extrait de la publication… · 2013. 11. 18. · de parler de quelque chose qu’on connaît et...

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MARIE GRAY Guy Saint-Jean ÉDITEUR MARIE GRAY Le roman de Cassandra Extrait de la publication

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  • MARIE GRAY

    G u y S a i n t - J e a nÉ D I T E U R

    MARIE GRAY

    Le roman deCassandra

    Extrait de la publication

  • Extrait de la publication

  • Le roman deCassandra

    Extrait de la publication

  • Dans la même collection :

    La Première Fois de Sarah-JeanneLe cœur perdu d’Élysabeth

  • G u y S a i n t - J e a nÉ D I T E U R

    Marie Gray

    roman

    Le roman deCassandra

    Extrait de la publication

  • Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

    Gray, Marie, 1963-Le roman de CassandraTroisième tome de la série Oseras-tu?Pour les jeunes.ISBN 978-2-89455-349-7I. Titre. II. Gray, Marie, 1963- . Oseras-tu?.PS8563.R414R65 2010 jC843’.54 C2010-940880-2PS9563.R414R65 2010

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Programme d’aide au développement de l’industrie de l’édition (PADIÉ) ainsi que cellede la SODEC pour nos activités d’édition. Nous remercions le Conseil des Arts du Canada de l’aide accordée à notre programme de publication.

    Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres —Gestion SODEC

    © Guy Saint-Jean Éditeur inc. 2010

    Conception graphique : Christiane SéguinRévision : Lysanne Audy

    Dépôt légal — Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Bibliothèque et ArchivesCanada, 2010ISBN : 978-2-89455-349-7epub 978-2-89455-434-0 PDF : 978-2-89455-429-6

    Distribution et diffusionAmérique : PrologueFrance : De BoréeBelgique : La Caravelle S.A.Suisse : Transat S.A.

    Tous droits de traduction et d’adaptation réservés. Toute reproduction d’un extrait quelconque de ce livre par quelque procédé que ce soit, et notamment par photocopieou microfilm, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’éditeur.

    Guy Saint-Jean Éditeur inc.3154, boul. Industriel, Laval (Québec) Canada. H7L 4P7. 450 663-1777.Courriel : [email protected] • Web : www.saint-jeanediteur.com

    Guy Saint-Jean Éditeur France30-32, rue de Lappe, 75011, Paris, France. 09.50.76.40.28 Courriel : [email protected]

    Imprimé et relié au Canada

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  • À Samuel et Charlotte, mes amours.(Si un jour je deviens comme la mère

    de Cassandra, promettez-moi de me réveiller avec une petite claque derrière la tête…)

    Extrait de la publication

  • Extrait de la publication

  • J ’aimerais remercier:Mes lectrices et lecteurs : Catherine L.,

    Roxanne B., Virginie T., Virginie L., Annie G., et Samuel pour vos précieux commentaires, ainsi que Annie, Nathalie, mesdames Rose-Marie M. et Thérèse B., Louis et Jocelyne pour vos avis

    professionnels inestimables.

    Mélissa B., Sarah-Jeanne D., Rebecca L., Élisabeth P.,Mathilde B., Chloé A. et Sabrina P., votre confiance, vostémoignages et vos confidences m’ont vraiment touchée ; à tous ceux et celles qui ont pris le temps de m’écrire un petit mot, sur Oseras-tu.com, Facebook oseras-tu,

    KWAD9 (et merci à danceisxmylife, mely-lashes, lililubieet Eli1103 de vos super critiques), ou ailleurs, vous ne

    pouvez pas savoir à quel point c’est apprécié !

    Aux élèves des écoles à qui j’ai eu le grand plaisir de rendre visite, entre autres ceux du collège Charles-Lemoyne et de la polyvalente d’Oka,

    ces visites ont été mémorables ;

    Extrait de la publication

  • À vous toutes et tous que j’ai eu le privilège de rencontrer au cours d’un salon du livre ;

    Finalement, à tous ceux qui croient en cette belle aventure et qui savent garder leur cœur d’ado,

    à ma famille, mes amis, mes collègues, merci, merci, merci, merci, merci, merci !

    Et si j’en ai oublié, pardonnez-moi…

  • Introduction

    Moi et mon roman…e m’appelle Cassandra Lemieux-Richer, Cass pour lesintimes, Cassie pour mon frère Raphaël, Ma grande

    pour mon père et Toutoune pour ma mère. Toutoune.Beurk.

    J’ai dix-sept ans, et voici mon roman. J’y travailledepuis des années, plus ou moins consciemment ; je necroyais pas avoir d’histoire à raconter, d’histoire intéres-sante, en tout cas. Ma vie ne me semblait certainementpas aussi passionnante que celle des hé roïnes desromans que je consommais voracement. Mais aprèsavoir élaboré toutes sortes de scénarios et de person-nages invraisemblables, j’ai compris qu’il était plus facilede parler de quelque chose qu’on connaît et qui est réa-liste ; et puis, j’ai vécu tant de mésaventures, ces dernierstemps, qu’il est de venu évident que cette histoire, lamienne, en vaut bien une autre ! Je sais, selon les diction-naires, qu’un roman est une « œuvre d’imagination», un« récit fictif », alors qu’il s’agit ici plutôt de faits réels...,mais comme l’un de mes profs de français aimait lerépéter : la réalité dépasse souvent la fiction. Alors voilà.

    De toute manière, une autre que moi, avec un peud’imagination, aurait très bien pu inventer de toutes

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  • pièces les aventures que j’ai vécues. Personne n’a besoinde savoir à quel point c’est vrai, car je suis la seule à enporter les cicatrices. Peut-être ne sera-t-il jamais lu, peum’importe, en fait. Au pire, ce sera une « pratique » pourle vrai roman que j’écrirai un jour...

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    Le roman de Cassandra

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  • Chapitre 1

    Cassandreepuis que je sais lire, j’ai bien dû dévorer des cen-taines, sinon des milliers de livres de toutes sortes.

    J’ai toujours eu une nette préférence pour les histoiresmettant en vedette une héroïne belle, forte, courageuse,intelligente, à la fois généreuse et im pi toyable, sachanttoujours quoi dire ou comment réagir dans n’importequelle situation, et au sarcasme décapant. C’est sansdoute parce que ce genre de fille est tout le contraire demoi et correspond parfaitement à ce que j’aurais aiméêtre. J’ai même créé la vedette de mes romans, celui-ci etceux à venir, à cette image. Elle s’appelle Cassandre.C’est tellement plus joli avec un « e » plutôt qu’un « a » !Elle n’a pas à entendre les gens l’appeler Cassandrâ, elle,avec un énorme accent circonflexe sur le « a », et encoremoins Toutoune !

    Physiquement, elle ressemble bien davantage àAnne-Sophie, mon ex-amie, qu’à moi. C’est que j’auraisbien aimé lui ressembler, moi aussi, mais le sort endécida autrement. Au lieu d’être grande, mince, blondeaux yeux bleus et de carrure athlétique, je suis plutôtpetite, pas vraiment grosse mais certainement ron-douillarde, avec de gros seins et des lunettes. Mon sport

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  • Le roman de Cassandra

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    favori et le seul où j’ai, je crois, un certain talent, est...l’écriture. Un vrai cliché de loser sur deux pattes. Maison est qui on est, n’est-ce pas ? Cassandre est doncdevenue une version améliorée de moi, autant physi-quement que mentalement ; elle m’est même venue enaide à plusieurs reprises dans la vraie vie. Oui, elle m’adonné un bon coup de pouce, cette fille imaginaire.

    Depuis que j’ai su mettre deux lettres ensemble pourformer un mot, j’écris. Peu importe quoi. Des poèmessans doute ridicules et peu originaux mais qui meréconfortent, des histoires de chevalier dé diées à monpetit frère, et des pensées, parfois tellement intimes queje mourrais si quelqu’un venait à les lire. J’ai écrit descentaines de chansons, autant de nouvelles et des mil-liers de lettres jamais remises à mes parents.

    J’avais environ dix ans lorsque j’ai inventé Cassandre,mon amie imaginaire, mon autre «moi», pour mieuxsubir celle que j’étais vraiment. Ainsi, je pouvaism’échapper de mon quotidien terne et décevant. Ontrouve son refuge, sa source d’inspiration et de courageoù on le peut ! Il ne me manquait que l’idée géniale, latrame extraordinaire qui ferait de mon premier romanun chef-d’œuvre, qui me permettrait de m’élever au-dessus de toutes les em bûches et réglerait tous mes pro-blèmes. Oui, c’est bien le genre d’idée à laquelle j’aimaism’accrocher. Mais pourquoi pas ? Tous mes profes-seurs, depuis la maternelle, s’entendaient pour dire quej’avais réellement du talent. Ils ne pouvaient pas tous

    Extrait de la publication

  • avoir tort. Il devait bien y avoir un aspect de ma vie quine soit pas une catastrophe.

    Dans les premières versions de mon roman, au jour -d’hui détruites, j’avais inventé des explications intéres-santes sur divers aspects de ma vraie vie qui metroublaient. La plus réconfortante concernait ma mère.La vraie mère de Cassandre, la mienne, en l’occurrence,s’était découvert une maladie mystérieuse et incurabledurant sa grossesse. Elle avait donc été forcée de medonner en adoption. Celle qui m’élevait n’était donc pasma mère biologique. L’idée d’avoir été adoptée me plai-sait tellement que j’en étais presque venue à le croiremême si je savais bien, au fond, que ce n’était qu’une chi-mère.

    Mais j’y reviendrai, à ma mère. En attendant, il mefaut situer quelques personnages, question de per-mettre au lecteur de comprendre le début de mon exis-tence. Cela ne sera pas très difficile : ces personnes sontaussi réelles que moi. J’avais songé à les transformerquelque peu, mais, encore une fois, rien de tel que laréalité pour bien les cerner. Ces personnes ont, heureu-sement ou malheureusement, fait partie de ma vie etont contribué à ce qu’elle est de venue, à ce que je suisdevenue. J’aimerais pouvoir en ignorer quelques-uns,mais mon roman serait incomplet.

    Je les regarde aujourd’hui, du haut de mes dix-septans, et je les vois différemment de quand j’étais unepetite fille. Normal, j’imagine. Mais il me faut les

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    Le roman de Cassandra

    Extrait de la publication

  • retrouver tels que je les voyais autrefois. Je tenteraid’être le plus fidèle possible à ce qu’ils étaient et sontdevenus, en résistant à la tentation d’exagérer leursdéfauts ou leurs qualités..., mais une fois encore, jeserais la seule à le savoir. Et puis, on peut bien faire cequ’on veut dans un roman, non ? ;-)

    Les voici donc, dans toute leur splendeur, ceux quiont forgé mon enfance. Plusieurs autres se sont ajoutés,qui ont joué un bien grand rôle dans ma première et madeuxième vie, mais ceux-là se présenteront d’eux-mêmes...

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    Le roman de Cassandra

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  • Chapitre 2

    Mes parents e n’ai que quelques souvenirs joyeux de mon enfance:des voyages à la mer en famille alors que mon frère

    n’était qu’un bébé ou des sourires de ma mère du tempsoù elle m’aimait encore. Sinon, la vie chez moi étaitplutôt ennuyante. Je me souviens vaguement que,même lorsque j’étais toute petite, ma mère critiquaittout, tout le temps, surtout mon père. Mon père, proba-blement en réaction à la charmante personnalité de mamère, n’était presque jamais à la maison. Son travail decamionneur le for çait à s’absenter souvent pour despériodes variables, et peut-être que ça faisait son affaire.Il ne souriait que rarement ; j’imagine que les critiquesconstantes de ma mère y étaient pour quelque chose.C’est peut-être même pour ça qu’il a décidé de partir unjour. J’avais onze ans. Selon ma mère, il a fait ce que tousles hommes finissent par faire : il s’est laissé mener par lebout de la queue et est tombé amoureux d’une femmeplus jeune. S’en sui vit alors une longue rengaine sur l’in-justice de la vie : « Les hommes peuvent vieillir et on lestrouve toujours attirants, parfois même plus. Mais aus-sitôt qu’une femme dépasse trente-cinq ans, on larejette comme une vieille sacoche ! » En regardant ma

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  • mère, je pouvais très bien comprendre pourquoi : déjàdifficile à vivre avant la séparation, elle était devenuecarrément irascible.

    De mon côté, j’avais tendance à croire que mon pèren’aurait peut-être jamais cherché à connaître la jeunefemme en question si ma mère avait été moins emmer-dante. J’ai entendu tellement de disputes entre mesdeux parents ! Honnêtement, je donnais bien plus sou-vent raison à mon père qu’à ma mère ; je goûtais de plusen plus souvent à ses remarques blessantes, moi aussi,et je la trouvais injuste. Puis, un jour, j’ai entendu mamère hurler que c’était à cause de nous, mon frère etmoi, que tout avait changé : son corps, leur vie, leurcouple, et que si nous n’étions jamais nés, elle et monpère auraient pu encore s’amuser ensemble commeautrefois. Je compris à quel point elle nous en voulaitd’exister. Comme si venir au monde dans cette familleavait été notre idée à nous ! Je voulus lui dire qu’ellen’avait qu’à nous donner à quelqu’un de plus souriant etreconnaissant, mais je ne dis rien. Ce genre de répliquedont mon alter ego Cassandre était la spécialiste n’arrivait jamais à franchir mes lèvres, et je trouvais çadommage même si ça m’évitait vraisemblablementbeaucoup d’ennuis. Ma mère n’a pas tellement le sensde l’humour, surtout ce genre d’humour là.

    Ainsi donc, c’était nous le plus gros problème dans lavie de ma mère. Ça expliquait plusieurs choses ! C’étaitpourtant évident ! Beaucoup moins pour Raphaël que

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    Le roman de Cassandra

  • pour moi, bien sûr, car il était clairement son préféré.Mais moi, et surtout depuis que les choses avaient com-mencé à aller de travers avec mon père, je semblais êtrela source de tous ses ennuis, de toutes ses frustrations.

    Toujours est-il qu’ils se sont séparés. Mon père avaitl’air piteux et coupable et faisait tout pour nous rendrela situation moins pénible, mais il ne savait pas com-ment s’y prendre lorsque nous allions passer quelquesjours avec lui. Son nouvel appartement était situé dansla ville voisine de notre village, et comme Raphaël etmoi ne connaissions pas les alentours, nous n’avionsrien à faire. Mon père, tout ma la droit et ne sachant tropque dire ou que faire, ne passait pas beaucoup de tempsavec nous. Il nous déposait au centre commercial avecun peu d’argent l’après-midi, louait des films pour nousen soirée, j’apportais mes livres et mes cahiers, etRaphaël et moi nous occupions plus ou moins de nous-mêmes. Puis, quelque temps plus tard, Mélanie aemménagé avec lui ; nos séjours avec eux sont devenusencore plus difficiles. Elle était gentille et je comprenaisfort bien mon père de la préférer à ma mère. Douce ettrès jolie, elle ne savait cependant pas trop commentagir avec nous, elle non plus. Et, ne voulant pas s’imposer, elle nous laissait tranquilles. Trop. Au pointoù elle avait l’air de se désintéresser de nous complète-ment. J’en ai écrit des lettres à mon père durant ces soirées ! Il ne les a jamais reçues, évidemment. Si seule-ment j’avais eu le courage de les lui remettre, les choses

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    Le roman de Cassandra

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  • auraient peut-être été différentes... Je lui demandais cequ’il pensait, ce qu’il ressentait, s’il nous aimait, monfrère et moi... J’espérais tant qu’il nous parle, qu’il nousprenne dans ses bras. Et à ma mère aussi, j’écrivais despages et des pages, quoique celles qui lui étaient secrè-tement destinées contenaient beaucoup plus de rage etde rancune. Puis, graduellement, au fur et à mesurequ’augmentait le malaise de mon père, les visites ontcessé. Au bout d’un an, Raphaël n’ayant que sept ans etmoi à peine douze, mon camionneur de père a changéses routes et s’absentait trop souvent pour maintenirnos visites.

    C’était il y a cinq ans. Je lui en ai voulu terriblement; jeme suis souvent demandé comment ça se passerait sinous allions vivre avec lui plutôt qu’avec ma mère, etl’idée me plaisait. Mais en même temps, comme jen’avais jamais vraiment eu de plaisir avec lui, il ne memanquait pas tant que ça. Ce que je voulais était plutôtêtre ailleurs. Avec n’importe qui d’autre que ma mèrequi était de plus en plus mesquine envers moi. Monfrère ne comprenait pas comment son père pouvaitl’abandonner ainsi. Ma mère ne tarda pas à lui expli-quer: « C’est un homme, Raph. Ton père est trop égoïsteet occupé par sa nouvelle blonde pour t’avoir dans lespattes. Pourquoi penses-tu qu’il est parti ? S’il avait euenvie d’être avec ses enfants et s’il vous aimait, il seraitresté ici comme un bon père de famille, il m’aurait pasjoué dans le dos comme il l’a fait ! » Je félicitai en silence

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    Le roman de Cassandra

  • IMPRIMÉ AU CANADA

    « Je m’appelle Cassandra Lemieux-Richer, Cass pour les intimes,Cassie pour mon frère Raphaël, Ma grande pour mon père et Toutoune pour ma mère. Toutoune. Beurk.

    J’ai dix-sept ans, et voici mon roman. »

    En plus d’être passionnée par l’écriture, Cassandra rêve, commetoutes ses amies, d’amour et… de tout ce qui vient avec. Mais elleest toujours celle que les garçons n’aiment que « comme amie ».Lorsque celui qu’elle croyait amoureux d’elle devient un peu tropentreprenant et qu’une rumeur horrible se met à circuler sur soncompte à l’école, les journées de Cassandra se transforment envéritable cauchemar. Sa meilleure amie devient sa pire ennemie, elle doit composer avec sa mère méprisante et condescendante.C’est alors qu’une obsession fait son apparition dans son esprit ;l’idée de partir, de refaire sa vie ailleurs devient de plus en plusurgente. Mais où aller ? Et surtout comment y arriver ?

    Voici le troisième roman de la série Oseras-tu ?, une histoire quiaborde avec honnêteté et transparence l’intimidation et la pressiondes autres. Quand les mots font des ravages…

    Bien connue pour ses ouvrages destinés auxadultes (Histoires à faire rougir), Marie Grayélargit son univers au monde rempli deturbulences de l’adolescence. Convaincue de la pertinence d’une littérature pour les jeunestraitant de façon réaliste et explicite de sujets qui les touchent, elle signait avec La Première Foisde Sarah-Jeanne le premier tome de la série

    Oseras-tu ? C’est avec la même passion qu’elle présente cetroisième roman, l’histoire de cette jeune adolescente à l’estime de soi affaiblie par son entourage.

    Illustration de la page couverture  : J.W.Stewart

    9 782894 553497

    ISBN  : 978-2-89455-349-7

    oserastu.com

    14,95 $

    YVES LACOMBE

    Extrait de la publication