et le «faux» gagne

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CULTURE - SOCIÉTÉ - VARIÉTÉS - SPORT SUPPLÉMENT HEBDOMADAIRE DIMANCHE 7 NOVEMBRE 2021 N°1745 LA QUÊTE DE LA PERFECTION PHYSIQUE ET LE «FAUX» GAGNE !

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CULTURE - SOCIÉTÉ - VARIÉTÉS - SPORTSUPPLÉMENT HEBDOMADAIRE DIMANCHE 7 NOVEMBRE 2021

N°1

745

LA QUÊTE DE LA PERFECTION

PHYSIQUE

ET LE «FAUX» GAGNE !

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14LA QUÊTE DE LA PERFECTION PHYSIQUE

ET LE «FAUX» GAGNE !

Bien qu’elle soit classée parmi les plus belles femmes à travers le monde, la femme tunisienne n’a jamais fait preuve de soif de perfection physique comme elle en fait de nos jours. Elle s’adonne avec conviction aux innombrables solutions en vogue pour optimiser ses atouts de séduction.

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Edité par la SNIPE Rue Garibaldi - Tunis

Tél. : 71 341 066 / Fax : 71 349 720

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL :

Nabil GARGABOU

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION DES PUBLICATIONS :

Chokri BEN NESSIR

RÉDACTEUR EN CHEF :

Jalel MESTIRI

RESPONSABLE DE LA RÉDACTION :

Samira HAMROUNI

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LES TRENCHS LES PLUS

STYLÉS

SANTÉ ET BIEN-ÊTRE LA BOUTARGUE OU LE «CAVIAR DE LA MÉDITERRANÉE»

ANIMAUX L’AGRESSIVITÉ CHEZ LE CHAT

MODE ET TENDANCE

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LA QUÊTE DE LA PERFECTION PHYSIQUE

ET LE «FAUX» GAGNE !

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Par D.B.S.

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Bien qu’elle soit classée parmi les plus belles femmes à travers le monde, la femme tunisienne n’a jamais fait preuve de soif de perfection physique comme elle en fait de nos jours. Elle s’adonne avec conviction aux innombrables solutions en vogue pour optimiser ses atouts de séduction. La quête quasiment obsessionnelle de la perfection physique est devenue telle qu’elle se prolifère dans la société féminine à un rythme exubérant. Les «vendeurs» des solu-tions de beauté, notamment les esthéticiens, les spécialistes en onglerie, les coiffeurs, les visagistes, les chirurgiens esthétiques et même quelques commerçants clandestins de produits bon-marché, vendus sur le marché parallèle et même en ligne, s’en font une fortune. La quête de la perfection physique pousse, en effet, les Tunisiennes à tenter le tout pour le tout, dans le but de décrocher le qualificatif de « femme fatale».

Une beauté permanente !Il n’y a aucun doute : les nouvelles normes de la beauté féminine convergent, toutes, vers l’exagération, l’artificiel, voire le faux. Et le faux s’affiche en plein jour, sans pour autant que l’on tente de le rendre le plus proche du naturel, loin de là. Dans les salons et centres de beauté, les soins pour cheveux se trouvent de plus en plus sollicités par les clientes perfectionnistes, et ce, en dépit de leurs coûts assez salés. L’idée étant d’avoir une chevelure soyeuse, peu importe le prix. Fini le temps du simple brushing et l’ère où la qualité naturelle des cheveux fait la singularité de chacune. Le maquillage permanent pour sourcils «microblading», pour yeux «eyeliner permanent» et pour lèvres «candy lips» repré-sente une solution pour les femmes accros au maquillage. Mais pas que cela : outre les lentilles de couleur, les faux cils permanents, parfois un peu trop imposants, qui confèrent aux yeux

un regard de biche, transforment le visage en lui intégrant un aspect «faux». Quant aux faux ongles, ils s’avèrent être, pour bon nombre de femmes, une nécessité absolue…

Un corps de rêveOutre les techniques et options qui s’alignent, tout de même, parmi les solutions faciles et accessibles aux budgets moyens des Tuni-siennes, il existe d’autres alternatives, plus agressives et plus coûteuses. C’est le cas des techniques spécial bonne mine, qui donnent une peau de pêche ; les fameux liftings, les opéra-tions esthétiques pour restructurer, voire sculp-ter la silhouette en fonction et des préférences de la femme en question et des nouveaux cri-tères de beauté. Pis encore : des produits bon marché, commercialisés sur le marché parallèle, ainsi qu’en ligne sont proposés aux femmes ne disposant pas des moyens pour se faire des opérations esthétiques. Des produits aux compositions mystérieuses, que quiconque peut avoir —même les adolescentes— contre une somme modique et qui auraient pour effet de rendre plus saillants et plus attirants les atouts de la beauté féminine. Les spécialistes du «faux» ont pris en considération toutes les préférences. Aussi, pour avoir des rondeurs qui ne passent pas inaperçues sans pour autant prendre le risque de se faire opérer ou de consommer un produit douteux, des sous-vêtements rembour-rés sont-ils disponibles sur le marché…Il est clair qu’en présence d’autant de solutions, la tentation de devenir le plus glamour possible annule toute abstinence. La quête de la perfec-tion physique constitue, certes, un phénomène mondial. Cependant, il devient, dans notre société, un phénomène contagieux. Plus qu’une quête de la beauté, il s’agit d’une véritable course à laquelle s’adonnent les Tunisiennes dans le but de résister à la concurrence !

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INTERVIEW DU DR WAHID KOUBAÂ, PSYCHIATRE

«LE DÉSIR DE PLAIRE AUX HOMMES ET DE LES SÉDUIRE»

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Par D.B.S.

Le qualificatif de « femme fatale » semble inciter de plus en plus de femmes tunisiennes à s’adonner aux différentes solutions et techniques de mise en beauté et à dépenser des sommes variables rien que pour plaire. Interrogé sur la question d’un point de vue purement psychologique, le Dr Wahid Koubaâ, psychiatre, explique cette attitude et dissipe toute confusion entre une attitude normale et un comportement pathologique.

Pourquoi la femme tunisienne cherche-t-elle à mettre de plus en plus en valeur ses atouts féminins ? La quête de la perfection physique est-elle exhaustive ou tout à fait normale ? « La quête de la perfection physique chez la femme constitue un phéno-mène mondial. Au Liban, par exemple, toute fille ayant soufflé sa 18e bougie se précipite vers le chirurgien esthétique pour se refaire le nez, augmenter le volume de ses lèvres ou apporter un changement qu’elle juge comme étant meilleur à son physique. Il est vrai que cette quête acharnée de la perfection physique est telle qu’elle semblerait quasiment pathologique. Mais, en réalité, elle n’émane que du désir de plaire aux hommes, de les séduire et de se distinguer par un physique qu’elle voudrait le plus irréprochable possible

aux regards des hommes. Le contexte féminin n’exclut aucunement la notion de concurrence ».

Comment analysez-vous l’esprit de la concurrence féminine ?« L’esprit de la concurrence fémi-nine n’est pas foncièrement assumé consciemment. La femme peut être mue par l’esprit de la concurrence inconsciemment car naturellement. C’est que le rôle premier, voire pri-mitif de la femme, consiste à séduire l’homme. Il s’agit d’un rôle physiolo-gique qui anime tous les animaux. N’oublions aucunement que l’humain n’est autre qu’un animal qui raisonne ! La nature a fait en sorte que l’homme est attiré, en premier, par le physique de la femme, alors que la femme est séduite par la virilité de l’homme.

Néanmoins, les atouts de séduction de l’homme ont changé. Nous parlons plus du meilleur, et le meilleur inclut le plus beau, le plus riche et le plus intelligent. Revenons donc à la capacité de la femme à séduire son alter ego,

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l’homme. Pour ce, elle est partante pour utiliser tout facteur susceptible de renforcer cette capacité naturelle, d’où les nouvelles tendances en matière de mise en beauté, etc.».

Ne trouvez-vous pas que cette concurrence est devenue plus féroce qu’avant ? « C’est une rivalité que renforcent les modèles de la beauté féminine et qu’im-posent les nouveaux critères de beauté, parfois un peu trop strictes, d’ailleurs. Prenons l’exemple des mannequins. La taille idéale d’un mannequin féminin était de 38. Elle a chuté d’une taille, contraignant ainsi les mannequins à succomber à l’anorexie mentale pour résister à la concurrence et préserver leurs places, quitte à risquer leurs san-tés, voire leurs vies. Ce sont, donc, les

normes internationales qui influent sur les femmes et sur leur perception de la beauté. Néanmoins, les normes varient souvent en fonction des contextes socio-culturels. Jadis à Djerba, par exemple, une femme belle doit néces-sairement être rondelette. Aussi, tenait-on à consommer des produits naturels à même de favoriser la prise de poids ».

Aujourd’hui, les critères de beauté exigent des rondeurs imposantes, n’est-ce pas ? «Tout à fait ! Les normes de beauté propres au XIXe siècle sont de retour. Même sur le plan médical, l’indice de masse corporelle ( IMC) idéal est passé de 20/25 à 25/30, alors que ce der-nier était considéré comme étant une preuve de surpoids. Un petit surpoids est devenu carrément salutaire, car il

prévient contre certaines maladies et carences ». Quand peut–on parler de quête obsessionnelle ou pathologique de la perfection physique ? «Lorsque la perception de soi est défor-mée et que le regard appréciateur d’au-trui ne parvient pas à nous convaincre. Une perception déformée de l’image corporelle pousse la femme à faire plus d’efforts en dépit d’un physique quasiment parfait. Certaines femmes se trouvent grosses, alors qu’elles font du 38 par exemple. D’autres deviennent accros à la chirurgie esthétique et se font opérer régulièrement sans qu’il y ait un motif réel nécessitant une inter-vention chirurgicale. Dans des cas pareils, on parle de comportement pathologique ».

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SANTÉ ET BIEN-ÊTRE

LA BOUTARGUE OU LE «CAVIAR DE LA MÉDITERRANÉE»

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Par D.B.S.

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SANTÉ ET BIEN-ÊTRE

Parmi les produits de terroir typiquement méditerranéens figure un aliment pres-tigieux dont le prix, hélas, n’est pas à la portée du Tunisien de moyen revenu. La boutargue, appelée aussi « poutargue », représente un aliment de luxe. Elle l’est en raison de son origine, de la méthode de préparation nécessaire à une bou-targue de qualité mais aussi en raison de sa dégustation, impérativement, modé-rée. En effet, ce produit totalement bio peut être préservé plusieurs mois sans pour autant inclure ni conservateur ni autre adjuvant. Il s’agit d’une poche d’œufs de mulet, nettoyée, généreusement salée et séchée au soleil avec soin. Il semble que l’histoire de ce produit remonte à l’Egypte ancienne avant de s’introduire dans la tradition culinaire des gourmets méditerranéens. Aussi, trouve-t-on la boutargue dans quasiment tous les pays méditerranéens où elle est considérée comme étant « le caviar de la Méditer-ranée ».

Oméga 3, minéraux et vitaminesIl est bon à savoir que ce produit bien distingué compte des vertus nutrition-nelles insoupçonnables. Provenant d’un poisson (le mulet), la boutargue est riche en oméga 3. Elle représente ainsi un allié-santé agissant positivement contre les différents problèmes cardiovasculaires en facilitant la circulation sanguine. Par ailleurs, ce produit contient une panoplie de minéraux indispensables à la bonne santé et au bien-être, à savoir le magnésium, l’iode, le sélénium, le calcium, le fluor et le phosphore. La boutargue contient aussi des vitamines A, B et D. Manifestement, pour les férus de cet aliment naturel au goût assez prononcé et aux bienfaits nutritionnels multiples, il y aurait toujours une occasion pour en faire l’acquisition et le déguster non sans modération, et ce, aussi bien en raison de son caractère que de son prix bien salé. Agrémentant des goûters comme au bon vieux temps et consommée en petites bouchées avec du pain, coupée en fines lamelles ou râpée pour métamorphoser un plat de pâtes ou une salade en un mets de luxe, la boutargue renforce aussi la santé et les capacités cognitives. Néanmoins, sa consommation ne convient aucunement aux personnes suivant un régime sans sel, celles souf-frant de l’hypertension artérielle et autres, présentant un problème de rétention d’eau.

* Source : www.c-ta-sante.fr

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MODE ET TENDANCE

LES TRENCHS LES PLUS STYLÉSPar Héla SAYADI

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MODE ET TENDANCE

Le trench est une pièce intempo-relle qui se porte pendant les jours frais et vous permet de rester au chaud tout au long de la journée, tout en ayant un style très chic et élégant. Comme la veste en cuir, le trench est indispensable dans nos vestiaires de l’hiver. On va voir dans ce numéro les meilleurs trenchs tendance qui se portent avec diffé-rentes pièces et qui vous donnent, à chaque fois, un style et un look différents. Commençons d’abord par l’his-toire de ce manteau, devenu très tendance ces dernières années : le trench-coat, à l’origine, est un manteau imperméable descendant jusqu’aux mollets et a été utilisé pendant la Première et Seconde guerre mondiale par les armées. A la base, c’est un vêtement masculin, il est fabriqué en coton, en cuir… et a souvent dix boutons. Les couleurs les plus répandues du trenchs sont le noir, le kaki, le beige et le marron. Dans les années 60, le trench a été visiblement popularisé et est devenu une pièce de mode. Yves Saint-Laurent a fait du trench un élément récurrent dans ses collec-tions de prêt-à-porter. De nos jours, il est devenu une pièce basique, que portent les femmes, mais aussi les hommes. Se mariant avec tous les styles et les pièces, le trench peut être une pièce sporty avec des jeans et des baskets, comme il peut être aussi une pièce très chic portée avec une robe ou une jupe et des talons. Pour avoir un style original et très attirant, on peut porter le trench over size, tendance du moment, couleur beige avec des jeans en bleu brut, des bottines ou même des baskets qui peuvent faire l’af-faire. Côté sac à main, on peut choi-sir un mini-sac en minaudière ou un fourre-tout, toujours d’actualité pour tout y mettre. Pour un aspect chic, on peut choisir des couleurs dérivées du marron et du beige pour assortir toute la tenue, sinon, pour les plus audacieuses, elles peuvent opter pour le look totalement en monochrome. Pour celles qui veulent avoir un look très élégant et chic, elles peuvent associer le trench à une robe courte ou à mi-mollet, avec des talons ou des escarpins en vernis ou en daim. On choisit un sac dans la même matière que les chaussures pour un

look super tendance et chic. Quant au choix de la coupe du trench, on peut opter pour la coupe basique, évasée, pour un modèle court, mi-long ou même très long. Attention pour celles qui sont petites de taille, à éviter la coupe longue au risque de vous entasser, sinon, si vous avez envie de porter le trench long, on peut camoufler ce défaut, jouer sur les longueurs et les couleurs pour donner l’air d’avoir une taille plus élancée. On peut choisir la coupe longue en l’asso-ciant avec une mini-jupe ou une robe courte évasée et des talons qui vont à merveille avec le trench long. Si vous choisissez la coupe courte, qui arrive jusqu’aux genoux, vous pouvez porter tous genres de vête-ments avec des pantalons coupe slim pour affiner la silhouette, une jupe droite ou une robe classique en dessous et le tour est joué.Si on choisit la coupe over size du trench, on peut bien l’allier avec des pantalons taille haute, toujours ten-dance, avec une coupe large ou ser-rée au niveau des jambes. A asso-cier une chemise ou un pull rentré dedans pour un style BCBG et des demi-talons, sinon on peut aussi opter pour une chemise sporty, des

jeans et des baskets pour un look décontracté et pratique pour aller au bureau, se balader dans la ville… Le trench a un autre atout, il est notre meilleur allié lors des jours pluvieux, car souvent il est imper-méable, il permet de nous protéger de la pluie, mis à part son côté esthétique et pratique. Les trenchs se vendent en général à prix abordable dans les boutiques de prêt-à-porter et font toujours les devants de la scène de la mode depuis quelques saisons déjà. C’est une pièce basique que l’on devrait toutes avoir dans nos garde-robes et on peut le porter aussi sans modération durant toute la saison en variant à chaque fois les tenues qui les accompagnent pour changer à chaque fois de style et de look. Vous pouvez aussi sortir vos trenchs de la collection de l’année dernière si vous en avez, car ils sont toujours d’actualité, sinon chiner une pièce aussi intemporelle que moderne et chic dans la friperie de luxe peut aussi faire l’affaire. Avec des bou-tons, une ceinture croisée, ample ou serrée, le trench va à merveille avec toutes les tenues si on arrive à bien l’associer à d’autres pièces tendance.

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JARDINAGE

UN POTAGER ÉCONOME EN EAU

Il existe de nombreuses astuces simples et efficaces pour continuer à cultiver sereinement nos légumes... tout en allégeant notre facture d’eau !

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JARDINAGE

• Arroser sans gaspillerPremier réflexe : arroser tôt le matin ou après le coucher du soleil pour limiter drastiquement le gas-pillage de l’eau par l’effet naturel de l’évaporation. En récupérant l’eau de pluie au pied des gouttières, vous pourrez même arroser gratis et anticiper les manques au moment des fortes chaleurs. Gardez la main légère, certains jardiniers ayant une fâcheuse tendance à trop arroser leurs légumes, notamment en fin de culture. Conséquences? Une hypersensibilité des plants au moindre coup de chaud, une perte de goût flagrante, en particulier pour les tomates ou les melons.Contrairement à l’arrosage au tuyau ou par aspersion, le goutte-à-goutte permet de contrôler les apports. Il est important de suivre au jour le jour les prévisions météorologiques afin de vous dispenser d’arrosages inutiles quelques heures avant un épisode pluvieux. Un simple pluviomètre vous renseignera précisément sur les récentes précipitations, en gardant en tête qu’entre 5 et 10 mm, il vous faudra compléter par des arrosages. Au-delà, la terre devrait avoir absorbé suffisamment d’eau, à condition qu’il n’y ait pas trop de pertes par ruissellement.

• Pailler la terre pour limiter l’évaporationMême si le célèbre adage «Un binage vaut deux arrosages» reste une vérité, le paillage s’avère beau-coup moins fastidieux et réduit lui aussi de moitié les arrosages. Veillez au préalable à étaler cette couche protectrice sur un sol humidifié, soit par une belle averse soit par un bon arrosage la veille au soir. Comme les matériaux isolants d’une toiture, le paillage doit recouvrir toute la surface du potager, allées en terre et passe-pieds compris, sous peine de voir l’eau migrer vers les parties non couvertes et s’évaporer. Sachez aussi que plus un paillage est fin, mais étalé en couche épaisse, plus il jouera son rôle isolant.Ainsi, les paillettes de lin ou de chanvre entre les rangs de légumes, tout comme les déchets de tonte dans les allées, s’avèrent bien plus efficaces que la paille. Retenez que 10 cm de déchets de tonte sèche équivalent à 20 cm de paille. Pour améliorer votre plan antisécheresse, la terre du potager devra être auparavant enrichie en compost.Fine ou grossière, cette précieuse matière organique permet à l’eau, en particulier lors des forts orages estivaux, de pénétrer en profondeur dans la terre. Elle constitue alors une importante réserve qui se

mettra progressivement au service de vos cultures.Dans un sol sableux et donc très drainant, l’ajout de compost sert aussi à retenir l’eau. A raison de 10 litres de compost par m2 de potager, vous aurez tout intérêt à recycler un maximum de déchets végétaux dans plusieurs silos.

• Miser sur les légumes sobresImaginez que les laitues, les tomates ou les carottes cultivées sur 1 m2 réclament entre 2 et 4 litres d’eau par jour! Sans compter que ces besoins sont plus importants lors du semis ou de l’installation des jeunes plants. Misez plutôt sur l’oignon, l’ail ou l’écha-lote, qui s’avèrent être des légumes beaucoup plus sobres. Changez aussi vos habitudes en privilégiant les cultures dont les besoins en eau sont générale-ment couverts par les précipitations d’automne, voire d’hiver : épinard, panais, fève, radis noir et blette.Autre piste: favoriser les vivaces comme le topinam-bour, le poireau perpétuel, le cardon et l’artichaut bien plus résistants aux épisodes de sécheresse que les classiques légumes annuels. Plus exotiques, la patate douce, le physalis, la tétragone et le pois chiche gar-deront la tête haute sous la canicule.

• Privilégier l’ombreTous les anciens guides de jardinage vous diront qu’un potager productif doit impérativement se culti-ver avec un maximum d’ensoleillement. Or, avec les sécheresses et les records de températures battus chaque année, il faut bien se rendre à l’évidence: un peu d’ombre ne nuit pas. D’ailleurs, nos aïeuls avaient l’habitude de couvrir avec une cagette les semis de radis, de chicorée et de carottes d’hiver semés au plus fort de l’été. Vous pourrez aussi utiliser cette technique pour offrir un peu d’ombrage à vos fruits de courges et potimarrons à la peau si sensible.Servez-vous également des grandes plantes qui protégeront efficacement les plus petites du soleil. Ainsi, les haricots nains profiteront d’un bel ombrage végétal s’ils sont cernés par deux rangées de topi-nambours. Avec la protection de grands cosmos ou de pois chiches, vos fraisiers traverseront l’été sans encombre.Les ombrières en canisse, prisées sous les climats tropicaux, peuvent s’avérer très utiles pour protéger les courgettes, les courges et même le fenouil bul-beux. Mettez aussi à profit l’ombre portée des grands arbres ou d’une haie pour en rapprocher vos carrés de potager.

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ANIMAUX

16 N° 1745 - 7 novembre 2021 I La Presse Magazine

Par Dr Inès BEN AMARA

L’AGRESSIVITÉ CHEZ LE CHAT

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ANIMAUX

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Si l’agressivité du chat est répétée, il sera préférable de s’orienter tout d’abord vers un vétérinaire pour vérifier son état de santé : douleurs, maladie…

Si ce n’est pas le cas, il existe différentes causes qui peuvent rendre un chat agressif.

•L’agressivité territoriale :Le chat est un animal territorial, d’où un changement brutal au sein de son environnement pourra être difficile à vivre pour lui comme un déménagement ou l’arrivée d’un nouvel animal. Dans ce cas il faudra du temps et de la patience afin que le chat s’y adapte.L’agressivité territoriale pourra être renforcée chez le mâle non castré.

•L’agressivité défensive :Comme de nombreux animaux, le chat est amené à se défendre lorsqu’il se sent agressé : contrainte, geste brusque, manipulation…C’est pourquoi il est important de commencer la socialisation dès le plus jeune âge. Un chat qui n’a pas l’habitude d’être dans les bras, par exemple, pourra se montrer agressif.

•L’agressivité d’origine comportementale :En cas de changement brutal de comportement, une cause somatique pourra être suspectée.Un chaton séparé trop rapidement de sa mère pourra créer des troubles émotionnels et par conséquent développer une certaine irritabilité.

•L’agressivité instinctive :En tant que prédateur, le chat présente parfois des réactions agressives liées à son instinct de chasseur. Dans ce cas, il est fréquent de le voir s’attaquer aux mollets de son maître, voire aux meubles et aux objets.Une carence alimentaire ou un problème d’accès à la nourriture peuvent aussi expliquer cette irritabilité. Le chat est carnivore : sa ration doit donc contenir principalement des protéines d’ori-gine animale.S’il vit à l’intérieur, lui proposer des jouets distributeurs de nour-riture pour l’apaiser.

Conseils pour prendre en charge l’agressivité de son chat :Lorsqu’un chat devient brutalement agressif envers son maître, il est important d’en comprendre la cause.

•Une visite chez le vétérinaire pourra être envisagée, pour détec-ter d’éventuels problèmes de santé. •Si cet état agressif survient après un déménagement ou l’arrivée d’un nouvel animal, seule la patience sera nécessaire.•Si le comportement agressif est bien installé, on conseille l’inter-vention d’un vétérinaire comportementaliste qui pourra aider à régler des problèmes de phobies ou une mauvaise socialisation.•Pour apaiser votre chat vous pouvez enrichir son milieu de vie par des jeux, aquarium, pipolino : boules distributrices de croquettes…

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18 N° 1745 - 7 novembre 2021 I La Presse Magazine

L’INVITÉ

BECHIR HAJRI, ANCIEN GARDIEN DU CSS

«ESTHÈTES INVÉTÉRÉS»Acteur du CSS qui inaugura le palmarès des «Noir et Blanc» fin des années 1960, le nom de Béchir Hajri est automatiquement associé à celui de son frère aîné, Abdallah, un ailier à la touche de velours comme une caresse délectable. Une fois les gants rangés, ce portier élégant se reconvertit dans la formation technique et l’encadrement des futurs talents.

Propos recueillis par Tarak GHARBI

Bechir Hajri, une étiquette de club romantique et peu réaliste colle toujours à la peau du CSS. A quoi cela est-il dû ?Tout simplement au fait que toutes les générations clubistes sfaxiennes ont appris à toujours bien faire et exploi-ter à fond leurs qualités techniques. On privilégie la passe parfois au détri-ment de l’objectif recherché, marquer des buts. Des esthètes invétérés.

Les primes étaient alors symbo-liques. En tout cas rien à voir avec ce qui se passe de nos jours… Et comment ! Cinq dinars pour une victoire, 200 pour le doublé, 50 pour le championnat de 1969. Il arrivait couramment que les mieux nan-tis parmi notre effectif en fassent don à ceux qui se trouvent dans le besoin. Le groupe était solidaire, le mot d’ordre, les copains d’abord ! Nos relations avec nos dirigeants, Taoufik Zahaf, Ahmed Fourati... étaient excellentes. Nous jouions pour le plaisir, pour le maillot, comme on dit. Le public, lui, était fin connaisseur.

Au fond, c’est un drôle d’itinéraire qui a été le vôtre. En plus du foot-ball, vous avez également pratiqué le handball…Après des études primaires à El Bousten, à Sfax, j’ai poursuivi ma scolarité chez les Pères Blancs, à Tunis. Durant les vacances, je rentrais à Sfax. J’ai pratiqué le handball au Club Africain. On pouvait alors signer en même temps deux licences dans des sports différents. Mais cela ne dura pas longtemps, car j’allais me consacrer au club de mes premières amours, le CSS. J’accompagnais mon frère Abdallah aux entraînements. Il m’ a fait signer au CSS. Un jour, un

gardien de but s’était absenté. Le You-goslave Kristic, qui entraînait toutes les catégories, m’a demandé de jouer à ce poste, ce que je fis sans hésiter. Moncef Ben Barka, Moncef Melliti et moi-même, il nous a lancés ensemble en même temps. En ce temps-là, Khrouf et Gaidi allaient prendre leur retraite. J’ai succédé à Ali Smaoui qui a, lui-même, pris la relève de Chab-choub. Avec Ameur Lejmi et Moncef Grich, une concurrence loyale allait s’installer au poste de gardien de but.

Vos parents vous ont-ils encouragé à pratiquer le football ?Mon père Habib, originaire de Bouh-jar, était receveur principal aux Mono-poles de Sfax. Il était plutôt du genre sévère et difficile. Il comprenait mal que nous puissions privilégier autre chose que nos études. Quant à ma mère Lilia Bach Hamba, militante de la première heure, elle nous a trans-mis cette passion du ballon rond. Quand je me suis blessé dans un

contact avec le patron du CR Bel-court, Lahcen Lalmas, dit «El Kabch» en finale du championnat maghrébin des clubs champions, le 5 avril 1970, à Alger, elle a eu très peur d’autant plus que j’ai dû quitter le terrain pour être remplacé par Ameur Lejmi.

Pourtant, ce match-là est passé dans les annales comme un chef-d’œuvre du football maghrébin. Le reporter algérien qui le commentait à la télé a qualifié le CSS de «Real Madrid» du Maghreb arabe. Le plus bel hommage qu’on puisse rendre à votre club, non?Oui, il s’agissait de la première édi-tion. Nous avons été battus (2-2 AP, 4 tab 3) en finale par le CR Belcourt des Lalmas, Mokhtar Kalem, Achour Hacène, Selmi, Meziane, Hamiti, Ammar...Leur gardien était Mohamed Abrouk. Une équipe d’une incroyable qualité technique..

Et de qui se composait le CSS de cette superbe expédition ?Lejmi et moi dans les buts, Hmida Sallem, Raouf Najjar, Habib Jerbi et Abdelwahab Trablesi en défense, Ali Graja, Alaya Sassi, Moncef Ben Barka et Abdallah Hajri au milieu, et Habib Trabelsi et Mongi Dalhoum en attaque. En finale, le tout jeune Hamadi Agrebi était remplaçant.

Quels furent vos entraîneurs ?Rachid Daoud, Ahmed Ouannès et Sadok Msakni chez les jeunes. Milan Kristic, Gregorz Georgevic, Radojica Radojicic, Jivco Popadic, Ammar Nahali, Mongi Delhoum... avec les seniors.

Quel est celui qui vous a marqué le plus ?

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La Presse Magazine I N° 1745 - 7 novembre 2021 19

L’INVITÉ

Incontestablement Kristic. Il veillait aux destinées de toutes les catégo-ries, l’homme à tout faire. Il se rendait le soir aux foyers de ses joueurs pour surveiller leur hygiène de vie, et savoir s’ils étaient de bonne heure au lit ou pas. Sa voiture, tout le monde a fini par la connaître...

Quel est votre meilleur souvenir ?J’étais le plus jeune parmi un effectif d’une classe cristalline. La finale 1970 du championnat maghrébin a été un grand moment dans ma carrière.

Et le plus mauvais ?Le match contre l’Union Sportive Tunisienne, perdu (3-1). J’étais en période d’examens. De plus, j’étais malade, et je n’en ai pas informé notre entraîneur. Cela m’a valu de rater certaines interventions qui nous coûtèrent cher.

Quelles sont les qualités d’un bon gardien de but, le poste où vous avez fait votre carrière ?De prime abord, le courage, car un portier ne doit craindre personne. La concentration, la lecture du jeu et la détente aussi. Aujourd’hui, on exige du portier d’être une sorte de libéro comme le fait parfaitement le gardien de la sélection allemande Manuel Neuer. Il doit participer au déclenchement de l’attaque.

Quels attaquants craigniez-vous le plus ?On doit toujours se méfier de joueurs de la qualité de Moncef Khouini, Mohieddine Habita, Tahar Chaibi, Othmane Jenayah, Abdessalam Adhouma, Raouf Ben Amor, Abdeljab-bar Machouche, Ezeddine Chakroun...

A votre avis, quel est le meilleur footballeur tunisien de tous les temps ?Hamadi Agrebi. Je l’ai côtoyé aussi bien sur le terrain qu’en dehors. Il n’a pas son pareil.

Et le meilleur gardien ?Les années 1960-70 ont vu naître beaucoup de grands portiers: Attouga, Abdallah, Derouiche et le keeper du CS Hammam-Lif, souvent sous-estimé, Ben Dahsen.

Quelle différence trouvez-vous entre le foot d’hier et celui d’aujourd’hui ?Jadis, le jeu était à base de posses-sion et de longue circulation de la balle, de spectacle. Maintenant, on

cherche plutôt le jeu direct, les longs centrages. Le CSS, lui-même, a fini par épouser un football «basique», s’adaptant aux exigences de l’heure. Mais au final, le plus grand change-ment a trait aux moyens investis.

Que représente pour vous le CSS ?Ma deuxième famille. Quand on n’est pas au lycée, on se trouve au stade. Le CSS a bercé notre enfance et façonné notre jeunesse.

Personnellement, où vous entraî-niez-vous lorsque vous poursuiviez vos études à Tunis ?Au Club Olympique des Transports ou au Stade Tunisien. C’était aussi le cas des frères Raouf et Rafik Najjar, Jamel Ayadi, Slim Krichène, de mon frère Abdallah... Par la suite, le club allait réserver un préparateur physique, Mokhtar Ghandri, à l’intention de ses joueurs installés à Tunis.

Quelle a été l’influence de votre frère aîné, feu Abdallah Hajri, sur votre carrière ?Abdallah me fit signer au CSS. Il m’a fait aimer le sport. En fait, il était très rare de trouver des frères sur un même terrain: je me rappelle en notre temps des frères Ben Aziza, à l’ESS. Abdallah était très fort près de la ligne de touche, un ailier irrésistible. Malgré une morphologie très mince, il était très solide sur ses appuis. Dans la conduite et la conservation de la balle, il n’y avait pas beaucoup de joueurs aussi performants. Mais, tout comme moi, il a privilégié ses études, d’où une carrière assez brève.

Parlez-nous de votre famille...En 1976, je me suis marié avec ma

cousine qui était Prof d’EPS et cham-pionne de tennis, Dorra Hajri. Nous avons trois enfants: Anis, prof d’EPS qui a joué au CSS jusqu’à la caté-gorie Espoirs, puis à l’AS Djerba et en Libye. Il a entrainé les jeunes de l’EST, ASM, ST, Mosrata (Libye), et en Arabie Saoudite. Il a été entraîneur des gardiens cadets au centre de Borj Cedria. Nous avons également Inès, directrice dans une société commerciale, et Mohamed Amine, styliste modéliste.

Votre carrière d’instructeur vous permet aujourd’hui de former les entraîneurs des gardiens de but. Ce créneau a rempli votre existence... Au sein de la direction technique nationale, cela a commencé avec Rejeb Essayah. J’ai été invité à l’assis-ter et à entraîner les gardiens de but. Avec Khemais Laâbidi, nous avons remporté la médaille d’or aux Jeux méditerranéens 2001, à Tunis. Un de mes plus beaux souvenirs, du reste.

Comment passez-vous votre temps libre ?Depuis 2010, je suis installé à Tunis. J’aide la cellule des supporters du CSS. J’aime aussi m’occuper de mes petits-enfants. A la télé, je regarde les rencontres européennes, notamment celles du Real, mon club préféré. Quand le CSS se produit à Tunis, je vais le voir au stade.

Enfin, êtes-vous optimiste pour l’avenir de notre pays ?Oui, à condition que chacun assume pleinement ses responsabilités au poste où il se trouve. Il y a de bonnes chances que la situation se décante et se stabilise.

Page 18: ET LE «FAUX» GAGNE

20 N° 1745 - 7 novembre 2021 I La Presse Magazine

HOROSCOPE

Votre ciel est paisible. Vous organiserez bien votre petite vie, et tout marchera comme sur des roulettes. Vous contrô-lerez efficacement votre énergie, et vous réussirez à mettre en chantier des projets d’envergure. Ne vous lan-cez surtout pas dans des entreprises insuffisamment mûries, surtout si vos sentiments sont en jeu.

23 NOV AU 21 DÉC

SAGITTAIRE

Ne vous emportez pas. Vous aurez des réactions épidermiques vis-à-vis de vos proches, et votre manque d’objectivité risque de vous rendre injuste. Soyez très vigilant sur ce point. Vous vous arrangerez pour multiplier les tête-à-tête avec votre bien-aimé.

22 DÉC- AU 19 JAN

CAPRICORNE

Vous mènerez vos affaires tambour battant. Il n’y aura pas de perte de temps, tout bonne-ment parce que vous serez obsédé par l’idée d’efficacité. Vos réflexes au volant seront légè-rement diminués. Si vous devez rouler après le coucher du soleil, sachez que la route est plus dangereuse la nuit que le jour malgré le trafic beaucoup plus réduit.

20 JAN AU 19 FÉV

VERSEAU

Respirez profondément. Vous serez tendu, anxieux et un peu trop ner-veux ; vous pourriez même souffrir de quelques problèmes digestifs. Tout cela parce que vous vous révolterez lorsque les choses ne se passent pas selon votre convenance.

20 FÉV AU 20 MARS

POISSON

Envie de changement ? Vous ferez de nouvelles rencontres qui feront basculer bon nombre de vos certitudes et remet-tront en cause quelques-unes de vos plus profondes convictions. Tout cela provoquera chez vous un certain malaise, une certaine inquiétude.

21 MARS AU 19 AVRIL

BÉLIER

Quelques conflits en vue. Vous déce-vrez les autres ou serez déçu, soit que vous exerciez une contrainte sur vos relations amicales et sociales, soit que vous subissiez leur despotisme. Risques d’emballement irraisonné suivi de disputes amicales. Méfiez-vous de votre tendance à la rancune.

20 AVRIL AU 21 MAI

TAUREAU

Restez concentré. Vous devrez être en pleine possession de vos moyens physiques et intellectuels. Il vous sera donc possible de réussir tout ce que vous entreprendrez, à condition, bien entendu, de rester dans les limites de vos possibilités.

21 MAI AU 21 JUIN

GÉMEAUX

Soyez positif. Si vous ne pouvez faire autrement que de vous déplacer, attendez-vous à des retards, contretemps, ou bien à des perturbations. Un brin d’humour ne vous fera pas de mal dans ces cas ! Ce sera le temps de l’instabilité sentimentale parce que vous aurez tendance à vivre un rêve irréalisable, à chercher de bras en bras cet amour impossible que vous réclamerez à cor et à cri à la vie.

22 JUIN AU 21 JUIL

CANCER

22 JUIL AU 22 AOÛTL’amour semble perturbé. Quelques heurts de caractère risquent d’affecter ceux qui sont en couple. Les célibataires, eux, auront tendance à affirmer leurs senti-ments. Essayez de liquider définitivement certains malentendus qui infestaient vos relations avec votre entourage familial.

LION

23 SEP AU 22 OCT

BALANCE

Ayez confiance en vous. Vous aurez le sentiment que tout est contre vous et que vous vous trouvez face à une situation incontrôlable. Ne paniquez surtout pas et luttez contre l’angoisse. Ne vous laissez pas influencer par votre entourage familial.

Un bond en avant. Vous pourrez envi-sager de réaliser dès maintenant des projets en souffrance, car une petite chance matérielle et une très bonne intuition accordées par les astres vous permettront de les mener à bien en un temps record.

23 AOÛT AU 22 SEP

VIERGE

SIGNE DU MOIS

23 OCT AU 22 NOVSCORPION

AMOURC’est un feu d’artifice sentimental ! Vous vous sen-tirez guidé par une énergie bouillonnante et aussi une passion dévorante. Vous aimerez à la folie et vous serez aimé tout autant. Les autres pourraient même vous envier ce climat heureux dans lequel vous baignerez. L’ambiance astrale vous rendra quelque peu crédule. Mais espérons que vous n’allez pas vous laisser influencer ou signer un contrat engageant en ce moment !

ARGENTVous pourrez profiter de cette journée calme pour réorganiser votre budget. Grâce au soutien de Saturne, vous saurez en effet améliorer nettement votre gestion.

SANTÉVous serez en assez bonne forme, à condition de respecter une hygiène de vie correcte. Les excès alimentaires ou le manque de sommeil ne vous vaudraient rien de bon.