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    I. Constat

      Introduction

    Les échanges de biens et services sont mesurés à partir de plusieurs instruments :

    Le solde de la balance commerciale est la différence entre la valeur des biens exportés (X : vente

    de produits fabriqués dans le pays à l’étranger ) et la valeur des biens importés (M : acat de

    produits à l’étranger ) : X ! M

    • "n dira que la #alance commerciale est excédentaire si X $ M

    • "n dira que la #alance commerciale est déficitaire si X % M

    "n peut aussi calculer un taux de couverture : X x &''

      M

    uand le taux de couverture est $ &'' la #alance commerciale est excédentaire*+lle est déficvitaire

    quand le taux de couverture est inférieur à &''

    ,ttention : il ne faut pas confondre le taux de couverture et le taux d’ouvertureLe taux d’ouverture mesure le degré d’ouverture internationale d’une économie: X - M x &''

      . /0#

     A. Une croissance des échanges de biens et de services

    1. Un phénomène ancien : cf thème 211 (étape 1 les faits)

    2. Une augmentation des échanges : cf thème 211 (étape 1 les faits)

    . Consé!uence: Un tau" d#ouverture croissant: cf thème 211 (étape 1 les faits)

    $. %# évolution de la composition des échanges de biens et services : cf thème

    C. %a géographie des échanges

    1. Une évolution permanente: cf thème 211 (étape 1 les faits)

    2. &es échanges intra'ones: cf thème 211 (étape 1 les faits)

    Conclusion les faits stlisés :

    II - Mondialisation, finance internationale etintégration européenne

    iche 211 * %a mondialisation des échanges : faits et déterminants

    +cience économi!ue

    2.1 - uels sont les fondements du commerce international !"c#uis de premi$re : gains à l%échange.

     &otions : "vantage comparatif, dotationfactorielle, spécialisation.

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    II. Comment e"pli!uer l#évolution des échanges internationau" , (-tape 2 du thème211)

    . %#évolution des co/ts des échanges internationau"

    1. %#évolution des co/ts de transport : -tape 2du thème 211

    2. %#évolution des tarifs douaniers: -tape 2du thème 211

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    'ource : () )reu

    &u 0 l#34C :

    Il * a eu un cercle vicieu+ dépressionniste engendré en particulier par la multiplication des barri$res protectionnistesdurant lentre-deu+ guerres #ui a freiné le+pansion du commerce mondial et donc la croissance économi#ue

    'olution : les grands pa*s développés ont, d$s la fin de la guerre, signé un accord le "// en 0 #ui avait pour ob3ectif affirmé de favoriser le plein emploi et la croissance économi#ue par le développement des échangesinternationau+ assurés par une diminution des barri$res protectionnistes .

    'ource : () )reu

    %es caractéristi!ues du 0534C :

    1) Clause de la nation la plus favorisée4ette r$gle emp5che la discrimination dont peut 5tre victime un pa*s. 6lle mentionne #ue tout avantage tarifaire ouautre donné à un pa*s doit 5tre offert à tous les autres membres du "//. /ous les pa*s sont donc placés sur un pieddégalité. 7es e+ceptions seront possibles dans le cas de la création dune 8one de libre-échange ou dune autre formedintégration commerciale entre les pa*s membres. 9ar e+emple, Laccord de libre-échange nord-américain libéralisele commerce entre le 4anada. Les tats-;nis et le Me+i#ue. Les avantages dont bénéficie le 4anada sil e+porte au+tats-;nis ne seront pas généralisés à tous les pa*s membres du "//.7ans la m5me veine, la clause du traitement national spécifiera #ue le produit importé dans un pa*s sera traité avecles m5mes avantages #ue le produit national.

    2) 6limination des barrières non tarifaires partir des négociations du "//, un bar$me douanier est déterminé et il doit 5tre respecté par tous les pa*smembres. /oute ma3oration unilatérale du droit de douane devra 5tre compensée afin déliminer les désavantages #uilcause à lentreprise désirant accéder à ce marché surprotégé.

    7) 8révision de mesures en cas de concurrence déloaleLe "// permet donc certaines restrictions au commerce international si elles sont utilisées afin de contrer laconcurrence délo*ale. Il e+iste trois formes de concurrences étrang$res #ui peuvent entra=ner un protectionnismeautorisé par le "//.i Les droits compensatoires

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    $. %es analses classi!ues: l#échange international résulte de la comparaison des co/ts deproduction

    8our les plus motivés : une remise en cause de l#analse mercantiliste

    La théorie classique de l’échange introduite par Smith rompt avec la théorie mercantiliste.

    le conte"te économi!ue et social : elle se situe dans un autre cadre économique : c’est une périodede bouleversements économiques (cf la révolution industrielles). Smith envisage pour lapremière fois la possibilité d’une croissance économique durable et auto entretenue.

    %#échange international un ;eu somme positive : Dès lors l’échange international devient un !eu" somme positive non plus nulle. #n e$et chacun des % partenaires en se spécialisant vabéné&cier d’une amélioration de son bien'tre. n voit bien ici que s’impose la logique libéralechère " Smith : chacun des deu* partenaires n’échange que s’il + trouve son intért. ,’estl’e*tension au niveau international de la vision contractualiste et individualiste que Smith adéveloppé au niveau individuel puis national.

    %a suppression des politi!ues mercantilistes : -l faut alors tout faire pour que les échanges puissenttre réalisés le plus facilement possible en particulier Smith est favorable " la suppression desbarrières douanières et des protections que les mercantilistes avaient accumulées ( suppressiondes privilèges des di$érentes compagnies des -ndes )

    1. %a théorie des avantages absolus d#.+mith

    Une analyse individualiste : Smith s’inscrit dans le cadre d’un homo oeconomicuségoïste et rationnel qui ne recherche que son intérêt matériel. Smith part de l’e*empled’un chef de famille : la ma*ime de tout chef de famille prudent est de ne !amais essa+er defaire che/ soi ce qu’il lui co0tera moins cher " acheter qu’" faire (... ) -l n’+ en a pas un qui nevoit qu’il + va de son intért d’emplo+er son industrie toute entière dans le genre de travail dans

    lequel il a quelque avantage sur ses voisins et d’acheter toutes les autres choses dont il peutavoir besoin avec une partie du produit de cette industrie 1 .

    la société résulte de l’agrégation des comportements individuels : Smith va alors passerdu niveau micro'économique au niveau macro'économique en agrégeant les comportementsindividuels ( cf. le raisonnement de la main invisible ) : ce qui est prudence dans la conduitede chaque famille en particulier ne peut tre folie dans celle d’un grand empire. Si un pa+sétranger peut nous fournir une marchandise " meilleur marché que nous ne sommes en l’étatde l’établir nous'mmes il vaut mieu* que nous la lui achetions avec quelque partie du produitde notre propre industrie emplo+ée dans le genre dans lequel nous avons quelque avantage. 1Smith prend alors l’e*emple de la production de vin de 2ordeau* en #cosse a&n de démontrerque la protection serait peut'tre possible mais non rentable car : la 3rance dispose d’un climat de terrains propices " la production de vin qui lui confère un

    avantage absolu dans le vin. Dès lors l’#cosse a intért " se spécialiser dans la production de biens dont elle dispose

    d’avantages absolus (e* : le saumon) " ouvrir ses frontières " importer du vin et " e*porterdu saumon

    ce qui améliorera le bien'tre des fran4ais et des écossais (!eu " somme positive).

    les limites de la théorie de Smith : 5ais la théorie de Smith pour moderne qu’elle soit n’estpas sans inconvénient. #n e$et :• elle est très limitée puisqu’elle ne concerne que les productions pour lequel les pa+s

    disposent d’un avantage absolu d’origine naturelle. Dès lors le pa+s ne disposant d’aucunavantage ne peut échanger ce qui limite le développement du commerce.

    • Smith est peu clair sur l’origine des avantages absolus

    8our les plus motivés  : Smith lui'mme se contredit quand il écrit : l’avantage qu’a un artisan surson voisin qui e*erce un autre métier n’est qu’un avantage acquis et cependant tous les deu*trouvent plus de béné&ce " acheter l’un de l’autre que de faire eu*'mmes ce qui ne

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    concerne pas leur aptitude particulière. 1 Dans l’e*emple de l’#cosse l’avantage absolu estd’origine naturelle 6 dans celui de l’artisan il est acquis 6 la di$érence est essentielle. #n e$etle pa+s ne dispose alors d’un avantage absolu que parce qu’il s’est spécialisé 6 un autre pa+spourrait très bien faire la mme chose en protégeant son industrie. Conclusion : la théorie de Smith est très moderne car elle est la première " rompre avec la conceptionmercantiliste de l’échange " somme nulle mais elle reste très frustre et peu approfondie.

    Source : 73 3reu2. %a théorie des co/ts comparatifs de

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    @uantité de travail nécessaire " la fabrication d’une unité (mesurée ennombre d’hommes)

    ?2 ortugal

    Ain B%C CDrap BCC EC

    9icardo va s’e$orcer de démontrer que les deu* pa+s vont échanger et qu’ils vont tous les % + trouverun avantage mme si le ortugal a des avantages absolus dans les deu* productions.

    Si l’on prend la logique smithienne : le ortugal dispose par rapport " la ?rande'2retagne d’un avantage absolu dans les %

    productions puisqu’il lui faut moins d’heures de travail pour produire du vin (C contre B%C)et du drap (EC contre BCC). Smith en conclurait que les % pa+s n’échangeraient pas puisquele ortugal dispose d’un avantage absolu dans les % cas.

     Si chaque pa+s désire produire une unité de chaque bien les co0ts de production mondiau*en situation autarcique sont de:B%C F BCC FC FEC G HEC heures de travail. Si le ortugalconsacrait sur son territoire toute la production mondiale les co0ts de productiondeviendraient : (%* C) F (% * EC) G HIC heures. n observe donc une nette améliorationmais cette solution est impossible pour % raisons :

    • le ortugal n’aurait aucun intért " échanger avec l’Jngleterre qui ne lui apporterait rienpuisqu’elle n’a aucun avantage absolu

    • les facteurs de production étant immobiles le ortugal ne peut importer la main d’Kuvreanglaise

    9icardo va alors démontrer tout l’intért d’une spécialisation

    #n e$et

    • en ?rande'2retagne le rapport d’échange interne qD qA G B%C BCC G B% ce quisigni&e que pour obtenir une unité de vin le marchand de drap anglais doit o$rir B%unités de drap (puisqu’il faut plus de temps pour produire du vin que du drap et quederrière les biens ce sont les quantités de travail que l’on échange).

     au ortugal le rapport d’échange interne qD qA G CECG CE. Dès lors le marchand dedrap portugais pour obtenir une unité de vin est obligé de donner CE unités de drap.

    2onséquences : les co0ts comparatifs entre les deu* pa+s sont donc di$érents si l’on comparepour chaque production les co0ts des % pa+s on constate que : l’Jngleterre est moins désavantagée dans la production de draps : EC BCC G EC Mque dans

    la production de vin : C B%C G 88 M l’Jngleterre possède donc un avantage comparatif dans le drap le ortugal dans le vin et

    c’est de cette di$érence des avantages comparatifs que va résulter l’échange entre lesdeu* pa+s.

    #n e$et le marchand de drap anglais a intért " e*porter sa production vers le ortugalpuisque au lieu d’obtenir une unité de vin contre B% unités de drap il obtient B unité de vincontre CE unités de drap. Les Jnglais vont donc se spécialiser dans la production de drapet abandonner la production de vin.

    Ju contraire les marchands de vin portugais se rendent compte que si au ortugal il fautdonner B unité de vin pour obtenir CE unités de drap s’ils e*portent leur production de vinvers la ?rande'2retagne ils obtiendront B% unités de drap contre B unité de vin. -lsaméliorent donc leur bien'tre. Les ortugais vont donc se spécialiser dans la production de

    vin et abandonner la production de drap. ,haque pa+s a donc intért " se spécialiser dans la production pour laquelle son co0t

    comparatif est le plus faible : les deu* pa+s seront gagnants " l’échange tant que le rapportd’échange international qDi qAi  sera compris entre les % rapports d’échange internes :3%45 6 q7i 8q9i 6 %$.

    ’échange international 'avorise alors la croissance :  'avorise;vantages comparati's spécialisation échange internationalgains de productivité au niveau mondial

    2roissance économique ren'orce

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    8our les plus motivés la détermination du rapport d#échange : Si le rapport d’échange est de CE les marchands portugais n’+ gagnent rien mais ne sont

    pas perdants. ar contre les marchands anglais améliorent leur bien'tre. La situation estinversée si le rapport d’échange est de B%.

    ar rapport " la situation d’autarcie étudiée au début on constate que si l’Jngleterre et leortugal se spécialisent en fonction de leurs avantages comparatifs respectifs les co0ts deproduction mondiau* deviennent : (C * % ) F ( BCC * % ) G H8C heures soit un gain de HCheures par rapport " la situation autarcique .

    #n réalité dans la plupart des cas le rapport d’échange international sera compris entre les % bornes.5ais 9icardo est incapable de le déterminer avec précision.

    c. 8our les plus motivés : l#apport de =.+.4ill

    -l sera déterminé comme l’a démontré 7ohn'Stuart 5ill par la loi de l’o$re et de la demande :si la?rande'2retagne est plus demandeuse de vin que le ortugal de drap le ortugal pourra imposer sesconditions et donc &*er un rapport d’échange international qui se rapprochera de B%

    . %#origine de la spécialisation: %es analses néo5classi!ues : >ec?sher53hlin5+amuelson

    a. Un approfondissement de l#analse de

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    ressources naturelles mais que la production d’automobiles nécessite elle une utilisation defacteurs di$érente .

    ". Une spécialisation en fonction des dotations factorielles

    Sur la base de ces % h+pothèses ;S vont démontrer que chaque pa+s doit se spécialiser dans laproduction et l’e*portation de biens qui utilisent intensément le facteur de production le plusabondant 1 .#n e$et :

    conformément " la loi de l’o$re et de la demande si un pa+s dispose abondamment de

    facteur travail et manque de capital le co0t du travail sera réduit alors que le co0t ducapital sera élevé

    le pa+s a donc intért " se spécialiser dans les productions nécessitant un usage intensif detravail quali&é de saving capital (c’est'"'dire économisant du capital)

    l’échange international de marchandises se révèle donc tre un échange de facteurabondant contre des facteurs rares

    c. ’égalisation de la rémunération des 'acteurs de production et laconvergence des économies

    ;S vont chercher " montrer comme l’écrit Sandretto que :

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    'ource : () )reu

      Conclusion : la &ivision Internationale du ravail

    Les théories de @icardo et dGH

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    r " partir des années 8C les économistes ont constaté que de forts courants d’échange croisés deproduits similaires entre pa+s présentant des caractéristiques proches du point de vue des dotationsfactorielles se développaient . L’e*emple le plus représentatif est celui du marché commun : il estdevenu rapidement évident que la première phase d’intégration européenne le marché commun sefaisait sur le mode de l’intra"ranche  plut=t que sur celui de l’inter"ranche. L’intégrationéconomique n’avait pas pour corollaire la spécialisation .L’en!eu théorique de ce problème empiriqueest important puisque les théories traditionnelles de la spécialisation visent " e*pliquerl’interbranche. 1 -l semble donc qu’une part croissante des échanges ne puisse tre e*pliquée par lesthéories s’appu+ant sur les dotations factorielles.

    1. %#analse de la demande représentative de %inder (1@A1)

    Linder part d’un constat : le commerce se développe entre des pa+s qui n’ont pas de di$érencessigni&catives dans leurs dotations factorielles.

    a. %#origine de l#avantage comparatif : une logi!ue de la demande

    ,eci ne conduit pourtant pas Linder " re!eter la notion d’avantage comparatif mais plut=t " fonderles avantages comparatifs sur de nouvelles bases.

    • 9icardo et ;S ont développé une logique de l’o$re

     contrairement " Linder qui étant un économiste Pe+nésien va partir de la demande

    2onséquences : Jinsi pour e*pliquer le développement de l’échange présentant descaractéristiques similaires du point de vue des dotations factorielles il va démontrer que l’avantagecomparatif trouve son origine dans l’importance de la demande interne du produit e*porté.

    •  #n e$et un bien est susceptible d’tre e*porté que s’il est d’abord l’ob!et d’une fortedemande interne. Le grand marché intérieur (OSJ 7apon ###) produit l’avantagecomparatif parce que l’incitation " l’innovation + est plus forte parce que les débouchés +sont assurés (cf. modèle de l’accélérateur).

    • De plus grQce au développement de la production résultant de la taille du marché le pa+sbéné&ciera d’économies d’échelle qui lui permettront de diminuer ses co0ts de productionet donc ses pri*. La stratégie " mener est alors :

    lancer le produit nouveau sur un marché intérieur d+namique innovateur " revenu élevé.  puis dans un deu*ième temps quand le pa+s détient un avantage comparatif résultant de

    l’e*périence qu’il a acquise de son image de marque de ses pri* plus bas ...il peut alors selancer dans la conqute des marchés étrangers.

    b. Bui échange ,

    n arrive alors au second grand apport de Linder : vers qui le pa+s va't'il pouvoir e*porter R es moti's de l’e+portation : ,omme l’indique 5.2+é il ne l’e*portera cependant que dans un

    pa+s susceptible de le consommer. es répercussions : r la qualité et la nature des produits consommés dépendent du niveau de

    vie et donc très largement du niveau des salaires. e produit ,qui correspond au niveau de vieinterne du pays e+portateur- ne pourra donc être e+porté que dans des pays # niveau de

    salaire compara"le% donc # 'acteurs de production compara"les. 2onclusion : elle  est alors au* antipodes de celle e*pliquant l’échange international dans les

    théories de dotations factorielles :• l’identité des dotations en facteurs facilite donc le commerce qu’entrave au contraire

    leurs di$érences 1• le développement des échanges ord'ord comparativement " l’atonie relative des

    échanges ord'Sud conduit " penser que la théorie de Linder est plus " mme d’e*pliquerle commerce international contemporain que celles de 9icardo et d’;S.

    2. %a demande de différence de $.%assudrie5&uchene

    a. 8our!uoi échanger ,

    !ro"lème soulevé : 2.. Lassudrie'Duchne cherche " établir une s+nthèse des logiques de lasimilarité et de la disparité. #n e$et : l" oN tout est semblable il est inutile de rien échanger 6l’échange ne peut donc s’e*pliquer que par une di$érence quelconque 1 ( 2.Lassudrie'Duchne)

    b. Bu#échange5t5on ,

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    Jinsi si les échanges intrabranches se développent entre pa+s présentant des dotationsfactorielles proches (cf. Linder) il n’en reste pas moins que les produits ne sont pasrigoureusement identiques . -l présente un potentiel de di$érentiation résultant de leur imagede marque de leurs qualités spéci&ques.

    2 .Lassudrie'Duchne va alors e*pliquer le développement des échanges en disant : qu’un bien e*portable (qui est donc largement banalisé dans le pa+s d’origine : cf Linder)

    provoque une demande d’importation d’un bien di$érencié .-l est donc nécessaire qu’entre

    deu* pa+s a+ant tous deu* des biens e*portables les produits similaires se croisent et lesdi$érences s’échangent 1.

    #n e$et le go0t du consommateur pour la variété o$re une part de marché " toute*portateur qui propose une spéci&cation di$érenciée d’un mme produit générique. ,ecirésulte de la volonté du consommateur de se di$érencier en acquérant des produits a+antune image de marque valorisante.

    Jinsi mme si la voiture est un produit générique le consommateur qui recherche une imagede marque sportive achètera une voiture italienne celui qui désire obtenir une image britishachètera une voiture anglaise (cf. les pubs 9over) celui qui veut imposer une image derespectabilité achètera une voiture allemande ....

    2onclusion : Lassudrie'Duchne e*plique que le commerce international répond " unelogique d’e*otisme 1. éanmoins la logique de di$érenciation ne peut s’e*primer que dans lespa+s a+ant un niveau de vie élevé : ce qui e*plique que l’échange intra'branche se fasseprincipalement entre les D#5.

    Conclusion :

    n peut considérer que :

    • le commerce bilatéral (entre % pa+s) sera dominé par l’interbranche si les % pa+s ont desdotations factorielles di$érentes et donc des spécialisations complémentaires.

    • Ju contraire plus les dotations factorielles seront proches plus la part de l’échangeintrabranche sera élevée

    n distingue alors % t+pes de commerce :

    • un commerce de t+pe ord'Sud entre pa+s économiquement éloignés basé surl’interbranche qui s’e*plique par les di$érences de dotations factorielles.

    •  un commerce entre pa+s développés basé sur l’intrabranche qui s’e*plique par la similarité

    . Une spécialisation dnami!ue : %e développement en vol d#oies sauvages de .?amatsu

    ,ette théorie concerne la stratégie de production et d’e*portations des pa+s en développement. T JPamatsu l’a forgé en s’appu+ant sur le modèle suivi par le 7apon. -l distingue I temps :

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    I. 4onstat La mondialisationdes échanges4M et e+ercices

    4ommerce etéchangesinternationau+4M

    preuve composée- 9artie 2 - "nal*sede document - Lesévolutions dese+portationsmondiales

    ;n te+te à trous

    @éduction desdroits de douane ete+plosion deséchanges

    ;n 4M

    4ours "udio - '6' /erminale 6' -uels sont les fondements ducommerce international !

    erfi 4anal La Kaisse de régime ducommerce international   ;ne vidéo

    La nouvelle nature du commerceinternational   ;ne vidéoEégociations lFOMC : !uels en;eu", 5 Université de tous les savoirs 5

     Rapport   sur le commerce mondial2013