enjeux du développement des contenus locaux(sur internet)

8/18/2019 Enjeux Du Développement Des Contenus Locaux(Sur Internet)

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ENJEU DU DEVELOPPEMENTDES CONTENUS LOCAUX

(SUR INTERNET)

Pr ésentée par :

SILVIE MEMEL KASSI,

Directrice du Musée des Civilisations

de Côte d’Ivoire Juillet 2010

http://www.google.ci/imgres?imgurl=http://i.pricerunner.com/prod/5_10_17_0_757397s/Toshiba_Satellite_A100-110_Core_2_Duo_2_0GHz_2048MB_200GB_TFT15_4_DVDRW_WinXP_Media_Center.jpeg&imgrefurl=http://www.pc-infopratique.com/forum-informatique/pilotes-introuvables-toshiba-satellite-windows-vt-31445.html&h=580&w=580&sz=33&tbnid=dN8RuzSskSzB5M:&tbnh=134&tbnw=134&prev=/images?q=ordinateur+portable+toshiba&hl=fr&usg=__uLpxTLQChyN3yhraeRizcr9UAuM=&sa=X&ei=tokzTMvHDIH20wSr6u2qAw&ved=0CCIQ9QEwBw


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I/ INTRODUCTION

II/ QUELQUES APERÇUS DES CONTENUS

LOCAUX IVOIRIENS

III/ L’ENJEU DU DEVELOPPEMENT DES

CONTENUS LOCAUX (SUR INTERNET)

IV/ RECOMMANDATIONS


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I/ INTRODUCTION

Il ressort de l’analyse générale des politiques de

développement, social, politique, culturel et économique que

tous les peuples, qu’ils soient développés ou en émergence,

ont toujours réfléchi aux différents moyens ou stratégiessusceptibles de leur permettre d’augmenter leurs ressources

pour un mieux-être des individus et des Entreprises. L’un de

ces moyens ou stratégie à la fin du siècle dernier estassurément la découverte de l’INTERNET, une TIC qui a

révolutionné la vie des sociétés.


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Toutefois, si l’Internet rend énormément service à ses

consommateurs, force est de reconnaître qu’il est aussi à la

base de grands ravages socioéconomiques car n’étant pas

fiable à 100%.

En Côte d’Ivoire, la politique national de développement qui

prend en compte les TIC, s’appuie sur le développement des

contenus locaux. Quels sont les enjeux de cedéveloppement ?


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II/ QUELQUES APERCUS DESCONTENUS LOCAUX IVOIRIENS

A / ECONOMIE : SECTEUR PRIMAIRE

La Côte d’Ivoire dispose de beaucoup de ressources décli-nées en plusieurs produits locaux qu’on trouve dans les sec-

teurs suivants ( juste énumérer) :

Agriculture, élevage, pêche et forêt génèrent 66% des recet-

tes d'exportation, constituent 27% du PIB et emploient les2/3 de la population active.


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Principales cultures d'exportation:

Cacao et café (qui représentent ensemble 40% des recettes

d'exportation), huile de palme, latex, coton, sucre, canne àsucre, fruits frais (ananas, banane).

Autres produits agricoles:

•Tabac (300 tonnes), Agrumes (500 000 tonnes), Riz paddy(1 000 000 tonnes), Maïs (550 000 tonnes), Taro (500 000 ton-

nes), Igname (2 300 000 tonnes 4ème producteur mondial),

Manioc ( 1 700 000 tonnes), Bananes plantain (1 350 000 ton-nes), Arachides (145 000 tonnes), Noix de cajou (50 000 ton-

nes), Noix de cola (35 000 tonnes premier exportateur mon-

dial), Karité (10 000 tonnes).


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Forêt:

3,7 millions d'hectares de forêt contre 15 millions en 1960 du

fait de l'exploitation intensive et d'une agriculture itinérante

détruisant quelque 300 000 hectares par an. Production 2 500

000 tonnes de grumes. Programmes de reforestation en

cours (20 000 ha / an).

Huiles essentielles d'agrumes

2ème

exportateur mondial d'huile de bergamoteCoco râpé (1/3 de la production mondiale) 130 000 tonnes ethuile de coprah (15 000 tonnes)

Fruits en jus et séchés.


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Elevage:

1% du PIB. Cheptel estimé à 1 250 000 bovins, 2 300 000 ovins

et caprins, 400 000 porcin, 26 000 000 de volailles. Productionannuelle de viandes et abats 90 000 tonnes, production en

volailles 25 000 tonnes.

Pêche:

70 000 tonnes pêchées en 1995 dont 2/3 par la pêche artisa-

nale (14 milliards FCFA) et 1/3 par la pêche industrielle (pour

6 milliards FCFA).

1er exportateur africain et 2ème exportateur mondial de con-

serves de thon (50 000 tonnes).


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B / ECONOMIE SECTEUR SECONDAIREDepuis la dévaluation du franc CFA en 1994, un secteur indus-triel axé sur la substitution aux produits d'importation et la

transformation des produits agricoles se développe en Côted'Ivoire. Dominé par l'agro-industrie, il a notamment conquisde nombreux marchés à l'exportation sur le continent africain.Il constitue aujourd'hui 21,5% du PIB, contre 27% au primaireet 44% au tertiaire.


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C/ ENERGIE:

Electricité

La production et le développement sont le fait de l'Energie

Electrique de Côte d'Ivoire (EECI, Etat de Côte d'Ivoire), la

distribution étant assurée depuis 1990 par la Compagnie Ivoi-

rienne d'Electricité (CIE, groupe Bouygues). Grâce à ses pro-

grammes d'équipement et à l'interconnexion des réseaux, la

Côte d'Ivoire exporte de l'électricité vers les pays voisins:

Ghana, Burkina Faso, Mali, Togo, Bénin.


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Hydrocarbures

Le bassin pétrolier off-shore s'étend sur 53 000 km2. 80% des

gisements sont situés entre 2000 et 3000m de profondeur.Découverts en 1993 et 1994, les 2 gisements Lion et Panthère

ont une productibilité annuelle de 3,4 millions de tonnes,

pour une consommation de 900 000 tonnes. La production de

gaz atteint les 27 milliards de BTU(British Thermal Unit).

L'autosuffisance énergétique de la Côte d'Ivoire est assurée

pour une douzaine d'années.


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Mines

Le sous sol ivoirien contient du pétrole offshore, du gaz

naturel, de l’or, du diamant.Actuellement 2 principaux gisement d'or (2,5 tonnes / an),

auxquels s'ajoute l'exploitation artisanale. 2 gisements de

DIAMANTS exploités artisanalement. Exploitation prochainedu NICKEL latéritique et magnésien (400 millions de tonnes

de réserves) , dans l'Ouest. Autres réserves: fer, bauxite,

manganèse, sables de verrerie, pierres ornementales.

Industries manufacturières:

La croissance depuis 1994 dépasse 20% dans certaines

branches, en particulier les préparations alimentaires.


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Cacao:25% des fèves sont transformées localement. L'objectif est

de porter cette proportion à 50% d'ici l'an 3 ans.

Café:

De 20%, la proportion de production transformée doit

atteindre 50% dans les 10 ans à venir.


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Oléagineux:

260 000 tonnes d'huile de palme brute produites

localement. 50% expédiées en Europe. 50% utilisés en

préparation alimentaires et cosmétiques. Sont également

produits: palmiste (20 000 T), coprah (260 000 T). Trituréeslocalement: graines de coton (25 000 T d'huile/an), de soja

(850 T) et de karité (2000 T de beurre). Outre les huiles, les

tourteaux sont utilisés pour l'élevage. la production decoco râpé 130 000 tonnes s'exporte entièrement.


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Brasserie:

900 000 hectolitres de bière, 300 000 hectolitres de

boissons gazeuses.Minoterie:

170 000 tonnes de farines fabriquées annuellement à partir

de 220 000 tonnes de blé importé. Effort de substitution

partielle du blé par des produits locaux (manioc

notamment).

Conserves de poisson:

55 000 tonnes de thon mises en boîte.


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Sucre:

Canne cultivée dans le Nord et transformée sur place:

120 000 à 135 000 tonnes de sucre par an dont 15 à 20 000

exportées.


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Autres industries alimentaires:

Conserves et jus de fruit - laitages - confiserie - boissons.

Textiles:Filière totalement intégrée, des plantations de coton aux

filatures tissages. Chiffre d'affaire annuel: 170 millions

FCFA.

Bois:

Destinées à promouvoir une meilleure gestion de la forêt,

des mesures de restriction des exportations de grumes

(300 000 m3 /an) favorisent le développement de la

transformation locale.


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Chimie:

Forte hausse: +20% pour le caoutchouc, +34% pour les

produits divers (phytosanitaires, engrais, peintures et

laques, etc.)

Emballage et conditionnement:

Secteur actif et diversifié: sacs de jute et polypropylène,

emballages en aluminium, cartons imprimés, contenants en

plastique. L'agro-industrie locale absorbe 70% de la

production.

Autres industries:Ciment et matériaux de construction, mécanique et

montage, matériel électrique, édition et papeterie, froid

industriel, etc.


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D / ECONOMIE TERTIAIRE

En hausse de 5% l'an, ce secteur fournit 44% du PIB à travers

le commerce de gros et détail, les transports, les servicesfinanciers et les télécommunications.

●Transports routiers:

Le réseau le plus développé d'Afrique de l'Ouest. 70 000 km d

routes carrossables à 90% en toutes saisons, dont 7000 km

bitumés. Ce réseau dense facilite les échanges de produits

agricoles et industriels.

●


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Transports ferroviaires:

638 km de voie en territoire ivoirien sur les 1260 km du

trajet Abidjan - Ouagadougou (Burkina Faso). 262 000

voyageurs et 529 000 tonnes de marchandises transportés

par an.


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●Transports maritimes:

Le port d'Abidjan est l'un des plus importants d'Afrique.D'importantes extensions sont prévues pour traiter un trafic

de 20 millions de tonnes, à l'horizon 2005 avec 28 postes à

quai, 14 terminaux spécialisés, 120 ha de magasins et 23 hade terre pleins. Il traite 15 millions de tonnes par an, soit 90%

des importations et exportations de la Côte d'Ivoire. Le port

de San Pedro à l'Ouest est spécialisé dans l'exportation de

bois. Il traite 1 million de tonnes, dont 84% à l'exportation.


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•Transports aériens:

27 aéroports dont 3 de classe internationale (Abidjan, Ya-moussoukro, Bouaké). 20 compagnies aériennes

desservent régulièrement Abidjan dont le trafic passager

approche 1 100 000 / an. Air Afrique et Air France assurentla majorité du trafic international. Air Ivoire, compagnie

nationale, dessert une dizaine de ville à l'intérieur et les

capitales des pays limitrophes.


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Postes:

La couverture du pays en bureaux de poste est très bien as-

surée. Le système est structuré en boîtes postales. Le cour-rier express est traité par des sociétés nationales et interna-

tionales.


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Télécommunication:

Privatisée depuis 1997, Côte d'Ivoire TELECOM possède unparc de 150 000 lignes fixes avec une numérisation à 75% du

réseau. 70 000 demandes sont actuellement en attente. La

téléphonie cellulaire se développe rapidement. Démarrée fin96 avec 3 opérateurs, elle comptait prés de 200 000 abonnés

en janvier 2000. A la même date, 30 000 personnes étaient

reliées à l'Internet. La couverture totale du pays en ondesradio et TV est une réalité. Un réseau domestique de

communication par satellite sera bientôt mis en place.


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● Secteur Bancaire

15 Banques et établissements financiers totalisent 170

guichets sur l'ensemble du pays et réalisent 65% du résultat

net des 15 pays de l'UEMOA avec 11,3 milliards FF (11 300

milliards FCFA) de crédits collectés autant de créditsdistribués. 26 Compagnies d'assurances opèrent dans le

pays. La Bourse des Valeurs d'Abidjan, active grâce aux

privatisations est devenue Bourse Régionale des ValeursMobilières, BRVM depuis 1997.


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E / LE PATRIMOINE CULTUREL

Littérature, arts traditionnels et graphiques, monuments

Le patrimoine culturel est abondant et disponible. De

nombreuses œuvres traditionnelles (surtout les sculptures)

sont vendues aux touristes de passage dans les villes

balnéaires comme Grand-Bassam ou Assinie. D'autres

encore sont exposées dans des galeries d'art ou au musée

des civilisations d'Abidjan.


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Les arts traditionnels ivoiriens comptent parmi les plus

riches d’Afrique. Rien ne peut en donner une meilleure

idée qu’une visite du Musée des Civilisations de Côte

d’Ivoire, à Abidjan, où sont présentés les plus

remarquables spécimens de sculpture sur bois (masques

et statuts), de tissage, des instruments de musique, de

poterie de fonte à la cire perdue, de bijouterie, etc.

provenant de toutes les ethnies.


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La Côte d’Ivoire présente également une littérature abondante,

riche de sa diversité de style et de ses Proverbes, soutenue

par des infrastructures éditoriales relativement solides et des

auteurs de différentes notoriétés.


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On trouve en Côte d’Ivoire une grande variété de monuments

historiques (exemple du Palais du Gouverneur, du Musée Na-

tional du Costume Grand -Bassam, du Musée des Civilisa-

tions de Côte d’Ivoire, etc.), des architectures très particu-

lières (la cathédrale Saint-Paul, la Basilique Notre Dame de laPaix de Yamoussoukro), des édifices religieux musulmans de

style soudanais dans le nord du pays caractérisés par un type

d'architecture introduit dans l’Empire du Mali au 14e

siècle(la Mosquée de Kaouara, la mosquée de Tengréla, la mosquée

de Kouto, la mosquée de Nambira, les deux mosquées de

Kong).


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A Abidjan, la cathédrale Saint-Paul présente une architecture

très particulière et contient deux pans entiers de vitraux re-

présentant l'arrivée des missionnaires en Afrique. À Yamous-

soukro, la Basilique Notre Dame de la Paix de Yamoussoukroinaugurée et consacrée par le Pape Jean Paul II en 1990, est

une réplique de la Basilique Saint Pierre de Rome avec ses

colonnades et ses grands espaces.


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Dans le nord du pays, des édifices religieux musulmans

de style soudanais caractérisés par un type d'architecture

introduit dans l’’Empire du Mali au 14e siècle sont

également remarquables. Les plus significatifs sont la

Mosquée de Kaouara (département de Ouangolodougou),

la mosquée de Tengréla, la mosquée de Kouto, la

mosquée de Nambira (sous-préfecture de M'Bengué), les

deux mosquées de Kong ayant, selon les spécialistes, une

triple valeur architecturale, historique et Patrimoniale.


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La danse

La région de l’Ouest est une des plus riches de Cote d’Ivoire

en ce qui concerne les danses traditionnelles. Environ 300

font partie des traditions. Parmi les plus connues : le tematéde Facobly (hommage des jeunes filles aux esprits favorables

une abondante récolte de riz), la danse des échassiers de

Gouessesso et Danané , etc.


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L’Industrie Cinématographique

La Côte d'Ivoire s’est dotée d'un tissu industriel en matière

de cinéma qui est l'Office ivoirien du cinéma. La qualité de

la production et la promotion qui en découle jouerontbeaucoup sur le retour dans les salles.

Le Théâtre Ivoirien


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Le Théâtre Ivoirien

L'histoire du théâtre ivoirien est riche en anecdotes célèbres.

Il suffit de penser à l'École Primaire Supérieure (EPS) de Bin-

gerville dirigée par Charles Béart, au groupe d'étudiants choi-

sis pour la prestigieuse école William Ponty, au Théâtre indi-

gène de Côte d'Ivoire (Tici) de 1938 ainsi qu'au Cercle culturelet folklorique de Côte d'Ivoire (Ccfci.) fondé en 1953. Mais

après les soubresauts printaniers dans les années 1960, le

théâtre ivoirien connaît trois décennies glorieuses avec plu-sieurs écoles qui se chevauchent dont l’Institut Supérieur des

Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC).


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La Musique Ivoirienne

Le Zouglou par exemple est un genre musical populaire eturbain né en Côte d’Ivoire.

Le Zouglou est un phénomène qui a un nom, une

expression chorégraphique, un langage, une philosophie,

un contexte d’évolution socio-environnemental, une

musique. C’est presqu’un phénomène social total. Le

Zouglou n’est donc pas seulement une musique !

► Quelques attraits touristiques:


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► Quelques attraits touristiques:

La Côte d’Ivoire dispose d’infrastructures de base de qualité

et performantes qui lui permettent d’attirer plusieurs publics

touristiques et de leur offrir une gamme variée de tourisme :

- 550 km de côtes (Océan Atlantique);

- 300 hectares de plan d’eau lagunaire;

- 8 parcs Nationaux, 21 Réserves de Flore et de Faune.

Faits exceptionnel, les parcs et réserves couvrent près de 6%

de la superficie totale de la Côte d’Ivoire.

- Plus de 15000 chambres d’hôtels toutes catégories;


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- 3 Aéroports de classe internationale (Abidjan, Yamoussou-

kro, Bouaké);

- 41 Aérodromes nationaux;- 7000 km de routes bitumées sur un total de 70 000 km.


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- Développement touristique avec des sites balnéaires, notam-

ment au bord de la lagune et de la mer, en région de savane,

en montagne...;

- A Abidjan et les villes environnantes, on trouve pour les sor-

ties culturelles, entre autre, la gare lagunaire de Blokosso, laBaie des Milliardaires, le Cimetière des Bateaux, l’île Boulay;

- Le Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire, le Musée des

Costumes de Grand-Bassam, le Centre Artisanal de la Ville

d’Abidjan (CAVA).



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A / AVANTAGES ET INCONVENIENTS DU DEVE-LOPPEMENT DES CONTENUS LOCAUX

(SUR INTERNET)A- 1 / LES AVANTAGES

Le cas de la Culture : Attrait touristique, échanges etdéveloppement des économies locales


CONTENUS LOCAUX (SUR INTERNET)


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Vu sous cet angle la Culture constitue un outil de développe


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Vu sous cet angle, la Culture constitue un outil de développe-

ment majeur en ce sens qu’elle permet de valoriser le génie

créateur, les connaissances et surtout l’intelligence des diffé-

rents peuples que renferme une nation.

Au plan économique, grâce à Internet celle-ci peut toucher le

monde entier et faire entrer des devises dans un pays par le

biais du tourisme et particulièrement le tourisme culturel

(visite des musées et autres sites touristiques découverts

grâce à l’Internet).

D l d d l di ité lt ll il é h d


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Dans le cadre de la diversité culturelle, il y a échanges de

services, de produits dérivés, d’idées, d’expérience, de

partages des acquis identitaires, … à partir d’un seul clic.

Il favorise une meilleure promotion des contenus locaux, car

il peut s'appliquer à des groupes qui partagent un même

environnement culturel, linguistique ou géographique.

C'est par exemple le cas des francophones

(www.francophonie.org) qui ont réalisé une grande variétéde programmes d'aide pour les pays en développement afin

d'encourager et de renforcer, par Internet, la présence du

français et des cultures qui s'expriment en français.

Grâce à cet outil une institution qui reçoit des financements


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Grâce à cet outil, une institution qui reçoit des financements

ou des formations peut renforcer ses capacités institution-

nelles et techniques.Les sites internet agissent comme 2ème

vitrine de l’institution, accessible 24H/24.

La promotion Internet donne une plus grande visibilité à

celle-ci, créant de ce fait davantage d’occasions d’accroître

le nombre de partenaires et mécènes potentiels, pour un coût

relativement bas. Jamais cela n’aura été si facile pour un

musée africain sans moyen, qui ne peut se payer des voyagespour toucher des millions de personnes dispersées dans lemonde.

Grâce à Internet, les petites structures peuvent devenir

populaires presque en un seul clic.


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● Les Entreprises commerciales : Coût faible, Communicationinstantanée, avantages promotionnels, etc.

L’email rend la communication instantanée, que le client ou le

partenaire soit sur le trottoir d’en-face ou à l’autre bout du

monde.

L’entreprise peut accroître l’image et la notoriété de sa mar-

que pour les nouveaux produits sur le marché, tout en renfor-

çant ses rapports avec ses clients ou ses partenaires grâce à

un temps de communication écourté.


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La promotion des contenus locaux sur Internet a également

l’avantage de perdurer dans le temps. Considérant que la

participation à une foire commerciale ou à une exposition

internationale perd de son impact de vente ou de lobbying,

une fois l’activité terminée, la promotion Internet, elle, est

intemporelle. Indépendamment des dates et parfois des

prix, le contenu de votre site reste valable plusieurs années

après sa mise en ligne.

• Gain de temps :


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Ga de te ps

Un autre avantage important de la promotion internet est qu’il

fait économiser le temps et l’argent. Ainsi, si 10 ou 10.000 per-

sonnes visitent le site, les augmentations de coûts sont mar-

ginales tandis que le profit peut être immense.

De plus en plus, le développement d’Internet, son efficacité,

sa facilité et son accessibilité pour des clients ou usagers est

indiscutable. La petite entreprise ou l’institution culturelle

doit être bien conseillée pour élaborer sa stratégie de promo-

tion internet afin d’améliorer sa compétitivité en ligne.

A 2 / LES INCONVENIENTS


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A- 2 / LES INCONVENIENTS

• Difficulté à attirer le prospect :

La petite entreprise ne possède peut être pas le budget pour

mener des campagnes d’inclusion dans les annuaires payants

des campagnes publicitaires au coût par clic. Elle ne peut pas

non plus exclusivement compter sur le bouche à oreille pour

amener du trafic sur son site. Avec des millions d’autres en-

treprises qui vendent le même produit ou service, concurren-

cer davantage de sociétés peut frustrer et être coûteux pour

la petite entreprise.


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•Difficulté dans l’évaluation de la légitimité de la transaction :

Un autre inconvénient notable dans la promotion en ligne est

qu’il peut être difficile pour les propriétaires de sites autant

que pour les consommateurs d’évaluer la légitimité d’une tran

saction. Les petites entreprises sont particulièrement vulné-

rables aux voleurs qui utilisent des cartes de crédit volées

pour faire des achats en ligne. Les petites entreprises sont

forcées, pour ne pas financer des mesures de sécurité coû-

teuses, de faire avec le risque des transactions frauduleuses.


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•Le vendeur et l’acheteur d’un produit ou service sont isolés :

Un autre inconvénient est l’isolement de l’acheteur et du ven-

deur. Il y a peu de contact avant et après que le vente ait lieu.

Ainsi, la perspective de ventes à répétition peut être diminuée.

Des entrepreneurs sont obligés d’adopter des stratégies de

vente pour faire revenir le client sur leur site.


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Que dire aussi de :

• Contrefaçon et piratage des données (ex : accès à des don-

nées confidentielles dans des banques...) ?

• Manque de confidentialité vis à vis des données échangées

• Trafic illicite des biens culturels ?

• Vente d’objets d’art traditionnel sur Internet ?

CONSTAT


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CONSTAT

De toutes ces indications, il s’avère néanmoins que

les avantages de la promotion Internet dépassent de loinles inconvénients. Avec les connaissances appropriées,

les entrepreneurs peuvent faire du profit avec la promotion

Internet, particulièrement les directeurs de petites entreprises.

CONTRIBUTION


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En dépit de la progression rapide d'Internet, la perception gé-

nérale du réseau et de ses avantages reste faible dans les

pays en développement. Les relations entre les groupes d'uti-

lisateurs et le reste de la société civile sont rares et l'informa-

tion disponible sur Internet est trop peu produite localement

pour stimuler l'intérêt.

Les services Internet existants ont du mal à élargir leur au-

dience au-delà des premiers utilisateurs car cela implique desusciter des désirs et des besoins chez des clients ou parte-

naires potentiels qui ignorent peut-être les avantages qu'ils

pourraient tirer du réseau mondial.

A i f t il f i tt i d i d t


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Aussi faut-il favoriser cette prise de conscience - par des ate-

liers, des séminaires, des formations, des manifestations pu-

bliques et l'appui des médias - afin de mieux informer les uti-lisateurs potentiels et de les décider à utiliser Internet.

Cette prise de conscience est particulièrement peu dévelop-

pée dans les ONG et les services de vulgarisation pour le dé-

veloppement agricole et rural. Ces groupes devraient être la

cible privilégiée des actions de promotion, et les agences

telles que le CEPICI.

IV/ RECOMMANDATIONS


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Recommandations pour aider les acteurs à accéder aux ser-

vices offerts par Internet et à en faire un usage créatif:

1- Promouvoir une coordination nationale de la stratégie

relative à l'usage d'Internet pour le développement desproduits locaux;

2- Doter les institutions culturelles et surtout les musées

d’outils informatique et l’Internet et les former à leurs

utilisations;

IV/ RECOMMANDATIONS


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3- Mise en place d’un système de sécurité pour empêcher le

piratage des données publiées (Codage et cryptage des

données confidentielles par exemple);

4- sensibiliser les possesseurs de biens culturels à en

Effectuer l’inventaire régulier afin d’en assurer la protection

Efficace;

5- Eduquer le public et les agents chargés de la lutte contre

la piraterie et la contrefaçon.


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En effet, la Politique Nationale de Développement telle quevoulu par l’Etat, est qu’aujourd’hui, la Côte d’Ivoire tout enrefusant l’autarcie et en s’engageant résolument dans la

coopération avec les peuples du monde entier dans lerespect et l’enrichissement mutuel, préserve ses acquis.

Nous terminerons en citant Félix H. BOIGNY dans (PROPOSSUR LA CULTURE – Extrait de discours 1959 –1980 /) :

« L’important est de se situer de la manière la plus naturelleet la plus authentique qui soit, dans un courant de civilisationoù l’homme ivoirien parvienne à une plus grande autonomie

personnelle tout en restant lui-même, dans un monde aliéné,plus porté à dialoguer avec les machines et les chiffresqu’avec l’homme et la nature ».

enjeux du développement des contenus locaux(sur internet)

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