enquête sur la fiabilité de la bible

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Enquête sur la fiabilité de la Bible 31 January, 2013 | created using fivefilters.org Epoustouflant : Athée, sceptique, juriste et journaliste, il enquête durant 2 ans pour réfuter Dieu et finit par rencontrer Dieu ! « La vérité sort de ma bouche et ma parole né sera point révoquée » Esaïe 45.23 Voici le parcours incroyable de Lee Strobel, diplômé de Droit de la faculté de Yale, anciennement grand journaliste au Chicago Tribune et autres quotidiens, spécialiste dans les enquêtes criminels. Autant dire que pour un ancien sceptique et athée, il possède un bel arsenal pour réaliser une véritable enquête sur la véracité du christianisme. Malgré la longueur de ce témoignage texte, il est vivement conseillé à chacun de le déguster jusqu’au bout tellement il peut avoir un impact positif et puissant sur votre vie! Pour résumer très brièvement, il faut savoir que suite à la conversion subite de sa femme, Lee fut très déçu… C’est alors qu’il décida de faire une enquête poussée sur le christianisme dans le but de démontrer à sa femme et à lui même la fausseté de toutes ces histoires sur Jésus et sur Dieu, en espérant bien lui prouver son erreur concernant des récits qu’il considérait comme des comptes légendaires sans réels fondements. Armées des questions et des colles les plus difficiles que le monde sceptique et athée oppose généralement aux chrétiens, il est allé consulter une douzaine d’experts des plus prestigieux et reconnus dans le monde, chacun faisant autorité dans leur domaine, et il les a soumis à un interrogatoire croisé en leur posant des questions telles que savoir si le nouveau testament est digne de foi, s’il existe des traces historique de Jésus en dehors de la Bible, s’il existe des raisons d’envisager l’historicité et la véracité de la résurrection. Chacun peut retrouver le détail de son enquête dans son livre : « Jésus, la parole est à la défense! », un vrai régal! Ci-dessous, nous vous proposons de lire un résumé des conclusions de son travail, de son témoignage et de ce qu’il s’est passé dans sa vie suite à son verdict. En 2 mots : passionnant et captivant! La totalité du texte ci-dessous est donc tiré de son ouvrage, un texte inédit ! Ce que les pièces à conviction permettent d’affirmer, et ce que cela veut dire pour notre temps. Dimanche 8 novembre 1981. Je me suis enfermé dans mon bureau pour passer l’après-midi à évoquer mon itinéraire spirituel de 21 mois. Je m’étais interrogé et avais analysé les réponses en efforçant de garder un esprit aussi ouvert que possible. J’avais accumulé une masse critique de documentation et les données avaient éclairci le cas. Restait à savoir ce que j’allais en faire. Peut-on se fier aux biographies de Jésus ? Autrefois je prenais les Évangiles pour de la pure propagande religieuse irrémédiablement entachée de débordement imaginaire et de zèle évangélique. Jusqu’à ce que Craig BlomBerg, une des principales autorités du pays en la matière, démontre de manière convaincante, que les Évangiles sont le reflet d’un témoignage oculaire, et incontestablement marqués du sceau de l’exactitude. Ces biographies remontent si près des événements qu’il est impossible de s’en débarrasser en les mettant sur le compte de la légende. En réalité, les croyances fondamentales telles que les miracles de Jésus, sa résurrection et sa divinité, date de l’aube même du mouvement chrétien. Les biographies de Jésus résiste-t-elle à un examen poussé ? Blomberg s’est montré persuasif sur le fait que les auteurs des Évangiles s’étaient attachés à conserver une trace historique fiable, y avaient réussi, avaient eu l’honnêteté et la volonté d’y inclure des matériaux difficiles à expliquer, et n’ont pas laissé les idées préconçues influencer le récit. L’harmonie entre les Évangiles sur ce qui est essentiel, avec des divergences de détails, leur prête une crédibilité historique. En outré, l’église naissante n’aurait pas pu prendre racine et s’épanouir en plein Jérusalem si elle avait répandu sur Jésus des histoires dont ses propres contemporains auraient pu dénoncer l’exagération ou la fausseté. Bref, les Évangiles ont été reçus aux huit tests d’authentification que j’ai menés. Peut-on se fier aujourd’hui à l’état de conservation des biographies de Jésus ? Bruce Metzger, savant de réputation mondiale, a dit qu’en comparaison à d’autres documents de l’antiquité, les manuscrits du nouveau testament sont de loin les plus nombreux, et que leur datation les fait remonter tout près des originaux. Notre nouveau testament moderne est dépourvu à 99 % d’écarts de texte, qui né remettent en cause aucune doctrine chrétienne fondamentale. Les critères de l’église primitive pour déterminer quels livres considérer comme faisant autorité, nous assurent d’avoir en mains les meilleurs récits sur Jésus. 1

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Page 1: Enquête sur la fiabilité de la Bible

Enquête sur la fiabilitéde la Bible31 January, 2013 | created using fivefilters.org

Epoustouflant : Athée,

sceptique, juriste et

journaliste, il enquête durant

2 ans pour réfuter Dieu et

finit par rencontrer Dieu !

« La vérité sort de ma bouche et ma parole né sera point

révoquée » Esaïe 45.23

Voici le parcours incroyable de Lee Strobel, diplômé de Droit de

la faculté de Yale, anciennement grand journaliste au Chicago

Tribune et autres quotidiens, spécialiste dans les enquêtes

criminels. Autant dire que pour un ancien sceptique et athée, il

possède un bel arsenal pour réaliser une véritable enquête sur la

véracité du christianisme. Malgré la longueur de ce témoignage

texte, il est vivement conseillé à chacun de le déguster jusqu’au

bout tellement il peut avoir un impact positif et puissant sur

votre vie!

Pour résumer très brièvement, il faut savoir que suite à la

conversion subite de sa femme, Lee fut très déçu… C’est alors

qu’il décida de faire une enquête poussée sur le christianisme

dans le but de démontrer à sa femme et à lui même la fausseté

de toutes ces histoires sur Jésus et sur Dieu, en espérant bien lui

prouver son erreur concernant des récits qu’il considérait comme

des comptes légendaires sans réels fondements.

Armées des questions et des colles les plus difficiles que le

monde sceptique et athée oppose généralement aux chrétiens, il

est allé consulter une douzaine d’experts des plus prestigieux et

reconnus dans le monde, chacun faisant autorité dans leur

domaine, et il les a soumis à un interrogatoire croisé en leur

posant des questions telles que savoir si le nouveau testament

est digne de foi, s’il existe des traces historique de Jésus en

dehors de la Bible, s’il existe des raisons d’envisager l’historicité

et la véracité de la résurrection. Chacun peut retrouver le détail

de son enquête dans son livre : « Jésus, la parole est à la

défense! », un vrai régal! Ci-dessous, nous vous proposons de lire

un résumé des conclusions de son travail, de son témoignage et

de ce qu’il s’est passé dans sa vie suite à son verdict. En 2 mots :

passionnant et captivant! La totalité du texte ci-dessous est donc

tiré de son ouvrage, un texte inédit !

Ce que les pièces à conviction permettent d’affirmer, et ce

que cela veut dire pour notre temps.

Dimanche 8 novembre 1981. Je me suis enfermé dans mon

bureau pour passer l’après-midi à évoquer mon itinéraire

spirituel de 21 mois.

Je m’étais interrogé et avais analysé les réponses en efforçant de

garder un esprit aussi ouvert que possible. J’avais accumulé une

masse critique de documentation et les données avaient éclairci

le cas. Restait à savoir ce que j’allais en faire.

Peut-on se fier aux biographies de Jésus ?

Autrefois je prenais les Évangiles pour de la pure propagande

religieuse irrémédiablement entachée de débordement

imaginaire et de zèle évangélique. Jusqu’à ce que Craig

BlomBerg, une des principales autorités du pays en la matière,

démontre de manière convaincante, que les Évangiles sont le

reflet d’un témoignage oculaire, et incontestablement marqués

du sceau de l’exactitude. Ces biographies remontent si près des

événements qu’il est impossible de s’en débarrasser en les

mettant sur le compte de la légende. En réalité, les croyances

fondamentales telles que les miracles de Jésus, sa résurrection et

sa divinité, date de l’aube même du mouvement chrétien.

Les biographies de Jésus résiste-t-elle à un examen poussé

?

Blomberg s’est montré persuasif sur le fait que les auteurs des

Évangiles s’étaient attachés à conserver une trace historique

fiable, y avaient réussi, avaient eu l’honnêteté et la volonté d’y

inclure des matériaux difficiles à expliquer, et n’ont pas laissé les

idées préconçues influencer le récit. L’harmonie entre les

Évangiles sur ce qui est essentiel, avec des divergences de

détails, leur prête une crédibilité historique. En outré, l’église

naissante n’aurait pas pu prendre racine et s’épanouir en plein

Jérusalem si elle avait répandu sur Jésus des histoires dont ses

propres contemporains auraient pu dénoncer l’exagération ou la

fausseté. Bref, les Évangiles ont été reçus aux huit tests

d’authentification que j’ai menés.

Peut-on se fier aujourd’hui à l’état de conservation des

biographies de Jésus ?

Bruce Metzger, savant de réputation mondiale, a dit qu’en

comparaison à d’autres documents de l’antiquité, les manuscrits

du nouveau testament sont de loin les plus nombreux, et que leur

datation les fait remonter tout près des originaux. Notre nouveau

testament moderne est dépourvu à 99 % d’écarts de texte, qui né

remettent en cause aucune doctrine chrétienne fondamentale.

Les critères de l’église primitive pour déterminer quels livres

considérer comme faisant autorité, nous assurent d’avoir en

mains les meilleurs récits sur Jésus.

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Page 2: Enquête sur la fiabilité de la Bible

Quels sont les témoignages sérieux en faveur de Jésus, en

dehors de ces biographies ?

D’après Yamauchi, un des meilleurs experts en histoire de

l’antiquité, titulaire d’un doctorat, « la documentation historique

que nous possédons sur Jésus est bien meilleur que pour

n’importe quel autre fondateur de religion antique ». Des sources

extra-bibliques confirment que beaucoup de gens croyaient que

Jésus opérait des guérisons et était le Messie, qu’il a été crucifié,

que ses disciples l’adoraient en tant que Dieu en dépit de sa mort

honteuse. Un expert a répertorié 39 sources antiques venant

confirmer plus de 100 faits de la vie de Jésus, ses enseignements,

sa crucifixion et sa résurrection. 7 sources profanes et plusieurs

professions de foi primitives traitent de la divinité de Jésus,

doctrine incontestablement présente dès les tous débuts de

l’église, selon l’universitaire Gary Habermas.

Biographies de Jésus et archéologie : confirmation ou

contradiction ?

L’archéologue John McRay, dit que les découvertes

archéologiques ont, sans conteste, renforcé la crédibilité du

nouveau testament. Aucune découverte n’a jamais réfuté un

passage biblique. Mieux, l’archéologie a établi que Luc, auteur

d’à peu près un quart du nouveau testament, a été un historien

particulièrement scrupuleux. Selon les conclusions d’un expert :

« après un tel effort d’exactitude dans les détails mineurs, quelle

logique nous permettrait de taxer Luc de crédulité ou

d’inexactitudes sur les sujets beaucoup plus importants, non

seulement pour lui, mais aussi pour les autres ? » Comme par

exemple la résurrection de Jésus.

Le Jésus de l’histoire et le Jésus de la foi sont-ils un seul et

même homme ?

Aux dires de Gregory Boyd, doctorat en théologie, le très

médiatique Jésus Seminar, qui pense que Jésus n’a pas prononcé

la plus grande partie des paroles qui lui sont attribuées,

représente « uné toute petite frange de savants se situant à

l’extrême, extrême gauche de la réflexion sur le nouveau

testament ». Ce Jésus Seminar a d’emblée exclu l’historicité des

miracles, utilisé des critères contestables, et quelques-uns de ses

membres ont procédé à un racolage de documents légendaires

d’une qualité extrêmement douteuse. De plus, l’idée selon

laquelle les récits sur Jésus sont issus d’une mythologie de la

mort et de la renaissance des dieux né résiste pas à l’examen.

Comme le dit Boyd : « Les signes indiquant que Jésus était bien

celui que les disciples disaient… sont à des années-lumière

au-delà de mes raisons de juger exact cette recherché extrémiste

du Jésus Seminar ». En somme, il y a identité entre le Jésus de la

foi et le Jésus de l’histoire.

Jésus était-il vraiment convaincu d’être le Fils de Dieu ?

En retournant aux traditions les plus anciennes, qui sont

incontestablement à l’abri de tout ajout légendaire, Ben

Witherington, docteur en théologie et professeur dans plusieurs

facultés de théologie, est arrivé à démontrer que Jésus avait une

conscience extrêmement poussée de sa transcendance. À partir

des faits, il a pu dire ceci : « Est-ce que Jésus se croyait le Fils de

Dieu, le Messie du Seigneur ? La réponse est oui. Se voyait-il

lui-même comme le Fils de l’Homme ? La réponse est oui. Se

prenait-il pour le Messie définitif ? Oui, c’est l’image qu’il avait

de lui-même. Croyait-il possible que le salut du monde vienne de

moins haut que Dieu ? Non, je né crois pas ».

Est-ce que Jésus était fou de se prétendre le Fils de Dieu ?

Le psychologue bien connu Garry Collins a dit que Jésus né

trahissait aucune affectivité déplacée, avait les pieds sur terre,

une intelligence brillante et une étonnante compréhension de la

nature humaine, et prenait plaisir à des relations profondes et

durables. D’où il conclut qu’il « né voit aucun signe de maladie

mentale connue chez Jésus ». Il faut ajouter que Jésus a étayé ses

prétentions à la divinité par des actions miraculeuses telles que

des guérisons, de stupéfiantes démonstrations de son pouvoir sur

la nature, un enseignement inégalé, une divine faculté de

comprendre les gens, ainsi que par l’authentification ultime de

son identité que représente sa résurrection. Aujourd’hui, encore

bien des miracles extraordinaires se produisent en son nom

comme il l’avait lui même annoncé pour ceux qui croiraient.

Est-ce que Jésus réunissait en lui les attributs de Dieu ?

Bien que l’incarnation – Dieu se faisant homme, l’infini devenant

fini – malmèné notre imagination, l’éminent théologien qu’est

D.A Carson, a souligné de nombreux faits indiquant que Jésus

présentait les caractéristiques de la divinité. Au vu des textes

bibliques, beaucoup de théologiens croient que Jésus s’est

volontairement dépossédé de l’usage indépendant de ses

attributs divins pendant la réalisation de sa mission de

rédemption de l’humanité. Même ainsi, le nouveau testament

confirme, en termes précis, que Jésus possédait finalement

toutes les qualités du divin, y compris l’omniscience,

l’omniprésence, la toute-puissance, le caractère d’éternité, et

l’immuabilité.

Jésus était-il le seul à correspondre à la figure du Messie ?

Des siècles avant la naissance de Jésus, des prophètes ont prédit

la venue du Messie, ou de l’Oint, pour racheter le peuple de

Dieu. Des douzaines de ces prophéties ont créé comme une

empreinte digitale à laquelle seul le Messie véritable pourrait

correspondre. Ce qui donnait à Israël le moyen d’éliminer les

imposteurs et de reconnaître les titres du vrai Messie. Selon les

calculs scientifiques, à un contre des milliards de milliards de

milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de

milliards de milliards de milliards de milliards de milliards de

milliards, Jésus, et Jésus seul, de toute l’histoire, a correspondu à

cette empreinte digitale prophétique. L’identité de Jésus s’en

trouve confirmée avec un incroyable degré de certitude. Pas

étonnant de voir de nombreux juifs qui, ayant examiné la vie de

Jésus en la comparant avec les prophéties messianiques de

l’Ancien Testament, ont donné leur coeur à Jésus et ont vu leur

vie entière transformée par la puissance de Dieu.

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Page 3: Enquête sur la fiabilité de la Bible

La mort de Jésus est-elle un faux-semblant, et sa

résurrection un canular ?

De son analyse des données médicales et historiques, le Dr

Alexander Metherell, doctorat en médecine et en génie civile,

expert en diagnostic certifié et auteur de nombreux ouvrages à

comités de lecteurs, a conclu que Jésus né pouvait pas avoir

survécu à l’atroce cruauté de la crucifixion, encore moins à la

plaie béante qui lui a transpercé un poumon et le coeur. L’idée

qu’il a pu s’évanouir sur la croix et faire semblant d’être mort est

dépourvue de tout fondement factuel. Les bourreaux romains

étaient d’une efficacité redoutable, se sachant eux-mêmes

condamnés à mort s’ils laissaient la moindre victime échapper à

la mort en croix. Même si Jésus avait survécu d’une façon ou

d’une autre à cette torture, son état épouvantable n’aurait jamais

pu inspirer un mouvement mondial basé sur le principe de son

triomphe glorieux sur la mort.

Est-ce que le corps de Jésus n’était vraiment plus dans le

tombeau ?

William Lane Craig, docteur en philosophie et en théologie,

a montré à l’aide d’indices frappants, que le symbole permanent

de Pâques, le tombeau vide, est une réalité historique. Le

tombeau vide est un fait rapporté, ou sous-entendus, dans des

sources très anciennes, comme l’Évangile de Marc et l’épître aux

Corinthiens, qui sont tellement proches de l’événement qu’ils né

peuvent pas avoir été inventés. Au vu du statut des femmes de

l’époque chez les juifs, le fait que les Évangiles attribuent la

découverte du tombeau vide à des femmes conforte l’authenticité

du récit. L’emplacement du tombeau de Jésus était connu à la

fois des chrétiens et des juifs, si bien que les sceptiques avaient

la possibilité de vérifier. En fait, personne, pas même les

autorités romaines ni les chefs des juifs, n’a jamais prétendu que

le corps de Jésus était toujours dans la tombe. Au lieu de cela ils

ont inventé, par force, l’histoire absurde du vol du cadavre par

les disciples, malgré l’absence de mobiles et de moyens. Cette

théorie a été abandonnée par les plus sceptiques des critiques

contemporains.

A-t-on revu Jésus vivant après sa mort sur la croix ?

Les traces des apparitions après la résurrection de Jésus né sont

pas apparues progressivement au fil des années et des souvenirs

mythiques de sa vie. L’expert sur le sujet de la résurrection, Gary

Habermas, dit que « la résurrection constituait au contraire le

point central de la prédication de l’église naissante dès ses tous

débuts ». L’antique crédo de la première épître aux Corinthiens

(chapitre 15), cite des personnages précis qui ont rencontré le

Christ ressuscité, et Paul a même renvoyé les sceptiques du

premier siècle à eux, afin de déterminer par eux-mêmes la vérité

de ce qu’il disait. Le livre des actes des apôtres est truffé

d’affirmations de la résurrection de Jésus d’une datation

extrêmement proche de l’événement, tandis que les Évangiles

décrivent en détail de nombreuses apparitions. Michael Green,

éminent théologien en conclut : « les apparitions de Jésus sont

aussi bien authentifiées que n’importe quel autre fait de

l’Antiquité… Rien de rationnel né permet de douter de leur

réalité ».

Existe-t-il des faits historiques en faveur de la résurrection

?

Les preuves indirectes de J.P Moreland, haut diplômés d’histoire,

de science et de philosophie, ont apporté la dernière pièce à

notre documentation sur la résurrection. Premièrement, les

disciples se trouvaient dans une position unique pour savoir si la

résurrection avait vraiment eu lieu, et ils se condamnaient à mort

en la proclamant. Personne n’accepte sciemment de mourir pour

un mensonge. Deuxièmement, à part la résurrection, il n’y

a aucune bonne raison pour que des sceptiques comme Paul et

Jacques se soient convertis et soient mort pour leur foi.

Troisièmement, dans les semaines qui ont suivi la crucifixion, des

milliers de juifs ont commencé à abandonner des pratiques

sociales essentielles, porteuses de valeurs séculaires vitales,

sociologiques et religieuses. En cas d’erreur, ils pensaient

risquer la damnation éternelle. Quatrièmement, les premiers

sacrements que sont la communion et le baptême affirment la

résurrection de Jésus et sa divinité. Et cinquièmement

l’émergence miraculeuse de l’église, malgré la persécution

féroce des Romains, « constitue un gros accroc dans l’histoire,

un accroc de la forme et de la taille de la résurrection », comme

le dit C.F.D Moule.

L’incroyable vérité se dévoile

J’avoue m’être trouvé pris au piège par une telle quantité de

présomptions en faveur de Jésus Fils unique de Dieu. Assis à mon

bureau, ce dimanche après-midi, je hochai la tête, éberlué.

J’avais vu des accusés expédiés à la chambre d’exécution pour

des preuves bien moins convaincantes ! Le total des faits et

données pointait sans aucun doute dans la direction d’une

conclusion à laquelle je regrettais un peu d’être arrivé.

À vrai dire, mon désir avait été de prendre la déification de Jésus

pour un développement légendaire du à des personnes de bonne

volonté mais manquant de jugement, qui avaient transformé un

sage en Fils de Dieu mythologique. Cela me paraissait sans

danger et me rassurait car, en définitive, un prédicateur

d’apocalypse itinérant du Ier siècle n’aurait rien à exiger de moi.

Alors que je m’étais plongé dans mon enquête en pensant que

cette explication par la légende tombait sous le sens, j’en

ressortais convaincu qu’elle né reposait sur rien.

Ce qui a tranché la question, pour moi, c’est la fameuse étude de

A.N Sherwin-White, grand historien classique de l’université

d’Oxford. Il a fait une étude serrée sur le rythme des

enjolivements légendaires dans l’antiquité. Avec le résultat

suivant : même deux pleines générations né suffisaient pas pour

que des ajouts légendaires viennent effacer un noyau historique

solide. Passons donc au cas de Jésus. Sur le plan historique, la

nouvelle de son tombeau vide, les récits par des témoins directs

de ses apparitions après sa résurrection, et la conviction qu’il

était effectivement le Fils unique de Dieu ont surgi quasiment

tout de suite.

Le credo de la première épître aux corinthiens au chapitre 15,

affirmant la mort de Jésus pour nos péchés, et faisant la liste des

occasions où il est apparu après sa résurrection à des témoins

nommément cités, était déjà récité par les chrétiens dans les 24

mois qui ont suivi la crucifixion. Le récit de Marc sur le tombeau

vide est tiré de matériaux remontant à quelques années de

l’événement proprement dit.

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Page 4: Enquête sur la fiabilité de la Bible

Les Évangiles attestant les enseignements, les miracles et la

résurrection de Jésus, circulaient déjà avant la mort de ses

contemporains, qui se seraient fait un plaisir de rectifier les

choses si ces récits avaient été enjolivés ou faux. Les hymnes

chrétiens les plus anciens affirment la nature divine de Jésus.

Blomberg résume ainsi les choses : « Moins de deux ans après sa

mort, donc, un nombre important de disciples de Jésus semble

avoir formulé une doctrine du rachat, avoir été convaincu de sa

résurrection corporelle, avoir associé Jésus et Dieu, et pensait

trouver les preuves de toutes ces convictions dans l’Ancien

Testament ».

Ce qui fait dire à William Lane Craig que « le délai nécessaire

pour que des ajouts légendaires significatifs affectent les

événements des Évangiles nous amènerait au second siècle après

Jésus-Christ, c’est-à-dire exactement au moment où sont nés les

Évangiles apocryphes légendaires. Voilà les récits légendaires

recherchés par les critiques ».

La mythologie n’a tout simplement pas eu le temps, et de loin, de

venir corrompre définitivement le compte rendu historique sur

Jésus, surtout parmi des témoins directs qui l’avaient connu

personnellement. En 1844, le théologien allemand Julius Müller,

avait mis quiconque au défi de trouver dans l’histoire le moindre

exemple d’ajouts légendaires venant se greffer aussi rapidement.

Eh bien, la réponse des spécialistes de son époque, comme de la

nôtre, a été, et est toujours, un silence retentissant.

Je me suis aperçu que mon principal motif de résister à Jésus

avait également été réduit au silence par l’évidence historique. Je

me suis retrouvé en train de rire de ce retournement de

situation.

À la lumière des faits convaincants que j’avais découverts

pendant mon enquête, face à cette avalanche d’indices de

première grandeur dans le procès du Christ, la grande ironie

était qu’il me faudrait désormais beaucoup plus de foi pour

conserver mon athéisme que pour faire confiance à Jésus de

Nazareth !

Les conséquences

Il y a bien des enquêtes policières ou les indices vont fortement

dans le sens de la culpabilité d’un homme. Pourtant, une enquête

plus poussée peut soudainement changer la face des choses : le

scénario peut parfaitement coller aux faits indiqués.

À la fin de notre enquête pour le procès du Christ, il vaut bien la

peine de réviser les deux grandes leçons de cette anecdote.

Se demander si on a vraiment rassemblé tous les indices

Oui, c’est fait. J’ai choisi des experts capables d’énoncer leur

position en la défendant à l’aide d’indices historiques que j’ai pu

vérifier par un contre interrogatoire. Par-delà leur opinion, ce

sont les faits que je voulais. Je les ai aiguillonnés avec les

théories actuelles des athées et des professeurs de l’aile libérale.

Avec leur formation, leurs références, leur expérience et leur

personnalité, ces savants étaient plus que qualifiés pour me

fournir des données historiques fiables sur Jésus.

Se demander quelle est l’explication qui correspond le

mieux à la totalité de ces indices

Ce jour là, ma thèse de la légende, à laquelle je m’étais accroché

depuis tant d’années, s’est trouvée complètement démolie. Sans

compter que mon scepticisme journalistique à l’encontre du

surnaturel avait fondu à la lumière des indices historiques à

couper le soufflé, en faveur de la résurrection réelle, historique,

de Jésus. En fait, mon intelligence s’avérait incapable d’invoquer

la moindre explication capable de coller aussi bien aux signes

historiques que la conclusion que Jésus était bien celui qu’il

prétendait être, le seul et unique Fils de Dieu.

Mon athéisme de si longue date pliait sous le poids de la vérité

historique. Le résultat était stupéfiant et radical, et certainement

autre que celui que j’attendais en m’embarquant dans ce

processus d’investigation. Mais dans mon esprit, il s’agissait

d’une décision rendue obligatoire par les faits.

Tout cela m’a conduit à me dire : « et maintenant ? » Si c’est

vrai, qu’est-ce que ça change ? Il y avait plusieurs conséquences

évidentes :

- Si Jésus est Fils de Dieu, ses enseignements vont plus loin

que les bonnes idées d’un maître de sagesse. Ce sont des

traits de sagesse divine sur lesquels je peux construire ma

vie en confiance.

- Si Jésus est le maître des règles morales, je possède un

fondement inébranlable pour établir mes choix et prendre

mes décisions, au lieu de les appuyer sur les sables

toujours mouvants de l’opportunité et de l’égocentrisme.

- Si Jésus est bien ressuscité des morts, il est vivant

aujourd’hui et je peux le rencontrer personnellement.

- Si Jésus a vaincu la mort, il est capable de m’ouvrir, à moi

aussi, les portes de l’éternité.

- Si Jésus possède un pouvoir divin, il à la capacité

surnaturelle de me guider et de m’aider à me transformer

en avançant à sa suite.

- Si Jésus a fait l’expérience personnelle de la douleur

d’une perte et de la souffrance, il peut me réconforter et

m’encourager dans les turbulences qu’il a lui-même

annoncé comme inévitable dans un monde corrompu par

le péché.

- Si Jésus m’aime comme il le dit, tout ce qu’il y a de

meilleur pour moi lui tient à coeur. Cela veut dire que je

n’ai rien à perdre et tout à gagner en me confiant à lui et à

ses plans.

- Si Jésus est bien celui qu’il prétend être (et rappelez-vous

qu’aucun autre chef d’une grande religion n’a jamais

prétendu au titre divin), mon allégeance, mon obéissance

et mon adoration lui revient de droit car il est mon

créateur.

Je me souviens avoir écrit cette liste de conséquences sur mon

carnet et puis de m’être laissé aller dans mon fauteuil. J’étais

arrivé au tournant de mon voyage de deux ans. Le moment était

venu de répondre à la question la plus pressante de toutes : et

maintenant ?

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Page 5: Enquête sur la fiabilité de la Bible

La formule de la foi

Au bout d’une enquête de plus de 600 jours, et des heures

impossibles à dénombrer, mon verdict personnel dans ce procès

du Christ était clair. Mais, assis à mon bureau, je me suis rendu

compte qu’une décision intellectuelle né suffirait pas. Je voulais

franchir le pas de l’expérience comme plusieurs me l’avaient

décrit lors de mes entretiens.

Cherchant comment y parvenir, j’ai saisi une Bible et j’ai ouvert à

Jean chapitre 1 verset 12, verset que j’avais déjà vu au cours de

mon enquête : « à tous ceux qui l’ont reçu il a donné le

pouvoir de devenir enfant de Dieu, à ceux qui croient en

son nom ».

Les verbes clés de ce verset épellent avec une précision

mathématique ce qui est nécessaire pour dépasser la simple

adhésion intellectuelle à la divinité de Jésus, et entrer dans une

relation durable avec lui en se faisant adopter dans la famille de

Dieu : croire + recevoir = devenir.

1. Croire

Avec ma formation journalistique et juridique, j’ai appris à me

soumettre aux faits, où qu’ils mènent. À mes yeux, ces faits

démontraient de manière convaincante que Jésus était le Fils de

Dieu, mort à ma place pour subir le châtiment que j’avais mérité

par ma mauvaise conduite.

Et je m’étais très mal conduit. Je m’épargnerai la honte de vous

donner des détails, mais j’avais, en vérité, mené une vie

d’impiété, d’ivrognerie, d’égocentrisme et d’immoralité. Au cours

de ma carrière, j’avais dénigré mes collègues pour m’approprier

un avantage personnel, et avait régulièrement violé les droits

légaux et éthiques dans ma chasse aux articles. Dans ma vie

privée, je sacrifiais ma femme et mes enfants sur l’autel de la

réussite. J’étais menteur, tricheur et je trompais mon monde.

Mon coeur s’était rétréci au point de devenir dur comme pierre

envers tout le monde. Mon principal mobile était le plaisir

personnel, et comme par hasard, plus je le poursuivais avidement

plus il m’échappait en s’auto détruisant.

Quand j’ai lu dans la Bible que ces péchés me séparaient de

Dieu, qui est sain et moralement pur, la vérité de ces paroles à

résonné en moi. C’était vrai, Dieu me paraissait très lointain, lui

dont j’avais nié l’existence pendant des années. Et il m’est

apparu évident que j’avais besoin de la croix de Jésus pour jeter

un pont sur cet abîme. L’apôtre Pierre a dit : « En effet, le

Christ est mort une seule fois pour les péchés, lui juste

pour des injustes, afin de vous amener à Dieu ».

Maintenant, tout cela, je le croyais. L’histoire et ma propre

expérience étaient trop fortes pour que je les ignore.

2. Recevoir

Tous les autres systèmes religieux que j’avais étudiés au cours de

mon enquête s’appuyaient sur le « faire ». Autrement dit, il fallait

que les gens fassent quelque chose – par exemple utiliser un

moulin à prières tibétains, les aumônes, les pèlerinages, passer

par les réincarnations, annuler le karma des mauvaises actions

passées, amender son caractère – pour tenter de se racheter un

accès à Dieu. Malgré tous leurs efforts, des tas de gens sincères

n’y arriveront jamais.

Le christianisme est unique. Il s’appuie sur le « déjà fait ». Sur la

croix, Jésus a déjà fait pour nous ce que nous sommes incapables

de faire pour nous-mêmes : il a subi le châtiment de la mort que

notre rébellion et notre mauvaise conduite nous font mériter,

pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu.

Inutile de me battre et de faire des efforts dans l’impossible but

de me rendre digne de Dieu. La Bible né cesse de répéter que

Jésus offre le pardon et la vie éternelle comme un don gratuit qui

né s’achète pas. Cela s’appelle la grâce, grâce stupéfiante, faveur

imméritée. Elle est pour tous ceux qui l’accueillent par une

prière de repentir sincère. Même quelqu’un comme moi.

Oui, il fallait que je fasse un pas dans la foi, comme pour toute

décision de la vie. Mais avec une différence essentielle : je

n’essayais plus de nager à contre-courant, contre le fort courant

de l’évidence. À la place, je choisissais de suivre la direction dans

laquelle coulait le torrent des faits. C’était raisonnable, c’était

rationnel, c’était logique. En plus, je sentais aussi,

intérieurement et inexplicablement, que l’Esprit de Dieu m’y

poussait.

Alors, ce 8 novembre 1981, je me suis adressé à Dieu dans une

prière inédite venue du fond du coeur, où j’ai reconnu mes torts

et leur ai tourné le dos, et où j’ai accueilli le don du pardon et de

la vie éternelle en Jésus. Je lui ai dit qu’avec son aide je voulais

marcher à sa suite et faire comme lui à partir d’aujourd’hui et

pour toujours.

Il n’y a eu ni éclairs, ni réponses audibles, ni frissons. Je sais que

certains ressentent une bouffée d’émotion dans un tel moment.

Mais pour ma part il y a eu une bouffée de quelque chose d’aussi

vivifiant : la raison.

3. Devenir

Après avoir franchi ce pas j’ai su, que j’avais franchi le seuil

d’une expérience nouvelle. J’étais devenu un être différent, un

enfant de Dieu, adopté dans sa famille pour toujours, par

l’intermédiaire de ce Jésus historique ressuscité. L’apôtre Paul

disait : « si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle

créature. Les choses anciennes sont passées, toutes choses

sont devenues nouvelles ». (2 Corinthiens 5.17).

Évidemment, au fur et à mesure que je m’efforce de suivre les

enseignements de Jésus et de m’ouvrir à sa puissance de

transformation, les priorités, mes valeurs et mon caractère ont

progressivement changé (et continue de changer). J’ai de plus en

plus envie de m’approprier les motivations et le point de vue de

Jésus. Pour paraphraser Martin Luther King, je né suis peut-être

pas encore l’homme que je devrais être, ni l’homme que je serais

un jour avec l’aide du Christ, mais grâce à Dieu je né suis plus

l’homme que j’étais !

Ça vous paraît peut-être un peu trop mystique. Je né sais pas. Il

n’y a pas si longtemps, j’aurais moi-même trouvé ça mystique.

Maintenant, c’est devenu quelque chose de très réel pour moi et

pour mon entourage. En fait, ma vie a tellement changé que,

quelques mois après être devenu disciple de Jésus, notre fille de

cinq ans, Alison, est allé dire à ma femme : « maman, je veux que

Dieu fasse pour moi ce qu’il a fait pour papa ».

Cette petite fille n’avait jamais connu qu’un père blasphémateur,

coléreux, parlant durement et bien trop souvent absent. Mais

même sans avoir jamais interrogé de spécialistes, ni analysé les

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Page 6: Enquête sur la fiabilité de la Bible

faits, ni enquêté sur les indices de l’histoire, elle avait vu de près

l’influence que Jésus pouvait avoir dans la vie d’une personne. En

fait, ce qu’elle disait, c’est : « si c’est ça que Dieu fait dans un

être humain, c’est ce que je veux pour moi ».

En me retournant sur cette presque double décennie, je vois bien

que le jour où j’ai personnellement pris parti dans le procès du

Christ a été le tournant essentiel de toute ma vie.

À vous de prononcer votre verdict

A vous, maintenant. Au départ, je vous ai encouragé à aborder

les indices présentés dans ce livre autant que possible à la

manière juste et impartiale d’un juré, en tirant vos conclusions

en fonction du poids des faits. En fin de compte, le verdict

dépend de vous et de vous seul. Personne né peut voter à

votre place.

Peut-être qu’après avoir lu tous ces experts, écouté toutes ces

argumentations, vu les réponses à toutes ces questions, et passé

les faits au crible de votre logique et de votre bon sens, vous avez

découvert, comme moi, que l’affaire du Christ était claire.

La part de foi étant fermement en place, il né reste plus qu’à

recevoir la grâce de Jésus et vous deviendrez son fils ou sa fille,

engagé dans une aventure spirituelle susceptible de s’épanouir

tout le reste de votre vie et jusque dans l’éternité. Pour vous,

l’étape expérimentale se présente maintenant, et je né puis rien

faire de plus pour vous encourager à la franchir avec

enthousiasme.

D’un autre côté, il vous reste peut-être encore des questions.

Peut-être les objections qui vous préoccupent n’ont pas été

traitées. D’accord. Aucun livre né pourrait épuiser le sujet. En

revanche, j’espère que la somme de renseignements rapportés

dans ces pages vous aura au moins convaincu qu’il est

raisonnable – impératif, en réalité – de poursuivre vos

investigations.

Identifiez les domaines où vous pensez que les faits nécessitent

un complément de confirmation, et puis cherchez des réponses

en plus auprès de spécialistes de bonne réputation. Si vous

pensez avoir trouvé un scénario qui rende mieux compte des

faits, acceptez de le soumettre à un examen rigoureux. Étudiez la

Bible personnellement. Prenez la résolution de donner un verdict

quand vous aurez recueilli assez d’informations, en sachant que

vous n’aurez jamais une réponse complète pour chaque question.

Vous pourriez même peut-être chuchoter une prière au Dieu dont

l’existence vous paraît encore incertaine, pour lui demander de

vous guider vers la vérité qui le concerne. Je vous offre mes

sincères encouragements tout au long du chemin de votre quête

spirituelle.

En même temps, je ressens l’urgence de vous pousser à en faire

une question prioritaire dans votre vie. Né l’abordez pas en

amateur ou avec désinvolture, car l’enjeu de votre conclusion est

important. Comme l’a très bien exprimé Michael Murphy : « Ce

n’est pas seulement la vérité, mais nous-mêmes qui sommes en

jeu dans cette recherché ». Autrement dit, si mon verdict dans le

procès du Christ est juste, votre avenir et votre éternité

dépendent de la manière dont vous répondrez au Christ. Selon la

parole de Jésus : « Si vous né croyez pas que moi, je suis,

vous mourrez dans vos péchés » (Jean 8.24)

Ces paroles sévères s’enracinent dans un authentique souci

d’amour. Je vous les cite pour souligner la grandeur du sujet et

dans l’espoir qu’elles vous stimuleront pour étudier activement

et à fond le pour et le contre au sujet du Christ. En dernier

ressort, n’oubliez pas que certaines options sont totalement

invalidées par l’accumulation des faits. C.S Lewis, ce professeur

de l’université de Cambridge, brillant et autrefois sceptique, qui

a fini par être vaincu par les preuves en faveur de Jésus, a fait

cette remarque :

« Je vais tenter ici d’empêcher quiconque de dire cette bêtise si

souvent rabâchée à son sujet : je suis prêt à voir en Jésus un

grand maître de morale, mais je n’accepte pas qu’il se dise Dieu.

C’est l’unique chose qu’on n’a pas le droit de dire. Un homme qui

né serait qu’un homme et qui dirait le genre de choses que Jésus

a dites né serait pas un grand maître de morale. Il serait fou…

Ou alors il serait le Démon de l’Enfer. Il faut choisir : ou bien cet

homme était – est – le Fils de Dieu, ou bien c’est un dément, ou

pire. On peut l’enfermer pour sa folie, lui cracher dessus et le

tuer en tant que démon, ou alors tomber à ses pieds et l’appeler

Seigneur et Dieu. Mais né tombons pas dans un paternalisme

absurde en faisant de lui un grand maître humain. Il a fermé

cette porte. Il n’a jamais eu l’intention de l’ouvrir ».

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