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ENVI – F - 409 Economie de lʼenvironnement et des ressources naturelles Séance 1 – 15 Novembre 2012 Tom Bauler – [email protected] Supports de cours : http://tbauler.pbworks.com

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ENVI – F - 409Economie de lʼenvironnement et des ressources naturelles Séance 1 – 15 Novembre 2012

Tom Bauler – [email protected] Supports de cours : http://tbauler.pbworks.com

Objec&fs du cours … •  Intégra(on de l’environnement « naturel » dans les conceptualisa(ons 

économiques •  Science économique comme une perspec(ve u(le, parfois originale, à la 

compréhension des problèmes environnementaux •  Montrer la diversité d’écoles et d’approches, et d’ou(ls manipulés •  Montrer les limites, les malaises et les ques(ons non résolues dans le couple 

économie‐environnement    •   il ne s’agit pas d’un cours de management environnemental ( ENVI‐F‐448) •   cours à ouverture mul(disciplinaire; sans prérequis économiques •   MAIS : aNen(on! ma(ère ayant une logique propre (« économis(que ») qui 

peut demander des lectures en parallèle aux séances (voir les recommanda(ons de lectures sur le site web) 

…. et limites du cours 

Neo Rauch

Neo Rauch

Organisa&on •  9 séances prévues (rapprochées dans le calendrier) •  Pas de syllabus ! Slides ppt mis à disposi(on; changent peu d’une année à l’autre, 

mais ce que je « raconte » change beaucoup 

•  Manuel de référence : Perman R., Ma Y., McGilvray J., Common M. (2003), Natural Resource and Environmental Economics. Pearson. (Nouvelle édi(on) 

•  Site internet d’accompagnement : hNp://tbauler.pbworks.com. Reprend toute informa(on u(le/nécessaire/indispensable : slides à télécharger; lectures complémentaires et textes à télécharger; références de manuels ‘testés et approuvés’; liste de ‘mots clés et concepts indispensables’ à connaître 

•  Manuels et livres spécialisés disponibles en bibliothèque 5NIV 333.7 •  Evalua&on : Examen écrit à livre fermé. Ques(ons de compréhension et de 

discussion, dont 1 ques(on rela(ve à un ar(cle scien(fique (à lire). 

Table des ma&ères 1.  La Nature en science(s) économique(s). Evolu(on du traitement de la Nature dans la sci‐

écon classique, néoclassique et « contemporaine ». Vocabulaire introduc(f.  

2.  La rela7on entre « bien‐être économique » et environnement. U(litarisme, développement et bien‐être... et le rôle de l’environnement ; bien‐être intertemporel et le problème de l’actualisa(on. Concep(ons économiques de la durabilité et subs(tu(ons des facteurs/capitaux. Fonc(ons de produc(on. Les biens “commmuns”, Hardin vs Ostrom.  

3.  Externalités environnementales et valua7on monétaire. Conceptualisa(ons d’externalité; défaillances de marché ; Coase & Pigou; Valua(ons monétaires indirectes/préférences révélées : travel cost, hedonic prices, protec(on cost. Valua(ons monétaires directes/préférences déclarées: con(ngent valua(on. Valua(ons monétaires par impact pathways : ExternE. TEEB! 

4.  Coûts‐bénéfices et poli7ques environnementales. Les principes d’une analyse coûts‐bénéfices. Re‐les problèmes de l’actualisa(on. Applica(on 1 : la Stern‐review et les coûts de l’inac(on liés aux changements clima(que. Applica(on 2 : les Bénéfices des zones Natura 2000.  

5.  Le développement (économique) et l’environnement. Croissance économique et environnement : Kuznets curves ; rebound effects – Jevons Paradox. Au‐delà de la croissance : steady‐state, décroissance, prospérité… Au delà du développement : Sen, Nussbaum, Alkyre… .  

Table des ma&ères 6.  Les indicateurs économiques alterna7fs. Le rapport S(glitz‐Sen‐Fitoussi : concep(ons et 

défaillances du PIB. Alterna(ves et problèmes. Les tableaux input/output environnementaux. Les indicateurs de “ma(ères”, Comptabilité des services écosystémiques. 

7.  « Fron7ers » de l’économie des ressources environnementales: les applica7ons. Instrument économique de poli(que environnementale : les paiements pour services écosystémiques, le « banking », les compensa(ons... Mesure économique de poli(que environnementale : La deNe écologique. Instrument économique de poli(que environnementale : La taxe carbone et la fiscalité environnementale. 

Menu – séance 1 

•  0°  Introduc(on •  1°  Vocabulaire de base •  2°  Représenta(ons du système économique dans l’environnement 

0°  Introduc&on 

Etymologie 

•  ‘Économie’ et ‘écologie’ : racine iden(que. Oikos. Grec ancien: ‘maison’, ‘foyer’, ‘ménage’, voire ‘famille’ 

•  Oikonomia, est la ges(on de la maison, du foyer, du ménage… dans certains cas d’exploita(ons agricoles : ges(on agricole, i.e. ges(on de la terre. Oikonomos: maître d’hôtel, concierge 

•  Écologie, oikos en combinaison avec –logia (i.e. l ’étude de). Oikologia est donc l’étude du fonc(onnement de la ‘maison’ (dans le sens: Terre) 

 « Fonc(onnement » vs. « U(lisa(on/Ges(on » 

Les bases de la rela&on Envi&Economie 

Les classiques : découverte du rôle produc7f de la terre •  Adam Smith (1770), « La Richesse des Na;ons » : mécanisme de ‘main invisible’ 

= le progrès est animé par la somme des recherches individuelles de bien‐être (i.e. améliora(on des condi(ons de vie) avec comme conséquence : l’alloca(on efficace des ressources (y compris de la terre) par les marchés. 

•  Thomas Malthus (1798): frein principal au progrès est la finitude des ressources (i.e. terres agricoles) est absolue, e.g. rendements agricoles sont décroissants (car rareté des surfaces agricoles de qualité) si combinés à une évolu(on démographique posi(ve. Conséquence inéluctable : économie de survie et économie sta(onnaire (‘steady‐state’). 

•  David Ricardo (1817): no(on des avantages compara(fs mutuellement bénéfiques. Finitude des ressources (tj de ‘terres agricoles’) est rela(ve, car soutenue par intensifica(on (progrès technique) et extensifica(on agricoles (nouvelles colonies). Mais conséquence finale : économie sta(onnaire.  

•  John S. Mill (1857) : con(nuité de la reconnaissance des rendements décroissants, mais: à nuancer par l’influence du progrès technique (notamment énergie exosoma(que) et importa(ons (notamment depuis les colonies). Conséquence: économie sta(onnaire, mais à un niveau de confort assez haut. Première reconnaissance des ‘aménités’ néga(ves (bruit, pollu(on, valeur esthé(que…), dont la seule conséquence espérée est la simplicité volontaire :    « I sincerly hope, for the sake of posterity, that they will be content to be sta;onary long before necessity compels them to it » 

 

Les néoclassiques : l’amnésie collec7ve des rôles limita7fs du facteur « terre » •  Progrès technique, rendements décroissants, rareté rela(ve… à par(r de 1900, le 

facteur ‘terre’ n’est plus compris comme limita(f, mais le ‘travail’ le devient. Importance première: efficience des échanges. 1900 à 1965, plus aucune spécificité aNribuée aux éléments ‘naturels’ dans les fonc(ons de produc(on. 

•  Vilfredo Pareto (1900) : Pareto efficience/op(mum; échange est op(mal si impossible d’augmenter le bien‐être d’un agent sans en affecter un autre néga(vement. « Pareto efficience » réalisable que si situa(on de marché libre. Pareto est sta(s(cien: principe de Pareto = répar((on des ressources suit k*R = (1‐k)*P, avec k=0,8 : 20% de la popula(on u(lise/dé(ent 80% des ressources.  

•  Arthur C. Pigou (1920) : reconnaissance du rôle de l’Etat dans la construc(on des équilibres (de marchés). Interven(ons éta(ques, levées de taxes « pigouviennes » pour palier aux défaillances du marché, notamment aux externalités. Hypothèse forte chez Pigou: informa(on parfaite de l’Etat (voir au contraire : Ronald Coase « The lighthouse in economics » 1974). 

•  Vers 1970, appari(on de 2 préoccupa(ons qui se développent en branches à part en(ère de la science économique néoclassique :  –  économie des ressources naturelles; extrac(ons efficientes des ressources 

(minières, fores(ères…, renouvelables, épuisables…).  La ges(on de la rareté. –  économie de l’environnement; inser(on de l’environnement dans l’économie, 

surtout en termes d’impacts (i.e. pollu(ons comme nouveau facteur limitant du développement).  La ges(on des marchés.  

Ecological Economics: intégrer l’économie dans le « système écologique » •  Depuis 1985 construc(on d’une branche alterna(ve à l’économie des res.nat. et de 

l’envi. Reconnaissance de la spécificité des problèmes environnementaux : remise en ques(on de certains principes néoclassiques fondamentaux, et insistance sur le développement d’ou(ls spécifiques pour traiter l’environnement. 

•  Reconnaissance des limites intrinsèques de la science économique dans le traitement/compréhension de la Nature. Réelle volonté d’ouverture, de co‐construc(on, vers les disciplines des sciences naturelles. Redécouverte de Georgescu‐Roegen (et les lois de la thermodynamique appliquées à l’économie).  

•  Rediscussion profonde de la no(on environnementale de base : les biens communs. Hardin et la tragédie des communs, mais déconstruit depuis par des analyses empiriques (notamment par Elinor Ostrom).  

•  Actuellement, une guerre des tranchées (ou ignorance mutuelle) entre Environmental Economics et Ecological Economics. Désaccord académique profond prend aujourd’hui une ampleur sociétale et poli(que autour des valua(ons monétaires de la Nature (Stern report & TEEB) et autour des indicateurs.  

Aujourd’hui ?  •  On constate un mouvement inverse: l’environnement n’est plus un facteur limita(f 

ou un facteur « à gérer » pour diminuer les coûts, mais est de plus en plus perçu comme un espoir, un marché, une opportunité d‘emploi, un avantage compara(f commercial/industriel…  

•  « Green growth »  croissance verte •  Y compris des mouvements profonds de financiarisa(on de l’environnement, p.ex. 

via la créa(on de marchés financiers/boursiers qui font du « trading » sur des « assets environnementaux » 

•  Y compris la découverte de l’environnement comme une donnée importante en ma(ère d’assurances/ré‐assurances  

1°  Vocabulaire de base 

Problème de régula&on économique de l’envi. : absence de marché et non‐existence de prix des services environnementaux 

Services environnementaux (quan(té disponible) 

Prix (par unité) 

P* 

Q* 

Offre (fic(ve) 

Solu(on pigouvienne : ac(on sur hausse de P* Solu(on coasienne : ac(on sur baisse de Q*  diminuer la quan(té demandée 

Les no&ons clés Possible d’énumérer 3 no(ons‐ et ques(ons‐clés :  •  Horizon temporel? Environnement impose de pouvoir intégrer le très long terme, 

l’irréversibilité dans les décisions, iner(es des écosystèmes, ex. ressources non‐renouvelables, équité intergénéra(onnelle...  

•  Efficience de l’alloca;on des ressources et la distribu;on de leurs droits de propriété? PermeNre au marché de devenir la ‘machine à alloca(on efficiente des ressources’ en surmontant les difficultés fondamentales liées à la nature des biens et services environnementaux.  

•  Subs;tu;on entre facteurs et capitaux? Certaines fonc(ons environnementales sont « cri(ques », i.e. ont un impact sur la pérennité de la société, ce qui limite leur subs(tuabilité. 

 2 postures poten(elles :    adaptons notre concep(on de la science économique à la nature de l’objet 

environnemental; ou:    nous touchons ici aux limites de ce que la science économique peut nous apporter 

comme cadre de compréhension. 

APtudes fondamentales Le couple Environnement&Economie génère ainsi 4 a�tudes fondamentales :  •  « Préserva;on », Nature est à préserver dans son intégrité la plus profonde. 

Aucune interrela(on destructrice E&E n’est permise. Éthique s’applique aux non‐humains (voire aux éléments non‐vivants), sans hiérarchie avec les humains.  Deep Ecology. Gaïa. Démarchandisa;on.  

•  « Conserva;on », Nature comporte des éléments « cri(ques » qui imposent des limites à son exploita(on. Équité intergénéra(onnelle plus importante que intragénéra(onnelle.  État sta;onnaire/décroissance. 

•  « Efficience », Nature est régulable par les marchés via la recherche d’efficience des agents. Éthique basée sur l’u(litarisme; les analyses coûts‐bénéfices déterminent les alloca(ons op(males et permeNent des subs(tu(ons (parfaites) entre facteurs.  Economie des res nat et de l’envi. 

•  « Durabilité », Nature impose des contraintes fortes, mais une certaine adapta(on du couple E&E est possible. Équité inter‐ et intragénéra(onnelle sur un même plan.  Ecological Economics 

Biens privés, biens publics, biens communs •  Problèmes environnementaux aussi liés à l’existence d’un gradient entre 

biens&services publics et privés.  •  Les biens privés sont :  

•  Excluables : il est possible d’empêcher « physiquement » un agent de consommer ces biens&services; fron(ères 

•  Rivaux : la consomma(on de ce bien par un agent ne permet plus à un autre agent de consommer le même bien; dispari(on/altéra(on 

•   caractéris(ques déterminées par les droits de propriétés éventuels, et par la nature (physique, chimique, d’accès…) du bien 

Excluabilité Non-excluabilité Rivalité Bien privé pur

Un baril de pétrole Bien commun Pêche en Haute-Mer

Non-rivalité Bien de club Un parc naturel

Bien public pur Régulation du climat

Freeriding et tragedy of the commons:  •  Exemple : installa(on d’un parc urbain public (coût global 100; répercuté 

égalitairement 50/50 si accord mutuel) •  Fonc(on d’u(lité des agents A et B : parc = gain d’u(lité de 60 pour chacun. 

Sociétalement : (60+60) > 100 •  Vue des agents, stratégie dominante doit être « n’achète pas ». •  Sociétalement, stratégie dominante doit surtout pas être « n’achète pas ».  

Agent A Achète Nʼachète pas

Agent B Achète 1010 / 1010 960 / 1060 Nʼachète pas 1060 / 960 1000 / 1000

•  GarreN Hardin « The tragedy of the commons » (1968 in: Science): le surpâturage d’une parcelle de terre commune (bien commun/de club) devient inéluctable, si agents poursuivent des stratégies efficientes et ra(onnelles.  réplique contemporaine à Hardin : Elinor OSTROM (1999 in: Science). 

Différents capitaux •  Pour construire les fonc(ons de produc(on, on différen(e en : 

–  Capital naturel; référence au stock de biens qui génère les services écosystémiques. –  Capital physique; réfère aux biens physiques manufacturés nécessaires à la produc(on 

(ex. usine, machines…). Il est influencé par les inves(ssements réalisés dans la firme. –  Capital humain; stock de connaissances et appren(ssages des travailleurs/employés, 

en rela(on directe avec leur produc(vité. –  Capital intellectuel / technologique; stock de connaissances et informa(ons de la 

firme, ex. les brevets, et de la société tout court, ex. le stade technologique. 

•  Pour simplifier, dans les fonc(ons de produc(on, on dis(ngue généralement entre capital manufacturé/humain (Σ (c.physique, c.humain, c.intellectuel)) et capital naturel.  

•  Problème principal : y a t’il subs&tu&on(s) possible(s) entre ces capitaux? Ou, concrètement: peut‐on prendre l’argent du pétrole et l’inves(r dans l’éduca(on des femmes?  

Services écosystémiques et valeur économique totale 

•  Domaine où les interac(ons disciplinaires sont fortes: détermina(on et classifica(on des valeurs de la Nature. 

•  P.ex. au niveau européen: TEEB – The Economics of Ecosystems and Biodiversity, avec l’objec(f d’un « rapport Stern » pour la Biodiversité et ses fonc(ons, dis(ngue 4 fonc(ons générales (voir aussi : Millenium Ecosystem Assessment) :  –  Services d’approvisionnement (nourriture, eau, bois, fibres…) –  Services de régula7on (climat, eau, maladies, inonda(ons, sécheresse…) –  Services d’appui (cycles nutri(fs, sol, produc(on primaire…) –  Services culturels et d’agrément (esthé(que, spirituel, récréa(onnel…). 

Services écosystémiques et valeur économique totale 

Services écosystémiques et valeur économique totale 

Services écosystémiques et valeur économique totale 

(De Groot et al, 2006) 

Aménités posi&ves et néga&ves •  A par(r de certaines fonc(ons ou services écosystémiques, possible d’iden(fier 

une série d’impacts posi(fs (ou néga(fs) sur les fonc7ons d’u7lité des agents.  •  Une aménité peut être tangible ou pas; elle cons(tue un bien ou une  

caractéris(que d’un bien qui augmente (ou diminue) la valeur d’un autre bien ou service parce qu’elle procure plaisir (ou gène); p.ex. le silence dans une forêt; les rayons solaires sur une plage, l’odeur des fleurs…  

•  Dans la néga(ve, une aménité induit une gène. Certains impacts environnementaux néga(fs présentent en plus une aménité néga(ve; ex. odeurs d’une décharge…  

•  (le concept est quelque peu usé, car peu opéra(onnel, car peu précis: ex. une même aménité peut être posi(ve pour A, néga(ve pour B (ex. une croNe de cheval). Il a été remplacé largement par les no(ons de services et fonc(ons écosystémiques, mais on u(lise encore le vocable pour désigner l’aNrait contempla(f de certains éléments de la nature)  

2° Représenta&on du système économique dans l’environnement 

Le monde « vide » : lecture économique (néo)classique 

source: Costanza, R., J. C. Cumberland, H. E. Daly, R. Goodland, and R. Norgaard. 1997. An Introduc;on to Ecological Economics. St. Lucie Press, Boca Raton, 275 pp. 

•   Le système économique est régit par l’interac(ons des capitaux (dont « nature ») •   Bien‐être individuel / u(lité découle de la consomma(on 

Labor 

Land 

Economic Process  Goods 

and Services 

Cultural Norms and Policy 

Individual U(lity/welfare 

Consump(on (based on fixed preferences) 

Improvement Educa(on, Training, Research 

Building 

Investment (decisions about, taxes government spending, educa;on, science and technology policy, etc., based on exis;ng property rights regimes) 

Property rights 

Private  Public 

GDP Manufactured capital 

Perfe

ct S

ubst

ituta

bilit

y Be

twee

n Fa

ctor

Énergie  

Énergie  Ma(ères 

Interac&ons basiques au sein du couple E&E 

•   Le système économique est inséré dans le système écologique :  

Capitaux (stock)  Produc(on  Consomma(on 

U(lité   

Déchets (puits) Ressources (stock) 

Aménités 

+  ‐ 

Système économique 

Système environnemental  (Services écosystémiques) 

Énergie  

Interac&ons basiques au sein du couple E&E 

•   Intégra(ons des capitaux et de la hiérarchie entres systèmes :  

Le monde “plein” : concep&on ecological economics 

source: Costanza, R., J. C. Cumberland, H. E. Daly, R. Goodland, and R. Norgaard. 1997. An Introduc;on to Ecological Economics. St. Lucie Press, Boca Raton, 275 pp.