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LUNDI 7 OCTOBRE 2013 - 2 DOU ELHIDJA1435 - N°6993 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL: 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Lièvres AU MOMENT OÙ SUBSISTE UNE TENSION SUR LE CARBURANT Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Photo : Samir Sid Photo : Samir Sid L’actualité politique semble s’emballer avec le retour des anciens lièvres comme Benflis, Sadi, etc. Il ne manque plus à l’appel que Taleb Ahmed, Mouloud Hamrouche et Aït Ahmed et l’on se croirait au beau milieu de ces années de chasse inoubliables où les lièvres avaient une certaine qualité. Mais ce n’est pas parce que ceux d’aujourd’hui sont disqualifiés par rapport aux anciens que l’issue de la chasse risque de changer. Aujourd’hui comme hier, le vainqueur sera le même et son repas de fête sera une belle dinde farcie aux lièvres. Quant aux lièvres, ils seront toujours... les dindons de la farce. [email protected] MONDIAL-2014 DÉBUT AUJOURD’HUI DU STAGE DES VERTS ENTRE 1 000 ET 1 400 SUPPORTERS ALGÉRIENS FERONT LE VOYAGE PAGE 12 IL S SONT EN AL GÉRIE DEPUIS LE 1 er OCTOBRE Les ingénieurs de BP et de Statoil de retour à Tiguentourine L es compagnies pétrolières British Petroleum et Statoil sont en phase de reprendre leurs activités à Tiguentourine. «Seize ingénieurs de BP et de Statoil sont arrivés en Algérie le 1 er octobre. Ils sont actuellement dans une base à Hassi-Messaoud. Ils doivent rallier le complexe de Tiguentourine sous peu», a indiqué, hier, une source proche du ministère de l’Energie et des Mines. «Les partenaires de la Sonatrach ont estimé que les mesures de sécurité mises en œuvre par la compagnie nationale et les autorités algériennes permettent le redéploiement de leurs personnels», a ajouté notre interlocuteur. Les deux sociétés avaient décidé de retirer leurs ingénieurs suite à la prise d’otages qui s’est produite le 16 janvier 2013. L’attaque, perpétrée par un groupe relevant du chef terroriste Mokhtar Belmokhtar, avait causé la mort de vingt-trois employés, en majorité expatriés. T. H. LE CNAPEST MAINTIENT SON MOT D’ORDRE Les lycées en grève ce lundi PAGE 4 ZERGUINE LANCE LES TRAVAUX DE LA RAFFINERIE DE BISKRA PAGE 3

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Page 1: er SUBSISTE UNE TENSION Les ingénieurs de BP et de ... · rapport aux anciens que l’issue de la ... DU STAGE DES VERTS ... «Les partenaires de la Sonatrach ont estimé que les

LUNDI 7 OCTOBRE 2013 - 2 DOU EL HIDJA 1435 - N° 6993 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Lièvres

l AU MOMENT OÙSUBSISTE UNE TENSION

SUR LE CARBURANT

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L’actualité politique semble s’emballeravec le retour des anciens lièvres commeBenflis, Sadi, etc. Il ne manque plus àl’appel que Taleb Ahmed, MouloudHamrouche et Aït Ahmed et l’on se croiraitau beau milieu de ces années de chasseinoubliables où les lièvres avaient unecertaine qualité.

Mais ce n’est pas parce que ceuxd’aujourd’hui sont disqualifiés parrapport aux anciens que l’issue de lachasse risque de changer.

Aujourd’hui comme hier, le vainqueursera le même et son repas de fête seraune belle dinde farcie aux lièvres.

Quant aux lièvres, ils seront toujours...les dindons de la farce.

[email protected]

l MONDIAL-2014

DÉBUT AUJOURD’HUIDU STAGE DES VERTSENTRE 1 000 ET 1 400 SUPPORTERS ALGÉRIENS FERONT LE VOYAGE PAGE 12

l ILS SONT EN ALGÉRIE DEPUIS LE 1er OCTOBRE

Les ingénieursde BP et de

Statoil de retourà Tiguentourine L es compagnies pétrolières

British Petroleum et Statoilsont en phase de reprendre

leurs activités à Tiguentourine.«Seize ingénieurs de BP et deStatoil sont arrivés en Algérie le 1er

octobre. Ils sont actuellement dansune base à Hassi-Messaoud. Ilsdoivent rallier le complexe deTiguentourine sous peu», a

indiqué, hier, une source proche duministère de l’Energie et des Mines.«Les partenaires de la Sonatrachont estimé que les mesures desécurité mises en œuvre par lacompagnie nationale et lesautorités algériennes permettent leredéploiement de leurspersonnels», a ajouté notreinterlocuteur. Les deux sociétés

avaient décidé de retirer leursingénieurs suite à la prise d’otagesqui s’est produite le 16 janvier2013.

L’attaque, perpétrée par ungroupe relevant du chef terroristeMokhtar Belmokhtar, avait causé lamort de vingt-trois employés, enmajorité expatriés.

T. H.

l LE CNAPEST MAINTIENT SON MOT D’ORDRE

Les lycéesen grèvece lundi

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ZERGUINE LANCELES TRAVAUX

DE LA RAFFINERIEDE BISKRA

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Saïdani à Ouargla le 12 octobreAprès Oran et Sétif, c’est à Ouargla que Amar Saïdani se

rendra, ce samedi 12 octobre, pour un troisièmeregroupement régional consacré, celui-là, aux cadres duFLN des wilayas du Sud. Le nouveau secrétaire général du

parti compte clôturer ce regroupement par une grandioserencontre à Alger. Et ce ne sera qu’après ce périple qu’ilannoncera la composante de son bureau politique.

Saïdani et Ghoul«en conclave» à l’APN

Amar Saïdani et Amar Ghoul ontconvenu la tenue d’une grande réunionde leurs groupes parlementaires,aujourd’hui lundi, à l’APN.

Une réunion à laquelle ont égalementété conviés les députés indépendants,apprend-on de bonne source. Il s’agit là

de la première actioncommune entre le FLNet le TAJ qui, rappelons-le, ont déjà scellé unealliance en vue des

p r o c h a i n e sé c h é a n c e sélectorales.

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGETrouvez-vous juste l’analyse que fait

Saïd Sadi de la situation politiqueque traverse l’Algérie ?

Oui : 65,53%Non : 28,12%Sans opinion : 6,35%

PPLLa Protection civile semble avoir quelquesa Protection civile semble avoir quelques

difdif ficultés à renforcer son équipe deficultés à renforcer son équipe demotards qui doivent intervenir rapidementmotards qui doivent intervenir rapidement

en cas d’accident pour secourir les blessés.en cas d’accident pour secourir les blessés. Il yIl ya quelque temps, cet organisme avait lancé una quelque temps, cet organisme avait lancé unappel d'ofappel d'offres afin d’acheter 150 motocyclettesfres afin d’acheter 150 motocyclettesavec kit d’intervention rapide.avec kit d’intervention rapide.

Mais il se trouve que cet appel vient d’êtreMais il se trouve que cet appel vient d’êtredéclaré infructueux.déclaré infructueux. Il est possible que cela soit liéIl est possible que cela soit liéau fait que les fabricants de motos ne sontau fait que les fabricants de motos ne sontnécessairement pas des fabricants denécessairement pas des fabricants dekits d’intervention rapide.kits d’intervention rapide.

Pensez-vousque l'Etat abien fait de

reprendre lamajorité des

parts ducomplexe El Hadjar ?

[email protected]

Lundi 7 octobre 2013 - Page 2

Curieux «jumelage»

Sans eauNombre d’écoles primaires de la

commune d’El-Biar (Alger) sont sanseau depuis plusieurs jours. Une

situation qui a entraîné lafermeture des sanitaireset des cantines, augrand dam des parents.Selon desindiscrétions, il s’agitde factures impayées

par l’APC à la SEAAL.

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Dynamiser, intensifier etdensifier le partenariat algé-ro-roumain, tel est l'objectifassigné à la rencontre d’af-faires ayant regroupé hier,les hommes d’affaires desdeux pays au siège de laChambre algérienne decommerce et d’industrie(CACI).

M. Kebci - Alger (Le Soir) -«Notre pays dispose d’une assezconsidérable manne financière ets’est engagé dans un vastechantier avec d’innombrablesprojets structurants. Ne nousmanquent que le savoir-faire etl’expertise», affirmera d’embléele président de la CACI à l’ouver-ture de cette rencontre.

Tahar Kellil estimera, dans cesens, que l’Algérie et laRoumanie ont besoin l’un del’autre, estimant qu’ils n’ont pasencore atteint le niveau de parte-nariat souhaité. Et de voir en la

Roumanie, pays avec lequel onpartage un passé socialiste, etqui est réputé pour son savoir-faire et son expertise, notam-ment dans certains domainescomme le bâtiment, l’hydraulique

et l’agriculture. Ce dont l’Algériea bénéficié et grandement durantles années 1980, avant que leséchanges entre les deux paysn’enregistrent un déclin. Deséchanges commerciaux qui ont

repris progressivement ces der-nières années avec un volumed’échanges de près de 600 mil-lions de dollars, enregistré l’an-née dernière alors qu’au sixièmemois de l’année en cours, ils ontatteint les 400 millions de dollars.Kellil dira s’attendre à ce que ceséchanges frôlent les 800 millionsde dollars d’ici la fin décembre2013.

Pour sa part, Youcef Lahlou,co-président du Conseil d’af-faires algéro-roumain, abonderadans le même sens, soutenantque l’Algérie est dans le besoinpressant des services roumainsen matière, notamment d’experti-se, plaidant pour la mise sur piedd’une plate-forme d’hommesd’affaires versés dans laconstruction où le génie roumainn’est plus à démontrer.

Il invitera les promoteurs rou-mains à venir investir dans lepays en partenariat avec leurshomologues algériens, les

conseillant de voir du côté,d’autres pays, qui ont choisinotre pays. Non sans mettre enrelief les avantages fiscaux etparafiscaux qu’offre l’Algériepour les partenaires étrangers.

Evoquant la présence roumai-ne en Algérie, Lahlou dira qu’ellese limite à seulement 33 sociétésintervenant dans les cosmé-tiques, les produits hygiéniques,chimiques et agricoles principa-lement.

A noter que cette visited’hommes d’affaires roumains aété précédée il y a troissemaines par une visite similaireen Roumanie de leurs homo-logues algériens. Ceci, avant quedeux autres missions écono-miques roumaines ne viennentavant la fin de l'année pour desconcertations avec les opéra-teurs spécialisés dans les nou-velles technologies ainsi que lasous-traitance dans l'automobile.

M. K.

Le Soird’Algérie Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 3Actualité

Le nouveau programme de raf-fineries entre dans sa phase deconcrétisation. Le premier projet aété lancé, hier, à Biskra parAbdelhamid Zerguine, en atten-dant ceux de Tiaret et deGhardaïa. Le président-directeurgénéral de la Sonatrach a donnéle coup d’envoi des travaux préli-minaires.

Située en amont de la plainede Loutaya, à une vingtaine dekilomètres du chef-lieu de wilaya,cette raffinerie devrait produire 5millions de tonnes de carburants(gasoil, essence et kérosène), dubitume ainsi que des lubrifiants.Les travaux préliminaires ont été

confiés à GCB (génie civil et bâti-ment), filiale du groupe Sonatrach,qui a été chargée de réaliser leterrassement du site. Cette pre-mière phase comporte la réalisa-tion d’un système de transfertd’eau à partir du barrage deFontaine des Gazelles, situé àune trentaine de kilomètres deLoutaya, ainsi qu’un parc de stoc-kage de carburant et de lubrifiantà Bitam, commune de la wilaya deBatna.

Pour assurer le transfert desproduits entre ces deux sites,GCB et GTP ont été chargés deréaliser un pipe multi-produitd’une longueur de 60 kilomètres.Sonatrach prévoit d’installer deuxautres parcs de stockage àOuargla et à Boussaâda afin d’as-

surer l’approvisionnement de cesdeux régions. Sur le plan financier,un budget de 35 milliards dedinars a été enregistré pour cettephase préliminaire. Le budget

alloué à la raffinerie de Biskras’élève, quant à lui, à 240 milliardsde dinars, dont 60% en devises.En termes d’emploi, la compagniepétrolière table sur la création de

15 000 durant les travaux prélimi-naires puis 8 000 postes lors del’entrée en production du com-plexe pétrochimique.

Selon Abdelhamid Zerguine, laraffinerie sera réceptionnée en«2017 ou au plus tard en 2018».«La réalisation de la raffineriedébutera dès la fin des ingénieriesde base. Ce n’est qu’à la contrac-tualisation de la construction quenous pourrons dire que la raffine-rie est prête. Nous avons des pla-nifications prospectives qui nouspermettent d’envisager de démar-rer ces usines au plus tôt en 2017et au plus tard en 2018», a expli-qué le président-directeur généralde la Sonatrach.

Abdelhamid Zerguine a indiquéque la raffinerie de Biskra aura laparticularité de produire d’impor-tantes quantités de lubrifiants etviendra ainsi renforcer les capaci-tés d’huiles produites à Arzew.

T. H.

ELLE SERA OPÉRATIONNELLE DÈS 2017

Zerguine lance les travaux de la raffinerie de BiskraLe président-directeur général de la Sonatrach a lancé,

hier, les travaux préliminaires de la future raffinerie deBiskra. D’une capacité de 5 millions de tonnes de carbu-rants par an, ce complexe pétrochimique devrait entrer enproduction dès 2017.

Lyas Hallas - Alger (Le Soir)-L’intervention hier du PDGd’Algérie Poste sur les ondes dela chaîne III de la Radio algérien-ne, M. Mohamed Laïd Mahloul quise voulait lénifiante, cache mal laréalité tout à fait contraire. Et rela-tivisant des comportementscondamnables de ses person-nels, M. Mahloul a mis en causeles peuples de tout le pourtourméditerranéen. A l’animatrice del’émission qui lui a exposé ce pro-blème de manque de courtoisie,M. Mahloul répond : «Vous savez,c’est une mentalité qui n’est paspropre aux personnels de laPoste mais, à tous lesMéditerranéens.». Il convient entout cas de revenir sur le pro-

gramme de modernisation de ceservice public qui tarde à seconcrétiser. M. Mahloul a préciséque la Poste compte 16 millionsde clients détenteurs de comptescourants postaux (CCP). Un mil-lion de nouvelles cartes moné-tiques a été délivré cette annéeauxquelles s’ajoutent environ sixmillions de cartes monétiquesdéjà utilisées dont une bonne par-tie est en phase de renouvelle-ment. «Nous produisons cescartes par nos propres moyens àhauteur de 30 000 cartes parjour», a-t-il indiqué. Ce sont doncneuf millions de clients, soit plusde la moitié, qui ne disposent pasde cartes monétiques. M. Mahloula également annoncé que la

Poste a acquis 500 nouveauxDAB qui vont être installés inces-samment. «Nous avons 700 DABet nous allons installer 500autres. Ce sont des automatesplus performants qui permettrontde programmer moult autres tran-sactions comme la recharge descartes téléphoniques, le paiementélectronique des factures etc.Encore, ils nous ont coûté beau-coup moins que ceux acquis il y ahuit ans», s’est-il félicité.

Abordant la grande affluenceet le manque de liquidités queconnaissent les bureaux de posteà l’approche de l’Aïd, chose quise produit de façon récurrentedepuis des lustres, M. Mahloul ainvité les Algériens à ne pas serendre dans les bureaux de postedes grandes agglomérations et àse servir où ils habitent.

De même qu’il a invité les jour-nalistes à s’intéresser à cet étatde fait qu’il a qualifié de phéno-mène : «Les Algériens préfèrent

faire la “queue” dans les bureauxqui se trouvent aux centres desgrandes agglomérations au lieude se servir dans des bureaux oùil y a moins de monde, à proximi-té de leurs cités de résidence.

C’est un phénomène que je necomprends pas vraiment. J’inviteplutôt les journalistes à s’intéres-ser au sujet. Cela va nous aider àmieux analyser la situation.»

L. H.

MAHLOUL JUSTIFIE LE MANQUE DE COURTOISIE DES PERSONNELS DE LA POSTE :

«C’est un tempérament typiquement méditerranéen !»Les Algériens vont devoir subir encore pour longtemps

l’insolence des guichetiers de la poste. Le temps derenouveler les machines, installer de nouveaux DAB etsurtout, doter la totalité des détenteurs de CCP de cartesmonétiques au moment où plus de la moitié des clientsd’Algérie Poste n’en disposent pas.

BÂTIMENT

En quête de l’expertise et du savoir-faire roumains

Zerguine annonce que la raffinerie produira d’importantes quantités de lubrifiants.

De notre envoyé spécialà Biskra, Tarek Hafid

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Sid.

Mahloul invite les Algériens à se rendre aux bureaux de poste de leur lieu de résidence.

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L’Algérie est dans le besoin d’hommes d’affaires versés dans la construction.

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Sid.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 4

LE CNAPEST MAINTIENT SON MOT D’ORDRE

Les lycées en grève à partir d’aujourd’hui

Nawal Imès - Alger (Le Soir) -Le mot d’ordre de grève lancé par leCnapest est toujours d’actualité. A laveille du débrayage, le syndicatn’avait reçu aucune invitation au dia-logue.

Messaoud Boudiba, porte-paroledu syndicat autonome, expliquaithier que la tutelle avait lancé dans la

précipitation des invitations à l’en-semble des syndicats pour uneréunion qui devait se tenir à 14heures.

A l’ordre du jour, une séanced’explication des différents procès-verbaux établis avec chacun dessyndicats. «Du non-sérieux !» com-mente le parte-parole du Cnapest

qui explique qu’à la veille de lagrève, le plus urgent aurait été d’ou-vrir les discussions autour des ques-tions en suspens comme le dossierdes syndicalistes suspendus injuste-ment.

«Une provocation», ajoute leporte-parole du Cnapest qui voit enl’initiative du département de BabaAhmed une tentative de casser lemouvement. C’est dans cet espritque le syndicat maintient la pressionen appelant les professeurs à enta-mer dès aujourd’hui une grève d’unjour reconductible. La durée de cedébrayage dépendra de la réactiondu ministère de l’Education, affirmaitle coordonnateur national duCnapest qui appelle à la réintégra-tion d’un membre du conseil nationallicencié abusivement et faisant l’ob-jet de poursuites judiciaires.

Le syndicat insiste sur la régula-risation des enseignants considérés«en voie d’extinction» en les inté-grant aux grades prévus par le statutparticulier en valorisant leursannées d’expérience. Il revendiqueégalement l’organisation deconcours pour permettre aux ensei-gnants d’accéder au grade d’ensei-gnant principal et formateur.

Le Cnapest appelle également àla mise en œuvre des dispositions

relatives à la prime du Sud et à soncalcul sur la base des nouveauxsalaires avec un effet rétroactif àcompter du 1er janvier 2008, à laréouverture du dossier des loge-ments de fonction, de celui de lamédecine du travail, celui desœuvres sociales, de la retraite après25 ans de service.

Dans un communiqué sanction-nant la réunion de samedi, leCnapest appelle la tutelle à accélé-rer la mise en place de la commis-

sion gouvernementale chargée d’ef-fectuer l’inventaire des biens et desavoirs des œuvres sociales et exigel’intégration des enseignants licen-ciés qui avaient réussi au concoursde recrutement au cours de l’année2012 et l’application du nouveau sta-tut particulier de la corporation.

Le préavis de grève du Cnapestavait été déposé le 29 septembredernier et n’a suscité aucune réac-tion de la part de la tutelle.

N. I.

Son intervention à l’université d’été desjeunes du RCD (voir Soir d’Algérie du dimanche6 octobre), très attendue, atteste qu’il n’a paslâché le navire politique. Même s’il ne s’exprimepas expressément sur ce qui était le plus atten-du de lui par les observateurs — sa candidatu-re ou non aux prochaines présidentielles — ilapparaît en filigrane dans ses propos qu’il vabien y aller.

Avant toutefois une quelconque annonceexplicite, officielle, il trace les conditions à réunirdans cette phase cruciale pour le pays : unerupture totale avec le système en place dansses deux expressions —pouvoir tribal et DRS,car pour Sadi «l’esprit de Novembre et de laSoummam recommande le démembrement dela police politique en tant que préalable républi-cain mais il nous engage à défaire le pouvoir tri-bal comme finalité démocratique». Tout un pro-gramme !

C’est en homme politique ayant une expé-rience dans et en dehors du système, mais eny étant, il le combattait, que Saïd Sadi, qui s’estretiré de la présidence du RCD depuis un an etdemi, s’est exprimé. Il s’est aussi adressé à sonauditoire en psychiatre, allant au-delà du fac-tuel, de l’histoire linéaire et en se focalisantexclusivement sur l’analyse de ce qui, pour lui,peut répondre à la problématique sur laquelleon lui demandait d’intervenir, à savoir «l’avenirde l’Algérie de Novembre et de la Soummam».

Novembre 1954 comme le Congrès de laSoummam n’ont été possibles que par une«somme de ruptures» : c’est, là, le socle decette intervention et c’est à cette rupture queSadi appelle la jeunesse algérienne, en expli-quant en quoi elle a consisté historiquement etson inéluctabilité hier comme aujourd’hui avecson corollaire «l’audace» qui l’accompagne.Même si l’ancien responsable du RCD souligneexpressément que «l’histoire se prolonge, ellepeut bégayer, elle ne se décalque qu’exception-nellement», il rappelle que certains dirigeants,avant le déclenchement de la guerre deLibération, avaient «une peur viscérale duchangement… synonyme d’aventure» condui-sant à des hésitations et amenant certains àchercher les hommes providentiels, des tuteurs.

Si le mouvement de libération s’est enclen-ché, c’est précisément, rappelle Sadi, qu’il a

fallu qu’une «petite minorité brise cette paraly-sie… pour provoquer le sursaut salvateur». Au-delà, les artisans de Novembre ont assis larévolution sur un triptyque : un consensus(battre le système colonial) ; une stratégie(toutes les sensibilités étaient admises àrejoindre le mouvement sans se renier ni impo-ser leurs vues) et enfin un objectif : l’indépen-dance nationale.

Audace pour une rupture avec le système en place

Ce cap et ses principes tracés, le Congrèsde la Soummam l’a consolidé par la souverai-neté au seul peuple algérien ; la primauté dupolitique sur le militaire et enfin le principe clai-rement énoncé selon lequel «la guerre deLibération n’est pas une guerre de religion».

Après avoir insisté sur les différentes per-versions des idéaux de la révolution, instrumen-talisation de faits historiques post ou après-indépendance, ou falsifications et mensongessur leur nature de mouvements plus récents,Sadi se plonge, et c’était là, au fond, le but detout cet exercice, dans l’analyse du présent qu’iltaille sans concession.

Au débat récurrent ces derniers tempsquant aux différents clans qui se disputeraientle pouvoir, et notamment la guerre Bouteflika-DRS, il répond, catégorique : «Les oppositionsqui sont réelles, s’agissant du contrôle de larente, n’ont rien d’antinomique car tous ont lemême ADN politique : le tropisme vers l’opacitéet la tentation de la violence : physique ou sym-bolique.» Il se fait un peu plus précis : «Sil’Algérie est aussi facilement captive d’unhomme grabataire, c’est que la police a bien faitle travail en amont.» Et le lien avec Novembreet la Soummam est là pour le docteur Sadi :«L’esprit de Novembre et de la Soummamrecommande le démembrement de la policepolitique en tant que préalable républicain maisil nous engage à défaire le pouvoir tribal commefinalité démocratique.» Voilà les deux axes ducombat aujourd’hui. Deux cibles clairementidentifiées : le pouvoir tribal et le DRS.

Sortir de la culture de la soumission et le faire sans attendre

A son jeune auditoire, Saïd Sadi rappelleque «depuis la naissance de l’Etoile Nord-Africaine en passant par Novembre, avril 1980ou Octobre 1988, tous les sursauts libérateursont été le fait de la jeunesse». Le message estbien clair : il faut, dit-il, «un élan générationnel»,

c’est à vous de créer la rupture, d’avoir de l’au-dace et de ne pas attendre car, assure-t-il d’en-trée de jeu, «vous représentez l’ultime segmentde la société algérienne qui refuse la clientéli-sation et qui inscrit son combat en dehors etcontre le système en place».

Au passage, le docteur Sadi explique que lecombat qui a été mené dans le pays et qui avaitpour fondement la liberté de pensée et de culteet la modernité de l’Etat pour en faire un Etatdémocratique et social a dégénéré et a été per-verti laissant place «à la culture de la soumis-sion qui a gagné la sphère institutionnelle», lamajorité de cette dernière «s’échinant à se fairerecruter par l’oligarchie dominante».

Si le tableau est sombre, il n’est cependantpas désespéré pour peu, explique Sadi, quel’on sorte de cette appréhension de l’inconnu,de la peur de l’aventure — comme l’ont finale-ment décidé les dirigeants de Novembre 1954qui ont refusé de plier face à un ennemi réputépuissant et à un système colonial considéré àtort comme pouvant évoluer démocratiquementet positivement en faveur des autochtones. Enprocédant avec audace à la rupture avec cesystème, l’on a donné le signal à la libération etla victoire du peuple algérien.

C’est à une rupture, là aussi, avec le systè-me en place, à cette audace qu’appelle SaïdSadi pour qui il s’agit aujourd’hui de rompreavec le «rafistolage», les concessions. L’heureest, selon lui, à la «refondation éthique, poli-tique et institutionnelle».

Le message a été lancé aux jeunes duRCD, mais, en réalité, il l’est aussi en directionde tous ceux qui n’osent pas s’engager àrompre avec l’ordre existant. Et comme poursouligner que le feu est dans la maison et qu’ilest temps de l’affronter sur la base de l’ap-proche de rupture totale avec le système enplace qu’il a décliné, il ajoute : «Plus on perd dutemps moins on a de chance d’y parvenir demanière ordonnée.»

Enfin et quant à savoir si l’ancien présidentdu RCD est partant pour être candidat à la pro-chaine présidentielle, il faudra peut-êtreattendre pour en avoir la certitude, mais, d’oreset déjà, il le suggère malgré tout, même s’il neparle pour l’instant que de disponibilité : «Pourl’instant et tant qu’il m’en restera, mon énergievous est acquise et mon expérience, avec sesacquis et ses déconvenues, est à votre servicesi elle peut vous être utile.»

Khedidja Baba-Ahmed

SAÏD SADI SORT DE SON SILENCE :

«Comme à la veille de Novembre 1954,il faut rompre avec le système en place»

Saïd Sadi a quitté voilà plus d’uneannée et demie la présidence du RCD,mais il en demeure, vient-il de décla-rer, un militant.

Pas d’offre de dialogue «sérieuse» de la part de la tutel-le. A la veille de la grève à laquelle a appelé le Cnapest, leministère de l’Education a convoqué l’ensemble des syn-dicats agréés pour une réunion. Le Cnapest y voit une ten-tative de casser l’élan de la grève.

La durée de la grève dépendra de la réaction du ministère de l’Education.

BÉJAÏABataille rangée entre lycéens à El Kseur

Des échauffourées ont éclaté, hier, entre des lycéens internes etexternes du même lycée technique d’El Kseur.

A l’origine de cette bataille rangée, la fermeture du lycée par des collé-giens internes qui entendaient ainsi protester contre les mauvaises condi-tions d’hébergement et de restauration. Mécontents de cette action radica-le de fermeture de leur lycée depuis mercredi, les collégiens inscrits enrégime externat ont décidé de forcer l’ouverture de l’établissement pour ysuivre les cours.

Des affrontements à coups de pierres entre les deux protagonistes ontfait plusieurs blessés fort heureusement sans gravité. Il aura fallu l’inter-vention des forces de l’ordre, de certains parents d’élèves ainsi que de cer-tains habitants du quartier pour calmer les esprits des lycéens en furie, rap-porte une source locale .

A. K.

KHELIFA BENDJEDIDÀ PROPOS

DE SON FRÈRE :

«Chadlia démissionné

de son propre gré»Khelifa Bendjedid affirme que ni l’armée ni

aucune autre partie n’a jamais poussé sonfrère, le défunt président Chadli Bendjedid à ladémission. A l’occasion de la commémorationdu premier anniversaire de la mort de l’ancienprésident de la République, Chadli Bendjedid,organisée par l’association Machaâl-Echahid,en coordination avec le palais de la cultureMoufdi-Zakaria, le frère Khelifa a défendu becet ongles la mémoire de son aîné. «Tous ceuxqui ont dit des mensonges et de la méchance-té trouveront le châtiment de Dieu.

Je le dis et je le répète, Chadli était ungrand homme qui aimait par-dessus tout sonpays». Mais ce qui semble le plus tenir à cœurKhelifa Bendjedid, c’est que, assure-t-il, «per-sonne n’a jamais poussé Chadli à la démis-sion». Il affirme à ce propos qu’il a démission-né de son propre gré et que l’armée lui avaitseulement demandé un délai pour pouvoirs’organiser. «Le défunt président a démission-né le premier mardi du mois de janvier 1992, etaprès insistance de l’armée pour leur accorderun délai, il l’a officiellement annoncé le samedid’après ». Pour lui, la décision de son frèreétait mûrement réfléchie après avoir comprisqu’il ne pouvait assumer et faire face à la tour-nure qu’ont pris les évènements à l’époque.

«Sachez qu’il a fait ça, uniquement pourl’intérêt de l’Algérie», a-t-il souligné tout enajoutant que Chadli avait beaucoup changéaprès cette date et qu’il est mort triste pour cequi est arrivé à son pays. De son côté, la pre-mière ministre de l’Algérie indépendante, ZhorOunissi a témoigné de l’importance que ledéfunt président accordait à la femme et qu’ilcroyait fortement en elle.

«Je témoigne que c’est le premier prési-dent de l’Algérie indépendante qui a osé fairechanger l’ordre des choses et surtout les men-talités en intégrant une femme à son gouver-nement», a-t-elle conclu.

Il est enfin à signaler que beaucoup d’an-ciens ministres, députés et autres personnali-tés politiques ont pris part à la rencontre.

M. M.

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Sid.

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Le Soird’Algérie Lundi 7 octobre 2013 - PAGE5Actualité

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Pour le ministre du Commerce ets’agissant de la lutte contre lecommerce de l’informel qui gan-grène l’activité et dénature leslieux d’habitations, en 2012, 1 368marchés ont été recensés dont826 ont été éradiqués.

«Nous viendrons complète-ment à bout de l’activité informel-le. Ceci, notamment avec la livrai-son des infrastructures qui sont envoie de réalisation», a déclaréMustapha Benbada.

Le ministre du Commerceannoncera aussi un projet à même

de combler le vide concernant ladisponibilité de commerces auniveau des nouvelles cités. Ils’agit d’espaces commerciaux quiseront réalisés pour répondre à lademande des citoyens. Un accorda aussi été conclu avec les sec-teurs concernés et notammentcelui de l’habitat chargé de la réa-lisation des cités.

Le ministre a ainsi déploré l’ab-sence de commodités quand lescitoyens occupent leurs loge-ments. «Actuellement, a-t-il préci-sé, des secteurs comme la cultureet l’éducation sont inclus dans les

commissions de réflexion chapo-tée par le ministère de l’Habitat».

S’agissant des permanencesdevant être assurées lors desfêtes de l’Aïd, Mustapha Benbadaa déclaré que des mesures ont étéprises contre les commerçants quin’ont pas respecté ce programmelors de l’Aïd el Fitr.

«Nous avons effectué lesenquêtes nécessaires et convo-qué les commerçants concernés.Ainsi 351 d’entre eux ont été sanc-tionnés par une fermeture admi-nistrative. Pour ce qui est de l’Aïdel Adha, nous devons prendre lesmesures à temps», a expliqué leministre aux directeurs du com-merce qu’il avait réunis hier pourune évaluation des activités. Ilnotera ainsi que l’essentiel est decombler les lacunes concernantnotamment l’approvisionnementdes commerçants comme il jugerala fête de l’Aïd comme étant «unnouveau test pour ce qui est del’application de la loi». Une haus-

se des permanences de 11% aaussi été effectuée dans lesrégions où il y a eu un manquelors de l’Aïd el Fitr, a-t-il expliqué.

Pour ce qui est des activités decontrôle, le ministre a expliquéque les opérations ont été multi-pliées lors de la saison estivale etle mois de Ramadhan.

Selon Mustapha Benbada, lerenforcement de la mobilisationest estimé à 40%, soit 4 600agents sur le terrain en 2013 pour2 600 agents en 2012. Il révéleraaussi que la hausse des interven-tions est à hauteur de 20%.

Concernant le commerce exté-

rieur, le ministre a souligné l’im-portance de le maîtriser, notantque les indicateurs renvoient unsignal d’alarme.

«Nous devons trouver dessolutions, et nous avons mis surpied un groupe de travailleurs quiregroupe les secteurs desfinances et du commerce. Notrebut n’est cependant pas de freinerles importations. Il faut améliorerle travail de régulation et trouverles mécanismes de contrôlenécessaires», a déclaré leministre.

F.-Z. B.

APPROVISIONNEMENT DURANT L’AÏD

Les permanences seront renforcées,annonce Mustapha Benbada

Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, aannoncé hier que des espaces commerciaux seront réali-sés dans les nouveaux espaces d’habitation qui en sontactuellement dépourvus. L’opération sera réalisée dans lecadre de la lutte contre le commerce informel et l’amélio-ration des conditions de vie des habitants des cités aannoncé le ministre notant qu’une commission deréflexion regroupant les secteurs concernés se chargerade programmer les commodités nécessaires.

Selon Mustapha Benbada, une opération de contrôleauprès des concessionnaires automobiles a été effec-tuée. Cette opération dont les résultats ont été communi-qués au secteur de l’industrie, a abouti à la demande deretrait de l’autorisation d’activer à quatre concession-naires.

Il s’agit aussi, selon le ministre, de réviser le décretexécutif de 2007 concernant la vente automobile et derevoir ainsi le cahier des charges de l’activité des conces-sionnaires. Il annoncera aussi la mise en place d’une

commission pour le contrôle de la qualité des véhiculesdont les véhicules utilitaires, le but étant selon le ministre,de venir à bout «d’une concurrence déloyale».

Benbada rappellera que dans le cadre de la loi definances a été suggérée l’interdiction du crédit fournis-seur qui, selon lui, est similaire au crédit à la consomma-tion initialement interdit. «La loi est entre les mains desmembres de la Commission finances de l’APN», a préci-sé à cet effet Mustapha Benbada.

F.-Z. B.

ACTIVITÉS DES CONCESSIONNAIRES AUTOMOBILESUne révision du décret de 2007 proposée selon Benbada

RENFORCEMENT DE LA CNAN, REDÉPLOIEMENTD’AIR ALGÉRIE ET CONSOLIDATION DE LA SNTF

Les promesses d’Amar GhoulAccélérer la procédure

d’acquisition des navirespour la Cnan, restructurerla compagnie Air Algérie àtravers un redéploiementhumain plus approprié,consolider le transportroutier et donner au trans-port ferroviaire sa véri-table dimension écono-mique. Telle est la feuillede route du nouveauministre des Transportsexposée lors de son entre-vue avec le SG de l’UGTA.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Le successeur d’AmarTou à la tête du départementdes transports s’est voulu ras-surant auprès de son vis-à-visde la centrale syndicale lors deleur entrevue jeudi dernier.

Le ministre des Transportss’est engagé «à évaluer le sec-teur et à prendre les mesuresappropriées à même de relan-cer toutes les activités du sec-teur des transports».

A ce titre, la procédure pourle renforcement de la flottemaritime de la Cnan à traversl’acquisition de douze naviressur les vingt-six validés par leConseil de participation del’Etat (CPE) doit être accélérée.

Concernant la flotte aérien-ne, le ministre des Transports aindiqué que les responsablesde la compagnie se sont enga-gés lors de la première prise decontact qui a suivi son installa-tion à la tête du ministère, «derecenser le potentiel humain dela compagnie en mettant enplace des procédures à mêmede suivre le plan de carrière dupersonnel. Une démarche quipermettra un redéploiement dela compagnie tant sur le plan

interne qu’externe». Le trans-port ferroviaire ou encore letransport routier tant des mar-chandises que des voyageursfigurent également parmi lespriorités inscrites dans la feuillede route du nouveau ministredes Transports. Amar Ghoul,qui a fait parler de lui lorsqu’ilétait à la tête des travauxpublics, veut marquer de sonempreinte le secteur des trans-ports. En guise de sa «détermi-nation» à mettre de l’ordre dans

son secteur, il a instruit enpublic les cadres de son dépar-tement de changer les mentali-tés en les rendant comptablesde leurs actions sur le terrain.«Il n’est pas normal que l’ondemande aux investisseurs destonnes de papiers inutiles et deles remballer à chaque foispour un document», a-t-il expli-qué. D’ailleurs, il a annoncél’instauration d’un guichetunique au niveau du portd’Alger qui sera généralisé auxports les plus importants dupays. Amar Ghoul s’est montrétrès incisif. Il parlera même del’instauration d’un contrat deperformance.

Enfin, le ministre avertirases cadres qu’il y aura un suivipour chaque entreprise.

Interpellé sur la situation quiprévaut au port d’Alger, plusexactement au niveau du DPWorld, Amar Ghoul dira : «Nousserons plus regardants.» Etd’ajouter : «Nous allons mettretous les partenaires autourd’une table et trancher demanière définitive toutes lesquestions qui se posent.»

Ghoul annoncera la créationprochaine d’un très grand port àAlger pour désengorger l’ac-tuel.

A. B.

FRONTIÈREALGÉRO-MALIENNE

Arrestation de vingtcontrebandiers

dont cinq étrangers20 personnes dont 5 de natio-

nalités étrangères ont été arrêtéessamedi dernier au niveau de lazone frontalière entre Timiaouine-Bordj-Badji-Mokhtar et la villemalienne de In Khalil, lors d'uneembuscade dressée par un déta-chement de l'Armée nationalepopulaire (ANP), relevant de la 6e

Région militaire, a indiqué hier uncommuniqué du ministère de laDéfense nationale.

«Au cours d'une embuscadedressée par un détachement del'Armée nationale populaire(ANP), relevant de la 6e Régionmilitaire, au niveau de la zonefrontalière entre Timiaouine-Bordj-Badji-Mokhtar et la ville maliennede In Khalil, le samedi 5 octobre2013 à six heures du matin, leséléments de l'ANP ont réussi àintercepter

un convoi composé de 11 véhi-cules 4x4, chargés de produitsdestinés à la contrebande», préci-se le communiqué.

L'opération a permis égale-ment de saisir 200 litres d'huilemoteur et 48 quintaux de denréesalimentaires (semoule, sucre,huile,...), ajoute la même source.

APS

Benbada promet des mesures à temps.

Phot

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Sid.

Ghoul s’engage à relancer toutes les activités du secteur des transports.

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Sid.

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 6

Pourquoi nos élèvesLes chiffres sont alarmants pour le

pays et le Premier ministre s’en est faitl’écho lors de l’inauguration de la rentréescolaire 2013-14. Selon le constat officiel,l’effectif des diplômés issus des spéciali-tés universitaires de sciences exactes etde technologie ne cesse de baisser. C’estla conséquence logique de l’érosion dunombre de lycéens inscrits dans cesfilières/épouvantail : mathématiques ettechniques mathématiques. Ils les fuient.Depuis de nombreuses années, l’orienta-tion vers ces deux filières, à la fin de la1°AS, se retrouve complètement cham-boulée par le nombre incroyable derecours introduits par les parents. Faut-ilen vouloir aux élèves ? Bien sûr que non! Ils cherchent à réunirles atouts pour décro-cher leur «bachot». Etsurtout, ils ne fontqu’épouser la normeimposée par l’institutionqui fait de la réussite aubaccalauréat de l’ensei-gnement général – etpas celle dans l’ensei-gnement professionnel– l’unique porte d’accèsà l’université. Pouratteindre ce but, ils pré-fèrent s’orienter versdes filières plus facilesà gérer telles les lettreset les sciences expéri-mentales (faciles selonleurs propres représen-tations !). Devant cettedésaffection, il y a lieude s’inquiéter.

Serait-ce nousconsoler que de voir laquasi-totalité des payspartager cette préoccupation qu’est la dif-ficulté à enseigner (et à apprendre) lesmathématiques ? A la nette différence quedans les pays sous-développés, le phéno-mène est gravissime et menace jusqu’àleur développement. Le cas de l’Algérieest similaire à celui de la France mais àdes degrés de gravité différents. Dans unrapport commandé par la présidence dela République française, la commissionAttali reconnaît «le désintérêt pour lesfilières scientifiques (à l’université) et quele recul de la maîtrise des mathématiquesdès le primaire pourrait aggraver le déficitdu pays en ingénieurs». Dans le mêmesens, un rapport de la Cour des comptesfrançaise, intitulé «Quelle croissance pourla France de 2010 à 2020 ?», pointe l’in-dex sur le cycle primaire, considérécomme point de départ de cette faiblesseen mathématiques. On y lit notamment :«Le recul de la maîtrise des mathéma-tiques au cycle primaire risque en particu-lier d’aggraver le déficit d’ingénieursconstaté depuis plusieurs années.» Et depréciser que la pénurie se nourrit du désa-mour des étudiants pour les filières scien-tifiques de l’enseignement supérieur, enparticulier à l’université. En réalité, lesconclusions de la commission Attali et durapport de la Cour des comptes françaisen’ont fait que relayer la sonnette d’alarmetirée – depuis des lustres — par d’émi-nents spécialistes. Qu’ils soient mathéma-ticiens ou pédagogues, tous ont mis enexergue l’apport décisif du primaire —

voire du préscolaire — dans le processusenseignement/apprentissage et pas seu-lement en mathématiques.

Que faire ?Il ne sert à rien d’attendre le collège ou

le lycée pour se rendre compte de ce phé-nomène (la phobie des mathématiques).Dans beaucoup de pays la politique sco-laire s’est contentée de délaisser la péda-gogie du primaire (programme et métho-de) pour se focaliser uniquement sur lesecondaire. Quant au préscolaire, ilsouffre, malheureusement, d’un silence-radio pire que celui dédié au primaire.

Or, tous les spécialistes s’accordent àdire que l’essentiel de la scolarité se joue

au cours de la mater-nelle et du primaire,plus particulièrementles trois premièresannées. Dans unouvrage collectif intitu-lé Les programmesscolaires au piquet,paru en 2006, le pro-fesseur émérite Rudol-ph B’kouche tente uneexplication qui vaut sonpesant d’or : «La bais-se de niveau est déjàancienne. Elle s’ex-plique parfaitement parl’évolution des pro-grammes. Au primaire,on retarde l’apprentis-sage des notions fon-damentales, on dimi-nue la part du calculmental et on adaptel’enseignement desmathématiques à l’usa-ge de la calculatrice et

de l’outil informatique.» Il est relayé par unautre spécialiste, Roland Charnay, quiaccuse les derniers programmes françaisde «privilégier le seul entraînement» etdonc «d'affaiblir la compréhension».D’autres se positionnent aussi par rapportà ces programmes en notant que«demander aux enfants de construireeux-mêmes les savoirs mathématiques,cela s'apparente à du jeu de piste, pas àune démarche scientifique».

La seule parade à cette phobie desmathématiques réside dans la mise enplace d’une pédagogie préventive.

Cette prévention/parade doit se situeraux deux niveaux-clés que sont la mater-nelle avec ses préapprentissages(d’éveil/imprégnation) et la phase d’initia-tion avec ses apprentissages de base.Réussir cette prévention ne signifie pasque nous allons former des «cracks» enmathématiques mais tout au moins d’éloi-gner le syndrome de la phobie qui fait tantde ravages actuellement. Peut-être aussisusciter des vocations de mathémati-ciens, par la suite. Partant de ce constat,le bon sens pédagogique nous invite àcibler les germes pathogènes de cettephobie des mathématiques.

PrévenirDe par sa rigueur, la démarche médi-

cale est tout indiquée pour prévenir lesdifficultés d’apprentissage scolaire. Pourrappel : cette prévention passe d’abordpar une claire connaissance de l’objet (la

maladie, ici la phobie des mathématiques)et du sujet (le patient potentiel, ici l’élève).Ce n’est qu’une fois effectué ce travaild’exploration que la thérapie est délivrée :hygiène de vie, vaccins et autres conseils.Que sait-on des mathématiques pourpouvoir expliquer leur difficulté à êtreenseignées ? Que faut-il prévoir commedispositif pédagogique pour les rendreaccessibles à la majorité des élèves etainsi éloigner le spectre de la phobie ?Autant de questions décisives que nulenseignant du primaire (et des autrescycles) ne doit ignorer. Malheureusement,c’est cette ignorance qui fait le lit de cette«guerre» déclarée par les mathématiquesau monde scolaire et universitaire. La pro-blématique de l’apprentissage/ initiationdes mathématiques se décline en deuxvolets : psychologique et pratique. C’estcourir le risque d’un monumental ratagede l’initiation (à l’école primaire) qued’ignorer ces deux aspects (psycholo-gique et pratique).

C’est que tout l’édifice de l’étude desmathématiques — du collège à l’universi-té — dépend de la manière dont est négo-cié par l’enseignant, via les méthodes etles programmes, les trois premièresannées du primaire. Sans oublier lamaternelle en tant que phase préparatoirequi facilitera à l’élève son démarrage dansl’initiation. Pour les trois premièresannées du primaire, la difficulté ira en pro-gressant d’année en année. Ne pas allertrop vite et ne pas compliquer (ou char-ger) les programmes est une règle d’ordans tout enseignement dispensé à l’éco-le primaire. Les exigences de la bonnepédagogie font que la première annéedoit s’appuyer sur lesacquis de la grande sec-tion de la maternelle.

Qu’est-ce que lamathématique ? C’est«la science qui a pourobjet l’étude des gran-deurs et de l’ordre. Cetteétude suppose la miseen évidence des rela-tions précises qui exis-tent entre ces grandeurs,afin de dégager lesnotions de situation, deproportionnalité, demesure, de combinaison,de classement». Afin desaisir toute la difficultéque présente son ensei-gnement, il nous fautaussi citer ses deux prin-cipales caractéristiques :«sa précision (celle desformes, des nombres,rapports.) et son abstraction suggérée pardes analogies avec des objets ou des faitsréels» (E. Borel). Pour faire simple, ondéfinira les mathématiques comme étantla traduction du réel par un langage sym-bolique. En mathématiques, la difficultéprovient du fait que l’abstraction se retrou-ve à tous les stades de son enseigne-ment. Les notions de base, à savoir lenombre, les mesures, les quantités etl’équivalence sont symbolisées par unlangage spécifique.

L’enfant/élève doit non seulementaccéder à leur compréhension (de cesnotions) mais aussi à la maîtrise progres-sive du langage symbolique qui lesdésigne. L’enfant ne pourra accéder à lapensée abstraite que timidement à la findu cycle primaire. C’est au collège (vers11-12 ans) qu’il fera des hypothèses etdes déductions imposées par la discipline

mathématique (au primaire et en mater-nelle on parlera d’activité d’éveil à cettediscipline scolaire). Que faire pour faciliterle passage vers la compréhension desnotions de base, et par la suite, faciliter lepassage vers l’abstraction ? Là est le véri-table enjeu de l’enseignement des mathé-matiques au primaire. De prime abord,l’observateur non averti pensera que cepassage du concret enfantin vers l’abs-trait du symbolisme mathématique estdes plus faciles. En témoignent cesparoles de parents souvent entendues :«Mon enfant sait lire l’alphabet et saitcompter jusqu’à 100, et il n’a que cinqans.» Pure illusion ! L’enfant de cet âge nepeut comprendre le sens des opérationsou des chiffres qu’il énumère et dont il nereconnaît la graphie que par simple

mémorisation. Mémorisern’est pas apprendre oucomprendre, loin s’en faut.Exceptés les enfants pré-coces — l’extrême minoritéd’une classe d’âge — l’en-fant doit attendre l’âge de 7ans et parfois un peu pluspour sortir de ce réalismespécifique à cette tranched’âge et qui traduit lesmanifestations de sa pen-sée. Ce réalisme purementenfantin est décrit pas Pia-get comme étant «unmélange d’animisme etd’artificialisme qui font seconfondre dans son espritet le réel et l’imaginaire».Ce niveau de développe-ment de la pensée (niveauinfra-relationnel) rend l’en-fant de cet âge (de 5 à 7ans) inapte aux opérations

intellectuelles d’analyse et de synthèse ;de déduction et d’induction.

Ces opérations ne sont sollicitées parl’apprentissage qu’au début du cycle pri-maire. Pour illustrer cette inaptitude del’enfant (de 5 ans, voire 6 ans) à pénétrerl’apprentissage des mathématiques, leschercheurs aiment à citer ces deuxexemples :

• Une même quantité de liquide estversée dans deux verres de formes diffé-rentes (le verre A de forme longiligne et leverre B plus petit mais large). Posez laquestion à un enfant de 5 ans (et à cer-tains entre 5 et – 6 ans) : dans quel verrey a-t-il plus de liquide ? Il vous dira : «dansle verre A parce que plus grand de taille.»

• La deuxième expérience porte sur lenombre de billes. Deux tas de cinq billeschacun. Le tas A est ramassé, les cinqbilles serrées les unes contre les autres.

Par Ahmed Tessa, pé[email protected]

Les observations d’élèves— tous cycles confondus —

en séance demathématiques — ne

manquent pas de voir surleurs visages se dessiner

des signes de gêne, parfoisde désarroi, voire de

panique. Ils ont peur parcequ’ils se sentent en

situation d’insécurité. Desétudes récentes parlent

même de maux de tête àchaque fois que l’élève

entre en cours demathématiques. En réalité,ils ne font que remonter à

la surface la somme desdifficultés qui se sontaccumulés d’année en

année.

Oui,l’apprentissage/initiation

des mathématiques — tout comme la

lecture/écriture — exigedes préalables

psychologiques etpédagogiques

incontournables. Un vrai cahier des

charges, qui se déclineen une somme deprérequis, auquel

l’enfant doit satisfaireavant d’entrer en 1re

année primaire. Maiss’est-on un jour

préoccupé de cesprérequis pour entreren initiation ? Jamais !

ÉDUCATION«Mon enfant sait lire l’alphabet et sait compter jusqu’à 100 et il n’a

que cinq ans.» Pure illusion ! L’enfant de cet âge ne peut comprendre lesens des opérations ou des chiffres qu’il énumère et dont il ne recon-naît la graphie que par simple mémorisation. Mémoriser n’est pasapprendre ou comprendre, loin s’en faut.

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Quant au tas B, il est éclaté avec lescinq billes espacées les une des autres.L’enfant vous dira que c’est dans le tas Bqu’il y a le plus de billes. L’explication psy-chologique de ces deux attitudes de l’en-fant recommande de ne point hâter l’ap-prentissage des mathématiques. Unenseignement pré-maturé et précipitépénalisera l‘enfant etlui fera rencontrerdes difficultés quis’amoncellerontd’année en année.L’initiation ne pourradémarrer qu’une foisque l’enfant auraacquis de façon cer-taine et sûre les troisconditions suivantes: la notion de conser-vation des quantités,la notion de réversi-bilité d’une opérationet la possibilité d’or-donner les grandeurs. C’est généralementvers 7 ans, âge adulte de l’enfance. Est-ce un hasard si certains pays développésreculent à 7 ans l’initiation aux apprentis-sages scolaires (l’entrée en 1re année pri-maire) ? Ils prennent l’assurance que lestade «adulte de l’enfance» est atteint. Ilaura atteint la pleine maturité pour affron-ter les difficiles apprentissages de basedont celui des mathématiques.

Sans rentrer dans les détails tech-niques de la pédagogie des mathéma-tiques au primaire, nous ne saurionsocculter l’importance décisive de la phasede préparation via l’acquisition des préa-lables à la maternelle (les préapprentis-sages de la maternelle). Les exercices etles leçons dispensées à l’initiation (écoleprimaire) en sont largement tributaires.

Oui, l’apprentissage/initiation desmathématiques – toutcomme la lecture/écri-ture – exige des préa-lables psychologiqueset pédagogiquesincontournables. Unvrai cahier descharges qui se déclineen une somme de pré-requis auquel l’enfantdoit satisfaire avantd’entrer en 1re annéeprimaire. Mais s’est-onun jour préoccupé deces prérequis pourentrer en initiation ?Jamais ! Ce n’est quevers la fin des cyclesprimaire, moyen etsecondaire que l’autorité s’inquiète desprérequis pour accéder au cycle supé-rieur. Par les fameux examens de fin decycle dénoncés pour leur arbitraire dansla notation et pour leur formalisme dans lagestion des épreuves (sixième, brevet etbaccalauréat).

Le rôle de la maternelleLes prérequis conditionnent la réussite

des premiers apprentissages. Ils se résu-ment dans la pédagogie du préscolaire(en maternelle) laquelle est caractériséepar les préapprentissages, préparatoiresà l’initiation. Cette pédagogie de la mater-nelle est différente de celle employée auprimaire. Bien que l’enfant de 6 anséprouve encore le besoin d’activités dis-pensées en maternelle, il est d’ailleurs for-tement recommandé de continuer à enfaire au début de la 1re année du primaire.

Ces activités sont ludiques mais nulle-ment gratuites ; elles ont des visées édu-catives et pédagogiques d’une grandeimportance. Elles sont le terreau fertile oùs’enracineront les futurs apprentissagesfondamentaux (langue et mathéma-tiques). Ces activités planifiées lors de la

grande section de lamaternelle (de 5 à 6ans) et de la 1re annéedu primaire sollicitenttoutes des opérationsmentales et poussentà l’activation de fonc-tions supérieures(relationnelle, symbo-lique…). C’est unemultitude d’activitéset d’exercicesludiques qui sont à ladisposition des édu-cateurs de la mater-nelle et des ensei-gnants de la 1re

année du primaire.Elles (ces activités ludiques) sont organi-sées en trois grandes catégories – pourne citer que celles-là :

- Les activités qui travaillent à la prisede conscience par l’enfant de son schémacorporel (reconnaître sa gauche de sadroite, les différentes parties de soncorps). Pour les psychologues le schémacorporel est inséparable des notions detemps et d’espace. Il entretient des rap-ports étroits avec le langage et la penséesymbolique.

- Les activités d’organisation et destructuration de l’espace ; exemple : sesituer par rapport à son environnement(devant, derrière, entre, se diriger vers…)

- Les activités d’organisation et destructuration du temps ; exemples : laremise en ordre d’images séquentiellespour l’amener à comprendre une chrono-

logie ; présenterdes images qui lepousseront à utili-ser des relations detemps (quand,lorsque, après,avant, hier,demain).

Ces prérequisfavorisent, en lefacilitant, ce bascu-lement progressif,et non précipité, dela pensée infra-relationnelle, de ceréel qu’il ne perçoitque par le biais desa sensibilité, versla pensée relation-

nelle, vers l’abstraction. Cela exige de luiun effort de dépassement, prisonnier qu’ilest de l’emprise de ses perceptions (de sasensibilité). Cet effort de dépassement nepeut se concevoir et se réaliser sans letalent du pédagogue, la pertinence desméthodes et des programmes officiels.L’enseignant/l’éducatrice dispose de laparole claire et intelligible qui explique etmontre. Il a aussi recours au dessin expli-catif. Mais cela est nettement insuffisantpour réussir sa leçon de mathématiques.L’enfant a besoin de manipuler et d’agir.

Nos anciens disaient que «partoutl’opération manuelle doit précéder l’opéra-tion arithmétique». En écho, Piaget résu-me ses travaux scientifiques sur la psy-chologie des mathématiques : «Lenombre est un système d’opérations etl’opération n’est pas autre chose qu’uneaction.» Ici, on aborde la question de la

logistique de l’enseignement des mathé-matiques au primaire (premières années).Compter, classer, trier, calculer sont desactions. Elles ne sauraient se contenterd’être réalisées sur tableau ou sur un livreou un cahier d’exercices.

L’enfant a besoin de toucher, de mani-puler, de tâtonner, se tromper, recommen-cer jusqu’à trouver. L’erreur se voit valori-sée en tant que support d’apprentissageet non comme un échec à sanctionner. Ilest indispensable d’utiliser un matérielaussi simple que possible (buchettes,jetons). Le danger qui guette l’enseignantest d’utiliser au cours de la séance unmatériel diversifié, clinquant de couleurset de formes différentes. Ce qui est sou-vent le cas en ces temps modernes où,par effet de mode contagieuse, la simpli-cité est négligée. La multiplicité desfigures rend le souvenir plus difficile, cequi gêne l’abstraction. Si seuls comptentles actes de manipulation réalisés parl’élève, il importe donc que son attentionsoit concentrée. Lui offrir des matérielstrop diversifiés détournerait son attention— et l’amènerait à se déconcentrer.

En parlant de l’importance des jeuxéducatifs à utiliser dans les écoles mater-nelles, Piaget écrit : «Plus on aura perdude temps à préparer le nombre et lamesure par la construction des rapportsquantitatifs, mieux l’enfant comprendraensuite.» Dans cet esprit, ce n’est pointperdre son temps que de reprendre enpremière année du primaire certainesactivités ludiques de la grande section de

la maternelle (5 ans). Il s’agit notammentde celles liées à la structuration de l’espa-ce et du temps par l’élève. Les observa-tions d’élèves – tous cycles confondus —en séance de mathématiques ne man-quent pas de voir sur leurs visages sedessiner des signes de gêne, parfois dedésarroi, voire de panique. Ils ont peurparce qu’ils se sentent en situation d’in-sécurité. Des études récentes parlentmême de maux de tête à chaque fois quel’élève entre en cours de mathématiques.En réalité, ils ne font que remonter à lasurface la somme des difficultés qui sesont accumulés d’année en année.

Des difficultés nées d’une mauvaisepréparation à l’initiation – le passage ratéde la maternelle au primaire. Une accu-mulation sous forme de cercle vicieux quiles pousse irrémédiablement vers l’échecet pour les plus fragiles vers la phobie.L’antichambre du décrochage scolaire.

Le décrochage est alimenté, voireaggravé par cet «impérialisme» des fortscoefficients attribués aux mathématiques,comme si cet impérialisme allait donnerplus d’attrait à cette discipline.

Or, la réalité est là : les résultats sontpeu réjouissants. Réconcilier les élèvesavec les mathématiques, c’est possible, àcondition de se pencher sérieusementsur la pédagogie pratiquée à la mater-nelle et au primaire. Au-delà de ces deuxcycles, les dés sont jetés et le sort scel-lé… celui d’un pays qui pleure son déficiten ingénieurs.

A. T.

Le Soird’Algérie Contribution Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 7

ont peur des mathématiques Les notions de base, à savoirle nombre, les mesures, les

quantités et l’équivalence sontsymbolisées par un langage

spécifique. L’enfant/élève doit non

seulement accéder à leurcompréhension (de ces notions)

mais aussi à la maîtriseprogressive du langage

symbolique qui les désigne.L’enfant ne pourra accéder à la

pensée abstraite quetimidement à la fin du cycle

primaire.

Il ne sert à rien d’attendre lecollège ou le lycée pour se

rendre compte de cephénomène (la phobie des

mathématiques). Dansbeaucoup de pays, la politique

scolaire s’est contentée dedélaisser la pédagogie duprimaire (programme et

méthode) pour se focaliseruniquement sur le secondaire.

Quant au préscolaire, il souffre,malheureusement, d’un silence-

radio pire que celui dédié auprimaire.

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CondoléancesLe directeur de l’Etablissement privéde formation paramédicale «ECO-PAR», M. MAMI Ahmed, très affec-té par le décès de

Mlle ACHOUR Dounia diplômée d’Etat en kinésithérapie,présente à la famille de la défunte sessincères condoléances et l’assure, encette pénible circonstance, de sa pro-fonde sympathie.Que Dieu accorde à la défunte SaSainte Miséricorde et l'accueille

en Son Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.»134964/B1

Page 8: er SUBSISTE UNE TENSION Les ingénieurs de BP et de ... · rapport aux anciens que l’issue de la ... DU STAGE DES VERTS ... «Les partenaires de la Sonatrach ont estimé que les

Les deux journées caniculaires dejeudi et vendredi derniers n’ont pas étéde tout repos pour les populations deplusieurs localités de la wilaya de Tizi-Ouzou et de la Protection civile, sollici-tée de toutes parts.

Deux journées marquées par des tempéra-tures anormalement élevées et cela n’a pas étésans occasionner des dégâts au patrimoinevégétal comme l’illustre un bilan établi par laProtection civile, rendu public hier. En effet, si

l’on doit se fier aux statistiques relevées pour lesjournées de jeudi et vendredi derniers, il a étéenregistré pas moins de 53 départs de feu, 19pour jeudi et 34 le lendemain, avec pas moinsde 11 incendies qualifiés d’importants.

Ce sont 8 hectares de couvert végétal, entreforêts, maquis et broussailles, ainsi que 160arbres fruitiers qui sont partis en proies auxflammes dans la journée de jeudi. Plus dévas-tateurs ont été, le lendemain, les feux enregis-trés au village Meddah, à Tizi-Gheniff, et au lieu-dit Aït-Larbi, dans la commune d’Iferhounène, où

28 hectares de végétations, dont du chêne liège,du chêne vert et autres broussailles sont partisen fumée.

En deux jours donc, ce sont 53 départs defeu qui ont été enregistrés alors que pour lapériode allant du 1er juin au 30 septembre, rap-pelle la Protection civile, 96 incendies de forêts,dont 73 durant le mois d’août, ont été relevés.Une campagne pendant laquelle 473 hectaresde forêts, maquis et broussailles et pas moinsde 7 900 arbres fruitiers ont été perdus.

A. M.

La décision émanant du Premierministère de mettre le holà à ce type demarché, si elle a été bien accueillie parla population, a rencontré très vite unevive opposition des tenants de ce com-merce, qui, il faut le dire, constitue unesource de revenus pour des centainesde pères de famille, issus non seule-ment de la commune de KhemisMiliana mais aussi des communesenvironnantes, et par delà, ce sont desmilliers de personnes qui en vivent.

Cette décision a certes connu undébut d’application et durant quelquesjours, quelques semaines tout au plus,elle a donné naissance à des contesta-tions parfois très vives allant jusqu’auxtroubles à l’ordre public par des siègesde la daïra, de l’APC, des barrages éta-blis sur les routes...

Très vite, les autorités locales sesont rendu compte de l’inanité de l’ap-plication de cette décision sur le terrainparce que c’est une décision qui nepropose pas en échange à ces com-merçants une autre alternative,d’autres sites où exercer leurs activités.Aussi avons-nous assisté durant uncertain laps de temps à la disparition dece commerce, tous les lieux ayant étédégagés, puis le retour de l’occupationdes lieux par ces commerçants, retourtimide d’abord puis, de plus belle.

Les commerçants par site d’activi-tés se sont constitués en des associa-tions informelles, aussi, pour faireentendre leurs voix et exiger d’autreslieux en échange. Branle-bas de com-bat au sein de l’administration et despouvoirs publics, il a fallu très vite pros-

pecter les sites potentiels pour implan-ter ces marchés, dégager des enve-loppes, se soumettre aux difficultésbureaucratiques qu’impose le code desmarchés publics et faire gagner dutemps, en faisant patienter les uns etles autres dont le manque à gagnerdevenait insupportable.

Où en est-on aujourd’hui ?Après moult prouesses, 7 sites ont

pu être dégagés et sur lesquels ont étéentamées les réalisations de structurescommerciales de proximité dans diffé-rents quartiers de la commune. Unmarché dans le quartier La Cadat (ex-ONACP) avec 20 locaux, 110 étals et12 pour la poissonnerie et une exten-sion en cours de 50 étals, un deuxièmemarché qu’exploitait l’OAIC, sis rueBelouazani, avec 106 étals, un autre,celui construit toujours dans les dépôtsde l’OAIC, rue Djitli-Mustapha et com-posé de 76 locaux, un quatrième mar-ché implanté au niveau de Hay Salamavec 30 étals, un sixième marchéconstruit à la place du site désaffectéde ECTBK (cimenterie) en plein centre-ville composé de 153 locaux et enfin

une septième structure réalisée aucentre ce la cité Sidi Maâmar avec 15locaux le dernier entamé connaît untaux d’avancement de 15 %.Le marchéde l’ECTBK est achevé à 100 %, lesautres le sont à entre 50 et 95 %. A quisont destinés ces locaux ? Selon lesautorités locales, seuls les postulantsqui y exerçaient et dont l’exercice estattesté peuvent prétendre à un de ceslocaux ou de ces étals. Inutile de direque décrocher un de ces emplace-ments constitue une aubaine à ne pasrater pour bon nombre de parasites quiveulent greffer, en dernière minute,leurs noms sur les listes d’attribution.Aussi ces listes établies par l’APC sontcommuniquées aux services de policepour enquête et passées au crible.Cependant, selon des rumeurs, mêmeparmi les 517 noms qui figurent surcette liste certains parasites ont pu pas-ser à travers les mailles.

Pour les marchés achevés ou envoie de finition et qu’on dit livrables aucourant du mois de décembre, les attri-butions se feront dans la transparencela plus totale, nous a-t-on affirmé. 550locaux et étals pour 517 demandeurs

donc de quoi satisfaire tout le monde.Cependant, il s’avère que certainscommerces étaient exploités par plu-sieurs membres d’une même famille,aussi chacun cherchant à acquérir sonindépendance du groupe familial, lademande se trouve donc accrue. Pourla réalisation de l’ensemble des 550locaux des 7 marchés, l’enveloppeconsacrée a été de 167 millions dedinars, prélevés sur le compte del’APC, pour 5 des 7 marchés, les deuxautres, ceux de la cité Houria et Hay EsSalam sont pris en charge sur le bud-get de la Wilaya. Khemis-Miliana est unpôle commercial qui attire journelle-ment de très nombreux petits commer-çants qui viennent des nombreusescommunes environnantes et pour satis-faire tous les postulants, il faut démulti-plier ce genre de marchés de proximité.Sans doute est-ce là le seul moyen deréglementer le marcher informel et lecontenir dans des structures gérablesfaute de quoi il continuera à proliféreravec toute l’anarchie qu’il induit inévita-blement ? Pour cela, une rallonge estplus qu’indispensable.

Karim O.

A Khemis Miliana, plus que partout ailleurs dans les com-munes de la wilaya, le commerce informel est devenu un phéno-mène qui a asphyxié la ville, envahissant places publiques, trot-toirs, cités et même quelquefois la chaussée de la RN 4 qui tra-verse la ville. Un marché où tout se vend, des figues de Barbarieaux outils informatiques en passant par la brocante et les fourni-tures scolaires.

Le Soird’Algérie Lundi 7 octobre 2013 - PAGE8Le Soir du Centre

KHEMIS MILIANA

550 locaux et étals commerciaux pour endiguer le commerce informel

Un appel destiné aux Tizi-Ouziens pour une marche, hier, àlaquelle en fin de compte ont pris

part plusieurs dizaines de citoyens,encadrés par un dispositif policierconsistant, pour le moins que l’on

puisse dire. Comme prévu, la mani-festation s’est ébranlée en milieu dematinée à partir de la place de l’an-cienne mairie, en plein cœur de Tizi-Ouzou, pour atterrir aux portes de laclinique où la semaine dernière, unefemme de 32 ans est décédée, por-tant ainsi à sept le nombre de partu-rientes ayant perdu la vie depuis ledébut de l’année, dans cette très

décriée clinique d’accouchement.Deux exigences ont été portées lorsde la manifestation d’hier, par lacoordination de citoyens, initiatricede cette manifestation : des sanc-tions exemplaires contre les respon-sables du décès de la jeune femme,et l’amélioration de la prise en char-ge des malades.

A. M.

Selon des sources locales, une affairede violence contre un parent défraiedepuis quelque temps la chronique de laville de Douaouda.

L’accusé qui se prénomme Z. H., âgé de45 ans s’adonne à l’alcool et se promène selonnos sources, avec un couteau de gros calibre.

Sa victime est sa vieille mère octogénaire,avec laquelle, il serait en conflit depuis long-

temps. Ces temps derniers, il est devenu extrê-mement menaçant, en la bousculant et en l’in-sultant.

Toujours selon nos sources, récemment,cette maman a déposé plainte auprès de la poli-ce, pour violence et menace à son encontre dela part de son fils.

Lors de l’audience, l’accusé a reconnu lesfaits, tout en évoquant des problèmes sociauxauxquels il serait confronté. Mais le cœur d’une

mère palpite, et sa faiblesse intervient. Tout enpleurs et en pleine audience, cette maman serétracte, retire sa plainte et lui pardonne, enpriant Dieu de le remettre sur le droit chemin.

Mais la justice, en délibérant, a conclu audélit et à la mauvaise foi dans le comportementde ce fils. Ainsi, il est requis contre Z. H., 6 moisde prison avec sursis et une amende de 20 000dinars à verser au profit de sa mère.

Larbi Houari

Interpellés par le septième drame vécu par une parturiente à laclinique de gynécologie-obstétrique-Sbihi-Tassadit,- des citoyensde la ville de Tizi-Ouzou se sont organisés autour d’une coordinationpour faire entendre «une fois pour toutes» le cri d’alarme de touteune population quant à la prise en charge du cas de cette cliniquequ’ils qualifient, à travers un appel placardé en ville, d’«abattoir».

DOUAOUDA (TIPASA)

Il menace sa mère et l’agresse

BLIDAUn réseau spécialisé dans

le vol des câblestéléphoniques démantelé

Lors d’une ronde effectuée par une patrouille depolice dans la commune de Beni Tamou, à 10 kilo-mètres de Blida, le stationnement suspect de deuxvoitures, une Renault Symbol et une autre demarque Campus, attira l’attention des poiciers quiprocèderont dès lors à la fouille des deux véhiculesoù ils découvrirent des sachets de couleur blancheremplis de câbles téléphonique d’un poids total de400 kilogrammes.

Interrogés, les deux propriétaires des véhiculesavoueront appartenir à un réseau spécialisé dans levol de câbles en cuivre. Présentés hier, devant leprocureur de la République du tribunal d’El Affroun,ils ont été placés sous mandat de dépôt. Il est ànoter que l’enquête suit son cours pour mettre finaux agissements des autres éléments de ce réseau.

M. B.BOUIRA

Un quinquagénaire retrouvé mort sous un pont

Un homme, Y. K. H., âgé de 44 ans, habitant lequartier Harkat de Bouira, et exerçant de son état àl’hôpital Mustapha à Alger, a été retrouvé mort, hiermatin, sous le pont de Oued R’kham relevant de lacommune d’Aïn Turk, à 10 kilomètres au nord-ouestde Bouira et très connu des automobilistes emprun-tant l’autoroute Est-Ouest, apprend-on de sourcesconcordantes.

Les riverains qui ont fait la découverte macabre,ont aussitôt alerté les éléments de la gendarmeriequi se sont déplacés sur les lieux. Après une enquê-te préliminaire, le cadavre a été évacué par les élé-ments de la Protection civile vers l’hôpital MohamedBoudiaf de Bouira. Une enquête est ouverte pourélucider les véritables circonstances de cette mort.

Y. Y.

APRÈS LE DÉCÈS D’UNE 7e PARTURIENTE À LA CLINIQUE SBIHI

Une coordination de citoyens exige des sanctions

LA CANICULE DU WEEK END A FAIT DES DÉGÂTS À TIZI-OUZOU

53 départs de feu en 48 heures

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESC’est avec une vive émotion et une profonde tristesse queles familles ROUABHI et BELAYAT de Sétif ont appris ledécès de la mère de

M. OUALI Abdelkader Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur

et des Collectivités Locales

Elles lui présentent, ainsi qu’à toute sa famille, leurs sin-cères condoléances et les assurent en cette pénible circons-tance de leur profonde sympathie.

Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte SaSainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

«À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

PENSÉEPENSÉEHadj Boualem BAZIZI, son épouse,ses enfants portent en ce jour anni-versaire du 40ème jour de la disparitiondu regretté frère et ami,

OURABAH HAFID

une pieuse pensée à cet hommehumble et courtois, rappelé à Dieu le27 Septembre 2013.

En ce douloureux anniversaire, j’ex-prime à son épouse, à ses enfantsainsi qu’à son frère Mohamed, maprofonde compassion, en joignantmes prières à tous ceux qui l’ontconnu et apprécié pour que le Tout-Puissant l’accueille en Son VasteParadis.

Acom/B1 R124536/B4

CONDOLÉANCESTrès peinée par ledécès de leur cheret regretté

AMRAHOuali

survenu le30/09/2013, lafamille Benaziz Rabia deConstantine, Alger, Oran,Béjaïa, Canada, présente àl’épouse du défunt ainsi qu’à sesenfants, ses sincères condo-léances et les assure en cettepénible circonstance de sa pro-fonde compassion.Puisse Dieu le Tout-Puissant

accorder au défunt Sa SainteMiséricorde.

R131808/B6

Page 9: er SUBSISTE UNE TENSION Les ingénieurs de BP et de ... · rapport aux anciens que l’issue de la ... DU STAGE DES VERTS ... «Les partenaires de la Sonatrach ont estimé que les

A ce sujet, le chef de l’exécutifa tenu à préciser que cette enve-loppe sera destinée à prendre encharge un certain nombre dequestions liées au cadre de viedes citoyens dans ces régions :eau potable, ouverture des pisteset réhabilitation des routes, réfec-tion des salles de soins et infra-structures scolaires dégradéesdans ces localités fortement tou-chées par l’exode massif despopulations durant l’année 1990.

Selon lui, ces actions vont tou-cher les communes de Ghebella,Ouled Asker, Bordj Thar,Bourraoui Belhadef, El Aouana,Texenna, Selma, ZiamaMansouriah, Erraguène, et ce,afin de créer un équilibre entre lescentres urbains et les régionsrurales et montagneuses enmatière de développement local.

Ces actions visent aussi lasédentarisation des populationsdans leurs régions et la revitalisa-

tion des localités désertées parleurs habitants à travers l’octroid’aides pour l’habitat rural et lesecteur agricole dans le cadre duprogramme du renouveau ruralsusceptible de faire sortir lemonde rural de sa léthargie dansune wilaya où le risque d’une fortelittoralisation de la population estaccrue.

Par ailleurs, le wali a rappeléqu’il a déjà engagé 100 milliardsde centimes pour le dossier duretour des populations l’an der-nier. En somme 150 milliards decentimes en deux ans. Ceci estun signe révélateur que la concré-tisation de cette démarche n’estpas un vain mot pour les autoritéslocales.

Bouhali Mohamed Cherif

Le wali de Jijel, Ali Bedrici, a affirmé dans une déclara-tion à la presse lors de sa sortie hier sur le terrain pour lelancement de certains projets relevant du secteur des tra-vaux publics qu’il a dégagé 50 milliards de centimes pourl’exercice 2013, destinés au désenclavement des localitéset hameaux montagneux et au retour des habitants à leursdouars d’origine.

Le Soird’Algérie Lundi 7 octobre 2013 - PAGE8Le Soir de l’EstJIJEL : LE RETOUR DES POPULATIONS DES RÉGIONS MONTAGNEUSES

150 milliards de centimes engagés

Les fortes pluies qui sesont abattues dans la nuit desamedi à dimanche, sur larégion, ont inondé desroutes, des champs et deshabitations dans certaineslocalités de la wilaya. Dans lacommune de Tamlouka, dis-

tante de 50 km, à l'est duchef-lieu de la wilaya, unehabitation a été engloutie parles eaux obligeant lessecours à évacuer ses occu-pants. La montée des eaux aété tellement rapide danscette localité, que quelques

minutes plus tard c’était autour du lotissement 100 loge-ments et du lycéeAbderrahmane Mahdjoubd’être touchés par les inonda-tions. L’axe routier qui mènevers cet établissement scolai-re a été coupé par la crue.

Sitôt alertés, les élémentsde la Protection civile se sontdépêchés sur les lieux, où ils

ont monté deux tentes pourabriter les sinistrés. La route aété dégagée quelques heuresplus tard, permettant ainsi auxlycéens de rejoindre normale-ment leurs classes.

Par ailleurs, les dégâtsmatériels ne sont pas encoreévalués. Heureusement, aucu-ne perte en vie humaine n'est àdéplorer. N. Guergour

Un orage accompagné d’importantes averses a tou-ché, ce week-end, Guelma et ses environs.

GUELMA

Les eaux de pluie envahissent un lycée à Tamlouka

Le doyen de la faculté, le Pr.

Mahdjoub Bouzitouna, a indi-qué que 1 335 médecinsgénéralistes, dont la plupartont reçu leurs diplômes cetteannée, se sont portés candi-dats à ce concours national, le37e du genre organisé par

l’université de Constantine. LePr. Daoud Roula, président dujury du concours, a préciséque le nombre de postesofferts «répond aux besoinspréalablement exprimés parles différents services demédecine spécialisée, en

fonction de la disponibilité del’encadrement et des struc-tures du Centre hospitalo-uni-versitaires (CHU) deConstantine».

Le Pr. Roula qui exerce lafonction de médecin chef deservice de médecine internedu CHU, a confié à l’APS quela formation des candidatsreçus sera entamée vers le 15novembre prochain pour durerde 4 à 5 années selon la spé-

cialité choisie. Les résultats dece concours de deux jours,portant sur les épreuves demédecine, de chirurgie et debiologie, seront annoncésaujourd’hui en fin d’après-midi,sitôt l’examen terminé, a affir-mé la même source, indiquantque les candidats retenusviendront combler le déficitenregistré au CHU et danscertaines structures de santé.

APS

Les épreuves du concours de résidanat de médeci-ne ont débuté hier à la faculté des sciences médicalesde Constantine en vue de pourvoir 272 postes de for-mation postgraduée répartis sur 42 spécialités.

CONSTANTINE

272 postes de formation de médecins spécialisésà pourvoir cette année

TÉBESSA

Une tentative d’exportation frauduleuse

de 100 moutonsvers la Tunisiemise en échec

Les services de la Gendarmerienationale ont mis en échec, dans la nuitde samedi à hier, une tentative d’expor-tation frauduleusede de 100 têtesd’ovins vers la Tunisie, a-t-on appris,dimanche, auprès du groupement dewilaya de ce corps constitué.

Agissant sur information, les gen-darmes ont intercepté, dans la commu-ne de Bir El Ater (90 km au sud deTébessa), trois camions transportantles ovins au moment où ils tentaient detraverser la frontière est, a-t-on faitsavoir de même source.

Les conducteurs des camions, arrê-tés sur les lieux, seront présentésdevant la juridiction compétente aprèsl’achèvement de l’enquête en cours, a-t-on expliqué au groupement de wilaya,rappelant qu’une tentative d’exportationde 30 moutons vers le même pays avaitété déjouée dans les mêmes condi-tions, le mois dernier près d’Aïn Zerga,à une trentaine de kilomètres au norddu chef-lieu de wilaya. APS

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CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESC’est avec une vive émotion et une profonde tristesse queles familles ROUABHI et BELAYAT de Sétif ont appris ledécès de la mère de

M. OUALI Abdelkader Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur

et des Collectivités Locales

Elles lui présentent, ainsi qu’à toute sa famille, leurs sin-cères condoléances et les assurent en cette pénible circons-tance de leur profonde sympathie.

Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte SaSainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

«À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

PENSÉEPENSÉEHadj Boualem BAZIZI, son épouse,ses enfants portent en ce jour anni-versaire du 40ème jour de la disparitiondu regretté frère et ami,

OURABAH HAFID

une pieuse pensée à cet hommehumble et courtois, rappelé à Dieu le27 Septembre 2013.

En ce douloureux anniversaire, j’ex-prime à son épouse, à ses enfantsainsi qu’à son frère Mohamed, maprofonde compassion, en joignantmes prières à tous ceux qui l’ontconnu et apprécié pour que le Tout-Puissant l’accueille en Son VasteParadis.

Acom/B1 R124536/B4

CONDOLÉANCESTrès peinée par ledécès de leur cheret regretté

AMRAHOuali

survenu le30/09/2013, lafamille Benaziz Rabia deConstantine, Alger, Oran,Béjaïa, Canada, présente àl’épouse du défunt ainsi qu’à sesenfants, ses sincères condo-léances et les assure en cettepénible circonstance de sa pro-fonde compassion.Puisse Dieu le Tout-Puissant

accorder au défunt Sa SainteMiséricorde.

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Et c’est ainsi que cet éta-blissement hospitalier quidemeure pour ne pas dire«un cerveau sans âme»reste lamentablementdépourvu de spécialistesdans la gynécologie, l’ortho-pédie, la pédiatrie, la chirur-gie générale et infantile, lanéphrologie, la radiologie,l’ORL…, alors que la majoritédes malades est transféréepour de simples soins versMéchéria, Tlemcen ou Oran.

«… Pour un accouche-ment compliqué, pour un

traumatisme, ou autres, nospatients sont toujours orien-tés vers d’autres cieux…»,dira un responsable del’EPH. De ce fait, une nou-velle tentative, et un nouvelappel viennent d’être adres-sés au nouveau ministre dela Santé, pour finaliser laconstruction de cet hôpitalrégional, à l’effet, de le doterd’une mission médicaleétrangère, qui puisseprendre en charge locale-ment les malades desrégions limitrophes, ainsi

leurs souffrances serontatténuées, Béni-Ounif,Labiodh, Sidi-Cheikh,Boussemghoun, etc.

Comment les activitésd’un hôpital de 240 lits, réa-lisé dans une région par unplan spécial dans lesannées 1970, et qui a vu lejour en 1986, sont très limi-tées, alors qu’il dispose detous les atouts, et de tousles moyens matériels. Il dis-pose d'un laboratoire d’ana-lyses médicales, de plu-sieurs services : hémodialy-se, épidémiologie, transfu-sion sanguine, radio scan-ner, ainsi que 4 blocs opéra-toires pour des interven-tions, de la médecine légis-te, ainsi que d’un matérielsophistiqué les structures, et

les moyens humains : per-sonnel paramédical, infir-miers, médecins-généra-listes, personnel d’encadre-ment, qui, lesquels parfoissont dépassés par lesgraves maladies, essayentavec les moyens de bord desauver ce qu’ils peuvent.

Notons enfin, que M.Ahmed Amara, a été installédernièrement dans ses nou-velles fonctions pour assurerla direction de l’EPH(Etablissement hospitalierd’Aïn-Séfra). Ce dernier quiaura du pain sur la planchedoit en tous cas répondre àl’urgence et aux préoccupa-tions de la population, car il ya une nécessité absolue : laprise en charge des malades.

B. Henine

Depuis le départ pour des raisons sécuri-taires de la mission médicale chinoise qui hono-rait l’hôpital de 240 lits d’Aïn-Sefra, dans toutesles spécialités confondues, les efforts pourcombler le déficit en matière de spécialistessont restés vains.

Le Soird’Algérie Lundi 7 octobre 2013 - PAGE8Le Soir de l’Ouest

AÏN-SEFRA

L’hôpital de 240 lits manquede spécialistes

Aujourd’hui, les nouveauxélus se disent pleinementengagés pour satisfaire lesbesoins de la population etsurtout les jeunes. Le prési-dent de l’APC, élu du PT, dis-pose d’une majorité confor-table pour pouvoir mener àbien sa mission.

Des élus nous font partd’un ambitieux programme qui

touchera l’ensemble des quar-tiers de la commune et desdouars isolés. Le programmePCD cible l’urbanisation desroutes principales des quar-tiers, la réalisation d’une gran-de salle de soins, l’aménage-ment urbain, un club desjeunes et des antennes com-munales pour rapprocher lecitoyen de l’administration.

Concernant l’habitat, unprogramme de 100 logementsest en cours de réalisation. Ilfaut surtout noter la relanced’un projet abandonné depuis2005, il s’agit de la construc-tion d’une bibliothèque semi-urbaine.

Les villages de Zelboun,Dar Ben Hedi Aïn -Douz, ElHaoud sont tous concernéspar ce plan de relance com-munal. Cependant, le problè-me du foncier reste àrésoudre. Le maire de BéniMester nous cite un cas

précis : deux hectares appar-tenant à l’Etat ont été sauvésde justesse par l’APC.

Cette assiette, selon lemaire, était convoitée pardeux privés qui voulaient réa-liser un projet de lotisse-ments.

A noter que certaines com-munes du monde rural sontbien en avance sur celles dutissu urbain. Béni Mester esten train de changer, mais ilfaut aussi impliquer la popula-tion dans cet effort.

M. Zenasni

Cette petite commune, située dans la vallée deOued Zitoun, semble revivre et ce, après des annéesd’isolement et les années sanglantes où plusieursgroupes terroristes sévissaient dans la région.

TLEMCEN

Béni Mester, une communequi revient de loin

Il était 7 h 45 en ce jeudi 3octobre lorsqu’un conducteurde bus, attiré par l’utilisation

d’une bombe lacrymogène parun des élèves des établisse-ments scolaires, avait prévenu

aussitôt la police. Les élémentsde la Sûreté, intervenus rapide-ment, ont appréhendé à l’inté-rieur du bus, 4 lycéens âgés de16 à 19 ans et en classe de 1re

et 3e année secondaire.Pendant leur garde à vue, lesjeunes mis en cause ont décla-ré détenir ces objets pour leur

auto-défense contre desbandes rivales. Après avoir étéprésentés hier devant le procu-reur de la République près le tri-bunal d’Aïn Tedeles, les quatreadolescents ont bénéficié de lacitation directe pour se présen-ter le jour de l’audience.

A. B.

Des couteaux à grosse lame, des aérosols de gazlacrymogène, des chaînes en fer, c’est ce qu’ontdécouvert les policiers de la Sûreté de daïra d’AïnTedeles dans les sacs de 4 jeunes lycéens interpellésdans un bus de transport scolaire.

MOSTAGANEM

Quatre lycéens surpris avec des armes

OULED ALI (SIDI BEL-ABBÈS)

Des manifestants coupentl’autoroute Est-Ouest

et la RN 13Dans la journée de dimanche dernier, des centaines d’ha-

bitants de la localité de Ouled Ali dans la daïra de Aïn El Berd,wilaya de Sidi Bel-Abbès, ont mené un mouvement de protes-tation pour faire aboutir des revendications afin d’améliorerleurs conditions de vie qu’ils qualifient de difficiles. En effet,dès la matinée, des centaines de manifestants se sontregroupés avant d’aller couper l’autoroute Est-Ouest et la RN13 reliant Sidi Bel-Abbès à Oran obligeant les usagers àrebrousser chemin. Les protestataires voulaient décrier leursconditions de vie difficiles, notamment l’état des routes deleur localité, qui sont bien dégradées, le manque de CEMobligeant leurs enfants à se rendre dans les localités voisinesalors que le choix des terrains pour leur réalisation a été faitet leurs assiettes retenues en 2000 sans que ces projets nevoient encore le jour. Les contestataires évoquent aussi leursconditions sanitaires et l’existence d’une seule salle de soinspour toute la population.

Ces derniers exigent la réalisation d’une polyclinique, qui,elle seule, pourra répondre à leur demande en matière desanté. Ils exigent aussi des logements sociaux et surtout del’emploi pour les chômeurs dont le nombre ne fait qu’augmen-ter. Et pour clore leur plateforme de revendications, ils dénon-cent le manque d’éclairage public.

Les manifestants qui ne décoléraient pas et qui ont décriéleur mal-être sur les ondes de la radio locale pour alerter lesresponsables en attendant une réaction, semblaient détermi-nés à paralyser le trafic routier de l’autoroute et de la RN 13et ont exigé la présence du wali.

A. M.

Une tentative d’enlèvementd’une adolescente,

déjouée par la policeA la fin de la semaine dernière, une tentative d’enlèvement

d’une adolescente, âgée de 17 ans, a été déjouée grâce aunuméro vert mis à la disposition des citoyens, dans la localitéde Sidi Ali Boussidi.

Selon nos sources, la jeune fille se rendait à l'atelier deconfection de gâteaux où elle travaillait.

Il était encore tôt et les rues presque désertes, lorsqu’ellea été abordée par trois jeunes hommes à bord d’un véhiculeléger, qui ont tenté de l’enlever.

Grâce à la vigilance d’un passant qui, voyant la victime sedébattre et crier, alors qu’ils tentaient de la faire monter dansleur véhicule, a appelé le numéro vert de la police qui estintervenue rapidement. Deux des jeunes ont été arrêtés, letroisième est parvenu à prendre la fuite. Il convient de souli-gner que le véhicule utilisé pour cette tentative d’enlèvementa été loué auprès d’une agence de location de voitures.

A. M.

Arrêté ivre et sans permis de conduire, il donne une fausse identité

Agissant sur la base d’informations, la police de Sfisef estparvenue à intercepter, au niveau d’un contrôle de barrage àla sortie de la ville, un conducteur au volant d’un véhiculeléger, ivre et sans permis de conduite.

Sommé de se présenter, le mis en cause déclinera unefausse identité. Celui-ci, âgé de 38 ans a été arrêté et écrouépar le procureur de la République de Sfisef dans la journée desamedi dernier.

A. M.

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESC’est avec une vive émotion et une profonde tristesse queles familles ROUABHI et BELAYAT de Sétif ont appris ledécès de la mère de

M. OUALI Abdelkader Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur

et des Collectivités Locales

Elles lui présentent, ainsi qu’à toute sa famille, leurs sin-cères condoléances et les assurent en cette pénible circons-tance de leur profonde sympathie.

Que Dieu le Tout-Puissant accorde à la défunte SaSainte Miséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

«À Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

PENSÉEPENSÉEHadj Boualem BAZIZI, son épouse,ses enfants portent en ce jour anni-versaire du 40ème jour de la disparitiondu regretté frère et ami,

OURABAH HAFID

une pieuse pensée à cet hommehumble et courtois, rappelé à Dieu le27 Septembre 2013.

En ce douloureux anniversaire, j’ex-prime à son épouse, à ses enfantsainsi qu’à son frère Mohamed, maprofonde compassion, en joignantmes prières à tous ceux qui l’ontconnu et apprécié pour que le Tout-Puissant l’accueille en Son VasteParadis.

Acom/B1 R124536/B4

CONDOLÉANCESTrès peinée par ledécès de leur cheret regretté

AMRAHOuali

survenu le30/09/2013, lafamille Benaziz Rabia deConstantine, Alger, Oran,Béjaïa, Canada, présente àl’épouse du défunt ainsi qu’à sesenfants, ses sincères condo-léances et les assure en cettepénible circonstance de sa pro-fonde compassion.Puisse Dieu le Tout-Puissant

accorder au défunt Sa SainteMiséricorde.

R131808/B6

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 7 octobre 2013 - Page 9

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

CONSÉQUENCES DE LA CORRUPTION SUR LE DROIT ET LES INSTITUTIONS

Dégénérescence générale du tissu social

Aujourd'hui, le dossier de la corrup-tion fait partie des principales préoccu-pations des pouvoirs publics à l'échellemondiale car ses répercussions dra-matiques sur le développement écono-mique et ses effets corrosifs sur la sta-bilité politique et les institutions démo-cratiques sont devenus de plus en plusévidents. Mais ce n’est malheureuse-ment toujours pas le cas en Algérie.Aucun pays n'est entièrement exemptde corruption. Mais lorsque la corrup-tion prend des proportions telles qu'el-le risque de freiner la croissance éco-nomique et de contrarier les effortsaccomplis en vue d'instaurer unebonne gouvernance, elle entraîne ladégénérescence générale du tissusocial.

Obstacle au développementdurable, la corruption peut éventuelle-

ment aggraver les disparités écono-miques et favoriser la criminalité orga-nisée. En fait, si la corruption se déve-loppe sans entrave, la démocratie peutdifficilement s'épanouir, la liberté serépandre, la justice prévaloir.

Depuis quelques années, les effortsaccomplis à l'échelle internationalepour combattre la corruption, encoura-ger la transparence et accroître la res-ponsabilité prennent de l'ampleur,parce que l'on comprend mieux le coûtpolitique, économique et social de lacorruption.

Les tentacules de la corruption S’il est difficile de chiffrer les coûts

de la corruption de par la nature mêmedes pratiques en cause, il est clair que,compte tenu du niveau des enjeux, leséconomies ne peuvent se permettre

d’en supporter le poids, surtout dansles pays en développement.

En termes de coûts directs, la cor-ruption entraîne des pertes financièresénormes pour l’Etat, la réalisationd’achats ou de projets non prioritaires,voire totalement inutiles, le renchéris-sement des prix et la baisse de la qua-lité des services publics.

En termes de coûts indirects, la cor-ruption provoque la fuite des investis-seurs étrangers, crée des distorsionsdans le fonctionnement de l’économiede marché et porte un préjudicesocioéconomique aux entreprises com-pétitives. Elle a un impact négatif sur lecadre et la qualité de vie (architecture,services publics, santé, etc.), sur lesressources humaines où la «confian-ce» prévaut sur la compétence et peutgénérer un climat de risque où les res-ponsables intègres sont parfois mena-cés de violence. Si les méfaits de lacorruption ont longtemps été sous-esti-més, voire ignorés, pour diverses rai-sons plus ou moins avouables –absence de mesures empiriquesfiables, logique de la guerre froide fai-sant de la corruption un moyen des

deux grands blocs pour s’allier les paysen développement, etc. – ils sontdepuis les années 1990 largementreconnus : pauvreté, retard de déve-loppement, dérèglement politique etatteinte à la démocratie, généralisationde la criminalité organisée et de traficsen tous genres…

Les tentacules de la corruptions’étendent dans chacune des sphèresde la vie publique et privée, rendant laproduction des biens publics de base(santé, nourriture, démocratie…)impossible dans la plupart des pays endéveloppement.

L’Algérie n’échappe pas à ceconstat, malgré les importantesrecettes issues de ses ressourcesnaturelles qu’elle engrange chaqueannée. L’Algérie, pays riche et peuplepauvre ? Le coût de la corruption pourles Algériens est très élevé : Etat déli-quescent, terrorisme sempiternelle-ment «résiduel», pouvoir rentier, éco-nomie en faillite, pauvreté et marginali-sation de masse, taux de chômage tropélevé, administration publique gangre-née et obsolète, etc.

Djilali Hadjadj

Petr Sourek, 39 ans, est phi-losophe, traducteur et directeurde théâtre, mais il est aussi unentrepreneur qui ne manquepas d'humour. Renouant avecl'esprit de dérision qui avait dis-paru après la chute du commu-nisme en 1989, il a créé àPrague CorruptTour, la premiè-re agence de voyages spéciali-sée dans la visite des «monu-ments de la corruption». Aprèsbientôt un an d'existence, plu-sieurs milliers de touristeslocaux et étrangers ont partici-pé à ses visites guidées, où ondécouvre les villas clinquantesdes parrains tchèques, les édi-fices pharaoniques aux coûtsfaramineux des maires peuscrupuleux, ou les équipe-ments publics mégalomanesconstruits par les «copains»des hommes politiques, maisrestés désespérément vides ouinutilisés. Et le succès de sonentreprise ne se dément pas :chaque mois, Petr Sourekaffrète plusieurs autocars pourdécouvrir l'envers du décor dela transformation économiquetchèque dans différenteslangues, à Prague, mais aussidans la célèbre cité balnéairede Karlovy Vary ou la villeindustrielle d'Usti Nad Labem,sur les rives de l'Elbe.

«Le meilleur du pire»Avec pour slogan commer-

cial «Découvrez le meilleur dupire», CorruptTour n'a pas pourambition de détrôner les toursopérateurs classiques qui fontdéferler des hordes de touristesdans les rues de Prague. Petr

Sourek s'adresse à ceux quiveulent en savoir un peu plussur le pays actuel que justeadmirer les palais baroques etles ruelles de la vieille ville.«Lire des informations sur lesaffaires de corruption, c'est bien; mais voir de ses propres yeux,c'est encore mieux», dit-il pourexpliquer sa démarche.

Et renouant avec l'ironie quiirrigue son concept, il ajoute :«L'idée était d'inverser la situa-tion classique, où la corruptionse nourrit des affaires, encréant un business qui se nour-rit de la corruption.»

Ainsi, pour la modiquesomme de 15 ou 30 euros,selon le parcours, le visiteurplonge dans une réalité qui avalu à la République tchèque dedégringoler ces dernièresannées dans tous les barèmesmesurant la corruption maisaussi sa compétitivité : elle sesituait au 54e rang de l'indice deTransparency international en2012. Si le ton humoristique estde règle dans les commentairesde visite, comme sur le siteInternet de réservation et devente de produits dérivés (Cor-rupttour.com), CorruptTour estun vrai projet entrepreneurialqui doit s'autofinancer. Si PetrSourek et ses amis, qui animentl'agence, n'ambitionnent pas defaire fortune grâce à elle, ilsespèrent bientôt recouvrer leurmise de départ (plusieurs mil-liers d'euros) et se payer letemps passé à rassembler lesinformations et concevoir desvisites bien documentées.

LSC

La corruption ne respecte pas les frontières, ne fait pas de distinctionséconomiques et gangrène toutes les formes de gouvernement. A longterme, aucun pays ne peut se permettre de supporter les coûtssociaux, politiques ou économiques qu'induit la corruption. Il n'y a passi longtemps, corrompre des agents publics dans des pays étrangerspour obtenir des marchés constituait une pratique commerciale, sinonacceptable, du moins tolérée dans de nombreux pays.

LES FEMMES SONT-ELLESAUSSI CORRUPTIBLES

QUE LES HOMMES ?Alors que de nombreuses

études depuis dix ans tententde démontrer que les femmessont garantes de la démocratieet de la lutte contre la corrup-tion, deux chercheurs viennentd’affirmer que, dans un contex-te de corruption généralisée, iln’y aurait plus de différenceentre les sexes. Selon eux, lesfemmes participeraient volon-tiers à la corruption… si celle-ciétait tolérée. Explications. Y a-t-il des différences entre lessexes… face à la corruption ?Depuis une dizaine d’années,de nombreuses études ontprouvé que la corruption avaitbien un sexe, et que ce sexeétait assurément masculin !

En 2007, un sondage del’institut CSA, réalisé en Fran-ce, en Allemagne, en Italie etaux Etats-Unis, réalisé à l’oc-casion du Forum des femmespour l'économie et la société,montrait en effet que «70% desFrançais, 60% des Italiens et59% des Nord-Américainsinterrogés estiment qu'il yaurait moins de corruption siles femmes avaient davantageaccès à des postes à respon-sabilités.» Des avis qui confir-ment deux études sorties en2001, qui avaient démontréqu’il y avait une corrélationentre la proportion de femmesdans une législature et l’indicede corruption d’un pays.

«Il y a une parité face à la corruption»

Et si la vérité était bien pluscomplexe que cela ? ChristineLagarde, l’ex-ministre françaisedes Finances, avait notammentdéclaré que «si on trouvaitdavantage de femmes à despostes à responsabilités, il yaurait peut-être un peu plus defemmes corrompues, maissans doute beaucoup moins decorruption globalement.» C’estla théorie défendue par JustinEsarey et Gina Chirillo, deuxchercheurs en sciences poli-tiques à l’université Rice deHouston aux USA, qui viennentde publier un article acadé-mique sur «le mythe de la gentféminine pure.»

Certes, selon eux, «dans unpays où la corruption est stig-matisée, les femmes tolèrerontmoins la corruption et ontmoins de chances d’être cor-rompues que les hommes.»Mais, ajoutent-ils, «si les com-portements corrompus fontpartie intégrante de la gouver-nance défendue par les institu-tions politiques, il y a une pari-té face à la corruption.» «Les

pots-de-vin, le favoritisme,poursuivent les auteurs de l’ar-ticle, sont souvent des caracté-ristiques des opérations nor-males dans les gouvernementsautocratiques et ne sont pasvus comme de la corruption;nous avons trouvé un lienfaible ou inexistant entre lesexe et la corruption dans cecontexte. Nous avons trouvéun lien bien plus fort dans lesdémocraties, où la corruptionest généralement plus stigmati-sée.» La corruption n’auraitdonc pas de sexe, selon JustinEsarey et Gina Chirillo.

Les deux chercheurs ensciences politiques en sont cer-tains : «Les femmes participe-raient volontiers à la corruption,au népotisme et aux autrespratiques de corruption si cespratiques étaient socialementet politiquement admises.»Une étude a d’ailleurs récem-ment montré qu’aux Etats-Uniset au Burkina Faso, une femmeavait la même probabilité d’ac-cepter des pots-de-vin qu’unhomme… à condition quel’opération reste secrète !

LSC

Changement de l’e-mail du Soir corruptionPour des raisons techniques indépendantes de notre volonté, nousn’avons pas pu ouvrir la boîte de réception internet du Soir corruption(<[email protected]>). Nous proposons aux lecteurs un nou-vel e-mail où ils peuvent nous adresser leur «courriel» :<[email protected]>. Toutes nos excuses à nos lecteurs.

Voyage en corruption en Tchéquie

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Abou Anas al-Libi, un leaderprésumé d'Al-Qaïda capturé parles forces spéciales américaineslors d'un raid audacieux à Tripoli,est méconnu en Libye où il tentaitde faire profil bas depuis sonretour chez lui en 2011.

De son vrai nom Nazih Abdel Hamed al-Raghi, Abou Anas al-Libi, âgé de 49 ans, esttraqué depuis plus de 13 ans par les Etats-Unis qui l'accusent d'implication dans lesattentats de 1998 contre leurs ambassadesen Tanzanie et au Kenya. Avec sa tête miseà prix pour cinq millions de dollars, il figuraitparmi les personnalités les plus recherchéespar le FBI, la police fédérale américaine.Selon le Pentagone, il est détenu par l'arméeaméricaine à l'extérieur de la Libye, après sacapture samedi en plein jour. Selon un desproches d'Abou Anas al-Libi, ce dernier étaitrevenu en Libye après le début de l'insurrec-tion contre le régime de Mouammar Kadhafien février 2011 et aurait pris part aux com-bats aux côtés des rebelles.

Marié et père de quatre enfants, il a perduun de ses fils, tué par les partisans deKadhafi lors de l'opération de «libération deTripoli» en octobre 2011, a ajouté la mêmesource. Sa famille l'avait précédé en rentrant

en 2010, dans le cadre d'une initiative deSeïf al-Islam, fils du dictateur déchu capturépar les rebelles et tué en octobre 2011.

Après la fin de la révolte libyenne, AbouAnas était devenu «discret, ne travaillait paset ne quittait sa maison que pour se rendre àla mosquée. Il était souvent vêtu à l'afgha-ne», a ajouté la source. «Ses enfants ont eudes difficultés à s'intégrer dans leur écoleaprès plusieurs années d'exil».

Au début des années 1990, Abou Anasal-Libi était membre du Groupe islamique decombat libyen (Gicl), et avait quitté la Libyevers le Soudan pour fuir la répression desislamistes par le régime Kadhafi.

Il a ensuite rallié le réseau Al-Qaïda, ausein duquel il a rapidement gravi les éche-lons grâce à ses connaissances en informa-tique et en systèmes de télécommunication.

Outre le Soudan, il s'est rendu aussi enAfghanistan et au Yémen, avant d'obtenirl'asile politique à Manchester en Grande-Bretagne où il a résidé jusqu'en 2000. Ilaurait trouvé refuge ensuite au Pakistan ouen Afghanistan.

Le Gicl avait pour objectif de renverser lerégime Kadhafi et d'établir un Etat islamique.Ce groupe était dirigé depuis l'Asie centralepar Abou Laïth al-Libi, un des tout premierslieutenants d'Oussama ben Laden, tué en

février 2008 dans les zones tribales duPakistan. En septembre 2012, la chaîneaméricaine CNN, citant une source prochedes renseignements américains, avait rap-porté que Abou Anas avait été aperçu àTripoli en Libye.

Les renseignements occidentaux crai-gnaient alors qu'il ait été chargé de consti-tuer un réseau d'Al-Qaïda en Libye mais ilsn'avaient pas cherché à le capturer en raison

de l'instabilité dans ce pays, selon CNN. AliSoufan, un ancien enquêteur du FBI, affirmedans un livre qu'Abou Anas était «identifiablepar une cicatrice sur le côté gauche de sonvisage». Selon lui, il a rejoint Al-Qaïda enAfghanistan «après avoir fait ses preuvesdans différents camps d'entraînement».«Hormis ses compétences en informatique, ilest devenu aussi l'un des membres les plusefficaces et opérationnels du groupe terroris-te, et a formé d'autres membres».

Il a aussi travaillé avec Al-Qaïda à Nairobidepuis 1993-1994, aux côtés d'autresmembres. Le groupe y était alors chargé desurveiller des cibles potentielles améri-caines, britanniques, françaises et israé-liennes, avant de conclure que «la meilleureoption était d'attaquer l'ambassade américai-ne à Nairobi», a ajouté M. Soufan, précisantque ce groupe s'est rendu ensuite àKhartoum pour informer le chef d'Al-QaïdaOussama Ben Laden sur ses conclusions.

Le 7 août 1998, un attentat à la voiturepiégée devant l'ambassade des Etats-Unis àNairobi a fait 213 morts et quelque 5 000blessés. Quasi-simultanément, l'explosiond'un camion-citerne piégé devant l'ambassa-de des Etats-Unis en Tanzanie a fait 11 mortset plus de 70 blessés. Al-Qaïda avait reven-diqué les deux attentats.

Le Soird’Algérie Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 10Monde

Abou Anas al-Libi, un leader d'Al-Qaïda méconnu chez lui

«A partir du 17, nous ne seronsplus capables d'emprunter, et leCongrès joue avec le feu», a-t-ildit sur la chaîne CNN. «S'ils nerelèvent pas la limite de la dette,nous aurons très, très peu detemps.»

Le Trésor estime que lesréserves de trésorerie ne seront

alors que d'environ 30 milliards dedollars, alors que les sortiesnettes de trésorerie atteignentparfois 50 ou 60 milliards par jour.

«Nous ne sommes jamais arri-vés au point où les Etats-Unis ontfonctionné sans la capacité d'em-prunter. C'est très dangereux.C'est irresponsable, car la réalité

est qu'il n'y a pas de bon choix sinous ne pouvons plus emprunteret que nous n'avons plus de liqui-dités.

Cela signifierait que pour lapremière fois depuis 1789 lesEtats-Unis ne paieraient pas leursfactures à cause d'une décisionpolitique», a expliqué Jacob Lew.

Interrogé sur l'éventualitéd'une décision unilatérale du pré-sident Barack Obama pour empê-cher un défaut de paiement,Jacob Lew a estimé que «le prési-

dent n'a(vait) pas l'autorité pouragir de cette façon. Le président aconsulté ses juristes, et c'est saconclusion».

«Le message du président estclair : le Congrès doit faire son tra-vail. Il faut qu'ils (les élus) rouvrentl'Etat fédéral. Ils doivent faire ensorte qu'on paie nos factures. Etensuite nous devons négocier»,a-t-il ajouté.

Le gouvernement fédéral amé-ricain est partiellement fermédepuis mardi dernier, les élus du

Congrès ne parvenant pas à semettre d'accord sur un budgetpour l'exercice budgétaire 2014.

Seul le Congrès est capable derelever la limite légale de la dettepour permettre au Trésor de conti-nuer à emprunter pour financer lefonctionnement de l'Etat fédéralaméricain. Mais Barack Obamarefuse de négocier avec les répu-blicains pour que ce relèvementdu plafond s'accompagne d'unplan à long terme de réduction dudéficit.

Le secrétaire américain au Trésor, Jacob Lew, a renou-velé hier à la télévision son appel aux républicains duCongrès pour qu'ils relèvent sans condition le plafond dela dette avant la date-butoir du 17 octobre.

ÉTATS-UNIS

«Le Congrès joue avec le feu» sur la dette

Abou Anas al-Libi.

Phot

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Le ministre israélien de laDéfense Moshé Yaalon effec-tue depuis hier une «visite detravail» aux Etats-Unis, aannoncé hier un communiquéde son ministère.

M. Yaalon aura des entretiens avecle secrétaire à la Défense ChuckHagel, le secrétaire général de l'ONUBan Ki-moon ainsi qu'avec des séna-teurs américains, a précisé la radiopublique.

Le ministre de la Défense se ren-dra également dans une des usines de

Lockeed-Martin, où sont produits lesF-35, un avion furtif de nouvelle géné-ration, dont Israël a commandé plu-sieurs exemplaires, a ajouté la radio.

Cette visite survient au moment oùl'Etat fédéral américain est paralysé àla suite d'une épreuve de force ente leprésident Barack Obama et les répu-blicains sur le budget. Cette passed'armes a provoqué le gel du verse-ment de l'aide militaire américaineannuelle à Israël d'un montant de 3,2milliard de dollars qui devait intervenirau début octobre. La semaine derniè-re, le Premier ministre Benjamin

Netanyahu avait rencontré le prési-dent Obama à la Maison Blanche pourdiscuter essentiellement du program-me nucléaire iranien. M. Netanyahuavait ensuite prononcé un discourssans concession sur le sujet devantl'Assemblée générale de l'ONU enlaissant entendre qu'Israël pourraitagir «seul» contre le programmenucléaire iranien.

Les grandes puissances et Israëlsoupçonnent l'Iran de chercher à sedoter d'armes nucléaires, sous couvertd'un programme civil, ce que Téhérandément.

Visite du ministre israélien de la Défense aux Etats-Unis

Depuis le 14 août, des cen-taines de manifestants partisansdu chef de l'Etat destitué et arrê-té par l'armée ont été tués par les

soldats et les policiers, parfoispar des civils, et plus de2 000 Frères musulmans, l'in-fluente confrérie de M. Morsi, ont

été arrêtés, dont leurs principauxdirigeants.

Les Frères mais aussi lesopposants à M. Morsi qui soutien-nent l'armée et le nouveau pou-voir, ont appelé à manifester hierdans tout le pays pour le 40e anni-versaire de la guerre israélo-arabe de 1973 que l'Égypteconsidère comme une «victoire».

Des équipes de policiers anti-émeutes très mobiles ont disper-sé plusieurs petits rassemble-ments de pro-Morsi au centre-ville et les pourchassaient dansles rues avoisinantes à coups degrenades lacrymogènes, sansdoute pour éviter qu'ils ne for-ment de gros rassemblements,ont rapporté plusieurs journa-

listes de l'AFP. Lorsque certainsmanifestants tombaient entreleurs mains, ou celles de rési-dents anti-Morsi, ces derniersétaient copieusement tabassés.

A Delga, dans le centre del'Égypte, au moins une personnea été tuée dans des heurts entremanifestants rivaux, selon unesource médicale et des témoins.

L'ambassadrice allemandeà Sanaâ échappe

à un rapt, son garde tué L'ambassadrice d'Allemagne a échappé hier à une

tentative d'enlèvement à Sanaâ pendant laquelle songarde du corps a été tué, a indiqué une source diploma-tique occidentale.

Le garde a été abattu en tentant de résister à la ten-tative d'enlèvement de l'ambassadrice Carola Müller-Holtkemper, dans un magasin du quartier diplomatiquede Hadda, dans le sud de la capitale yéménite, a-t-onprécisé de même source.

Dans un premier temps, une source de sécuritéyéménite avait indiqué qu'un Allemand, employé à l'am-bassade de son pays, avait été tué à sa sortie d'unmagasin du quartier diplomatique, par des hommesarmés non identifiés qui ont réussi à prendre la fuite.

ÉGYPTE

Heurts et gaz lacrymogènes contre des manifestants islamistes

Des heurts opposaient hier des pro et anti-Morsi et lapolice les dispersait à coups de grenades lacrymogènes,de chevrotine ou de balles en caoutchouc au Caire, où lespartisans du président islamiste déchu Mohamed Morsimanifestaient, ont constaté des journalistes de l'AFP.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 7 octobre 2013 - PAGE12

FOOTBALL

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MONDIAL-2014 (BARRAGES ALLER) : A J-5 DU MATCHBURKINA FASO-ALGÉRIE

DÉBUT, AUJOURD’HUI,DU STAGE DES VERTS

La sélection algérien-ne de football entameraaujourd’hui au Centretechnique de SidiMoussa (Alger) ses pré-paratifs pour le rendez-vous contre le BurkinaFaso à Ouagadougouqu'elle ralliera jeudiprochain, soit 48 heuresavant le match allercomptant pour le tourdes barrages qualificatifà la Coupe du monde2014 au Brésil.

L'entraîneur national,Vahid Halilhodzic, confrontéau problème de temps, tente-ra ainsi de bénéficier aumaximum de ce rassemble-ment avec ses joueurs pourmettre en place son plan debataille face aux Etalons.

Les Verts, qui n'ont pasété brillants lors de leurs deuxprécédentes sorties contre laGuinée (2-2) en amical et leMali (victoire 1-0) en clôturedu deuxième tour des élimi-natoires du Mondial, sontcensés sortir le grand jeupour réussir un bon résultatdans la capitale burkinabéleur permettant de conforterleurs chances pour décrocherun quatrième billet à la gran-de épreuve planétaire dansl'histoire du football algérienet le deuxième d'affilée. Pource stage, le technicien bos-

nien a préféré faire durer lesuspense, puisque à 24heures de l'entame deschoses sérieuses, il n'a pasencore dévoilé la liste desjoueurs concernés par ledéplacement de «Ouaga».Une liste qu'il puisera des 36joueurs déjà présélectionnésdepuis deux semaines.

Toutefois, le retour de cer-tains éléments écartés dugroupe face au Mali est déjàassuré. Allusion faite à FouadKadir et Faouzi Ghoulam enparticulier. Les deux joueursayant gagné du temps de jeudepuis un mois, seront duvoyage burkinabé, toutcomme Amine Aoudia, quirevient chez les Verts après

dix mois d'absence. Devenubuteur au sein de sa nouvelleformation allemande, DinamoDresde (Bundesliga 2), l'ex-joueur de l'ES Sétif est pres-senti même pour faire partiedu onze de départ des Verts,surtout qu'il est mieux compé-titif par rapport aux autresattaquants de pointe de lasélection, à l'image de IslamSlimani et Nabil Ghilas.

Evoquant justement laforme compétitive des proté-gés de Halilhodzic, ce dernierest confronté au même pro-blème rencontré lors du pré-cédent regroupement, en cesens que la situation de lamajorité de ses poulainsdemeure inchangée au

niveau de leurs clubsemployeurs. Pis, des joueurscomme Carl Medjani, AdlèneGuedioura et Medhi Lacen,qui ont débuté la saison dansla peau de titulaires en club,se retrouvent sur le banc detouche depuis quelquessemaines. Un souci supplé-mentaire pour Halilhodzic.

A l'occasion de ce regrou-pement, les coéquipiers ducapitaine d'équipe, MadjidBougherra, devront effectuertoutes leurs séances d'entraî-nement à Sidi Moussa, selonune source à la Fédérationalgérienne de football (FAF),avant de s'envoler versOuagadougou à bord d'unavion spécial.

IL A CUMULÉ 51 MINUTES DE JEUDEPUIS QU’IL ÉVOLUE AU SPORTING

DE LISBONNE

Slimani ne quitteplus le banc…

L'attaquant international algérien, Islam Slimani, n'atoujours pas signé sa première titularisation avec sonnouveau club portugais Sporting Lisbonne puisqu'il a étéde nouveau mis sur le banc de touche lors de la victoire àdomicile de la formation de la capitale face à VitoriaSetubal (4-0) samedi soir pour le compte de la 7e journéedu championnat local.

Même si la mission du Sporting était relativement faci-le dans ce rendez-vous contre le 14e au classement, sonentraîneur n'a pas jugé utile d'incorporer le buteur de lasélection algérienne qui n'a pas joué la moindre minutede ce match.

Une situation qui dure depuis le début de cet exercice,en ce sens que l'ex-joueur vedette du CR Belouizdad(Ligue 1, Algérie), compte un temps de jeu s’élevant à 51minutes réparties entre quatre matches en Liga Sagres(42 minutes) et une apparition durant le trophée « CinqoViolinos »(9 minutes).

Cette situation risque d’être préjudiciable à l’attaquantdes Verts samedi prochain à Ouagadougou. Ménagélors de la précédente sortie de l'équipe nationale face auMali (victoire 1-0) le 10 septembre passé, étant menacéde suspension, Slimani, qui a inscrit jusque-là 9 butssous le maillot national, voit désormais son statut de titu-laire menacé. Le retour au premier rang de Mohamed-Amine Aoudia semble être la principale source d’inquiétu-de pour l’enfant d’Aïn Bénian.

BELFODIL SUR LE BANC POURLA ÉNIÈME FOIS

Taïder «admiratif»devant Totti et la Roma

Le milieu de terrain international algérien, SaphirTaïder, a joué 57 minutes de jeu lors du choc de la 7e

journée du championnat italien, à domicile face à l'ASRome (0-3), alors que son compatriote Ishak Belfodils'est contenté du banc des remplaçants.

Titularisé par l'entraîneur Walter Mazzari, Taïder acédé sa place à son coéquipier Mateo Kovacic. Milans'est fait surprendre sur ses terres, par trois réalisationssignées Totti (18e, 40e s.p.), et Florenzi (44e). Grâce à cerésultat, le club romain consolide sa position de leader dela Serie A, avec 7 victoires en autant de matchs.

Taïder, qui avait rejoint le club lombard durant l'inter-saison en provenance du FC Bologne, a réussi à s'impo-ser dans le dispositif de Mazzari en gagnant sa place detitulaire, au sein d'une formation milanaise constellée de«stars».

De son côté, Ishak Belfodil continue toujours de man-ger son pain noir. L'ancien joueur du FC Parme est resté,encore une fois, sur le banc des remplaçants, confirmantainsi l'intention de Mazzari de ne pas compter sur sesservices.

PARME ARRACHE UN SUCCÈSSALUTAIRE FACE À SASSUOLO

Mesbah sur le banc,ça continue !

La situation de Djamel Mesbah n’a pas évolué d’uniota en dépit de la dernière (bonne) prestation réaliséeface à l’Atlanta Bergame ponctuée par un superbe but.Hier, à l’occasion de la visite du néo-promu, Sassuolo, lecoach de Parme, Roberto Donadoni, pensait incorporerl’international algérien au moins lors de la seconde mi-temps. Il n’en fut rien puisque Mesbah n’a pas pris part àla moindre minute de cette confrontation remportée, nonsans douleurs, par les Parmesans (3-1). La raison decette nouvelle défection pourrait être cette expulsion dugardien de Parme, Mirante, intervenue à la 45’ à la suited’un penalty en faveur des visiteurs transformé parBerardi (1-1). Donadoni qui avait déjà procédé à un pre-mier changement dès la 18’ du match, suite à la blessurede Biabiany, remplacé par un latéral (Aléandro Rosi), nepouvait se permettre d’incorporer un autre latéral alorsque l’équipe avait plus besoin d’un nouvel attaquant(Palladino qui avait ouvert la marque a été remplacé parle deuxième gardien slovaque Bazja), sinon d’un milieudéfensif, en l’occurrence le Ghanéen Afriyie Acquah (à laplace de Valdès). Avec deux apparitions en 7 journées,Mesbah cumule 89 minutes de jeu agrémentées d’un butface à Atlanta.

M. B.

ILS SERONT TRANSPORTÉS PAR CINQ VOLS SPÉCIAUX

Entre 1 000 et 1 400 supportersalgériens feront le voyage

«Nous avons étudié tousles paramètres liés à cetteopération importante, et nousavons décidé d’organiser undéplacement de 1 000 à 1400 supporters algériens àOuagadougou pour soutenirnotre sélection nationale lorsde ce match décisif», a décla-

ré Tahmi à l’ouverture d’unerencontre de coordinationavec le ministre desTransports, Amar Ghoul.«Nous aurions aimé permettreau maximum de supportersde se déplacer mais vu lacapacité d'accueil réduite del’aéroport de Ouagadougou,

en plus des considérationsorganisationnelles, noussommes contraints de nouscontenter de ce nombre», a-t-il précisé. De son côté, M.Ghoul a indiqué que cinqavions de la compagnie natio-nale, Air Algérie, assureront letransport des fans des Vertsau Burkina Faso. «Les cinqavions, transportant les sup-porters algériens, commence-ront à décoller le jour dumatch (samedi) à partir de6h30 du matin avec 30minutes d'intervalle entrechaque vol», a déclaré Ghoullors d'une rencontre de coor-

dination au siège de sondépartement avec le ministrede la Jeunesse et des Sports,Mohamed Tahmi.

«Tous les aspects liés àcette opération ont été minu-tieusement discutés avec lesdifférents secteurs concernés.Le pavillon habituellementréservé aux hadjis sera utilisépour organiser cet importantdéplacement», a-t-il ajouté.En plus des 5 avions de lacompagnie nationale, AirAlgérie, qui assureront letransport des fans des Vertsau Burkina Faso, il y auraégalement le vol régulierAlger-Ouagadougou prévuvendredi 11 octobre. Le retourest prévu dimanche 13octobre. «Ça sera des volscharter avec des services devols réguliers encadrés par 4ou 5 guides du MJS pourchaque vol. A leur arrivée àOuagadougou, les supportersseront transportés en bus», aexpliqué Tahmi. Cette opéra-tion est «le fruit d’un travail decoordination entre plusieurssecteurs : transport, jeunesseet sports, santé, tourisme,affaires étrangères, intérieuret protection civile», a dit M.Ghoul.

ILS SONT INVITÉS À UN MATCH D’AMITIÉET SOLIDARITÉ CE MARDI

Les premiers fans algériens dès ce soir à Ouaga

Le ministre de la Jeunesse et des Sports,Mohamed Tahmi, a affirmé hier qu’«entre 1 000 et1 400 supporters» algériens effectueront le dépla-cement à Ouagadougou en prévision du matchBurkina Faso-Algérie prévu le 12 octobre prochainau stade du 4-Août de Ouagadougou pour le comp-te des barrages qualificatifs à la phase finale de laCoupe du monde de football (Mondial-2014).

Alors que le plus gros du contingent estattendu samedi prochain, jour durant lequelpartiront de l’aéroport d’Alger les cinq volsspéciaux d’Air Algérie, un premier groupe desupporters algériens rejoindra la capitale bur-kinabé ce soir sur un vol régulier de la com-pagnie nationale en direction du BurkinaFaso.

C’est une vingtaine de personnes regrou-pées autour de Chmissou, fan des Vertsdevenu célèbre depuis le match du CairoStadium, le 14 novembre 2009, qui seront duvoyage à Ouagadougou. Un déplacement

habilement organisé puisque ce groupe estentré en contact avec des supporters burkina-bés qui les ont invités à disputer ce mardi(16h, heure locale) un match de footballdédiée à l’amitié et à la solidarité entre lesdeux peuples.

Les Burkinabés ont juste souhaité queleurs homologues algériens leur offre desmaillots. Ce que les amis de Chmissou ontaccepté volontiers. Une belle initiative quiconfirme les relations amicales existantesentre l’Algérie et le Burkina Faso, pays deshommes intègres. M. B.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 7 octobre 2013 - PAGE13

FOOTBALLLIGUE 1 (7e JOURNÉE)

Sétif revient aux commandes,la violence de retour

dans nos stades L’ES Sétif, champion

sortant, s’empare ànouveau de la positionde leader. C’est la pre-mière information decette septième journéede Ligue 1 marquée,par ailleurs, par le sen-sible réveil des atta-quants (19 buts). Maissurtout un net regainde violence.

A Ain M’Lila, théâtre dela confrontation entre malclassés, CRB Aïn Fekroune-USM Harrach, en tout cas,le match n’est pas allé à sonterme. Et pour cause ! Alorsque les Harrachis menaientallégrement au score, lesfans du néo-promu sortirontde leurs gonds et vontdéverser leur colère sur toutce qui bougeait sur la pelou-se du temple m’l i l iDemmène-Debbih. Aussitôt,l ’arbitre du match, S.Aouina, ordonnera auxjoueurs de rentrer aux ves-tiaires.

Le premier bilan fait étatde quelques blessuresparmi les joueurs, des fanset des membres du serviced’ordre. D’autres scènes deviolence ont eu lieu lors desrencontres de cette étapedu premier tiers du challen-ge national.

A Sétif, les deux galeries(ESS et MCA) ont fini par se«lâcher», certainementfâchées par la productiondes deux teams. Si l’Entente

a obtenu ce qu’elle a rapide-ment cherché dès le siffletinit ial de M. Ghorbal, leMouloudia d’Alger a, denouveau, perdu. En toutelogique et sans que sesjoueurs, grassement rému-nérés, ne réagissent.

Au final, l’ESS récupèrele leadership qui lui tendaitles bras. Les Sétifiens ontprofité des faux pas del’USMA, face à un autre pré-tendant, le CSC, mais ausside la JSK, accrochée in-extremis à Chlef. Au cha-pitre des confirmations, le

RCA a apporté une bellepreuve de régularité en dis-posant du CABBA, pourtantréputé coriace hors de sesbases. Par contre, les deuxformations de YemmaGouraya semblent se com-plaire dans les profondeursdu tableau. Samedi, lesCrabes ont chuté logique-ment à Oran, face au MCO,alors que les «Vert etRouge» sans entraîneur atti-tré a vendangé deux nou-veaux points à domicile,cette fois, contre le MCEE(qui avait réussi le même

exploit à Béjaïa contre leMOB). Enfin, sans faire debruit, le Chabab deBélouizdad a mis fin à l’in-vincibilité de la JS Saouraà… l’extérieur. Les Bécharisqui étaient sur trois bonsrésultats en déplacement(nuls à Béjaïa et Ain M’Lilaface au CRBAF et victoire àEl-Eulma) ont fini par cra-quer sous les coups de bou-toir de Bourekba et Hanifiauteurs, respectivement, deleurs 2e et 3e réalisationspersonnelles de la saison.

M. B.

Phot

o:D

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RésultatsUSM Alger-CS Constantine 1-1CRB Aïn Fekroune-USM ElHarrach 1-2 (match arrêté à la 72’) RC Arbaâ-CA Bordj Bou-Arréridj 2-0CR Belouizdad-JS Saoura 2-1ES Sétif-MC Alger 2-1MC Oran-MO Béjaïa 2-0JSM Béjaïa-MC El-Eulma 1-1ASO Chlef-JS Kabylie 1-1

ClassementPts J

1. ES Sétif 16 72. JS Kabylie 14 73 .CS Constantine 13 7--. RC Arbaâ 13 7 5. USM Alger 12 76. MC Alger 11 77. CR Belouizdad 10 78. JS Saoura 9 7--. MC Oran 9 7--. ASO Chlef 9 711. CAB Bou-Arréridj 8 712. MC El-Eulma 7 713. USM El-Harrach 4 6--. MO Béjaïa 4 7--. JSM Béjaïa 4 716 .CRB Aïn Fekroune 2 6*Ce classement ne tient pascompte du résultat du match,CRBAF-USMH (1-2), arrêté à la72e minute, pour incidents.Prochaine journée (8e)

Samedi 19 octobre (sous touteréserve)USM El Harrach-JSM BéjaïaCABB Arréridj-ASO ChlefJS Kabylie-ES SétifMC Alger-RC ArbaâMC El-Eulma-USM AlgerCS Constantine-CRB AïnFekrouneJS Saoura-MC OranMO Béjaïa-CR Belouizdad.

MC ALGER

BOUMELLA CONFORTEGEIGER ET SON STAFF

La direction du MCAlger a décidé de renou-veler sa confiance à l'en-traîneur, le Suisse AlainGeiger, au lendemain dela défaite concédée àSétif face à l'ESS (2-1), enmatch comptant pour la7e journée du champion-nat de Ligue 1.

«En dépit de cette défai-te, nous ne comptons paschambouler les choses.Alain Geiger et son staff onttoute notre confiance, et jepense que le moment n'estpas venu pour demanderdes comptes. Laissons letravailler dans la sérénité, etla direction va réagir d'ici àla fin de la phase aller», aaffirmé à l'APS le présidentde la SSPA/MCA,Boudjemaâ Boumella. LeMCA a essuyé samedi sadeuxième défaite de la sai-son, après celle concédéelors du derby algérois faceà l'USMA (1-0). LesMouloudéens restent surtrois matchs sans victoire.«Je pense que l 'équipes'est bien comportée àSétif, en dépit de cettedéfaite. Nous avons donnéla réplique à une bonneéquipe sétifienne, que nous

avons réussi, par moment,à faire douter. C'est vraique nous traversons unecrise de résultats, mais il n'ya pas le feu en la demeu-re», a-t-il ajouté. Le premierresponsable du Doyen, sou-ligne que la direction vasévir à la fin de la phase«aller», «si les résultats nesuivront pas».

«Avec le staff technique,nous allons faire un bilan dela première phase du cham-pionnat. Si nous considé-rons que ledit bilan est posi-tif, le staff sera maintenu,dans le cas contraire, il seramis fin à ses fonctions», a-t-il prévenu.

Un milieu offensif et unattaquant à recruterPar ailleurs, le staff tech-

nique du MC Alger a expri-mé le besoin de renforcerl’équipe lors de la prochainepériode des transferts.Selon Boumella, lesbesoins de l’équipe sont unmilieu offensif et un atta-quant de pointe. «Aprèssept matchs de champion-nat, nous avons constatéque l'équipe a besoin d'êtrerenforcée dans deux com-partiments, le milieu de ter-

rain et l'attaque, dans cetteoptique, nous allons recru-ter un joueur de milieu àvocation offensive et unattaquant de pointe au pro-chain mercato», a indiqué àl'APS le premier respon-sable du Mouloudia. «Nousallons entamer bientôt laprospection pour dénicherles oiseaux rares. Je n'écar-te pas l'idée de recourir à lapiste étrangère pour nousrenforcer, notamment pourle poste d'attaquant», a-t-ilajouté. Par contre,Boumella a souligné que«certains joueurs, qui n'ontpas donné satisfaction,seront mis sur la liste deslibérés». «Il y aura beau-coup de changements auprochain mercato. Certainsjoueurs, que je préfère taireles noms, ne méritent pasde porter le maillot du MCA,alors ils seront appelés àtrouver un autre club. Lamentalité doit changer», a-t-il conclu. Le MCA a recrutécinq joueurs durant l'inter-saison (Fabre, Zeghdane,Belaid, Gherbi, YahiaChérif), gardant pratique-ment l'ossature de la com-posante de la saison der-nière.

ES SÉTIF 2 - MC ALGER 1

Sétif reprenddes couleurs

Un vent de renouveau semble souffler sur la formationdes Noir et Blanc. Une solidarité sans faille, une circula-tion de la balle exemplaire, Mourad Delhoum et ses équi-piers ont régalé dirigeants et supporters.

Grâce notamment à une première période de très hautniveau avec beaucoup d’envie, de talent et de réussite, lesSétifiens prennent les trois points sur un concurrent direct, leMouloudia d’Alger, et se placent en tête du championnat.

Et si l’ESS était définitivement remise sur pied ? Il semble-rait bien que les choses changent chez le champion en titre. Il ya, certes, eu cette défaite à domicile face au promu, le RCA, leweek-end dernier (0-1) mais elle n'a, semble-t-il, pas perturbéla nouvelle dynamique des Sétifiens. Après avoir glané les troispoints à Chlef, il y a moins d’une semaine (1-0), c'est au tourdu MCA de s’incliner au 8-Mai-45 samedi soir (2-1).

Il faut dire que les Algérois avaient peu d'arguments à oppo-ser aux locaux. Avec les absences de Metref et Bouguèche, leMCA a manqué de solution devant. Et quand la défense afficheune telle passivité, difficile d'espérer un résultat, d'autant qu'enface, les hommes de Christian Lang étaient, eux, assez inspi-rés. L'entraîneur de l’ESS avait décidé d'associer Gourmi,Karaoui, Zerara et Touahri pour animer son attaque, et ce choixa été le bon puisque en moins de vingt minutes, les Sétifienssont parvenus à trouver le chemin des filets à deux reprises. Lapremière réalisation sétifienne n’a pas trop tardé. En effet, dèsla troisième minute de jeu, sur un centre fuyant de Gourmi, lelatéral droit de l’ESS monte plus haut que son adversaire etdécroche une tête qui ira se loger dans les filets adverses.Sonnés par ce but, les Algérois peinaient à réagir. Et devant ladétermination des locaux, ils n’avaient d’autres choix que deprovoquer des fautes à la limite du périmètre sétifien afin depermettre à Hachoud de tester son efficacité et sa précision. Lapremière tentative du latéral droit du Mouloudia sera déviée dif-ficilement en corner par le gardien Khedaïria (8’). Les Sétifiensrépliquent par Ziti dont la frappe frôle la transversale (13’). LesSétifiens dominateurs à souhait vont, encore une fois, trouver lafaille dans la défense algéroise. En effet, sur une belle combi-naison entre le duo Karaoui et Touahri, ce dernier prenant devitesse la défense adverse va adresser une passe lumineusedans la surface de vérité pour Karaoui qui, du plat du pied,enfonce le clou (20’). Les poulains de Geiger qui, finalement,n’ont trouvé aucune solution pour déstabiliser l’arrière-gardesétifienne, vont compter uniquement sur les coups de pieds deHachoud. Ce dernier verra sa seconde tentative déviée par latête de Lagraâ et percute le montant (32’). La troisième tentati-ve de Hachoud sera enfin la bonne. En effet sur une balle arrê-tée, le baroudeur algérois adressera une lourde frappe qui irase loger dans la lucarne (34’). Revigorés par cette réalisation,le MCA allait redoubler d’effort pour revenir au score, alors quede son côté, l’ESS voulait se mettre à l’abri. Chose qui a failliarriver quand Karaoui étrangement seul face au gardien Djemilirate se frappe (42’). La seconde période démarrera sur les cha-peaux de roues pour les Sétifiens. Ces derniers vont faire vivreaux gars du MCA un sale quart d’heure. Le Sétifien Gourmi quifut un véritable poison pour les défenseurs algérois a failli, àplusieurs reprises, aggraver le score si ce n’était l’interventionénergique de Djemili qui, à chaque fois, sauvait sa cage. En finde rencontre, le Mouloudia était à deux doigts d’égaliser quandHachoud de la tête obligea Khedaïria à étaler toute sa classepour dégager la balle brûlante (90’+1’). Sur le contre qui suit,l’ESS aurait pu marquer si Zerara n’avait pas été trop égoïste.Ce dernier, au lieu de servir son coéquipier Lamri, avait préférétenter sa chance. Malheureusement pour lui, son tir sera captépar le gardien du MCA (90’+ 4’). Avec cette victoire laborieuse,les Sétifiens occupent, désormais, seuls le fauteuil de leader enattendant de confirmer ce réveil lors des prochaines ren-contres.

Imed Sellami

USM BLIDA

Les dirigeants dénoncentla fugue d’Ifticène

Selon une source digne de foi, le désormais ex-entraîneurde l’équipe de la ville des Roses, Younes Ifticène, aurait priscontact avec les dirigeants du NAHD pour driver leur équipeavant d’annoncer sa démission de la barre technique desBlidéens. Chose que le staff dirigeant des Sang et Or nie enavançant qu’il n’a pris attache avec Ifticène qu’après que celui-ci ait décidé de ne plus revenir à Blida. Cependant, l’adminis-tration de l’USMB s’interroge sur les raisons qui ont pousséIft icène à emmener avec lui, son adjoint, BoudjemaâMohammedi, lequel a également démissionné juste après lematch contre l’ES Mostaganem pour aller seconder le nouvelentraîneur du NAHD. «N’est-ce pas là une manœuvre ourdie»,disent les dirigeants blidéens qui n’ont pas digéré la sortie inat-tendue d’Ifticène, d’autant que, ajoutent-ils, les argumentsavancés par ce dernier, à savoir qu’il aurait été rudoyé parZaïm après le nul concédé à Annaba, ne tiennent pas la route.

Il faut savoir que Blida pense déjà à un nouvel homme à labarre technique. A ce titre plusieurs noms ont été proposés àZaïm à l’image de Meghraoui, ex-entraîneur de l’équipe deHadjout, de l’ex-locataire de l’USM Bel-Abbès, MohamedHenkouche et d’autres noms comme Slimani, Yahi ouBenchouia. Mais, Blida va certainement regretter le départd’Ifticène qui a tout de même réalisé un excellent résultatdepuis le début de la saison avec trois victoires, trois nuls etune seule défaite. M. Belarbi

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 7 octobre 2013 - PAGE14

FOOTBALLJSM BÉJAÏA 1 - MC EL-EULMA 1

Les Vert et Rouge s’enfoncentdans le trou

Démarrant la partie lapeur au ventre , les parte-naires de Zafour ont attenduplus de quinze minutes avantd’enregistrer la premièreaction sans pour autant par-venir à inquiéter le portiereulmi, Ousserir.Laissant l’ini-tiative du jeu à leur adversai-re, les locaux ont même faillise faire surprendre dans lespremières minutes de la ren-contre par les protégés deIaïche n’était l’excès de préci-pitation de ces derniersdans la zone de vérité. Lapremière chaude alerte du

team vert et rouge intervient àla 17’ lorsque Laribi sollicitedangereusement d’un tir puis-sant, l’expérimenté portieradverse qui a dû étaler toutesa classe pour repousser lecuir du pied. La riposte adver-se ne se fait pas attendrepuisque sept minutes plustard, Chenihi contraint à sontour le gardien Kacem à arrê-ter en catastrophe le tir endeux temps sauvant ainsi sonéquipe d’un but. Les hommesde Talah essayent tant bienque mal de trouver la brècheet briser la muraille défensive

d’El Eulma. Deux minutes àpeine sont écoulées de lapremière demi-heure de jeu,lorsque suite à une incursiondans la surface de réparationadverse, Bentayeb serasèchement fauché par undéfenseur. L’arbitre n’hésitepas à siffler légitimement unpénalty aux Béjaouis.L’attaquant malien de laJSMB, Coulibaly qui se char-ge d’exécuter la sentence nelaisse aucune chance au kee-per du MCEE pour donnerl’avantage à son équipe. Maisla joie des camarades deKacem fut éphémère puisquequatre minutes après, Hamitinivelle la marque dans lesmêmes conditions consécuti-vement à une faute deMebarakou dans sa surface.Au retour de la pause-citron,malgré une nette dominationdes locaux, les coéquipiers

de Aït Ferguène ne parvien-dront pas à trouver les che-mins des filets de Ousserir.Les deux teams regagnentles vestiaires avec le partagedes points au coup de siffletfinal de Bachir. Un résultat quin’arrange en rien les affairesde la formation chère àBoualem Tiab qui se doitencore de patienter pourespérer renouer avec le suc-cès lors de la prochaine ren-contre. Une opération quis’annonce très compliquéepour les Vert et Rouge, d’au-tant plus qu’ils évolueront endehors de leurs bases le 18octobre, juste après les fêtesde l’Aïd contre une équiped’El-Harrach qui compteaussi empocher les troispoints de la victoire pours’éloigner de la zone desrelégables.

A. Kersani

La JSMB réalise le plus mauvais début de saisonde son histoire parmi l’élite. En effet, à larecherche d’une victoire pour mettre un terme à lalongue série noire de ce début de championnat, ledoyen des clubs kabyles de Ligue 1 n’a pas réussi àfaire mieux qu’un match nul, un but partout, àl’occasion de cette septième journée sur son ter-rain contre la formation du MC El-Eulma.

IL SERA À BÉJAÏA DANS LES PROCHAINS JOURS

Kamel Djabour nouvel entraîneurC’est finalement Kamel

Djabour qui succédera àNoureddine Saâdi à la tête dela barre technique de laJSMB. L’information a étécommuniquée hier, par la cel-lule de communication duclub cher à Boualem Tiab.

Après avoir renoncésamedi à engager le techni-cien tlemcénien Fouad Bouali

suite à ses déclarations dansla presse jugées «menson-gères» selon lesquelles l’ex-driver vert et rouge devaitencore de l’argent à la forma-tion de la Soummam, la direc-tion de la JSMB a décidé decontacter l’ex-entraîneur émi-gré de l’AJ Auxerre, KamelDjabour. Présentant un CVtrès étoffé, l’entraîneur Kamel

Djabour (54 ans) qui a eudéjà à exercer dans plusieurspays africains a accepté l’offredes Béjaouis. Se trouvantactuellement chez lui enFrance, l’enfant d’Akbou estattendu dans les tout pro-chains jours à Béjaïa pourparapher son contrat et enta-mer son travail avec la JSMB,rapporte Achour Hamouche,

attaché de presse du club. Ilconvient de noter que KamelDjabour a drivé par le passéla formation du Stade Malien,l’AJ Auxerre et les DiablesRouges du Congo qu’il a quit-tés il y a quelques jours, soncontrat avec la Fédérationcongolaise étant arrivé àterme le 30 septembre der-nier. A. K.

HYUNDAI MOTORS ALGÉRIE ENVISAGEDE RACHETER LE CLUB

S’achemine-t-on vers le rachat de laJSMB par le groupe Hyundai apparte-nant à Omar Rebrab, l’un des fils dupatron de Cévital, Issaâd Rebrab ? A encroire notre source, Omar Rebrab quiétait, pour rappel, i l y a quelquesannées, à la tête du RC Kouba seraittrès intéressé par le rachat de la forma-tion chère à Boualem Tiab. L’option durachat de la JSMB est sérieusementenvisagée par le groupe Hyundai deOmar Rebrab, rapporte notre source quiprécise que cette éventualité auraitmême figuré à l’ordre du jour d’uneréunion tenue récemment entre les diffé-rentes filiales de l’important groupe algé-rien Cévital. Un rapprochement a été

enregistré ces derniers jours entre lepatron de Hyundai, Omar Rebrab et leboss de la JSMB, Boualem Tiab qui,faut-il le rappeler, a annoncé depuisdeux semaines son retrait définitif de laJSMB, pour des discussions autour del’éventualité de prendre en main les des-tinées du doyen des clubs kabyles deLigue 1. Boualem Tiab qui a déjà annon-cé maintes fois son retrait pour cause demaladie avant de revenir sur sa décisionpar amour au club et pour ne pas le lais-ser à l’abandon semble cette fois déter-miné à partir. On croit savoir que les der-niers graves incidents survenus auretour de Sétif lorsque des supportersont arrosé de pierres le car des joueurs

en signe de protestation contre la dérou-te des partenaires de Zafour devantl’Aigle noir (5-0) ont constitué la gouttequi a fait déborder le vase pour le bossvert et rouge.

Ce dernier a déclaré au lendemainde ces graves événements qu’il allaitconvoquer le conseil d’administrationpour officialiser son retrait. Suite au refusdes actionnaires et autres sponsors desVert et Rouge de reprendre le club, descontacts ont été entrepris avec le patronde Hyundai pour lui proposer de rache-ter le club de la JSMB. Une propositionqui aurait fortement intéressé OmarRebrab, indique encore notre source .

A. K.

O MÉDÉA

Khezzar dément son départL'entraîneur El Hadi Khezzar a indiqué hier qu'il était

toujours en place aux commandes techniques de l'OMédéa et qu'il n'avait «nullement l'intention de démission-ner». «J'étais étonné d'apprendre par le biais de certainsmédias que j'ai quitté mon poste à l'O Médéa. Je tiens àpréciser que ces informations n'ont aucun fondement», a-t-il déclaré à l'APS. «Je me trouve actuellement chez moi àConstantine, mais je serai de retour à Médéa demain pourdiriger la séance d'entraînement de la reprise. On a unmatch de coupe d'Algérie (tour régional) à préparer», a-t-ilajouté. A l'issue du match gagné à domicile face à l'USMMHadjout (3-0) pour le compte de la 7e journée du champion-nat, l'ancien joueur du CS Constantine a fait l'objet de spé-culations dans les milieux du club relayées par la presse,le donnant démissionnaire. L'on a même évoqué descontacts qu'il aurait eus avec la JSM Skikda (DN amateur)pour succéder à Hakim Boufenara. «Moi, je me considèretoujours entraîneur de l'O Médéa, sauf si le président duclub décide autrement», a encore précisé Khezzar, quis'est dit «globalement satisfait» du parcours de son équipeen cette première partie de la phase aller. «On a récolté 10points sur 21 possibles. J'estime qu'il s'agit d'un bilan satis-faisant surtout que l'on n'a pas été gâtés par le calendrieren ce début de saison en ayant comme adversaires lesprincipaux clubs candidats à l'accession», a-t-il dit.

L'entraîneur qui a rejoint le club du «Titteri» quelquessemaines avant le coup d'envoi de la compétition, s'est féli-cité du rétablissement de plusieurs de ses joueurs quisouffraient de blessures. «C'est la première fois depuis ledébut de cet exercice que je dispose de la totalité de moneffectif. Cela nous a permis de réaliser un très bon matchdans le derby face à l'USMMH, avec à la clé une précieusevictoire», a-t-il estimé, précisant au passage que l'objectifde son équipe demeure toujours «le maintien».

RC KOUBA

Le bus de l’équipe attaquépar des fans de l'ESM KoléaLe président du RC Kouba, Samir Baha, a indiqué hier

que le bus de son équipe a fait l'objet «d'une attaque» de lapart des supporters de l'ESM Koléa au retour de Tipasa oùles deux équipes se sont mesurées samedi ayant entraîné unaccident de la route qui n'a «heureusement pas fait de vic-times». «Je suis outré par le comportement des supporters del'ESMK qui nous ont tendu un véritable guet-apens à notreretour de Tipasa, provoquant un accident de circulationpuisque notre bus a heurté une voiture des services de sécu-rité», a déclaré le premier responsable du Raed à l'APS.

«Dieu merci, les dégâts sont d'ordre matériel, maiscroyez-moi, on a frôlé la catastrophe», a-t-il ajouté.

Le RCK, leader de son groupe avant cette 5e journée duchampionnat de division amateur de football (centre), s'estincliné lors de son déplacement à Tipasa en perdant sur laplus petite des marges (1-0).

«Je me demande pourquoi les supporters de l'équipeadverse se sont comportés de la sorte malgré la victoire deleur équipe. Malheureusement, on assiste dans chaquematch au spectre de la violence qui ne cesse de prendre del'ampleur dans notre football», a encore regretté le présidentdu club banlieusard. Il a, en outre, imputé à l'arbitre la respon-sabilité de cette défaite qui relègue son équipe à la troisièmeplace avec deux points de retard sur les co-leaders, l'IBLakhdaria et l'US Oued Amizour, précisant toutefois que lebureau directeur du RCK «n'est pas satisfait des prestationsde l'équipe».

A cet effet, une réunion était prévue hier soir entre lesmembres dirigeants et l'entraîneur Mustapha Biskri, qui «don-nera des explications sur les raisons du rendement mitigé desjoueurs depuis le début de cette saison», a indiqué le mêmeresponsable.

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 15

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CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE(26, RUE LARBI BEN M’HIDI,ALGER-CENTRE)Jusqu’au 19 octobre : Projection du film La voisine de GhoutiBendeddouche.

ESPLANADE RIADH EL FETH,ALGERDu 8 au 12 octobre : Festival international de la bande dessinéed’Alger.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGERDu 6 au 24 octobre : Exposition dupeintre Salah Khaldi

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH

EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER)Vendredi 11 octobre à 20h 30 :Concert de Lila Borsali. Cette datecoïncidera avec la sortie du nouvelalbum Nouba ghrib. Le concert etl'album seront à la mémoire deSelim Borsali.

GALERIE D’ART AÏCHA HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)Jusqu’au 12 octobre : Expositionde photographies sur l’histoire et lacivilisation nubienne par l’artiste,journaliste et cinéaste égyptien WaelJazouli.LIBRAIRIE INTERNATIONALEOMEGA DE L’HÔTEL EL-

AURASSI (BD FRANTZ- FANON,ALGER)Jeudi 10 octobre de 14h 30 à 18h: La librairie Omega reçoit YoucefKhider Louelh auteur du livre Unhomme du peuple ; parcours d’unmilitant communiste (Editions Dar ElOthmania), préfacé par le Dr SadekHadjeres (ancien 1er secrétaire duPAGS). La presse et le public sontcordialement invités.

CENTRE CULTUREL KATEB-YACINE (3, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 10 octobre : Expositioncollective «Al-Tibaq», d’artistes algé-riens et espagnols, organisée par

l’Etablissement arts et cultured’Alger en collaboration avec leCollectif Aswad, Kir Royal et GalleryValencia.

GALERIE D’ART DAR EL KENZ(16, LOTISSEMENT BENHADDADI CHÉRAGA, ALGER)Du 7 au 30 octobre : 13e Salond'automne du Petit format. La gale-rie est ouverte du samedi au jeudide 10h à 18h. La galerie est ferméele dimanche. Le vernissage de l’ex-po est prévu le samedi 5 octobre àpartir de 14h.

GALERIE BAYA, ALGERJusqu’au 19 octobre : Exposition

de l’artiste peintre Meriem Kazouit.

DAR ABDELTIF, CHEMINKECHKAR-OMAR, EL-HAMMA,ALGERJusqu’au 9 octobre : Résidencedu photographe allemand AndréasRost, en collaboration avec l’institutGoethe.Du 28 septembre au 10 octobre :Résidence du photographe belgeJim Symkay.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODER-NE ET CONTEMPORAIN, ALGERDu 21 septembre au 21 novembre: Exposition de Djamel Tatah.

Enfin un ouvrage qui vient à pointnommé pour redonner du souffle à laproduction éditoriale qui a pour vocationde nourrir le débat d’idées ! Tant il estvrai que, en la matière, il y a un vide sidé-ral que ne peuvent masquer les diffé-rentes contributions publiées dans lapresse écrite.

C omment je vois l’Algérie ; constat etperspectives fait partie de cette caté-gorie de livres qu’on trouve très rare-

ment dans les librairies. Le genre d’ouvra-ge qui apporte un éclairage sur les tempspassé et présent, tout en contribuant à lacritique prospective, c’est-à-dire à sou-mettre des éléments de prévision et deconstruction. C’est le moindre des devoirspour un intellectuel, l’Algérie étant obligéede se projeter dans l’avenir pour être enphase avec les transitions et enjeux futurs.Pour le lecteur en quête de ce genre depublication, la découverte est doublementbénéfique. Il y a d’abord celle de l’auteur.Déjà, la courte biographie avec photoindique que Fayçal Houma est éditeur delivres (les éditions El Maârifa, c’est lui !).«Algérien de la troisième génération post-indépendance, né en 1967 à Alger», préci-

se le texte. Son credo : «Contribuer à fairedisparaître le paternalisme politique, socialet culturel enduré au quotidien par les Algé-riennes et Algériens.»

Nous voilà, bien avant l’entame, aucœur du débat sur la liberté, la citoyennetéet l’Algérie de demain ! Il y a ensuite laconviction de ne pas avoir affaire à un«technicien» de l’écriture ni à un bonimen-teur prisonnier de son univers narcissique.Une impression confortée par cet avertis-sement au lecteur : «J’ai écrit cet ouvrageavec les mots du cœur, c’est-à-dire sincè-rement et simplement. Je ne prétends pasavoir la verve des littérateurs.» Cette leçond'humilité est soulignée dans le passagesuivant : «Mon unique souci a été de fairepasser un message de vérité, de lucidité etd’espoir aux générations montantes.» Etde conclure par ces mots qui révéleront,

tout au long du livre, l’observateur majeurde sa société : «Puisse cette modestecontribution servir ceux qui voudraient voirchanger ‘’la maison Algérie’’ en mieux, loinde tous les calculs politiciens.»

En signant la préface, Kamel Bouchamane s’est pas trompé lorsqu’il souligne qu’il ya là une bonne moisson d’idées et de faits.La préface met l’eau à la bouche.FayçalHouma, lui, met le feu à l’intérêt du lecteurtout de suite après, dans le préambule.

Pour ouvrir son sujet, l’auteur attaqueavec cette image forte : «L’Algérie est lepays des paradoxes. Durant longtemps(...), alors que le pays vivait des annéespost-indépendance difficiles, l'Algérienpositivait tout ce qui se réalisait (...). Leparti était unique, la pensée était unique,l’information parvenait d’un seul canal et,malgré cela, il était fier de son Algérie. Ilétait inconcevable pour l'Algérien de criti-quer son pays. Aujourd’hui hélas, etn’ayons pas peur de le dire, l'Algérien achangé. Le pessimisme a envahi la socié-té.» Le reste du texte (une douzaine depages) diagnostique les symptômes et lesorigines du mal, explique ce qui pousse«l'Algérien à adopter une position défensi-ve frisant la cocasserie et le ridicule».

Surtout, l’auteur esquisse des élémentsde solution, ce qu’il y a lieu de faire pourédifier un «Etat société au sein d’un régimerépublicain, démocratique et social». Fay-çal Houma propose ici comme une sorte demanifeste où il résume sa vision de l’Algé-rie d’hier, d’aujourd’hui et de demain.

Un constat et des perspectives tracés àgrands traits. Par la suite, l’architecte vaconstruire, pierre par pierre et tout au longde son ouvrage, cet édifice où il fera bonvivre. Encore une fois, que le lecteur serassure : «La maison Algérie», telle quevue par Fayçal Houma, est bien structurée,bâtie sur des bases solides, fonctionnelle,confortable et judicieusement aménagée.Et parce que l’auteur a fait l’école de la vie,son livre pétille de détails significatifs, decomparaisons, de métaphores, d’imagesfortes et de raisonnements logiques inspi-

rés par le bon sens populaire surtout. «Lebon sens, disait Bergson, c’est la continui-té mouvante de notre attention à la vie.»En l’occurrence, Fayçal Houma proposeune grille de décryptage souvent imperti-nente. Sa lecture des événements, deshommes et des lieux est en contrechampde ce que donnent à consommer certainsexperts autoproproclamés, eux qui se ber-cent de l’illusion de participer à la batailledes idées.

En relisant (et faisant relire) le penseurMalek Bennabi, par exemple, l’auteur rap-pelle notamment que «les idées ne sontpas un vain mot et qu’elles doivent êtretranscrites et vécues au niveau de la viequotidienne à travers l’ensemble de cesmenus détails qui font justement toute ladifférence entre le civilisé et le non-civili-sé.» Tout est question de connaissance, desavoir et de culture.

Dans son carnet de bord, minutieuse-ment détaillé, l’auteur effectue de multiplesallers et retours, en allant du général auparticulier, tout en traçant la feuille de routede l’Algérie future. Tout est soigneusementdécortiqué ; l’Algérie apparaît dans sesmultiples facettes, depuis les tempsanciens et jusqu’aux horizons vus au loin.Le scanner de Fayçal Houma reconstituede très nombreuses données. Par exemplele Mouvement national, la génération deNovembre, les présidents de l’Algérie, lemode de gouvernance, la rente, la corrup-tion, les partis politiques, la communica-tion, les nouvelles technologies, etc. Et il ya aussi (et surtout) les solutions innovantespour construire le nouvel édifice.

Pour que les jeunes générations repren-nent vite le flambeau transmis par les mar-tyrs de la Révolution de Novembre 1954, etvoir naître enfin la réelle indépendance dupays. Un livre à mettre entre toutes lesmains.

Hocine Tamou

Fayçal Houma Comment je vois l’Algérie ;constat et perspectives, éditions El Maâri-fa, Alger 2013, 304 pages.

COMMENT JE VOIS L’ALGÉRIE, DE FAYÇAL HOUMA

La deuxième génération s’exprimesur son avenir

P révu du 28 au 31 octobre à Béchar, le6e Prix national du jeu de luth réuniraune cinquantaine de participants,

dont 20 concurrents représentant les dif-férentes régions du pays.

Cette manifestation artistique, qui estdevenue un rendez-vous musical des plusimportants de la région, verra l’organisa-tion de plusieurs activités en marge duconcours du meilleur luthiste, ajoutent lesorganisateurs. Il y aura notamment uneexposition des instruments musicaux àcordes, des ateliers d’échanges d’expé-

riences et écritures musicales des repré-sentations, ainsi que des conférences-débats portant essentiellement sur laplace du luth dans les musiques algérien-ne et arabe, précisent les responsablesde la maison de la culture El Kadi Moha-med de Béchar. Pour plusieurs ensei-gnants de musique et musiciens locaux,ce rendez-vous artistique doit être promuen festival national du luth, et ceci dans lesouci d’une meilleure promotion et vulga-risation des musiciens et de la créationmusicale dans le domaine du luth qui

reste l’instrument à la base des musiquesalgériennes et arabes. Béchar, où lamusique diwane est dans son élémentsocial et culturel, est aussi le fief de lamusique fondu basée sur des improvisa-tions sur le luth et dont le maître incontes-té est Abdellah Abdelaziz (plus connusous le nom artistique de Alla).

L’ouverture en 2015 d’un conservatoirerégional de musique à Béchar va certaine-ment donner un nouvel élan à la formationet à l’émergence de jeunes talents, a-t-onfait savoir.

6e PRIX NATIONAL DU JEU DE LUTH À BÉCHAR

Une cinquantaine de participants attendus

11e FESTIVAL DU COURT MÉTRAGE MÉDITERRANÉEN

DE TANGERVie sans vie,

d’Akram Zaghba sélectionné

L a 11e édition du Festival du court métrage deTanger démarre aujourd’hui lundi et se tien-dra jusqu’au 12 octobre à la Cinémathèque

de la ville. C’est là où seront projetées les 46réalisations représentant les 18 pays en licepour l’un des trophées de ce festival.

Le Centre cinématographique marocain,organisateur de l’événement, rappelle que cesœuvres ont été sélectionnées parmi plus de 600courts métrages reçus par le comité d’organisa-tion. L’Algérie est représentée par le film Viesans vie, d’Akram Zaghba, l’Egypte par Fardi,de Karim El Shenawy et la Tunisie par Abderrah-mane d’Elias Sfaxi. En plus des 5 films maro-cains sélectionnés, il y a les œuvres des payshabitués de ce festival, comme la France, l’Es-pagne, la Grèce, l’Albanie et le Montenegro,entre autres. Lors de la précédente édition, deuxfilms réalisés par des Algériens avaient participéau festival : Les brûleurs, de Farid Bentoumi, etLe Hublot, d’Anis Djaâd. Le Grand prix avait étéremporté par le film Cargaison, du réalisateuritalien Carlo Sironi. Le festival met en compéti-tion des productions de fiction d’une durée de 5à 45 minutes.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 17

[email protected]

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Cakes artichauts-olives

Pour 6 personnes. 1 poivron rouge, 250 g de fondd'artichauts, 125 g de beurre, 3 œufs, 1 c. àsoupe de sucre, 175 g de farine, 1 sachet de

levure chimique, 50 g d’olives vertes fourrées aupoivron, sel, poivre

Faire griller le poivron, le peler et le couper enlanières. Cuire les fonds d’artichauts pendant 20 min.Les égoutter, les sécher, en réserver au moins 3 etmixer les autres. Dans un saladier, battre le beurreramolli avec le sucre. Incorporer les œufs un à un enfouettant, rajouter la farine et la levure et l’incorporeraux œufs. Fouetter jusqu’à ce que la pâte soitcomplètement lisse et incorporer la purée d'artichauts.Beurrer et fariner un moule à cake et verser la moitiéde la pâte en y insérant des olives et des lanières depoivrons farinés pour éviter qu'ils ne tombent au fond.Disposer les fonds d'artichauts entiers et termineravec le reste des ingrédients. Cuire pendant 1 h.

Très fréquent chez lenourrisson, le refluxgastro-œsophagienentraîne des régurgitationsqui disparaissentgénéralement à l'âge de lamarche. Toutefois, il peutdans certains casaggraver une pathologiesous-jacente ou entraînerdes complications.

Des clefs pourcomprendre Il peut s'agir derégurgitations bénignesaprès le repas, liées à uneimmaturité de l'appareildigestif du nourrisson etn'ayant aucune

conséquence sur sacourbe de poids ou son

appétit. A l'inverse, desvomissements en jets,abondants ou survenant àtout moment (mêmependant le sommeil)peuvent provoquer ouaggraver une pathologiesous-jacente : laryngite,asthme, bronchitechronique... Ils peuvent

également être à l'originede complications tellesqu'un retard de croissancepondéral (lié à un refus denourriture) ou uneœsophagite (inflammationde l'œsophage).

La conduite à tenir

Les régurgitations ditesbénignes serontessentiellement traitéespar des mesuresdiététiques. Vous pourrezépaissir le lait du biberonet vous éviterez lesapports précoces en jusde fruits et en céréales.Lors du repas, n'inclinezpas trop bébé, veillez à undébit correct de la tétine(ni trop rapide ni trop lent)et ensuite gardez votre

petit au calme et bien droitdans vos bras. Devant unreflux gastro-œsophagienpréoccupant, votremédecin pourra vousprescrire de coucher votrebébé sur le ventre, sur unmatelas incliné,contrairement à la règlehabituelle du couchagesur le dos. Desmédicaments sont parfoisutiles pour renforcer letonus musculaire del'œsophage et del'estomac. De plus, despansements gastriquesadministrés après lesrepas ont un effetprotecteur sur lamuqueuse de l'appareildigestif.

BÉBÉ

Le reflux gastro-œsophagien du nourrisson

LESLÉGUMINEUSES

UUnneeeexxcceell lleennttee

vvaalleeuurrnnuuttrrii tt iivvee

Les légumineuses sontriches en glucides et enprotéines. Ellesreprésentent donc uneexcellente sourced’énergie. Comme ellessont faibles en gras etqu’elles ne contiennentpas de cholestérol ni degras saturé, le cœur nes’en porte que mieux !Elles se distinguent parleur haute teneur en fibresalimentaires, ce quicontribue notamment àleur effet sur la satiété(sensation d’avoirsuffisamment mangé). Lesaliments riches en fibress’avèrent égalementbénéfiques pour un boncontrôle du diabète etpour la prévention desmaladiescardiovasculaires. Eneffet, les fibres peuventaider à régulariser laglycémie en retardant lepassage des aliments del’estomac à l’intestin,ralentissant, du coup,l’absorption du glucose.De plus, les fibrescontribuent à la diminutiondu cholestérol sanguin.

De l’amande est extraiteune huile aux vertussalvatrices bénéfique pourla peau, les cheveux, ouen usage interne, pourl’estomac. Appliquée surla peau, elle préserve lajeunesse du visage et ducorps grâce à la présencede la vitamine E, anti-oxydante. Elle a aussi desbienfaits sur l’hydratationde la peau. Ses sucres etses protéinesmaintiennent un tauxd’hydratation idéal,indispensable pour avoirune peau de pêche. Pourdes cheveux brillants enpleine forme, elle s’utiliseune fois par semaine enmoyenne, en frictionnantles cheveux de la racinejusqu’aux pointes, il faut

laisser reposer un momentet rincer. L’huiled’amandes douce a aussides propriétéscicatrisantes pour lespetites blessures ou lesirritations, pour les fessesdes nouveaux-nés. Enusage interne, la protéinede ce fruit absorbel’acidité de l’estomac,mais en plus l’huiled’amandes doucesextraite de la pulpe formeune couche protectrice surles parois internes del’estomac. Elle constituedonc un traitement desulcères gastriques et luttecontre les fermentationsintestinales. Elle a aussides vertus laxatives etfacilite la digestion desaliments.

Des soins pour le corps aux amandes

Gratin de bœufhaché à la tomate

Préparation : 30 min, cuisson : 35 min400 g de viande de bœuf hachée, 250 g d’oignon, 4

tomates (bien fermes), 2 courgettes, 1 sachet ou250 g de purée de pommes de terre, 1/2l de lait, 2œufs, 50 g de gruyère râpé, 4 brins de thym, 2 c. à

s. d’huile d'olive, sel, poivre

Pelez les oignons et coupez-les en anneaux. Faiteschauffer l’huile et faites y revenir les oignons. Ajoutezles brins de thym. Faites bouillir le lait puis ajoutez lapoudre de purée de pommes de terre avec l’œuf.Mélangez cette préparation avec celle à based’oignons. Préchauffez votre four th. 7 (210°C).Mélangez la viande hachée avec l’œuf restant, salezet poivrez. Lavez les courgettes et les tomates etdétaillez-les en rondelles. Dans un moule à soufflé,disposez en couches successives la purée depommes de terre à l’oignon, la viande hachée, lescourgettes et les tomates. Saupoudrez de fromagerâpé et enfournez 35 min.

LLeess bbooiissssoonnss ddiitteess ««lliigghhtt»» ssoonntt--eelllleess uunnee bboonnnnee ffaaççoonn ddee bbooiirree ddeess

bbooiissssoonnss ssuuccrrééeess ??

VRAI et FAUX. Consommées en quantités modérées(un verre par jour), ces boissons aux édulcorants sonteffectivement utiles pour les enfants ayant du mal àse passer de boissons sucrées,mais il n'est pas souhaitable queleur usage se généralise.Riches en sucre, elles sont doncéliminées plus rapidement quel'eau. Proposez-leur plutôt deseaux aromatisées, une délicieusealternative pour aider vos enfants àbien hydrater leur organisme. Atable, ainsi que dans l'heure quiprécède le repas, il seraitsouhaitable que seule l'eau soitaccessible.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de quatorze joueurs

de Chelsea 2013/2014.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ex-buteur du Bayern Munich»

1- CECH2- IVANOVIC3- DAVID LUIZ4- CAHILI5- COLE

6- RAMIREZ7- LAMPARD8- SCHURRIE9- OSCAR10- HAZARD

11- MIKEL12- TERRY13- TORRES14- LIBAKU

MOT RESTANT = GERD MULLER

D I C E L T E R R Y T OA L E K G E R D M U L RV I C I M D R A Z A L RI H H H E ED A I R R SL C V A U LU C A C K UI I N U R R I E O S A BZ V O H C S D R A P M AC O L E R A M I R E Z L

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

CROTALE-FRENE-CCROSSA-CRAINT-TROIDEE-MOINES-BOUMSES-GOUTES-BRC-BTE-LE-TER-ROI-SUA-AINEES-MAUDITSLOT-ETE-VITRES-T-TUERA-BETISE-CIFA-TA-MER-OE-TVOEGEE-MORGAN-SEINRET-DANGER-CAR-SNS-CELTES-POIRE-A-TOP-AS-CA-NERFNAIROBI-RARETE-RDRESSE-CAS-ES-SOEM-EE-POISON-LEUZELE-SOUDAN-S-MS-RU-POULES-TETES

CA-OO-SES-RIMERAH-PRUSSE-PORES-REVENTEE-FANEE-CDRO-ERS-FARDS-SOSCUIRE-TAULE-SOU-HELA-MAUVE-GAITEEES-PARTE-PAIE-PUS-FERME-GAIN-MAR-MARIA-SEIN-RET-EXTINCTION-MITE

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

-ZOKORA-LAMOUCHIDESIR-HOULE-SUA-ILES-JA-EN-VI-ITDES-VENTS-DONNERIE-CITES-MELEE-AE-AIRE----CES-SBRACLEE----OR-NEZ-MI-R-----R-RICO

DIDI-UTILE-BO-SNREE-TARTE-GOBE-SOS-MR-IE-MALE-APG-SCORE-NAGE-EGOBATON-NOIR-ROUERARE-COTEDIVOIRE-

LETTRES DELETTRES DE

DECCANDECCAN

----INDE---------DOME-------------CALUKYA----GOLCONDE-----GUPTA-----------KONKAN----

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonmétier

Peuple----------------

Cibler

Individus----------------

AmasY étale

son talent

Ingurgité----------------

Sélénium

Ile----------------

Erbium----------------Stationnée

Lettres duYémen

----------------Dans le

vase

Arsenic----------------Fin desoirée----------------Capitale

Carte----------------

HameauDifficile (dés)----------------

Ferment----------------

Maffia

Préposition----------------

Fou----------------

TraîneraLisière

----------------Article

----------------Parfumé

Sécrétion----------------

Traversa----------------

Enlèvera

Dotés----------------

Posa

Ventile----------------

Auxiliaire

Huttes----------------

Issue----------------

MonsieurPhoque

----------------Note (inv)

----------------Existence

En a assuréplusieurs

Risque----------------

TourneGisements

Sage----------------

Près deBlida

Parier----------------

Ajuster

Affecta----------------

Abat

Pouffe----------------

Contrat

Mesures----------------

Sable

Danse----------------

Gallium

Précieux----------------

Parti

Préposition----------------Champignon----------------

Mois

Aperçues----------------

Exprimer----------------Type (ph)

Douleur----------------

Axe

Culture----------------Dans la nuit

Idiot----------------

Fleuve

Têtue----------------Inspiratrice----------------

PronomTerres

----------------Camembert

Défaut----------------

Mesure

Il enexcelle

Pareil----------------

Mesures----------------

Soldat

1- COTE

2- FESTIVAL

3- PAYS

4- FONDATEUR

5- REGION

6- ETABLISSE-

MENT CELEBRE

7- PORT

8- STATION

9- EMBOU-

CHURES

DEAUVILLE

1

2

3

4

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6

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12

LETTRES DE : Deauville

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTS

Le Soird’Algérie Détente Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 19

Leadercoréen

----------------Vieux

Coloré----------------

Pluie----------------

Reprise

Paire----------------

ImbécileArticle

----------------Frustré

----------------Simple

Ex-OUA----------------Commande

Salut (ph)----------------

Dans lasérie

Néon----------------

Nouveau----------------

Argon

Concept(ph)

----------------Erbium

Bout decerise----------------Institut----------------Document

Foot à Chlef----------------

Bénéfice----------------

Asséché

Bernée----------------

OiseauParia

----------------Pronom

----------------Disciples

Lac----------------Production----------------Fit desnattesPrénom

----------------Emporte

Espèces----------------

Chuter

Note----------------

Air

Arsenic----------------

Privatif

Pays----------------

Egarés

Condition----------------

En trois

Touffu----------------

Iridium

Consonnedouble

----------------Gérées

Médicament----------------

Arsenic

Belle----------------

Mâles

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PlantesŒufs d'es-

turgeonCinéaste

italien

Triste----------------Sans le sou

Flaque----------------

RaidisDans le

reste----------------

Francium

Grasses----------------

Estimatif

Charpentes----------------

Palpées

Célébrées----------------

Adore letabac

Pronom----------------

Article

Banalisées----------------Note (inv)

Montagne----------------Pressantes

Parfums----------------

Sues

Sol----------------

Pareil

Pays----------------

Choisi

Issus----------------

Idiotes

Admonester----------------

MoisLoupées

----------------Région de

France

Satisfaire----------------Compagnie

aérienne

Drame----------------

AideGrosflocon

----------------Quémande

Métro----------------Ravies----------------Dans lepavéPoisson

----------------Alternative

Roulé----------------

Foin

Plat (ph)----------------Préposition

Infinitif----------------

Planète

Possessif----------------

Banque

Ville desUSA----------------Descentes----------------AchevésCaché

----------------Détendus

Arriérées----------------

Gangs----------------

Légume

Note----------------

Note----------------

Calife

Etataméricain

Aigres----------------

Crier

Réputation----------------

Ecoute

Pays----------------Spécimen

Saint----------------

Début desoirée

Filet d’eau----------------

Capitale

Article----------------

Nazis

Evincé----------------

Cube

Charpente----------------

PeinaPrière

----------------Libère

----------------Siège

Détériorée----------------

Egard----------------

LouperVieux

----------------Invente

Célébré----------------

Médias----------------

Armée

Radium----------------Sucer (ph)

Plan----------------

Shoot

Chrome----------------Coutumes

Iridium----------------

Cœurtendre

Foot à BabEl Oued

Chiffre----------------

Perforé

Dompte----------------Américium

Ennuyeux----------------

ThoriumPronom

Possessif----------------

Saint

Attache----------------

Surface

Maquiscruel

----------------Entreprise

Indignée----------------

EspritHéros de

BD

Page 20: er SUBSISTE UNE TENSION Les ingénieurs de BP et de ... · rapport aux anciens que l’issue de la ... DU STAGE DES VERTS ... «Les partenaires de la Sonatrach ont estimé que les

Le Soird’Algérie Publicité Lundi 7 octobre 2013 - PAGE 20

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NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et les

réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; ilattaquera toujours les démagogues de tous les partis,

n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes privilégiéeset aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sa sympathie

envers les pauvres, demeurera toujours dévoué au bien public. Ilmaintiendra radicalement son indépendance, il n’aura jamais

peur d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

SOSSafâa, handicapée moteur à 100 %,

âgée de 12 ans, demande à toute âmecharitable de l’aider en lui procurant des

couches 3e âge n° 5 ou 6, Molfix.+ sendre n° 6. Merci.

Allah vous le rendra. Tél.: 0552 57 05 26

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On les appelle«Moutawi’oune», du verbe«Tawa'a», qui signifie genti-

ment apprivoiser, brutalement sou-mettre, et entre les deux obliger,contraindre. Mais la contrainte estgénéralement peu appréciée par lesvrais bons musulmans en vertu dumessage coranique qui proclamequ'il n'y a «pas de contrainte enreligion» (La Ikraha fi dine). C'estpour cela sans doute, qu'enhommes du «juste milieu», avectendances récurrentes à penchervers l'injuste, les Saoudiens préfè-rent obliger. C'est un mot qui signi-fie aussi contraindre, mais il estpolitiquement plus correct puisqu'ilne rappelle pas l'une des plusbelles injonctions coraniques «Pasde contrainte en religion». Pourappliquer l'obligation, notamment àl'heure des prières, les Wahhabiteont donc créé un corps de«Moutawi’oune», lequel corpsdépend de la fameuse institutionofficielle «ordonnant le bien etproscrivant le mal». Ces vigilessont chargés essentiellement deveiller à ce que les Saoudiens nemusardent pas au moment où ilsdoivent être à la mosquée. Leursinterventions sont le plus souventmusclées, et ils ne s'embarrassentpas de salamalecs, pour orienterleurs coreligionnaires vers l'accom-plissement de leurs dévotions.

En principe, les croyants vontspontanément à Dieu, mais il fautsans doute les y pousser un peu,pour leur propre salut, et pour don-ner l'image d'une société baignantdans la piété, voire la béatitude.Les «Moutawi’oune», appelons les«contraignants», puisque c'est leurmétier, n'ont pas d'autre équivalentdans les autres pays arabes, dumoins en tant que corps constitué.Toutefois, leur exemple tend à segénéraliser, et de façon diffuse,puisque dans notre pays, lacontrainte se fait au doigt, et sur-

tout à l'œil si j'ose dire, le doigtdésignant à la vindicte celui quel'œil a épié (acte hautementcondamnable en Islam, mais prati-qué intensément dans nos bonnessociétés). En fait, chaque bonmusulman algérien, ou se considé-rant comme tel, est un «contrai-gnant» en puissance, qui craint demanquer de chaleur humaine auparadis s'il n'emmène pas son voi-sin ou son frère avec lui. Encoreheureux qu'il ne pense pas àenvoyer le voisin ou le frère enéclaireurs par la voie la plus rapideet la plus appropriée, façon Al-Qaïda. Je serais même tenté de direqu'en chaque Algérien, il y a un«contraignant» qui est loin de som-meiller, s'agissant de jauger la piétéd'autrui et de l'estimer à sa justemesure, la sienne propre commepar hasard.

Cependant, il faut se garder detout excès et ne pas céder à la ten-tation de dramatiser les choses :certes, nous marchons résolumentdans les pas du guide saoudien,mais nous sommes encore loin del'égaler en la matière. Ce n'est paschez nous que vous verrez un«contraignant» faire irruption dansun concert de musique, disperserles mélomanes et briser des instru-ments diaboliques, tels que luths etpianos. Outre la surveillance de lacirculation automobile, au cas oùune femme s'aviserait de prendre levolant, enfreignant ainsi la loi, cesvigiles se livrent souvent à desexcès qui hérissent les Saoudiensles plus conservateurs. C'est pour-quoi, le quotidien Okaz, qu'on nepeut accuser de légèreté, ni soup-çonner de tentations laïques, pro-pose que ces vigiles soient mis encongé une fois par an et qu'ils dis-paraissent ainsi des espacespublics.

A ceux qui argueraient quel'ordre moral et les bonnes mœurspourraient pâtir de cette absence

des vigiles, le quotidien répond :«Justement, puisque c'est le rôlede l'institution d'œuvrer toute l'an-née à propager la vertu et à com-battre le vice, à ordonner aux gensde faire le bien et de renoncer aumal, c'est le moment idoine. Ce jourde congé octroyé aux fonction-naires va permettre de vérifier si lescitoyens formés aux programmesde cette institution sont réellementde bons musulmans et descitoyens modèles, qui ne s'entredé-chirent pas. Mais s'il y a desatteintes à la morale et à la règlereligieuse, ce jour-là, ceci voudradire que tout le travail fait duranttoutes ces années par cette institu-tion n'a influé en rien sur le com-portement des gens. Au contraire,ce travail aura abouti à un résultatinverse, à savoir que les citoyensne suivent les règles que lorsqu'ilssont sous la surveillance des fonc-tionnaires de l'institution présentssur le terrain.»

Outre l'opportunité pour lesagents de souffler, de se reposeren famille, et de ne pas commettredes excès en déployant trop de zèledans leurs interventions, cettepause permettra à l'institution defaire son bilan. Elle pourra ainsijauger si des années d'applicationdes programmes de cette institu-tion ont réellement influé sur lesgens, en ont fait des citoyens plusenclins au bien ou tentés par lemal. Et si notre suggestion estprise en considération, nous sollici-tons la compagnie aérienne saou-dienne afin qu'elle facilite la déli-vrance de billets d'avion aux agentsde cette institution, pour qu'ilspuissent passer ce jour de congé àl'étranger, ironise le journal. Enespérant sans doute que ces billetssoient des allers simples.

En revanche, il y a une institu-tion saoudienne, dont on parle peu,mais qui semble très efficace enSyrie, à défaut de l'être ailleurs, et

c'est l'agence de renseignementssaoudienne que dirige le princeBandar Bin Soltane. Ce serait cetteagence, elle-même, qui coordonne-rait les actions des groupes armésopérant en Syrie et qui auraitnotamment «fabriqué» des preuvesde l'utilisation du gaz sarin par l'ar-mée syrienne. Certains analystesvont même jusqu'à évoquer l'éven-tualité que le prince Bandar dirigeen personne les terroristes regrou-pés dans l'organisation Al-Qaïda.Quoi qu'il en soit, les Saoudiens neregardent pas à la dépense, ni aurespect des règles s'agissant defaire aboutir leurs plans en Syrie.Outre les mercenaires et volon-taires arabes, des condamnés àmort saoudiens se sont portésvolontaires pour aller combattre enSyrie et éviter ainsi l'exécution.Ceux-là aussi n'ont rien retenu del'action éducative des «contrai-gnants».

A. H.

PPANORAMAANORAMA Un congé pour les «contraignants»

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]

POUSSE AVEC EUX !Prochaine rencontre entre le Premier ministre Sellal et sonhomologue français Ayrault.

Entre technocrates…

C’est une période que j’adore ! Celle où les «candi-dats potentiels» à la succession encore plus potentiellede Abdekka sont pistés et épiés. L’autre jour, c’estl’hommage rendu par Ali Benflis à feu Bentoumi qui aété disséqué, passé au tamis et lu entre les lignes,voire même entre les couches d’encre du stylo de l’ora-teur. Plus près de nous, c’est Saïd Sadi en universitéd’été du RCD qui a vu son intervention-communicationpassée au crible de la perspicacité légendaire de mesaugustes confrères. Eh oui, tout finalement vaut mieuxen ces temps de disette que de rester en face d’un fau-teuil roulant (pas très roulant, au demeurant) à attendrepour savoir si le châtelain va y aller ou non ! Trop sta-tique pour de jeunes loups affamés. Alors, en chasse !Si un «candidat potentiel» décide le matin d’aller ache-ter lui-même son pain dans la boulangerie de son quar-tier, alors que les autres jours, c’est son fils qui s’ycolle, ne faut-il pas y voir une velléité de sa part de seprésenter à la magistrature suprême ? Si un «candidatpotentiel» se met soudainement au costume uni, sobre,alors que jusque-là, durant toute sa carrière il n’a portéque des costards à grosses rayures lamées, ne doit-onpas en conclure logiquement que c’est un signal de sa

part, le message avéré qu’il va s’attaquer au Palais et àson fauteuil ? Le fauteuil fixe, bien sûr. Si un «candidatpotentiel» se présente chez un concessionnaire autopour y acheter une voiture de couleur noire, et noireseulement, quitte à payer plus cher, n’est-ce pas là l’in-dice fatal qui manquait à la thèse confirmant sansdoute possible que lui va y aller, et va y aller en roulantcarrosse solennellement noir ? On peut ainsi multiplierles exemples à l’envi. Et les «candidats potentiels»pourront toujours faire remarquer que s’ils achètenteux-mêmes leur pain, c’est que leur enfant est grippé,que les costumes à grosses rayures sont tous chez leteinturier ou encore que le noir est une couleur qui vaavec tout, même avec les costards unis et de coupesobre. Turlututu ! Mes confrères ont raison ! Nous nevous lâcherons pas «candidats potentiels» ! Toussez !Essayez juste de tousser. Louchez ! Essayez juste deloucher. Grattez-vous le bout du nez ! Essayez juste devous gratter le bout du nez, et vous verrez demain. Icimême, j’annoncerais que le toussotement, le louchageet le grattage de nez sont les signes forts annoncia-teurs d’une terrible coalition de candidats contre laréélection de Boutef’. Et si c’est Abdekka qui tousse ?Non ! Là, franchement, aucun risque ! C’est exclu ! Il netousse plus depuis longtemps. Je fume du thé et jereste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Sur les traces du Marsupilami !

KKIIOOSSQQUUEE AARRAABBEE

Par Ahmed [email protected]