LE SOMMET DE LA QUINZAINE

La S3V fait coup double

En inaugurant, le 1er février der-nier deux appareils à quelques heures d’intervalle, la S3V qui exploite les domaines de Courchevel, le Praz, La Tania et Méribel Mottaret, continue d’optimiser son parc de remon-tées mécaniques et de propo-ser confort et nouveautés à ses clients.Confié au constructeur Poma, la réalisation de ces deux appa-reils, une télécabine 8 places sur le secteur à Courchevel et un télésiège débrayable six places à Méribel Mottaret, la SV3

continue de mener à bien ses plans d’investissements. C’est en fin de matinée qu’élus et acteurs du chantier avaient rendez-vous sous la neige au départ du télé-siège Roc de Tougne pour offi-ciellement couper le ruban et constater qu’avec cet investis-sement, Méribel Mottaret était à la pointe de la technologie et du confort puisque l’ensemble des télésièges du domaine sont dorénavant débrayables.Quelques heures plus tard, c’est à Courchevel, au cœur même de la gare d’arrivée de la nou-

velle télécabine de l’Ariondaz que la S3V, présidée par Pascal de Thiersant, inaugurait le deu-xième appareil de la journée, fait rare pour un opérateur de do-maine skiable.Si le traditionnel coupé de ruban avait lieu au sommet de la téléca-bine, cela ne devait rien au hasard puisque la S3V a également pro-fité de l’instant pour inaugurer la piste de luge Moriond Racing : un parcours de 3 kilomètres de long pour 450 mètres de dénive-lé, avec un départ en ligne pour quatre lugeurs simultanément.

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492 7 février 2018Bimensuelle

ENTREPRISES MONTAGNE & STATIONS TOURISME

ENVIRONNEMENT POUVOIRS PUBLICS SPORT INTERNATIONAL

> Poma en Tchétchénie> Techfun : première mondiale> Des assureurs pionniers

> Les Français et PyeongChang> JO 2022, la Chine se prépare> 202 240 euros

> Le décompte des collectivités

> Chambéry accueille l’AFAC

> Dessine moi les JO> Les trophées du Cluster Montagne> Pour que la montagne reste un plaisir

> Ambassadeur de la neige

> L’Ecole de Porte

> Objectif méthane> Découvrir les zones humides> Trophée de l’Eco-Damage

7 février 2018 1 n°492

Bourse

Poma inaugure le premier télésiège tchétchèneC’est à Vedoutchi, station du Caucause, que Poma vient d’inaugurer le premier télésiège de Tchétchénie. S’il s’agit du premier appareil, il ne devrait pas s’agir du dernier car selon Les Echos, la station voit les choses en grand, à partir d’un master plan partiellement conçu par la Compagnie des Alpes : 16 km de pistes, six nouvelles remontées mécaniques dont un funiculaire, pour un budget de près de 400 millions d’euros d’ici à 2022.

Interrogé par Les Echos, Khas-san Timijev, directeur général de Northern Caucasus Resorts (ou NCR), a déclaré que « la pre-mière phase a coûté 30 millions d’euros. Nous avons commencé avec Poma et nous voulons conti-nuer avec lui ». Investi aux côtés de NCR, Poma compte égale-ment participer à l’aménage-ment du Caucase du Nord dans le cadre des grands projets en cours, notamment à Arkhiz et à Elbrouz où de nombreux appa-reils sont aujourd’hui à l’étude.

Pour la première fois en France, une agence locale d’assurance a adhéré à la démarche BIOM Atti-tude, l’indicateur qui permet à une activité de quantifier son impact et son implication sur son territoire.L’indicateur BIOM touche désor-mais tous les secteurs d’activité : l’agence locale Allianz Souri-guère & Gales, située dans les vallées d’Aure et du Louron s’y est soumise volontairement. « Nous sommes une agence de proximité, très impliquée dans notre territoire. Nous souhaitions mettre l’humain au cœur de notre métier, en démontrant notre savoir-faire et notre volonté de contribuer durablement au dévelop-pement de nos vallées, comme le font les stations de skis à l’échelle lo-cale et nationale », précise Franck Souriguère, agent général Al-lianz. Une démarche qui rejoint le soutien du syndicat Domaines Skiables de France à BIOM.Première agence locale d’assu-rance impliquée dans la démarche BIOM, l’établissement travaille à développer une prestation de qualité, et consacrant du temps et du savoir-faire à ses clients : « la confiance est notre leitmotiv et nous accompagnons notre client de la souscription jusqu’à l’indemnisa-tion », explique Franck Souriguère. Nos locaux basés à Sarrancolin et à Arreau, font de nous une agence locale et de proximité ».Aujourd’hui, la communauté BIOM’ECONOMIE compte 450 entreprises, 800 structures audi-tées, soit un total de 30 000 salariés et 4,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Des assureurs pionniers

A Geilo, station de ski norvé-gienne, Techfun a réalisé une première mondiale : l’installation de la première tyrolienne fran-chissant un pylône intermédiaire sans avoir besoin de se décro-cher. Techfun, en collaboration avec l’entreprise italienne Mar-tello Teleferiche, a développé et conçu une tyrolienne XXL d’un nouveau genre, incluant un pylône intermédiaire pour pro-longer le plaisir et les sensations

fortes. S’adaptant à tous les pro-fils et à toutes les envies, puisque conçue sur-mesure, la tyrolienne aménagée à Geilo est la première du genre installée par Techfun. D’une longueur de 1 200 m, elle permet d’atteindre 90 km/h ! Mais l’innovation n’est ni à recher-cher dans la longueur de la ligne ni dans la vitesse enregistrée par les passagers, mais dans la sécurité : le leitmotiv de Techfun, filiale de MND group sur le pôle Loisirs.

Techfun : une première mondiale en Norvège

SOCIÉTÉS COURS 23/01

COURS 05/02 VAR % MAX

2018TECHNOLOGIES

Kudelski 10,34 10,02 -3,19 10,81MND Group 6,70 5,81 -15,32 6,88OUTDOOR

Adidas 185,50 178,50 -3,92 185,50Lafuma 22,60 23,80 5,04 25,00

TOURISMECompagnie des Alpes 35,75 32,70 -9,33 36,10

Compagnie du Mont Blanc 150,00 153,00 1,96 158,00TéléVerbier 49,00 50,00 2,00 50,00

Pierre & Vacances 43,15 43,05 -0,23 45,45

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ENTREPRISES

7 février 2018 2 n°492

En regroupant depuis cet hiver trois structures de plein air, dont deux anciennes écoles de ski, l’Ecole de Porte, qui vient de fêter ses 10 ans, prend une nouvelle dimension.S’inscrivant dans la dynamisation du tourisme local, le site isérois du Col de Porte engage une straté-gie de développement 4 saisons ; cette diversification doit notamment permettre de fidéliser les moniteurs à l’année dans la structure. « Nous devions sortir du modèle économique École de Ski et proposer des activités comme le VTT, la trot-tinette tout terrain, la randonnée en été, mais aussi être prêt à intervenir en hiver avec ces activités esti-vales si les conditions de neige ne permettent pas de skier à la journée » précise Etienne Rollin, direc-teur de l’Ecole de Porte. « L’élargissement des acti-vités et notre engagement permettent de fidéliser nos moniteurs dans la structure, de les aider à se former à l’année pour être plus compétent et de développer le tissu touristique local ».L’Ecole de Porte couvre donc un large panel d’activi-tés liées à l’enseignement des sports de plein air ; elle propose également la création de packages tout com-pris (restauration, transport, activité sportive) pour le

tourisme d’affaires et les groupes. Elle dispose d’un potentiel de 29 moniteurs/éducateurs sportifs dont 8 sur le terrain tous les jours et toute l’année. L’activité Ecole de ski s’enrichit de nouvelles offres : cours de ski alpin, snowboard, ski nordique - skating et alter-natif -, raquettes à neige et ski de randonnée. Parmi les pratiques qui montent : le biathlon. Un sport à la médiatisation croissante à découvrir avec l’accompa-gnement d’un professionnel dès 6 ans. Pour les ados et adultes, l’Ecole de Porte propose des initiations et perfectionnements techniques au biathlon à la 22 long rifle comme au JO. Les enfants sont bien évidemment au cœur de l’ac-tivité de ce site via un programme original d’ap-prentissage du ski et de découverte de la mon-tagne mis en place dès cet hiver. Les après-midi sont articulés autour de l’apprentissage du ski alpin, de la découverte de la montagne l’hiver (flore, faune, ni-vologie) et d’activités ludiques (igloo, luge, etc.). Les enfants sont pris en charge en petits groupes par des professionnels. Goûter, forfait de ski, espace de repos au chaud et validation des acquis avec médaille inclus !Et l’Ecole de Porte, ce sont aussi des sessions noc-turnes sur pistes éclairées le jeudi soir !

La neige de culture est sur toutes les lèvres. Les sports d’hiver, les professionnels des stations et l’économie de montagne en ont besoin. A eux d’en devenir les meilleurs ambassadeurs grâce à leurs opérations de communication.C’est tout le sens de la démarche initiée par Do-maines Skiables de France (DSF), l’Association Nationale des Maires de Stations de Montagne (ANMSM) et le Syndicat National des Moniteurs de Ski Français (SNMSF). Le personnage Skizzz, déjà présent pour véhiculer les messages de préven-tion, a été choisi pour accompagner cette fois les élus et les professionnels des stations de montagne au sens large dans leur mission de valorisation de la neige de culture. (Pour l’occasion certains pro-fessionnels du secteur sont devenus contributeurs ; c’est le cas de Technoalpin, MND et DemacLenko.)Des outils professionnels, partagés par plusieurs

acteurs des stations de sports d’hiver ont été spé-cialement conçus pour conduire sur tous les massifs français une campagne cohérente et structurée :- un logotype et sa baseline ;- les 4 affiches (personnalisables à l’identité de chaque station) ;- des images haute définition de Skizzz ;- des goodies également personnalisables ;- une animation en format vidéo d’environ 30 se-condes « La neige de culture, comment est-elle créée ? »Le pack comprend également une charte Skizzz, destinée exclusivement aux professionnels, pour construire leur communication (site web, réseaux sociaux,…) et répondre aux questions relatives à la neige de culture en provenance du public, de l’admi-nistration, des médias, des acteurs locaux...En complément DSF a pris en charge l’animation d’une page Facebook Skizzz.

L’Ecole de Porte

Ambassadeur de la neige

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MONTAGNE & STATIONS

7 février 2018 3 n°492

Le secteur de l’aménagement touristique en montagne évo-lue en permanence et, pour répondre aux défis de la mon-tagne de demain, les acteurs de la filière font de la performance globale, de l’innovation et du développement international des leviers d’actions prioritaires. Fort de cette dynamique et dans l’ob-jectif de valoriser des réalisations remarquables des acteurs de la filière, le Cluster Montagne a ouvert la 3ème édition de ses Trophées. La clôture des candi-datures est fixée au vendredi 2 mars.Les nominés seront mis en valeur sur le stand du Cluster Montagne à l’occasion du salon Mountain Planet 2018. Les lauréats seront révélés le jeudi 19 avril à 11h et les gagnants recevront un Tro-phée, ainsi qu’une dotation finan-cière de 3 000 €, rendue possible par le partenariat durable entre le Cluster Montagne et les acteurs bancaires Crédit Agricole des Savoie et Caisse d’Epargne Rhône-Alpes.Les Trophées du Cluster Mon-tagne s’adressent aux profes-sionnels de l’aménagement touristique des stations de mon-tagne et des domaines skiables : études de sites, transport par câbles, équipement et entre-tien des pistes, sécurisation, signalétique, solutions digitales, etc. L’Observatoire du Cluster Montagne, mené chaque année, recense plus de 350 entreprises dans cette filière économique au niveau national.

Les trophées du Cluster Montagne reviennentDu 7 février 2017 au 17 avril

2018, depuis le centre de Chamrousse, les utilisateurs de la télécabine de la Croix peuvent redécouvrir les Jeux de Gre-noble par l’illustration.Cet hiver Grenoble célèbre le cinquantenaire des JO de 1968, et les stations de ski ne font pas exception. Chamrousse, le site olympique alpin, retrace ce glo-rieux passé sur quatre de ses ca-bines grâce au coup de main du dessinateur Mr Tadef. Ses des-sins grand format circulent dans les airs entre le cœur de station

à 1 650 m et le sommet de La Croix, à 2 250 m d’altitude, sur-volant les pistes qui ont consacré Jean-Claude Killy.Ces illustrations cherchent les points communs entre sportifs et artistes : la même quête du bon geste, au coeur de l’action, des traits simples et efficaces, « comme un skieur descendeur qui s’exprime ».Cette exposition de plein air est visible tout l’hiver, avec le sou-tien de la mairie de Chamrousse et de la marque Fusalp.

Dessine moi les JO

Pour que la montagne reste un plaisirA quelques jours du début des vacances de février, le ministère des Sports renouvelle sa cam-pagne de prévention « Pour que la montagne reste un plaisir ».L’ojectif de cette initiative est de limiter le nombre d’accidents sur les domaines skiables. Il existe beaucoup d’axes de travail pour réduire les sources d’accidento-logie que sont par exemple les comportements à risques, une mauvaise appréhension des si-tuations ou une mauvaise utilisa-tion des remontées mécaniques.Le ministère des Sports débute sa campagne de prévention avant même de chausser les skis et de s’aventurer sur la piste : pour prévenir les risques d’accident, l’accent est mis sur l’échauffe-ment.Il faut rappeler ici que nombreux sont les pratiquants de sports d’hiver à rester sédentaires le reste de l’année, pensant à tort

que ces disciplines sont décon-nectées de la notion de condi-tion physique.Il est donc primordial de s’échauffer ! Pour sensibiliser le public, des séances d’échauf-fement grandeur nature, sont organisées en station pendant les vacances scolaires. Parmi les temps forts, deux sessions avec Fanny Caspar, monitrice de ski diplômée d’Etat, ex membre de l’équipe de France de ski de bosses. Les « High Morning Warm Up » se tiendront le 11 février à 11h00 à Crest-Voland, et le 12 février à 11h00 à Manigod.Deux domaines skiables proches des grandes villes, où cita-dins et vacanciers, sont invités à s’échauffer en rythme et en toute convivialité pour que la montagne reste un plaisir !

Plus de détails sur :www.preventionhiver.sports.gouv.fr

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TOURISME

7 février 2018 4 n°492

Avant le prochain Salon de l’Agriculture, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire lançait le groupe de travail Méthanisation.Dans le cadre du Plan de libération des énergies re-nouvelables, Sébastien Lecornu, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire, a présidé le 1er février la première réunion du groupe de travail national chargé d’accélérer le développement de la méthanisation*.La filière méthanisation contribue pleinement aux objectifs de la transition énergétique, en participant à la production de chaleur et d’électricité et en favo-risant une mobilité plus propre. « La méthanisation est une filière prometteuse qui crée de l’emploi, permet de verdir une partie du gaz que nous consommons et qui stabilise le revenu agricole. Comme lors du groupe de travail éolien, l’objectif est de définir un plan d’action opérationnel permettant de trouver des solutions à des problèmes anciens. Il doit permettre l’accélération de l’installation d’unités de méthanisation qui contribue-ront à l’atteinte de nos objectifs de décarbonation de la production d’électricité » déclare Sébastien Lecornu.Ce groupe de travail doit identifier des mesures concrètes permettant de faciliter et d’accélérer le développement des projets de méthanisation selon

cinq axes de travail :- faire évoluer les dispositifs de soutien public à la méthanisation (tarif d’achat, appels d’offres…) ;- accompagner le financement des installations ;- simplifier la réglementation applicable à la filière ;- faciliter le raccordement des installations aux ré-seaux de transport et de distribution ;- étudier la question de la mobilité pour développer le biogaz carburant (bioGNV).À la suite de cette première réunion de lancement, cinq commissions techniques se tiendront au cours du mois de février. Ce groupe de travail se réunira à nouveau pour examiner les propositions émanant de ces comités restreints. Des premières mesures pour-ront être annoncées en amont du Salon de l’Agricul-ture, qui se tiendra du 24 février au 4 mars 2018.Ce groupe de travail Méthanisation est composé de fédérations professionnelles, de gestionnaires de ré-seau, d’établissements bancaires, d’administrations, de collectivités et d’établissements publics, de parle-mentaires et d’associations de défense de l’environ-nement.* : La méthanisation est une technologie basée sur la dégradation par des micro-organismes de la matière organique, en conditions contrô-lées et en l’absence d’oxygène. Elle permet la production de méthane, source d’énergie ou de chaleur.

Objectif méthane

Le 2 février dernier, la Journée mondiale des zones humides 2018 mettait à l’honneur la préservation et la restauration des milieux humides dans les villesDepuis 1997, la Journée mondiale des zones humides (JMZH) est célébrée pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar.A l’occasion de cette édition 2018, de nombreux acteurs comme l’Agence française pour la biodiver-sité, la Société nationale de protection de la nature,

la Ligue pour la protection des oiseaux ou encore France Nature Environnement se mobilisent pour rappeler l’importance de ces milieux. Organisées par des associations, des gestionnaires d’espaces naturels et des collectivités, des activités (visites de terrain, expositions, ateliers, etc.) sont proposées dans toute la France, du 27 janvier au 28 février.Plus d’information sur :www.zones-humides.eaufrance.fr

Organisé tous les deux ans par Mountain Riders et Kässbohrer E.S.E. avec le soutien de DSF (Do-maines Skiables de France), le Trophée de l’Eco-Damage a pour objectif de valoriser les pratiques et les initiative mises en place par les exploitants de domaines skiables en faveur de l’environnement

dans le domaine du damage. Quelle station inscrira son nom au palmarès ? Les inscriptions sont ou-vertes !Retrait des dossiers : yohan@mountain-riders.org ou info@pistenbully.frDate limite d’inscription : 2 mars 2018

Découvrir les zones humides

Trophée de l’Eco-Damage : les inscriptions sont ouvertes !

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7 février 2018 5 n°492

Après Montgenèvre en mars 2016, l’Association Française des Avocats Conseils (AFAC) se pen-chera de nouveau sur les spécificités des collectivi-tés de montagne le 16 mars prochain, à Chambéry.Il faut dire qu’entre ces deux rendez-vous juridiques, l’acte II de la loi Montagne a été adopté, venant rebattre les cartes de compétences ou de respon-sabilités. Au travers de ce colloque régional, l’AFAC s’adresse aux collectivités territoriales de montagne.Quelle répercussions de la loi NOTRe sur la fusion des Offices de tourisme en station de sports d’hi-ver ? Quelles modalités de gestion des domaines skiables et des équipements touristiques ? Les pro-blématiques liées à l’urbanisme en montagne ? C’est

à toutes ces interrogations que les intervenants ten-teront d’apporter leur éclairage, issu de leur par-cours ou de leur fonction : élu, président de Tribunal administratif, professeur et maître de conférence, avocat, opérateur de domaine skiable...Le programme :- Transfert de la compétence Tourisme : du mythe à la réalité ;- Les relations entre collectivité territoriale et ex-ploitant d’un domaine skiable ;- Les évolutions de l’urbanisme en montagne suite à l’acte II de la loi Montagne ;- Nouvelles pratiques touristiques, conflits d’usage et responsabilités.

Chambéry accueille l’AFAC

Le décompte des collectivitésAu 1er janvier 2018, 1 263 établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre couvraient l’ensemble du territoire national, selon le dernier bilan statistique de l’intercommu-nalité que la Direction générale des collectivités locales (DGCL) vient de publier.En un an, le nombre des communautés a été stable : on ne compte que trois communautés de moins qu’au 1er janvier 2017. Cette stabilité fait suite aux nombreux regroupements l’année passée. Début 2017, le nombre d’EPCI à fiscalité propre a reculé de 39%, la baisse atteignant même 45% pour les communautés de communes. Les élargissements, le plus souvent réalisés par voie de fusion entre des communautés existantes, étaient prévus par la loi NOTRe du 7 août 2015.Ce mouvement d’ampleur avait contribué à donner une nouvelle dimension aux intercommunalités ; dé-sormais, seuls 345 EPCI à fiscalité propre ont moins de 15 000 habitants. Or, début 2016, les commu-nautés de moins de 10 000 habitants représentaient 42,3% du nombre total de communautés et celles de moins de 20 000 habitants étaient prépondé-rantes (70,8%).La création de sept nouvelles métropoles « de droit commun » est un micro-événement par rapport à la révolution intervenue il y a un an. Elle n’en constitue pas moins le principal fait marquant depuis un an. En 2017, les agglomérations de Tours, Dijon et Orléans,

puis au 1er janvier 2018, celles de Clermont-Ferrand, Metz, Saint-Etienne et Toulon ont rejoint le club formé, fin 2016, par 14 métropoles (sans compter celle de Lyon qui est une collectivité territoriale à part entière). Toutes les régions, à l’exception de la Corse et des régions d’outre-mer ont désormais au moins une métropole. Les 21 EPCI à fiscalité propre possédant ce statut regroupent 17,9 millions d’habi-tants, soit 26,4% de la population française.Outre les 21 métropoles, la France compte 11 communautés urbaines, 222 communautés d’agglomération et 1 009 communautés de communes.Au début de cette année, l’intercommunalité re-groupait 35 353 communes, soit 58 communes de moins qu’au 1er janvier 2017. Une baisse qui provient essentiellement de la poursuite en 2017 de la créa-tion de communes nouvelles. L’évolution du nombre des communes n’étant rattachées à aucun EPCI à fis-calité propre a quant à elle été marginale entre 2017 et 2018. De cinq l’année dernière, leur nombre est passé à quatre. Ces communes de trois départe-ments (Vendée, Finistère, Côtes-d’Armor) ont été autorisées à déroger à l’obligation de rejoindre une intercommunalité, parce qu’elles sont situées sur une île. Elles ne regroupent que 6 359 habitants.Au total, la France comptait 35 357 communes au 1er janvier 2018.

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7 février 2018 6 n°492

Avant les Olympiades de PyeongChang qui dé-butent à la fin de la semaine, Odoxa a pris le pouls des Français, et parmi eux des amateurs de sport *. Discipline préférée, nombre de médailles, et star de ces JO : qu’en pensent-ils ?Alors que les compétitions des XXIIIes Jeux olym-piques d’hiver se dérouleront entre minuit et 14 heures (heure française), les Français seront-ils devant leur petit écran pour suivre les exploits de leurs athlètes en Corée du Sud ?Ils n’oublieront certainement pas de regarder le patinage. Qu’il soit artistique ou de vitesse, le pati-nage a les faveurs des Français avec 37% ; suivent le ski alpin/snowboard (22%) et le biathlon/ski de fond (19%). Le classement est particulier chez les amateurs de sport puisque ces 3 grandes familles de sports d’hiver totalisent la même préférence : 27%

chacune.Quant au pronostic relatif à l’athlète français qui marquera ces olympiades, les résultats des ama-teurs de sport et des Français en général sont concordants : Martin Fourcade (≈50%), suivi du couple Gabriella Papadakis/Guillaume Cize-ron (≈23%), Alexis Pinturault et Tessa Worley suivent au coude-à-coude (≈5%) !Autre pronostic pour finir : Odoxa a interrogé les Français sur les chances de la délégation tricolore de battre son record de médailles durant les Jeux de Sochi 2014. Si les Français sont plutôt optimistes (61%), les amateurs de sport le sont encore un peu plus : 66% pensent voir la France dépasser le total de 15 médailles.* Sondage effectué pour RTL et Groupama, les 31 janvier et 1er février 2018 auprès d’un échantillon de 1 003 personnes, dont 563 amateurs de sport.

En vue de ses premières olympiades d’hiver, la Ré-publique Populaire de Chine se prépare, sur tous les fronts. Déjà, la Chine va envoyer à Pyeong-Chang une délégation composée de 82 athlètes qui participeront à 55 épreuves dans cinq sports. Pour la première fois, la Chine prendra part aux épreuves de ski acrobatique, de bobsleigh et de slalom géant parallèle en snowboard. « Les JO de PyeongChang constituent une répétition importante dans notre préparation vers des performances plus équilibrées à Beijing 2022 » a souligné Gou Zhon-gwen, directeur de l’administration générale du sport de Chine, avant d’ajouter que « nous travail-lons dur et avec toute la confiance en notre capacité à obtenir les meilleures résultats à PyeongChang, afin

de faire progresser le développement des sports d’hi-ver d’ici à 2022 ».En parallèle, la Chine continue d’aménager les futurs sites qui accueilleront les olympiades de 2022. Si les plannings sont respectés, tous les sites de compétition seront achevés l’année prochaine. « Les travaux ont commencé en fanfare et avancent sans problème. Nous sommes convaincus que tous les sites seront livrés dans les délais » a souligné Lui Yumin, directeur adjoint du département de pla-nification, de construction et de développement durable du Comité d’organisation de Pékin 2022. Pour rappel, les JO de 2022 seront organisés au travers de 26 sites répartis autour de trois pôles : Pékin, Yanqing et Zhangjiakou.

Le 6 février 1968, le patineur artistique Alain Cal-mat saisissait la torche en tant que dernier relayeur pour gravir les 96 marches menant à la vasque olym-pique, ouvrant ainsi les Jeux de Grenoble.Le 24 janvier dernier, près de 50 ans plus tard, et en amont des festivités de ce cinquantenaire, la mai-son proposait aux enchères à l’hôtel Drouot l’un des exemplaires de cet objet, symbole de l’héritage

olympique.Aucun détail n’a filtré sur son propiétaire, ni sur son acquéreur, mais un montant : 202 240 € ! Soit entre quatre cinq et fois le prix auquel l’objet avait été estimé.Le record en la matière reste la vente de la torche des Jeux d’Helskinki de 1952 qui s’est adjugée pour 280 000 €.

Les Français et PyeongChang

JO 2022, la Chine se prépare

202 240 euros

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7 février 2018 7 n°492

Lors du salon Grand Ski à Chambéry les 23 et 24 janvier derniers, l’ESF et les CCI de montagne ont renouvelé leur partenariat autour du dispositif « La Trace » pour une durée de trois ans*. Initié en 2013, ce dernier vise à œuvrer au développement économique, durable, environnemental et social des territoires de montagne à travers un slogan explicite : « Fais ta trace mais ne laisse pas de trace ». Sous l’égide des deux acteurs, diverses opérations communes ont été mises en place afin de sensibiliser les acteurs économiques, le grand public et les communes de montagne aux impacts environnementaux de leurs actions (un plan d’action a notamment été développé auprès de la clientèle des ESF, à destination des enfants, des ados et des adultes, via la commission Développement durable du Syndicat des moniteurs). Un engagement a également été défini au travers de formations proposées par les CCI, destinées à garantir une qualité d’accueil pour la clientèle.Dans la suite de ces actions, de nouveaux pôles ont été définis pour les trois années à venir (2018-2020) :• ESF+ : initié par le SNMSF il y a deux ans, cet outil de construction de séjours à la montagne en ligne (cours de ski, forfait, héberge-

ment, au même prix qu’en stations) à destination du public s’inscrit dans une logique circuit court, équitable et fédératrice.• Formation et recrutement : le programme « High hospitality » propose à tous les professionnels du tourisme une formation et une

sensibilisation à la qualité de l’accueil basée sur la culture de service.• Développement durable et sensibilisation aux aspects environnementaux : s’inscrivant dans le cadre du programme « La Trace » avec

notamment la journée de collecte des déchets sur les domaines skiables, en 2016 un volet éco-mobilité a été également ouvert afin de favoriser l’usage des véhicules électriques en montagne, autour du slogan « Je roule propre, sans laisser de traces ».

• Snow working des entreprises : ce dispositif vise à faire connaître les stations de ski et l’économie des territoires de montagne au monde de l’entreprise (à travers des séminaires, des team buildings, etc.) en y associant la découverte des spécificités des entreprises locales.

• Valorisation du territoire : le programme « Moniteur ESF - Ambassadeur Savoie Mont-Blanc » vise à conforter le rôle du moniteur en tant qu’ambassadeur dans tout le territoire de Savoie Mont-Blanc (dans un premier temps), au-delà de sa station.

* La convention a été signée par Gilles Chabert (président du SNMSF), Bruno GASTINNE (président CCI de la Savoie), Guy METRAL (président de la CCI Haute-Savoie) Sylvain JACOBEE directeur général de la CCI des Vosges en l’absence de son président, ainsi que la CCIR Auvergne Rhône Alpes, la CCI Grenoble, la CCI des Hautes Alpes, la CCI du Doubs et la CCI du Jura qui n’ont pu faire le déplacement ce jour.

L’ESF et les CCI de nouveau partenaires

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7 février 2018 8 n°492

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FÉVRIER 2018Du 09 au 11 • Salon du Tourisme et des

activités nature, Toulouse (France)

Du 09 au 25 • XXIIIes Jeux Olympiques

d’hiver, PyeongChang (Corée du Sud)

Du 14 au 16 • Voyage en Multimedia

#VEM9 - Salon du e-tourisme, Saint-Raphaël (France)

MARS 2018Du 09 au 18 • XIIes Jeux Paralympiques

d’hiver, PyeongChang (Corée du Sud)

Du 12 au 14 • Salon Sport Achat,

Lyon (France)

Le 14 • Journée technique Catex

Montaz Equipement , Les Arcs (France)

Le 16 • Colloque : L’AFAC et les

collectivités territoriales de montagne,

Chambéry (France) • Journée thématique

« Lancer et conduire son PLU intercommunal »,

Paris (France) • Journée thématique « Impact

de la loi NOTRe sur les syndicats et syndicats mixtes »,

Paris (France)

Du 21 au 23 • 10e Congrès mondial de

tourisme de neige et de montagne, Escaldes-Engordany (Andorre)

Les 22 et 23 • Les Rendez-Vous Champlain Colloque « Tourisme, emplois,

professions, RH - Sungularités, permanences, transformations », Angers (France)

Du 26 au 27 • Place Marketing Forum Le rendez-vous du marketing

territorial, Strasbourg (France)

Les 28 et 29 • Heavent Meetings,

Cannes (France)

AVRIL 2018Du 12 au 14 • 38e Challenge des Pisteurs-

Secouristes, Le Grand Bornand (France)

Du 16 au 21 • 68e Challenge des Moniteurs,

L’Alpe d’Huez (France)

Du 18 au 20 • Mountain Planet,

PA R T E N A I R E

Grenoble (France)

MAI 2018Du 31 au 1er Juin • Assises des Petites Villes de

France Autun (France)

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