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ETUDE DU RUISSELLEMENTSUR LES BASSINS
REPRESENTATIFS ET EXPERIMENTAUXDE LA COMBA
OFFICE DE l' RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE OUTRE-MER
CENTRE DE BRAZZAVILLE
M. MDLI NIER
B. THE8E
omCE DE LA RECHERCHESCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
OUTRE-MER
Centre de Brazzaville
ETUDE DU RUISSELLEMENT
SUR LES BASSINS
REPRESEN'l'ATIFS ET EXPERUŒNTAUX
DE LA OOMBA
par
M. r.iOLINIER et B. THEBE
Janvier 1979
OOMMAIRE-page
INTroDUCTION 0 " r. 0 • 0 • 0 0 0 0 0 0 Q Q Cl 0 0 0 0 1) 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 ••• 0 CIl CIl 0 •• 0 •••• 0 0 0 0 ••••••• Cl • 0 0 •• CIl 1
CHAPITHE 1. LE lIILIBU PHYSIQJE••••••••• 0 • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • •• 2
1.1. Situation et caractéristiques physiques ••• , •••• oo ••••••••••• 21.2. Géomorphologie et Géologie •••••••••••••••••••••••••••••••••• 31 0 3. Pédo10gie • 0 0 0 • 0 1) -, t:; 0 e 0 0 0 0 • 0 0 0 0 0 0 0 • 0 • 0 0 CIl 0 •• 0 0 0 0 0 0 0 0 • ~ • 0 a • 0 0 0 •• 410 4. Végétat ion. 0 0 0 0 0 0 DO •• 0 0 0 0 0 (1 a 0 0 • 0 0 0 • 0 0 •• 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 CI CIl CIl 0 0 0 CIl 0 • 0 6
ClIAP'IT.BE 2. OONN'EEiS CLIldA.'l'IQlJES 0 0 (JI • 0 • 0 0 0 0 ••• 0 0 0 0 0 ., •• 0 0 • ~ 0 0 • 0 G • tl a 0 • 0 • 0 (> • 0 Q " CIo •
2. 1. Généralités •• 0 0 0 f' oC 0 0 0 0 0 0 •• 0 • 0 0 0 0 0 a • 0 0 0 0 •• 0 0 0 " 0 0 0 0 0 • 0 0 0 0 0 0 0 0 •
2.2. Régime pluviométrique dans la région de MPASSA•••••••••••••2.2.1. Pluviométrie annuelle et mensuelle •••••••• ov •••••••••
2.2.2. Pluviométrie journalière•••••••••••••••••••••••••••••2.3. Analyse de la pluviométrie sur le bassin versant •••••••••••
203.10 Equ.ipement. 0.0 CIl 0 0000000.000.0000-000000.0000000 ••• ~ 0 o.2.3.2. Pluviométrie mensuelle et annuelle •••••••••••••••••••2.3.3. Pluviométrie journalière•••••••••••••••••••••••••••••2.3.4. Etude deB averses ••• oo •••••• o.o.oo.o.oooo •• oo ••••• o ••
7
71010131414151825
Sous--bassin BV2';) 0, 0 '" t') v ') 0 " 0 l:J a 0 1) 0 0 0000000000 •• 0.0000.0 CI •
CHAPITRE 3. EQUIPEMENT IfYDHD~IETRHVE ET ETALONNAGE•••••••••••••••••••• 0 ••••
3.1. Equipement hydrométrique •••••••••••••••••••••••••••••••••••3.1.1. Sous-bassin BV1ooo.oooo~o••• o.o.e.o.oo.ooo •••• o.oo.o.
3.1.2. Sous-bassin BV2oooo •••• oO •• 00.ooo •••• o00 •• 0.00 ••• 0 •••
3.1 .3. Bassin BV4. 0 0 '"' ••• 0 0 0 0 .. 0' Q • 0 • 0 • 0 0 • 0 ,) 0 0 0 0 0 t) 0 0 0 0 1) ••• 0 0 0 0 •
3.2. Etalol1!lage ••••• 0 0 •• 0 0 0 C' ••• 0 0 0 0 0 •• 0 0 •• 0 0 0 e ~ 0 0 0 0 0 0 0 .0 0 0 0 0 0 •••
3.2 0 1. So~s-b~ocin BV1.o •• ~.~~ •••• oooo •• oo •• ooo.oooo •• o ••• o.
3.2.2.3.2.3. Bassin BV4•..•••••••.•••• 060000.00000000000QUCll:JooOIliO
31
3131313232323335
363637373838
(lOoeooooooooo.oeo.ETUDE DU RUISSELLEMENT••••••••••••••••• "o ••••
4.1. Généralitéso 0 •• 00000.0000.0 (1" 0 •• 000.0.0.00000000000 (1 U 00000.
4.1.1. Caractéristi(~es des crues•••••••••••••••••••••••••••4.1.2. Corps de l'averse.oooo.oo •• o.o •• oo.ooooo.oonooooooooo
4.1.3. Indioe d'hwnidité •••••..••••••••••••••••••••••••••••••4.1.4. Précipitations limites••••••••••••••• "•••••••••••••••4.1.5. Relation entre lame ruisselée et hauteur de
l' averse •• 0 0 0 •• 0 • 0 • 0 0 0 0 CI •••••• 0 • 0 0 0 0 • 0 • 0 Q • ID .0 0 •••• 0 lIS. 384.1.6. Fbrme des crues.ooooooo •• oo •• oo ••• oo.ooo.o.ooo •• oooo. 4D
4.2. Sous-bassin BV1.o.oo eo oo.oooo •••• o •• o ••• ooo.oooo ••• oo ••• o •• 414.3. Sous-bassin BV2.u •• o.oo.o •••• o.o ••••••••• o •••• o •••••• o.o •• o 51"4.4. Bassin prinoipal BV4•••••.••••••••••••••••••••••••••••••••• 584.5. Ruissellement comparé sur les trois bassins•••••••••••••••• 70
ClIAP'ITRE 4.
CHAPITRE 5. EOOULEMENT DE BASE•••••••••••• 0 ••••••••• o. .. .. .. ........ .•. .. 745.1. Evolution de l'écoulement de base........................ 745.2. ~ude du tarissement •• oaooo.oo.oaOODOOOOOO~OO~OOOOOOODOO. 75
5.2.1. Débits d'étiageo •• ooo.o.o.O ••• 009 •• 0.00.b •• QOO~Q... 155.2.2. Lames écoulées.~oo ••••• o.o.o ••••••• ooo.ooooo.oo.o.. 11
GHAPITRE 6. BILAN' lfYDROLOGIQlJE•• 0 0 • 0 0 0 0 •• 0 •••• 0 • 0 0 ••• 00 o. o. 0 • 0 0 <1 00 0 0 G 0 0 0 • 78
CHAPITRE 7. PREDETERMINATION DES cmms EXCEPTIONNELLES•••••••••••••••••••
7.1. Approche statistique•••••••••••••••••••••••••••••••••••••7.2. Estimation par les relationS averses-crues •••••••••••••••
CfIAPIT'RE 8. FI'(JDE I1U' BASSm N° 50 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 • 0 0 ••• 0 0 • 0 • 0 • 0 0 0 0 0 0 0 " 0 •• 0 • 0
8. 1. Généralités •• ~ •• 0 •• 0 •••• 0 • 0 0 • 0 0 • 0 •• 0 • 0 • 0 0 •• 0 0 •••• 0 • 0 • 0 • 0 0
8.2. Equipement hydrométéorologique et étalonnage •••••••••••••8.3. Etude du ruissellement •••••••••••••••••••••••••••••••••••
8.3.1. Lame ruisselée et coefficient de ruissellement •••••8.3.2. Relation entre la lame ruisselée et la hauteur
de l'averse. U 0 Q 0 0 0 0 0 ... 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 .... 0 0 0 0 0 0 0 • 0 0 0 •
8.3.3. Formes des cruesoooo •• oo •• oo.oooo.ooooo.o.ooo~oooo.8.4. Evaluation des crues annuelles et décennales •••••••••••••
8.4.1. Approche statistique •••• oo.O" •••••••••• , •••••• o ••••
8.4.2. Estimation à partir de la relationaverse-larne ruisseléeo Q 0 0 0 0 0 ç 000 0000 Q 0 0 0 CI 00,;; 0" 0 f"I [100
805. Etude des étiagesoQoClOOClOQQOeoo ••• oooooeouooo.oo.eo •• o•••8.5.1. Ecoulement de base.OO.OOOOOO •• OO ••••• OOOOOeOeDOOOOO
8.5.2. Etude du tarissement •••••••••••••••••••••••••••••••8.6. Etude des modules••••• ooOOOG •• ooooo •• ecooooooouo ••• o••• uo8.7. Bilan hydrologique de surface••••••••••••••••••••••••••••
BIBLIOGRP.PHIE. 0 0 Q 1\ 0 0 ••• e •••••• 0 •••• a •••••• 0 e 0 •••• e • 0 • 0 0 0 0 a " • Q G 0 0 •• 0 ••• e 0 •
~s•• e 00. a 0 0 • 0 0 • 0.0 ••••••• 0.00 •• 0 0 •• a 0 • 0 Il' ••• 0 ••• 00 •••• 0 Cl 0 • 0 0 0 0 (l 0 0 0 00.
Pluviométrie journalière moyenne •••••••••••••••••••••••••Liste des jaugeages et barèmes dtétalonnages •••••••••••••Caractéristiques des crues•••••••••••••••••••••••••••••••Débits moyens journaliers•••••• 0 n n '.0 ••••• 0 ••••••••••••••
84
8485
9292939395
9598
100100
103105105106107110
117
118
119135147173
INTroDUCTION
En février 1957, un premier bassin versant représentatif avait
été am'nagé près de la fenne de MPASSA. Les observations se sont poursui
vies jusqu'en mai 1957 et ont repris en décembre 1951 pour ~tre arr~tées
définitivement en mai 1958. La station limnigraphique installée sur la
COMBA contr6lait un bassin versant de 22,3 km2 de superficie. Les résul
tats de cette étude ont été utilisés pour évaluer le débit des pointes
des crues décennales dans la zone de savane traversée par la voie ferrée
devant relier le "CONGO-OCEAN" à la ville de MBINDA afin de dimensionner
les ouvrages de franchissement des cours d'eau.
Dans le oadre du programme de recherche sur les mécanismes
hydrologiques, l'étude de ce bassin a été reprise en octobre 1912. La
station principale a été installée 5 km en amont de l'ancienne station
où elle contr6lait un bassin de 11,5 km2. Deux sous-bassins ont été
aménagés ; l'un au sud sur la l>!AZOlJl;IBOU (bassin nO 1) de 3,25 km2 repré
sentatif des terrains schistogréseux à relief accidenté, l'autre sur un
affluent rive droite de la COMBA (bassin nO 2) de 1,18 km2 représentatif
des terrains schistocalcaires et du relief de collines. Les travaux de
terrain se sont achevés en juin 1916.
En 1965, une station du réseau avait été installée sur la m@me
rivière près du village de COMBA. Ce bassin versant de 90 km2 (bassin nO 5)
englobant le bassin principal (bassin nO 4) fait l'objet d'une étude un
peu plus succinte au ohapitre ~.
L'étude entreprise dans ce document est une étude très olassi
que de bassin expérimental et représentatif mais où l'on s'est efforcé
d '~tre le plus complet possible notamment dans l'ana.lyse du mécanisme
des préoipitations et du ruissellement sur les différents bassins, tout
au rrnins en ce qui concerne le bassin principal et les deux sous-bassins
embo!tés. Pour compléter les données obtenues pendant les quatre dernières
années, on a repris quelques résultats des deux campagnes d'étude qui ont
eu lieu en 1951 et 1958.
o • 0
- 2 -
- Chapitre 1 -
LE MILIEU PHYSIQPE
1.1. SITUATION ET CARACTERISTIQJES PHYSIQUES.
Le bassin de la OO)ffiA est situé à quelques kilomètres à l'ouest
la ville de NINDOULI, au nord du plateau des cataractes. La OOIvIDA qui draine
ce bassin est un tribut aire de la LOUKOUNI, e11e-m~me affluent du NIARI.
L'ensemble se compose d'un bassin principal appelé bassin nO 4 (BV4 par
abréviation) et de deux sous-bassins emboîtés: à l'amont, le bassin nO 1
(BV1) représentatif des parties élevées et à l'aval, le bassin nO 2 (BV2)
dans la région des collines.
La forme de ces bassins est assez compacte et le réseau hydro
graphique y est très ramifié. Le point culminant qui est à l'altitude 610 m
se situe aux confins du soua-bassin nO 1. L'exutoire du bassin principal
est défini par les coordonnées suivantes :
Latitude:
Longitude:
4° 18' 00" S
14° 15' 3411 E
Cet ensemble est englobé par un bassin de 90 km2 contrôlé par
une station située sur la même rivière près du village de OOl<IBA.
Bien que ce bassin (BV5), beauooup moins bien équipé, fasse
l'objet d'une étude à part dans le chapitre 8, nous avons inclus dans le
tableau ci-dessous ses différentes caractéristiques physiques au même
titre que oe11es des trois autres bassins •
BV5
10,5 mlkm
90 km2
53,2 km1,58610 m290 ID
~3 ID )
22,62 km3,98 kIn
0,112
••
·•
·•
BV4
17,5 km219,7 km
1,33610 m335 m417 ID
·7,52 km :2,33 km :
•0,174
;
25,6 m/km:
BV2
•1~18 kIn2;4~92 km :1,28 :
441 m350 m :~6 m :
1,81 lan :
0,65 km :•
0,2°9 :·•
33,7 milan:
••
••
:
••
••
:
::
·•
BV1
3,25 kIn2
8,30 kIn1,30
610 m375 m477 m
3,10 km1,05 kIn
0,266
:
.•Superficie A•••• o ••••
Périmètre P•••• o ••••
Coeff. de compacité Ke:Point culminant.oGOo •• :
•,..------------ ----- ----_._---- -----,~(
~( Altitude exutoire •••••~ Altitude moyenne •••••• :
(Reet. equiv: Long L••• o ;
~" : Larg 1.... :
Indice de pente Ip •••• :Indice global de pente :
(Ig. 0 0 ct 0 00 00 0 0 0 0 D 0 o. 0 o.. :65,2 m/kIn(
··-'·~'!'""'-'~·--,·-·--,-·--_._. """_"~o"",,,,,, , .,..._~~"~.""",,,_-,._, _~_••_~ .,.....,. . - ""'.__~__._M._....__._.._i ....~._~_~~... ...~_.__ ,_..... _ ••••. .. ' ......,.~
BASSINS VERSANTS DE LA COMBA... Jo
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B.ASSIN REPRESENTATIF' ET EXP ERIH ENTAL DE l A CO Me A
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o 500 1000 ''300 2000b '_ _.! l-'::::I
1 D(1 \;' ,,~--l-'~- ,.'
1.
1
- 3 -
C'est sur le bassin nO 1 que l'on rencontre les pentes les plus
accentuées. Avec un indice de pente de 0,27, an peut classer ce bassin dans
la catégorie R5 (classification ORSTOM), alors que les bassins nO 2 et 4
feraient plutôt partie de la catégorie R4 et le bassin nO 5 de la catégorie
R3.
1.2. GmMORPHOLOGIE ET GlOClLOGIE.
Ce bassin est situé dans une région géologiquement et morphologi
quement complexe. On peut cependant distin/Sller deux unités géomorphologiques
bien distinctes qui sont sous la stricte dépendance de la géologie :
- une zone de hautes collines (450 à 600 m) greso-argileuse dans la partie
sud du bassin qui est formée par l'étage inférieur de la série de la MPIOKA.
Elle est constituée de deux niveaux argileu..x qui encadrent lm niveau gré
seux. Le sommet des plus hautes collines est formé ~e grès arkosiques.
Sur les fortes pentes on ~encontre des grès et des ùrgilites où les af
fleurements de grès altérés rouges sont particulièrement visibles.
/- une zone plus basse au relief varie et irrégulier qui encadre la CmmA
et ses affluents. Elle est formée par les étages supérieurs et moyens de
la série schisto-calcaire. L'étage supérieur est constitué de calcaires
en gros bancs ou en plaquettes qui affleurent sur le flanc des hautes
collines ou sous forme de collines isolées dans les parties basses.
Sur le BV2, cet étage est représenté dans la partie sud, par des cal
caires marneux à cherts. L'étage moyen ceinture l'étage supérieur et
fonne le 30us-bassement des basses collines et des zones planes. Il est
caractérisé par l'abondance des silicificationi3 et la grande variété des
faciés. Sur le BV2, il domine dans le secteur nord et nord-ouest et semble
surtout constitué d'argilite.
A ces deux zones, on peut ajouter celle du flett colluvio-allu
vial et des sols hYdromorphes sur alluvions que l'on rencontrent dans les
bas-fonds.
L'érosion est très active aussi bien sur les pentes des hautes
collines gréso-argileuses que sur les pentes des moyennes et basses col
lines calcaires. Il y a formation de ravines et rigoles qui dans le Cas
des hautes collines donnent naissance à des lavakas qui récoltent les
eaux de ruissellement des parties les plus hautes et sont le point de
départ de marigots temporaires. On assiste aussi à une érosion en nappe
assez forte qui dénude la surface des sols et enlève les horizons supé
rieurs. Sur les moyennes et basses collines, les petits sommets sont
•••
CARTE GEOLOGIQUE -II ~ _ ...
BASSiN PRINC'PAl
(BLIn (;r4$ orl<o ..iql.lf
[TI OI"';u,orQiI;~~lbr.c:llc
E:~ CQlcQiru, en Çlr'Q$ bonc..
1--,.."·--------·--CARTE PED Ol.OGfOUe: - BASSIN N· 2
~_.-..
- 4-
érodés par plaques et les sols S1.U' pente présentent de faibles épaisseurs
de terre meuble au-dessus des horizons grossiers. Cette érosion fait ap
para!tre à la surfaoe du sol de la plupart de oes collines de nombreux
cailloux et blocs de calcaires.
1.3. PEDOWGIE.
Deux études pédologiqtles ont été réalisées sur cet ensemble de
bassins:
- une première étude effectuée en 1972 par D. DENIS au moment de la reou
verture du bassin ;
- une étude plus détaillée portant uniquement sur les sols du BV2 fai~en
1973 et 1974 par D. f:lARTIN et R. BOssnro.
De ce travail, il ressort que la ferrallitisation est le pro
cessus pédogénétique majeur dans oette région, mais celle-ci peut prendre
des aspects différents.
Dans la zone des hautes collines gréso-argileuses, on passe
d'un sol très évolué typique sur les sommets et au début des pentes à un
sc l qui, tout en restant ferralli tique fortement dessat'lU'é, devient de moins
en moins évolué au fur et à mesure que l'on se rapproche des parties les
plus basses en contaot avec la zone schisto-calcaire. A mi-pente, alors que
la déclivité est souvent forte et l'érosion importante, on rencontre des
sols typiques rajeunis sur grès. Plus bas, sur les pentes encore fortes,les
sols sont penevolués modaux. Ils font le contact avoc les sols dérivés des
dolomies oalcareuse du schisto-oalcaire de l'étage supérieur.
En ce qui concerne la zone des basses et moyennes COllines,
un aperçu est donné par l'étude très complète de D. MARTIN effectuée sur
le DV2, étude que nous résumons ci-dessous (cf aussi fig. : 4).
Deux unités de classification ont été distinguées :
1- les sols peu évolués complexes comprenant :
les sols à hydromorphie sur alluvions
les sols sur alluvions-colluvions.
2- les so Is ferralli tiques fortement dessat'lU'és comprenant :
les sols typiques indurés ;
les sols typiques colluvionnés
les sols typiques remaniés
les sols pénévolués modaux
les sols rajeunis pénévolués remaniés.
- 5 -
1- Sols peu évolués complexes.
Ils n'occupent que 5 %de la superficie du bassin nO 2. On les
rencontre le long de l'axe prinoipal de drainage dans la partie aval pour
les sols à bydromorphie sur alluvions et un peu plus en aIllont pour les sols
sur al1uvions-co11uvions. Sur ce dernier type de sols, aux alluvions se joi
gnent les colluvions en provenance direote des collines à fortes pentes
voisines.
2- Sols ferral1itiques fortement dessaturés.
• Sols typiques indurés. Ils se localisent sur les lignes de crètes
Est et Nord du bassin. Lorsqu'il existe un horizon humifère normal, ces
sols sont assez perméables, mais leurs possibilités d'emmagasinement d'eau
sont p1ut6t faibles. La disparition de l'horizon limoneux-argileux entrarne,
au contraire, un fort lrUisse11ement.
• Sols typiques col1uvionnés. Ils forment une bande de largeur variable
sur la rive sud de la rivière. La granulométrie étant très voisine de celle
des sols préoédents, avec cependant davantage de limon fin, la perméabilité
de ces sols est donc à peu près identique avec, toutefois, des possibilités
d'ernrnagasinement d'eau plus élevées.
• ~ls typiques remaniés. Cas sols occupent toute la partie sud du
bassin, ainsi que toutes les pentes de l'Est et du Nord-Est. Ces sols qui
oocupent 50 %de la superfioie du bassin sont des textures assez variables
mais toujou;rs assez fines. Les teneurs en argile sont compri ses entre 30
et 50 %• .L'absonce d'une couche superfioie11e humifère meuble et poreuse
ne permet pas à l'eau de pluie de S'infiltrer, le ruissellement est donc
particulièrement important.
• Sols pénévolués. modaux. Ce sol est très peu représenté sur ce bassin.
Il n'occupe que le oommet d'une colline au nord du bassin.
• Sols rajeunis pénévolués remaniés. Ils occupent la plus grande partie
des crètes et des pentes de la partie nord et nord-ouest du bassin, soit
environ le quart du bassin. La présence fréquente d'éléments grossiers en
surface ne devrait pas faciliter l'infiltration bien que celle-ci paraisse
relativement bonne. Cependant, à faible profondeur, on trouve une importante
proportion de plaquettes d'argi1ite et puis d'argilite massive qui en font
un horizon imperméable. Ces sols doivent donc ~tre considérés comme imper
méables après les premières pluies.
- 6 -
On retrouve les m@mes types de sols dans le reste du bassin principal
et notamment ~es sols typiques remaniés et les sols rajeunis pénévolués r~
maniés dans la partie centrale et à l'est.
Dans l'ensemble ces sols sont impennéables et donc favorables au
rnissellement. De plus, lorsque les horizons supérieurs sont pauvres en
matières organiques et relativement riches en limons ce qui est le cas des
sols typiques oolluvionnés et encore plus des sols typiques indurés, on
observe un phénomène de ''battance'' qui rend l 'horizon superficiel imperméable
dès le début des averses par colmatage des pores grossiers par une petite
quantité de limons.
1.4. VIDETATION.
La oouverture végétale est oonstituée essentiellement par une
savane arbustiVe à végétation graminéenne d'Hyparr~(~. Les galeries
forestières ne sont importantes que dans la partie sad du bassin, où elles
peuvent remonter assez haut sur le flanc des collines. C'est le cas du BV1.
Sur le reste du BV4, on ne rencontre que quelques arbres dans les bas-fonds.
De plus, oette savane est assez dégradée par le bétail dont les pâturages
occupent la quasi-totalité de la partie du bassin situé au nord de la route
de MINDOULI.
- 1 -
- chapitre 2 -
DONNEES CLIMATIQUES.
2.1. GENERALITES.
Le olimat de la région de MINDOULI, comme pour l'ensemble de la plaine
du NIABI, est du type équatorial de transition oaractérisé par deux saisons des
pluies altemant avec deux saisons sèches de durée et de sévérité inégales :
- une première saison des pluies d'octobre à janvier au oours de
laquelle les pluies sont très abondantes, notamment en novembre qui est le mois
le plus pluvieux de l'année.
- une saison sèche appelée "petite saison sèohe" qui n'ost en fait
qu'une période où l'on observe une diminution plus ou mins sensible du nombre
et de l'importanoe des averses. Sa durée est très variable. Elle a lieu en géné
ral au oours du mois de janvier ou févriel~.
- une deuxième saison des pluies de fin février à début juin aveo un
maximum en mars ou en avril.
- une saison sèohe très sévère de JUJ.n à septembre au cours de laquel
le les averses sont généralement très faibles et très rares pour ne pas dire
inexistantes.
Nous donnons ci-dessous, quelques oaractéristiques climatiques relevées
à la station météorologiq'.le de LEBRIZ - SAINTE-MARIE située à une oinquantaine de
kilomètres à l'ouest du bassino La période d'observation s'étend sur six ans, de
1911 à 1916.
:••:••:
[: J : F : M : A : M J J: A : S : 0 : N : D :Année
(
: 1 : :_:_:__: : : : a_a 1: : : : : : : : .: : : J :
T. Max. :31.3:32.3 :~ :32.8 :32.1 :29.5 :28.6 :29.3 :31.1:32.4 :31.4 :30.6 1 31.2T. Min. :21.4:21.1 ' 22 • 1 :21.8 :20.9 :18.1 :17.3 :18.0 :1909 :21.6 ·.·21.5 '21.4: 20.5
Il 1- 1 a : :-- : : : • : :T. Moy. :26.2:21.0 121.1 121.3 :26.6 :24.1 :23.0 :23.8 :26.2 :21.0:2604 :26.2 a 25.9
E. Piohe Î40.2 :45.3 :48.8 :43.0 140.5:42.2:48.5 :62.6 :12.5 :11.2 ' 44•1 '':lA.1 : 598.1 : : : : : : : : , I~ 1
: : : : : : :
T. Max, T. Min et To Moy sont les moyennes mensuelles des températures
journalières maximales, minimales et moyennes
en oC.
8 -
E. Piche est l'évaporation mensuelle en millimètres donnée par l'évapor1mètre
PICHE.
Les températures varient aSsez peu au cours de lImnée, le maximum
a lieu en mars ou avril et 10 minimum en juillet au milieu de la saison sèohe.
L'évaporation mensuellG mesurée sur le "piche" reste relativement
constante de novembre à juillet où elle oscille entre 4) et 50 mm. Au cours de
la saison sèche, celle-ci augmente assez rapidement pour atteindre son maximum
en septembro avec 72,5 mm.
Au début de l'année 1973, une station météorologique a été installée
près de la ferme de )IPASSA. Celle-ci comprenait un abri météo normalisé, un bac
évaporatoire de 1 m2, un pluviomètre (P1) et un héliographe.
La série de tableaux 2010 donne, pour les quatre années d'étude, les
températures maximales, minimales et moyennes en oC, l 'humidité relative moyenne
journalière en 1~ et l' évaporat ion mensuelle sur bac de 1 m2 en mm.
Les températures nnyennes sont en général moins élevées qu'à la
station de LE BRIZ. Ceci s'explique par le fait que notre station était instal
lée près d'un oours d'eau où les températures sont sensiblement plus faibles.
L'humidité relative Imyenne varie de 73 %en septembre à 85 %en
novembre. Celle-ci est assez constante puisque, hors mis les mois de saison
sèche, les valeurs sont très voisines de 84 %.
Sur quatre années d'observations, l'évaporation moyenne annuelle
est de 1124 mm soit 3,08 mm/jour. Le maximum est atteint en septembre (mois
le moins humide) avec une valeur de 4, 10 mm/jour et le minimum en novembre :
2,52 mm/jour.
- 9 -
TABLEAU 20 10
roNNEES CLD1ATOLOGlqJES SUR LE BASSIN VERSANT
TEMPERATURES MAXIMALES
: J F: 14 : .A : 14 : J : J : AS: ° : N D :Année)· . . . . . .~~: :.."....".....",..-: : : :)----,1~97=3-; ;29.4 ;3205 ;3204 ;2909 ;2'§:6;2700 :2702 :2905 :~30-02~:29.9 :2905 :--<
1
1974 :31,0 :31.1 :30.9 :31~5 :31.2 :28,4 :27,6 :28,3 :30,0 :31.0 :30.3 :29.2 : 30,01975 :29,9 :31,5 :31,1 :~ :31,1 :28,8 :26,6 127,9 :30,2 :29,9 :29,8 :29,9 : 29,91976 :29,7 :30,3 :31,3 :30,9 :30,8 :28,5 :26,8 :26,3 :29,7 :29,9 :28,9 :29,0 a 29,3· . . . . . . . . . . .• e e e_e__ __e e_e - (
MOY. :30,2 ;30,6 ;31,5 :31,6 :30,8 :28,8 :27,0 :27,4 :29,9 ;30,3 :29,7 :29,4 : 29,8 ~
TEMPERATURES MINI)1ALES
TEMPERA'lURES MOYENNES
( 0:23 8 :26.2 :25.9 :2405 :22.9 :2105 :21.7 :24 ° · :2403 :24.2
0
24,0 ~1973 • 02408 0
? · · , --. . . . . .,:26 2 :24 8 :24 ° :1974 ·22 1 ·24 7 024 7 ·25 1~ ·22 6 021 ° ·22 3 ·24 5o , • '0'0' .' ..::..:..a.::.. , 0 , · , o , • , ·1975 ·24 8 ·25 2 025 3~ ·24 °22 9 021 7 ·22 3 024 6 ·24 7 :24,1 ·24 3 • 24,2( · , • '0' ., l' .~.'. , o , o , 0
1976 ·24 5 ·24 4 o~ ·25 ° :24,8 022,3 020 3 021 4 °23 9 024 3 '23 9 024 ° 0 23,7( 1 ' : ' 1 :' 0.::.::::.J.:::!. , .. , o , · , . , •o • • 0 ., • • • •( 0 1 • :-:--:--:-: ---- :-: •• • · • •( :23 8 :24 5 :25 3 IE2..d :25 2 :22 7 :21 1 :21 9 :24 3 :25 ° · • 0
MOY. ·24 3 ·24.1 • 24,0( · , : ' . ,. .,.,.~., · , . , • J • ·· • • • • 0 • · • • · ·HUMIDI TE RELATIVE
( 1973[ 1974
1
1975
(
1976
MOY.
ET1APORATION
82,581,079,0
81,5
~1973 : - : - : - :87,7 :74,5 :75,5 :78,5 :96,8 :219~:104,3:73,1 :79,5: - l1974 :88,7 :89,2 :9J,4 :84,5 :99,8 :82,7:95,4 :106,0:112,3:113,8:71';'b :72,3: 1120
:
1975 :85,5 :99,3 :107,7:95,1 :94,2 :80,1 ~80,i : 110,8:13b;1: 97,0:~:102,0: 11621976 :87,6 192,6:100,3:96,3 :96 ,8 :91,0 :101 r 2:89,O :i17,5:114,o:ï[& :79, 1 ':~143
• .: '1 : : s: : : : : : :---_. - --- - ---MOY. :87 3 :93 7 199 5 :90 9 :91 3 182 3 :89 0 1 100 71.123 0: 107 3:75 7 :83 2 : 1124( - __--:•....:..:.:':.J':'::":'":......t.~':-.t.:.:..:'.=....!·l:..:..:':.J·C.:':.1.,:,,:,,~' ....:..":":"~'~=='::'·L.:2' :.!.~~,.:...J.:'::":":'::....:..'-:':':'::'-J'- . . . . . . . . . . . . .
· 1 _
TEMPERATURE ET EVAPORATION
'STATION LE BRIZ -STE MARIE~.
11 l' mm
1-1101
r··--..,---'-r---,---.,.-------rr---rr---..---...,---,-----r-..··-"-·,,} P fJl A M ,1 J Cl ';; 0 N D
BASSIN vERSANT
11
1
T MOY
T MIN
r·--·.,..----r---,·--r-··-·--r--"'--"'--"7'--""--''''''-'_....,J F' M A M J JAS 0 N D
-~------_..__.-_.__._._..-._.-..__.-_._~-_.~-_. ---,----
- 10 -
2.2. RmIME PillVIOMETRIQPE DANS LA REGION DE MPASSA.
Autour du bassin de la 6oMBA, il existe plusieurs postes pluviométriques
qui sont observés plus ou moins régulièrement par des agents de la météorologie
nationale. Nous en avons retenu quatre qui sont :
MBOUAT!
MINDQULI
HPASSA.-FEHm
NGOUEDI (Mission Evangélique).
L'emplaoement de oes postes est donné sur la figure 6. Le poste le plus
ancien est celui de )UNDQULI pour lequel les premiers relevés remontent à 1926
malheureusement, les lacunes et erreurs sont assez nombreuses. En partioulier,
il manque les relevés de 1930 à 1948 et les résultats des dernières années
semblent trop élevés. La méthode des doubles cumu.ls appliquée à oe poste et à
oeux de Brazzaville, Mayama et Kinkala montre qu'il y a une discontinuité dans
les relevés de !oiindouli à partir de 1913. Or, en février 1913, le pluviomètre a
été changé d'emplacement. A MPASSA-FE1!1E les relevés de 1913 à 1916 sont, par
oontre, anormalement faibles. Une oomparaison avec les postes voisins montre qu'il
faudrait multiplier ces relevés par un coefficient voisin de 0.6. Finalement,
le poste où les relevés semblent les plus sérieux est celui do la mission évangé
lique de NGOUEDI. Les premières observations commencent en 1939 et sont continues
jusqu'en 1916.
2.2.1. Pluviométrie annuelle et mensuelle.
Le tableau 2.2. donne pour chacune des quatre stations et ohacun des
mois, la moyenne (!lOY), l'écart-type ( \i) et la taille (N) de l'échantillon retenu.
Pour MPASSA-FERME, les années 1913 à 1916 ont été éliminées. Le premier total annuel
(TOTAL) correspond à la somme des 12 valeurs mensuelles moyennes. Ce total peut dif
férer très sensiblement de la moyenne annuelle (ANNEE) donnée dans la dernière ligne
du tableau qui est issue d'un éohantillon de taille généralement beaucoup plus
faiblo, car il y a souvent des relevés mensuels manquants au cours d'une année.
La figure 1 donne une représentation de la pluviométrie moyenne mensuelle
à ces différentes stations. Le mois le plus pluvieux est toujours le mois de novembre
avec un. total variant de 258 mm à NGOUEDI à 285 mm àMFOUATI. Ce graphiqu.e met bien
en évidence la succession des différentes saisons oitées plus haut. Le volume pré
cipité est à peu près identique au cours des deux saisons des pluies : 41 %du
total lors de la première saison des pluies d'octobre, novembre et décembre et
38 %du total annuel lors de la deuxième saison des pluies de mars, avril et mai •
•• •
PLUVIOMETRIE lIIENSUELLE ET ANNUELLE
TABLEAU 2.2.
( · MOOUATI · MINDOULI · 11IPASSA-FERME • NGOUEDI· · · •( : N Moy r- I N Moy ~ · N Moy ~ : N Mo \l•· 1 · ·• • •1Janvier............ · 19 139,1 81,83 : 29 149,9 18 ,89 · 18 138,2 65,18 :38 149,1 14,18• •
•138,1 18,52 : 28 18 ,99 · •Février•• (lOC:D ••• O ••
• 20 155,1 • 19 151,5 80,00 • 38 143,4 69,98· • · ·• • • •Mars••••••• " ft •••• CI • 11 208,0 98,10 · 29 202,8 80,91 · 19 204,2 119,00 · 38 198 ,4 60,11• • •· : 28 15,66
• •Avril •••••••••••••• • 20 231,3 91,29 231,1 • 19 190,4 13,92 · 31 204,1 10,33· · •• • •14ai. •••••••••••••••• · 20 101,4 60,31 · 28 112,1 10,00 · 19 101,4 54,81 • 38 138,1 81,29· · · •
• •8,96
• •Juin•••••••.•• D ••••
• 18 9,1 21,51 • 29 3,3 • 19 4,2 10,1 • 29 2,3 6,15· · · •· • • •Juillet •••••••••••• · 11 0,2 0,81 29 0,4 1,54 · 19 0,2 0,92 29 0,1 0,58• ·• • • ...Aollt •• 0 •••••• 0 •••••
• 11 0,0 · 29 1,2 4,12 · 19 1,1 5,65 • 32 0,1 1,14· : • •• • •Septembre•••••••••• · 18 16,0 31,46 · 21 11,6 21,19 18 11,6 22,41 32 13,0 20,49• ·• 61,31 · 18 64,4 · 38 .51,65Octobre•••••••••••• • 20 111,5 85,41 29 115,1 · 122,0 · 112,1
• · · •• · · ·~ Novembre........... · 18 285,2 88,41 · 26 280,1 81,29 · 19 216 ,6 105,2 · 31 251,5 14,28• · · ·· · · 18 111,6 · 38 61,31Décembre••••••••••• • 20 195,1 13,46 • 21 202,1 91,84 • 11 ,23 · 203,0
• ·· •~ WTAL•••••••••••••• · 1454,2 1413,3 1385,6 · 1423,0• ·: : · 1364,4 214,8 · 3613 1445,6 303,0 23 1519,8 211,1 • 11 · 1423,1 252,1( ANNEE •••• o ••• o~ •• oo · ·· ·(
1
1
1
E e; h« If~: 1/500000
-('ON DES POSTES PLUV[OMETRr~UE~
MOUYONbl/
•
BASSINS
VERSAN'tS
ev 4
MFOUATI..
M!NDOULI.. ~~'i ~+" ...\ . ~+;1'~."+",,1- •~ s
li;...Il
"""'" 14:oc
li'
"'1"..."":;
'lof.",.li<
of.,..Ir ++"
~""l<i<
'"+l<IIIl,,
...4-
lit""""
!' GOUEDI .",", .-"Totol ~ 14 23f'!'1f'1"l '" / \'~ .
..1 A SON 1) ,) F M A M .J
1'1 1" SOcm f
11t!1
"~-.,.,~,..' .
...... --_,___ _ _._.Ill'''''"''u,._,. . _ .._._,__u_r ._I.. ---a
- 12 -
La petite saison sèche de janvier - février est très légèrement marquée (20 %du
total annuel au cours de ces deux mois) alors que la grande saison sèche de juin
à septembre ne comprend quo 2 %du total annuel.
L'étude de la pluviométrie annuelle a été faite uniquement pour les
postes de NGOUEDI et de MINDOULI, postes pour lesquels les relevés sont les plus
complets. Aux échantillons des hauteurs de précipitations annuelles, on a ajusté
les lois de GAUSS, de GALTON et de GOODRICH. Les tableaux ci-dessous donnent
pour chacune de ces lois et pour les deux postes les haüteurs annuelles corres
pondant à différentes récurrences.
( 100 50 20 10 5 C)
5 10 20 50 100 ~-~
c-
( · ·· ·( : GAUSS :2166 2090 1911 1816 1754 1520 1286 1164 1063 949 814
1}lINOOULI; GALTON ;2247 2141 2005 1884 1746 1502 1283 1118 1096 1001 951
: GOODRICH:2224 2131 2008 1893 1755 1501 1212 1169 1091 1029 993( · ·• •--- -( .. · l• •
lNGOUEI)I
.• GAUSS :2012 1943 1839 1148 1636 1424 1211 1100 1008 905 836•: GALTON :2068 1983 1860 1754 1631 1411 1209 1109 1031 945 890· ·• •
( · GOODRICH: 1943 1892 1813 1738 1642 1439 1212 1086 980 863 181•(
Pour les fréquences supérieures à 0.1 les trois lois donnent sensible
ment les m~mes résultats. Pour les fréquences plus faibles l'ajustement par la loi
de GALTON est plus représentatif, sauf au poste de NGOUEDI pour les faibles hau
teurs pluviométriques où la loi de GOODRICH est mieux adaptée.
• ••
- 13 -
On prendra donc comme valeurs remarquables avec un intervalle de
confianoe à 80 %, les valeurs suivantes:
llIN:OOULI
NOOUEDI
moyenne : 1520 :t 71 mm
décennale sèche · 1178 mm 1114 ~ P10 ~ 1244·décennale humide 1884 mm 1794 ..::: P10 ~ 1976-.
écart-type · 278 mm 240 , ÇJ ~ 356•coefficient de variation 0,183
moyenne 1424 + 54 mm
décennale sèche 1086 mm ; 1022 oS P10 " 1153
décennale humide 1750 mm ; 1672 ~ P10 ~ 1841
écart-type 253 mm :t 38 mm
coefficient de variation 0,178
2.2.2. Pluviométrie journalière.
Les précipitations on 24 heures ont été étudiées pour les postes de
MIN:OOULI, NGOUEDI et lt1PASSA-FERlIIE.S MINDOULI on a retenu 10 années sur 23,
à NGOUEDI 17 années sur 36 i Q: MPASSA 8 années seulement.
Deux lois ont été utilisées pour cette étude : la loi de PEARSON et
la loi eXponentielle généralisée tronquée avec troncature, le seuil de tronc&-
ture étant 10 mm. A chacune de ces lois on a appliqué le test d' adéquation du )t.'l •
Les résl.1.ltats sont donnés dans le tableau ci-dessous :
( .. · ~• MPASSA • NGOUEDI MIN.DOULI( · •• •(RECUR~;:- • · · • )EXPON. PEARS • EXPON. • PEARS • EXPON. • PEARS( : · · : · ~• • •( · : : • • ·• • • •( 1 all.oo •• .. 84,2 • 85,0 .. 82,3 84,1 · 83,1 • 84,0• • • • •
~ 2.. · · • : ·ans •••• • 98,0 • 99,2 • 95,8 • 98,5 98 ,1 • 99,0• • · · : ·• • • • •
( 5 ans •••• · 116,3 118,0 · 113,7 · 117,5 118,2 · 119,1• · • •~ 10 ans .....
.. · · : ·• 130,1 • 132,2 • 127,3 132,0 • 133,7 134,5• · • ·• • • •(20 ans •••• .. 144,1 · 146 ,6 · 140,9 · 146,6 · 149,4 149,9· • • · •( •
162,5•
165,5• : : ·(50 ans •••• • • • 159,2 165,9 170,5 • 170,4• · • • • •• • • • · •
100 ans ••• · 176 ,5 · 179,9 · 172,7 180,5 · 186,7 186,0• • • • ..·)(~ · 11,78 : 10,96 • • • ..• • 11,33 • 9,33 · 14,24 • 12,53( .. & • · · ·• • • • •
( p ( Xl,) · 0,23 0,20 · 0,34 0,40 · 0,12 · 0,14· · • ·· · •· · •
Les valeurs théoriques pour les précipitations journalières de diverses
fréquenoes sont très voisines d'un poste à l'autre, de plus le test du "5-" confirme
le choix de ces lois.
- 14-
On trouvera sur la figure 8 tUle représentation graphique de l'ajuste
ment à une loi exponentielle généralisée pour les trois postes.
Le nombre de jours de pluies par an varie expérimentalement de 77,5 à
MPASSA à 93,1 mn à NGOUEDI alors que d'après l'ajustement exponentiel il varie
de 75,1 à 81,7. Pour les pluies supérieures à 10 !l1n les valeurs sont beaucoup
plus constantes. Expérimentalemont, on a de 39,1 à 41,6 jours de pluies supé
rieures à 10 mm et théoriq:u.ement 41,3 à 44,0. Ceci montre bien q:u.e l'effectif
de la classe 0, 1 à 10 mm est mal connu et justifie la tronoature faite à 10 mm.
En résumé nous prendrons donc comme hauteur de préoipitations en 24
heures les valeurs suivantes :
Récurrenoo
hauteur
1an
84
2 ans
98
5 ans
117
10 ans
130
20 ans 50 ans
145 165
Nombre de jours de pluies par an : 80
Nombre de jours de pluies supérieures à 10 mm : 43
2.3. ANALYSE DE LA PWVIOII'IETRIE SUR LE BASSIN VERSANT.
2.3.1. Equipement.
L•éq:u.ipoment pluviométrique comprenait pour le bassin principal et les
deux sous-bassins 14 pluviomètres, 5 pluviographes journaliers et 8 pluviographes
hebdomadaires (cf graphique 2) soit au. total 27 appareils; ce q:u.i correspond à
des densités de 1 appareil pour 0,41 km2 sur le bassin nO 1, 1 appareil pour 0,30
km2 sur le bassin nO 2 et 1 appareil pour 0,65 km2 sur le bassin nO 4. Deux autres
pluviomètres et tUl pluviographe longue durée équipaient le bassin nO 5.
Pour mieux oonna!tre la répartition spatiale et temporelle des averses,
deux pluviographes journaliers avaient été installés sur chacun des sous-bassins :
PE 14 et PE 24 pour le bassin nO 1
PE 2 et PE 5 pour le bassin nO 2
,..------------......--.....- ...........- ..................-------------------"'\1
10 On*)
8 OriS
17or'\s
MPASSA
MiNDOULI
NGOUEDI
PLUViOMETRIE ,.JOURNALŒRË
AJUSTEMEMEMENT A UNE LOI.".-_........,..........__.........-_~-, ..._~--,,-~-"'...... -"""""""'"
EXPONENT1ELLE GENERi1\LI5EE
.......fi'"
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l~_,,,_._·_,··..·_·__·,,·.,..·····__·..··--·.... ·1···..·-·_··__·······""'T-"''''''''''''
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>···-··-····-· ..-·....·-----,.·-~··----·r· ......····· ····..·_--·__·__.._···..--·_..r-:.:::::::..·_·....,5!r"f\ 10/un 'S0ion ielO/t.F.I
... ...._""'!I!J,~~f\~~-M."'l'tl'~~, li.lilIIrdle"t!~~'fo~;:>N;i:if!!J"'·""_ ...,"'_H.-.._.."""''i'3P........ ...........~.~".''lib .... t ...... ..~......_ j lU.. ..~-.--~~
- 15 -
2.3.2. Pluviométrie mensuelle et annuelle.
Les premiers relevés pluviométriques ont eu lieu le 23 octobre 1912
au P1 à la station climatologique. Tous les autres appareils situés sur ce bassin
nO 4 ont été installés entre le 1er novembre et le 21 novembre 1912. Les observ8l""
tions se sont poursuivies jusqu'en juin 1916 avec quelques interruptions durani
les saisons sèches au cours desquolles les pluies sont pratiquement nulles.
On a reporté sur le tableau 2.3. les valeurs mensuelles observées sur ohaoun
des bassins versants au cours des quatre saisons d'études. La pluviométrie du mois
de novembre 12 a été reconstituée à 1'aide des relevés effectués aux postes déjà.
en place à. cette époque. Des crues particulièrement fortes au cours de ce mois
permettent de penser que celui-oi a été très pluvieux. D'ailleurs aux postes 1,
2, 3 et 5 on relève des hauteurs journalières particulièrement forteS entre le 9et le 15. Au P1 il est tombé pendant oes 1 jours 269,1 mm dont 105,1 1e 12 et 15,8
le 9. Au P2 le total pour oette période est de 223,1 mm avec une pluie de 106 mm
le 12. La pluie d'ootobre a été estimée d'après les observations faites à. MINDOULI,NGOUEDI et SAIN'l.':S-MARIE.
En moyerme on remarque que le total annuel est presque toujours plus
fort sur le bassin nO 1, à. l'exoeption de la sai son 15-16. Il peut m~me y avoir
des différenoes aSsez importantes ; ainsi au cours de la saison 13-14, la plus
pluvieuse, il est tombé 137 mm de plus sur le bassin nO 1 que sur le bassin nO 2,
différenoe qui provient essentiellement des mois de novembre et avril.
La comparaison avec les postes oités au paragraphe 2.2. montre que
la répartition au cours des deux saisons des pluies est légèrement différente.
Sur le bassin, il pleut généralement un peu plus au cours des mois de mars à mai
qu'au oours des mois d 'ootobre à. décembre, respectivement 41 %ct 38 ~o du total.
Pour les postes de la météorologie nationale les pouroentages étaient inversés.
En fait, oette inverSion de chiffres n'est pas très signifioative pour 4 années
d'études seulement. Elle peut ~tre tout simplement duo au déficit des mois de
déoembre 1972 ct novembre 1914.
En janvier et février, on a à peu près le m@me pouroentage (20 %) 1
sauf en 1914 où la petite saison sèche a été inexistante, ce qui explique la
forte pluviométrie de la saison 1973-14.
Les totaux annuels à MINDOULI au cours de oes quatre années étaient
les suivants :
TABLEAU 2.3. PLUVIOMETRIE l>1ENSUELLE ET ANNUELLE SUR LES BASSINS.
BASSIN N° 1
(
· · · • · · · · · · · · ·• JUIL · AOUT · SEPT • OCT. : NOV. ; DEC. • JANV. • FEV. : MARS · AVR. · IW · JUIN • TOTAL.. · · · · · : · · ·· · · · • · · · · · ·1972-73 · - : - • - :- (50) • (360) : 135.6 · 146.8 : 89.0 • 191.5 : 382.5 · 217.1 · 0 : 1572· • • • • · ·1973-:-74 · c • 0 · 11.6 · 38.3 · 402.1 · 232.4 : 374.5 · 183.7 · 263.0 · 363.9 · 89.2 · 0 · 1959· • • · · · · · · · · ·1)'74-75 · 0.1 · 0.3 · 2.0 : 125.1 · 238.2 · 25103 · 197.6 · 169.1 · 321.2 · .302.1 · 93.2 · 0.4 : 1701· • · · · · • • · · ·1975-76 '. 0 · 0 · 0.5 :204·1 · 400.8 · 149.3 : 72.4 : 156.5 : 116.8 · 228.3 · 62.5 · - · 1391· · • · · · · · ·-· .. · · .. • · · · · · · ·MOYÉNNE • 0 • 0.1 · 4.7 ; 104.4 • 350.3 · 192.2 · 197.8 • 149.6 • 223.1 · 319.2 · 115.5 · 0.1 · 1656· : : · · · • · : · · ·• • • • • • · • ·
fréquenoe d •apparit ion 1/3Il " 1/7Il " 1/50lt " 1/3
excédentaire , ces valeurs sont
- 17 -
1972-73 1466 mm
1973-74 1810 mm
1974-75 2180 mm
1975-76 1438 mm
A part la saison 1974-75, fortement
comparables à celles relevées sur le bassin.
D'après ces résultats, on peut estimer grossièrement la fréquence
d'apparition dos hauteurs annuelles précipitées sur le bassin.
saison 72-73
saison 73-74 :
saison 74-75
sai son 75-76
pro che de la moyenne
excédentaire de fréquence décennale
excédüntaire de fréquence quincruennale
légèrement inférieure à la moyenne.
Les figures 9, 10 et 11 donnent les isohyètes annuelles pour les trois
dernières années hYdrologiques. On remarque que si la pluviométrie sur le bassin 1
est en général beaucoup plus forte que sur l'ensemble du bassin 4, la hauteur
relevée au pluviographe nO 14 est systématiquement plus faible que celle enre
gistrée aUX postes voisins. Ainsi, sur 39 averses supérieures à 40 mm au PE 14,
6 seulement ont été supérieures à cel los relevées au poste P25 voisin. La corré
lation est assez bonne (r = 0,961) et le pourcentage moyen PE 14/P25 est de
92,41~o De m~me sur 31 valeurs mensuelles 3 sont pratiquement égales aux deux
postes et une seule est supérieure au PE 14, encore s'agit-il de la pluviométrie
du mois d'octobre 1973 crui était assez faible (33,6 mm et 40,3 mm). Le pourcenta
ge moyen PE 14/P25 ost presque identique : 92,8 ~~. La différence est donc systé
matique. Elle provient du choix de l'emplacement de ce pluviographe. En effet,
celUi-ci est situé sur une ligne de crète assez exposée au vent alors qle le
P25 est situé au fond d'un talweg dans un endroit beaucoup plus protégé.
Pour l'ensemble du bassin, la répartition mensuelle des précipitations
admet les valeurs maximales et minimales suivantes :
En moyenne, les mois les plus pluvieux sont ceux de novembre et
d'avril. Novembre se trouvant en début de période des pluies alors qu'avril
se situe à la fin de cette période, les plus fortes crues surviendront au cours
de co mois alors crue le sol est, en général, relativement bien saturé•
• • 0
EJ..
~,.
"~~lf'Ji!-€~"",~~,"':rrl,,,,,, //
- 18 -
2.3.3. Pluviométrie journalière.
2.3.3.1. Pluviométrie journalière moyenne sur les bassins.
Pour faire l'étude des précipitations en 24 heures sur les bassins
versants on a retenu la pluviométrie moyenne sur chacun des trois bassins expé
rimentaux : EV 1, BV 2 et BV 4. Cette pluviométrio journalière est donnée en
annexe. Elle est comptée de 8 h le jour-m@me à 8 h le lendemain matin.
Les relevés complets commencent au milieu du mois de novembre 1972
pour se terminer en juin 1976 ; soit une période légèrement inférieure à quatre
ans. Afin d'étendre cette période à quatre années comme pour la pluviométrie
annuelle, on a complété los mois manquants : septembre, octobre et novembre 1972.
Le t ableall 2.4. donne pour cha.cun des bassins et sous-bassins, le
nombre de pluies par classes de 10 mm relevé au cours de la période. On observe
quo l'effectif de la tranche de 0.1 à 10 mm est particulièrement important est
représenté environ 60 %du nombre total de jours de pluie. Ceci provient du fait
que l'on a pris en compta un très grand nombre de valeurs inférieures à 1 mm qui
souvent ne proviennent que de la condensation sur les parois du pluviomètre.
De plus, il peut arriver que quelques pluies de très faible hauteur ne tombent
que sur une seule partie du bassin ; lors du calcul de la pluviométrie moyenne
par la méthode de TillESSEN ces valeurs sont étendues à l'ensemble du bassin ce
qui revient à multiplier le nombre do ces petites pluies. C'est pour cela que
sur le bassin nO 4, qui comporte 27 appareils on a observé 342 pluies inférieures
à 10 mm, alors qu'il n'yen avait que 273 et 290 sur les bassins nO 1 et 2.
Malgré la brieveté de la période d'observation, l'étude statistique
de la répartition journalière moyenne dos averses sur les bassins a été faite
en ajustant à oes échantillons la loi de PEARSON III tronquée. Les valeurs carac
téristiques sont portées dans le tableau 2.5. Celui-ci montre que le nombre
théorique de jours de pluies supérieures à 10 mm est à peu près équivalent
au nombre observé. Ceci corrobore ·ce que nous disions précédemment, à savoir
que l'effectif de la olasse (0,1 - 10 mm) eot très mal connu.
Lo tableau 2.6 donne pour le bassin principal et les deux sous-bassins,
les hauteurs de précipitations journalières en 24 heures pour différentes récur
rences et la figure 12 une représentation graphique do cet ajustement.
Ces valeurs sont présentées avec réserve étant donné la brièveté
de l'échantillon. On retrouve des valeurs voisines de celles trouvées en 2.2.2.
mais légèrement supérieures. S'agit-il d'une tendance systématique ou du caractère
particulier de l'échantillon étudié?
...
CLASSESen mm
1..
.. 19-
EFFIC'J!IJ' PAR CLASSB
( a BV - 1 1 BV - 2 & BV - 4 (( 1 1 1
0.1.- 10.0 1 273 • 290,
34210.1 - 20.0 1 84 ' - 72 & 90• • •20.1 - 30.0 51 36 • 44• • •30.1 - 4:>.0 22 33 • 2540.1 - 50.0' • 12 • 14 • 1950.1 - 60.0 t 14 • 12 1 8 <
60.1 .. 70.0 1 5 • 3 1 6~ 70.1 - 80.0 1 6 1 3 1 4) Bo.1 - 90.0
, 3 . • 4 • 3) 90.1 - 100.0 • 1 4 1
: 95.0 1 103.4 1 106.9Hors olasses -. 138.1 1 106.1 1 116.8• 143.9 1 •
1 1 a .
TABLEAU 2.5.
~BV - 1:BV- 2 1 BV-41
.. 1 1Total des pluies en 4 ans •••••••••••• 6673.6 6474.6 6574.0- l' 1
Nombre annuel de jours t observé 1 118.21 118.2 '136 0t : 1 1 •
( de pluie!=, .théorique. 104.4. 86.6 1 98.61 1 1 1
nombre annuel de 'jours • observé 1 50.0, 45.7 • 50.5de pluies supérieures à 10 mm •théorique. 48.91 48.2 1 50.6c( 1 1 1 1
TABLEAU 2.6. PLUVIOJl!l'RIE EN 24 h POUR ntFFJIRENTiS RECURRENCES.
Récurrenoe -11
BV-1 •1 BV-2 1 BV-4a
(
1an2 ans5 ans
10 ans20 ans50 ans
100 ans
, 93.01 1091 1301 146• 16311 184
201
'.
••'1
•111
•
90.51051251.155175190
'.1•1
•••1
85.799.7118132146165179
1
•s6,370.27 '.-.
s11.820.07
--............-...__._----
BaSSIn n '2
" ,.
PL.UV,OME ï'UE JOURNAl.IE RE... _1Ii1l' __
A,,",U5TEMENT ALA LOf1 ; .' ..................~
DE PEARSON lIt,
ORCl'<:uf'V"'.nce.-,--- -_._-,----_._--_.__._.__..,--_ _', -, , _- -.- _ __ ,-_ -..__ _----_ - _ .
1/10 Q n.. ., /0n
•150~
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-.. 1· ···---..-----..---r--..---..- ...--·--·-....·-........·.._. __....."..,-_........~ mm 1/"JOOflS 1/on
-20-
C'est sur le bassin n 0 1 que l'on trouve les hauteurs les plus fortes
et sur le bassin n 0 4 les hauteurs les p~us faibles. A cela, il y a deux raisons
distinctes : d'une part la pluviométrie moyenne ainsi que la hauteur des averses
variant sur chadon des bassins au cours de la période d'étude (cf paragraphe 2.3.2),
d'autre part le coeffioient d'abattement n'est pas le même pour CIJé1.CWl do ces bassins.
2.3.3.2. Coefficient d'abattement.
Au cours de oe paragraphe, on va eSSé\Yer de déterminer les coeffioients
d'abattement mal.gré le très petit nombre d'appareils sur les bassins 1 et 2 et
l'éloignement des stations de référence utilisables.
L'abattement consiste à rechercher la pluie lI10yenne Pm sur une surface
S de m~me probabilité que la pluie ponctuelle en un point arbitraire de cette BU!'
faoe S.
Comme pour ce bassin, l'information est de courte durée, on convient de
l'étendre statistiquement en admettant que la loi marginale de la pluie ponctuelle
est la m~me que la loi de répartition obtenue à partir d'observations à une station
proche observée pendant une période suffisamment longue. Ceci suppose vérifiée
l'isotropie des précipitations.
Nous avons repris les trois postes déjà retenus dans l'étude de la
pluviométrie journalière régionale :
MPASSA 8 annéoo d '0bservations
MIN:OOULI 10 années d'observations
NGOUEDI 17 années d'observations
La distribution retenue est la loi exponentielle généralisée tronquée
déjà utilisée au paragraphe 2.2.2.
L'ensemble des résultats obtenus est donné dans les tableaux 2.7., 2.8.
et 2.9. Le premier tableau (à gauche) donne l'inverse de la récurrence en année en
fonction de la pluviométrie moyenne sur le bassin considéré et le deuxième tableau
(à droite) la pluviométrie ponctuelle au poste de référence choisi, la pluviométrie
moyenne correspondante ainsi que le coefficient d'abattement K pour chacun des
bassins.Il faut noter que pour chaque bassin, les chiffres donnés dans ces
tableaux (récuITence et pluviométrie moyenne) correspondent aux observations effec
tuées sur touD 1ds pluviomètres installés sur les 3 bassins mais pour lesquels la
période de 4 années a été étendue à la période d'observation de chaque plUViomètre de
référence (8, 10 ou 17 années suivant les postes) puisqu'on a adopté la m8me loi do
répartition que celle obtenue à partir de ces observations ponctuelles de longue durée.
Ceci justifie les différences que l'on trouve entre les pluviométries moyennes données
.. 21 -
S'ILTION DE REFERENCE.; MPASSA-FEBME TABLEAU .. 2.1,:.. ,
•
0,9480,9450,9420,9400,9380,9350,934
i BY ,1 1 BV 2 : BY, 4JO'
1l": P "Pm. k ,Pm 1 k lPm 1 k
'; '1 '1 '1 ': "
125
( ~~1~
) Pm 1 récurrence: BV 1 BV 2 1 BV 4)sup. à 1 1
11 0,107
, ·140 '; .-•130 : 0,181 ': -• ~120 : 0,181 1 :110 • 0,181 ,- ': 0,194-100 1 0,181 " 0,289 'S 0, «>7
!90 ,: 0,657 : 0,6.30 '; 0,40780 • 0 88 : 1,63 : 1,1070 t 1'92 1 2,01 : 1,7560 " /04 ': 2,59 : 3.28'. ,50 • 5 76 ': 5,49 '; 4,184)
; ,: 8,91 : 8,90
~'1 9,05
30 14,21 .: 16,4 ':14,9620 ~26,33 ':25,8 125,63
( 10 ; 41,54 : 42,5 ':40,09; •( : •
(
(
STATION DE REFERENCE ; NGOUEDI TABLElU 2.8.
0,2550,5661,501,872,45
1 5,34,_ 8,62-15 9'125 ' 2.- ,-42 0- ,-
: 0,174- 0,,366: 0 ~t:6_ ,.:lU
: 1,02: 1,63- 3,10; 4 56- ,: 8,59-14 6:25:4-40 2: '
(~ : ::aV 1 1 :aV'2: EV 4rI P 1 Pm 1 k 1 Pm 1 k ': Pm ~; k
( : l '1 1 Il 1
0,9510,9480,9450,9420,9400,9360,935
-
-22 ..
STATION DE REF.E1Rl!NgE 1 MINOOUL}: TABLEAU f 2.9.
( Pm: récurrence .•~SUp. à: BV1 1 BV2 1 EV4=UBV4-2
( 140 : 0,113: a * --130 : ° 191 ' : 1
«120: 0'191: : &110 : 0:191: ~ 0,193 1 0,193
l 100 : 0,191& 0,267 • 0,3981 0,39890 : °618: ° 570 1 0 ~nQ: ° 398
, :' " .,);7V. '(80 0,810. 1,45 • 1,02 1 1,02
1
70 1,722: 1,78 ; 1,59 1 1,5960 2,705: 2,31 1 2,92 , 2,9250 5,05 : 4,37 : 4,22 1 4,22
(40 7,91 : 7,77 • 7,85 1 7,89( 30 12,50 ·14,27 ·13,31 13,38
20 : 23,80 :22,90 123,35 '23,68~ 10 ; 39,07 :39,35 :37,65 :41,54( 0: ; 1.82,28( : : , .
K-2
0,9470,9320,9150,9040,8920,8830,874
Ir: P :
~-: :( 1 1 83.1:( 2: 98.11( 5 :118.2:( 10 :133.71( 20 1149.7:( 50 : 170,5:(100 :186,7:( : :
EV '1 .:BV 2, EV 4-• • 1 • • -:--+-I---\
Pm. K 1 Pm. K 1 Pm.1 1 K-1 .: Pm.2 :• 1 tl • 1 : :
82.5'1 0,9931 79.1, 0,952, 78,7 J 0,947: 78,7:96.71 0,986 • 92.0, 0,9381 91.7 1 0,936: 91,4:
115.5. 0,977 &109.21 °,924.108.9 1 0,921: 108,2:129.8,0,971 ,122.110,913:121.9 10,912: 120,9:144,0, 0,962 :135.1. 0,902'134,9 : 0,901: 133,6:162,81 0,955 ,152.2: 0,8931152,2 : 0,893: 150,5:177,01 0,948 .165.11 0,884:165.2 : 0,885: 163,2:
1 1 : : 1 : :
- 23-
dans les tableaux de gauche et celles portées dans le tableau 2.6. On remarque que
la pluviométrie moyenne donnée à la page 19 est systématiquement supérieure à celle
des tableaux 2.7 à 2.9. En particulier, la fréquence décennale dans ces derniers
correspond à la fréquence quinquennalo du tableau 2.6 (130 mm pour 126 à 130 ~~
Il en est de m~me pour les fréquences 1/20 et 1/10 (146 mm pour 140 à 144 mm). Nous
reviendrons sur ce point enjrin de paragraphe ainsi qu'au cours des par8€l'aphes
suivants..Enfin, dans le tableau 2.9. (station de référence MINDOULI), on a tenu
compte pour le bassin n04 (of. BV4-2)de toutes les pluies ponctuelles, y compris
oelles de la classe 0-10 mm, ce qu.i. n tétai t pas le cas pour les autres stations de
référence et les sous-bassins, afin de se rendre compte si le fait de négliger
oette classe avait une influence sur la valeur du coefficient d'abattement. Les
résultats montrent que l'inoidence est minime.
Les coefficients d'abattement calculés en prenant comme stations de
référence NGOUEDI et MPASSA sont pratiquement identiques alors que ceux obtenus avec
MINOOULI oomme station de longue durée sont systématiquement inférieurs à ces
derniers de 2 à 4 %. La seule station comportant un échantillon suffisamment
important étant NGOUEDI et la station la plus proche des bassins étant celle de
MPASSA, on peut considérer que les coefficients d'abattement les plus probables
sont ceux calculés dans les tableaux 2.7. et 2.8.
En résumé, l'étude statistique du coefficient d'abattement donne les
résultats suivants 1
~ récur.• 1 1 : 1 1• 1 2 5 10 20 50 100: 1 1 1 1
~ • · • 1 •• • • •( BV1 • 0,99 1 0,99 0,99 • 0,99 1 0,99 · 0,99 0,99• • •( BV2 1 1
0,96 1 a ·0,97 0,96 0,95 0,95 • 0,95 0,951 · 1 1 :•
BV4 • 0,95 • 0,95 0,94 • 0,94 1 0,94 · 0,94 0,93• • • •: 1 · 1 ·• •Il est assez curieux de trouver pour le bassin nO 2 do superficie
inférieure à celle du bassin nO 1 un coefficient d'abattement plus faible. Ce résul
tat singulier peut avoir plusieurs explications :
insuffisance du nombre de postes pris en compte sur le BV2 (4 seulement)
plus forte pluviométrie sur le bassin nO 1
- plus grand nombre d'averse s de fréquence rare sur le bassin nO1
Si l'on applique ces coefficients à la pluviométrie ponctuelle de
fréquence décœlnale déterminée au paragraphe 2.2.2. soit 130 mm, la pluviométrie
moyenne de m~me fré~enoe sur chacun des bassins sera 1
BV1 : 128,7 mm BV2 : 123,5" BV4 : 122,2 mm.
- 24-
En se reportant au tableau. 2.6. on s'aperçoit que ces hauteurs
moyennes correspondent à la fréquence quinquennale. Or nous avons vu, au. paragraphe
203.2., que la pluviométrie au. cours de ces quatre années a presque toujours été
exédentaire. Il est donc fort probable qu'au cours decette période, il y ait eu des
pluies journalières extrtt~ment fortes (c'est le cas en particulier du bassin nO 1
où l'on relève, en 4 ans, deux pluies journalières de hauteur supérieure à 130 mm)
dont la fréquence ne correspond pas à la période d'étude.
Si l'on se réfère à l'étude G. VILLAll.iE (cf. bibliographie), le
coefficient d'abattement en Afrique intertropicale peut etro calculé à l'aide de la
formule suivante :
( -3 ) -3K = 1 - 9 log r - 42.10 P + 152 + 10 10 log s.-avec : r = récurrence en année
P = pluviométrie moyenne interannuelle sur le bassin en mm
S = supor:Di.cie du bassin en k.m2
o
Dans ces conditions, les coefficients d'abattement pour l'averse de
fréquence décennale seraient respectivement de 0,95 - 0,99 et 0,88 correspondant
à des pluviométries moyennes de 123,5 mm - 128,7 mm et 114,4 mm. Ceci en prenant
pour hauteur nnyenne interannuelle 1550 mm pour le BV1 et 1500 mm pour les BV2 et
BV4.
Ces chiffres correspondent aussi aux hauteurs moyennes de fréquence
quinquennale calculées au paragraphe 2.3.3.10
NOTA: Sur la figure 8, on a représenté pour chaque station de référence la loi
de répartition de la fréquence au dépassement de la pluviométrie moyenne
journalière sur le bassin nO 4 (BV4).
- 24 bis -
2.3.3.3. Pluviométrie journalière de diverses fréQHences.
Afin de préciser les hauteurs des précipitations moyennes sur chacun
des trois bassins pour diverses fréquences, on a retenu le pluviomètre P1 pour
lequel une année d'observations supplémentaires (1976-1977) a été effectuée.
Les hauteurs totales annuelles par année hydrologiques sont les suivantes :
1972 - 1973 1559 mm 1974 - 1975 1627 mm 1976 - 1977 : 1524 mm
1973 - 1974 1873 mm 1975 - 1976 1433 mm
La moyenne de la période 1972-76 est de 1623 mm et pour la période
1972-77 de 1603 mm. Cette dernière année 1976-77 a donc une moyenne annuelle
beaucoup plus proche de la moyenne interannuelle, de plus aucune averse de
hauteur exceptionnelle n'a eu lieu au cours de cette période. La plus forte a
été observée le 21-1-7.7, sa hauteur était de 53.1 mm. On peut donc pensor que
l'introduction de cette cinquième année d'observations dans l'étude statistique
des pluies journalières permettra de se rapprocher des valeurs interannuelles.
On a donc appliqué aux pluies journalières du P1, une distribution
exponentielle généralisée d'une part à la période 1972-76 et d'autre part à la
période 1972-1977. Les résultats obtenus oont reportés dans le tableau ci-dessous :
( 1972-76 l( · 1972-76 · )r 1972-77 r • • 1972-77( · : ( · ~• .·( 1 · 88,9 85.1 ( 20 · 151.6 : 143,9• •
( 2 · 103,3 · 98.6 ( 50 · 110,9 161,9~· · •
~5 · 122,4 116,6 ) ( 100 : 185,6 · 115,6· •
10 131,0 130,2~
( · · )• ·( · •• •
Les valeurs obtenues avec cinq années d'observations sont donc sensi-
blement plus faibles que colles calculées pour la période de quatre années retenue
jusqu'ici et, de plus, sont très proches des hauteurs moyennes probables annuelles
déterminées précédemment.
En conclusion, une estimation do la pluviométrie moyenne de différentes
récurrences sur chacun des bassins peut t3tre donnée par les chiffres du tableau
suivant:( . ·M-: BV1 BV2 • BV4
:83 81 · 80·2 : 91 94 : 93!16
· 116 112 110·· 129 124 · 122· ·20 · i43 138 · 135· ·50 · 163 151 · 150 l• •~ 100 · 180 115 · 167• ·• •· •
- 25 -
2.3.4. Etude des averses.
On a tout d'abord, procédé à l'individualisation des averses qui
constituent le total journalier. Dans la suite de cette étude, deux averses
seront considérées comma différentes si elles sont séparées par une pluie
d 'intensité inférieure à 5 mm/h pendant 2 heUl:'es. De plus les averses ayant une
hauteur totale inférieure à 7,5 nm ont été écartées.
Ces critères étant définis, il est assez rare que l'on observe deux
averses supérieures à 1,5 mm dans la m~me journée. En moyenne, sur les cinq ap
pareils, le cas s'est présenté 2,6 fois par an. Pour toute la période, il y a eu
6 cas au PE2, 8 au PE3, 10 au PE 5, 11 au PE 14 et 13 au PE 24 (dont 6 en 1915).
On n'a jamais observé trois averses au cours d'une seule journée •
• Corps de l'averse.
On considère que 10 corps de l'averse ou hauteur utile est la somme des
tranches de précipitations dont l'intensité est supérieure à une intensité donnée.
C'est la partie de l'averse qui a le plus de chance de provoquer le ruissellement.
Afin do ne pas trop compliquer les calculs, on a retenu le m~me seuil d'intensité
pour les trois bassins, il a é~é pris égal à 15 nm/ho
Le calcul du corps moyen Cm de l'averse correspondant à la hauteur
moyenne de l'averse Pm a été effectué, pour chacun des bassins, en faisant
intervenir la hauteur totale et le corps de l'averse enregistrés sur chacun
des pluviographes si~és sur le bassin considéré. Par exemple :
Bassin nO 1 : Cm1 = C14 + C24 x Pm1P14 + P24
Pour le bassin nO 2 ce sont les pluviographes PE 2 et PE 5 qui inter
viennent, et sur le bassin nO 4, les cinq pluviographes : PE 2, PE 3, PE 5, PE 14
et PE 24.
Sur les cinq séries d'enregistrements, on a calculé le rapport du corps
à la hauteur totale de l'averse pour toutes les pluies supérieures à...5Q mm.
Les résultats sont les suivants .•PE 2 19 averses rapport 0.84
PE 3 16 averses rapport · 0.83•PE 5 19 averses rapport • 0.83·PE 14 11 averses rapport 0.84
PE 24 14 averseo rapport 0.84
Pour les très fortes averses on peut donc considérer que ce rapport
est voisin de 0,85.
•••
- 26 -
Sur ces 85 valeurs, on a calculé la droite de regression de C en P
elle a pour équation :
C 1: 0.91 P - 5
correlation de 0,928 •
• Durée do l'averse.
avec P " 50 mm et un coefficient do
Pour des aversos supeneures ou égales à 7,5 mm, on a recherché les
valeurs caractéristiques de la durée de l'averse pour différentes hauteurs de
celle-ci. Les résultats sont donnés dans le tableau 2.10. A partir de ces données,
on a ajusté une courbe de forme parabolique auxvaleurs médianes. L'équation de
cette courbe pour les averses comprises dans l'intervalle 7,5 mm - 100 nm est :
D 1: 0.0052 (p - 7.5)2 + 1,86 (p - 7,5) + 38
D durée de l'averse en minutes
P : hauteur de l'averse en mm
TABLEAU 2.10. DUREE DE L'AVERSE
( P( Hauteur · D = durée de l'averse en•( de minutes
~l'averse ·•· · · : minimwn~• Moyenne ·Médiane ·Nbr.valeurs maximum( · • •• • •
( • · •• • •(7.5.-10 · 49 • 35 22 10 · 197· • •fO - 15 · 55 · 40 · 39 • 5 · 131• · • • •
15 - 20 • 84 • 60-65 • 26 · 17 • 240• • • • •20 - 30 · 92 • 80-90 • .36 · .30 • 203• • • • •
(30 - 40 · 100 · 95 • 33 • 27 • 225• • · • •~4O - 50 · 138 115 · 11 · 50 · 299• · • ·50 - 60 · 162 · 145-150: 6 · 80 · 270• • • •(60 - 80 · 160 · 190 · 5 · 60 · 228· • · · •~80 - 100 · 188 · 200 • 7 • 90 · 310 l· · • • •
106 · 303 • 303 · 1 · •· • • · ..C · · ·· • ·
• Etude des intensités.
L'étude des intensités des averses a été effectuée dans un premier
temps sur les enregistrements de chacun des pluviographes pour les intensités
maximales observées en 5 minutes. L'étude statistique a été faite par ajustement
d'une loi gausso-logarithmique tronquée avec tronCature. Un premier essai avait
été effectué par résolution graphique d'une loi exponentielle généralisée. Cette
méthode a été rejetée car elle surestimait les intensités pour les faibles
fréquenoes.
- 27 -
Les averses retenues satisfont aux conditions citées ci-dessus:
averses supérieures à 7,5 mm
averses séparées par des intensités inférieures à 5 mm/h pendant
120 minutes.
La période de fonctionnement coramenoe au début du mois de novembre 1972
pour PE 2, PE 3, et PE 5 et fin novembre 1972 pour PE 14 et PE 24 et se termine 10
13 mai 1976. Cette période a été étondue à quatre armées complètes en extrapolant
pour les averses survenues de juin 72 à novembre 72.
Les résultats obtenus pour los intensités maximales observées pendant
une période de 5 minutes sont donnés ci-dessous (résultats donnés en mm/h).
Récurrence .. 1an 2 ans 5 ans 10 ans 20 ans•PE 2 150 169 195 216 237
PE 3 160 188 228 261 294
PE 5 156 180 213 239 267
PE 14 135 151 173 190 207
PE 24 161 188 225 255 284
Il appara!t encore que le PE 14 donne des valeurs systématiquement
inférieures à celles obtenues sur les autres pluviographes.
Les relevés qui comportent le moins de lacunes sont ceux des pluvio
graphes PE 2 et PE 24. Pour l'étude complète des intensités - durées seul le PE 2
El. été conservé. En effet, le PE 24, en raison de sa position sur une butte en amont
du bassin risque de donner des résultats fortement influencés par les conditions
orographiques.
La suite des calculs a donc été effectuée uniquement sur les enregis
trements du pluviographe PE 2. Le tableau 2.1 1. dOlLne l'effectif des classes
des hauteurs maximales pour chacune des tranches horaires et le tableau 2.12 les
résultats obtenus pour différentes récurrences par ajustement des valeurs oxpéri
mentales à une loi gausso-loga.:'ithmique tronquée. Dans le tableau 2.1 10 los classes
ont été définies pnr tranches de hauteurs naximales et non par tranche d' intensité
maximale. Certainos valeurs hors-classes sont données en hauteurs observées.
On a donné sur la figure 13 une représentation des courbGs intensité
durée pour diverses récurrences.
- 28 -
TABLEAU 2. 1 1.
EFFECTIF DES HAUTEURS )1AXIMALES OBSERVEES (PE 2)
Tranches · 60 180· 5 10 15 'JI:) 45 90 120
~ classeshoraires ··• mn
mn mn mn mn mn mn mn mn·
~ -: -;-~( supérieure à 0.1.: 186 186 186 186 186 186 186 186
~ " 2.6.: 159 181 183 186 186 186 186 186 186
" 5.1.: 83 152 166 180 183 186 186 186 186( " 7.6. : 38 107 127 167 174 180 185 185 185( " 10.1.: 11 68 96 136 145 150 160 161 163
f
Il 12.6.: 4 37 65 112 120 127 130 135 136" 15.1. : 17·2 23 44 90 103 113 118 119 122Il 17.60: 17.6 9 26 71 85 94 106 109 110
( " 20.10: 4 17 56 68 79 89 96 98
~Il 22.6.: 27.6 8 45 61 65 73 82 85" 25.1.: 34.1 27.1 37 53 58 63 71 73 ~( " 27.601 28.4 26 43 50 59 62 68
~ " 30.1.: 29.6 21 34 42 51 56 61
" 32.60: 36.7 16 28 36 40 42 46
? " 35.1. : 47.6 12 19 25 34 35 37" 37.6. : 10 16 21 27 32 34
~ " 40.1.: 8 15 19 25 28 28" 45.1.: 4 10 16 18 21 22
( " 50.1.: 57.7 8 9 13 13 18
1
Il 55.1.: 69.2 6 8 10 11 14" 60.1 .. : 62.6 8 10 10 12" 65.1 .. : 65.5 6 9 9 9" 70.1. : 80.1 .. 71.8 6 8 9" 80.1.: 85.5 2 7 7
~ " 90.10': 9O.e 1 3·•
TABLEAU 2. 12INTENSITES J.IAXD1ALES POUR DIFFERENTES REOORFŒNCES
ET POUR DIFFERENTES DUREES
( · )·? · 180 ~• 5 10 15 30 45 60 90 120 .
~REœfulENCEmn mn mn mn mn mn mn mn mn
•·( 1 a.n. ••• o •• o •• o ••• · 150 125 112 92 78 67 51 41 28•~ 2 ans•••••••••••• • 169 1«> 126 106 91 80 62 49 34•
5 ans•••••• o.oo •• · 195 161 146 126 111 99 77 62 42•i 10 an•••••••••••• · 216 177 161 142 127 115 91 73 49•20 ans •••••••• o •• · 237 193 177 159 143 132 105 84 56··•
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- 29 -
• Hyétograrnrnes olassés.
A partir des courbes intonsités-durée, on peut déterminer les hyéto
grammes classés pour différentes fréquences. La première tranche correspond à
l'intensité en 5 minutes; la deuxième tranche de 5 minutes de durée correspond
à l'intensité de la hauteur maximale tombée en 10 minutes diminuée de la hauteur
maximale tombée pendant les 5 minutes précédentes ; la troisième tranche, toujours
de durée égale à 5 minutes, correspond à l'intensité de la hauteur maximale tombée
en un quart d 'heure diminuée de la hauteur tombée pendant les 10 premières minutes,
etc•••
Le tableau 2.1 3. donne la valeur des intensités des différentes tranches
de temps (5 minutes jusqu'à 1 h, 10 minutes de 1 h à 2 h et 20 minutes de 2 h à
3 h) pour los récurrences 1,5 ct 10 ans. Les valeurs sont reportées sur la figure
14 qui donne l'allure des hyétograrnmes classés.
hauteurs
:
84.3 mm
125.3 mm
148.1 mm
récurrence an · P =·Il 5 ans · P =•
" 10 ans • P =•
Comme toutes les averses importantes ont des formes voisines, on pout
considérer, sans grand risque d'erreur que la somme des de chaque tranche
donne la hauteur totale de l'averse de fréquence donnée
Une étude statistique de la pluviométrie tombée pendant 24 heures au
PE 2 donne les valeurs suivantes :
récurrence 1 8n · P =·ft 5 ans • P ...•
" 10 ans · P =•
93.5 mm
130.7 mm
146.1 nlll
La comparaison de ces derniers résultats avec ceux obtenus pour le
bassin nO 2 (cf paragraphe 2.3.3.1. et tableau 2.6.), bassin où est situé le
pluviogràphe nO 2, m:mtre que le coefficient d'abattement si l'on ne oonsidère
que ce pluviogTaphe est de 0,97 pour la pluviométrie annuelle et de 0,96 pour les
deux autres fréquences. Ces résultats correspondent à ceux énoncés dans le paragraphe
2.303.2.
Précédemment, on a défini le corps de l'averse comme étant la somme des
tranohes do précipitation dont l'intensité est supérieure à 15 mm/he On peut donc,
à pa:rtir dos hyétogrammes classés, donner los oaractéristiques du corps de l'averse
de fréquence annuelle, quinquem1ale et décennale :
-30-
fréquence hauteur durée
1/1 74,7 mm 80 mm
1/5 116,0 mm 90 mm
1/10 140,3 mm 100 mm
On a vu. au paragraphe 2.3.3.2. que les valeurs do fréquence quinquennale
calculées sur les bassina pour la périodo d'étude cOITespondaiont en fait aux va
leurs de fréquence décennéÜe pour une période plus étendue. On peut dono estimer
que 10 corps de la pluie de récurrence 10 années aura une hauteur do 116 nun.
On peut rapprooher ce résultat de celui obtenu en appliquant à la pluviométrie
ponctuelle de m~me fréquenoe àla station de longue durée (130 mm), la relation
déterminée plus haut C = 0.91 P - 5 soit 113 mm.
Les caractéristiques du corps de l'averse mnuelle et décennale seront
donc en réalité :
fréquence annuelle
fréquence décennale
71 mn
115 mm
Bonn90mn
Cette valeur de 115 mm pour le corps de l'averse décennale para!t assez
élevée, la briéveté de l'échantillon en ost peut-~tre la oause.
TABLEAU 2.1 3. HYETOGRAMr.iES CLASSES DE DIFFERENTES RECURRENCES
~ Position• · Intensité
~~• Durée • ·
~ de lade la 1an • 5 nno·tranohe tranche •· •• • :
:5 5 150 · 195 216•
10 • 5 • 100 : 127 · 138• • ·15 • 5 · 86 · 116 129• • •20 • 5 79 110 126•25 · 5 73 : 105 124•'!IJ 5 • 64 • 98 119• •35 • 5 57 • 89 · 103• • •
~40 5 · 50 • 83 · 99· • ·45 • 5 · 44 · 76 · 89• · • •50 · 5 · 38 • 68 82· • •
~55 • 5 31 : 60 76•60 5 29 · 55 · 71• •
1
70 · 10 25 : 46 · 56• •80 · 10 • 22 • 34 · 43• • • •90 • 10 • 14 23 34· •
100 · 10 13 15 · 23• •110 • 10 · 9 11 14• •120 · 10 8 9 10•14:> · 20 • 4 5.5 · 6• · •160 20 : 2 3 · 3•180 · 20 · 1 2 2.5• •
• : ·• •
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- 31 -
Chapitre 3EQUIPEMENT HYDROMETRIQUE ET ETALONNAGE
3. 1. EQUIPEMENT HYDROt-iETRIQUE
3.1.1. Sous-bassin BV1 - "Abattoirs".
La station de mesures est située au pied des hautes collines sud à
quelques mètres en amont des abattoirs de la ferme de MPASSA. Dès 1 'ouvert'l.;re
de ce bassin, une passerelle de jaugeage a été installée en travers du lit de
ce ruisseau, la MAZDUMBOU. Lors de la crue du 16 avril 1973, les eaux de ruis
sellement ont submergé cette passerelle qui a donc été surelevée. Lors de la
première campagne, les jaugeages étaient effectués à la perche. Mais, en raison
des fortes vitesses du courant lors des crues, le système do jaugeage qui a
entra!né la détérioration de plusieurs perches a été remplacé, en janvier 1974,
par un équipement suspendu avec saumon de 50 kg. Pour faciliter les déplacements
le long de la section, le treuil était monté sur un chariot guidé par des rails.
Ce montage a permis d'améliorer très sensiblement la qualité des mesures de
vitesses.
Il faut signaler l'existence d'un confluent sur la rive droite à une
quinzaine de mètres en amont de la section de jaugeage. Suivant 1 'heure de la
pointe de crue de ce petit affluent par rapPJrt à 1 'heure de la pointe de crue
du cours d'eau principal, les vitesses maximales sont déportées vers la rive droite
ou la rive gauche. Une échelle a été installée sur chaque rive pour détecter une
éventuelle difference de niveau entre ces deux rives. Les observations n'ont pas
confirmé cette hypothèse.
Un limnigraphe ImK a fonctionné du 1. 1.72 au 27. 1.73, puis a été
remplacé par un appareil OTT XX jusqu'au 18.10.74 et ensuite par un OTT X beaucoup
plus fiable.
3.1.2. Sous-bassin BV2 - Déversoir.
A l'origine l'équipement de la station de jaugeage était le suivant :
- un déversoir triangulaire
- une passerelle de jaugeage située à 30 mètres en aval
- un limnigraphe OTT XX au droit du déversoir
- un limnigraphe HWK au droit de la passerelle.
Le déversoir a été endonunagé une première fois lors de la crue du 16
avril 1973. Toute la partie située en rive droite a été arrachée. Puis, le 5 mars
1974, au cours d'une très forte crue, toute la berge a été emportée et le déversoir
complètement détruit. A la suite de cette série malheureuse, l'idée de déversoir
triangulaire en minces parois a été abandonnée car il aurait fallu entreprendre
des travaux trop onéreux pour ancrer cet ouvrage dans les berges trop friables.
En mars 1974, à cet emplacement, on a aménagé un seuil déversant avec buse pour
les jaugeages de basses eaux.
- 32 -
Enfin pour palier au fonctionnement défectueux des deux premiers
limnigrapbcs, un troisième a été installé le 6.12.74 en aval de celui de la
passerelle. Si bien qu'à cette époque, l'équipement était le suivant:
- Station 2 A - ''Déversoir'' - limnigraphe OTT X installé sur le plan d'eau créé
par le seuil déversant à 5 mètres de celui-ci.
- Stat ion 2 B - ''Pont''
- Station 2 C - "Aval"
limnigraphe HWK installé à 3 mètres en amont de
la passerelle de jaugeage.
limnigraphe HWK à 10 mètres en aval de la passerelle.
Comme d'une part les premiers jaugeages n'ont commencé qu'en janvier
1974 et que d'autre part les limnigraphes 2 A et 2 B ont très mal fonctionné en
1972 et 1973, les enregistrements ne sont exploitables ~e depuis le 12 avril 1974.
Cependant, comme on le verra plus loin, il est possible en reprenant très soigneu
sement tous ces enregistrements d'exploiter ~elques crues de la période 1972/1974
et notamment les deux plus fort:es, celles du 16 avril 1973 et du 5 mars 1974.
3.1.3. Bassin BV4 - Téléphérique.
La station du bassin principal est située sur un banc schisteux barrant
la OOMBA. Le lit, un peu encai ssé, a ét é légèrement aménagé pour les jaugeages de
basses eaux.
Les jaugeages de moyennes et hautes eaux s'effectuent à l'aide d'un
téléphérique installé à l'origine, à 10 mètres en aval du limnigraphe. Peu de
temps après on l'a déplacé de 7 mètres en amont par suite de l'éoroulement d'une
des berges lors de la crue du 16 avril 1973.
3.2. ETALONNA.GE.
30201. Sous-bassin BV10
Au cours de ces quatre années 99 mesures ou séries de mesures ont été
effectuées à cette station, entre les cotes 16 cm ct 156 cm. Les plus fortes cotes
atteintes sont de 262 le 16.4.73 et 256 le 4.4.74. Les résultats sont donnés sur
le tableau 3.1. Les courbes de tarages représentées sur les figures 15 et 16 font
ressortir la dispersion des pOints. Ceci est dd à la difficulté d'effectuer des
mesures précises en moyennes et surtout en hautes eaux en raison d'une part
des très fortes vitesses enregistrées sur une aussi petite section et d'autre part
du déplacement du courant principal le long de la section. De plus, lors des crues,
la précision de ces mesures était fortement diminuée par les apports solides divers
(branches, herbes, troncs d'arbres, etc••• ).
L'étalonnage qui a été conservé est celui effectué mécanographiquement
en mars 1976 et qui ne comprenait pas les jaugeages de la campagne 1975-1976, soit
du numéro 77 au numéro 99. Ces derniers se regroupent d'une manière aSsez satisfai
sante autour de la courbe calculée à l'exception de la série de mesures numérotée
87 et qui correspond aux jaugeages effeotués le 23.10., 10 7.11 et le 19.11.75.
- 33 -
La cote la plus forte (156 am) a d'ailleurs été j~ée le 19.11.75. En fait,
de nombreux ennuis survenus au cours de ces dernières mesures rendent douteux
les valeurs du débit calculé entre les hauteurs 100 et 155. C'est pour cela
que nous avons conservé l' étaJ.onnage précédent.
Pour la mise en équation des courbes d'étaJ.onnage en calcul automatique,
la méthode utilisée par le service hYdrologique de l'ORSTOM consiste à décomposer
cette courbe en un certain nombre de parabc les du second degré pcur crue l'ensemble
de celles-ci reproduise la courbe d'étalonnage sans erreur appréciable. POlU' cette
station 1 on a retenu 14 tronçons de paraboles.
Le tableau 3.2. donne le barème hauteurs-débits pour les cotes à
l'échelle 1imnimétrique varimt de 0,10 m à 3,50 m.
En fait l'extrapc1ation pour les très hautes eaux, à partir de la
cote 1,50 est aSSez imprécise et le débit n'est conn"a cru'à 10 %. Ceci provient de
la présence, en rive gauche, d'une plaine d'inondation où il ost très maJ. aisé
d'effectuer des mesures en hautes eaux. Certaines ont pu cependant ~tre effectuées
à la perche et un relevé du profil en travers a permis d'estimer approximativement
le débit qui. passait dans cette zone.
3.2.2. Sous-bassin BV2.
On a vu au paragraphe 3.1.2., <:{Ue les premiers jaugeages n'ont été
effectués qu'en janvier 1974 et que les enregistrements ne sont exploitables
que depuis le 12 avril 1974, date à laquelle la seotion de contr61e 2 A a reçu
sa forme définitive.
Pour cette période tous les traitements de toutes les données (étalon
nage et transformation des hauteurs en débits) a été fait mécanographiquement.
Tous les dépouillements ont été effectués sur les enregistrements du limnigraphe
du déversoir (2 A), car celui du pont (2 B) ne commençait à enregistrer les
hauteurs d'eau qu'à la cote 107 c'est-à-dirc au cours des moyennes eaux ; il ne
donnait dono pas le début et la fin des crues. Les jaugeages de basses eaux
s'effectuaient au déversoir et ceux de moyennes ct haltes eaux au pont. Comme
il était très diffioi1e, étant donné son éloignement, de noter la oete à l'échelle
du déversoir, la courbe de tarage a donc été établie, au pont (cf figures 18 et 19)
et une correspondance H DEIl/H PONT (cf figure 17 et tableau 3.3.) a permis de
déterminer une courbe de tarage au déversoir (cf. fig. 20 et 21).
Les 79 jaugeages effectués entre le 15.3.74 et mai 1976 (cf tableau
3.4.) ont permis de déterminer deux courbes d'étalonnage, l'une valable du 15 mars
74 au .30 octobre 75 (étalonnage nO 4) et l'autre vaJ.ab1e du 1er novembre 1975 au
:J) juin 1976 (étalonnage nO 5). En fait, cette modification d'étalonnage ne porte
que sur les basses et moyennes eaux, car à la suite de l'écroulement d'une partie
de la berge rive droite, la section de contr51e de la station 2 B a été modifiée
en octobre 1975. Le tableau 3.5. donno pour les deux étalonnages cités ci-dessus
le barème de traduction des hauteurs en débits; les hauteurs étant celles de
- 34-
l'échelle du déversoir.
Malgré les difficultés que cela représentait, difficultés qui entrat
naient une certaine impréoision, on a tout de m'ême tenté do déterminer un étalon
nage pour la période antérieure au 15 mars 14. Pour cette période, on ne possède
que 11 jaugeages dont beaucoup ne sont en f ait que des mesures de surface. Mais,
~e aux enregistrements des deux limnigraphes 2 A et 2 B, on a pu, lorsque ceux
ci n'étaient pas défectueux, établir une correspondance entre les hauteurs au pont
et au déversoir. La figure 11 donne une représentation graphique de cette corres
pondance pour trois périodes distinctes qui oonrespondent à différentes avaries
BttrVenuos au déverso ir :
période 1 ••période 2
période 3
avant la 16.4.13du 16.4.13 au 30.9.13du 1.10.13 au 5.3.14
Si l'on suppose q,l0 l'étalonnage au pont n'a pas changé entre le mois
de novembre 12 et la mois de mars 14, on peut construire des courbes de tarage
pour ces différentes périodes et en déduira les barèmes do traduction (cf. figure
22 et tableau 3.5. : étalonnages nO 1, 2 et 3).
Avant la première rupture du déversoir qui a eu lieu le 16.4.13, celui-ci
était un déversoir triangulaire en mincos parois à angle droit. La fonnule qui don
na le débit en fonction de la hauteur de la lame dévorsante h est la suivante :
Q = 8 lA h 2 ..j2..gh'"'""15 1-
En donnant à ~ la valeur 0,65 et en considérant que le bas du déversoir
est à la cote 0,98 m à l'échelle, on obtient pour les cotes supérieures à 2,3 m
des débits pratiquement identiques à ceux donnés par l'étalonnage nO 1 comma le
montre 10 tableau ci-dessous :
cote
2,302,503,003,54,0
ETAL. N° 1
3,304,348,15
15,525,2
FORMULE
3,014,318,89
15,524,3
On peut donc en conclure <pe pour les hautes eaux, il n'y a pas eu de
détaraga de la station 2 B. Ces étalonnages restent cependant très impréois surtout
en basses eaux. Il ne seront utilisés que pour reconstituer certaines crues
importantes.
- 35 -
3.2.3. Bassin principal BV 4.
A la station 4, les 94 jaugeages effectués (cf tableau 3.6 .) ont
permis de tracer trois courbes d'étalonnage (cf. fig. 23) :
étalonnage nO 1
étalonnage nO 2
étalonnage nO 3 :
d'octobre 12 à octobre 73
de novembre 13 à octobre 75
de novembre 75 à juin 16
Par suite de l,::. IOOdification du fond du lit de la rivière, en très
basses caux, on observe un détarage continu de la station. Ainsi, entre les deux
premiers étalonnages, les différences ne portent que sur les faibles débits.
Par contre, en octobre 1975, le tarage a été complètement modifié, mf3me pour
les très hautes eaux, à la suite de l'écroulement de la berge rive gauche.
Le plus fort débit a été jaugé le 20.4.16. Pour la cote 2,40 m on
trouvait une .valeur de 136 m3/s. En fait cette valeur provient d ''tU1e extrapolation
dans la partie gauche du cours d'eau des débits mesurés dans la partie droite,
ceci en raison de plusieurs ennuis survenus en cours de jaugeage. Los valeurs
obtenues semblent très nettement surestimées. On n'en a pas tenu compte lors du
tracé des courbes.
On a reporté sur le tableau 3.1. les troiS barèmes de traduction des
hauteurs en débit.
Figurt": 15
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- 36 -
Chapitre 4
ETUDE DU RUISSELLEMENT
4.1. GENERALITES.
Sous le terme de ruissellement nous désignons ainsi la somme du ruis
sellement pur directement provoqué par l'averse et du ruissellement retardé d'6.
au freinage du ruissellement pur par la végétation et les premières couches de
terrain. Une troisième composante vient s'ajouter aux deux premières pour former
l'écoulement total.. Il s'agit de l'écoulement de base qui correspond au destockage
da la nappe. Celui-ci sera étudié dans le chapitre suivant.
L'analyse du ruissellement comprendra donc l'étude de l'ensemble des
crues individualisées sur les relevés limnigraphiques. Après détermination des
points pivots de début et de fin de crue, un traitement informatique a permis de
déterminer les différentes caractéristiques de chaque crue.
Une des caractéristiques principales est le volume ruisselé VR qui peut
~tre représenté par la lame ruisselée RR correspondante. Celle-ci dépend. de plu
sieurs faoteurs qui peuvent ~tre fixes tels que les facteurs propres à chaque
bassin versant comme la morphologie, la géologie et la pédologie ou variables
comme la couverture végétale, les caractéristiques de l'averse et l'état de
saturation du sol avant l'averse responsable à la crue.
Le facteur principal du ruissellement est la hauteur de l'averse.
Mais la lame ruisselée est aussi une fonction complexe de différents facteurs
secondaires dont le plus important est, dans la plupart des cas, l'état de satu
ration préalable des sols. Celui-ci peut ~tre représenté directement par diffé
rent s paramètres. Les plus fréquemment employés sont :
- l'indioe d'humidité fonction des averses antérieures et du temps
séparant celles-ci.
le temps séparant une averse de l'averse antérieure ajyant provoqué
une réaction à l'exutoire.
le cumul des hauteurs des averses antérieures
le débit de base au début de la crue qui est fonotion des averses
antérieures puisqu'il représente le stock de la nappe.
Après plusieurs essais, nous avons retenu pour représenter cet état d~
saturation des sols, l'indioe d'humidité et le débit de base. Pour le bassin nO 2,
le débit de base ét ant très souvent proohe de zéro, nous n'avons pas tenu compte
de ce terme qui représente très mal la séquence des préoipitations antérieures
à la cruo.
- 37 -
Une autre caractéristique principale de la crue est la forme de l'hydro
gramme qui représente la séquence des débita enregistrés à l'exutoire. Elle dépend
aussi de très nombreux facteurs qui sont à peu près les m~mes que ceux cités précé
demment. lIais, la forme du hyétogranme, la répartitian spatiale et l'intensité de
l'averse jouent un r51e plus important.
4.1.1. Caraotéristi~es des crues.- . -Les tableaux 4.1. à 4.19 en annexe donnent les différentes .()araabéris.
tiques des crues avec les notations s1.ti:\lantes :
1° colonne - NO : numéro de la crue
date du début de la .orue
hauteur moyenne de l'averse reSpOnsable (en mm)
: corps moyen de l'averse (on mm)
volume ruisselé (en m3)
: Lame ruisselée (en mm)
coefficiant de ruissellement HrjPm (en %)coefficient de ruissellement utile HrjC (en ~o)
temps de montée de la crue (en minutes)
temps de base de la crue (en minutes)
débit de base au début de la crue (en lis)
: débit maximal total de la crue (en m3/s)
débit maximal ruisselé qui correspond au débit maximal total
diminué du débit de base au moment de ce maximum (en m3/ s)
coefficient de forme, il est égal au rapport du débit maximal
ruisselé au débit moyen de ruissellement I~l où M :; Vr/Tb.
4° colonne - \X
9° colonne - Tm
10° colonne - Tb
11° colonne - Qb
12~ colonne - Qt
13° colonne - Qr
2'0 .co lanne - DA~ ;
3Q co lorme - P11
4° co lonne - C
5 D colonne - Vr
6° colonne - Hr
7° colonne - Kr
80 colonne - Kru =
4.1.2.~ de l'averse.
Nous avons vu que le facteur principal du ruissellement est la hauteur
moyenne de l'averse Pm. Une première correction dans l'analyse hydro-pluviométrique
consiste à ne prendre en compte que la partie utile de cette averse qui a le plus
de chance de provoquer le ruissellement t il s'agit du corps de l'averse.
Ce corps a été défini au paragraphe 2.3.4. comme étant la SOmme des tranches
de précipitations dont l'intensité est supérieure à une intensité donnée que
nous avons prise égale à 15 mm/he
- 38 -
4.1.3. Indice d'humidité.
Nous avons vu précédemment que l'état de saturation du sol avant
l'averse responsable de la crue pouvait ~tre représenté par de nombreux para
mètres. Pour notre étude, nous avons retenu un indiee de forme exponentielle
qui. est fonction des hauteurs des averses antérieures à la crue corrigées par
le temps séparant celles-ci. Il peut se mettre sous la forme t
Ii = l'i-1 e - K.tj
où Ii est l'indioe après tj jours sans pluie immédiatement avant l'averse ét'lidiée
Pi qui se produit au jour i.
Immédiatement après cette averse l'indice devient:
l'i = Pi + Ii
On calcule ainsi l'indice de proche en proche. Avant l'averse Pi + 1 tombée le jour
i + 1 l'indioe sera donc:
1 ° 1 l" - k.tn~ + = ~ e
où t n ost le temps exprimé en jours séparant l'averse Pi de l'averse Pi + 1.
Après de nombreux essais nous avons retenu les coefficients K suivants
pour chaoundes bassins:
BV1 et BV2 : K = 0 1 30 avec t limité à 15 jours
BV4 : K = 0,20 pour des averses Pi supérieures à 5 mm et t limité à
20 jours.
4.1.4. ETécipitations limites.
L'état de saturation du sol peut se représenter indirectement en
étudiant les réactions du bassin aux précipitations en fonction des caractéris
tiques dos averses antérieures. Ainsi en portant sur un graphique les points
représentatifs des couples hauteur moyenne de l'averse/indice d'humidité et
hauteur moyenne de l'averse/débit de base initial (Pm/lh et Pm/Qb)on peut
tracer les courbes séparant les averses ayant ruisselé sur la quasi-totalité
du bassin de celles ayant très peu ou pas du tout ruisselé. Cos courbes dorment
la précipitation limite de ruissellement pour un indice d'humidité ou un débit
de base initial donné.
4.1.5. Rolation entre la lame ruisselée et la hauteur de l'averse.
Lors de la formation d'une crue, le facteur conditionnel principal
est la hauteur de l'averse, c'est celle-ci qui est directement responsable du
ruissellement. L'analyse des cru.es comprendra donc, en premier lieu, l'étude de
la relation liant la hauteur de l'averse Pm au volume ruisselé ou plut~t, pour
simplifier, à la lame ruisselée lIR. On portera donc, tout d'abord, sur un
graphique, les IX>ints représentatifs de ces couples de valeurs Pm/lIR.
- 39 -
La dispersion autour de la courbe moyenne HR = f (Pm) est assez importanto. Elle
traduit l'influence des facteurs seoondaires, principalement l'état de saturation
préalable du sol. Pour les crues issues d 'une précipitation proche de la précipi
tation limite et pour lesquelles une partie du bassin seulement ruisselle, le
volume ruisselé dépend plutôt de la répartition spatiale de l'averse. Bien que
par la suite, la plupart des crues aient été retenues, nous nous intéresserons
surtout aux lames ruisselées issues d'averses de hauteur supérieure à 20 mm.
Le but de l'analyse est de définir les réactions du bassin à une averse
donnée dans des oonditions homogènes. Une première correction consiste à éliminer
les fractions de l'averse à intensité trop faible pour donner lieu à un ruissel
lement. On ne retient donc que la partie utile de l'averse ou corps de l'averse
tel qu'il a été défini précédemment. Le seuil d'intensité retenu (15 mm(h) est un
seuil moyen qui peut sous-estimer le corps dans le oas d'averses longues ou le
surestimer pour des averses violent os.
On porte donc sur un graphique la hauteur de la lame ruisselée HR en
fonction du corps de l'averse C, et on trace la courbe enveloppe supérieure du
nuage de points obtenus ; celle-ci correspond dono à de bonne s conditions de
saturation.
Les écarts Ll HR à la courbe HR = f (C) correspondent à un déficit de
ruissellement dn prinCipalement aux: conditions préalables de saturation. Nous avons
vu que cellos-ci peuvent ~tre représentées par l'indice d'humidité et le débit de
base initiaJ. i le premier tenant compte surtout des précipitations immédiatement
antérieures alors q:u.e le second, qui représente le destockage de la nappe, englobe
des précipitations beaucoup plus anciennes.
La méthode utilisée pour corriger ces écarts est celle des déviations
résiduelles. Pour ne pas donner trop de poids aux écarts absolus 0 HR dans le cas
des pluies de hauteur faible, on a préféré prendre pour la suite des calculs l'écart
relat if D = t.:).HR-0-
La métl~de des déviations résiduelles oonsiste à étudier les variations
de l'écart résiduel D en fonction d'un des facteurs secondaires, puis à étudier
les variations du nouvel écart obtenu en fonction du deuxième facteur secondaire.
Comme il a été impossible de déterminer quel facteur était le plus influent, on a
pris en compte simultanément les deux facteurs lh et Qb.
et.
-«J-
Pour cela on porte sur deux graphiques différents les écarts D en
fonction de l'indice d'humidité d'une part, et du débit de base d'autre part,
comme si chaoun de ces facteurs était seul responsable de l'écart initial D.
On obtient ainsi deux courbes D = f (rh) et D = f (Qb) qui donnent deux nouveaUX
écarts a et b. On suppose ensuite que rh et Qb <.>nt le m~me poids et se partagent
l'écart D, d'où deux nouveaux écarts f et g tels que :
1--.:2.g - b
Ceux-ci vont permettre de tracer deux nouvelles courbes de correction i = f (Ih)
et j = f (Qb) au milieu du nuage des points représentatifs des couples
Ih f et QP - g.
Les lames ruisselées initiales Hrl seront donc corrigées de ces derniers
écarts i et j, pour donner une nouvelle valeur H'r telle que :
H'R = ER - D' avec D' = (i + j) C.
Les points représentatifs du couple H'R - C permet de tracer une courbe
moyenne H1R = f (C) qui représente la relation entre la lame ruisselée et le corps
de 11averse pour des conditions de saturation homogènes.
Comme on le verra plus loin, la dispersion reste encore assez importante
autour de la QOurbe moyenne. Celle-ci est dl1 principalement à la distribution
spatiale des averses et à leur intensité, mais aussi au fait que les facteurs
secondaires retenus Ih et Qb ne sont pas entièrement satisfaisants. Leur influence
sur le déficit de ruissellement est différente selon qQe la crue se produi! en
début, en milieu ou en fin de Saison des pluies. &ar le bassin nO 1 nous avons
testé cl 'autres facteurs tels que la somme des précipitations antérieures pendant
un temps donné, l'intensité maximale de l'averse ou l'emplacement du maximum de
cette averse. Les corrections deviennent efficaces si l'on tient compte de tous
ces facteurs ainsi que de la période au cours de lacpelle se produit la crue,
mais les calculs deviennent vite fastidieux et inoxtricables. On a préféré
abandonner cette méthode qui, finalement, ne se justifie guère.
4.1.6. Forme des crues.
La forme d'une orue est donnée par l 'hydrogramme enregistré à l'exutoire
des bassins, ses caractéristiques peuvent ~tre assez différentes selon la réparti
tion spatiale de l'averse, son intensité et aussi selon l'état de satlœation pré~
lable des sols. La méthode généralement employée pour étudier ces caractéristiques
de forme est celle de 11hydrogramme unitaire. Celui-ci est engendré par une averse
unitaire, c'est-à-dire une averse assez homogène dans le temps et dans l'espace et
dont le corps a une durée inférieure au temps de montée de la crue unitaire.
A partir de l 'hydrogramme type unitaire caractéristique du bassin, on peut théori
quement déduire par affinité et tr;]llGlc1,tion les hydrogrammes de orues complexes
issus d'averses complexes ; ces transformations sont définies par les caractéris
tiques de 11 averse.
- 41 -
Pour la détermination de cet hydrograInIllG type, il suffira donc, pour
chaque bassin, de sélectionner les crues et les averses afférentes de manière que
ces dernières satisfassent aux conditions citées ci-dessus. En fait, on s'aperçoit
que ces conditions sont très diffioiles à remplir pour des bassins à relief
vigouroux comme ceux de la COMBA. 1YI~me pour un très petit bassin tel que le
bassin nO 2, les averses sont en général très hétérogènes et de plus la réaction
du bassin est assez différente selon la hauteur et l'intensité de l'averse, ceci
est particulièrement sensible sur les terrains assez perméables.
L'l1ydrogramme-type n'étfmt représentatif que du bassin étudié, on a
introduit la notion d 'hydrogramme standard telle qu'elle a été définie par M. ROCHE.
Dans la suite de ce chapitre nous avons consacré à l'analyse du ruissel
lement un paragraphe pour chacun des trois bassins étudiés.
4.2. Sous-bassin nO 1
Pour ce bassin, nous avons sélectionné 160 crues, auxquelles nous avons
rajouté trois autres crues don~ los enregistrements ont été défectueux et pour
lesquelles nous avons pu déterminer certaines caractéristiques. Il s'agit des
crues suivantes :
- Crue nO 17 b du 29.4.73 : Pm = 48,6 mm - Qb= 78 lis - Qt = 13,7 rn3/s
Crue nÔ 33 b du 25.11.73: Pm = 58,9 mm - Qb = 56 lis - Qt = 14,5 m3/s
Crue nO 31 b du 12.4.74 : Pm = 87,9 mm - Qb = 232 lis - Qt = 22,2 m3/s.
Les caractéristiques des 160 crues sont données en annexe dans les
tableaux 4.1. à 4.5.
La plus forte averse observée au cours de la période d'étude est
tombée le 16 avril 1973. Elle avait une hauteur moyenne de 138,1 mm et un corps
de 121 mm. Ces deux hauteurs correspondent à peu près aux caractéristiques de
l'averse décennale sur le bassin nO 1. Cette pluie a engendré une crue dont le
débit de point e est le plus fort observé (51,3 m3/s). Par contre la lame ruis
selée n'est que de 55,4 mm alors que le 4 avril 1974 celle-ci était de 61,4 mm
pour uno hauteur moyenne de l'averse de 107,4 mm et un corps de 91,8 mm, le
débit de pointe était de 48,5 m3/s. Cette différence da~s les apports provient
essentiellement des conditions préalables de saturation. Ces conditions étaient
beaucoup plus favorables ~ll ruissellement le 4.4.74 que le 16.4073 cc qui se
traduit par un indice d'humidité beaucoup plus élevé en 74 qu'en 73 : 65 contre
29. Le 4 avril 1974, il est d'ailleurs tombé deux averses différentes sé:ra.rées
de quelques heures, la hauteur totale était de 143,9 mm et le corps total de
125,6 mm.
: OCT NOV: DEC : JANV FEV: MARS AVR lvlAI: TOTAL).: --__: 1__: :_-_:_--_:_-- (
-42-
Le 2 avril 1975, on a encore observé deux averses importantes, une qui
a commencé à 2 h 40 (p = 98,2 et C = 78,4 mm) et une autre qui a débuté à 16 h 35
(p = 63,8 et C = 58.1 mm). Dans le calcul de la pluviométrie journalière (cf ta
bleau en annexe) ces deux averses ont été séparées car elles sont tombées l'une
avant 8 h et l'autre après 8 h (cf paragraphe 2.3.3.). Les lames ruisselées étaient
respectivement de 29,4 mm et 29,0 mm soit au rang nO 3 et 4 juste après les deux
crues citées précédemment. Le débit de pointe de la deuxième crue était de 30,1 m3/s
soit le troisième en importance observé au cours dû la période d'étude.
4.2.1. Q2rvs de l'averse.
Sur le tableau 4020, on donne, pour chaque mois, l'effectif de la classe
du corps de l'averse, ainsi que le pourcentage par rapport à l'effectif total de
cette classe.
TABLEAU 4020 0
L,;: n -: %: n ~ %: n ~ %: n : %: n ~ %: n ~ %: n ~ %.: n : c~ : n ~ %
«--_:~:_:__._:_._:_:__:_._:_.__:__.__:_:..::.:_._-: : : : : : : : : : : :: ::::
( > 0 7 : 4 : 31: 19: 23: 14: 17: 10: 16: 10: 23: 14: 29: 18: 17: 10: 163: 100
f )10 7 ~ 5 : 25: 19: 18: 14: 14: 11: 11: 8: 21: 16: 22: 17: 13~ 10:131: 80(,. 20 6: 7 : 19: 23: 13: 16: 8: 10: 8: 10: 8: 10: 14: 17: 7: 8: 83: 51
~ ) 30 4 : 8 : 15: 31: 4: 8: 7: 14: 2: 4: 4: 8: 11: 22~ 2: 4: 49: 30()40: 3:10 10: 34: 2: 7: 3: 10: 1: 3: 2: 7: 8: 28: 0: 0: 29: 18(') 50 : 2 : 11 : 6: 33: 2: 11: 1: 6: 0: 0: 1: 6: 6: 33: 0: 0: 18: 11( ':: a : : : : : : : : : : : : : : :~ '> 60 : 0 : 0: 1:1 11: 1: 11: 1~ 11: 0 : 0: 1: 11: 5: 56: 0: 0: 9: 6)
Aux mois los plus pluvieux, novembre et avril, correspon:. le plus grand
nombre de pluies : 37 Jo, alors que ces deux mois totalisent 40 %de la hauteur
annuelle.
Ce pourcentage va en croissant au fur et à mesure que la hauteur du corps
augmente. Ainsi, les 2/3 des averses ayant un corps supérieur à 50 mm ont lieu ém
cours de ces deux mois. Dans la majorité dos cas les très fortes averses se pro
duisent au cours du mois d'avril. Il n'est donc pas étonnant de constater que les
plus forts volumes ruisselés seront observés au cours de ce mois.
51
- 43-
4.2.2. Lame ruisselée et coefficient de ruissellement.
De marne que pour le corps de l'averse, on a porté dans le tableau 4.21
le nombre de crues par classe de lame ruisselée et par mois, ainsi que le pour
centage par rapport à l'effectif total de la classe.
TABLEAU 4.21
(- : OCT : NOV DEC :;~~ : FE\T~1A~-S : AVR MAI: TOTAL )( HR : : : :. : :----c(
••••.• •.•• • e._ •• •.•••• ,
~. • n • ~ • n • % • n • % • n • Q;1 • n • % . n • ~ • n • %. n • %· n • ~
• • l'. • 1ft• • '. • • • 1. ."". • • • • •
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(> 1 : 5: 4 123 :19 18 :15 :14 :12 :12:10 19 :16 :20 :17 '10 : 8 :121: 74( . '. .. .• • •• ••••• •••••••( ) 5 : 0 : 0 : 13 :28 4: 9 : 6 : 13 : 3 : 6 7: 15 : 12 :26 : 2 : 4 : 47: 29
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• .1: 1 : : ,: 1...:::: :: : :_: :: :::: 1 : ;
Pour les petites crues ayant totalement ou partiellement ruisselé,
on retrouve évidemment la même répartition mensuelle que pour le corps de l'averse.
Mais cette répartition diffère pour les moyennes et fortes crues. Les averses qui
tombent en novembre, en début de saison des pluies, rencontrent des conditions de
saturation beaucoup moins favorables qu'en mars et avril ; les averses ruissellent
beaucoup plus difficilement et les coefficients de ruissellement sont donc beaucoup
moins forts. Ainsi, pour les crues de volume supérieure à 32 500 m3 (HR "'7 10 mm),
47 %ont lieu en avril et seulement 21 %en novembre. Pour les très fortes crues
(HR > 20 mm) ce pouroentage tombe à 12 ,5 ~o en novembre comme en mars alors qu'il
passe à 75 en avril.
Dans l'ensemble ce bassin ruisselle assez bien puisque dans 45 70 des
cas le coefficient de ruissellement est supérieur à 10 jb. Les plus fortes valeurs
sont atteintes en avril : 40, 1 ~o le 16 avril 73, 50 1b le 2 avril 1975 et 57,1 70 le
4 avril 1974.
-44-
4.2.3. Indice d'humidité.
Comme nous l'avons vu au paragraphe 4.1.3., l'indice d'humidité peut
représenter l'état de saturation du sol. Celui que nous avons retenu est de forme
exponentielle
Ii = IIi -1-ktje
Il garde en mémoire les averses antérieures en leur affectant un coef
ficient do correction qui est fonotion du temps séparant les averses suocessives.
Pour le bassin nO 1 la valeur de k retenue est de k = 0,30.
Les plus forts indices se rencontrent en fin de saison des pluies et
notanunent en avril. Ainsi, après la crue du 16.4.73, il avait pour valeur 167,
65 avant la deuxième crue du 4.4.74 et 172 après celle-ci. Le plus fort avant
une crue est celui du 2.4.75 à 16 h 35, sa valeur était de 80. Ceci explique
l'importance du coefficient de ruissellement qui est de 50 %pour une pluie
de 64 mm.
4.2.4. Précipitation limite de ruissellement.
Afin de déterminer les hauteurs de précipitations à partir desquelles
le bassin commence à ruisseler en fonotion de l'état de saturation du sol, on a
supposé que les crues dont le volume était inférieur à 3 250 m3 (RH ~ 1 mm)
étaient dues à un ruissellement partiel du bassin. St4r les figures 24 et 25,
on a reporté les points représentatifs de la hauteur do l'averse en fonction
d'une part de l'indice d'humidité avant cette averse et d'autre part du débit
de base au début de la crue. On a distingué les points qui correspondent à un
ruissellement mù (Rr = 0), à un ruissellement partiel (RH ~ 1 mm) et à un ruis
sellement de l'ensemble du bassin (RH :> 1 mm). En traçant au milieu de ces deux
nuages de points une courbe séparant le ruissellement mù ou partiel du ruissel
lement total, on définit ainsi les courbes des précipitations limites de ruis
sellement, qui permettent de déterminer les conditions nécessaires au ruissel
lement total pour une averse de hauteur donnée.
Pour une averse homogène, à partir de 40 mm,
le ruissellement est généralisé sur la quasi-totalité
du bassin ~lelques soient les conditions de satu
ration préalables.
Pour un indice d'hmnidité de 30, la courbe se
stabilise et à ce moment là P m = 15 mm. Si l'on
prend comme valeur limite HR = 0 au lieu de HR = 1 mm,
la valeur de Pm lorsque la courbe se stabilise
n'est plus que de 6 mm.
)-: Ih : Qb (lis). ._-----(~ Pm
nun : supérieurs à>---_._--------{12,5 -: 70: 13015: 30 8020 : 9 4725: 4 30
(30: 2 20
~'_«>_ ___:-::....__O_=__ ~
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1l-I
50.1
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PRECIPITATION LIMitE ET 'NtHCEIl.. Ill... · , ....... , ..,....... 1 i
STATiON N" 1....II.'lI!ilIj;j~..~
D'HUMIDITE.. #......- ..ll~._~ .....
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- 45-
4.2.5. Relation entre la lame ruisselée et la hauteur de l'averse.
On a vu que pour étudier le ruissellement en fonation de la hauteur de
l'averse, \IDe première correction consiste à ne retenir que la partie utile de
l'averse ou corps de l'averse C. Comme indiqué au paragraphe 2.3.4., le corps de
l'averse sur le bassin nO est donné par :
Cm 1 = C14 + C24 x Pm 1P14 + P24
On porte donc sur un graphique les valeurs de la lame ruisselée HR en
fonction du corps de l'averse C (cf figure 26) et on trace une courbe limite supé
rieure. Les écarts HR correspondent à la distance du point représentatif à la
courbe. En fait, nous avons vu que l'on prend l'écart relatifD = HR/C. Sur les
figures 27 et 28, cet écart D oct porté en fonction de I h d'une part et de Qb
dt autre part, ce qui donne deux nouveaUY. écart s a et b • Ensuit e on calcule f et g
tels que :
etf + g = D f ~-g= b
Ces écarts reportés en fonction de Ih et Qb (cf figures 29 et 30)
donnent les écarts définitifs i et j. La lame ruisselée corrigée devient donc
H'R = HR + (i + j) 0
Ces valeurs portées sur la figure 31 permettent de tracer une courbe
moyenne H 'R = f (C) qui correspond à dcs conditions homogènes de saturation :
Qb = 110 l/s.
Pour tester l'efficacité de la méthode, on a calculé la somme des écarts
absolus initiaux <;:~ et finaux ~~ • Pour 142 événements averses-crues, les
valeurs obtenues sont les suivantes: !:.6= 380,8 mm et ~6= 193,3 mm.
La réduction relative des écarts n'est que de 49 ~o En éliminant quelques points
qui B 'écartent trop de la courbe pour les faibles valeurs de C, la somme des écarts
absolus devient pour 130 événements :
! 6'341,1 et ~~ = 139,7 soit une efficacité relative
de 59 %. L'écart absolu moyen final paSse de 1,36 mm à 1,07 mm.
Pour les val eurs du corps de l'averse supérieure à 60 mm, la représenta
tion de la liaison lame ruisselée corrigée-corps de l'averse à une forme linéaire
dont l'équation peut se mettre sous la forme :
H'R = 0075 (0-33,2) C ~ 60 mm
Cette forme linéaire montre que pour C = 60 mm, on a pratiquement
atteint la saturation.
LAME RUi'55ELLEE EN FONCTION DU CORPS DE L} AVER'5E___"""_,_.",-~-""""~",,,,,,.-,,~,-,,,--,-,-,,,,,,,,, ..... .,-,~""--_ ...._......._"",,-"~, ..•.,,.._-~-,,-_ ....._-------
,1
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( 55-A)
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ENoB.V. 1 :: ECART FONCTiON DU DEBIT DE BASE_________r_._ilI__...........""_......._._, ,~__, .. .. "'_ .
r 8:'1/.1 = ECART r EN FONCTION DE L! INDiCE D'HUMiDITE01= .. .• , !tIl ....~.~...._-.-......-_,...- .~. _
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f
!
j11!
11
1!1.
1
11
C -< GO: H'r ",3.2S·10·} C { C + 43,2. }
C ~ 60: H't~O.7S (C-33,2.)
DECORPS
B)i.1
CORRECTIONAPRE5
RELATION
t70"1
lêle1*fa:\ :x:
~iOi
!!
1501
[
i!
-46-
Pour les valeurs de C inférieures à 60 mm, l'équation de la courbe de
regression peut se mettre sous forme parabolique :
c (C + 43,2)
4.206. Forme des crues.
On a vu précédemment que la forme de l'hydrogramme des crues était
influencée par la répartition des averses ainsi que par son intensité et la
saturation préalable du sol. Ainsi, la forme d'une crue issue d'une très forte
averse tombant dans de bonnes conditions de saturation pourra 8tre assez différente
de celle d'une crue provoquée par une averse moyenne tombant en début de saison
des pluies. C'est pour ces raisons que nous avons différencié les crues moyennes
(RR <. 10 mm) des crues fortes (HR ::> 10 mm) et déterminé deux hydrograrnrm s types.
4.2.6.1. Crues moyennes.
Parmi les nombreuses crues dont la lame ruisselée était comprise entre
2 et 10 mm on a sélectionné celles pour lesquelles les averses étaient assez
homogènes dans le temps et dans l'espace et dont le corps avait une durée infé
rieure au temps de montée de la crue. Pour ne pas trop réduire la taille de
l'échantillon, les critères de sélection n'ont pas été trop sévères, mais on a
ess~é de ne pas trop s'éloigner des caractéristiques des crues unitaires.
La sélection porte sur 10 crues pour lesquelles on a calculé le débit
instantané de 10 minutes en 10 minutes en prenant comme origine des temps, l'heure
do passage du maximum. Afin d 'homogénéiser ces valeurs, les lames ruisselées ont
été ramenées à 1 mm. Dans ces conditions les débits se déduisent des débits
observés en multipliant ceux-ci par le rapport 1/RR. Le tableau 4.22 donne les
débits instantanés ainsi calculés, ainsi que les valeurs moyennes.
L'hydrogramme moyen obtenu, représenté sur la fieure 33, a les caracté
ristiques suivantes ;
°°°°0,g02~g ~
g j
° )
- 47 -
TABLEAU 4.22
BV1 - HYDROGRJOO.Œ MOYEN (crues faibles et moyennes)
(N° -40 -30 -20 -10 -5 ° 10 20 30 40 ~( · · · · · · .
• • · · • • •( --'-· · · · · · 0.500: 0.4l4j· · · · · •( 1-73 ° 0,010: 0,198: 0,472: 0,760: 1,13 · 1,18 0,710:•( 3-73 · 0 ° ° · 0,023: 0,726 : 1,34 : 1,07 0,822: 0,626: 0,452· ·( 9-73 : ° 0,007: 0,039: 0,560: 0,902: 1,10 : 0,970: 0,856: 0,592: 0,384)( 9-74 : ° ° : 0,380: 0,812: 1,01 · 1,15 0,810: 0,472: °,380: 0, 390 )•~27-74 : ° ° : 0,208: 0,932: 1,16 : 1,23 0,910: 0,698: °,496: 0, 268 ~32-74 : ° 0,158: 0,596: 0,936: 1,08 : 1,15 : 0,848: 0,582: °,436: 0, 232
( 6-75 : ° : 0,003: 0,188: 0,528: 1, 11 : 1,19 : 0,814: 0,744: 0,464: 0,336)(19-75 : ° : 0, 126: 0, 274: 0,326: 0,740: 0,908: 0,698: 0,506: 0,376: 0,258~(32-75 : ° 0,005: 0,428: 0,960: 0,996: 1,00 : 0,600: 0,436: 0,382: 0,328( 1-76 : ° · ° 0,140: 1,37 : 1,40 : 1,41 1,06 : 0,652: 0,336: 0,204)•( • . . . ~- • . . .( NOY · · · 0,692: 0,988: 1, 16 •
0,896: 0,648: 0,459: 0,327)° • 0,031: 0,245: •( · ·• • • • • •
~ N° : 50 : lh • 20 • 40 : 2h : 20 : 40 • 3h l( 1-73 : 0,256: 0,151: 0,071: 0,046: 0,030: 0,016: ° :
13-73 : 0,304: 0,204: 0,113: 0,046: 0,028: 0,009: ° :9-73 : 0,195: 0,143: 0,091: 0,055: 0,033: 0,018: 0,008:9-74 : 0,290: 0,210: 0,108: 0,065: 0,048: 0,028: 0,013:
(27-74 : 0,178: 0,128: 0,069: 0,037: 0,018: 0,007: ° :(32-74 : 0,133: 0,092: 0,042: 0,025: 0,017: 0,011: 0,007:(6-75: 0,252: 0,191: 0,104: 0,054: 0,030: ° : ° :(19-75 : 0,210: 0,171: 0,116: 0,079: 0,045: 0,024: 0,008:
132-75 0,250: 0,193: 0,168: 0,071: 0,039: 0,023: 0,011:
1-76 0,140: 0,084: 0 0 0: 0 : 0 :o. •___0 0 • _
« MOY : ° 220: ° 157: ° 088: ° 048: ° 029: ° 014: ° 005::':':':':':':' :
Temps de montée Tm = 30 mn
Débit maximum ruisselé QR = 1,16 m3/s •
Volume ruisselé VR = 3 250 m3
-48-Lame ruisselée
Temps de base
= 3,85
HR = 1 mm
Tb = 180 mIl
Le temps de base a été légèrement diminué pour tenir compte du fait que
les averses choisies sont parfois trop longues.
A partir de cet hydrogramme type, on peut définir un hydrogramme standard
qui permet d'étendre les résultats obtenus mu' ce bassin à d'autres bassins de la
m~me région. Cet hydrogramme peut 8tre défini par les paramètres caractéristiques
suivants:
Temps de montée Tm
Temps de base Tb
Coefficient C<. = QR/Qm
où QR est le débit maximal ruisselé et Qm le débit moyen ruisselé.
La courbe de montée de crue est assimilée à une droite et la courbe
de déorue à une exponentielle de la forme_ x,u..
q = Q,R [ (1+m) e - l't'\]
x est donnée par l'équation implicite
où u = tTb - Tm
et
1
f( À,x.)= <X +----x-e -1
À 4 = 1
d1JIls laquelle = Tb!ol, Tm/2Tb - Tm
Si on reprend les paramètrcs caractéristiques médianes obtenus lors de
la détermination de l 'hydrogramme type, c'est-à-dire
on obtient
Tm = 30 mIl
>.. = 0,212
Tb = 180 mn
et
et
x = 4,481
ci.. = 3,85
d'où l'équation de la courbe de décrue, où t Gst exprimé en fractions d'heure-1 t 79t
q = 1,173 (e - 0,0113)
Cette courbe reportée sur la figure 32, montre la similitude qu'il existe
entre les deux courbes de décrue: hydrogramma-type et hydrogramme standard.
Par définition le volume total ruisselé est donné par l'expression
+ Tb-Tm:.c
en prenant x. = 4,481 on obtient un volume ruisselé de 3 254 m3 soit une lame
1,00 mm, ce qui coITespond au volume de l 'hydrogramme-type.
e:V.1 HYDROGRAMME MOYEN
Hr::.1 mm
Tm=3QmmTb:=.3h
FlgtH"e: 32- -
w ..... llft"_Nri ....,.fI«IM.lmlUilCl!".."'_••_!i;Il...·....· .......~.......~~ .....".;t n~..._ .._ ............. .._ .._,_1i""........ """
- 49-
4.2.6.2. Crues fortes.
Les fortes crues sont en général provoquées par des averses non-unitaires,
aussi est-il difficile d'appliquer la méthode de l'hydrogramme-type de ruissellement.
Une autre méthode consiste à définir un hydrogramme élémentaire qui correspond à
une tranohe d'intensité du hyétogramme.
Pour cela, après séleotion des orues issues d'averses relativement homo
gènes et dont le oorps a une durée assez faible, on opère de la manière suivante :
tracé du hyétogramme moyen de l'averse à partir des deux hyétogrammes
P14 et P24.
décomposition de ce hyétogramme noyen en tranches de 10 minutes.
Pour chacune d'elle on détermine la lame ruisselée partielle qui lui est propre.
recherche pour chaque lame ruisselée partielle de l 'hydrogranune élé
mentaire correspondant. Ceci revient à rechercher une fonotion dû transfert du
hyétogramme à 1 'hydrogrammo-Fonotion qui intègre le coefficient de ruissellement
et la fonotion d'étalement de l'onde de orue.
Dans ce but, on a retenu trois orues dont les oaraotéristiques princi
pales sont données dans le tableau oi-dessous.
( · ~N° • Date Pm HR QI'
~-.. · · ·· · · ·19 .. 5-3-74 · 71.4 · 21.9 · 27.7
~• · · ·( 17 2-4-75 · 63.8 · 26.5 29.7• •
~33 • 19-11-75 · 57.1 · 15.54 21.8
-~· · ·· ·· ·La valeur de la lame ruisselée ne correspond pas tout à fait à oelle
donnée dans les tableaux des oaraotéristiques des crues en annexe, car on a dimi
nué le temps de base qui avait été un peu surestimé.
Sur los figures 33, 34 et 35, on a représenté llhydrogramme de la crue
(en trait plein), le hyétogramme moyen et les courbes isohyètes de l'averse sur
le bassin nO 1.
&0
~i9ure ~ S!I
Courlln ;sohy.U~ du 5-3-74
H, .13.42 mmI-l~ *' 6~O;8' mmHs = 3.50 mm
Hyc,,"ogrammt- obur,,'Hydrogromme rteonnHuéH1 d l'ogr omm.. co r-respon donCt H'l, 'oh et th
-- .... ---
-.-.......... .,..,..
~
SN. 1 CRUE DU 5-3-14
,1,t
..,l ,
1\.\\".\ ,
\. '. \\ ~.
Kf\1 ..1 •. 1J .. 1
.. " .~/..
r. mm/h
1
100
, h ah 3h 4 h S ft Gh 7 h ah
70
N
~I
Fi 9 ure; 34
&0
~60
70
60
», ;; 5,36 mm
Hl =9.24 mmHl :: 6,09 mm
1-1.",4,41 mm
HS ::l ',36 mm
e;v· 1 CRUE DU 2 ~ 75 (2eT~)
17 h
1,,1
- J1,
1111,1,,
111,,
f,,'-"
16 h 1i'h 1tJ h
#-
5
15
25
10
10
.»<::::=;.......... . Ç;f:)~G.,~
~o
N
~1
1 Il~.~r_~ e_.~_i_!o_o_h_'f .._t_!....$ _d_U_19_-_11.....-_7_S__1
H, .:: 2,25 mm
Hz;:;; 6,84 mm
Hs ': 4,97 rom
H4 =1,50 mm
BY. 1 CRUE DU 19-11-75
16 h15 "Uh
100
10
1111,
Fi9urs,: 35. _.---
- 50-
La détermination des lames ruisselées partielles a été faite par
tâtonnement et approches successive~ en tenant compte des faits suivants :
la sonune des différentes lames partielles est égaJ.e à la lame ruis
selée totale corrigée, s lil y a lieu, par le rapport de la pluviomé
trie moyenne tombée sur l'ensemble du bassin à la pluviométrie moyenne
enregistrée en P14 et P24.
l'aptitude au ruissellement augmente de façon continue pendant la
durée de l'averse. Au début, elle est fonction de l'indice d 'humi-
dité.
On a pu ainsi construire un hydrogramme élémentaire qui peut représenter
l 'hydrogramme moyen des fortes crues. Cet hydrog'l'amme est représenté sur la figure
36 pour une valeur de la lame ruisselée égale à 1 mm. Les débits instantanés sont
donnés dans le tablcûll ci-do:J:JO'Us :
TABLEAU - 4.23
( T · • • • • • • )· -30 • -20 • -10 • ° 10 • 20 • 30 · 40f mn · • : • • • • •
~• • • • • · •Q m3js:
• •0,86 · 1,60
• · 0,62 · •
°• 0.10 • • • 1,27 • • 0,28 • 0,18( • • • • : · : )• • • • • •
( : • • • · • :~Tmn 50 1 h • 20 • 40 • 2 h • 20 • 40 3 h
~1 • • 1 1 1 :• •
Q m3js 1 • • 1 • • •~0,14 0,11 • 0,07 • 0,045 0,030 • 0,022 • 0,010 · °( · • • • • : ·• • • • • •
Sur les figures 33 à 35 les courbes en pointillées représentent la
reconstitution de la crue à partir dos hydrogrammes élémentaires.
Pour tester la méthode, on a cherché à reconstituer certaines crues
complexes. Les résultats sont représentés sur les figures 37, 38, 39 et 39 bis
(pour les crues du 16.4.73 et du 4.4.74 le temps de base a été diminu~
!lIalgré la lourdeur du prooédé et les tâtonnements qui ont permis de
déterminer l 'hydrograrnme moyen, les résultats sont finalement assez satisfaisants.
L'incertitude porte cependant sur le tracé de la courbe d'aptitude limite au
ruissellement en fonction du temps.
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- 51 -
4.3. SOUS-BASSIN N° 2.
Les caractéristiques des orues sélectionnées sont données en annexe
dans los tableaux 4.6 à 4.110 De nombreuses crues de la période allant de 1972 à
mars 1974 n'ont pu ~tre exploitées en raison de la mauvaise qualité des enregis
trements. Cependant, les crues du 16 avril 1973 et du 5 mars 1974, crues qui ont
provoqué la rupture du déversoir, ont pu ~tre reconstituées à partir des limni
grammes des appareils 2 A et 2 B. La précision est assez bonne pour la première
crue, mais beaucoup moins satisfaisante pour la deuxième, car une partie des
enregistrements de la décrue est inexploitable. Au total, l'échantillon porte
sur 149 crues.
En volume, la plus forte crue observée est celle du 16.4.73 qu.i a été
provoquée par une averse de 106 mm, la plus forte enregistrée. Son débit de pointe
était de 21,5 m3/s. La deuxième crue en importance est celle du 4.4.74 due à une
averse de 89,6 mm. Cette pluie étant tombée dans de bonnes conditions de saturation,
la lame ruisselée (61,1 mm) et le débit de pointe (20,7 m3/s) sont très voisins de
ceux du 16 avril 73. Le 14.4.74, on a observé une crue dont le débit (22,4 m3/s)
est le plus fort enregistré à cette station alors que l'averse afférente nI était
qu.e de 55,4 mm et la lame ruisselée de 43,0 mm.
4.3.1. Corps de l'averse.
Comme pour le bassin nO 1, (cf. 4.2.1.), on a classé le corps de toutes
les averses aJ7'ant donné une crue par classe et par mois. La répartition est à peu
près identique à celle observée sur le bassin nO 1. Cependant, la proportion des
petites valeurs est plus importante pour le BV2' car ce bassin est beaucoup plus
favorable au ruissellement. Ainsi, pour la période octobre 74 à mai 76 on a
observé 109 crues sur le bassin nO 2 et seulement 72 sur le bassin nO 1. La dif
férenoe provient surtout des faibies averses puisque 44 %des corps de pluie
inférieure à 20 mm ont ruisselé sur le premier bassin contre 67 10 sur le deuxième.
Au-dessus de 20 mm les effectifs par classe et par mois sont sensiblement les m~mes.
4.3.2. Lame ruisselée et coefficient de ruissellement.
La répartition des lames ruisselées est sensiblement différente.
Entre 1 et 10 mm l'effectif est le m~me pour les deux bassins, respectivement
49 et 51 crues. !vIais, dans la classe 0-1 mm, on a enregistré 2 fois plus de crues
sur le BV2 que sur le BV1, ceci provient du fait que de très petites averses ruis
sellent partiellement sur le BV2 contrairement à ce qui se passe sur le BV1.
On retrouve cette différence de ruissellement pour les fortes averses. Ainsi,
on a observé 4 fois plus de crues supérieures à 10 mm sur le BV2 que sur le BV1.
Pour la même période (octobre 74 à mai 75), sur le BV2, 70 %des crues
ont un coeffioient de ruissellement supérieur à 10 f~ contre 50 1~ Sllr le BV,1.
- 52 -
Il n 'y a eu que 3 crues sur le BV1 dont le coefficient de ruissellement
a dépassé 30 r~, alors que sur le bassin nO 2 on en a observé 36.
Ce coefficient peut atteindre des valeurs extrêmement élevées dans de
bonnes oonditions de saturation. Ainsi, le 4 janvier 1974, on a relevé un coef
ficient de ruissellement de 82 ~o pour une pluie de 54,9 mm ; l'indice d 'htunidité
était de 42. Pour les dix averses supérieures à 60 mm observées pendant toute la
durée de l'étude (averses correspondant à des crues enregistrées), los coefficients
varient de 50 '0 à 71 9;.
Ces quelques ohiffres mettent en évidence, les conditions particulières
de ruissellement sur ce petit bassin de 1,18 lan2. Les crues y sont très violentes
et extr~mement rapides, ce qui nous a d'ailleurs posé beaucoup de problèmes pour
l'étalonnage de la station en hautes eaux.
4.3.3. Précipitation limite.
Potœ différencier les crues aYant partiellement ruisselé des crues qyant
ruisselé sur l'ensemble du bassin, on a pris le m~me critère que pour le BV2. Sur
la figure 40 où sont reportées les valeurs de la pluviométrie moyenne en fonction
de l'indice d'humidité, on a donc fait une distinction entre les lames ruisselées
nulles, inférieures ou supérieures à 1 mm.
La courbe définissant la précipitation limite de ruissellement total
pour chaque valeur de Ih est beaucoup plus basse que celle tracée avec les résul
tats obtenus sur le bassin nO 1, comme le montrent les valeurs reportées dans le
tableau ci~essous.
On n'a paS reporté les précipitations en
fonction du débit de b2.Gc, car comme on le verra dans le
paragraphe suivant, celui-ci représente très mal l'état de
saturation préalable des sols.
En prenro~t toutes les crues qyant partiellement
ou totalement ruisselé (limite RR ~ 0), la valeur de Pm
pour un indice d'humidité de 30 est d'environ 2 à 3 mm.
4.3.4. Relation entre la lê~e ruisselée et la hauteur de l'averse.
Comme pour le bassin nO 1, on a reporté, sur la figure 41, la hauteur
de la lame ruisselée en fonction du corps de l'averse, et on a tracé une courbe
limite supérieure enveloppe de tous les points. Cette courbe correspond donc à de
bonnes oonditions de saturation.
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- 53-
Nous n'avons retenu comme facteur correctif que l'indice d'humidité Ih.
En effet, en ce qui concerne le débit de base, celui-ci est toujours très voisin
de zéro et même parfois nul. Dans ces conditions, il représente très mal l'état de
saturation du sol. D'autres essais ont été faits en prenant le cumul des pluies
précédent la crue (30 jours - 45 jours - 60 jours) ~ tous les essais se sont
soldés par un échec.
On a donc gardé comme facteur secondaire uniqucr.1Ont Th qui n'est d'ail
leurs pas, lui aussi, très satisfaisant .. Le graphique 42 donne la courbe moyenne
a = f (Ih) tracée au milieu du nuage de points correspondant aux couples D - Ih
où D = BR/C. Cet écart permet de calculer la lame ruisselée définitive H'R qui
portée en fonction de C, donne la courbe définitive H'R = f (C) (cf. fig. 43).Cette courbe moyenne correspond à des conditions homogènes de saturation telles
que I h ... «>.
La somme des écarts absolus initiaux, pour 145 valeurs, est .!-1.1=630,3 m et la somme des écarts absolus finaux !S= 331,6, soit une réduction
relative des écarts de 41,4 %' Le regroupement autour de la courbe moyenne est
sensible mais finalement la méthode n'est pas très efficace surtout si l'on
considère que la première courbe de la figure 41 a été tracée en limite supérieure.
Cependant, COmme nouS l'avons déjà mentionné ci-dessus, tous les essais de regres
sion avec d'autres facteurs secondaires se sont avérés inefficaces.
Pour des valeurs du corps de l'averse supérieure à 30 nrn, on a cherché
à représenter la relation qui lie ce dernier à la lame ruisselée, par une équation
de forme linéaire .. Pour 33 couples (C-H'R) t l'équation à la forme suivante:
H'R = C - 10.2
Cette relation montre ~le le coefficient de ruissellement K'R = H'R/C
tend rapidement vers 100 %. Ainsi pour une hauteur du corps de l'averse de 100 mm
qui est proche de la hauteur décennale, ce coefficient de ruissellement est de
90 %. On vérifie donc que pour ce bassin nO 2 les conditions sont particulièrement
favorables au ruissellement.
Pour les valeurs de C comprises entre 2 et 30 mm, la relation peut ~tre
représentée par une équation de forme parabolique :
H'R = 0,95
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- 54-
4.3.5. FbrIDe des crues.
Comme pour le bassin nO 1, on a cherché deux hydrogrammes moyens, l'un
pour les crues moyennes et l'autre pour les crues fortes.
4.3.5.1. Crues moyennes.
Les critères de sélections sont à peu près identiques à ceux retenus
pour le bassin précédent : homogénéité de l'averse, durée du corps inférieur au
temps de montée de la crue. Seules cinq crues satisfont à ces critères. Leur
caractéristiques SOnt regroupées dans le tableau 4.24. Les temps de montée sont
compris entre 20 et 30 minutes et les temps de base entre 2 h 20 et 3 h 10.
Le tableau 4.25 donne pour chacune des crues le débit instantané en prenant
pour origine l'instant du maxirmun. Chacun des hydrogrammes de ces crues a été
ramené à un hydrogramme de volume identique égale à 1180 m3 soit une lame ruis
selée de 1 mm. Les caractéristiques de cette hydrogramme moyen sont donc les
suivantes:
lame rui sselée : 1 mm
temps de base : 150 mn
: 0,66 m3/s
k = QR/HR = 0,66
volume ruisselé: 1.180 m3
temps de montée : 20 mn
débit maximum ruisselé
O(,=S".,,~
Pour tenir compte du fait que la durée des averses sélectionnées est
souvent supérieure à celle de l'averse unitaire, on a préféré retenir comme temps
de base et temps de montée les valeurs limites inférieures de celles des cinq
hydrogranunes retenus pour le calcul de l 'hydrogramme moyen.
Comme nous l'avons fait pour le bassin nO 1, on a recherché un hydro
gramme standard à partir des paramètres de l'hydrogramme-type.
Les paramètres caractéristiques de l 'hydrogramme standard seront donc :
Tm = 20 mn Tb = 150 mn ex = 5,03
Tous calculs faits les valeurs obtenues pour À et Je sont
À = 0,152 ·x = 6,494
La courbe de décrue aura donc pour équation
q = 0.66 -3te
Le graphique de la figure 44 donne une représentation de l 'hydrogramme
type (en trait plein) et de l 'hydrogramme-standard ( en traits discontinus).
3 h
- 55 -
TABLEAU 4.24BV2 - SELECTION DES CRUES POUR L 'HYDROGRAMf.Œ UNITAIRE
~ · · • : ·N° Date p • C • Hr • QI' Tm • 'lb· , · ·• • •
1
• · · ·• • • ·10 12.4.73 · 19, 1 · 17,7 5,39 : 2,70 20 • 180• • •· • · · · ·19 17.12.74 : 19,8 • 18,3 · 5,44 ; 3,81 · 24 · 142· · '. ·• · • • ·( 7 17 .1.75 12,9 · 12,9 · 3,76 : 2,67 • 25 190• · •
1• · · • 3 84 : 28 • 1804 4.2.76 • 30,9 • 29,0 • 5,25 · •• · • • , . · ~· • • • • •
25 28.4.76 · 14,7 12,6 · 5,45 · 3,52 · 25 185· • • ·· : · • · )· • • •
TABLEAU 4.25BV2 - HYDOOGWU·Œ' MOYEN (crues faibles et moyennes)
: · · • )N° -'!J) -20 -10 • -5 · ° 10 20 30 · 40: · · · • · :• · • • •· , · : · • :• • • •
10-73: 0 ° • 0,319: 0,445: 0,501 : 0,371 0,237: 0,178: 0,122•• ° 046: : : : 0,252: 0,147: 0,07519-74: ° 0,294: 0,515: 0,70°: 0,401, .• • • •
7-75: ° 0,021: 0,0401 0,093: 0,710: 0,500 0,2711 0,152: 0,0894-76: °
: . : : . . .~ 25-76:
0,006: 0,290; 0,467: 0,731: 0,408; 0,217; 0,124; 0,0630 0,004: 0,009: 0,615: 0,646: 0,473: 0,217: 0,128: 0,082
~ mr· · · · • ·--...----.· · · • · ·• : ° 015: ° 1~: ° 427: ° 658: ° 431: ° 239: 0,146: 0,086•
°• :':':':':':' :• :
( N° : 50 : 1 h: 20 : 40 : 2 hl 20 1 40 :
~. . : . . . '. :.. . e_. . (": 1 : : : : : :
~ 10-73: 0,095: 0,074: 0,046: 0,027: 0,016: 0,007: ° : °
( 19-74· 0,039· 0,026· 0,014· 0,009· ° : ° : ° : °: : : .. : : :~ 7-75: 0,064: 0,053: 0,043~ O,028~ 0,017: 0,008: 0,003: °( 4-76 0,035; 0,030; 0,015; 0,011; 0,006; 0,003; ° ; °
125-76 0,057: 0,039: 0,022; 0,015~ 0,007; 0,004: ° : 0__<
MOY 0 058: ° 044: ° 028: 0,018·.· 0,009: 0,004·.· 0,001: °':':': . : . :
B~. 2 HYDROGR,A.MME MOYEN ET HYOROGRAMME STANDARD
fHydrogfl1mme moyen
~ //<'~-
~ \r __-Hydl'"t!gro mme ~tor:èt'lrdf .-/} ...---/1 /~
J111J,.
1,,1 .{
1f,
J1/11 Figure; 44
r
!11!
i
- 56 -
4.3.5.2. Fortes crues.
Pour déterminer l'hydrogramme moyen des fortes crues, nous avons pro
cédé de la m~me manière qu'au parél(?,Taphe 4.2.6.2. pour le bassin nO 1. Les crues
retenues sont au nombre de trois. Leurs caractéristiques sont données dans le
tableau ci-dessous.
( .. · ·NO • Date Pm · C Hr • Q..c( • · ..• · ·( · ·• ·( 10/75 3-2-75 • 35,8 · 33,2 16,2 10,4· ·
~ 26/75 :23-3-75 43,0 • 38,9 22,95 16,1·48/75 : 17 .11.75 : 37,6 · 33,8 · 18,7 10,9• ·(
Les figures 45, 46 et 47 donnent les hyéto grammes et les hyétogrammes
moyens de ces trois crues ainsi que les courbes isohyètes sur le bassin nO 2.
L'hydrogramme observé est représenté en trait plein alors que l'hydrogramme
reconstitué est figuré en traits discontinus. Sur la figure 45, on a rajouté
pour la crue du 23.3.75, les trois l~drogrammes partiels engendrés par les tranches
d'averses de 10 minutes Hi = 9,21 mm, H2 = 10,61 mm et H3 = 3,13 mm.
Ces trois crues ont permis de déterminer un hydrogramme élémentaire
moyen pour les fortes crues. Il est donné dans le tableau 4026 pour une valeur
de la lame ruisselée égale à 1 mm.
TABLEAU 4.26
Œr mn : -30 : -20 :---~~O-"-_·_~-o--:--10--: 20 -.: ..~ 1• •• 1··( ~--:---_._-_..._----- ---.----" .
( Q m3/s; 0 0,027: 0,150: 1,05 ; 0,500 ~-;,075 :~045( --L. :::
( If mn : 4J 50 1 h: 10 : 20 ::::. ---3;-0_.,1~---_:_._--_:._--_.:_---:----. ---- --
~ Q m3/s: 0,038 : 0,028 ; 0,020; 0,013; 0,008
Les caractéristiques de cet l\ydrogrruwae moyen sont les suivantes :
Hl h '9 li'---=====r==-----.-_._~
so
\\,\\,\\\\\
BY. 2. CRUE DU 3 -2 -75
J.:i1=:7,5 mm
H?~ 6,6 mmH3= 1,6 mm
H 4-= 0.5 mm
Hydrog:-omme oIH::erveo'Hydttlgromrne r.cor;stitlJ~
j
f
Figure: 45_ 'Il
trt
1
ftl1
t
ff
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ç;gure: 46~'----
.obl.rveHydrogr{)mme .,
. - ee 1) os tl tu coHydrogtomme 1
..sn"ndont..... !TI20'!> CI) fi"", ... _Hy&rcgr--c,,, ..
o H1 1 Ht. et HI
4h
CRU,E DU 23 - ~.:_,~S:V. 2 .
H,. 9,21
Kt::: 10.61H3:: 3,13
30 h,
\\
\\...(z) \ \
"'{- ~ \\ '\\
\ \
\ \\\ \\ \\ \
\. \\ \;
\\1
h
1
LoorXh
so
B:J.2 CRUE DU 17 -11-75
î"100
1~ l lnm/h
\,H, "',4 mmHl ""6,5 mm
H~ =4,8 mm
figure: 47__........_ 1.1:1. __
\\
i \1 \f \1 .,
/ ~L--f""'....r=:~~/~------------r'l----.__~--~=::"_::_:.::~'::.__:-:....;T";;::~=-ê;;E~-;;-:=======~~~'''~-------··----r--·-'------------·-I.......-.-----!lI!lo'..I·
lOIt z1h nh ~~3h Oh
"S
VR = 1180 m3
- 57 -
Tb = 120 mn
QR = 1,05 m3/s
c;:: = 6,41
Sur les figures 48 et 49, on a représenté en trait plein, 1 'hydrogramme
observé des crues du 16.4.73 et du 14.4.74 et, en traits discontinus, l'hydrogramme
reconstitué de ces mêmes crues.
Cette étude a permis de constater que le seuil de 15 mm/h choisi pour
l'évaluation de la hauteur du corps de l'averse sur le BV2 était surestimé. Ainsi,
par exemple, pour la crue nO 49 du 4 et 5.4.74, avant laquelle l'indice d'humidité
est assez élevé (lh = 36), ce seuil serait plut8t de 9 mm(h. Dans oes conditions
le corps total moyen sur le bassin est de 73,5 rrun, au lieu de 72,7 mn pour un seuil
de 15 mm/ho La hauteur du corps du hyétogramme moyen de P2 et P5 étant de 65,5 mm,
la correction à apporter aux lames ruisselées partielles, déterminées sur ce hyéto
gramme moyen, est donc de 1,122. Or, la partie du hyétogramme située au-dessus de
9 mm/h a une valeur de 54,5 mm. Après correction pour l'ensemble du bassin, la
hauteur de la pluie ayant effectivement ruisselé est donc de 61,1 mm, soit exac
tement la hauteur de la lame ruisselée ce jour-là.
L 'hydrogramme de cette crue a été représenté, en trait plein, sur la
figure 50. Il apparatt qu t en prenant, pour le corps de l'averse un seuil de 9 mm/h,
l'hydrogramme reconstitué, en traits discontinus, est très proche de 1 'hydrogramme
observé. En conclusion, pour des crues importantes survenant dans de bonnes condi
tions de saturation, on aurait pu prendre, comme partie de l'averse ayant ruisselé,
toute la portion du hyétogramme situé au-dessus d'un seuil voisin de l'intensité
10 mm/ho Cependant, une telle modification n'influe guère sur l'étude faite dans
ce paragraphe.
Sur la figure 50 bis, on a représenté 1 thydrogramme de la crue du
20 .4.76 ainsi que l'hydrogramme reconstitué. La première averse qui a lieu entre
22 h et 23 h provoque une première pointe de crue à 23 h et contribue à saturer
le sol. La deuxième averse tombe donc sur un sol saturé, ce qui justifie la valeur
de 8 mm/h retenue pour le seuil du corps de l'averse.
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H10 = 6.71-1,1::' 5".'H'2 ~ 6J3Hor,.:; 0,5H1815 0,3H,9:: 0,7
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Hl1 = 0,9Hn= 0.7H"3 = 0.7Hr = 6 O· ..,Q mm
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- 58 -
4.4. BASSIN PRINCIPAL no 4.
On trouvera en annexe, pour ce bassin de 17 ,5 km2, dans les tableaux
4.12 à 4.19, les caractéristiques des crues sélectionnées. L'échantillon comporte
194 événements.
La crue la plus importante aussi bien en volume (RH ::: 47,9 mm) qu'en
débit (Qr::: 137 m3js) a été observée le 16.4.73. El18 était e~~endrée par une
averse de 116,8 mm dont la hauteur correspond à la hauteur de l'averse décenna.le
sur ce bassin. Le 4.4.74 et le 20.4.76, deux pluies de hauteurs très voisines,
respectivement 78,0 mm et 81,8 mm ont donné naissance à deux crues dont les
débits de pointes sont aussi très proches (95,7 m3/s et 94,0 m3/s). Cependant,
les volumes ruisselés sont légèrement différents. Le 4.4.74 la lame ruisselée
était de 39,0 mm et seulement de 34,4 mm le 20.4.76. Ceci est dÜ à la différenoe
des conditions préa.lables de saturation, traduites par la valeur de l'indico
d'humidité avant la crue: Ih ::: 60 le 4.4.74 et Ih = 39 le 20.4.76. C'est d'ail
leurs pour cette crue de 1974 que l'on observe le plus gros coefficient de ruis
sellement Kr ::: 50 %.Le 2 avril 1975, on a enregistré une crue assez importante engendrée
par une pluie de hauteur nettement plus faible (Pm = 58,4 mm). Cette crue q:ui.
survient seulement 14 h après une première averse plus importante (Pm = 82,6 mm)
a bénéficié do conditions extrômement favorables (Th = 88), ce qui explique
l'importance du coefficient de ruissellement 48,6 %.
4.4.1. Corps de l'averse.
Sur le tableau 4.27, on a porté pour chaque mois de la période d'étude
72-76 , l'effectif de la classe du corps de l'averse ainsi que le pourcentage par
rapport à l'affectif total de cette classe.
La répartition des hauteurs est à peu près identique à celle observée
sur les autres bassins, à l'exception des très fortes va.leurs supérieures à 50 mm.
En effet, 73 %de celles-ci se produiront en avril. Ceci est dÜ à la différence de
superficie des bassins. Si on tient compte du coeffioient d'abattement propre à
chaque bassin, un corps de 50 mm sur le BV 4 correspond à un corps de 56 mm sur
le BV2. Pour une meilleure comparaison, il serait plus juste de décaler les
classes de 10 mm. Ainsi, sur le BV1 on a 6 %des valeurs supérieures à 60 mm
sur le BV4 le pourcentage se retrouve pour les va.leurs supérieures à 50 mm.
BV4 - REPARTITION DU CORPS DE L'AVERSE - TABLEAU 4.27
· · • · · · · · ·C · OCT · NOV • DEC · JANV · FEV · MARS · AVR · MAI · TOTAL· · · · · · · · ·· · • · · · · · ·mm:'-E-:--ÎL:--E-~J...~-.:.!!-:2.:_n_:-.JL:--E-:-2..:~: 10 :_n_::I:_n_:2....:---!L:--iL· · · · · · · · · · · · · · · · · ·· · · · · · • · · · · · · · · · · ·> 0 • 7 · 4 · 35 : 18 · 30 · 15 · 25 : 13 · 22 · 11 · 28 · 14 · 31 · 16 · 16 · 8 · 194: 100• · • · • · · · · · · · · · ·>10 : 6 · 4 · 27 · 19 · 20.: 14 : 17 · 12 · 17 · 12 · 21 · 15 · 22 · 16 · 11 · 8 · 141 : 73• · · · · • · · · · · · · ·~ )20 4 · 5 · 17 · 23 · 9 • 12 · 9 · 12 · 4 · 5 · 11 · 15 · 16 · 21 · 5 · 7 · 75: 39· • · · • · · · • · · · · · · ·>30 2 · 5 · 9 · 21 • 2 · 5 · 7 · 17 · 3 · 7 · 7 · 17 · 11 · 26 · 1 · 2 · 42: 22• · · · · • • · · · · · · · · ·>4) 1 • 6 · 4 · 22 · 1 · 6 · 2 · 11 · 0 · 0 : 2 · 11 · 8 : 24 · 0 · 0 · 18: 9· · • · • · • · • · · · · ·>50 0 • 0 · 1 · 9 • 0 a q .. 1 · 9 · 0 · 0 • 1 · 9 · 8 · 73 · 0 · 0 · 11:
~l• • · • • • • • • • · · · · ·>60 0 · 0 · 0 · 0 · 0 · 0 · 0 · 0 · 0 · 0 · 1 • 20 · 4 · 80 · 0 · 0 · 5:• • • • • • • • • • · • · · · ·• • • · · • ·. · · · · · · · · · ·• • • • • • · • • • • · · · • · ·
BV4 - REPARTITION DE LA LAME RUISSELEE - TABLEAU 4.28
· · · · · · · • ·HR • OCT • NOV · DEC • JANV · FEV · MARS · AVR • bIAI · TOTAL· · · : · · · a ·mm · • • • · · ·: - n :~ l--!L.:.-lÉ.-:---..!L:~:--!L.: %:--!L.:-!.-:--!L.:-.!..:--n:-: i~: --!L.: :% :---!L::I:· · : · · · · · · · · · · · · · · ·· · · · · · · · · · · · · · · · ·) 0 • 7 • 4 · 35 · 18 · 30 · 15 · 25 · 13 · 22 · 11 · 28 · 14 · 31 · 16 · 16 · 8 · 194: 100• • · · • · • • · · · · · · · · ·> 1 • 5 · 4 · 26 · 20 · 19 · 15 · 16 · 13 · 12 · 9 · 20 · 16 · 23 · 18 · 7 · 5 · 128: 66• · • · · · • • · • · · · · · · ·> 5 • 0 · 0 • 13 · 22 · 7 · 12 · 8 · 14 · 3 · 5 · 10 · 17 · 14 · 24 · 3 · 5 · 58: 30• · • · • · · • · · • · · · · · ·>10 • 0 · 0 · 8 · 26 · 1 · 3 · 5 • 16 · 1 · 3 · 3 · 10 · 12 · 39 · 1 · 3 · 31 : 16• • · • · · • • · · · · · · · · ·>20 .• 0 · 0 · 1 · 10 · 0 • 0 · 0 .. 0 · 0 · 0 · 1 · 10 .. 8 · 80 · 0 · 0 · 10: 5~• · · · · • · • • · • · · · · · ·: 1 · • • · · • · · • • · · • · · ·• • • · • • ·- • • • · • • · • ·
1\J't
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_ 60-
4.4.2. Lame ruisselée et coefficient de ruissellement.
Le tableau 4.28 donne. la répartition de la lame ruisselée BR aveo une
présentation identique à celle adoptée pour le DQrps d'averse.
Pour la totalité des orues la répartition des lames est à peu près la
m~me que sur le BV1. Ainsi .30 %des crues ont une hauteur de lame d'eau supérieure
à 5 mm, soit le même pourcentage qua sur le BV1. On retrouve cette égalité des po'l.l.J:lo
centages pour les cru.es supérieures à 20 mm, ainsi que dans la répartition mensuelle.
Cependant, ce bassin est plus favorable au ~ssellement puisque 54 %des
crues ont un coefficient de ruissellement supérieur à 10 %contre 45 7~ sur le bassin
nO 1. De même, 25 coefficients (13 %) sont supérieurs à .30 %alors que l'on n'en
compte que 3 sur le BV1.
Le plus fort coefficient de ruissellement a été observé lors de la orue
du 16.4.73, Sa valeur était de 50 %. Sur 7 valeurs supérieures à 4J %, cinq se ren
contrent en avril, une en novembre et une en décembre.
Après examen du ruissellement sur les tl"Ois bassins, il appardt que le
bassin nO 2 est de loin le plus propioe à l'écoulement. Sur oelui-ci les valeurs
du coefficient de ruissellement peuvent atteindre 80 %dans de très bonnes condi
tions de saturation, alors que sur les autres bassins elles ne dépassent que très
rarement 40 %. Ces différences d'aptitude au ruissellement sont dues essentiellement
aux terrains rencontrés ainsi qu'à la denoité de la végétation comme nous l'avons vu
au cours du chapitre premier. Ainsi, sur le bassin nO 2, la végétation est une végé
tation de savane très dégradée par les bovidés, contrairement à ce qui se passe sur
la plus grande partie du bassin principal et surtout sur le sous-bassin nO 1 où l'on
rencontre un certain nombre de for~ts galéries qui freinent et interceptent les eaux
de pluies favorisant ainsi 1 'infiltration. De plus, SUI' le sous-bassin nO 2, au
début des pluies de forte intensité, on observe un phénomène de ''battanoe'' qui
imperméabilise le BOl ; la quasi-totalité de l'averse ruisselle et l'infiltration
est pratiquement nulle, ce qui se traduit par un débit de base souvent insignifiant.
- 61 -
4.4.3. ~écipitation limite de ruissellement.
Pour pouvoir comparer l'aptitude au ruissellement des trois bassins,
on a pris les m~mes oritères que précédemment pour différencier les orues aYant
partiellement ou totalement ruisselé.
Le t.ableau ci-contre, donne les valeurs limites( •
1 Qb (l/s)Pm • lh de Ih et Qb nécessaire au ruissellement total de
!1 :
mm '. l'ensemble du bassin pour une averse donnée. Ces• supérieurs à•• valeurs sont déduites des courbes limites de ruissel-'. ·• •
l 12 • 60 : 1000 lement représentées sur les figures 51 et 52.•15 • 19 · 210 (1)• •20 : 9 : 11025 '. 4 • 75 l• •30 1 2: 4536 '1 0 • 20•
: ••
Le tableau ci-dessous regroupe, par chacun des trois bassins, les
hauteurs lirnites inférieures des averses provoquant 'lUl ruissellement total pour
un indioe d'humidité donné.
• · •lh • BV1 • BV2 • BV4 ~
1 • 1•'.• Pm en mm•• --· •• •)
0 1 40.0 32.0 : 36.02.5 '. 29.0 18.8 • 29.0• •5 • 24.0 15.3 1 24.0•
10 • 19.5 12.5 · 19.0• •15 · 17.0 10.1 : 16.4•20 • 15.5 9.6 1 14.5•
140 · 14.3 8.0 : 12.3·60 · 13.3 : 7.0 1 12.0•80 · 12.6 : 6.0 • 11.6• ·: · ·• ·
(f'[ En prenant toute les crues ~ant totalement ou partiellement ruisselé
(HR ~ 0 mm), la valeur de Pm pour un indice d'humidité de 30 est de 4 mm. Rappelons
que pour le BV1 cette valeur était de 5 mm et pour le BV2 de 2 à 3 mm.
Ce tableau fait apparattre les différenoes d'aptitude au ruissellement
telles que nous les avons déjà rencontrées. Le soua-bassin nO 2 ruisselle très
rapidement même dans des canditions de saturation moyenne. L' aptitude au ru.i ssel
lement des deux autres bassins est à peu près identiqu.e avec cependant un léger
avantage au bassin principal.
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B.V. ~.= PR EÇ IP~T~Tl0N. .. ~;..;..~;....;~....,;I!...;;E--..;E;;...T~.;.;..tN_O_'C..;",E......_O....·H_U.....M_I_P_'T_.E_••.
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- 62 -
4.4.4. Relation entre la lame ruisselée et le ocrps de l'averse.
Sur la figure 53, on a porté les points représentatifs de la lame ruis
selée HR en fonotion du oorps de l'averse C et traoé une oourbe limite supérieure
enveloppe de tous les points. Le corps de l'averse a été déterminé comme indiqué
au paragraphe 2.3.4., en tenant compte des cinq pluviographes lorsque les enregie
trements étaient exploitables. Les facteurs seoondaires correctifs sont les m~mes
que ceux retenus pour le bassin nO 1, indice d'humidité Ih et débit de base Qb.
Une première correction de l'écart relatif D -= BR/C est donné en fono
tion de aes deux facteurs Ih et Qb sur les figures 54 et 55. Les nouveaux éaarts
a et b permettent de déterminer les écarts f et g tels que":
f + g == D et fig = a/b
Ce~ci sont portés, sur les figures 56 et 57 en fonction de Ih et Qb et donnent
donc les éoarts définitifs i et j qui permettent de calculer la lame ruisselée
corrigée H~R telles que :
H'R = lm + (i + j) C.
Cette nouvelle valeur de la lame ruisselée portée sur la figure 58 permet
de tracer la courbe définitive II'R = f (C) qui corro spond à des conditions homogène s
do saturation définies par les valeurs suivantes :
rh :;: 43 et Qb = 370 l/s.
En éliminant les valeurs qui s'écartent trop de la courbe moyenne (c'est
le cas, en particulier, des crues nO 44 du 15.11.75, nO 8 du 21.1.74, nO 16 du
24.2.74 et nO 14 du 3.4.76), a calcùlé pour les 170 crùes restantes, isSues
d'averses dont le corps est supérieur ou égal à 5 mm, la somme des écarts absolus
initiaux l~ à la courbe RR = f (c) et la somme des écarts absolus finaux ~ à la
courbe H'R = g (c). Les résultats obtenus sont les suivants :
fL1'= 216,3 mm
Ce qui. correspond à une efficacité relative de 49,4 %, l'écart absolu moyen passant
de 2,51 mm à 1,27 mm. Ce gain bien que sensible est relativement peu élevé. Il est
presque identique aux chiffres obtenus pour les deux autres bassins. En ce qui
concerne la somme des carrés des écarts, elle passe de 2009,1 à 478,5.
Pour certaines des orues exclues, l'écart très important à la courbe
moyenne provient de la valeur du corps qui est soit trop faible, soit trop forte,
ainsi pour la crue nO 8/74 le rapport C/Pm est de 1. ~Iais d'autres facteurs inter
viennent comme l'intensité, la durée de l'averse et la position de l'épicentre de
l'averse.De plus, les facteurs correotifs retenus ne représentent pas parfaitement
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- 63-
l'état de saturation du sol. Ainsi la crue nO 44/15 est survenue au cours d'une
période particulièrement pluvieuse, rencontrant un terrain très propice au ruis
sellement • Conditions qui sont mal représent ées par la valeur de l' indice d 'humi
dité et surtout le débit de base qui n'est que de 211 lis, alors que pour les autres
jours dans de telles conditions il est supérieur à. 400 lis.
On a recherché deux représentations mathématiques de la courbe H'R = f (c).
Dtune part une forme parabolique détenninée en tenant compte de 172 points repré
sentatifs tels que C soit supérieur ou égal à 5 mm et d'autre part une forme
linéaire déterminée en prenant les 11 orues issues d'averses supérieures à 40 mm.
Les résultats sont les suivants:
- forme parabolique : H'R = 0,00313 02
+ 0,3051 0 - 1,31
la somme des carrés des écarts est de 569,5 soit tr = 1,82
- forme linéaire: H'R = 0,162 (0 - 22,8)
somme des oarrés des éoarts = 61,18 V. ~.oo
Ces deux représentations sont données sur la figure 58.
4.4:). Forme des crues.
4.4.5.1. Cr~es moyennes.
L'hydro~moyenpour ce bassin a été détorminé à l'aide de sept orues
issues d'averses à pou près homogènes et pour lesquelles la durée du corps de
l'averse responsable était inférieure au temps de montée de la crue. Les carac
téristiques de ces crues sont données sur le tableau 4.29. Los temps de montée
varient de 50 à 10 mn et le temps de base de 240 à 310 JIIIl.
Lo tableau 4.30 donne les valeurs des débits instantanées de chacune de
ces 7 crues en prenant pour origine l'instant du maximum. Afin de pouvoir Comparer
ces données entre elles, chaque hydrogramme a été ramené à un hydrogramme de m~me
volume égal à 11 500 m3 soit une hauteur de lame ruisselée do 1 rrun.
Les caractéristiques de cct hydrograrnme type-moyen sont les suivants:
'.MOY • 1,37:
- 64-
TABLEAU - 4.29BV4 - SELECTION DES CRUES POUR L'HYDIDGIWUm; UNITAIRE
~:• • • c( • Qr!HrDate • P HR • QR • Tm Tb •• : • ·• • •· i :•
2 : 4-1-74 · 43;5 14,88 53 t 42 60 285 3,54 : 3,59·!472-12-74 · 26,0 4,46 16,88 55 280 3,63 : 3,78·50 17-12-74 • 31,5 8,08 31,9 70 310 4,19 : 3,95•
7 14-1-75 • 35,6 9,31 37,33 65 270 3,71 : 4,01•40 5-11-75 • 15,6 1,18 4,10 51 303 3,61 • 3,47· •45 17-11-75 • 30,3 7,42 32,41 50 240 t 3,59 • 4,37· •
( · • •• • •
TABLEAU 4.30BV4 - HYDROGR.~.m MOYEN (Crues faibles et rnqz,ennes)
~( : -50: -40: -30: -20: -10. -5. ° : 10: 20 : 30 : 40
• • • • • .--=-"",=",-' :--=--=_:--=-~, : :2-74 : 0,013: 1,10: 2,50 : 3,06 : 3,43 3,58: 3,59 : 3,55 : 3,09·:-2~,~2~8-: 1,59
(47-74: ° : 0,045: 0,067: 0,964: 3,00 : 3,59 : 3,78 : 3,27 : 2,60 : 2,20 : 1,88(50-74: ° : 0,111: 2,52 : 2,93 3,64: 3,87 : 3,95 3,74: 3,13 2,49: 1,82( 7-75: ° : 0,467: 2,18 : 3,38 3,89: 3,98 : 4,01 3,54: 2,87 : 2,11 : 1,48
140-75: 0,021: 0,148: 0,530: 1,19 2,63 3,41: 3,47: 3,25 2,69: 2,03 1,7645-75: ° : 0,007: 0,144: 2,36 3,96 : 4,25 : 4,37 3,75: 2,70 2,10: 1,98--_: : : :_-- --_:_--:_-- --- --_:--_:_--c
f liIOY : 0,006~ 0,313: 1,32.: 2,31 3,43: 3,78 : 3,86 : 3,52 : 2,85 : 2,20 : 1,75 ~
1: 50 : 1 h: 20 : 40 : 2 h: 20 : 40 : 3 h: 20 40: 4h
--_:_-_:---:- ---:---.----:---: :_-_:_·_:_-_:_--c: : : : : : -: : :
12-74 1,07 0,739: 0,423: 0,289: 0,195: 0,128: 0,094: 0,060: 0,040: 0,007: °
47-74 1,61 1,36: 0,897: 0,561: 0,381: 0,269: 0,168: 0,078: 0,045: 0,011: °50-74 1,21 0,891: 0,495: 0,322: 0,223: 0,155: 0,114: 0,080: 0,056: 0,037: 0,0217-75 1,10 0,838: 0,532: 0,349: 0,199: 0,134: 0,081: 0,032: 0,011: ° : °
40-75 1,57 1,39: 1,06 : 0,784: 0,551: 0,394: 0,297: 0,195: 0,119: 0,055: 0,05945-75: 1,64 1,29: 0,788: 0,532: 0,364: 0,229: 0,128: 0,040: 0: ° : °
> : 'I : : : 1 1 • :_--c• • '. • • • ,·t '.: 1,08 ; 0,699; 0,47~~,319; 0,218; 0,147; 0,081; 0,045: 0,018: 0,013
Volume ruisselé 17 500 m3
Temps de montée : 50 mn
Débit maximum ruisselé: 3,86 m3/s
0(" = 3,44
- 65 -
Lame ruisselée : 1 mm
Temps de base : 260 mn
Pour le calcul de l'hydrogramme standard on a retenu les mômes caracté
ristiques que 1 'hydrogramme moyen.
Tm = 50 mn Tb = 260 nm ct = 3,44
Dans ces conditions, la valeur des paramètres et est la suivante :
A = 0,241 x. = 3,787
ce qui donne pour équation de la courbe de décrue :
q = 3,95 (e-1,08 t _ 0,023)
Ces deux hydrograrnmes (nydrogramme-type et hydrograrnme-standard) sont
représentés sur la figure 59.
4.4.5.2. Fortes crues.
Pour la détennination de l'hydrogranrne moyen des fortes crues, on a
retenu 3 crues dont les caractéristiques sont données ci-dessous.
·N° Date Pm • C Hr Q.I-• • • 1· • •• · a :• ·[1/74 · 2-1-74 · 65,4 • 53,1 15,4 · 55,1· · • ·4/75 • 8-1-75 43,4 · 36,7 12,1 · 43,9• • ·49/75 :28-11-75 44,8 • 37,0 13,9 · 50,0• ·( · · · •• • · ·
La deuxième pointe de la crue du 8.1.75 qui correspond à une averse
tardive tombée entre 11 h et 12 h a été supprimée. Cette COITection entraîne une
diminution du temps de base (5 h ô.ll lieu de 8 h 45 nm) et du va 1ume de la crue
(HR = 12,1 mm au lieu de 15,7 mm).
La construction de l'hydrogramme moyen a été faite en suivant la môme
méthode que celle employée précédemment pour les deux autres sous-bassins : décomper-
sition du hyétogramme moyen en tranches de 10 minutes et recherche d'un hydrogramme
partiel. Sur ce bassin, de plus grande étendue, la méthode est beaucoup moins pré
cise car les fortes averses sont, en général, assez peu homogènes dans le temps
et dans l'espace. La répartition des eaux de ruissellement sur l'ensemble du
bassin est donc, très souvent, hétérogène suivant les hauteurs d'eau tombées sur
les différentes zones de celui-ci. De plus, la répartition inégale des pluviographes
ne renseigne pas sur la forme et les intcnsités des averses tombées sur la partie
ouest du bassin.
r------------ ~~~iIjliO.~~'i .T_"... ~';n.. .....
aN'.4 HYDROGRAMME MOYEN ET HYOROGRAMME STANDARD-(Cr-ue moyenne's)
i\\1\\\\\1
\\\\i\
hmp,._-.........-,-_.•._.__......_-- .
4 h
\\\\\\\ ~-. Hydn19('()mm~ standard\ ../
r\ //
\ ,P'"~.
\\\
\
,1111J11J11,
1,l1
b F.L
- 66 -
Cependant, après de multiples essais, on a pu déterminer un hydrograrnme
élémentaire moyen dont les débits instantanés sont donnés dans le tableau ci-dessous
pour un volume ramené à 17 500 m3 soit une lame de 1 mm.
TABLEAU 4.31. - Hydrogramme n O 1
( T • -1h20: · · · • ·
1
.1h. • -40 -20 · -10 °
• 10 20 · 40 • 1h
~: · 11: • • • · • 1• • · · • ·- \3/~ · • • • • · 1 1• · • • · •
° · 0,03 • 1,00 · 3,00 · 3,45 · 3,60 · 3,50 · 3,00 • 1,46 · 0,80• • • • • • • • •( : • : 1 • • : : · •• · • • •
~: · · • • · · • •
l20 • 40 • 2h • 20 • 40 · 3h • 20 · 40 • 4hmIl : · • · '. · '. : :• • • • · •
~ ~/s:: • : · •
0,06 1 • :0,45 0,29 • 0,21 0,15 • 0,°9 · 0,04 • 0,02 °· • : : • : • :• · • •
La représentation graphique des trois crues citées ci-dessus ainsi que
celle des crues reconstituées est donnée sur les figures 60,61 et 62.
Sur la figure 63, on a ropréscnt:é 1 'hydrogramme observé et 1 'hydrogramme
reconstitué de la crue n O 2 du 4.1.74 issue d'une averse assez complexe de hauteur
48,5 mm ayant engendré une crue de 260 370 m3 correspondant à une lame ruisselée
de 14,9 mm.
Lorsque nous avons voulu ap-pliquer cette fonction de transfert que
constitue lthydrogramme élémentaire Doyen aux hyétogrammes de toutes les crues
importantes, nous nous sommes aperçu que cette fonction n'était pas toujours
satisfaisante et que, parfois, les débits de l'hydrogramme reconstitué étaient
très inférieurs à ceux de l'hydrogramme observé. Cette différence de réaction
du bassin suivant les crues provient essentiellement de la répartition spatiale
et temporelle des averses.
La première idée qui s'impose est que chaque partie du bassin a une
réaction qui lui est propre en fonction de la hauteur et surtout de 1 tintensité
de l'averse qu'elle reçoit. Ceci a d'ailleurs été mis en évidence d~lS les doux
paragraphes précédents (paragr. 4.2 et 4.3), au cours desquels nous avons vu
qu til existait une différence sensible dans le comportement des deux sous-bassins.
Il para!t donc plus logique d'affecter à chaque partie du bassin une
fonction de transfert spécifique qui représente son aptitude au ruissellement.
Dans ce but le bassin peut ~tre divisé en trois zones distinctes:
zone sud-est conprenant le bassin nO 1
zone nord-est comprenant le bassin nO 2
zone ouest.
2.1.74 1uJ
r
1! d'C
1Courbes isohyehes du1 #.
du 2.1.74'""
"j~2,1ml'/l
"'2 :: 11,8mm
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S.V. 4 ... CRUE 04 1.
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1
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1
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- 67 -
Malheureusement, il n'existe aucun sous-bassin équipé et aucun pluvio
graphe journalier dans cette dernière zone et, dans ces conditions, il est impo s
sible de détenniner avec précision une fonction de transfert qui donne satisfac
tion.
De nombreux essais ont été effectués en ne faisant intervenir que deux
fonctions do transferts qui sont les hydrogrammes élémentaires issus des deux
premières zones (BV1 et BV2). Une étude comparative du ruissellement sur les
deux sous-bassins et sur le bassin principal (cf. paragraphe suivant) a permis
de montrer que 20 à 30 %du BV4 avait le mt3me comportement que le bassin nO 2 et
70 à 80 %une aptitude au ruissellement comparable à celle du bassin nO 1. Cependant,
toutes les tentatives se sont soldées par un échec. Il a été impossible de définir
deux hydrogrammes élémentaires qui permettent de passer des deux hyétogrammes BV1
et BV2) à l 'hydrogramme observé sur le BV4. Les résultats sont trop disparates et
n'ont guère de signification.
Finalement on a recherché un nouvel hydrogramme élémentaire qui puisse
~tre adapté au cas particulier des crues issues d'averses très fortes et hétérogènes.
Cet hydrogramme que nous appelerons hydrogramme nO 2 a été déterminé en suivant la
m~me méthode que précédenunent lors du calcul de l'hydrogramme nO 1. Pour cela, on a
pris en compte toutes les crues importantes observées sur ce bassin au cours de la
période dt étude à l'exception des trois crues qui ont servi à déterminer 1 'hydrogram
me nO 1 et de la crue du 4.1.74. Leurs caractéristiques sont regroupées dans le
tableau 4.33.
Los débits instantanés do cet hydrogramme nO 2 sont donnés dans le
tableau 4.32. La forme de cet hydrograrnme est légèrement plus aplatie (coefficient
k = 3,46 au lieu de 3,95) avec un temps de base plus long et un débit de pointe
beaucoup plus faible. En fait, cette forme aplatio est la conséquence directe de
1 'hétérogénéité des pluies. En effet, pour des averS8S de hauteurs moyennes iden
tiques, 10 bassin ne se comporte pas de la m~me façon suivant la répartition sp~
tiale de cette averse. Si le maximum de l'averse rencontre les terrains les plus
imperméables, 1 'hydrogramme aura une forme beaucoup plus pointue que dans le cas
où ce maximum tombe sur les terrains perméables.
- 68 -
TABLEAU 4.32 - HYdrograrnrne nO 2
( T mn =- 20:- · • · · • · · ·1
1h20 l1h 1h • 40 • 20 • 10 • 0 • 10 • 20 • 40 • 1h- - -1Q m3/:-:
• • • 1 · 1 • • • •• • • • •- •e___
--• o 12 1 •2.66~ 2.741 2.80 1 • • 1.46: 0.87% 0.610 • 2.15· 2 68· 2.41 0
· o • • • • • • · · .· • 0 • • 0 • 0 • •
~ T mn : 1h 40 : 2h :2h20 :~:3hOO :3h20 :3h4O : 4h : 4h20; 4h40~~Q m3/s :-0--.--44---: 0.33: 0.25: 0017: 0.12: 0.08; 0.06: 0.04: 0.02:----0--~
Afin de tester l'efficacité de cette fonction de transfert, on a tracé
sur les figures 64 à 75, les hydrograrnmes observés des 12 crues non étudiées au
début de ce sous-paragraphe ainsi que los hydrogrammes reconstitués à partir du
hyétograrnme ct d'une part de l'hydrograrnma déjà utilisé (notation 1 sur les figures) t
d'autre part de 1 'hydrograrnme élémentaire déterminé ci-dessus (notation 2).
Sur le tableau 4.33, on a reporté les débits maximaux obtenus à partir de ces deux:
décompositions , Qt 1 correspondant à l'hydrograrnme 1 et Qt2 à l'hydrogramme 2.
En examinant les hyétogranunes et les hydrogrammes reconstitués tracés
sur les figures 60 à 75, on s'aperçoit que dans la majorité des cas, si l'averse
est centrée sur la partie nord du bassin principal, c'est l'hydrogramme nO 1 qui
représente le mieux la crue observée. Si l'averse est centrée dans la partie sud
ou sud-ouest du bassin, c'est dans ce cas l'hydrograrnme nO 2 qui est le plus repré
sentatif. Ccci est une conséquence logique des conditions de ruissellement propres
à chaque zone du bassin. A la région nord qui est plus favorable au ruissellement
correspond 1 'hydrogramme le plus "pointu" et le plus dangereux. Deux: de ces averses
sont relativement homogènes, il s'agit de celles du 4.1.74 et du 28.11.75.
L 'hydrogramme reconstitué le plus proche de 1 'hydrogramme observé est celui détel'
miné à l'aiclo de 1 'hydrograrnme élémentaire nO 1. En ce qui concerne les averses
très hétérogènes dans l'espace, il est difficile de conclure, car, pour la plupart
on observe en m~me temps une forte hétérogénéité dans le temps (cas de la crue
nO 46 du 19.11.75)0 Pour la crue nO 26 du 204075, on n'a pas supprimé le gonflement
en fin de décrue dl1 à une averse tà.rdive enregistrée entre 4 h 30 et 6 ho La sup
pression de cette petite crue aurait pour oonséquence de réduire la hauteur de la
lame ruisselée et de faire correspondre à l'hydrogramme observé un hydrogramme
reconstitué à partir de l'hydrogramme élémentaire nO 1 (cf. courbe nO l' sur la
figure 70) 0
- 69 -
TABLEAU 4.33
( · )N° Date · Pm C Hr QI' Qr1 Qr2
1
· · · ~· • ·· · ·· • ·17 b: 16.4.73 : 116.8 91.1 47.9 137.0 : 151.0 125.221 29.4.73 · 53.8 51.1 20.0 60.3 : 60.6 50.2•18 5.3.74 · 62.8 61.0 21.5 68.5 : 77.6 60.3·( 27 · 4.4.74 78.0 65.1 39.0 95.7 :118 98.2·
~29 • 12.4.74 · 74.3 56.0 29.5 75.7 · 93.5 76.6· • •18 · 2.3.75 • 54.7 42.0 19.2 54.3 z 67.0 53.3 <• •26 · 2.4.75 • 82.6 70.2 25.8 63.0 z 73.3 64.6• •27 · 2.4.75 · 58.4 51.6 28.4 85.3 97·0 78.4· •30 • 11.4.75 · 60.1 56.0 22.1 79.5 · 71.0 55.7• · •44 · 15.11.75 : 68.0 49.0 31.1 70.7 : 100 83•46 · 19.11.75 • 43.9 38.4 15.5 62.7 : 54.5 43.0 <• •)17 · 20.4.76 • 81.8 73.1 34.4 94.0 : 98.3 82.5 <) • •
Parmi ces 12 hydrogrammes de crue, 3 ont été modifiés i ce qui entraîne
une différence entre la valeur de la lame ruisselée précédemment calculée et
reportée dans le tableau ci-dessus et la valeur de la lame retenue pour l'étude.
Il s'agit des crues suivantes:
- nO 27 du 4.4.74 - Lü temps qui avait été surestimé lors du dépouillement
a été ramené de 7 h 20 mn à 5 h 35 mn, ce qui ramène le volume
par unité de surface de 39 mm à 36,7 mm.
- nO 29 du 12.4.74 - Le léger gonflement que l'on observe en fin de crue dft à une
averse survenue avec du retard sur la partie sud du bassin
a été supprimé. La lame ruisselée passe de 29,5 mm à 28 mm.
- nO 30 du 11-4-75 - Suppression de la crue secondaire due à une averse tardive
survenue sur le bassin nO 1•
• h
64-•
o....
130
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~du 16.4. '73
1t N11 !II
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1 ~1Courb~s fsohyetes!!-- "" ~t! __1
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H~::: 4,4mm
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tfs ': 7,3 mm
H5lt!' Sjomm
Hl;: 4, &rnm
Ha ;:: il 2 n'lm
H; :: OIS ~1""
. l'fiC::; 0,4 m""
1 • \B.V, ... - CRUE n· 17b du 16,4.73
4.
t'·°1
\
1
Courbes Isohyetes d~ ~9.4,'3
W, :::: G1tlnHl'\
H2:: 2.0m~,
Hl:: 0
"" :: 0ttS::; t,f~Mm
Hl' =~O,O mm
146 =6,lmm
"'1:; 51 3 mm
t9
!.V.o4 - CRUE n' 21 du 29. 4.13.'l" ........::: .....
ti,
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IHIO~t 1
mm/ll
1,
1
r Î N
1 1'1
i
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1
'!:j! II(,~ <tc. CtHJrbres f!SDhydes du 5.3.14-L_.•._._. .._•...._.__, ~~
51
H, -= 6, Z 1Tll!'
Hl :;.IS,3 mm
aN. 4, ......,
1 \1 \! \ 'Î\f \ ..,A:../
1 \ ./.,r
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En oonclusion, pour les fortes averses homogènes, on peut considérer
que la fonction de transfert qui fait passer du hyétogramrne à l 'hydrogramme de la
crue est l 'hydrogramme élémentaire nO 1 dont les débits pour un volume de 17 500 m3
(Hr = 1 mm) sont donnés dans le tableau 4.31, appliqué à une tranche de hyétograrnme
de 10 minutes. Ce choix peut ~tre justifié par le fait quIon a constaté expérimen
talement que l '~picentre des plus fortes averses était situé dans la zone est du
bassin. De plus, il va dans le sens de la sécurité.
Les figures 60 à 75 permettent d'évaluer le temps de réponse du bassin.
Sur les 16 crues étudiées 14 ont un temps de réponse compris entre 60 et 10 minutes.
Pour la plus forte orue observée le 16 avril 1973, celui-ci est de 85 minutes.
On retrouve le m~me temps pour la crue du 20.4.76 due à une averse très hétérogène
dans le temps.
4.5. RUISSELL])lENT COMPARE SUR LES TROIS BASSINS.
Au cours des paragraphes précédents, nous avons vu que pour des condi
tions de saturations identiques et pour une limite inférieure donnée du corps de
l'averse, la lame ruisselée corrigée et le corps de l'averse sont liés par une
relation linéaire. Pour chacun des bassins, les relations trouvées sont les
suivantes:
BV1 C > 60
BV2 C > 30
BV4 C > «>
H'1 = 0,753 C - 25.0
H 12= 1,000 C -10,2
H14 = 0,762 C - 17,3
( 1)
(2)
(3)
A une averse dont le corps à une hauteur C tombant dans des conditions
de saturation bien définies (lh voisin de «», il correspond donc à une lame ruis
selée H' différente pour chacun des bassins.
Si l'on considère que les conditions de ruissellement rencontrées sur
les sous-bassins BV1 et BV2 sont seules représentatives de celles rencontrées
sur le bassin principal on peut lier les trois lames ruisselées par une relation
de la fonne suivante :
H'4 = ~ H'1 + y H'2 (4)
Le système des quatre équations (1) à (4) est vérifié quelque soit C si on a
~ = 0,519 et ~ = 0,363. Dans ces oonditions la relaGion (4) devient
H'4 = 0,550 H'1 + 0,348 H'2
Cette relation donne la valeur de la hauteur ruisselée sur le bassin
prinoipal en fonction des lames ruisselées sur les deux sous-bassins dans le oas
où 11 averse est identique sur chacun des bassins, ce qui 1 dans la réalité n'est
- 71 -
jamais vérifié. Pour tenir compte de la différence de hauteur des averses moyermes
pour une m~me crue, on a fait intervenir deux nouveaux coefficients a et b qui sont
appliqués à la différence des hauteurs des corps des averses observés sur le bas
sin BV4 et sur chaoun des sous-bassins. La relation (4) prend donc la forme
suivante:
H'4 =X(H'1 + (04 - 01) aJ + ~ [H'2 + (04 - 02) bJ (5)
Afin de déterminer la valeur des coefficients a et b on a retenu 23fortes crues dont on possède les enregistrements pour chacun des bassins.
La hauteur des corps moyens ainsi que celle des lames ruisselées corrigées sont
données dans les colormes 2 à 7 du tableau 4.34. Une étude de la correlation
entre ces six grandeurs permet de calculer la valeur des coefficients. Avec un
coefficient de corrélation de 0,969 on trouve:
a = 0,607 b = 1,662
La relation (5) peut donc se mettre sous la forme suivante :
H'4 = 0,550 H'1 + 0,348 H'2 + 0,912 04 - 0,334 01 - 0,578 02 (6)
La somme des carrés des écarts entre la valeur observées et la val eu.r
calculée est de 88,7 soit un écart moyen de 2.0 mm qui correspond à 9,2 %de
la valeur moyenne H'4.
Si on supprime la crue du 15.11.75, l'écart moyen n'est plus que de
1,5 mm soit 7 %de la moyenne IT'4.
Les produits --..:.a et yb peuvent ~tre assimilés à des coefficients de
ruissellement puisqu'ils sont appliqués à une hauteur d'averse. Si l'on veut que
le coeffioient de 04 soit égal à 1 c'est-~dire que Xa+ yb = 1, la relation
(6) devient :
- 72 -
Ht'4 = 0,550 H'1 + 0,348 H'2 + c4 - ~C1 - 1'3 C2 (7)
Le calcul effectué avec les 23 crues donne. avec un coefficient de CO;r:Té
lation égale à 0,996 :
0( = 0,436 et (3 = 0,562
d'où: HII4 = 0,550 H'1 + 0,348 H'2 + C4 - 0,436 C1 - 0,562 C2 (8)
On remarque que la somme (C(+ (3 ) est très voisine de l'unité (0,998),
c'est-à,..dire que si l'averse est identique sur les trois bassins, la valeur de
H'4 est donnée par la relation (4).
La corrélation entre les dix paramètres est beaucoup plus forte que
dans le cas précédent. La somme des carrés des écarts est de 44,1 soit un écart
moyen de 1.4 mm et sans lE'. crue du 15.11.75 un écart moyen de 1,0 mm.
Los valeurs reportées dans la colonne 8 du tableau 4.34 correspondant
aux valeurs H"4 calculées avec la fornmle (8).
Dans ce qui précède, nous avons considéré que les conditions de ruis
sellement sur les deux petits bassins étaient entièrement représentatives de celles
du bassin principal. En fait, cette hypothèse est erronnée et il faudrait aussi
tenir compte de la pa..rtie ouest du bassin, malheureusement auetm sous-bassin
n'avait été aménagé dans cette zone. Nous sommes donc bien obligés de ne raisonner
que sur les observations que nous possédons. Ceci implique que pour les très fortes
pluies, le bassin nO 1 est représentatif de 70 à 80 %du bassin principal et le
bassin nO 2 est représentatif de 20 à 30 %du bassin principal, ce qui représente
à peu près la proportion de ohaque sous-bassin par rapport à la totalité de la
superficie occupée par ces deux sous-bassins.
Ces relations entre les hauteurs du oorps de l'averse et les hauteurs
des lames ruisselées ont été obtenues à partir de l'étude du ruissellement faite
dans le chapitre 4. Ellœne sont donc théoriquement valables que lorsque les condi
tions de saturation sont les m~mes pour toutes les crues (indice d'humidité voisin
de 40). Si on applique la relation (8) aux lames réellement observées sur les BV1
et BV2 (H1 et H2), on obtient une nouvelle valeur (H 4) do la lame ruisselée sur
le BV4 (colonne 5 du tableau 4-35). En comparant aux véritables valeurs H4' on
s'aperçoit que la somme des carrés des écarts est de 284,7. En éliminant la crue
du 7.11.75 qui semble s'écarter trop fortement du modèle, cette Somme n'est plus
que de 210,8.
On peut trouver une relation liant directement les lames réellement
observées et le oorps de l'averse sans tenir oompte de l'état de saturation des
sols. Une étude identique à celle faite précédemment sur les lames corrigées
donne pour les lames observées :
H~ = 0,471 H1 + 0,420 H2 + C4 - 0,392 C1 - 0,606 C2 (9).
Les résultats sont donnés dans la colonne 6 du tableau 4-35.. La somme
des Q~ré8 des écarts pour 23 crues oct de 280,5 (178,5 sans ln cruo du 7011.75).
Lu ;r:.in étant ::'CGùZ faible, Oh peut <,'-onc considérer quo la roldion (8) peut 8tre
;'.ppliq:uéo ~..t:i..X: lames observées.
- 73-T.ABLEAU 4.34
~( · s 6 · 81 • 2 3 4 5 7 •
~· • s• •: .. •
Date C1 C2 C4 • H' 1 H'2 H'4 • H"4• s 1•· •• •4.1.73 · 33.7 46.2 38.1 • 12.2 42.4 19.3 · 18.9• • •
16.4.73 • 121,0 84.9 91.1 · 66.2 73.4 52.0 1 52.6· •12.5.73 35.9 21.4 25.7 • 13.2 19.1 12.3 · 11.9• •4.1.74 49.7 54.1 42.1 17.5 43.7 14.0 • 14.9
1·
!5.3.74 70.2 82.8 61.0 • 32.6 70.0 26.3 · 26.1• •4.4.74 91.8 72.7 65.1 · 44.0 62.8 31.6 · 30.3• ·14.4.74 22.4 55.4 37.9 · 7• /1:) 41.7 14.9 · 15.6• •
~16.11.74 45.1 40.2 39.4 · 11.1 24.5 11.1 · 11.8• •1.12.74 50.8 41.8 43.9 15.4 25.7 16.0 · 15.7·( 8.1.75 38.2 32.2 36.7 z 11.4 19.9 15.2 • 15.1•
( 203.75 21.7 65.5 42.0 · 11.4 54.8 19.9 : 21.1•!6.3.75 45.9 41.1 37.5 13.8 26.3 10.4 · 11.1•23.3.75 : 35.0 38.9 39.2 · 10.2 31.1 17.7 • 18.5· •2.4.75 86.3 76.8 70.2 · 40.3 72.8 37.2 · 36.9• •
( 2.4.75 58.1 4,3.1 51.6 16.0 20.8 20.8 · 18.1•( 11.4.75 42.1 75·4 56.0 · 12.8 60.4 23.8 • 23.3 l• •!19·10.75 48.2 25.5 39.3 10.7 9.65 13.9 • 13.2•
7.11.75 61.7 27.0 56.8 · 13.9 17.4 27.3 · 28.4• •15.11.75 35,3 41,6 49.0 15.0 27.8 32.9 • 28.2 l•
( 21.11.75 • 13,8 25,5 27,6 · 1,46 15,8 11,7 · 13.6• ·119.4.76 · 31.6 35.2 34.1 • 10.2 25.7 15.6 · 15.1· • •20.4.76 • 65.4 73.5 73.1 24.7 65.4 38.6 · 39.6 l• •3.4.76 · 11.1 51.5 33.8 · 4.07 49.0 20.1 · 19.3• • •
· · ·• • •
( · · ·1 • 2 3 4 • 5 • 6·--·· · 1 · 2• • •Date : H1 H2 H4 • H4 : H4•
• · :• •4.1.73 · 6,08 29·5 10.3 · 11.1 1 12.1• •
16.4.73 : 55.4 65.6 47 ·9 : 43.9 • 45.9·12.5.73 11.8 13.1 14.8 8.7 • 9.3• TABLEAU 4.354.1074 · 14.4 45.3 14.9 13.7 : 15.6•5.3.74 : 24.9 50.8 21.5 15.2 · 16.4•
1
4.4.74 61.4 61.1 39.0 39.3 : 39.614.4.74 • 8.72 43.0 17 .8 16.8 · 17.7• •16.11.74 : 6.76 19.4 10.5 · 7.6 · 8.7• •1.12.74 : 8.46 11.3 11.1 · 6.8 · 7.4· •8.1.75 · 7.67 19·2 15.7 · 12.8 13.9• •
( 2.3.75 : 10.8 44.3 19.2 17.1 : 17.51 6.3.75 · 9.62 24.2 7.56 · 8.1 · 9.3
~· • •23.3.75 · 6.83 2,3.0 13.5 • 13.8 · 14.8· • •2.4.75 · 29.4 52.1 25.8 · 23.7 25.6
~• •
2.4.75 · 29.0 29.0 28.4 · 28.1 · 28.5· · •111.4.75 : 12.2 46.5 22.1 · 18.2 19.1•19.10.75 : 3.75 0,472 2.17 · 6.2 · 6.9• •7·11.75 : 13.1 14.0 18.2 · 26.8 : 28.3•
15.11.75 : 12.0 27.2 31.1 26.3 · 27.0·21.11.75 : 1.94 14.8 12.9 • 13.5 · 13.9• •19.4.76 • 6.74 18.7 9·91 · 10.8 • 11.4• • •20.4.76 · 24.1 60.6 34.4 : 38.2 · 40.2· •3.4.76 · 2.58 33.0 12.7 · 12.9 : 13.3• •
- 74Chapitre 5
ECOULEf;IENT DE BASE
Au cours de la saison des pluies, une partie plus ou· rnoina importante
des averses, selon les conditions rSlUX'ntrées. stinf'iltre et alimente la.nappe.
La restitution pal' celle-ci de l'eau stockée représente J.' écoulement de base.
Cette restitution est variable d'un bassin à l'autre, ella est extr&1ement rapide
sur le sous-bassin nO 2 où le débit de base s'annule après une très oourte période
sans pluie et beaucoup plus lente ~ur le sous-Oassin nO 1 pour lequel l'écoulement
est pennapent et très soutenu jusqu'au début de la saison des pluies suivmte.
En moyenne la part de l'écoulement de base par rappor-t. à. l'écoulement total est
de 15 %sur le BV1, 15 %sur le BV2 et 55 %sur la :eV4.
5. 1. EVOUJTION DE L'ECOULEMENT DE BASE.
On trouvera sur les tableaux 6.1., 6.2. et 6.3. dans le chapitre 6
la valeur de l··écoulement. de base mensuel HJ3. Ces hauteurs de lame écoulée sont
portées sur la figure 76 qui donne une idée des variations de la nappe.
En septembre, en fin de saison sèche, la nappe est à son niveau le plus
bas. Celui-a.i croit assez rapidement pendant la première saison des pluies au cours
de laquelle une partie assez importante des averses s'infiltre pour al:imenter la
nappe; le débit de base reste aSsez faible à l'exutoire. En fin de saison des
pluies, au mois d'avril, la nappe atteint son niveau JJla.ximum, et les eaux infiltrées
qui ne peuvent plus ~tre stockées sont aussi~t restituées à l'exutoire. Ceci explique
l'importance du volume écoulé en mars et avril qui représente une proportion beau
coup plus forte de la pluviométrie qu'en novembre ou décembre. Enfin, pendant la
saison sèche, le niveau de la nappe décro!t assez régulièrement en restituant les
eaux emmagasinées au cours des mois précédents.
Les résultats obtenus montrent qu'il existe une très grande différence
dans le comportement des deux sous-bassins. Pour le BV2, les réserves sont extr~
mement faibles et la oapacité d'emmagasinement de la nappe très réduite. La partie
de l'averse infiltrée est restituée à l'exutoire presqu'immédiatement et le débit
s'annule au bout d '1.U1e très courte période sèche m~me au cours de la saison des
pluies. Dès la fin du mois de mai ou le début du lOOis de juin, les réserves sou
terraines sont épuisées. En ce qui concerne le bassin nO 1, l 'inti l tration est
prépondérante et va alimenter la nappe qui restituera progressivement ces eaux
à l'exutoire. L'allure de la variation de l'écoulement de base pennet de penser
que, sur ce bassin, celui-ci est influencé, non seulement par la hauteur pluvio
métrique de la saison précédente, mais aussi par celle des années antérieures.
Ceci peut expliquer l'importance du volume écoulé en 1975-1976 maJ.gré une
\,.
0.
ii
ECOULEMENT DE BAS! MENSUEL.v _. *
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l
- 15-
pluviosité déficitaire. Pour cette dernière saison, l'écoulement de base représentait
41,5 %de la pluviométrie annuelle (1391 mm), alors qu'en 1913-14 il n'était que de
37,5 ~ de 1959 mm et de 42,3 ~ de 1701 mm en 1974-75.
Le comportement du bassin principal pendant la saison sèche est intermé
diaire. En fait, à partir du mois de juin, la totalité du volume écoulé à l'exutoire
du BV4 provient des réserves souterraines situées à l'amont du bassin. En fin de
saison sèche, on peut observer des pertes dans le réseau, puisque l.'on a mesuré,
fin septembre et début ootobre des débits plus faibles à la station 4 qu'à la
station 1. En moyenne, le volume éC:lu1é pendant les 4 mois de saison sèche repré
sente 10 à 15 %de l'écoulement total annuel, alors qu'il est de 20 à 25 '[0 sur le
bassin nO 1.
En se reportant à la carte géologique du bassin (figure 3), on s'aperçoit
que la majorité des réserves se trouvent dans les grès arkDsiques qui représentent
en superficie un quart du bassin. En aval du bassin, notamment dans le secteur
ouest, il n'est pas impoBsib1e que des eaux infiltrées à l'intérieur du bassin
soient restituées à l'extérieur de celui-ci.
~ : On remarquera, sur les tableaux des débits moyens journaliers,
en annexe, que ceux de saison sèohe ont été corrigés. En effet,
la correspondanoe entre les hauteurs et les débits n'est pas
univoque en très basses eaux et la relation est très lâche.
Aussi, è?U lieu de tenir oompte du barème hauteu!'-débit, on a
préfér~, reconstituer les débits de saison sèche à partir des
jaugeages effectués.
L'étude du tarissement a été faite d'une part sur les débits mesurés
pendant la saison sèche (tableau 5.1) et d'autre part SlU' les lames écoulées
mensuelles HB (tableau 5.2.).
Les courbes de tarissement peuvent ~tre représentées par la relation 1
-ktQ = QO e
où QO est le débit initial et Q le débit observé t jours après.
5.2.1. Débits d'étiage.
En appelant K1 le coefficient de tarissement correspondant aux débits
et 'If1 le nombre de jours néoessaires pour que le débit initial so i t mu1tip1i é par
0,1 les résultats sont les suivants:
( Station 1 Station 4( :_------<
~~-----: 1973: 1974: 1975~ 1973: 1974: 1975( . . . . . .• • • • • •
!Juin :51.4 :60.5 :50.2 :1908 :18.1 :16.7Juil. :41.8 :47.2 :44.5 :12.5 :1302 :12.4AoUt :3301 :36.3 :37.5 :11.0 : 909 : 8.4
( Sept. &29.3 :33.5 :32.9 : 9.0 : 9.5 : 7.4( : : : : : :
BV1
BV2
BV4
-11-
1973-2 T1 270 jK1 =0,853 .10 =
1974 6 -2 T1 343 jK1 = 0, 73 .10 =
1975 6 -2 T1 370 jK1 = 0, 23 .10 =~IDY K1=O,72 .10-2
1974 K1 ... 6,81 .10-2 T1 = 34 j
1975 K1 6 -2 T1 = 19 j=12,0 .10
1973 K1 -2 T1 187 j= 1,232 .10 ...1974 K1 -2 T1 185 j= 1,247 .10 =1975 K1 = -2 T1 181 j1,272 .10 ...IDY n= -2
1,25 .10
Pendant un temps T le volume écoulé à l'exutoire en absence de pluie est
donné par la relation : ".r1 kt
V = Qo la e- dt.
Si on prend comme valeur moyenne du coefficient de tarissement, la moyenne
des coefficients de ~ arissement calculée ci-dessus et comme débit de base au 1er juin,
le débit moyen obseyvé à cette date en 13, 74 et 15 soit 0,011 pour le BV1 et 0,147
pour le BV4, les volumes écoulés aux exutoires des stations 1 et 4 sont pour les
quatre mois de saison sèche (juin, juillet, aont, septembre) :
BV1 V1 =: 54J 000 m3 soit HB1 = 166 mn
BV4 V4 = 795 000 m3 soit HB4 = 45,4 mm
Ces ohiff'res sont à rapprocher de ceux du tableau 5.2. Pour le BV1 la
moyenne sur 3 ans de la lame écoulée en saison sèche est de 166,1 mm soit un volume
de 540 000 m3 et pour le BV4 la moyenne de la lame écoulée est de 49,3 mm soit un
volume de 860 000 m3/s.
Ces valeurs roontrent que la majorité des réserves du bassin prinoipal
sont sto ckées en amont de celui-ci.
5.2.2. Lames écoulées.
T2 = 349 j
T2 = 324 j
T2 = 50 1 j
T2 = 237 j
T2 = 233 j
T2 = 233 j
au cours des
K2 = 0.66.10-2
-2K2 = 0.11.10
46 -2K2 = O. .10
-2K2 = 0.97.10-2K2 = 0.99.10-2K2 = 0.99.10
1913
1974
1975
1973
1974
1975
BV4
BV1
La moyenne de oes chiffres donne comme vo lume écoulé moyen
quatre mois de saison sèche :
BV1 :
BV4
167.1 mm
49.1 mm
soit
soit
543 000 rn3
860 000 rn3
Chapitre 6•
BILAN HYDROLOOIQUE
Les tsrmea du bilan hydrologique mensuel pour les. trois bassins sont
rassemblés dans les tableaux 6.1., 6.2. et 6.3.
Les notations employées sont définies ci..ciessous :
P
ER
KR
RB
HE
DE
pluviométrie moyenne sur le bassin en mm
lame ruisselée en mm
coefficient de ruissellement mensuel en %écoulement de base en mm
écoulement tot al en mm
déficit d'écoulement en nun.
Le tableau 6.4. donne les termes du bilan annuel. Afin d'inclure la
totalité de la période sèche dans une année hyd.rologique, on a pris oomme début de
celle-ci le mois d'octobre. Pour homogénéiser les valeurs obtenues, les mois
d'ootobre 1972 et juillet, ao~t, septembre 1977 ont été reconstitués à partir de
la pluviométrie du P1.
Les notations de ce tableau sont identiques à celles des tableaux 6.1.à 6.3. aveo les tennes supplémentaires suivants :
KB 0:: coeffioient d'écoulement de base en %0:: H:alP
KE 0:: coefficient d'écoulement total en %= HEip
HSS 0:: lame écoulée pendant la saison sèahe en mm
KSS ;: HSs/P en 1~.
Le bilan de l'année 1975-76 du BV1 semble erronné à première we au moins
en ce qui concerne l'éooulement de base qui para!t surestimé. Cette erreur pourrait
provenir de l'impréoision qui existe dans l'étalonnage de la station 1 en très ba&
ses eaux. En effet, pour les années préoédentes, l'écoulement de base représente
entre 36 et 40 %de la pluviométrie annuelle, alors que pour la dernière année,
il est de 47,5 %pour une pluviométrie annuelle relativement faible. Cependant,
comme nous l'avons mentionné dans le chapitre préoédent, il est fort probable
que la qu.a.ntité disponible dans les réserves souterraines soit fonction non
seulement de la pluviométrie de l'année en cours mais aussi de celle des c.nnées
précédentes. Cette hypothèse semble justifiée lorsque l'on examine le coefficient
d'écoulement de base pour chacune des années d'étude. Dans oes conditions, une
partie du volume écoulé en 1974-75 et surtout en 1975-76 provient des réserves
accumulées au cours des années préoédentes. Ceci explique dono la valeur très
faible trouvée pour le déficit d'écoulement en 1975-76. En supposant que 200 mm
proviennent des réserves stockées en 1973, 1974 et 1975, le déficit d'écoulement
serait de 800 mm environ.
BILAN HYDROLOGIQUE )IEN&JEL TABLEAU 6.1.
BASSIN N° 1
~ Juil. Aont Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril t>'lai Juin : Année•
• • •• • •• p · - - - - (,360) 135.6 146.8 89.0 191.5 382.5 217.1 0 • (1522)• • •: HR • - - - - 33.1 6.4 11.4 4.7 11.3 88.7 29.4 0 · 185• •:KRej; • - - - - 9.2 4.7 7.8 5.3 5.9 2302 13.5 0 • 12.2• ·1972-73 : HB • - - - - 57.8 53.8 42.2 40.0 48.0 65.2 69.5 51.4 • 428• •
1
• HE • - - - - 90.9 60.2 53.6 44.7 59.3 153.9 98.9 51.4 · (613~• • •• DE 1 - - - - (269) 75.4 93.2 44.3 132.2 228.6 118.2 -51.4 · (909• ·· · ·• • •· • ·• • •• P : 0 0 11.6 38.3 402.1 232.4 374.5 183.7 263.0 363.9 89·2 0 · 1959• •· HR • 0 0 0 1.0 32.3 31.5 47.7 15.7 44.4 103.6 6.2 0 · 283• • ·:KR% 1 0 0 0 2.6 8.0 13.6 12.7 805 16.9 28.5 7.0 0 · 14.4·1973-74 : HB • 41.8 33.1 29.3 42.7 57.0 49.8 92.4 65.4 108.9 88.6 64.7 60.5 : 734•· HE · 41.8 33.1 29.3 42.7 89.3 81.3 140.1 81.1 153.3 192.2 70.9 60.5 · 1017· · ·• DE : -41.8 -33.1 -17 .7 -5.4 312.8 151.1 234.4 102.6 109.7 171.7 18.3 -60.5 · 942• ·· · ·· · ·· p · 0.1 0.3 2.0 125.1 238.2 251.3 197.6 169.1 321.2 302.1 93.2 0.4 · 1701• • ·( • H~ • 0 0 0 1.3 15.5 24.5 18.5 12.7 5005 75.6 2.4 0 · 201; KR "0
• •• 0 0 0 1.0 6.5 9.7 9.4 7.5 15.7 25.0 2.6 0 · 11.8• •
1974-75 : HB · 47.2 36.3 33.5 42.4 48.3 63.7 77.0 58.8 93.7 103.0 65.2 50.2 • 719• •· HE · 47.2 36.3 33.5 43.7 63.8 88.2 95.5 71.5 144.2 178.6 67.6 50.2 • 920• • ·1 DE : -47.1 -36.0 -31.5 81.4 174.4 163.1 102.1 97.6 177.0 123.5 25.6 -49.8 · 781·· · ·· · •· p • 0 0 0.5 204.1 400.8 149.3 72.4 156.5 116.8 228.3 62.5 0 · 1391• • •: HR • 0 0 0 13.5 63.8 10.8 0 9.3 2.1 38.4 2.3 0 • 14>• ·:KR% 1 0 0 0 6.6 15.9 7.2 0 5.9 1.8 16.8 3.7 - · 10.1•
11975-76 • HJ3 • 44.5 37.5 32.9 53.6 77.4 70.8 52.7 46.2 47.3 67.7 70.1 60.0 · 661• • •
: HE • 44.5 37.5 32.9 67.1 141.2 81.6 52.7 55.5 49.4 106.1 72.4 60.0 • 801• •· DE 1 -44.5 -37.5 -32.4 137.0 259.6 67.7 19.7 101.0 67.4 122.2 -9.9 -60.0 : 590 <•: · ·• ·
1
~\.0
1
BILAN HYDBOWGIQUE MENSUEL
BASSIN N° 2
TABLEAlI 6.2.
~ Juil. ·Aont Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. }'iars Avril Mai Juin • Année··· · ·• • ·• p · 346.8 127.5 139.9 85.3 197.0 373.2 157.1 0 · ( 1427)• • •: HR • :•
KR • ·• •1972-73 RB : ··
1HE · ·• ·DE · ·• ·· ·· •
• ·• ·p • 0 0 9.9 27.0 304.6 200.4 357.7 221.6 286.1 317.5 97.7 0 · 1822• ·HR · 35·3 0 ·• ·· KR • 36.1 0 ·· • ·1973-74 : RB · 5.6 0 ·• ·1 HE · 40.9 0 ·• ·· DE • 56.8 0 ·· • ·: • ·• ·· : ·• •: P • 0.1 0.6 2.0 95.5 218.5 226.0 207.9 198.4 347.2 .302.0 66.9 1.2 · 1666• ·· HR · 0 0 0 0.5 60.8 50.4 65.4 56.6 156.7 138.5 2.4 0 · 531• • •• KR · 0 0 0 0.5 27.8 22.3 31.5 28.5 45.1 45.9 3.5 0 · 31.9• · •
1974-75 · HE · 0 0 0 0.2 13.4 11.5 19·5 13.1 24.2 21.9 0·9 0 · 105• · ·• HE · 0 0 0 0.7 74.2 61.9 84.9 69.7 180.9 160.4 3.3 0 · 636· · •• DE · 0.1 0.6 2.0 94.8 144.3 164.1 123.0 128.7 166.3 141.6 63.6 1.2 : 10.30• •· · ·· · ·----· · :· •· p · 0 0 0.5 171.2 383.4 126.5 72.1 155.4 142.1 330.7 80.9 0 · 1463• • ·· HE : 0 0 0 11.9 119·9 26.1 0.66 19.0 26.4 154.1 19.8 0 · 378) • ·• KR · 0 0 0 7·0 31.3 20.6 0.9 12.2 18.6 46.6 24.5 0 · 25.8• • ·
~ 1975-76 • RB · 0 0 0 3.1 19.3 7.9 0.55 4.8 5.2 21.4 7.7 0 · 70• • ·· HE • 0 0 0 15.0 139·2 34.0 1.2 23.8 31.6 175.5 27.5 0 · 448• • ·· DE · 0 0 0.5 156.2 244.2 92.5 70.9 131.6 110.5 155.2 53.4 0 : 1015• •· • ·· · ·
~ Juil.
·•• p -•· BR•· KR•
1972-73 • lIB•• HE•: DE···•• p 0•· HR 0•• KR 0•
1973-74 : lIB 12.5: HE 12.5• DE -12.5•· ..• ·· •• •· p · 0.1• •· HR · 0• •• KR • 0• ·1974-75 · HB · 13.2• •· HE · 13.2· •· DE · -13.1• ·· ·· ·· ·• ·· p · 0• •• HR · 0• ·• KR · 0• ·1975-76 • RB · 12.4• •• HE : 12.4•· DE · -12.4• •· ·· • -· ·· ·· HR · 0· ·
~ · HB · 5.4· •· HE · 5.4• •··1......
BILAN HYDROIDGIQUE MENSUEL TABLEAU 6.3.
BASSIN N° 4
Aont Sept. Oct. Nov. Déc. Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin ~ Année ~··(330) 145.6 143.1 89.4 197.7 389.0 211.6 0 ( 1506)
39.0 9.32 16.3 2.9 16.0 109.3 35.6 0 22811.8 6.4 11.4 3.2 8.1 28.1 16.8 0 · 15.1·29.1 22.1 22.0 14.4 18.1 63.4 79.0 19.8: 26868.1 31.4 38.3 17.3 34.1 172.7 114.6 19.8 : 496(262) 114.2 104.8 72.1 163.6 216.3 97.0 19.8 : (1010)
0 10.8 31.7 371.0 214.3 371.0 194.7 248.6 331.0 86.7 0 : 18600 0 1.08 58.0 45.5 98.7 27.7 48.4 109.4 12.5 0 ~1
0 0 3.4 15.6 21.2 26.6 14.2 19.5 33.1 14.4 0 21.611.0 9.0 25.0 51.8 71.1 83.4 61.7 58.7 74.3 35.4 18.1 512 111.0 9.0 26.1 109.8 116.6 182.1 89.4 107.1 183.7 47.9 18.1 913 Q:)
-11.0 1.8 5.6 261.2 97.7 188.9 105·3 141.5 147.3 .38.8 -18.1 9Lt7
0.7 2.4 119.9 221.6 237.2 194.4 157.5 311.3 294.7 81.5 0.7 16220 0 0.2 24.8 34.2 31.8 15.1 65.5 83.6 1.4 0 2'570 0 0.2 11.2 14.4 16.4 9.6 21.0 28.4 1.7 0 15.89.9 9.5 9.4 27.5 45.1 46 .1 38.0 64.0 55.3 21.1 16.7 : 3559.9 9.5 9.6 52.3 79.3 77.9 53.1 129.5 138.9 22.5 16.7 : 612
-9.2 -7.1 110.3 169.3 157.9 116.5 104.4 181.8 155.8 59.0 -16.0 : 1010
0 0.3 188.9 402.7 137.6 76.9 142.3 131.0 256.0 66.4 0 14020 0 11.4 109.6 17 .3 2.2 11. 1 7.2 66.2 4.7 0 2300 0 6.0 27.2 12.6 2.9 7.8 5.5 25.9 7·1 0 · 16.4 ~·8.4 7.4 13.8 60.7 39.6 15.4 18.4 19.7 39.6 24.4 6.5 : 2668.4 1.4 25.2 170.3 56.9 17 .6 29.5 26.9 105.8 29.1 6.5 :
4% 1-8.4 -7·1 163.7 232.4 80.7 59.3 112.8 104.1 150.2 37.3 -6.5 906
0 0 0.9 9·2 51.4 48.2 11·9 24.6 23.7 3.3 0.8 1744.5 3.7 3.2 8.7 50.4 63.2 22.5 36.6 58.2 20.5 7.8 285 ~4.5 3.7 4.1 17.9 101.8 111.4 34.4 61.2 81.9 23.8 8.6 459
J
- 82 -
TABLEAU 6.4. BILAN PAR ANNEE HYDROLOGIQUE
( BV1 BV2 )( ••( •·~
1972 1973 1974 1975 : 1974 19751973 1974 1975 1976 : 1975 1976
( ••( • •· •
P · 1585 1950 1699 1399 : 1664 1470•186 283 · 378RR 201 140 • .531• 10.0 :KR • 11.7 14.5 11.8 31.9 25.7• ·· •
ID3 · 574 747 675 664 : 105 70·KB : 36.2 38.3 39.7 47.5 : 6.3 4.8
~ · 760 804 :HE • 1030 876 636 448· ·KE · 47.9 52.8 51.6 57.5 • 38.2 30.5( · ·• •
1DE· 825 920 823 595 : 1028 1022·
RSS 156 177 165 178 : 0 0· ·• ·KSS · 9.8 9.1 9.7 12.7 · 0 0
~· ··- ·
1510
1976
1977
1973 1974 1975
1974 1975 1976
1852 1619 1410
( BV4(._----------(~ 1972
~ 1973__...lo.( (
~ P : 1567:
RR : 229 401 257KR : 14.6 21.7 15.9
:lIB 309 512 351KB : 19.7 27.6 21.7:HE : 538 913 608KE : 34.3 49.3 37.6.DE : 1029 939 1011
•RSS : 52.3 50.7 44.9KSS : 3.3 2.7 2.8
230 17316.3 11.5
252 28717.9 19.0
482 46034.2 30.5-
928 1050
20.1 23.41.4 1.5
----:_----------)
- 83-
Après la fermeture du bassin versant en juin 1976, certaines mesures
ont été poursuivies, en particulier celles qui concernent le pluviomètre P1 de la
station météorologique et les enregistements des haliteurs d'eau à la station 4.A partir des données enregistrées au Pl, on a tenté de reconstituer la pluvio
métrie moyenne sur l'ensemble du bassin principal. Le tableau ci-<lessous regroupe
les hauteurs pluviométriques observées pendant oinq années hydrologiques au P1
et celles calculées pour les 4 premières années sur le bassin BV4.
1524
1975-761974-751973-74
la pluviométrie sur le BV4 à celle du P1 varie de 0,978
de 0,992. On peut donc estimer qu'en 1976-77, la pluvio
voisine de 1510 mm. C'est ce chiffre qui a été porté dans
1873 1627 14331860 1622 1402
-~-------~
( : 1972-73( ··~ ··P1 · 1559·( BV4 1556( 1( :
Le rapport de
à 0,998 la moyenne étant
métrie sur le BV4 était
le tableau 6.4.
En tenant compte de la pluviométrie aux postes voisins de MINDOULI
et NGOUEDI, pendant les années d'études et les 2 années précédentes, on peut
estimer approximativement les termes du bilan pour une année moyenne ceux-ci
sont donnés dans le tableau 6.5. ci-<lessous.
TABLEAU 6.5. BILAN ANNUEL MOYEN
~• •BV1 • BV2 • BV4••
( •·( Pmm 1620 • 1560 • 1580· ·l • •HR mm · 200 • 440 250
1 •·HBmm · 590 · 80 · 340• • •( · • •HE mm · 790 • 520 • 590· •• •
DE mm 830 104) · 990·· ·• ·
- 84-
chapitre 1PREDETERMINATION DES CRUES EXCEPTIONNELLES
7.1. APPROCHE STATISTHpE.
L'analyse statistique de l'échantillon des crues observées pendant
quatre années sur le bassin nO 1 et cinq années sur le bassin nO 4, permet dé
donner une première approximation des valeurs des lames ruisselées et des débits
maximaux de différentes fiéquences. Le bassin nO 2 n'a pas été inclus dans cette
étude par suite des trop nombreuses lacunes que· comportent les deux premières
années d'observations.
Les lois retenues pour cette analyse sont celles de GOODRICH et de
GALTON. La taille de l'échantillon étant inconnue, on a limité la série des
données à une valeur limite inférieure qui définit le seuil de troncature.
Dans le cas du BV1 on a pris en compte 47 valeurs de la lame ruisselée
(seuil de troncature HR = 5.0 mm) et 51 valeurs pour les débits maximaux (seuil
de troncature Q = 5.0 m3/s). Pour le BV4, 52 valeurs de la lame ruisselée ont
été retenues (seuil de troncature HR = 7.5 mm) et 69 valeurs pour les débits
rnc:.ximawc (seuil de troncature Q = 20.0 m3/s).
Les résultats obtenus sont donnés dans le tableau ci-dessous.
TAlBlLEAU 7. 1•
( · )BV 1 · BV 4· )•· · · ·
jRécur. · GOODRICH · GALTON • GOODRICH • GALTON· · · ·• • • •· · · ·· • • ·( · 1 · 25.8 · 22.1 · 78.9 · 78.3
~• · • · •
~: 2 · 33.8 · 30.3 · 90.6 · 105· · • ·DEBIT 5 · 45.9 · 44.0 · 105 149 )• • ·
l 10 · 56.1 · 56.8 · 115 189 )• · ·m3/s 20 67.2 · 72.2 · 125 236 )· ·· 50 · 83.2 · 98.1 · 137 · 314
j• · · · ·· · · •· • · ·: · · ·· · •• 1 · 27·0 · 21.9 · 26.8 : 23.2· · • •· 2 · 37.8 · 30.5 · 33.0 30.9• · • ·: 5 · 56.3 45.0 • 41.5 · 42.9· · ·LAPt1E · 10 • 73.8 : 58.7 · 48.1 53.7• • ·RUISSELEE: 20 · 94.6 · 75.3 · 54.8 66.2• • •
mm · 50 · 128 • 104 · 63.9 85.6• • · •· •· •
- 85 -
La taille des échantillons étant particulièrement faible (4 ou 5 années
selon les bassins), il est évident que les valeurs calculées précédemment ne don
nent qu'une approximation des lames ruisselées et des débits maximaux, en parti
culier pour les faibles fréquences. Ainsi, dans le Cas du bassin nO 4, la loi de
GOODRICH donne pour la crue cinquantenaire un débit de 131 m3/s qui correspond
au débit maximal de la crue du 16 avril 1973 dont la hauteur de l'averse respon
sable avait une fréquence d'apparition supérieure à 0.1. Il semblerait que, pour
ce bassin, la loi de GALTON donne des résultats plus proches de la réalité.
7.2. ESTUlATION PAR LES RELATIONS AVERSES-CRUES.
On peut aussi déterminer les caractéristiques des crues exceptionnelles
à partir des caractéristiques des averses définies au cours du cho.pitre 2 et des
relations averse-lame ruisselée étudiées au chapitre 4.
Le premier facteur, la hauteur de l'averse, ou plus exactement la
hauteur du corps de l'averse, a été calculée à la fin du paragraphe 2.34 pour
les ~équenoes annuelle et décennale. Les valeurs ponctuelles retenues sont les
suivantes:
Fréquence annuelle
Fréquenoe décennale
C1 = 71 mm
C10 = 115 mm
En appliquant à ces valeurs le coefficient d'abattement déterminé dans
le paragraphe 2.3.3.2., on en déduit la hauteur du oorps pour chacun des bassins.
Si l'on admet qu'une crue de fréquence donnée est provoquée par une
averse de m~me fréquence rencontrant des conditions de saturation correspondant
à des situations médianes, on peut à partir de la hauteur de l'averse, déterminer
les caractéristiques des crues de fréquence i.dentiqueso Pour cela on tiendra compte
d'une part des relations qui lient le corps de l'averse à la hauteur de la lame
ruisselée (RR = f (c)) et d'autre part de la forme des crues.
Nous avons vu que les plus fortes crues ont toujours lieu au cours de
la saison des pluies lorsque les sols sont suffisamment saturés. On peut donc
estimer que les oonditions de saturation homogènes représentées par l'indice
d'humidité et 10 débit de base, définies au chapitre 4 lors de l'étude des
relations entre la lame ruisselée et le oorps de l'averse, correspondent à des
situations médianes. Les relations obtenues étaient les suivantes:
86 -
- BV1 C ~ 60 nun Ha = 0.75 C 24,9 Ih = 35- BV2 C ~ 30 rrun Ha Cl 1.00 C 10.2 Ih = 40
- BV4 C > 40 mm Ha = 0,76 C 17.4. Ih Cl 43
La hauteur totale de l'averse (p) et du corps (C), ainsi que les
volumes ruisselés (va) et les lames ruisselées (Ha) de fréquenoes annuelles
et décennales sont données dans le tableau ci-dessous :
TABLEAU 7.2.
( •FREQ.JENCE ANNUELLE · FRE(;JJENCE DECENNALE
~ · . · · ·BV1 · BV2 • BV4 • BV1 • BV2 • BV4( · • ·• • •( · · · •• • • •
~P 83 81 80 · 129 · 124 • 122• • ·C · 70 • 69 67 112 · 108 106
~• • ·( va · 89 700 : 69 400 588 000 · 192 000 · 115 400 : 1 105 300· · ·( Ha · 27 06 • 58.8 33.6 59.1 · 97.8 • 63.2~• · · •
( • • · ·· • · ·Il reste à détenniner la forme de la crue à partir de l 'hydrogramme
moyen des fortes crues défini dans le chapitre 40 Pour cela, il est nécessaire
de connaître, non seulement l'intensité de chaque tranche de 10 mm de l'averse,
ce qui a été fait à la fin du paragraphe 2.3.4., mais aussi la répartition de ces
tranches dans le temps. Dans ce but, pour la crue décennale du BV1, on a sélec>
tionné trois types d'averses dont la hauteur totale et le corps sont identiques
mais dont la disposition des tranches d'intensité est différente. Pour chaque
cas, à chaque tranche d'averse on a fait correspondre un hydrogramme élémentaire
suivant la méthode qui a été exposée au cours du paragraphe 4.2.602. La somme des
débits élémentaires instantanés permet de tracer l 'hydrogramme reconstitué de la
crue décennale sur le BV1. Les résultats obtenus sont représentés sur le graphique
77.
En examinant les hyétogrammes des averses les plus importantes tombées
sur le bassin au cours de la période d'étude, on s'aperçoit que la forme rencontrée
le plus souvent correspond à celle du cas nO 3 de la figure 77. Le maximum d'in
tensité a lieu 20 à 30 minutes après le début de l'averse, puis l'intensité
diminue progressivement jusqu'au 15 ou 20 mm/h per..dant l'heure suivante.
Pour les crues annuelles des bassins nO 1, 2 et 4, ainsi que pour les
crues décennales des bassins nO 2 et 4, on a retenu, pour les hyétograrnmes, une
forme identique issue de l'étude des intensités-durées faites au paragraphe 203.4.
et représentéegraphiqu.ement sur la figure 14. La reconstitution des différents
- 87 -
hydI'ogramnes est d.oIUlée sur les figures 78, 79 et 80. Pour la crue annuelle du
BV1 on a représenté les 7 hydrogrammes partiels issues des tranches ruisselées
pendant une période de 10 minutes (cf fig. 78). Au paragraphe 4.3,a, on a vu
que pour des crues importantes sur le bassin ne 2 surVenant dans de très bolU1es
condi tions de saturation, le seuil d'intensité· minimal pour le oalcul du corps
de l'averse étai.t voisin de 10 mITV'h. Pour retrouver la partie des averses ayant
effectivement ruisselé dans le cas de la crue annuelle et de la crue décennale
on a dt! prendre comme valeur de ce seuil respectivement 9 nun/h et 8 mm/h (cf.
fig. 79). Dans ces conditions on prend en compte toute la portion du hyétogramme
situé au-dessus de ce seuil, ce qui concorde avec les conclusions données dans
le chapitre précédent sur l'aptitude exceptionnellement favorable au ruissellement
de ce bassin. Pour les crues annuelle et décennale du BV4, on a retenu les deux
hydrogrammes élémentaires calculés au cours du paragraphe 4.452. Les hydrogrammes
résultants sont tracés sur la figure 80, en trait plein pour l'hydrogramme le
plus dangereux et en traits discontinus pour l'autre hydrogramme.
Afin de ne pas allonger inutilement les temps de montée et de base,
pour ChaClll1 des bassins, on a assimilé la courbe de montée de la crue à une droite
en négligeant le ruissellement préliminaire.
Les résultats obtenus sont donnés dans le tableau 7.3. Les notations
employées étant les m~mes que celles définies au paragraphe 4.11.
TABLEAU 7.3. CARACTERISTIQUES DES CRUES ANNUELLE ET DECENNALE
ESTIMATION PAR LES RELATIONS AVER$-CRUE
1 • lBV 1 BV 2 • BV 41 ••• · Ann. • Déc.Ann. Déc. • Ann. Déc. • •• 1 • 2 • 1 · 2• • • •
1 1 · ·• •
1Pm 83 129 81 124 1 80 • 80 · 122 122• •c 70 112 • 69 108 · 67 • 67 · 106 • 106• • • • ·• 89700 • • • '1105300 : 1105300Vr • 192000 • 69000 116000 • 588000 ·588000( • • • 33.6 : 33.6 : 63.2 : 6302Hr • 27.6 59.1 • 58.5 98.0 •
~ · · • • · .Kr • 33.3 45.8 • 72.2 79.0 • 42.0 • 4200 • 51.8 · 5108• 1 • • · ·Kru • 39.4 52.8 • 84.8 90.7 50.1 • 50.1 • 59.6 • 59.6( • • · 1 • • ·• • • • • •
1Tm · 30mn:30mn • 25 mn • 25 nul 55 mn • 70 mn 60 mn 70 mn• • • •Tb • 3 h 20: 3 h 30 : 2 h 30 · 2 h 35 4 h 35 • 5 h 00 1 4 h 45 · 5 h 20• • • •Tr · 30mn • 30mn • 25 mn · 25 mn 80 mn · 80mn 85 mn · 80 mn• • • • • ·
1
• 1 • • · ·• • • • •QI' · 31.1 : 57.0 • 25.3 · 34.5 112 91 · 204 · 167• • • • •
Qr/Hr 1.13 · 0.96 • 0.43 1 0.35 3.33 • 2.71 · 3.23 • 2.64• • • • •• 4.16 • 3.74 • 3.30 • 2.77 3.14 · 2.79 • 3.16 · 2.90• • • • • · •
( • · 1 ·• • •
- 88-
Si l'on compare les débits donnés dans le tableau 7.3. à ceux calculés
au paragraphe 7. 1• s on s' aperço i t que pour le bassin n O 1, le débit de la crue
annuelle correspond au débit de la crue biannuelle du tableau 7.1., et que les
deux méthodes donnent une valeur identique pour la fréquence décennale. En ce
qui concerne le bassin nO 4, les observations sont les m@mes si l'on fait la
comparaison entre les débits déterminés par la loi de Galton et la moyenne de
ceux donnés en applicant aux averses les hydrogrammes élémentaires 1 et 2.
On peut aussi donner une estimation assez grossière des caractéristiques
des crues axceptionnelles en examinant les caractéristiques des crues les plus
fortes observées pendant la période d'étude.
Bassin nO 1
Bassin nO 2
La crue la plus forte observée pendant les quatre anl1ées est celle
du 16 avril 1973. La période de retour de l'averse causale était
légèrement supérieure à 10 ans, mais l'indice d'humidité n'était
que de 29 alors que nous avons pris dans les calculs précédents
la valeur de 35. On peut donc conclure que la crue résultante
correspond à une crue de fréquence décennale. Or, le débit ruisselé
était de 51.1 m3/s et la lame ruisselée de 55.4 mm, soit deux
valeurs inférieures à celles données dans le tableau 7.3. (57 m3/s
et 59,1 ntn).
Le 4.4.74, l'averse avait des caractéristiques inférieures à
celle de l'averse décennale mais l'indice d'humidité était rela
tivement élevé (65). La lame ruisselée était la plus forte observée
(61,4 mm) mais le débit n'était que de 48,2 m3/s. La période de
retour de cette crue est d'environ 5 ans.
Les caractéristiques de la crue du 2.4.75 (HR = 29 mm et
QR = 29,7 m3/s) sont très voisines do celle de la crue annuelle
malgré une hauteur d'averse relativement faible (Pm = 63.8 mm
et C = 58,1 mm). lilais les conditions rencontrées par l'averse
étaient extr@mement favorables (Ih = 80).
Sur ce bassin, le plus fort débit ruisselé a été observé le
14 avril 1974 (QR = 22,3 rn3/s) , alors que l'averse avait des
caractéristiques inférieures à celles de l'averse annuelle et
un indice d 'humidité de 40 qui correspond à celui retenu pour
les conditions médianes de saturation. La hauteur de la lame
- 89 -
ruisselée (HR = 43 mm) concorde avec l'évaluation donnée par la relation H'R = f (C)
calculée précédemment (le calcul exact donne H'R = 44,6 mm). De plus, la reconsti
tution de l 'hydrogramme de crue par les méthodes de 1 'hydrogramme élémentaire est
partiaulièrement satisfaisante (cf. fig. 49). On peut donc conclure que le débit
a une période de retour inférieure à 1 an, ce qui confirmerait la valeur de 25 m3/s
donnée dans le tableau 7.3.
Le plus :fort volume ruisselé a été observé le 16 avril 1974 (HR = 65,6 mm)
pour un débit de 21,4 m3/s seulement. L'averse de fréquence 1/3 OU 1/4 est survenue
dans des oonditions de saturation légèrement défavorables. La faiblesse du débit
de pointe est dt! à la durée du corps de l'averse (1 h 20 mn) ainsi qU raux inten
sités relativement faibles (1 max = 85 mm/h) (cf. fige 48).
On peut donner les m~mes explications pour la crue du 4.4.74 issue
d ''lUle averse dont les caractéristiques sont proches des caractéristiques annuelles.
Le volume ruisselé correspond au volmne ruisselé annuel (61.1 mm au lieu de 58,5 mm)
mais la durée du oorps de l'averse a eu pour oonséquence d'allonger le temps de base
et donc d'nph,tir l'hydrogramrne. Dans ces conditions, le débit de pointe (20,7 m3/s)
est resté assez faible (cf. fig. 50).
Enfin, un cas particulier est celui de la crue du 20.4.76. La hauteur
du corps de l'averse ainsi que la lame ruisselée correspondent à la fréquence
annuelle. Cependant le débit n'est que de 13,4 m3/s. En fait, l'averse était très
hétérogène et 8e décomposait en trois petites averses Qui ont donné lieu à deux
pointes de crue de 6,9 m3/s et 13,4 m3/s séparées par une période de une heure.
La reconstitution de l'hydrogrrunme a d'ailleurs donné des valeurs très semblables
(7,3 m3/s et 14,7 m3/s) au m~me moment (cf. fig. 50 bis).
La remarquable concordance que l'on a pu observer entre les hydrogrammes
observés et les hydrogrammes reconstitués nous permet donc d'adopter comme carac>
téristiques des crues annuelle et décennale cells qui sont portées dans le
tableau 7.3.
Bassin nO 4
- 90 -
La plus forte crue observée le 16.4.73 (QR c 137 m3/s), est due
à 1llle averse dont la période de retour est de 7 ans pour la hau
teur moyenne et de 4 ans pour le corps. L'indice d'humidité rela
tivement élevé (Ih = 48) permet d'estimer à environ 1/5 la fré
quence dG cette crue.
Le débit le plus fort (94,7 m3/s) après celui du 16.4.73 a été
observé le 4.4.74. La hauteur du corps était très voisine de
celle de fréquence annuelle. Cette averse est tombée dans de
très bonnes conditions de saturation (Ih = 60). Le 20.4076 ,
on a observé 1lll débit très voisin (92,9 m3/s) pour 1llle averse
de hauteur plus forte survenue dans des conditions plus défavo
rables.. Ces deux débits correspondent à peu près à la fréquence
annuelle.
Sur ce bassin, si l'on considère que l'averse est homogène
dans l'espace et dans le temps, on peut retenir comme fonction
de transfert averse-crue l 'bydrogramme élémentaire nO 1. En fait,
en raison de la morphologie de ce bassin, cette condition
d'homogénéité est rarement réalisée, et il est préférable de
retenir les valeurs intermédiaires entre celles données par
les deux hydrogrammes élémentaires.
Finalement, les caractéristiques les plus probables sont reportées dans
le tableau ci-dessous.
TABLEAU 7.4.. CARACTERISTIQUES DES CRUES ANNUELLE ET DECENNALE.
· ..• EV 1 • BV 2 BV 4· •• •· .. : • •• Ann. • Déc. Ann. · Déc. Ann. • Déc.1 • • • •• • • •· • · · ·• • · · •
Pm • 83 • 129 : 81 • 124 80 • 122• • • ·C · 70 · 112 · 69 · 108 67 • 106· · · • •• : : • •· • •
Vr · 90000 · 192000 • 69000 • 115000 588000 • 1105000• • • .. •Hr · 27.7 · 59.0 • 58.5 · 97.5 33.6 · 63.1· • · • • ~Kr · 33 · 46 · 72 • 79 42 · 52· • · • •Kru • 4) .. 53 · 85 · 90 50 • 60
,• • • · • <· : • : •• · ·QI' · 31 · 57 • 25 • 35 100 · 185· • • · •
q · 9550 • 17550 • 21200 · 29650 ". 5700 · 10550 ~• • • · · •· 4.2 • 3.7 · 3.3 · 2.8 · 2.9 · 3.0 (• • • • • ·· · · .. • D.. • · · • ·
- 91 -
La valeur de q donnée dans l'avant dernière ligne représente le débit
spécifique en litres par seconde et par lan2. Les valeurs obtenues sont particu
lièrement élevées. Pour le BV1, ellos sont comparables à celles trouvées sur
le bassin du BOULORE au Cameroun pour lequel on a relevé 8000 et 14700 1/sokm2
pour les crues annuelle. et décennale 0 Ce bassin de 3,75 km2 situé entièrement
sur des roches vertes a un indice do ponte très 'voisin de celui du BV1
(BOULORE I p = 0,25 ; BV1 I p = 0,266).
En ce qui concerne le BV2, le coefficient de ruissellement KR = 72 %pour la crue annuelle est un des plus forts observés à l 'ORSTOllI pour ces bassins
de cette superficie.
En 1960, une étude faite à la suite de deux campagnes de mesures sur un
bassin de 25 km2 conti'81é par une station (appelée ancienne station dans le ch~
pitre 1) située en aval de la station 4 donnait comme valeur du débit spécifique
2 500 à 3 000 1/S.km2 pour la crue annuelle
4 500 à 5 500 1/S.km2 pour la crue décennale
Ces débits sont nettement plus faibles que ceux estimés pour le bassin
principal de 17.5 km2. En fait, à cette époque, les observations ont été beaucoup
moins nombreuses et la pluviométrie défioitaire. La plus forte pluie enregistrée
n'avait qu'une hauteur moyenne de 72,5 mm et le débit de pointe coITcspondant
n'était que de 72,5 m3/s ce qui correspond, oompte tenu de la différence de
superficie des deux bassins, à la 21ème valeur observée entre 1972 et 1976 0
...__. ---_..-...,..' ...._-,.-....----,---..-..'_..._._-_._,,~ ..~~----~-_ .._ .....,..----'--...~_.~--_ ...; ...........,,_.--
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- 92 -
Chapitre 8
ETUDE DU BASSIN N° 5
8.1. GENERALITES.
Nous avons vu, au cours du chapitre 1, que l'ensemble des bassins
représentatifs et eXpérimentaux de la COMBA est englobé par un bassin de 90 km2
de superficie contrôlé par une station située sur la COMBA près de son confluent
avec la LOUKOUNI.
La pente générale de ce bassin est nettement plus faible que celle du
bassin nO 4 puisque l'indice global de pente n'est que de 10,5 rn/km (cf. chapitre
1) alors qu'il est de 25,6 rn/km pour le bassin nO 4.Au point de vue géomorphologie et géologie, on retrouve les deux unités
prépondérantes déjà citées dans le paragraphe 1.2. :
- d'une part une zone de hautes collines gréso-argileuse dans la partie sud et
sud-est du bassin (plateau des cataractes) et nord-ouest (mont de Comba)
- d'autre part une zone plus basse qui occupe la quasi-totalité du reste du
bassin au relief varie et irrégulier de la série schisto-calcaire.
En ce qui concerne la pédologie on retrouve les mêmes types de sols
que ceux décrits au paragraphe 1.3. A l'exception des sols hydromorphes sur
alluvions et des sols sur alluvion&-colluvions rencontrés dans les ba&-fonds, les
sols sont tous des sols ferrallitiques fortement désaturés.
Sur les pentes du plateau des cataractes, on trouve des sols pénévolués
modaux sur grès argileux de la série de la Ivlpioka inférieure. En bordure de ce
plateau ainsi que sur le mont de Comba on renoontre le m@me type de sol mais
tronque par érosion les vallées sont très étroites avec des pentes transversales
importantes.
Sur le reste du bassin, on rencontre en majorité des sols typiques
rajeunis sur matériau argilo-limoneux à argileux issu du schisto-calcaire moyen.
Ces sols sont caractérisés par la présence constante d'élément s grossiers enrobés
de terre fine et distribués inégalement ou répartis en strates ainsi que par un
horizon d'altération formé très souvent par des plaquettes de calcaire altéré qui
sont soit dominantes , soit incluses dans un horizon argileux: à argileux limoneux.
Ces sols sont très propices à l'érosion en nappe dès que la pente devient relati
vement forte et que la végétation se rarefie. C'est ce qui eXplique la dégradation
des sols reservés au pâturage dans la partie amont du bassin.
• ••
BASSIN N! 5 - CARTEO"EQUlPEMENT~'lll".,,; 1.._ ...._,. .........r_-...-...-_.............-.~
5ttJrfi" UI O: dU ·IIM__ $""rn#I""U''''''_ " a $ ___ _ _Il_!f~~_, __.""''l'l'i!M''''.__ (_ _ II __ ~~ ........
BACS51N N! 5t__~_.._ ....__~
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5011> !ô\.Ir Qri!~~ ar~ileorx
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gttsltiJU dt \0 MP'tO ka inft'r;t\J{'~
501':5 StAr mot.riou orgilo~
limoneux à argileux, issus de 10l'Jer it Schi!>tq~colcoire.
,1:; ......__........- ................... ...........__....................._...... te."'III/!'bI'.lillUtlafl.-a
- 93
On trouve aussi par endroit, en particulier sur les crêtes, des sols
rajeunis pénévolués remaniés dans lesquels, à faible profondeur, une importante
proportion de plaquettes d' argilite oonstitue un horizon imperméable.
8.2.- !qJIPEMENT HYDBO-METIDBOLOGlqJE ET ETALONNAGE.
Outre les 27 pluviomètres et pluviographes installés sur le bassin nO 4,
trois autres appareils ont été mis en place sur ce grand bassin (cf. figure 8.1)
- un pluviographe mensuel sur le mont Comba (no 29)
- un pluviomètre à la station de jaugeage (no 30)
- un pluviomètre à la limite est du bassin versant sur la route Mpassa:-
Mindouli (no 28).
Cette station a été ouverte en janvier 1965 et équipée en mars 1970
d'un limnigraphe.
Depuis l'ouverture 44 jaugeages ont été effectués (cf. tableau 8.1)
entre les cotes 78 et 569 om permettant d'obtenir un étalonnage à peu près satis
faisant jusqu'à 7 mètres (débit: 290 m3/s) (cf. figure 83 et 84).
Le plus fort jaugeage a été effectué le 21 avril 1976 (no 40) entre les
cotes 251 et 469 cm. Pour le dépouillement on a tenu compte des jaugeages nO 20 à
30 ainsi que des jaugeages nO 37 et 38 dont les ootes s'échelonnent de 156 à 425 omo
Les résultats obtenus donnent un étalonnage moyen de 1,5 m à 5,5 m extrapolé
jusqu'à 7 m.
8.3. ErronE DU RUISSELLEMENT.
Les différentes oaractéristiques des crues, avec les m~mes notations
que celles données au paragraphe 4.11, sont portées sur les tableaux 8.2. à 8.7.
en annexe.
Sur les 163 orues sélectionnées, le volumo ruisselé le plus important
a été observé le 4 avril 1974. La hauteur moyenne pluviométrique était de 116,1 mm
et la hauteur ruisselée do 58,8 mm. Le débit maximum n'était que de 174 m3/s
alors que le 16 avril 1973 on a observé un débit de 183 m3/s pour une averse de
94,2 mm et le 20 avril 1976 un débit de 182 m3/s pour une averse de 88,7 mm.
En fait, le 4 avril 1974, la forte hétérogénéité de l'averse dans l'espaoe et
dans le temps a donné naissanoe à deux orues distinotes aveo plusieurs maxima
de 49 m3/s à 75 m3js qui ont précédé le plus fort débit instantané de 174 m3js
qui a eu lieu 15 heures après oe début de la crue.
- 94
COMB! - STATION N° 5
JAUGEAGES TABLEAU 8. 1.
•••
2.00: 9,16: 21,0: 37,7: 60;8: 82,2: 116: 148: 184: 217: 252
2901,291,070,860,051
••·•··
·•
·•···•
••••
:
:
:
·•
·•'.··•
'.•
1403.7514.3.7523.3.75
••:
::
·•272829
( N°: Date : H Q: N°: Date: H : Q ~(>--~~,--,~.--,.,,,,...-: cm ~ m3js:: ; cm : m3js j
1 : 25.2.65 :--1"""'2"'=5--: 0,764 : 33: 10.12.75 :--~1-:"16--: 0,8122 : 5.3.65: 125 0,600: 34: 20.2076: 103 : 0,3163: 2.4.65: 138 : 1,53 6 : 35: 8.4.76: 13.1 : 1,124 : 27.8.65: 101 : 0,082 : 36: 10.4.76: 120 : 0,865)5 : 16.9.65: 95 : 0,065 : 37: 19.4.76 : 160-158 : 3,40 )6 : 20.3 ..69 : 116-1145 0,505: 38: 19.4.76 : 157-156 : 3,34
( 7 t 26.3.69: 97 0,099: 39: 19.4.76 : 295-173:< 8 : 30.3.69: 118-116 : 0,616 : 40: 21.4.76 : 424-569-251 :
t-~~·:·· J-:~0!-~~2 : 1~g : g:~36:: : ~~(11 : 18.1.73: 110 0,323:: : 250(12 : 1.3.73: 189-186 5,20 :: : 300(13: 1.3.73: 203-196 : 7,02 :: : 350( 14: 1.3.73: 34:> : 49,0 : 400(: : 300 : 32, 2 :: : 450
«: : 250 : 15,8: : 500: : 200 6,8: : 550
1
15 : 6.3.73 1 1085 0,210 : 60016: 15.5.73: 14:> : 1,43 :: : 65017 : 12.8.73: 97 : 0,0842 :: 1 700
(18: 1.7.74: 105 : 0,315 : 42: 24.12.7p: 12619 1 31.10.74: 97 : 0,170 ': 43: 5.1.17· 12620 : 802.75 : 313-310 : 41,0: 44: 3.2.77 118,521 a 8.2.75 : 310-308 : 39,7 : 41: 1010.76 87,522 : 8.2.75 : 308-303 : 4:>,623 : 8.2.75: 303-296 : 40,124: 7.3.75 : 4:>8··413 : 87,625 : 7.3.75 : 403-408 : 85,026 : 7.3075: 350 ;; 59,0
320 : 47,4300 : 38,0280 : 28,2260 : 21,7240 : 18,0 :: : :
294-275 27 , 1 :: : :27.5-265 : 23,0 :: : a
360 : 6 1,5 : : ':330 : 47,5 : : a
( 300 : 35,8 : : :( : 260 : 20,0 : : :
130 2.4075: 425-3~8 : 79,4 : : : j3321 1005.75: 115 0,688: : :
15.7.75: 98 0, 187: : :<__...:..- : ......;::0....- .:_---::~ ~ ....; _
--------_._-- - --_.__._--_..._._...._,.-~---,,-----------_._--------
5TATI()t,,; 5 ..- ETALONNAGE~-,.".,--~-""-"',"..........,..,......,
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STATION 5 -, ETALONNAGE
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1 2. 3 4
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1
1
40i
1
1jl,
- 95-
8.3.1.- Lame ruisselée et coefficient de ruissellement.
Les tableaux 8.8 et 8.9 donnent la répart1t1on mensuelle de la lame
ruisselée et du coeffioient de ruissellement.
En ce qui concerne la lame X'Qisselée. la répa;r'bition mensuelle est
p~e de celle observée Sur le bassin n Q 4. Ç!epeMaAt si l'on renoontre à peu près
la m&e proportion de crnes pour lesquelles la bme es~ wpérieure à 10 mm
(14 %pour le BV 5 et 16 %pour le BV 4) t les crues B\Y~ partiellement ruisselé
(HR 1 mm) sont plus nombreuses sur le BV 5 (44 %) que sur le BV 4 (34 %).Ceai prov1ent pr1no1palement de la différence de superficie. Eh effet, sur ce
bassin de 90 km2. les averses sont beaucoup moins homogènes dans I-tespaoe que
sur le 1;)assin de 17.-5 lan2 et .ne concernent souvent qu'une partie du bassin.
Ainsi, sur le bassin nQ 1t on ne rencontre que 26 %des crues pOllr lesquelles
la. lame ruisselée est inférieure à 1 mm.
Pour comparer, 1 'aptitude au ruissellement des trois bassins nO 1t 4
et 5, on e. reporté sur le tableau oi-dessous la proportion des oru.es pour'lesquel
les ce coefficient est oompris entre deux valeurs données :
KR 1 BV1 BV4 BV5:••
0-5 1 77 81 645-10 • 32 27 20•
10..20 1 32 28 2120-30 " 8 13 14~ • 5 13 9•
:
Ces valeurs montrent que pour les forts coeffioients qui oorrespondent
géneralement à des crnes importantes, le ruissellement est à peu près comparable
sur lesbassins 4 et 5, aveo peut-~tre un défiait légèrement supérieur sur le
grand bassin.
Le plus fort coefficient de ruissellement a été observé le 4 a.vril 1974.
Il était de 50,6 %pour une pluie de 116, 1 mm qui est d'ailleurs l'averse la plus
importante tombée sur ce bassin au cours de la période d'étude.
8.3.2.- Relation entre la lame ruisselée et la hauteur de l'averse.
Comme pour les trois autres bassins, on a étudié les varia.tions de la
hauteur de la lame ruisselée en fonction de la hauteur de l t averse oausale •
•• •
EV.5 - REPARTITION DE LA LAME RUISSELEE - TABLEAU 8.8.
( · · · • · · ·BR · Octobre • Novembre • Décembre Janvier • Février • Mars Avril · Mai • Total
~ · • ~ · : c• • • · ·mm _...~'."."""-'-.~."-
,. •'. • % 1 •% · • % : · • • · · • • • •• • • • • % • • % • 11 • % • % • • % • • %
~~n n n n n n n n· • • • • • : • • ·• • • • • • _._-• • • '. · •- - -_.-• • •· • · • • • • • •• • • • • • • • •2 1 18 · 11 25 · 15 24 15 • 23 -: 14 ; 21 • 13 36 • 22 14 9 · 163 • 100· • • • • • •
( '> 1 '. 0 0 12 1 13 12 • 13 13 14 : 11 • 12 1 14 : 15 23: 25 6 7 • 91 · 56· • • • •~ >5 '. 0 0 8 • 19 2 · 5 : 9 21 '. 3: 7: 5 • 12 14 : 33 1 2 • 42 • 26• • • • • • •
)10 '. 0 0 3 : 13 1 : 4 ; 4 17 · 0: O. 4 : 17 11 • 43 0 0 · 23 · 14 ~) • · • • •
)20 · 0 0 0 • 0 1 · 12 • 0 0 · 0 • 0 : 2 1 25 5 • 63 0 0 : 8 • 5 c) • • • • • • • •· • • • : : · : · · · c· • • • • • · •
EV. 5 - REPARTITION DU COEFFICIENT DE IDISSELLEMENT - TABLEAU 8.9.
- '. '. '. 1 • '. Z '. •• Octobre • Novembre • Décembre Janvier Février • , lilars Avril • )iai • TotalKR '. s '. z '. z : '. •• • • • •) · % • : % : • · : % · •
% · • % : % • • % • : %· • • % • • • • • • • •n n n n n n n p n: · : · · : · · · · · · · • · •• _.- • --• • •--• • • • · • ·- -· · · · · '. • · • • • · · ·· · · • · · • · • • • • • •
) (, : 2 1 • 18 · 11 : 25 • 15 24 : 15 • 23 • 14 ; 21 · 13 • 36 22 14 : 9 · 163 • 100• · • • • • • · •:> 5 '. 1 1 • 12 · 12 : 12 : 12 15 · 14 ; 12 · 12 • 15 · 14 : 29 28 8 • 8 • 104 : 64· • • • • · · · •)10 .. 0 0 : 11 · 15 · 8 : 11 11 • 15 • 6 • 8 · 9 • 13 1 22 31 4 : 6 · 71 · 44• • • • • • • • • •)20 · 0 0 • 5 : 14 : 2 · 5 6 · 16 • 4 ; 11 : 4 : 11 • 16 42 1 • 3 : 38 · 23• • • • • • • ·)30 • 0 0 • 0 • 0 '. 1 • 6 3 : 19 • 1 • 6 • 1 • 6 • 9 60 0 · 0 • 15 · 9• • • • • • • • • • • • ·)4> • 0 0 : 0 • 0 • 0 • 0 1 • 20 : 0 : 0 • 0 • a : 3 75 0 • 0 · 4 : 2• • • • • • • • •
· · · • • · · · · • · • · · ·· • · • • · • • • • • • • · •
- 97 -
La méthode utilisée est identique à celle décrite au paragraphe 4.15. On a retenu
les m~mes facteurs correctifs que pour les bassins nO 1 et 4, c'est-&-dire le
débit de base et l'indice d'humidité mesurés avant la crue.
Un premier graphique (fige 85) donne l'allure de la oourbe limite
supérieure HR fonction de Pm, où Pm ost la hauteu:rt moyenne de l'averse sur ce
bassin. L'absence de pluviographe journalier sur la partie aval du bassin n'a pas
permis de calculer avec une précision suffisante la. hauteur du corps de l'averse.
Les diverses corrections en fonction du débit de base QB et de l'indice d'hwnidité
Ih sont données sur les figures 86 à 89. Enfin la courbe myeme de la figure 90
représente la relation qui lie la lame ruisselée à la hauteur de l'averse dans
des conditions de saturation homogènes. Par suite du traoé en limite supérieure,
sur la figu.re 85. de la courbe !IR = f (Pm), ces conditians de saturation cor
respondent à. un état d 'humectat ion du sol particulièrement favorable au ruissel
lement , conditions que l'on rencontre au cours de la deuxième saison des pluies
en mars et avril. Celles-ci sont définies par les valeurs suivantes du débit de
base et de l'indice d'humidité
QB = 1.4) rn3/s rh = 41.La courbe moyenne tracée au milieu du nuage des points représentatifs
des couples Pm/H'R (cf. fig. 90) peut se mettre sous forme exponentielle. Afin de
mieux représenter la réalité physique, on a cherché à rendre cette courbe asymptoto
à la droite HtR = Pm.
Après calouls, l'équation de la courbe moyenne est la suivante :
H'R =Pm [1 - 0,93 (exp (-0,0058 Pm)]
Pour tester l'efficacité des différentes corrections introduites,
on a calculé la somme des écarts absolus initiaux et finaux des points représ\3:n
tatifs des oouples HR/Pm, avant et après correction, aux ·oourbes tracées sur les
figures 85 et 90.
On s'est limité aux valeurs de Pm supérieures à 10 mm ce qui ramène le
nombre de crues à 113.
Somme des éoarts absolus initiaux: S = 267,47 mm
Somme des É'ca1.'ts absolus finaux : S'= 130,15 mm
La réduotion relative des écarts n'est donc que de 51 %. En éliminant; quelques
points qui s'écartent trop de la courbe, on obtient les écarts absolus initiaux
et finaux suivants: S = 239,29 mm et S'= 93,53 mm. L'efficacité relative des co~
rections est alors de 61 %pour 103 points. L'écart absolu moyen paSse de 2,32 mm
à 0,91 Iml.
•••
FONCTION
DE LA HAUTEUR DE t: AVERSE
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LAME RUISSELEE EN FONCTION.''''~_~ SOl _
DE LA HAUTEUR DE L: AVERSE
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Figure : 90
- 98 ...
Une étude identique portant sur la relation qui lie le coeffioient
de ruisse11erœnt KR à la hauteur moyenne de l'averse donne comme courbe moyenne
après correction :
K'R = 100 - 97 exp (-0,006 Pm)
où K'R est exprimé en %et Pm en nun.
Cette relation est donc très proche de celle calculée ci-dessus qui
peut se mettre sous la forme :
100.H'R/Pm = K'R = 100-93 exp (-0,0058 Pm)
On peut donc penser que malgré l'imprécision de la méthode, les équations
donnant les variations de H'R ou K'R en fonction de Pm représentent assez bien les
relations qui lient la hauteur de la lame ruisselée ou le coefficient de ruissel
lement à la hauteur de l'averse causale dans des conditions de saturation homogènes
favorables au ruiss~llement.
8.3.3.- Formes des crues.
Pour étudier la forme de 1 'hydrogramme des très fortes crues, on a
sélectionné six crues moyennes (2,15 .(.HR<5,20) dont les caractéristiques sont
données dans le tableau 8.10. Le temps de base de trois de ces crues ~ant été
surestimés lors des dépouillements, les corrections introduites antrafnent de
légères différences entre les valeurs de certaines caractéristiques du tableau
8.10 et celles reportées dans les tableaux 8.2. à 8.7. en annexe.
On a ensuite calculé le débit instantané heure par heure en prenant
le maximum comme origine des temps et en ramenant toutes les crues au m~me volume
de 90 000 m3 soit une lame ruisselée de 1 mm. Les résultats sont portés dans le
tableau 8.11. où la dernière ligna donne les vaJ.eurs moyennes qui ont permis de
tracer l 'hydrogramme moyen représenté sur la figure 91. Afin de ne pas trop allonger
le temps de montée on a assimilé la courbe de montée de la crue à une droite. Les
caractéristiques de cet hydrogramme noyen sont donc 1
temps de montée • Tm. 1 h 10 Volume ruisselé · VR ... 90 000 m3• •temps de base : TB ... 10 h 20 Lame ruisselée • HR = 1 mm•Débit ruisselé • Q'R ... 7,75 m3/s Coefficient de fonne • ex.. 3,20• •
Avec les m~mes caractéristiques, la courbe de décrue de l 'hydrogram!OO
standard a pour équation :
Q .. 8,22 (0-0,312 ~ - 0,0574)
- 99-
EV. 5.- CARACTERISTIÇJJES DES CRUES - TABLEAU 8. 10.
~.: • • Qa./HrDate H:r Qr • QI; Tm Tt> • cf....
16 ,;
: : ••: ••
18.12.72 : 2.70 21,7 22,2 55 10 h 10 : 3,27 8,04 )( 38 '. 3.12.73 : 3,29 24,5 25,6 95 10 h 30 3,12 7,45•(40 • 8.12.73 : 2,18 17,9 20,2 55 10 h 30 3,45 8,21•
~ 1~.. 24.2.74 : 4,08 35,7 36 ,6 60 10 h 30 3,67 8,75•: 14.1.75 : 5,20 : 35,3 36,7 100 11 h «> 3,17 6,79~ 13.5.76 • 2,15 : 15,4 16,1 100 10 h 00 2,87 7,16•
: ••
EV. 5.- HYDBOGRAM~.Œ MOYEN - TABLEAU 8. 11 •
(N0 : -1 h «> -1 h 20 -1 h 00 -oh«> -0 h 20 o h : 0 h 30: 1 ht--=--.: .. .• •· •• •l 16.72 0 0 0 0 2.87 8,04 : 7,96 : 7,4838.73 0 0,21 0,79 4,86 6,72 7,45 : 6,14 : 4,9840.73 0 0 0 3,72 7,98 8,21 : 7,20 : 5,8313.74 0 0 0 2,35 5,78 8,75 : 7,06 : 5,104.75 0 0,81 3,17 6,17 6,69 6,79 : 6,62 : 6,15
26.76 0 2,00 5,49 6,67 6,98 7,16 : 6,09 : 5.05• · '.• • •.•
: 6 85 •MOY • 0 0,50 1,58 3,96 6,17 7,73 : 5,77· . : ',. • j
( ..
lN° • 2 h 3 h 4h 5 h 6 h 8 h 10 h( ••·•16.72 '. 4,48 2,44 1,56 1,15 0,85 0,33 0•38.73 '. 4,32 2.74 1.52 0,91 0.61 0,18 0•40.73 3,58 2,25 1,47 1,01 0,67 0,25 0
~13.74 3,43 2,45 1,76 1,23 0,83 0,25 04.75 3,62 1,94 1,29 0,76 0.54 0,25 0
~26.76 3,07 1,86 1,30 0,93 0,56 0,09 0
~ MOY 3,75 2,28 1,48 1.00 0,68 0,23 0 ~
•••
______________....-..__ .,_,.,''"_••w.,'~"'' ,_.__.. . _.W.~~__n,..~'_~_._,__.u, .
.BASSIN N CI 5
HYDROGRAMME MOYEN.-
so-l,
Tm:1hlO
Th ::10h 20
Vr :: 90.000 t1~/f.
H(';z1mm
~r :: 7,7S.J/s0< :: '3,20
uandard
''''. y T. Il id
- 100 -
8.4.- EVALUATION DES C1IJES ANlIDELLES ET DECENNALES.
8.4.1.- Approche statiBtiCJ!le.
Il est possible d'évaluer le débit maximal des crues exceptionnelles
en ajustant une ou plusieurs lois de distribution à deux éohantillons différents :
- d'une part les débits maximaux annuels
- d'autre part l t ensemble des crues observées pendant les quatre années
d'étude.
8.4.1.1.- Débits maximaux annuels.
La station 5 fonctionne depuis 1965 i aveo l'année 1977 on possède
donc un échantillon de 13 valeurs. En fait des lacunes dans les observations
(1965 et 1971) ramènent cet éohantillon à 11 valeurs données dans le tableau
ci-dessous.
Année' • SAnn • : Débit~N° Débit· N° • ee: •.. • :• •107 ~1 1977 202: 7 z 1966 1
2 183 .: 8 • ..1973 • 1972 • 102'. .. Z• •
) 3 1976 182: 9 : 1969 : 99,9174 ·s : ..
) 4 1974 10 1967 • 76 ,0) : : :
5 : 1970 128 .: 11 .• 1968 z 75,5•6 · 1 : :• 1975 121( • : : 1 •••
( : : : 1 1
A cet échantillon on a ajusté trois distributions différentes :
- loi de Pearson III
- l'oi de Goodrich
- loi de Galton
•••
- 101 -
Les résultats sont donnés dans le tableau ci-dessous :
REœRRENCE
aoODRICH
GAL'IDN
PEAROON
2
129
129
127
5
171
169
166
10
193
192
188
20
211
211
209
232
233
233
100 <
246
249
250
8.4.1.2.- Ensemble des crues observôes de 1972 à 1916.
Pour cette étude on a pris trois échantillons différents correspondant
à toutes les crues observées pendant la période d'étude pour lesqUSlles le débit
maximal était supérieur à une valeur limite donnée. Certaines crues partiellement
enregistrées ont été reconstituées. A ces trois échmtillons tronqués, on a adopté
une loi de OOODRICH et une loi de GALTON. Les résultats sont portés dans le tableau
ci-dessous. QT désigne le seuil de troncature adopté en m3/s et N le nombre total
de variantes dans cet échantillon.
f;: N ~~: 2 5 10 20 50 100)
: LOI :_ --··60 125 150 184 209 233 265 290· 15630 49 Goodrich · 127 194 223 2.53 293 323
70 18 125 152 189 217 246 285 315·-- ·-: :
20 · 60 126 184 287 390 519 749•· • 268:IJ • 49 • Galton 109 147 210 335 448· -1 •70 1 18 • 105 132 168 198 229 275 312•
a ••
Dans les trois modes de calcul, la loi de Goodrich donne des valeurs
assez semblables quelque soit la taille de l'échantillon contrairement à la loi
de Galton pour laquelle les débits calculés pour une fréquence donnée sont asoez
dispersés. Cormne les résultats sont très peu influencés par le choix du seuil de
troncature, on retiendra donc les valeurs obtenues par l'ajustement de Goodrich.
- 102 -
On rel.1at'que que ies débits calculés par cette méthode sont systémati
quement plus forts, pour une f:réquenoe donnée, que ceux déterminés au paragraphe
précédent sur un échantillon de débits maximaux annuels. En fait, il est très
probable que ce dernier échantillon ne roprésente qu 'imparfnitem()nt la population
réelle. En effet, le limnigraphe n'a été installé à la station 5 que le 5 mars 1970.
Pendant toute la période précédente, de 1965 à 1970, les relevés effectués à heures
fixes, deux fois par jour, par un observateur, sur une échelle limnimétrique.
Comme la plupart des crues ont lieu au cours de la nuit, il est :togique de penser
que l'observateur avait très peu de chance de se trouver sur place au moment du
passage do la pointe de crue. La probabilité est donc assez fort(l pour que certains
maxima ne oorrespondent pas au plus fort débit de pointe annuel nais à une crue
de moindre importance ou à un point situé sur la courbe de mont ée ou de descente
do la crue maximale annuelle.
Sur le tableau du paragraphe 8.4.1.1., on s'aperçoit d'ailleurs que les
crues annuelles correspondent à la période 1965-1969 occupent quatre des cinq
dernières plaoes dont les trois dernières. L'étude statistique portant sur un
échantillon qui ne représent e qu ,approximativement la populat ion, donne donc
des résultats erronés et il est préférable de retenir les valeurs obtenues à
partir des débits de pointa observés aU oours de la période 1972-76.
- débit maximal annuel 125 à 130 m3/s
- débit maximal décennal 210 à 225 m3/s
8.4.1.3.- Lames ruisselées.
Une étude identique a été faite sur un échantillon de lames ruisselées
observées pendant la m~me période d'étude. Trente six valeurs supérieures à 7 mm
ont été retenues. Les résultats obtenus en ajustant à cette distribution une loi
de GOODRICH et une loi de GALTON sont reportés dans le tableau ci-dessous.
( RECURRENCE: 1 2 5 10 ~J 50 100
~•• _.----:
Goodrich • 29,1 36,8 47,5 55,8 64 'J, 75,9 84,8• ,--Galton : 18,3 26,7 41,0 54,5 70,9 97,6 122,4••
:
Pour les m~mes raisons que celles énoncées ci-dessus on ne retiendra
que les valeurs données par la loi de Goodrich.
•••
- 103 -
8.4.2.- Estimation à nartir de la relation averse-lame ruisselée.
Si l'on conna!t la hauteur moyenne de l'averse de fréquenoe donnée
on peut déduire les caractéristiques de la crue de mt:lme fréquenoe à partir
de l'étude du ruissellement faite au paragraphe 8.3.
On se limitera aux crues de fréquences annuelle et décennale.
L'étude de la pluviométrie faite au chapitre 2 permet de déterminer
l'averse ponctuelle qui multipliée par le coefficient d'abattomel1"t. a.pproprié
donnera la hauteur de l'averse moyenne. Celle-ci reportée sur la courbe de la
figure 90 permet d'obtenir la hauteur de la lame ruisselée et donc le volume
de la oru.e. On supposera que l ~averse tombe dans les m~mes oonditions de saturation
que celles qui ont permis de tracer la oourbe de variation de la lame ruisselée
en fonction de l'averse causale; ces conditions de saturation étant représentée
par l~indioe d'humidité et le débit do base (Ih lOI 41 QB = 1,«> m3/s).
Il oonvient ennuite de déterminer les caractéristiques de 1 'hydrogramme
de crue. Les très fortes crueS étant issues d'averses complexes, leur hydrogramme
est donc le transformé de 1 'hydrogramme moyen, défini au paragraphe 8.3.3., par
translation et homotéthio. La mauvaise répartition spatiale des pluviographes
journaliers ne permettant pas de conna!tro avec préoision la forme des hyétogrammes
des averses, il a donc été impossible do rechercher une fonction de transfert du
m~me type que oelle qui a été calculée pour les bassins 1, 2 et 4. Il est donc
préférable de raisonner sur les hydrogrammes des très fortes crues. Pour cela,
on a sélectionné les 16 plus fortes crues observées au cours de la période 72-76.
Leurs caractéristiques sont reportées dans le tableau 8.12. Afin de se placer dans
des conditions homogènes pour lesquelles le ruissellement est généralisé sur l'en
semble du bassin, on a éliminé les petites crues adventices co qui explique que
los caractéristiqlles données dans le tableau 8.12 peuvent ~tre différentes de
celles données dans les tableaux 8.2 à 8.7 en annexe.
Le temps de base varie de 14 h à 20 h avec pour moyenne 16 h 20. On peut
donc estimer que pour les averses de fréquences annuelle et décennale, le temps de
base sera d'environ 16 heuros. Comme coefficient de forme 0( , on prendra la valeur
moyenne obtenue pour les 16 crues soit 3,16.
Les caractéristiques de l'hydrogramme moyen des fortes crues permettent
ensuite de déterminer le débit maximal ruisselé auquel on ajoute le débit de base
pour avoir le débit max:i.mal total.
8.4.2.1.- Crue de fréquence annuelle.
L'averse ponctuelle de fréqllenoe annuelle a une hauteur de 84 mm. Pour
un bassin de 90 Km2, la relation proposée par G. VILLAUME (cf. paragraphe 2.3.3.2.
et bibliographie) donne un coefficient d'abattement compris entre 79 %ct 83 ~~.
Dlaprès l'étude de l'abattement sur les bassins nO 1, 2 et 4 faite au chapitre 2,
ce coefficient serai.t de 91 1~ environ. On prendra finaJ.ement une valeur moyenne
de 8.5 %. Dans co cas la pluviométrie moyenne est de 71,4 mm qui correspond d'après
r,
TABLEAU 8.12. BASSIN N° 5 - CARACTERISTIqJES DES TRES FORTES CRlJES
~: • • 1 • · • •
Qr/Hr •Date • Hr • Qr Q1; • Tm • T1J • -4. • · Pm., • • • · · • · ·• • • • • · • •'. · · • z • •• • • • • ·( 3 • 12.11.72 1 15,0 '. 73.5 74.6 '. 4 h 45 • 17 h 00 · 3,32 · 4,90 ·• • • • • • ·
i..
16.4.73• ': 181.1 182.5 '. • 16 h 30 • 3.67 • •
19 · • 32.3 • 4 h 30 • • • 5.57 • 94.2': '. 1 '. '. · '. :23 29.4.73 • 15.3 92.7 94.8 • 4 h 00 • 14 h 45 • 3.57 · 6.06 55.0: 7.12.73 1 : '. '. : '. •
39 21.6 93.6 95.8 • 5 h 05 • 17 h 25 3.02 • 4.33 • 69.2'. • • : : 1 • :• .' • •1 .' 2.1.74 1 16.2 · 78.2 79.1 • 4 h 50 • 17 h 10 · 3.32 · 4.83 60.9.' • • · • ·2 ,. 4.1.74 : 15.1 • 77.8 ., 80.1 2 h 55 · 16 h 50 · 3.47 • 5.15 • 47.8• • • • • · •
14 : 5.3.14 · 18.6 • 80.7 · 82.1 5 h 00 · 18 h 00 • 3.12 : 4.34 · 70.7• • • • • •22 4.4.74 · 38.5 170 · 174.1 6 h 30 '. 20 h 00 · 3.26 · 4.42 · 116.1• • • · • • -"
24 '. 12.4.74 • 27.1 • 122.7 · 126.4 5 h,20 • 17 h 30 • 3.17 • 4.53 • 73.6 0• • • • • • • • ~
26 '. 14.4.74 • 16.3 • 90·5 • 94.8 3 h 30 : 15 h 00 • 3.33 5.55 • 45.1• • • • • · 1· • • • • • · ·15 · 2.3.75 '. 27.9 • 115.7 • 118.4 5 h 30 • 18 h 30 • 3.07 • 4.15 • 83.5• · · · •• : 86.0 88.3 18 h 00 • • 3.81 • 78.416 · 7.3.75 22.6 • • 4 h 50 2·74· • · · '. · '. •19 • 2.4.75 • 28.9 • 114.7 • 117 .8 5 h 00 • 15 h 00 • 2.38 • 3.97 • 86.1· : • • : 1 '. •20 • 2.4·75 18.7 • 113.7 • 121.2 4 h 00 14 h 00 3.40 • 6.08 • 45.8· '1 • • : z · • ·· • • · • •20 21.4.76 '. 35.5 177.5 • 181.8 • 5 h 40 · 15 h 30 • 3.10 · 5.00 · 88.7'. • • · · · •22 · 26.4.76 : 15.9 • 69.1 · 71.6 • 4 h 15 • 15 h 15 1 2.65 • 4.35 40.0• • • • • •
: • · · : · · • •• · • • · • ·
105 -
le graphique 90 à une lame ruisselée de 27,5 mm ct à un coefficient de ru.issellement
de .38 ,5 p~. En prenant comme temps de base T:B • 16 et coeffici.ent de fonne~ = 3,16,
le débit ma.xi.mal ruisselé sera de 136 m3/so Le débit de base au IOOment du passage
du maximum étant de 2 à 3 m3/s, le débit maximal de la crue de f'réquence annuelle
Bera donc de 135 m3/s environ.
8.4.2.2.- Crue de fréquence décennale.
L'averse ponctuelle de fréquence décennale a une hauteur de 130 mm. Le
coefficient d'abattement déterminé comme ci-dessus est d'environ 80 %, la hauteur
moyenne de l'averse est donc de 104 mm correspondant (cf. fig. 90) à une lame ruie
selée de 51 mm et a un coefficient de ruissellement de 49 ~~. En prenant comme temps
de base de la crue et comme coefficient de fonne les valeurs données ci-dessus, on
obtient 1.Ul débit maximal ruissellES de 252 m3/s. Cette valeur est nettement supérieure
à celles calculées précédemment lors de l'étude statistiquo. Nous avons vu, en effet,
que celle-ci ne donnait que des ordres de grandeur du débit maximal par suite de la
petitesse de la taille des échantillons ainsi que de l'imprécision et des lacunes
dans le choix des variantes. Il est donc préférable, et ceci va dans le sens de la
sécurité, de retenir cette dernière estimation du débit maximal ruisselé. En ajoutant
à celui-ci un débit de base de 4 à 5 m3/s, on obtient donc un débit total maximal
pour la crue de fréquence décennale de 255 à 260 m3/s.
En conclusion, les caractéristiques des cru.es annuelles et décennales sur
le bassin nO 5 auront donc les valeurs suivantes :
( • lFREQPENCE • Pm Vr HI' Kr "t Cl(
~: qt·0•
~ Annuelle · 71 2 475 000 27,5 39 135 1500 3,46 )••
~( Décennale • 104 4 590 000 51 49 260 2900 3,46••
8.5.- ETUDE DES ETIAGES.
8.5.1.- Ecoulement de base.
Sur le tableau 8.16 qui regroupe les tennes du bilan hydrologi.<lUe do
surface, on trouvera la valeur de l'écoulement de base H:B exprimé en mm. Les résul
tats IOOntrcnt que cet écoulement de base est particulièrement faible. La hauteur
de la lame d'eau bien que supérieure à celle du bassin nO 2 est cependant toujours
inférieure à celle du bassin nO 4. En fin do saison sèche, au cours du mois de se~
tembre 10 total du volume d'eaù écoulé à l'exutoire du bassin nO 5 est à peine
supérieur au volume écoulé à l'exutoire du bassin nO 4. Nous avions vu que la
quasi-totalité des réserves du bassin nO 4 provenaient, en fin de saison sèche,
de l'amont de celui-ci, on peut donc faire, la même remarque pour le bassin de
90 km2. L~éooulement de fin de saison sèche provient donc presqu~exclusivemant
des réserves d'eau acounru.lées dans la nappe de la zone des hautes collines gréso
argileuses située à l'amont du baSsin.
Le volume d'eau restitué par la nappe est fonction directe de la
hauteur totale des pluies tombées au cours de la m~me période et contrairement
à ce qui se passe sur le bassin nO 1 où les réserves sont très importantes,
- 106 -
il est assez peu influenoé par les pluies des années précédentes. Le coefficient
d'écoulement de base varie pour ce bassin et pendant la période 1972-76 de 11,3 %à 15,4 ~~ avec une moyenne annueUe de 13 %. Pour les trois autres bassins ce coef
ficient moyen est de 36 %pour le BV1, 5 %pour le BV2 et 22 %pour le BV4.
8.5.2.- Etude du tcrisscment.
L'étude du tarissement a été faite sur les débits observés depuis la
création de la station en 1965. On a tenu compte d'une part des débits moyens
mensuels de la saison sèohe (QMM) et d'autre part des débits moyens déoadaires
(Q!D) durant la mtme période. Les coefficients de tarissement K caJ.culés par
ces deux méthodes sont reportés dans le tableau 8.13 ci-dessous•
• 4. • ....Année K (~) • K (QMD)
1s_ o. .0:
1965 0.0119 1 0.0112 'l!ableau 8. 131966 0.014,3 1 0.01«>1967 0.0173 • 0.0167 COEFFICIENT DE TARI SSEMmT1968 0.0164 1 0.01641969 0.0312 1 0.02951970 0.0156 1 0.01641971 0.0268 1 0.03391972 0.0282 : 0.02811973 0.0296 : 0.03101974 0.0203 : 0.02191975 0.0149 : 0.01471976 0.0091 , 0.0131
Moy 0.0196 1 0.0206-(
l------,-:.~~~~~~-lLe coefficient de tarissement moyen est dono de 0,020. Sur le bassin nO 1
il était de 0,0125 et de 0,0072 sur le bassin nO 4.1
A la station 5, le tarissement est donc près de 3 fois plus rapide qu'à la station
1, et une fois et demi plus rapide qu'à la station 4.
En prenant comme débit au 1er juin, la moyenne des débits observés
chaque 1er juin depuis 1965, on peut caJ.cu.ler les apports de saison sèche (juin
juillet-a.o11t-septembre) en l'abliJenoe de pluie comme ,cela a été fait au paragraphe
5.2.1.
La moyenne dos débits journaliers observés le 1er juin ost tic 0,435 m3/ rrtavec ùn..'coefficient de t aricsemant, do. 0,02. le volume éc)u1é au cours dos quatre
mois de saison sèche est donc de 1715000 m3 soit une lame de 19.1 mm. Pour les
qUatre années d'étude la moyenne est de 20,1 mm.
Afin de pouvoir comparer le tarissement sur les bassins nO 1, 2 et 4
on a regroupé dans le tableau 8.14 ci-dessous les valeurs caractéristiques de
saison sèche.
• ••
- 107 -
TABLEAU 8. 14
K S Juin Juil. Aont Sept. Oct.: Volume Hss: Qss-_...... '__- --- ------ --_:_--- _&_--~ BV1 0.0072: 0.077 0.062 0.050 0.040 0.032: 540 000 166: 0.051(BV4 0.0125: 0.147 0.101 0.069 0.047 0.032: 795 000 45.4: 0.075
~ BV5 0.0200: 0.435 0.239 0.128 0.069 0.0)8 :1715 000 19.1: 0.163
qss
15.7
4.29
1.81
D~lS ce tableau K est le coefficient de tarissement. Les cinq colonnes
suiv~tes représentent le débit théorique au premier jour du mois correspondant.
Chacun de ces débits a été obtenu à partir de la moyenne des débite observés le
1er juin at la courbe de tarissement Q = Qo exp (- kt). Le volume est celui des
apports totaux de r:aison sèche en l'absence de pluie, HSS étant la lame d'eau
correspondante. Enfin QSS est le débit moyen de saison sèche en m3/s et qss le
débit spécifique moyen de saison sèche.
On remarque dono qu'en l'absonoe de pluie, le débit au premier octobre
est identique à la station 1 et 4 ct à peine supérieur à la station 5. Ceci montre
bien qu'en fin de saison sèche, l'écoulement provient presqu'uniquement des réserves
accumulées à l'amont du bassin.
8.6.- ETUDE DES MODULES.
Depuis 1965 nous possédons 13 ~ées de relevés avec quelques lacunes
en 1965 ct 1971. Les débits moyens mensuels correspondant à cette période sont
donnés dans le tableau 8.15. Le module moyen annuel est de 1,56 m3/s. On remarque
que les modules de 1966 et 196:T sont particulièrement élevés. En fait, ils corres
pondent à deux ~ées particulièrement pluvieuses pusqu'à MINDOULI il est tombé
respectivement 1715 mm et 1743 mm. Cependant il est fort possible que les débits
mensuels du dernier trimestre de 1966 et 1967 soient surestimés, en particulier
novembre 1966 et 1967 et décembre 1966.
Une étude ctatistique de cet échantillon de modules dorme les débits
caractéristiques suivants &
crue bi~uelle•••••••••••••••••••• 1,45 m3/s
crue quinquennale •••••••••••••••••• 1,91 m3/s et 1,08 m3/s
crue décennale ••••••••••••••••••••• 2,21 m3/s et 0,941 m3/s
crue vingtennale••••••••••••••••••• 2,68 m3/s et 0,841 m3/s
•••
COMBA STATION 5 TABLEAU 8. 15.
DEBITS MOYENS MENSUm..S ET ANNUELS
• ·• Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Aotlt Sept. Oct. Nov. Déc. • Année.. •• •: ·•
1965 : - 1.14 1.88 1.42 1.52 0.559 0.287 0.197 0.137 0.227 1.74 2.66 : ( 1.01)"1966: 5.42 2.85 4.12 5.55 3.18 0.672 0.338 0.214 0.139 0.810 6.93 6.35 : 3.051967 : 3.08 2.57 5.10 1.53 2.80 0.953 0.345 0.202 0.199 2.01 6.70 1.41 2.241968 :: 3.«> 4.24 2.73 L.05 1.15 0.339 0.205 0.107 0.075 0.456 2.28 4.81 1.99
~1969 -: 1.06 0.716 0.935 7.95 1.39 0.652 0.332 0.079 0.037 0.947 4.62 2.74 1.791970 : 0.782 7.11 . 0.676 1.39 0.768 0.170 0.132 0.081 0.050 0.046 1.66 2.29 1.26'1971 -: ~160 0.309 0.204 - - - 0.037 0.010 0.007 0.451 2.28 1.52 (1.06)1972 : 1.62 0.188 0.281 4.00 1.66 0.227 0.086 0.026 0.015 0.023 2.04 0.631 0.9001973 : 0.845 0.481 0.714 5.02 3.24 0.584 0.225 0.096 0.068 0.081 2.76 2.72 1. «>1974 : 4.49 1.63 2.49 6.06 1.00 0.383 0.216 0.111 0.069 0.080 1.95 0.854 1.611975 : 1.98 1.54 4.25 4.20 0.528 0.259 0.176 0.119 0.071 0.569 3.08 0.882: 1.471976 : 0.425 0.593 0.715 3.91 0.779 0.154 0.095 0.073 0.051 0.041 3.07 3.59 : 1.121977 : 3.90 0.756 1.92 1.62 0.431 0.227 0.111 0.069 0.039 0.316 4.19 2.74 : 1.37
· ·- • •MOY : 2.26 1.86 2.00 3.89 1.54 0.432 0.199 0.106 0.074 0.466 • 1.563.33 2.55 •· •- · •
.....oCP
1
- 109 -
Dans ce cas le débit de l'année 1966 a une récurrence do 42 ans et le
débit de l'année 1967 une récurrence de 8 ans.
Pour la période d'étude, les fréquences d'apparition dos débits sont les
suivantes:
1972-73 Q= 1,16 rn3/s fréquence · 1/3.8 année sèche•1973-74 Q = 1,83 m3/s fréquence • 1/3.9 année humide•
1974-75 Q = 1,33 m3/s fréquence • 1/2.5 année normale•1975-76 Q = 0,933 rn3/s fréquence • 1/10,5 année sèche•
Or nous avons VLl au paragraphe 2.32 que les fréquences d ' apparition de
la pluviométrie annuelle sur les bassins 1, 2 et 4 étaient ••
- procha.de la moyenne pour la saison 1972-73
excédentaire.:.décennalEf pour la saison 1973-74
excédentaire..: quinquennale. pour la saison 1974-75
légèrement inférieure. à la moyenne pour la saison 1975-76
On peut estimer qu'il en est de m8me pour la pluviométrie annuelle tombée
sur le bassin nO 5 et que les fréquences d'apparition des modules doivent correspondre
approximativement à celles de la pluviométrie annuelle. Ceci confirme ce que nous
disions précédemment à Savoir quo les débits mensuels du dernier trimestre de 1966
et 1967 sont surestimés. Sur les relevés limnimétriques on trouve en effet un grand
nombre de hauteurs très fortes correspondant à des débits élevés. Ceci est dn au
fait que la plupart des pointes de crues passent le matin entre 6 h et 9 h. Le débit
moyen joumaJ.ier étant le résultat de la moyenne des deux débits quotidiens observés,
il y a de fortes chances pour que l'un des deux soit très proche du maxinnun de la
crue et donc que la moyenne entra5:ne une surestimation du débit journalier.
Une rapide étude faite sur les fortes crues de la période 1972-1976 montre
qu'en prenant la moyenne des débits observés à 7 h et 19 h on obtient un débit jo~
nalier surestimé en moyenne de 25 %. Ce qui correspond pour le module annuel à une
surestimation de 8 à 10 %.
En tenant compte de ceci ainsi que de la pluviométrie mensuelle au poste
de Mindouli, les oœrrections faites sur les modules de 1965 à 1969 permettent de
calculer de nouvelles valeurs des modules pour des fréquences données 1
crue biannuello•••••••••••••••• = 1,40 m3/s
crue quinquennale•••••••••••••• = 1,75 m3/s
crue décennaJ.e ••••••••••••••••• = 1,95 rn3/s
crue vingténnàlc••••••••••••••• = 2,12 m3/s
•••
- 110 -
Dans ces conditions, les périodes de retour des débits moyans annuels
de la période 1972-76 sont ~
1972-73 z 3.6 ans année sèche
1973-74 z 6,2 ans année humide
1974-15 i 2,2 ans année normaJ..e
1975-76 . 9,7 ans année sèche•Cette distribution statistique des modules diffère encore notablement
de la distribution des hauteurs annuelles pluviométriques. En se référant à l'étude
faite sur les bassins nO 1, 2 et 4, il semblerait que le module annuel soit de 1,25
à 1,30 m3/s et le module déconnal de 1,90 rn3/s environ.
8.7.- BILAN HYDROLOGIQUE DE SURFACE.
Les tennes du bilan hydrologietUe mensuel sont portés sur le tableau 8.16.
Les notations employées sont identiques à oelles du chapitre 6.
Lo tableau 8.14 donne les tennes du bilan annuel pour le bassin nO 5
ainsi que pour les deux sous-bassins et le bassin principal. La période retenue
est l'année hydrologique qui commence au 1er octobre, à la fin de la grande saison
sèche, et se termine le 30 septembre.
C'est donc sur le bassin nO 5 quo l'écoulement annuel est le plus faible.
Il ne représenta an moyenne que 30 %de la pluviométrie alors <rue sur les autres
bassins ce coefficient d'écoulement est de 50 %(BV1), 35 %(BV2) et 37 %(BV4).
Afin de mieux comprendre les différences de comportoment entre chacun
des bassins, il est néoessaire d'examiner séparement les termes du bilan. Ceux-oi
sont reportés sur le gr8J)hique 92.
- Pluviométrie
En général la pluviométrie est toujours plus forte sur 10 bassin nO 1 à
l'amont du bassin prinoipal où les collines du plateau des cataractes sont très
arrosées. Cette pluviométrie va en décroissant au fur et à mesure que l'on se
déplace vers l'aval, si bien que les hauteurs annuelles sont toujours plus faibles
sur le bassin nO 5. Les bassins nO 1 et 4 ont une pluviométrie comparable avec une
hauteur moyenne intennédiaÙ'e entre celles des BV1 ot BV5.
Ruissellement
Le ruissellement sur 10 bassin nO 5 est comparable à oelui du bassin nO 4,
bien quo l'indice de pente soit beaucoup plùs fort sur ce dernier: 25,6 km contre
10,5 rn/km. En fait la perméabilité des terrains contrebalance l'effet de pente.
En effet, les terrains très impennéables du type de oeux rencontrés sur le BV2
se retrouvent en plus grande proportion sur le BVS que sur le BV4.
• ••
BILAN HYDROLOGI ÇPE MENSUEL
BASSIN N° 5 TABLEAU 8. 16
............
Janv. Fév.Déc. liara Avril Mai Juin Juil. Aoftt Sept.: Année: .
Nov.(( Oct.
1 1 P : - (310) 145.6 136.0 92.4 197.8 381.9 181.3 0 0 0 12.6 : 1457.6· HR : 0 41.5 8.0 13.9 5.0 11.9 105.1 56.1 0 0 0 0 : 242.1·: KR % • 0 13.4 5.5 10.2 5.4 6.0 27.7 30.9 - - - 0 • 16.6• •
)1912-13: HB • 0.1 17 .3 10.8 11.2 8.4 9.3 38.9 40.3 16.8 6.1 2·9 2.0 : 165.3•.. HE : 0.7 58.8 18.8 25.1 13.4 21.2 144.6 96.4 16.8 6.1 2.9 2.0 : 4:>7.4•: DE • - (251) 126.8 110.9 79.0 116.6 237.3 84,9 -16,8 -6,1 -2.9 10.6 :1050.2•· · ·• · •..~-p- 22.7 335.3 204.0 311.4 188.3 251.2 329.6 86.2 0 1 0.1 0.6 1.2 : 1136,6• .l-
I HR 0.3 10.9 45.2 83.3 11.5 41.7 114.0 1.4 0 0 0 0 : 314.3: KR % 1.3 21.1 22.2 26.8 6.1 16.2 34.6 8.6 - 0 0 0 : 21.6
1973-14: HB 2.1 8.6 35.1 50.3 32.3 32.4 60.5 22.4 11.0 6.4 3.3 2.0 : 267.0· HE 2.4 19.5 80.9 133.6 43.8 74.1 174.5 29.8 11.0 6.4 3.3 2.0 : 641.3•· DE 20.3 255.8 123.1 171.8 144.5 183.1 155.1 56.4 -11.0 -6.3 -2.1 -0.8
: 1095 .3j•• ••: p 98.9 205.2 214.4 194.8 183.9 318.4 286.1 61.1 0.5 0 0 0.2 : 1570.1: HR 0.5 40.5 4.1 30.1 16.4 84.2 75.8 0.8 0 0 0 0 : 252.4: KR % 0.5 19.7 1.9 15.5 8.9 26.4 26.4 1.2 0 - - 0 • 16.1•
1914-15: HJ3 1.9 15.6 21.3 28.8 25.0 42.3 45.2 14.9 1.5 5.2 3.6 ~.o : 213.3: HE 2.4 56.1 25.4 58.9 41.4 126.5 121.0 15.1 1.5 5.2 3.6 2.0 : 465.1 é• DE 96.5 149.1 189.0 135.9 142.5 191.9 165.1 51.4 -1.0 -5.2 -3.6 -1.8 :1104.4 é) •· •• •
p 171.6 344.7 129.7 - 76.0 122.4 132.3 296.5 79.8 : 1359.0• • 0 0 0 -· •: HR • 9.8 52.7 6.8 3.9 7.1 9.1 73.4 5.7 0 0 0 0 : 168.5•: KR % .. 5.5 15.3 5.2 5.1 5.8 6.9 24.8 7.1 - - - - · 12.4• •
1975-76: lIB • 6.5 36.0 19.4 8.7 8.8 12.2 39.2 17 .5 4.4 2.B 2.3 1.5 : 159.2•: HE ·0 16.3 88.7 26.2 12.6 15.9 21.3 112.6 23.2 4.4 2.8 2.2 1.5 : 321.7•· DE • 161.3 256.0 103.5 63.4 106.5 111.0 183.9 56.6 -4.4 -2.8 -2.2 -1.5 :1031.3• ·• · ·· · ·
BASSINS VERSANTS DE LA COMBA
BILAN HYDIDUlGIQUE ANNUELTABLEAU 8.17.
.~• · •
~1972-1973 • 1973-1974 • 1974-1975 • 1975-1976'. ". ".• • •
BV2 BV4 BV5 : BV1 BV2 BV4 BV5 & BV1 BV2 BV4 BV5 BV1 BV2 BV4 BV5". ".• • •". '. ·• · •
p t 1585 14$K) 1567 1458 ": 1950 1815 1852 1737 : 1699 1664 1619 1570 ". 1399 1470 1410 1359•". ". '. ".• • • ·HR" 186 229 242 : 283 401 374: 201 531 257 252 : 140 378 230 169
KR 11.7 14.6 16.6: 14.5 21.7 21.5 : 11.8 31.9 15.9 16.0: 10.0 25.7 16.3 12.4
RB 574 309 165: 747 512 267: 675 105 351 213 : (664) 70 252 159·KB 36.2 19·7 11.3 • 38.3 27.6 15.4 • 39.7 6.3 21.7 13.6 : (47.5) 4.8 17.9 11.7· ·• • ·HE 760 538 407 : 1030 913 641 : 876 636 608 465 : ~804) 448 482 328KE 47.9 34.3 27.9 : 52.8 49.3 36.9 : 51.6 38.2 37.6 29.6: 57.5) 30.5 34.2 24.1 ........
· 1096 : 1105 : (595)1\)
DE 825 1029 1051 • 920 939 823 1028 1011 1022 928 1031 1•· • •HSS 156 52.3 28.4 : 177 50.7 22.7 : 165 0 44.9 18.3 : (178) 0 20.1 10.9KSS 9.8 3.3 1.9 : 9.1 2.7 1.3 : 9.7 0 2.8 1.2 : (12.7) 0 1.4 0.8
· •· •
- 113 -
- Ecoulement de base
En moyenne l'écoulement de base du BV5 se situe entre celui du BV2 et
celui du BV4. Nous avons déjà vu qu'en saison sèche, la quasi-totaJ.ité des apports
aux exuto ires des bassins nO 4 et 5 provient de l'amont (BV1). La zone conoernée
correspondant à environ 30 %du BV4 ne correspond donc qu'à 6 %du BV5, pourcentage
auxqu,els il faut ajouter la région du mont de COMBA et le sud-est du grand-bassin
sur le versant nord du plateau des cataractes. La totaJ.ité de cette zone où sont
stockées les réserves no représente pas plus de 15 %de la superficie du bassin.
Cette zohe gréso-argileuse relativement perméable favorise l'infiltration au
détriment du ruissellement. Ce phénomène est accentué par la présencè de la fcr@t
galerie dans les talwegs et sur le flanc des collines. Ceci se traduit par des
variations importantes du coefficient d'écoulement de base de chacun des bassins,
le plus fort étant celui du BV1 qui varie autour de 40 %, ensuite on trouve 20 à
25 %pour le BV4, puis 10 à 15 y~ pour le BV5 et enfin environ 5 à 7 %pour 10 sous
bassin nO 2 entièrement situé sur des terrains schisto-calcaires très imperméables.
Ecoulement total
Sur les bassins 4 et 5 les proportions du ruissellement et de l'écoulement
de base par rapport à l'écoulement total sont inversés. Pour le BV4 l'écoulement de
base représente 56 %de l'écoulement total, alors que sur le BV5 on retrouve un
pourcentage identique pour le ruissellement. Ces chiffres sont d'ailleurs assez
constants puisque ces pourcentages varient de 52 à 58 %pour les deux bassins.
Sur les deux autres bassins, on retrouve encore cette régularité dans
les proportions (hors misI' année 1975-76 où les débit s de base du BV1 sont sures
timéo cf chapitre 6) qui sont d'ailleurs elles aussi inversées, mais avec une ampli
tude beaucoup plus grande. Pour le BV1 l'écoü.lcrncrrt do hase rCdr..réfionte 75 %de
l'écoulement total alors que sur le BV2 c'est le ruissellement qui entre pour la
plus grando part dans l'écoulement total aveo une proportion de 84 %.
Les graphiques do la figure 92 montrent que c'est le BV1 qui est le plus
propice à l'écoulement et le BV5 le moins favorable. L'écoulement sur les bassins
2 et 4 étant comparable. Cette distribution est à rapprocher de celle de la hauteur
pluviométrique annuelle moyenne sur chacun des bassins.
D. D
- 114-
- Déficit d'écoulement et évapotranspiration réelle.
L'équation du bilan hydrologique peut s'éorire sous la forme simplifiée
suivante:
P co HE + EV + :::\-
Dans cette relation tous les termes sont exprimés en mm d'eau •
... P: hauteu;." pluviométrique
- HE : lame d'eau écoulfo à l'exutoire
- EV : terme qui intègre les évaporations physiques et physioJ ,)giquos et qui repr<!:-
sente approximativement l'évapotronspiration réelle ETR.
- DW : variation des réserves de l'eau dans le sol (stock do :.a nappe et humidité
du sol).
Si la variation des réserves est nulle au cours de la période, on peut
négliger le terme DW et l'équation du bilan devient donc P = H3 + EV ou P = HE + DE.
Dans ce cas particulier le déficit hydrologique ou Jéficit d'écoulement DE représente
donc l'évapotranspiration réelle.
Nous avons vu quo sur le petit sous-bassin BV2, le débit s'annule très
rapidement en l'absence de pluie. Los réserves sont donc négligeables et on peut
supposer quo leur variation est nulle sur une année hydrologique. Dans ces condi
tions, l'évapotranspiration réelle est donc sensiblement égale au déficit d'écou
lement. On pout faire la mt'ime hypothèse pour le grand bassin BV5 pour lequel les
réserves sont pratiquement épuisées au début de la saison des pluies, en octobre.
Pour ces doux bassins, l'évapotranspiration réelle aura donc une valeur moye:nne
annuelle voisine de 1050 r:;,l.
Sur le bassin nO 1 où les réserves sont particulièrement importantes
on ne peut pas émettre la mt1me hypothèse sur leurs variations. Les fluctuations
d'une année sur l'autre sont assez fortes et dépendent non seulement de la pluvio
métrie de l'année an cours mais aussi de celle des années précédentes. D'après les
résultats obtenus de 1972 à 1975 (pour los raisons données précédemment l'année
1975-76 a été écartée), on peut estimer que le déficit d~écoulement moyen est
compris entre 800 et 850 mm. L'évapotranspiration réelle moyenne serait donc
inférieure de plus de 200 mm à celle des BV2 et BV5. Ceci provient d'une part
de la différence do perméabilité des sols et d'autre part du couvert végétal,
l'un et l'autre défavoriséillt les évaporations puro~2nt physiques.
...
- 115 -
Sur le BV4 l'évapotranspiration réelle moyenne bien quo plus faible que
oelle des BV2 et BV5, atteint oependant des valeurs beaucoup plus importantes que
oelles observées sur le BV1. On peut estimer qu'elle est voisine de 1000 mm.
Pour l'ensemble de la région, l'évapotranspiration réelle caloulée à
partir du déficit d'écoulement est donc voisine de 1050 mm à l'exoeption des zones
de hautes collines grésa-argileuses où l'ETR peut ~tre inférieure à 850 mm.
Bilan h..ydrologique de surface en année moyenne.
Le. tableau 8.17 regroupe les tennes du bilan hydrologiC(Ue de surfaoe
pour une année nnyenne sur chacun des bassins étudiés aveo les notations suivantes:
P = Pluviométrie en mm
HR = Lame ruisselée en mm
KR = Coefficient de ruissellement en %RB = Ecoulement de base on mm
IŒ = Coefficient d'écoulement de base en ~b
HE = Ecoulement total en mm
!CE = Coefficient d'écoulement total en %DE = Défioit d'écoulement assimilé à l'ETR en mm
KRE = Pourcentage du ruissellement - ~ dans l'écoulement total en %KBE = Pourcentage de l'écoulement de base dans l ~écoulement total en %HSS = Ecoulement pendant la saison sèche (juL'>l à septembre) en mm
KSS ~ HSS/P en %
- 116 -
BILAN HYDroLOGIQUE DE OORFACE
TABLEAU 8. 17
( • · ·BV1 • BV2 • BV4 · BV5
~• S &•• ·• ·
1P 1620 s 1560 1580 '. 1500•· :•
BR 200 • 445 250 · 240• •KR 12.4 28.5 15.8 · 16.0•
!'. s•
lIB · 590 85 340 s 190•KB • 36.4 5.5 21.5 • 12.7• •
• 1•HE · 790 530 590 • 430• •
~KE 48.8 34.0 37.3 28.7
~DE 830 1030 990 1070
~! KRE 25 84 42 56KBE 75 16 58 44
~
! HSS 155 0 : 45 20 lKSS 9.6 0 • 2.8 1.3•••
--_.~._....._-~-_ ..~........-.--_.....---~-._---- ,.., ..._-----,--_._-_._--~._-----
_____......__..., __~_.... ~:t.w'\1I!flIt:i ..
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300.1
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1000 .
900.\
~.OO.i700~
- 117 -
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