expressions numéro 567

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www.expressions-venissieux.fr Numéro 567 DU 22 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE 2014 Municipales - Sauf avis contraire du Conseil d’État, les Vénissians devront revoter en 2015. Ainsi en a décidé le tribunal administratif, en prononçant, mardi 7 octobre, “l’annulation totale des opérations électorales des 23 et 30 mars derniers”. Un séisme politique dont les ondes ont été ressenties bien au-delà des limites de la ville. Pas un journal, pas une télé, pas une radio qui n’en ait parlé. L’annulation de l’élection découle de la présence jugée irrégulière de la liste d’ultra-droite “Vénissieux fait front”, que conduisait Yvan Benedetti. Michèle Picard et ses alliés de gauche dénoncent une injustice, en soulignant que “la majorité municipale est sanction- née alors qu’aucun grief contre (leur) liste n’a été retenu, ni même évoqué par le tri- bunal administratif.” Mais ses adversaires de la droite et du PS brûlent de rejouer la partie. Et le FN, à la faveur de l’inéli- gibilité qui frappe les élus de “Vénissieux fait front”, compte bien en être cette fois-ci. La campagne est lancée. On en oublierait presque que le Conseil d’État, s’il est saisi, peut décider de ne pas suivre le tribunal administratif. Page 3 Vers de nouvelles élections? P ATRIMOINE La fresque des roses sur le point d’éclore. p. 2 DISPARITION Marcel Notar, figure de la culture urbaine et populaire. p. 7 FOOTBALL Ça bouge dans les clubs vénissians. p. 13 Minguettes, horizon 2030 Le Grand projet de ville (GPV) planche sur une seconde phase du programme de rénovation urbaine. La négociation entre partenaires publics aura lieu en 2015. Rencontre avec Humbert David, directeur de l’agence “Passagers des villes”, qui mène la réflexion en amont. Page 5 CONSEILS DE QUARTIER : L AFFLUENCE EST AU RENDEZ- VOUS . pages 8-9 PHOTO EXPRESSIONS

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Expressions, les nouvelles de Vénissieux - Numéro 567

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www.expressions-venissieux.frNuméro 567

DU 22 OCTOBRE AU 4 NOVEMBRE 2014

Municipales - Sauf avis contraire duConseil d’État, les Vénissians devrontrevoter en 2015. Ainsi en a décidé letribunal administratif, en prononçant,mardi 7 octobre, “l’annulation totale desopérations électorales des 23 et 30 marsderniers”. Un séisme politique dont lesondes ont été ressenties bien au-delàdes limites de la ville.

Pas un journal, pas une télé, pas uneradio qui n’en ait parlé. L’annulation del’élection découle de la présence jugéeirrégulière de la liste d’ultra-droite“Vénissieux fait front”, que conduisaitYvan Benedetti.

Michèle Picard et ses alliés de gauchedénoncent une injustice, en soulignantque “la majorité municipale est sanction-née alors qu’aucun grief contre (leur) listen’a été retenu, ni même évoqué par le tri-bunal administratif.” Mais ses adversairesde la droite et du PS brûlent de rejouerla partie. Et le FN, à la faveur de l’inéli-gibilité qui frappe les élus de “Vénissieuxfait front”, compte bien en être cettefois-ci. La campagne est lancée. On enoublierait presque que le Conseil d’État,s’il est saisi, peut décider de ne pas suivrele tribunal administratif.

Page 3

Vers de nouvelles élections ?PATRIMOINE

La fresque des rosessur le point d’éclore.

p. 2

DISPARITION

Marcel Notar, figure dela culture urbaine et populaire.

p. 7

FOOTBALL

Ça bougedans les clubs vénissians.

p. 13

Minguettes,horizon 2030

Le Grand projet de ville (GPV) planche sur une seconde phasedu programme de rénovation urbaine. La négociation entre partenaires publicsaura lieu en 2015. Rencontre avec Humbert David, directeur de l’agence“Passagers des villes”, qui mène la réflexion en amont.

Page 5

CONSEILS DE QUARTIER:L’AFFLUENCE EST AU RENDEZ-VOUS.

pages 8-9

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ACTUALITÉS PAGE 2Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

MÉTROPOLE :14 CIRCONSCRIPTIONSLa Métropole de Lyon n’est pasencore officiellement mise enplace que le gouvernementplanche déjà sur les électionsdes conseillers métropolitains,prévues en 2020.Les conseillers se seraient plusélus à l’échelle de la commune,mais d’une circonscription élec-torale regroupant plusieurscommunes. Le territoire de laMétropole serait ainsi divisé en14 circonscriptions. Celle deVénissieux comprendrait égale-ment les communes de Saint-Fons, Feyzin, Corbas et Solaize.

VALIDATION DES ACQUISDE L’EXPÉRIENCELes Centres d’information etd’orientation peuvent vousaider à faire reconnaître voscompétences sans passer par laformation, au travers de la Vali-dation des acquis de l’expé-rience (VAE). Le CIO deVénissieux (21, rue Jules-Ferry)organise une réunion le ven-dredi 14 novembre, de 10 à12 heures : présentation desétapes, des financements et descertifications accessibles.Inscription au 0478707240.

FAMILLES À ÉNERGIE POSITIVELes inscriptions pour le défifamilles à énergie positive sontouvertes. L’an dernier, c’est uneéquipe de Vénissieux composéed’habitants de Parilly et du Mou-lin-à-Vent qui l’avait emporté, enréduisant sa consommationd’énergie de 37 % et sa consom-mation d’eau de 30 %.Pour rejoindre une équipe, lesinscriptions sont ouvertesjusqu’au 15 novembre sur :rhone.familles-a-energie-positive.frPlus d’informations au serviceenvironnement de la Ville deVénissieux au 04 72 21 45 06ou par mail : [email protected]

PROGRAMMED’INTÉRÊT GÉNÉRAL ÉNERGIEL’État, le Grand Lyon et la Villeont mis en place un programmed’intérêt général (PIG) énergie.Si vous possédez un logementsitué dans le périmètre défini(les quartiers centre-ville, Min-guettes, Max-Barel, Charréardet Pasteur) et répondez à cer-tains critères, vous pouvez pré-tendre à des subventions et àun accompagnement pourmener à bien des travaux d’éco-nomie d’énergie.Prochaine permanence à l’hôtelde ville le mardi 28 octobre.rens. : 0437287030.

REMANIEMENT DU CADASTREUne information concernant leremaniement du cadastre sedéroulera du 3 novembre au4 décembre inclus.Les personnes intéressées pour-ront prendre connaissance dunouveau plan cadastral qui seradéposé à la mairie, dans le halldu 3e étage.Des géomètres se tiendront à ladisposition du public pourfournir toutes indicationsutiles et recevoir les observa-tions verbales ou écrites, du 24au 29 novembre au local situé2, rue Antoine-Billon.

TANGO ET FLAMENCOLe Foyer espagnol culturel etrécréatif (2, rue André-Sentuc)propose un stage de tango etflamenco, animé par la choré-graphe Fabiana La Tani, ledimanche 2 novembre, de 14 à17 heures.Rens. au 0472501791ou 0698921093.

Signal artistique - C’est en prévi-sion du congrès mondial des socié-tés de roses — Lyon Roses — qui vase tenir à Lyon en mai 2015 qu’unprojet de fresque murale a vu le jouren 2010 à Vénissieux, soutenu parla Ville avec les associations Vinicia-cum et Roses anciennes en France.Il s’agissait de valoriser le passévénissian et les grands rosiéristes quiétaient installés dans la ville, à la findu XIXe et au début du XXe siècles.

Les artistes de CitéCréationsavaient d’abord fait un projet pourla salle Irène-Joliot-Curie. Projetrefusé par l’artiste Lovato, auteurd’une sculpture installée devant lasalle. Il partait alors vers la salleJeanne-Labourbe. Nouveau refus,cette fois de l’architecte des Bâti-ments de France, en raison de laproximité avec l’église Jeanne-d’Arcde Parilly, dont les vitraux sont ins-crits à l’inventaire supplémentairedes Monuments historiques. Il futalors proposé de transporter le pro-jet sur le pignon d’un immeuble de

la Sacoviv, à l’angle de la rue Paul-Bert et du boulevard Ambroise-Croizat.

Comme ce mur-ci est en hauteuret que le projet précédent concer-

nait une surface beaucoup plus largeque haute, CitéCréation a dû revoirsa copie. “Ils ont conçu une fresqueplus orientée en hauteur, précisePierre-Alain Millet, l’adjoint aulogement, au développement dura-ble et aux énergies. Tous les élémentsde la fresque initiale seront présentsdans une frise. La peinture principalereprésentera la rose La Vénissiane —créée par l’horticulteur Jean-PierreGuillot — qui s’envole et se trans-forme en oiseau. Grâce à son emplace-ment, elle deviendra un signal artis-tique plus fort, et visible de loin.”

Les travaux de préparation dumur sont en cours et les peintrescommenceront à travailler la façadedébut novembre. “Vénissieux seral’un des points d’accueil des congres-sistes lors de Lyon-Roses 2015”, rap-pelle encore l’élu. L’occasion pour laVille d’associer à nouveau au projetl’association Viniciacum, qui,fâchée par les changements de lieux,avait abandonné l’idée d’unefresque sur les roses. �

EN RHÔNE-ALPES,LES PAUVRESS’APPAUVRISSENT

La Mission régionale d’informationsur l’exclusion a récemment pré-senté son rapport biennal. Unesomme de 330 pages sur la pau-vreté et la précarité en Rhône-Alpes, très dense en chiffres et ana-lyses. Que faut-il en retenir en subs-tance? D’abord que le nombre depauvres semble en voie de stabili-sation, après plusieurs années deforte hausse due à la crise écono-mique. En 2011, 779 000 per-sonnes, soit 12,4 % de la popula-tion, vivaient en dessous du seuil depauvreté, avec moins de 977 eurospar mois.Stabilisation, mais dans le mêmetemps aggravation de la précarité.La part de la population percevantdes minima sociaux est enconstante augmentation. En 2013,280000 habitants étaient concer-nés, mais probablement deux foisplus en ajoutant les conjoints etenfants à charge. Ces personnes-làvivent avec des revenus se situantentre 400 et 800 euros par mois.Tout indique que la pauvreté s’ag-grave et s’enkyste. Et que l’écarts’accroît avec les catégories plusaisées (ou moins défavorisées c’estselon). Cité par la MRIE, Denis Clerc,économiste et fondateur de la revueAlternatives économiques, observeque l’affirmation selon laquelle lespauvres deviennent plus pauvres etles riches plus riches, est devenueune réalité incontestable.Cette évolution se constate même àl’échelle communale. Et les inégali-tés mesurées sur les territoires abri-tant des quartiers classés “Politiquede la ville” sont encore plus frap-pantes. C’est ce qu’a démontrél’observatoire partenarial de lacohésion sociale et territoriale, dansune analyse détaillée des revenusentre 2002 et 2009. À Vaulx-en-Velin, “les niveaux de revenus ontaugmenté sensiblement pourtoutes les franges de la population,excepté pour les 10 % les plusmodestes.”À Vénissieux, le constat est encoreplus alarmant avec une diminutionde revenus constatée pour tous lesménages sauf pour les 20 % lesplus riches.

Rencontres - Après une bellecampagne et plusieurs journées devote pour les CE2, CM1 et CM2,tous les écoliers de Vénissieux dansle public et dans le privé ont désignéleurs deux conseillers municipauxenfants. Selon le règlement, il s’agitobligatoirement d’un garçon etd’une fille, élève soit de CM1 soitde CM2.

Parmi ces jeunes élus, noussommes partis à la rencontre d’AlexGarneret (9 ans) en CM1 à Ernest-Renan, et de Salim Boudib (10 ans)en CM2 à Saint-Exupéry.

Dans la famille Garneret, onconnaissait déjà Mathieu, élu en2012 au premier CME. Voici Alex,la petite sœur qui aime la lecture, ladanse classique et les arts plastiques.Si elle s’est présentée, explique-t-elle,c’est qu’elle a été motivée par l’expé-rience de son frère. “Je l’ai vu siégerdans la salle du conseil municipal,avec son écharpe. Et j’ai trouvé intéres-sant ce qui se passait au CME.” Pro-gramme électoral d’Alex : “Organiserun tournoi de foot, davantage de jeuxen récréation et créer un self au lieu dela cantine. C’est une responsabilitéd’être élue.” Elle attend maintenantavec impatience la rencontre de tousles autres enfants à Champagneux.Elle y retrouvera Jules, un de sesmeilleurs amis, élu à La Xavière.

Au groupe scolaire Saint-Exu-péry, voilà Salim Boudib. Un petitgarçon qui a pratiqué le taekwondo,mais qui aime surtout jouer avec sescopains et aller chercher des livres àla médiathèque. “J’adore les romans.Ça va vous surprendre mais je n’aimepas les jeux vidéos.”

“Dès que j’ai voté pour le CME, en2012, j’ai eu envie de me présenter,précise Salim. Mais j’étais en CE2,

j’étais trop jeune. Mon programmeélectoral a porté sur la création degrands casiers, comme au collège, l’or-ganisation de concours entre écoles, etl’apprentissage d’une autre langue.Tout le monde fait de l’anglais, moi jepréfère l’espagnol.”

Dans la cour, Salim n’a pas menécampagne. “J’avais envie d’être élu,bien sûr, parce que je veux me battrepour des idées. Mais je suis parti duprincipe que si mon programme inté-ressait les autres, ils voteraient pourmoi.” Gagné ! �

Se mettreen ordre de marcheParti communiste - Le rendez-vous de ce vendredi 24 octobre à18 heures, à la salle Irène-Joliot-Curie, était prévu depuis un certaintemps par la section du PCF deVénissieux. Il s’agissait de remercierles élus communistes ou apparentéssortants qui n’ont pas renouvelé leurmandat en mars ; et d’associer à cesremerciements Guy Fischer, quivient de mettre fin à son mandat desénateur après dix-neuf ans.

Mais l’annulation des électionsmunicipales a quelque peu cham-boulé la donne. Cette réunion “poli-tique et conviviale”, à laquelle estaussi invité le comité de soutien deMichèle Picard pour les élections demars 2014, va donc permettre éga-lement “de faire le point sur cetteannulation et sur les démarches juri-diques qui s’annoncent. Et ainsi,quelle que soit leur issue, de fairemonter la mobilisation pour que ladroite et l’extrême droite ne profitentpas d’une décision injuste, pour que levote des Vénissians soit respecté.” �

17 octobre 1961 - Une cérémo-nie commémorant les journées d’oc-tobre 1961 à Paris s’est dérouléevendredi soir, devant la stèle du sou-venir que la Ville a fait ériger en2011 au parc Louis-Dupic. 53 ansplus tôt, des milliers d’Algériens serejoignaient sur les Grands Boule-vards, pour une manifestation orga-nisée par le FLN en faveur de l’indé-pendance de l’Algérie. La répressionpolicière fait de nombreux morts.D’autres manifestants, arrêtés etinternés, subissent des violences plu-sieurs jours durant.

Organisée par le maire, MichèlePicard, avec le Collectif des associa-tions algériennes pour la reconnais-sance du 17 octobre 1961 que pré-side Amar Chebel, la cérémonie s’estdéroulée en présence du consul d’Al-gérie, Abdelkader Kacimi El Hassani,et de l’ancien ministre algérien AliHaroun, qui a rappelé “les souffrancesendurées par ces hommes et ces femmesdont le seul crime était de se battre pourleur liberté, comme le peuple françaisl’avait fait à de nombreuses reprises parle passé.”

“Le pire, pour les familles endeuil-lées, pour les progressistes qui dénon-

çaient et luttaient contre la colonisa-tion depuis des années, c’est cette chapede plomb qui allait s’abattre sur lamémoire collective de notre pays,déclarait pour sa part MichèlePicard (…). Ce vide est voulu, ilrejoint la stratégie de la raison d’Étatau-dessus de tout. Nous avonsaujourd’hui retrouvé la mémoire du17 octobre. Elle est le fruit d’avancées

réelles, souvent accomplies à petits pas,mais qu’il nous faut défendre. Ne per-dons pas de temps pour construireensemble le socle d’une mémoire assu-mée, d’une mémoire enfin partagée.”

La soirée s’est poursuivie à lamédiathèque par un hommage àl’historien Jean-Luc Einaudi, disparuen mars dernier. Un débat a suivi laprojection d’une vidéo de l’INA. �

EXCLUSIONPour la fresque des roses,les peintres au pied du mur

Le Voyage des roses, vu par CitéCréations

En place pour le nouveau conseil municipal d’enfants

Alex (Ernest-Renan)

Salim (Saint-Exupéry)

“Construire ensemble le socle d’une mémoire partagée”

La stèle érigée parc Dupic a été fleurie par Michèle Picard et Amar Chebel

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ACTUALITÉSPAGE 3 Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

Le tribunal administratif aprononcé, mardi 7 octo-bre, “l’annulation totale desopérations électorales des 23et 30 mars derniers”. Un

séisme politique dont les ondes ontété ressenties bien au-delà deslimites de la ville. Pas un journal,pas une télé, pas une radio qui n’enait parlé. Vénissieux, 62000 habi-tants, 3e commune du Rhône par sapopulation, et dernière grande villede l’agglomération à direction com-muniste : ce n’est évidemment pasune mince affaire. D’autant quel’annulation découle de la présencejugée irrégulière d’une liste d’ultra-droite (“Vénissieux fait front”),conduite par le médiatique YvanBenedetti, qui avait été exclu duFront national en 2011 après s’êtredéclaré “antisémite, anti-sioniste etanti-juif ”.

Rappelons que le 30 mars der-nier, à l’issue d’une quadrangu-laire, la liste d’union (PCF, Partide gauche, Europe Écologie lesVerts, MRC, personnalités socia-listes et républicaines) conduitepar Michèle Picard avait été élueavec 37,64 % des suffrages. Ellerécoltait 955 voix de plus que laliste de droite soutenue par l’UMPet l’UDI, emmenée par ChristopheGirard (30,40 %). Le PS de LotfiBen Khelifa, avec le PRG, faisait21,69 %. Yvan Benedetti avait poursa part recueilli 1 355 voix(10,27 %).

Deux recours avaient ensuite étédéposés. L’un par le préfet quidemandait l’annulation de l’électiondes deux élus extrémistes du fait desirrégularités constatées au momentde la constitution de la liste — plu-sieurs personnes ayant été trompéessur la nature de leur engagement.L’autre par Christophe Girard, quiallait plus loin en réclamant l’invali-dation du scrutin et la tenue de“nouvelles élections libres et régulières”.

Comme le rapporteur publicl’avait fait deux semaines plus tôt, letribunal administratif a donc concluque ces deux recours étaient fondés.En plus d’être suspendus de leurmandat, Yvan Benedetti et sa colis-tière Estelle Gagon ont été déclarésinéligibles pour une durée d’un an.Pour motiver l’annulation totale desopérations électorales, le tribunal afait valoir que “le report éventuel

d’un certain nombre des voix qui sesont portées sur M. Benedetti auraitpu modifier l’issue du scrutin”. Mêmes’il observe qu’“il n’est pas possibled’apprécier si ces suffrages se seraientexprimés en l’absence de cette liste”.

“Profonde injustice et totale incompréhension !

Voilà le sentiment qui m’anime après cette décision.”

Michèle Picard, maire de Vénissieux

En langage clair, la question estde savoir si les électeurs d’YvanBenedetti, en son absence, auraientvoté massivement pour ChristopheGirard, privant ainsi Michèle Picardde sa victoire. Le tribunal adminis-tratif semble dire que “oui”, maissans en être certain. Ce qui a néan-moins suffi à invalider un scrutinremporté avec près de mille voix

d’avance. “Profonde injustice et totaleincompréhension ! Voilà le sentimentqui m’anime après cette décision, aimmédiatement réagi le maire.Dans un climat délétère, nous avonsmené une campagne exemplaire,sérieuse et, contrairement à certains,respectueuse de l’ensemble des règlesdémocratiques et du débat public. (…)La majorité municipale est sanction-née alors qu’aucun grief contre notreliste n’a été retenu, ni même évoquépar le tribunal administratif. Uncomble !”

La réaction de ChristopheGirard est évidemment d’une toutautre nature. Le leader de la droitelocale affiche sa satisfaction : “LesVénissians, comme je le demandedepuis de longs mois, vont enfin avoirle droit à des élections libres et régu-

lières”. Il a déjà annoncé la constitu-tion de la liste “Je vote le bons sens”et appelle les habitants à “tournerdéfinitivement la page de Mme Picard”.

Christophe Boudot, patron du FN dans le Rhône, et Louis

Aliot, le second de Marine Le Pen, ont annoncé la couleur

Du côté du PS, Lotfi Ben Khelifaest bien décidé à “repartir au com-bat”. Dans un communiqué depresse en date du 10 octobre, ildéclare que “les socialistes vénissiansvont exiger leur légitimité auprès deleurs instances.” Exiger et nondemander. Car dans les dites ins-tances, il semblerait que l’idée demonter une liste socialiste ne relèvepas de l’évidence. Interrogé par nosconfrères de Lyon capitale, le pre-mier secrétaire de la fédération PSdu Rhône, David Kimelfeld, necache pas en effet ses interroga-tions : “Nous n’avons pas encore dis-cuté de la situation à Vénissieux.Faut-il faire une union, vu le fortrisque que l’UMP gagne la ville ? Jen’ai pas la réponse aujourd’hui. Maisil faut que la ville reste à gauche.”

Quant au Front national, absentdu dernier scrutin, il compte bien enêtre cette fois-ci, à la faveur de l’iné-ligibilité qui frappe Yvan Benedetti.Tour à tour, Christophe Boudot,patron du FN dans le Rhône, etLouis Aliot, le second de Marine LePen, ont indiqué que le Front natio-nal avait l’intention de présenter uneliste à Vénissieux, où il est arrivé entête aux Européennes de mai dernieravec 27,18 % des suffrages.

On en oublierait presque que latenue de nouvelles élections muni-cipales n’est pas encore une certi-tude. Il est fort probable qu’YvanBenedetti dépose un recours devantle Conseil d’État. Et il serait surpre-nant que Michèle Picard, quidénonce une “profonde injustice”,n’en fasse pas de même. La datelimite pour faire appel est fixée au7 novembre. �

GILLES LULLA

Les élections annulées,les appétits s’aiguisentMUNICIPALES - Sauf avis contraire du Conseil d’État en cas de recours, les Vénissians devront revoter en 2015.Ainsi en a décidé le tribunal administratif. Michèle Picard et ses alliés de gauche dénoncent une injustice.Mais ses adversaires brûlent de rejouer la partie. Et le FN compte bien en être cette fois-ci.

Branle-bas de combat à gaucheRéactions - La décision du tribunal administratif d’annuler les électionsmunicipales des 23 et 30 mars 2014 a provoqué de nombreuses réactions àgauche. Dans une déclaration commune, les forces politiques et personna-lités de la majorité municipale (PCF, PG, EELV, MRC et personnalitéssocialistes et républicaines) expriment leur “incompréhension” et disent “par-tager le sentiment d’injustice que ressentent de très nombreux Vénissians”. Et derappeler que “neuf électeurs sur dix ne sont pas concernés par la liste irrégulière“Vénissieux fait front” qui a conduit à cette annulation.”

Les députés Front de gauche dénoncent “une double peine” infligée auxVénissians. André Chassaigne, président du groupe à l’Assemblée nationale,écrit que “le tribunal bafoue le vote des électeurs pour une liste progressiste auservice de ses administrés et rend une décision de justice au profit d’un candidatde la droite libérale qui ambitionne de se faire élire avec les voix d’extrêmedroite !”

André Gerin est également sorti de sa réserve pour mener une chargecontre M. Girard, qu’il qualifie de “phallocrate menteur”. “Contrairement à cequ’il affirme, je certifie ses cousinades avec Benedetti, assène l’ancien député-maire de Vénissieux. (…) La recherche obsessionnelle des voix du FN est pourlui le seul motif de ce recours, et tant pis si elle pénalise le vote des Vénissians.”

Enfin, la section PCF de Vénissieux est à l’initiative d’une pétition inti-tulée “Ne laissons pas la droite et l’extrême droite profiter d’une décisioninjuste !” “Chacun peut s’en emparer”, précise Serge Truscello. �

Les différents scénarios

Clarification - Faudra-t-il revo-ter ? Et quand ? Si aucun recoursn’est déposé devant le Conseild’État avant le 7 novembre, desélections seront organisées dans lesmois qui suivent, c’est-à-dire durantle premier trimestre 2015.

Si la liste “Rassembler les Vénis-sians, tenir le cap à gauche” queconduisait Michèle Picard ou la liste“Vénissieux fait front” qui avait étémontée par Yvan Benedetti déci-dent d’interjeter appel, le Conseild’État a alors six mois — voiredavantage — pour se prononcer. Enattendant, le conseil municipalcontinuera de fonctionner normale-ment, mais sans Yvan Benedetti niEstelle Gagon qui ont été suspendusde leur mandat.

Deux possibilités s’offrent alors :soit le Conseil d’État n’entérine pasla décision du tribunal administra-tif, auquel cas l’élection municipalede mars dernier est confirmée ; soitil la confirme et des élections serontorganisées dans les trois mois quisuivront sa décision. Ce qui nousamènerait approximativement àl’automne 2015.

Que des élections interviennentdurant le premier semestre 2015 ouà l’automne prochain, elles entraî-neraient, dès lors que les datesseraient fixées, la nomination par lepréfet d’une délégation spécialepour gérer la Ville. “Ce serait un casde figure unique, ce n’est jamais arrivédans le Rhône”, indique le service depresse de la préfecture. �

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Les Vénissians pourraient être appelés aux urnes durant le premier semestre 2015 ou à l’automne prochain.Mais rien ne dit que le Conseil d’État, s’il est saisi, entérinera la décision du tribunal administratif

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ACTUALITÉS PAGE 4Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

COUPURES D’ÉLECTRICITÉERDF va interrompre la four-niture d’électricité pour tra-vaux à Vénissieux le vendredi24 octobre, entre 8 heures etmidi aux adresses suivantes :- 357, 379, 389, 368 au 370,374, 378 au 380, 386 au 388,avenue Charles-de-Gaulle ;- 54 au 56, 60 au 62, 66, 70,rue Joseph-Muntz ;- 46, rue du Clos-Verger ;- 1 au 9, 2 au 6, 10, alléeJoseph-Muntz ;- 1 au 3, 2 au 6, rue Bonnet ;- 3, rue Devirieux ;- 15 au 17, 21 au 25, 20 au 32,rue Georges-Guiard ;- Rue des Frères Amadéo ;- EP 359, avenue Charles-de-GaulleEt vendredi 7 novembre de8 heures à 17 heures :- 4/6 et du 32 au 42, boulevardAmbroise-Croizat ;- 4 au 8, rue Max-Barelwww.erdf-prevenance.fr

MATINÉE COCHONNAILLELa section randonnée de l’asso-ciation sportive des cheminotsde Vénissieux organise sa tradi-tionnelle cochonnaille, ledimanche 30 novembre à partirde 9 heures, au 128, rueGabriel-Péri. Charcuterie de laHaute-Loire à consommer surplace ou à emporter. AmbianceBeaujolais.

LOTO FAMILIAL HEBDOMADAIREÀ partir du 5 novembre, tousles mercredis, l’associationsportive des cheminots deVénissieux organise un lotofamilial (8 quines et 2 cartonspleins). Rendez-vous au 128,rue Gabriel-Péri, à 17h30.

DÎNER DANSANTDES ANCIENS DE L’ÉCOLE PASTEURL’association des anciens élèvesde l’école Pasteur organise sondîner dansant, samedi 15 novem-bre, de 19 heures à 2 heures dumatin, salle Irène-Joliot-Curie- 68, boulevard Joliot-Curie.Parking gardé.Animée par l’orchestre Dany2000, la soirée donnera lieu autirage d’une tombola, dotée denombreux lots gourmands.On pourra également y acheterle livre “Vénissieux École Pas-teur 1934-2014”, réalisé parl’association.Renseignements et réservationsauprès de l’AAEEP (6, route deCorbas à Vénissieux) :0664878211, ou 0478211233, ou 0478704551.Mèl : [email protected]

LOTO POUR MARINEL’association Marine et l’espoira pour but d’aider une adoles-cente atteinte d’une maladieorpheline, le syndrome d’Aï-cardi. Pour aider sa famille àrécolter des fonds, un loto estorganisé le dimanche 26 octo-bre à Meyzieu. Rendez-vous àpartir de 13 h 30 à l’EspaceJean-Poperen. Nombreux lotsde prix. Bar et petite restaura-tion. Parking et salle surveillés.Rens. : 0670601879.

SOIRÉE CAMEROUNAISEL’Association Tontine Familledu NDE Cameroun organiseune soirée culturelle et dansante,samedi 15 novembre, de17 heures à 2 heures du matin àla Maison des fêtes et des familles- 20, avenue de la Division-Leclerc à Vénissieux.Dîner exotique et musical.Contacts : 0478261775 - 0683638217PAF : 10€ - prévente : 8€.

Histoire - Bientôt un muséeurbain “cheminot” à Vénissieux ?C’est l’idée, pas si folle, qui a germédans les esprits de Robert Tonkia etYvan Coquibus, respectivementsecrétaire et président de l’associa-tion A.L.Vén (Architecture du loge-ment Vénissian) Cheminot. Leurobjectif : permettre aux visiteurs dedécouvrir les logements proposésdepuis les années 1930 aux chemi-nots et à leurs familles.

“À Vénissieux, sur une zone assezrestreinte, environ deux kilomètres, ontrouve de beaux exemples d’architec-ture cheminote, explique YvanCoquibus. Cela vient de la proximitéde la gare de Vénissieux : les travail-leurs de PLM (Paris Lyon Marseille),qui deviendra par la suite la SNCF,ne devaient pas loger loin. Pendantdes années, nous nous sommes plongésdans les archives municipales, danscelles du bailleur ICF Habitat et dansles livres, pour collecter beaucoupd’informations intéressantes pour lesvisiteurs.”

Quels sont ces quartiers de che-minots ? “Les Cigognes, par exemple,répond Robert Tonkia. Ce quartierdate des années cinquante, et fait uneboucle près du centre de Vénissieux. Ila été nommé ainsi car ces maisonsrappellent celles que l’on peut voir enAlsace. Il faut également citer la rueAnatole-Lebon, dont les immeublesdatent de 1936, et le quartier desMarronniers. On a enfin le site desCoblod, et ses quatorze petites mai-sons.”

Le site des Coblod et son archi-tecture, innovante pour le milieudes années 1950 par sa simplicité et

l’utilisation des volumes, vit proba-blement ses dernières années. “ICFHabitat, le bailleur historique deslieux, mure ces logements au fur et àmesure des départs des locataires,indique Robert Tonkia. Nous allonsnous mobiliser pour en préserver ceque nous pourrons, même si notre sou-hait n’est pas d’empêcher le quartierd’évoluer.”

Évoluer, les logements “chemi-nots” s’en privent d’autant moinsqu’il s’en construit encore. Filialelogement de la SNCF, ICF Habitata en effet plusieurs projets en courssur le centre-ville, notamment bou-levard Ambroise-Croizat. Mais biensûr, ces appartements ne sont plusréservés aux seuls employés dutrain. “En considérant que cesimmeubles dureront plusieursdizaines d’années, Vénissieux aura sur

son territoire plus d’un siècle d’habitatcheminot, explique Robert Tonkia.C’est pourquoi, pour montrer le che-min parcouru, nous intégrerons lesconstructions les plus récentes à notremusée urbain.”

Ce dernier devrait être lancédans le courant de l’année 2015. Ilsera alors le premier consacré entiè-rement à l’architecture cheminote.Des panneaux pourraient créer unparcours piétonnier allant d’un siteà l’autre. �

G.M.

Les responsables de l’association A.L.Vénsont ouverts à toutes les bonnes volontés.Si le projet vous intéresse, anciens che-minots ou non, n’hésitez pas à lescontacter !A.L.Vén CheminotAssociation loi 1901Contact : 07 87 37 11 36

ALYSÉE REMET DU VENTDANS SES VOILES

Créée en 1998, l’association Alyséeréunit six groupements d’entreprisesdu sud-est lyonnais: l’Aeve (Vénis-sieux), l’Aim (Mions), l’Asfie (Saint-Fons), le Fase (Feyzin), le Gec (Cha-ponnay) et l’Ozen (Pays de l’Ozon).Un territoire extrêmement dynamiquesur le plan économique puisqu’on ydénombre quelque 6600 entreprises.Cependant Alysée compte toujoursmoins de 150 sociétés adhérentes.Pour convaincre les chefs d’entre-prises de l’intérêt de se mutualiser,Alysée a recruté une chargée decommunication et de relations,Maria Reynaud. “Les acteurs éco-nomiques peuvent se rapprocherdans de multiples domaines,explique-t-elle. La gestion desdéchets, le gardiennage, laconstruction de mini-crèches pourles enfants de salariés, sontquelques exemples d’actions quel’on peut mener collectivement.Ensemble, on est également beau-coup plus forts pour faire valoir nosintérêts auprès des partenairespublics pour obtenir une améliora-tion de la signalétique ou des trans-ports en commun.”Guy Mollard, directeur des établis-sements Baret, par ailleurs prési-dent de l’Aeve, met aussi en avantun aspect plus personnel : “Quandon est chef d’entreprise, on estsouvent confronté à la solitude faceaux choix importants que l’on a àprendre. Même si l’on est entouréde cadres compétents, l’échangeavec d’autres chefs d’entreprise estirremplaçable. Cela permet de sesituer, d’éviter de commettre deserreurs, de bénéficier de l’expé-rience des autres. Ou tout simple-ment de se remonter le moral enpartageant des moments convi-viaux. Surtout dans la conjonctureactuelle.”

Alysée, 4, avenue du 24 août 1944,69 960 Corbas.Tél. 07 72 79 43 67www.alysee.com

Logement social - Quatre ansaprès la chute de deux morceaux deplafond dans des appartements, laréhabilitation de la résidence Louis-Aulagne se poursuit. Mais une étapeimportante vient de s’achever : datantdes années 1950, les premières alléespaires viennent d’être réceptionnéespar le bailleur, l’Opac du Rhône.

“Il s’agit de la partie la plus impor-tante de la rénovation de la résidence,rappelle Alexandre Hennevin,chargé des opérations. Les filets deprotection ont été enlevés, les équipe-ments sanitaires ont été changés s’il yen avait besoin, une double toile deverre a été posée aux murs et aux pla-fonds, les pièces ont été repeintes selonles choix des locataires, les balcons ontété sécurisés…”

“Nous venons de commencer l’allée6, puis nous ferons la 4, puis la 2,précise Alain Pourtier, directeur del’aménagement et du renouvelle-ment urbain à l’Opac. Ces alléesseront reliées à la nouvelle chaufferie,qui a été installée dans le sous-sol desallées 14/16/18 pour remplacer lechauffage gaz individuel.”

Cette chaufferie, tout comme la

meilleure isolation découlant duravalement des façades, devrait per-mettre aux habitants de faire deséconomies. Le tout pour un loyermoyen, pour un T3, de 400 euroshors charge.

“En contrepartie des travaux réali-sés dans ces allées, nous n’augmentonspas le prix des loyers, précise YannBouyssou, directeur territorial de lamaîtrise d’ouvrage. En revanche, nousappliquons ce que l’on appelle la “troi-sième ligne” sur la quittance, au titredu dispositif de Contribution du loca-taire aux travaux d’économies d’éner-gie. Pour les habitants, le coût fixe estde 4 euros par mètre carré et par an.Ce qui ne représente pas grand-chosecomparé aux économies attendues.”

Rappelons qu’à l’automne 2013,ce sont les bâtiments impairs 19 à23, moins abîmés par le temps, quiavaient bénéficié d’une légère réha-bilitation. La deuxième phase, qui acommencé en janvier 2014, se pour-suivra après les allées 2/4/6 par lesallées 8/10/12. Ces travaux impli-quent trois mois de relogement pro-visoire, et devraient se terminer à lafin de l’année 2015. Un peu plus de

6 millions d’euros auront été investispar l’Opac du Rhône.

Enfin, au début de l’année 2016,viendra le temps de la démolitiondes bâtiments des allées 1930impaires, soit 124 logementssociaux. Mais l’Opac en construiraautant de nouveaux. �

Au Puisoz, le fossé du rempart militairerefait surfaceFouilles archéologiques - La présence, sous le terrain du Puisoz, dufossé d’un rempart militaire construit à la fin du XIXe siècle était attestée parles archives historiques. Les fouilles archéologiques préventives entreprisespar l’Inrap ces dernières semaines sont venues le confirmer.

En sondant le sous-sol de ce site d’une vingtaine d’hectares qui doitaccueillir un vaste programme d’aménagement, comprenant notamment letransfert des magasins Leroy Merlin et Ikea de Saint-Priest, les archéologuesont mis au jour le large fossé longeant l’ancien rempart militaire construitentre 1885 et 1887 pour résister à une invasion prussienne.

Ce rempart était censé renforcer le flanc est de Lyon. L’universitaireAlain Belmont, qui signe la page historique d’Expressions, nous apprenaitdans une chronique parue en septembre 2012 que le mur commençait àVilleurbanne, près du parc de la Feyssine, traversait Bron en longeant leVinatier, puis Vénissieux sur près d’un kilomètre, pour finir à Saint-Fons etGerland.

Il précisait que le maire et le conseil municipal de l’époque s’étaient éle-vés contre le projet, inquiets de voir coupées les routes desservant la com-mune, notamment le chemin du Puisoz. Un chemin que les archéologuesde l’Inrap ont également repéré, de même que la carrière de gravier quifonctionnait sur le site. �

ASSOCIATION D’ENTREPRISESVers un musée urbain dédié à l’architecture cheminote

Les Cigognes se sont posées à Vénissieux dans les années cinquante

Aulagne : la réhabilitation est en bonne voie

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Si les quartiers du plateaudes Minguettes et deMax-Barel ont déjà beau-coup changé, ils n’ont pasfini d’évoluer. Au pre-

mier plan de rénovation urbainelancé au début des années deuxmille, devrait succéder un second,aussi ambitieux, qui doit poursuivrela transformation du plateau pourl’intégrer pleinement à la communeet à l’agglomération. Il ne s’agit pasd’un programme figé — la négocia-tion avec l’Agence nationale pour lerenouvellement urbain commen-cera en juin 2015 — mais plutôtd’un canevas, d’un ensemble depropositions pour les quinze à vingtprochaines années, qui connaîtraforcément des adaptations.

- Pour commencer, HumbertDavid, quel regard portez-voussur le travail réalisé depuis 2000?- “Je ne fais pas une réunion sans lerappeler : le travail qui a été fait surla base du diagnostic et de l’étudede cadrage urbain établis par l’urba-niste Antoine Grumbach esténorme. Il a amené des chosestoutes simples : aménager de nou-velles rues, des îlots, des formesurbaines compréhensibles, une nor-malité dans la structure des espacespublics. C’est vieux comme l’his-toire de la ville mais c’était révolu-tionnaire dans ce cadre très particu-lier des grands quartiers populairesd’habitation. L’arrivée du tram et lefait d’avoir réinscrit les Minguettesdans la ville constituent des avan-cées majeures.”

- Vous avez décidé de vous inscriredans ses pas ?- “Je vais le dire de façon réductrice :Antoine Grumbach a fait des rues,moi maintenant je proposerais defaire des places, des lieux d’usagesoù les gens se croisent.”

- Comme la future place deVénissy ?- “Oui, sauf que Vénissy est au cen-tre du plateau des Minguettes, c’estune très grosse opération. Elle estnécessaire, mais ma réflexion metdavantage l’accent sur les spécifici-tés des différents secteurs des Min-guettes. Ce n’est pas un quartiermais plusieurs quartiers. D’ailleurson n’a pas fait de plan d’ensemble àl’échelle du plateau.”

- Où se trouveraient ces places, ceslieux d’usages que vous proposez ?- “J’ai engagé une réflexion sur qua-tre espaces. Le plus important estcelui du marché forain en face deMonmousseau. Les trois autres sontsituées là où l’on trouve déjà descentres commerciaux secondaires, àDarnaise, Pyramide et Rotonde.”

- Transformer le parking du mar-ché forain en une vraie place ?- “Absolument. Une vraie place quicontinue à recevoir le marché, avecune partie couverte, un peu commece qui existe dans le quartier desÉtats-Unis, mais avec des bâtimentsautour en façade, une belle placeavec des usages, un espace public oùl’on ait envie de venir. Cet espaceest essentiel car c’est celui qui fera lelien avec le cœur de ville.“D’une manière générale, je vaispréconiser de multiplier les liaisonsentre le plateau et le reste de Vénis-sieux. Quand mon équipe a réalisé

le diagnostic, j’ai immédiatementvu que le plateau était cerné d’équi-pements publics, surtout scolaires,qui constituent une barrièreétanche. Et cette coupure est renfor-cée par la pente du terrain. Ce queje voudrais, c’est qu’en 2030 leshabitants passent du reste de lacommune au plateau sans s’en aper-cevoir. Aujourd’hui, du fait desformes urbaines, des usages et desmaillages de rues, la rupture resteprésente, malgré le boulot qui a étéfait. Il faut continuer ce boulot,inlassablement.”

- Un mot sur vos intentions pourles trois autres secteurs ?- “À la Darnaise, je proposerais

volontiers de constituer l’espaced’animation vers le carrefour Bio-force qui est appelé à devenir le cen-tre de vie de quartier, du fait de laproximité du tram, de l’hôpital etde la zone d’activités économiquesen train de se monter. Je suisconvaincu qu’il faut créer là uneplace où l’on puisse manger un platdu jour, acheter un bouquet defleurs… Un lieu d’usages, j’insisteencore une fois. Quand on est urba-niste, on ne dessine pas pour l’esthé-tisme, mais pour faciliter ces usages,le croisement et l’échange entre lespersonnes.“La Pyramide est un quartier quinécessite selon moi peu d’interven-tions, hormis peut-être l’aménage-ment d’un accès direct qui permet-trait d’améliorer la liaison avec lecentre-ville. À la Rotonde, l’enjeuest la connexion avec Saint-Fons, ceserait une démarche de plus longterme. Là aussi, on voudrait recon-figurer la place du centre commer-cial en utilisant l’atout de la proxi-mité du parc des Minguettes, quipourrait venir à la rencontre de laplace.”

- Vous incluez le parc des Min-guettes dans votre réflexion ?- “Ce parc aujourd’hui est invisible,sauf quand vous êtes sur l’avenuedu 8-mai-1945 et que vous aperce-vez cette forêt plantée très densequi masque l’intérieur. À aucunmoment les passants n’ont cetteimpression d’un espace public géné-reux, attractif, ouvert, que doit êtreun parc. L’idée est donc d’étendrecette zone verte, de créer des portes,d’aménager des entrées identifiéestout autour.”

- Pensez-vous malgré tout que celasuffise à faire un jour des Min-guettes un quartier “normal” ?Quand le chômage des moins de25 ans atteint 46 %, est-ce quel’urbanisme ne devient pasimpuissant ?- “J’ai bien conscience des limites del’urbanisme. C’est la raison pourlaquelle, avec mon équipe, nous

militons pour un croisement desregards et des métiers. Dès le débutde la réflexion, les partenairespublics nous ont demandé d’inté-grer la notion de développementéconomique. Ce que nous avonsfait. Et le potentiel est important,notamment aux abords du Boule-vard urbain sud. Cela dit, on n’ajamais manqué d’emplois autour deVénissieux. Il y a plus d’emplois iciqu’il n’y en aura jamais à Saint-Cyr-au-Mont-d’Or, où les taux de chô-mage sont pourtant faibles. On a lelogement, on a l’emploi, mais ilmanque l’intermédiaire, c’est-à-direla formation.”

- Indépendamment de la questionde l’emploi, les Minguettes restent,en matière de logement, ce quel’on appelle un quartier “intégra-teur”. Beaucoup de ménages pas-sent quelques années ici puisdéménagent quand ils le peuvent.Que faudrait-il pour qu’on s’y ins-talle plus par choix que pardéfaut ?- “C’est tout le sens du travailengagé depuis plus de quinze ansmaintenant. Et il donne des résul-tats. Des promoteurs privés investis-sent aujourd’hui, des familles accè-dent à la propriété, on y construitégalement du logement locatif plushaut de gamme. Il faut à tout prixcontinuer à élargir le spectre delogements proposés. Mais c’est untrès très long travail.“On sait vers où on voudrait aller,après c’est le chemin à parcourir quis’invente au fur et à mesure. Quipeut dire aujourd’hui, au vu de lasituation économique, ce que l’onsera capable de mettre sur le marchéimmobilier dans cinq ans. Unechose est néanmoins certaine : auxMinguettes, le potentiel est là etbien là. On n’a jamais eu autantbesoin de logements, c’est un sec-teur qui jouit d’une excellente situa-tion géographique, bien desservi,accessible financièrement. Tout celavaut des points.” �

PROPOS RECUEILLIS PAR GILLES LULLA

À quoi pourraient ressemblerles Minguettes en 2030 ?PROSPECTIVE - Dans le cadre du GPV Minguettes/Max-Barel, l’agence “Passagers des villes” a été chargée par l’Étatet le Grand Lyon, en lien avec la Ville de Vénissieux, de réfléchir à une seconde phase du programme de rénovation urbaine.Son directeur, Humbert David, architecte-urbaniste, nous livre quelques-unes de ses réflexions et intentions.

Directeur de l’agence “Passagers de villes”, Humbert David, donne lapriorité à la création de lieux d’usages, de croisements et d’échanges

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L’agence “Passagers de villes” propose notamment de transformer le parking du marché forain en une véritable place, en partie couverte

ACTUALITÉS PAGE 6Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

NETTOYAGE DES CIMETIÈRESLa Ville de Vénissieux procèdeactuellement au nettoyage detoutes les parties communes(entre-tombes et arrière desconcessions) des cimetières,chemin de Feyzin et rue Cathe-rine-de-Chaponnay. Cet entre-tien se poursuivra jusqu’au6 novembre inclus. Les per-sonnes propriétaires de certainsattributs et désirant les conser-ver sont priées de les enlever detoute urgence.Tous les travaux en cours dansles cimetières devront être ter-minés au plus tard ce vendredi24 octobre à 17 heures. Rappe-lons que la vente des fleurs,naturelles ou artificielles, et detout objet de décoration funé-raire, est interdite dans lescimetières.

SECOURS CATHOLIQUEAvant la collecte nationale du16 novembre, l’équipe localedu Secours catholique rappellequ’elle travaille au 14, del’avenue Jean-Cagne. Elle tientdes permanences d’accueil lemardi de 9 heures à 11 heureset de 14 heures à 16 heurespour une aide aux démarches,étude de soutiens financiers.D’autres bénévoles animentdeux groupes d’apprentissagedu français, accompagnent desenfants dans leur scolarité etorganisent des réunions ami-cales.Pour joindre l’équipe :0478677793.Don en ligne :www.secours-catholique.org

ASSEMBLÉE GÉNÉRALEDE LA FNACALe comité de Vénissieux de laFNACA (fédération des ancienscombattants et Algérie, Maroc etTunisie) tiendra son assembléegénérale le vendredi 24 octobre à10 heures, à la Maison du peuple(salle Albert-Rivat), boulevardLaurent-Gérin.

VACCINATIONS PUBLIQUESET GRATUITESLes séances de vaccinationspubliques à Vénissieux ont lieuau Centre de préventionCDHS les 1er et 3e mercredis dechaque mois de 14 heures à15 heures, et les 2e et 4e mer-credis de chaque mois de17 heures à 18 heures.Centre de prévention CDHS:5, rue de la Paix.

VACCINATIONS CONTRE LA GRIPPEIl reste trois séances de vaccina-tions publiques et gratuitescontre la grippe saisonnière, auComité départemental d’hy-giène sociale (CDHS: 5, rue dela Paix) les vendredis 24 octo-bre, 7 et 21 novembre, de14 heures à 16 heures.Toute personne souhaitant sefaire vacciner doit apporter sonvaccin et se présenter avec soncarnet de vaccinations.Secrétariat du Service commu-nal d’hygiène et de santé :0472214410.

HISTOIRE ET REVENDICATIONSDE L’AMIL’AMI (association nationalede défense des malades, inva-lides et handicapés) proposeune exposition sur son histoireet ses revendications au centreassociatif Boris-Vian (13, rueMarcel-Paul) jusqu’au 24 octo-bre.Des militants du comité localsont présents les fins d’après-midi, pour dialoguer avec lesvisiteurs et répondre aux ques-tions.

Personnes retraitées - “Créatifet citoyen”, voilà le thème déclinécette année à Vénissieux pendant lasemaine nationale des personnesâgées. Des centaines de seniors ontparticipé aux activités proposées parla Ville avec de nombreux parte-naires.

Le maire, entouré des conseillersmunicipaux, en donnait le coupd’envoi devant une centaine depersonnes à l’hôtel de ville, le13 octobre. Une après-midi entrerires et chansons, qui a permisd’entendre la chorale Claude-Debussy et ses dynamiques chan-teurs, qui se trouvaient autant dansle public que derrière les micros.Auparavant, Michèle Picard avaitrendu hommage aux anciens : “Jesais, pour écouter nos aînés, qu’ilspensent bien plus à leurs devoirs qu’àleurs droits.” Des aînés particulière-ment affectés par la crise et par lapolitique sociale menée ces der-nières années : “La majorité des pen-sions de retraite est gelée jusqu’en2015 et il a fallu d’interminablestergiversations du gouvernementpour obtenir un coup de pouce auminimum vieillesse et un petit gestepour les retraites inférieures à1 200 euros”, rappelait le maire.

Soulignant que Vénissieux consa-cre un budget de 3 millions d’eurosau troisième âge, elle commentait :“Nous nous sommes donné les moyensd’agir et d’accompagner les personnesâgées au quotidien (...). Leur autono-

mie est l’un des piliers fondateurs denotre politique.”

Parce que le temps de la retraiteest aussi “le temps des curiosités”, lasemaine bleue vénissiane a donnélieu à de nombreuses activités cultu-

relles et à une rencontre destinée àvaloriser l’activité physique et préve-nir les chutes. D’autres temps fortsont marqué ces journées comme lavisite des serres municipales ou ducentre de tri Nicollin. �

LE 30 OCTOBRE, C’EST LE JOUR DE LA NUIT

Nationalement, le Jour de la Nuitétait programmé le 20 septembre.Pour des raisons de calendrier, lamanifestation à Vénissieux a étédécalée au 30 octobre.Cette opération entend sensibiliserla population aux effets néfastes del’éclairage nocturne. Depuisquelques années, on constate eneffet une montée de la pollutionlumineuse. En dix ans, le nombre depoints lumineux a augmenté de30 % en France, passant à plus de8,7 millions.Attirés par la lumière, de nombreuxinsectes sont ainsi menacés, grillésou capturés par leurs prédateurs.Des oiseaux migrateurs sont dés-orientés ou viennent heurter lesbâtiments ou ponts illuminés, et leschauves-souris désertent de plusen plus les régions urbaines. Appe-ler à l’attention sur la pollution lumi-neuse est donc une manière desensibiliser la population au pro-blème plus large de l’importanteperte de biodiversité.Depuis sa création en 2009, le Jourde la Nuit a généré de nombreuxpartenariats entre les collectivitésterritoriales et les associations. Poursa cinquième participation, la Villede Vénissieux propose, avec laLigue de protection des oiseaux(LPO), une écoute nocturne dans leparc de Parilly. Vous aurez peut-êtrela chance d’entendre la chouetteHulotte et le hibou Moyen Duc, pré-sents à cette période.Pré-inscriptions auprès du serviceenvironnement : 0472214506 [email protected]

La Caisse d’Épargnes’engage sur le handicap mentalLe Club d’OSE - Au nom de laFondation d’entreprise Caissed’Épargne Rhône-Alpes, NorbertBuisson a remis le 7 octobre unchèque de 15000 euros à RichardPalombo, président de l’associationvénissiane OSE (Ouest Sud Est),qui a pour mission de “rompre l’iso-lement des personnes en situationde troubles psychiques”.

L’argent a déjà été engagé pourl’aménagement d’un local situé au18, rue Honoré-de-Balzac. Émana-tion de l’ARHM (associationRecherche handicap et santé men-tale), Le Club va l’utiliser, entreautres, pour des activités cuisine.“Nous faisons la confection des repasdu marché à l’assiette. Nous pouvonsaccueillir jusqu’à dix personnes. Nousavons commencé début juillet et avonspu tout acheter, meubles et ustensilesde cuisine, grâce à une subvention del’ARHM.”

M. Buisson explique que le donde la Caisse d’Épargne s’effectuedans le cadre de ses actions de res-ponsabilité sociale et environne-mentale. “Les personnes qui vien-dront au Club vont trouver un lieud’échanges et de convivialité pourreconquérir de l’autonomie, de laresocialisation et de la confiance ensoi.” �

Portes ouvertes le 6 novembre au Cerf-Volant

Lieu d’accueil parents-enfants - Installé depuis 2012 à la Maison desassociations Boris-Vian, Le Cerf-Volant accueille enfants et parents deuxdemi-journées par semaine. Animé par des professionnelles, Le Cerf-Volantn’est pas une garderie mais un lieu d’accueil pour les enfants âgés de 0 à4 ans. Espace de jeux, il est également un lieu d’écoute pour les mamans,les papas, les grands-parents, qui accompagnent et restent avec leurs petits.

On y vient, sans inscription, et on reste le temps qu’on veut. Deuxaccueillantes sont toujours présentes pour répondre à toute question. L’ac-cueil y est totalement anonyme et gratuit grâce à un financement octroyépar la Ville de Vénissieux dans le cadre du Contrat enfance jeunesse passéavec la Caisse d’allocations familiales et le Conseil général.

Actuellement, Le Cerf-Volant est ouvert les mardis entre 9 heures etmidi, et les jeudis entre 14 et 17 heures (sauf pendant les vacances sco-laires). Mais, avec la réforme des rythmes scolaires, le nombre d’enfantsaccueillis le jeudi a diminué. C’est pourquoi l’équipe envisage de remplacercet après-midi-là contre une matinée, un jour qui reste à définir. �

Portes ouvertes jeudi 6 novembre de 13 heures à 17 heures, pour les professionnels etles parents. Contacts à la Maison des associations Boris-Vian : 04 72 50 09 16.

L’achat groupé arrive à VénissieuxAssociation VRAC - À plusieurs,on est en meilleure position pourobtenir les meilleurs prix. C’est leprincipe des associations d’achatsgroupés, qui s’applique à tous lestypes de produits : fournitures sco-laires, alimentation, textile, entre-tien, petits équipements de la mai-son…

L’une de ces associations, nom-mée VRAC (Vers un réseau d’achaten commun), arrive à Vénissieux,où elle espère attirer de nombreuxhabitants.

“L’objectif de notre association,soutenue notamment par des bailleurssociaux, le GPV et la Fondation AbbéPierre, est de favoriser l’émergence desgroupements d’achats dans les quar-tiers populaires de l’agglomérationlyonnaise, explique Boris Tavernier,chef de projet. En éliminant lesintermédiaires, en favorisant les cir-cuits courts, ces groupements d’achatspermettent de ramener le prix de toutechose au prix de revient. VRAC veutrépondre à la problématique écono-mique que connaissent les habitantsdes quartiers populaires tout en propo-sant des produits issus de filières res-pectant à la fois les producteurs et l’en-vironnement. Pour dire les choses sim-plement, le but est de permettre auxusagers de consommer mieux et moinscher.”

Deux réunions d’informationssont prévues au Centre socialEugénie-Cotton (23, rue Georges-Lyvet). La première, le jeudi6 novembre à 17h30, et la secondele lundi 10 novembre à 14 heures.Une première permanence de prisede commande se tiendra le lundi17 novembre de 8 h45 à 16 heures,dans l’appartement pédagogiqued’Alliade Habitat (8 rue Vladimir-Komarov). �

Plus d’informations : http://www.vrac-asso.org/ ou [email protected]

POLLUTION LUMINEUSELa semaine bleue, de rencontres en découvertes

Dans les résidences Bonin et Raynaud, les dames ont préparé un goûter“saveurs d’automne” que tous ont dégusté au centre social de Parilly

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ACTUALITÉSPAGE 7 Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

Le mail est arrivé dimanche12 octobre, envoyé par sacompagne Josette : “Mar-cello Notargiacomo a rejointson étoile.”

Commencé en 1969, son longcompagnonnage avec Vénissieux aduré jusqu’après sa retraite de ladirection de Traction Avant Cie, en2007. Marcello était revenu detemps en temps dans cette ville qu’ilaffectionnait, notamment pour yrecevoir les insignes de chevalier del’Ordre national du Mérite en 2009mais aussi, chaque fois qu’il le pou-vait, pour suivre l’actualité de lacompagnie qu’il avait portée sur lesfonds baptismaux. Traction Avantdoit célébrer d’ici à la fin de l’annéeson trentième anniversaire et, sansMarcel, la fête n’en sera pas tout àfait une.

Ce fils d’immigrés italiens instal-lés à Villeurbanne avait débuté savie professionnelle comme carreleuravant de rejoindre le conservatoired’art dramatique de Lyon. La suite,il nous l’avait racontée souvent : ilétait “entré en empathie” avec Vénis-sieux. Il travaille alors avec les comi-tés d’entreprise, ensemence “lessemailles urbaines” au centre culturelBoris-Vian, passe par la MJC, créeet dirige le service communal de lajeunesse. Il est un des premiers às’intéresser aux jeunes qui, en bas deleurs tours, s’essaient à tourner surla tête et à reproduire ces gestes de labreak dance qui vient des États-Unis. Marcel les fédère, crée aveceux la compagnie Traction Avant,en 1984. Avec leur talent et ses bonsconseils, Traction Avant se retrouvesur des scènes professionnelles etMarcel les accompagne jusqu’à NewYork. La plupart de ces premiersdanseurs de hip-hop sont devenusdes chorégraphes reconnus : FredBendongué, Zoro Henchiri, Samir

Hachichi, Fatiha Bouinoual… Lesspectacles se suivent et triomphent :“Kaskadance”, “Au sud d’Altaïr”,“Un break à Tokyo”, “Désert” etbien d’autres encore.

Marcel se lance ensuite dans le“Projet Oradour”, qui s’achève en1994 en présence du présidentFrançois Mitterrand, à l’occasion dusoixantième anniversaire du massa-cre perpétré par les nazis. Ildemande à des artistes de travailleravec des enfants venant de Vénis-sieux et de Saint-Junien, une petitecommune du Limousin proched’Oradour-sur-Glane. Témoins decette formidable mise en perspective(ville/campagne, passé/présent, par-cours individuels des enfants, etc.),les compositions écrites et plas-tiques sont ensuite rassemblées dansun livre, “Je t’écris pour la vie”,édité chez Paroles d’Aube. Et Mar-cel reçoit le titre de chevalier desArts et des Lettres.

D’autres souvenirs reviennent,dans le désordre. Après le hip-hop,Traction Avant s’était égalementlancée dans le théâtre avec MireilleAntoine et Alain Colombani. Puisle chant, après la rencontre avecJean Tricot, et la naissance de laFanfare à mains nues. À Martigues,la compagnie est accueillie en rési-dence et se produit sur une scènenationale.

Au fil du temps, Marcel étaitresté toujours aussi jeune, toujours às’enthousiasmer pour tel ou telspectacle, film ou artiste. Mais lamaladie est arrivée et un bras de fers’est engagé, qui a duré plusieursannées.

“Passeur de culture et d’éthique”,“inventeur de nouvelles fraternitéspour devenir de plus en plus humain”,Marcello était encore plus que cela.Un véritable et chaleureux ami pourtous ceux qui l’approchaient. Il

nous laisse ce message : “Dans le ventde nos sandales, sur d’autres cheminsde rêve, de cœur, de vigilance et de vie,nous nous retrouverons.”

Ses obsèques, le 16 octobre àBron, ont été suivies par une grandefoule, faisant se côtoyer personnali-tés et simples amis, entourant safamille et en particulier Josette, sonépouse. Un moment convivial les aprolongées à Vénissieux, à la Halle àGrains, où chacun put prendre laparole, esquisser un pas de danse ouchanter a cappella en hommage àMarcello. �

JEAN-CHARLES LEMEUNIER

Sur d’autres chemins de rêveDÉCÈS DE MARCEL NOTARGIACOMO - Le fondateur de Traction Avant Cie, qui luttait depuis de longues annéescontre un cancer, a perdu son combat. Cette nouvelle tragique nous attriste profondément et nous rappelle combien Marcelloa compté pour Vénissieux, tout autant que Vénissieux a compté pour Marcello.

RÉACTIONS

Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication : “MarcelNotargiacomo était un travailleur infatigable du champ social et culturel,doublé d’un ardent défenseur d’une danse chevillée à de solides valeurs huma-nistes.”

Guy Fischer, ancien sénateur : “Tu as entrepris un voyage aux innombrableshaltes, en invitant tous ceux qui te regardaient passer du bord du chemin àprendre la route avec toi. Tout ce que tu as accompli dans ces quartiers visaità remettre au cœur une splendide utopie que l’on avait appelée “Éducationpopulaire”, avec sa fougue, sa volonté émancipatrice.”

Michèle Picard, maire de Vénissieux : “Vénissieux perd un compagnon deterres et d’étoiles, pour reprendre le titre d’un magnifique texte qu’il nous avaitoffert en 2009 en accueillant sa distinction (les insignes de chevalier de l’Or-dre national du Mérite - N.D.L.R.). Fidèle à sa ville, à ses habitants, à sonhistoire et celle de Vénissieux, à son héritage fait de luttes et de combats, Mar-cel avait cette volonté d’associer toutes les composantes de la société pour créerl’humanité.”

Marc Bernard, directeur de Traction Avant Cie : “Ce mardi, dans la régiede la salle Érik-Satie, j’ai retrouvé cette affiche : “Un trésor dans la maison”.Tout était clair, malgré mon regard brouillé. J’ai regardé (…) toutes ces images,ces mots, ces noms… J’ai prêté l’oreille et j’ai entendu des chants, des musiques,des voix, des rires, des applaudissements, des bravos (…). J’y ai vu ton sourirecomme une invitation à voir encore plus loin (…). J’ai surtout vu des rencon-tres, notre rencontre, la rencontre. Quand on a eu cette chance, Marcello, dansun coin de chacun d’entre nous, tu ne cesseras jamais de battre…”

Thierry Renard, poète et éditeur vénissian : “Calme sur tes cendres, Mar-cello, on ne va pas t’oublier (…). J’ai aimé ta fraternité, tes idées généreuses ettes talents d’acteur. J’ai aimé faire naître avec toi un projet durable, et jouer,surtout jouer, à tes côtés. Bel aujourd’hui, mon ami, entre cendres, larmes etpluie. Et, à l’italienne, quelques sourires en prime.”

Vénissieux-Bolivie - Créatricedes BoliBalzac — groupe de collé-giens de Balzac qui s’est spécialisédans un répertoire bolivien — l’en-seignante de musique Hélène Leonea suscité depuis cinq ans au collègeun élan de solidarité internationale,en partenariat avec l’association pré-sidée par Agnès Morréale : Uma-Agua-Eau Source de Vie. Grâce àdes dons recueillis auprès desfamilles du quartier et aux concertsdes BoliBalzac, 9000 enfants boli-viens ont pu être soignés des versparasites qui encombrent leursintestins.

Le 16 octobre, Hélène Léoneinvitait les classes de 5e du collège àrencontrer Agnès Morréale et MarioConde, leader du groupe bolivienLos Awatiñas, parrains des BoliBal-zac et initiateurs des campagnes dedéparasitation dans leur pays.

“Nous lançons une nouvelle col-lecte, annoncent-ils aux élèves. Bal-zac est le seul collège en France et enEurope à faire cette démarche.Quelques établissements commencentà nous rejoindre.”

Agnès Morréale et son associa-tion ont démarré leur premièrecampagne pour la déparasitation en1999 : grâce à eux, 1,6 million d’en-

fants boliviens ont pu être soignés.Depuis cinq ans, elle vient tous lesans au collège Balzac pour sensibili-ser les élèves.

“Boire de l’eau non potableentraîne des carences : les enfants per-dent du poids, ils ne se développentpas normalement, leur estomac gonfle,ils toussent… Un médicament, l’al-bendazole, peut tuer les vers et les éli-miner en trois jours. Mais il faut unecouverture médicamenteuse de huitmois.”

Mario Conde explique alors lasituation de son pays, grand commedeux fois et demie la France pourquelque 10 millions d’habitants.“Les enfants boliviens rêvent d’avoirvos collèges, un bus à leur porte, desrepas à midi… Moi-même, j’ai eu desvers lorsque j’étais enfant. Mes toi-lettes, c’était la montagne. Je voyaisbien les vers grouiller dans mes excré-ments mais j’avais peur d’en parler àmes parents. Cette campagne estcomme une sonnette d’alarme. Depuis2006, nous avons un président indienaymara, Evo Morales. Il a grandidans la montagne et il est conscientdes problèmes économiques, sociaux etculturels. Beaucoup ont mis leurespoir en lui. Le 12 octobre, il a ànouveau remporté l’élection avec

61 % des voix. C’est merveilleux. Ilest en train de changer le pays. Avantson arrivée, les compagnies pétrolièresétrangères cédaient seulement 18 %de leurs revenus, le reste partait ail-leurs. Morales a nationalisé et,aujourd’hui, les entreprises ne récupè-rent que 18 %, le reste est pour laBolivie. Et ça marche ! Depuis 2006,on commence à avoir de l’argent.”

Après un coup de fil passé à Béa-trice Dupoux, coordinatrice natio-nale du réseau des écoles associées àl’Unesco, qui a félicité tout à la foisHélène Léone, Agnès Morréale,Mario Conde et les enfants, treizecollégiens de Balzac qui ont été lesplus actifs dans la récolte des donsont été récompensés. Grâce àl’Olympique lyonnais, partenaire dela démarche, ils sont repartis, le sou-rire aux lèvres, avec des places dematchs.

Le collège attend à présent avecimpatience les Awatiñas, qui seronten France en mars, pour une sériede concerts. �

J.-C.L.

Il suffit de 5 centimes par an pour soignerun enfant. On peut adresser ses dons aucollège par l’intermédiaire de XavierMaingue : [email protected]

Le collège Balzac à nouveau mobilisépour la déparasitation

Marcel Notar était chevalier dansl’ordre des Arts et des Lettres etdans l’ordre national du Mérite

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CENTRELe conseil de quar-tier, présidé par Paula

Alcaraz, a ouvert le bal des assem-blées générales, le 7 octobre dans lenouveau self du groupe scolaire.Une centaine de personnes y ontparticipé, dont les candidats à l’élec-tion des délégués. Une fois passée laprésentation des grands chantiers,

des services publics et des thèmesabordés au cours de l’année dans lespermanences, les habitants en sontvenus très vite à parler sécurité etpropreté.

“Les jours de marchés, les voituresse garent n’importe comment, assuraitpar exemple un habitant. Lasemaine dernière, une dame étaitgarée devant une sortie de parking, etla situation a dégénéré en disputes,pendant plus de vingt minutes. Il fautfaire quelque chose. D’autant que l’onvoit de plus en plus d’insécurité sur laplace le soir. Peut-on installer descaméras de surveillance ?”

“La place Léon-Sublet n’est pasplus criminogène que les autresendroits de Vénissieux, a réponduEmmanuel Damato, directeurgénéral adjoint, chargé de la préven-tion et de la sécurité. Ce n’est pas uncoupe-gorge à la tombée de la nuit.Néanmoins, une vaste opération deredéploiement des caméras de surveil-lance va débuter. Il y en aura deuxnouvelles sur la place. S’agissant desaccès aux parkings les jours de mar-chés, il ne faut pas hésiter à appeler leTOP ou la police municipale.”

Les débats se sont ensuiteconcentrés sur des questions de pro-

preté. “Je trouve que le centre est sale,estimait ainsi une riveraine. Pourune ville comme Vénissieux, c’est unehonte.” Une affirmation que n’a paslaissé passer Pierre-Alain Millet,adjoint en charge du développe-ment durable. “La ville n’est pas sale.Il y a des points sales, oui. Il y a desgens qui salissent, et d’autres qui net-toient. Et quand on discute avec cesderniers, qu’on voit le travail qu’ilsfont, on peut comprendre leur exaspé-ration.”

“Je trouve que les jardiniers de laville font un travail remarquable, esti-mait ensuite un Monsieur. Il est dom-mage qu’ils doivent passer leur temps ànettoyer les déchets (bouteilles, verres)laissés par quelques pochetrons dans leparc Louis-Dupic. Comment peut-onle sécuriser ? La police municipale peut-elle passer plus souvent ?”

“Nous avons une trentaine de poli-ciers municipaux, pour 62000 habi-tants, a répondu le maire, MichèlePicard. Ils passent sur le parc Louis-Dupic, comme dans d’autres endroitsde la ville, parce qu’ils ont de nom-breuses missions. Ils ont néanmoinsaugmenté la fréquence de leurs pas-sages sur le parc. Je tiens cependant àrappeler que la sécurité, c’est d’abord

une compétence de l’État. Quandvous constatez ce genre d’excès, je vousinvite à composer le 17.”

Le commandant Groff, encharge du commissariat de Vénis-sieux, a complété la réponse dumaire. “Dans les cas d’ivresse, je nevous cache pas que cela fait beaucoupde démarches : il nous faut amener lapersonne aux urgences, attendrequ’elle soit examinée, puis la placer encellule de dégrisement. Cela peut par-fois prendre plus de six heures. Donc,pendant ce temps, nous perdons unepatrouille, qui pourrait être plus utileailleurs. C’est pourquoi les casd’ivresse ne donnent pas systématique-ment lieu à une interpellation.” �

G.M.

La présidente du conseil : Paula AlcarazLes 18 candidats : Joëlle Saraiva-Aires, Ahamada Madi,Dominique Barzasi, Marie-JosetteKrans, Houria Taguine, Djamel Talbi,Anthony Callut, Malika Yazid, Geor-gette Chaussinand, AbdesselemBraiki, Mohamed-Salah Belamri,Cédric Palladino, Anaïs Jallet, FlorianLepelletier, Henri Thivillier, JocelyneCrisitini, Anthony Canu, Alicia Barjavel.

GABRIEL-PÉRIM a l g r él'affluence,

on ne peut pas dire que le conseil dequartier, qui s'est déroulé le 8 octo-bre sous la présidence de GillesRoustan, en présence du maireMichèle Picard et de nombreuxélus, ait suscité beaucoupd’échanges. Il faut bien avouer queplusieurs dossiers sont toujours ensuspens, sur lesquels la municipaliténe peut donner aucune réponsedans la mesure où leur résolution nedépend pas d'elle. Il en est ainsi dela rue des Minguettes, ou de la rueDegeyter. Vont-elles être déprivati-sées et versées dans le domainepublic ?

C'est Jean-Maurice Gautin,adjoint au maire et précédent prési-dent du conseil, qui prend laparole : “Pour la rue des Minguettes,deux propriétaires n'ont toujours pasfait la démarche de le demander.

Peut-être cela pourra-t-il se faire l'anprochain. La rue Degeyter est toujoursen stand by. La Communautéurbaine va-t-elle la récupérer ou pas ?Au début, il s'agissait d'une impasse.Maintenant, elle est prise en considé-ration par le Grand Lyon.”

Sans réponse non plus, la ques-tion du devenir de l'ancienne poly-clinique des Minguettes, en raisond'un problème juridique portédevant la justice. “Rien ne sortirapour l'instant, remarque YolandePeytavin, la première adjointe, tantque le tribunal n'aura pas délibéré.”

Les riverains se plaignent que desvéhicules empruntent la rue des Min-guettes en sens interdit ou que lesvoitures qui passent rue de la Com-mune-de-Paris provoquent des vibra-tions. Une visite du quartier leur estproposée avec le président, l'adjointà la voirie et les services techniquespour “voir ce qui ne va pas”.

Au niveau du quartier des Mar-ronniers, une meilleure signalisa-tion est réclamée. Cela permettrait,par exemple, d'indiquer que la nou-velle rue Germaine-Tillion peutmener au cinéma Gérard-Philipe.

Une dame se présente comme“une rescapée de la rue Gustave-Cour-bet”. “Je voudrais interroger les repré-sentants de l'Opac du Rhône sur ledevenir de mon quartier.” La réponse— ou l'absence de réponse — suit :“L'Office n'a toujours pas statué surl'évolution de la résidence. Beaucoupde logements sont condamnés.”

Des personnes évoquant la pré-sence de tessons de bouteilles dansla cour de l'école Gabriel-Péri,Michèle Picard demande que lesgens qui les remarquent les signa-lent “pour que l'on fasse le nécessaire”.

La maman d'un enfant handi-capé se plaint des trottoirs cabossés :“Les trous sont creusés puis rebouchés

et on ne peut pas rouler. C'est pareilpour les commerces. Rien n'est faitpour les fauteuils roulants.”

Adjoint au Grand Projet deVille, à l'insertion et à la formation(et président dans un précédentmandat, de ce conseil de quartier),Idir Boumertit répond que “cesquestions sont de la compétence duGrand Lyon” et rappelle que la Villea créé une commission d'accessibi-lité “pour faire bouger les choses”.

Pierre-Alain Millet, l'adjoint aulogement, au développement dura-ble et aux énergies, prend alors laparole, en rappelant que la loi avaitd'abord fixé à 2015 l'obligation derendre accessible tout l'espacepublic aux personnes à mobilitéréduite, avant de rallonger forte-ment les délais de mise en confor-mité. “On entend qu'il faut réduireles dépenses publiques. Mais sur le ter-rain, on voit bien au contraire qu'il

faudrait dépenser beaucoup plus. Lerythme est insuffisant. Il faudraitdavantage de dépenses publiques pourles modes doux de déplacement, ceuxdes piétons et des personnes en fau-teuil, alors que l'on dépense beaucoupplus pour les voitures que pour lereste.” Et de rappeler qu'il y a unedizaine d'années, “les conseils dequartier de Vénissieux avaient lancéune pétition adressée au Grand Lyonpour obtenir plus d'argent pour laréfection des trottoirs.” �

J.-C.L.

Président du conseil de quartier :Gilles RoustanLes 11 candidats :Miloud Azzedine, Kheira Dahmani,Adil Donmez, Moncef Bahloul, RogerTrioulaire, Marie-Claude Rivoire,Michelle Aristomène, Nathalie Bacon-net, Mounir Bahloul, Safia Oueslati,André Viand.

La sécurité au centre des attentions

Beaucoup de monde à l’assemblée du quartier Centre, qui s’est tenuedans le nouveau self du groupe scolaire

À propos des dépenses publiques

L es assemblées générales conti-nuent jusqu’au 27 novembre.Elles sont précédées de visites

de territoires. Retrouvez ci-après les dates et

lieux de rendez-vous.

● Joliot-Curie : mardi 28 octobreà 18 heures, restaurant du groupescolaire Joliot-Curie● Georges-Lévy/Ernest-Renan/Moulin-à-Vent :mercredi 29 octobre à 18 heures,restaurant scolaire Moulin-à-VentVisite de ces deux quartiersle samedi 25 octobreThème : le nouveau groupe scolaireJoliot-Curie et le centre nautique(rendez-vous à 9 heures devantle groupe scolaire, rue Roger-Salengro) ; puis l’EAJ Musicalineet le groupe scolaire Moulin-à-Vent(rendez-vous à 10h15devant le 44 A, rue Ernest-Renan).

● Jean-Moulin/Henri-Wallon :mercredi 5 novembre à 18 heures,restaurant du groupe Jean-Moulin● Charles-Perrault :jeudi 6 novembre à 18 heures,restaurant du groupe scolaire

Charles-PerraultVisite de ces deux quartiersle vendredi 31 octobreThème: Carso (rendez-vousà 16 heures avenue Jean-Moulin,devant l’entrée de Carso) ; puis le lycée polyvalent Jacques-Brelet l’aménagement de voirierue Albert-Jacquard (rendez-vousà 17 heures devant le lycée).

● Léo-Lagrange/Louis-Pergaud :mercredi 12 novembre à 18 heures,restaurant du groupe Léo-LagrangeVisite de ce quartierle samedi 8 novembreThème : Vénissy, transfertde Casino et place centrale(rendez-vous à 9 heuressur la place centrale).

● Saint-Exupéry :mardi 18 novembre à 18 heures,restaurant du groupe scolaireSaint-Exupéry● Anatole-France/Paul-Langevin :mercredi 19 novembre à 18 heures,Maison des fêtes et des famillesVisite de ces deux quartiersle samedi 15 novembreThème : la résidence intergénéra-

tionnelle La Roseraie (rendez-vousà 9 heures devant la résidence,avenue du 11-novembre-1918) ;puis l’ancienne MDR, les chantiersArmstrong en cours, les projetsde résidentialisation des résidencesOPAC du Rhône Armstrong etDupont (rendez-vous à 10h15devant l’ancienne MDR,avenue Jean-Cagne).

● Pasteur-Monery :mercredi 26 novembre à 18 heures,restaurant scolairedu groupe scolaire PasteurVisite de ce quartierle vendredi 21 novembreThème : les jardins du Moneryet la piste cyclable route de Corbas(rendez-vous à 17 heuresdevant les jardins du Monery).

● Charréard/Max-Barel :jeudi 27 novembre à 18 heures,restaurant scolaire du CharréardVisite de ce quartierle samedi 22 novembreThème : la piste d’athlétismedu stade Laurent-Gérin(rendez-vous à 9 heures,avenue Jacques-Duclos).

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Pendant les conseils de quartier, on vote pour élire ses délégués

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PARILLY Adjoint à l’emploi etau développement

économique, Djil Ben Mabrouks’en étonne. “Je n’ai pas eu à interve-nir, toutes les questions étaient tour-nées sur la sécurité, la propreté, la cir-culation ou stationnement. C’est qu’ilne doit pas y avoir de problème d’em-ploi…” À l’assemblée générale duconseil de quartier de Parilly, mer-credi 15 octobre, les débats présidéspar Jean-Louis Piedecausa ont eneffet largement porté sur ce qui tra-casse les riverains au quotidien.

D’ailleurs, n’est-ce pas ce riverainde la résidence Muntz (OPAC duRhône) qui, prenant longuement laparole, synthétisera les nuisancescommentées, répétées et égrenéespar d’autres ? “Moi, je veux interve-nir sur la sécurité, ensuite sur noshabitations et enfin sur la propreté, a-t-il expliqué, ce sont des tracasseriesperpétuelles.” Et d’étaler les rodéosde voitures, rue Stoppa, en juillet,citant en particulier une voiturenoire immatriculée en Allemagne.Et de s’étrangler de colère au sujetde la sous-location illégale constatéedans sa résidence, avant de soupirerface aux amoncellements de déchetsdivers… “merdes de chiens et canettesque nous devons ramasser”.

Tour à tour, le commandantGroff qui assure l’intérim à la têtedu commissariat de Vénissieux,Michèle Picard, maire de la Ville, et

Stéphane Goupy, responsable del’antenne de l’OPAC du Rhône, ontfait état de leurs efforts entreprisdepuis longtemps, le plus souventen partenariat. “Certes, on ne résoutpas tout, avance Michèle Picard.Mais il y a du mieux. Je comprendsque les riverains trouvent le tempslong, mais on s’efforce de répondre àleurs attentes et à des situations com-plexes. Cela nous conduit à un travailau quotidien associant les policesmunicipale et nationale, les bailleurs,le TOP… Mais vous, n’hésitez pas àfaire remonter systématiquement lesinformations, soit en appelant le 17,

soit la police municipale, ou encore ledispositif d’urgence mis en place parl’OPAC.” Et le commissaire parintérim d’assurer aux participantsque Parilly est un des quartiers danslesquels ses services sont les plusactifs. “Qu’on pense qu’on n’est pasassez présents, je le conçois. Mais ilfaut savoir que notre périmètre de tra-vail déborde jusqu’à Feyzin et Saint-Fons. On se déplace partout mais onne peut pas être partout à la fois.”

La “nécessité de partenariat pourdavantage d’efficacité”, commel’avait indiqué le maire, concerneaussi la propreté. “Dans le cadre de

la convention qualité propreté (signéeen 2012), nous travaillons de concertavec le Grand Lyon. Au lieu de fairedoublon ou de passer l’un après l’au-tre, on s’attribue des zones d’espacesverts à améliorer, ainsi n’a-t-on plusqu’un seul intervenant.”

D’autres sujets de préoccupationont été identifiés, comme les nui-sances sonores place Grandclémentet aux alentours de la salle Labourbe ;ou l’intérêt qu’il y aurait à créer un“espace de rencontres” sur l’ancienneroute d’Heyrieux. Autrement dit, dela réaménager pour que les piétonssoient prioritaires sur les vélos, qui leseraient sur les voitures. Un projet dequartier à porter en 2015 dans lecadre de la révision du PLU-H, sug-gérait l’adjoint Pierre-Alain Millet.

Y a-t-il un effet report de ladélinquance, consécutif à la créa-tion des Zones de sécurité priori-taire ? Réponse de Michèle Picard.“Lorsque les Minguettes ont été clas-sées en ZSP, on a constaté une haussedes faits délictueux dans le centre ousur Max-Barel/Charréard. Le constatrisque de se reproduire après la récentecréation d’une ZSP sur Lyon 8e (Mer-moz) qui pourrait déplacer la délin-quance sur le Moulin-à-Vent et surParilly. La préfecture est alertée.”

Et parce que l’union fait la force,le président du conseil annonçaitqu’une rencontre semestrielle étaitdésormais programmée sur ces ques-

tions. “On invitera Christian Mau-rin, commandant à la retraite et délé-gué à la cohésion police-population.Son rôle est d’écouter et de répondreaux interrogations des habitants.”

Remplaçant une dame âgée quine pouvait assister à l’assemblée,Maxime Kyrszak s’est fait l’écho desa question : “Comment faire pourempêcher les trottinettes d’aller tropvite, rue Francisco-Ferrer ?”

Dans les discussions, on relèveraencore cette demande du conseilque soit assurée la liaison cyclableentre le boulevard Pinel et le chemindes Balmes. “Nous avons rendez-voussur place ce mois-ci, avec le GrandLyon”, explique Georges Bottex,nouvel adjoint au maire chargé desdéplacements urbains. Et d’ajouteravec humour : “Avant j’étais le pre-mier à interpeller l’adjoint Pierre-Alain Millet. Maintenant, je m’inter-pelle moi-même !” �

D.Y.

Président du conseil de quartier :Jean-Louis PiedecausaLes 11 candidats :Monique Guillaume, Djaé Ali-Djaé,Hélène Dorier, Jean-Jacques Basset,Ludovic Petitjean, Georges Louis,Georgette Vogel, Emirali Acar, HakanOzer, Christian Poblette, HounaïdatAli-Djaé.

Le partenariat fait la force

JULES-GUESDE U n etren-

taine d’habitants ont participé, le16 octobre, au conseil de quartierque préside Pierre Matéo. Un conseilsans histoire, qui n’a donné lieu qu’àune dizaine de questions en fin deséance. Une dame: “Si vous installezune signalétique pour indiquer le localdu conseil de quartier, pouvez-vous enmettre une pour celui de la CNL?”Une autre habitante : “Le long del’avenue Jules-Guesde, les services d’es-paces verts ont planté des herbes de lapampa. D’une part ce n’est pas joli etd’autre part on peut s’y cacher. Ce n’estpas rassurant quand on passe devant.”Un participant interroge : “Est-il nor-mal que le service envoie sept personnespour changer des plantations ? Etqu’elles restent toute une matinée surune petite aire ?”

Le directeur du service mis encause répondait : “Chaque année,nous enlevons en partie les herbes dontvous parlez pour les remplacer par desarbustes. Concernant les sept jardi-niers présents sur un massif : il se peutque dans le cadre d’opérations fasti-dieuses, on envoie une équipe plusimportante. Mais d’une manière géné-rale nous avons trois ou quatre jardi-niers sur un chantier.” Pierre-AlainMillet, adjoint en charge du loge-ment, du développement durable etdes énergies, apportait d’autres pré-cisions : “Le service des espaces vertscompte 83 salariés. À effectif constant,il permet à Vénissieux de maintenirson label “trois fleurs”. Et il fait unexcellent travail puisqu’on nous pro-pose même de faire passer le jury d’at-tribution d’une quatrième fleur”.

Les questions se poursuivent :“Rue Bonnet-Pernet, on ne voitjamais les cantonniers”, affirme uneriveraine. Jean-Maurice Gautin,adjoint chargé notamment du cadrede vie, va se rapprocher des servicesdu Grand Lyon pour demander leshoraires de passage dans cette rue.

Autre sujet d’inquiétude : la pro-preté. “Certains commerçants ne net-toient jamais : on trouve des mégots, descartons, des bouteilles… C’est insup-portable. Que faut-il faire ? Concer-

nant les tags, comment fonctionne leservice qui pourrait les enlever ?” Surces sujets, c’est le maire qui répon-dait : “Pour les tags, vous devez contac-ter le service environnement. S’agissantdes commerces, nous avons augmentéles contrôles en triplant le nombre d’ac-tions ces dernières années. Trois agentspassent régulièrement. Lorsqu’un pro-blème est détecté, j’adresse un courrierau commerçant incriminé, puis unsecond. Dans le même temps, nous fai-sons un contrôle d’hygiène. Si les règlesde propreté ne sont pas respectées, nousprenons un arrêté de fermeture. Ce quej’ai déjà fait à quatre reprises.”

Le conseil se terminait sur unequestion liée au stationnement ainsiqu’à la circulation des camions, rueJoannès-Vallet. M. Damato, direc-teur général adjoint en charge de lasécurité, rappelait la nécessité decontacter la police municipale ou le17. Le commandant Groff, respon-sable du commissariat en attente dela nomination du commissaire,attendue en décembre, insistait :

“Vous devez être acteur de votre sécu-rité. Nous intervenons partout, maisnos patrouilles ont besoin de vous.” Etle maire de rappeler qu’unepatrouille composée de quatreASVP (Agent de surveillance de lavoie publique) intervenait désor-mais sur l’ensemble de la ville. �

M.F.

Président du conseil de quartierPierre MatéoLes 11 candidats :Christine Moser, Odette Chaboud,Jean-Louis Delègue, Véronique Mau-nier, Rahouna Diallo, Marie-ClaudeVincent, Claude Bourguignon, Cathe-rine Segura, Sylvie Cardella, ClaudeGuillot, Naïma Benretima.

Un conseil sans histoire

● Charles-Perraultmercredi 22 octobre à 18h30au local du conseil(4, rue Gaston-Monmousseau).

● Charréard/Max-Barelmardi 28 octobre à 18 heuresau foyer Max-Barel(1, rue Max-Barel).

● Centremardi 4 novembre à 18h00 au local LCR rue du Château.

● Anatole-France/Paul-Langevinmardi 4 novembre à 17h30à la Maison des fêteset des familles, salle n° 3(20, av. de la Division-Leclerc).

● Jules-Guesdejeudi 6 novembre à 18h30 au localdu conseil de quartier (50, rueJoannès-Vallet).

● Jean-Moulin/Henri-Wallonmercredi 12 novembre à 17 h30au local du conseil de quartier (41,rue des Martyrs-de-la-Résistance).

● Parillyjeudi 13 novembre à 18h15au foyer Marcel-Sembat(11, boulevard Marcel-Sembat).

● Gabriel-Périmardi 18 novembre à 16h45au restaurant scolaire Gabriel-Péri.

● Georges-Lévy/Ernest-Renan/Moulin-à-Ventmardi 18 novembre à 18 heures,salle Renan (44, rue E.-Renan).

PERMANENCES

Où élire ses délégués ?- Dans les trois bureaux de votepermanents : à l’hôtel de ville etdans les mairies de quartier duMoulin-à-Vent et de Vénissy ;- Au cours de l’assemblée généraledu conseil de quartier ;- Dans tous les bureaux de vote, le6 décembre entre 9 et 16 heures.

Qui vote ?Le vote est ouvert à tous les Vénis-sians, dès 18 ans, sans aucunecondition de nationalité.Pour voter, il faut présenter unepièce d’identité, et éventuellementun justificatif de domicile.

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École de musique - “Authentiqueservice public de la culture” selonBayrem Braïki, adjoint à la Culture,l’école de musique Jean-Wiéner apris la bonne habitude, depuis plu-sieurs années, de multiplier les festi-vals (Musicianes, Arts d’Écho,Semaine de la musique) et autresprestations données à la fois par lesenseignants et les élèves.

Pour cette saison, Florent Vernay,le directeur de l’école, annonce unprogramme encore plus copieux,toujours plus ambitieux. À commen-cer par la résidence de la chanteuseMichèle Bernard, “grand temps fort del’année”. Avant le récital qu’elle adonné au Théâtre de Vénissieux ce10 octobre, la chanteuse a déjà ren-contré les élèves de Jean-Wiéner avecson arrangeur, Pascal Berne. “Elle aécrit 250 chansons, poursuit FlorentVernay, et les élèves vont travailler surun répertoire de 22 titres. Chacun lesentraînera dans un univers musical,un univers très engagé aussi, accessibleaux grands et aux petits.”

Michèle Bernard sera égalementprésente pour le festival Essenti’Elles,le 4 mars, et pour des ateliers d’écri-ture de chansons avant un grandspectacle sur la scène du théâtre le22 mai, en compagnie des chœursde l’école et de plusieurs de ses for-mations. “En fin d’année scolaire,nous reviendrons sur ses chansons lorsde la Semaine de la musique.”

Deuxième temps fort de la sai-son, les Musicianes se déroulerontdu 31 janvier au 7 février. Leurthème : “Si le son m’était conté”.Les contes seront à l’honneur, detoute provenance.

L’école participera encore aucycle “Benvenuta l’Italia” au Théâ-tre de Vénissieux, amplifiera sesmusiques grâce aux Arts d’Écho les28 et 30 mai et finira l’année enbeauté avec la Semaine de lamusique, programmée du 22 au27 juin.

Plus proche dans le calendrier,signalons encore une journéeMozart en trois temps le 22 novem-

bre. Sans parler des nombreux “Jeu-dis salades” : un jeudi par mois à18 h 30, on mélangera styles etélèves. Le prochain se tiendra le20 novembre.

À l’occasion des “Amours deCupidon et Psyché”, spectacle quisera joué au Théâtre de Vénissieux le5 juin avec les écoles de musique deFeyzin et Saint-Fons, Jean-Wiénerveut mettre en valeur la musique duXVIIe siècle. “Les élèves accompagne-ront cette histoire et s’initieront auxdanses baroques.”

Enfin, avec “Becs, tuyaux etbaguettes”, ils pourront suivre desstages au sein du projet Jazz Ensem-ble.

“Ouverte à toutes les musiques,reprend Bayrem Braïki, l’écoleaccueille depuis deux ans des groupesamateurs. C’est pourquoi l’équipemunicipale a décidé de proposer untarif amateur d’un montant de50 euros (pour les Vénissians) et80 euros (pour l’extérieur), avec fac-turation annuelle.” �

Lycée Marcel-Sembat - Socio-logue et romancier, Jean-Noël Blancest venu au lycée Marcel-Sembat les14 et 16 octobre, à la rencontre deplusieurs classes de seconde.

Avec les élèves de 2e3, la conver-sation a débuté sur son recueil denouvelles, “La couleur de la rage”,édité chez Gallimard Jeunesse. Trèsà l’aise (il a visiblement l’habitudede tels échanges), l’écrivain va genti-ment jouer le jeu des questions-réponses, expliquer comment il tra-vaille, s’il peut vivre de son écriture,pourquoi il a choisi ce titre, s’il a étéboxeur pour écrire une nouvelle surun match, pourquoi il écrit, etc.

Non seulement Jean-Noël Blancrépond sans ambages mais, surtout,il lance les lycéens attentifs sur leschemins si passionnants de la lec-ture. Il évoque ses propres textes,mais leur raconte aussi d’unemanière très intéressante et bourréede suspense les nouvelles des autres,de Colum McCann à Jack London.Tirée de “Ailleurs, en ce pays”, lanouvelle de McCann qui met enscène un cheval embourbé, un pay-san irlandais, sa fille et une troupede soldats anglais, accroche le jeunepublic. Peu après, Jean-Noël Blancentame le récit de “Construire unfeu” avec force détails sans en dévoi-

ler l’issue. Il suffira ensuite d’ouvrirle bouquin de London ou son adap-tation en bande dessinée.

Quand il évoque son propre tra-vail, l’écrivain transforme la classe enbrainstorming scénaristique. Il lanceson idée de départ et demande cequi peut arriver à son personnage.“Le lecteur, commente-t-il, doit pren-dre l’histoire dans sa tête. C’est un tra-vail de bijoutier, dans lequel il ne fautpas un paragraphe de trop. Couper untexte, c’est le muscler !”

Quand il en arrive à l’issue deson récit, tel qu’il l’a écrit, une élèvelâche : “Ça ne peut pas se terminerainsi”, visiblement désolée de ce

qu’il advient du jeune héros.Enfin, lorsqu’on lui demande

quelques conseils d’écriture, ilrépond malicieusement : “Surtout nepas faire comme en classe, avec unplan détaillé. Il vaut mieux partird’un sujet que tu ne connais pas et quite donne envie…” �

CULTURE PAGE 10Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

DU 22 AU 28 OCTOBRE● “Samba” d’Éric Toledanoet Olivier Nakache● “Les tortues ninja”de Jonathan Liebesman,vf, 2D et 3D● “Geronimo” de Tony Gatlif● “Bande de filles”de Céline Sciamma, sortie nationale● “Le grimoire d’Arkandias”d’Alexandre Castagnetti,Julien Simonet, sortie nationaleFestival Toiles de gones :● “Coucou nous voilà”de Jessica Lauren● “Les Moomins sur la Riviera”de Xavier Picard,Hanna Hemilä, avant-première● “À la poursuite du RoiPlumes” d’Esben Toft Jacobsen● “Les fantastiques livresvolants de M. Morris Lessmore”de Laurent Witz● “Pat et Mat” de Marek Benes● “Le livre de la jungle”de Walt Disney

DU 29 OCTOBRE

AU 4 NOVEMBRE● “Le chant de la mer”de Tomm Mooreavant-première (Toiles des gones)● “Les contes de la mère poule”de Farkhondeh Torabi (École & Cinéma)● “Samba” d’Éric Toledano et Olivier Nakache● “Fury” de David Ayer, vf● “On a marché sur Bangkok”d’Olivier Baroux● “Magic in the Moonlight”de Woody Allen, vost● “Les Boxtrolls”de Graham Annable,Anthony Stacchi, vf, 2D et 3D● “Les tortues ninja”de Jonathan Liebesman,vf, 2D et 3D● “Le grimoire d’Arkandias”d’Alexandre Castagnetti,Julien Simonet

ÇA M’DIT M’RA!Samedi 25 octobre à 16 heures,les Ciné Phil’ proposent le film“Bande de filles” et lancent ainsil’opération “Ça m’dit M’RA !” :projections et animations unsamedi par mois à l’intention desdétenteurs de la carte M’RA.

AU CINÉMAGÉRARD-PHILIPE

SPECTACLE CHORAL ET BAL FOLKLe 25 octobre à 19h30, à la salledu manège de Vienne (30, avenuedu Général-Leclerc, espace Saint-Germain). La symphonie vocalede Jean-Louis Martinet, “J’ai vule loup et le renard danser” s’ap-puie sur des chants issus de la tra-dition régionale qui seront inter-prétés par trois chorales, sous ladirection de Pierre Vallin : lesChœurs de Givors, la Choralepopulaire de Lyon et la Clé deschants de Chuzelles.Le public sera ensuite invité àparticiper à un bal folk.

Réservations : 06 78 13 49 88.

EXPOSITION “REGARD SLAVE”Du 3 au 22 novembre, Oleg (quel’on peut retrouver dans la bou-tique Oleg-Art de rénovation etdécoration, au 195, rue Francis-de-Pressensé à Vénissieux) exposeses peintures et croquis à l’Atriumde la Liberté de la mairie du8e arrondissement (12, avenueJean-Mermoz). Le soir du vernis-sage, le 5 novembre à 18h30, ilsera musicalement accompagné

par un autre Vénissian, le blues-man Jean Sangally, et par RémyVaraine pour une prestationjazz/blues.

Renseignements : 04 72 78 33 00.

BIENNALE DE LA DANSEPour rendre hommage auxquelque 200 participants du der-nier défilé vénissian de la Bien-nale de la danse, en septembredernier, la Maison du Projet a dis-posé sur les totems de l’avenueJean-Cagne une série de photo-graphies montrant tout à la foisles répétitions, le défilé dans lesrues de Vénissieux et celles deLyon. Dont certaines prises parl’équipe d’Expressions.

PROJET IMAGINARIUMAU LP MARC-SEGUINL’an dernier, des élèves de 1re dulycée professionnel Marc-Seguinont réalisé, avec le soutien de l’ar-tiste PJ Pargas, des courts-métrages “suédés” (c’est-à-direrefaits avec les moyens du bord), àla manière du “Soyez sympas,rembobinez” de Michel Gondry,

en décortiquant des scènes defilms ou séries cultes pour leurgénération : “Scarface”, “Fast &Furious” et “The walking Dead”(saison 1, épisode 1).Pour respecter le style suédé, il fautfonctionner avec les moyens dubord en utilisant par exemple ducarton pour les décors. Une fois lesdialogues retravaillés, les lycéens sesont mis en situation d’acteurs enrépétant comme des pros, pours’exprimer avec une voix claire etmaîtriser leur texte, avant le mara-thon du tournage (deux jours pourfilmer les trois scènes, soit près dedix minutes de vidéo). Ces élèves sont aujourd’hui en ter-minale CAP préparation et réali-sation d’ouvrages électriques et, ce14 octobre, ils ont découvert lefruit de leur travail. “Ils étaientmédusés par la qualité du résultat,témoigne Fanny Manaudou, pro-fesseur documentaliste. PJ Pargasa fait un travail d’artiste qui équili-bre subtilement le côté suédé du filmet la mise en œuvre d’effets spéciauxpour pallier le manque technique.On s’y croirait au point d’oublierque c’est du suédé !”

STREET TEASER

C’est sous le nom de “Mosaïqueurbaine” que l’association vénis-siane Bizarre ! a construit un projetcollectif de street art qui va s’étalersur une année. “Les villes, remarqueMichel Jacques, directeur deBizarre !, deviennent des galeries àciel ouvert.” Il était temps que le foi-sonnement lyonnais s’extériorise etparvienne jusqu’aux cités voisines.Cinq artistes vont donc, dans unpremier temps et chacun dans unquartier différent, travailler avec deshabitants, amenés grâce aux cen-tres sociaux, EPJ, centre associatifBoris-Vian, etc. Le fruit de leurlabeur sera exposé à ciel ouvertdans la ville. Dans un deuxièmetemps, les artistes disposeront d’unmur pour peindre une fresque.Le projet va démarrer en cette finoctobre. Lucie Albon va œuvreravec l’IME Jean-Jacques-Rousseauet Nelio avec la Maison de l’en-fance Jules-Guesde. En novembreet décembre, Don Mateo sera à laMaison de l’enfance Joliot-Curieet, avec THTF, au lycée Hélène-Boucher. No Rules Corp intervien-dra courant 2015. Les deux pein-tres plasticiens réunis sous le nomd’Evazésir seront également partieprenante. Le photographe Guil-laume Ducreux suivra le projet danssa totalité.En parallèle, plusieurs structuresculturelles vont s’associer à ladémarche : le Théâtre de Vénis-sieux, le cinéma Gérard-Philipe, lamédiathèque Lucie-Aubrac, l’Es-pace Madeleine-Lambert, le serviceculturel de la Ville et la bibliothèqueRobert-Desnos.Tout le travail plastique sera valoriséà la rentrée 2015, à l’occasion del’ouverture du Truc(k), cette salle despectacles et de répétitions qui sespécialisera dans les culturesurbaines, dont “Expressions” aparlé dans son précédent numéro.

Une partition remplie d’accrochesBR

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Jean-Noël Blanc, l’écrivain qui donne envie de lire

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CULTUREPAGE 11 Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

Cyrano va devoir modi-fier sa tirade, tant son“C’est un peu court,jeune homme” a demoins en moins lieu

d’être. C’est sans doute ce que sesont dit les Vénissians de l’EspacePandora, qui ouvrent la 19e éditionde leur festival Parole ambulante, le4 novembre, par une soirée ducourt.

Tout commencera à la média-thèque Lucie-Aubrac où, à 18h30,se tiendra une table ronde réunis-sant les nouvellistes Carine Fernan-dez et Paola Pigani, ainsi que lecinéaste Éric Guirado, auteur deplusieurs films courts. Puis, rendez-vous à partir de 20h30 au cinémaGérard-Philipe. Quatre comédiensvont d’abord mettre en scène desnouvelles du recueil “Passage àl’acte” (La Passe du vent), en pré-sence des auteurs, avant la projec-tion de trois courts-métrages : “Laqueue de la souris” de BenjaminRenner, “Heureux anniversaire” dePierre Étaix (Oscar du meilleur filmcourt 1962) et “Un petit air de fête”d’Éric Guirado, détenteur de plu-sieurs prix dont un César et celui dufestival de Villeurbanne. C’est éga-lement au cours de cette soirée queseront communiqués les résultatsdu prix Jean-Lescure et du concours“Quelles nouvelles ?”.

Ceux qui viendront au cinémapar le tramway bénéficieront de lec-tures par les comédiens ValentinDilas, Emmanuel Demonsant, Vin-cent Pouderoux et Fabrice Henry.

Parole ambulante va, cetteannée, attacher ses pas au Conseilnational de la Résistance et à sonprogramme, “Les jours heureux”.

“Une édition, rappelle ThierryRenard, directeur de l’Espace Pan-dora, résolument actuelle et égalementtournée vers demain !” Le poète etéditeur vénissian lance quelquesverbes (“Libérer, résister, contribueret, surtout, offrir”) qui, assure-t-il,“répondent à la tourmente dumoment”.

Après la mise en bouche vénis-siane, on retrouvera au CCO deVilleurbanne, le 5 novembre à par-tir de 19 heures, le philosopheDaniel Bougnoux. Avec Michel

Kneubühler et partant de l’exempledu poète Louis Aragon, il parlera del’engagement dans les arts et en lit-térature. À 20 h 15, DominiqueOttavi et la Vénissiane Sonia Viel,avec la complicité de Natacha deBrauwer, mêleront leurs voix pourun répertoire qui les mènera deBourvil à Gréco et de Ferré à Vian.

Le lendemain, Loïc Lantoineassurera la relève au Marché-Gare(Lyon 2e). Chanteur, poète et grandlecteur de poésie, Loïc va axer cetour de chant sur son dernier

album, “J’ai changé”. Avant leconcert, trois écrivains (Natacha deBrauwer, Stéphane Juranics etMichel Vézina) liront des textes enécho aux “Jours heureux”, accompa-gnés par Karim Arab.

Le 7 novembre, on retrouveraMichel Vézina (ex-membre deBérurier Noir) au Périscope (Lyon2e) à partir de 20h30. Il sera pré-cédé par le slameur Mehdi Krüger(que l’on a vu à Vénissieux à l’occa-sion du Jour du livre, le 27 septem-bre) et le guitariste Ostax. Tous

deux ont été en résidence Bizarre ! àVénissieux.

Ce même jour, au Théâtre deVénissieux, l’Espace Pandora vien-dra raconter, à 19 heures, une “petitehistoire” sur le devenir des Roms,avant le spectacle “Je suis née sousune bonne étoile”. Réservationconseillée au 0472908868 (voir ci-dessous).

Enfin, il sera grand temps de par-tir prendre le frais à Saint-Donat-sur-L’Herbasse (Drôme) grâce à uneBalade littéraire sur les pas d’Aragonet d’Elsa Triolet : entré en résistance,le couple d’écrivains s’est caché dansle village sous de faux noms, entrejuillet 1943 et septembre 1944.Départ le 8 novembre à 14 heuresde l’office du tourisme de Saint-Donat, en compagnie de DanielBougnoux, Michel Bret et Domi-nique Ottavi, pour une balade de6 km entrecoupée de lectures etmusique.

Parole ambulante, ce sera aussi“les voies du poème” dans descabines téléphoniques du quartierPerrache, des chambres d’écho authéâtre des Marronniers et des ate-liers d’écriture à la librairie DecitreBellecour. �

JEAN-CHARLES LEMEUNIER

On retrouve Daniel Bougnoux, MichelBret, Natacha de Brauwer, Carine Fernan-dez, Stéphane Juranics, Michel Kneubüh-ler, Mehdi Krüger, Dominique Ottavi,Michel Vézina, Sonia Viel et quelquesautres auteurs dans le recueil “Guetterl’aurore - Littératures et résistances1944-2014” qui vient de paraître à LaPasse du vent. Prix : 13 euros.Renseignements : 04 72 50 14 78 www.espacepandora.org

Théâtre - Le 11 octobre, les Vénis-sians auront découvert SylvainStawski aux fourneaux avant del’admirer, le 7 novembre, interprèteet metteur en scène du spectacle “Jesuis née sous une bonne étoile”. Lesdeux fois, au Théâtre de Vénissieux.

“Ce stage cuisine et voix, expliqueSylvain Stawski, je le fais souventautour de ce spectacle, avec vingtminutes de chant et vingt minutes decuisine tzigane. La voix adore se reposervingt minutes et les deux se marient plu-tôt bien. La cuisine fait partie dumonde tzigane, qui a une culture riche.”

Sylvain appartient à une famillede gens du voyage installée enAuvergne : “Je ne suis pas Rom maisje me suis intéressé au texte d’Ilona

Lackova, “Je suis née sous une bonneétoile”, parce qu’il montrait beaucoupde similitudes avec ma famille : l’artde vivre, les tantes “comédiennes”…La culture rom est universelle !”

Ce récit, Sylvain le découvre en2000 et le joue une première foisl’année suivante avec la compagniede Charlie/Claude Brozzoni. “Je suisrentré d’un long périple dans les paysde l’Est et j’ai eu envie de reprendre cespectacle parce qu’il y a urgence à par-ler de ce peuple.”

Le parcours d’Ilona Lackova estétonnant : née dans un village tzi-gane de Slovaquie orientale, elleécrit des pièces et devient la pre-mière femme rom admise à l’uni-versité Charles, à Prague.

Interpréter Ilona sur scène est,pour Sylvain, tout à fait naturel :“Depuis l’Antiquité, les acteurs jouentau théâtre des rôles d’hommes commede femmes. Aborder un rôle fémininne change pas grand-chose. J’avaisenvie de rendre hommage à cette cul-ture féminine, matriarcale. Mais j’in-carne aussi d’autres personnages dansce spectacle. Pour agrémenter cetteculture rom, j’ai puisé dans le réper-toire traditionnel tzigane. J’ai aussipris une chanson du film “GadjoDilo” et “Ederlezi” du “Temps desGitans”. J’ai demandé à FabriceBihan, un grand violoncelliste mem-bre du Quatuor Debussy, de poser sonregard sur cette musique. J’ai hâte del’entendre sur ce répertoire.”

Née en 1921 et décédée en2003, Ilona Lackova a traversé leXXe siècle, dans un pays marquépar le nazisme et le stalinisme.“Nous avons très peu de témoignagesde Roms sur la Seconde guerre mon-diale. La Slovaquie était à l’époquepro-germanique. De nombreuxRoms ont été envoyés dans des campsde travaux forcés. Ils allaient êtreexterminés quand la guerre s’estarrêtée. Née sous une bonne étoile,Ilona a appris à lire et à écrire grâceà sa mère. Plus tard, elle a publié la

pièce “Camp de Tziganes enflammes” pour montrer ce qu’ilsavaient vécu. Le premier présidentde la République tchèque s’est inté-ressé à Ilona et elle a été la premièreTzigane diplômée. Dans le spectacle,je raconte son enfance, la misère, soncourage, elle qui va jusqu’au bout deses convictions. C’est un personnagefascinant.” �

J.-C.L.

“Je suis née sous une bonne étoile” le 7 novembre à 20 heures au Théâtre de Vénissieux. Tarifs : de 6 à 18 euros.En préambule du spectacle à 19 heures,l’Espace Pandora viendra conter une“Petite histoire”, en lien avec la théma-tique de son festival Parole ambulante,“Les jours heureux”, et avec le devenirdes Roms.Réservations : 04 72 90 86 68.www.theatre-venissieux.fr

Libérer, résister, contribuer et, surtout, offrir“LES JOURS HEUREUX” - L’Espace Pandora investit l’agglomération avec son 19e festival Parole ambulante. Sous le parrainage de Daniel Bougnoux, universitaire spécialiste d’Aragon, la manifestation débutera le 4 novembre à la médiathèque et au cinéma Gérard-Philipe avec la soirée du court.

La douloureuse route du Rom

À l’occasion du Jour du livre, acte I du festival Parole ambulante, Sonia Viel et Mehdi Krüger se sont retrouvésen septembre sur la scène ouverte

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Sylvain Stawski joue, chante, danse et met en scène le spectacle

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SPORTS PAGE 12Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

HANDBALLLe succès logique du VHB faceà Longvic (25-22) permet augroupe de Gérald De Haro des’installer en 5e place de Natio-nale 2, dans une poule domi-née par Saint-Égrève. Chez lesmoins de 18 ans, en dominantAnnecy (27-19), le VHB s’estrapproché de la seconde phasede qualification dans sonchampionnat.

Basket-ballEn disposant sans trop forcerde Caluire (76-57), l’équipeféminine de l’ALVP a obtenuson quatrième succès d’affiléeet reste leader de Régionale 1,en compagnie de Villeurbanneet Saint-Rambert.Même parcours du CLAM-VBasket. En s’imposant face à laPL Oullins (75-72), les seniorsrestent coleaders de la Régio-nale 3 avec le Sud LyonnaisBasket.Deuxième succès en quatrerencontres des basketteurs del’ALVP (Régionale 2) qui, augymnase Jacques-Anquetil, ontdéfait les Plaines du Coteau(65-53).

FOOTBALLEt encore un début de saisonréussi pour l’équipe fanion del’AS Vénissieux Minguettes quia écarté Cluses-Scionzier (2-1).Elle consolide sa place de leaderen Honneur. L’équipe réserve alimité les dégâts en allant parta-ger les points à Marboz (1-1).Mêmes résultats pour l’équiped’excellence de district del’ASM (1-1 au Val Lyonnais) etde l’USV (0-0 à Mions).En futsal, le réveil de l’ASCharréard a été remarqué. Ens’imposant 7-1 face à Irigny-Venières, les Vénissians quit-tent provisoirement la dernièreplace du championnat Hon-neur.

TENNIS DE TABLELes pongistes de l’AL Char-réard Vénissieux ont enfintrouvé la solution. Les deuxéquipes de Prénationale et deRégionale se sont respective-ment imposées face à Saint-Chamond (10-4) et face àCharly (11-3).

RUGBYIl était temps! Au stade Lau-rent-Gérin, les rugbymen del’USV ont décroché leur pre-mier succès de la saison. Et avecla manière, puisqu’ils ont étrilléFeurs (33-15), empochant dumême coup le point du bonusoffensif.Pour son premier match duchallenge européen, le LOU apris la mesure de London Welsh(28-18) avec quatre essais ins-crits par Januarie, Estebanez,Romanet et Sukanaveita, trans-formés par Porical.

ATHLÉTISMEAu “Run in Lyon”, parmi les21412 concurrents engagés surle marathon, le semi ou le10 km, pas mal de Vénissiansbien évidement, dont l’athlètehandisport Majid Nekoul. Lekaratéka du Sen No Sen, appa-reillé, n’a mis qu’une heure et47 secondes pour boucler son10 km. Chapeau.

ESCRIMELors de la coupe Jean-Moret, àLivry Gargan, le VénissianGrégory Jeunet-Mancy a pris la15e place. Le junior FabienBattut a terminé au 33e rang.

RÉSULTATS MONDIAL VÉTÉRAN D’ATHLÉTISME

SAMEDI 25 OCTOBRE- 6e tour de coupe de France. Les footballeurs de l’AS VénissieuxMinguettes se déplacent à Limonest, match à 18 heures.

MERCREDI 29 OCTOBRE- Journée découverte du handballau gymnase Jacques-Anquetil, de 8h15 à 17 heures.

DIMANCHE 2 NOVEMBRE- Les footballeurs de l’USV reçoivent l’USEL Footau stade Laurent-Gérin, à 15 heures.

SAMEDI 8 NOVEMBRE- Les handballeurs du VHB accueillent le CL Marsannay HBau gymnase Tola-Vologe, à 20h45.

SAMEDI 15 NOVEMBRE- Trois cours d’Aqua Zumba de 45 minutes sont proposés à partirde 19 heures à la piscine Auguste-Delaune. Inscriptions obligatoiresà la piscine à partir du 27 octobre.Attention nombre de places limité à 50 par séance.Prix : 5 euros la séance. Renseignements au 0472501696.

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ALVP Judo - Affluence record à lacompétition pour jeunes, proposéesamedi par le club vénissian augymnase Jacques-Anquetil. “Pas loinde 200 enfants de 7 à 12 ans, tousconcernés par des compétitions UFO-LEP de bon niveau, a commentéFrançois Marie-Claire, l’entraîneuren chef. Il faut savoir que le comitédépartemental du Rhône a décidé deréduire le nombre d’épreuves, car demoins en moins de clubs veulent enaccueillir. Il y a donc regroupementdes Interclubs et on reçoit des équipesdu Nord ou de l’Ouest lyonnais, deBessenay à Fontaines par exemple.”En y ajoutant les clubs habitués destatamis vénissians (Vaulx, Genas,Pierre-Bénite et Saint-Quentin-Fal-lavier), on comprend le travail delongue haleine qu'ont dû fournir lesorganisateurs de Vénissieux Parillyet du comité. C'est ainsi que dejeunes judokas de Parilly ont étéchargés de l’arbitrage (Desbois etTroncy) ou de diverses missionsliées à la gestion de l’événement (lafamille Garcia, Davron…).

Sur les tatamis, on a admiré laqualité de la relève de l’ALVP, deNacim Brahimi à Arthur Senart en

passant par Pape Lasse Diouf. Onn'oubliera pas Léo, une des révéla-tions de cet Interclubs, un jeuneVaudais auteur d’un ippon degrande classe qui a fait bondir dejoie… François Marie-Claire, lecoach vénissian. “C’est ça le judoqu’on aime !” �

En vétérans F5 (45-49 ans),la Vénissiane Martine Filiptchenkoest devenue championne du Mondedes moins de 48 kg, à Malaga,le mois dernier. Elle s'est imposéeface à des adversaires qui l’avaient privéede titre européen, à Prague,il y a quelques mois.

Un Interclubs élargi

Savate Boxe française - Lajournée “portes ouvertes" organiséeau gymnase Jean-Guimier, le11 octobre a fait chou blanc, recon-naît Gabriel Boucher, le présidentde Vénissieux Boxe Française. “Onavait pourtant fait 3000 flyers… Ona pris des petits risques, tant pis…mais c’est la première fois que noustentions ce type de manifestation, unmois après Sport Expo. Sûrement uneerreur de timing de notre part.”

Le club de savate vénissian avait-il vraiment besoin de ce coup decom’ ? Pas nécessairement. Le nom-bre de licenciés est en hausse avecplus de 150 licenciés, dont 70 % dejeunes… et pas loin de 40 % defilles, ainsi que différentes sectionscomme la Savate forme devenue“Cardio-boxing” qui permet à unpublic de non-compétiteurs de tra-vailler souplesse et condition phy-sique. “Une section que je voulais àtout prix mettre en place, expliqueValéry Boucher, champion duMonde de BF en 1993. Après avoir

tout donné à ma discipline, je comp-tais couper avec l’intensif tout en gar-dant contact avec mon sport de prédi-

lection. Mais je constate que la BF —désormais Savate boxe française — aperdu de son aura, il est même difficilede trouver des compétiteurs.” Ce queconfirme Rafik Chergui, instructeurfédéral, chargé de former les cham-pions de demain. “On va travaillerde façon qualitative. Cette année, onlancera dans le grand bain un poussinet un benjamin, ainsi que Sarah Loyqui va s’engager en 3e série. En espé-rant que cela suscite de l'envie chezd’autres.” �

Garder un esprit… de compétition

BÉNÉVOLESÀ VOS MARQUES,PRÊTS…8000 athlètes venus de 114 payssont attendus pour les champion-nats WMAC, qui se tiendront austade du Rhône à Parilly enaoût 2015. Mais déjà le comité d’or-ganisation des championnats lanceun appel aux bénévoles. Quelque800 personnes sont recherchées,qui pourront s’investir dans desmissions allant de l’accueil à lasécurité, des transports à la restau-ration, de la communication à l’ani-mation…Les inscriptions sont ouvertes sur lesite internet de la manifestation. Lescandidats doivent être âgés de plusde 16 ans, motivés et disponiblespendant la période de référence.Infos sur www.lyon2015.com

Décès de Serge Saissac

Le hand en deuil - Entraîneurincontournable du handball vénis-sian des belles années, Serge Saissac(au centre sur la photo) est décédédimanche à Nîmes où il s’était ins-tallé depuis sa retraite, il y a unedizaine d’années. Victime d'unAVC lors d’un voyage en Inde, enmars dernier, Serge suivait unelongue et difficile rééducation.Hélas, il y a une dizaine de jours, ila contracté une pneumopathie quilui a été fatale.

Joueur de handball au HBV 85jusqu’en Nationale 2 avec notam-ment Jean-Pierre Merlaud, Serge aégalement été formateur de hand àla direction Jeunesse et Sports,enseignant au collège Aragon et aulycée Jean-Perrin où il s’est occupénotamment de la progression d’uncertain Denis Lathoud, qui devien-dra plus tard un des “Barjots”. Onse souviendra qu'il était parvenu àfaire grimper l'équipe de handvénissiane jusqu'en division 1.L'immense Sead Hasanefendic luisuccédera en 1991. “Serge, c'estquelqu'un qui a toujours aimé trans-mettre, qu'il s'agisse du hand ou desvoyages qu'il affectionnait”, rappelleMartine Merlaud.

La rédaction d’Expressions s’as-socie à la douleur de Marie-Josée,son épouse, et de Fabien et Sté-phane, ses enfants.

Les funérailles de Serge Saissacseront célébrées ce vendredi 24 octo-bre, au crématorium de Nîmes.

Le club de l’ALVP avait présenté une quarantaine de jeunes judokas pource premier tour de compétition Ufolep

Fini le “loisir”. Cette saison, Sarah Loy va participer à ses premierschampionnats officiels en 3e série

Sen No Sen Karaté - Les compé-titeurs de Vénissieux avaient-ilsanticipé à ce point le changementde calendrier des championnats duRhône ? Habituellement, ceux-cidémarraient en janvier voire enfévrier mais, pour la saison en cours,ils ont été avancés aux 18 et19 octobre, dans un gymnaseAntoine-Blondin de Vaulx-en-Velinplein à craquer.

Et les Vénissians ont fait fort ! Ilsont ramassé onze médailles : cinq enor (Fanny May Santy, Mélody Gui-net, Kévin Aouf, Nabil Kherfi etEmmanuel Seixas), deux en argent

(Anaïs Hanifi, Adrien Bouilly) etquatre en bronze (Yanis Boulab-nane, Jérôme Bottin, Tanguy Ravel,Alexandre Courreau). “Difficile derêver meilleure entrée en matière, seréjouit Ghislaine Barbin, présidentedu club. Je me souviens que l’an passé,pour cette même épreuve réservée auxseniors, on avait décroché en tout etpour tout cinq médailles.” Cela pro-met pour le club de Djamel Bezricheet Stéphane Gothuey, qui ne man-queront pas de rappeler ce début desaison en fanfare lors de l’assembléegénérale du 7 novembre (19 heures),au gymnase du Centre. �

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A vant même le début de la sai-son, beaucoup de personnesimpliquées à l’AS Vénissieux

Minguettes (joueurs, entraîneurs,parents) disaient souhaiter davantagede transparence et de communica-tion. Puis est arrivé le refus du conseild’administration de l’OMS d’accor-der au club un prêt exceptionnel de40000 euros. Très attendue, l’assem-blée générale du club a donc attiréune centaine de personnes.

On a d’abord entendu le rapportmoral et sportif présenté par le pré-sident en titre, Ahmed Zouak. Onen retiendra ses propos lucides sur lecouac financier de la coupe deFrance : “Je suis responsable et fautifdes difficultés que l’on a rencontrées envoulant jouer à tout prix au MatmutStadium du LOU. On a distribuéquelque 70000 euros de primes. En yajoutant le coût de location du stade etles frais annexes, on arrive tout juste àune opération blanche. C’est la pre-mière fois que l’on atteignait les hui-tièmes de finale, on a retenu la leçon.Cette mauvaise gestion de l’événement,on ne la refera plus.” Aveu qu’ilaccompagnait d’un constat : “Si on

avait la chance d’avoir des installa-tions dignes d’une CFA2, on n’auraitpas eu à se creuser la tête pour savoiroù jouer.” Petite pique adressée à laVille aussitôt atténuée : “Mais je nevais pas jeter la pierre sur la munici-palité, qui nous a toujours aidés et quireste notre principal sponsor.”

Du rapport financier commentépar le vice-président sortant, JosephInzirillo, on soulignera le budgetprévisionnel revu à la baisse :278000 euros contre 300000 habi-tuellement. “Outre la subventionmunicipale de 137000 euros, le Conseilgénéral nous alloue 7000 euros. La partdes adhésions, en hausse depuis 2011,est de 34000 euros, et le sponsoring sesitue aux alentours de 24000 euros.”

Enfin, Ahmed Zouak a présentéun bureau élargi, qu’il a soumis auvote. On note dans la liste la pré-sence d’anciens joueurs qui veulent“apporter du sang neuf”, mais lesabsences de José Inzirillo — quidevrait rester le responsable admi-nistratif — et de Georges Clavel, quia exprimé sa déception d’avoir étéécarté assez brutalement du club :“Ce soir, j’ai pris une calotte, on m’a

démissionné.” En revanche, outre laprésence de Tony Réale, juriste, ilfaut souligner le retour d’un ancienpersonnage incontournable du club :Nadi Derran, ancien formateur,entraîneur, éducateur mais égale-ment initiateur du CRESS.

L’élection du président — proba-blement Ahmed Zouak — et lesmissions attribuées aux membres dubureau devraient lancer l’ASM surune autre voie, celle du redresse-ment financier et de davantage detransparence. �

Le nouveau bureau :Ahmed Zouak, Alain Réale, Djamel Gue-chi, Stéphane Granturco, AzzedineMebarki, Franck Bourdier, Nadi Derran,Mehdi Gana, Kamal Hamza, Tony Reale,Madjid Bencherif, Mehdi Senoussi.

SPORTSPAGE 13 Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

Ces deux-là ne pouvaient quebien s’entendre. En effet, si leclub de futsal du Charréard

était à la recherche de joueuses afinde créer une section féminine, celuide Footzik sur Lyon 8e devait mettreun terme à la sienne, en raison de lasuppression de certains créneauxhoraires. “Du coup, je me suis lancéesur internet, explique Dounia, unedes licenciées. Un ami de l’entouragede Tarek Braïki, le président de l’ASCharréard, m’a facilité les contacts. Eten moins de quinze jours, la section defutsal vénissiane était lancée. On amême obtenu un créneau au gymnaseJacques-Brel, en soirée.”

On pourrait ajouter au tableauqu’un entraîneur attitré, SofianeBouslah, joueur de l’équipe réservede l’ASC, a accepté de diriger lesséances du lundi. “Je ne partais pasdans l’inconnu, explique le jeunehomme de 25 ans, informaticien,qui offre la particularité d’avoirentraîné durant quelques mois uneéquipe de foot féminine à 11…pour dépanner. J’ai également unpeu joué à Footzik, après avoirdébuté une carrière de footballeur àSaint-Genis-Laval puis au LOSCavant de privilégier les études. Lademande du président vénissian m’aamusé, j’ai accepté le challenge, c’est-

à-dire d’aider cette section féminine,en privilégiant la technique, le tou-cher de balle. J’ai de la chance, laplupart d’entre elles ont déjà debonnes bases. Dans un premiertemps, on va analyser leurs princi-paux défauts pour les corriger. J’aitout mon temps puisque les coupes,tournois et autres ne sont prévus quedans deux bons mois. Il n’y a pasencore de championnat.”

Les lundis soirs au gymnaseJacques-Brel, une dizaine de foot-

balleuses âgées de 20 à 25 ans, sesont donc lancé un sacré défi :pérenniser leur équipe au sein d’unclub de l’AS Charréard ambitieux, àl’image de son président. “Il fautévoluer, en finir avec les clichés et sedémarquer des autres clubs en ouvrantnos portes à des jeunes filles intéresséespar le futsal. Par la suite, créer d’au-tres équipes de jeunes est un de messouhaits.” Houda, Sarah, Marion,Laïla, Delia, Catiana, Fahra, Dou-nia et Asma ont dû apprécier. �

A reski Chibani n’est pas seule-ment le responsable de l’équipesenior fanion de l’USV, il en

est le directeur sportif et il orienteégalement la politique de formationdes jeunes, avec un groupe de béné-voles déterminés.

Après avoir raté, l’an passé, l’ac-cession en promotion d’honneur deLigue pour des points de pénalitéimmérités, le club fanion pourraitcoiffer la casquette de premier pré-tendant à la PHR en mai prochain.Mais le technicien vénissian tem-père : “Cinq à six équipes ont lesmêmes ambitions. Et les moyens d’yparvenir, en raison d’efforts de recru-tement importants pour certainesd’entre elles. Pour notre part, on jouela carte stabilité afin de garder unecertaine dynamique, et on a fait avecnos moyens. On a obtenu deux ren-forts (Clément Dobrowolski, issu deManissieux, et Tony Jause, du clubdes Portugais de Saint-Priest), et onespère récupérer Thomas Mougeot quiétait parti à Montpellier pour raisonsprofessionnelles. La profondeur debanc (un bon nombre de remplaçants)devrait nous permettre de faire bonnefigure. Mais on l’a vu depuis le début

du championnat, rien n’est acquis.On a gagné une fois, obtenu troismatches nuls… c’est le même tableaude marche que l’an passé.

“Il faudra attendre le sprint finalpour savoir quelle équipe aura lescartes en main pour accéder à laLigue. Avec une victoire qui vaut4 points, rien ne sera joué avant ladernière journée, car je vois mal uneformation s’échapper au classement…Chaque rencontre se joue sur undétail, ou sur l’envie et la régularité.”

Et sur ce dernier point, on nepeut pas dire que les Vénissianssoient très à l’aise. Comme l’an der-nier, ils ont l’art de concéder despoints en toute fin de partie. “Celas’est déjà produit deux fois, d’abord àMillery-Vourles puis face à Grigny,constate un Areski, amer. A contra-rio, on a arraché un match nul au ValLyonnais grâce à une sacrée dosed’énergie déployée en fin de partie. Lebilan est donc mitigé.”

Il faudra donc probablementattendre la fin des matches allerspour se faire une idée des ambitionsvénissianes, un club qui voit désor-mais la vie en rouge, couleur de sesnouvelles tenues. �

Cap sur la Ligue pour l’US VénissieuxChangement dans la continuitépour l’AS Vénissieux Minguettes

Touche féminine à l’AS Charréard futsal

Le foot dans tous ses étalsFOOTBALL - Pas de temps morts du côté du ballon rond vénissian.L’AS Vénissieux Minguettes lance un programme de redressement financier avec un nouveau bureau.L’USV ambitionne de retrouver le niveau Ligue. Quant au club de futsal du Charréard, il vient de se doter d’une section féminine.DJAMEL YOUNSI

Sofiane Bouslah a accepté de diriger l’entraînement des filles

L’assemblée générale de l’ASM a attiré une centaine de personnes

Petite révolution à Laurent-Gérin : l’USV abandonne le vert pour le rouge

MAGAZINE PAGE 14Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

Poulet fermier rôti à lacoriandre, carottes aucurry, concombres aupaprika, poisson à laciboulette, riz safrané,

pâtes au pesto, sauté d’agneaucurry-coco, pommes au four à lacannelle… la semaine dernière, lespetits Vénissians déjeunant à la can-tine ont découvert chaque jour denouvelles saveurs dans leursassiettes.

Au self du groupe scolaire duCentre, cinq copains de CE2 — Al-Fayed, Néjhi, Kylian, Idris et Mar-cel — sont formels. Les épices, biensûr qu’ils connaissent ! “Maman metdu safran dans la cuisine. J’aime bien.Elle fait aussi du poulet au curry etc’est drôlement bon.” Son voisin detable est plus nuancé : “Je préfère lacuisine sans épice. Mais bon, c’est laSemaine du goût. Et comme j’aifaim…”

La Semaine du goût, ces élèves laconnaissent bien. “On est allés plu-sieurs fois à la salle Joliot-Curie. Il yavait des stands, on goûtait. On nousexpliquait comment sont cultivés leslégumes, d’où venait le chocolat.C’était chouette.”

Cette année, la formule a évolué.La salle Irène-Joliot-Curie a accueilliuniquement le grand public, le ven-dredi et le samedi. Les enfants n’ontpas été oubliés pour autant : mer-credi après-midi, les 3-6 ans duCLAE Max-Barel ont assisté à unspectacle présenté par la Compagnielyonnaise Les dresseurs d’oreille.Gilles Feuvrier et Sébastien Eglemeont interprété devant des enfantsébahis des contes ayant pour pointcommun de parler d’épices et aro-mates : Le petit bonhomme en paind’épice (Europe), La mare aux aveux(Maghreb) et M. Otsuka (Japon).La compagnie est aussi intervenuedans quatre groupes scolaires sur letemps méridien : à Jules-Guesde,Ernest-Renan, au Centre et au Mou-lin-à-Vent.

Vendredi 17 octobre, les portesde la salle Irène-Joliot-Curie s’ou-vraient dès 9 heures. Premiers visi-teurs : les seniors. Guidés par l’Of-fice municipal des retraités et parl’association Loisirs et solidarité desretraités, ils ont découvert les stands,goûtant là de la bière artisanale, ici letartare de tomate ou de courgettes,la salade de fruits exotiques… Vifsuccès aussi pour le stand de PatriceDi Jorio, directeur de l’associationSolid’Art venu de Saint-Jean-de-Maurienne avec son safran cultivé à600 m d’altitude : “une productionannuelle de 300 grammes pour uneplantation de 2500 m2”.

Parce que la cuisine est un art etla littérature un goût, les visiteursont apprécié les lectures choisies parl’Espace Pandora. Tous ont égale-

ment applaudi la chorale du centresocial Moulin-à-Vent, dirigée parManon.

Puis, le vendredi après-midi et lesamedi, des centaines de gourmandssont venus goûter les spécialités pro-posées. L’inauguration a donné l’oc-casion au maire de rappeler que letemps des repas, en famille, entreamis, sur le pouce ou à la cantine esten France un temps d’échanges, de

culture, de convivialité, de partage.“À l’heure où l’on tend à tout unifor-miser, y compris dans nos assiettes, oùl’on considère le citoyen comme unsimple consommateur, il est nécessairede défendre les différences de cultures,de gastronomie, de montrer un mondefort de toute sa diversité.” MichèlePicard a par ailleurs mis en valeur lerôle de l’Atelier santé ville qui agiten lien avec les infirmières scolaires

municipales et les médecins sco-laires de l’Éducation nationale, rap-pelant que le parcours Santé enMouVement a été récompensé parl’agence pour l’éducation par lesport, et que Vénissieux vientd’adhérer au programme nationalnutrition santé. Puis place au spec-tacle avec démonstration de danse,et remerciements à tous les parte-naires. Avec un grand momentd’émotion pour Richard Mouton,le directeur de la Régie de restaura-tion scolaire et sociale de Vénis-sieux, qui va prendre sa retraite d’icipeu et qui a été chaudement remer-cié par tous les partenaires. �

Les exposantsL’Interfel, interprofession des fruits etlégumes, l’association Ymmne, Le Meil-leur de la Crête, l’association cubaineHabana Club, le restaurateur TandooriHouse, l’association des Libanais à Lyonet l’entreprise Roland du Liban, le foyerespagnol culturel et récréatif, l’associa-tion Oyenga Simy Flo, l’associationSolid’art, la cave Ô goût divin, CarrefourVénissieux, l’espace Pandora, la Régie derestauration scolaire et sociale, le lycéeprofessionnel Hélène-Boucher, la SociétéBroc, la société Cledor Primeurs services,la boulangerie Alexandre Dallery.Les créateurs : photographies de ChantalMathieux-Gadéa, tableaux de SandrineMichelin…

L’eau à la bouchePour la 17e Semaine du goût, des centaines de visiteurs se sont pressés les 16 et 17 octobre à la salleIrène-Joliot-Curie, à la découverte des épices et aromates. Un thème décliné aussi auprès des écoliers.MICHÈLE FEUILLET - PHOTOS RAPHAËL BERT

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Les enfants déjeunant dans les restaurants scolaires ont découvertchaque jour de nouvelles saveurs

Patrice Di Jorio, producteur de safran en Maurienne, a présenté sa précieuse épice cultivée à 600 mètres d’altitude

La salle Irène-Joliot-Curie est devenue pendant deux jours le paradis des gourmands

La Cie “Les dresseurs d’oreille”

Au moment de partir à la retraite, Richard Mouton, le directeur de la Régie de restauration scolaire, a été ovationné pour son implication depuis la première édition de la Semaine du goût

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QuartiersCONSEILS DE QUARTIERHôtel de ville✆ 0472 21 44 58

MAISON DE QUARTIERDARNAISE45, boulevard Lénine✆ 0472 89 77 46

CENTRES SOCIAUX� Moulin-à-Vent :47, rue du Professeur-Roux✆ 0478744291 - 0666678792� Parilly :27 bis, avenue Jules-Guesde✆ 0478764148� Minguettes (site Eugénie-Cotton) :23, rue Georges-Lyvet✆ 0478701978� Minguettes (site Roger-Vailland) :5, rue Aristide-Bruant✆ 0472215080

EmploiPÔLE EMPLOI27, avenuede la République✆ 3949

CARSATAGENCE RETRAITE“Espace Dupic”,21-23, rue Jules-Ferry✆ 3960

EnvironnementSERVICE MUNICIPALQualité de vie, installationsclassées, pollution, nuisances✆ 0472 21 45 06Ce service met un dispositifau service des personnesâgées ou handicapées pourl’évacuation d’un ou deuxencombrants par foyer etpar an (sauf en période decongés scolaires).

DÉCHETTERIECOMMUNAUTAIREavenue Jean-Moulin✆ 0478 70 56 65HORAIRES D’ÉTÉ

du lundi au vendredide 8h30 heures à midiet de 13h30 à 18 heures,le samedi de 8h30 à 18h30,le dimanche de 9 heuresà 12 heures.

Marchés forainsCHARRÉARDJACQUES-DUCLOSVendredi matin

MOULIN-À-VENTENNEMOND-ROMANDMardi de 16 à 20 heures

PARILLYGRANDCLÉMENTSamedi matin

CENTRE-VILLELÉON-SUBLETMercrediet dimanche matins

MINGUETTESJeudi et samedi matins

PRATIQUEPAGE 15 Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

Rolando & PoissonSpécialiste du bâtiment depuis 1858

Travaux de plâtrerie - Cloisons sèchesPeinture - Revêtement de sols

Ravalement de façadesIsolation intérieure et extérieure

PORTRAIT PAGE 16Mercredi 22 octobre 2014 - n° 567 - www.expressions-venissieux.fr

Sa voie aurait pu êtretoute tracée. Avec ungrand-père paternelfondateur des Choraliesde Vaison-la-Romaine

et une mère enseignante de chantà l’école de musique Jean-Wiéner,à Vénissieux, Laure Wagner auraitmérité de devenir chanteuse.Mais…

“Mon truc, c’était la GRS,infirme-t-elle. Après avoir été scola-risée à l’école du Moulin-à-Vent, j’aifait sport étude au collège Aragon, enhoraires aménagés — 21 heures parsemaine —, de la 6e à la 4e. Je suisallée ensuite à La Xavière. En 3e, jepratiquais mon sport quasiment tousles soirs, à raison de 15 heures parsemaine. Cela a duré jusqu’au bac.Je suis également devenue entraîneurde GRS pendant dix ans, de 14 à24 ans. J’ai commencé à chanter surle tard, en terminale, avec maman.J’ai intégré le chœur de jeunes alorsque l’école de musique était encoreinstallée place Sublet. J’ai égalementtravaillé pour Fêtes escales.”

Laure obtient son bac en 2000et se lance dans un BTS Commu-nication à Saint-Louis/Saint-Bruno, à la Croix-Rousse. Suiventun DEUG et une licence IUP InfoCom à Lyon 3. “Je suis entrée àl’UFRAPS Management du sport. Jeme voyais bosser pour les J.O.”

En 2006, elle part étudier enAustralie, accompagnée par sajeune sœur. “Je suis restée cinq moisdans une école de langues à Bris-bane. Ensuite, pendant un mois,nous avons voyagé : Uluru, Cairns,Sydney, Melbourne… Je tenais unblog à l’époque.”

De retour en France, Laure tra-vaille en alternance à Skimania,spécialiste des sorties de ski en car.Comme chef de projet et de com-munication, elle monte un événe-ment ski à La Sarra, dans le cin-quième arrondissement de Lyon.“Deux années de suite, nous avonstransformé La Sarra en station !”

Embauchée à Skimania, Laurelance la communication du parcaccrobranches que l’entreprise créesur les hauteurs de Fourvière.Nous voilà en 2007 et sa vie prendun autre tour. “Je cherchais un jobà Paris et je suis tombée sur une offrepour s’occuper de la Semaine euro-péenne de mobilité durable. J’ai étéresponsable de la communication decet événement, via une agence quiavait remporté l’appel d’offres. Ilsm’ont ensuite gardée en CDI : je tra-vaillais pour des jeux vidéo, des soi-rées, etc. Je créais des événements,recherchais des sponsors.”

C’est pendant la Semaine euro-péenne que Laure fait la connais-sance de Frédéric Mazzella. Cejeune entrepreneur s’occupait toutseul d’un site de covoiturage(covoiturage.fr).

“Un jour, il m’appelle. Il avait lesmoyens d’embaucher et il recherchaitun communicant. J’y croyais, aucovoiturage ! Pendant un mois, jen’avais même pas de bureau. On seréunissait chez lui, dans uneambiance hyper start-up ! Nousavons obtenu nos premiers succèsavec pas mal d’articles de presse,

en rebondissant par exemple surles grèves à la SNCF. Je me disaisque, si ça ne marchait pas, je trouve-rais bien autre chose. Je n’avais que26 ans. Le train commençait àavancer et personne ne voulait mon-ter dedans. J’entendais dire qu’ilétait fou de se faire véhiculer en voi-ture par quelqu’un que l’on neconnaît pas. Mais le site était bienfait et Frédéric Mazzella a rapide-ment compris que la confiance étaitle principal levier alors que nosconcurrents, par exemple, misaientsur l’écologie. Ce qui, dans l’esprit deFrédéric, n’était pas une raison suffi-sante pour pousser les gens au covoi-turage.”

Ensemble, ils choisissent decommuniquer sur deux aspects :économie et confiance. “Nous véri-fions les données du profil des utili-sateurs. Il existe trois différencesentre l’autostop et le covoiturage :avec le second, on n’attend pas sur lebord de la route, on sait avec quil’on est (et grâce à internet, lesproches le savent aussi) et ce n’est pasgratuit. Dans le stop, le rapporthumain n’est pas égal. Là, tout lemonde participe, il s’agit davantaged’entraide. On se retrouve souvent àquatre dans les voitures et les discus-sions sont plus cordiales. À Paris, lesdéparts se font de toutes les portes.Dans les plus petites villes, c’est sou-vent de la gare.”

Quand Frédéric et Laure débu-tent leur collaboration, la PMEporte toujours le nom de covoitu-rage.fr. Ils décident de créer leurmarque. “En 2010, nous avonsvoulu nous lancer en Angleterre.Nous nous sommes dit qu’il nous fal-lait un nom. Nous avons réfléchi desmois, sommes passés par des appella-tions complètement absurdes pourfinir sur BlaBlaCar, une onomatopéequi marche dans toutes les langues.”

Et Laure, qui connaît bien sonmétier, sait résumer parfaitement :“Nous sommes une start-up quis’adresse directement aux Européenset leur propose un moyen de trans-port communautaire et un service demise en relation.”

Lorsqu’on lui demande cequ’elle pense des annonces dugouvernement sur l’assouplisse-ment de la réglementation dutransport en autocars, Laurerépond que le covoiturage seratoujours moins cher. “Seul le covoi-turage propose des trajets flexibles,quasiment de porte à porte : leconducteur peut t’attendre, te dépo-ser en bas de chez toi.”

Pour devenir membre de Bla-BlaCar, il suffit de s’inscrire sur lesite, ce qui est totalement gratuit.Déjà dix millions de personnesont fait confiance à la start-up.Pour l’instant la majorité vit enFrance. Mais BlaBlaCar ne veutpas s’arrêter aux frontières et, grâceà des levées de fonds — la dernièreen juillet, d’une valeur de100000 dollars, auprès de fondsd’investissements américains eteuropéens — regroupe pour l’ins-tant treize pays : la France, l’Es-pagne, le Portugal, l’Angleterre,l’Italie, l’Allemagne, le Bénélux, laPologne, l’Ukraine et la Turquie.

L’Ukraine ? Ça ne doit pas mar-cher fort, en ce moment ? “Aucontraire, répond Laure, parce queles trains sont arrêtés à cause de laguerre.”

“Tu connais Lyon ? C’est une petite ville à côté de Vénissieux.”

BlaBlaCar a des correspondantsdans chacun des pays et la PMEcompte à présent 180 personnesdans ses effectifs. Et ne veut pass’arrêter là puisque la start-up ad’ores et déjà en ligne de mired’autres contrées, beaucoup pluslointaines : l’Inde, l’Amériquelatine, l’Europe de l’Est. “Il fautêtre dans les pays où l’essence estchère. En France, ça marche bien :les villes d’intérêt sont à 300 km lesunes des autres. 330 km est d’ail-leurs le trajet moyen. Autre avan-tage : avec la même application surson smartphone, on peut rechercherune voiture pour Gap-Brives ouIstanbul-Ankara.”

Très impliquée (“BlaBlaCar estaussi mon bébé même si ce n’est pasmon entreprise”), Laure parcourt laFrance pour faire des conférences.Elle était à Lyon le 17 octobrepour parler des “acteurs de la villeintelligente” à l’IHEDATE. D’icià la fin de l’année, elle doit inter-venir à Sciences-Po, à l’Institutnational de la consommation, à laSociété du Grand Paris, àEmmaüs, au Conseil écono-mique, social et environnemental,ou au ministère des Affaires étran-gères et du développement inter-national.

Elle a aussi accompagné Frédé-ric Mazzella sur le plateau du

“Grand Journal”, l’émission deCanal+, mais sans apparaître àl’écran. “Frédéric est reconnu commeun jeune entrepreneur à succès. Au“Grand Journal”, il était en directavec l’invitée politique. Et avecAntoine de Caunes, c’est justemagique ! J’ai eu comme un flashbackde la galère des premières années.Aujourd’hui, on nous écoute.”

Laure est restée naturelle, tellequ’on l’a connue par le passélorsqu’elle était championne deGRS ou qu’elle faisait la com’ deFêtes escales. “Je ne manque pas

une occasion de dire que je suis deVénissieux. Mon boss a l’habitudede me présenter ainsi : “Laure est deVénissieux. Tu connais Lyon ? C’estune petite ville à côté de Vénissieux.”C’est vrai qu’à m’écouter, on diraittoujours que Vénissieux est beaucoupplus importante. Après tout, c’est unehabitude : quand je faisais de laGRS, j’ai toujours porté les couleursde ma ville. Je continue.” �

On peut tout savoir de BlaBlaCaren se branchant sur le site :www.covoiturage.fr

LAURE WAGNER

Sur les chapeaux de rouesCette Vénissiane du Moulin-à-Vent est responsable de la communication de BlaBlaCar,start-up qui promeut le covoiturage dans treize pays déjà, et n’en finit pas de monter.Devenue Parisienne, l’ex-championne de GRS porte toujours autant d’intérêt à sa ville.JEAN-CHARLES LEMEUNIER