etude de dange.pdf

8/10/2019 Etude de dange.pdf

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Etude de danger

Rf : OO5/ED/12.R0 www.fkgmaroc.com 1/42

I. PRESENTATION GENERALE DE LETUDE

1.AVANT-PROPOS: 2.PRESENTATION DU PROMOTEUR 3.PRESENTATION DE L'ETUDE

3.1. Principes gnraux :

3.2 Cadre rglementaire :

II. DESCRIPTION GENERALE DU SITE

1.SITUATION: 2.ENVIRONNEMENT: 2.1LOCALISATION DU SITE

2.2. Climat :

2.2.1. Tempratures

2.2.2. Prcipitations et hygromtrie

2.2.3. Les vents

2.2.4. Humidit

3.SISMICITE

4.TOPOGRAPHIE-GEOMORPHOLOGIE ET GEOLOGIE 4.1. Aperu morphologique

4.2. Contexte gologique rgional

4.3. Hydrogologie, hydrologie

III. DESCRIPTION DE LINSTALLATION

IV. RISQUES DACCIDENTS :

1.ANALYSE DES DONNEES RELATIVES AU RETOUR DEXPERIENCE: 2.PRINCIPAUX ACCIDENTS CONNUS: 3.CLASSIFICATION DES ACCIDENTS:

3.1. Toxicit du produit :

3.2. Pollution des sols et des eaux

4.CAUSES

V. ANALYSE DES RISQUES :

1.ANALYSE PRELIMINAIRE: 2.DANGERS LIES AU PRODUIT 3.DANGERS LIES A LENVIRONNEMENT 4.ANALYSE DETAILLEE:

4.1. Revue des lments redouts

4.2. Identification des sources de danger

4.3. Sources de dangers lies lenvironnement extrieur

4.3.1.Agressions externes d'origine naturelle

4.3.2.Agressions d'origines anthropologiques

5.DETERMINATION DES EVENEMENTS INDESIRABLES

VI. INTERACTIONS CONDUISANT A LA SURVENANCE D'UN ACCIDENT

VII. ETUDES DES CONSEQUENCES DES ACCIDENTS LES PLUS GRAVES

VIII. SCENARIO DE MAITRISE DE L'URBANISATION

IX. ETUDE DES SCENARIOS RETENUS

1.RISQUES LIES AUX INSTALLATIONS 1.1. Etude de dangers :

1.2. Pollution

1.3. Scnarios de Feu

X. JUSTIFICATION DES MESURES RETENUES


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Etude de danger


1. PREVENTION 2. PROTECTION :

XI. ELEMENTS IMPORTANTS POUR LA SECURITE (I.P.S.)

XII. IDENTIFICATION DES FONCTIONS DE SECURITE ET DE LEURS OBJECTIFS

XIII. EXPLOITATION :

1.MOYENS DE SECOURS ET DINTERVENTION: 2.CONTROLE:

XIV. CONCLUSION


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Etude de danger


PREAMBULE :

Les accidents industriels dstabilisent en particulier par la facilit avec laquelle ils

exploitent les failles des prvisions et des modlisations les mieux conduites et les

drives lentes des organisations les plus rdes. Cette situation doit inciter le monde

industrialis national dvelopper en permanence sa ractivit et sa capacit se

remettre en cause, dautant plus que nous disposons dans notre pays dun parc

dinstallations parfois anciennes.

Cette remise en cause sera loccasion certainement beaucoup de managers de

prendre conscience que :

lvaluation des risques devait tre repense dans une logique de progrs

continu ;

il ny avait pas de matrise des risques sans concertation, sans implication dunepopulation et de salaris mieux forms et informs

il est impratif dorganiser, sans malthusianisme, la coexistence durable de

lindustrie et de lurbanisme.

Mais cest aussi et surtout la reconnaissance du fait que, lors des accidents

industriels graves, ce sont les hommes et les femmes employs sur le site qui sont les

premiers exposs et souvent, malheureusement, les premires victimes.

En matire de prvention des risques, il est rappeler deux cueils majeurs, Le

premier serait de creuser lcart au fil du temps entre lusine thorique dcrite dans

ltude de danger et la ralit de la vie de ltablissement. Le deuxime consisterait

dpenser plus dargent pour analyser les risques que pour les prvenir, mais la mise

en commun des bonnes pratiques et des retours dexprience permettront dviter de

tels travers.

Quoique, il parat important de rappeler que la prvention des risques dans les

installations classes fait parler delle de plus en plus au niveau national, quil sagisse

de risques technologiques, de risques sanitaires ou de pollutions. Cette nationalisation

se situe dans tous les domaines des vitesses diverses : tude, expertise,

rglementation, procds. Elle se construit non seulement par le dveloppement des

normes, mais aussi et peut-tre surtout, grce la fertilisation croise, la

gnralisation des expriences russies. La Direction du Contrle et de la Prvention

des Risques auprs du Ministre de lnergie et la Division Environnement auprs de

la MATEE agissent activement dans le sens dentriner lapproche marocaine en

matire de renforcement de la scurit des installations classes, de la protection de


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Etude de danger


lenvironnement de matrise de lurbanisation et de nomenclature des stockages des

produits dangereux (hydrocarbures, explosifs, etc.).

Les partenaires europens du Maroc se sont galement montrs trs intresss par

plusieurs initiatives marocaines relatives la scurit et la prvention des risques

technologiques, et suivent de prs leur mise en uvre tout en faisant bnficier nos

comptences nationales de leurs expriences pour construire la rglementation

nationale et les outils relatifs aux tudes de danger. Prenons cette volution comme un

encouragement poursuivre nos efforts pour faire progresser la scurit des secteurs

industriels les plus exposs, en sachant intgrer le meilleur de lexprience de nos

voisins europens.

I. PRESENTATION GENERALE DE LETUDE

1. Avant-propos :

Lactualit ne semble jamais tarir dexemples daccidents, provoqus par lactivit

humaine, et ayant eu des consquences de grande ampleur pour lhomme et

lenvironnement. En ralit, il est un paradoxe constant selon lequel le progrs

scientifique, permettant dun ct le dveloppement de la socit, peut, de lautre lui

causer prjudice, lorsque lhomme perd le contrle de ses crations.

Quant la socit, elle doit supporter ces risques, ce qui ne loblige en rien se

confiner dans linaction.

Une de ces activits industrielles est la production, le stockage et l'utilisation des

produits inflammables et en quantit toujours de plus en plus croissante entranent

dans l'industrie une augmentation considrable des risques d'accident majeur. Pour

matriser ces risques et protger les travailleurs, la population et l'environnement, il

est indispensable de mettre en uvre de faon systmatique un ensemble de mesures

bien dfinies.

2. Prsentation du promoteur

Loffice National de lElectricit ONE exploite la Centrale thermique de la province

dAgadir.

Le projet consiste augmenter la capacit de stockage du site de 3000 m3 de fuel

brut, adapter les installations de surfaces existantes et raliser une cuvette de

rtention.


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Etude de danger


Raison sociale Office National de lElectricit

Adresse du sige social65, rue Othman Bnou Affane, 20 000

CasablancaEffectif 23 dont 5 cadres

Activit Production de llectricit

Montant dinvestissement 15.5 MDH

Adresse du siteCentrale thermique ONE Anza province

dAgadir

Directeur Abdelaziz AMAZOUZ

Effectif moyen prvu tre sur le site chantier 20 personnes.

Date de mise en service de lunit dAgadir1970

Capacit de production 40 MW

Tlphone 05 28 22 07 19

Fax 05 28 84 29 53

E-mail [email protected]

Tableau 1 : Fiche technique du projet daugmentation de la capacit de stockage de la centrale thermique dAgadir

L'Office National de l'Electricit est l'oprateur de rfrence du secteur

lectrique au Maroc.

Etablissement public caractre industriel et commercial a t cr en 1963

par le Dahir n 1-63-226 du 5 Aot 1963 (14 rebia I 1383) portant cration de

l'Office national de l'lectricit tel que modifi par le Dahir du 19 sept. 1977, le

Dahir n2-94-503 du 23 septembre 1994 et le Dahir n1-02-01 du 29 janvier

2002, sa mission est de satisfaire la demande en lectricit du Maroc aux

meilleures conditions de cot et de qualit de service.

Au sens du dahir sus-cit lOffice national de l'lectricit :


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Etude de danger


est charg, sous rserve des dispositions de l'article 3, du service public, de

la production du transport et de la distribution de l'nergie lectrique ;

possde l'exclusivit de l'amnagement des moyens de production d'nergie

lectrique d'une puissance suprieure 10 MW ; les productions gales ou

infrieures 10 MW doivent tre destines l'usage exclusif du

producteur ;

tudie les possibilits de l'amnagement des moyens de production, de

transport et de distribution de l'nergie lectrique ; 4 tablit les

programmes d'intervention et propose au Gouvernement les projets de

textes lgislatifs et rglementaires qu'il juge ncessaires

l'accomplissement de sa mission ; est habilit, aprs approbation des programmes, prendre toutes

dispositions pour amnager les ressources d'nergie lectrique, pour

alimenter les exploitations de distribution, pour favoriser le dveloppement

industriel, pour excuter les travaux relatifs la production, au transport

et la distribution de l'nergie lectrique dont il est charg et pour exploiter

les ouvrages publics destins aux mmes fins.

Avec 9000 collaborateurs et plus de 4 millions de clients, l'ONE exerce des

activits centres sur les mtiers de l'lectricit : Production, Transport et

Distribution.

La consommation lectrique au Maroc dpasse les 24 000 GWh et volue un

rythme de 6 8% par an. Cette tendance haussire de la demande reflte le

dynamisme socio-conomique que connat notre pays et rsulte de l'effet

induit par la forte amlioration de l'accs aux services socio-conomiques de

base dont notamment l'lectricit dans le cadre du Programme d'Electrification

Rurale Global (PERG).

Le contexte de forte croissance exige en permanence la mise en service de

nouveaux moyens de production, de transport et de distribution, dont

l'enveloppe est estime 12,5 milliards de dirhams d'investissement chaque

anne.


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Etude de danger


Le cur du mtier de lONE est la production, le transport et la distribution de

llectricit. Les installations de la socit sont implantes travers le territoire

national.

La dcision d'opter pour une production thermique tient plusieurs raisons. Le

premier motif tient au court dlai d'installation d'une centrale thermique. Le second

tient la faiblesse des charges d'exploitation compte tenu de la possibilit d'utiliser le

fuel lourd trait, combustible dont le cot de la thermie est beaucoup plus

avantageux que celui de la thermie gasoil.

3. Prsentation de l'tude

LONE exploite la Centrale thermique dAgadir qui dispose dune capacit de

stockage en hydrocarbure, il dispose pour cela de Cinque rservoirs :

3 rservoirs de capacit unitaire de 540m3 : 2 rservoirs pour le fuel brut et

lautre pour le fuel trait.

2 rservoirs de capacit unitaire de 310m3 : un rservoir pour le Gasoil et

lautre pour le fuel trait.

Le projet pour but daugmenter la capacit de stockage en fuel brut en ajoutant

un nouveau rservoir dune capacit de stockage de 3000 m3 de fuel brut ,

adapter les installations de surfaces existantes et raliser une cuvette de

rtention. Le projet stale sur une superficie de900 m2.

A la fin du projet, il y aura donc :

Une nouvelle capacit de stockage de 3000 m3de fuel brut;

une cuvette de rtention de dimensions suivantes : longueur 34 m, largeur

30 m.

Des quipements annexes:indicateur de niveau, clapet anti-retour, vanne, filtre,

pompe de transfert

Le nouveau rservoir sera dot de tous les moyens dexploitation et scurit

ncessaires et rglementaires.

Un rservoir deau dextinction incendie de350m3.

Un poste de dchargement de camions.

Tous les rservoirs seront quips de linstrumentation requise pour

lexploitation scuritaire des installations et pour viter tout dbordement.


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Etude de danger


3.1. Principes gnraux :

Pour grer il faut commencer par connatre. Lvaluation dun risque et sa matrise

repose sur la conjugaison de deux termes : lampleur ou la gravit des consquences

dune part et la probabilit doccurrence dautre part.

Dans le domaine de la prvention des risques industriels, lessentiel des progrs

raliser relve de lamlioration des pratiques.

Les actions de rduction du risque la source et lamlioration continue de la scurit

en impliquant les salaris ainsi que le dveloppement de la concertation sont

fondamentales et prioritaires pour viter des accidents.

Pour renforcer la scurit des sites industriels, la priorit absolue reste la rduction

des risques la source et la mise en uvre de mesures de prvention adaptes.

Cest ainsi que les services nationaux qui ont en charge la supervision des sitesindustriels prvoient llaboration dtudes des dangers dcrivant les risques

engendrs par ces tablissements et justifiant les mesures de prvention mises en

uvre, pour ensuite systmatiser lidentification des risques et mettre en place les

barrires de scurit adaptes. Il faut galement gnrer une mcanique de rduction

des risques et damlioration continue de la prvention.

Il ne faut en aucun cas douter que les mesures de prvention constituent des faons

de faire efficaces pour rduire le nombre dincidence et de diminuer les pertes de vie,

les blessures & les dommages matriels.

Tous les textes rglementaires relatifs la sant et la scurit au travail sont fonds

sur des directives qui fixent pour les entreprises les principes gnraux de prvention

suivants :

Eviter le risque ;

Evaluer les risques qui ne peuvent pas tre vits ;

Combattre les risques la source ;

Adapter le travail des personnes : conception du poste, choix des quipements et

mthode de travail de telle sorte limiter les effets sur la sant, prvenir lesincendies et protger lenvironnement ;

Tenir compte de ltat dvolution de la technique ;

Remplacer ce qui est dangereux par ce qui est moins dangereux ;

Planifier la prvention ;

Prendre des mesures de protection collective ;


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Etude de danger


Donner les instructions strictes au personnel et les inciter au respect des

consignes de scurit.

L'tude des dangers a pour objet donc :

Didentifier les dangers d'accidents (vnements redouts) prsents par les

activits ;

De justifier toutes les mesures de prvention et d'intervention adoptes sur le plan

de la scurit pour en rduire la probabilit et les effets.

A partir de la description des btiments et des installations, la dmarche de l'tude

s'appuie sur 5 tapes principales :

Identification des sources de dangers ;

Dtermination des vnements indsirables ;

Dtermination des moyens de prvention ;

Evaluation des consquences des accidents ;

Dtermination des moyens de secours.

Cette tude est base sur la rglementation en vigueur au Maroc.

3.2 Cadre rglementaire :

La Directive n96/82/CE du 9 dcembre 1996 relative la matrise des dangers lis

aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses, dite directive SEVESO 2 a renforc le dispositif de la prvention des accidents majeurs

impliquant des substances dangereuses en introduisant des mesures prventives.

Les principaux rglements appliqus linstallation sont :

arrt conjoint du ministre de l'nergie et des mines, de l'emploi & travaux publics,

de la formation professionnelle et de celui du transport N1263-91 du 9 chaoual 1413

( 1er Avril 1993) en modification des dahir du 25 aot 1914 (Rglementation des

tablissements insalubres, incommodes & dangereux), du 12 janvier 1955(reg. des

appareils pression), du 2 mars 1938(transport des matires dangereuses) et du 22

Fvrier 1973(stockage & distribution) appuy par :

Larticle deux du Dahir portant loi n 1-72-255 du 22 fvrier 1973

article 16 du Dcret n2-72-513 relatif la cration ou le transfert de dpts de

stockage de produit ptroliers

Dahir n1-72-255 du 22 fvrier 1973 relatif aux hydrocarbures


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Etude de danger


Le rglement mis en application par le circulaire du 1er septembre 1959 du

Ministre charg des TP portant rglement pour lamnagement intrieur des

dpts dhydrocarbures liquides ou gazeux (1re et 2me classes).

Dahir du 22 mars 1938 relatif au transport et la manutention des hydrocarbures

et combustibles liquides;

Circulaire n1243 DPP du 4 juillet 1979 du MEM relative aux mesures appliquer

par les socits de distribution des produit ptroliers,

Arrts des 9 novembre 1972 et 19 novembre 1975, relatifs aux rgles

d'amnagement et d'exploitation des dpts d'hydrocarbures,

Circulaire du 6 mai 1999 relative l'extinction des feux de liquides

Inflammables,

Arrt du 10 mai 2000 relatif la prvention des accidents majeurs

Arrt n 86 137/CE relatif aux rservoirs ariens de liquides inflammables,

Arrt n 86 140/CE relatif aux installations de remplissage et de distribution de

liquides inflammables.

Il convient de souligner que cette tude constitue ltude du danger relative

lexploitation dune capacit de stockage du Fuel dtaillant les risques que pourrait

engendre, elle est base sur la mthodologie qui vise dcrire le site, quantifier les

scnarios qui visent mettre en vidence lensemble des mesures susceptibles :

de rduire la probabilit des accidents ou den limiter la gravit, lorsquils

surviennent malgr tout, par la mise en application des modalits appropries, la

mise en place des dispositifs techniques de scurit, la sensibilisation et la

formation du personnel, le respect des contraintes ;

daccrotre lefficacit et damliorer la qualit des secours ;

de limiter les consquences dun accident par des rgles dimplantations des

units, ladaptation des plans damnagements, le dveloppement dune

information prventive auprs du public en vue de renforcer la protection des

populations riveraines.

II. DESCRIPTION GENERALE DU SITE

1. Situation :La Centrale thermique, lobjet de cette tude, est situe la commune dAnza,

province dAgadir aux abords du port dAgadir.


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Etude de danger


Figure 1: La zone dimplantation du projet

Fig. 2 : Plan de masse du nouveau rservoir de fuel


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Etude de danger


2. Environnement :

2.1 Localisation du site

Fig.3 : Localisation de la Province dAgadir

2.2. Climat :

La zone de ltude fait partie de la plaine de Souss se trouvant dans une tendue limite

respectivement par les chanes montagneuses du haut Atlas au nord et de lAnti Atlas

sud et ouverte louest sur locan Atlantique. En raison de sa situation gographique,

la zone de ltude se caractrise par un climat semi aride, il varie du type humide,

hiver froid sur les sommets du Haut Atlas Occidental pr-saharien, hiver frais en

plaine. La proximit de l'Ocan et l'influence du courant froid des Canaries attnuent le

climat de la zone et la barrire montagneuse de l'Anti-Atlas contribue la protection

contre les vents du Sud.

2.2.1. Tempratures

Dans lensemble, les tempratures traduisent un climat assez tempr puisque la

moyenne annuelle oscille entre 9 et 26.


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Etude de danger


La proximit de la mer attnue les fluctuations des tempratures, lcart moyen sur

une journe est de 4 7C, selon les saisons et de 6 C en moyenne sur lanne.

En hiver, les tempratures sont assez modres ; les mois les plus froids sont

dcembre, janvier et fvrier (moins de 10C). En t, les mois de juillet, aot et

septembre enregistrent les moyennes maximales les plus leves, environ 25C.

Les tempratures minimales, maximales et moyennes mensuelles pour les priodes

2006-2010 sont prsentes dans les tableaux suivants :

Janv. Fv. Mars Avril Mai Juin Juil. Ao Sep Oct Nov Dc

2006 13,3 14,8 17,4 19,7 20,9 22,4 24,7 24,3 24,8 22,9 21,2 14,8

2007 15,4 16,4 18,1 17,9 20,2 22,0 26,0 24,1 22,4 22,2 18,7 15,8

2008 15,8 19,0 18,5 22,7 20,3 22,8 24,0 24,3 23,9 19,9 16,5 14,12009 12,9 16,0 19,2 18,0 19,7 24,0 27,8 25,0 22,8 22,9 20,3 17,3

2010 15,1 17,5 18,3 19,8 20,5 22,1 24,9 27,1 25,6 21,9 18,0 18,8

Janv. Fv. Mars Avril Mai Juin Juil. Aot Sept Oct Nov Dc

2006 7,2 9,1 9,7 12,8 15,3 16,5 18,6 18,4 18,3 15,9 14,4 6,7

2007 7,4 9,8 10,3 11,3 12,8 16,3 19,2 18,5 16,3 15,7 11,4 8,8

2008 7,9 12,3 11,0 14,8 13,7 17,1 18,4 18,0 18,4 14,2 10,0 7,2

2009 6,6 9,5 12,5 10,7 13,8 18,1 20,0 19,2 17,6 16,2 11,9 11,4

2010 8,8 12,6 12,2 14,1 14,3 16,4 19,2 20,8 19,6 16,1 11,9 12,5

Janv Fv. Mars Avril Mai Juin Juil. Aot Sep. Oct. Nov Dc.

2006 19,3 20,6 25,1 26,5 26,6 28,3 30,9 30,1 31,3 30,0 28,0 22,9

2007 23,4 23,1 26,0 24,5 27,6 27,6 32,8 29,7 28,5 28,7 26,0 22,8

2008 23,7 25,6 25,9 30,5 26,9 28,5 29,5 30,6 29,4 25,6 22,8 20,9

2009 19,1 22,4 25,8 25,2 25,5 30,0 35,5 30,7 28,0 29,5 28,6 23,12010 21,3 22,3 24,4 25,4 26,7 27,7 30,7 33,4 31,5 27,6 24,0 25,1

Tableau 4 : Temprature maximale moyenne mensuelle - en degrs c-

Tableau 3 : temprature minimale moyenne mensuelle - en degrs c-

Tableau 2 : temprature moyenne mensuelle- en degrs c-


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Etude de danger


Fig. 4 : Moyenne des tempratures minimales et maximales

2.2.2. Prcipitations et hygromtrie

Les donnes recueillies auprs des services de la Direction de la Mtorologie

Nationale au niveau de la station Agadir El Massira, sont reprsent par des

prcipitations moyennes mensuelles pour la priode 2006-2010. Les pluies annuelles

pour la priode dobservation prsentent les caractristiques suivantes :

Les prcipitations commencent partir du mois doctobre, atteignent leur maximum

en dcembre puis diminuent progressivement jusqu leur minimum aux mois de

juillet et aot.

Tableau 5 : prcipitation totale mensuelle -en mm-

2.2.3. Les vents

Le rgime moyen des vents dans la zone dtude est fortement troubl par linfluence

des perturbations qui traversent lAtlantique et qui sont particulirement frquentes

en hiver.

Janv. Fv. Mars Avril Mai Juin Juil. Aot Sept. Oct. Nov. Dc.

2006 117,9 15,4 5,6 6,3 4,0 0,2 0 0 0 56,8 8,4 0

2007 8,8 29,0 2,2 0 0 0 0 20,6 0,2 2,8 41,0 31,6

2008 7,6 10,6 0,8 4,6 1,2 0,2 0 0 8,2 32,7 49,4 24,0

2009 14,5 99,9 14,8 0 0 1,2 0 0 0,2 0 0 172,3

2010 90,8 / 13,5 9,8 0 3,5 0 29,4 0 16,7 63,4 100,8


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Etude de danger


Le long de la cte intressant la zone dtude, le rgime des vents est dcrit par les

donnes provenant de la station Agadir El Massira sur la priode 2006-2010 et par la

rose des vents correspondante.

On note une prdominance des vents provenant de lEst avec galement une

importance des brises de locan

direction ] 0 ; 2 [ [2 ; 4 [ [4 ; 9 [ >= 9 total Total (%)

N 150 99 16 0 265 0,9

NNE 198 245 56 1 500 1,6

NE 312 618 408 4 1 342 4,4

ENE 368 1 465 1 150 85 3 068 10,1

E 642 1 623 530 15 2 810 9,2

ESE 395 600 49 4 1 048 3,4

SE 318 493 23 0 834 2,7

SSE 322 550 74 0 946 3,1

S 560 1 375 881 16 2 832 9,3

SSW 403 1 079 723 4 2 209 7,3

SW 415 1 138 912 9 2 474 8,1

WSW 332 1 266 2 112 20 3 730 12,3

W 355 1 470 3 747 352 5 924 19,5

WNW 142 319 183 25 669 2,2

NW 89 127 27 1 244 0,8

NNW 106 71 14 0 191 0,6

Total 5 107 12 538 10 905 536 29 086 95,7

Tableau 6: rpartition des vents par direction et intensit (2006-2010)


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Etude de danger


Fig. 5 : Rose des vents de la station Agadir El Massira (2006-2010)

2.2.4. Humidit

La proximit de la zone dtude de la mer accrot lhumidit de lair dont les moyennes

mensuelles au niveau de la station Agadir El Massira (2006-2010), sont reprsent

dans le tableau suivant :

Tableau 7 : Humidit a 12h en pourcent-

3. Sismicit

Le Maroc est situ lextrmit nord occidentale de lAfrique, l ou la plaque africaine

rentre en collision avec la plaque europenne dont le taux de rapprochement denviron

0,5cm/an au niveau de dtroit de Gibraltar, cette situation ne traduit pas une

sismicit importante.

Le territoire marocain est divis en 3 zones sismiques classes comme suit :

1. Zone 1 : Faible sismicit

2. Zone 2 : Moyenne sismicit

Janv. Fv. Mars Avril Mai Juin Juil. Aot Sept. Oct. Nov. Dc.

2006 60 61 51 51 58 55 57 59 50 47 43 /

2007 / 57 39 49 42 55 49 58 55 45 48

2008 45 38 44 28 43 55 56 54 54 58 47 47

2009 59 54 44 46 54 47 40 54 53 49 31 57

2010 56 67 56 54 46 53 55 51 50 48 54 46


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Etude de danger


3. Zone 3 : Forte sismicit

La rpartition des sismes au Maroc situe la ville dAgadir dans une zone de densit

sismique moyenne par sa situation sur laccident Sud atlasique sparant les

chanes du Haut-Atlas et de lAnti-Atlas. Le tremblement de terre du 29 fvrier 1960

qui entrana la disparition de plus de 12 000 personnes et la destruction de 75 % des

constructions de la ville est lvnement le plus spectaculaire et le plus tragique qui ait

marqu cette activit sismique.

Reconstruite au sud de lemplacement de lpicentre, la ville sest aujourdhui

dveloppe en sloignant progressivement de la faille et de la zone risque qui a t

interdite toute construction et maintenue en zone verte.

Des normes spcifiques ont t dictes au lendemain du tremblement de terre afin de

soumettre toute nouvelle construction des rglements de construction permettant deprvenir les risques en cas de secousse sismique.

Ces normes ont t rcemment rvises et remplaces par les normes parasismiques

RPS 2000 aux contraintes plus leves.

Des quartiers dhabitat sous la menace des risques sismiques

Malgr ces dispositions prventives, les consquences dun nouveau sisme ne doivent

pas tre cartes. Si la rgion dAgadir na pas connu dactivits sismiques notoires

depuis 1960, ce risque, qui demeure insuffisamment matris en raison de la

complexit des aspects lis sa prvision, existe toujours en raison de la spcificit

gologique de la rgion.

Il doit par ailleurs tre valu au regard des caractristiques et conditions du

dveloppement urbain de lagglomration, notamment de limportance de son parc de

logements non rglementaires. Lobservation des dommages observs lors du sisme

dAgadir a montr quils avaient t principalement dus la mauvaise qualit des

constructions et leur vulnrabilit.

Lors de cette secousse dont la magnitude avait t de 5,75, 75 % des constructions

ont t dtruites dont lintgralit de la mdina. On peut sinterroger sur les

consquences quune nouvelle activit sismique pourrait avoir sur les quartiers

irrguliers.

Ce dossier, qui est affaire de responsabilit collective, doit trouver des solutions dans

le cadre dune gestion concerte entre les principaux acteurs locaux concerns (wilaya,

communes, habitat et urbanisme). Il passe par une connaissance approfondie des

risques rels pour lagglomration dAgadir, ce qui suppose lengagement dtudes

spcifiques.


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Etude de danger


Coefficient d'acclration

Source : Rglements : Normes Agadir 1960 - RPS2000 (Maroc)

Mais malgr ces dispositions prventives, les consquences dun nouveau sisme ne

doivent pas tre cartes. Si la rgion dAgadir na pas connu dactivits sismiques

notoires depuis 1960, ce risque, qui demeure insuffisamment matris en raison de la

complexit des aspects lis sa prvision, existe toujours en raison de la spcificit

gologique de la rgion.

4. Topographie-Gomorphologie et Gologie

4.1. Aperu morphologiqueBorde par locan Atlantique louest et limite au nord par les derniers reliefs du

Haut- Atlas occidental, la ville dAgadir est situe sur un plateau continental troit qui

souvre sur la plaine du Souss Massa.

Gographiquement, le bassin dAgadir, qui fait partie de la marge atlantique

marocaine, se situe entre la latitude 3010 et 3040. Il est limit au nord par le

bassin de Haha, au sud par le front sud atlasique et la plaine de Souss, lest par le

massif ancien du Haut Atlas, et souvre louest vers locan atlantique.

La plaine du Souss : Elle est bien individualise dans son cadre morphologique. Elle

est limite au Nord par la Haut Atlas et au Sud par lAnti Atlas. Elle est constitue par

laccumulation depuis le Pliocne de matriaux arrachs la montagne par une

rosion torrentielle intense combine un climat caractre tropical.

LAnti Atlas Occidental : Il est constitu dune vaste zone anticlinale qui stend

dOuest en Est, de lAtlantique jusquau massif du Sirwa. Il est limit au Nord par

lOccident Sud.

Fig. 6 : La rgion dAgadir estsitue sur la zone rouge (3)


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Etude de danger


Atlasique et sa limite Sud nest pas prcise puisque celui-ci continue au-del des

formations tabulaires plioquaternaire (Hamada) et se rattache directement au bouclier

de lOuest Africain par son socle pr- cambrien qui affleure sous forme de

boutonnires :

Ifni

Kerdous

Akka

Igherm

Agadir At Melloul

Et ses couvertures infracambriennes et palozoques. Les formations de la couverture

se terminent par des dpts subhorizontaux plus rcents (Crtac, Nogne et

Quaternaire).

4.2. Contexte gologique rgional

La gologie du site est typique de celle du couloir dArgana. Elle est domine par les

formations du Jurassique et du Permo-Trias, avec la prsence de terrasses

quaternaires issues des phnomnes dalluvionnements et colluvionnements de ces

dernires. Les principales formations lithologiques sont les suivantes :

Les formations du Jurassique, qui se prsentent sous forme de crtes longeant les

bordures Nord et NE-SW du bassin versant.

formations du Permo-Trias, sont caractrises par lapparition sur les niveaux

suprieurs de basaltes dolritiques de couleur gri-verdtres et dargillites rouges

argilo-sableuses et feuilletes.

formations du Quaternaire : caractrises

galement par deux niveaux.

Le quaternaire moyen, qui correspondant

aux moyennes terrasses forte charge

caillouteuse situe au nord-ouest et sur

le plateau-interfleuve longeant le douar dAoudjou

en direction NW-SE.

Gologiquement, la couverture sdimentaire se

caractrise par le dpt dune paisse srie

msozoque et cnozoque qui affleure sur une

grande superficie. Lhistoire du bassin a commenc

Fig.7 : Carte gologique du secteur tudi (extrait de lacarte gologique dAgadir au 1/50000)


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Etude de danger


ds le Trias voire le Permo-Trias avec la distension intracontinentale, suivie par une

ouverture de locan atlantique ds le Jurassique infrieur.

La srie post-rift, dge jurassique, se caractrise par le dpt de formations

sdimentaires de lithologie variable dont des carbonates, des vaporites et des

terrignes. Elle peut atteindre plus de 2000 m dans les parties subsidentes du bassin

pour se rduire moins de 200 m dans les bordures (SW ImiN-Tanout). Lensemble

est affect par une tectonique extensive synsdimentaire que rvlent des failles

hrites de structures ant-jurassiques ayant rejou ultrieurement (Medina, 1994 ;

Leroy, 1997).

Dans la rgion dAgadir, lintervalle Oxfordien infrieur-Kimmridgien infrieur est

reprsent par deux formations (Bouaouda, 2004b ; Bouaouda et al., 2004) :

La Formation de Tidili (Bouaouda, 2004b), dune puissance de 20 150 m, estcaractrise par la dominance des facis bio construits ou bio accumuls, entrecoups

occasionnellement par des facis grseux, oolithiques ou par des marno-calcaires

faune de mer ouverte. La composition palontologique, surtout marque par la

prsence des organismes constructeurs et leur biophase associe, comprend des

coraux (Microsolnids), serpules, grands bivalves, algues rouges et des crinodes. Les

microfossiles, peu caractristiques, sont surtout reprsents par des microorganismes

daffinit pararcifale.

4.3. Hydrogologie, hydrologieLe rseau hydrographique est caractris par des affluents dont les trois principaux

sont : Assif nDilla, Assif nMiranne et Assif nImouzgaoun. Le bassin est drain par un

cours d'eau principal qui prend sa source aux environs de 1600 m l'amont et se

prolonge jusqu' la confluence de lOued Issen juste lentre du rservoir 610 m du

barrage Abdelmoumen avec une longueur denviron 12 Km. Le rseau hydrographique

est relativement dense avec une longueur totale de 164 km et une densit trs leve

de l'ordre de 4.5 km/km2.

Le profile en long du cours d'eau principal prsente une pente moyenne qui varie de

50 % l'amont 2 % l'aval.

Une ville expose aux inondations

Agadir, comme un grand nombre de villes, nchappe pas aux risques dinondations et

aux consquences, parfois dsastreuses, sur les biens et les personnes.


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Etude de danger


En 1985, 1987 et plus rcemment (1995 et 1996), des inondations ont touch la ville

et plusieurs quartiers (bidonville Khiem, quartier Charaf) proches des lits majeurs

des oueds.

Les risques dinondations Agadir sont dus

la prsence de nombreux cours deau (Ghezoua,

Tildi, Tanaout, Lahouar, El Arba) qui descendent des reliefs de lAtlas et traversent la

ville en plusieurs endroits. A ces oueds de montagne

sajoute loued Souss qui draine un bassin versant

de 16 600 km2 et qui, mme avec un dbit

dsormais rgul en amont, est soumis un rgime de crues trs violent d lapport

des bassins versants intermdiaires.Nanmoins, le site du projet situ au quartier Anza est loin des lits des oueds et donc

des risques dinondation.

Quant la qualit de la nappe, celle-ci est globalement de bonne qualit surtout dans

la partie amont o les concentrations ne

dpassent pas 25 mg/l. La nappe des Chtouka

est nettement plus pollue, ceci est d surtout

l'utilisation massive et non contrle d'engrais

chimiques. Certains puits contiennent des

teneurs excessivement leves en nitrates.

La diminution de la nappe du Souss doit tre

value dans sa dimension multidimensionnelle

(environnementale, conomique et sociale). Elle est au cur de la problmatique du

dveloppement durable en ce sens quelle entrane des modifications et des

perturbations des quilibres cologiques et des milieux naturels, qui leur tour

interfrent et agissent sur les activits et les comportements humains.

III. DESCRIPTION DE LINSTALLATION

Le nouveau rservoir de stockage du fuel, de capacit 3000 m3, sera contenu dans

une superficie de 900 m2.

Le site est protg par un systme de protection incendie compos d'une rserve

d'eau, d'une pomperie et d'un rseau de canalisations sur lesquelles sont

piqus des dispositifs de lutte contre le feu.

Fig. 8 : Les risques dinondations des ouedsraversant la ville dA adir

Fig. 9 : Localisation des nappes du Souss


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Etude de danger


La partie objet de la prsente tude est compose principalement dinstallations

suivantes :

Un rservoir atmosphrique du stockage du fuel, (diamtre 18 m, Hauteur : 12 m),

de capacit 3000 m3 situ dans une cuvette de rtention de dimensions suivantes :

longueur 34 m, largeur 30m.

Un rservoir deau incendie de capacit 350 m3.

Une salle de pompe incendie

Une rserve dmulseur

Dispositif de lutte contre lincendie : boites mousse, dversoirs mousse, rampes

dextinction,

Sparateur-dbourbeurPoste de chargement

FICHE DE SECURITE PRODUIT

Le produit appel tre stock est le Fuel, un produit inflammable ncessitant des

mesures de stockage particulires,(voir fiches de donnes de scurit en annexe).

IV. RISQUES DACCIDENTS :

Le risque industriel correspond un vnement accidentel se produisant sur un site

industriel et pouvant entraner des consquences immdiates graves pour le

personnel, les populations avoisinantes, les biens et/ou l'environnement.

Le risque industriel peut se dvelopper dans chaque tablissement dangereux. Afin

d'en limiter l'occurrence et les consquences, l'Etat a rpertori les tablissements les

plus dangereux et les a soumis rglementation :

On parle alors dinstallations classes pour la protection de lenvironnement.

1. Analyse des donnes relatives au retour dexprience :

L'analyse des accidents passs montre que ceux-ci rsultent le plus souvent de la

combinaison d'vnements lmentaires peu graves en eux-mmes. L'tude doit

apporter la preuve que les conjonctions d'vnements simples ont bien t prises en

compte dans l'identification des causes d'accident. Des mthodes telles que la

construction d'arbres de cause ou d'arbres de dfaillance permettent de systmatiser

cette recherche, si ncessaire.

Le retour d'exprience permet :

d'identifier les mthodes qui conduisent au succs,

d'valuer le chemin parcouru,


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Etude de danger


de mesurer l'efficacit des actions,

d'accder la capitalisation d'exprience en favorisant le dveloppement et le

partage des pratiques "gagnantes" pour progresse.

2. Principaux accidents connus: FLIXBOROUGH : 1 juin 1974

50 tonnes de cyclohexane chaud et sous pression, se sont vaporiss par rupture dune

conduite faisant des dgts svres dans un rayon denviron 2 km, 28 morts et 89

blesses, 100 millions de dollars de dgts.

Cause : Ce type dexplosion peut se produire lorsquune grande quantit de vapeurs

combustibles est rejete en atmosphre non confine sans quil y ait inflammation

immdiate

SEVESO Italie : 10 juillet 1976 :Fuite de dioxine d'une usine chimique. Pas de mort sur le coup, mais 37 000

personnes touches

MEXICO CITY, 19.11.1984, MEXICO

BHOPAL : 3 Dcembre 1984

Une fuite de 40 tonnes de gaz toxiques de l'usine de pesticides d'Union Carbide, fait

plus de 8 000 morts dans les trois premiers jours et plus de 20 000 en prs de 20 ans.

MER DU NORD : 6 juillet 1988

Une fuite de gaz suivie d'une explosion, sur la plate-forme ptrolire Piper-Alpha, en

Mer du Nord, fait 167 morts et 62 survivants. Cet accident a fortement marqu

l'industrie ptrolire offshore.

PASADENA, 23.10.1989, USA

Tisza HONGRIE : 30 janvier 2000

Dversement accidentel de 100 000 m3d'eau contenant du cyanure dans un affluent

de la Tisza, anantissant toute vie aquatique dans le cours de la rivire.

AZF TOULOUSE : 21 septembre 2001

L'explosion de l'usine chimique AZF a fait 30 morts et plus de 2500 blesss graves

tout en causant des destructions importantes sur tout le sud-ouest de la ville.

OUGREE-Belgique : 22 octobre 2002

Explosion la cokerie de l'entreprise Cockerill Sambre (Arcelor) : trois morts et une

trentaine de blesss

GHISLENGHIEN- Belgique : 30 juillet 2004

L'explosion d'un important gazoduc a fait 24 morts et 132 blesss.

BUNCEFIELD- ANGLETAIRE : 11 dcembre 2005


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Etude de danger


Explosion dans un dpt de carburants.

3. Classification des accidents :

Le produit mis en oeuvre est le Fuel: produit inflammable de catgorie C2 (voir fiches

de scurit produit en annexe).

Les principaux risques lis ce type dactivit sont :

lincendie, vu le caractre inflammable du produit au contact d'une flamme ou d'un

point chaud, avec risque de brlures et d'asphyxie ;

le dversement accidentel dans le sol ou la dispersion dans l'air du produit avec

toxicit par inhalation, ou contact ;

3.1. Toxicit du produit :

La toxicit du carburant stock est commune celle des autres hydrocarburesliquides distillant moins de 300C, ils sont irritants et dpresseurs du systme

nerveux, en se volatilisant, ils polluent lair, causent des intoxications (troubles

neurologiques, digestifs et respiratoires) parfois trs svres. Ils sont galement la

cause de dermatoses et dallergies, leurs effets essentiels sont neurologiques, une

baisse de la sensation olfactive peut tre observe partir dune exposition assez

prolonge des concentrations assez importantes des sensations sont rversibles

partir de larrt de lexposition.

Lingestion accidentelle peut entraner des signes dirritation digestive (douleur

abdominale, nauses, vomissement) voir des lsions svres de la muqueuse

intestinale.

3.2. Pollution des sols et des eaux

La centrale thermique est dote dune fosse septique, Le rejet du produit en dehors de

celle-ci peut avoir de graves consquences :

polluer les eaux de surfaces ;

contaminer la nappe phratique en cas de rejet dans le sol

pourrait tre la source dincendie

4. Causes

Il peut sagir de :

la dfaillance du matriel et des quipements utiliss,

du manque de respect des rgles dexploitation et de scurit en vigueur au site

dun effet domino du site voisin


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Etude de danger


les catastrophes et phnomnes naturels

les actes de malveillance.

V. ANALYSE DES RISQUES :

1. Analyse prliminaire :

Lanalyse est effectue partir des donnes daccidentologie issues de revues

techniques spcialises, le retour dexprience de la profession et des installations

classes.

A partir des FDS (Fiches de scurit) du produit sont extraits les grands types de

dangers mis en jeu sur linstallation :

1. Dangers lis aux procds

Les seules oprations recenses sont des oprations de transfert et de chargement dufuel. Lors de ces oprations, le remplissage ou la vidange du bac peut prsenter un

danger.

2. Dangers lis au produit

Parmi les dangers lis au produit, on recense :

Risque dincendie : le Fuel est un produit inflammable.

Risque de pollution : un suremplissage, une mauvaise manipulation ou une

dfaillance des quipements du rservoir pourraient entraner le dversement du

Fuel et causer ainsi la pollution des lieux.

3. Dangers lis lenvironnement

Les risques peuvent galement tre lis :

Aux activits environnantes du site (voisinage industriel, intrusion) : des

mesures permettent de lutter contre les actes de malveillance et les intrusions

sont prendre : prsence dagents de scurit sur les miradors, contrles daccs,

renforcement de la scurit de nuit, la tl-surveillance.

A lenvironnement naturel (inondations, foudre,...): aucune inondation nest

redoute par lexploitant et les installations sont protges du risque foudre.

4. Analyse dtaille :

4.1. Revue des lments redouts

Dans le cadre de lanalyse dtaille des risques, nous listons tous les vnements

redouts associs une cause donne et leur manifestation.

Cependant, les consquences seront values pour chacun des scnarios dfinis en

fonction des dangers lis au produit.


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Etude de danger


4.2. Identification des sources de danger

Le risque survient la rencontre dun produit caractre dangereux pouvant se

manifester sous laction dune cause interne ou externe.

Par exemple, pour le risque incendie, son dclenchement ncessite la conjugaison de

trois vnements distincts :

prsence dun comburant (gnralement loxygne de lair),

prsence dun combustible,

prsence dune nergie dactivation.

En terme de scurit, la disparition quelconque de lun de ces trois vnements

supprime le risque incendie.

4.3. Sources de dangers lies lenvironnement extrieur

4.3.1.Agressions externes d'origine naturelle

Compte tenu de l'implantation du site, les agressions externes d'origine naturelle

prendre en considration sont :

Sisme:

Lensemble de linstallation est situ dans la zone 3, daprs la carte de zonage

sismique adopt par le RPS 2000, cet vnement est pris en compte comme source de

danger potentiel dans la conception des installations de sorte attnuer les

consquences d'un tel vnement.

Foudre :

Les dangers de la foudre sont dfinis par :

- Les effets directs (thermolectriques) : la circulation d'un trs fort courant lectrique

chauffe la matire et cause des dommages mcaniques souvent trs importants, voire

spectaculaires.

- Les effets indirects (lectromagntiques) : le courant de foudre induit d'une part une

tension de mode commun (U = R I+ L dI/dt) et un champ lectromagntique d'une

exceptionnelle intensit.

- La conduction: lorsque la foudre frappe la terre, les charges lectriques se dissipent

dans le sol et crent une tension lectrique plus ou moins importante suivant la

nature de celui-ci (sa rsistivit) et de la distance l'impact.

Vu le caractre de linstallation, celle ci sera protge par un rseau contre la foudre

distinct du rseau de mise la terre des quipements est soumise aux

"Recommandations pour la protection des installations contre les effets de la foudre"

mises par le GESIP en rfrence la norme NF C 17-100, et prconise que,


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Etude de danger


sous rserve d'une mise la terre correcte, les rservoirs et tuyauteries

mtalliques en acier dont l'paisseur est suprieure 4 mm peuvent assurer

la capture et l'coulement des courants de foudre, sans risque de perage ou de

point chaud ;

pour un rservoir cylindrique pos sur un revtement bitum, si son diamtre est

au moins gal 15 m, la mise la terre de fait est considre comme suffisant;

les bacs mtalliques avec toit fixe, souds sont considrs comme auto protgs

contre les effets de la foudre, condition que tous les lments mtalliques

raccords l'extrieur du bac soient souds, rivets, boulonns ou relis par une

ou plusieurs liaisons quipotentielles au bac, avec une section minimale de 16

mm2lorsqu'ils sont en cuivre ou en aluminium, et de 50 mm2lorsqu'ils sont en

acier galvanis. Cette condition est ralise et fait l'objet d'un contrle annuel parun organisme agr.

Tous les quipements mtalliques de l'aire de stockage seront relis entre eux par une

liaison quipotentielle (tressage en cuivre) et sont relis une prise de terre en fond

de fouille ; ceci qui permet d'liminer les effets directs de la foudre. Toutes les

activits sont temporairement stoppes en cas de foudre.

On notera galement qu'afin d'viter toute accumulation des charges lectriques au

niveau des quipements, et ainsi minimiser les risques de prsence d'tincelles

d'origine lectrostatique, les mesures de prvention suivantes seront prises :

le raccordement systmatique la prise de terre du rservoir du fuel, des liaisons

de tuyauteries, des charpentes et structures mtalliques, etc. ;

le contrle de la mise la terre et des prises de terre lors de l'entretien priodique;

le dimensionnement des dbits des pompes et des diamtres des canalisations,

calcul de faon limiter les vitesses de circulation des produits, ceci pour ne pas

avoir de chargements lectrostatiques lors des transferts. Cela concerne l'ensemble

des transferts de liquides inflammables.

Mouvements de terrain

Le terrain de ltablissement est plat. Il ne prsente pas de topographie risques telle

que par exemple forte pente ou voisinage de terrains risque dcoulements.

Ce risque ne sera pas envisag.

4.3.2. Agressions d'origines anthropologiques

Les agressions externes lies aux activits humaines, susceptibles de prsenter des

dangers sur ltablissement sont dus :

Circulation extrieure au site


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Etude de danger


Les risques lis aux actes de malveillance sont variables. Bien que la zone soit

interdite au public, il existe toujours des risques d'action de ce genre.

Sources de dangers lies aux installations

Les installations prsentent un certain nombre de risques, savoir :

les risques lis aux courants lectriques,

les risques lis l'utilisation des pompes

Au niveau des installations lectriques, le principal risque est le risque dincendie

engendr par une dfaillance au niveau lectrique.

En effet, tout quipement lectrique peut prsenter des risques lors d'un dfaut

d'isolement pour l'homme et pour son environnement. Un court-circuit, une tincelle

peuvent tre suffisants pour initier un dbut d'incendie.

La diffrence de potentiel entre l'quipement lectrique mis accidentellement soustension et l'oprateur peut conduire des phnomnes d'lectrisation avec leurs

diffrentes consquences.

5. Dtermination des vnements indsirables

A partir des risques potentiels, il s'agit de dfinir les vnements indsirables de base

qui, inter-relis les uns aux autres, peuvent conduire la survenance d'un accident.

Ces vnements indsirables de base peuvent tre :

des dfaillances au niveau des procdures,

des agressions pouvant tre subies par l'installation du fait de l'activit de reste de

l'tablissement,

des agressions d'origine naturelle,

des agressions externes d'origine anthropologique.

Il convient tout d'abord de dfinir :

ces vnements indsirables de base,

les interactions conduisant la survenance d'un accident.

Evnements indsirables de base

Dfaillance au niveau des instructions et procdures :

Le retour d'exprience montre que quelque soit le type d'entreprise, ce type de

dfaillance est toujours redouter.

Cependant, compte tenu du type dactivit, lexploitant compte mettre en place des

procdures crites pour chaque opration visant assurer la qualit et la scurit sur

le site.

Agressions pouvant tre subies par l'installation du fait de l'activit du reste de

l'tablissement :


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Etude de danger


Ce type d'agression est trs limit. Il peut s'agir :

d'un dysfonctionnement des utilits : alimentation lectrique, pomperie

de dangers lis aux oprations de manutention (chargement ou dchargement des

camions),

de dangers lis l'intervention dentreprises extrieures.

Dysfonctionnement des utilits :

Le dysfonctionnement de l'ensemble des utilits de type alimentation lectrique ou

pomperie n'est pas susceptible d'entraner des consquences trs dommageables pour

les oprations.

Dangers lis aux oprations de manutention :

Le Fuel stock prsente des risques, le rservoir est plac sous rtention rglementaire

car une erreur de manipulation peut tre source de dversement accidentel et lesystme de rtention permet son circonscription. La circulation sur le site de camions

lintrieur du poste de chargement doit tre vitesse trs limite.

Dangers lis l'intervention d'entreprises extrieures

Sont viss principalement les oprations de travaux par points chauds qui peuvent

tre source de dangers d'ignition d'un incendie ; des consignes particulires qui grent

ce type dintervention sera mis en place : permis de travail, permis de feu, etc

VI. INTERACTIONS CONDUISANT A LA SURVENANCE D'UN ACCIDENT

L'tude des combinaisons probables d'vnements permet de faire ressortir les

barrires (techniques, organisationnelles et humaines) qui sont prises pour limiter les

risques. Ce sont les suivantes :

Prsence de personnel en permanence 7 jours sur 7,

Matrise des quantits stockes,

Etudes pralables internes ou externes,

Maintenance rgulire et essais priodiques des quipements,

Procdures de permis de feu et de plan de prvention tablies avec les entreprises

intervenantes, Moyens dextinction sur les rservoirs

Extincteurs adapts, poteaux, bouches incendie sur lensemble du site,

Exercices pratiques lusage des quipements de lutte contre lincendie

Simulation incendie au moins une fois par an avec les sapeurs pompiers


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Etude de danger


VII. ETUDES DES CONSEQUENCES DES ACCIDENTS LES PLUS GRAVES

a) Incendies feu de bac et de cuvette :

Les effets thermiques suite un feu de bac ou un feu de cuvette ont t calculs et le

mode de calcul est bas sur l'instruction du 9 novembre 1989 de la rglementation

franaise, avec recherche des seuils 3 et 5 KW/m.

b) Effets thermiques dus aux un boil over

Un boil-over dun bac d'hydrocarbure est une consquence possible du feu de ce bac

et de la prsence deau au fond du bac. (Le feu de ce dernier peut, quant lui, avoir

diffrentes origines). Il ncessite, pour se produire, la conjugaison des deux lments

suivants :

le rservoir contient de leau libre ou en mulsion avec le produit,

le produit en brlant cre une onde de chaleur qui, en se dplaant vers le fonddu rservoir, provoque lbullition de leau (eau plus lourde que le produit).

Leau en bullition se dtend en donnant 1 800 fois son volume en vapeur, le produit

est brutalement expuls vers lextrieur, et gnre une boule de feu, dont le

rayonnement thermique est intense et bref.

Le temps de dclenchement dun boil-over se chiffre en heures : il dpend du temps

ncessaire londe de chaleur pour atteindre la couche deau, et donc de la hauteur

initiale du liquide dans le rservoir. A contrario, les distances deffet croissent avec la

masse dhydrocarbure projete lextrieur du rservoir, et donc avec la masse

initialement prsente dans le rservoir. Les effets sur l'homme de ces rayonnements

sont les suivants :

voisinage de la cuvette de rtention comme zone de mortalit 1 % par brlures,

dans le cas dun scnario cintique lente,

faible zone de brlures significatives, (locaux administratifs et voie de circulation)

dans le cas dun scnario cintique lente,

Les distances deffets thermiques, associs aux effets irrversibles, aux premiers effets

ltaux et aux effets ltaux significatifs lis au phnomne de boil over, pour un

rservoir contenant ayant un niveau de 4 mtres de produits de produits sont donnes

partir du bord du bac, elles sont prsentes dans le tableau ci- dessous :

Rsultats donns partir du bord du bac valeurs units

Distance aux effets irrversibles 79 mtres

Distance aux premiers effets ltaux 36 mtres

Distance aux effets ltaux significatifs 27 mtres


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Etude de danger


c) Effet dominos

Daprs le guide UFIP, un quipement nest soumis au flux thermique, par effet

domino, que sil se trouve dans la flamme (celles du rayon de la boule de feu dun "boil

over").

Le nouveau rservoir du Fuel est inclus, selon les distances dcrites par le rglement

marocain pour lamnagement et lexploitation des dpts dhydrocarbures, dans la

zone ncessitant une protection en cas dun feu survenu dans le rservoir voisin.

VIII. ETUDE DES SCENARIOS RETENUS

Le stockage et la distribution des produits ptroliers ont pris un dveloppement tel

que, malgr les mesures de prvention et les progrs technologiques, des accidents ne

peuvent tre exclus, quoique le domaine ptrolier est le secteur qui connat le moins

daccidents malgr le caractre dangereux des produits, rsultat des moyens et

mesures prises dans le domaine de la scurit li aux diverses oprations dans le

secteur et une rglementation rigoureuse.

1. Risques lis aux installations

1.1. Etude de dangers :

Ltude de danger examine les dangers suivants :

dangers dus la toxicit et linflammabilit du produit,

dangers dus l'exploitation des installations,

dangers d'origine externe aux installations.

Les scnarios d'accident tudis sont les suivants :

1. Rupture de la conduite de remplissage

2. Rupture guillotine du piquage de sortie liquide du rservoir

3. Rupture guillotine de la canalisation liquide en sortie de pompe

La dispersion tant modlise, les conditions de tempratures et de pressions

majorantes correspondent une journe estivale (30C) et entranant les dbits de

fuite les plus importants.

1.2. Pollution

Un dversement accidentel du produit peut tre lorigine de pollutions plus ou moins

importantes du milieu naturel : infiltration en sous-sol, pollution des sols et/ou de la

nappe souterraine, la pollution de lair, avec toutes les incidences prcites, ne sera

consquence que suite une ngligence de lentretien des quipements, la soumission

de linstallation des conditions dexploitation non rglementaires ou une ngligence


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Etude de danger


des procdures lors des rceptions ou chargement du produit qui pourrait aboutir

un dbordement de rservoirs.

Les mesures prventives et conservatoires principales cites qui seront mises en

place sont :

a) Le rservoir de stockage du Fuel sera quip :

dindicateur de niveau

de limiteur de remplissage

b) Toutes les vannes de pied du rservoir autres que les vannes des lignes de purge

seront scurit passive et commandables distance.

c) La ligne d'entre sera quipe d'un clapet anti-retour de type scurit feu.

d) La ligne de sortie sera munie d'une vanne disposant d'un actionneur autonome

assurant, en cas d'incendie, sa fermeture.

e) Un contrle visuel de l'intgrit des quipements du rservoir est effectuer au

moins une fois par mois.

f) Ltat du toit du rservoir est contrler (CND) tous les 3 ans au moins.

g) Un contrle lexplosimtre de l'atmosphre du rservoir est raliser 2 fois par an

au moins.

Le rservoir de stockage du Fuel sera plac dans une cuvette de rtention tanche et

le rseau de collecte des eaux pollues sera quip d'obturateur, de faon maintenir

toute pollution accidentelle l'intrieur du site.

L'vacuation des eaux pluviales sera assure par une ligne de vidange relie un

dbourbeur sparateur, celui-ci sera dimensionn pour traiter et vacuer les eaux de

pluie et sera quip :

d'une dtection d'hydrocarbures dont le seuil est fix suffisamment bas pour

dtecter une fuite de 100 litres de produits sur le site,

d'un dispositif automatique d'obturation en cas de prsence d'hydrocarbures en

sortie du sparateur,

d'une alarme anticipant le bipasse par dbordement du sparateur.

En cas de dbordement, le rejet n'est autoris qu'aprs vrification de l'absence

d'hydrocarbures, dfaut, ces eaux sont limines comme des dchets.

La capacit totale de rtention est suffisante pour contenir le produit dvers ainsi que

les eaux accidentellement pollues, y compris les eaux pluviales, notamment lors d'un

incendie.

Le poste de chargement est aussi quip de moyens permettant la rcupration de

tout dbordement ventuels de produit.


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Etude de danger


Ainsi l'exploitant est appel prendre toutes les dispositions ncessaires pour que la

qualit de l'quipement de scurit et des instruments de contrle et de commande

des procds ainsi que le soin apport leur montage et leur entretien soient d'un

niveau lev, appropri l'importance qu'ils revtent pour la sret de linstallation.

Pour permettre le fonctionnement de linstallation dans des conditions

normales, les facteurs suivants seront pris en compte lors de la conception des

composants sensibles du point de vue de la scurit:

efforts statiques;

efforts dynamiques;

pressions internes et externes;

corrosion Toute installation risques d'accident majeur peut tre la cible d'actes de

malveillance ou de sabotage. L'exploitant a prvu des systmes de protection contre de

telles ventualits, y compris la surveillance du site.

1.3. Scnarios de Feu

Suite lanalyse des conditions locales, il est tenu en compte des phnomnes

naturels suivants:

Vent : Les caractristiques du vent (vitesse et direction moyennes et turbulence)

ont un rle prpondrant dans le mode de propagation du feu, ainsi que dans

lnergie dgage par le front de flamme. Il participe acclrer la vitesse des

flammes en renouvelant l'oxygne de l'air et en rduisant l'angle entre les flammes.

Il est llment principal pris en compte dans la modlisation des scnarios.

Sisme : lintensit de lagression sismique, qui peut tre reprsente par les

mouvements vibratoires en surface et ventuellement par les dplacements

irrversibles dus aux effets induits (mouvements de terrain, liqufaction, faille en

surface) et peut conduire leffondrement ou la chute de certains lments

susceptibles dendommager dautres quipements et par consquent un risque dedclenchement dincendie.

foudre : un incendie pourrait bien se dvelopper dans une telle installation par

manque de moyens adquats de protection.


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Etude de danger


1. Scnario feu cuvette

Cause :

Cet accident a gnralement pour origine une fuite alimente de dbit important

(rupture de canalisation, dbordement d'un rservoir) et la prsence d'une source

d'ignition (tincelle provoque par un choc, une dcharge d'lectricit statique ou des

travaux chaud).

Risque :

Le rservoir soumis au rayonnement de la flamme, ce qui donne un rchauffement du

rservoir avec risque dclatement si le feu nest pas contrl.

Le rservoir en feu doit tre teint par une injection de mousse travers le dispositif

command partir de la salle des pompes DCI.

2. Autres scnarios :2.1. Feu de canalisation :

Suite la rupture dun joint isolant dune canalisation, le produit se dverse

dans la cuvette de rtention ou dans la salle des pompes et senflamme aprs

rencontre dun point dignition.

2.2. Feu de caniveaux :

Les caniveaux peuvent prsenter un chemin tout trac pour lextension rapide dun

feu en prsence de liquide inflammable et de source dignition.

2.3. Effet de vague : aprs l'ouverture de 50 % de la section du plus gros

piquage, le dferlement de liquide provoque une vague qui vient frapper le

bord de la cuvette de rtention. Cest ainsi que le merlon de la cuvette est

conu de faon rsister l'effet de vague.

De plus il faut prciser que le dchirement de la robe dun bac est

extrmement improbable et ne pourrait tre d qu la conjonction des trois

causes suivantes :

travaux de soudure sur la robe du bac lors de maintenance avec cration

de dfauts mtallurgiques.

basse temprature aggravant la fragilit,

surcharge hydraulique provoquant l'amorce de rupture.

IX. JUSTIFICATION DES MESURES RETENUES

1. Prvention

Loffice National de lE lectricit conscient de la ncessi t de la vigilance de tous,

chacun dans ses responsabilits, prvoit, conoit, construit et exploite ses


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Etude de danger


installations en rduisant autant que possible les risques d'accidents. La scurit est

assure selon le principe de la dfense en profondeur, associant plusieurs "couches"

de prvention et de protection indpendantes.

Les dispositions de prvention contre lincendie seront renforces :

Equiper le rservoir du fuel de dispositif anti-dbordement et dindicateur de

niveau ;

Amliorer la tenue au feu des vannes de pied de bac pour garder la

matrise des mouvements de produits en cas d'incendie ;

Doter les circuits dapprovisionnement (pipes line) de mesures de protection actives

(protection cathodique) ;

Lapproche probabiliste affiche clairement que le risque zro n'existe pas. Malgr

toutes les mesures de prvention et de rduction du risque la source, laprobabilit qu'un accident survienne n'est jamais nulle. Il est donc ncessaire de

planifier les secours en cas de sinistre et est ncessaire dactualiser le plan

d'Opration Interne (POI) mis en place, dfinissant les moyens humains et

matriels ncessaires la lutte contre un sinistre et l'organisation des

secours dans l'enceinte de l'tablissement dans l'attente de l'intervention

des sapeurs-pompiers ;

Mettre en place dune plaquette d'information des populations sur les

risques encourus et les bons rflexes adopter en cas d'accident ;

Dfinir une politique de prvention des accidents majeurs et mettre en

place un systme de gestion de la scurit ;

Renforcer le systme de surveillance ;

Mettre en place dun protocole daide mutuelle avec les sites voisins, et une

convention de partenariat avec les sapeurs pompiers, pour assurer des exercices

priodiques et de la formation pour le personnel dans le cadre dun systme de

gestion de la scurit.

2. Protection :

Les canalisations sont dimensionnes pour le transfert du produit en fonction destempratures, pressions et dbits maximaux de service.

Les lignes de soutirage seront quipes de vannes de sectionnement en pied de bac,

elles reposeront sur des structures rsistantes aux conditions climatiques et aux alas

dexploitation.


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Etude de danger


X. ELEMENTS IMPORTANTS POUR LA SECURITE (I.P.S.)

Les matriels et procdures importants pour la scurit (IPS) sont dfinis par

l'exploitant sous sa responsabilit, c'est en particulier le cas des lments suivants :

prvoir pour le rservoir du fuel :

le systme de niveau haut,

les dispositifs de protection contre la foudre,

Un dtecteur d'hydrocarbures implant dans la cuvette,

la procdure de contrle et de purge d'eau du bac fuel

Les procdures opratoires ainsi que le suivi des comptences requises pour le

personnel, considres comme IPS font l'objet, selon le cas, d'une mise jour

rgulire, de contrles priodiques et alatoires, de formation et de sensibilisation des

personnes concernes ainsi que d'enregistrement et d'analyse des carts.

XI. IDENTIFICATION DES FONCTIONS DE SECURITE ET DE LEURS OBJECTIFS

L'valuation des risques doit combiner l'identification des menaces, la probabilit de

concrtisation de chacune, et les dangers que constitue sur le voisinage.

A chaque vnement redout identifi, il est possible dassocier des fonctions de

scurit assurer pour viter loccurrence de cet accident ou en limiter les

consquences.

Les fonctions de scurit qui sont associes ces vnements sont indiques ci-

dessous :

vnement redout Fonction de scurit

Fuite

Dtecter une fuite

Juguler une fuite

Contenir une fuite

Suremplissage et pollution de

lenvironnement

Dtecter un surremplissage

Juguler un surremplissage

Contenir le surremplissage

IncendieDtecter un incendieMatriser un incendie

Limiter les effets thermiques

Tableau 6 : vnements redouts identifis et fonctions de scurit associes


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Etude de danger


Les objectifs atteindre en terme de scurit, sont associs chaque fonction de

scurit, ils sont repris dans ci-dessous :

Fonction de scurit Objectifs associs

Dtecter une fuite Dure de mise en uvre dfinir dans le cadre de lanalyse de risque (gnralementquelques minutes). Mesure en continue seuil de dtection de gaz inflammable


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Etude de danger


a lieu, la rglementation relative ltiquetage des substances et prparations

chimiques dangereuses.

Il est ncessaire de dtenir des documents

permettant de connatre la nature et les risques des produits dangereux prsents

dans linstallation ; intervention de personnel des fins dentretien, damnagement

ou de rparation des installations ne peut seffectuer, dans des zones o peuvent

apparatre des atmosphres explosives, quaprs obtention dun permis de feu ou

dun permis de travail dlivr par le chef dtablissement ou la personne quil a

nommment dsigne. Une surveillance de la validit et du respect des conditions

doctroi de ces permis doit tre ralise pendant les interventions.

Le responsable du site dispose quotidiennement, pour les rservoirs de stockage, de

ltat des stocks dhydrocarbures, un jaugeage est ralis la fin de chaque journe.Il n'est effectu dans l'tablissement aucun mlange ni formulation de produits.

1. Moyens de secours et dintervention :

Il est important de signaler que :

- laccessibilit des moyens externes

au rservoir devrait tre maintenu

du cot droit de lentre principale

du site via une lgre pente.

- Une ligne haute tension passe cot

du rservoir, ne disposant pas de

zoning Atex du site nous ne pouvons

pas juger de son influence sur la

securit de linstallation

- Les distances rglementaires

entre linstallation et les autres

lments du site sont respectes

Dtection et alarme :Les moyens de dtection et d'alarme

doivent tre accessibles en permanence et sont

minima les suivants :

Accs secours externes


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Etude de danger


Tous ces dtecteurs sont relis des alarmes sonores et visuelles reportes au bureau

de chef du site qui dispose d'un synoptique permettant de dterminer le capteur

l'origine de l'alarme.

L'ensemble de la chane de dtection des hydrocarbures est secourue lectriquementpar des moyens propres au site tel que groupe lectrogne, et scurit positive

(alarme en cas de dfaut ou de perte de l'alimentation lectrique).

Toute anomalie du systme d'alerte tlphonique est galement signale l'astreinte

et au gardien.

Consigne :

Le chef du site labore des consignes de scurit et veille leur comprhension

correcte par le personnel de l'tablissement, les entreprises sous traitantes et les

membres des services d'intervention, publics et privs, extrieurs l'tablissement.

Ces consignes sont aisment accessibles aux personnes concernes. Elles prvoient

entre autres :

l'interdiction de fumer, d'utiliser des feux nus et tout autre appareil susceptible de

produire des tincelles ou, plus gnralement, de produire une nergie d'allumage

suffisante des vapeurs ou autres composs combustibles susceptibles d'tre

prsents ;

la conduite tenir en cas de sinistre ou de dclenchement dalarmes ;

les modalits de gardiennage de l'tablissement ;

les modalits de dlivrance, par le chef du site ou par la personne quil anommment dsigne, du permis de feu et de mise en uvre de celui-ci ; chaque

permis de feu, est jointe une consigne particulire tablie et vise par le

responsable ou par la personne quil aura nommment dsigne. Lorsque les

travaux sont effectus par une entreprise extrieure, le permis de feu et la

consigne particulire relative la scurit de linstallation doivent tre cosigns par

Dtecteur hydrocarbureliquide

Autres

cuvette 1

Sparateurhydrocarbures

1

Sur le bacDtecteurniveau haut


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Etude de danger


lexploitant et lentreprise extrieure ou les personnes quils auront nommment

dsignes.

Aprs la fin des travaux et avant la reprise de lactivit, une vrification des

installations doit tre effectue par lexploitant ou son reprsentant.

Plan d'Opration Interne (P.O.I.) :

Le responsable du site tablit un Plan d'Opration Interne en cas de sinistre. Ce plan

dfinit les mesures d'organisation, les mthodes d'intervention et les moyens

ncessaires de lutte contre les sinistres et de secours dont il dispose compte tenu de la

nature, de la consistance et des conditions de mise en uvre des moyens de secours

privs dont il s'est assur le concours et des moyens de secours publics dont il a

connaissance.

Ce plan est tabli en liaison avec les services de lutte contre l'incendie. Il est mis jour

autant que de besoin afin de prendre en compte l'organisation et les moyens du site

au fur et mesure de leur volution.

Un exemplaire du P.O.I. est maintenu au bureau de rception ou de garde.

Moyens matriels de lutte contre l'incendie

Moyens internes

Le circuit incendie contiendra les moyens suivants:

Un dversoir de mousse au niveau de la cuvette du nouveau bac de fuel

des poteaux incendie normaliss et quips d'au moins une sortie de diamtre 100

mm et des prises d'eau ou de solution moussante sur le rseau incendie du site ;

Pour plus de dtails voir la note de calcul hydraulique.

Lensemble de ces matriels est accessible et utilisable en toute circonstance. Ils sont

conformes aux normes en vigueur et compatibles avec les moyens de secours publics.

Autres moyens :

Lexploitant sassure de runir le matriel ncessaire lextinction de tous les feux

susceptibles de se produire dans son site, soit grce des moyens propres, soit grce

des protocoles ou conventions daide mutuelle prciss dans le plan dopration

interne (P.O.I.) tabli en liaison avec les services de la protection civile.

Formation et exercice incendie

Le personnel, y compris les agents de surveillance chargs de gardienner le site, doit

tre form et entran priodiquement au maniement du matriel de protection contre

lincendie.


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Etude de danger


Lexploitant sassure de la qualification professionnelle et de la formation la scurit

du personnel de son tablissement et des intervenants dentreprises extrieures.

Des exercices de mise en uvre des scnarios POI et du matriel de lutte contre

lincendie sont organiss mensuellement.

Au moins une fois par an, un exercice est organis en liaison avec les services publics

de lutte contre lincendie.

L'ensemble du personnel concern participe, au moins une fois tous les 2 ans, des

exercices sur feux rels.

2. Contrle :

Un contrle, par un organisme indpendant, de la conformit et du bon

fonctionnement des installations lectriques est a effectuer au moins une fois par an.

XIV. CONCLUSION

La prsente note de securit a permis de dterminer les risques les plus importants

auxquels la nouvelle capacit de stockage du Fuel pourrait tre ventuellement

confronte. Il sen dgage une responsabilit pour lexploitant qui doit mettre en uvre

tous les moyens prconiss pour viter ces risques ou, tout le moins, en diminuer

les consquences. Il lui faut donc entreprendre, dans une attitude proactive, une

rflexion pour mettre en place ces mesures allant dans ce sens.

Lobjectif de cette tape est de proposer des actions de prvention et dattnuation

relative aux principaux risques dcels lors de ltude, lavantage dune telle dmarche

nest pas ngligeable puisquelle permet potentiellement dallger la planification des

interventions.

Une mesure de prvention est une action qui vise liminer un risque et viter un

sinistre. Pour sa part, la mesure d'attnuation vise diminuer ou liminer les effets

d'un sinistre sans pour autant liminer le risque lui-mme. Lordre logique propos ici

est donc de se pencher premirement sur les mesures visant llimination du risque.

Les mesures dattnuation sont envisages par la suite. Consquemment, les travaux

de planification des interventions sen trouvent dautant plus allgs.

Il est signaler que les mesures de prvention et de protection seront mises en place

sur site permettent de minimiser et de circonscrire tout risque ventuel.

Analyse :

Le risque du dbordement des rservoirs est peut probable, ceux-ci seront quips

de dispositif dindication de niveau primaire 80% du volume et un second indicateur

darrt automatique demplissage 85% de la capacit totale avec arrt fermeture


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Etude de danger

immdiat des vannes dentre et ouverture des by-pass, ceux-ci est possible par la

mise en place de dtecteurs de niveau.

Risque de confinement d la rupture de conduites :

Les conduites sont dimensionnes de telles sortes que leurs caractristiques

mcaniques permettent de supporter une surpression due un vnement inattendu

(coup de blier ou autre), en plus les conduites au pied du rservoir seront quipes

de vannes scurit positive asservis lalarme.

Ainsi ce risque est peut probable

Elimination du risque dune rupture du joint isolant, ceux-ci est peut probable

suite aux recommandations dexploitation qui visent un contrle rgulier de

linstallation, si cest le cas, les dtecteurs installs au sein de la cuvette permettront

un arrt de lactivit et une prise en charge immdiate du problme avec unercupration du produit par le biais de linstallation du sparateur.

etude de dange.pdf

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