etude sur le développement des activités nautiques...

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Rapport Phase 1

Juin 2016

Etude sur le développement des activités nautiques

en zone littorale – Occitanie

(ex-territoire Languedoc-Roussillon)

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SOMMAIRE

1. Rappel des objectifs et de la méthodologie

1.1 Les objectifs de la mission 1.2 Présentation de la méthodologie : approches quantitatives, qualitatives et analyse des données

2. Analyse des activités nautiques en zone littorale du Languedoc-Roussillon 2.1 Les chiffres clés 2.2 Les caractéristiques générales du littoral 2.3 Les acteurs et la gouvernance 2.4 L’offre et les activités 2.5 L’emploi et les parcours professionnels 2.6 Les publics et la clientèle 2.7 La commercialisation et la promotion

3. Enjeux et orientations stratégiques

3.1 Synthèse AFOM et enjeux du développement du nautisme 3.2 Orientations stratégiques

4. Annexes

Etude sur le développement des activités nautiques en zone littorale LRMP – Rapport 1 – juin 2016

1. Rappel des objectifs et de la méthodologie

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ELÉMENTS DE CADRAGE & PÉRIMÈTRE DE L’ÉTUDE Le territoire de l’étude : Le littoral du Languedoc Roussillon 4 départements : l’Aude, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées Orientales Choix des activités : La voile et disciplines associées, Le kite-surf, Le stand-up paddle, La plongée Le kayak de mer Les structures Publiques (collectivités) et privées (activités marchandes et non marchandes)

L’enjeu de l’étude est de définir une stratégie et un plan d’action opérationnel 2016/2020 qui permettront d’accompagner le développement des structures et des emplois afin de mieux qualifier la destination et de contribuer aux développements de ces pratiques.

Rappel des objectifs :

> Réaliser un état des lieux complet quantitatif et qualitatif de l’offre nautique (voiles et disciplines associées, kite-surf, stand-up paddle, plongée et kayak de mer) en zone littorale du Languedoc Roussillon,

> Identifier les caractéristiques, besoins et attentes des clientèles actuelles et potentielles des structures régionales,

> Connaître l’adéquation qualitative et quantitative actuelle entre offre et demande,

> Disposer d’une analyse prospective de l’évolution du secteur d’activité et des attentes des publics cibles afin de pouvoir accompagner le développement des pratiques et élaborer une stratégie concertée de développement adaptée pour les 5 prochaines années

> Disposer d’une projection fiable de l’impact du développement des pratiques en termes d’emplois (quantitatif et qualitatif)

> Proposer des orientations stratégiques et des pistes d’actions opérationnelles.

1.1 Les objectifs de la mission


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APPROCHE QUALITATIVE 20 entretiens qualitatifs en 2 phases :

1ère phase avant envoi du questionnaire « quantitatif »

1. OT du Grau du roi : M Sébastien Mérignargues, directeur de l’Office de Tourisme, et M. Michel Cavailles, directeur du Port (Port Camargue)

2. ADT 34 : Mme Françoise Collet Jeanjean 3. ADT 66 : Mme Isabelle Angles 4. CCI Narbonne : Mme Véronique Poutas 5. OT Gruissan & FFV Voile : M. JC Méric, Président 6. Région LRMP : M. Didier Codorniou, Vice-président de la Région

Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées 7. LLR Voile: M. PE Despierres 8. LLR Paddle : M. Willy Libourty 9. FFESSM Plongée : M. Alain Delmas, Expert pour la fédération

plongée 10. KLR : M. Florian Masoni, Président 11. DRJSCS – CTS Kitesurf : M. Eric Wyss 12. DRJSCS –CTS Canoë Kayak: M. Pierre Roos 2ème phase après traitement du questionnaire « quantitatif »

13. Centre nautique du Cap d’Agde : M. L Bourriquel, directeur 14. Fil d’Air : M. Jérôme Ferreri 15. Kayak Med Sète : Mme Martine Gros 16. Club Nautique de Canet : M. Olivier Ragot 17. Thalassa Cup Port Camargue : M. Yves Claveau 18. Blue Bear : M Chastang 19. Abyss Plongée : M. JM Cochard 20. Centre de plongée le Poulpe : M. Jean Marc Badie

APPROCHE QUANTITATIVE :

- CONSTRUCTION DE LA BASE DE DONNÉES : (SEMAINE 10 )

- CONSTRUCTION DU QUESTIONNAIRE : (SEMAINES 13-14)

- ENVOI DE L’ENQUÊTE PAR MAIL : 236 ENVOIS (SEMAINE 15)

- RELANCE MAIL PAR LRSET ET LA DRJSCS: (SEMAINE 18)

- RELANCE TÉLÉPHONIQUE PAR LRSET ET ETHICALIA (SEMAINE 19)

- RETOUR DE 99 QUESTIONNAIRES, SOIT 41,9 % DE LA BASE DE DONNÉES

Cette étude, d’une durée de 10 mois, s’articulera en 2 étapes successives complémentaires :

- Une première phase d’enquêtes et de diagnostic pour formuler un état des lieux complet de l’offre afin de disposer d’une connaissance fine de la pratique sur les territoires qui permettra d’identifier les premières orientations et les pistes de développement pressenties

- Une deuxième phase qui portera sur les pistes de développement et les perspectives d’emplois comprenant des préconisations, une estimation des projections de création d‘emploi ainsi qu’un plan d’actions. Opérationnelle, cette deuxième phase devra intégrer chaque action à l’échelle du territoire dans une logique de structuration, de développement, de promotion et de complémentarité.

1ère phase : Enquête, Diagnostic, enjeux et premières orientations

1.2 Présentation de la méthodologie : approches quantitative et qualitative et analyse des données


46,19%

30,93%

20,34%

2,54%

Répartition des structures régionales par type d'activité principale

Plongée

Voile

Kitesurf

Kayak

4,04%

19,19%

34,34%

42,42%

Répartition des structures répondantes par activité principale

Kayak

Kitesurf

Plongée

Voile

236 structures en région proposent une ou plusieurs activités sélectionnées

dans le périmètre de notre étude (voile, stand up paddle, kayak de mer,

plongée et kitesurf), mais toutes n’ont pas le même poids dans la filière

régionale. Les activités majoritairement représentées sont la plongée

(46,19%) et la voile (30,93%).

L’activité plongée, caractérisée par un nombre important de petites structures,

représente près de la moitié (46,19%) des structures de la filière; l’activité est

un peu sous-représentée dans notre échantillon puisque elle ne représente

qu’1/3 du total des répondants.

La voile est ensuite l’activité la plus représentée avec 30% des structures

nautiques régionales; l’activité est un peu surreprésentée dans notre

échantillon avec une part de 42%.

Le kitesurf est la 3e activité régionale en nombre de structures avec environ

20% du total, justement représenté dans notre échantillon.

Enfin, le Kayak demeure une activité de niche avec seulement 2,5% des

structures qui ont toutes répondu à notre questionnaire en ligne.

Le stand up paddle, n’a être étudié comme activité principale même si celle-ci

bénéficie d’une dynamique qui risque de changer quelque peu le paysage de la

filière. En effet, il est proposé très majoritairement en complément d’autres

activités nautiques.

Base nautisme en LR 236

Base échantillon 99 répondants


APPROCHE QUANTITATIVE : UN ÉCHANTILLON REPRÉSENTATIF DE L’ACTIVITÉ DES STRUCTURES NAUTIQUES SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE RÉGIONAL


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APPROCHE QUALITATIVE :

THEME 3 / L’EMPLOI DANS LA FILIERE NAUTIQUE EN LRMP 3.1 Quelle est l’évolution de l’emploi dans le secteur ? 3.2 Dans quelle mesure la professionnalisation des acteurs de la filière est-elle nécessaire ?

THEME 4 / L’OFFRE DE LOISIRS ET DE TOURISME 4.1 Quelle est la nature actuelle de l’offre ? 4.2 L’offre nautique est-elle suffisamment importante, diversifiée et qualifiée? 4.3 Quelles difficultés rencontrent les acteurs ? 4.4 Quelles seraient les perspectives de développement ?

THEME 5 / LES CLIENTELES 5.1 Quelle est la typologie et les comportements des publics et clientèles dans la pratique des sports nautiques, hors pratiques libres ? 5.2 Quelle évolution constatée dans le profil et comportement et attentes 5.3 Quel(s) public(s) et clientèles cibler à court et moyen terme pour développer la filière ? 5.4 Quelles actions et quels outils ont été mis ou devraient être mis en place pour répondre à ces nouvelles attentes et ces évolutions?

THEME 6 / LE POSITIONNEMENT DE LA REGION LRMP FACE A LA CONCURRENCE 6.1 Quels sont les facteurs d’attractivité de la région LRMP en matière de loisirs et sports nautiques ? 6.2 Quels sont les concurrents directs en matière de sports et de loisirs nautiques ? 6.3 Quelles sont les bonnes pratiques que vous identifiez dans les territoires concurrents ? 6.4 Quel est ou pourrait être le positionnement de la région LRMP en tant que destination nautique?

20 entretiens qualitatifs ont été réalisés en 2 phases : Phase 1 - février 2016 - 12 entretiens réalisés en face à face - Avant le lancement de l’enquête quantitative - Durée moyenne de 1h30 - Personnes rencontrées : prioritairement des têtes de réseaux et des institutionnels - Objectifs : définir un cadre commun de compréhension du secteur, des acteurs et des filières

Phase 2 – mai 2016 - 8 entretiens réalisés en face à face ou par téléphone - Après les 1ers résultats de l’enquête quantitative - Durée moyenne 1h - Personnes rencontrées : prioritairement des prestataires représentatifs de leurs filières et de

leur territoire d’activité - Objectifs : affiner les résultats issus de l’enquête quantitative

Le questionnaire :

Thème 1 / LES ACTIVITES ET LES PRATIQUES DE SPORTS ET LOISIRS NAUTIQUES EN LRMP 1.1 Quelles sont les tendances de fond en matière de pratique (recherche du ludique, éducation à l’environnement,…) ? 1.2 Quelles sont les conditions favorables pour la pratique des activités nautiques ? 1.3 Quel est l’impact des conditions règlementaires ?

Thème 2 / L’ORGANISATION DE LA FILIERE : LES ACTEURS 2.1 Quel est le statut juridique des structures proposant des activités nautiques ? 2.2 Quelle gouvernance de la filière en matière de structuration et de coopération ? 2.3 Quelles évolutions souhaitables en matière de coordination des acteurs ?


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1.2 Présentation de la méthodologie : approches quantitative, qualitative et analyse des données

ANALYSE DES DONNES :

L’analyse des données a été réalisée à partir des résultats :

- de l’enquête quantitative Exploitation du travail d’enquête : dépouillement et analyse des données Traitement et présentation sous forme graphique Rédaction de commentaires

- des 20 entretiens qualitatifs Analyse linéaire et croisée par territoire et type d’interlocuteur Traitement et présentation synthétique sous forme de tableau Atout/faiblesse Apports de connaissances issus des analyses documentaires

L’analyse présente les résultats d’abord issus de l’approche « quantitative » qui correspondent à une photographie de la situation sur le littoral Languedoc Roussillon, puis ceux issus de l’approche « qualitative » qui permettent d’affiner la compréhension avec des éléments plus fins, parfois subjectifs, selon la perception qu’ont les acteurs du nautisme sur le littoral du Languedoc-Roussillon. La partie « à retenir » reprend en synthèse les points clefs de chacune des analyses


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Phase 1 : Diagnostic des activités nautiques en zone littorale du LR

Phase 2 : Stratégie de développement global des activités nautiques en zone littorale LR

Nov 2015

Juin 2016

Enquête quantitative

Quantification et qualification de l’offre

Identification des structures Consolidation d’un fichier qualifié

Etat des lieux complet de l’offre

Voile et disciplines associées, Kite-surf, Stand-up paddle, plongée et kayak de mer

Analyse Atouts/ Faiblesses / Opportunités / Menaces

AFOM

Animation Séminaire « Orientations stratégiques et pistes de développement

concertées »

Septembre 2016

Présentation Comité de Pilotage

Novembre 2016

Préparation de la feuille de route opérationnelle sous forme de fiches action

Analyse des résultats obtenus Estimation d’emploi, projection qualitative & spécifique (typologie des contrats , diplômes &

temps de travail)

Comité de pilotage de restitution finale

Formulation des enjeux & orientations stratégiques

Entretiens qualitatifs

Lancement en Comité de Pilotage

Préparation du Séminaire:

Innovation et exploitation de niches potentielles

Orientation des dispositifs de soutien

1.2 Présentation de la méthodologie : approches quantitatives et qualitatives


2. Analyse des activités nautiques

en zone littorale du Languedoc-Roussillon

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2.1 Les chiffres clés

2.2 Les caractéristiques générales du littoral du Languedoc Roussillon

2.3 Les acteurs et la gouvernance

2.4 L’offre et les activités

2.5 L’emploi et les parcours professionnels

2.6 Les publics et la clientèle

2.7 La commercialisation et la promotion


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2.1 Les chiffres clés


Les activités nautiques se caractérisent aujourd’hui par la dynamique entrepreneuriale de la filière et par l’extrême diversité des pratiques proposées : voile légère, planche à voile, catamaran, kitesurf, kayak de mer, plongée, stand up paddle

etc. Elles se sont démocratisées au fil du temps et sont désormais accessibles à des publics de tous âges, moyennant un apprentissage et/ou la location d’un matériel adapté.

Au niveau national, les fédérations de sports nautiques ont, de par le développement de leurs activités, en particulier

touristiques, éducatives et de loisirs, un fort impact social et économique, pour autant elles ne sont pas en capacité de le quantifier précisément. En net développement, c’est un secteur qui se caractérise aussi par l’entrepreneuriat et par les innovations (nouvelles formes de pratiques, de matériaux etc.).

Quelques chiffres…..

16,8 millions de personnes de plus de 15 ans dans le « grand public » (dans et hors structures fédérales) ont pratiqué au moins une fois une activité nautique en 2007 (source enquête horizon experts 2012)

292 162 licenciés à la FFV, 1074 clubs dont 464 clubs labellisés Ecole Française de Voile représentant 146 millions d’€uros de budget total cumulé en 2013 (source FFV)

150 000 licenciés à la FFESSM (chiffres clés 2012, Ministère des Sports)

50.000 pratiquants environ de kitesurf en France, dont 12.668 adhérents à la FFVL, parmi eux près de 2 000 licenciés en LR sur les 8 000 pratiquants en région(source FFVL 2012)

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a) ACCESSIBILITÉ DU LITTORAL ET DE SON OFFRE NAUTIQUE b) CARACTÉRISTIQUES NATURELLES DU LITTORAL c) LES PRATIQUES SUR LE LITTORAL d) LES ESPACES DE PRATIQUE e) LES CONTRAINTES RÈGLEMENTAIRES

A RETENIR


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Atouts Faiblesses

Avec 220 km de côtes, 66 ports de plaisance maritimes, fluviaux et lacustres, 54 communes littorales et 20 stations balnéaires, le littoral régional est très attractif. Il est caractérisé par sa forte intensité touristique et un solde migratoire qui reste le plus élevé de France.

La proximité de métropoles et d’agglomérations : gisements importants de pratiquants depuis notamment Nîmes, Montpellier, Narbonne ou encore Perpignan.

Des axes routiers et autoroutiers majeurs, des dessertes par train et par avion importantes.

Le projet Odyssea, rassemble 39 communes du littoral pour créer la « wind Valley » de Méditerranée dédiée au sport de glisse.

Un littoral consacré essentiellement aux pratiques balnéaires de type « plage et baignade » parfois au détriment du nautisme.

Certaines difficultés d’accès freinant le développement des activités nautiques comme les parkings payants près des plages.


APPROCHE QUALITATIVE : a) ACCESSIBILITÉ DU LITTORAL ET DE SON OFFRE NAUTIQUE

Atouts Faiblesses

Les conditions climatiques et la météo méridionale très avantageuses permettant de pratiquer des activités nautiques presque toute l’année.

Le vent, très présent, caractéristique de ce littoral et des pratiques nautiques associées : l’espace entre Leucate et Narbonne est « l ’espace vent » le plus favorable en Europe après Tarifa.

La diversité et la complémentarité des milieux littoraux : sable, roche, étang et lagunes, plans d’eau, les grandes plages … qui offrent des possibilités de pratiques variées.

La qualité de l’environnement naturel : de nombreux sites préservés et protégés.

Le vent peut limiter les pratiques notamment auprès des publics les moins aguerris.

Méconnaissance de la beauté et de la diversité du littoral : assez confidentiel.

Le manque de roches et de falaises dans l’Aude et l’Hérault limitent le développement de la plongée.

Contexte difficile pour le Kitesurf avec une accessibilité aux plages inégales (ex dans l’Aude, les véhicules motorisés ont peu l’accessibilité aux plages, les voies sont sableuses et carrossables).

b) CARACTÉRISTIQUES NATURELLES DU LITTORAL


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Atouts Faiblesses

Le nautisme représente 650 millions d’euros de retombées sur notre région par an. Cependant, les pratiquants ne représentent en moyenne que 5% de la clientèle du littoral en saison. Il y a donc un fort potentiel économique .

Actuellement, le contexte est à la multiplication des usages et surtout à la densification des populations d’usagers : pratiques balnéaires estivales (baignade et plage), activités nautiques libres, pratiques professionnelles liées aux produits de la mer ou aux offres touristiques

Le fondement des activités est souvent « le spot », cet espace de pratique spécifique qui rassemble les conditions favorables recherchées par les pratiquants. La gestion de ces espaces devient un enjeu car c’est à partir de là que tout se développe.

Des problématiques de gestion : les conflits d’usages, la préservation de l’environnement, la sécurisation des pratiques, la pérennisation des pratiques dans un cadre légal. Le développement des pratiques entrainent des problèmes de sur-fréquentation et/ou de conflits d’usage, notamment l’été, dans des zones qui nécessitent une réglementation précise.

Kite-surf

Actuellement, 16 spots de kite-surf sur la côte, tous conventionnés avec la ligue (zone de pratique). Pour qu’une zone de pratique fonctionne correctement, il semble nécessaire d’avoir une association qui la gère : remise en état des panneaux, suivi des problèmes, animation du lieu,… Les associations de pratiquants sont les bons interlocuteurs des communes pour la gestion de ces zones de pratiques. Les contraintes techniques liées aux modalités de décollage et d’atterrissage des ailes de traction utilisées ont « naturellement » orienté les pratiquants sur les grandes plages de sable du Languedoc Roussillon, balayées tantôt par la Tramontane (vent de secteur Nord-Ouest), tantôt par les vents marins. Le secteur du Narbonnais offre des statistiques de vent parmi les plus importantes d’Europe. La présence d’espaces lagunaires situés à proximité des plages (moins de 500 m en général), offrant des plans d’eau fermés et des accès carrossables aisés.

Même si le nombre est limité des zones de pratique pour répondre à une forte demande, les besoins exprimés ne concernent pas la création de nouveaux sites de pratique, mais plutôt l’amélioration de la gestion de la fréquentation des sites existants (accès, stationnement, espaces de pratique dédiés, …). L’accessibilité aux plages, notamment dans le département de l’Aude,


APPROCHE QUALITATIVE : c) LES ESPACES DE PRATIQUE


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Atouts Faiblesses

Plongée

Globalement l’activité est assez bien répartie sur l’ensemble du littoral.

Hérault/Gard : les sites sont de moyens à peu attractifs mais la grande démographie notamment touristique, avec son potentiel de formation font que le marché permet d’accueillir des professionnels dans de bonnes conditions.

PO : la démographie est moins forte mais c’est une véritable destination de plongée. L’offre propose plus d’explorations malgré des conditions de pratiques parfois difficiles et moins de formation.

L’Aude est le seul département à ne pas avoir réellement développé l’activité plongée

Kayak de mer

La pratique en eaux vives stagne alors que la pratique maritime de loisir se développe

Voile

220 km de côte qui permettent de développer de nombreux espaces de pratiques Baie d’Aigues Mortes : C’est le seul lieu en France où on peut naviguer toute l’année : stage de voile à Noël, Pâques et février De plus en plus de compétitions et de régates.

Nécessité d’anticiper la saturation, ce qui nécessite de règlementer la gestion des espaces et des pratiques. PO: Le département semble offrir moins d’activités « voile » au regard du potentiel du littoral.


APPROCHE QUALITATIVE : c) LES ESPACES DE PRATIQUE


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Atouts Faiblesses

Le champ réglementaire est très vaste : urbanisme, nautisme, gestion des espaces publics, droit du sport. Il est à l’interface des intérêts de pratiquants, des collectivités et des intérêts des missions de l’Etat.

La règlementation permet de limiter les conflits d’usages sur des espaces contraints, d’assurer la préservation de l’environnement et la pérennisation des pratiques dans un cadre légal qui s’impose à tous.

La multiplication des usages et la densification des populations d’usagers accentue les problématiques de gestion et ne permet pas toujours le développement économique du nautisme.

la Loi n° 86-2 du 3 janvier 1986 « Loi littoral », interdit la circulation motorisée sur le Domaine Public Maritime (DPM). De même la mise en place d’infrastructures, fixes ou démontables, est fortement encadrée, notamment dans le cadre des activités commerciales

Une règlementation locale qui « ferme » la mer aux pratiquants du nautisme et qui est « morcelée », différente d’une commune à une autre.

L’implantation de nouvelles structures est très compliquée du fait de la réglementation environnementale.

Les aires marines et parcs marins créent eux aussi des contraintes voir des interdictions. Comme le classement Natura 2000 qui peut contraindre les professionnels à faire une demande pour pouvoir pratiquer.

Le cadre réglementaire sportif (le code du sport) est adapté à la filière, évolutif et intégré par le mouvement sportif dans sa globalité.

Un des freins au développement de la pratique est la complexité réglementaire des diplômes permettant l’enseignement de la pratique sportive (par exemple pour l’enseignement du stand up paddle).

Règlementations & Nautisme

Développement économique

Gestion des espaces publics

Préservation environnement

Sécurisation des pratiques

La mer doit rester un espace de liberté, la règlementation doit permettre d’accompagner le développement harmonieux et sécuritaire des pratiques du secteur sans toutefois empêcher sa mise en œuvre.


APPROCHE QUALITATIVE : d) LES CONTRAINTES RÈGLEMENTAIRES


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Atouts Faiblesses

Kitesurf

Les maires du littoral sont plutôt favorables au développement du Kitesurf. Les pratiques dites « sauvages » sont régulées par l’officialisation de nouvelles zones en mer. La mer est spacieuse, les conflits d’usages y sont finalement rares et l’arrêté du 31 Juillet 2013 du Préfet Maritime Méditerranée ouvre de nombreuses possibilités d’aménagement des zones de Kitesurf.

Dans les lagunes, très prisées des Kite surfeurs, les espaces sont plus restreints et soumis à certaines règles spécifiques, notamment la limitation de vitesse à 5 nœuds sur l’ensemble de la surface à l’exception du bassin de Thau qui s’inscrit dans la même législation que la mer.

L’activité nécessite un espace important pour la pratique, ce qui induit de conflits d’usage avec les pêcheurs, les plaisanciers ou encore les véliplanchistes. Les grandes difficultés se posent à terre : l’accès à l’eau pour naviguer.

Stand Up Paddle

Une pratique libre facilement accessible aux différents plans d’eau.

De faibles contraintes réglementaires au regard des autre pratiques nautiques.

Le flou réglementaire du code du sport est un frein au développement de la pratique, notamment pour l’enseignement et l’encadrement. Plusieurs diplômes permettent d’initier à cette pratique mais il n’y a pas de diplôme spécifique pour une pratique sans vague.

Le respect de la règle des 300 mètres n’est pas toujours évidente à respecter

Kayak de mer

La réglementation évolue beaucoup

La pédagogie et le mode d’apprentissage doivent évoluer aussi notamment pour la sécurisation des pratiques

Certains zonages règlementaires de préservation de l’environnement sembleraient trop contraignants ou inadaptés à la pratique de découverte en kayak.

Plongée La réglementation parfaitement adaptée à la pratique permet de mettre en œuvre une pratique sportive en toute sécurité

La plongée est une des activités sportives les plus réglementées en France ce qui peut être un frein à son développement à l’échelle nationale.


APPROCHE QUALITATIVE : d) LES CONTRAINTES RÈGLEMENTAIRES


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220 km de plage Des facilités d’accès et de desserte Une météo clémente pour une pratique étalée dans le temps, voire à l’année Un littoral au patrimoine riche et diversifié bien que peu connu Une variété de conditions et de spots de pratiques nautiques

Des problématiques de gestion fortes : sur-fréquentation, conflits d’usages, préservation de l’environnement, Une règlementation contraignante, mais nécessaire pour un développement équilibré et pérenne Un manque de diplôme spécifique pour l’activité Stand up Paddle sur des plans d’eau sans vague favorisant une pratique diffuse


À RETENIR :




a) LES ENTREPRISES ET LES ASSOCIATIONS DU NAUTISME EN LR b) FOCUS SUR LES FÉDÉRATIONS, LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET LE PARLEMENT DE LA MER c) GOUVERNANCE ET MISE EN RÉSEAU d) FOCUS SUR LE RÉSEAU OCCIGÈNE

A RETENIR

APPROCHE QUANTITATIVE : a) RÉPARTITION DES STRUCTURES NAUTIQUES RÉGIONALES PAR DÉPARTEMENT b) DATE DE CRÉATION DES STRUCTURES RÉPONDANTES c) STATUTS DES STRUCTURES d) TERRITOIRE D’INTERVENTION DES STRUCTURES


Un échantillon représentatif de l’implantation des structures nautiques sur l’ensemble du territoire regional La base de données des structures nautiques régionales nous permet de souligner la part importante de l’implantation des structures de la filière dans le département de l’Hérault avec un peu moins de la moitié du total des structures (45%). Notre échantillon est, de ce point de vue, représentatif des structures présentes sur l’ensemble du territoire de la région Languedoc-Roussillon. Ainsi, le département de l’Hérault représente 44,4% de l’échantillon. Les Pyrénées-Orientales représentent exactement 25% des structures régionales et de l’échantillon suivi par le département de l’Aude (22%). Le Département du Gard, avec sa façade maritime réduite n’en représente qu’un peu moins de 10%. Les activités sont globalement bien réparties sur tout le territoire régional. Les structures de kitesurf sont davantage présentes dans le département de l’Aude sans doute grâce aux conditions favorables tandis que la voile dispose d’un ancrage fort dans l’Hérault.

22%

25%

8%

45%

Répartition des structures nautiques régionales par département

Aude

PO

Gard

Hérault

Base nautisme en LR 236

Base échantillon 99 répondants



a) RÉPARTITION DES STRUCTURES NAUTIQUES RÉGIONALES PAR DÉPARTEMENT

20,62%

24,74%

9,28%

45,36%

Répartition des structures nautiques de l’échantillon par département

Aude

PO

Gard

Hérault


32,32%

23,23%

30,30%

14,14%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

Avant 1990 Entre 1990 et 1999 Entre 2000 et 2010 Après 2010

Date de création des structures répondantes

Base 99 répondants

Des structures nautiques globalement anciennes sur la façade maritime régionale Sur le territoire régional, l’année de création moyenne est 1994. Les structures de notre échantillon sont donc relativement anciennes au regard des chiffres généraux sur la pérennité des entreprises (selon les chiffres de l’INSEE, 48% cessent leur activité après 5 ans d’existence).

Près d’1/3 des structures de notre échantillon ont été crées avant 1990, soit une durée de vie d’au minimum 25 ans. A l’inverse les structures crées après 2010 représentent moins de 15% de notre échantillon.

Néanmoins, les écarts sont importants entre les activités à l’intérieur de la filière. Ainsi, les structures de voile sont, de loin, les plus anciennes sur le territoire avec une moyenne de création en 1986. A l’inverse, les structures de Kitesurf sont très jeunes au regard de la moyenne générale, puisque ces dernières ont en moyenne été crées en 2004.



b) DATE DE CRÉATION DES STRUCTURES RÉPONDANTES


42,86%

3,06%

38,78%

15,31%

Répartition des structures répondantes par statut

Association

Collectivité territoriale

Entreprise

Travailleur indépendant

Base 99 répondants

Un équilibre entre les structures associatives et les entreprises privées sur le territoire régional

43% de notre échantillon a un statut associatif, soit près de la moitié de l’échantillon, selon les chiffres 2008 de France Stations Nautiques, ce taux est en deçà du niveau national. C’est pour l’activité voile que les structures associatives sont les plus nombreuses avec plus de 66% du total.

En revanche, les structures de type entreprises privées sont surreprésentées sur le territoire régional avec 38,78% des structures nautiques. Elles sont particulièrement représentées dans le domaine du kitesurf (57,9% du total des prestataires) ou de la plongée (44,12%).

Les travailleurs indépendants sont également nombreux dans certaines disciplines telles que la plongée (1/4 de notre échantillon) ou le kitesurf (36,84%).

Les collectivités territoriales sont relativement marginales dans notre échantillon (3,06%). Elles sont seulement représentées dans le cadre de l’activité voile (7,14%).

5,26%

57,89%

36,84%

Kitesurf

66,67% 7,14%

26,19%

Voile

32,35%

44,12%

23,53%

Plongée



c) STATUTS DES STRUCTURES


22,22%

9,09%

44,44%

24,24%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

50%

Aude Gard Hérault PO

Répartition de l'échantillon des répondants par département

Des structures peu nombreuses à se déployer sur plusieurs départements de la Région LR

La répartition des structures de notre échantillon par département est en cohérence avec le volume des réponses obtenues. Ces structures déploient principalement leurs activités sur leur territoire d’implantation.

L’Hérault est, de loin, le département qui accueille le plus d’activités nautiques, en cohérence avec l’implantation du siège de la structure.

Ce sont ensuite les Pyrénées-Orientales avec ¼ des activités nautiques qui s’y réalisent.

Le Gard reste en marge de l’activité régionale dans le domaine.

Les structures qui proposent des activités dans plusieurs départements du territoire régional sont extrêmement marginales dans notre échantillon (exception faite pour l’activité de plongée).

20,62%

9,28%

45,36%

24,74%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%

50%

Aude Gard Hérault PO

Départements d’activité des structures répondantes

Base 99 répondants



d) TERRITOIRE D’INTERVENTION DES STRUCTURES


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Forces Faiblesses

Les bénévoles sont investis dans les clubs, les résultats sportifs favorisent le développement des pratiques, qu’elles soient fédérales, de loisirs ou de découverte. Les entreprises comme les associations profitent de ce développement.

Les association et les entreprises sont réparties de façon assez homogène.

Il y a peu de travailleurs indépendants malgré une tendance récente à leur développement. Ces créations sont souvent assez peu pérennes.

Kitesurf

En France : environ 200 écoles professionnelles dont une quarantaine en région. Le modèle entrepreneurial est largement dominant : 90% entreprises et 10% associatifs. Les écoles professionnelles sont donc les structures les plus représentées.

En Languedoc-Roussillon : Les structures sont plutôt de petites tailles (- de 5 salariés ETP). L’activité permet de créer une soixantaine d’emplois d’Avril à Octobre. En moyenne, les entreprises ont près de 9 ans et représentent ensemble un chiffre d’affaire de près de 50 millions d’euros par an. Le chiffre d‘affaire des associations reste faible. Pour autant, sans la vie associative, la pratique ne peut se développer, il convient donc de former des bénévoles dans les clubs.

L’engagement des acteurs pour le développement de l’activité est essentiel. L’objectif est de créer un triptyque : mairie + entreprises (enseignement et distribution) + structures associatives notamment pour la gestion des « spots » de pratique. L’approche est largement valorisée par la FFVL qui joue un rôle essentiel pour le développement de la pratique et son engagement dans les démarches qualité : environ 16 écoles répondent au cahier des charges fédéral en LR et les 16 zones de pratiques gérées sont reconnues par les Affaires Maritimes.

Le réseau KLR marque la complémentarité entre les écoles, les shops, l’université et les institutions, jouant un rôle de « cluster » ou de « grappe ».

Les deux grands clubs sont : Canet et Leucate (plus gros club français avec plus de 350 licenciés et 3 salariés à temps complet, il accueille le pôle France). Mais il y a aussi parmi les clubs majeurs en région la Grande Motte, le Grau-du-Roi, Saint Pierre la Mer, Gruissan, Agde, Villeneuve-lès-Maguelone. Le centre de ressources national est à Leucate. Il existe 3 revues spécialisées basées à Montpellier et un site qui relaye les résultats sportifs et les évènementiels : Kite news.

Pratique récente, les données quantitative (nombre de pratiquants, chiffre d‘affaire retombées économiques, profil des clientèles) restent à consolider. Une filière de passionnés confrontés aux problématiques entrepreneuriales. Le développement doit aujourd’hui être accompagné non seulement du point de vue du développement économique que de celui de l’accompagnement et la formation des acteurs. L’accompagnement et la formation des bénévoles dans les clubs associatifs (parfois de manière différente que dans des pratiques plus traditionnelles), l’engagement des bénévoles étant à privilégier pour le bon développement de la pratique. Le partenariat avec les autres acteurs usagers de l’espace naturel est parfois difficile à mettre en œuvre (pêcheurs notamment)

APPROCHE QUALITATIVE : a) LES ENTREPRISES ET LES ASSOCIATIONS DU NAUTISME EN LR


25

Forces Faiblesses

Plongée

L’activité, issue du milieu associatif s’est peu à peu professionnalisée depuis une quinzaine d’années, difficilement au départ mais aujourd'hui elle est reconnue et bien acceptée.

En France, 70% des structures sont des associations (2300 associations dont 111 en LR) et sont domiciliées « dans les terres » alors que 90% des entreprises (500 en France dont 47 en LR) sont en bord de mer. Il existe une vraie complémentarité de l’offre entre les clubs associatifs et les professionnels. Les entreprises de plongée sont des TPE notamment des SARL (53%) et des indépendants (38%), avec en moyenne 1 à 3 salariés.

Des démarches et des engagements forts pour l’environnent et la qualité de l’accueil, de l’encadrement et des équipements se développent chez certains prestataires.

La complémentarité entre les clubs associatifs et les entreprises présents sur la côte n’est pas très marquée ce qui peut créer des concurrences fortes entre associations et entreprises (notamment pour des problèmes de fiscalité). La problématique semble moins marquée avec les associations installées dans « les terres » (plus associative).

Le loisir « plongée » n’est pas encore reconnu come un secteur professionnel à part entière. Pour se faire entendre, les professionnels doivent se regrouper. Par exemple : le groupement des professionnels de la plongée de l’est héraultais, crée récemment en association d’une dizaine de professionnels de Sète à Port Camargue ou encore le groupement des PO.

Voile

La plupart des centres nautiques sont municipaux sur le territoire. Au niveau national ce sont surtout des associations.

Les comités départementaux et la ligue ont des conventions et une Charte, qui les font tendre vers une pratique plus sportive

Les activités sont très éducatives, sportives mais peu orientées vers une pratique de loisir touristique, conséquence du statut municipal et/ou associatif. L’évolution économique pousse les clubs de voile à revoir leur mode de fonctionnement pour être plus entrepreneurial, ce qui les poussent à entrer en concurrence avec les autres acteurs et à diversifier leurs activités.

Kayak de mer

En terme de statut juridique, la répartition est quasi équilibrée entre clubs et entreprises de bord de mer : 50% sont des associations et 50% sont des entreprises prestataires privées. Néanmoins, en ce qui concerne la pratique non encadrée c’est plutôt 80% « privé » et 20% « associatif » pour la location : les clubs associatifs en font peu ou pas.

Activité très accessoire, manque de reconnaissance aussi bien avec le milieu fédéral que des acteurs du tourisme, activité encore confidentielle

Stand up Paddle

L’activité est récente et très diluée. Cette activité est une réelle opportunité pour les acteurs du nautisme de compléter leur offre soit par la location, soit en remplacement d’une activité qui exige du vent. Actuellement, nous dénombrons seulement 5 associations spécifiques présentes sur la région mais d’autres clubs comme la voile en proposent aussi. Le stand up paddle devient une activité à part entière, certaines structures se créent uniquement pour la saison estivale.

Faible « poids » des acteurs dans la filière en région lié à la dilution du mode de développement de cette pratique



a) LES ENTREPRISES ET LES ASSOCIATIONS DU NAUTISME EN LRMP


26

LE PARLEMENT DE LA MER

Créé sous l’impulsion de la Région, le Parlement de la Mer fédère les acteurs maritimes du Languedoc-Roussillon. « Avec le Parlement de la Mer, le Languedoc-Roussillon se réapproprie la Méditerranée », affirmait l’ancien Président de la Région Christian Bourquin.

Cette structure unique en France assure un échange permanent entre les résidents de la mer et contribue à placer l’économie littorale au cœur du développement régional. La Région a d’ailleurs retenu l’économie littorale dans sa stratégie régionale de spécialisation intelligente (3S) et investit fortement pour la pêche et l’aquaculture, la formation aux métiers de la mer, le tourisme et la filière nautique, les ports, l’environnement et le patrimoine.

Au-delà de la démarche collective, le parlement de la mer est aussi un espace de dialogue : il permet une mise en réseau de tous les acteurs et un dialogue constructif entre marins, pêcheurs, ostréiculteurs et conchyliculteurs, élus, professionnels des ports et plaisanciers, acteurs touristiques, associations environnementales ou sportives, chercheurs.

LES FEDERATIONS ET LES LIGUES SPORTIVES

Placées sous la tutelle du Ministère des Sports, les fédérations sportives sont au cœur de l’organisation du sport en France. Les fédérations sportives, constituées sous forme associative, regroupent les associations sportives, des personnes physiques, des organismes à but lucratif dont l'objet est la pratique d'une ou plusieurs de leurs disciplines et qu'elles autorisent à délivrer des licences, des organismes qui, sans avoir pour objet la pratique d'une ou de plusieurs de leurs disciplines, contribuent au développement d'une ou plusieurs de celles-ci. Les sports nautiques de notre étude relèvent de plusieurs fédérations sportives la FFV ou Fédération Française de Voile La FFVL ou Fédération Française de Vol Libre la FFS ou Fédération Française de Surf La FFESSM ou Fédération Française d’Etudes & de Sports sous Marins la FFCK ou Fédération Française de Canoë Kayak

LES SYNDICATS PROFESSIONNELS

Les entreprises de la filière, traditionnellement de petites tailles, ont favorisé le développement des syndicats professionnels afin de représenter les encadrants sportifs et d’assurer la défense de la profession ANMP : Association nationale des moniteurs de plongées GMK: Groupement des moniteurs de kite SNGPCKDA : Syndicat national des guides professionnels canoë kayak et disciplines associées



b) FOCUS SUR LES FÉDÉRATIONS, LES SYNDICATS PROFESSIONNELS ET LE PARLEMENT DE LA MER


27

Forces Faiblesses

La mise en réseau permet le développement de la pratique. Il permet aussi de faire « mieux » ensemble pour accompagner les nombreuses contraintes réglementaires et avoir une représentation dans les négociations.

Le Projet de « maison de la mer » à Canet intéresse certains acteurs qui aimeraient y participer et concentrer l’offre nautique dans un même lieux. Ce projet devrait renforcer les liens entre les acteurs du nautisme pour faciliter la création d’offres de multi activité nautique, mais aussi « mer et terre »

Kitsurf

La gouvernance est équilibrée en région entre la ligue et KLR.

La Ligue de Vol Libre du Languedoc Roussillon (LVLLR) joue un rôle central dans la structuration du Kitesurf par le fait même de son implantation géographique. Elle est totalement investie dans au moins 4 domaines qui impactent directement l’évolution du Kitesurf sur le territoire : 1/ La gestion des spots. 2/ Le Kitesurf de Haut Niveau, gestionnaire du Pôle France Kitesurf Languedoc-Roussillon. 3/ La formation des cadres du Kitesurf bénévoles et professionnels. 4/ Le soutien aux évènements sportifs Kitesurf par la voie logistique, financière, juridique …

KLR, association créée par et pour les professionnels de la filière, fédère une centaine d’enseignes opérant sur l’ensemble des aspects professionnels du Kitesurf. Un objectif clair, celui de générer une véritable « filière économique Kitesurf en Languedoc Roussillon ».

Le champ des projets potentiel à structurer est immense et nécessite une bonne articulation des acteurs entre le sport de haut niveau (compétitions, pôle France etc.) l’évènementiel, les technologies nouvelles et la pratique de tourisme …

Des difficultés de dialogue entre les services, notamment ceux de l’Etat et des collectivités pour l’aménagement des spots de pratique. Des difficultés à faire fonctionner l’ association KLR avec seulement des bénévoles. Actuellement, une salariée aide le développement de l’association, mais la pérennisation de cet emploi reste fragile.

UNE FILIÈRE ÉCONOMIQUE KITESURF EN LANGUEDOC-ROUSSILLON !

Le Languedoc-Roussillon, avec ses 220 kms de côtes permet aux pratiquants de sports de glisse de naviguer sur plus de 70 spots. Le kitesurf, discipline en pleine évolution s’impose sur nos plages et demande à se structurer. Au-delà des lieux de pratique, le kitesurf en Languedoc-Roussillon génère de l’activité économique et concerne plus d’une centaine d’acteurs dans notre région. Ils sont industriels (fabricant d’ailes et de planches), organisateurs de manifestations internationales, écoles, commerçants, médias spécialisés ou associations de pratiquants.

L’association KLR est devenu un acteur important de la filière du kite en région. L’association vise à structurer le développement de la filière. Plusieurs axes stratégiques ont été définis au travers des rencontres interprofessionnelles où l’ensemble des acteurs ont répondu présents pour travailler ensemble et proposer des axes d’action et de communication.

Dès 2010, un programme de 12 mesures prioritaires incluant un accompagnement à l’optimisation des ressources financières liées à la R&D, la mise en place d’outils de veille, un état des lieux des zones de pratique, la création d’un label régional « zone kite », l’élaboration d’un plan de communication régional, a été mis en place.

http://kitelr.com/presentation/

Dans le cadre de partenariats historiques avec les différents acteurs institutionnels régionaux, KLR a même réussi à convaincre la Région de porter les projets Kitesurf au niveau européen. Cela se traduit par une inscription du Kitesurf dans les projets identifiés par la Région et susceptibles de mobiliser des moyens européens (la 3S). La première cible identifiée pour la mise en œuvre de cette ressource financière est la conception et la mise en place de sites pilotes innovants nommés Beach Parcs.

Les premiers projets se concrétisent : des partenariats sont signés avec les voyagistes, des guides gratuits recensent les meilleurs spots, les loueurs de matériel s’ouvrent au grand public et les premiers "beach parks" devraient voir le jour prochainement sur nos plages. http://www.lagazettedemontpellier.fr/evenement-semaine/article-36684/kitesurf-ca-decolle-enfin-sur-nos-plages



c) GOUVERNANCE ET MISE EN RÉSEAU







http://www.lagazettedemontpellier.fr/evenement-semaine/article-36684/kitesurf-ca-decolle-enfin-sur-nos-plages

















28

Forces Faiblesses

Voile

La fédération française de Voile est délégataire de service public, elle a pour objectif avec ses ligues de développer la pratique et le sport olympique. La gouvernance de la fédération est pyramidale : c’est une émanation du nombre de titres fédéraux détenus par les clubs qui déterminent le nombre de voix.

La région Languedoc Roussillon compte 16 740 licenciés dans 51 clubs affiliées à la FFV.

Le développement des activités du nautisme au sens large implique une nécessaire orientation de la politique fédérale en soutien aux activités touristiques.

Les clubs sont confrontés à des problématiques de développement pour faire face à la concurrence et conforter leur modèle économique.

Stand Up Paddle

La fédération française de surf accueille la pratique. Or, les acteurs qui la proposent sont variés et nombreux ne relèvent pas toujours de la FFS. Les ligues mènent un lobbying, notamment en méditerranée, pour amener la fédération à trouver des solutions avec le ministère afin de piloter l’ensemble de l’activité.

Une fédération peu représentative des acteurs, associations et entreprises, qui développent le SUP en méditerranée.

Des difficultés pour répertorier précisément les acteurs et les référencer pour engager un travail de structuration.

Kayak de mer

Comme pour la voile, la fédération française de Canoë Kayak est délégataire de service public, elle a pour objectif avec ses ligues de développer la pratique et le sport olympique.

Communication parfois difficile avec les institutions, comme certaines OT qui ne souhaitent pas valoriser les prestataires extérieurs.

Pratique marginale pour la fédération française, non identifiée comme prioritaire compte tenu du faible nombre de clubs et de pratiquants.


APPROCHE QUALITATIVE : c) GOUVERNANCE ET MISE EN RÉSEAU


29

Le réseau Occigène regroupe des professionnels du sport, des loisirs de Pleine Nature et du Tourisme d’Aventure du département de l’Hérault.

Ces professionnels sont de fait engagés dans des démarches de qualité de l’accueil de type Qualité Hérault et Tourisme Sud de France.

Le réseau Occigène constitue une véritable « plateforme » de mise en réseau entre les acteurs du tourisme et les prestataires d’activités de pleine nature.

La « plateforme » développe une offre de multiactivités qui correspond aux attentes des clientèles.

6 prestataires nautiques sont membres du réseau Héraultais : 2 prestataires de plongée (Abysse plongée et Bélouga plongée), 1 centre nautique (Cap d’Agde), 1 prestataire kayak (Kayak Med) et 1 prestataire kitesurf et de Stand Up Paddle (Tiki Center).

Les 10 engagements du réseau pour une qualité d’accueil et d’une identité locale sont :

> Des prestations professionnelles respectueuses des différentes législation existantes. > La conformité et la qualité du matériel et des infrastructures utilisées. > Une politique tarifaire modérée. > Des prestations adaptées à chaque niveau de pratique et une offre diversifiée. > Des conseils de professionnels et une disponibilité réelle. > Le respect des sites naturels de pratique. > Une démarche pour un tourisme durable, respectueux de l’environnement. > La découverte et le respect du milieu floristique et faunistique par des moniteurs qualifiés. > La valorisation du patrimoine héraultais auprès de la clientèle sur les centres d’intérêts culturels et les

événements du département.


APPROCHE QUALITATIVE : d) FOCUS SUR LE RÉSEAU OCCIGÈNE


30

> Une répartition équilibrée entre les types d’acteurs : associations et entreprises > Une complémentarité évidente entre les structures associatives et les entreprises > Une conscience de l’intérêt, voir de la nécessité de travailler davantage en réseau > Des réseaux dynamiques comme Occigène et KLR > Une filière jeune et particulièrement dynamique : le kite-surf > Des initiatives régionales intéressantes comme le Parlement de la mer

> Une organisation et une mise en réseau très départementale et/ou mono-activité (sauf Occigene) > Peu d’espace de rencontre et d’échange multi-filières > Des politiques fédérales qui manquent de logiques de développement des pratiques de loisirs et/ou de tourisme sportif


À RETENIR :



APPROCHE QUALITATIVE : a) TENDANCES GÉNÉRALES b) PAR TYPE D’ACTIVITÉ

APPROCHE QUANTITATIVE : a) PÉRIODES D’OUVERTURE DES STRUCTURES NAUTIQUES b) TYPE D’ACTIVITÉS PROPOSÉES PAR LES STRUCTURES c) RÉPARTITION DES ACTIVITÉS ENTRE PÉRIODE DE VACANCES SCOLAIRES ET HORS VACANCES

SCOLAIRES d) PART DES PRATIQUES DE LOISIR ET DES PRATIQUES SPORTIVES e) CHIFFRES D’AFFAIRES DES STRUCTURES NAUTIQUES f) ÉVOLUTIONS DE CHIFFRE D’AFFAIRE VARIABLES EN FONCTION DES ACTIVITÉS g) PHOTOGRAPHIE DES OFFRES PROPOSÉES h) PROJETS DE DÉVELOPPEMENT DE NOUVELLES ACTIVITÉS PAR LES STRUCTURES NAUTIQUES

À RETENIR


3,06% 6,12%

32,65%

58,16%

Période d'ouverture des structures

Moins de 3 mois

Entre 3 et 6 mois

Entre 7 et 9 mois

Plus de 9 mois

Base 99 répondants

Des périodes d’ouverture des structures nautiques régionales larges

Globalement, les structures nautiques régionales proposent une grande amplitude des périodes d’ouverture avec une moyenne de 9,6 mois d’activité par an.

Une majorité de structures (58,1%) sont ouvertes plus de 9 mois par an.

Les structures qui proposent une saison estivale courte (3%) ou élargie sur les ailes de saison (6,1%) représentent moins de 10% de notre échantillon.

Logiquement, ce sont les moins de janvier (51,5%), de décembre (47,5%), et de février (45,5%) qui rassemblent le plus de structures sans activité.

52,5

75,8

90,9

97,0

90,9

92,9

94,9

92,9

92,9

71,7

54,5

49,5

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Décembre

Novembre

Octobre

Septembre

Août

Juillet

Juin

Mai

Avril

Mars

Février

Janvier

Mois d’ouverture des structures régionales (en %)


APPROCHE QUANTITATIVE : a) PÉRIODES D’OUVERTURE DES STRUCTURES NAUTIQUES


Base 65 répondants

Des structures nombreuses à pratiquer la multi-activités Seulement 27,6% des structures de notre échantillon sont en mono-activité. Près des ¾ en proposent plusieurs ; plus de la moitié (56,9%) proposent 3 et 4 activités. Les structures qui organisent l’activité voile ou stand up paddle sont les plus nombreuses à proposer une offre « multi-activités » : près des 2/3 des structures d’entres elles proposent différentes activités. C’est l’inverse pour le kayak de mer et le kitesurf puisque respectivement 68,3% et 63,5% des structures proposent une offre « mono-activités ». L’activité planche à voile est plus équilibrée. Parmi les structures qui proposent une offre « multi-activités », les activités stand up paddle, kayak de mer et planche à voile restent minoritaires dans l’activité totale du prestataire avec respectivement 97,5%, 72,2% et 78,6% qui déclarent ces activités comme représentant moins de 50% de leur activité totale. A l’inverse, la voile et le kitesurf sont des activités principales pour environ 56% des structures.

0

43,6%

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

Activité Moins de 50%

Part de l’activité voile dans l’activité totale

0

72,2%

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5

0,6

0,7

0,8


Part de l’activité kayak dans l’activité totale

0

97,5%

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2


Part de l’activité SUP dans l’activité totale

0

78,6%

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1


Part de l’activité planche dans l’activité totale

0

43,5%

0

0,1

0,2

0,3

0,4

0,5


Part de l’activité Kitesurf dans l’activité totale



b) TYPE D’ACTIVITÉS PROPOSÉES PAR LES STRUCTURES


27,6%

12,1%

29,3%

27,6%

3,4%

La pluriactivité au sein des structures nautiques

1 2 3 4 5

59%

41%

Répartition de l'activité plongée entre vacances et hors vacances scolaires

Vacances scolaires

Hors vacance scolaires

Base 33 répondants

26,5%

22,2% 25,6%

17,9%

7,7%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Voile Paddle Planche à voile Kitesurf Kayak de mer

Activités les plus pratiquées en période de vacances scolaires

Base 117 citations

Les prestataires de plongée du territoire Languedoc-Roussillon déclarent pratiquer la majorité de leur activité en période de vacances scolaires. En effet, en moyenne, 59% du volume d’activité global se déroule durant ces périodes. Le reste de l’année, hors vacances scolaires, l’activité se maintien puisqu’en moyenne 41% de l’activité a lieu dans ces périodes. A noter que 21,2% des structures déclarant pratiquer la majorité de leur activité (plus de 60% de celle-ci) hors vacances scolaires, la totalité sont des associations. Malgré tout, les disparités ne sont pas très importantes entre les différents statuts.

Pour les prestataires des autres activités nautiques de notre périmètre d’étude : voile, paddle, kayak, et kitesurf, les activités qui sont les plus pratiquées en période de vacances scolaires sont assez équilibrées. En effet, la voile, la planche à voile et le Stand up paddle citées par environ 1/4 des répondants (respectivement 26,5%, 25,6% et 22,2%) et le kitesurf un peu en deçà 17,9%. Le kayak représente une activité de niche au sein de la filière nautique avec 7,7%. A noter que, au regard des activités principales des structures répondantes, le paddle est une activité phare des périodes de vacances scolaires qui s’inscrit dans une diversification de l’activité. La planche à voile est une activité qui se développe en période de vacances scolaires notamment chez les prestataires voile.



c) RÉPARTITION DES ACTIVITÉS ENTRE PÉRIODE DE VACANCES SCOLAIRES ET HORS VACANCES SCOLAIRES


76%

24%

Types de pratiques pour les structures régionales de plongée

Pratique loisirs

Pratique compétitive

Base 34 répondants

77%

23%

Types de pratiques pour les structure nautiques régionales

Pratique loisirs

Pratique compétitive

Base 63 répondants

Une pratique loisirs plus représentée que l’activité d’entraînement toutes activités confondues

Les activités de loisirs nautiques représente plus des 75% de l’activité totale des structures.

La pratique entrainement / compétition représente moins d’1/4 de l’activité totale. Sauf pour l’activité voile pour laquelle la part de l’activité entrainement / compétition est la plus importante avec 30% du total.

88%

12%

Kayak

70%

30%

Voile

86%

14%

Kitesurf


APPROCHE QUANTITATIVE : d) PART DES PRATIQUES DE LOISIR ET DES PRATIQUES SPORTIVES


Une difficulté à mesurer les « chiffres d’affaires » surtout pour les associations régionales

Les chiffres d’affaires des structures nautiques de notre échantillon doivent être utilisés avec précaution, la part des réponses étant trop faible pour être représentative. En effet, seules 41 structures ont répondu pour l’année 2013 et 48 pour les années 2014 et 2015 (toutes structures confondues). Un traitement statistique n’est donc pas possible par type de structure comme prévu dans notre questionnaire.

Pour autant une moyenne globale annuelle du CA peut être proposée comme suit :

La structure de cet échantillon met en avant l’existence de deux pôles : un pôle de toutes petites structures annonçant un « chiffre d’affaire » de moins de 5 000 euros tandis qu’un 2e pôle se dégage, plus important, avec des CA de plus de 100 00 euros annuels.

140 917 €

144 149 €

142 544 €

2013

2014

2015

Les entreprises et les travailleurs indépendants, types de structures ayant le plus répondu à cette question, présentent des CA un peu au dessus de la moyenne des structures régionales : 211K€, 218K€

et 220K€.

Les collectivités territoriales, très marginales dans notre échantillon, font monter la moyenne des CA en affichant des montant beaucoup plus élevés : 401K€ en 2013, 452K€ en 2014 et 473K€ mettant en lumière la baisse pressentie des budgets de fonctionnement alloués.

Comme expliqué plus haut, les associations sont 75% à ne pas avoir répondu à cette question, le montant du cumul des subventions et des recettes liées aux activités nautiques de 10-12K€ est donc à prendre avec précaution.



e) CHIFFRES D’AFFAIRES DES STRUCTURES NAUTIQUES


0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

30,0%

35,0%

40,0%

45,0%

50,0%

Moins de 10 000 Entre 10 000 et 49 999 Entre 50 000 et 99 999 Plus de 100 000

Répartition des structures régionales en fonction de leur CA déclaré

2013 2014 2015

15,2 13,2

0,0

5,3

16,7 20,8

12,3

63,6

52,6

43,8

18,4

43,3

25,0

41,3

21,2

34,2

56,3

76,3

40,0

54,2

46,4

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

PLONGÉE VOILE KAYAK Paddle Planche à voile Kitesurf Total

Tendances globales du chiffre d'affaire par activité (en %)

En baisse

Stable

En Hausse

Des évolutions de chiffre d’affaire variables en fonction des activités Globalement en région, le chiffre d’affaire des prestataires de nautisme est en hausse pour 46,4% d’entre elles (toutes activités et tous types de structures confondus). Elles ne sont que 12,3% à déclarer un CA en baisse. Pour autant, on peut difficilement parler de dynamisme général dans la mesure où 41,3% des prestataires de la filière déclarent un CA en stagnation. Les évolutions quant au CA des structures sont variables en fonction des activités proposées : - Pour l’activité stand up paddle, le chiffre d’affaire est en forte hausse pour 76,3% des structures - Pour l’activité plongée le chiffre d’affaire est stable pour 63,6% d’entres elles. - Pour l’activité voile, la tendance est identique avec un chiffre d’affaire stable pour 52,6% des répondants. - Enfin, sur l’activité kitesurf le chiffre d’affaire baisse pour 20,8% d’entre elles (mais elles sont toutefois moins nombreuses à voir le CA de cette activité stagner que dans les autres activités)



f) ÉVOLUTIONS DE CHIFFRE D’AFFAIRE VARIABLES EN FONCTION DES ACTIVITÉS


38

2.4 L’ Offre et les activités

Plongée Kitesurf Voile Kayak de mer

Les produits relatifs à l’activité plongée peuvent être classés en 4 catégories :

Baptême

Formations de différents niveaux (1,2,3, Nitrox)

Exploration / découverte telles que les plongées contemplatives ou les visites d’épaves.

Stages et packs comprenant un ou plusieurs cours théoriques et plusieurs plongées

Certains prestataires proposent des services supplémentaires tels que les photos sous-marines.

Les tarifs sont globalement similaires et variables en fonction de la location du matériel :

Baptême : entre 40 et 50 €

Formations de différents niveaux (1,2,3, Nitrox) : 340€, 450€, 520€

Exploration / découverte : entre 35 et 45 €

Stages et packs : les plongées sont souvent vendues en forfait de 3, 5, 10 plongées.

Les produits relatifs à l’activité Kite surf peuvent être classés en 4 catégories, les produits sont vendus majoritairement par tranche de 4h :

Cours particuliers

Navigation accompagnée

Journée :

Stages et pack

Certains prestataires proposent des activités complémentaires telles que l’hydrofoil.

Les tarifs sont assez variables, certains prestataires sont plus compétitifs que d’autres :

Cours particuliers : entre 50€ et 100€ de l’heure

Navigation surveillée : 40€/h

Journée 4h : 130 / 150€ en fonction de la saison (pack 2X4h, 3x4h,…)

Location : 80€/h

A noter que les prestataires de kitesurf proposent des tarifs saisonniers plus marqués que les autres activités nautiques. Des calendriers sont proposés aux clients.

Les produits relatifs à l’activité voile peuvent être classés en 7 catégories :

Compétitive avec adhésion au club

Stages sportifs

Cours particuliers

Location

Classes de mer

Colonies

Comités d’entreprises

La plupart des prestataires de voile sont des associations dont les produits s’adressent de manière prioritaire aux adhérents, aux scolaires et aux enfants en colonies de vacances.

Les tarifs des produits sont très disparates et peu communiqués sur les sites internet des prestataires.

Les produits relatifs à l’activité Kayak de mer peuvent être classés en 3 catégories :

Location à l’heure

Sortie accompagnée en groupe ou en individuel / entre 2h et 3h

Adhésion en clubs

Les tarifs sont globalement similaires :

Location à l’heure : moyenne de 13,5€ pour un monoplace et 21€ pour un biplace.

Sortie accompagnée : en moyenne 25€/ personne

Adhésion pour les clubs : 170€/an

Certains prestataires proposent des produits plus complets et multi-activités : kayak, catamaran, accrobranche, plongée et canyoning sur 1 journée ou sur 2 jours. Exemple du « Pack Sensation » de Kayak Med.

Ce sont principalement des entreprises.

Cette analyse des produites proposés par les structures nautiques est une photographie des sites internet des prestataires de la base de données régionale exploitée dans le cadre de cette étude. Pour aller plus loin, les produits et les tarifs appliqués doivent être corrélés aux modèles économiques des structures, élaborés notamment sur la base du type de structures concernées.


g) PHOTOGRAPHIE DES OFFRES PROPOSÉES


24,6%

13,8%

40,0%

21,5%

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

30,0%

35,0%

40,0%

45,0%

Je souhaite développer cette activité en priorité

Je souhaite développer cette activité

Je ne souhaite pas développer cette activité

NSP

Structures souhaitant developer l’activité Kitesurf

Des structures nombreuses à souhaiter développer de nouvelles activités

Au vu des résultats de notre enquête, les structures sont nombreuses à déclarer vouloir développer de nouvelles activités nautiques.

Particulièrement l’activité stand up paddle avec 64,6% des structures affirmant souhaiter développer cette pratique. Pour autant, nous soulignons que c’est également l’activité qui représente la part la plus faible dans l’activité globale des structures du nautisme, faisant du stand up paddle une activité que nous caractériserons de complémentaire.

Parmi les activités de notre périmètre d’étude, c’est ensuite la planche à voile qui recueille le plus de volonté de développer cette activité de la part des structures avec 47,7%.

C’est ensuite l’activité kitesurf avec 38,4% des structures qui sont intéressées par son développement.

33% des structures citent la voile comme activité à développer tandis que le kayak, activité de niche, ne semble vouloir être développer que par 30,8% des répondants.

Les structures pratiquant la plongée (traitées à part dans le questionnaire), sont moins nombreuses, 35,3%, à déclarer vouloir développer de nouvelles activités. Parmi les activités citées, l’apnée, le secourisme et la randonnée palmée sont des pistes explorées par les répondants.

18,5%

29,2%

38,5%

13,8%

0,0%

5,0%

10,0%

15,0%

20,0%

25,0%

30,0%

35,0%

40,0%

45,0%




NSP

Structures souhaitant developer l’activité Planche à voile



h) PROJETS DE DÉVELOPPEMENT DE NOUVELLES ACTIVITÉS PAR LES STRUCTURES NAUTIQUES


13,8%

29,2%

40,0%

16,9%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%




NSP

Structures souhaitant developer l’activité voile

10,8%

20,0%

43,1%

26,2%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%




NSP

Structures souhaitant developer l’activité kayak

23,1%

41,5%

23,1%

12,3%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

45%




NSP

Structures souhaitant developer l’activité SUP

64,71%

35,29%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Non Oui

Structures souhaitant developer une activité complémentaire à la plongée



h) PROJETS DE DÉVELOPPEMENT DE NOUVELLES ACTIVITÉS PAR LES STRUCTURES NAUTIQUES


41

Forces Faiblesses

La tendance générale montre que les activités fédérales classiques (entraînement et découverte) stagnent en nautisme alors que les prestations « sport et loisir » sont en augmentation. Le nombre de structures et les chiffres d’affaires auraient été multipliés par 10 depuis 2002.

Les différentes structures du nautisme ont toutes intégré qu’elles devaient orienter leurs offres vers des populations de loisir et de tourisme ainsi que vers les pratiques liées à la connaissance et à la protection de l’environnement. Le développement et la mise en avant des Labels type Qualité tourisme, famille Plus… favorisent le développement des pratiques qualitatives et l’accueil dans les entreprises sportives en région.

La demande croissante des différentes clientèles a permis le développement des bases multi-activités. Les activités sont complémentaires selon qu’il y ait ou pas de vent (le SUP et le kayak permettent de pallier au manque de vent).

Les start-ups liées au Nautisme se développent notamment vers des innovations de pratiques, de matériaux ou encore des innovations numériques (ex : plateformes de locations de particulier à particulier). Les réseaux d’accompagnement en région sont adaptées à l’incubation de projets.

Les faibles moyens pour favoriser les synergies et les mises en réseau entre acteurs freinent le développement des structures. Les clubs ne peuvent plus se permettre de n’avoir qu’une seule offre de type fédérale. Les activités de tourisme sportif ont besoin d’être valorisées.

Le développement de plateformes de location de bateau de particuliers à particuliers est pressenti comme une forme d’« Uberisation » de l’offre et de concurrence déloyale car ces structures sont exemptées de toutes les obligations qui sont imposées à l’entreprise ou à l’ association.



a) TENDANCES GÉNÉRALES


42

Forces Faiblesses

Voile

La saisonnalité est assez marquée, mais la proximité de grandes villes et des métropoles peuvent permettre d’atténuer cette saisonnalité.

La voile s’intègre dans l’économie régionale en orientant son offre sur les 3 aspects de la pratique : > La demande locale qui passe par les scolaires : initiation et découverte > La demande touristique > La pratique sportive liée au perfectionnement

Les activités complémentaires demandées dans les centres nautiques sont le Stand up Paddle et le Kayak de mer.

La pratique s’oriente de plus en plus vers le ludique, « venir passer un moment sur l’eau », plus de multi activités, des pratiques de plus en plus courtes, vers une forme de « zapping » : « une demande toujours plus libre, immédiate et ponctuelle ».

Les clubs de plage, qui ont un accès direct à l’eau, sont complémentaires des autres prestataires nautiques car ils proposent la découverte de ces activités. Des partenariat sont possibles avec les clubs et associations et ont déjà été testés avec succès.

Une saisonnalité trop « vitale » Seule l’offre scolaire permet de compléter la saison et de fidéliser les locaux.

Kite-Surf

En région, trois conditions sont favorables : le vent, les 16 zones de pratique et la dynamique économique du tissu des entreprises en LRMP.

Selon les têtes de réseau, la pratique ne souffre pas d’une forte saisonnalité. L’offre est présente sur l’ensemble du littoral et permet des pratiques différentes, ce qui est une richesse.

L’offre est suffisante, quantitativement et qualitativement et majoritairement tournée vers les touristes (90%).

Selon les prestataires, la saisonnalité est marquée, Juin/juillet / aout, et la pérennité des structures dépend de leur positionnement géographique compte tenu de la réglementation mais aussi de la concurrence. Le potentiel de développement leur paraît limité.


APPROCHE QUALITATIVE : b) PAR TYPE D’ACTIVITÉ


43

Forces Faiblesses

Plongée

Quantitativement, l’offre est suffisante, en revanche il semble nécessaire de développer les produits et les diversifier hors saison. Les professionnels (entreprises) proposent : - Des baptêmes - De la formation - De la plongée exploration

Les Autres Type de Participation (ATP) se développent : produits fédéraux qui permettent de pratiquer des activités subaquatiques sans licence. Depuis 10 ans, la randonnée subaquatique avec guide se développe, des sentiers sous-marins sont conçus pour les autodidactes : - Pack découverte : entre le niveau 1 et baptême - Pass rando : destiné à des débutants effectuant un court séjour, il permet sans contrainte de licence et

de visite médicale de plonger avec un moniteur pendant 3 balades en randonnée subaquatique. Il donne lieu à la délivrance d'une carte de plongeur. C'est un outil de promotion "grand public" réalisable au sein de centres identifiés de la FFESSM (les points Rand'eau).

Hérault : une saisonnalité assez peu marquée pour les clubs et les professionnels

Les professionnels offrent des services « qualité plus »,( vestiaire, douche…) rechercher pas les touristes

PO : Une saisonnalité forte pour les prestataires, la grande saison ne dure que 4 mois.

Associations : peu de services « qualité » proposés pour les touristiques

Kayak de mer

Le kayak de mer est un micromarché qui pousse les professionnels à adhérer à des réseaux de multi activités, notamment sur les PO, pour la commercialisation et l’entre- aide.

Le cœur de métier des clubs associatifs est de proposer des prestations extérieures mais peu de location sèche. Il y une bonne complémentarité entre les clubs associatifs et les autres entreprises, notamment les loueurs.

Pour atténuer la saisonnalité, des prestataires ont diversifié leur offre : location de VTT, VTC, vélo de ville, création d’évènements, offre entreprise et séminaire…

La saisonnalité est très forte en juillet et en août.

Stand Up Paddle

Le paddle bénéficie actuellement d’un effet de mode. Il fait la jonction entre le littoral et l’intérieur des terres. La pratique est possible toute l’année mais il y a une saisonnalité de 6 mois (Pâques à Octobre).

Un manque d’offre de pratique en dehors de la saison qui nuit au développement


APPROCHE QUALITATIVE : b) PAR TYPE D’ACTIVITÉ


44

> Une moyenne d’amplitude d’ouverture des structures large : 9,5 mois > Une offre variée en général et qui se diversifie au sein des structures vers de la multi activités > Une offre largement orientée vers les loisirs > Des activités en plein essor, notamment le Stand Up Paddle > Une offre assez homogène pour chaque activité sur l’ensemble de la côte

> Des associations qui ont plus de difficultés que les entreprises à diversifier leur offre (qui à contrario ne proposent pas de pratiques fédérales)

> Une saisonnalité trop marquée qui rend les prestataires assez vulnérables > Un potentiel de développement qui parait mal exploité et/ou mal coordonné


À RETENIR




a) EMPLOI PAR TYPE D’ACTIVITÉ b) PROFESSIONNALISATION DES ACTEURS

APPROCHE QUANTITATIVE : a) EMPLOI DANS LES STRUCTURES NAUTIQUES b) NOMBRE D'ÉDUCATEURS SPORTIFS DANS LES STRUCTURES NAUTIQUES c) BESOINS EN COMPÉTENCES

À RETENIR


62,6%

93,9%

79,8% 88,9%

48,5%

78,9%

37,4%

6,1%

20,2% 11,1%

51,5%

21,1%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

100%

CDI supérieur ou égal à 30h/sem

CDI pour un temps de travail inférieur à

30h/semaine

CDD pour un temps de travail supérieur

ou égal à 30h/semaine

CDD pour un temps de travail inférieur à

30h/semaine

En contrat saisonnier

En contrats aidés

L'emploi dans les structures nautiques

1 et plus

0

Peu d’emplois par structure avec une grande majorité de contrats à durée déterminée

Le recours au contrat à durée déterminée est largement plus utilisée que le CDI (73% des contrats / 344 contrats contre 27% de CDI / 127 contrats).Il s’agit principalement de contrat saisonnier et de contrats aidés par des mesures gouvernementales pour l’emploi. Les contrats saisonniers sont proposés par plus de la moitié (51,5% / 276 contrats) des structures sur les périodes d’activité plus intense. Parmi celles qui disposent de ressources humaines en interne tout au long de l’année, logiquement ce sont les contrats à durée indéterminée en plein temps qui sont les plus représentés, 37,4% des structures en proposent au moins 1. Un ou plusieurs CDD a plein temps sont également proposés par 20,2% des structures. Les contrats à temps partiel ne sont pas prisés des structures nautiques. Enfin, 52,04% des structures font appel à des travailleurs indépendants afin de compenser les manques dans le domaine de l’emploi salarié.

Base 471 citations

27%

73%

Part CDD / CDI dans l'emploi des structures nautiques régionales

CDI

CDD

Base 99 répondants


a) L'EMPLOI DANS LES STRUCTURES NAUTIQUES



32,99% 31,96%

23,71%

7,22%

4,12%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

0 Entre 1 et 2 Entre 3 et 5 Entre 6 et 10 Plus de 10

Nombre d'éducateurs sportifs dans les structures nautiques

Parmi les structures employeuses, la plupart proposent des postes d’éducateurs sportifs 2/3 des structures déclarent salarier des éducateurs sportifs, parmi elles, 31,9% ont entre 1 et 2 employés dédiés. La moyenne régionale est de 2,4 éducateurs par structure tandis que la médiane, plus révélatrice est de 1, mettant en lumière la part importante de structures qui ne disposent pas de cette compétence. Toutefois, nous soulignons qu’1/3 structures ne disposent pas de salariés ayant les compétences d’éducateur sportif au sein de leur structure. A contrario, plus d’1/3 des structures disposent d’une véritable équipe d’éducateurs sportifs (entre 3 à plus de 10 personnes, particulièrement dans la filière voile). Enfin, le nombre d’éducateurs sportifs varie en fonction de l’activité concernée : si le kitesurf dispose d’une moyenne de 1,1 éducateur, la plongée est au dessus avec 1,47 tandis que les prestataires de voile représentent des structures de taille bien supérieure avec 3,87 éducateurs / structure en moyenne. Dans le cas du kayak de mer, il est difficile de trouver de la représentativité tans l’échantillon est faible et les prestataires divers.

Base 99 répondants



b) NOMBRE D'ÉDUCATEURS SPORTIFS DANS LES STRUCTURES NAUTIQUES


58,59%

41,41%

Part des structures exprimant des besoins en matière d'emploi

Non

Oui

56,90%

15,52% 15,52%

8,62%

3,45%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Educateurs sportifs Technique, maintenance

Accueil Développement et communication

Administratif et financier

Domaines de compétences attendus par les structures exprimant des besoins d’emploi

Des structures nombreuses à exprimer des besoins en compétence, en majorité, d’éducateur sportif Malgré la petite taille des structures dans la filière, celles-ci sont 41,5% à exprimer des besoins en matière d’emploi. C’est parmi les prestataires de voile que l’on retrouve le plus de structures qui déclarent avoir des besoins en matière d’emplois (46,34%). Plus de la moitié des structures expriment des besoins en compétences d’éducateurs sportifs (56,9%). Ce sont ensuite, dans une moindre mesure, les compétences en matière de technique / maintenance qui sont demandées par 15% des structures. Le développement et la communication ainsi que l’accueil ne représentent respectivement que 8,6% et 3,4% des besoins exprimées. Ces fonctions sont souvent occupées par le chef d’entreprise ou encore la personne en charge de l’accueil.

Base 99 répondants



c) BESOINS EN COMPÉTENCES


49

Forces Faiblesses

L’emploi est majoritairement saisonnier, fragile et demande une certaine polyvalence.

Kitesurf

Il y a peu de turn-over : 100 % des diplômés sont employés ou semblent avoir créé leur activité: approximativement 80% seraient auto entrepreneurs ou indépendants et 20 % auraient un statut de salarié. Il y a environ 60 emplois à temps complet de moniteurs/entraineurs d’Avril à Septembre et de nombreux saisonniers l’été.

Le DE est une valeur reconnue. L’expertise et l’employabilité des professionnels ou des anciens athlètes sont confortées par les DE.

Une tendance à la pluriactivité s’affirme. Les groupements d’employeurs peuvent permettre de jouer un rôle dans la consolidation des parcours professionnels (partenariat PSL34).

Des difficultés de recrutement ne doivent pas être négligées : risque de manque de personnes formées.

Difficultés de pérenniser tous les emplois durant 12 mois

Kayak de mer

En 10 ans, les effectifs se sont développés, ils ont doublé dans les clubs de bord de mer : passage de 1 à 2 cadres en emploi à temps complet. L’été il y a des embauches supplémentaires, en CDD qui s’intègrent dans des parcours de formation.

Beaucoup de TPE qui se développent et qui emploient des saisonniers.

Une majorité d’emplois saisonniers .

Des difficultés de recrutement en région pour des moniteurs diplômés d’Etat. Certains clubs se voient obligés de recruteur à l’échelle nationale pour la saison et de de proposer une solution de logement.

Forces Faiblesses

Stand Up Paddle

L’emploi est saisonnier mais les emplois se sont nettement développés les 4 mois d’été dans cette pratique sportive

Peu de respect des diplômes dans l’encadrement salarié.

Plongée Développement des créations d’activité en auto-entrepreneur notamment.

Le marché de l’emploi est précaire et très saisonnier, avec de nombreux CDD saisonnier et une faible pérennisation des emplois en CDI.

Des abus sur le statut d’auto-entrepreneur : « contrat de travail déguisé »

Un effet d’essoufflement rapide pour certaines création d’activité.

Un défaut d’attractivité des postes saisonniers proposés : conditions de travail, rémunération… ayant pour conséquence des difficultés de recrutement.

Voile

Activité porteuse d’emploi structuré et pérenne.

Nombreux emplois en CDD saisonniers d’Avril à Septembre.

Des clubs davantage structurés en matière de RH que dans les autres activités

Des difficultés de recrutement des moniteurs pour l’été. La main d’œuvre saisonnière est limitée notamment en raison du caractère peu séduisant des offres. Certains clubs recrutent des diplômés dans d’autres régions.

Les emplois sont difficiles à pérenniser, il y a de l’activité mais elle est trop saisonnière pour consolider les emplois de plus il y a un manque d’investissement de la part des jeunes, donc moins de moniteurs en saison « scolaires ».

Depuis la crise de 2008, il est difficile de recruter à plein temps pour certains clubs qui font appel à des travailleurs indépendants.


APPROCHE QUALITATIVE : a) L’EMPLOI PAR TYPE D’ACTIVITÉ


50

Forces Faiblesses

Les encadrants ont au minimum un brevet d’Etat ou un Brevet Professionnel , ce qui assure un minimum de qualité et de sécurité.

Les notions annexes, de type environnementale et marketing, sont de plus en plus présentes dans les formations, ce qui permet une évolution des activités nautiques.

Des besoins en formation en langues étrangères pour un accueil qualitatif des clientèles étrangères.

Kitesurf

La professionnalisation de la filière est nécessaire pour engager une démarche qualité permettant le développement de la pratique.

Les BP et des DE permettent de développer le haut niveau, la compétition et l’image. Les diverses compétences nécessaires au développement de la filière sont bien intégrées dans les parcours de formation depuis 2014.

Les compétences de « mise en tourisme » manquent pour promouvoir une offre intégrée : - Montage de produits - Marketing ciblé - Gestion de la relation client

La formation des entraineurs animateurs du CREPS correspond moins au besoin de certaines structures que la formation ENV. Les emplois sont majoritairement saisonniers.

Kayak de mer

Peu de besoins supplémentaires en formation pour l’encadrement sportif.

Des besoins en formation pour développer les compétences commerciales des structures

Forces Faiblesses

Stand Up Paddle

L’encadrement assuré par des personnes diplômées permet de sécuriser les pratiques.

Le caractère saisonnier des emplois ne permet pas d’engager des parcours de professionnalisation, la réglementation des diplômes ne semble pas toujours respectée

Plongée

Formation de 200 à 300 personnes chaque année à l’échelle nationale.

Les formations sont de plus en plus performantes sur la gestion et les produits.

Les jeunes diplômés sont mieux formés et donc plus difficiles dans la sélection des postes à pourvoir. Ils préfèrent créer leur propre structure malgré les difficultés.

Voile

La formation est assurée par le CREPS ou par le dispositif fédéral avec un degré de pédagogie élevé, satisfaisant.

Des compétences sont parfois portées par les bénévoles

La professionnalisation pour commercialiser et être performant au niveau touristique passe parfois par des réseaux plus entrepreneuriaux associés (ex occigene ou klr).

Nécessité de former de nombreux bénévoles pour avoir suffisamment de personnel d’encadrement.


APPROCHE QUALITATIVE : b) PROFESSIONNALISATION DES ACTEURS


51

> Du personnel encadrant qualifié > Des formations de plus en plus complètes : marketing, gestion, …

Des difficultés à : > Pérenniser les postes : un emploi très saisonnier à durée déterminée > Recruter des personnes compétentes localement : éducateur sportif, BE… > Pérenniser les créations d’activités

Des besoins en : > Formation en langues étrangères pour un accueil qualitatif des clientèles étrangères > Compétences commerciales et montage de produits


À RETENIR



APPROCHE QUALITATIVE : a) PUBLICS ET CLIENTÈLES SUR LE LITTORAL DE LA RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLON MIDI PYRÉNÉES b) PUBLICS ET CLIENTÈLES PAR FILIÈRE c) FICHES TECHNIQUES : « CLIENTÈLES EN ESPACE LITTORAL »; « CLIENTÈLES LITTORAL LRMP »; « PRATIQUANTS DE PLONGÉE - KITE – VOILE »


a) NOMBRE DE CLIENTS ACCUEILLIS SUR L’ANNÉE 2015 b) ORIGINES DES CLIENTÈLES ENTRE PÉRIODE DE VACANCES SCOLAIRES ET HORS VACANCES SCOLAIRES c) ORIGINES DES CLIENTÈLES SELON LES FILIÈRES d) TYPE DE PUBLIC ACCUEILLI

À RETENIR


Base 99 répondants

Une part importante de notre échantillon ne se prononce par sur le nombre de clients accueillis ou n’accueille pas de client Environ 30% des structures répondantes ne se sont pas prononcées sur le nombre de clients accueillis durant l’année 2015. Pour les autres : - 1/3 accueillent moins d’un millier de clients sur l’année (dont 25% reçoivent moins de 500 clients) - 18,18% accueillent entre 1000 et 5000 clients - 8,08% accueillent plus de 5000 clients Ces résultats mettent en lumière la petite taille des structures régionales et donc le faible chiffre d’affaire généré par leurs activités. Il faut souligner toutefois que le nombre moyen de clients accueillis varie largement en fonction de l’activité concernée : alors que les prestataires kitesurf accueillent en moyenne 335 clients sur l’année, les prestataires de plongée en enregistrent le triple soit 1565. La voile représente les structures les plus importantes en termes de volume avec une moyenne de 3474 clients accueillis.

8,08%

18,18%

8,08%

33,33%

2,02%

30,30%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

0 Entre 1000 et 5000 Entre 5000 et 10000 Moins de 1000 Plus de 10000 NC / NSP

Nombre de clients accueillis sur l’année 2015



a) NOMBRE DE CLIENTS ACCUEILLIS SUR L’ANNÉE 2015


Base 99 répondants

57,8%

29,8%

11,2%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Locale

Nationale

Etrangère

Origine des clientèles hors vacances soclaires

Des disparités marquées d’origines des clientèles entre période de vacances scolaires et hors vacances scolaires Quelque soit la période, la part des clientèles étrangères est stable dans le volume total de clients accueillis, elle représente un peu plus de 11%. En période de vacances scolaires, les clientèles touristiques nationales représentent près de la moitié (48,3%) de la clientèle totale accueillie par les structures nautiques régionales. Les clientèles locales représentent également près de 40% du total en période de vacances scolaires ce qui en fait la clientèle la plus fidèle pour les structures nautiques régionales Hors périodes de vacances scolaires, ce sont les clientèles locales qui permettent aux structures nautiques de maintenir leur activité avec plus de la moitié des clientèles accueillies (57,8%). Ces chiffres sont extrêmement variables en fonction des activités concernées (cf. graphiques en page suivante) : si la voile compte fortement sur un public local hors vacances scolaires (63% du public total), comme la plongée dans une moindre mesure (53%), le kitesurf se révèle la discipline la plus attractive pour des clientèles hors territoire, participant ainsi du rayonnement de la filière nautique.



b) ORIGINES DES CLIENTÈLES ENTRE PÉRIODE DE VACANCES SCOLAIRES ET HORS VACANCES SCOLAIRES


39,78%

48,39%

11,83%

0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00%

Locale

Nationale

Etrangère

Origine des clientèles en période de vacances scolaires

41%

36%

34%

47%

44%

49%

44%

33%

9%

17%

11%

17%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

Plongée

Kitesurf

Voile

Kayak

Origine des clientèles en période de vacances scolaires par filière

Etrangère

Nationale

Locale

53%

43%

63%

67%

33%

39%

23%

17%

6%

21%

10%

17%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

Plongée

Kitesurf

Voile

Kayak

Origine des clientèles hors période de vacances scolaires par filière

Etrangère

Nationale

Locale



c) ORIGINES DES CLIENTÈLES SELON LES FILIÈRES

Des disparités marquées d’origines des clientèles entre les filières du périmètre d’étude


6,25%

12,50%

81,25%

Type de public principal en période de vacances scolaires

Colonies

Groupes adultes

Public individuel

12,50%

78,13%

9,38%

Type de public principal hors période de vacances soclaires

Groupes adultes

Public individuel

Scolaires

Base 32 répondants

Un public individuel largement dominant toutes périodes confondues pour

l’activité plongée

Quelle que soit la période de pratique, l’activité plongée reste une pratique

individuelle. En période de vacances scolaires, cette part est encore plus

importante (81,2%).

En raison des contraintes réglementaires importantes pour l’accueil des enfants en

colonies de vacances, de nombreuses structures affirment ne pas pouvoir en

accueillir, expliquant ainsi la faible part (6,25%) dans ce type de public en périodes

de vacances scolaires. Cependant, les scolaires, accueillis représentent presque

10% du public accueilli hors période de vacances scolaires.

Les groupes d’adultes sont stables entre ces deux périodes avec exactement 12,5%

du public.

On souligne également que les structures associatives accueillent davantage du

public scolaires que les entreprises ou les travailleurs indépendants qui accueillent

en quasi-totalité une clientèle individuelle.



d) TYPE DE PUBLIC ACCUEILLI


Base 65 répondants

Un public individuel largement dominant toutes périodes confondues pour les activités nautiques

Conformément à la plongée, pour les autres activités nautiques, toutes périodes confondues, le public individuel représente la majorité du public reçu. En période de vacances scolaires, cette part est encore plus importante (72,5%).

Les colonies ne représentent que 14% du public reçu en période de vacances scolaires, au cours des échanges menés avec les professionnels, les raisons évoquées sont les mêmes que pour l’activité plongée (contraintes réglementaires).

Le public scolaires représente près d’1/3 (29,3%) du public accueilli hors vacances scolaires, son poids est important dans l’activité annuelle de la filière.

Enfin, les groupes adultes représentent 13,5% de l’activité hors période de vacances scolaires et 18% en période de vacances scolaires.

72,5%

13,5%

14,0%

Type de public principal en période de vacances scolaires

Public individuel

Groupe adultes

Colonies

52,6%

18,0%

29,3%

Type de public principal hors période de vacances scolaires

Public individuel

Groupe adultes

Scolaires


APPROCHE QUANTITATIVE : d) TYPE DE PUBLIC ACCUEILLI


44,44%

55,56%

Part des structures acceuillant des centres de loisirs

Non

Oui

46,46%

53,54%

Part des structures acceuillant un public avec handicap

Non

Oui

Base 99 répondants

Une majorité de structures à accueillir des centres de loisirs

Une majorité des structures nautiques du territoire (55,56%) proposent de l’accueil de centres de loisirs, néanmoins, à l’image des colonies de vacances, un certain nombre d’entre elles ne sont toutefois pas équipées et/ou agrées pour développer cette activité.

Ce sont les prestataires de voile qui accueillent le plus de centre de loisirs avec 62% des répondants.

Les autres disciplines se trouvent ainsi en deçà de la moyenne mais une courte majorité pratique quand même cette activité. Le kayak, non représentatif d’un point de vue statistique, fait augmenter la moyenne avec ¾ des structures régionales qui déclarent accueillir du public avec handicap.

Une majorité de structures à accueillir un public avec handicap

Une majorité des structures nautiques du territoire (55,54%) proposent de l’accueil de public avec handicap.

La répartition est à peu près la même que pour l’accueil des centres de loisirs. En effet, les structures voile sont les plus nombreuses à être en mesure d’accueillir ce type de public.

Pour les prestataires de plongée, c’est exactement 50% de l’échantillon.

Base 99 répondants



d) TYPE DE PUBLIC ACCUEILLI


59

Forces Faiblesses

La zone littorale LRMP est la troisième région Française en terme de fréquentation touristique, avec 12% des séjours et 14% des nuitées générées par le tourisme de littoral. Malgré une baisse générale du nombre de nuitées ces dernières années, le littoral LRMP maintient ses activités touristiques. La demande des clientèles touristiques assez importante et quantifiable hors saison estivale.

La clientèle, très familiale , cherche la sécurité des pratiques qui doit être mise en avant, mais qui est une compétence de l’Etat car elle concerne en général des zones à plus de 300 mètres des côtes.

Les enfants et les jeunes habitants, sont des cibles de clientèle à ne pas négliger : activité hors saison, pratiquants de demain, ambassadeurs de la région…

La mer méditerranée bénéficie d’une image rassurante de « mer paisible », idéale pour les familles qui ne correspond pas à la réalité de sa potentielle dangerosité.

Les touristes ne peuvent pas pratiquer d’activités nautiques hors saison : les prestataires sont pratiquement tous fermés.

Le nautisme souffre d’une de pratique réservée à une clientèle d’initiés et aisée.

Le Littoral est la destination privilégiée des Français (Atout –France, 2014) Il représente 23% du total des voyages annuels des Français et 31% des nuitées. Toutefois on observe depuis 2005, un baisse de la fréquentation du littoral, urbain notamment, et spécialement en terme de nombre de nuitées à travers une baisse du nombre de séjours au bord de mer et des séjours plus courts. Une destination privilégiée surtout par les plus de 50 ans . Enfin, 88% des séjours sur le littoral ont donné lieu à la consommation d’au moins une activité, mais seulement 1 à 2 % de celle-ci sont des activités nautiques. Les activités nautiques n’attirent pas toutes les mêmes clientèles. Par exemple, les kitesurfeurs ne pratiquent généralement pas d’activités « voile », ce sont plutôt des skieurs. En revanche, une tendance se dessine, celle de la découverte et de l’initiation, notamment pour les clientèles touristiques qui sont disposées à « essayer » les activités pour découvrir des sensations nouvelles. La demande de « multi- activités » semble se développer, elle concerne l’ensemble des activités offertes par les destinations : nautiques mais aussi terrestres.



a) PUBLICS ET CLIENTÈLES SUR LE LITTORAL DE LA RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLON MIDI PYRÉNÉES


60

Forces Faiblesses

Kitesurf

15 000 licencies et environ 60 000 pratiquants en France, soit un rapport d’1 à 4.

La pratique est « libre », elle sort du cadre formel,

Selon les statistiques fédérales, 80% des pratiquants sont des hommes, plutôt jeunes. Cependant, la pratique féminine se développe.

De nombreux passionnés mais aussi une clientèle aisée prête à payer pour se former mais qui attend un véritable service de qualité et de sécurité

Un travail d’identification des pratiquants a été réalisé avec la CCI Montpellier et les OT de chaque municipalité concernée. On peut constater un développement différent selon les communes : - La Gde Motte : dynamique - Palavas : famille - Mauguio : nature

Tendance à l’amélioration de l’offre touristique de kitesurf dans sa dimension commerciale: qualité de l’accueil, équipements… impulsée par KLR en lien avec les CCI et les démarches qualités

Le Kitesurf est une activité qui se développe et touche de plus en plus les femmes, les enfants et les comités d’entreprises pour des activités de team building.

Manque de connaissances fines sur les profils, les comportements de la clientèle et leur impact économique sur les territoires et les entreprises.

De nombreux pratiquants sont en autonomie totale ce qui minimise certainement l’impact économique.

Besoin de travailler en réseau avec les autres activités nautiques, en complémentarité, pour les jours sans vent, et avec les hébergeurs qui ont adapté (ou souhaitent adapter) leur offre aux attentes des clientèles du kitesurf.

Voile

L’activité traditionnelles des clubs de voile est principalement financée par l’activité durant les vacances scolaires (Juillet pour les locaux & Aout plutôt des estivants) 80% recettes des activités de loisirs sont réalisées en été.

Le développement qualitatif du nautisme est préféré à un développement quantitatif: vers des pratiquants à l’année, une pratique accessible aux plus jeunes, des habitants qui se forment … Le public principal est composé de jeunes avec une pratique licenciée et de scolaires. Récemment, on assiste à un développement d’un public séminaire et d’entreprise.

La pratique « loisirs » correspond à 10% des pratiquants. Les clubs ont plus de difficultés, les pratiquants vieillissent.


APPROCHE QUALITATIVE : b) PUBLICS ET CLIENTÈLES PAR FILIÈRE


61

Forces Faiblesses

Plongée

Le baptême et la découverte sont adaptés à tous publics, ce qui ouvre la gamme des clientèles tant dans l’âge que la CSP. De nombreux locaux pratiquent l’activité, la fidélisation est plutôt bonne, peu de concurrence des destinations montagne, contrairement à Nice par exemple, sauf en période de vacances scolaires. Un développement de la clientèle anglophone depuis quelques années.

La clientèle « plongée » est vieillissante, 35/40 ans, plutôt CSP + avec une pratique de plus en plus féminine.

Globalement, la région dans sa façade littorale souffre de difficultés en hiver pour le développement de la plongée car les clientèles préfèrent les séjours à l’étranger.

Manque de démarchage des professionnels de la plongée vers les acteurs du tourisme : en Corse, les professionnels ont su demander à la fédération de plongée de négocier les tarifs avec la SNCM pour les séjours « plongée »

Kayak de mer

La tendance s’oriente vers plus de découverte : l’environnement, le patrimoine…l’offre de kayak de mer devient autant un moyen de découverte qu’une activité sportive

Les pratiquants s’organisent en groupes pour partager les sorties et avoir un confort de pratique et de matériel plus intéressant. Mais l’esprit de la pratique est assez libre.

Une clientèle de loisirs de proximité durant l’année et principalement étrangère et familiale durant l’été. Les stations balnéaires représentent des gisement intéressants de clientèles à capter.

La principale difficulté concerne la promotion de la pratique pour pouvoir développer le nombre d’adhérents. La fédération ne semble pas avoir de stratégie particulière pour le développement de la pratique en mer alors que le Kayak peut participer à des stratégies de développement des territoires avec des orientations sport, santé, bien être, découverte des milieux, tourisme, L’activité souffre d’un manque de notoriété auprès de la jeune clientèle : Le kayak de mer n’est pas assez « fun » pour les jeunes, contrairement à l’offre en rivière (en eau vive).

Stand up Paddle

La clientèle est mixte : locale et touristique. Le pouvoir d’achat de la clientèle est assez homogène, comparable au clientèles de ski ou de surf. La pratique scolaire commence à s’organiser et à se développer : stages enfants à partir de 10 ans avec du matériel adapté.

La pratique est très diffuse, ce qui ne permet pas de construire une stratégie commerciale concertée et suffisamment affichée. L’offre de prestation est souvent inégale tant en terme de qualité de matériel que de niveau de diplômes.


APPROCHE QUALITATIVE : b) PUBLICS ET CLIENTÈLES PAR FILIÈRE


62

Les clientèles « en espace littoral » - Source: Atout France, 2014

Profil de clientèle Leurs perceptions et leurs motivations pour le littoral

- Une clientèle très large: l’éventail d’offres est très varié permettant de répondre aux besoins de toutes les catégories socioprofessionnelles et tous les âges.

- Une augmentation des seniors en résidences secondaires mais plus présents en territoire côtier et dans l’arrière-pays avec une tendance à fuir les plages en saison estivale mais permettant une activité durant les ailes de saison.

- Une diminution des populations familles, ouvriers et jeunes, signe d’un problème d’accessibilité aux vacances.

- Des touristes amateurs de nouveaux produits touristiques - Une montée en puissance des touristes:

o De courts séjours, o Itinérants o Croisiéristes ( en PACA et au Havre) o Excursionnistes o Et de niches pour les sports nautiques: Surf, plongée…

- « Les vacances à la mer »: comme référence de « vacances en famille » et décrites à travers les notions de liberté, recherche de sensations, convivialité, accessibilité, respect de l’environnement et authenticité.

- La notion de « Farniente » propre au littoral et à la plage: registre du plaisir et d’hédonisme plus présent que sur les autres destinations.

- Un désintéressement progressif du « tout balnéaire » pour privilégier une approche plus culturelle et/ou plus sportive des vacances.

- Une demande pour des activités diversifiés pendant leur séjour: mais peu de séjours spécifique pour les activités sportives.

- Une sensibilité aux offres de bien- être.

- Un intérêt grandissant pour l’environnement naturel et le respect de la nature, mais comme décors (spectateurs) et non objet du séjour (acteurs: randonnées, activités…)

- Un besoin de sécurité, de propreté, d’un minimum de service et d’animations (notamment pour les jeunes)..

Les principaux freins identifiés

- Une saisonnalité estivale forte.

- Une forte affluence en période estivale en contradiction avec la notion de tranquillité qui se traduit par : o des problèmes de circulations et d’accès au stationnement o des problèmes d’accès aux commerces et services o la présence de touristes de même nationalité ou région qui altère la sensation de rupture et de

dépaysement

- La qualité de l’accueil français très mitigée

- Les langues étrangères mal maitrisées

- Le littoral régional pas assez animé en soirée (concerts, festival, estivales etc.): bon argument pour les seniors et famille mais manque d’attractivité pour les plus jeunes.

- Un prise de conscience environnementale plus lente que sur d’autre destinations.

- La mer est rattachée à la notion de détente et aux activités simples. Les pratiques réellement sportives sont plus rares.

- Les seniors ont tendance à fuir « la foule » des plages composée de famille et de jeunes les deux mois d’été.

- Des demandes paradoxales: o Un besoin d’animation mais un nécessité de garder un « calme minimum » rechercher par

les touristes du littoral. o Besoin de liberté recherché et de peu de contraintes avec un besoin de calme et de

propreté

- Le littoral Méditerranée français plus cher que certains pays de de la région ou les autres littoraux français.


La base documentaire disponible, l’enquête quantitative et l’approche qualitative, ne permettent pas une approche fine des clientèles sportives, loisirs et touristiques et de leurs attentes. Les 2 fiches clientèles présentées et le focus sur les pratiquants Plongée, Kitesurf et Voile offrent des précisions utiles pour le développement d’une démarche marketing ciblée des activités nautiques du littoral LRMP.


c) FICHES TECHNIQUES : « CLIENTÈLES EN ESPACE LITTORAL »; « CLIENTÈLES LITTORAL LRMP »; PRATIQUANTS DE PLONGÉE - KITE - VOILE


63

Les clientèles « Littoral LRMP » - Source: Atout France, 2014

La vision Les attentes des clientèles :

‐ La Méditerranée: la destination « chaleur » de France ‐ De beaux espaces et variation de paysages (montagnes à proximité). ‐ Une mer calme : apprécier des seniors et familles ‐ Une atmosphère culturelle bien marquée (PO) ‐ Une région chère, surexploitée et parfois trop urbanisée (Hérault) ‐ Une (trop) grande affluence en haute saison.

‐ Les familles: En haute saison: la sécurité de la mer méditerranée peu agitée . ‐ Les seniors: En intersaison : fort potentiel pour la zone côtière. ‐ Les jeunes: en haute saison: une activité nocturne trop peu développée (préférence pour

les côtes espagnoles plus dynamiques). ‐ 93% des séjours en Languedoc Roussillon ont donné lieu à au moins une activité.

La clientèle européenne La clientèle nationale

‐ Les clientèles principales: Britannique, Allemande, Néerlandaise, Belge et Suisse favorisant la détente et les activités de loisirs et découverte non- marchandes ou une combinaison d’activités plutôt qu’un séjour thématique.

‐ 62% des européens expriment l’intention d’aller en bord de mer. ‐ Le littoral LRMP fortement concurrencé par le littoral Espagnol au niveau

Européen , notamment en terme de prix.

‐ Les principales régions émettrices :Rhône-Alpes (19%), Midi-Pyrénées (16%) , île de France (12%), PACA (11%),

‐ Une destination littorale principale pour: LRMP (39%) l’Auvergne (38%), Franche Comté( 35%) Rhône-Alpes (28%) Lorraine (28%), et Bourgogne (19%)

‐ Une croissance de la fréquentation d’une clientèle famille et des seniors: « mer calme » ‐ Une clientèle qui vient de plus en plus loin (+56 Km en 8 ans, en moyenne à 400Km de

du littoral).

Spécificité du territoire .

‐ Un littoral avec un grand nombre de séjours marchands (45%) notamment en hôtellerie de plein air ( 24%). ‐ Une saisonnalité estivale forte: 52 % des nuitées en haute saison (Juillet-Août) et 39% en moyenne saison ( 20% en Avril-Mai et 19% en Septembre Octobre). ‐ Une grande diversité des pratiques. ‐ Les activités nautiques type, voile, surf, planche à voile ou plongée représentent 1% des séjours sur la région. Les activités motorisées comme le jet ski ou le ski nautique

représente 3%. En comparaison, la baignade/ plage est la première activité de la région (62%). ‐ Un fort potentiel de développement pour le Kitesurf.





64

Plongée Kitesurf Voile

Profils : > CSP+ > 54% entre 30 et 60 ans. > Une augmentation du nombre de femmes plongeuses et de couple. > Clientèle Fidèle: qui revient régulièrement dans le même club mais

peu de pratique /an, en moyenne 8/an) > Beaucoup de débutants (75% des plongeurs sont débutants, turn

over important) Chiffres clés : Un marché en croissance de 5% par an Près de 300 000 plongeurs occasionnels en France 160 000 plongeurs licenciés 150 000 baptêmes réalisés par an. Zoom LR près de 17 000 plongeurs Attentes et besoins: > Des pratiquants souvent passionnés qui sont peu réceptifs aux crises. > Un besoin d’équipement et de confort, spécialement pour les clients

en découverte. > De pratiquants souvent en famille: besoin d’activité multiple sur le

site et d’occupation pour les plus jeunes. > La sécurité: notamment connaitre la localisation des caissons de

décompressions et des conditions météorologique. > Une augmentation de la demande pour les plongées « responsables »

notamment au niveau environnemental avec un pratique douce pour la faune et la flore marine.

Remarque: > Développement de l’archéologie subaquatique. > Une pratique avec des tarifs qui augmentent chaque année.

Sources: tourmag/ FSN

Profils : > CSP+ ( minimun 2000€ net par mois) > 80 % hommes mais une augmentation récente de femmes. > 35- 55 ans > Souvent parents mais pratiquants sans enfants ( à partir de 12 ans) > Sentiment liberté et d’appartenance à une communauté de kite

surfeur. Chiffres clés : Environ 60 000 pratiquants en France 15 000 Licenciés En constante augmentation Attentes et besoins: > Du matériel onéreux qui peut freiner certain pratiquants. > Des espaces spécifiques nécessaires: larges et propices à l’activité. Ne

pas être en concurrence avec d’autre sport de glisse ou la baignade. > Du Matériel conforme et adapté aux conditions météorologiques. > Une règlementation et évaluation internationale: les niveaux IKO ne

sont pas reconnus en France. > Des occupations pour les enfants qui ne peuvent pas pratiquer . > Un niveau de sécurité: savoir évaluer la puissance du vent et le

niveau requis en fonction de la météo. > Le gardiennage du matériel pour les long séjour. > la mise en place d’une réglementation spécifique et notamment

environnementale. Remarque: > Risque d’accident mortel

Sources: KLR/Kite&Fly/ctt

Profils : > Une clientèle de découverte: scolaire et enfants > Licenciés: hommes, retraités CSP + Chiffres clés : En France: 4, 5 Millions de pratiquants dont 1, 2 Million en Club. 280 000 Licenciés. En Languedoc-Roussillon: 2333 pratiquants réguliers hors compétition (pratique régulière) 31 500 personnes l’été : nombre de passeport voile 32912 scolaires Attentes et besoins: > Une offre différentes en fonction de l’âge > La sécurité et l’encadrement des pratiques surtout

chez les enfants > Une offre familiale.

Remarque: > Une demande de réservation en ligne

Sources: Voile News/Atout France/ FSN/ LLR Voile

Le profil des pratiquants du nautisme diffère en fonction de l’activité et de son accessibilité physique et financière. Au vu des informations disponibles à ce jour, il n’est pas possible de réaliser des fiches clientèles pour les activités telle que la voile, le stand up paddle ou le Kayak de mer. En effet, seule une enquête clientèle, locale ou nationale, permettrait de mieux en cerner les profils et les attentes. Selon les éléments recueillis via nos approches quantitative, qualitative et nos recherches, voici ce que l’on peut déjà retenir :





65

> Des clientèles différentes en vacances scolaires et hors vacances scolaires notamment sur la part de locaux / nationaux > Une clientèle locale et souvent d’individuels importante en vacances scolaires et hors vacances scolaires > La clientèle groupe est accueillie toute l’année, notamment les scolaires et les personnes en situation de handicap > Une clientèle touristique de type familiale en saison estivale > Des offres qui s’adaptent de plus en plus aux attentes perçues des clientèles

> Une clientèle touristique consommatrice modérée d’activités nautiques > Une pratique hors saison très difficile pour les touristes : prestataires hors clubs associatifs souvent fermés > Un manque de connaissances des clientèles : locales, nationales, étrangères, pendant et hors vacances scolaires > Un déficit de marketing et de stratégie commerciale aux échelles des structures et du territoire : communication et promotion des activités


À RETENIR




a) TOURISME ET LOISIRS NAUTIQUES b) COMMUNICATION ET PROMOTION c) FACTEURS D’ATTRACTIVITÉ DU LITTORAL LANGUEDOC-ROUSSILLON


a) NIVEAU D'EFFICACITÉ PERÇU DES OUTILS DE PROMOTION ET DE COMMUNICATION b) MODES DE COMMERCIALISATION

À RETENIR


74 5 3 3 4

Le site internet perçu comme l’outil de communication le plus pertinent par les professionnels

L’outil le plus utilisé par les répondant est le site internet (95,8%). Celui-ci est également considéré comme le plus pertinent avec des retombées considérées comme fortes par les utilisateurs. A l’inverse la promotion sur les salons et les évènementiels n’est pas utilisée par près de la moitié (48,4%) des structures. Cet outil de promotion est considéré par les utilisateurs comme ayant des retombées faibles. Les réseaux sociaux sont utilisés par 80% des répondants mais les retombées perçues sont variables, majoritairement faibles. Néanmoins, ces derniers sont considérés comme inévitables pour exister sur la « toile ». Parmi les utilisateurs de réseaux sociaux, il sont 74 prestataires à citer Facebook comme le réseaux social le plus efficace. Peu sont ceux qui utilisent Twitter, Google +, TripAdvisor ou encore Instagram

16,9% 19,3%

1,2%

62,7%

27,4% 30,6%

15,3%

26,6% 27,2% 28,4%

35,8%

8,6%

27,4%

20,0%

48,4%

4,2%

0,0%

10,0%

20,0%

30,0%

40,0%

50,0%

60,0%

70,0%

Promotion sur site Réseaux sociaux Salons / évènements Site internet

Niveau d'efficacité perçu des outils de promotion et de communication

Somme de Nb retombées fortes

Somme de Nb retombées moyennes

Somme de Nb retombées faibles

Somme de Nb Outil non utilisé

Retombées fortes

Retombées moyennes

Retombées faibles

Outil non utilisé



a) NIVEAU D'EFFICACITÉ PERÇU DES OUTILS DE PROMOTION ET DE COMMUNICATION


81,8

24,2

14,1

Mode de commercialisation des produits (en %)

Prestation sèche

Forfaits ou packagins touristiques

Prestation revendue par d'autres

62,63%

37,37%

Vente des prestations en ligne par les structures

Non

Oui

Une majorité de structures qui ne commercialisent pas leurs prestations en ligne La majorité des structures interrogées (62,63%) ne commercialise pas leurs prestations en ligne. Néanmoins, parmi ceux qui pratiquent la vente en ligne, les sites de commercialisation les plus utilisés par les structures sont : Awoo pour 17 structures interrogées ; leur propre site internet pour 7 d’entre elles ; 8 utilisent d’autres moyens tels que Flyingfly ou encore Sud de France ; 5 ne se prononcent pas sur le système de commercialisation.

Plus des 81% des structures commercialisent leur prestation « sèche ». 24,2% pratiquent des packaging touristiques et 12% font revendre leur prestation par d’autres prestataires. Les prestataires de kayak (100%) et, dans une moindre mesure de Kitesurf (65%), commercialisent massivement des prestations « sèches ». A l’inverse, les structures de plongée sont 23,1% à citer le packaging touristique et 10% la revente par d’autres dans leur mode de commercialisation. A noter que le kitesurf dispose d’un statut particulier, si la vente de packaging est très faible, près de 20% des répondants déclarent que leur produit est revendu par d’autres acteurs de la filière, soit un taux largement plus élevé que pour les autres activités.

Base 99 répondants

Base 99 répondants



b) MODES DE COMMERCIALISATION


69

Forces Faiblesses

Un territoire favorable à l’accueil touristiques de Juin à Septembre. Un climat et des conditions climatiques propices à la commercialisation et au développement des pratiques nautiques. Des réseaux de professionnels actifs comme KLR ou encore le réseau Occigene « multi activités terre & mer » dans l’Hérault.

Les acteurs du nautisme ne travaillent pas suffisamment ensemble pour développer des offres pertinentes et porteuses pour l’ensemble des filières.

La commercialisation des prestations en ligne ou par des TO semblent encore insuffisamment développée.

Kitesurf

Les acteurs du tourisme et ceux du nautisme dont les entreprises de kitesurf ont un intérêt commun à travailler ensemble pour le développement économique du territoire.

KLR développe depuis peu un outil sur mesure de réservation en ligne avec une entreprise de Montpellier.

La concurrence entre les membres du réseau freine parfois le développement de l’association.

Le manque de moyen financier est également un frein à la mise en tourisme des pratiques.

Voile La ligue sportive LR est très attentive au développement de l’offre des clubs de voile en région. Les temps de concertation (notamment entre élus ou entre directeurs) sont favorisés, ils permettent d’échanger sur le développement de l’offre proposée dans les clubs.

La fédération ne participe pas suffisamment à la promotion et à la commercialisation de l’offre. Elle ne se positionne pas réellement pour un développement des pratiques touristiques.

Kayak de mer

Cette pratique est parfaitement complémentaire aux autres activités nautiques et permet d’élargir l’offre touristique pour répondre à un besoin individualisé des familles ou des « tribus » lors de leur vacances. C’est une pratique qui ne nécessite pas de gros investissements. Malgré son faible développement, le Kayak de mer est une opportunité pour développer l’offre touristique en région.

L’activité est confidentielle au regard des autres pratiques, aussi, elle n’intéresse que peu les acteurs du tourisme : Offices de Tourisme, hébergeurs, TO…

Stand up Paddle

Le SUP profite d’une bonne image actuellement et de très bonnes conditions de pratique sur notre côte. C’est une opportunité pour valoriser l’offre touristique et développer la pratique hors saison.

plongée Forte demande de l’activité de plongée avec de nombreux professionnels sur le territoire. L’activité plongée n’est pas intégrée à l’échelle des stations touristiques avec une véritable mutualisation des moyens : équipements, bateaux, compresseurs, moniteurs…



a) TOURISME ET LOISIRS NAUTIQUES


70

Forces Faiblesses

Depuis quelques années, les effort de communication de la part des institutionnels, notamment de la Région sur le développement des pratiques, notamment du kitesurf, est perçu par les acteurs comme la une volonté de les accompagner dans le développement de leurs pratiques

Les événements sportifs et l’initiation des scolaires sont porteur d’image et de notoriété.

L’utilisation des réseaux sociaux, des sites d’avis type TripAdvisor se développe ainsi que les plateforme de vente en ligne.

Déficit de communication générale : quantitatif et qualitatif, sur les pratiques hors saison

Une difficulté concerne le marketing : le nautisme représente un réel potentiel de développement pour la région. Les sports nautiques légers et lourds sont complémentaires et ne devraient pas être opposés.

Le défaut de marque ou du moins de positionnement spécifique « Nautisme » en région ne facilite pas la promotion et ne donne pas d’orientation claire au différents « communicants » : collectivités, professionnels,…

Manque de visibilité des prestataires auprès des réceptifs et créateurs de séjour sur le territoire.

Kitesurf

Une photothèque « KLR » va être mise à disposition pour que les acteurs puissent communiquer sur la pratique du kitedans leur territoire. De grands événement internationaux en région

Voile

La compétition est un bon vecteur d’image. Un grand évènement de voile permettrait la mise en avant de la région. La création et le développement de produit en ligne permet un dynamisme et assure une visibilité toute l’année une trésorerie plus homogène.

La compétition « coute plus qu’elle ne rapporte », l’organisation nécessite un investissement important des bénévoles

Kayak de mer

Il y a une demande d’améliorer la signalétique des prestataires du nautisme. L’initiation des scolaires au kayak de mer est perçue comme une opportunité .


APPROCHE QUALITATIVE : b) COMMUNICATION ET PROMOTION


71

Forces Faiblesses

Les vents

Les 220 Km de plages

La « Méditerranée »

Une offre large de prestations variées et à tous les prix

Une offre sécurisée

Un climat qui permet l’accueil dans des conditions qualitatives 8 à 10 mois par an.

Une offre diversifiée et encore préservée dans les terres, avec des activités périphériques comme l’œnotourisme

Le plan littoral 21 (mission racine 2), permettant la requalification des stations, des meublés… et la promotion de la destination .

Avec ses villes à proximité, la côte pourrait se positionner comme « petite Californie européenne », à travers notamment les activités nautiques (activité de glisse) qui permettront d’attirer une clientèle plus jeune.

Le tourisme de masse

La destination n’est pas qualifiée

La concurrence directe avec la région PACA et la Corse.

Un manque d’hébergement haut de gamme.



c) FACTEURS D’ATTRACTIVITÉ DU LITTORAL LRMP


72

> Un territoire et une offre nautique avec un fort potentiel de développement auprès des clientèles touristiques > Une prise de conscience récente et engagée sur le potentiel du nautisme en région > Des évènements sportifs d’envergure locale, nationale mais aussi internationale > Des facteurs d’attractivité nombreux et remarquables

> Une commercialisation en ligne souvent insuffisante > Des activités encore mal connues et insuffisamment valorisées > Un manque de travail collectif à l’échelle de la filière nautique entre les différents acteurs > Un manque de culture du nautisme auprès des institutionnels et des habitants > Des facteurs d’attractivités qui n’ont encore jamais fait l’objet d’une démarche de promotion cohérente et portée par l’ensemble des

acteurs > Un défaut de positionnement en tant que destination nautique


À RETENIR


3. Enjeux et orientations stratégiques

73

3.1 Synthèse Opportunités / Menaces 3.2 Enjeux de développement et orientations stratégiques


74

Opportunités Menaces

Les caractéristiques générales du littoral

Organiser la pratique sur le plan règlementaire et permettre le développement des activités.

Ouvrir les accès à la mer et créer des spots de pratique pour développer les activités mais préserver les sites les plus sensibles.

Rechercher l’équilibre entre les contraintes règlementaires imposées aux acteurs, la préservation de l’environnement et la volonté de créer les conditions favorables au développement économique.

Ne pas trouver l’équilibre entre préservation des espaces naturels, sécurisation des pratiques et développement économique du nautisme.

Perdre en compétitivité face à des destinations nautiques notamment étrangères, moins exigeantes sur la sécurité et la préservation de l’environnement.

Les acteurs et la gouvernance

Soutenir la mise en réseau opérationnelle et la complémentarité des acteurs, comme le travail en cours entre KLR et la fédération de Vol Libre.

Organiser une gouvernance spécifique pour la gestion des espaces de pratique.

Développer la mise en réseau multi-filière

Mettre en opposition le secteur associatif et entrepreneurial

Ne pas fédérer mais organiser le développement des pratiques avec une gouvernance diluée à plusieurs niveaux

3.1 Synthèse Opportunités / Menaces


75


L’offre et les activités

Considérer le nautisme dans sa dimension globale pour le développer. Ne pas mettre en confrontation activités moteur/non motorisées, loisir/sportif, …

Développer une offre qualitative, dans la pratique et dans les services associés, et respectueuse de l’environnement, sur l’ensemble de nos 220 Km de côtes.

Ouvrir des structures de type « maison » dédiées au nautisme et rassemblent acteurs publics, associations et entreprises : bureaux pour les professionnels, mutualisation des outils …

Etre en capacité de proposer une pratique ouverte et familiale, (un pack « famille ») qui permettent la découverte sans disperser la famille.

Développer des produits multi activités de loisirs et découverte pour les locaux et les touristes : monter des produits découverte, excursion, Week-end …

Renforcer la diversification de l’offre jusqu’à l’intégration d’activités terrestres complémentaires.

Ne pas parvenir à accompagner les structures associatives à diversifier leurs activités et à proposer une offre de loisir. Assister à un déséquilibre marqué entre les structures selon leur localisation géographique notamment celles éloignées d’importants bassins de vie, jeunes et dynamiques qui favorisent des activités de loisir à l’année. Ne pas trouver une juste place au développement du tourisme nautique collaboratif dans l’offre nautique actuelle.

L’emploi et les parcours professionnels

Améliorer les conditions d’emploi : faciliter le logement, améliorer les conditions de travail, les niveaux de rémunération pour rendre la destination attractive pour les nouveaux diplômés et fidéliser les saisonniers compétents.

Maintenir un haut niveau de compétence pour l’encadrement des pratiques

Améliorer la maîtrise des langues étrangères

Développer les compétences annexes : marketing, gestion…

Ne pas trouver les bons leviers d’amélioration et d’attractivité des emplois pour résoudre les difficultés de recrutement. Assister à une dégradation de la qualité, du professionnalisme et de la sécurité des prestations proposées par manque de personnels compétents. Ne pas réussir à intégrer les nouvelles compétences indissociables au développement des activités de loisir et tourisme : communication, promotion, langues



76


Les publics et la clientèle

Quantifier et qualifier la demande touristique hors saison estivale.

Développer une véritable culture de la mer pour ramener les habitants vers la mer : éduquer les enfants aux pratiques nautiques, faciliter l’accès à la découverte toute l’année Imaginer des concepts pour amener les habitants vers les plages et les inciter à découvrir une pratique nautique : « l’After work » ou « l’after school » .

Cibler les clientèles CSP +, entre 35/55 ans, donc avec enfants et proposer des activités pour la famille.

Ne pas connaître et comprendre suffisamment les attentes des clientèles pour déployer une stratégie efficace.

Ne pas prendre en compte les besoins des différentes clientèles par manque de données et de connaissances des consommations clients.

Ne pas proposer une offre concurrentielle, notamment avec des destinations à l’étranger, moins coûteuses et proposant un niveau de service élevé

La commercialisation et la promotion

Faire du Languedoc-Roussillon une « destination nautisme » leader sur le plan international.

Définir un positionnement attractif pour la destination nautique.

Accompagner la promotion et la commercialisation des activités et du littoral.

Inviter les acteurs du tourisme, notamment les hébergeurs à travailler avec les acteurs du nautisme pour développer des offres adaptées aux cibles de clientèles et développer les ailes de saisons.

Créer les partenariats pour développer l’offre de multi activités nautique et celles de terre et mer.

Mettre en place des événements qui permettent une mobilisation des publics et le développement de la pratique.

Communiquer avant d’avoir suffisamment développé l’offre correspondant aux attentes des clientèles ciblées

Diluer les efforts de communication et de promotion selon les échelles territoriales et les activités nautiques au lieu de les concentrer pour valoriser un même positionnement pour une même destination nautique



77

ENJEUX DE DEVELOPPEMENT

1. Structurer et organiser les acteurs et les pratiques 2. Construire l’offre, la déployer et la vendre

Coordonner et mettre en réseau les acteurs : Coordination, animation & observation : • Obtenir l’adhésion de tous les acteurs à une démarche commune de

développement de l’offre tous publics, tous types de pratique • Accompagner le développement des entreprises • Organiser des temps de rencontre et des journées métiers sur des

sujets pratiques et/ou d’actualité • Rapprocher les activités du nautisme, du tourisme et des secteurs

connexes (marine) • Créer un observatoire économique des sports nautiques légers

(mieux connaitre pour comprendre et agir) Créer de nouvelles zones de pratiques • Faciliter l’accès aux activités nautiques • Limiter les impacts négatifs environnementaux • Mutualiser des moyens sur les zones de pratiques

Renforcer l’offre fédérale (ou de spots de pratique) • Renforcer l’offre fédérale, terreau des activités permettant de diffuser

une culture mer parmi les habitants et d’apporter notoriété et visibilité • Valoriser les évènements régionaux, nationaux et internationaux • Séduire les cibles jeunes et scolaires : ancrer une culture mer Favoriser l’émergence de pôles spécialisés • Impulser la création de spots de pratique, type spot de glisse (ex

Gruissan) • Accroitre une offre multi activité adaptées à des besoins individualisés Accompagner le développement de l’offre tourisme et loisirs nautiques • S’adapter aux ruptures des pratiques : recherche de sensations et

moins de performance • Construire une offre de loisirs et de tourisme adaptée aux familles

type produit découverte ou Définir un positionnement « nautique » et le déployer Inscrire le nautisme dans l’identité du territoire régional • Positionner la région sur un avantage concurrentiel fort = • Définir un plan de marketing et de communication partagé • Renouveler l’image du territoire • Accroitre la visibilité de l’offre • Participer collectivement à des événements exports et internationaux

3.2 Enjeux de développement et orientations stratégiques


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ENJEUX

Quatre leviers d’action retenus : Coordonner et mettre en réseau les acteurs : Coordination, animation & observatoire • Obtenir l’adhésion de tous les acteurs • Accompagner le développement des entreprises • Organiser des temps de rencontres et des journées métiers sur des sujets pratiques et/ou d’actualité • Créer un observatoire économique des sports nautiques légers (mieux connaitre pour agir) Accompagner le développement de l’offre et l’émergence de pôles spécialisées • Séduire les cibles jeunes et scolaires : ancrer une culture mer • Rapprocher les activités du nautisme du tourisme et des secteurs connexes (marine) • S’adapter aux ruptures des pratiques (recherche de sensations et moins de performance) • Accroitre la visibilité de l’offre • Mutualisation de moyen sur es zones de pratiques Créer de nouvelles zones de pratiques • Faciliter l’accès aux activités nautiques • Limiter les impacts négatifs environnementaux Structurer une offre touristique dédiée • Promouvoir : Définir un plan de marketing et communication partagé • Renouveler l’image du territoire • Participation collective à des événements exports et internationaux • Valoriser les évènements régionaux • Positionner la région sur un avantage concurrentiel fort • Inscrire le nautisme dans l’identité du territoire régional

Annexes

• Biographie

• Base qualifiée

• 20 Questionnaires Qualitatif

• Questionnaire étude quantitatif

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BIBLIOGRAPHIE

> Valorisation touristique des sports et loisirs nautiques - éditions Atout France, 2013

> Schéma stratégique départemental du développement du nautisme – Conseil Général de l’Hérault & Mahoc, 2012

> Etude relative à l’évaluation du poids et des perspectives de développement du nautisme en Languedoc Roussillon - Région LR & BRL, 2014

> Nautica LR le nautisme vecteur de croissance en LR - CCIR et MEDEF, 2010

> Structuration de la filière nautique en LR – CeSAAr, 2011

> Les sports nautiques légers sur l’ouest Hérault - Université Paul Valéry et CCI de Béziers, 2014

> Etude de l’impact économique du nautisme Port Camargue Grau du Roi – OT du Grau du Roi, 2014

> N2 Glisse : Analyse des interactions et partage des usages à une échelle inter-sites - Agence des aires marines protégées, 2015

> KLR Le kite un potentiel unique en Languedoc Roussillon CRCI – DRIRE – CCI montpellier 2010

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> Panorama du tourisme Littoral- cahier 1- éditions Atout France, 2014

> Panorama du tourisme Littoral- cahier 2- éditions Atout France, 2014

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> Agents de Voyages: comment vendre des séjours de plongée sous marine- Laury-Anne Cholez, 2012.

> http://www.tourmag.com/Agents-de-voyages-comment-vendre-des-sejours-de-plongee-sous-marine_a49628.html

> Dix bonnes Raisons de vous mettre au Kitesurf- voilesetvoiliers.com- Olivier bourbon, 2011: http://www.voilesetvoiliers.com/initiation-perfectionnement/chandez-d-ere-dix-bonnes-raisons-de-vous-mettre-au-kitesurf/

> Kitesurf-Wikipedia, 2016: https://fr.wikipedia.org/wiki/Kitesurf.

> Kite. Fédération Française de Voile Libre, 2016. http://kite.ffvl.fr/


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https://fr.wikipedia.org/wiki/Kitesurf

etude sur le développement des activités nautiques...

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