etude comparative entre l’amelioration des briques en

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MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN INGENIERIE DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT OPTION : GENIE CIVIL Présenté et soutenu par MAHAMAT SALEH IBRAHIM YACOUB Promotion 2009/2010 THEME : ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN TERRE COMPRIMEE STABILISEE PAR LE CIMENT ET LA CHAUX ETEINTE Travaux dirigés par : Ismaïl GUEYE, Enseignant -Chercheur (Chef UTER-ISM) et Raffaele VINAI, Enseignant -Chercheur

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Page 1: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN

INGENIERIE DE L’EAU ET DE L’ENVIRONNEMENT

OPTION : GENIE CIVIL

Présenté et soutenu par

MAHAMAT SALEH IBRAHIM YACOUB

Promotion 2009/2010

THEME :

ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES

BRIQUES EN TERRE COMPRIMEE STABILISEE PAR LE

CIMENT ET LA CHAUX ETEINTE

Travaux dirigés par :Ismaïl GUEYE, Enseignant-Chercheur(Chef UTER-ISM)etRaffaele VINAI, Enseignant-Chercheur

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE I

REMERCIEMENTS

Ce travail a pu être réalisé grâce à la collaboration de certaines personnes. Ainsi, je

teins à remercier sincèrement tous ceux qui mon apporté leur contribution tout au long de

cette projet.

Je teins à témoigner ma gratitude à :

- Monsieur Ismaël GUEYE et Monsieur Raffaele VINAI, qui ont bien voulus

m’accepter dans ce travail de recherche, pour leur disponibilité, leur

connaissance scientifique, leur soutien intellectuel, leur promptitude à donner

des réponses aux difficultés rencontrées, leur soutien moral et matériel ;

- Mr Kabore, responsable de laboratoire national de bâtiment et de travaux publics,

aussi que son personnel technique trouvant l’expression de nos chaleureux

remerciements pour le sérieux accordé à la réalisation des essais de compression.

- Monsieur Zi MAMADOU, Madame Chantal NIKIEMA aussi que leur personnel,

pour leur appui logistique et leur sérieux accordé à la confection des briques.

- Monsieur Salif Kabore pour tous ses appuis lors des essais.

- Ma gratitude est dirigée également vers tous mes enseignants et toute personne

ayant aidé à l’élaboration de ce travail, à tous mes collègues de la promo.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE II

RESUME

Depuis près de 10 000 ans la terre est l'un des principaux matériaux de construction utilisés

sur notre planète. Plus d'un tiers des habitants du globe vit aujourd'hui dans des habitats en

terre. Elle présente des nombreux avantages environnementaux, sociaux et culturels. La

recherche porte sur l’étude comparative entre l’amélioration des briques en terre stabilisée par

le ciment et la chaux éteinte.

Les recherches ont été menées en partenariat avec deux entreprises CC3D et ZI MAMADOU.

Les briques sont confectionnées au 2 entreprises, les briques standard à ZI avec une pression

comprise entre 20 à 40bars et les briques en terre comprimée de 2éme génération à CC3D

avec des pressions statique de 100bars. Aux deux laboratoires LNBTP et le laboratoire de 2IE

pour l’identification des sols et les essais des compressions des briques.

Le but de cette étude se porte sur la comparaison de la résistance mécanique des briques

stabilisée par le ciment et la chaux éteinte selon les deux modes d’exécution. Ces essais

permettent de mettre n évidence que l’ajout en quantité minimale de stabilisant peut apporter

une amélioration notable dans la résistance de briques. La caractérisation et l’influence de la

teneur de stabilisants a été étudiées avec plusieurs dosages ont été utilisés pour la stabilisation

avec le ciment et la chaux.

Les briques ont été soumises à une cure humide sous film plastique de 45 jours au maximum

selon les périodes d’essai de compression fixés à 7, 14, 28 et 45 jours. Les mesures de la

résistance à la compression étaient faites par la méthode d’écrasement des briques sèche

(directement sortie de la conservation) et humides (immersion totale de 6heures). Les résultats

obtenus sur les briques stabilisée au ciment, montrent que la résistance en compression sèche et

humide croit progressivement en fonction du dosage et du temps. En revanche avec la

stabilisation à la chaux, les caractéristiques de résistance montrent une tendance moins univoque.

La résistance maximale sèche obtenue par les briques de la latérite C1 stabilisée à 12% de ciment

est de 9,14MPa et celui de C2 à 12% est 12,50MPa. La stabilisation à la chaux donne 2,02MPa

pour les briques de la latérite C1 à 12% et 5,09MPa pour C2 à 12%. La perte de résistance après

immersion par rapport à la résistance sèche est : 30 à 50% pour les briques stabilisé au ciment et

50 à 60% pour la chaux.

La stabilisation dépend de la granulométrie et du teneur en argile. Pour la stabilisation au ciment

la terre doit contenir au environ 70 à 80% de sable et 20 à 30% d’argile et limon. Elle doit

contenir au moins 45% d’argile pour la stabilisation à la chaux.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE III

En fin, quelques perspectives pour la présente étude ont été proposées dans la conclusion.

Mots clés : Terre stabilisée au ciment, terre stabilisée à la chaux, brique de terre comprimée,

résistance à la compression, Construction en terre, matériau.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE IV

ABSTRACT

Since nearly 10.000 years the earth is one of main construction materials used by mankind.

More than one third of the inhabitants of the planet live currently in earth habitats. Earth

construction has many environmental, social and cultural advantages. Our research has been

carried out on the comparative study between the improvement of soil bricks stabilized by

cement and extinct lime.

This research was supported by two companies, CC3D and ZI MAMADOU, for the bricks

preparation and by two laboratories, LNBTP and 2IE lab, for the soil properties definition and

brick compressive strength study.

The goal of this study is to make the comparison of the mechanical resistance of bricks

stabilized by cement and extinct lime. It acts to show that the addition in minimal quantity of

stabilizing can result in a notable improvement in the brick resistance. To characterize the

influence of the content of stabilizing, several percentages were used for lime and cement

stabilization. The bricks are subjected to a wet cure less than 45 days plastic film to the

maximum according to the trial periods of compression fixed at 7, 14, 28 and 45 days.

Measurements of the compressive strength were made on dry bricks (as per the stock

conditions) and wet bricks (total immersion for 6 hours). As far as the resistance of bricks

stabilized with cement is concerned, results appear consistent, with a gradual increase of the

resistance in dry and wet conditions according to mixing ratios and curing time. The soil

stabilization with lime shows less straightforward trends. Maximum dry resistance obtained

for the C1 and C2 laterite stabilized with cement is 9,14MPa and it has been obtained

12,50MPa respectively. Soil stabilization with lime gives 2,02MPa for bricks of the C1

laterite and 5,09MPa for C2. The wet resistance, compared to dry resistance, shows a decrease

of about 30 to 50% for cement treatment and 50 to 60% for lime treatment.

Stabilizing parameters depend on the grain size distribution and on clay content. For the

stabilization with the cement, the soil must contain approximately 70 to 80% of sand and 20

to 30% of clay and silt. The stabilization with lime is more indicated for soils containing at

least 45% of clay.

Some perspectives for the development of this study have been outlined in the conclusions.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE V

Key words: Soils stabilization with cement, soil stabilization with lime, compressed soil

brick, compressive strength, earth construction materials.

LISTE DES ABREVIATIONS ET SYMBOLES

BLT : Bloc de latérite taillée

BTC : Bloc ou Brique de terre comprimée

BTS : Blocs de terre stabilisée

C.S : Coefficient de sécurité

C1 : Carrière C1

C2 : Carrière C2

CRATerre : Centre international de la construction en terre

EAG : Ecole d’Architecture de Grenoble (France)

Fcj : Resistance en compression après j jours de conservation

GGBS : Ground Granulated Blastfurnace Slag

ICI : Initiatives Conseil International

Ip : Indice de plasticité

H.R : Humidité relative

LOCOMAT : Projet de promotion des matériaux locaux au Burkina-Faso

ORAN : Organisation Régionale Africaine de Normalisation

ONG : Organisation non gouvernementale

Rcm : Résistance à la compression moyenne

UEMOA : Union des Etats Monétaires de l’Afrique de l’Ouest

Wl : Limite de liquidité

Wop : Teneur en eau optimale (Proctor modifié)

Wp : Limite de plasticité

γd : Densité sèche maximale (Proctor modifié)

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE VI

SOMMAIRE

INTRODUCTION .................................................................................................................1

CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET PRESENTATION ......................3

I. GENERALITE ....................................................................................................................................................... 3

I.1- L’utilisation de la terre au Burkina Faso (O.YAMEOGO, Al,200) ......................................... 3

I.1.1- La production.................................................................................................................................. 3

I.1.2- La construction............................................................................................................................... 3

I.2- Les blocs de terre comprimée......................................................................................................... 4

I.2.1- Définition ......................................................................................................................................... 4

I.2.2- cycle de production des blocs de terre comprimée............................................................. 4

I.2.3- Avantages des blocs de terre comprimée (H.Houben, Al, 1994) ....................................... 5

I.2.4- Situation des blocs de terre comprimée au Burkina-Faso .................................................... 6

I.3- LA LATERITE .................................................................................................................................... 8

I.3.1- définition........................................................................................................................................... 8

I.3.2- caractéristiques de latérites......................................................................................................... 8

I.3.3- utilisation des latérites au Burkina.............................................................................................. 9

I.4- Le ciment ..........................................................................................................................................10

I.4.1- définition.........................................................................................................................................10

I.4.2- processus de fabrication .............................................................................................................10

I.5- La chaux............................................................................................................................................11

I.5.1- Définition .......................................................................................................................................11

I.5.2- Caractéristiques de la chaux......................................................................................................12

I.5.3- cycle de la chaux...........................................................................................................................12

II. Stabilisation ........................................................................................................................................................ 12

II.2- objectif ..............................................................................................................................................13

Page 9: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE VII

II.3- procédés...........................................................................................................................................13

II.4- Critères de convenance................................................................................................................14

II.5- Stabilisation au ciment...................................................................................................................16

II.6- Stabilisation à la chaux...................................................................................................................17

III. Résultats des Etudes de stabilisation faites par différentes hauteurs................................................. 18

CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES EXPERIMENTALES................... 21

I. INTRODUCTION........................................................................................................ 21

II. SITUATION DES CARRIERS............................................................................. 21

III. ESSAI D’IDENTIFICATION ............................................................................... 22

IV. RESULTATS DES ESSAIS .................................................................................. 23

V. Confection des briques ............................................................................................ 25

VI. ESSAI DE COMPRESSION DES BRIQUES ................................................... 28

CHAPITRE III : RESULTATS ET INTERPRETATION........................................... 31

VI. Discussion.................................................................................................................. 42

Conclusion ........................................................................................................................... 46

BIBLIOGRAPHIE................................................................................................................. 47

ANNEXES............................................................................................................................ 48

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE VIII

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Liste des tableaux

Tableau 1:Moyens de stabilisation de la terre remaniée ...................................................................................... 13

Tableau 2: Activité argileuse ................................................................................................................................ 15

Tableau 3 : Resistances en compression des briques de terres comprimée .......................................................... 15

Tableau 4:Composition chimique de la latérite .................................................................................................... 18

Tableau 5:Composition chimique de la latérite .................................................................................................... 19

Tableau 6:Composition chimique de la latérite .................................................................................................... 19

Tableau 7:Composition chimique de la latérite .................................................................................................... 21

Tableau 8: Caractéristique géotechniques des latérites ....................................................................................... 23

Tableau 9:Résultats des activités argileuses......................................................................................................... 23

Tableau 10:Dosage en matériau ........................................................................................................................... 26

Tableau 11: Dosage en Chaux et Ciment utilisé ................................................................................................... 26

Tableau 12:Analyse de prix de stabilisant des briques des la presse manuel ....................................................... 43

Tableau 12:Analyse de prix de stabilisant des briques des la presse hydraulique ............................................... 44

Liste des Figures

Figure 1 : cycle de production des blocs de terre comprimée (V.HOUBEN et AL, 1994)...................................... 5

Figure 2: Zones et pôles d’utilisation de BTC au Burkina-Faso (Matériaux locaux, Urs Wyss 2005) .................. 7

Figure 3: Norme donnée par le traité de construction en terre (CRATerre, 1995) ........................................... 15

Figure 4: Situation des deux carrières.................................................................................................................. 21

Figure 5: Courbes granulométriques de C1 et C2 ................................................................................................ 24

Figure 6:Courbes granulométriques de C1 brouillé et corrigé .......................................................................... 24

Figure 7: Malaxeurs à axe rotatif vertical ............................................................................................................ 27

Figure 8: la Presse hydraulique électrique et la Presse manuelle TERSTARAM................................................ 27

Figure 9: Stockage des briques ............................................................................................................................. 28

Figure 10: Presse électrique LNBTP .................................................................................................................... 29

Figure 11: Resistance en compression et durée de cure des briques non stabilisées de C1et C3 ....................... 32

Figure 12: Resistance en compression et durée de cure des briques stabilisées au ciment (C1) ........................ 32

Figure 13:Resistance en compression et teneur en ciment des briques (C1) ........................................................ 33

Figure 14: Resistance en compression et durée de cure des briques stabilisées au ciment (C2)...................... 34

Figure 15: Resistance en compression et teneur en ciment des briques (C3) ....................................................... 34

Figure 16: Resistance en compression sèche et durée de cure des briques stabilisées à la chaux (C1).............. 35

Figure 17: Resistance en compression et teneur en chaux des briques (C1) ....................................................... 36

Figure 18: Resistance en compression sèche et durée de cure des briques stabilisées à la chaux (C2).............. 37

Figure 19: Resistance en compression et teneur en chaux des briques (C2) ....................................................... 37

Figure 20: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées au ciment (C1)............ 38

Figure 21: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées au ciment (C2)............ 39

Figure 22: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées à la chaux (C1)........... 40

Figure 23: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées à la chaux (C2)........... 41

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 1

INTRODUCTION GENERALE

Depuis près de 10 000 ans la terre est l'un des principaux matériaux de construction utilisés

sur notre planète. Plus d'un tiers des habitants du globe vit aujourd'hui dans des habitats en

terre. On dénombre de très nombreux modes de construction qui traduisent l'identité des lieux

et des cultures: adobes, pisé, torchis, façonnage, bauge, blocs comprimées, des blocs taillés...

Les techniques de production en terre varient du procédé le plus rudimentaire, manuel,

artisanal à celui le plus sophistiqué, mécanisé, industriel.

De nombreuses méthodes de fabrication de briques en terre ont été mises en œuvre en Afrique

et particulièrement au Burkina Faso, en relation avec le niveau de développement de l'habitat

en milieu urbain et rural. Parmi celles-ci, les procédés de compactage et de stabilisation

chimique de la terre par adjonction d’un stabilisant notamment le ciment, la chaux

etc…confèrent à la brique des propriétés physiques et mécaniques déterminantes pour son

comportement vis-à-vis des sollicitations qui lui sont imposées. Dans tous les cas, la texture et

la structure de la terre, sa porosité et sa granulométrie sont des éléments essentiels du

comportement de la brique par rapport à l'humidité de l'air et à l'action directe de la pluie.

Bien que le problème de la résistance de la brique de terre ait toujours intéressé les ingénieurs

en bâtiment, il reste encore difficile à résoudre dans un cadre général. En effet, ce travail de

recherche se propose de faire une étude comparative de blocs de terre comprimée stabilisée

d’une part par le ciment et d’autre part par la chaux éteinte. Ce travail de recherche se

propose de comparer l’effet de stabilisation de ciment à celui de la chaux sur la modification

de la résistance des blocs de terre comprimée. La comparaison porte essentiellement sur les

résistances mécaniques des briques en fonction des durées de cure (7, 14, 28 et 45jours).

Ce pendant, une bonne maîtrise des techniques d'identification des terres orientera les choix

en matière de stabilisation.

L’utilisation du ciment ou de la chaux dans la stabilisation de la terre en général est un

domaine assez connu grâce aux importants travaux de laboratoire et réalisations sur le

terrain. Ces travaux ont permis de connaître les mécanismes de réactions entre la terre et ces

liants, leurs effets sur les propriétés de la terre. D’après ces études, il a été défini que la chaux

convient plus à une terre avec un taux d’argile non négligeable et le ciment est plutôt meilleur

avec une terre sableuse.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 2

L’ensemble de ces travaux devraient contribuer au développement des matériaux locaux en

constituant une référence scientifique et technique pour valoriser la production des blocs de

terre comprimée.

Ce mémoire se compose de 3 parties :

La première partie est consacrée à l’étude bibliographique, la présentation des matériaux et la

stabilisation. Pour la stabilisation on va voir pourquoi, quand et comment faire la stabilisation

du matériau, quel sont les principes, les moyens et le mécanisme à suivre pour atteindre

l’objectif énoncé.

La deuxième partie concerne l’ensemble des méthodes et techniques utilisées ainsi que les

matériels et les moyens mis en œuvre les essais d’identification des matériaux, la production

du BTC et la vérification de la résistance à la compression : il consiste donc à caractériser les

terres des différentes carrières. L’identification correcte de la terre est essentielle pour décider

de son utilisation ou de sa stabilisation. La reconnaissance de la terre s’effectue par des essais

de terrain et des essais de laboratoire.

En troisième partie nous étudions l’évolution de la Resistance à la compression de briques

secs et humides, en donnant une interprétation pour les résultats obtenus.

Page 13: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 3

CHAPITRE I : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE ET

PRESENTATION

I. GENERALITE

I.1- L’utilisation de la terre au Burkina Faso (O.YAMEOGO, Al,200)

I.1.1- La production

Le Burkina Faso recèle d’un large panel de ressources pouvant être utilisées pour la

production de matériaux de construction, définis comme étant localement produits avec

plus ou moins d’intrants importés additionnés aux matières premières du pays. Pierres

granitiques, latéritiques, grès, marbres, terres, limons, clinker...Toutefois, la production

des matériaux locaux est, principalement, le fait de petites structures qui relèvent

essentiellement de l’artisanat et en majorité du secteur informel. La majorité de la

production des matériaux locaux, quelle que soit sa qualité, ne passe pas par un lieu

conventionnel de vente de matériaux de construction. Ils se négocient directement sur

leur lieu de production, sur la base d’accords entre le producteur et les clients. Ce qui

implique le plus souvent une production en fonction des commandes fermes réglées au

préalable ; donnant ainsi aux producteurs la latitude de pouvoir investir sur les matières

premières, les outils, voire les personnels nécessaires pour satisfaire à la demande dans

les délais.

La production des matériaux locaux est divisée en deux catégories d’unité de production :

La production manuelle : Elle concerne les matériaux locaux traditionnels, les Adobes

et le BLT.

La production mécanisée et motorisée : Elle concerne les matériaux Tuiles, BTC, le

Pavés…

I.1.2- La construction

A l’instar des producteurs, les constructeurs utilisant les matériaux locaux, relèvent pour la

plupart du secteur informel. En effet, près de 60% du marché de la construction au Burkina

Faso est détenu par le tâcheronnat. Si l’on restreint ce marché au seul secteur de l’habitat, la

part prise par les tâcherons et le secteur informel passe au-delà de 85%. C’est le mode

prédominant car plus flexible. Il permet au plus grand nombre de produire du logement

Page 14: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 4

notamment sans la possibilité d’avoir recours à un financement conventionnel (prêt bancaire,

micro crédit, hypothèque, ...).

Les constructeurs utilisant les matériaux locaux peuvent être scindés en deux catégories :

Formelle : Ceux qui travaillent avec l’Etat, les ONG ou les structures de promotion

des matériaux locaux. Ils utilisent des matériaux ayant une norme technique.

Non formelle : ces sont des entreprises qui travaillent avec les commerçants, les petits

associations… ils utilisent tout les matériaux et même ceux qui dits matériaux

traditionnels.

I.2- Les blocs de terre comprimée

I.2.1- Définition

Le bloc de terre comprimée est une évolution moderne du bloc de terre moulée, plus

communément dénommé bloc d’adobe. L’idée de compacter la terre pour améliorer la qualité

et la résistance de bloc de terre moulée est pourtant ancienne et à l’aide de pilons de bois que

l’on réalisait les premiers blocs de terre comprimée. Elle a été développée aux années 50 dans

le cadre d’un programme de recherche sur l’habitat rural en Colombie.

Le BTC est très régulier en forme et en dimension, ils sont pleins ou perforés ce qui permet de

réaliser des travaux de maçonnerie très variés. Les blocs de terre comprimée, son fabriquées à

partir de terre humide et compactée dans une presse.

Le bloc de terre comprimée peut être stabilisé. Dans ce cas on parle alors de « bloc de terre

comprimée stabilisée ». Stabiliser la terre, c’est modifier les propriétés d’un système terre-

eau-air pour obtenir des propriétés permanentes compatibles avec des applications

particulières.

I.2.2- cycle de production des blocs de terre comprimée

Le cycle de la production de BTC est montré à la figure1.

Page 15: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

M

F

I

Extraction carrière AchatAchat

Terre Stabilisant Eau

Extraction

Séchage

Stockage

n

Préparatio

Mélange sec

Dosage sec

Tamisage

Dosage Dosage

e

Mélang

Pressage

Moulage

Réaction

Mélange humide

e

Pressag

Démoulage

Cure humide

Cure

Stockage

Séchage

Stockage

EMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 5

igure 1 : cycle de production des blocs de terre comprimée (V.HOUBEN et AL, 1994)

.2.3- Avantages des blocs de terre comprimée (H.Houben, Al, 1994)

économiques :

- Réduction de la fuite des devises par une diminution des matériaux importés (ciment,

acier et bois)

- une production manuelle à haute intensité de main d’œuvre qui favorise l’économie

locale.

Page 16: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 6

écologiques :

- réduction d’émission de CO2, dont 5% de l’émission mondiale provient de la

production de ciment,

- réduction importante d’énergie consommée pour le transport du matériau de

construction.

disponibilité :

- la terre est disponible en quantités quasiment illimitées dans la plupart des régions.

- production possible de l’échelle artisanale à l’échelle industrielle, possibilité de

produire directement sur le chantier,

confort:

- atténuation de l’amplitude et de la rapidité des variations climatiques à l’intérieur des

bâtiments, grâce à une grande inertie thermique.

- autorégulation du taux d'humidité à l'intérieur des réalisations grâce aux matériaux

Qualité architecturale

- produits aux dimensions standardisées, modulaires, réguliers et précis,

- permet la réalisation des architectures aux murs apparents

I.2.4- Situation des blocs de terre comprimée au Burkina-Faso

La production de Blocs de Terre Comprimée (BTC) est localisée principalement dans la zone

du centre du Burkina (Wyss 2005). Les villes ayant des infrastructures en BTC sont : Fada

Ngourma, Kaya, Kongoussi, Koudougou, Tenkodogo, Ouahigouya et la zone de

Ouagadougou (figure2). Dans ces villes, on retrouve des Petites et Moyennes Entreprises

(PME) de production de BTC.

Page 17: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 7

Figure 2: Zones et pôles d’utilisation de BTC au Burkina-Faso (Matériaux locaux, Urs Wyss

2005)

Le marché de construction en BTC bénéficie, encore, en plus de LOCOMAT, de

l’intervention et de l’appui de beaucoup d’autres organismes. ICI et BUCO qui interviennent

dans le cadre du programme pour le développement des villes moyennes (PDVM) pour la

construction et la production en matériaux locaux. La Coopération Suisse au Burkina finance

actuellement un projet (phase 2008-2011) d’appui à la promotion des matériaux locaux de

construction dont l’objectif est d’accompagner le Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme

dans la promotion et la vulgarisation des matériaux locaux. L’un de ses objectives

spécifiques est la mise en place d’un dispositif pou la normalisation, la promotion et le

contrôle de qualité (Site DDC Burkina-Faso).

Destiné initialement pour la population défavorisée, le BTC est aujourd’hui beaucoup plus

devenu un matériau de luxe. Les difficultés de vulgarisation de ce produit au niveau de la

population en général sont nombreuses mais le niveau élevé de prix dû aux exigences de

production peut être un facteur principal. Dans certains cas le prix n’est considéré élevé.

Selon CRATerre-EAG, (Wyss en 2005) << le prix du m2 de murs en blocs de terre

comprimée stabilisée est supérieur à celui du m2 de murs en blocs de ciment mais le coût

global de la construction reste très inférieur grâce à une économie faite avec l’absence de

Page 18: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 8

poteaux - poutres en béton armé, l’absence d’enduit extérieur et l’utilisation du bloc de terre

en toiture >>.

I.3- LA LATERITE

I.3.1- définition

Venant du latin << later >> qui signifie << brique >>, la latérite désigne une roche rouge ou

brune. Il s’agit d’une roche superficielle omniprésente sous le tropique (Buchanan en 1807).

Au sens large, la latérite désigne l’ensemble des matériaux, meuble ou indurés riche en

hydroxyde de fer ou d’aluminium, constituant des sols, des horizons superficiels, des horizons

profonds de profil d’altération.

I.3.2- caractéristiques de latérites

Les latérites présentent plusieurs traits caractéristiques sur le plan morphologique, chimique et

minéralogique.

Morphologie :

On trouve deux types de latérite sur le plan morphologique :

Une latérite meuble servant aussi bien dans la construction des routes que la

construction des maisons en bloc des terres comprimée.

Hétérogène et discontinue, elle est généralement graveleuse et se retrouve dans les

zones concrétionnés et gravillonneur.

Une latérite indurée servant a la construction des maisons en blocs des terres taillée.

Les latérites indurées présentent des formes extrêmement diverses. R.Maignien (1964)

évoque la complexité du matériau en mettant en évidence des descriptions

morphologiques faite par différents auteurs. Tout fois plusieurs traits se dégagent :

Induration : le durcissement de la latérite est mise en place ou alors acquis par

exposition a l’air. Tout le degré d’induration sont presque observable ; on

passe ainsi d’une roche en pleine cohérente a une roche plus dure difficilement

cassable au marteau.

Structure : elle est extrêmement variée et se résume à trois modes

d’assemblages :

Les éléments durcis et forment un squelette cohérent et continu ;

Les éléments durcis sont des concrétions ;

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 9

Les éléments durcis cimentent les matériaux préexistants.

Couleur : elle est variée ; on observe des couleurs qui parte du roseau brun en

passant par l’ocre et le rouge.

Densité : elle dépend de la composition chimique et varie entre 2,5 à 3,6.elle

augment avec la teneur en fer et diminue avec la teneur en alumine.

Chimique et minéralogique :

On retrouve trois constituants majeurs dans les latérites qui jouent un rôle important dans le

processus d’induration de ces dernières. Il s’agit de :

Le fer se trouve sous forme d’hématite de formule chimique Fe2O3 qui confer à la

latérite sa couleur rouge mais aussi sous forme de goethite de formule (αFe2O(OH)) ;

L’aluminium, sous forme d’alumine dont la formule chimique est Al2O3dans les

latérites ;

La silice de formule chimiqueSiO2 est souvent sous forme combiné dans les latérites :

kaolinites (Al2Si2O5(OH)4).

I.3.3- utilisation des latérites au Burkina

L’utilisation des blocs des latérites au Burkina Faso remonte à l’époque de la

colonisation : de nombreuses écoles et églises construites en ce matériau sont encore intactes

actuellement.

Des nos jours, les latérites sont utilisés soit dans la construction routière, soit dans la

construction des bâtiments :

La latérite meuble est la plus exploitée et sert à produire des blocs de terre (cuits,

comprimés), des tuiles pour la construction des habitations mais aussi dans les travaux

publics où elle joue un grand rôle dans les remblais, les couches de fondation et de

base dans le cas des routes revêtues ou tout simplement de couche de roulement dans

le cas des routes en terre mais aussi dans les petits barrages en terre, digues dans

certaines régions du Burkina Faso.

La latérite indurée n’est pas aussi utilisée que la latérite meuble. Son utilisation dans

le bâtiment est fréquente dans les pays comme le Burkina Faso et surtout l’Inde. On la

retrouve comme maçonnerie de remplissage des murs des bâtiments mais quelquefois

en mur de soutènement.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 10

I.4- Le ciment

I.4.1- définition

Le ciment est un liant hydraulique qui se présente généralement sous forme d’une poudre

grise. Il sert à fabriquer du béton et du mortier : additionné d’eau, le ciment durcit pour former

une masse solide, résistante et notamment sous l’eau (puisqu’il s’agit d’un liant hydraulique).

I.4.2- processus de fabrication

Les matières premières essentielles sont la roche calcaire et l'argile. Elles sont broyées et

éventuellement additionnées de produits secondaires. Le mélange obtenu s'appelle le cru et est

composé d'environ 80 % de calcaire et d'environ 20 % d'argile.

Dans le procédé dit à voie sèche, le plus courant aujourd'hui, le cru est préchauffé (et donc

séché) dans un précalcinateur. Il est ensuite introduit dans un four cylindrique et tournant,

aujourd'hui toujours horizontal (légèrement incliné). Leur longueur varie de 30 à 110 mètres.

Un brûleur chauffe l'intérieur du four entre 1 400 et 1 500 °C. Le composant principal des

ciments industriels actuels est le clinker, appelé aussi "scorie".

Le clinker résulte de la cuisson à 1 450° C de 80 % d’un mélange de calcaire et de 20 %

d’argile, appelés " crus ".Cette formule classique est celle du ciment dit Portland. D'autres

types de ciments sont obtenus par adjonction de différents constituants secondaires.

L'argile, composée principalement de silicates d'alumine, se fragmente sous l'effet de la

chaleur en ses constituants : silice et alumine. Ceux-ci se combinent ensuite à la chaux

provenant du calcaire pour donner des silicates et des aluminates de chaux. Au cours de la

cuisson, de profondes modifications chimiques des constituants du cru se produisent. En

premier lieu apparaît une émission de ferro-aluminate tétra calcique, de consistance pâteuse

ou liquide. Lorsque le fer est épuisé par cette réaction, il se forme de l'aluminate tricalcique

fondu. Ces deux corps fondus constituent le liquide des fours à ciment. Celui-ci dissout la

silice et la chaux qui se combinent alors et cristallisent sous forme de silicates de chaux. Ce

phénomène progressif constitue la "clinkérisation". Le clinker obtenu est ensuite moulu dans

des broyeurs à boulets : grands cylindres métalliques horizontaux, rotatifs, et à moitié remplis

de boulets d'acier. Le clinker est broyé, après ajout de gypse (de 3 à 5 %), pour donner le

ciment.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 11

I.5- La chaux

I.5.1- Définition

Le calcaire est une pierre d’origine naturelle comportant des niveaux élevés de carbonates de

calcium et/ou de magnésium. Le terme « chaux » désigne les produits dérivés du calcaire,

notamment la chaux vive, la chaux éteinte et la chaux hydraulique. L’utilisation des produits à

base de chaux et de calcaire remonte à la préhistoire. Utilisés depuis plus de 12000 ans, il

s’agit des plus anciens matériaux utilisés par l’humanité dans toutes sortes d’applications : en

art et en architecture, dans les matériaux de construction, la préparation des aliments, les soins

de toilette personnels, les produits chimiques industriels et bien plus.

Les trois grandes familles de chaux (chaux aérienne, chaux naturelles et chaux

hydrauliques) se différencient par la composition de leur matière première, le calcaire, et leur

manière de faire prise.

Les chaux aériennes : fabriquées à base de calcaire pur, ces chaux font prise et

durcissent au contact du gaz carbonique contenu dans l'air. Cette prise très longue

limite le retrait et développe une faible résistance à long terme.

La chaux vive (CaO)

C’est le premier produit de la cuisson de la pierre à chaux (calcaire).C’est un matériau très

avides d’eau. La chaux vive en contact de l’eau produit des explosions et sa température

peut dépasser 150° (réaction très exothermique).

La chaux éteinte(CaOH2)

Elle est obtenue par hydratation de la chaux vive. Cette opération qui permet le passage de la

chaux vive à la chaux éteinte s’appelle Extinction. Elle s’accompagne d’une augmentation de

volume du produit (foisonnement).

Les chaux naturelles : fabriquées à base de calcaire siliceux, elles débutent leur prise

au contact de l'eau et finissent de durcir au contact de l'air. Plus réactive, leur

résistance augmente dans le temps.

Les chaux hydrauliques sont des chaux recomposées avec différents liants. Elles

suivent le même processus de prise, dans des proportions différentes liées au

pourcentage des matériaux qui les composent.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 12

I.5.2- Caractéristiques de la chaux

La chaux est un liant naturel et écologique. Elle offre des avantages tel que :

Un pouvoir assainissant et désinfectant

Une esthétique que l’on peut obtenir avec un autre liant ;

Une participation à la respiration de l’ouvrage ;

Une élasticité ;

Une tenue dans le temps encore inégalité ;

Une absorption des CO2 lors de la carbonisation.

I.5.3- cycle de la chaux

Les produits dérivés du calcaire (CaCO3) possèdent la capacité unique d’être transformés

et de reprendre leur forme originale. Le cycle de la chaux consiste à cuire le calcaire pour

former la chaux vive (CaO). La chaux éteinte (Ca(OH)2) peut alors être produite en ajoutant

de l’eau à la chaux vive. Le dioxyde de carbone contenu dans l’atmosphère peut alors réagir

avec la chaux éteinte pour la reconvertir en calcaire.

II. Stabilisation

La stabilisation des sols au ciment et à la chaux a connu un progrès important durant les

trente dernières années. Ce progrès a été marqué par la connaissance des mécanismes des

réactions entre terre – ciment et terre – chaux, par l’importance et la qualité des travaux au

laboratoire et surtout par les expérimentations et les réalisations sur le terrain. Cette technique

permet donc l’utilisation en couche de forme des chaussées. Dans le domaine de la

construction en terre, le stabilisant le plus utilisé est le ciment. Mais ce dernier s’adapte mal

aux argiles, sa fabrication nécessite beaucoup des installations importantes et son importation

coute cher; le recours à la chaux comme stabilisant apparait de ce fait intéressant, mais sa

fabrication demeure toujours archaïque au Burkina.

II.1- Définition :

La stabilisation est l’ensemble des procédés permettant d’améliorer les caractéristiques d’une

terre, a fin de créer un matériau permettant la fabrication des blocs de terre comprimée.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 13

II.2- objectif

En stabilisant, nous intervenons sur la texture et structure de la terre. Cinq opérations

possibles sont :

La réduction de volume de vide entre les particules ;

La fermeture des vides qui ne peuvent être supprimés ;

L’augmentation des liens entre les particules.

Améliorer les caractéristiques mécaniques de la terre (résistance à la compression,

cohésion) en réduisant les vides entre les particules, en améliorant ou en créant des

liaisons entre les particules.

Réduire la sensibilité a l’eau (gonflement, retrait) et la perméabilité en bouchant les

vides entre les particules.

II.3- procédés

Trois procédés permettent de stabiliser la terre :

1) Stabilisation mécanique : le compactage de la terre modifie se densité, sa résistance

mécanique ainsi que sa compressibilité, sa perméabilité et sa porosité.

2) Stabilisation physique : les propriétés d’une terre peuvent être modifiées en

intervenant sur sa texture, c'est-à-dire en mélangeant judicieusement des fractions de

grains de taille différentes.

3) Stabilisation chimique : d’autres matériaux au des produits chimiques peuvent être

ajoutés à la terre. Les liants (ciment et chaux éteinte) crées entre les grosses particules

du sol des liaisons mécaniquement résistantes même si le matériau se trouve ensuite en

présence d’eau.

Tableau 1:Moyens de stabilisation de la terre remaniée (CRATerre,1995)

Stabilisant Nature Procédé Moyens Principe

Sans apport de stabilisant Mécanique

Densifier

Créer un milieu dense qui

bloque les pores et les canaux

capillaires.Avec apport

de stabilisant

Stabilisants

inertesMinéraux physique

Armer

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 14

Créer une armature

omnidirectionnelle qui réduit le

mouvementFibres

Stabilisants

physico-

chimiques

Liants

Chimique

Enchainer Créer un squelette inerte qui

s’oppose à tout mouvement

LiaisonnerFormer des liaisons chimiques

stables entre les cristaux d’argile

Hydropho-

bants

imperméabiliser

Entourer les grains de terre d’un

film imperméable et boucher les

pores et canaux

Hydrofuger

Eliminer au maximum

l’absorption et l’adsorption

d’eau

II.4- Critères de convenance

Bien que théoriquement on puisse traiter au ciment et à la chaux tous les types de sols un

certain nombre de conditions doivent être respecté, l’efficacité du traitement amène à définir

des critères permettant de juger de l’aptitude du matériau.

a) Critères sur le matériau

Les bonnes performances des terres stabilisées ou non dépendent largement de la

granulométrie (CLIFTON, 1977-1979) pour qu’une terre donne des briques ayant de bonnes

caractéristiques mécaniques, elle doit contenir une quantité d’argile et de limon non

négligeable. Une bonne terre doit contenir environ 70% à 80% de sable et 20% à 30% de

limon et d’argile pour les briques non stabilisée ou stabilisée par le ciment (CLIFTON, 1978).

Pour le cas de stabilisation par la chaux la teneur maximal en argile est de l’ordre de 45%.

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MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 15

Figure 33: Norme donnée par le traité de construction en terre (CRATerre, 1995)

b) Teneur en argileTableau 2: Activité argileuse (MARIOTTI, 1982)

Caractéristiques recommandées Caractéristiques acceptables

200 ≤ f x IP ≤ 400

8 ≤ IP ≤ 15

170 ≤ f x IP ≤ 500

7 ≤ IP ≤ 20

f = Pourcentage d’élément passant à 0,08mm

IP = indice de plasticité

c) Essais de résistances à la compression

Dans le traité de construction en terre (H. Houben et H. Guillaud, 1995) on trouve des valeurs

indicatives sur les caractéristiques mécaniques des blocs de terre stabilisée.

Tableau 3 : Resistances en compression des briques de terres comprimée (CRATerre,1995)

Blocs de terre comprimés

CaractéristiquesComprimé à20 bars

Stabilisé à 8% deciment,comprimé à 20-40 bars

Latérites stabilisée 12 à19 % de chaux,comprimé à 300 bars,étuvés à 95% H.R souspression à 90°C

Resistance à la compressionsèche à 28 jours

Environ 20bars

20 à50 bars >120 bars

Resistance à la compressionhumide à 28 jours (24hdans l’eau)

0 à 5 bars >20 bars >20 bars

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL

II.5- Stabilisation au ciment

a) Mécanisme de stabilisation

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MASTER II GENIE CIVIL – 2iE

tabilisation au ciment

stabilisation

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

16

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 17

Dans la terre, le ciment hydraté réagit de deus façon (H .Hauben et H.Guillaud, 1995) la

réaction avec lui-même : formation d’un mortier de ciment pur hydraté et la réaction avec le

squelette sableux.

Réaction avec l’argile selon trois phases :

L’hydratation provoque la formation de gels de ciment à la surface des agglomérats

d’argile. La chaux libérée pendant l’hydratation du ciment réagit aussitôt avec l’argile.

La chaux est vite consommée et l’argile entame une dégradation.

Progression de l’hydratation qui active la désagrégation des agglomérats d’argile ;

ceux-ci sont pénétrés en profondeur par les gels de ciment.

Interpénétration intime des gels de ciment et des agglomérats argileux. L’hydratation

persiste mais plus lente.

b) Efficacité et Dosage

Les dosages dépendent de la texture et de la structure et du mode de mise en œuvre. 4 à 12%

du poids de la terre sèche donne de bons résultats. Certaines n’exigent que 3% et d’autre, au

même dosage, se comportent moins bien qu’avec le ciment. En générale il faut au moins 6%

de ciment pour obtenir des résultats satisfaisants. La résistance en compression reste très

dépendante du dosage. (Blocs de terre comprimée : normes régionales)

II.6- Stabilisation à la chaux

a) Mécanisme de stabilisation

Les théories de la stabilisation à la chaux suggèrent cinq mécanismes de bases (H .Hauben et

H.Guillaud, 1995) :

- Absorption d’eau : plus remarquable en cas d’utilisation de la chaux vive. La chaux subit

une réaction d’hydratation qui abaisse la teneur en eau du mélange. Pour 1% de chaux

vive ajouté, on peut constater, après 2 heures, une diminution de la teneur en eau de 1 à

1 ,5%.

- Echange cationique : L’addition de la chaux à une terre humidifiée correspond à un apport

important d’ions de calcium. Par un phénomène d’échange cationique, ces ions de calcium

se substituent aux cations échangeables (magnésium, sodium, hydrogène…) de la terre.

La capacité d’échange cationique de la terre est déterminante dans ce phénomène.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 18

- Floculation et agglomération : l’échange cationique et l’augmentation de la quantité

d’électrolytes dans l’eau interstitielle conduisent à la floculation et agglomération des

particules fines de la terre. Ainsi, il y a augmentation de la taille des agrégats de la fraction

fine de la terre. La structure et la texture de la terre changent.

- Carbonatation : la chaux ajoutée à la terre réagit avec le dioxyde atmosphérique pour

former du carbonate de calcium. Cette réaction consomme une partie de la chaux

disponible pour les réactions pouzzolaniques.

- Réaction pouzzolanique : C’est le mécanisme le plus important influençant la stabilisation

à la chaux. Les propriétés de résistances du matériau sont dues essentiellement à une

dissolution des minéraux argileux dans un environnement alcalin produit par la chaux et à

la recombinaison de la silice et de l’alumine des argiles avec le calcium pour former des

silicates d’aluminium et de calcium qui ciment les grains entre eux.

b) Efficacité et DosagePour la stabilisation ordinaire à la chaux éteinte, on pratique en général de dosage de 4 à 12%

équivalents à ceux pratiqués avec le ciment (CRATerre 1995). Mais on notera que pour la

chaux, il existe une quantité optimale pour chaque terre. La stabilisation à la chaux est

particulièrement bien adaptée au procédé de production de BTC.

III. Résultats des Etudes de stabilisation faites par différentes

hauteurs

De nombreuses informations trouvées dans plusieurs publications pour la stabilisation des

briques comprimée sont compilées.

Tableau 4:Composition chimique de la latérite

Auteurs Années Matériel Essais Résultats

A.HAKIMI

(L'laboratoire

public d'essai

et d'étude)

1998

Eprouvette

cylindrique

(ciment)

Résistance en

compression simple

Pourcentage Durée (jours) Rcm(MPa)

4% 21 2,2

10% 21 4,92

SOLOMO

AYED

BTS avec le

ciment

Résistance en

compression simple

8% 28 3,5

4% 28 2

Pierre

Menkana

Thèse

2004

BTS avec le

ciment

Résistance en

compression

6% 7 4

8% 7 3,8

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 19

simple 10% 7 5,3

6% 28 5,2

8% 28 6,5

10% 28 8

Résultats obtenus par J.E. OTI (2009) sur la stabilisation à la chaux.

OTI (2009) a trouvé que la résistance à la compression des briques d’argile stabilisée à la

chaux pour un mélange de GGBS-LOC (LG1 et LG2) et un mélange de GGBS-LOC (PG1 et

PG2) sont montrée dans le tableau Suivant :

Tableau 5:Composition chimique de la latérite

Auteurs Années Matériel Essais Résultats

J.E. OTI,J.M.Kinuthi

2009

BTCstabiliséeà lachaux

Résistanceencompressionsimple

Echantillons 7jours 28 jours 56 jours 90 jours

LG1

RCm

2,8 3,8 6,5 7,4

LG2 2,4 3,7 5,6 6

PG1 1,7 3,4 5 5,5

PG2 1,5 3,3 4,8 5,1

Le travail montre que la résistance à la compression des briques stabilisée à la chaux

augmente en fonction de temps de conservation. PG1 et PG2 sont des briques stabilisée par la

chaux hydraulique ont montrés une faible résistance à la compression en fonction de l’âge de

cure, avec une valeur minimale de 1,5MPa. Mais contrairement à la chaux hydraulique, les

éprouvettes de LG1 et LG2 ont été stabilisée par la chaux éteinte, ont montés une

augmentation progressive de la résistance à la compression.

Résultats obtenus par Alfred B. Ngowi sur la résistance des blocs stabilisée au ciment

et à la chaux

Tableau 6:Composition chimique de la latérite

Auteurs Années Matériels

Résistanceen

compressionsèche

Alfred B. 1997 BTC stabilisée au Ciment Chaux

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 20

Ngowi ciment et à lachaux

Dosage MPa Pourcentage MPa

Sol Mahalapye

0% 1,84 0% 1,84

5% 4,55 5% 2,65

8% 5,9 8% 3,14

10% 6,8 10% 3,85

15% 8,5 15% 5

Sol Tsabong

0% 1,8 0% 1,8

5% 4,98 5% 2,16

8% 6,02 8% 3,1

10% 8,12 10% 3,23

15% 10,64 15% 3,73

Ngowi et Al (1997) ont montré l’effet de la résistance à la compression des briques stabilisée

à la chaux et au ciment. Les résultats d’essais ont montrés que la résistance des briques

stabilisée au ciment est deux fois plus supérieure que la résistance des briques stabilisée à la

chaux. Les résultats ont montrés aussi que un sol contenant plus de sable est moins d’argile

est plus approprié à la stabilisation au ciment, alors que un sol contenant un taux d’argile plus

élevé est meilleur pour la stabilisation de chaux.

Il a montré aussi qu’un sol qui a un taux de sable élevé résiste plus à absorption et l’érosion

d’eau, une fois stabilisée avec un teneur de 5% en ciment. Mais le brique stabilisée à la chaux

résiste mal à l’effet d’absorption et d’érosion. L’augmentation du contenu de chaux augmente

l’absorption d’eau dans les briques.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 21

CHAPITRE II : MATERIELS ET METHODES

EXPERIMENTALES

I. INTRODUCTIONCette partie décrit l’ensemble des méthodes et techniques utilisées dans le cadre de cette

étude ainsi que le matériel et les moyens mis en œuvre. Elle est structurée de façon

chronologique. Ainsi, après les prélèvements des échantillons en carrière, on a tour à tour

procédé identification, à la caractérisation physique, ainsi qu’à la caractérisation

chimique et minéralogique, ensuite à la préparation des différents traitements, à leur

application sur les échantillons puis à la caractérisation mécanique des échantillons

traités y compris des échantillons témoins.

II. SITUATION DES CARRIERS

Les terres utilisée proviennent de deux carriers, carrière C1 et carrière C2.

Ces carriers sont situés à quelque kilomètre de Ouagadougou ; dans l’axe Ouagadougou-

Pabré (Tableau7 et figure4).

Tableau 7:Indication géographique des carrières

CarrièreCoordonnées

ObservationLatitudes Longitudes

C2 12°29’59,3’’ 1°33’12,2’’ Carrière en exploitation

C1 12°28’53,6’’ 1°33’17,2’’ Carrière en exploitation

Figure 4: Situation des deux carrières

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 22

III. ESSAI D’IDENTIFICATION

La première étape consiste à connaitre la terre locale. L’identification correcte de la terre du

site est essentielle pour décider de son utilisation ou de sa stabilisation. La reconnaissance de

la terre s’effectue par des essais de terrain et des essais de laboratoire.

Pour être utilisable la terre doit répondre aux critères de convenance établis par l’expérience.

Les critères de convenance spécifiques aux terres destinées à la production de BTC sont

précisés eu égard aux caractéristiques de texture, de plasticité et de compressibilité.

III.1- ANALYSES DE TERRAINNous avons pratiqué sur le terrain quelques essais simples permettant d’apprécier certaines

caractéristiques de la terre de chaque carrière.

- Essai visuel : il permet d’apprécier la taille des grains qui la composent.

Dans la carrière de C1, nous constatons que la terre est composée de fraction fine et graviers

mais les cailloux sont inexistants. Au niveau de la carrière C2 la fraction fine est très

importante tandis que les cailloux et les graviers sont inexistants.

- Essai de toucher

L’essai de toucher complète l’examen visuel. La terre est triturée entre les doigts, la

perception tactile nous renseigne sur la grosseur des grains.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 23

A l’état sec, la terre des carrières de C1 et C2 présentent des mottes résistantes à

l’écrasement ; mouillée, elle colle légèrement aux doigts. Nous somme donc en présence

d’une terre légèrement argileuse.

III.2- ESSAIS DE LABORATOIRE

Les essais d’identification au laboratoire (granulométrie, sédimentomètrie, poids spécifiques,

limites d’Atterberg, bleu de méthylène VSB et Proctor modifié) sont réalisés sur les deux

échantillons prélevés dans les différentes carrières (C1 et C2) après une identification visuelle.

IV. RESULTATS DES ESSAIS

L’analyse granulométrique et sédimentométrique ont montré que les échantillons du carrier de

C1 sont des sols latéritiques (d’environs 56% de sable, de 30% de limons et 14% d’argileux).

Les teneurs en particules colloïdales (< 2 mm) sont d’environ 13%.

Les résultats de l’analyse granulométrique sont exprimés sous forme d’une courbe appelée

courbe granulométrique qui donne le pourcentage cumulé d’éléments de dimension inférieure

à chaque diamètre.

Nous constatons sur ces courbes que les plus gros grains du sol C1 à une taille d’environ

16mm et pour le sol C2 à une taille d’environ 25mm.

Les résultats des essais sont récapitulés sur le tableau ci-dessous.

Tableau 8: Caractéristique géotechniques des latérites

Matériaux

Granulométrie Limitesd’Atterberg

Compactibilité Bleu deMéthylène

%<2,5mm %<2mm %<80µm %<15µm %<2µm Wl%

Wp%

Ip%

γd g/cm 3

Wopm%

VBSg/100g

C2 72,17 69 57 40 31 33 24 10 1,54 15 0,4

C1) 63,51 61 52,07 40,3 35 45 27 18 1,52 16,6 1,2

Tableau 9:Résultats des activités argileuses

Matériaux IP F x IP A

C1 10 365,5 0,30

C2 18 375,6 0,58

Page 34: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL

Les deux matériaux conviennent à la fabrication des blocs de terre comprimée. Les critères

complémentaires f x IP sont vérifiés.

Activité, A = IP/%<2

Figure 5: Courbes granulométriques

A la phase de préparation de C1, la terre était brouillée

Mais après brouillage, la courbe granulométrique sort du fuseau recommandé pour la

fabrication de BTC. Une litho

granulométrie (figure6).

Figure 6:Courbes granulométriques de C1 brouillé et corrigé

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

100

Po

uc

en

tag

eta

mis

ats

cu

mu

lés

Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalent

CAILLOUX

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

100

Po

uc

en

tag

eta

mis

ats

cu

mu

lés

Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalent

CAILLOUX

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MASTER II GENIE CIVIL – 2iE

Les deux matériaux conviennent à la fabrication des blocs de terre comprimée. Les critères

complémentaires f x IP sont vérifiés.

m

Courbes granulométriques de C1 et C2

A la phase de préparation de C1, la terre était brouillée pour éliminer et les gros cailloux.

Mais après brouillage, la courbe granulométrique sort du fuseau recommandé pour la

o-stabilisation était faite en ajoutant 25% de sable

granulométriques de C1 brouillé et corrigé

0,010,1110

Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalentsédimentométrie

EC2

EC1

GRAVIER GROS SABLE SABLE FIN

0,010,1110

Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalentsédimentométrie

Corrigé

Brouillé

GRAVIER GROS SABLE SABLE FIN LIMON

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

24

Les deux matériaux conviennent à la fabrication des blocs de terre comprimée. Les critères

et les gros cailloux.

Mais après brouillage, la courbe granulométrique sort du fuseau recommandé pour la

5% de sable pour corrigé la

0,00010,001

Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalent

LIMON ARGILE

0,00010,001

Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalent

LIMON ARGILE

Page 35: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 25

V. Confection des briques

1- Préparation de la terre

Les opérations de préparation de la terre vont avoir un rôle déterminant sur la qualité finale

des blocs. Elles vont parfois rendre possible, par la correction de granularité qu’elles

apportent, l’utilisation de la terre qu’on ne pourrait employer brutes. La préparation est

presque indispensable pour les blocs stabilisés afin de garantir une bonne répartition du

stabilisant qui ne peut agir efficacement si la terre est en mottes. Même pour des blocs non

stabilisé, les mottes ou nodules de terre empêcheront une compression homogène et seront des

points faibles à l’intérieur des blocs. La préparation va aussi permettre de corriger les

éventuels défauts de granularité.

Pour avoir un mélange homogène des constituants minéraux, de l’eau, du stabilisant, il faut

briser les mottes jusqu’à Ø >200mm. Car il faut avoir au moins 50% de grains de Ø <5mm.

2- Tamisage et brouillage

La fabrication faite à l’entreprise C2 est le système de tamisage manuel. Un treillis métallique

de 5mm de diamètre fixé sur un cadre est maintenu obliquement par des jambes rigides. On

jette la terre au sommet du tamis, incliné à environ 50°. En jouant sur son inclinaison on peut

augmenter ou diminuer les refus.

3- Dosage des stabilisants

Le dosage du stabilisant se fait grâce à une mesure connue, selon le pourcentage désiré.

Le matériau que nous avons utilisé est un mélange de latérite et sables avec C1 et de la latérite

simple avec C2.

Avec la terre de C1, un mélange de granulométrie optimale était préparé (75% de latérite et

25%de sable) à la teneur en eau optimal (Tableau10).

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 26

Tableau 10:Dosage en matériau

Entreprise/dosage Latérite (%) Sable (%)

C1 75 25

C2 100 0

Le dosage en ciment et la chaux correspondent à un pourcentage en poids de matériau sec.

Nous avons fabriqué des blocs sans ajout de stabilisant et avec ajout de stabilisant.

Tableau 11: Dosage en Chaux et Ciment utilisé

Dosage en ciment (%)0%

6% 7% 8% 9% 10% 11% 12%

Dosage en chaux (%) 4% 5% 6% 7% 8% 9% 10% 11% 12%

4- Le malaxage

Le malaxage est la préparation sont des opérations importantes dans la fabrication de BTC. La

répartition de stabilisant doit être homogène pour que son effet soit égal pour tout le mélange.

Cette homogénéité est conditionnée par le malaxage. Plus il sera homogène et plus le taux de

stabilisation pourra être réduit soit une baisse de coût pour une persistance de qualité. Le

mélange se fait d’abord à sec s’il faut ajouter à la terre des matériaux secs (chaux, ciment,

sable).

L’eau nécessaire au mélange ne sera ajoutée en pluie ou pulvérisation qu’en fin de malaxage,

après une phase nécessaire de malaxage à sec. Elle sera ajoutée progressivement jusqu’à

l’obtention d’un mélange homogène à la teneur en eau optimale.

Le malaxage peut s’effectuer à l’aide des machines spéciales ``malaxeurs’’.

Le temps entre le malaxage et moulage a été très réduit, afin d’évité la prise anticipée de

stabilisant et la création des concrétions qui seront néfastes à la résistance mécanique des

blocs.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 27

Figure 7: Malaxeurs à axe rotatif vertical

5- Pressage et Moulage

Le pressage est l’action qui consiste à resserrer les grains. Cette densification s’obtient par la

mise en œuvre d’efforts de resserrement, statique ou dynamique. Les paramètres qui

définissent le contacte inter granulaire sont la texture et la structure de la terre. Le contact de

la texture dépend du choix granulaire, mais le contact de la structure dépend de la densité de

la terre.

L’amélioration de la densité c'est-à-dire la diminution de la porosité de la terre est obtenue en

comprimant la terre avec une presse.

On a utilisé deux presses différentes pour la fabrication. La presse manuelle pour la latérite

C2 et la presse hydraulique électrique pour la latérite C2.

Figure 8: la Presse hydraulique électrique et la Presse manuelle TERSTARAM

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 28

6- CONDITION DE CURE

Les conditions de conservation des briques dans le temps jouent un rôle très important dans

l’évolution de leur résistance. Des soins apportés dans la fabrication et la conservation

peuvent éviter des baisses et des dispersions important des résistances. Pour les blocs

stabilisés au ciment et à la chaux éteinte, la présence d’eau à l’intérieur des blocs est

indispensable pour que le stabilisant atteigne sa résistance maximale, une température élevée

va également contribuer. Les blocs doivent non seulement abrités du soleil et du vent, mais

aussi les maintenus en ambiance humide et chaux : risque de dessèchement trop rapide en

surface pouvant provoquer la formation de fissure de retrait.

Pour notre cas, les briques stabilisés sont stockés à l’ abri, humidifiés par recouverte d’un film

de plastique qui maintient une élévation bénéfique et donnant une humidité relative proche à

100%.

La durée de cure est de 28 jours au maximum. Après cette période les briques sont laissées à

l’air libre. Les essais d’écrasement en compression se font dans l’intervalle de 7 à 48 jours

d’âge.

Figure 9: Stockage des briques

VI. ESSAI DE COMPRESSION DES BRIQUES

L’essai de résistance à la compression doit être réalisé en un moment convenable qui soit

représentatif de la qualité du matériau. C’est pourquoi on mesure la résistance à la

compression finale de blocs stabilisé au ciment et à la chaux après 28jours et 45jours de cure.

Les essais de résistance à la compression sont réalisés sur des blocs confectionnés par la

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 29

presse hydraulique pour la carrière C1 et par la presse manuelle pour la carrière C2. Ces blocs

sont écrasés à plat, dans la même position qu’ils occupent dans la construction.

La presse utilisée pour cet essai est la presse électrique de Laboratoire National de Bâtiments

et de Travaux Publics offert par l’UEMOA.

Figure 10: Presse électrique LNBTP

1- ESSAI ET MESURE

Les essais mécaniques s'appliquent indifféremment sur les blocs de terre comprimée secs ou

ayant subi un essai de remontés capillaires ou d'immersion.

On remarque que les résultats sont étroitement liés aux chemins de sollicitations pendant la

fabrication et la cure des matériaux. Pour cela, il est indispensable d'enregistrer tout les

renseignements relatifs aux chemins de compactage et de séchage des blocs pour pouvoir

interpréter et analyser les résultats trouvés dans les essais mécaniques. Les résultats d'essais

doivent donc mentionner les dimensions, l'âge et la densité sèche des échantillons.

Les blocs doivent être pesés (à 5 g près) et mesurés précisément (à 0,5 mm près) avant essai, et

la teneur en eau résiduelle doit être évaluée après essai. Les échantillons prélevés sur

l'ensemble des blocs doivent avoir une densité sèche identique, seule une variation de 1%

maximum est tolérée entre blocs d'un même échantillonnage.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 30

2- PRINCIPE

L'objet de cet essai est de déterminer la résistance nominale en compression simple des blocs de

terre compressée. Il s'agit de soumettre un échantillon constitué de deux demi-blocs superposés

et collés par un joint de mortier de terre à une compression simple jusqu'à la rupture.

3- MODE OPERATOIRE (M.Oliver, A Mesbah, 1997)

Couper les blocs en deux. Les superposer et les coller par une fin joint de mortier (1 cm

max.) en les humidifiant légèrement.

Laisser sécher l'éprouvette 2 à 3 jours à température ambiante.

Placer une plaque et disposer le tout sur le plateau inférieur de la presse (cet ensemble

constitue un -système anti-frettage qui autorise les déplacements transversaux libres de

l'échantillon).

Poser sur cet ensemble l'échantillon constitué des deux demi-blocs.

Centrer l'ensemble (les deux demi-blocs et le système anti-frettage) entre les plateaux

rotulés de la presse.

Appliquer la charge d'une manière continue et sans à coup, à une vitesse régulière de 0,5

mm/s jusqu'à rupture complète de l'échantillon.

Relever la charge maximale supportée par l'échantillon au cours de l'essai.

La résistance à la compression moyenne des blocs est la moyenne arithmétique des résistances à

la compression d'au moins trois essais réalisés sur des échantillons d'un même lot.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 31

CHAPITRE III : RESULTATS ET

INTERPRETATION

Les briques doivent présenter un certain nombre de qualités, répondant à des performances

minimales, pour pouvoir être utilisées comme matériau de construction.

Pour valider les procédures d’essais sur les briques, des nombreuses essais de comparaison

ont été réalisés avec différents matériaux pour lesquels les identifications et les paramètres de

mise en œuvre ont été très précisément enregistrés en fin de vérifier la reproductibilité des

résultats.

Après chaque période de conservation, les briques sont soumises à l’effort de compression

directe jusqu’à la rupture. Le but cherché est justement d’augmenter au maximum la

résistance et de supprimer l’influence de la teneur en eau des briques.

La résistance en compression humide des briques non stabilisées est nulle. Elles se

désintègrent complètement en moins d’une heure d’immersion.

I. RESISTANCES EN COMPRESSION DES BRIQUES NON

STABILISEES

I.1- Briques non stabilisées issu du carrier C1 et C2

Les résultats obtenus sont sur la figure11

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

0 10 20 30 40 50

sist

ance

àla

com

pre

ssio

nse

cs(M

Pa)

Durée de cure (jours)

Non Stabilisée C1 et C2

0% C2

0% C1

Page 42: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 32

Figure 11: Resistance en compression et durée de cure des briques non stabilisées deC1et C3

Le schéma de la figure11 nous montre l’évolution de la résistance en compression des briques

non stabilisée issue de C1 et C2. On remarque la courbe de C2 est supérieur à celle de C1

c'est-à-dire les valeurs de la résistance de C2 sont supérieur a C1. Cela s’explique par le fait

qu’il y a une forte fraction argileuse au niveau de C2 ou soit lié à la préparation des

échantillons.

Les briques non stabilisée issue de C2 donnent des résultats très satisfaisants, les résistances

obtenues sont supérieures à 1MPa. Mais celui de C1 sont acceptable comprit ente 0,4 et 0,6.

Donc, les deux résultats sont satisfaisantes au regard des valeurs énumérées dans le traité de

construction en terre (1995) qui situe la résistance en compression à sec à environ 0,2MPa.

II. RESISTANCES EN COMPRESSION DES BRIQUES

STABILISEES AU CIMENT

II.1- Resistance en compression des Briques stabilisées au ciment

issues de la latérite C1

Figure 12: Resistance en compression et durée de cure des briques stabilisées au ciment(C1)

-

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

10,00

0 10 20 30 40 50

sist

ance

àla

com

pre

ssio

nse

cs(M

Pa)

Durée de cure (jours)

Brique stabiliisée au ciment C1

6%

7%

8%

9%

10

11%

12%

Page 43: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 33

Figure 13:Resistance en compression et teneur en ciment des briques (C1)

Le schéma de la figure12 permet d’apprécier l’évolution de la résistance en compression

simple des briques stabilisées au ciment en fonction de la durée de cure. La période de

conservation est étalée dans le temps afin de voir le comportement du matériau à court et

longue terme. La résistance des briques stabilisées au ciment augmente en fonction de la

période de cure en raison de la réaction sol-ciment qui consolide progressivement les grains.

Cette progression de la résistance est forte entre 7 et 14 jours pour chaque dosage. En effet

elle atteinte la moitié de la résistance maximale entre 14 et 28 jours et elle devient plus lente

et atteinte son maximum à 45jours. Quand le pourcentage de ciment augmente la résistance

augmente également.

Quand au niveau de la résistance obtenue sur les briques, les résultats paraissent être corrects

supérieur à 2MPa (H. Houben et H. Guillaud, 1995), mais n’éteint pas la valeur indicative

maximum 12MPa recommandée (H. Houben et H. Guillaud, 1995). La résistance maximale

obtenue à 45jours est de 9,15MPa.

Des résultats similaires faits par d’autre auteur (Pierre Menkana,2004) ont été observés sur les

briques stabilisée au ciment, à 8% il obtient une résistance de 6,5MPa et à 10% une résistance

de 8MPa.

-

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

7,00

8,00

9,00

10,00

- 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00 14,00Ré

sist

ance

àla

com

pre

ssio

nsé

che

(MP

a)

Teneur en ciment

Briques stabilisée au ciment C1

45j

28j

14j

7j

Page 44: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 34

II.2- Resistance en compression des Briques stabilisées au ciment issu

de la latérite C2

Figure 14: Resistance en compression et durée de cure des briques stabilisées au ciment

(C2)

Figure 15: Resistance en compression et teneur en ciment des briques (C3)

Le schéma de la figure14 montre que l’évolution de la résistance en compression des briques

stabilisée au ciment issue de C2. On observe un accroissement général de la résistance des

briques en fonction du temps et proportionnellement à la teneur en ciment.

Les résultats obtenus sont très satisfaisantes, toutes les valeurs de la résistance sont

supérieures à 2MPa pour chaque dosage. Les blocs issus de C2 présente une augmentation

meilleure que celui C1. La différence de ceux résultats peut se traduire soit a cause de la

teneur de l’argile soit au niveau de préparation des échantillons.

-

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

14,00

0 10 20 30 40 50

sist

ance

àla

com

pre

ssio

nsé

che

(MP

a)

Durée de cure (jours)

Briques stabilisée au ciment C2

6%

7%

8%

9%

10%

11%

12%

-

2,00

4,00

6,00

8,00

10,00

12,00

14,00

- 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00 14,00

Rés

ista

nce

àla

com

pre

ssio

nsé

che(

MP

a)

Teneur en ciment

Briques stabilisée au ciment (C2)

45j

28j

14j

7j

Page 45: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 35

La forte résistance observée en fonction de la teneur du ciment, traduirait le fait qu’à de teneur

de plus en plus élevé les grains sont de plus en plus proche les uns aux autres, et la

consolidation entre les grains devient plus forte.

III. RESISTANCES EN COMPRESSION DES BRIQUES

STABILISEES A LA CHAUX

III.1- Resistances en compression des briques stabilisées à la chaux

issue de la latérite C1

Figure 166: Resistance en compression sèche et durée de cure des briques stabilisées àla chaux (C1)

-

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

0 10 20 30 40 50

sist

ance

àla

com

pre

ssio

nse

cs(M

Pa)

Durée de cure (jours)

Brique stabilisée à la Chaux C1

4%

5%

6%

7%

8%

9%

10%

11%

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

1,4

1,6

1,8

0 2 4 6 8 10 12 14

Rés

ista

nce

àla

com

pre

ssio

nsé

che

MP

a

Teneur en chaux

Briques stabilisée à la chaux C1

45j

28j

14j

7j

Page 46: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 36

Figure 17: Resistance en compression et teneur en chaux des briques (C1)

Le schéma de la figure17 montre l’évolution de la résistance en compression des briques

stabilisée à la chaux issue de C1.

On remarque que la résistance est croissante en fonction du temps de cure. En ce qui concerne

le dosage, on note que jusqu'à 5% la chaux semble n’avoir pas effet, car la cure ne montre pas

des améliorations du point de vue mécanique. Avec une teneur en chaux supérieur à 5% on

note une croissance de la résistance notamment d’après 28 jours. Il faut de toute façon noter

que tous les données restent dans une fourchette de 1,3MPa, quand l’écart des essais dans le

même lot est des 0,40MPa.

Cependant, la teneur en chaux ne semble pas avoir une influence sur la résistance mécanique,

car pour la même période de cure les valeurs de la résistance se situent dans un intervalle de

0,3 à 0,5MPa.

Les résultats obtenus sur les briques stabilisée à la chaux issue de C1 sont tous inferieur à

2MPa Sauf à 12% de stabilisant, on trouve une résistance égale à 2MPa à 45jours.

On observe bien sur la figure16 la résistance en compression ne pas en fonction du dosage de

stabilisant mais elle est en fonction de la durée de cure. Des résultats semblables étaient

trouvés par J.E. OTI (2009). La résistance à la compression des briques stabilisée à la chaux

hydraulique augmente en fonction de l’âge de cure, avec une valeur minimale de 1,5MPa à 7

jours et une valeur maximale 5,1MPa à 90 jours.

On remarque au niveau de la figure la résistance obtenue après stabilisation baisse avec la

teneur en chaux.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 37

III.2- Resistances en compression des briques stabilisées à la chaux

issue de la latérite C2

Figure 18: Resistance en compression sèche et durée de cure des briques stabilisées à lachaux (C2)

Figure 19: Resistance en compression et teneur en chaux des briques (C2)

Le schéma de la figure18 nous montre que l’évolution de la résistance en compression des

briques stabilisée à la chaux issue de C2. On observe un accroissement général de la

résistance des briques en fonction du temps. La résistance à la compression sèche des briques

croit progressivement avec la durée de cure et la teneur en chaux. La résistance maximale est

atteinte avec une teneur de 12% de chaux à laquelle la résistance est de 5,09MPa.

-

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

- 10,00 20,00 30,00 40,00 50,00

sist

ance

àla

com

pre

ssio

nse

che

MP

a

Durée de cure (jours)

Brique stabilisée à la chaux C2

5%

4%

6%

7%

8%

9%

10%

11%

-

1,00

2,00

3,00

4,00

5,00

6,00

- 2,00 4,00 6,00 8,00 10,00 12,00 14,00rési

stan

ceà

laco

mp

ress

ion

séch

e(M

Pa)

Teneur en chaux

Briques stabilisée à la chaux C2

45j

28j

14j

7j

Page 48: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 38

Les résultats obtenus sont satisfaisantes, toutes les valeurs de la résistance sont supérieures à

2MPa pour chaque dosage après la cure de 28 jours. On remarque au niveau de la courbe la

résistance augmente en fonction de temps de cure, cela peut se traduire, un séchage précoce

pourrait réduire considérablement la résistance en compression en rendant impossible la

réaction chaux-argile.

On peut noter aussi que, comme déjà observé par le matériel C1, la teneur en chaux ne montre

pas des effets sur la résistance mécanique, sauf pour le dosage de 12%, pour le quel on

observe une croissance évident pour chaque temps de cure.

IV. RESISTANCES HUMIDE DES BRIQUES STABILISEES AU

CIMENT

Cet essai n’a pas été pratiqué sur toutes les briques, il a concerné que les briques stabilisées.

Les briques destinées à être écrasées sont immergées totalement dans l’eau pendant 6 heurs,

elles sont ensuite retirée et soumissent à l’essai de compression.

IV.1- Resistances moyennes humides des briques stabilisées au ciment

issu de la latérite C1

Figure 20: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées auciment (C1)

Les résistances humides obtenues après immersion est toujours supérieur à 2MPa, ce qui est

loin d’être négligeable. Mais la résistance obtenue sur les briques stabilisée à 6% paraissent

être insuffisante, car inferieur à 2MPa.

-

0,50

1,00

1,50

2,00

2,50

3,00

3,50

4,00

- 10 20 30 40 50

Rés

ista

nce

àla

com

pre

ssio

nh

um

ide

MP

a

Durée de cure (jours)

Briques stabilisée au ciment C1

6%

7%

8%

9%

10%

11%

12%

Page 49: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 39

On remarque une baisse de la résistance due à l’immersion, se situe entre 50% et 60% par

rapport à la résistance sèche.

La stabilisation au ciment améliore considérablement le comportement mécanique et à l’eau.

IV.2- Resistances moyennes humides des briques stabilisées au ciment

issu de la latérite C2

Figure 21: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées auciment (C2)

Le schéma de la figure21 nous montre que l’évolution de la résistance en compression des

briques stabilisée au ciment issue de C2. On observe une corrélation entre la résistance à la

compression, le temps de cure et le pourcentage de ciment. A mesure que la résistance

augment, la durée de cure et le pourcentage du ciment augmente aussi. Par rapport aux

résistances à sec on remarque une baisse des résistances suite à l’immersion des briques. La

baisse se situe entre 35 et 40% par rapport aux résistances sèches. Les résistances humides

obtenues après immersion sont supérieurs à 2MPa.

V. RESISTANCES HUMIDE DES BRIQUES STABILISEES A LA

CHAUX

V.1- Resistances moyennes humides des briques stabilisées à la chaux

issue de la latérite C1

0

1

2

3

4

5

6

7

8

0 10 20 30 40 50

Rés

ista

nce

àla

com

pre

ssio

nh

um

ide

(MP

a)

Durée de cure (jours)

Briques stabilisée au ciment C2

6%

7%

8%

9%

10%

11%

12%

Page 50: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 40

Figure 22: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées àla chaux (C1)

La figure22 nous montre que l’essai d’immersion est très faible pour tous les pourcentages.

Les résistances humides obtenues après immersion sont inferieurs à 2MPa. Le comportement

de l’eau et les résistances obtenues sont beaucoup plus faibles que dans le cas de stabilisation

au ciment.

V.2- Resistances moyennes humides des briques stabilisées à la chaux

issue de la latérite C2

0

0,2

0,4

0,6

0,8

1

1,2

0 10 20 30 40 50

Rés

ista

nce

àla

com

pre

ssio

nh

um

ide

(MP

a)

Durée de cure (jours)

Briques stabilisée à la chaux C1

4%

5%

6%

7%

8%

9%

10%

11%

0

0,5

1

1,5

2

2,5

0 10 20 30 40 50

Rés

ista

nce

hu

mid

laco

mp

ress

sio

n(M

Pa)

Durée de cure (jours)

Briques stabilisée à la chaux C2

4%

5%

6%

7%

8%

9%

10%

11%

Page 51: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 41

Figure 233: Resistance en compression humide et durée de cure des briques stabilisées àla chaux (C2)

Les briques stabilisée à la chaux issues de la latérite C2 présente des résistances humide à la

compression sensiblement égale a celui de la latérite C1. Par rapport aux résistances à sec on

remarque une baisse des résistances suite à l’immersion des briques. La baisse se situe entre

60 à 65% par rapport aux résistances sèches. Les résistances humides obtenues après

immersion sont inferieurs à 2MPa sauf à 12% la résistance est 2,16MPa après 45 jours.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 42

VI. Discussion

Des nombreux essais que nous avons réalisés, nous permettent d’avancer certaines idées sur la

stabilisation des briques par le ciment et la chaux éteinte. Les résultats obtenus ont montré que

la stabilisation au ciment donne les meilleurs résultats en résistance sèche et humide par

rapport à la chaux. Des études sur le comportement mécanique de la terre stabilisée au ciment et

la chaux faite par Ngowi (1997) donnent des résultats semblables.

Il semble que la stabilisation au ciment et à la chaux éteinte sur le deux latérites employés

donnent une uniformisation sur la résistance des briques, cette résistance augmente en

fonction du pourcentage de stabilisant et du temps. Les briques stabilisées au ciment sont sec

à partir du 14e jour alors que celles stabilisées à la chaux présentent un peu d’humidité. Nous

ne tentons d’expliquer cette différence mais savons que la chaux nécessite plus de temps pour

sa réaction par rapport au ciment. Avec le ciment une cure humide de 28 j est largement

suffisante mais avec la chaux il faut au moins 45 jours. J.OTI (2009) a montré que la

résistance à la compression des briques stabilisée à la chaux augmente en fonction de temps

de conservation.

La stabilisation dépend de plusieurs paramètres dont les plus importants sont :

- La nature de stabilisant et sa quntité

- La qualité de la terre

- La qualité du compactage

- Du teneur en eau

Les courbes granulométriques de deux terres utilisées sont dans le fuseau granulométrique

conseillé par CRATerre pour les BTC. Mais elle doit contenir une quantité d’argile non

négligeable (environ 45%) pour une bonne stabilisation à la chaux. Ce n’était pas le cas de

nos deux terres, qui ont un indice de plasticité inferieur à 20%. Cela prouve qu’il y a absence

de réaction entre la chaux et l’argile. Puisque l’addition de la chaux et de l’eau a un sol

provoque la floculation de la réaction argileuse par absorption d’ion Ca2+, si le pH est assez

basique, leur attaque et leur transformation. Ca2+ et OH- apportés par la chaux se combinent

avec la silice et l’alumine des argiles pour former des silicates et des aluminates de calcium

hydratés. Ces minéraux nouvellement formés relient entre elles les particules argileuses

constituant ainsi un ciment qui supprime la plasticité des argiles de façon irréversible (A

.ELABBADI, 1986). La vitesse de l’attaque de l’argile par la chaux et la vitesse de formation

Page 53: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 43

des minéraux dépend de la température et du degré d’altération des minéraux argileux. En

effet, plus la température du milieu est élevée plus le phénomène est rapide et plus les

caractérisations du matériau traité seront élevées. De même Mateous (1964) a constaté aussi

que dans un échantillon de sol argile traités par la chaux et conservé à 35°C développe deux

fois ou plus la résistance de ceux traités aux résultats similaires à 25°C. Ont été rapporté aussi

par Arabi et Wild (1989) que l'influence de la température sur les briques stabilisée à la chaux

développe la résistance à la compression des briques.

En comparent la résistance en compression de deux latérite on constate que les briques de C2

on une résistance plus élevé que celle de C1. Cette supériorité de la résistance peut se traduire

soit la teneur de l’argile qui est un peut élevée soit par une mauvaise préparation des

échantillons de C1 (par brouillage) qui nous a poussée de faire une litho-stabilisation pour

corrigé la granulométrie.

En général, Pour avoir des améliorations, il faudrait augmenter le pourcentage de la chaux ou

faire une étude sur d’autre terre plus argileuse, mais l’augmentation des la quantité de chaux

aura pour conséquence un accroissement des coûts.

En ce qui concerne la stabilisation au ciment, on note qu’il n’y a pas des limites ou

techniques : C'est-à-dire qu’en augmentant la teneur en ciment on trouvera des matériaux de

plus en plus résistant, la limite pour le dosage est donc de type économique en fonction des

applications et par conséquence des résistances ciblés.

En ce qui concerne les résistances ciblées, on trouve que pour un mur de remplissage il est

recommandé 4MPa pour un coefficient de sécurité de 1,5 et pour un mur porteur entre 3 et

4MPa.

En ce qui concerne le poteau économique, une simulation pour 1m2 de parois a été fait, pour

vérifié la différence de coût en fonction de la teneur en ciment.

Tableau 12:Analyse de prix de stabilisant des briques des la presse manuel

Dosage (%) surface (cm²)nombre de briquepar 1m2 de paroi

Quantité deciment (kg)

Prix de ciment( Fcfa)

6 300 34 14,00 1400

7 300 34 16,33 1633,33

8 300 34 18,67 1866,67

9 300 34 21,00 2100

10 300 34 23,33 2333,33

11 300 34 25,67 2566,67

12 300 34 28,00 2800

Page 54: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL

Tableau 13:Analyse de prix de stabilisant des briques des la presse

Dosage (%) surface (cm²)

6 375

7 375

8 375

9 375

10 375

11 375

12 375

Au Burkina-Faso, les performances courantes des BTC destinés à la maçonnerie des murs

porteurs sans enduits (classe B40)

nos études, nous proposons, pour la fabrication et l’utilisation des BTC à

remplissage, une stabilisation de 6% de ciment

de 8% et 12% utilisée sur le marché

construction en BTC.

Analyse des prix de différents pourcentages de stabilisant

Le tableau ci-dessous montre quelle est la résistance caractéristique nécessaire BTC selon les

diverses configurations de la maçonnerie, et divers coefficient de sécurité

CRATerre-EAG, 1995).

Tableau 14: Résistances caractéristiques pour un bâtiment

Type de poteau

Bâtiment à un étage

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MASTER II GENIE CIVIL – 2iE

Analyse de prix de stabilisant des briques des la presse hydraulique

surface (cm²)nombre debrique par 1m2

de paroi

Quantité deciment (kg)

Prix de ciment( Fcfa)

27 20,80

27 24,27

27 27,73

27 31,20

27 34,67

27 38,13

27 41,60

Faso, les performances courantes des BTC destinés à la maçonnerie des murs

porteurs sans enduits (classe B40) est 4MPa (Fiche technique LOCOMAT 1998). D’après

pour la fabrication et l’utilisation des BTC à

, une stabilisation de 6% de ciment qui a une résistance minimale de 6MPa

utilisée sur le marché. La production avec 6% réduit de 30 à 50% le coût de la

Analyse des prix de différents pourcentages de stabilisant cas des briques porteurs

dessous montre quelle est la résistance caractéristique nécessaire BTC selon les

diverses configurations de la maçonnerie, et divers coefficient de sécurité

Résistances caractéristiques pour un bâtiment

Résistance en compression (MP

C.S = 10 C.S = 12

2,6 3,1

2 2,3

1,5 1,8

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

44

hydraulique

Prix de ciment( Fcfa)

2 080,00

2 426,67

2 773,33

3 120,00

3 466,67

3 813,33

4 160,00

Faso, les performances courantes des BTC destinés à la maçonnerie des murs

(Fiche technique LOCOMAT 1998). D’après

pour la fabrication et l’utilisation des BTC à la maçonnerie de

qui a une résistance minimale de 6MPa au lieu

La production avec 6% réduit de 30 à 50% le coût de la

cas des briques porteurs

dessous montre quelle est la résistance caractéristique nécessaire BTC selon les

diverses configurations de la maçonnerie, et divers coefficient de sécurité (Hubert Guillaud,

Résistance en compression (MPa)

C.S = 15

4

2,9

2,3

Page 55: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 45

Tableau 15: Résistances caractéristiques pour un bâtiment

Dosageen (%)

Résistanceadmissible(MPa)

Coefficient desécurité

Charge (kg) Section (cm²)Nombres de

Briques6 4,00 15 4 500,00 1 125,00 6

7 4,30 15 4 500,00 1 047,59 5

8 4,67 15 4 500,00 964,29 5

9 5,45 15 4 500,00 826,19 4

10 7,15 15 4 500,00 629,66 3

11 7,39 15 4 500,00 608,66 3

12 8,33 15 4 500,00 540,00 3

Bâtiment à deux étages

Tableau 16: Résistances caractéristiques pour un bâtiment

Dosageen (%)

Résistanceadmissible

(MPa)

Coefficient desécurité

Charge (kg) Section (cm²)Nombres de

Briques

6 4,00 15 9 500,00 2 375,00 12

7 4,30 15 9 500,00 2 211,59 11

8 4,67 15 9 500,00 2 035,71 10

9 5,45 15 9 500,00 1 744,19 9

10 7,15 15 9 500,00 1 329,29 7

11 7,39 15 9 500,00 1 284,94 7

12 8,33 15 9 500,00 1 140,00 6

L’analyse du résultat montre que dans le cas des briques porteurs, le nombre que la quantité

de stabilisant utilisée pour la construction est la même pour tout le dosage.

D'après les essais réalisés à ENTPE, un mur de BTC maçonné en mortier de terre voit

apparaitre ses premières fissures autour de 0.55 MPa (sans stabilisant) à 0.9 MPa (bloc et

maçonnerie stabilisée). L'effondrement du muret intervient avec une contrainte de

compression beaucoup plus importante (de 1MPa à 3MPa). Cependant précisons que pour une

construction classique la descente de charge liée au poids des poteaux ou des murs et bien

inférieure à ces valeurs. Une toiture à charge bien répartie peut être reprise sans problème par

un poteau ou mur en BTC.

Page 56: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 46

CONCLUSION GENERALE

Dans le cadre de ce travail, nous souhaitions étudier comment améliorer le comportement

mécanique des blocs de terre comprimée, en vue de rendre utilisable dans la construction des

maisons, il est nécessaire de s’assurer qu’ils possèdent des propriétés mécaniques suffisante

(résistance à la compression) que vis-à-vis de leur tenue à l’eau.

des essais de convenance de terre on étaient élaborés par les différentes moyen de laboratoire

qui nous permis de faire les tests d’identification Avant de procéder a la stabilisation, une

bonne maitrise des techniques d’identification orientera les choix en matière de stabilisation.

A remarquer que La stabilisation au ciment améliore considérablement la résistance

mécanique et réduit l’absorption d’eau par immersion total qui est beaucoup plus faible dans

le cas des briques à fort pourcentage que dans le cas à faible pourcentage. Par contre, dans le

cas de stabilisation à la chaux, l’addition n’apporte que peu d’amélioration au niveau de

résistance mécanique qu’absorption d’eau. Les teneurs en eau envisagées pour la terre non

stabilisée restent faibles comparées à celles utilisées pour les matériaux dosés au ciment et à la

chaux, ceci est dû au fait que le matériau stabilisé est plus résistant aux effets de l’humidité.

D’après les résultats que nous avons obtenus, il est possible que l’essai de l’immersion total

des briques que nous avons mis au point soit plus adapté que l’essai de capillarité. Mais l’essai

de l’immersion a l’avantage de mettre en valeur la cinématique de la remonté de l’eau dans les

briques et la chute de la résistance au bout d’un temps de 6 heurs.

Pour obtenir de bonnes résistances sèches et humides, il faudrait employer des terres ne

contenant pas plus de 20% de l’argile en cas d’stabilisation au ciment et environ 45% en cas

de stabilisation à la chaux. Les bonnes performances des terres stabilisées ou non dépendent

largement de la granulométrie pour qu’une terre donne des briques ayant de bonnes

caractéristiques mécaniques.

Cependant des recherches restent nécessaires pour compléter ce travail en particulier, une

étude avec une latérite contenant plus de 45% d’argile ou soit faire une stabilisation avec un

pourcentage comprit entre 13 à 19% de la chaux. Il serait aussi intéressant d’étendre cette

étude en alliant d’autre stabilisant comme la fibre.

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 47

BIBLIOGRAPHIE

1. A. ELABBADI, 1986, Mécanisme de durcissement des briques en terre stabilisée à la

chaux. Conditions de cure et choix des terres, Thèse de doctorat en géologie de

l’ingénieur, école nationale supérieure de Paris ,165p

2. Ahmadou Bello, 1995, Civil Engineering department, University Zaria, Nigeria, A

comparative evolution of cernent and lime modification of Laterite;

3. Alfred B. Ngowi , 1997, Improving the traditional earth construction: a case study of

Botswana

4. Blocs de Terre Comprimée : Norme régionales, version mai 1996

5. H.Houben, V.Rigassi, Ph. Garnier, 1996, Blocs de terre comprimée : Equipements de

production, CRATerre, Bruxelles, Belgique ,149p.

6. H. Houben, H. Guillaud, 1995, traité de construction en terre, édition Parenthèse,

Marseille, France, 355p.

7. H. Guillaud, Thierry Joffroy, Pascal Odul, GRATerre- EAG, Blocs de terre

comprimée, Manuel de conception et de production. Volume I

8. H. Guillaud, Thierry Joffroy, Pascal Odul, GRATerre- EAG, Blocs de terre

comprimée, Manuel de conception et de production. Volume II

9. MARIOTTE, 1982, la terre, matériau de construction

10. M.Olivier, A.Mesbah, 1997, mécanique de la construction en terre, mode opératoire

pour la réalisation des essais de résistance sur les blocs en terre comprimée.

11. J.E Oti, J.M. Kinuthia, 2009,Engineering properties of unfired clay masonry bricks

12. Pascal LEGRAND, 1994, Construction Economique en Blocs de terre comprimée au

Gabon, projet de recherche appliquée.

13. Vincent Rigassi, GRATerre-EAG, Blocs de Terre Comprimée, Manuel de production

Volume I

14. Zoul-fikhar Ali Mahamat, Etude comparative des blocs de terre comprimée stabilisée

au ciment et à la chaux, 2iE, Ouagadougou, 2009.

Page 58: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 48

ANNEXES

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Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 49

Annexe 1: Essais d’identification

1. Carrière C1

ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGEModulesAFNOR

tamis mmRefuspartiels

Refuscumulés

% Refuscumulés

% Passantscumulés

Observations

50 8049 6348 5047 4046 31,545 2544 20 0,043 16 66,2 66,2 2,2% 97,8%42 12,5 34,4 100,6 3,4% 96,6%41 10 42,4 143,0 4,8% 95,2%40 839 6,3 232,6 232,6 7,8% 92,2%38 5 186,0 418,6 14,0% 86,0%37 4 190,6 609,2 20,3% 79,7%36 3,15 172,7 781,9 26,1% 73,9%35 2,5 136,5 918,4 30,6% 69,4%34 2 116,7 1 035,1 34,5% 65,5%33 1,6 103,2 1 138,3 37,9% 62,1%32 1,25 102,7 1 241,0 41,4% 58,6%31 1 96,5 1 337,5 44,6% 55,4%30 0,8 79,5 1 417,0 47,2% 52,8%29 0,63 92,3 1 509,3 50,3% 49,7%28 0,5 84,6 1 593,9 53,1% 46,9%27 0,4 69,2 1 663,1 55,4% 44,6%26 0,315 73,0 1 736,1 57,9% 42,1%25 0,25 84,6 1 820,7 60,7% 39,3%24 0,2 60,6 1 881,3 62,7% 37,3%23 0,16 63,9 1 945,2 64,8% 35,2%22 0,125 81,3 2 026,5 67,6% 32,5%21 0,1 50,3 2 076,8 69,2% 30,8%20 0,08 16,9 2 093,7 69,8% 30,2%

19 0,06318 0,05017 0,040

Page 60: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 50

ANALYSE GRANULOMETRIQUE PARSEDIMENTOMETRIE

Heures Tempscumulé tcde lecture

LectureR

TempératureT °c

CorrectionCT+Cm-Cd

Lecturecorrigée Rc

Profondeureffective Hr(cm)

FacteurF

DiamètreéquivalentФ(m)

Pourcentagedes grains <ФP (%)

Passantéchantillon p(p = C.P) en%

t0

=08:10:00

08:10:30 30 s 1009,5 28,8 2,4 1011,9 16,4 0,93 69 94,5% 4,2%

08:11:00 1 min 1008,5 28,8 2,4 1010,9 16,5 0,93 49 86,6% 3,9%

08:12:00 2 min 1008 28,8 2,4 1010,4 16,6 0,93 35 82,6% 3,7%

08:15:00 5 min 1006,5 28,8 2,4 1008,9 16,9 0,93 22 70,7% 3,2%

08:20:00 10 min 1005 28,8 2,4 1007,4 17,2 0,93 16 58,7% 2,6%

08:30:00 20 min 1003,5 28,8 2,4 1005,9 17,4 0,93 11 46,8% 2,1%

08:50:00 40 min 1002,5 28,8 2,4 1004,9 17,6 0,93 8 38,8% 1,7%

09:30:00 80 min 1001,5 29 2,4 1003,9 17,8 0,93 6 31,3% 1,4%

12:10:00 4 h 1000 30,7 2,9 1002,9 18,0 0,91 3 23,0% 1,0%

08:10:00J+1

24 h

Page 61: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 51

LIMITES D'ATTERBERG - Méthode à la coupelle

Limite de liquidité Limite de plasticité

N° tare 1 2 3 4 5 A B C D

Poids total humide (g) 16,4 17,7 17,0 18,2 10,5 9,9 10,6 10,2

Poids total sec (g) 14,0 15,1 14,6 15,5 9,8 9,3 10,1 9,7

Poids tare (g) 7,3 7,5 7,5 7,4 7,2 7,2 7,5 7,3

Poids de l'eau (g) 2,4 2,6 2,4 2,6 0,7 0,5 0,6 0,5

Poids sec (g) 6,7 7,6 7,1 8,2 2,6 2,1 2,6 2,5

Teneur en eau (g) 35,9% 34,5% 33,2% 32,3% 27,3% 25,2% 22,2% 19,8%

Nombre de coups N 12 16 23 35

RESULTATS

ωL = 33%

ωP = 24%

Indice de plasticité :

IP =ωL -ωP

IP = 10%

Indice de consistance

du terrain naturel :

Ic = (ωL - ω ) / IP

Ic = 2

30%

32%

34%

36%

38%

40%

10 100

ω e

n%

Nombre de coups N (échelle log(N))

Page 62: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 52

ESSAI PROCTORTeneur en eau souhaitée 9% 13% 15% 17% 19%

Eau de mouillage 493 780 901 1030 1120

Densité

Poids total humide (g) 7 800 g 8 184 g 8 238 g 8 185 g 8 170 g

Poids du moule (g) 4 152 g 4 152 g 4 152 g 4 152 g 4 152 g

Poids net humide (g) 3 648 g 4 032 g 4 086 g 4 033 g 4 018 g

Volume du moule (cm3) 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3

Teneur en eau

Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Poids tare (g) 17,2 g 17,6 g 17,5 g 17,2 g 16,6 g 16,6 g 17,0 g 17,7 g 17,6 g 17,8 g

Poids total humide (g) 139,3 g 136,0 g 111,0 g 110,7 g 117,4 g 115,0 g 113,8 g 114,9 g 115,5 g 112,9 g

Poids total sec (g) 127,4 g 124,2 g 99,2 g 98,7 g 102,8 g 101,0 g 98,4 g 97,7 g 99,6 g 96,7 g

Teneur en eau (%) 10,8% 11,1% 14,4% 14,7% 16,9% 16,6% 18,9% 21,6% 19,5% 20,6%

Teneur en eau moyenne (%) 10,9% 14,6% 16,7% 20,2% 20,0%

Densité humide (g/cm3) : 1,59 g/cm3 1,76 g/cm3 1,78 g/cm3 1,76 g/cm3 1,75 g/cm3

Densité seche d (g/cm3) : 1,43 g/cm3 1,53 g/cm3 1,52 g/cm3 1,46 g/cm3 1,46 g/cm3

Page 63: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 53

N° échantillon(le cas échéant)

Poids secmatériaux misdans la cuve(g)

Volume d'eaudistillé ajouté(cm3)

Pression finale ( P') cuve échantillon + chambres (mWs)

Valeur Vlu

(cm3)ys

(KN/m3)1ère essai 2ième essai3ième

essai , moyenne(mWs)

E01 1 202 g 337 cm3 10,10 9,80 9,85 9,90 748 cm3 29,2 KN/m3

E02 1 083 g 382 cm3 10,25 10,15 10,01 10,14 760 cm3 28,6 KN/m3

1,40

1,42

1,44

1,46

1,48

1,50

1,52

1,54

1,56

1,58

1,60

10,0% 10,8% 11,6% 12,4% 13,2% 14,0% 14,8% 15,6% 16,4% 17,2% 18,0% 18,8% 19,6%

Den

sit

éap

pare

nte

en

g/m

3

Teneur en eau

CARRIERE C2

latérite non traité

deplacement de

l'optimum

'P

Page 64: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 54

2. Carrière C2

ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGEModulesAFNOR

tamis mmRefuspartiels

Refus cumulés% Refuscumulés

% Passantscumulés

Observations

50 8049 6348 5047 4046 31,545 25 30,2 30,2 1,0% 99,0%44 20 10,8 41,0 1,4% 98,6%43 16 7,1 48,1 1,6% 98,4%42 12,5 5,9 54,0 1,8% 98,2%41 10 33,9 88,0 2,9% 97,1%40 8 85,6 173,5 5,8% 94,2%39 6,3 100,8 274,3 9,1% 90,9%38 5 151,5 425,8 14,2% 85,8%37 4 158,2 584,0 19,5% 80,5%36 3,15 122,0 706,0 23,5% 76,5%35 2,5 87,3 793,3 26,4% 73,6%34 2 71,5 864,8 28,8% 71,2%33 1,6 63,1 927,8 30,9% 69,1%32 1,25 65,0 992,8 33,1% 66,9%31 1 57,2 1 050,0 35,0% 65,0%30 0,8 47,8 1 097,8 38,4% 61,6%29 0,63 55,6 1 153,4 40,3% 59,7%28 0,5 54,7 1 208,1 41,7% 58,3%27 0,4 43,3 1 251,4 43,7% 56,3%26 0,315 58,9 1 310,2 46,3% 53,7%25 0,25 77,8 1 388,0 48,7% 51,3%24 0,2 74,0 1 462,1 51,4% 48,6%23 0,16 79,8 1 541,9 54,3% 45,7%22 0,125 87,5 1 629,4 56,8% 43,2%21 0,1 73,9 1 703,2 58,3% 41,7%20 0,08 45,7 1 748,9 59,3% 40,7%

19 0,063 29 g 1 778,018 0,05017 0,040

Page 65: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 55

ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTOMETRIE

HeuresTempscumulétc delecture

LectureR

TempératureT °c

CorrectionCT+Cm-Cd

LecturecorrigéeRc

Profondeureffective Hr (cm)

FacteurF

DiamètreéquivalentФ(m)

Pourcentagedes grains < ФP (%)

Passantéchantillon p(p = C.P) en %

t0

=09:18:00

09:18:30 30 s 1008 29,8 2,6 1010,6 16,6 0,92 69 84,7% 3,8%

09:19:001min

1006,5 29,8 2,6 1009,1 16,8 0,92 49 72,8% 3,3%

09:20:002min

1006 29,8 2,6 1008,6 16,9 0,92 35 68,8% 3,1%

09:23:005min

1005,5 29,8 2,6 1008,1 17,0 0,92 22 64,9% 2,9%

09:28:0010min

1005 29,8 2,6 1007,6 17,1 0,92 16 60,9% 2,7%

09:38:0020min

1005 30 2,7 1007,7 17,1 0,92 11 61,3% 2,7%

09:58:0040min

1004,5 30,2 2,8 1007,3 17,2 0,92 8 57,8% 2,6%

10:38:0080min

1004 30,8 2,9 1006,9 17,2 0,91 5 55,1% 2,5%

13:18:00 4 h 1002 34 3,8 1005,8 17,4 0,88 3 46,0% 2,1%

09:18:00J+1

24 h 1001,5 30,6 2,9 1004,4 17,7 0,92 1 34,7% 1,6%

LIMITES D'ATTERBERG - Méthode à lacoupelle

Limite de liquidité Limite de plasticité

N° tare 1 2 3 4 5 A B C D

Poids total humide(g)

27,5 29,6 29,2 28,4 20,5 21,3 21,7 21,2

Poids total sec (g) 24,4 25,9 25,7 25,0 20,0 20,6 20,9 20,3

Poids tare (g) 17,6 17,9 17,9 17,2 17,9 18,2 18,1 17,3

Poids de l'eau (g) 3,2 3,7 3,5 3,4 0,6 0,6 0,8 0,8

Poids sec (g) 6,8 8,1 7,8 7,8 2,1 2,4 2,9 3,0

Teneur en eau (g) 46,6% 45,3% 44,8% 43,9%26,3%

26,2%

27,0%

27,8%

Nombre de coupsN

14 21 27 35

RESULTATS

ωL = 45%

ωP = 27%

Indice de plasticité:

IP =ωL -ωP

40%

42%

44%

46%

48%

50%

10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40

ω e

n%

Nombre de coups N (échelle log(N))

Page 66: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 56

IP = 18%

Indice deconsistance

du terrain naturel :

Ic = (ωL - ω ) / IP

Ic =

Page 67: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 57

ESSAI PROCTORTeneur en eau souhaitée 9% 13% 15% 17% 19%

Eau de mouillage 495 780 900 1020 1140

Densité

Poids total humide (g) 7 800 g 8 184 g 8 238 g 8 185 g 8 170 g

Poids du moule (g) 4 152 g 4 152 g 4 152 g 4 152 g 4 152 g

Poids net humide (g) 3 648 g 4 032 g 4 086 g 4 033 g 4 018 g

Volume du moule (cm3) 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3 2 297 cm3

Teneur en eau

Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Poids tare (g) 17,2 g 17,6 g 17,8 g 17,4 g 16,6 g 16,6 g 17,3 g 17,6 g 17,6 g 18,1 g

Poids total humide (g) 139,2 g 135,5 g 110,9 g 110,7 g 117,4 g 115,5 g 113,3 g 114,2 g 115,8 g 112,0 g

Poids total sec (g) 127,4 g 124,2 g 98,3 g 97,8 g 102,4 g 100,3 g 98,4 g 97,7 g 99,6 g 96,7 g

Teneur en eau (%) 10,7% 10,6% 15,7% 16,0% 17,5% 18,1% 18,5% 20,7% 19,9% 19,5%

Teneur en eau moyenne (%) 10,7% 15,9% 17,8% 19,6% 19,7%

Densité humide (g/cm3) : 1,59 g/cm3 1,76 g/cm3 1,78 g/cm3 1,76 g/cm3 1,75 g/cm3

Densité sèche d (g/cm3) : 1,44 g/cm3 1,51 g/cm3 1,51 g/cm3 1,47 g/cm3 1,46 g/cm3

Page 68: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 58

1,40

1,42

1,44

1,46

1,48

1,50

1,52

1,54

1,56

1,58

1,60

10,0%10,8%11,6%12,4%13,2%14,0%14,8%15,6%16,4%17,2%18,0%18,8%19,6%

Den

sit

éap

pare

nte

en

g/m

3

Teneur en eau

CARRIERE C1

latérite non traité

deplacement de

ESSAI AU BLEU DE METHYLENE (VBS)

DésignationsHorison n°1 Horison n°2 Horison n°3 Horison n°4

(Epaisseur …. à …. m) (Epaisseur …. à …. m) (Epaisseur …. à …. m) (Epaisseur …. à …. m)IDENTIFICATION ECHANTILLON

Dmax échantillon (en mm) 5 mm 5 mm 5 mm 5 mm

Masse sec du prélèvement (en g) 5 000,0 g

Masse sec passant le tamis de 5 mm (en g) 3 971,1 g

-> Coefficient pondérale C fraction 0/5 79,4%

TENEUR EN EAU (prise n°2)Poids humide prise n°2 (en g)Poids sec prise n°2 (en g)-> Teneur en eau du matériau

VALEUR AU BLEU VBS (prise n°1)Masse sec 0/5 mm introduite en solution (en

g) 120,0 g

Volume de bleu introduit (en cm3) 150 cm3

-> Valeur de Bleu 1,0

Page 69: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 59

Annexe 2: Résistance en compression des briques de la latérite C1

stabilisées à la chaux et au ciment

1. Resistances en compression sec à 7 jours

Dosage(%)Poids

(kg)Surface(mm²)

Massevolumique(kg/mm3)

MoyenneCharge de rupture(KN)

Resistance à lacompression (MPa)

Charge Moyenne Résistance Moyenne

Ciment

0

12,50 0,013 6 250

6 316,67

9,00

7,50

0,63

0,5612,80 0,013 6 400 8,00 0,62

12,60 0,013 6 300 5,50 0,42

6

13,10 0,013 6 550

6 600,00

28,20

26,70

2,16

2,0513,00 0,013 6 500 24,40 1,87

13,50 0,013 6 750 27,50 2,11

7

13,10 0,013 6 550

6 601,00

34,80

27,70

2,68

3,0513,20 0,013 6 600 26,50 2,02

12,90 0,013 6 450 35,70 2,74

8

12,80 0,013 6 400

6 602,00

39,60

28,70

3,04

4,0513,00 0,013 6 500 36,10 2,77

12,40 0,013 6 200 40,00 3,07

9

13,70 0,013 6 850

6 603,00

40,16

29,70

3,08

5,0514,50 0,013 7 250 39,20 3,01

14,00 0,013 7 000 43,40 3,33

10

13,50 0,013 6 750

6 604,00

41,90

30,70

3,20

6,0512,60 0,013 6 300 48,20 3,71

12,70 0,013 6 350 45,50 3,50

11

12,50 0,013 6 250

6 605,00

54,10

31,70

4,14

7,0512,60 0,013 6 300 40,30 3,04

13,90 0,013 6 950 58,50 4,49

12

14,40 0,013 7 200

6 606,00

72,90

32,70

5,60

8,0514,50 0,013 7 250 72,50 5,54

15,30 0,013 7 650 68,60 5,26

Chaux

4

12,60 0,013 6 300

6 317,67

6,06

8,50

0,16

0,4713,50 0,013 6 750 6,40 0,49

13,00 0,013 6 500 10,00 0,76

5

13,60 0,013 6 800

6 318,67

12,00

9,50

0,92

0,9612,70 0,013 6 350 12,70 0,97

13,00 0,013 6 500 12,90 0,98

6

12,70 0,013 6 350

6 319,67

10,40

10,50

0,89

0,8412,40 0,013 6 200 11,20 0,92

12,50 0,013 6 250 9,200,70

7

12,90 0,013 6 450

6 320,67

12,40

11,50

0,95

0,8212,30 0,013 6 150 10,30 0,77

12,40 0,013 6 200 9,50 0,73

8

12,70 0,013 6 350

6 321,67

8,70

12,50

0,67

0,6812,60 0,013 6 300 8,30 0,58

12,70 0,013 6 350 10,40 0,80

9

12,00 0,013 6 000

6 322,67

13,90

13,50

1,07

1,0112,10 0,013 6 050 15,60 1,20

12,00 0,013 6 000 9,75 0,75

1012,90 0,013 6 450

6 323,6710,40

14,500,81

12,50 0,013 6 250 8,70 0,67

Page 70: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 60

12,70 0,013 6 350 8,50 0,61

0,70

11

13,10 0,013 6 550

6 324,67

11,20

15,50

0,86

0,9712,80 0,013 6 400 13,90 1,07

12,90 0,013 6 450 10,50 0,99

12

12,50 0,013 6 250

6 325,67

12,50

16,50

0,96

0,8612,80 0,013 6 400 12,00 0,93

12,20 0,013 6 100 9,20 0,70

2. Resistances en compression sec à 14 jours

Dosage(%) Poids (kg)Surface(mm²)

Massevolumique(mm3)

Moyenne

Charge derupture(KN)

Resistance à lacompression (MPa)

Charge Moyenne Résistance Moyenne

Ciment

0

12,7 0,013 6350

6 266,67

6,00

5,77

0,46

0,4412,5 0,013 6250 5,70 0,44

12,4 0,013 6200 5,60 0,43

1

13 0,013 6500

6 267,67

35,20

6,77

2,70

1,4413,3 0,013 6650 25,80 1,96

13,1 0,013 6550 33,20 2,54

2

12,3 0,013 6150

6 268,67

45,10

7,77

3,44

2,4413 0,013 6500 41,70 3,20

13 0,013 6500 37,60 2,89

3

12,8 0,013 6400

6 269,67

47,00

8,77

3,62

3,4412,6 0,013 6300 54,10 4,16

11,6 0,013 5800 34,30 2,64

4

13,3 0,013 6650

6 270,67

47,10

9,77

3,63

4,4413,4 0,013 6700 50,20 3,86

13,3 0,013 6650 43,50 3,26

5

12,6 0,013 6300

6 271,67

50,40

10,77

3,87

5,4412,4 0,013 6200 68,50 4,89

12,7 0,013 6350 61,60 4,73

6

13,1 0,013 6550

6 272,67

76,70

11,77

5,90

6,4413,5 0,013 6750 71,10 5,54

13,4 0,013 6700 72,00 5,46

7

13 0,013 6500

6 273,67

76,10

12,77

5,86

7,4413,7 0,013 6850 85,00 6,54

13,2 0,013 6600 77,20 5,93

Chaux

4

13,10 0,013 6 550,00

6 100,00

18,90

11,60

1,46

0,8911,30 0,013 5 650,00 8,40 0,65

12,50 0,013 6 250,00 7,50 0,57

5 13,30 0,013 6 650,00 6 101,00 18,40 12,60 1,41 1,20

Page 71: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 61

13,00 0,013 6 500,00 16,10 1,24

12,80 0,013 6 400,00 12,50 0,96

6

12,50 0,013 6 250,00

6 102,00

12,80

13,60

0,98

0,9911,80 0,013 5 900,00 10,20 0,78

12,30 0,013 6 150,00 15,70 1,21

7

13,10 0,013 6 550,00

6 103,00

8,50

14,60

0,65

0,8312,10 0,013 6 050,00 10,70 0,82

11,90 0,013 5 950,00 13,40 1,03

8

12,70 0,013 6 350,00

6 104,00

8,70

15,60

0,67

0,7412,10 0,013 6 050,00 8,80 0,67

12,20 0,013 6 100,00 11,30 0,87

9

13,30 0,013 6 650,00

6 105,00

14,80

16,60

1,14

0,9711,90 0,013 5 950,00 12,10 0,93

12,60 0,013 6 300,00 11,00 0,85

10

12,20 0,013 6 100,00

6 106,00

8,60

17,60

0,66

0,6712,40 0,013 6 200,00 9,40 0,72

11,50 0,013 5 750,00 8,20 0,63

11

12,50 0,013 6 250,00

6 107,00

13,10

18,60

1,01

0,9511,80 0,013 5 900,00 8,00 0,61

12,80 0,013 6 400,00 16,10 1,24

12

11,80 0,013 5 900,00

6 108,00

14,00

19,60

1,07

0,9812,20 0,013 6 100,00 14,30 1,10

12,00 0,013 6 000,00 10,10 0,78

3. Resistances en compression sec à 28 jours

Dosage(%)Poids (

kg)Surface(mm²)

Massevolumique

Moyenne

Charge derupture(KN)

Resistance à lacompression (Mpa)

Charge Moyenne Résistance Moyenne

Ciment

0

13,60 0,013 6 800,00

6 666,67

9,80

11,67

0,75

0,9013,10 0,013 6 550,00 17,90 1,36

13,30 0,013 6 650,00 7,30 0,59

6,00

13,00 0,013 6 500,00

6 350,00

37,70

33,37

2,90

2,5613,00 0,013 6 500,00 29,50 2,26

12,10 0,013 6 050,00 32,90 2,53

7,0012,30 0,013 6 150,00

6 316,6743,60

50,073,35

3,8512,90 0,013 6 450,00 52,10 4,00

Page 72: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 62

12,70 0,013 6 350,00 54,50 4,19

8,00

12,60 0,013 6 300,00

6 333,33

62,10

59,43

4,77

4,5612,70 0,013 6 350,00 63,20 4,85

12,70 0,013 6 350,00 53,00 4,07

9,00

13,20 0,013 6 600,00

6 633,33

56,10

57,22

4,30

4,3613,10 0,013 6 550,00 51,35 3,86

13,50 0,013 6 750,00 64,20 4,93

10,00

13,20 0,013 6 600,00

6 583,33

60,70

69,97

4,67

5,3813,10 0,013 6 550,00 67,90 5,22

13,20 0,013 6 600,00 81,30 6,25

11,00

13,10 0,013 6 550,00

6 466,67

88,60

83,70

6,81

6,4312,70 0,013 6 350,00 82,40 6,32

13,00 0,013 6 500,00 80,10 6,16

12,00

13,30 0,013 6 650,00

6 633,33

87,70

93,23

6,74

7,1713,30 0,013 6 650,00 99,60 7,66

13,20 0,013 6 600,00 92,40 7,10

Chaux

4

13 0,013 6500

6450

10,4

11,63

0,81

0,9013 0,013 6500 11,4 0,87

12,7 0,013 6350 13,1 1,01

5

13,1 0,013 6550

6316,66667

17,6

19,47

1,35

1,9012,7 0,013 6350 19,9 1,53

12,1 0,013 6050 20,9 1,61

6

12,9 0,013 6450

6452

15,9

16,33

1,22

2,9012,9 0,013 6450 18 1,38

12,7 0,013 6350 15,1 1,16

7

12,7 0,013 6350

6233,33333

16,2

20,37

1,25

3,9012,4 0,013 6200 25,4 1,96

12,3 0,013 6150 19,5 1,5

8

13,3 0,013 6650

6483,33333

14,3

16,63

1,1

4,9012,9 0,013 6450 15,9 1,22

12,7 0,013 6350 19,7 1,51

Page 73: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 63

9

10,3 0,013 5150

5383,33333

15,8

20,57

1,21

5,9010,9 0,013 5450 23 1,77

11,1 0,013 5550 22,9 1,76

10

13,2 0,013 6600

6500

10,8

13,63

0,83

6,9013,1 0,013 6550 12,8 0,99

12,7 0,013 6350 17,3 1,33

11

12,9 0,013 6450

6250

18,2

17,57

1,39

7,9012,7 0,013 6350 21,3 1,64

11,9 0,013 5950 13,2 1,01

12

13,1 0,013 6550

6516,66667

14,3

17,57

1,1

8,9012,9 0,013 6450 16,1 1,24

13,1 0,013 6550 22,3 1,72

4. Resistances en compression sec à 28 jours

Dosage(%)Poids (kg)

Surface(mm²)

Massevolumique

Moyenne

Charge derupture(KN)

Resistance à lacompression (MPa)

Charge Moyenne Résistance Moyenne

Ciment

0

13,10 0,013 6 550,00

6 050,00

9,80

8,73

0,76

0,6711,10 0,013 5 550,00 8,70 0,67

12,10 0,013 6 050,00 7,70 0,59

6,00

13,20 0,013 6 600,00

6 500,00

33,20

40,30

2,56

3,1012,80 0,013 6 400,00 42,30 3,25

13,00 0,013 6 500,00 45,40 3,49

7,00

13,10 0,013 6 550,00

6 466,67

49,00

46,47

3,77

3,5712,30 0,013 6 150,00 41,70 3,20

13,40 0,013 6 700,00 48,70 3,74

8,00

12,90 0,013 6 450,00

6 533,33

54,40

59,63

4,16

4,5813,00 0,013 6 500,00 71,30 5,49

13,30 0,013 6 650,00 53,20 4,09

9,00

12,80 0,013 6 400,00

6 500,00

70,20

67,93

5,40

5,2212,90 0,013 6 450,00 72,50 5,57

13,30 0,013 6 650,00 61,10 4,70

10,00

12,40 0,013 6 200,00

6 150,00

65,30

69,87

5,02

5,5612,30 0,013 6 150,00 69,90 5,96

12,20 0,013 6 100,00 74,40 5,70

11,00

13,80 0,013 6 900,00

4 516,67

88,20

87,70

6,79

6,7513,30 0,013 6 650,00 87,20 6,71

0,013 -

12,00

14,50 0,013 7 250,00

4 333,33

117,80

119,00

9,07

9,1611,50 0,013 5 750,00 120,19 9,24

0,013 -

Chaux

4

12,5 0,013 62506 450,00

12,811,63

0,980,82

12,2 0,013 6100 8,6 0,66

0,013 0

5 11,8 0,013 5900 6 316,67 17,3 19,47 1,33 1,82

Page 74: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 64

12,4 0,013 6200 12,6 0,97

12,4 0,013 6200 29,1 2,24

6

12,2 0,013 61006 452,00

20,516,33

1,571,46

12,2 0,013 6100 19,1 1,46

12,2 0,013 6100 17,8 1,37

7

12,1 0,013 60506 233,33

19,320,37

1,491,62

12 0,013 6000 22,6 1,74

12 0,013 6000 21,5 1,65

8

13,1 0,013 65506 483,33

22,416,63

1,721,69

12,1 0,013 6050 21,1 1,62

12,8 0,013 6400 22,8 1,75

9

13,3 0,013 66505 383,33

25,220,57

1,941,71

13,1 0,013 6550 22,4 1,72

13,4 0,013 6700 19,3 1,48

10

13,3 0,013 66506 500,00

23,313,63

1,791,67

12,1 0,013 6050 21,2 1,63

12,1 0,013 6050 20,9 1,6

11

13,1 0,013 65506 250,00

21,417,57

1,651,68

13,3 0,013 6650 19,4 1,51

13,1 0,013 6550 24,5 1,88

12

13,1 0,013 65506 516,67

25,517,57

1,962,02

12,1 0,013 6050 29,6 2,27

11,7 0,013 5850 24,1 1,85

5. Resistances moyenne humide

Dosage(%) Age (jours)massemoyenne

Surface(mm²)

MasseVolumique

Charge derupture(KN)

Resistancemoyenne (MPa)

Ciment

6

14 14 0,013 6 900,000 9,10 0,70

28 14 0,013 7 000,000 11,00 0,85

45 14 0,013 6 750,000 16,40 1,26

7

14 14 0,013 6 800,000 1,12 1,12

28 13 0,013 6 600,000 17,40 1,33

45 13 0,013 6 600,000 21,70 1,67

8

14 14 0,013 6 750,000 13,50 1,04

28 14 0,013 7 000,000 17,60 1,35

45 12 0,013 6 150,000 29,10 2,23

9

14 14 0,013 6 950,000 17,90 1,37

28 15 0,013 7 300,000 19,80 1,52

45 14 0,013 7 200,000 20,20 1,55

10

14 14 0,013 6 850,000 24,00 0,89

28 13 0,013 6 500,000 29,70 2,28

45 13 0,013 6 550,000 31,60 2,43

11

14 13 0,013 6 650,000 30,70 2,36

28 13 0,013 6 350,000 35,80 2,75

45 13 0,013 6 600,000 37,10 2,85

12

14 13 0,013 6 550,000 36,50 2,81

28 13 0,013 6 500,000 45,80 3,52

45 13 0,013 6 500,000 47,70 3,67

Chaux4 14 13,3 0,013 6650 3,8 0,18

Page 75: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 65

28 13,7 0,013 6850 2,8 0,22

45 13,7 0,013 6850 5 0,41

5

14 13,8 0,013 6900 2,4 0,52

28 13,6 0,013 6800 5,4 0,42

45 13,7 0,013 6850 5,2 0,4

6

14 13,6 0,013 6800 6,8 0,37

28 13,5 0,013 6750 3,9 0,3

45 13,6 0,013 6800 7 0,54

7

14 13,4 0,013 6700 4,8 0,29

28 13,3 0,013 6650 5,3 0,4

45 13 0,013 6500 10,8 0,83

8

14 14,4 0,013 7200 3,5 0,25

28 13,4 0,013 6700 3,8 0,29

45 13,5 0,013 6750 8,2 0,4

9

14 12,6 0,013 6300 4,9 0,38

28 12,9 0,013 6450 4,8 0,37

45 13,2 0,013 6600 12,7 0,97

10

14 13,6 0,013 6800 4,1 0,35

28 12,6 0,013 6300 2,8 0,22

45 13,3 0,013 6650 13 0,99

11

14 12,4 0,013 6200 3,5 0,27

28 13,4 0,013 6700 6,2 0,48

45 13,2 0,013 6600 13,6 1,04

12

14 13,6 0,013 6800 3,8 0,29

28 13,9 0,013 6950 8,2 0,63

45 13,7 0,013 6850 13,2 1,01

Annexe 3: Résistance en compression des briques de la latérite C2

stabilisées à la chaux et au ciment

1. Resistances en compression sec à 7 jours

Dosage(%)Poids (kg)

Surface(mm²)

Massevolumique

Moyenne

Charge derupture(KN)

Resistance à lacompression (Mpa)

Charge Moyenne Résistance Moyenne

Ciment

0

6,70 0,021 3 190,48

3 142,86

30,90

26,63

1,47

1,276,40 0,021 3 047,62 22,20 1,06

6,70 0,021 3 190,48 26,80 1,29

6

7,60 0,021 3 619,05

3 587,30

69,20

88,50

3,72

4,827,70 0,021 3 666,67 69,20 4,72

7,30 0,021 3 476,19 127,10 6,02

77,20 0,021 3 428,57

3 460,32112,00

105,975,19

4,947,30 0,021 3 476,19 99,20 4,55

Page 76: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 66

7,30 0,021 3 476,19 106,70 5,08

8

7,00 0,021 3 333,33

3 428,57

89,60

105,50

4,22

4,987,20 0,021 3 428,57 132,10 6,27

7,40 0,021 3 523,81 94,80 4,45

9

7,10 0,021 3 380,95

3 539,68

151,70

122,43

7,20

5,737,40 0,021 3 523,81 76,70 3,57

7,80 0,021 3 714,29 138,90 6,43

10

7,40 0,021 3 523,81

3 460,32

146,90

146,50

6,96

6,807,20 0,021 3 428,57 120,10 5,72

7,20 0,021 3 428,57 172,50 7,72

11

7,90 0,021 3 761,90

3 666,67

118,80

147,10

5,66

7,007,40 0,021 3 523,81 165,40 7,87

7,80 0,021 3 714,29 157,10 7,48

12

7,30 0,021 3 476,19

3 539,68

148,70

151,40

7,07

7,207,60 0,021 3 619,05 161,30 7,68

7,40 0,021 3 523,81 144,20 6,86

Chaux

4

7,10 0,021 3 380,95

3 428,57

36,50

33,83

1,74

1,647,40 0,021 3 523,81 32,00 1,62

7,10 0,021 3 380,95 33,00 1,57

5

7,10 0,021 3 380,95

3 476,19

21,10

27,53

1,00

1,317,40 0,021 3 523,81 34,40 1,64

7,40 0,021 3 523,81 27,10 1,29

6

7,00 0,021 3 333,33

3 444,44

31,70

29,07

1,50

1,387,40 0,021 3 523,81 27,60 1,31

7,30 0,021 3 476,19 27,90 1,33

7

7,80 0,021 3 714,29

3 571,43

28,70

25,60

1,37

1,227,70 0,021 3 666,67 21,50 1,02

7,00 0,021 3 333,33 26,60 1,27

8

7,90 0,021 3 761,90

3 444,44

28,90

28,53

1,38

1,366,60 0,021 3 142,86 24,20 1,15

7,20 0,021 3 428,57 32,50 1,55

9

6,30 0,021 3 000,00

2 968,25

43,90

43,60

2,09

2,086,50 0,021 3 095,24 44,50 2,12

5,90 0,021 2 809,52 42,40 2,02

10

6,50 0,021 3 095,24

3 031,75

42,90

40,97

2,04

2,376,60 0,021 3 142,86 43,00 3,30

6,00 0,021 2 857,14 37,00 1,76

11

6,60 0,021 3 142,86

3 158,73

37,40

38,43

1,78

2,596,60 0,021 3 142,86 42,80 3,29

6,70 0,021 3 190,48 35,10 2,70

12

6,20 0,021 2 952,38

2 936,51

49,70

54,87

2,37

2,625,80 0,021 2 761,90 54,30 2,59

6,50 0,021 3 095,24 60,60 2,89

Page 77: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 67

2. Resistances en compression sec à 14 jours

Dosage(%)Poids (kg)

Surface(mm²)

Massevolumique(mm3)

Moyenne

Charge derupture(KN)

Resistance à lacompression (MPa)

Charge Moyenne Résistance Moyenne

Ciment

6

7 0,021 3 333,33

3 317,46

103,80

109,50

4,94

5,216,9 0,021 3 285,71 109,20 5,20

7 0,021 3 333,33 115,50 5,50

7

7 0,021 3 333,33

3 365,08

113,10

113,77

5,38

5,417,2 0,021 3 428,57 110,10 5,24

7 0,021 3 333,33 118,10 5,62

8

7,1 0,021 3 380,95

3 460,32

139,00

123,07

6,62

5,867,5 0,021 3 571,43 109,90 5,23

7,2 0,021 3 428,57 120,30 5,73

9

7,5 0,021 3 571,43

3 476,19

134,00

117,70

6,35

5,607,1 0,021 3 380,95 115,70 5,51

7,3 0,021 3 476,19 103,40 4,93

10

7,6 0,021 3 619,05

3 650,79

186,70

187,97

8,89

8,947,6 0,021 3 619,05 160,30 7,63

7,8 0,021 3 714,29 216,90 10,30

11

7,4 0,021 3 523,81

3 460,32

178,30

168,50

8,49

8,027,1 0,021 3 380,95 166,50 7,93

7,3 0,021 3 476,19 160,70 7,65

12

7,8 0,021 3 714,29

3 698,41

194,50

190,50

9,24

9,067,6 0,021 3 619,05 189,40 9,02

7,9 0,021 3 761,90 187,60 8,93

Chaux

4

6,8 0,021 3 238,10

3 285,71

48,90

44,53

2,33

2,116,9 0,021 3 285,71 45,80 2,16

7 0,021 3 333,33 38,90 1,85

5

7 0,021 3 333,33

3 333,33

33,80

38,00

1,61

1,816,7 0,021 3 190,48 43,50 2,07

7,3 0,021 3 476,19 36,70 1,74

6

6,7 0,021 3 190,48

3 285,71

40,10

46,80

1,91

2,236,9 0,021 3 285,71 51,20 2,43

7,1 0,021 3 380,95 49,10 2,34

7

7 0,021 3 333,33

3 158,73

29,00

31,37

1,38

1,496,5 0,021 3 095,24 31,50 1,50

6,4 0,021 3 047,62 33,60 1,58

8

6,5 0,021 3 095,24

3 095,24

47,40

44,87

2,26

2,146,6 0,021 3 142,86 45,50 2,17

6,4 0,021 3 047,62 41,70 1,99

9

6,7 0,021 3 190,48

3 222,22

39,10

44,77

1,86

2,136,9 0,021 3 285,71 49,80 2,37

6,7 0,021 3 190,48 45,40 2,16

10

6,9 0,021 3 285,71

3 301,59

44,30

45,53

2,11

2,147 0,021 3 333,33 50,60 2,41

6,9 0,021 3 285,71 41,70 1,89

11

7,1 0,021 3 380,95

3 365,08

40,10

42,20

1,91

2,017,1 0,021 3 380,95 43,70 2,08

7 0,021 3 333,33 42,80 2,04

12

6,4 0,021 3 047,62

3 126,98

62,20

60,23

2,96

2,876,5 0,021 3 095,24 58,20 2,77

6,8 0,021 3 238,10 60,30 2,87

Page 78: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 68

3. Resistances en compression sec à 28 jours

Dosage(%)Poids (kg)

Surface(mm²)

Massevolumique

Moyenne

Charge derupture(KN)

Resistance à lacompression (Mpa)

Charge Moyenne Résistance Moyenne

Ciment6,00 6,80 0,021 3 238,10 3 301,59 121,10 117,40 5,75 5,58

7,30 0,021 3 476,19 99,80 4,75

6,70 0,021 3 190,48 131,30 6,25

7,00 6,70 0,021 3 190,48 3 253,97 131,50 127,50 6,26 6,07

6,90 0,021 3 285,71 131,00 6,24

6,90 0,021 3 285,71 120,00 5,71

8,00 7,60 0,021 3 619,05 3 380,95 126,20 123,53 6,01 5,88

6,90 0,021 3 285,71 126,80 6,03

6,80 0,021 3 238,10 117,60 5,60

9,00 6,90 0,021 3 285,71 3 285,71 147,10 170,47 7,01 8,12

6,90 0,021 3 285,71 180,90 8,61

6,90 0,021 3 285,71 183,40 8,73

10,00 7,00 0,021 3 333,33 3 238,10 210,60 193,40 10,02 9,20

6,60 0,021 3 142,86 190,30 9,06

6,80 0,021 3 238,10 179,30 8,53

11,00 6,70 0,021 3 190,48 3 253,97 221,70 218,10 10,55 10,38

6,70 0,021 3 190,48 215,10 10,24

7,10 0,021 3 380,95 217,50 10,35

12,00 7,10 0,021 3 380,95 3 269,84 219,30 237,13 10,44 11,29

6,80 0,021 3 238,10 248,30 11,82

6,70 0,021 3 190,48 243,80 11,60

Chaux

0

6,50 0,021 3 095,24

2 968,25

21,60

21,93

1,02

1,046,10 0,021 2 904,76 19,90 0,95

6,10 0,021 2 904,76 24,30 1,15

4

6,50 0,021 3 095,24

3 111,11

51,50

50,30

2,45

2,396,40 0,021 3 047,62 45,00 2,14

6,70 0,021 3 190,48 54,40 2,59

5

6,50 0,021 3 095,24

3 190,48

45,20

51,17

2,15

2,436,80 0,021 3 238,10 45,40 2,16

6,80 0,021 3 238,10 62,90 2,99

6

6,40 0,021 3 047,62

2 952,38

50,60

49,13

2,41

2,346,00 0,021 2 857,14 50,60 2,41

6,20 0,021 2 952,38 46,20 2,20

7

6,50 0,021 3 095,24

3 111,11

46,34

42,05

2,21

2,016,60 0,021 3 142,86 41,70 1,99

6,50 0,021 3 095,24 38,10 1,82

8

6,70 0,021 3 190,48

3 111,11

56,70

48,50

2,70

2,316,40 0,021 3 047,62 45,10 2,15

6,50 0,021 3 095,24 43,70 2,08

9

6,30 0,021 3 000,00

3 063,49

54,60

57,93

2,60

2,766,30 0,021 3 000,00 55,60 2,65

6,70 0,021 3 190,48 63,60 3,03

Page 79: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 69

10

6,90 0,021 3 285,71

3 269,84

58,00

52,17

2,76

2,496,90 0,021 3 285,71 40,90 1,95

6,80 0,021 3 238,10 57,60 2,75

11

6,50 0,021 3 095,24

3 190,48

55,30

59,17

2,63

3,086,70 0,021 3 190,48 57,30 2,70

6,90 0,021 3 285,71 64,90 3,90

12

6,60 0,021 3 142,86

3 126,98

83,90

84,60

3,97

4,026,60 0,021 3 142,86 82,00 3,90

6,50 0,021 3 095,24 87,90 4,18

4. Resistances en compression sec à 45 jours

Dosage(%)

Poids(kg)

Surface(mm²)

Massevolumique

Moyenne

Charge derupture(KN)

Resistance à lacompression (Mpa)

Charge MoyenneRésistance Moyenne

Ciment

0

6,30 0,021 3 000,00

3 015,87

25,80

24,43

1,23

1,166,60 0,021 3 142,86 28,60 1,36

6,10 0,021 2 904,76 18,90 0,89

6,00

6,90 0,021 3 285,71

3 333,33

131,70

125,37

6,27

5,977,10 0,021 3 380,95 123,30 5,87

7,00 0,021 3 333,33 121,10 5,77

7,00

6,80 0,021 3 238,10

3 158,73

134,90

135,37

6,42

6,446,60 0,021 3 142,86 146,00 6,95

6,50 0,021 3 095,24 125,20 5,96

8,00

6,90 0,021 3 285,71

3 285,71

146,20

142,57

6,96

6,797,10 0,021 3 380,95 164,90 7,85

6,70 0,021 3 190,48 116,60 5,55

9,00

7,20 0,021 3 428,57

3 349,21

167,80

166,07

7,99

8,177,20 0,021 3 428,57 170,40 8,91

6,70 0,021 3 190,48 160,00 7,61

10,00

7,10 0,021 3 380,95

3 365,08

223,60

226,07

10,65

10,727,10 0,021 3 380,95 232,10 11,00

7,00 0,021 3 333,33 222,50 10,51

11,00

7,00 0,021 3 333,33

3 301,59

232,00

232,87

11,04

11,096,70 0,021 3 190,48 215,90 10,29

7,10 0,021 3 380,95 250,70 11,94

12,00

7,00 0,021 3 333,33

2 952,38

261,90

262,60

12,47

12,505,10 0,021 2 428,57 269,40 12,82

6,50 0,021 3 095,24 256,50 12,21

Chaux

4

6,60 0,021 3 142,86

3 015,87

50,10

45,67

2,39

2,186,40 0,021 3 047,62 47,90 2,28

6,00 0,021 2 857,14 39,00 1,86

5

6,70 0,021 3 190,48

3 253,97

38,10

40,97

1,81

1,956,90 0,021 3 285,71 35,90 1,71

6,90 0,021 3 285,71 48,90 2,33

6

7,00 0,021 3 333,33

3 285,71

60,50

53,93

2,88

2,576,80 0,021 3 238,10 52,70 2,51

6,90 0,021 3 285,71 48,60 2,32

76,50 0,021 3 095,24

3 142,8646,70

42,772,22

2,046,60 0,021 3 142,86 41,10 1,96

Page 80: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 70

6,70 0,021 3 190,48 40,50 1,93

8

6,20 0,021 2 952,38

2 920,63

65,90

53,87

3,14

2,566,10 0,021 2 904,76 47,70 2,27

6,10 0,021 2 904,76 48,00 2,28

9

6,60 0,021 3 142,86

3 253,97

58,20

66,93

2,82

3,236,80 0,021 3 238,10 68,30 3,15

7,10 0,021 3 380,95 74,30 3,72

10

6,70 0,021 3 190,48

3 253,97

60,90

65,23

2,90

3,116,80 0,021 3 238,10 68,20 3,25

7,00 0,021 3 333,33 66,60 3,17

11

6,70 0,021 3 190,48

3 174,60

82,30

74,23

3,92

3,546,70 0,021 3 190,48 73,20 3,49

6,60 0,021 3 142,86 67,20 3,20

12

6,50 0,021 3 095,24

3 095,24

108,20

106,97

5,15

5,096,30 0,021 3 000,00 89,50 4,26

6,70 0,021 3 190,48 123,20 5,86

5. Resistances moyenne humide

Dosage(%) Age (jours)massemoyenne (Kg)

Surface mm²Massevolumique

Charge de rupturemoyenne (KN)

Resistancemoyenne(Mpa)

6

14,00 7,40 0,021 3 523,81 55,30 2,63

28,00 8,70 0,021 4 142,86 57,10 2,25

45,00 7,70 0,021 3 666,67 47,10 2,24

7

14,00 7,20 0,021 3 428,57 69,10 3,29

28,00 8,10 0,021 3 857,14 56,70 2,70

45,00 7,00 0,021 3 333,33 69,30 3,30

8

14,00 7,20 0,021 3 428,57 56,50 2,69

28,00 8,20 0,021 3 904,76 71,00 3,38

45,00 7,20 0,021 3 428,57 77,00 3,67

9

14,00 7,40 0,021 3 523,81 65,40 3,11

28,00 8,50 0,021 4 047,62 84,00 4,00

45,00 7,50 0,021 3 571,43 89,00 4,23

10

14,00 7,40 0,021 3 523,81 93,70 4,45

28,00 8,80 0,021 4 190,48 123,90 5,90

45,00 7,60 0,021 3 619,05 125,70 5,98

11

14,00 8,10 0,021 3 857,14 122,60 5,84

28,00 8,10 0,021 3 857,14 136,10 6,48

45,00 7,20 0,021 3 428,57 138,50 6,59

12

14,00 6,90 0,021 3 285,71 136,10 6,48

28,00 8,00 0,021 3 809,52 139,00 6,61

45,00 7,60 0,021 3 619,05 142,40 6,78

Chaux

4

14,00 7,30 0,021 3 476,19 16,40 0,78

28,00 7,80 0,021 3 714,29 16,10 0,77

45,00 7,60 0,021 3 619,05 21,40 1,02

5

14,00 6,70 0,021 3 190,48 20,10 0,96

28,00 6,90 0,021 3 285,71 10,80 0,51

45,00 7,60 0,021 3 619,05 24,30 1,15

6

14,00 7,40 0,021 3 523,81 17,20 0,82

28,00 7,60 0,021 3 619,05 16,80 0,79

45,00 7,60 0,021 3 619,05 25,40 1,21

7 14,00 7,30 0,021 3 476,19 13,20 0,64

Page 81: ETUDE COMPARATIVE ENTRE l’AMELIORATION DES BRIQUES EN

Etude Comparative entre l’Amélioration des Briques en Terre Stabilisée avec le Ciment et la Chaux Eteinte

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE MASTER II GENIE CIVIL – 2iE 71

28,00 7,80 0,021 3 714,29 18,10 0,86

45,00 6,80 0,021 3 238,10 34,00 1,62

8

14,00 7,10 0,021 3 380,95 14,80 0,71

28,00 7,70 0,021 3 666,67 28,30 1,35

45,00 7,20 0,021 3 428,57 29,40 1,40

9

14,00 7,30 0,021 3 476,19 28,30 1,35

28,00 7,80 0,021 3 714,29 25,80 1,23

45,00 7,20 0,021 3 428,57 36,40 1,73

10

14,00 7,20 0,021 3 428,57 20,20 0,96

28,00 7,60 0,021 3 619,05 21,80 1,04

45,00 6,90 0,021 3 285,71 31,40 1,50

11

14,00 7,10 0,021 3 380,95 20,60 0,98

28,00 7,80 0,021 3 714,29 25,70 1,22

45,00 7,30 0,021 3 476,19 31,30 1,49

12

14,00 6,80 0,021 3 238,10 28,00 1,33

28,00 7,70 0,021 3 666,67 31,20 1,48

45,00 7,40 0,021 3 523,81 45,40 2,16