Atelier n°11

• Enseignement supérieur

• Digital Humanities

• Échanges

• Définitions

• Concertation

• Corinne Welger-Barboza – Université Paris 1

Situation actuelle (université française)

• Technologie = Services centraux informatiques = compétences gestion de réseaux orientée sécurité = gestion centralisée des moyens humains et technique.

• Technologie = TICE = services centraux = application de politiques ministérielles = définition des compétences = certification (versus diplôme).

• Université numérique = TICE = offre de services = plateformes rigides et fermées = dépôts de fichiers.

• Bibliothèques et SCD = formation à la consultation des catalogues bibliographiques + outils de référencement bibliographiques.

• Cloisonnement à tous les étages = satisfaction générale = pas d’interférences.

Des étudiant(e)s schizophrènes

• Culture web = culture de loisir (Mail, Chat, Plateformes et Réseaux sociaux (Flickr, Youtube, Facebook, etc.)

• Culture universitaire = culture imprimée = cours magistraux + TD

• Pratiques web des étudiant(e)s = compétences non reconnues = inexploitées = anarchiques, impensées

Des enseignants – chercheurs

à l’ère de la reproduction • Compétences variables selon les disciplines et les

générations, généralement sans incidence.• Technique perçue et envisagée comme une série

d’acquisitions techniques (maniement de logiciels + exploitation 1er degré moteur de recherche).

• Reproduction de leur formation = pas de valorisation de l’enseignement = pas de valorisation de nouvelles pratiques de recherche (publication, reconnaissance des pairs, etc.).

• Introduire la technologie dans les disciplines ? Responsabilité vis-à-vis des étudiants ? Reste la préoccupation d’individus isolés

Pourquoi intégrer la culture numérique à l’université ?

• Culture numérique = changement des technologies intellectuelles.

• Nouveau régime documentaire = pratiques documentaires.• Nouveaux modes de communication et d’édition =

supports, outils de travail = rapport travail personnel/travail collectif

• Nouveaux outils d’archivage, de partage = nouveaux modes d’intégration/participation à des communautés d’intérêts, de domaine, etc.

• Nouvelles modalités de la vie universitaire/scientifique auxquelles les étudiant(e)s doivent être préparés.

L’intégration de nouveaux enseignements = Quoi et jusqu’où ?

• Renverser le postulat dominant = technologie = apprentissages techniques ?

Par • Le postulat suivant = l’essentiel des compétences

techniques s’acquièrent par l’autoformation = définir la connaissance des propriétés du nouvel environnement = profondeur de champ historique = enjeux liés à l’environnement numérique = réflexion critique ?

Quoi et jusqu’où ?• Méthodologies liées à l’environnement numérique en

réseau (traitement des données, recherche documentaire, balisage du web, traitement et exploitation des documents numériques, édition, communication, collaboration, partage….) ?

• Profondeur de champ = histoire des supports d’inscription et de mémorisation (livre, images etc.), propriétés du document numérique, indexation, (filiations bibliothéconomie, documentation) acteurs du numérique, modification des filières, politiques de numérisation, histoire du web, etc. ?

• Réflexion critique = enjeux juridiques, économiques, identité numérique, public/privé, responsabilité éditoriale, transformation de la culture universitaire, etc.?

Digital Humanities dans le cadre des disciplines : quel équilibre entre spécialisation

et décloisonnement ?• Les Digital Humanities se développent dans la

spécialisation. • Peut-on faire la part de la spécialisation nécessaire et du

décloisonnement porté par la pratique d’un certain nombre d’outils ?

• Jusqu’à un quel point, l’approche par les opérations sur des données, les documents, les corpus. permet-elle de traverser les disciplines ?

• Les applications propres aux disciplines ne peuvent-elles s’éclairer mutuellement ?

• Fondamentalement, la portée transdisciplinaire des D.H. réside-t-elle dans ce continuum ?