eugenio mauri: travail de groupe - editeurs logiciels

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Travail de groupe "Gestion de la connaissance en entreprise, son organisation et les moyens qui lui sont dédiés dans le domaine des éditeurs de logiciels" 2011 MASTER 2011, I.A.E. Paris Sorbonne Graduate Business School, Master Systèmes d'Information et de Connaissance

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Page 1: Eugenio Mauri: Travail de groupe - editeurs logiciels

Gestion de la connaissance en entreprise, son organisation et les moyens qui lui sont dédiés dans le domaine des éditeurs de logiciels

Projet UE7 - Travail CollectifJosé ORTEGONEugenio MAURI

Jérôme BARBIERRappel du contexte

José Eugenio JérômeActivité Edition de progiciels Edition de logiciels non

personnalisésEdition de logiciels en boite

Relation Client En contact direct avec le commanditaire (pas forcément l’utilisateur)

Pas de contacts avec les clients

Pas de contacts avec les clients

Taille de l’entreprise

Environ 100 personnes Environ 35 personnes en France (600 au total)

Très grande taille > 1000

Organisationmétier

Organisation de l’activité « agile »

Organisation de l’activité standardisée

Découpage en petites structures d’environ 50 personnes

Démarche utilisée

Le formalisme des trois cartes était un peu différent, cependant une première analyse des cartes nous a permis d’identifier des points communs :

o Au niveau des acteurso Au niveau des connaissanceso Au niveau des outils

A partir de cette première analyse, nous avons réalisé deux formulaires pour classifier ces différents éléments :

o Un premier formulaire dans lequel on a attribué un niveau de formalisme (formelle, non-formelle, informelle) pour 19 connaissances identifiées

o Un second formulaire dans lequel 17 connaissances sont reliées à un outil et pour lesquelles on a attribué une première note sur le niveau de structuration et une seconde sur le niveau d’utilisation

A partir de ces mesures, nous avons essayé de faire émerger des divergences et convergences que l’on a mise en forme de manière graphique.

Degré de formalisme par organisation métier

Dans les graphiques on remarques les impacts des caractéristiques exposées dans le contexte. Pour José, on retrouve la volonté d’adopter une organisation de l’activité « Agile » qui se traduit par une part plus importante de l’informelle. Pour Eugenio, au contraire l’application standardisé du métiers de l’édition de logicielle tend vers une part plus importante de la connaissance formelle. Enfin pour Jérôme, alors qu’on s’attend à une forte présence de la connaissance formelle, la taille de l’entreprise oblige les acteurs a passer par des connaissances informelles.

Page 2: Eugenio Mauri: Travail de groupe - editeurs logiciels

Degré de formalisme par activitéNous avons ensuite essayé d’aller plus dans le détail en augmentant la granularité, mais faire ressortir des tendances sur 19 critères avait pour inconvénient de « noyer » les tendances. Aussi dans ce graphique, nous avons essayé de regrouper les 19 connaissances en 4 groupes:

o Métierso Eugenio se démarque clairement par une tendance forte vers l’informel. Pour

Jérôme, on retrouve le niveau de José, cela est du au découpage en micro-structures indépendantes.

o Méthodologiqueso On retrouve le même niveau de informel pour les 3, les méthodes ne sont pas bien

formaliséeso Pilotage

o L’organisation « Agile » de José se démarque très nettement dans les connaissances liées au pilotage.

o Livrableso D’un côté on retrouve l’organisation « Agile » au niveau de José qui a pour principe

de ne pas s’attaché à produire un minimum de livrable, a contrario au niveau de Jérôme, la taille de l’entreprise et le fait de livrer un produit « en boite » induit une forte tendance vers le formelle.

Globalement, mais quelques différence on retrouve quand les mêmes tendances sur les 4 regroupement pour les 3.

Distribution des connaissances

Nous avons identifié 17 connaissances « classiques » propres au domaine des éditeurs logiciels (Figure X). Parmi ces 17 connaissances, seulement la connaissance autour des tests est traitée de manière différente dans les trois organisations de notre analyse. Cela montre l’absence d'un consensus sur la façon comme les tests doivent être faits et la valeur qu'ils ont dans la production des logiciels dans l'actualité. Cette absence peut venir des nouvelles approches dites « agiles », pour lesquelles la valeur des spécifications sur le processus de développement de logiciels et notamment sur les tests est mise en cause fortement.

En suite, on trouve dans le schéma 5 connaissances traitées de la même façon par deux des trois organisations analysées. Il s'agit pour la plupart de connaissances traitées de manière formelle par les deux éditeurs les plus grands en taille (ceux de Jérôme et d'Eugenio) et de manière informelle par le plus petit des trois éditeurs (celui de José).

Finalement, le schéma nous montre 11 connaissances produites, partagées ou exploitées de la même « manière » (par rapport son formalisme) dans les trois organisations de notre analyse. Voici la liste de ces « connaissances communes » :

Formelles :◦ Le traitement des bugs◦ Les livraisons faites au client◦ Le support aux utilisateurs◦ Les formations fournies par l'organisation◦ La normalisation dans les codes des logiciels

Informelles :◦ Le pilotage effectué sur les développeurs◦ Les formations réalisées à l'intérieur de l'organisation◦ Le paramétrage des logiciels

Page 3: Eugenio Mauri: Travail de groupe - editeurs logiciels

◦ Le pilotage des projets◦ La gestion des alertes ou exceptions◦ La transmission des bonnes pratiques

Les outils des connaissances communes

Le schéma Y a été construit à partir des 11 « connaissances communes » (traitées avec le même formalisme dans les trois éditeurs analysés). Il cherche à placer chacun des outils employés pour la production, le partage ou l'exploitation des ces 11 « connaissances communes » dans un plan qui met en évidence le niveau de structuration de l'information traitée et le type de production effectuée (individuelle ou collective). Le nombre des connaissances traitées par l'outil est représenté par la taille du carré sur le plan.

On distingue trois groupes d'outils par le nombre de connaissances traitées : les outils très utilisés, les outils moyennement utilisés et les outils peu utilisés. Dans le premier groupe, on trouve le bug tracker, les outils bureautiques, le mail et l'outil verbal. À part le bug tracker, il s'agit des outils traitant des informations peu structurées. Le deuxième groupe est constitué par des outils collaboratifs moyennement utilisés : le WIKI, la messagerie instantanée et l'outil pour le versioning de code source (SVN). Dans le dernier groupe, on trouve des dispositifs et des outils très divers et qui traitent pour la plupart des informations très structurées : SI financier, CQM, agenda, le système de release, IDE, planning, intranet & GED, réunion de spécification et les CoPils.

A noter également que :- nous utilisons très souvent un BugTracker de façon formelle. Cela est logique, car cet outil est fortement lié au travail de testeur et il en existe de gratuits sur le marché capable d'offrir des bonnes prestations. Nous pensons que tout éditeur de logiciel doit se doter de cet outil.- nos entreprises ne mettent pas en pratique une démarche de développement de façon rigoureuse. On aurait tendance à penser que les éditeurs logiciels ne suivent pas complètement une méthode.- une présence assez marquée de la composante orale caractérise nos entreprises. Cela semble donc être une constante et pourrait aussi pallier au manque de rigueur lors du développement.