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Alain Gravier, Gilles Ollagnon, Anne Iordanoff
Le Puy en Velay
EPU Association Médicale du Val de Loire
Le 29 janvier 2009
Le Puy en Velay
Le Puy en Velay
Associe diminution de la masse osseuse et dégradation micro-
architecturale du tissu osseux, à l’origine d’une fragilité osseuse et
d’un risque de survenue de fracture accru
Normal T score > - 1 ET
Ostéopénie - 2.5 < T score < - 1 ET
Ostéoporose T score < - 2.5 ET
Ostéoporose sévère
ou compliquée
T score < - 2.5 ET
associé à fracture
Diagnostic = Mesure de
la densité minérale
osseuse (DMO)
comparée à la DMO
moyenne de jeunes
adultes (T score)
Perte osseuse = activité ostéoblastes < activité ostéoclastes
Adulte jeune : Formation = Résorption
Vieillissement: Diminution de l’activité ostéoblastique
Ménopause: Augmentation de l’activité ostéoclastique
Ostéoporose: définition et diagnostic
Le Puy en Velay
Age:
Génétique
- fracture vertébrale ou de l’extrémité supérieure du fémur chez un parent du 1° degré
- Sexe féminin
- Ménopause précoce (< 40 ans)
- Aménorrhée primaire
- ethnie caucasienne ou asiatique
Facteurs nutritionnels et environnementaux
- Apports calciques faibles
- Carence en vitamine D et/ou faible exposition au soleil
- Consommation excessive d’alcool et de tabac
- Vie sédentaire
- Maigreur (indice de masse corporelle [IMC] < 19 Kg/m2)
- Aménorrhée secondaire
- Chute à répétition
Évènements fracturaires
- Survenue d’une première fracture vertébrale ou non vertébrale (poignet, hanche,..)
Pathologie
- Endocriniennes: hypogonadisme, hyperthyroidie, hyperparathyroidie
- Polyarthrite rhumatoïde et spondylarthropathie
- Immobilisation prolongée consécutive à une comorbidité
- causes rares: mastocytose systémique, hépathopathie chronique, entérocolopathies inflammatoires
Médicaments:
Corticoïdes au long cours, hormones thyroïdiennes à fortes doses, héparine, anti-aromatases, psychotropes sédatifs, anticonvulsivants
Étiologies et facteurs de risque fracturaire
Le Puy en Velay
Marqueurs de la formation et de la résorption osseuse
- Marqueurs de la formation osseuse:
Ph. alcaline totale (foie +++, os +++ et intestin+)et son iso-enzyme osseux
Ostéocalcine
Les peptides d’extension du collagène de type I: PINP et PICP
- Marqueurs de la résorption osseuse
Ca Ur et hydroxyproline urinaire (obsolètes)
Phosphatase acide résistante à l’acide tartrique
Molécules de pontage du collagène et leurs télopeptides associés:
pyridinoline et désoxypyridinoline, télopeptides C-terminaux (CTX) ou N-
terminaux (NTX)
Recherche d’une cause d’ostéoporose secondaire
Bilan de base: VS, NFP, Electro P, Calcémie, Phosphorémie, 25OH Vit D, PTH
Dans un 2° temps: Calciurie et natriurie des 24h, TSH, cortisolurie des 24h,
AC anti transglutaminase, testostérone, PAL,…
Ostéoporose: biologie
Le Puy en Velay
- Les marqueurs osseux sériques sont dosés le matin à jeun
- Les marqueurs urinaires sont dosés sur des urines de 1° ou 2° miction le matin à
jeun exprimés en rapport à la créatinurie. (pour le suivi d’un patient il convient de
choisir une fois pour toute la miction analysée, 1 ou 2).
Valeur normales CTX sérique : 0,15 à 0,45 µg/l (Femme non ménopausée, Homme)
- Suivi d’un traitement aux bi-phosphonates: CTX sériques (éventuellement urinaires),
NTX
- Suivi d’un traitement hormonal substitutif et pour le Raloxifène: ces 3 marqueurs +
DPD libre urinaire.
- Dans le cadre de l’évaluation du risque fracturaire, et pour aider la décision
thérapeutique, les CTX, NTX et DPD sont utilisables.
Ostéoporose: Le CTX (Cross-laps) sérique ou urinaire
Le Puy en Velay
DMO CTX sérique
Diagnostic de l’ostéoporose Oui Non
Prédiction de la perte osseuse
future
Oui (imparfaitement) faire 2
examens à 2 ans d’écart.
Oui sur un dosage
(imparfaitement)
Évaluation du risque
fracturaire
Oui Chaque diminution d’un
écart-type double le risque
Oui indéprendamment de la
DMO
Aide à la décision thérapeutique
Évaluation de l’efficacité
thérapeutique
Pas à court terme (il faut 2
ans)
Oui après 3 à 6 mois de
traitement
Amélioration de l’observance et de la persistance au traitement grâce à
l’utilisation des marqueurs osseux
La prédiction d’un gain de DMO significatif (> 3 %) avec
une spécificité de 90 % est possible avec un % de
diminution par rapport aux valeurs avant traitement
Tt Hormonal subst: - 35%
Biphosphonates: - 55 %
Ostéoporose: Intérêt des marqueurs de résorption
Le Puy en Velay
-
1,25(OH)2D3
+
PTH1,25(OH)2D33
+
-
Formation osseuse
Résorption osseuse
-
-
+
Absorption
Ca PO4
Intestin
88 < Ca P < 102
40 < PO4 P < 60
(mg/l)
Plasma
Réabsorption Filtration Réabsorption
Ca Ca PO4 PO4
Rein
Os
Ca
PO4
+
PTH
Calcitonine
Calcitonine
Estrogènes
Métabolisme PhosphocalciquePTH
+
Le Puy en Velay
Signes cliniques fréquents d’hyper et d’hypocalcémie
Hypercalcémie Hypocalcémie
Fatigue, dépression, confusion
Difficulté à se concentrer, besoin
accru de sommeil, faiblesse
musculaire
Irritabilité musculaire, paresthésie,
laryngospasme, bronchospasme, tétanie
convulsion
Constipation, anorexie, nausées,
vomissements
Polyurie, polydipsie, déshydratation,
Lithiase rénale, néphrocalcinose
Réduction de l’intervalle QT à l’ECG,
bradycardie à ECG ou arythmie
Allongement de QT
Bilan Phosphocalcique: Indications
-Ostéoporose avec ou sans fracture
-Malabsorption
-Lithiase ou néphrocalcinose
-Chondrocalcinose articulaire
Le Puy en Velay
- Calcémie totale: Référence: 88 à 104 mg/l (2,20 à 2,60 mmol/l)
Calcémie ionisée calculée (Nle: 42,4 à 51,6 mg/l)
Calcémie totale corrigée (Nle: 88 à 104 mg/l)
ex: Calcémie totale 86 mg/l avec albumine à 34 g/l = Calcémie corrigée à 91 mg/l
- Calciurie des 24h: reflet des apports en calcium dans des conditions
physiologiques (fonction rénale normale).
Femme: inf à 250 mg/24heures
Hommes: inf à 300 mg/24heures
+ Natriurie (Na Ur > 150 mmol/24h augmente la calciurie)
+ Clairance
- Phosphatémie (phosphaturie)
- dosage de la PTH sérique (Interprétation avec Ca)
- dosage de la 25(OH) vitamine D2 et D3 = reflet du statut vitaminique D
sup à 75 nmol/l
Bilan Phosphocalcique: Les dosages
Le Puy en Velay
Hyper-thyroïdie
(TSH, T4L)
PTH intacte (1-84)
Haute ou Nle Haute
Interrogatoire :Alimentaire (Ca, protides,…)Prise actuelle (et antérieure) de médicaments (Ca, vit D, thiazidiques, corticoides,..)Antécédents médicauxMode de vie (alcool, tabac, exercice)
Basse ou Nle basse= Hypercalcemie non parathyroidienne
Ca U Nl ou augm. = Hyperparathyroidie
primaire
Ca U bas = Hypercalcémie hypocalciurie
familiale
Myélome(Electrop.protéines)
PTH rpaugmentée
Métastasesosseuses(scannerscintig.)
GranulomatoseSarcoidoseLymphomesTuberculose(1,25(OH)2D.augmentée)
Intox.Vitamine
D(25(OH)D
Augm.)
Autres :Mal AddisonPrise diurétiques thiazidiquesImmobilisationIntoxication vit AApports alimentaires Ca
Vérifiée par Ca corrigé ou Ca ioniséHypercalcémie
Le Puy en Velay
PTH 1-84 Phosphorémie
Insuffisance rénale
augmentée
Vérifiée par Ca corrigéou Ca ionisé
Créatinine
Interrogatoire :Alimentaire (Ca, protides,…)Prise actuelle (et antérieure) de médicaments (Ca, vit D, thiazidiques, corticoides,..)Antécédents médicauxMode de vie (alcool, tabac, exercice)
normale
Hypoparathyroidie :- syndrome de Di Georges- familiale- hypomagnésémie chronique- chirurgie ou irradiation du cou (c thyroide)- thalassémie
Basse ou Nle basse
Haute ou Nle haute
Basse ou Nle basse
Haute
Pseudo-hypoparathyroidie:
Pratiquer un test à a PTH pour différencier les différents types.
25(OH)D
Basse Haute ou Nle
Déficit en vitamine D :Ostéomalacie ?Causes :- carence d’apport- malabsorption- insuffisance hépatique- anti-convulsivants
1-25(OH)2D
Basse :RVR type I
Haute :RVR type II
Hypocalcémie