Evolution ville de Bordeaux

Itinéraire 1

L’abbatiale Sainte Croix

L'église Sainte-Croix est l'abbatiale d'un ancien monastère bénédictin, fondé au 7e siècle. .Le clocher à droite du portail remonte au 12e siècle, son porche au 11e tandis que le clocher de gauche a été rajouté au 19e siècle par l'architecte Paul Abadie. Sainte-Croix se compose d'une nef de cinq travées à collatéraux, d'un transept avec une grande absidiole sur chaque bras et d'une abside polygonale. Des ex-voto illustrent des scènes de sauvetage de navires en perdition. Sa façade est influencée par l'art roman saintongeais. L'ancien couvent bénédictin, d'abord réhabilité en hospice de vieillards, abrite aujourd'hui l'École des beaux-arts de Bordeaux.

La construction de l'orgue de l'abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux fut entreprise entre 1744 et 1746 par Dom Bedos de Celles, moine de l'abbaye, et terminée autour de 1750.

La basilique Saint Michel

Financée par les bourgeois et par les différentes corporations d’artisans, la basilique Saint Michel fut édifiée entre le 14e et le 16e siècle. Elle présente une grande unité architecturale, d’un style gothique flamboyant. Son clocher isolé de 114 mètres de haut, la tour Saint Michel, fut construit entre 1472 et 1492. Dans sa crypte furent déposées à la fin du 18e siècle, en une ronde macabre, les célèbres momies, inspiratrices de nombreuses légendes. Aujourd'hui, elles reposent au cimetière de la Chartreuse. Le grand orgue, construit entre 1762 et 1765 par Micot, arbore un buffet est de style classique à 5 tourelles au grand corps et trois au positif de dos. Les vitraux originaux ont été presque en totalité détruits lors des bombardements de 1940. Dans les années 1960, Max Ingrand refait les verrières hautes du choeur et celles du transept nord. Le parisien Pierre Gaudin réalise les onze verrières des collatéraux nord et sud et des quatre chapelles des bas-côtés nord et sud. La basilique Saint Michel est classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco.

La grosse cloche

La grosse cloche de Bordeaux est le beffroi de l'ancien hôtel de ville.

C’est la plus ancienne porte de Bordeaux. Ce monument à l'origine incorporé aux remparts du XIIIe siècle a subi de nombreuses modifications qui se sont étalées du XIVe au XVIIIe siècle. Clocher de l'ancien hôtel de ville, la grosse Cloche figure sur les armoiries de Bordeaux. La grosse cloche est surmontée par une girouette avec un animal dont on nous dit souvent qu'il s'agit du léopard d'or symbole de la Guyenne. Plus vraisemblablement, ce léopard serait en fait celui hérité des rois d'Angleterre pendant la domination anglaise de Bordeaux.

Le parvis est l’oeuvre de Danièle Justes

2002-2007.

Le sol est constitué de grandes rayures de

granit gris foncé, assorties de lames en

inox.

La porte de Bourgogne (ou des salinières)

En remplacement de l'ancien rempart, l'intendant Tourny avait décidé de ceinturé la ville avec des chemins de promenade plantés d'arbres et ponctués de places ornées de portes (porte Dijeaux, porte de Bourgogne, porte d'Aquitaine...).

La porte de Bourgogne est située à l'extrémité des anciens fossés des Salinières actuels Cours Victor-Hugo (ancienne rue des Fossés) à l'emplacement de l'ancienne porte médiévale des Salinières. Elle marque l'entrée officielle de la ville sur l'ancienne route menant à Paris. Tourny souhaitait qu'elle constitue un accompagnement pour la Place Royale (actuelle Place de la Bourse) et la consacra au Prince Monseigneur le Duc de Bourgogne le 24 janvier 1757.

Elle a été un temps la Porte Napoléon pour célébrer la venue de l'Empereur à Bordeaux en 18083.

Itinéraire 2

Le miroir d'eau de Bordeaux et la place de la Bourse

Bordeaux - le miroir d'eau place de la bourse ouvert en octobre 2006 Le projet du miroir conçu par l’équipe de l'architecte paysagiste Michel Corajoud a été mis au point par le technicien fontainier J.M. Llorca Adaptation d'un phénomène naturel, ce miroir d'eau "est inspiré du phénomène naturel d'inondation de la place Saint Marc à Venise en hiver". En fait de miroir, il s'agit d'une dalle de granit de 130 mètres de long et d'une largeur de 42 mètres qui lorsqu'elle n'est pas recouverte d'eau peut ressembler à une ardoise géante. En dehors des périodes de gel, cette dalle est alimentée en eau selon des cycles d'un quart d'heure pilotés par ordinateur. Première étape, la dalle se recouvre de 2 centimètres d'eau. Lorsque qu'elle est totalement recouverte, l'effet inondation laisse la place à un gigantesque miroir. Ensuite, l'eau se retire et des buses laissent échapper des volutes de brume qui en quelques minutes plongent l'espace dans un épais brouillard. L'ensemble du cycle est géré par ordinateur alors que l'eau est stockée et traitée en sous sol dans un réservoir.

Construite entre 1729 et 1755, la place de la Bourse, dénommée à l’origine place Royale, rendait gloire à Louis XV. A

partir de cette époque, la ville de Bordeaux se mit à regarder en direction de la Garonne et, par conséquent, du

monde. Elle est l’œuvre de Jacques Gabriel puis de son fils Jacques Ange Gabriel

Les mascarons place de la bourse et la Fontaine des trois grâces

Les façades des immeubles s’ornèrent des premiers mascarons bordelais, têtes de jeunes femmes ou d’hommes barbus, fantaisie Rococo typique du 18ème siècle qui allaient devenir un trait caractéristique de Bordeaux.

Le cadran de l'horloge est d'Hustin, un faïencier bordelais.

En 1828, sous la Restauration, la ville élève une modeste fontaine, en forme de colonne de marbre rose surmontée d'un chapiteau blanc et d'un globe, à l'emplacement de la statue équestre disparue à la Révolution. En 1869, elle est remplacée par l'actuelle « fontaine des Trois Grâces » représentant Aglaé, Euphrosyne et Thalie, les filles de Zeus, dessinée par Louis Visconti et coulée par Charles Gumery et Amédée Jouandot.

Le grand Théâtre

Histoire : Le 7 avril 1780, le Grand-Théâtre est inauguré après 7 années de travaux ordonnés par le gouverneur de Guyenne, Louis Armand du Plessis, Duc de Richelieu. L’architecte Victor Louis offre harmonie, raffinement sobriété, puissance, pureté, élégance et noblesse à l’édifice. Il a été restauré dans les années 1990-91 dans le respect de l’âme du bâtiment( ex : salle de spectacle avec les couleurs d’origine bleu, blanc et or c’est-à-dire les couleurs de la royauté). Architecture : - Le théâtre est d’inspiration néo-classique : en vue frontale, il y a un portique avec 12 colonnes corinthiennes et au-dessus 12 statues (9 muses et 3 déesses de la mythologie). - Le vestibule est orné de 16 colonnes doriques qui soutiennent une voûte plate à caissons et rosaces. - L’escalier mène vers les loges et celui-ci servait à mettre en scène l’aristocratie qui devait être vue (celui-ci a inspiré Charles Garnier pour l’opéra de Paris). Cet escalier se divise devant la porte d’apparat avec 2 cariatides (Thalie et Melpomène, muses de la comédie et de la tragédie). - La salle de spectacle a une acoustique exceptionnelle grâce à la carcasse de bois. Elle peut accueillir 1114 spectateurs (contre 1700 au XVIIIème siècle). - En 1917, on a installé un grand lustre de 1.2 tonne, formé de cristaux de Bohème et de 400 lampes. - Le plafond de la salle a été peint par Jean-Baptiste Robin sur le thème d’Apollon et les Muses, rendant hommage à l’art, aux artistes qui ont participé à la construction, et à la ville de Bordeaux. Spectacles : - Au XIXème siècle, le théâtre accueille des artistes célèbres comme Lizt, Placido Domingo, Natalie Desssay… - On y produit des oeuvres lyriques et des ballets.

- Le théatre compte une équipe d’artistes permanents (120 musiciens de l’Orchestre National Bordeaux Aquitaine, 40 danseurs du ballet, 40 artistes du choeur de l’opéra national de Bordeaux)

La place des Quinconces

L’Esplanade des Quinconces bordée d’arbres plantés en quinconces occupe un vaste emplacement de 12 hectares (dont 6 d’espaces verts) en bordure de la Garonne, ce qui en fait la plus grande place d'Europe. Elle est décorée, à l’est par deux colonnes rostrales et, à l’ouest, par le Monument aux Girondins. De nombreuses manifestations s'y déroulent toute l'année : Fête du Fleuve, Fête du Vin, Foire à la brocante, Foire aux plaisirs, concerts, cirques, animations sportives…

Le jardin botanique Ouvert en 2003, il se trouvait avant dans le jardin public. Il a une superficie de 10 hectares.

La maison écocitoyenne Ouverte en Octobre 2010 elle a pour mission de permettre aux Bordelais, à partir des réalités de chacun, d¹agir au quotidien et de changer de comportement en leur donnant envie de passer à l¹action. Inscrite à l'Agenda 21 de la ville, elle est à la fois centre de ressources, lieu d'expositions, lieu de vie et espace d¹échanges pour que l'éco-citoyenneté et la préservation de la planète soient l¹affaire de tous. Elle accueille ainsi :

• Une exposition permanente sur trois axes : l'éco-réhabilitation de la Maison écocitoyenne comme un laboratoire d'idées à reproduire chez soi ; l'éco-citoyenneté pour mettre en valeur les bonnes pratiques à adopter au quotidien ; et élargir sur les grandes questions environnementales et sociétales

• Des permanences info énergie et eau, labellisées et soutenues par l’Ademe, pour repartir avec tous les conseils pratiques afin de réaliser des économies d'énergie et d'eau (travaux d'isolation, ...)

• Un programme d'événements riche, créatif et ludique pour tous les publics à découvrir au fil des saisons et de l¹actualité (animations, ateliers, rencontres et conférences).

Eglise Notre Dame Bordeaux

L’ Église Notre-Dame (autrefois Saint-Dominique) est une église construite dans un style baroque à la fin du XVII e siècle dans la ville de Bordeaux, située place du Chapelet dans la rue Mably, en retrait et à proximité du Grand Théâtre. L’église est classée monument historique le 18 mai 19081, ainsi que le buffet de son orgue depuis le 12 janvier 1971. De 1971 à 1981, l’église a été fermée à la suite de l’effondrement d'une partie des voûtes. Elle a été entièrement rénovée en 1982 par le service des Monuments Historiques, découvrant la belle pierre blonde d'origine.

Elle possède une acoustique remarquable d’où le nombre élevé de concerts organisés dans cet endroit