui constitue le véritable élément fonctionnel autonome et qui mérite toute notre attention répétitive. Quelque
répugnance que nous ayons à comparer le bâtiment à d’autres industries, c’est la création de cette cellule qui
devient comparable à celle d’un modèle d’avion, d’automobile ou de réfrigérateur.»
La cellule d’habitation sera donc l’objet de toutes les attentions, et on ne peut nier les
prestations et les progrès qu’elle introduit dans le domaine du logement social : appartements
clairs et aérés, équipements sanitaires et de chauffage, augmentation du volume habitable par
personne.
Cependant, les axiomes du mouvement moderne sont difficilement compatibles avec la
logique de la production industrielle, et les plans des logements ne sont pas libres, mais
prisonniers de la trame des murs de refend, trame dont l’écartement et le sens font l’objet
d’études poussées. Tout l’art des architectes consiste à faire rentrer le nombre de logements
demandés dans ces trames simples ou croisées, petites ou grandes selon le procédé constructif
choisi. Dans la majorité de la production courante, le coffrage tunnel est employé, une largeur
26 de trame correspondant à la largeur de la pièce.
Les possibilités de variation du plan sont donc minimes, car toutes les pièces ont des murs
porteurs en béton, où il est même "impossible de planter un clou". En façade, la structure
constitue une grille sur laquelle sont accrochés les lourds panneaux préfabriqués. Le réalisme
économique a souvent eu raison des velléités combinatoires et modulaires que les défenseurs
de ce procédé avançaient. D’après H. Duthu et M. Villaneau : « La crainte de l’uniformité n’est pas
justifiée, dans la mesure où l’adoption d’une même modulation pour la structure et les panneaux de façades
permet justement d’atteindre à une richesse de combinaisons et d’expressions très remarquables, à partir d’un
nombre raisonnable d’éléments de base ».
En réalité, le nombre raisonnable d’éléments de base est souvent fixé à deux ou trois, et les
problèmes d’assemblage, de raccord et de joint mettent un frein puissant à cette volonté de
composition. Les façades n’ont plus alors le rôle représentatif qu’elles assuraient
traditionnellement. Elles sont planes, dessinées par le joint creux, et ne créent pas, à l’intérieur
ou à l’extérieur, d’espaces de transition. Elles assurent uniquement un rôle de clôture et
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
19
nereprésentent que le système constructif mis en œuvre. Les halls d’entrée et les circulations
verticales sont réduits à leur plus simple expression, dans une logique fonctionnelle.
Les rez de chaussées ne sont plus le lieu de contact entre le bâtiment et la rue, et sont dédiés,
en un lointain écho des pilotis “modernes”, aux locaux communs, garages à vélos et aux
caves. Du toit terrasse ne subsiste que la trace formelle et il n’est jamais accessible. On est
bien loin des prototypes du mouvement moderne, et le dialogue de Le Corbusier avec Henry
Fruges à propos du lotissement de Pessac prend alors une saveur toute particulière. En effet,
malgré l’emploi d’un même module entraînant une unité formelle répétitive, l’ensemble
présente un caractère varié et jamais monotone. En urbanisme, les bâtiments sont implantés
selon des critères d’ensoleillement, mais aussi en fonction des contraintes d’accès et
d’approvisionnement en matériaux, ainsi que dans un souci de rentabilisation maximale des
grues. La rue n’existe plus, les bâtiments sont simplement desservis par des voies internes qui
se transforment en parkings au pied des immeubles et parfois en impasse. Il en résulte des
quartiers complètements déconnectés des autres quartiers de la ville. De plus, en France, la
plupart des grands ensembles.
Ont été conçus non pas comme des villes nouvelles à l’exemple d’autres pays (Angleterre,
Allemagne, Scandinavie) mais comme des quartiers nouveaux, dépendants de la ville
existante.
I.11. La qualité architecturale :
La technique de construction est considérée commeun concept qui offre desconstructions de
qualité, répondant aux normes actuelles, avec une liberté architecturale unique, modérant
l’impact environnemental, réduisant les besoins énergétiques tout en diminuant le délai
d’intervention sur chantier.D’autre part, la réalisation d’éléments préfabriqués en usine
minimise les pertes et augmente leur durabilité.22
Le travail en usine, basé sur la division des tâches et l’utilisation de machines, permet une
augmentation de la productivité en utilisant de la main d’œuvre dont les compétences sont de
plus en plus "spécialisées". Pour le bâtiment, le transfert en usine permet aussi de travailler à
l’abri, en n’étant plus assujetti aux conditions météorologiques.23
22
PASCAL, Gobeil. Vers une préfabrication « architecture »de l’habitation individuelle. Thèse de
Magister,école d’architecture université, Laval ,2007. p16. 23
Orlandi, Laura Fait à Lyon, En quoi les pratiques Achats projet dans l’industrie sont-elles transposables aux
Achats projet de construction ? HAL Ed, Dumas N°01270797 le 15 juin 2015.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
20
I.12. Typologies des structures industrialisées :
I.12.1. Construction à portique :
I.12.1.1.Utilisation habituelle de ce mode de construction :
Un portique est une structure élémentaire, constituée de deux montants supportant une
traverse, ces trois éléments ayant leur axe contenu dans un même plan. Sa fonction
structurelle est de porter les charges qui s’appliquent sur lui en les déviants vers ses
fondations, pour générer ainsi un espace dégage. Une structure composée de portiques est une
ossature obtenue par la répétition de ces éléments, qui permet de créer un espace abrite et
éventuellement des étages.24
Les portiques constituent bien souvent l’ossature principale des bâtiments industriels et
Commerciaux, des entrepôts, des halls de gare et parfois des installations sportives nécessitant
de réaliser des volumes importants.
I.12.1.2.Choix d’une solution portique :
Un certain nombre de paramètres influent sur la conception des portiques. Les concepteurs
peuvent utiliser des produits lamines, des éléments reconstitues soudes, des structures treillis,
ou des structures combinant ces types d’éléments. Parmi ces paramètres, les plus importants
sont :
La portée entre poteaux.
24
Groupe de travail 10. « Construction mixte, leçon 10.01 ». Ed : ESDEP. p.21.
Figure N°03 :système à portiques.
Source : www.explorations-architecturales.com
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
21
La grandeur et le type de charges appliquées (statique, dynamique dans le cas par exemple
de ponts roulants etc.)
L’aspect architectural.
La hauteur disponible sous jarrets.
Le cout relatif d’une solution par rapport à une autre.
I.12.2. Construction à ossature :
Plusieurs matériaux sont utilisés dans les ossatures. Nous citerons à titre d’exemple le bois.
L’ossature est la technique la plus répandue. Elle séduit les maitres d’ouvrage autant par son
esthétique plurielle et contemporaine, que par sa légèreté et sa rapidité de mise en œuvre.
Le système constructif de l'ossature bois consiste à ériger une trame régulière et faiblement
espacée, de pièces verticales en bois de petites sections, les montants, et de pièces
horizontales hautes, basses et médianes, les traverses et entretoises.
Sur cette ossature, supportant planchers et toiture, est fixe un voile travaillant en panneau
dérive du bois qui assure le contreventement. L'isolant thermique s'insère entre les panneaux
que recouvrent les parements intérieurs et extérieurs.
Photos N°10 :Construction industrialisée à portique
métallique.
Photos N°11 :Construction industrialisée à
portique en béton.
Source : www.ytong.fr Source : www.ytong.fr
Figure N°04 : Perspective intérieure d'une ossature
bois.
Figure N°05 : Exemple de Structure primaire
de l'ossature bois.
Source :www.certu.fr
Source :www.certu.fr
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
22
I.12.3. Les assemblages :
I.12.3.1. Poteaux et supports maçonnes :
La structure bois est posée sur un soubassement maçonne sont généralement réalisé et livré
par une l'entreprise du lot gros œuvre. Les réservations et les scellements sont exécutes par un
maçon sur les directives du charpentier.
La liaison mécanique des poteaux avec les fondations est réalisée par l'intermédiaire d'un
connecteur en acier galvanise appelé "pied de poteau ou sabot" constitue de ferrures a tôle en
âme ancre dans la maçonnerie. L'assemblage du poteau avec ce connecteur est réalisé à l'aide
de broches. Les sabots métalliques à âme centrale présentent l'avantage d'être moins visibles
et moins exposes que les sabots a âmes latérales.
I.12.3.2. Poteaux et poutres primaires :
Les poutres primaires hautes et basses sont fixées contre les poteaux a l'aide de tire fond a
longue tige filetée et de boulons. La charge admissible de l'assemblage des poutres hautes est
renforcée par l'installation de crampons à double denture.
Photos N°12 : Pied de poteau
en acier galvanise.
Photos N°13 : Pied de poteau
fixé avec des boulons.
Photos N°14 :Poteau en acier bois.
Source :www.certu.fr
Source :www.certu.fr
Source :www.certu.fr
Photos N°15 : Exemple d’assemblage des
poutres primaires sur les poteaux en bois.
Source :www.certu.fr
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
23
I.12.3.2.Poteaux et traverses :
La liaison des traverses situées en partie haute de l'ossature avec les poteaux est réalisée par
l'intermédiaire de connecteurs métalliques cloues sur les poteaux. L'assemblage de la traverse
avec ce connecteur est réaliséà l'aide d'une broche en acier galvanise.
Détail constructif :
I.12.4.Système à mur préfabriqué et voile :
Les murs préfabriqués sont des panneaux de murs fabriques en usine selon des plans et devis.
Ils permettent d’ériger la structure plus rapidement, d’effectuer un meilleur contrôle des Couts
et de minimiser les pertes au chantier. Les murs préfabriqués sont construits de façon a être
prêt à recevoir le revêtement extérieur et les panneaux de gypse à l’intérieur ou tous types de
finitions.
Figure 06 : Perspective intérieure d'une ossature
bois.
Figure 07:Liaison poteau poutre.
Source :www.certu.fr
Source :www.certu.fr
Photos N°16 : Exemple d’un mur préfabriqué
en bois.
Source : www.sturcturedacote.com
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
24
La conception des structures en voiles et dalles souligne le jeu des plans, lorsque fusionnent
dans un édifice les dispositifs spatial et constructif : une composition de parois verticales
pleines et autoporteuses, associées aux surfaces horizontales reposant sur ces appuis. La
raison pour laquelle on traite ensemble ces deux types d’éléments de structure vient de ce que
leur composition donne lieu à une typologie structurelle très répandue, dite structure a base de
voiles ou de murs porteurs.
Par ailleurs, on peut trouver ces éléments associes dans des structures à base de portiques dans
lesquelles les voiles jouent un rôle de contreventement, composant éventuellement des
noyaux.
Un voile, comme une dalle, est un élément de structure dont l’épaisseur a une dimension
largement inférieure aux deux autres, lesquelles se trouvent sur un même plan. Un voile
s’étend sur un plan vertical et supporte des charges verticales et horizontales essentiellement
contenues dans ce même plan ; une dalle est une structure étendue sur deux directions
horizontales supportant des charges essentiellement.
I.12.4.Les planchers préfabriqués :
Les planchers sont des éléments prédominant dans la construction d’un bâtiment autant dans
leurs caractéristiques mécaniques que dans leurs rôles porteurs. Cependant, le concepteur a
devant lui un large éventail de procèdes de construction et il doit évaluer, estimer et vérifier la
faisabilité de ses choix qui influent directement sur son planning des travaux et également sur
le cout de réalisation de son projet. Il existe de nombreux types desystèmes de planchers
préfabriqués, dont les principaux sont :
I.12.4.1.Plancher alvéole en béton armé ou précontraint :
Les planchers alvéoles précontraints sont bétonnes sur de longs bancs de précontrainte à l'aide
de méthodes industrielles automatisées, et scies a longueur après durcissement. La face
inferieure est lisse, les bords latéraux étant profiles, afin d'assurer une bonne transmission.25
I.12.4.2.Planchers nervurés :
Ils sont constitués de poutres en T ou en double T dont la nervure généralement trapézoïdale
est associée à un hourdis supérieur de 2,50 m de largeur standard. Ces éléments sont munis
d'armatures en attente permettant la liaison avec une table rapportée.
25
Etanchéitéinfo·planchers béton : la pré fabrication gagne du terrain,N°19·OCTOBRE2008.p35.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
25
Dimensionnes pour recevoir de fortes charges, ces planchers sont essentiellement utilises
pour les bâtiments industriels (grandes surfaces, halls de stockage) et les parkings.
I.12.4.3.Les planchers à prédelles :
Les prédelles, d'épaisseur généralement comprise entre 5 et 8 cm et de 2,50 m de largeur
standard, forment la partie inférieure du plancher et sont associées a du béton coule en place
son épaisseur doit être au moins égale à deux fois celle des prédelles afin de constituer le
plancher fini.
Certaines prédelles comportent des Raidisseurs constitues de poutrelles métalliques en
treillis, armées dans l'épaisseur de la prédelle. Ces raidisseurs permettent un plus grand
écartement des étais lors de la mise en œuvre du plancher.
Les planchers à prédelles sont principalement utilisés dans le domaine du logement
collectif et des bâtiments industriels (parkings, entrepôts, …). On peut noter l'existence de
plancher a prédelles épaisses, dont l'épaisseur représente au moins la moitié de l'épaisseur
totale du plancher fini, qui permettent entre autre une pose sans étais. 26
26
Ibid.
Photos N°17 Plancher alvéolé en béton armé.
Source : www.febefloor.be.
Photos N° 18 : Exemple de plancher
nervuré double T.
Source :www.sturcturedacote.com
Photos N°19: Exemple de plancher à
prédelles.
Source :www.certu.fr
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
26
I.12.5.Les poteaux préfabriqués :
La préfabrication des poteaux est quasiment absente dans les pays en voie de
développement.La production se fait généralement selon des méthodes traditionnelles, a l’aide
d’un coffrage en bois, un béton fabrique sur place. Des sociétés produisaient ce type de
poteaux, mais ontcesse sa production a cause de la rareté et l’absence de la demande en
matière de poteaux préfabriqués. Ces poteaux sont fabriques en usine et lies entre eux au
niveau des planchers par des armatures en attente.27
I.12.6.Les sous-ensembles « escalier » :
Les escaliers industrialisé préfabriqués sont des produits intéressants en raison de leur qualité
de finition des surfaces inferieures et supérieures et du prix raisonnable. Les escaliers coules
en place traditionnels sont réalisés de façon artisanale, nécessitent une finition a l’aide
d’autres matériaux et leur cout réel est souvent sous-estime. Les escaliers préfabriqués sont
d’une extrême précision et présentent des surfaces visibles propres. 28
Leur montage simple permet une progression des travaux rapide. Il existe plusieurs types
d’escaliers préfabriqués selon leurs matériaux de fabrication, tel que les escaliers en bois, en
métal ou même en verre.
I.12.7.Les cloisons préfabriquées :
Ce sont les murs intérieurs de la maison. Pour remplir parfaitement cette fonction, les
cloisonsdoivent être :
Peu épaisses afin d’économiser au maximum la surface intérieure.
Légères surtout en étage, dans les combles et en cas de rez de chaussée sur sous-sol.
27
DUFRESNE, Sandrine et al « la pensée constructive en architecture »,ARC-6021 . Semestre A-14.1995.p.6. 28
COLLECTIF. Escaliers industriels escaliers d’intérieur. CH 1470 Estavayer-le-Lac .Marseille, Les auteurs,
« 3C Service SA »,N°15 ,2009 .
Photos N°20 : Coffrage pour escalier droit.
Les sous ensemble « escaliers »
Source : www.ducotedechezvous.com
Photos N°21 :Escalier préfabriqué en acier
Source :www.3cservices.ch
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
27
Solides pour participer dans certains cas au contreventement.
Insonores afin d’éviter que les bruits ne se transmettent d’une pièce à l’autre, rendant le
repos impossible.
Isolantes pour faciliter les économies d’énergie (régulation du Chauffage, piècesMoins
chauffées que d’autre, etc.
I.13. Avantages et Inconvénients de l’industrialisation du bâtiment :
L’industrialisation abritée d’éléments quasiment ou partiellement finis, et leur montage
sur chantier, amènent un grand nombre d’avantages et plusieurs inconvénients résumés dans
le tableau aux dessous :
Tableau N°01 : avantages et inconvénients de l’industrialisation dans le domaine du bâtiment.
I.14. Système de préfabrication en Algérie :
C'est surtout après l'indépendance (1962) que l'Algérie a eu recoure a la préfabrication, car
c'était le seul moyen pour résoudre le problème de l'habitat, il fallait loger les
Avantages Inconvénients
la possibilité de réaliser aisément une
même pièce un grand nombre de fois.
le moule réalisé il est possible de
fabriquer un élément en chaîne en un
minimum de temps.
on réduit considérablement le temps de
construction sur chantier (limitant la
construction à une série d’assemblages)
et on augmente ainsi le profit (retour
plus tôt du capital investi).
Difficulté d’emplacement des grandes
parties de la construction qui nécessite des
engins lourdes.
Le bâtiment industrialisé plus couteux que
le bâtiment traditionnel.
Faible résistance à l’incendie.
Source : auteurs.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
28
milliersd'algériens qui ont perdu leurs maisons pendant la guerre ou les exiles qui sont
retournes au pays. 29
Donc à cette époque, la seule préoccupation était de bâtir des immeubles en général
préfabriqués pour loger, on avait néglige l'urbanisme et le cote esthétique, les villes
ressemblaient a des jungles de béton ou il n’y avait pas ou peu d'espaces verts, de jardins,
d'espaces pour les enfants, de stades...rajoute a ça, l'invasion des villageois qui ont donné une
mauvaise image aux grandes villes. Ce n'est qu'à partir des années 80, après que le problème
de l'habitat fut principalement règle, que les autorités commençaient à donner de l'importance
à l'urbanisme, l'image des villes s'est beaucoup améliorée, même si elle reste désagréable
parfois. 30
Pour conclure en soulignant les objectives potentialités d’une architecture usinée, et ce malgré
les critiques et réticences qu’elle rencontre, rappelons-nous les constructeurs de génie qui
malgré leurs détracteurs ont passé des siècles à penser puis perfectionner les formes alors
révolutionnaires du gothique que leur autorisaient les avancée techniques de leur temps
1.15. Conclusion :
Au terme de ce premier chapitre qui porte un regard sur l’industrialisation de bâtis, nous
avons pu amasser un nombre important d’informations utiles et préalables à toute
investigation détaillée sur l’historique et la démarche de l’apparition de cette technique.
Nous avons identifié les facteurs les plus importants qui favorisent l’émergence de
l’industrialisation dans un domaine architectural et formelle.
L’industrialisation c’est une technique intéressante, mais il existe tout de même quelques
inconvénients à celle-ci. Dans un premier temps, on préfabriqué de plus en plus d’éléments
complexes, mais cela implique une manipulation soigneuse de ces éléments et leur
acheminement vers le chantier n’est pas toujours évident. Pour de grosses pièces, il faudra
parfois organiser des convois exceptionnels et utiliser des gros camions qui polluent. Par
ailleurs, lors de l’assemblage d’éléments préfabriqués.
L'innovation dans le domaine du bâtiment, bien qu'elle soit permanente, elle est lente et
demeure prisonnière du long héritage en matière de construction classique, ordinaire. Ce qui
permet de dire, que malgré certains aspects de l'industrialisation, notamment la mécanisation
de certaines tâches et leur transfert en usine, le bâtiment, d'aujourd'hui, ne diffère pas
29
Haddouche, Karima. L’apport de l’élément préfabriqué dans la façade intelligente. Thèse de Magister, Centre
Universitaire, Souk-Ahras, 2011. 30
Ibid.
CHAPITRE I/ INDUSTRIALISATION DU BATIMENT (NOTIONS GENERALES)
29
totalement de celui d’hier. Il garde toujours les mêmes aspects. Il passe toujours par les
mêmes phases de production. Il n'a pas connu une révolution extraordinaire. En réalité, on ne
fait que reproduire le traditionnel, mais avec des outils qui nous permettent de produire plus et
vite.
La production industrielle de bâtiments à beaucoup évolue depuis l'apparition des chaines de
montage que le mot « préfabrication » évoque dans l'esprit de la plupart des gens.
L’industrialisation de la construction est inévitable, et les concepteurs et constructeurs feraient
bien de s'intéresser des maintenant aux possibilités qu'elle offre.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
30
II. 1. Introduction :
Les progrès connus par les différentes d’industries du bâtiment : mécanisation, possibilité de
transport et de manutention, apparition de nouveaux matériaux tel que le béton armé et
précontraint, le besoin de construire un grand nombre de logements dans des délais brefs et
des aires plus en plus réduites.
Toutes ces raisons ont conduits les spécialistes à industrialiser le domaine de la construction
civile et à penser de développement d’une nouvelle technologie appelée : industrialisation pré
usiné du bâtiment, cette dernière est une solution qui consiste à fabriquer à l’avance des
éléments de construction en grand nombre répétitif soit en usine ou sur chantier pour être
monté sur place par la suite.
Dans ce chapitre nous expliquons les différents systèmes de construction industrialisée pré
usiné. Afin de comprendre le composant de chaque système et la relation entre eux.
II.2. Définition :
Système constructif : n.m Procédé de construction comprenant la fabrication et la mise
en œuvre d'éléments, pouvant faire l'objet d'un dépôt de brevet.1Un ensemble de pièces
interactives ou les détails sont réglés de façon à convenir à plusieurs bâtiments distincts.2
Composant :Élément standard utilisé dans la construction de produits industriels de
série tels que machines, véhicules, circuits électriques et électroniques, appareils
électroménagers, portes, fenêtres, etc. (En électronique, on distingue les composants
passifs et les composants actifs.)3
II.3. Le bâtiment industrialisé (pré usiné) :
Depuis plus d’un siècle, la quasi-totalité des produits accessibles au plus grand nombre sont
fabriqué en usine, qu’il s’agisse d’un meuble, d’un ordinateur, d’une automobile, d’un avion
ou d’un navire. Il en va de même pour la plupart des matériaux ainsi que pour certain
composants du bâtiment (les fermes de toit, la dalle alvéolaire précontrainte, la fenestration, le
mobilier modulaire de cuisine et de rangement, etc.) ; c’est également le cas pour quelques
1 Dictionnaire professionnel de BTP http://www.editions-eyrolles.com/DicBTP/definition.html?id=8614consulté
le 25/4/2017. 2CLAUDE, Paquin, et al «Systèmes constructifs industrialisé », FORMES- V7 N3-2011, Magazine FORMES
6718, rue Chambord, Montréal(Québec) H2G 3C3 Canada, 31 out 2011, pp.25 3Dictionnaire français LAROUSSE.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
31
sous-systèmes, notamment la charpente d’acier et le mur rideau .Mais, jusqu’à ce jour, ce
n’est pas généralement le cas du bâtiment en tant qu’entité.
Evidemment, il ne s’agit pas de traiter tous les bâtiments comme des produits pré usinés et
industrialisé, mais bien de faire profiter la construction de avantages de l’usine et de
l’industrialisation .Il s’agit d’offrir en architecture l’équivalent de ce que le « prêt-à-porter »
est à la « haute couture » .L’un n’empêche pas l’autre : il y aura toujours plusieurs projets
dans la nature ou les objectifs prés usiné et industrialisés. Sauf exception, la plupart des
bâtiments sont encore réalisés à même chantier, selon des méthodes plus ou moins artisanales
et très souvent distinctes d’un bâtiment à l’autre.
II.4.Avantages de production usinée de la construction :
A ce jour, le bâtiment profite peu des avantages de la fabrication en usine, et encore moins des
stratégies et technologie de l’industrialisation alors qu’elles sont appliquées dans les autres
domaines.
Pourtant, le simple fait de produire en usine comporte des avantages majeurs :
Protection climatique.
Meilleur contrôle de qualité.
Outillage précis et spécialisé (gabarits, ajustement mécaniques, etc.).
Arrimage numérique au (BIM).
Rationalisation de la production le long de la chaine de montage (aiguillage du matériel et
des sous assemblages).
Economie de main d’œuvre.
Plus grand pouvoir d’achat des fournitures (point de livraison unique, grande quantités
etc.).
Réduction des déchets de l’ordre de la moitié par rapport la construction sur site.
Montage simple et rapide au chantier.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
32
II.5. Niveaux technologiques en usine :
En usine cinq nivaux technologiques sont disponibles :
II.5.1. La préfabrication :
Comme le terme « pré » l’indique, il s’agit d’une fabrication faite d’avance ou ailleurs. Très
souvent, la préfabrication recourt aux mêmes procédés et matériaux que le chantier tout en
bénéficiant des avantages inhérents à l’usine mentionnés ci-haut.
D’après Richard : « La préfabrication est en mesure d’introduire des économies allant de 10 à 15 % lorsque
la demande fait rouler l’usine à plein rendement. »(L’annexe N°2 explique d’applications possibles
des systèmes constructifs préfabriqués les plus courants)
II.5.2. La mécanisation :
Permet à l’outil d’alléger le travail de l’ouvrier. De nos jours, il ya un certain niveau de
mécanisation lorsqu’il y a préfabrication.
II.5.3. L’automatisation :
Au niveau de l’automatisation, l’outil remplace l’ouvrier. Seul le « superviseur » est
constamment sur place, bien que le succès de l’opération déponde principalement de
l’ingénieur de production et de l’interaction entre la programmation et les « bons de
commande ». En Suède ou la construction résidentielle unifamiliale a fortement alimenté la
production automatisée au cours des années 1990, on lui a attribué des économies allant
jusqu’à 27 comparativement à la construction artisanale au chantier.
II.5.4. La robotique :
Confie au même outil l’exécution de tâche diversifiées et réparties sur plusieurs axes. Trop
onéreuse pour être associée au clouage des montants en bois ou à la pose de la brique, la
robotique sera plutôt arrimée au contrôle numérique et à l’individualisation du produit fini.
II.5.5. La reproduction :
Implique la recherche et le développement de procédés innovateurs capables de court-circuiter
les longues séquences linéaires répétitives inhérentes aux méthodes d’origine artisanale
encore en vigueur dans le milieu de la construction.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
33
Les quartes premiers niveaux demeurent généralement asservis aux procédés traditionnels.
Le premier s’intéresse plutôt au lieu et/ou au moment de la production, alors que les trois
suivants s’appliquent à écarter la main d’œuvre au profit de la machinerie. Le cinquième
niveau la reproduction, vise une véritable simplification de la production et nécessitera des
investissements en imagination plutôt qu’en machinerie.
II.6.Organisation de la technique de l’industrialisation dans le domaine du bâtiment :
Si l’on fabriquait une automobile de la façon dont on construit traditionnellement un édifice,
le prix serait inabordable et la qualité incertaine ; il en va de même pour la plupart des
produits disponibles sur le marché.
Par contre l’industrialisation a démontré une hyper capacité à réduire les couts, à améliorer la
qualité et à rendre les produits complexes économiquement accessibles au plus grand nombre,
car elle tient effectivement son pouvoir de la quantité : un vaste marché va permettre de
maintenir une organisation continue et d’amortir l’investissement dans un procédé capable en
retour de simplifier la production.
L’industrialisation est d’abord et avant tout le fait d’une organisation générique basée sur la
quantité et offrant un produit finis.
II.6.1. L’organisation générique :
Une organisation générique vise à coordonner tous les participants et toutes les activités liées
à la génération d’un grand nombre de bâtiments (conception/fabrication/assemblage).C’est le
contraire de l’approche traditionnelle en construction.
L’approche traditionnelle :
II.6.1.1. le bâtiment comme service :
Dans l’approche traditionnelle, le bâtiment est vu comme un «service » demandé par un
propriétaire particulier pour un site particulier. à cette fin, le propriétaire va recruter une
équipe de professionnels qui vont préparer des plans et devis pour soumission, à la suite de
quoi une équipe entrepreneurs/sous-traitants sera sélectionnée tout comme s’il s’agissait d’un
prototype ; avec les retard, les hausses de coûts et les défectuosités éventuelles qui s’ensuivent
dans bien des cas. Et l’on recommence ainsi à chaque projet : autre client, autre équipe de
professionnels, autre jeu de plans et devis et autre équipe entrepreneurs/sous-traitants.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
34
Par ailleurs, certaines applications de l’approche traditionnelle ont donné naissance à des
réussites qu’il serait possiblement rentable de convertir en solutions industrialisées. Le siège
social de la « caisse de dépôt et de placement du Québec (CDP) à Montréal, par exemple,
affiche un mur rideau à double parois entièrement assemblé en usine et particulièrement facile
à installer, une distribution d’air sous plancher surélevé et des cloisons déplaçables.
Il s’agit là du départ de ce qui aurait pu devenir une solution pré usinée adaptable à d’autres
programmes de même nature.
II .6.1.2.Le bâtiment comme produit :
Une organisation générique visant à appliquer les stratégies et technologies de
l’industrialisation voit le bâtiment comme un « produit »et non plus comme un service visant
un seul client. Le bâtiment devient un produit adaptable aux besoins diversifiés de plusieurs
clients. Les opérations ne seront pas déclenchées par des propriétaires, mais plutôt préparées
en amont de la demande des propriétaires par ladite organisation générique. Son mandat est de
recruter la plus grande clientèle possible, sur la base d’une étude de marché.
Toute étude de marché va nécessairement reconnaitre l’importance de rencontrer non
seulement les besoins fondamentaux des clients et de leur évolution dans l’espace et le temps,
mais également la diversité des personnalités. Nécessité qui interpelle les stratégies
d’individualisation à l’intérieur de la production industrialisée, que l’on désigne sous le
vocable de « mass custo-mization».
II.6.1.3. La quantité :
L’industrialisation fonctionne à la manière d’une équation : un vaste marché (quantité) va
amortir (diviser en fractions marginales) l’investissement initial dans une technologie capable
de simplifier la production. Voilà la véritable nature de l’industrialisation : simplifier la
production d’objets complexes. Idéalement, il s’agirait d’un procédé de niveau
« reproduction ».
Plusieurs approches permettent de simplifier la production : le recours à un matériau
plurifonctionnel, à la réduction du nombre de pièces, à l’outil à filière, au contrôle numérique,
au jointement intégré, etc. de plus, la sous-traitance en tant que telle va simplifier le travail de
manufacturier-assembleur et en même temps diminuer l’envergure de son investissement.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
35
II .6.1.4. Le produit fini (système constructif):
En industrialisation du bâtiment, le produit fini offert par l’organisation générique n’est
généralement pas un bâtiment, mais plutôt un système constructif.
Dans chaque cas, les détails sont les mêmes, mais l’assemblage varie chaque fois selon la
conception. Et ce, au lieu de réinventer la construction chaque fois qu’un édifice est planifié,
ainsi qu’il arrive souvent dans l’approche traditionnelle des variations presque infinies
peuvent être générées par les pièces d’un système constructif.
Le système constructif peut démontrer ses avantages à même détails ont fait leurs preuves.
Ainsi, le client pourra voir la nature du produit envers lequel il s’engage, même s’il s’agit
d’un édifice différent quand à la fonction ou à la forme.
II.6.2.Les sous-systèmes industrialisé pré usiné :
L’efficacité et la réussite du bâtiment résulte de l’interaction de cinq fonctions principales : la
charpente, l’enveloppe, le cloisonnement, les services et les équipements. Chacune de ces
fonctions correspond à un sous-système distinct requérant des technologies relativement
distinctes ces technologies sont généralement maitrisées par des manufacturiers spécialisés
qui produisent à titre de sous-traitants ; bien que certains sous-systèmes puissent être intégrés
à d’autres (par exemple les panneaux d’enveloppe porteurs, le bloc équipement de cuisine
/salles d’eau/puits de plomberie, etc.).
Conséquemment, c’est surtout au niveau des sous-systèmes que le système se définit.
L’organisation générique sera structurée différemment selon qu’il s’agit de supporter soit un
système « ouvert », soit un système « fermé ».
Figure N° 08 :Système fermé ou ouvert
(interchangeabilité) .schéma générique.
Source :http://www.SYSTEME.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
36
II.6.3.L’organisation générique supportant un système ouvert :
Un système ouvert donne la possibilité d’échanger avec son environnement. Un système
ouvert offre l’interchangeabilité des sous-systèmes lorsque les conditions de compatibilité
sont remplies. Le système ouvert va reposer sur les épaules d’une « organisation du
système », préférablement un architecte appuyé par une équipe d’ingénieurs, dont le rôle sera
réaliser les conditions nécessaires pour obtenir l’interchangeabilité.
L’organisation va normalement viser un grand nombre de propriétaires. Il peut partir de
technologies disponibles sur le marché ou bien inciter un certain nombre de manufacturiers à
répondre à des critères de rendement susceptibles de générer une innovation avantageuse. Par
la suite, un architecte de projet et un entrepreneur-monteur seront chargés de livrer chacun des
bâtiments en recourant au système retenu.
Le professeur Ezra Ehrenkrantz a regroupé, à la fin des années 1960, 13 commissions
scolaires de la Californie dans le cadre d’une opération appelée SCSD). Le regroupement
portait sur le développement et le préachat des mêmes sous- systèmes pour l’ensemble des
bâtiments à construire. Un devis de rendement fut établi et chaque manufacturier d’un sous-
système devait accompagner sa soumission d’une preuve de compatibilité avec au moins
deux manufacturiers des autres manufacturiers des autres sous-système complémentaires ,ce
qui donnait des options à l’organisation du système (Ehrenkrantz, 1989).
Une fois le préachat établit, un architecte un entrepreneur-assembleur distincts fut
sélectionnés à l’échelle locale pour chacune des écoles. Comme le sous-système enveloppe
était laissé « hors système », chaque école présente des façades distinctes s’harmonisant avec
le voisinage.
Source: Ezra D.Ehrenkrantz,volume Architectural Systems
Figure N°09 : Les sous-systèmes du système SCSD : structure d’acier, plafonds
d’éclairage, chauffage/ventilation /climatisation et cloisonnement.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
37
C’est ainsi qu’on peut qualifier d’ouvert le système résidentiel multifamilial en béton
étasunienne lauréate du concours « Opération Breakthrough » organiser par le Secrétariat à
(HUD) des Etats-Unis. Le système DESCON n’opérait aucune usine, car il recoure à des
entreprises sous-traitantes locales et/ou régionales existantes. L’appel de soumission est basé
sur trois documents : le cahier des critères de performance, le cahier de coordination
modulaire et le cahier de détails d’interfaces .le soumissionnaire est libre de choisir ses
technologies pourvu qu’elles se conforment à ces trois prescriptions. Des édifices d’une
qualité exceptionnelle en résultèrent.
Figure N°10 : Le système DESCON : sous système et prototypeà
Jersey City, E-U.
Source : Claude Paquin, et al «Systèmes constructifs industrialisé »
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
38
II.6.4.L’organisation générique supportant un système fermé :
Un système fermé n’offre aucun échange avec son environnement. Un système constructif
fermé entraîne normalement une INCOMPATIBILITE avec les composants/assemblages/
sous-systèmes des autres manufacturiers. Les sous-systèmes sont offerts uniquement par le
manufacturier-assembleur ou par l’organisation « commanditaire »du système. Il appartient à
un propriétaire intéressé de sélectionner ou de ne pas sélectionner le système. Cette décision
se prend généralement à la suite d’une analyse comparative avec les autres systèmes sur le
marché, analyse effectuée par un professionnel agissant comme « évaluateur ».
Une fois le système retenu, un propriétaire va demander à une équipe architectes-ingénieurs
de préparer un projet spécifique en suivant les règles du système. Par ailleurs, le
manufacturier-assembleur ou l’organisation « commanditaire » du système offre fréquemment
les services de ces professionnels. C’est ainsi que les manufacturiers de panneaux et de
module 3D pré usinés au Japon présentent plutôt des systèmes fermés. Le propriétaire est
généralement un client qui se rend à un parc permanent de maison pré usinées ; il choisit un
modèle et des options afférentes. Il a également le choix soit d’esquisser son projet sur une
table numérique qui répondra avec des dessins compatibles, soit d’engager un architecte
informé du système. Trois à quatre mois plus tard, le client recevra le produit (sa maison) clé
en main sur le site qu’il aura prédéterminé.
II.7. Les catégories de systèmes constructifs pré usinés et industrialisés :
D'après Richard (2007), un système constructif est un ensemble de pièces et de règles où les
détails sont réglés d'avance de façon à générer des édifices différents répondant à des
programmes différents sur des sites distincts.
Photos N° 28 :Lit d’extrusion de dalles alvéolaires
précontraintes en béton.
Source :Photo par Schobéton Québec.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
39
Richard ajoute qu'il y a neuf types de systèmes de construction industrialisés sous trois
grandes catégories : le MECCANO, le VOLUME USINÉ et l'HYBRIDE. Un deuxième type
est ajouté : les SOUS-SYSTÈMES OUVERTS, pour compléter les systèmes incomplets.
Ensemble, ils constituent une palette de systèmes de construction par analogie à la palette de
couleurs dont l'artiste se sert afin de sélectionner les couleurs appropriées à son œuvre.
En tant que produit industrialisé le bâtiment est conditionné par une caractéristique spécifique
importante qui le distingue se tous les autres produits : il doit prendre racine sur un site. A
l’usage, l’on constate que c’est effectivement le partage du travail entre l’usine et le chantier
qui aura le plus d’influence sur la morphologie d’un système de construction pré usiné et
industrialisé. Neuf (« A »à « I ») types de systèmes sont identifier sur le schéma au-dessous,
lesquels peuvent être regroupés à l’intérieur de trois grandes catégories : le MECCANO
assemblé au chantier, le VOLUME USINE et l’HYBRIDE.4
II.7.1. Le meccano assemblé au chantier :
Tous les sous-systèmes, y compris la charpente, sont fabriqués à l’usine, mais transporté au
chantier en pièces détachées : poutre et colonne, dalle et poteau, panneaux, joint intégré.
II.7.2. Le volume usiné :
Tous les espaces et tous les éléments du logis sont entièrement fabriqués, assemblé et finis à
l’usine en tant que modules tridimensionnels ne nécessitant qu’un simple raccordement aux
fondations, aux services et entre eux une fois parvenus au site : module sectionnel, boite.
II.7.3. L’hybride :
Les éléments sophistiqués du bâtiment sont fabriqué en usine alors que le chantier se charge
des opérations pénalisées par le transport : noyau porteur, mégastructure, mécanisation du
chantier.
4 Claude Paquin, et al «Systèmes constructifs industrialisé », FORMES- V7 N3-2011,
Figure N°11 :Schéma explicatif représente la relation entre les systèmes constructifs pré usiné
et les options qui appartiennent à chaque système.
Source : Claude Paquin, et al «Systèmes constructifs industrialisé ».
.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
40
II.8. Les sous-systèmes ouverts :
Ces éléments sont généralement disponibles sur le marché et servent à compléter un système
constructif. Ils comprennent les sous-systèmes autres que la charpente :
II.8.1.L’enveloppe :
Panneaux d'enveloppe légers, type mur rideau en aluminium et verre.
Avoir une hauteur libre minimale sous plafond de 2,50 m dans le logement :
Panneaux d'enveloppe type sandwich.
II.8.2.Cloisonnement :
Cloisonnement fixe.
Cloisonnement démontable Avoir une hauteur libre minimale sous plafond de
2,50 m dans le logement.
Cloisonnement amovible.
II.8.3. Équipement :(Exemple : ascenseur, escaliers, rampes etc.)
Équipement sectionnel.
Équipement déployable.
Avoir une hauteur libre minimale sous plafond de 2,50 m dans le logement :
Équipement intégré.
II.8.4. Services :
Puits mécaniques verticaux capables de brancher les équipements.
Puits par sous-plancher surélevé qui sert à véhiculer la plomberie et le traitement d'air.
D'après Richard, il n'existe pas de système constructif champion et universellement
applicable. Certains systèmes sont plus pertinents et plus applicables que d'autres dans un
cadre précis. La recherche d'un système de construction à Recife ne sera pas la même que
pour construire un bâtiment vertical à New York.
II.9. Les options des systèmes constructifs :
II.9.1. Poutre et colonne :
Ossature qui nécessite un remplissage horizontal et vertical, avec toutes les opérations de
jointement qui s’ensuivent.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
41
Source:Shawood(Japon),sekisui House
II.9.2. Dalle et poteau:
En éliminant le remplissage horizontal, l’on fait un pas vers plus de simplicité. Les systèmes
de type dalle et poteau en béton exigent que la dalle puisse logiquement concentrer les
charges pour les ramener aux poteaux.
II.9.3. Les panneaux :
Plans porteurs étalant les charges de l’axe horizontal à l’axe vertical, sans aucune forme de
transfert. En générale, la fabrication des panneaux en usine représente de 50 à 60 % du cout
totale de construction. 5
.
5Disponible sur WWW.MAISONLAPRISE.COM. Consulté le 05/05/2017.
Figure N° 14 : ossature d’une
maison.
Figure N°12 : Poutre d’une
maison
Figure N° 13 : jointement.
Figure N°15 : La composition d’un panneau
Source :FORMES- V7 N3-2011.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
42
II.9.4. Le joint intégré :
Elément monolithe qui facilite le jointement en le reportant en dehors du point de rencontre
géométrique, il simplifier le processus de jointement : au lieu de réunir quatre à six élément
(souvent très lourds) au même endroit, on les regroupe deux à deux.
I.9.5.Le module sectionnel :
Un petit volume facile à transporter ; mais est inachevé, car il demande un complément, une
alternance (principe du damier) ou un déploiement (pliage / dépliage) en arrivant au site. Il
Figure N°16 : Coupe au niveau du panneau
Source :FORMES- V7 N3-2011. Source :FORMES- V7 N3-2011.
Figure N°18 :Joint intégré
Photos N°29 :Joint intégré dans un édifice.
Source :FORMES- V7 N3-2011.
Source :FORMES- V7 N3-2011.
Figure N°17 :Les couches d’un panneau.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
43
réduit l’encombrement lors du transport tout en bénéficiant de modules tridimensionnels
entièrement usinés.6
II.9.6. La boîte :
Unité autonome entièrement complété en usine. Cette option maximise le travail en usine et
minimise le travail sur chantier. La double paroi obtenue par la juxtaposition des modules
contribue à l’insonorisation et l’ignifugation.
Source :FORMES- V7 N3-2011. Source :FORMES- V7 N3-2011.
6Albuquerque, A., et El Debs, M. (2005). Survey of structural systems in precast concrete for buildings in Brazil
(p. 13). Présenté à l'Encontro Nacional de Perquisa-Projeto-Produçãoem Concreto pré-moldado, São Carlos, SP:
EESC/USP-Departamento de Engenharia de Estruturas.
Figure N°19 : Module sectionnel sur plan Photos N°30 :Module sectionnel.
Source :FORMES- V7 N3-2011 Source :FORMES- V7 N3-2011
Photos N°31 :Montage de la boite sur
chantier. Photos N°32:Boite KFN (Autriche)
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
44
II.9.7. Le noyau porteur :
Optimisation du rapport entre l’usine et le chantier : confier à l’usine les éléments complexes
du logement et limiter le chantier à de simples opération de raccordement ; les noyaux sont
des modules tridimensionnels à capacité de charpente fabriqué en usine et regroupant tous les
équipements et services constituant la zone servante du bâtiment. Une fois parvenus au
chantier, les noyaux servent de points d’attache à de grandes dalles et à des panneaux
d’enveloppe afin de générer les espaces ouverts constituant la zone service du bâtiment.7
II.9.8. La mégastructure :
Ossature accueillant des volumes usinés comme charges vives, afin de leur permettre d’aller
en hauteur tout en évitant l’empilage. Cette option permettre à des maisons usinées ou à des
systèmes de panneaux légers de s’approcher des centres urbains à forte densité.
.
7Travaux publics et Services gouvernementaux Canada. (2000). Devis directeur national - Guide d’utilisation (p.
55). Canada.
Figure N°20 : Schéma explicatif de l’approchenoyau porteur.
Source :FORMES- V7 N3-2011.
Figure N°21 : Montage de la méga
structure de NATIONAL HOME.
Source :William Lemeussurier.
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
45
II.9.9. La mécanisation du chantier :
L’idée est apporter au chantier tout l’outillage requis pour véritablement le transformer en
usine destinée à générer la charpente. La complexité des autres sous-systèmes justifie la
production en usine. C’est la logique de produire les éléments de béton au « chantier
transformé en usine » plutôt que de les transporter pièce par pièce. 8
.
II.10. Conclusion :
Tout matériau de construction ou système de construction dispose de caractéristiques
spécifiques et de champs d’application optimaux déterminants pour l’élaboration du plan et
pour le choix des paramètres conceptuels tels que la longueur des portées, les systèmes de
stabilité, les liaisons, les finitions, etc.
Les constructions en acier de par leur masse plus faible, par exemple, permettront, en règle
générale, de plus grandes portées que des constructions en béton coulé en place. Elles
nécessiteront, d’autre part, en matière de robustesse, de résistance au feu et d’isolation
thermique, l’utilisation de matériaux complémentaires.
8Oliveira, R. (2013). La construction de Suape, des ouvriers qui luttent : le nouveaudéveloppement et les conflits
du travail. Caderno CRH, 26(68), p. 233-252.
Figure N°22 : Schéma explicatif
De la mécanisation du chantier.
Source :Paquin, et al «Systèmes constructifs
industrialisé ».
Photos N°33 : mécanisation du chantier.
Source :Paquin, et al «Systèmes
constructif industrialisé ».
CHAPITRE II/ LES SYSTEMES INDUSTRIALISES
46
Le béton préfabriqué disposé également de caractéristiques qui lui sont propres, tant en
comparaison avec l’acier, le bois ou les constructions en maçonnerie, mais aussi avec le béton
coulé en place. En théorie, par exemple, toutes les liaisons entre les éléments préfabriqués
pourraient être exécutées de telle sorte que la construction préfabriquée propose le même
comportement monolithique que celui d’une construction coulée en place.
Il s’agit toutefois d’une approche erronée, non seulement techniquement, mais aussi au niveau
du coût et de la durée de vie. Si l’on veut disposer de la totalité des avantages du béton
préfabriqué, la construction doit dès le début être conçue selon une philosophie conceptuelle
spécifique : grandes portées, concept déstabilisé adapté, détails simples, finition de surface
intégrée, etc. Les concepteurs devraient, dès les premières étapes de leur projet, analyser les
possibilités, les avantages et les limites du béton préfabriqué, mais devraient également
prendre connaissance des détails spécifiques, de la production, du transport, du montage et de
la finition, avant d’élaborer le projet en béton préfabriqué de façon définitive.
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
47
III.1.Introduction :
Durant la seconde moitié du siècle dernier et pour des raisons différentes, il s’est manifesté
dans certaines régions du monde notamment en Algérie, un grand besoin de logements,
d’écoles, d’universités, d’hôpitaux et divers équipement administratifs. L’ampleur de cette
demande justifiait la mise en œuvre de solutions industrielles, et le passage des procédés de
constructions traditionnelles aux procédés industriels était donc inévitable. Mécanisé,
préfabriqué ou standardisé sont autant d’adjectifs liés à l’acte de bâtir qui ont fait leur
apparition.
Pour rattraper le retard démesuré en matière d’établissements publics et de logements, le
gouvernement avait mis en œuvre dans les années 1970 « une politique d'industrialisation du
bâtiment orientée vers la promotion de la préfabrication et du coffrage-outils, technologies toutes
importées...»1.
Dans ce chapitre nous évoquerons les divers facteurs techniques, sociaux et économiques qui
ont concouru à la naissance et au développement de cette nouvelle manière de construire en
Algérie, et les aspects ou les incidences les plus marquants de ces différents facteurs.
III.2. Historique :
Dès la fin des années cinquante (1950), l’Algérie qui est encore sous la colonisation française,
avait ses unités de préfabrication qui produisaient des logements pour le marché local comme
les usines Camus-Rossi de Constantine et de Philippeville (actuelle Skikda).
Au lendemain de l’indépendance, l’économie algérienne était déstructurée dans tous ses
domaines. Des priorités ont été établies pour sortir du sous-développement. Le logement était
considérait, certes, comme une des aspirations des masses populaires dans l’amélioration de
leur niveau de vie, mais ne constituait pas une priorité, d’après LaahaTarache: « L’impossibilité
de fournir à assez brève échéance des logements acceptables à tous les ménages, car une telle initiative
épuiserait les ressources nationales ».2La crise du logement et d’équipements revêt avant tout un
cachet historique. Avant 1962 et à l’époque coloniale, la population autochtone a peu
bénéficié des programmes de développement en général et dans les opérations de logement en
particulier. 3
1Sid B., 1986, « L’industrialisation du bâtiment dans la politique industrielle de l’Algérie » in annuaire de
l’Afrique du Nord, Tom XXV, Editions du CNRS, pp. 85-92, p. 85. 2Laaha-Tarache A., 2010,
3BQUHABA, Mohamed, «le logement et la construction dans la stratégie algérienne de développement»,
Editions du CNRS l’annuaire de l'Afrique du Nord, TomeXXV, 1986.
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
48
Durant les années soixante-dix (1970) et quatre-vingts (1980), l’Algérie disposait de dix-huit
(18) unités nationales de préfabrication dont la dernière a été mise en place en 1979 à M’sila ;
toutes utilisaient en grande partie des procédés de préfabrication importés.4
Depuis la fin des années quatre-vingt (1980), et mis à part quelques rares réalisations, la
préfabrication a laissé place à des techniques moins industrialisées et au système de
construction dit traditionnel utilisant une structure ponctuelle en béton armé, des planchers en
corps creux et des parois en briques creuses.
III.3. Emergence de la construction industrialisée en Algérie :
En Algérie la construction industrialisée passe par deux périodes significatives sont :
1970 - 1973 (1° Plan Quadriennal).
1974 - 1977 (2° Plan Quadriennal).
Après 1980, viendront s’ajouter les produits finis (logements) importés“ clé en main”, de
procédés diversifiés de différents pays, mais dont la seule valeur ajoutée sur le territoire
national sera le fait du montage sur place que nous n’étudierons pas car sans influence sur le
secteur de la réalisation.5
La construction industrialisée concernera à la fin 1973 des programmes peu importants de
l’ordre de 19% du total des logements mis en chantier entre 1970 et 1973.
C’est en 1970 que la SONATIBA fera démarrer à Constantine la première unité de
préfabrication (usine fixe) avec l’assistance de l’entreprise grenobloise PASCAL et son
bureau d’étude IBSE - PASCAL, à l’aide d’un procédé de construction breveté.
Il s’agit d’un système de préfabrication lourde en béton armé de tous les éléments du
logement. Puis l’ECOTEC, initialement bureau d’études, a installé une usine de préfabrication
volumique à Batna. Elle y exploitera, après avoir acheté le brevet du procédé “ VARIEL -
ELCON ” suisse, devenu “ VARECO ”, une technique de préfabrication de cellules (3
cellules pour un logement de 60m3 habitables) terminées à 85% en usine (second - œuvre
compris).
Le développement de la construction industrialisée connaîtra un essor plus significatif dès
1975 grâce aux disponibilités financières extérieures permises par les bonds successifs des
prix pétroliers. Sur un total de 53 150 logements lancés en 1975, 23 848 l’ont été avec des
4Addab M., 2015, « Admission de 9 entreprises étrangères pour des usines de logements préfabriqués », article
de journal paru dans le quotidien Ouest tribune le 23 mai 2015, (http://www.ouestribune-dz.com/fr/admission-
de-9-entreprises-etrangeres-pour-des-usines-de-logements-prefabriques/). 5GOSO (P.F.), « Un outil : J'analyse de [a complexité technologique ". inRevue industrielle. N°20, 1982
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
49
systèmes industrialisés. La moyenne annuelle du nombre de logements lancés en industrialisé
passe de 1 500 pour 1970-74 à 18 500 logements pour 1975-77. Sa croissance est alors plus
rapide que celle du “ traditionnel ” puisque sa part passe de 19% en 1973 à près de 47% entre
1975-77. Le nombre d’entreprises utilisant les systèmes industrialisés passe lui de 3 en 1973 à
26 en 1977.
Cependant cette vague d’industrialisationou plutôt d’utilisation de techniques industrielles, est
caractérisée par une large diversification des systèmes avec l’utilisation massive des systèmes
de mécanisation (coffrages - outils), œuvre surtout d’entreprises publiques nouvellement
créées à partir de 1975. Ces systèmes de coffrage représentent 65% des constructions
industrialisées en cours à la fin de 1977, supplantant la préfabrication totale. Néanmoins ces
systèmes sont pour la plupart dotés d’unités de préfabrication, plus ou moins lourdes, pour les
éléments non porteurs du bâtiment.
III.4. Industrialisation de la construction et architecture moderne :
III.4.1.Facteurs de l’émergence des techniques de construction industrialisées :
Dans le but de faire face aux importants programmes de construction, la plupart des pays
européens vont, dès la fin de seconde guerre mondiale, prêter une attention particulière à
l’emploi du béton armé qui sera le matériau par excellence de l'industrialisation du bâtiment.
Des bâtiments entiers sont fabriqués par parties en usine, qui doivent être assemblées sur
chantier par une main d’œuvre efficace et en petit nombre.
L’avantage est alors donné aux systèmes utilisant la préfabrication de panneaux lourds (murs
de façades, cloisons, planchers etc.). Selon Pierre Chemillier, l’analyse du phénomène
d’industrialisation dans les divers secteurs de l’économie montre qu’il n’est pas apparu au
même moment suivant les secteurs et ne s’y est pas développé avec la même rapidité. Ceci
tient au fait que pour naitre, l’industrialisation suppose réunies un certain nombre de
conditions dont l’existence de la demande, une innovation technologique, descapitaux, un état
d’esprit, des hommes et une volonté de l’état. C’est bien ces conditions qui ont poussé bon
nombre d’entreprises du bâtiment à passer de l’artisanat à l’industrie.
III.4.2. Facteurs économiques et sociaux :
La première raison de l’adoption de l’industrialisation dans le bâtiment était
incontestablement les conséquences destructrices de la seconde guerre mondiale.
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
50
Après l'indépendance, les aspirations des populations à un nouveau mode de vie, moderne et
plus facile, créent un exode rural massif vers les villes principales, ce qui a conduit à
l’aggravation de la crise du logement et des équipements publics qui sévissait déjà durement.
Le nouvel Etat indépendant ne pouvait faire face à cette situation en raison de ressources
financières insuffisantes car aspirées par d’autres secteurs prioritaires comme l’agriculture,
l’enseignement et la santé, et des capacités matérielles et humaines (entreprises, matériaux de
construction, bureaux d'études, etc.) insuffisammentdéveloppées.6
Au début des années 1970, le gouvernement a vu dans l’industrialisation du bâtiment et les
procédés de préfabrication le moyen le plus approprié pour se sortir de cette crise. Le passage
des méthodes traditionnelles aux méthodes industrielles était inévitable et les décisions
adoptées dans ce sens justifiées. La construction allait devenir simple, standard, rapide et
surtout moins chère.
III.4.3. Facteurs techniques :
La concentration urbaine est parmi les facteurs techniques ayant conduit à l’émergence de ce
nouveau mode constructif. Résultat de la forte urbanisation et de l’exode rural, elle a favorisé
l’implantation à proximité des sites de réalisation d’usines de fabrication d’éléments de
construction.
L’autre facteur prépondérant dans l’arrivée de l’industrialisation est celui qui est lié aux
restrictions budgétaires et à la réduction des coûts de la construction. Bien que sa mise en
œuvre ait paradoxalement besoin d’importants fonds, le recours aux techniques industrialisées
se justifie car au final ces investissements permettent de compenser les très couteuses
constructions classiques. Par ailleurs, l’apparition d’engins de chantier a facilité
l’industrialisation du secteur du bâtiment. En effet, la puissance de ces engins permet la
manipulation d’éléments lourds et de grandes dimensions que ce soit lors de leur fabrication
en usine ou durant leur montage sur chantier.
Dans l’exemple de notre pays, l’Algérie, la centralisation étatique et la planification de
l’économie (autoritaires dans les deux premiers pays cités et souples dans le dernier), ont
favorisé la généralisation de l’industrialisation, et mis en place la normalisation des
composants et l’homologation des procédés de préfabrication.
6RESENDIZ, Aleyda. L’industrialisation du bâtiment Le cas de la préfabrication dans la construction scolaire
en France (1951-1973),Thèse de Doctorat Université de Paris, le 13 juillet 2010.
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
51
Seulement, l’industrialisation pose un certain nombre de problèmes. Il faut rappeler qu’à cette
époque les inventions et l’innovation portant sur les machines ou tout autre élément de
production étaient nombreuses et variées.
Certes, cette profusion de techniques et procédés de préfabrication furent bénéfiques pour
l’évolution de l’art de construire, mais elles ont conduit quelques fois à des situations
délicates et provoqué des difficultés dans l’entretien des bâtiments en raison de
l’incompatibilité des procédés les uns avec les autres.
III.5. Répartition des familles technologiques de système industrialisé en Algérie :
III.5.1. Mécanisation :
Tous types de coffrages confondus, les systèmes de mécanisation représentent 36 000
logements répartis en 58 opérations distinctes réalisées par 21 entreprises différentes avec un
plan de charge moyen par entreprise de 1 715 logements et de 620 logements par opération;
certaines entreprises peuvent disposées d’un seul chantier de 2 600 logements (SONATIBA à
Alger), ou même de 5 000 logements (SORECAL à Bordj-El - Kiffan). L’amortissement sur
300 réemplois peut justifier l’option pour cette voie technologique.
La SONATIBA qui utilise la préfabrication à l’Est du pays a opté pour les tables et banches
associées à une importante usine fixe de préfabrication dans la banlieue d’Alger.
Les entreprises utilisatrices sont représentées par deux grandes entreprises publiques
d’envergure nationale, sept publiques régionales, quatre publiques de wilaya, quatre
entreprises étrangères et quatre privées algériennes dont une a repris la chantier de la
BREMER (RFA) en faillite. Les unités de préfabrication qui accompagnent cette voie
technologique sont souvent foraines (10 unités) avec une capacité de production, en général,
inférieure à celle des unités fixes, au nombre de cinq. Les cinq unités fixes produisent des
éléments complémentaires pour la structure du bâtiment : environ 13 350 équivalent -
logements et 10 924 pour les unités foraines.7
III.5.2. Préfabrication :
Près de 84% des programmes de logements en préfabrication concernent des systèmes lourds
par assemblage de composants plans en béton armé, 14% pour le seul procédé
tridimensionnel, fabriqués dans dix unités fixes et cinq unités foraines. L’investissement est
7MESSAHEL, Noureddine , l’économie du logement en Algérie ,Thèse de doctorat,Université de Sétif, 2014.
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
52
plus élevé pour les unités fixes et leur production, supérieure à celle des unités foraines, est en
moyenne de quatre équivalent - logements par jour.
III.5.2.1. La préfabrication de composants plans concernait six entreprises :
En Algérie Les entreprises A vocation nationale sont :
1. SONATIBA : (Procédé “ PASCAL ”) avec trois unités fixes à l’Est du pays, elle compte un
ensemble d’opérations achevées en 1978 ou en cours représentant 14 385 logements.
2. DNC-ENIP : (Procédé “ COOPAL ”- Danois) : une unité fixe de préfabrication à Sidi -
Moussa (Blida) avec une production en cours de 3 348 logements.
3. COOPEMAD : (Procédé : “ Barets ”- Paris) : elle démarre un chantier en 1978 de 1000
logements à Kouba avec une unité foraine d’une capacité de deux logements par jour.
- A vocation régionale ou de wilaya :
4. SORECOR - Oran : (Procédé “ CSB ” Paris) : en 1973, elle a réalisé à Tlemcen 320
logements à l’aide d’une unité foraine. En 1978, deux autres unités de même type pour deux
chantiers à Oran, l’un de 1 116 logements et l’autre de 720 logements dont l’unité foraine sera
réimplantée à Arzew pour deux opérations de 774 logements ; une troisième fabrique pour un
chantier de 800 logements à Mostaganem.8
5. EPBTP d’El Asnam : (Procédé “ CSB ” Paris) : une unité foraine pour deux opérations de
594 et 200 logements.
6. EPBTP de Annaba : (Procédé “ POLYGON ” - Hongrie), opérationnelle après 1978, l’unité
fixe à “ ciel ouvert ” fournira un chantier de 400 logements.
7. Une entreprise étrangère : BAUFIA - Italie (Procédé “ KONGZ ” Suisse) : elle dispose
d’une unité fixe à l’Est (Ain Mlila) pour deux opérations de 600 logements.
Au total, la préfabrication de grands panneaux représente 22 430 logements. La technique des
petits panneaux est en principe condamnée pour la réglementation sismique algérienne. Seule
ECOTEC à Oran achève en 1978 un chantier de 574 logements à l’aide d’une unité fixe qui
sera reconvertie à la fin de cette opération.
III.5.2.2. La préfabrication tridimensionnelle :
Une seule entreprise publique nationale ECOTEC a opté pour ce système très lourd.
Avec quatre unités fixes (Batna, Constantine, Annaba et Alger), son programme de
production est de 3 762 logements. Les unités de production de ce système nécessitent des
8Bouyacoub A. in « Recensement économique, performances informelles »- Le Quotidien d‟Oran -8/3/2012
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
53
investissements très lourds (environ 50 millions de DA (8 millions de dollars) en 1975 pour
l’unité d’Alger). Leur production réelle est de quatre fois inférieure à la capacité installée à
cause de la complexité du procédé, à l’utilisation d’inputs spéciaux et de techniques
artisanales pour les corps d’état secondaires intégrés à la cellule au niveau de l’usine même.
D’autre part, l’état du réseau routier constitue un handicap pour le transport avec des
véhicules spéciaux de ces grandes cellules lourdes, occasionnant des dégâts, sujets à des
interventions supplémentaires de réparation sur chantier (menuiserie, vitrerie éclatées et
même fissuration de la structure).
A la fin 1978, la préfabrication totale (tous procédés) concernait 26 765 logements en 62
opérations dont 22 achevées. Elle disposait de 10 unités fixes (21 241 logements de plan de
charge) et cinq foraines (5 524 logements), par quatre entreprises publiques nationales, trois
entreprises publiques régionales et une entreprise étrangère, auxquelles viendra s’ajouter la
SOTRAM-PREF de Msila, constituée d’un groupement mixte algéro-français qui exploitera
dès 1979 le procédé " GIBAT" (France).
III.6. L’industrialisation appliquée au secteur du bâtiment :
L’industrialisation du bâtiment c'est d'abord la fabrication mécanique des éléments constitutifs
d'un bâtiment, de telle sorte que l'assemblage de ces éléments permette de composer un
bâtiment adapté au terrain particulier sur lequel on l'implante, et auprogramme particulier
auquel il doit satisfaire.
Elle concerne tous les objets ou ensembles d’éléments fabriqués industriellement et qui sont
intégrés dans la construction de bâtiments.
Nombreux sont ceux qui, par analogie, font allusion à l’industrie automobile lorsqu’ils sont
appelés à définir celle du bâtiment. Même si on peut leur concéder une part de vérité au sujet
d’un certain nombre de principes similaires, comme la fabrication en usine, le travail à la
chaine ou encore la standardisation, la réalité est tout de même différente car
l’industrialisation du bâtiment est bien moins développée et prolifique que celle de
l’automobile.
La construction industrialisée est une architecture qui ne demande pas forcement l'action d'un
architecte, elle se contente assez souvent de l’action purement productiviste d'un staff d'usine.
L'objet industriel est confondu avec tous les objets qui le précèdent ou le suivent dans sa série.
Cette répétition du même objet par une machine entraîne des difficultés d'ordre esthétique,
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
54
mais elle comporte inversement les avantages que l'on connaît tels que la fabrication rapide
d'un très grand nombre de produits, la diminution de leur coût et l’augmentation de leur
qualité.
III.7. L’entrepreneuriat en Algérie : évolution, croissance et contraintes
Après de longues années de prohibition, l’Etat algérien acomplètement modifié son
comportement vis-à-vis de l’investissementprivé. De l’Etat investisseur des années 1970 et
1980, il devient un Etatincitateur à partir des années 90.
Cette apostasie se justifie par la criseéconomique qui a réduit la capacité budgétaire de l’Etat,
sous l’égide d’unplan d’ajustement structurel. Faite dans la précipitation et
brutalement,l’ouverture économique a profité d’abord aux plus proches des centres dedécision
(rente de situation). La frénésie des réformes n’ont pas facilitél’entrepreneuriat pour autant,
longtemps suspendu l’esprit d’entreprise tardeà se montreriv.
Pour (Benabdallah, 2008) v, le retrait de l’État, les plansd’ajustement structurels et
l’ouverture de l’économie expliquent en grandepartie la désindustrialisation, sans toutefois
l’avènement d’une véritableindustrie privée.
III.8. Maîtrise de la production de biens d'équipement et dynamique
dusystèmeindustriel :
La dynamique du système industriel et le " saut technologique que doiteffectuer l'Algérie
dépendent en grande partie de la réalisation du projetCEMEL: Complexe d'Equipements
Mécaniques et Electriques Lourds, Un telprojet prévoit une production d'environ 180000
T,l’an de biens d'équipements,mais aujourd'hui il se heurte à deux obstacles: l'absence d'une
main d'œuvre qualifiée et d'une ingénierie nationale. Les industries de biens
d'équipementexigent une main d'œuvre plus qualifiée que celle demandée par les
autresindustries. Par suite, leur développement doit obligatoirement s'appuyer sur celuide
l'appareil de formation des ingénieurs. Des techniciens et des travailleursqualifiés, En raison
des délais (6 mois à 4 ans), la formation de cet encadrementdoit précéder le lancement de ces
industries.9
Tout projet est voué à J'échec s'il n'y a pas au préalable une évaluation dela complexité
technologique requise pour la fabrication des biens d'équipement.L'ONUDI a déjà entrepris
un travail exploratoire à la SN Métal.
9Boubekeur(S.), L'habitat en Algérie: Stratégie d'acteurs el logiques industrielles, PUL, 1986.
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
55
Le regroupement analogique des biens d'équipement selon leur niveau decomplexité et le
repérage de leurs procédés de fabrication lui ont permis defournir des orientations pour le
développement de nouvelles capacités productivesde cette société et pour accéder à un niveau
supérieur de complexité (ONU DI,1979, 1980). Plus précisément, elle a établi une liste de
biens d'équipement deniveau de complexité moyenne qui peuvent être produits par les pays
endéveloppement.
Mais la place des petites et moyennes entreprises dans la fabrication debiens d'équipement n'a
pas été vue. Or celles-ci peuvent jouer un rôle importantdans la production de biens
d'équipement.
Après l'indépendance, les aspirations des populations à un nouveau mode de vie, moderne et
plus facile, créent un exode rural massif vers les villes principales, ce qui a conduit à
l’aggravation de la crise du logement et des équipements publics qui sévissait déjà durement.
Le nouvel Etat indépendant ne pouvait faire face à cette situation en raison de ressources
financières insuffisantes car aspirées par d’autres secteurs prioritaires comme l’agriculture,
l’enseignement et la santé, et des capacités matérielles et humaines (entreprises, matériaux de
construction, bureaux d'études, etc.) insuffisammentdéveloppées.
Au début des années 1970, le gouvernement a vu dans l’industrialisation du bâtiment et les
procédés de préfabrication le moyen le plus approprié pour se sortir de cette crise. Le passage
des méthodes traditionnelles aux méthodes industrielles était inévitable et les décisions
adoptées dans ce sens justifiées. La construction allait devenir simple, standard, rapide et
surtout moins chère.
III .9. Facteurs favorables aux systèmes industrialisés en Algérie :
III.9.1. Marché stable :
La croissance exponentielle des programmes planifiés qui passent pour le seul logement
urbain de 9 000 logements dans le Triennal (1967-69) à 100 000 dans le deuxième
Quadriennal (1974-77) et ensuite 100 000 par an comme objectif à atteindre, a provoqué des
changements considérables dans la structure de l’appareil productif.
Cette structure s’est transformée non seulement du point de vue technologique mais aussi par
la création de nouvelles entreprises (nationales, régionales, locales) sans expérience forcément
d’entrepreneurs de bâtiment.
La taille des opérations et leur concentration dans les grandes villes : sur les 114 opérations
lancées en “ industrialisé ” entre 1970-77, 66 sont supérieures à 300 logements, 33
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
56
supérieures à 100 et 15 égales à 100 logements ; ces dernières faisant souvent partie d’un
programme d’une même entreprise sur des chantiers proches.
S’ils touchent des opérations de 100 logements (sites mitoyens), les systèmes industrialisés
sont surtout utilisés pour des opérations de tailles supérieures à 300 logements. Parmi elles, 29
ont entre 300 et 500 logements, 25 entre 501 et 1 000 logements et 12 supérieures à 1000
logements.
Au niveau des programmes totaux (industrialisés et traditionnels), 58% des opérations entre
300 et 1000 logements et 77% de plus de 1 000 logements sont lancées en “ industrialisé ”
même si le “ traditionnel ” reste présent dans les grandes opérations, respectivement 42% et
23%.
En fait, c’est aussi et surtout, la concentration des programmes dans les grandes villes ou à
leurs périphéries qui joue un rôle dans l’option technologique. En effet, l’environnement
humain et technique exigé par les systèmes industrialisés entraîne des “ réflexes ” chez les
opérateurs pour s’installer là ou l’infrastructure existe déjà en termes de réseaux routiers,
d’énergie, de cadres, de chefs de chantiers etc.
III.9.2. Facteurs liés au sous-système productif :
Si la taille des opérations ne semble pas être un élément déterminant dans les choix
technologiques (présence aussi du traditionnel dans les opérations de taille importante), ceux-
ci apparaissent plus directement fonction de la nature et du statut de l’entreprise de bâtiment.
Ce fait nous renvoie à nos développements précédents sur la stratégie d’autonomisation de
l’entreprise publique par l’ajustement technologique stratégique (augmentation des stocks de
capital fixe).
La capacité de négociation des allocations d’investissement avec la tutelle est en faveur des
grandes entreprises publiques de par leur puissance et non de leurs performances technico -
économiques.
La plus grande partie de la construction par la préfabrication nécessitant des investissements
très lourds est l'œuvre des entreprises publiques de dimension nationale (près de 80% de la
réalisation préfabriquée).
La construction par les coffrages - outils associant des unités de préfabrication
d’accompagnement est l'œuvre des entreprises publiques à vocation régionale et les
entreprises étrangères (58% des réalisations par la mécanisation). Une autre grande partie
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
57
construite par les coffrages est le fait d’entreprises publiques nationales qui utilisent déjà la
préfabrication totale pour d’autres opérations.
Les entreprises publiques locales et les privées algériennes s’orientent vers des voies
technologiques simplifiées : coffrages - outils associés à la maçonnerie totalement pour les
trois entreprises privées et associés à la préfabrication pour un tiers de leur production pour
les entreprises publiques locales.
III.10. Objectif de l’industrialisation du bâtiment en Algérie :
L’industrialisation du bâtiment enAlgérie a plusieurs objectifs, nous choisissons les objectifs
si dessous :
La stratégie de notre secteur est d’aller vers l’industrialisation du bâtiment en Algérie,
pour la concrétisation des programmes d'habitat et de construction dans les délais. D’après
M. Azem"Cette industrialisation nous permettra de respecter les délais des programmes et de gagner
encore des délais en faveur des bénéficiaires"
Mis en place un dispositif afin d’inciter à la création d'entreprises spécialisées dans
l’industrie de bâtiment pour la fabrication des pièces et de modules, qui remplaceront
d'autres affectant les délais de livraison.
l’intégration des matériaux produits localement dans la réalisation des programmes de
l’Etat, dans le domaine de la construction en générale, est à l’ordre de 100 %, estimant que
la capacité nationale en matière de production de matériaux de construction, est en mesure
de répondre aux besoins du marché national".
Cette organisation est essentielle pour maintenir une dynamique et une bonne cadence aux
chantiers de réalisation qui a, leur tour, ont un effet direct sur les délais de livraison.
Il a également rappelé, à l'adresse des acteurs chargés de la réalisation des programmes de
construction, l’instruction du ministère tutelle exhortant à s’organiser directement avec les
fournisseurs de matériaux de construction pour éviter des ruptures, tout en déplorant
certaines situations causées par les spéculateurs qui cherchent à grossir leurs marges
bénéficiaires au détriment de l’intérêt public .
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
58
III.11.Analyse conceptuelle de l’exemple bâtiment industriel usine du fer de
BELLARA :
III.12.1. pourquoi nous choisissons l’usine du fer comme exemple ?
L’’utilisation d’un système constructif basé sur une structure métallique afin de
construire un bâtiment au sein de notre pays n’occupe pas une immense surface mais dans les
derniers années on remarque que ce système voit la lumière et entrain d’exprimer une volonté
affirmée de développement qui s’est traduit par une succession de stratégie de développement
basée sur l’industrialisation qui a réclamé des bâtiments spacieux, aux portées plus en plus
importantes et qu’offre des multiples avantages et dans tel contexte on a mis l’accent sur
l’étude de : « Le bâtiment industriel de le complexe de BELLARA ».
D’un autre part, à partir de cet exemple on a voulu d’analyser les différents pièces et
éléments intéressants relative à la conception de la charpente métallique qui a porté par un
système constructif en portique. Qui a considère comme l’un des types constructifs
constituants la structure métallique.
III.12.2.Présentation Générale de la zone industrielle :
Situation :
Situé sur le territoire de la WILAYA de JIJEL, elle est à 57 km de Jijel à l’Ouest, site
ZONE BELLARA et s’étend sur une superficie totale de 523 ha.ces limites sont :
NORD : la colline BENI ZEBANNE,
SUD : la future centrale électrique de SONELGAZ de 1500MW,
EST : OUED EL KEBIR avec une digue de protection de 3m de hauteur,
OUEST : route nationale de contournement de la zone d’habitation OULED ALI.10
10
Disponible sur : http://www.jijel-dz.org/jijel/index.php/zi Consulter le : 05/05/2016
Carte N° 01 : la situation de la zone par
rapport au Jijel
Source : http://www.jijel-dz.org/jijel/index.php/zi
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
59
III.12.3.Composition du projet :
Le projet est subdivisé en deux serrureries et trois laminoirs chaque une doit préciser
les différentes dispositions d’implantations et d’aménagement des bureaux, locaux d’hygiène
et de sécurité et autres magasins, ateliers, aires de stockage, d’assemblage et leurs
raccordements aux réseaux correspondants .
Figure N°23 : Plan de division du projet.
Source : DANELLI ENGENEERING &SYSTEMS.
III.12.4. Présentation technique :
III.12.4.1.Les fondations :
Photos N°29:assemblage des armatures.
Figure N°24 : Plan de fondation du la partie du projet.
Photos N°28 : Réalisation des fondations.
Source : auteurs Source : auteurs
Source : DANELLI
ENGENEERING &SYSTEMS.
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
60
Détail des fondations :
Figure N°25 : Détail de fondation Figure N°26 : Détail d’unboulon.
III.12.5.Conception de l’ouvrage :
L’une de phase la plus déterminante dans un projet de construction est la phase de
conception et de modélisation d’une structure, celle-ci doit être traitée dans les premières
lignes d’étude du projet. La zone étudiée est la zone D3 de projet.
Conception architecturale :
Les bâtiments ont une forme rectangulaire composée d’un seul niveau ;
Source : auteurs.
Source : auteurs.
Photos N°30 : Vue en 3d du bâtiment
intérieur.
Source : auteurs.
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
61
III.12.6.Système de stabilité :qui a classé au système constructif portique encastré avec pont
roulant.
III.12.6.1.Les poteaux :
Les poteaux sont classés à ceux qui ont une forme :Treillis dont la section non uniforme
prolongé au-dessus du chemin de roulement par une baïonnette de plus faible section,
décrochée pour dégager le gabarit de passage du pont roulant.
Avec une trame régulière en damier :
Figure N°28 : Détail poteau en treillis. Photo N°32: Poteau en treillis
Source :M.O.A : AQS.
Source : auteurs.
Source : DANELLI ENGENEERING
&SYSTEMS.
Source : Auteurs.
Figure N°27:Plan des poteaux.
Photos N°31 : Vue sur les poteaux
industrielles
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
62
III.12.6.2.Les poutres :
Des poutres de roulement :
Elles sont simplement continuées et composées de : Poutrelles en H.
Les fermes :
L’utilisation de structures à treillis permet d’obtenir une rigidité et une résistance aux charges
relativement élevées.
Montage de couverture :
La Mise en place les pannes pré assemblés vérifié par l’utilisation des engins.
Dans cette étape de levage et montage (assemblages) des éléments verticaux et horizontaux
aux verticaux on remarque qu’il y a des risques donc il faut de savoir et travail par des
Mesures préventives pour la protection.
Photo N° 33 : Poutre industrielle en H
Figure N° 29:Coupe d’une poutre en treillis.
Source :M.O.A : AQS
Source : auteurs
Source : auteurs
Photo N° 34:Vue d’une poutre en
treillis
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
63
Synthèse :
Notre analyse nous permet de répondre à la question : « Pourquoi une
architectureindustrielle ?»
-Le système industrialisé est très résistant.
- Il nécessite aucun traitement particulier, contre les facteurs nuisibles,
- Rapidité du montage.
- Délai d’exécution expliqué par la parfaite organisation de la filière : à partir des plans établis
par l’architecte ou le maître d’ouvrage, chaque élément industrielle del’ouvrage est
prédécoupée, à la bonne longueur et assemblée en atelier, que lors la conception des
assemblages une attention particulière doit être accordée à la facilité de fabrication .Une fois
sur le chantier, il ne reste plus qu’à monter les pièces de ce véritable meccano.
Photo N° 36:Le montage et assemblages
des éléments horizontaux.
Photo N° 35 : Le montage et assemblages
des éléments horizontaux.
Source : auteurs.
Source : auteurs.
CHAPITRE III/L’INDUSTRIALISATION DU BATIMENT EN ALGERIE
64
III.13. Conclusion :
Pour parer au plus vite et endiguer la crise du bâtiment, l’Algérie a choisi l’industrialisation
du bâtiment comme solution technologique à même de répondre aux objectifs. Il y a eu
recours à l’utilisation de la technique de béton banché. L’ossature est constituée de murs
porteurs en béton Ce dernier est coulé entre deux coffrages parallèles. D’autres procédés, tel
que le coffrage tunnel, permettent de couler en même temps le plancher.
La technique d’industrialisation d’éléments faisait partie aussi des procédés de construction
choisis. On pré fabriquait des pans entiers de façades ou de cloisons.Mais les résultats obtenus
étaient en deçà des objectifs.
La raison des complexités des procédés mis en œuvre en était la principale raison. Ces
procédés importés étaient confrontés au manque de savoir-faire des entreprises Algériennes.
Ce choix technologique s’est traduit par le non réalisation des objectifs tracés par les
différents plans de développements, accroissement des délais de livraison, ainsi que des coûts
plus élevés.
L’espoir de construire beaucoup, dans des délais réduits et moins chère c’est avéré irréalisable
avec les choix opérés. Un choix technologique basé sur l’utilisation du béton armé dont le
prix de revient est très onéreux et représente 60% du cout du logement.
On retiendra qu’on plus des logements, les matériaux de construction doivent satisfaire la
réalisation des différents équipements et infrastructures. Il s’agira d’examiner l’offre des
matériaux de construction entrant dans la construction des logements.
CONCLUSION GENERALE
65
CONCLUSION GENERALE :
La révolution industrielle du XIX est universellement reconnue comme origine de la
civilisation moderne qui se développe jusqu’à nos jours.
Depuis plus d’un siècle, la technique de industrialisation dans le domaine du bâtiment
ont fait leurs preuves, à partir de leurs avantages qu’elle offre ne sont plus à démontrer, elle
ouvre une large porte vers la modernisation de la construction. C’est une technique qui mérite
en effet une attention plus soutenue que celle que nous lui accordons actuellement, à la fois
pour elle-même et comme témoignage du développement de la qualité de notre architecture
algérienne.
La synthèse et l’analyse d’un grand nombre de données essentielles afin de cerner les
enjeux de ce type de constructions industrielles, ses avantages et ses inconvénients. Nous
avons commencé par examiner et identifier les paramètres les plus importants ayant mené à
l’avènement des méthodes de l’industrie dans un domaine dominé jusque là par l’usage de
techniques basiques dites traditionnelles. Ce sont principalement des facteurs techniques,
économiques et sociaux : il fallait construire « mieux », rapidement et à moindre coût.
Depuis de longues années, l’Algérie est confrontée à l’enjeu majeur de produire vite et
à des prix raisonnables d’importantes quantités de logements et d’établissements publics
divers. Beaucoup de constructions sont réalisées en employant les méthodes industrialisées
dont la préfabrication. Pour entamer cette recherche, nous avions émis la problématique de
savoir quelles seraient les potentialités, les difficultés et les enjeux portés par ce type de
construction.
Dans notre recherche nous avons mis en évidence les principaux aspects de
l’industrialisation du bâtiment à travers le temps et les différents systèmes industrialisés en
portant un regard sur l’historique de la naissance et sur l’évolution de l’industrialisation de
l’acte de bâtir en Algérie.
Afin de mener à bien ce travail, nous avons inséré dans le troisième chapitre Analyse
conceptuelle de l’exemple bâtiment industriel usine du fer de BELLARA.
Cette étude se veut comme une contribution générale dans le domaine de l’architecture
des bâtiments industrialisés et en particulier dans l’aspect du confort thermique de
constructions modernes qui utilisent les potentialités actuelles en termes de moyens
techniques et de matériaux élaborés.
CONCLUSION GENERALE
66
Les enjeux visés sont l’amélioration du confort de ces constructions et s’inscrivent dans
un souci de développement durable synonyme d’économie d’énergie traditionnelle et de
promotion des énergies renouvelables. Toutefois, ce travail demeure une ébauche dans ces
investigations et se limite à la question du confort thermique ; il nécessite par conséquent
d’être complété par des travaux sur d’autres aspects tout aussi importants de ce type de
constructions.
Enfin, on peut dire que le travail que nous avons effectué, a été l’occasion pour nous
améliorer et approfondir nos connaissances dans le domaine de l’industrialisation du bâtiment
et de savoir la capacité de l’Algérie de lancer des stratégies destinées à sensibiliser et
développer la connaissance de l’architecture et des systèmes constructifs les plus innovants.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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de la section romande de l'Association Suisse pour l'Habitat1964, Vol 36, N° 7, pp.
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sont-elles transposables aux Achats projet de construction ?, HAL ed,
Dumas N°01270797 le 15 juin 2015.
BIBLIOGRAPHIE :
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SUZEL, balez et al, « Production aux technologies » Mobat N°179, (4 mars 2007),
pp 3.
COURS ET MEMOIRES :
1- COURS :
Groupe de travail 10. « Construction mixte, leçon 10.01 ». Ed : ESDEP. P.21.
2-MEMOIRES :
Albuquerque, A., et El Debs, M. (2005). Survey of structural systems in precast concrete
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Produção em Concreto pré-moldado, São Carlos, SP: EESC/USP-Departamento de
Engenharia de Estruturas
AZIZI, B, SEKHANE, H. La préfabrication du bâtiment comme élément de
développement durable. Thèse de master académique , Université Mohamed Seddik
Benyahia-Jijel- Faculté des Sciences et de la Technologie Département d’Architecture,
Jijel, 2015-2016. p16
BARLES, Sabine, L’industrialisation du bâtiment le cas de la préfabrication dans la
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Arts et Métiers Centre d’Histoire des Techniques et de l’Environnement, Paris, 2010.
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Université de Sétif, 2014.
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Thèse de Magister, (école d’architecture université, Laval ,2007 .p22
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Zarah, A. (2014). L’Exposition universelle, c’est quoi ? Repéré An
http://www.francesoir.fr/.
Annexe N°01 : Aperçu d’applications possibles des systèmes constructifs préfabriqués les
plus courants
Type de
bâtiment
Système constructif préfabriqué
Portiques Structure à
ossature
Parois en béton Façades en
béton
architectonique
Maisons
Nombreuses
parois
Pas de
plafonnage
Performances
Industrialisation
Libre choix
façade
Appartements
Flexibilité
Plan libre
Nombreuses
parois
Pas de
plafonnage
Performances
Industrialisation
Libre choix
façade
Architecture
Performances
Protection
rapide du
climat extérieur
Bureaux
Flexibilité
Grands espaces
ouverts
Libre choix
façade
Architecture
Prestige
Performances
Protection
rapide du
climat extérieur
Hôtels, hôpitaux
Flexibilité en
plan
Libre choix
façade
Nombreuses
parois
Pas de
plafonnage
Performances
Industrialisation
Libre choix
façade.
Architecture
Performances
Bâtiments
culturels
Grands
espaces
ouverts
Rez-de-
chaussée
Façades
simple
Grands espaces
ouverts
Immeubles à
étages
Libre choix
façade
Architecture
Caractère de
référence
Bâtiments
industriels
Grands
espaces libres
Rez-de-
chaussée avec
ou sans entre-
étage
Grands espaces
libres
Etages
Grande charge
de
plancher
Façades simples
Source : cours génie civil 3 ème année système de construction en préfabrication. P 20
Annexe N°02 : Le tableau d'options des systèmes constructifs.
Charge toiture
réduite
Façades
simples
Libre choix
façade
Supermarchés
Grands
espaces libres
Rez-de-
chaussée avec
ou sans entre-
étage
Façades
simples
Grands espaces
libres
Rez-de-chaussée
avec
parking sur le
toit ou
plusieurs étages
Façades simples
Parkings à
étages
Grands espaces
ouverts
Hauteur de
construction
réduite
Façades
ouvertes
simples
Complexes
sportifs
Grands
espaces libres
Façades
simples
Structure de
bâtiment
complexe
Libre choix
façade
Façades simples
Les caractéristiques générales telles que la résistance au feu, le temps de construction réduit
et les avantages financiers valent pour tous les types de bâtiments et ne sont donc pas
mentionnées séparément.
Option du système constructif
Exemple
A .POUTRE ET COLONNE
A.1 : ARCELOR MITTAL. Poutre et colonne
continue en acier fabriquées en usine, ensuite
boulonnées entre elles au chantier. Ce système
peut recevoir plusieurs sortes de dalles en béton.
Le système est limité à la charpente. Ses poutres
possèdent une portée de 5 m à 8 m, pour des
profondeurs entre 14 cm et 30 cm. Le système
peut aller jusqu'à 30 étages (± 94,50 m).
Figure 01 : Exemple de la clinique d'Eich,
Luxembourg par l'Arcelor Mittal.
Source : http://goo.gl/jEEiyU
1WWW.TEA.COM
A.2 : T&A et PDI. Colonne segmentée ou
continue en béton. Les entreprises T&A et PDI
peuvent fabriquer en usine des colonnes de
plusieurs formes jusqu'à 25 m de hauteur chacune
pour un bâtiment de 25 étages au maximum (±
78,75 m). Le système est muni de plusieurs
consoles pour recevoir des poutres,
précontraintes, jumelées ou perpendiculaires, en
"L" ou en "T" inversé.
Ses dalles précontraintes peuvent atteindre jusqu'à
30m de portée. Système limité à la charpente.
Cependant, l'entreprise PDI s'occupe de la
fabrication des escaliers et de l'enveloppe. 1
Figure 02 : L'entreprise T&A.
Source : http:// goo.gl/E02VSC
B : DALLE ET POTEAU
B.1 : BROAD GROUP. Dalle de type treillis et
poteaux tubulaires en acier ayant une modulation
de 3,90 m x 7,80 m.
Tout est fabriqué en usine, puis transporté au
chantier avec tous les composants pour aller
jusqu'à 30 étages (± 94,50 m). À
l'aide d'une grue, la dalle est transportée aux
étages et ensuite boulonnée aux poteaux, le
montage des services et le cloisonnement suivent.
L'enveloppe est indépendante.
Figure 03 : Système Broad Group.
Source : http://goo.gl/Di8akr
C : LES PANNEAUX
2 Disponible sur : http ://www.weckenmann.com/en. Exemple de Hong Kong HousingAuthority, en Chine.
Source : http : // wwwyauleewah.com/eng/quality products/products. htm 3 HUD, Feedback Opération Breakthrough, Washington DC, 1973
4http : //goo.gl/n8nBkY
C.1 : PANNEAUX MONOLITHES
PRÉUSINÉS EN BÉTON. Le système est conçu
pour l'enveloppe et les murs entre les logements.
Le tout est complété par l'extrusion du noyau
central d'un bâtiment (ascenseur et escaliers). Les
prédelles jusqu'à 8 m de longueur, l'enveloppe et
le cloisonnement jusqu'à 14 m et le bloc
d'ascenseur sont reliés ensemble avec du béton au
chantier. Ce système permet qu'un bâtiment
atteigne 45 étages (± 141,75 m). Intégration de
l'enveloppe, la charpente, l'escalier et le
cloisonnement. L'outillage est généralement
produit par l'entreprise Weckenmann et peut être
entièrement automatisé. 2
Figure 07: Exemple de l'entreprise Weckenmann.
Source: http://www. weckenmann.com
C.2 : DESCON et al. Panneaux monolithes en
béton avec des dalles monolithes (A : Descon) où
les joints sont par fers angles boulonnés ou avec
des dalles précontraintes alvéolaires (B : Autres),
assemblées par post tension à l'aide des barres
dywidaget coupleurs. Tous les composants sont
intégrés ainsi que fabriqués par différentes usines.
L'édifice peut aller à 25 étages (± 78,75 m), avec
7,20 m à 10 m de portée selon le type de dalle.
Exemple de l'entreprise Descon au Canada,
actuellement produit par Oldcastle et Tindall aux
É.-U. 3
Figure 08: SystèmeDescon
Source: HUD, Feedback Operation
Breakthrough,
Washington DC, 1973
C.3 : GYPSUM. Panneaux à ossature légère en
acier galvanisé. Le système peut aller jusqu’à 11
m de portée maximale. Panneaux munis de
revêtement sur les deux côtés en plaques de gypse
et au centre en laine de fibre de verre. Ce système
permet d'aller à dix étages (± 31,50 m). Les
composants sont fabriqués en usine puis
transportés au chantier pour le montage.
Résistance au feu en fonction du revêtement
extérieur. L'épaisseur du panneau peut varier
entre 73 mm et 200 mm selon les besoins du
projet. Intégration de la charpente, de l'enveloppe,
du cloisonnement et des services. Exemple de
l'entreprise GYPSUM.4
Figure 09 : Exemple de l'entreprise Gypsum.
Source : http://goo.gl/ SWHLvG
D.1 : TVP. Joint intégré à ossature de béton
munie d'une modulation de 3 m. Il est composé
d'un élément vertical avec deux poutres formant
un « T » dont la dimension totale est de 6 m et
d'un élément en forme de « V » de 3 m. La
structure est entièrement fabriquée en usine et
peut aller jusqu'à neuf étages (± 28 m) de hauteur.
Les dalles peuvent être solides, précontraintes
alvéolaires, etc. Exemple du système T.V.P., au
Danemark.
Figure 10 : Système TVP au Danemark.
Source : Eggers
D.2 : COMPONOFORM. Joint intégré à
ossature de béton munie d'un connecteur en
acier. Élément vertical relié à quatre poutres en
forme de croix d'environ 4,87 m de longueur
maximale ayant deux poutres en forme de « L »
pour les coins. Les deux utilisent un élément
intermédiaire au centre, soudé ou boulonné au
chantier pour augmenter la portée jusqu'à 8 m. Le
système peut atteindre jusqu'à 19 étages
(± 59,85 m), mais est limité à la charpente.
Système Componoform aux É.-U.
Figure 11 : Système Componoform,E.U.A. Source : Eggers
E : LES MODULES SECTIONNELS
E.1 : SHELLEY. Module sectionnel en béton où
les nervures porteuses sont en saillie et les
jointements par empilage. Les modules peuvent
atteindre de 7,62 m à 21,33 m de longueur par
3,35 m de largeur. Sont assemblés en damier, ce
qui nécessite de terminer 50 % des intérieurs et de
l'enveloppe de façon conventionnelle au chantier.
Selon l'exemple du prototype Shelley à New
Jersey, É.- U., il peut atteindre 18 étages
(± 56,70 m). Source : http ://www.google.com/patents/ US20140115976
Figure 13 : Prototype Shelley, É.-U..
Source : HUD, Feedback Operation
Breakthrough, Washington DC, 1973,
F : LA BOÎTE
F.1 : OLDCASTLE et TINDALL.
Boîte de 4,26 x 4,26 m monolithe en béton. Les
murs et le plafond sont monolithes alors que le
plancher est coulé indépendamment. Ce système
peut atteindre jusqu'à quatre étages (± 12,60 m).
Exemple de l'entreprise Oldcastle et Tendall, aux
É.-U. Source : http ://www.oldcastleprecast
.com/products/Documents/2008_Cor
rectionalFolder1.pdf
Figure 14 : Entreprise Oldcastle, É.-U.
Source : http://www.oldcastleprecast.com
F.2 : YORKON. Boîte munie d'une charpente à
ossature aux arrêtes en acier. Cette ossature est
soudée en usine de même que le panneau du
plancher et celui du plafond. Les jointements sont
boulonnés entre eux au chantier. Les modules
peuvent varier de 3 m à 3,75 m de largeur par
6 m à 18,75 m de longueur et par 2,5 m, 2,7 m ou
3 m de hauteur. L'empilage peut aller jusqu'à 25
étages (± 78,75 m) en fonction d'un support
intermédiaire de la structure. Tous les sous-
systèmes sont intégrés.
Figure 15 : Entreprise YORKON, UK.
Source : http://goo.gl/vRSkwx.
F.3 : VISION MODULAR. Boîte aux arrêtes en
acier avec base de 15 cm de béton. Les
jointements sont boulonnés entre eux au chantier
ainsiqu'à un noyau central en béton. Les
modules standards peuvent varier de
3,30 m à 4,50 m de largeur par 8,70 m
à 11,10 m de longueur et par 2,85 m à
3,60m de hauteur. Les murs sont
composés de colonnes de
60 mm x 60 mm à chaque 600 mm.
L'empilage peut aller à plus de 20
étages (± 63 m). Tous les soussystèmes
sont intégrés. Exemple de
l'entreprise Vision Modular, UK. Source : http :// goo.gl/zGKwDh
Figure 16: Entreprise Vision Modular .
Source :http://modularengineer.blogspot
.com
G : LE NOYAU PORTEUR
G.1 : RICHARDDESIGN. Noyau porteur
linéaire en béton. Système de boîtes concentrant
tous les services et les équipements du logement et
servant d'appui à des poutres et dalles jusqu'à 30
m offrant des grands
espaces servis. Les noyaux sont d'habitude
rectangulaires de 2,45 m par 6,05 m, mais
ils peuvent varier au besoin. D'après
Richard, le système ne permet qu'un bâtiment
atteigne ± 60 étages (± 189 m) lorsque des
noyaux sont perpendiculaires et en
fonction du type de béton utilisé. Exemple
du système constructif RICHARDESIGN,
au Canada. Intégration de tous les sous-systèmes.
Figure 17 : Système Richardesing.
Richard, 2012.
Source : http://goo.gl/vRSkwx.
G.2 : MAH-LeMessurier. Noyau porteur
ponctuel en béton mesurant 2,43 x 2,43 m. La
hauteur jusqu'à 3,96 m par étage. Les poutres se
rencontrent au-dessus du noyau
perpendiculairement ou parallèlement àla façade
pour recevoir plusieurs types de dalles jusqu'à 30
m de portée. Ce système intègre la charpente et le
noyau contenant les services, les escaliers et les
ascenseurs. Il permet d'aller jusqu'à dix étages (±
31,50 m) et 11,58 m de portée. Source :http ://www.google.cf/patents/US3882649
Figure 18: Système MAH-LeMessurier.
Source : http://goo.gl/vRSkwx.
Source : auteurs
H : LA MÉGASTRUCTURE
H.1 : VERBUS. Mégastructure à ossature d'acier
accueillant des boîtes de type conteneur de 2,43 m
de largeur par 12,19 m de longueur par 3,66 m de
hauteur. Les pièces structurales sont toutes
fabriquées en usine, de même que les boîtes
métalliques. Ensuite, celles-ci sont transportées au
chantier à l'aide d'une grue qui les insère aux
étages correspondants. Il s'agit d'une tablette
recevant les boîtes qui peuvent aller jusqu'à 16
étages (± 50,40 m). Il faut revêtir toute la
structure contre le feu. Tous les systèmes sont
intégrés. Source :http ://goo.gl/iQfBQD
Figure 19: L'entreprise Verbus.
Source : http://goo.gl/hXEDGO
I : LA MÉCANISATION DU CHANTIER
I.1 : TILT-UP. Usine in situ où le sol sert de
coffrage pour les murs ou les dalles. Le système
Tilt-up est limité à la charpente, au cloisonnement
et à l'enveloppe. Un cloisonnement additionnel
peut-être ajouté. Les panneaux sont boulonnés
entre eux à l'aide de connecteurs en acier pouvant
aller jusqu'à sept étages (± 22,50 m). La portée
peut aller jusqu'à 30 m selon le type de
dalle à utiliser. Source : http : //www.tiltup.com
Figure 20 : Système Tilt-up.
Source : http://googel.com
Résumé :
Actuellement, le développement de la recherche dans le secteur de la construction et
l'amélioration des techniques industrielles permettent de dépasser les limites de l'utilisation
des matériaux et de la réalisation de nouvelles formes. Aujourd’hui, l'Algérie connaît un
grand pas dans l'achèvement des bâtiments à caractère public. Et la période de réalisation, en
plus de son impact sur l'environnement grâce aux matériaux utilisés dans la réalisation, peut
être considérée comme un besoin urgent, surtout dans le domaine de la construction, qui
repose sur l'analyse des idées préconçues et la construction à plusieurs fins. Notamment dans
la contribution de l'industrialisation au développement durable Dans cette note, nous avons
choisi un système de construction industrielle pour toutes les installations où les pièces
peuvent être installées dans l'atelier et le processus de démontage ne nécessite pas la
destruction d'une partie des pièces
Mots clés :
Industrialisations, bâtiment, système constructif, préfabrication, démontage
Abstract
Currently, the development of research in the construction sector and the improvement of
industry techniques allow for exceeding the limits of the use of materials and the realization
of new forms. Today, Algeria is witnessing a great pace in the completion of buildings of a
public nature. Unfortunately, these buildings are not subjected to any systematic
considerations at the cost, quality And the period of achievement, in addition to its impact on
the environment because of the materials used in the achievement can be said in this context
that the return to industrialization today is an urgent need can not be dispensed, especially in
the field of construction, which is based on the analysis of preconceptions and construction
for several purposes Especially in the contribution of industrialization to sustainable
development. In this note, we have chosen an industrial building system for all facilities
where the parts can be installed in the workshop and the dismantling process does not require
the destruction of any part of the parts
Key Words :
Industrialization, building, construction system, prefabrication, dismantling
المـــــــلخص
تقبث انصبػت ي تجبوص حذود استخذاو انىاد سح حبنب انتطىس انز شهذ انبحث ف قطبع انببء وتحس
نسىء انحظ لا نك ،الأبو وتشة كبشة ف اجبص انبببث راث انطببغ انؼىي تشهذ انجضائش هزاد قق أشكبل جذذة وتح
تخضغ هز انبببث إن أ اػتببساث ظبيت ػه يستىي انتكهفت، انجىدة ويذة الإجبص، ضف إن رنك تؤثشهب ػه انبئت
انؼىدة إن انتصغ انىو حبجت يهحت لا ك الاستغبء ا ف هزا الإطبس ك انقىلالإجبص انستؼهت ف بسبب انىاد
يسبهت ف لاسب فبهى انسبقت انصغ و انببء لأغشاض ػذة،ان كض ػه تحهمتتش انتػهب خبصت ف يجبل انببء
حث الأجضاء بء صبػ خبص بجغ انشآث انتصغ ف انتت انستذايت ف هز انزكشة ػهب ػه اختبس ظبو ب
ك تشكبهب ف انىسشت كب أ ػهت انتفكك لا تستذػ تهذى أ جضء ي الأجضاء
الكلمات المفتاحية
انتصغ، انببء، ظبو انببء، انتصغ انسبق، تفكك
.