ENSEIGNER LA BOXE ÉDUCATIVE AU COLLEGE PAR M. BARBOUCHI

Soucieux de répondre aux exigences professionnelles de formalisation des contenus d'enseignement, nous présentons notre démarche pour construire un cycle de boxe scolaire assaut avec une classe de cycle central (1).

« Toucher et ne pas être touché », dans un face à face constant. Dès les premières séances de boxe, l'élève est confronté à la réalité du duel et perçoit la dialectique de l'opposition (en assaut). Pour­tant, une durée minimale de dix heures effectives de pratique, telle que conseillée dans l'accom­pagnement des programmes, est nécessaire pour entrer véritable­ment dans l'activité, c'est-à-dire dans une stratégie structurée de recherche de gain.

COMPÉTENCES ET CONNAISSANCES GÉNÉRALES Au plan individuel • Apprécier et réguler ses possibi­lités et ses ressources au regard des actions à entreprendre (ges­tion physique de l'assaut). • Connaître les principes d'un échauffement et les mettre en œuvre avec l'aide de l'enseignant (différencier l'échauffement général de réchauffement spéci­fique en utilisant des jeux-boxe pour débuter la séance, exemple : « touche épaules »).

Au plan des relations à autrui • Élaborer en commun des straté­gies d'actions collectives et de procédures d'entraide dans les apprentissages (observation, jugement, arbitrage, coaching). • Comprendre et mettre en œuvre les conditions pour agir en sécu­rité (maîtrise de la touche, ne pas chercher à faire mal). • Accepter différents rôles et res­ponsabilités au sein d'un groupe (arbitre, boxeur, juge).

Au plan des connaissances liées à l'activité Acquérir les termes spécifiques à la boxe anglaise (champ lexical et modalités de jugement). Exemples : direct, crochet, dis­tance de touches, zones d'affron­tement, garde, code moral.

COMPÉTENCES PROPRES Activités physiques de combat • Varier la forme et les opportuni­tés d'attaque dans l'axe d'affron­tement direct.

• Enchaîner les attaques selon les réactions de l'adversaire (esquives ou parades simples) : attaquer, contre-attaquer, ripos­ter, remiser. • Connaître et appliquer les règles essentielles d'arbitrage (« stop », « boxe », « avertissements »). • Se donner un projet tactique et l'expérimenter durant le combat (par exemple, en fonction de la morphologie de l'adversaire, de ses techniques préférentielles).

Commentaire La pratique des sports de combat doit permettre à l'élève d'expri­mer sa volonté de vaincre un adversaire dans le respect de l'éthique d'affrontement en contrôlant ses actions et ses émo­tions.

Compétences spécifiques • Attaquer de façon variée en fonction de ses déplacements (savoir toucher à distance de direct et/ou à distance de cro­chet). • Enchaîner ses attaques selon la réaction de l'adversaire (les sta­tuts d'attaquant, de défenseur et de contre-attaquant).

• Maîtriser des techniques corpo­relles nouvelles et spécifiques à la boxe. • Se donner un projet tactique et l'expérimenter durant l'assaut.

Commentaire L'enseignant veille à ce que la recherche d'efficacité pugilis­tique soit menée de pair avec la maîtrise (motrice et affective) des moyens utilisés.

CONTENUS D'ENSEIGNEMENT

Construire les éléments de base d'un système d'attaque et de défense afin d'élaborer et de mettre en œuvre un projet person­nel. Développer son potentiel technique et tactique.

Acquérir des techniques corporelles • Directs, crochets (encadrés 1 et 2, dessins 1 et 2). • Parades bloquées et chassées (encadré 3, dessin 3).

Enchaîner les attaques selon la réaction du partenaire • Se déplacer pour ne pas être

touché. Rester dans le cercle d'af­frontement direct. • Défendre en parades (bloquées ou chassées). • Être capable physiquement de produire un assaut de 3 x 1 min à 1 min 30.

Identifier • Les déplacements de l'adver­saire. • Les caractéristiques bioméca­niques des gestes sportifs. Exemples : avoir le bras complè­tement tendu sur un direct ou repérer l'ouverture de l'épaule lors d'un crochet. • La qualité des mouvements exé­cutés. Exemple : toucher avec le devant des poings.

Juger et arbitrer des assauts • Sanctionner les touches non réglementaires. • Connaître et faire respecter le protocole d'assaut (le salut) et les commandements de l'arbitre : « saluez-vous », « boxe » « stop ». • Comptabiliser les touches effec­tives.

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1. Trois règles d'action du direct

• Je touche avec le devant du gant (tête des trois premiers métacar­piens). • Le bras en pronation à l'impact, est complète­ment tendu pour « tou­cher loin ». • Le bras libre (qui ne touche pas) protège en étant fléchi dans l'axe du corps.

2. Le crochet - L'uppercut Le crochet (dessin 2 a) • Je touche avec le devant du gant les côtés du corps ou du visage de l'adversaire. • La trajectoire du poing est latérale et circulaire. Le bras, en pronation à l'impact, est fléchi pour « toucher de près » (légère ouverture de l'épaule au déclenchement et rotation à lïmpact). L'uppercut (dessin 2 b) • Je touche avec le devant du gant à la face ou au corps. • La trajectoire du poing est rectiligne et verticale du bas vers le haut. Le bras, en supination à l'impact, est fléchi, l'intérieur du gant vers soi, pour « toucher de près ». • La transmission des forces est assurée par l'impulsion des membres inférieurs.

3. La parade bloquée - La parade chassée • Lors de l'assaut, le mode de défense est l'évi­tement en soustrayant de l'attaque adverse le corps (par déplacements) ou la zone ciblée (par esquives). Réglementairement, les touches sur les bras ne sont pas comptabili­sées. • L'élève peut donc dévier les coups à l'aide de son poing ou de son bras, ce sont les parades chassées (dessin 3 a). • Il peut aussi utiliser les parades bloquées (dessin 3 b) pour protéger ou « cacher », à l'aide du poing ganté ou de l'avant-bras, la par­tie visée par l'attaquant. Une extension de ce principe est la position de garde.

Développer des intentions tactiques

• Chercher sans cesse à toucher. • Savoir que le gain d'une reprise, d'un assaut, tient au nombre de touches réglementaires compta­bilisées. • Déterminer un style de boxe en fonction de la morphologie de son adversaire.

EXEMPLE D'UN CYCLE DE 9 SÉANCES

Conditions de pratique

Le cycle se déroule dans une salle polyvalente . Pour respecter la logique interne de l 'activité, la surface d'affrontement doit être délimitée (plots, marquages au sol, élastiques, etc.). Les po ings sont gan tés et les coups sont codifiés. Il faut pré­voir : au minimum 2 paires de gants pour 3 élèves et dans la mesure du possible, un casque et un protège-dents par élève, ainsi que des chasubles de couleur et un chronomètre.

Ce qui est obligatoire

En assaut la puissance des coups doit être contrôlée (ne pas faire mal !).

Ce qui est interdit

• Frapper derrière la tête, dans le triangle génital, dans la poitrine pour les filles. • Tirer, pousser, tenir.

Transformations attendues en fin de cycle

L'élève débutant devrait :

- accepter l'assaut, en maîtrisant ses réflexes naturels de défense (recul, fuite, réflexe de fermeture o c u l a i r e ) , de m ê m e que son agressivité ; - ut i l iser 2 d is tances d ' a ssau t (attaquer de loin ou de près) ; - défendre : se déplacer ou parer ; - préparer et utiliser des attaques simples et spécifiques à la boxe anglaise ; - connaître, respecter et faire res­pecter le code d'affrontement ; - respecter les règles de fonction­nement des assauts en poules.

Évaluation

Quels indicateurs en fin de cycle ? • L'élève est capable de varier : les t r a jec to i res de touches (directes, latérales), les cibles (visage ou corps), les distances ( l ongues , m i - d i s t a n c e s ) , les

d é p l a c e m e n t s ( a n t é r o - p o s t é -r ieurs , l a té raux) , les a t taques selon l'adversaire (en fonction de son déplacement, sa morpholo­gie). • En situation d 'affrontement, l 'élève est capable de modifier ses attaques selon : l 'adversaire (atti tude et morphologie) , son statut (attaquant, défenseur), son mode de dép lacement (avant , arrière ou latéral) et la distance de t ouche ( lo in ta ine ou mi -d i s ­tance).

• Lorsqu'il est arbitre, il fait res­pecter ses commandements , se fait en t end re , c o m p r e n d r e et forme un triangle avec les 2 pro­tagonistes de l 'assaut pour tout voir. • Lorsqu'il est juge, ses résultats sont similaires à la physionomie réelle de l'assaut et à 5 touches près du résultat du second juge.

Déroulement du cycle

Séance 1 : découvrir l 'activité. Acquérir les principes de « touches réglementaires », d'évitement et de jugement d'un échange.

Séance 2 : contrôler la touche.

Séance 3 : toucher avec des directs.

Séance 4 : découvrir des moyens de défense : déplacements (statut de défenseur).

Séance 5 : découvrir les parades, esquiver sans casser la distance.

Séance 6 : enrichir ses moyens d 'at taque, de préparation d 'a t­taque (statut d'attaquant).

Séance 7 : varier ses attaques des 2 poings sur le corps et/ou la face. Séance 8 : combiner 2 distances de touches. S'organiser par rap­ports aux statuts d'attaquant et de défenseur.

Séance 9 : évaluation finale.

SÉANCE 1 De nombreux collègues appré­hendent cette première séance de découverte. C'est pourquoi nous avons choisi de la détailler (les séances 2 à 8 sont présentées sous forme de tableaux, p. XIII à XV). Comment présenter l 'activité ? C o m m e n t p lacer d ' e m b l é e chaque élève, garçons et filles, dans une logique du jeu-boxe et du contrôle de la touche ? Par crainte d'avoir mal ou d'être bles­sés, des élèves, comme certaines filles, refusent de toucher et d'être touchés. D'autres , au contraire veulent montrer qu'ils savent se battre, cogner et faire mal. Dès la

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première séance, l ' enseignant souhaite que les élèves se focali­sent sur les objectifs de contrôle de la touche et d'acquisition des règles d'action du direct, comme premier moyen d'attaque.

Échauffement spécifique

Se déplacer Toute la classe se déplace rapide­ment, sans jamais courir, dans un espace restreint. Variables Les élèves se déplacent en pas chassés , en pas gl issés , sur la pointe des pieds. Le professeur restreint de plus en plus l'espace (situation du « métro parisien »). Au top du professeur • Frapper dans les mains de la pe rsonne la p lus proche et se déplacer à nouveau ; il ne faut pas se retrouver seul sans personne avec qui frapper. • Avoir les mains à hauteur des épaules pour mimer une garde. • Ne pas toucher deux fois de suite les mains du même camarade.

• Réaliser le même exercice avec des gants. Critères de réussite • L ' é l ève se dép lace avec les po ings gan tés à hau teur des épaules, en réalisant de légères impulsions, la plante du pied en contact avec le sol, les genoux fléchis, les mollets mis en ten­sion. • Pour mainteni r un équi l ibre relatif, ses pas doivent être « glis­sés », les pieds ne se touchent pas et ne se croisent jamais.

Toucher • Au signal « boxe » du profes­seur, l 'élève doit vite toucher le gant d'un camarade sans jamais se faire toucher les s iens . Au s ignal « s top », les é lèves se déplacent à nouveau. • Les élèves sont en b inômes, sans gants. Pendant 2 reprises

d '1 min, ils doivent toucher les épaules de leur adversaire et sans être touchés en retour. Les mains sont semi-fermées pour ne pas griffer le visage adverse. Il est interdit de s 'appuyer sur ou de toucher de façon ininterrompue la même cible, ce qui induit une

logique d ' é v i t e -ment de la zone c ib le . À la fin de l ' a s s au t , on annonce le score.

Situation 1 (2)

Con t rô l e r sa touche, avoir des indicateurs objec-lifs (dessin 4 ) .

But pour l'élève : t ouche r 20 fois son pa r t ena i r e sans indu i re ni crispation ni dou­leur. Les deux boxeurs sont face à face.

• Boxeur A : toucher 20 fois le plus vite possible son partenaire au ventre, sans jamais appuyer, frapper ni pousser. • Boxeur B : annoncer par un « stop » très audible les touches trop puissantes.

Evolutions Touches au visage, au corps et au visage en alternant toutes les 3 à 4 touches, les yeux fermés, les yeux ouverts, uniquement avec la main gauche.

Remarques • Pour les classes mixtes, inter­diction de toucher la poitrine. • Les poings doivent être en pro­nation lors de l'impact. • Il faut favoriser les situations où les é lèves ont les yeux grand ouverts. L'enseignant peut adop­ter le statut du boxeur B pour prouver la confiance à établir. • Une fois cette situation termi­née, le professeur demande si quelqu'un a eu mal. Il rappelle les termes du « contrat » permettant le bon dérou lement du cycle , c 'es t -à-dire dans le respect de l'adversaire, de son intégrité phy­s ique et sans aucune c ra in te . Toute faute sera jugée intentio-nelle.

Situation 2

Orienter les élèves sur des cibles j u g é e s non d o u l o u r e u s e s (dessin 5).

But pour l'élève : toucher le plus souvent les gants de l 'opposant en 1 min.

• Boxeur B : se déplacer en bou­geant les poings devant lui. Il lui est interdit de placer les poings derrière lui ou au-dessus de sa tête. • Boxeur A : réussir à toucher un gan t du boxeur adve r se (marque 1 pt).

Variantes • Demander à A de n'utiliser que son poing avant. • Changer de rôle après chaque réussite. • Donner la possibilité aux deux boxeur s de toucher en m ê m e temps.

Remarques Cette dernière variable doit être proposée dans l'ordre indiqué. Il faut bien signifier que les poings doivent être toujours visibles. Nous pouvons en profiter pour installer les règles suivantes : « Ne pas boxer tête baissée, ne pas tenir ou pousser, ne pas frapper ».

Situation 3

Permettre les acquisitions ges­tuelles (dessin 6).

But : toucher en direct de façon réglementaire. • Boxeur A : toucher B avec une touche. • Boxeur B : accepter d'être tou­ché et t ouche r A au m ê m e endroit, avec le même poing et le plus rapidement possible.

Variantes • Le boxeur A fait un enchaîne­ment de deux touches. • Les boxeurs se déplacent obli­gatoirement entre chaque touche. • Les deux boxeurs ne doivent pas être touchés.

Remarques Nous profitons de cette situation pour introduire les 3 règles d'ac­tion du direct (encadré 1, des­sin 1).

Situation 4

But : se familiariser avec le juge­ment et l'arbitrage (dessin 7). Les élèves sont regroupés par 4 : deux

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boxeurs (A et B), un arbitre et un juge. • A et B boxent en attaque unique (une touche seulement). Ils se tiennent à distance, dans les coins opposés d'un ring.

• L'arbitre annonce « boxe » pour faire engager (ou reprendre) l'assaut. Il arrête l'assaut en annonçant « stop » à chaque faute, qu'il pénalise par un point négatif, de même pour mettre fin

à l'échange et indiquer le vain­queur. • Le juge comptabilise les points. Évolutions • L'arbitre effectue la gestuelle correspondant à la faute.

• Il veille au respect du cérémo­nial qui sont principalement le salut du début et de fin. Remarques L'enseignant doit expliquer aux élèves que le rôle premier d'un arbitre consiste à faire respecter l'intégrité physique des deux boxeurs. Il doit sanctionner systé­matiquement la moindre touche qui ne serait pas strictement contrôlée. Les juges doivent comptabiliser méthodiquement les points. Les attaques sont « uniques », c'est-à-dire qu'elles ne sont composées que d'une touche précédant un retrait, un démarquage. Les juges accordent un point si l'attaque atteint une zone cible. Ils peuvent utiliser leurs doigts, comptabiliser à voix

(suite p. XV)

EPS № 325 - MAI-JUIN 2007 XIII

SEANCES 2 A 8

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(Suite de la p. XIII)

haute ou utiliser une feuille de jugement.

Situation 5

Faire respecter le contrôle de la touche en assaut, alors qu'il y a un enjeu physique et psycholo­gique (dessin 8).

But pour l'élève : toucher plus de fois que son adversaire en veillant scrupuleusement à ne commettre aucune faute. • A et B boxent librement pen­dant 1 min. • L'arbitre comptabilise les points à voix haute. A la moindre faute, l 'exercice est interrompu et le « fautif » déclaré perdant indé­pendamment du score. Variantes • Les boxeur s pe rden t 1 pt à

chaque tentative de touche man­quée. • Les boxeurs perdent 5 pt par touche trop « appuyée ».

Situation 6

But : proposer dans une même si tuat ion deux in tent ions tac­tiques (dessin 9). 4 boxeurs, 2 arbitres, 2 juges. Les boxeurs sont à la fois partenaires et adversaires. Deux assauts se déroulent simul­tanément jusqu'à ce que l'un des 4 boxeurs commette une faute. Dans ce cas, le boxeur fautif et son adversaire sont éliminés par l 'arbi t re . Le boxeur de l 'autre assaut qui a marqué le plus de points est déclaré vainqueur. Les juges comptent les points. Les arbitres stoppent les deux assauts à la moindre faute. Le

refus de combattre constitue éga­lement une faute.

Variantes • Ne toucher qu'en direct. • Toucher en at taques uniques (1 touche et pas plus !). • 1 po in t négat i f pou r tou te attaque ratée.

Remarques Cette situation complexe peut servir de situation de référence : e l le pe rmet de t rava i l l e r le contrôle de la touche, l'arbitrage, le jugement, l'opposition maîtri­sée et la maîtrise du direct. Elle offre l'avantage de faire fonction­ner 8 élèves en même temps.

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Nous avons ici cherché à offrir à chaque enseignant de collège la

possibilité d ' intégrer l 'activité boxe assaut dans son projet péda­gogique. Cette discipline donne tout autant que les autres formes de combat, nombre de possibili­tés d ' i n t e rven t ion en mat iè re d 'aménagement des situations, nombre de garanties quant à la préservation de l 'intégrité phy­sique de nos élèves.

Mounir Barbouchi

Notes bibliographiques

(1) En référence au traitement fait pour le judo et la lutte dans les documents d ' ac ­compagnement des programmes de 6 e , 5 e et 4e, CNDP, 1997.

(2) Les situations présentées sont extraites de : Cougoulic B., Cougoulic P., Raynaud S., La boxe éducative - 200 jeux et situa­tions pédagogiques, Amphora , oc tobre 2003.

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