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/tto)q COMMISSION DES COM MU NAUT.ËS EURO PËEN NES COMMUNAUTË EUROPËENNE DU CHARBON ET DE L'ACIER
f
recueil de recherches « acier»
1975
PROPRIÉTÉS D'EMPLOI DES ACIERS
SOUDABILITÉ DES ACIERS Partie C: Recherches sur la soudabilité
et le soudage des aciers à haute résistance trempés et revenus
EUR. 5305 f (3. Vol.)
AVERTISSEMENT
Aux termes de l'article 55, alinéa 2 c, du traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l'acier, la Commission encourage la recherche intéressant le charbon et l'acier, notamment en accordant des aides financières. La présente brochure rend compte de l'exécution et des résultats de l'un de ces projets de recherche.
En conséquence du traité de fusion du 8 avril 1965, la Commission unique des Communautés européennes exerce les pouvoirs et les compétences dévolus à l'ex-Haute Autorité de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier (CECA).
Le présent document a été élaboré sous les auspices de la Commission des Communautés européennes.
Il est précisé que la Commission des Communautés européennes, ses contractants, ou toute personne agissant en leur nom :
- ne garantissent pas l'exactitude ou le caractère complet des informations contenues dans ce document, ni que l'utilisation d'une information, d'un équipement, d'une méthode ou d'un procédé quelconque décrits dans le présent document ne porte pas atteinte à des droits privatifs ;
- n'assument aucune responsabilité pour les dommages qui pourraient résulter de l'utilisation d'informations, d'équipements, de méthodes ou procédés décrits dans le présent document.
COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES Direction générale «Affaires industrielles et technologiques»
PROPRIÉTÉS D'EMPLOI DES ACIERS
SOUDABILITE DES ACIERS
PARTIE C: RECHERCHES SUR LA SOUDABILITt: ET LE SOUDAGE DES ACIERS A HAUTE RÉSISTANCE
TREMPÉS ET REVENUS
1975
INSTITUT DE SOUDURE Paris
Convention N° 6210-55/3/230
(1.9.1970 - 31.8.1972)
RAPPORT FINAL
Edité par la Direction Générale Information Scientifique et Technique et Gestion de l'Information
EUR 5305 f (3ème Vol.)
RÉSUMÉ
Dans le cadre de cette recherche, portant sur un certain nombre d'échantillons d'aciers trempés et revenus faiblement alliés ou non alliés, on a procédé aux investigations suivantes:
1) Détermination des diagrammes de transformation au refroidissement continu par analyse « in situ » sur implants.
2) Détermination des diagrammes de fissuration à froid sur implants. 3) Essais de fissuration sur soudures auto-bridées à l'état normalisé et à l'état trempé
et revenu. 4) Essais de traction par choc sur implants fissurés. 5) Essais de fissuration au réchauffage.
Les essais 1, 2, 3 et 5 ont été pratiqués au moyen de méthodes mises au point à l'occasion d'autres études. L'essai no 4 de traction par choc sur implant fissuré a été développé à l'occasion de la présente étude.
Les diagrammes de transformation et de fissuration montrent que les aciers trempés et revenus, faiblement alliés, doivent être soudés avec précaution, cependant que les produits relativement minces, qui peuvent être élaborés en aciers non alliés, ne posent pas de problème à cet égard.
L'influence de l'état trempé et revenu sur le risque de fissuration à froid n'a pas pu être complètement élucidé par essais de soudures autobridées, mais il semble qu'à composition chimique identique, l'état trempé et revenu appelle plus de précautions que l'état normalisé.
La mise au point d'une technique d'essais de choc sur implants fissurés a fait apparaître, pour les échantillons expérimentés, une sensibilité assez faible des zones thermiquement affectées à l'amorçage de ruptures au niveau des fissures à froid. Ce résultat devra être vérifié pour d'autres nuances.
Enfin, la sensibilité à la fissuration au réchauffage peut être évaluée, pour des zones thermiquement affectées réelles, au moyen de l'essai de relaxation différentielle sur double implant.
- 3 -
TABLE DES Y~TIERES,
1. Introduction
2. Nuances d'aciers soumis aux essais
3. Teclmiques d'investigation
4. Résultats des essais et commentaires
5. Résumé et conclusions
An!lexe I
Annexe II
Annexe III
5
6
9
21
34
39
49
61
- 5 -
UCHERCHES SUR LA SOUDABI LITE ET LE
SOUDAGE DES ACIERS A HAUTE RESISTANCE
TREMPES ET REVENUS
1. - INTRODUCTION -
~ana le cadre dea recherches organisêes par la Communaut4
eur la 1oudabilit~ dea acier1, la convention 6210-55/0/11, qui
associe le Centre de Recherches ~ta11urg1quea de Llàge et
l'Inetitut de Soudure de Paria, concerne d'une part le comporte
ment de l'acter aux aollicitations dans l'êpaiaaeur aoua l'effet
de liaisons effectu,ea par soudage, d'autre part la aoudab11tt•
et le eoudage dea aciera A haute r6sistance trempfa et revenue.
Le prfaent rapport concerne la contribution de l'Inatitut de
Soudure l cette dernière recherche, au financement de laquelle
le Centre d'Etudes Techniques de la Mêcanique (CETIM) s'est &llO
ciE.
Les aciera trempfa et revenue peuvent être, selon leur
4paiaaeur et les propriêtfl via,aa, aoit des aciera faiblement
alli'• de maniàre à. ltre aisément trempanta, même en forte êpaia
eeur, soit en acier non alllê ei l'épaisaeur est assez faible
pour obtenir une treœpe l coeur par refroidissement rapide. Lea
aciera de la pr-ière cat4gorie, c 1eat-l-dire les aciera trempatta,
posent un problème de 1oudabilité en ce qui concerne le compor
tement du aétal de baae, du fait de la trempe et du riaque de
fissuration l froid associE l la diffu~ de l'hydrogtne. Lea
aciera de la deuxième catfgorie ne devraient pas ltre auaai aen
aiblea l ce phfnomène, mêae ai on les aoude avec une faible
•nergie, pour 'viter un edouciaaament exceaaif au voisinage dea
jointe. Le problème de la tranaformation due au soudage et de la
fia~uration aaaoci6e l la trempe et l l'hydrogène a donc 6té au
centre de la pr•••nte recherche. Cee deux aapecta ont ft' abor
d'• par la technique dea implanta.
• • • 1 •• •
- 6 -
De plue, e'agiseant d'acier trempf et revenu, 11 convenait
de chercher l eavoir si les caractéristiques de traction du m'tal
de baee jouent un rele via-l-vis de la fissuration l froid. La
-'thode des implanta •tant incapable de rfpondre l cette question,
on a mie au programme une campagne d'essais sur éprouvettes auto
bridfes du type CTS et TEKKEN.
D'autre part, puisque, du fait de la nature de l'acier, le
risque de fiasuration l froid est important, on a cherché l appré
cier le rele que peut jouer une fissure en tant qu'amorce de cas
lure sous l'effet d'une sollicitation de traction. A cet effet, on
a poursuivi la mise au point d'une méthode d'essaie de rupture eur
implanta pr6-fiasurfs.
Enfin, le problème de la fissuration au rêchauffage ayant
étf mentionné dans le programme, on a étudié, l ce point de vue,
l'un dea aciers expêrimentfl par la méthode de relaxation différen
tielle eur double implant.
2. - NUANCES D 1 ACIERS SOUMIS AUX ESSAIS -
On trouvera au Tableau 1 les analyses chimique• de l'eneembLe
dea nuances qui ont ftf eoumises aux essais. Il convient de noter, l
ce propoa, que l'on a'eet heurtf l de grandes difficultés d'approvi
sionnement, certains échantillons n'ayant fté fournis qu'en très peti
tes diaen1iona, ai bien que l'exp4rimentation a dO être l~it6e.
Le tableau fait apparattre que la plupart des eaaaie ont
eoncernf des acier• faiblement allifa. Seule, les fchantillone LJ, LX
et E 45 sont d4pourvua d'fl'-enta d'alliage. ils ont d'ailleurs 'tf
livrfs en faible 4paisseur. A signaler auesi l'acier MA qui est un
acier au cuivre l durciea ... nt atructural et dont le comport~nt l
la fissuration l froid eat ·d'ailleura tout l fait remarquable.
L'usage qui a 't' fait de cee divera 4chant1llona eat d•taillf
au Tableau II et aera comment' dana la rubrique suivante •
• • • 1 • ••
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- 9 -
3. - TECHNIQUES D'lNVESTtGATION -
3.1 -Rappel sur la dêterœination dea diagrammes TRC et dea
diagrammes de fissuration l froid.
Pour ftudier les caractêrietiquea de tranaformation des
acier• expfrimentêe, on a poursuivi l'exp,rimentation de la mêthode
d'analyee thermique "in aitu" par d'rivation, dana lea mêmee condi
tions que dana la recherche précédente (cf. rapport final, conven
tion n° 6210-41 "Esaaia pratiques par la méthode dea implante").
Chaque diagramae de transformation a été établi l partir d'~planta
placée dana dea tGlee supporta de 20 mm d'fpai11eur, pour des teœp1
de refroidissement allant juaqu'l 50 secondes, ce qui rend compte ,
pratiquement, de toutes les condition• de soudage sana pr,chauffage
en ce qui concerne l'énergie, ainsi que de l'effet da pr,chauffage.
Le• diagramme• obtenus, qui seront commentés dana le chapitre tui
vant, peuvent être interpr~tés en termes d'énergie et de température
de préchauffage au moyen dea abaque• qui lea prêcèdent, dana
1 'Annexe I.
Chaque dêtermination du diagramme de transformation au
refroidissement continu a 6tê complêtée par un examen aftallographique
et par la mesure de la dureté maximale aou• cordon. De la aorte, lea
diagrammes de transformation prfaentês dans l'Annexe 1 tont accoapa
gnfa dea aspecta micrographiques let plus caractêriatiquea et coapo~
la courbe duret' maximale de temps de refroidissement.
Les diagramme• de fissuration l froid, expri.6a en terme•
de contrainte de fieauration fonction du tempe de-rafroidiaaement ,
ont êt' auaai êtablia par la technique d'Jl utiliafe dana la prfcf
dente recherche. Pour chacun dea aciera dont la courbe eat donn'e
dana l'Annexe II, on a dresa• la courbe complète de fieauration l
froid jusqu'l de• temps de refroidissement de l'ordre de 20 l 25
secondee. Ceci a parfoia nfceaait' la mise en oeuvre de t~lea eup
porta .. 10 sm d'fpalaaeur, pour prendre la relal1 dea tGlea de
20 .. , sana faire intervenir de pr,ehau~fage. Pour certaine fchantil·
lona, on a auaai d•t•radn• lea courbet de rupture car l'•cart entre
laa contrainte• de fissuration et de rupture donne une infor.ation
int,reaaante aur la fragilit' de la zone ther.iqu ... nt affectée •
• • • 1 • .•
- 10 -
Dans tous les cas, on a soud~ avec des électrodes enrobées
basiques, préalablement traitées à 350°, Pour les aciers LI et L\~, on
a complét~ ces informations par quelques points concernant le soudage
MAG, c'est-à-dire à l'arc court sous C02 ;·pour les mêmes aciers, on
a fait intervenir aussi un préchauffage à lSOc.
Les essais entrepris ayant pour objet de comparer entre eux
les aciers expérimentés et non pas de mettre au point le mode opéra
toire de leur soudage, on a pu déterminer les conditions de température
et temps de post-chauffage. D'ailleurs, pour plusieurs nuances, on ne
disposait pas de l'échantillonnage nécessaire à une expérimentation très
poussée.
3.2 -Essais de soudure auto-bridée.
Comme indiqué dans l'introduction, on peut se demander si,
en matière de fissuration à froid, la soudabilité est ou non influencée,
à composition chimique égale, par l'état initial du métal de base. Cet
état initial (normalisé d'une part et trempé et revenu d'autre part)
est, en effet, susceptible, par l'intermédiaire de la limite d'élasti
cité, d'accroitre la contrainte due au bridage, pour une rigidité donnée
d'assemblage. Or, les essais de fissuration sur implants·, aussi intérea
sants et quantitatifs qu'ils soient, fournissent une contrainte de fis
suration qui ne dépend que de la teneur en hydrogène du métal fondu et
de la structure de la Zd'ne thermiquement affectée. Autrement dit, une
série d'essais sur implants fournit les m2mes résultats, à composition
chimique égale, quelque soit l'état initial du métal de base. Pour se
faire une opinion sur le problème posé, il faut donc faire appel à des
soudures réelles, par exemple, à des essais de soudures auto-bridées.
On a donc, tout au ~oins pour les aciers LI et LW, mis en
oeuvre des essais du type CTS et TEKKE~. Pour l'acier LT, on a expéri
menté seulement l'état trempé et revenu, mour mettre les résultats en
relation avec ceux des essais sur implants. Quant à l'acier Lt~, il a
été expérimenté au moyen des deux essais CTS et TEKKEN, à l'état norma
lisé et à l'ét•t trempé et revenu.
. .. 1 . •.
· Il -
3.3 -Essais de traction par choc sur êprouvettes pr4-fissurées -
3.3.1 -Rappel des travaux antérieurs : A l'occasion d'une
étude précédente, faite pour le compte de la Délégation Générale
l la Recherche Scientifique et Technique, on avait entamé une
exp,rimentation tendant à évaluer le rOle joué par les fissures
à froid vis-à-vis du risque de rupture. Posé en d'autres· termes,
le problème consistait à rechercher, par une méthode d'essai
appropriée, la nocivité des fissures pré-existantes dans les as
semblages soudés, que ces fissures se trouvent dans le contexte
structural qui leur a donné naissance (dans une zone thermiquement
affectée non transformée) ou qu'elles affectent une zone ultérieu
rement modifiée (soudure en plusieurs passes ou soudure traitée)
Puisque, par la méthode des implants, on disposait d'un moyen
de ·produire à volon té des fissures, on a cherché .à transformer un
implant fissuré en éprouvette d'essai de rupture. En raison de la
simplicité du dispositif n~eessaire, on a commencé par traiter
l'implant fissuré comme une éprouvette de traction statique. Malheu
reusement, on s'est rapidement rendu compte que, si la rupture sur
implant fissuré s'amorçait effectivement dans la zone thermiquement
affectée, au niveau de l'entaille, elle ne tardait pas à dévier pour
progresser dans la zone fondue. Cette succession de phénomènes n'ap-'--
paraissait pas sur le diagramme de traction, de sorte qu'il n•a pas
~té possible de tirer des résultats obtenus, une information sur la
sensibil~té des structures fissurdea à froid, à l'amorçage des rup
tures au niveau des fissures. Cependant, on a déjà pu constater, lors
de cette étude prêliminaire, que l'essai de traction provoquait bien
souvent une striction de l'implant dans le métal de base, malgré la
présence d'une fissure dans la zone thermiquement affectée. Ces
résultats constituaient un encouragement à poursuivre l'étude du
rôle des fissures ; c'est ce qui a été fait sous la forme d'un essai
de traction par choc sur éprouvette pré-fissuré~.
3.3.2 - Forme et préparation des éprouvettes : L'éprouvette
d'essai de traction par choc après fissuration a la forme décrite
par la Figure 1. Il s'agit simplement d'un implant dont la partie
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- 12 -
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calibrée au diamètre de 8 mm correspond, entaille comprise, à l'im
plant classique de fissuration à froid. C'est cette partie qui est
introduite dans la tôle support, de telle sorte que son extrémité
subisse le cycle thermique provoqué par le dépOt d'un cordon de sou
dure, l'entaille se trouvant dans la zone thermiquement affectée.
Pour permettre la mise en place ultérieure dans le dispositif d'essai
de traction par choc, on a ménagé une tête de 12 mm de diamètre,
filetée sur une largeur de 20 mm.
Pour préparer une éprouvette fissurée, on procède
comme pour un essai habituel de fissuration à froid, en utilisant
la machine d'essai illustrée par la Figure 2, dans laquelle l'effort
est fourni et contrôlé par un soufflet de dilatation fonctionnant
en vérin pneumatique. Connaissant la contrainte de rupture corres
pondant au temps de refroidissement in_tervenant lors du soudage, on
règle le_vérin de cette contrainte et on surveille le processus de
fissuration par l'émission acoustique. On sait en effet, d'après les
travaux antérieurs, que l'amorçage de la fissure ne se manifeste par
aucune émission acoustique sensible, alors que la propagation condui
sant à la rupture fournit une émission intense. Il s~ffit donc,
lorsque l'émission a lieu, de relaxer l'effort appliqué à l'implant
en supprimant la pression dans le vérin. On est alors sOr de dispo
ser d'une éprouvette fissurée et, avec un peu d'entratnement, on peut
obtenir un pourcentage de fissuration pré-déterminé. Pour interpr~ter
les résultats de l'essai de traction par choc, il faut- être capable
d'apprécier ce pou~centage de fissuration. On peut rendre cette opé
ration possible en procédant, après l'opération qui vient d'être
décrite, à un traitement à 250° qui, en même temps qu'il provoque
le dégazage, assure une coloration suffisante de la partie fissurée
cette coloration permettra de mesurer le pourcentage de fissuration
sur la cassure, après l'essai de rupture. La Figure 3 donne un
exemple d'une telle affirmation.
3.3.3 -Essais de traction par choc : L'éprouvette de traction
par choc se présente comme l'indique la Figure 4 ; elle est pr~levée
par découp~ge, dans la tOle support d'un parallèlipipède de 38 x 19 x
e mm, e étant l'épaisseur de la tôle support, fixée à 20 mm dans nos
essais. Ces dimensions ont été choisies pour permettre la mise en
- 14 -
- 15 -
Figure 3
Figure 4
- 16 -
place de l'implant à fa partie inférieure de la trpjectoire du mouton,
ce dernier étant équipé d'un double couteau, muni de jauges de contrai~e
permettant d'établir, au moment de l'essai, une courbe effort-temps
enregistrée sur un oscilloscope à mémoire. La Figure 5 illustre le
dispositif ainsi mis en oeuvre.
Il a été nécessaire, en effet, de faire appel au mouton
instrumenté, car le critère d'énergie ne donnait pas suffisamment de
renseignements, soit parce que, comme indiqué plus haut, la fissure
déviait dans la zone fondue, soit aussi parce qu'une striction appa
rais·sait dans la queue de 1 'implant, en plein métal de base. Il fal
lait donc être capable d'analyser, sur les courbes effort-temps,
l'amorçage même de la cassure. L'instrumentation du mouton et son
adaptation à l'essai de traction par choc ont été réalisés à l'occa
sion de la prEsente étude.
Pour évaluer l'effet des fissures sur ces amorçages,
on a opéré, soit sur implant fissuré (mais rappelons-le, entaillé
dans la zone thermiquement affectée), soit sur implant non fissuré;
on trouvera à la Figure 6 un exemple de diagramme effort-temps enre
gistré.
3.4 - E$sais de fissuration au réchauffage -
Comme indiqu~ plus haut, on a procédé, pour l'un des
aciers expérimentés, à l'essai de fissuration au réchauffage par la
méthode de relaxation différentielle sur double implant. L'appareillage
correspondant, qui a été mis au point et développé à l'occasion
d'autres études, est décrit par les Figures 7 et 8. Le double implant
résulte de la nécessité de compenser la dilatation thermique, puisque
le principe de la mesure consiste à suivre la déformation de l'implant
chargé. Plusieurs déterminations sont nécessaires pour obtenir le
résultat recherché, à savoir : la valeur de la contrainte maximale
initiale, que l'on peut appliquer à l'implant chargé, avant de lui
faire subir le traitement thermique de relaxation. La technique d'essai
utilisée permet d'imiter la réalitf des phénomènes, en ce sens que
la relaxation porte sur une ~prouvette composite et non pas sur une
éprouvette homogène comme c'est le cas pour les essais sur ~prouvettes
de simulation.
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- 17 -
Figure 5
- 18 -
Capteur de d eP-:..::..::::1 ~-=-=..:....:-"-3E..::.-.:....:::--
r Regulateur Sbars i Air · ..
Ad.
Réservoir
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Figure 7
Tiges de transmission
Guide
~---------_inférie_ur
asservie
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Verin ~umatigUfi!.
- 20 -
Figure 8
- 21 -
4. - RESULTATS DES ESSAIS ET CO}fMENTAIRES -
4. l - Diagrammes de transformation au refroidissement continu
et de fissuration à froid -
On trouvera ci-joints, en Annexe I, les diagrammes de
transformation au refroidissement continu, qui ont été établis à
l'occasion de la présente étude et, en Annexe II, les diagrammes de
fissuration à froid.
Comme indiqué plus haut, on n'a disposé que d'une faible
quantité d'acier non allié, livré à l'état trempé et revenu. Seuls ,
les aciers LJ et LX s'apparentent à cette catégorie.
L'acier LJ, expérimenté à l'état brut de trempe, a un
diagramme de transformation dépourvu de martensite et une dureté sous
cordon faible, ceci grâce à une teneur en carbone très basse. Il n'y
a donc pas lieu de s'étonner,de la position de la courbe de fissura
tion relative à ces aciers, dans le cas d'un soudage avec électrodes
basiques sèches.
Dès que la teneur en carbone augmente, comme c'est le cas
pour l'acier LX, qui contient par ailleurs un peu de cuivre et de
molybdène, la possibilité d'une transformation martensitique apparatt,
jusqu'à un temps de refroidissement de 10 secondes et la dureté maxi
male sous cordon se trouve affectée. Ceci va de pair avec une réduc
tion de la contrainte de fissuration à froid, mais le comportement de
ces aciers est du même ordre que celui d'un acier 52 normalisé.L'acier
E 45 n'est, en fait, pas un acier trempé et revenu, mais ses courbes
de transformation et de fissuration sont données en Annexe parce qu'il
a servi à la mise au point de la technique d'essais de choc sur im~
plants fissurés.
Les autres nuances expérimentées sont plus ou mains trem
pantes, comme le montre en Annexe I la collection des diagrammes re
latifs aux aciers LH, LI, LK, LY, LW et LZ.
Les temps de refroidissement martensitiques s'étendent de
22 secondes pour LZ jusqu'à plus de 30 secondes pour LY. De plus, la
transformation devient p~rement martensitique au dessous de 20 s~on~
pour LH, LI, LK et LW, au dessous de 15 secondes pour L! et LZ. Cette
particularité, associée à une teneur en carbone toujours supérieure
.... 1 . ..
- 22 -
à 0,14 ou 0,15, explique la sensibilité systématique à la fissura
tion à froid : les contraintes de fissuration sont toujours infé
rieures à lOO N/mm2.
Pour deux de ces aciers, à savoir LI, LW, on a pu
constater que le soudage à l'arc sous C02 , avec arc court, ~liore
la situation puisque la contrainte de fissuration atteint 170 N/mm2
pour le premier et 220 pour ~e second, p~ur des temps de refroidis
sement de ·1 'ordre de 10 secondes. 11 n'en res te pas moins que la
sensibilité reste importante et que les aciers de cette nature doivent
être soudés avec précaution, en faisant intervenir un pr~chauffage et
un post-chauffage.
L'acier MA, qui n'a étf ~pprovisionnf_ qu'l la fin de
l'étude, correspond à une autre formule puisque l'élévation dea pro
priétés de traction est due à un effet de durcissement structural.
Comme le montre la courbe correspondante, il n'a pas êté possible
d'obtenir la fissur•tion à froid lors du soudage avec 'lectrodea
basiques. Il y a là une indication très intéressante.
En conclusion, on peut dire que du point de vue de la
trempe en soudage et du risque associé de fissuration à froid, trois
classes d'acier trempés et revenus peuvent se présenter :
a) - Aciers non alliés qui ne peuvent être obtenus, à
l'état trempé et revenu, que sous forme de produits relativement .
minces et dont la soudabilité, mesurée par essais sur implanta,
n'apparatt pas différente de celle des aciers de même nuance, livrés
à l'état normalisé.
b) -Aciers faiblement alliés, trempant&, permettant
1 'obtention de 1 'état trempé pour dea produi ta épais t.eur compor.
tement en soudage est dêterminé -par la fragilisation à l'hydrogène
de leur martensite.Ils doivent donc être soudés avec les précautions correspondantes.
c) - Les aciers à bas carbone, pour lesquels la dureté
est obtenue par un mécanisme de durcissement structural : pour de
tels aciers, il ne semble pas y avoir de_ risque de fissuration à
froid.
. •• 1 • .•
- 23 -
4.2 - Essais de soudures auto-bridées -
Les essais de soudures auto-bridées CTS et TEKKEN ont été.
entrepris pour tenter d'apprécier l'influence, l composition 'sale,
de l'état de traitement du métal de base, via-l-vie de la sensibilité
à la fissuration à froid.
Les deux aciers expérimentés ont été mis en oeuvre dans
les états suivants :
LI, état trempé et revenu (600°) Rm • 848 N/mm2
Re • 785 N/mm2
A% • 19,5
LW, état A,trempé et revenu (550°) Rm a 1048 N/rœn2
Re = 995 N/an2
A% = 16,15
état B,normalisé à 920° et revenu à 670°
Rm a 753 N/nm2
Re a 625 N/mm2
Les résultats des essais CTS et TEKKEN sont donnés dans
les tableaux III, IV et V ci-joints.
Pour ce qui est de l'essai CTS exécuté à froid, on conaab!
que la fissuration se produit, pour les deux états, en zone de trans
formation pour les énergies les plus élevées et en zone fondue pour
les énergies les plus faibles. Si on se réfère aux mesuree antfrieunes
relatives à la sévérité de l'esaai CTS, effectuées dans le cadre du
deuxième programme collectif, on comprend ces résultats ; en partic~er,
la non fissuration en zone thermiquement affectée pour les petits cor
dons, s'explique par le faible niveau de contrainte réalisé dans l'es
sai CTS. En toua cas, l'essai CTS pratiqué à froid ne permet pas d'appré
cier l'influence de l'état de traitement du métal de base.
Le Tableau IV, qui fournit les résultats de l'essai CTS avec
préchauffage, ne permet pas une meilleure discrimination car on sup
prime aisément la fissuration par un préchauffage à 80 ou 100° pour
l'acier LW,'. quel que soit l'état de traitement. Il faut d'ailleurs
reconnattre que la masse calorifique de l'éprouvette CTS est un peu
faible, si bien que le préchauffage a un effet considérable.
- 24 -
TABLEAU III
Résultats d'essais CTS à froid
{Electrode ND 70 e 30 mm)
Energie Position
kj/cm ZF !
ZTA
Acier LI 10 NF NF
17,5 F F
35 NF F
Acier LW 10 F NF
état A 20 NF F
30 NF F
Acier LW 10 F NF
état B 15 NF F
30 F (peu) F
Acier LI
Acier LW
état A
Acier LW
état B
- 25 -
TABLEAU IV
Résultats d'essais CTS
avec préchauffage
Energie
kj/cm
15,5
17,1
20
15
20
Préchauffage
minimal
Emplacement r
ZF l ZTA
NF F
NF NF
NF
NF NF
NF r
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- 27 -
En ce qui concerne les essais TEKKEN, on n'a paa r•uaei, quelle que
soit l'électrode utilis~e, ND 70 l haute rêaiatanee ou OK 4830, plua
douce, à éviter la fissuration dans._la aone fondue, lora du .oudage l
froid. De ce fait, on ne pouvait paa diatinguer l'influence de l'êtat
du métal de base.
Lorsqu'on fait intervenir le prêehauffage et le post-chauf
fage, lors de l'essai TEKKEN, on obtient les résultats du Tableau V.
On voit que, pour l'acier LI, la fissuration s'est reportée dans la
zone thermiquement affect~e, pour l'acier LW, on constate un certain
avantage en faveur de l'état doux, puisque la non fissuration a été
obtenue avec des températures de préchauffage et des tempa de post
chauffage inférieurs, à énergie dè soudage égale, l ce qui s'est avêrê
nécessaire pour l'état dur.
La différence de comportement notée, méritera d'être vêri
fiée aur un plus grand nombre de nuances, car le problème eat impor
tant : s'il est vrai qu'l composition chimique égale, la sensibilité
à la fissuration à froid est plus grande à l'état tremp6 qu'à l'état
recuit, à cause de l'augmentation de contrainte de bridage, cela veut
dire que des précautions supplémentaires de soudage doivent être pri
ses lorsqu'on soude un acier trempé et revenu. Malheureusement, cet
aspect des problèmes de soudabilité échappe à l'essai aur implants et
les essais sur éprouvettes auto-bridées, qui seront n6ceaaaires,
demanderont des quantités importantes des produits l essayer.
4.3 -Essais de choc sur implants fissurés -
En fait, les résultats que l'on trouvera sous cette ru
brique sont relativement peu abondants car les deux aciera mis en
oeuvre, à savoir A 52 et E 45, ont surtout servi à une mise au
point méthodologique. Néanmoins certaines indications apparaissent
déjà.
L'Annexe III ci-jointe contient, sous fo~e de planches,
les reproductions des enregistrements effort-temps obtenus dana lee
situations suivantes :
••. 1 • ••
- 28-
- Acier A 52
- Implant non fissur6,
- Implant faiblement fissuré,
- Implant fortement fiasurf.
Dans les trois cas, essais à l'état brut de soudage et
à l'état revenu à 600°.
Acier E 45
- Implant non fissuré,
- Implant faiblement fissuré.
Essais à l'état brut de soudage et l l'état revenu A
600°.
Dans ce travail exploratoire, on a expérimenté une seule
condition de soudage, à savoir : 20 kj/cm sur tOle de 20 mm, ce qui
correspond l un temps de refroidissement de 9,5 secondes. Entre 800 et
500°, la contrainte de fissuration à froid correspond, relevée sur les
diagrammes de fissuration, à 17 kgfmm2 , pour l'acier A 52 (Structure
martensite et beinite, dureté HV 5 445) et 28 kg/~ pour l'acierE 45
(Structure martensite et bainite, dureté HV 5 390).
Chaque enregistrement a été dépouillé pour en retirer
les indications suivantes :
Pourcentage de fissuration ( % F), pourcentage de métal fondu dana
la cassure ( %MF), travail de rupture ( W kgm/cm2), contrainte maxi
male ( CS max. kg/111D2).
En ce qui concerne le pourcentage de fisauration , lea
opérateurs ont appris A mattriaer suffisamment le dispositif d'essais
pour être capables d'obtenir, soit une faible fissuration (inffrieure
à 15%), soit une forte fissuration (autour de 40 A Sot). Il reste
cependant une certaine dispersion et il est impossible de ea.parer des
implants présentant exactement le même pourcentage de fiseuration. Il
est rappelé que le pourcentage de fissuration est lu sur la eaeeure,
grAce à la coloration provoqu6e par le traitement de 4Aaaaaae. Lee
valeurs de travail ou de contrainte .. ntionn,es sur lee courbe8 effort-
temps sont rapport••• l la section r'duite par la fieeuration •
• • • 1 •••
• 29-
La proportion de métal fondu dans la cassure, est une donnée
extrêmement importante, car elle présente un sérieux inconvénient de la
méthode : alors qu'on souhaite étudièr le comportement de la zone ther
miquement affectée en présence d'une fissure, on constate que, très sou~
vent, la rupture qui s'amorce au niveau de la fissure pré-existante,
dévie vers le métal fondu qu'elle affecte dans une proportion variable.
La Figure 9 montre l'aspect micrographique d'un tel parcours. On constate
d'ailleurs que ce comportement concerne aussi bien les implants non fis
surés que les implants fortement fissurés.
Compte tenu de cette particularité, la mesure du travail de
rupture ne présente pas grand intérêt puisque, dans la plupart des cas,
on risque de mesurer, sur les enregistrements, le travail cumulé de
rupture dans le métal de base puis dans la zone fondue. D'ailleurs, même
si la rupture n'affecte pas du tout le métal fondu, comme etest rarement
le cas, la contrainte de rupture est si élevée que le travail enregistré
est influencé par la déformation de l'implant dans sa partie calibrée,en
dehors de la zone thermiquement affectée. Il faut donc renoncer à tirer
parti de l'enregistrement, à cet égard.
La seule possibilité qui reste pour évaluer l'aptitude à
l'amorçage de la cassure, au niveau d'une fissure-pré-existante, est la
mesure de la contrainte maximale, en supposant, à priori, que c'est au
moment correspondant que se déclenche la cassure, en provoquant la chute
de l'effort.
Pour faciliter l'interprétation, on a reporté aux figures 10,
11, 12 et 13, les charges de rupture ainsi relevées :
- Figure 10 : acier A 52, implant faiblement, fortement et
non fissuré - état brut de soudage.
-Figure 11 : implant fortement, faiblement et non fissuré -
état revenu.
Figure 12 : acier E 45, implant faiblement fissuré· et non
fissuré - brut de soudage.
- Figure 13 : acier E 45, implant faiblement fissuré et non
fissuré - état revenu.
• .• 1 • ..
- 30 -
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Parcours en zone thermiquement affectée x 400
Parcours en zone fondue x 400
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~ · ........ · ·~ ·· .... 1 ................... · · ... , ..................... 1 ... ··lmP.lants •fal.b· ca·en~· iissuru1 .. ..... ,.... .. .. ·'
·~: -~ ~.? ; . : ; ; i ; ~ i ; ~ ~: i : ~ ; < ~ i ; 1 ~ : ~ 11 : ~ : ; ; i ; i ~ ; i; ii; : ; : i~~ : i : : ) : ; i ~ L i : . ; ; : ~ ~ : : :! ~ ~ ~ ~ i : : ~ ;r ~1:: j : : ~ T ~ ::!· : : t L : : : ~ : i ~ ~ ~ ~ : : j ; : . t: 1 I ~: : i . : [ ~ : : : : : i ~ i : : ~: :; ; ; ; . ····· ....... ~···. -··· -~··f·- .. ····1· ..... ·-·!······~ .!. ........ r"l' ........ ··-·t········· ... -· .. "t'········!· ····----t·"•t•"·'· ····--. ·r·_._.. . •1•- ............. .
ili· ~J, · · · · .. ~~ ~:u·;,: .~:!b, .. ~~;: ~.J~gl , .. : l::: · -~l .. t ~:.:~ 'J~~~ 1-~tr~~friu: :4t~ "L.t~Jf:;j~ .,~r : ,~ ~J·;.0.1 0 ....... . !"" "'')"" •:·:1, ...... ;l ... ~t ....... :i .... , ............... !. ....... , .... , ... , ......................... ; ... ~i. ....... ........ :t .... , ... :l. .. ~j ... ::.t
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- 33 -
L'examen de ces graphiques montre d'abord qu'il y a relati
vement peu de différence entre les résultats relatifs aux états for
tement et faiblement fissurés, dans la mesure où, comme cela a été fait,
la contrainte est calculée en tenant compte de l'incidence de la fis
sure sur la section.
On voit, d'autre part, et cela paratt surprenant, que le
comportement des implants non fissurés n'est pas différent de celui
des implants fissurés, ce qui semble indiquer que les zones thermique
ment affectées,que l'on a expérimentées,sont relativement peu sensibles
à l'acuité des défauts qui localisent la cassure. Cependant, pour trois
températures ( 20,- 20 et - 30° ), les implants non fissur~s, en acier
A 52, ne se sont pas rompus.
En ce qui concerne le traitement de revenu, il ne semble pas
apporter de grandes modifications dans le cas de l'acier A 52. Pour
l'acierE 45, il semble abaisser la contrainte de rupture, tout au moüw
pour les implants fissurés.
Enfin, on peut remarquer que la variation de la contrainte de
rupture, en fonction de l'abaissement de la température, est continue :
il n'apparatt pas de transition.
Peut-être est-il prématuré de tenter de tirer dea conclusions
d'essais trop fragmentaires. Cependant, on a l'impression que les zones
thermiquement affectées expérimentées se sont révélées peu fraailea. De
nouveaux essais sont en cours pour expérimenter d'autres·nuances d'acier
et voir si une chute de la contrainte de rupture, en fonction de la tem
pérature, révèle une plus grande fragilité. On est aussi en train de pro
céder à des essais sur éprouvettes pré-fissur6es recuites, soit au four,
soit sous l'effet de passes ultérieures de soudage.
En conclusion de cette partie du programme, on peut dire que
la mise au point de l'essai de traction par choc sur implants fissurés a
été achevée. Les premiers résultats ont montré une assez faible sensi
bilité des zones thermiquement affectées dea aciers expérimentés, ils
ont montré, d'autre part, que la rupture dana la zone fondue constituait
un inconvénient de la méthode, inconvénient conduisant l prendre, comme
critère de sensibilité à l'amorçage, la contrainte maximale lue sur les
enregistrements.
. .. 1 ...
- 34 -
4.4 - Fissuration au réchauffage -
L'essai de fissuration au réchauffage sur double implant
n'a été pratiqué, pour des raisons d'échantillonnage, que sur l'acier
LI. On trouvera, au Tableau VI, les_ résultats des essais pratiqués ,
afin de déterminer la contrainte minimale qui peut être appliquée à
l'implant, s~ns qu'une fissuration se produise au cours du réchauffage.
Le Tableau VII illustre le résultat obtenu, comparé avec ceux que don
nent d'autres aciers expérimentés au ~itre d'autres études. ·nans ce
Tableau, l'acier qui nous intéresse porte le repère J. Comme on le voit,
la contrainte minimale de non fissuration est de l'ordre de 18 kg par
mm2 , c'est-à-dire qu'elle est très basse par rapport à la limite d'61aa
ticité de l'acier expérimenté. Ce comportement pourrait s'associer l
la présence d'éléments carburigèn.es, tels que le chrome et le 1110lybdkle ..
·Les aciers trempés et revenus faiblement alliEs, aoudables,
doivent donc être examinés, non seulement du point de vue de la fiaau
ration à froid et de la fragilisation de la zone affectée, mais auaai
de celui de la fissuration au rêchauffage. Ceci est d'autant plue vrai
que la limite d'élasticité élev~e, que confère A c~s aciers 1'6tat
trempé et revenu, augmente 1$ contrainte initiale, c'est-A-dire la
contrainte résiduelle, au moment où l'on va commencer le r6chauffage
en vue de la relaxation de ces contraintes. L'échantillonnage li•it,,
dont nous disposions pour les quelques aciera non alliEs que noua
avons pu expérimenter, n'a pas permis l'exécution d'essais de fissu
ration au réchauffage. Cependant, les résultats obtenus par ailleurs,
permettent de penser que le problème de la fissuration au réchauffage
ne se pose pas, qu'il s'agisse "d'acier au carbone manganèse ou d'acier
au carbone manganèse micro-allié.
S. - RESUME ET CONCLUSIONS -
Dans le cadre de la présente recherche, portant sur un
certain nombre d'échantillons d'aciers trempés et revenus faiblement
alliés ou non alliés, on a procédé aux investigation• suivantes:
1) - Détermination des diagrammes de transformation au refroi
dissement continu par analyse "in situ" sur implants.
·2) - Détermination des diagrammes de fissuration à froid sur
implants.
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- 37 -
3) -Essais de fissuration sur soudurea auto-brid6ea l l'ftat
normalisé et à l'état tremp~ et revenu.
4) - Essais de traction par choc sur implanta· fiaaurés.
5) - Essais de fissuration au réchauffage.
Les essais 1, 2, 3 et 5 ont été pratiqués au moyen de mé
thodes mises au point à l'occasion d'autres études. L'esaai n° 4 de
traction par choc sur implant fissuré a été développé l l'occasion de
la présente étude.
Les diagrammes de transformation et de fisauration montren~
que les aciers trempée et revenus, faiblement alliés, doivent ltre
soudés avec précaution, cependant que les produits relativeœent mincea,
qui peuvent être élaborés en aciers non alliés, ne posent paa de pro
blèmes à cet égard.
L'influence de l'état trempé et revenu sur le risque de fia
suration à froid n'a pas pu être complètement élucidé par easaia de
soudures auto-bridées, mail il aemble qu'l composition chimique identique,
l'état trempé et revenu ap~elle plus de précautiona que 1'6tat normalia6.
La mise au point d'une technique d'easais de choc sur im
plants fissurés a fait apparattre, pour les échantillons expérimentés,
une sensibilité assez faible des zonea thermiquement affectées l l'amor
çage de ruptures au niveau des fissures à froid. Ce résultat .devra être
vérifié pour d'autres nuancee.
Enfin, la sensibilité à la fissuration au réchauffage peut
être évaluée, pour des zones the~iquement affectfea réellea, au moyen
de l'essai de relaxation différentielle aur double implant.
PARIS, le 15 Juillet 1974
- 39 -,
ANNEXE 1
- 40 -
INSTITUT DE SOUDURE 32, ID Dl lA CHAPEUI • PAliS (XVUt.,
Diogromme de tran.sFormotion ou refroidis&l!ment continu lors du soudage de !acier:
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Diogromme de ,transFormation ou refroidis$~ment continu lor.s du soudage de /acier:
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Diogromme de transFormation ou refroidisaement continu lor.s du soudage de /acier:
C~ilion chitr~iqu. % ur produit
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Diagramme de tron.sFormation ou refroidis~ement contin lor.s du .soudage de !acier:
Composition chimique% sur produit
c 0114
1 4 U D 5 Etabli à la demande de la
C E C A
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INSTITUT DE SOUDURE 32, ID Dl LA CHAPELLE • PAIII (XVIII•)
Diagramme de transFormation ou refroidiS$~ment contitH. lor.s du .,oudage de /acier:
ComptJSilion chimiqu.% sur produit
c 0,16
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Etabli à la deman·de de la
C E C A
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INSTITUT DE SOUDURE 32, lo Dl LA CHAPEllE • PAliS (XVfllt)
Diagramme de tran.sFormation ou refroidis.s~ment continu lor.s du soudage de !acier:
Comp,.ition chimiq~% .sur produit
c 0,20
20 N-D B 4 Etabli à la demande de la
C E C A
11n Si Cr Nb s B Ni Cu - - - - -0,87 0,32 0,05 IQ2oe 0,97 0,02
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Annexe III
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Annexe III
Planche 2
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Brut de soudage
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ACIER A 52 Annexe III
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Brut de soudage
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ACIER A 52 Annexe III IMPLANTS FAIBLEMENT FISSURES {suite).
Planche 4
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% F : 51 If" max : 102 kg/mm2 W : 15,9 kgm/cm2
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i. F : 42 IT" max : 66 kg/rnm2 W : 10,75 kgm/cm2
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% F : 28 ~max: 89,5 kg/mm2 W : 12,95 kgm/cm2
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- 66 -
ACIER A 52 Annexe III IMPLANTS FORTEMENT FISSURES
72C 5·-
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7. MF 80 ,
Planche 5
Revenu 600°C
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% F : 36· a" max : 96, 5 kg /mm2 W : 35,2 kgm/cm2
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1\ l/ 1
~ ~ - ~ -% F : 22 ~max : 83,5 kg/mm2 W : 7, 38 kgm/cm2
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1 \ -% F : 32,5 . d" max : 69,5 kg/mm2 W : 9,23 kgm/cm2
-
7~C26
7. MF 7
72 C40
-
7. MF lOO
72 ~53
7. MF 14
72C 47
7.MF 0
- 67 -
ACIER A 52 IMPLANTS FORTEMENT FISSURES (suite)
Brut de soudage
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% F : 58 (Î max : 70 kg/mm2 W : 7 ;40 kgm/cm2
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% F : 62 6' max : 39 kg/mm2 W : 4,11 kgm/cm2
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72 C36
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1. MF 28
72 C37
7. MF 9
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~' '\
-
1. F : 44 r max : 40 kg/nun2 W : 5,5 kgm/cm2
.~ "" ~ -
'7. F : 30 a- max : .25 kg/mm2 W : 9,26 kgm/cm2
Annexe III
Planche 6
72 C41
?.MF 0
72 C52
'1. MF 31
Brut de soudage·
r; t / ,,
\ J
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% F : 0 ~max : 106,5 kg/mm2 W : 38,7 kgm/cm2
L 1/
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% F : 0 r max : 73 kg/mm'J. W : 18,2 kgm/cm2
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% F : 0 (J' max : 44 kg /mm2 W : 5,2 kgm/cm2
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% F : 0 fr max : 39 kg/mm2 W : 5,2 kgm/cm2
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- 68 -
ACIER E 45
IMPLANTS NON FISSURES
65 CTl
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65 CT1
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% F : 0 O""max : 104 kg/mm2 W : 42,6 kgm/cm2
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'7. F : 0 rmax : 4 7 kg/mm2 W : 5,2 kgm/cm2
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65 CT4
% MF 12,5
-% F : 0 a- max : 47 kg/mm2 W : 16,1 kgf/cm2
~ """' % F : 0 d'" max : 26 kg/mm2 W : 3.12 k2m/cm2
Annexe III
Planche 7
65 CT5
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Brut de soudage
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% F : 13 ~max : 75 kg/mm2 W : 17 kgm/cm2
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% F : 11 ~max : 29,2 kg/mm2 W : 4,1 kgm/cm2
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% F : 3 ~max: 42,8 kg/mm2
W : 3,21 kgm/crn2
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ACIER E 45
IMPLANTS FAIBLEMENT FISSl RES
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1. MF 20
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65 ÇT18
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% MF 35
'7. F : 21 ~mx: 66 kg/nun2 W : 11,15 kgm/cm2
'7. F : 2 cr m~ax : 53 kg/mm2 W.: 6,9 kgm/cm2
'7. l : 14 ff' ll~X : 27 1 2 kg/mm2 W 2,41 kgm/cm2
% ~ : 5 ~~x : 16,45 kg/mm2
W : 1,64 kgm/cm2
Annexe III
Planche 8
65~T20
1. MF : 35
65tT14
1. MF : 45
65CT15
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1. MF : 45
65C~16
1. MF : 40