ET COMMENTAIRES

Un secteur au régime p.8

2012, coup de froid sur les TPE

75 PROFESSIONS DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT EN FRANCE

Collection de la France des TPE

Cahier n°19, octobre 2013www.fcga.fr

Chiffres

ZOOM SUR LES CAFÉS, HÔTELS, RESTAURANTS

75 PROFESSIONS DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT EN FRANCE

2012, coup de froid sur les TPEActivité : +0,5%Résultat : -2,5%

La Commission des Etudes Economiques a validé les données statistiques d’une popu-lation de près de 210 000 entreprises portant sur les exercices clos en 2012. Cette valida-tion a permis d’analyser 75 professions répar-ties au sein de 11 secteurs d’activité, objet de cette 19ème édition.Ce millésime intègre un zoom sur un secteur d’activité, cette année nous avons retenu les Cafés-Hôtels-Restaurants.Après deux années d’embellie en 2010 et 2011 durant lesquelles les chiffres d’affaires ont augmenté respectivement de 0,9% et 2,6% et les résultats courants de 2,1% et 2,3%, l’activité des TPE stagne en 2012. Leur rentabilité, quant à elle, se dégrade de 2,5%. Ces indicateurs rappellent les chiffres consta-tés en 2008 et 2009. Pour la deuxième année consécutive, les investissements et l’endettement sont à la baisse, -1,2% et -6,5%. Cette constatation montre l’inquiétude des chefs d’entreprise vis-à-vis de l’avenir. Ce manque de confiance est préoccupant pour rester compétitif et se positionner dans l’optique d’une reprise de l’activité économique.Même si les tendances du premier semestre 2013 ne laissent pas entrevoir d’amélioration de l’activité, la force des TPE réside dans leur réactivité et leur adaptabilité à l’environ-nement. Dans ce contexte, les Centres de Gestion Agréés de notre réseau demeurent des partenaires privilégiés des TPE et restent mobilisés pour les accompagner.

ChiffresET COMMENTAIRES

www.fcga.fr

Cette 19ème édition présente les indicateurs statistiques sur l’évolution éco-nomique de près de 210 000 TPE adhérentes des CGA membres du réseau FCGA/ANPRECEGA. Ces résultats sont calculés à partir des déclarations fiscales 2012. Les 75 professions de cette étude sont regroupées en 11 secteurs d’activité. Ces professions, parmi les mieux représentées au sein des Centres de Gestion Agréés, font l’objet d’une analyse des principaux indicateurs économiques, permettant ainsi de positionner les TPE dans leur environnement. Si ces résultats traduisent des tendances bien réelles, ils ne doivent en aucun cas être considérés comme des normes professionnelles.

Par convention, le résultat courant brut est considéré comme la rémunération brute avant impôt du chef d'entreprise, c'est-à-dire son revenu disponible plus ses cotisations sociales.

Le SMIC annuel brut, arrondi à 16 500 €, a été retenu comme indicateur d’appréciation du résultat courant brut. Son montant a été conservé à son niveau de 2011. À l’aide de ce critère, il est possible de classer et de compter les effectifs d’entreprises appartenant aux quatre tranches suivantes de résultat courant brut :RC inférieur à 16 500 €, RC compris entre 16 500 € et 33 000 €, RC compris entre 33 000 € et 49 500 €,RC supérieur à 49 500 €.

Les variations des indices de prix retenues sont celles publiées par l’INSEE. Références à retrouver sur le site INSEE : "Informations Rapides" janvier 2013, prix à la consommation, en moyenne annuelle 2011 et 2012.Pour le secteur du bâtiment, c’est la variation annuelle de la moyenne associée à l’indice du coût de la construction qui est reprise. La moyenne associée est la moyenne arithmétique de l’indice du coût de la construction des quatre trimestres 2012 par rapport aux quatre trimestres 2011.

Les abréviations :

Édito

CA : Chiffre d’affaires CP : Charges de personnel CAF : Capacité d’autofinancementMB : Marge brute EBE : Excédent brut d’exploitation VA : Valeur ajoutée RC : Résultat courant TPE : Très petite entrepriseChristiane Company

Présidente

Cahier n°19 - Octobre 2013Collection de la France des TPE Réalisé par :

La Fédération des Centres de Gestion Agréés, FCGA, 2 rue Meissonier, 75017 Paris avec la participation de :L’Association Nationale des Directeurs de Centres et Associations agréés, ANPRECEGA

Directeur de la publication :Christiane Company, FCGA

Directeurs délégués de la publication :Yves Marmont, FCGAJean-Florin, ANPRECEGA.

Directeur de la rédaction :Yves Granier, CGA des Hauts de France.

Comité de rédaction : Nathalie Azmi, OGA Atlantic ; Marianne Baufle, CRGA Franche-Comté ; Marie-Dominique Celin, CGA Cornouailles ; Patrick Chauvigné, Centre Anjou Gestion ; Marie-Line Dufourg, CGA Libourne ; Jean Florin, CGA Côtes d'Armor ; Yves Granier, CGA des Hauts de France ; Xavier Hebrard, CGA Landes de Gascogne; Christine Lasne, CGA des Hauts de France ; Hélène Livet, CRGA Franche-Comté ; Jocelyne Loré, CGAIBA ; Vincent Mémin, CGA Charente-Maritime.Comité de validation des données : Véronique Bertrand, CGA79 ; Marie-Line Dufourg, CGA Libourne ; Jean Florin,

CGA Côtes d'Armor ; Yves Granier, CGA des Hauts de France ; Christine Lasne, CGA des Hauts de France ; Yves Marmont, FCGA ; Martine Samat, CGA des Bouches du Rhône.Participation pour les témoignages :Yves Granier, CGA des Hauts de France; Brigitte Lemeillet, CGALA. Traitement informatique : Alain Blaizeau, SAS Adeline.Conception-maquette : Nathalie Azmi, OGA Atlantic.Impression : Imp. julien-jopub (62). Édition : SAS CGA Diffusion, 2 rue Meissonier, 75017 Paris, Tél. 01 42 67 80 62.

ISSN : 1953-079X - Cahier annuel, prix : 45 € TTC.

Chiffres et commentaires

INFOS PRATIQUES

NOTES TECHNIQUES

Lille - Palais de la bourse

Couverture : Pire hit !

Charpente : Ça craque

Maçonnerie : Au pied du mur

Terrassement, travaux publics : Sol meuble

Électricité générale : Coupure

Plomberie, chauffage, sanitaire : Plombée...

Menuiserie : Ça dévisse

Serrurerie, métallerie : Ça coince

Peinture : Pas brillant

Plâtrerie, staff, décoration : Petite année

Revêtement sols, murs, carrelage : Glissade

32 SANTÉ

33 SERVICES

37 AUTO-MOTO

42 BÂTIMENT

40 TRANSPORTS

04 ENSEMBLE ET SECTEURS D'ACTIVITÉ2012, coup de froid sur les TPE

10 COMMERCE DE DÉTAIL ALIMENTAIRE

15 ÉQUIPEMENT DE LA PERSONNE

18 ÉQUIPEMENT DE LA MAISON

21 BEAUTÉ-ESTHÉTIQUE

23 CULTURE ET LOISIRS

26 CAFÉ-HÔTELLERIE-RESTAURATION

Boucherie : Petite bouchéeBoucherie-Charcuterie : Plus maigreCharcuterie : DégraisséeBoulangerie-Pâtisserie : Ne lève pas toujoursPâtisserie : Encore légerAlimentation générale : À la dièteSupérettes : Petit régimeFruits et légumes : Bonne récolteCrémerie : Beau plateau Poissonnerie : En eau calme

Maroquinerie : Retournée

Prêt-à-porter : Taille XS

Chaussures : Débottée

Lingerie féminine : Déshabillée

Mercerie : Maille à l'envers

Horlogerie-Bijouterie : Faux mouvement

Antiquités, brocante : En rénovation

Cadeaux, souvenirs : Pas de cadeau

Ébénisterie, rénovation de meubles : Bancal

Tapisserie, décoration : Chute

Électroménager, radio, TV, Hifi : Baisse de garantie

Fleurs : Fané

Articles de pêche et de chasse : Pas de remous

Articles de sport : Petites foulées

Commerce et rép. de cycles et de scooters : Descente dangereuse

Librairie, papeterie, presse : Un sang d'encre

Studio photographique : Mauvais tirage

Tabac, jeux, journaux : Fumée à l'horizon

Salon de coiffure : Décoloré

Coiffure à domicile : Mini vague

Esthétique : Blafard

Parfumerie, Produits de beauté : Éventé

Esthétique et Parfumerie : Flétri

Café-tabac, jeux, journaux : "Dé-pression"

Café-jeux : Petit jeu

Hôtel sans restaurant : Mauvaise nuit

Hôtel-Restaurant : Déclassé

Hôtellerie de plein air : Reflux

Brasserie : Tiède

Café-Restaurant : Au bouillon

Crêperie : Pâte à tra !

Pizzeria : Va piano

Restaurant : A couvert !

Restauration rapide : Un petit creux

Pharmacie : Enrhumée

Optique, lunetterie : Flou

Prothésiste dentaire : Crispé

Cordonnerie : À petits pas

Imprimerie : Plus d'encre

Marbrerie funéraire : Bien poli

Signalétique : En berne

Agence immobilière : À l’arrêt.

Blanchisserie, pressing : Ça chauffe

Toilettage d’animaux : Coupé court

Entreprise de nettoyage : Sans tâche

Carrosserie automobile : Mal lustré

Garage : En panne

Garage, VO-VN : Malus

Garage, VO-VN, carburant : Gros bouchon

Commerce et réparation de motos : Calé

Ambulance : En forme

Transport de marchandises : Ça roule toujours !

Messagerie, fret express : Toujours plus chargé

Taxi : Express haut !

Au régime !

08 ZOOM SUR LES CAFÉS-HÔTELS, RESTAURANTS

-2,5%*

-1,5%*

-5,9%*

-4,0%*

-5,4%*

-2,3%*

-0,4%*

-2,5%*

-4,9%*

-5,3%*

-1,5%*

-3,1%*

-5,9%*

- Octobre 2013 - n°19Chiffres et commentaires* évolution des résultats courants 2012/2011

SOMMAIRE

CA : +0,5% RC : -2,5%

ÉVOLUTION DES CHIFFRES D’AFFAIRES

ÉVOLUTION DES RÉSULTATS COURANTS

ÉVOLUTION DES FRAIS DE PERSONNEL

ENSEMBLE

- Octobre 2013 - n°19Chiffres et commentaires4

ENSEMBLE ET SECTEURS D’ACTIVITÉ

2012, coup de froid sur les TPE

Chiffres clésNombre d’adhérents 204 000Chiffre d’affaires moyen 266 K€Résultat courant moyen net 35 K€ Résultat courant moyen brut 49 K€ Indice des prix +2,0%

En 2012, l’économie française fait du surplace. Le produit intérieur brut stagne, il avait progressé de 2% en 2011 et de 1,7% en 2010. Les indica-teurs macro-économiques sont dans le rouge.Les entreprises ont réduit leurs investis-sements, ont déstocké et voient leur taux de marge s’affaiblir. Quant aux ménages, leur pouvoir d’achat et leur consommation baissent.Selon l’Insee, la perte du pouvoir d’achat est de l’ordre de 0,9% alors qu’il avait augmenté de 0,7% en 2011. Si l’on tient compte de la croissance de la population, le repli par personne est de 1,5% alors qu’il y avait stabilité en 2011. Les dépenses de consommation des ménages diminuent en 2012 de 0,4% en euros constants après une hausse modé-rée de 0,4% en 2011. C’est seulement la deuxième baisse depuis l’après-guerre faisant suite à celle de 1993 (-0,2%).La hausse des prix entre 2011 et 2012 est de 2,0%. Elle était de 2,1% sur la période précédente.A l’instar de la conjoncture de 2009, les entreprises du commerce, de l’artisanat et des services ressentent nettement l’im-pact de cette mauvaise tendance écono-mique. Sur la base d’un fichier de plus de 200 000 entreprises, le chiffre d’affaires des TPE adhérentes au réseau des CGA ne progresse que de 0,5% en 2012 alors que l’année 2011 était bien orientée avec une hausse d’activité de 2,6%. La valeur ajoutée dégagée par ces TPE décroît de 0,1% contre une progression de 2,4% en 2011.

Enfin, la rentabilité est fortement affectée. Le résultat courant brut moyen des TPE de l’étude chute de 2,5%, contre une hausse de 2,3% en 2011.

CommerceAlimentaire

Équipt personne

Équipt maison

Santé Beauté, esthétique

Culture & Loisirs

BâtimentCaféhôtellerie

restauration

Auto, moto

Transports Services

CommerceAlimentaire

Équipt personne

Équipt maison

Santé Beauté, esthétique

Culture & Loisirs

BâtimentCaféhôtellerie

restauration

Auto, moto

Transports Services

CommerceAlimentaire

Équipt personne

Équipt maison

Santé Beauté, esthétique

Culture & Loisirs

BâtimentCaféhôtellerie

restauration

Auto, moto

Transports Services

20112012

1,5% -1,1% -2,1%

-0,1%

-0,6% -1,5% -0,6%-0,1%

2,4% -0,2% 0,1%0

200400600800

100012001400

Évolution des ratios économiques2012/2011

201120120,5%

0,7%-0,1%

3,1% -2,3% -2,5%

050

100150200250300

Chiffres d'affaires

Marge brute Valeur ajoutée

Charges depersonnel

EBE brut RC brut

en K€

20112012

-1,5% -4,0% -5,4%

-0,4%

- 2,3%-0,4% -5,9% -5,3% -1,5% -4,9% -3,1%

0

50

100

150

200

20112012

2,9%2,1% 0,6%

2,8%

-0,1% 4,0%2,3% 2,6%

6,6% 3,2% 5,2%

0

50

100

150

20112012

-2,6% -1,1% - 2,0%

5,2%

-3,4%4,3% -4,0% -4,3%

2,8% -1,2% -4,7%

020406080

100120140

ÉVOLUTION DES PRÉLÈVEMENTS

-2,4% -4,4% -6,6%

2,5%

-4,0%-0,8% -5,1% -6,4% 0,3% -5,8% -2,7%

0

50

100

15020112012

ÉVOLUTION DE LA CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT

20112012

-10,0%

-12,2% -6,3%

-7,8%

-12,7%

-7,1%

-7,9% -2,7%

-0,6%

-8,0%

11,2%

0

5

10

15

ÉVOLUTION DE L’INVESTISSEMENT

-12,6% -10,4% -9,5%

-8,6%

-13,8%-14,4% -12,3% -4,0% -7,3% -5,1%

-5,6%

0

50

100

150

200 20112012

ÉVOLUTION DE L’ENDETTEMENT

ET SECTEURS....

- Octobre 2013 - n°19Chiffres et commentaires 5

ENSEMBLE ET SECTEURS D’ACTIVITÉ

Tous les secteurs professionnels n’affichent pas les mêmes performances. Au niveau de l’acti-vité, seuls trois secteurs sur onze ont un chiffre d’affaires moyen en hausse dont deux nettement positifs. Ainsi, c’est le secteur des transports qui tire la tendance avec 2,4% de hausse, suivi du secteur alimentaire, +1,5%. Derrière, les services maintiennent tout juste l’activité, +0,1%. Les huit autres secteurs enregistrent des varia-tions de chiffre d’affaires négatives. Trois d’entre eux sont proches de la stabilité. Les secteurs santé et auto-moto ne baissent que de 0,1% et le bâtiment perd 0,2%. Deux secteurs sont à la peine, -0,6% de chiffre d’affaires, la beauté-esthétique et les cafés-hôtels-restaurants. Ces derniers étaient à +2,3% en 2011. Deux autres secteurs souffrent de la conjoncture, l’équipement de la personne, -1,1% et culture-loisirs en retrait de 1,5%. C’est l’équipement de la maison qui décroche nettement avec un chiffre d’affaires en baisse de 2,1%.A cette mauvaise orientation de l’activité s’ajoute une rentabilité nettement en retrait. La structure de cette rentabilité se déforme. Le niveau de marge brute évolue peu, +0,7% contre +3,0% en 2011, les frais de personnel progressent de 3,1% après +4,0% en 2011. Ainsi, le résultat courant brut moyen affiche une performance globale en recul de 2,5%. Si d’un secteur à l’autre les perfor-mances sont contrastées, toutes sont négatives s’échelonnant de -0,4% à -5,9%. Ce sont les secteurs santé et culture-loisirs qui résistent le mieux avec -0,4% de variation de résultat. Les professionnels de l’alimentaire voient leur profit brut reculer de 1,5%. Même score pour le secteur transport qui pourtant avait une bonne progres-sion d’activité, +2,4%. Les secteurs de la beauté esthétique et des services divers abandonnent respectivement 2,3% et 3,1%. Le bâtiment enre-gistre, comme en 2009, un très fort recul de sa rentabilité, -4,9%. Le secteur auto-moto ne va pas bien avec un résultat en baisse de 5,3%, de même pour l’équipement de la maison, -5,4%. Les cafés-hôtels-restaurants ferment la marche en perdant 5,9% de rentabilité en 2012.

En cette période difficile, les chefs d’entreprises des TPE étudiées ont vu leur capacité d’au-tofinancement brut se contracter de 1,5%. Ils continuent de peu investir et de se désendetter.

Évolution des ratios financiers2012/2011

20112012

-1,5%1,4%

-1,2%

-6,5%

01020304050

CAF brute Prélèvements Investissements Endettement

en K€

CommerceAlimentaire

Équipt personne

Équipt maison

Santé Beauté, esthétique

Culture & Loisirs

BâtimentCaféhôtellerie

restauration

Auto, moto

Transports Services

CommerceAlimentaire

Équipt personne

Équipt maison

Santé Beauté, esthétique

Culture & Loisirs

BâtimentCaféhôtellerie

restauration

Auto, moto

Transports Services

CommerceAlimentaire

Équipt personne

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Santé Beauté, esthétique

Culture & Loisirs

BâtimentCaféhôtellerie

restauration

Auto, moto

Transports Services

CommerceAlimentaire

Équipt personne

Équipt maison

Santé Beauté, esthétique

Culture & Loisirs

BâtimentCaféhôtellerie

restauration

Auto, moto

Transports Services

- Octobre 2013 - n°19Chiffres et commentaires

LE RÉSULTAT COURANT moyen brut, c'est-à-dire avant versement des cotisations sociales dues par le chef d'entreprise, est de 49 000 € en 2012 contre 50 000 € en 2011. Hors le secteur santé, ce résultat est de 41 000 €.Toutes entreprises de l'étude confondues, la distribution des revenus est présentée en fonc-tion du SMIC annuel brut, arrondi à 16 500 €. La proportion d'entreprises gagnant moins du SMIC brut est de 17%. Entre 16 500 et 33 000 € se situent 32% des TPE. La tranche suivante, entre 33 000 et 49 500 €, compte 21% de l'effectif. La tranche la plus haute, celle supérieure à trois fois le SMIC brut compte 30% des entreprises.

Classement du résultat courant par profession.

L'analyse du classement des professions se fait à l'aide de quatre tranches de résultat courant brut. La première tranche est bornée à deux fois le SMIC annuel brut. La suivante va de 33 000 à 41 250 €. La troisième va de 41 250 à 49 500 € et la dernière dénombre les professions dont le résultat courant brut moyen dépasse les 49 500 €. Parmi les 77 professions présentées, elles sont 16 à dégager un bénéfice brut supé-rieur à 49 500 € en 2012. Les professionnels de santé côtoient les ambulanciers et taxi-ambulances, les cafés-tabacs-jeux-journaux, les bouchers-charcutiers, les agences immobilières ou encore les couvreurs et les entreprises de nettoyage. La tranche suivante, de 41 250 € à 49 500 €, se trouvent 23 professions dont les boulangers-pâtissiers, les maçons, les crêperies, les menui-siers, l'hôtellerie de plein air et les poissonniers. Le troisième groupe dénombre 17 professions allant des hôtels-restaurants aux fruits et légumes accompagnés des électriciens ou encore des chausseurs, et des imprimeurs. La dernière tranche de ce classement regroupe 21 activités professionnelles, contre 17 en 2011, dont les reve-nus sont inférieurs à 33 000 €. Les antiquaires, les ébénistes, les tapissiers-décorateurs en font toujours partie. De même, les salons de coif-fure, les fleuristes, les taxis y sont recensés avec l'alimentation générale, l'esthétique, les studios-photos, la cordonnerie ou encore les pressings.

GROS PLAN SUR

CLASSEMENT DES RÉSULTATS COURANTS

En tête, les professionnels de la santé ...

LES 16 PROFESSIONS QUI GAGNENT PLUS DE 49 500 € brut

LES 23 PROFESSIONS QUI GAGNENT ENTRE 49 500 € ET 41 250 € brut

LES 21 PROFESSIONS QUI GAGNENT MOINS DE 33 000 € brut

LES 17 PROFESSIONS QUI GAGNENT ENTRE 41 250 € ET 33 000 € brut

6

PharmacieOptique, lunetterieAmbulance et taxi-amb.Prothésiste dentaireCafé-tabac, jeux, jaux

Tabac, journaux, jeuxMarbrerie funéraireBoucherie-charcuterie

Serrurerie-métallerieGarage, VO-VN, carbant

Boulangerie-pâtisserieCharpenteHôtellerie de plein airGarage-VO-VNPlomberie-chauffageMaçonnerieBrasserieStation-servicePâtisserieCrêperie

Pâtrerie-staff-déco.Électricité généraleMaroquineriePeintureHôtel-restaurantSignalétiqueChaussuresImprimerieMessagerie, fret

Prêt-à-porterCycles et scootersÉlectroménager, radio, TV, hifiCordonnerieCommerce de motos- rép.TaxiAlimentationRestauration rapideStudio photographiqueÉbénisterieAntiquités, brocante

FleursCadeaux, souvenirsTapisserie, décorationSalon de coiffureEsthétique, parfumerieBlanchisserie, pressingEsthétiqueMercerieToilettage animauxCoiffure à domicile

Café-restaurantParfumerie, Pdts de beautéArticles de sportArticles de chasse-pêcheCafé, jeuxFruits et légumesLingerie féminineRép. app. électroménagers

Terrassements-TPLibrairie, pap., presseCarrosseriePoissonnerieRestaurantGarageCrèmerieTransport march.PizzzériaCarrelageMenuiserie

BoucherieAgence immobilièreHôtel sans restaurantCouvertureEntreprise de nettoyageHorlogerie, bijouterieSupérettesCharcuterie

175 90092 20075 50068 40061 70061 30059 40055 600

49 00048 80048 70048 00047 70046 20045 90045 80045 30045 20044 20044 100

41 00040 90040 60040 50040 40039 50038 40038 00037 900

33 00032 90032 70032 20032 00031 70031 60031 30031 20031 10030 300

29 80028 90028 40027 20025 20024 30022 90022 10019 00017 400

37 50037 10036 80036 20034 80034 10033 50033 300

43 70043 60043 30043 00042 40042 10042 10042 00041 60041 50041 400

55 40055 20054 400 52 90051 80050 10049 90049 600

30%

21%

32%

17%

< 16 500 €

de 16,5 à 33 000 €

de 33 à 49 500 €

> 49 500 €

Répartition des entreprises par tranche de résultats courants 2012

Évolution du chiffre d’affaires

et du résultat courant 2012/2011

DÉTAIL ALIMENTAIREBoucherie Boucherie-Charcuterie CharcuterieBoulangerie-Pâtisserie Pâtisserie Alimentation généraleSupérettes

Fruits et légumesCrémerie

Poissonnerie

ÉQUIPT DE LA PERSONNEMaroquineriePrêt-à-porterChaussuresLingerie féminineMercerieHorlogerie-Bijouterie

ÉQUIPT DE LA MAISONAntiquités, brocanteCadeaux, souvenirsÉbénisterieTapisserie-décorationÉlectroménager, TV, HifiFleurs

2012CA RC

CAFÉ-HÔTEL-RESTAURANTCafé-tabac, jeux, journauxCafé, jeuxHôtel sans restaurantHôtel-RestaurantHôtellerie de plein airBrasserieCafé-RestaurantCrêperiePizzeriaRestaurantRestauration rapide

TRANSPORTSAmbulancesTransports de marchandisesMessagerie, fret expressTaxi

AUTO-MOTOCarrosserie automobileCommerce et réparation de motosGarageGarage, VO-VNGarage, VO-VN, carburant

BÂTIMENTCouvertureCharpenteÉlectricité généraleMaçonneriePlomberie, chauffage, sanitaireTerrassement, travaux publicsMenuiseriePeinturePlâtrerie, staff, décorationRevêtement sols, murs, carrelageSerrurerie, métallerie

2011CA RC

BEAUTÉ-ESTHÉTIQUESalon de coiffureCoiffure à domicileEsthétiqueParfumerie, produits de beautéEsthétique et parfumerie

SANTÉPharmacieProthésiste dentaireOptique, lunetterie

SERVICES DIVERSCordonnerieImprimerieMarbrerie funéraireSignalétiqueAgence immobilièreEntreprise de nettoyageBlanchisserie, pressingToilettage d’animaux

2011CA RC

CULTURE ET LOISIRSArticles de pêche et de chasseArticles de sportCommerce de cycles Librairie, papeterie, presseStudio photographiqueTabac, journaux, jeux

-0,5%-0,2%-0,4%-0,8%+0,1%+3,8%+0,1%-0,8%+1,4%+0,6%+1,2%

-7,2%-5,6%-4,3%-6,5%-3,0%-2,7%-6,3%-4,2%-4,7%-4,1%-5,2%

+1,6%+1,7%+3,4%+2,9%

-3,2%+3,8%-4,2%-0,1%

-0,2%+0,3%+0,9%

-0,4%-1,7%-0,8%

+0,4%-2,3%+2,9%-1,3%-5,6%+0,5%-1,8%+4,3%

-0,6%-4,1%+3,1%-4,0%

-13,2%-1,3%-3,9%+0,9%

-1,5%-3,0%-0,3%-0,6%-2,0%

-6,0%-6,1%-3,5%-6,0%-9,1%

-0,2% -4,9%

+2,4% -1,5%

-0,1% -5,3%

+0,1% -3,1%

-0,1% -0,4%

+2,1%+1,5%+1,6%+1,5%+2,0%+0,0%+1,1%+2,3%+1,3%+1,3%

-1,9%-2,6%-3,5%-1,3%-0,6%-3,1%-1,9%+1,0%+0,7%+0,2%

+1,5% -1,5%

-0,5%-2,1%+0,9%-1,8%

-12,7%-1,4%

+1,7%-5,9%-1,8%-4,9%

-21,8%-5,6%

+0,3%-2,5%+0,1%-1,6%+0,0%+1,4%

-5,6%-5,9%-3,9%-5,3%-0,9%-1,1%

-0,7%+0,1%-0,6%+0,3%-1,2%

-1,9%-0,2%-3,3%-9,3%-6,2%

-0,6%+1,5%-3,1%-3,1%-3,7%-1,6%

-0,4%-2,3%-4,8%-0,3%-3,5%-0,9%

-1,5%-0,7%+0,8%-1,5%+0,8%-0,1%-1,1%-0,9%-0,1%-0,6%+0,4%

-2,7%-3,9%-6,0%

-11,7%-4,3%-7,4%-8,3%-8,6%-6,8%-7,2%-3,3%

-1,1% -4,0%

-2,1% -5,4%

-0,6% -2,3%

-1,5% -0,4%

-0,6% -5,9%

- Octobre 2013 - n°19Chiffres et commentaires 7

ENSEMBLE ET SECTEURS D’ACTIVITÉ

CA : +0,5% RC : -2,5%

+2,4%-0,8%+2,1%+1,0%+0,3%+3,9%

+3,1%-3,0%+1,2%+2,6%+1,3%+6,4%

+1,6%+1,8%+1,2%+1,6%+1,7%-0,8%+2,5%+0,8%+2,4%+3,9%

+0,2%+0,0%-1,8%-2,5%-2,8%-2,1%-4,6%+0,9%+2,8%+3,2%

+0,2%+0,7%+1,7%+1,3%+1,1%

-0,3%+0,2%-0,4%+0,4%+0,3%

+2,7%+0,9%-1,0%-1,8%-4,1%+0,1%

+1,9%-9,1%-2,8%-2,3%-3,5%+2,2%

+0,8%+1,3%+4,2%+1,5%+3,3%+2,3%+2,0%+4,0%+3,0%+3,0%+3,4%

+1,8%-0,1%+0,5%-5,7%-0,5%-2,0%-1,2%+2,3%-0,2%-2,3%+0,7%

+1,5% -1,1%

+0,6% -0,2%

+0,2% -1,0%

+0,5% -0,3%

-0,2% +0,1%

+2,3% -0,8%

-2,2%-1,5%+1,9%+6,1%-6,2%-1,3%

+0,7%+0,2%+4,0%+4,3%-2,9%+0,2%

+6,2%+6,7%+3,3%+6,2%+0,9%+6,6%+3,8%+3,5%+6,7%+4,9%+3,4%

+2,8%+2,1%+1,6%+3,6%+0,4%+6,2%+1,2%+1,3%+4,1%+3,4%+1,6%

+1,6%+7,0%+5,2%+2,6%

-8,3%+0,3%-1,2%+0,4%

-0,2%-2,4%+0,6%+0,4%+2,7%

-4,1%-2,7%-4,0%-2,8%-4,9%

+0.8%+1,6%+1,6%

+3,6%-0,1%+1,2%

+1,2%+3,6%+2,9%+2,8%+4,8%+5,2%+1,9%+2,1%

+0,1%+1,3%+1,3%+5,2%+0,8%+2,8%+2,3%+3,8%

+4,3% +2,0%

+4,4% -0,3%

+3,7% +2,6%

+0,9% +3,2%

+1,9% -3,8%

Au régime ! CA : -0,6% RC : -5,9%

23%

17% 36%

23%

PALMARÈS DES RÉSULTATS COURANTS

ZOOM SUR LES CAFÉS-

LE SECTEUR EN 2012

Le secteur représente 78,4 milliards de chiffre d’affaires en 2012 et 7% du PIB,

c’est le 1er secteur créateur d’emplois. Dans cette famille, la restauration représente 2/3 de l’activité. Les difficultés rencontrées par les débits de boissons sont dues principa-lement aux évolutions législatives sur le tabac et l’alcool. La réduction des dépenses liées aux déplacements professionnels des entreprises, le climat et la conjoncture

économiques réduisent le chiffre d’affaires des hôteliers. Les déplacements profession-nels représentent les trois quart de ce chiffre. La restauration rapide, dont le dynamisme bénéficie du contexte porteur, concurrence principalement la restauration traditionnelle. En 2012, la variation du chiffre d’affaires de la restauration a été de +0,3%, une des plus faibles augmentations depuis le début des années 2000. Le ticket moyen a augmenté

de 1,0% par rapport à 2011 mais il recule sur la période 2008-2012, -2,7%. Il existe quelques points positifs en 2012 : parmi ceux-ci, le record de fréquentation touris-tique étrangère et les meilleures perfor-mances pour les hôtels ayant adopté le nouveau classement. Ce dernier permet de meilleures comparaisons internationales.

Nombre d’adhérents : 22 200Chiffre d’affaires moyen : 259 K€Résultat courant moyen : 33 K€ Chiffre d’affaires évolution : -0,6%Résultat courant évolution : -5,9%

Chiffres clés

RÉPARTITION DES ENTREPRISES PAR TRANCHES DE RÉSULTAT COURANT

2012

< 16 500 €

de 16,5 à 33 000 €

de 33 à 49 500 €

> 49 500 €

- Octobre 201. - n°19Chiffres et commentaires8

Les professionnels du secteur sont 36% à gagner entre un et deux smic annuels bruts, 23 % dégagent un revenu supérieur à 49 500 €. A l’opposé, la même proportion d’entreprises réalise un résultat inférieur à un smic.

-0,6%

-0,7%

-1,9%

2,3%-5,3% -5,9%

0

50

100

150

200

250

Chiffresd'affaires

Marge brute Valeurajoutée

Charges depersonnel

EBE brut RC brut

20112012

ÉVOLUTION DES RATIOS ÉCONOMIQUES

En 2012, le chiffre d’affaires est en léger recul de 0,6%. Les charges de personnel (21% du chiffre d’affaires) ont augmenté de 2,3%. La rentabilité brute diminue de 5,9% et représente 22 % du chiffre d’affaires.

Clément MAROT, maître-restaurateur

5ème11ème

21ème 25ème 28ème 33ème 37ème 44ème 49ème 53ème 64ème

010203040506070

Secteur Café-Hôtellerie-Restauration

Café-

tabac

, jeu

x, jou

rnaux

Café,

jeux

Hôtel

Hôtel

Resta

uran

t

Hôtel

lerie

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lein

air

Bras

serie

Café

Resta

uran

t

Crêp

erie

Pizz

eria

Resta

uran

t

Resta

urati

on ra

pide

-classement des 77 professions-

Témoignage de Clément Marot, restaurateur à LilleInstallé à Lille depuis 1982, Clément Marot vit sa profession par tous les bords. "Pour avoir des clients heu-reux, il faut du personnel heureux et des patrons heureux de faire ce métier. L'important, c'est l'humain. A commencer par les jeunes et la formation des jeunes, la profession souffre d'un manque d'emploi qua-lifié. Nous avons un véritable devoir de formation, sinon plus tard il n'y aura plus de vrais artisans.Nous devons également, bien connaître nos prix de revient pour établir nos prix de vente. Et seu-lement après, appliquer les taux de TVA qui risquent de changer en 2014. Tous les professionnels du secteur savent que beaucoup d'investissements sont à faire. Accessibilité, hygiène, mises aux

normes en sont des exemples. Il ne faut pas hésiter à investir dans la qualité des matériaux et dans des matériels performants pour le plaisir de nos convives, bien sûr, et en même temps pour le confort de nos employés.L'avenir de l'établissement est à envisager assez tôt. La "belle res-tauration" a des contraintes et la reconnaissance est un gage de pérennité. Cela peut passer par l'obtention de labels "Maître restau-rateur", "Artisan restaurateur", par la participation à différents concours ou prix délivrés par de nombreuses instances. Cela passe aussi par une bonne équipe et notamment par l'association de deux artisans sur un même lieu. Les collabora-teurs sont ainsi rassurés sur l'avenir de l'entreprise et cela fidélise la clientèle sur le long terme."

"LA RESTAURATION, C'EST QUE DU BONHEUR"

La baisse de TVA en 2009 a favo-risé l’installation de nouvelles entre-prises dans le secteur. Par ailleurs, les habitudes des consommateurs évoluent très rapidement : besoin de rapidité à moindre coût le midi ; une demande plus festive et origi-nale le soir ; un retour vers le "fait chez soi" et le "cocooning". Tous ces facteurs sont des éléments sur

lesquels les indépendants peuvent et doivent agir. Cela implique une remise en question et une adapta-tion continuelle. Ainsi, ont-ils intérêt à s’inspirer de concepts qui fonc-tionnent et doivent faire évoluer leur offre pour coller aux mutations de leur clientèle.Sur ce secteur très sensible à la conjoncture, aux évolutions des prix et des comportements, les chefs d’entreprise du secteur doivent être en permanence à l’écoute de leur environnement. Ils sortiront ainsi de cette morosité "structurelle", même s’ils s’inquiètent de l’augmentation prévue de trois points de la TVA au 1er janvier 2014.

Sources : INSEE, www.nouschd.fr, www.lhotelle-rie-restauration.fr, www.jesuisentrepreneur.fr, Gira Conseil

TENDANCES

- Octobre 2013 - n°19Chiffres et commentaires 9

CAMarge Gble

VA

DU CHIFFRE D’AFFAIRES, DE LA MARGE BRUTE ET DE LA VALEUR AJOUTÉE

DES CHARGES DE PERSONNEL, DE L’EXCÉDENT BRUT D’EXPLOITATION ET DU RÉSULTAT COURANT

70

80

90

100

110

120

130

2008 2009 2010 2011 2012

105,5

108,5107,6

70

80

90

100

110

120

130

2008 2009 2010 2011 2012

116,8

102,4102,5

5 ANNÉES D’ÉVOLUTION

ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR RÉGION

+0,5%

+0,9%

-2,6%

-2,3%

-2,3%

HÔTELS-RESTAURANTS

En 5 ans, les ratios de chiffres d’affaires, de marge brute et de valeur ajoutée évoluent de façon similaire, respectivement de 5,5%, 8,5% et 7,6%. Sur cette période, le fait marquant est la baisse du taux de TVA qui a joué sur l’augmen-tation cumulée des charges de personnel, +16,8 %, et sur l'accroissement de la rentabilité des entreprises , +7% entre 2009 et 2010.

0% à 0,5%

< -0,5%

>=0,5%

0% à -0,5%

CPEBERC

Jean-Paul et Christiane Dauce, hôtel-restaurant St-Nazaire (Loire-Atlantique)."Les premières années, nous nous sommes appuyés sur la restauration qui battait son plein avec l’activité induite par les chantiers navals.Puis, il a fallu faire face au déclin industriel, à la morosité économique et à une concurrence grandissante. Actuellement, à St-Nazaire comme ailleurs, l’accès en centre-ville est de plus en plus difficile, pénalisant for-tement le commerce de proximité au profit des chaînes de restauration et des résidences hôtelières installées

en périphérie. La reprise en 2006 d’un bar à vins-brasserie nous a per-mis de diversifier notre offre. Nous avons également rénové et dévelop-pé l’hôtellerie en créant un nouveau bâtiment avec 5 appartements et 2 chambres dont une accessible aux personnes handicapées. Malgré la fatigue et, parfois, le découragement face à un avenir court terme bien sombre, nous restons en veille sur notre métier, notre environnement et son évolution, espérant transmettre l’entreprise à des plus jeunes qui oseront relever le challenge. Mais, aujourd’hui, seront-ils suivis par les banques ?…"

"NOUS NOUS DEVONS DE RESPECTER NOTRE NOM ET NOTRE HISTOIRE"

c

ÉQUIPEMENT DE LA MAISON

CA : -1,4% RC : -5,6%

Électroménager, radio, TV, Hifi CA : -12,7% RC : -21,8%

100%

41%27%

10% 15% 13%

L’électroménager, radio, TV, Hifi a connu une année extrêmement diffi-cile. Avec une activité en dents de scie depuis 2008, portée par le marché des

téléviseurs numériques, 2012 a enre-gistré sa plus forte baisse de ces quatre dernières années, -12,7%. Le résultat courant a suivi cette tendance mais avec une intensité beaucoup plus importante atteignant -21,8%. Le résultat courant moyen qui s’élève à 32 000 €, permet aux professionnels de garder leur première place dans le secteur de l’équipement de la maison. En revanche, ils descendent de 13 places dans le classement général des résultats courants passant de la 46ème à la 59ème marche du podium. Ils perdent par la même occasion l’équivalent de 10 000 €. Enfin, 61% des professionnels ont un revenu inférieur à 33 000 € et 19% gagnent plus de 49 500 €.

19%

20% 38%

23%

BAISSE DE GARANTIE-12,7%

-9,6%-13,5%

-1,7%-20,4% -21,8%

0

50

100

150

200

250

300

Chiffred'affaires

Marge brute Valeurajoutée

Charges depersonnel

EBE brut RC brut

20112012

ÉVOLUTION DES RATIOS ÉCONOMIQUES2012/2011

Nombre d’adhérents : 546Chiffre d’affaires moyen : 242 K€Résultat courant moyen : 32 K€ Indice des prix ( ) : -2,0%(équipts audiovisuels, photo. et info.) :-7,1%

RÉPARTITION DES ENTREPRISES

par tranches de résultat courant 2012

TAUX STRUCTURELS DE LA PROFESSION

Chiffred’affaires

Marge brute

Valeur ajoutée

Charges de personnel

EBE Résultatcourant

ÉVOLUTIONS SUR 5 ANNÉES

84,3

104,6

74,770

80

90

100

110

120

130

2008 2009 2010 2011 2012

du chiffre d’affaires, du résultat courant et des charges de personnel - base 100 au 31/12/08 -

Chiffres clés

< 16 500 €

de 16,5 à 33 000 €

de 33 à 49 500 €

> 49 500 €

CACPRC

Outre la crise économique, le secteur souffre d’une baisse des achats de fleurs, accentuée par une concurrence des enseignes franchisées de plus en plus présentes. Les chiffres traduisent ce

climat ambiant puisque l’activité en 2012 a connu de nouveau une baisse de 1,4%, après une légère embellie en 2011. Le ré-sultat courant suit cette tendance avec une chute de 5,6% enregistrée après celles de 2011, 2010 et 2009. 68% des profession-nels ont un revenu inférieur à 33 000 € et un tiers supérieur à 33 000 € dont 13% ont plus de 49 500 €. Le résultat courant moyen a également diminué par rapport à 2011 pour atteindre 30 000 €. Les fleu-ristes gardent tout de même leur 4ème place du classement dans le secteur de l’équipe-ment de la maison mais perdent une place au palmarès des résultats courants des TPE.

FANÉ ÉVOLUTION DES RATIOS ÉCONOMIQUES2012/2011

100%

56%37%

13%21% 19%

13%

19%43%

25%

-1,4%

-1,6%

-2,9%

0,9%-5,3% -5,6%

020406080

100120140160180

Chiffred'affaires

Marge brute Valeurajoutée

Charges depersonnel

EBE brut RC brut

20112012

Nombre d’adhérents : 2 528Chiffre d’affaires moyen : 154 K€Résultat courant moyen : 30 K€ Indice des prix : +3,7%(fleurs et plantes)

RÉPARTITION DES ENTREPRISES par tranches de résultat courant 2012

TAUX STRUCTURELS DE LA PROFESSION

Chiffred’affaires

Marge brute

Valeur ajoutée

Charges de personnel

EBE Résultatcourant

ÉVOLUTIONS SUR 5 ANNÉES

95,5

106,2

86,9

70

80

90

100

110

120

130

2008 2009 2010 2011 2012

du chiffre d’affaires, du résultat courant et des charges de personnel - base 100 au 31/12/08 -

< 16 500 €

de 16,5 à 33 000 €

de 33 à 49 500 €

> 49 500 €

- Octobre 2013 - n°19Chiffres et commentaires20

Chiffres clés

Fleurs

59ème 66ème 67ème 68ème 69ème 70ème

05101520253035

Secteur Équipement de la maison

PALMARÈS DES RÉSULTATS COURANTS

-classement des 77 professions-

Antiq

uités

, br

ocan

te

Ébén

ister

ie

Cade

aux,

souv

enirs

Fleur

s

Tapis

serie

, dé

cora

tion

Élec

tro-

ména

ger,

TV,

HIF

I

59ème 66ème 67ème 68ème 69ème 70ème

05101520253035

Secteur Équipement de la maison

PALMARÈS DES RÉSULTATS COURANTS

-classement des 77 professions-

Antiq

uités

, br

ocan

te

Ébén

ister

ie

Cade

aux,

souv

enirs

Fleur

s

Tapis

serie

, dé

cora

tion

Élec

tro-

ména

ger,

TV,

HIF

I

CACPRC

BÂTIMENT

Revêtement sols et murs CA : +0,6% RC : -4,1%

100%

69%

49%

16%

31% 29%

Même si elle enregistre une hausse de 0,6% de son chiffre d'affaires en 2012, la profession est loin de faire aussi bien qu'en

2011, +4,9%. Toutes les charges se sont alourdies, faisant perdre un peu plus de 4% aux bénéfices dégagés. Le résultat moyen de 41 000 € est à peine inférieur à celui du secteur, 43 000 € par an. Le classement de ces professionnels par revenus n'a pas varié, tant au niveau du bâti-ment, 7ème sur 11 qu'au niveau géné-ral, 38ème sur 77. Plus de la moitié de ces artisans parvient à dégager des revenus supérieurs à deux SMIC, soit 33 000 € par an. La hausse des frais de personnel s'est accélérée depuis 2010 pour atteindre 13,7% en quatre ans.

27%

29%

34%

10%

GLISSADE0,6%

0,2%

-0,7%

5,4%

-3,7% -4,1%

0

20

40

60

80

100

120

140

160

Chiffred'affaires

Marge brute Valeurajoutée

Charges depersonnel

EBE brut RC brut

20112012

ÉVOLUTION DES RATIOS ÉCONOMIQUES2012/2011

Nombre d’adhérents : 2 721Chiffre d’affaires moyen : 145 K€Résultat courant moyen : 41 K€ Variation de la moyenne associéedu coût de la construction : +2,51%

RÉPARTITION DES ENTREPRISES

par tranches de résultat courant 2012

TAUX STRUCTURELS DE LA PROFESSION

Chiffred’affaires

Marge brute

Valeur ajoutée

Charges de personnel

EBE Résultatcourant

ÉVOLUTIONS SUR 5 ANNÉES

101,2

113,7

90,6

70

80

90

100

110

120

130

2008 2009 2010 2011 2012

du chiffre d’affaires, du résultat courant et des charges de personnel - base 100 au 31/12/08 -

Chiffres clés

< 16 500 €

de 16,5 à 33 000 €

de 33 à 49 500 €

> 49 500 €

CACPRC

- Octobre 2013 - n°19Chiffres et commentaires 47

12ème 17ème 20ème 23ème 24ème 29ème 38ème 39ème 40ème 41ème 43ème

0102030405060 Secteur bâtiment

PALMARÈS DES RÉSULTATS COURANTS

-classement des 77 professions-

Couv

ertur

e

Char

pente

Menu

iserie

Élec

tricité

Maço

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Plomb

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o.

Serru

rerie

, m

étalle

rie

RÉALISATION :

Fédération des Centres de Gestion Agréés, 2 rue Meissonier, 75017 Paris - Tél : 01 42 67 80 62

Association Nationale des Directeurs de Centres et Associations de Gestion Agréés,

52 rue d'Illiers, 45 057 Orléans - Tél : 02 38 78 08 88

Édition : CGA Diffusion, 2 rue Meissonier, 75017 Paris - Tél : 01 42 67 80 62

Réf. gb 13.0336stat – 18 novembre 2013

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Chiffres et Commentaires – Cahier n° 19

AArrttiissaannss,, ccoommmmeerrççaannttss ::

qquueellss ssoonntt lleeuurrss vvrraaiiss rreevveennuuss ?? La 19ème édition du recueil « Chiffres et Commentaires » publié par la Fédération des centres de gestion agréés (FCGA) passe au crible les revenus des artisans et des commerçants en 2012. Une enquête inédite qui analyse les performances de 75 professions du commerce et de l’artisanat dans 11 secteurs d’activité. Principaux enseignements.

Pour en savoir plus : http://www.fcga.fr (Catégorie : Chiffres et commentaires) Activité en recul, résultats en baisse. Le diagnostic est sans appel ! Les petites entreprises du commerce et de l’artisanat souffrent en 2012. Et si le bulletin de santé est alarmant, les perspectives de rétablissement à court terme sont tout aussi préoccupantes. Toujours pas de reprise à l’horizon ! Dans ce contexte économique morose, le chiffre d’affaires des commerçants et des artisans enregistre un net recul (+0,5% seulement, contre +2,5% en 2011) tandis que le résultat courant chute, en moyenne, de 2,5 points (contre + 2,3% en 2011). Phénomène inédit en 2012 : la quasi-totalité des 75 professions analysées est sévèrement touchée par la diminution de l’activité et les habituelles disparités sectorielles observées les années précédentes ont tendance à s’égaliser à la baisse.

TTrrooiiss tteennddaanncceess àà rreetteenniirr eenn ccee qquuii ccoonncceerrnnee ll’’éévvoolluuttiioonn ddee ll’’aaccttiivviittéé - L’effondrement de l’artisanat du bâtiment............................... -0,2%, contre +4,3% en 2011 - La résistance du commerce de détail alimentaire .............. +1,5%, comme l’année précédente - La dégradation des services ...................................................................... +0,1%, contre +3,7% un an plus tôt

INVESTISSEMENTS EN BERNE Fragilisés par le ralentissement de l’activité et une fonte significative des marges, les petites entreprises du commerce et de l’artisanat investissent toujours moins (-1,2%) et poursuivent leur désendettement (-6,5%). L’absence de visibilité à moyen-long terme et les difficultés de trésorerie nourrissent une incertitude psycho-logique quant à la pérennité de l’activité. D’où ces « comportements de prudence » qui, à leur tour, peuvent affaiblir la compétitivité des TPE et leur capacité à s’emparer de nouveaux marchés.

LE PALMARES DES REVENUS L’analyse comparative des résultats courants bruts (avant versement des cotisations sociales dues par le chef d’entreprise) laisse apparaître d’importants écarts entre les 75 différentes professions étudiées. En 2012, le résultat courant moyen brut, tous secteurs confondus, s’élève à 49 000 € (contre 50 000 € en 2011). Mais il chute à 41 000 € si l’on exclut les métiers de la santé (pharmaciens, opticiens, prothésistes dentaires) dont les niveaux élevés de revenus pèsent lourd dans la moyenne statistique.

IIllss ggaaggnneenntt pplluuss ddee 4499 550000 €€ 16 professions enregistrent un résultat courant brut supérieur à 3 fois le SMIC brut annuel (49 500 €). Les trois premières sont : -La pharmacie .......................................................................... 175 900 € - L’optique-lunetterie ......................................................... 92 200 € - Le transport de malades (ambulances) ........... 75 500 €

IIllss ggaaggnneenntt eennttrree 4411 225500 eett 4499 550000 €€ 23 professions affichent un résultat courant brut compris dans cette deuxième tranche. Trois se partagent la première place : - La serrurerie-métallerie ................................................ 49 000 € - Les garagistes ....................................................................... 48 800 € - La boulangerie-pâtisserie............................................ 48 700 €

IIllss ggaaggnneenntt eennttrree 3333 000000 eett 4411 225500 €€ 17 professions dégagent un résultat courant brut qui oscille entre ces deux seuils. Trois arrivent en tête : - La plâtrerie-staff-décoration .................................... 41 000 € - L’électricité générale ...................................................... 40 900 € - La maroquinerie ................................................................. 40 600 €

IIllss ggaaggnneenntt mmooiinnss ddee 3333 000000 €€ 21 professions réalisent un résultat courant brut inférieur à 2 fois le SMIC annuel brut (33 000 €). Trois occupent la première marche du podium : - Le prêt-à-porter .................................................................. 33 000 € - Les commerces de cycles et scooters ................. 32 900 € - L’électroménager, radio, TV, HiFi ......................... 32 700 €

METHODOLOGIE DE L’ETUDE « CHIFFRES ET COMMENTAIRES» Cette 19

ème édition présente les indicateurs statistiques sur l’évolution économique de 210 000 TPE adhérentes des CGA

membres du réseau FCGA/Anprecega. Ces résultats sont calculés à partir des déclarations fiscales 2012. Les 75 professions de cette étude sont regroupées en 11 secteurs d’activité. Chacun d’entre eux présente des informations économiques et sociologiques permettant de positionner les TPE dans leur environnement. Une analyse sur l’évolution des critères de gestion et sur les niveaux de résultat vient compléter cette étude. Chacune de ces 75 professions fait enfin l’objet d’une analyse économique spécifique. Si ces résultats traduisent des tendances bien réelles, ils ne doivent en aucun cas être considérés comme des normes professionnelles.

LA FEDERATION DES CENTRES DE GESTION AGREES EN BREF… 400 000 petites entreprises (TPE) et 114 Centres de Gestion Agréés (CGA) 92% des entreprises nationales ont moins de 10 salariés 50% des TPE imposées au BIC sont adhérentes à un CGA

GGrrââccee àà ll’’aaddhhééssiioonn àà uunn CCGGAA,, llee rreevveennuu iimmppoossaabbllee ddee ll’’eennttrreepprriissee nn’’eesstt ppaass mmaajjoorréé

ddee 2255%% !! Le réseau FCGA créé en 1978, c’est aussi 2 000 000 d’emplois salariés et non salariés, 70 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 6 000 experts-comptables correspondants. Les CGA, structures associatives de proximité, constituent un pôle remarquable de conseils collectifs : aide à la gestion, formation et prévention fiscale. Les TPE bénéficient d’une offre pédagogique attractive (les CGA sont parmi les premiers centres formateurs de la petite entreprise avec 500 000 heures annuelles de formation). La FCGA forme un réseau d’information et d’assistance aux TPE présent sur l’ensemble du territoire national et capitalise une expertise économique et sociale reconnue de la petite entreprise. Elle dispose d’outils d’observation et d’analyse particulièrement fiables qui alimentent régulièrement une base de données statistiques très performante.

Contacts presse Guylaine Bourdouleix 01 42 67 80 62 gbourdouleix@fcga.fr