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ENERGIE, ÉQUILIBRE ET PLAISIR, LE PETIT-DÉJEUNER BOOSTE NOTRE QUOTIDIEN ! DOSSIER DE PRESSE 2015

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ENERGIE, ÉQUILIBRE ET PLAISIR,LE PETIT-DÉJEUNER BOOSTE NOTRE QUOTIDIEN !

DOSSIER DE PRESSE 2015

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INTRODUCTION

Le petit-déjeuner en 6 leçons

PARTIE I Le petit-déjeuner en perte de vitesse. À la reconquête du réflexe essentiel du matin !Le petit-déjeuner : le rituel du matin oublié des écoliersDélaissé et simplifié : mais pourquoi le petit-déjeuner n’a plus vraiment la cote ?S’adapter aux modes de vie modernes : l’enjeu du petit-déjeuner !

PARTIE II Démarrer du bon pied avec un petit-déjeuner complet et équilibréAliment céréalier, produit laitier et fruit : le trio gagnant pour faire le plein de vitalité« Toute la famille a revu ses habitudes et aujourd’hui, le petit-déjeuner est un vrai plaisir »

PARTIE III Réveillez le petit déjeuneur qui est en vous !

CONCLUSION

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SOMMAIRE

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Le petit-déjeuner est une composante clé de la culture alimentaire française. Associé aux autres repas, il structure la journée et favorise une alimentation équilibrée. Considéré comme indispensable par plus de 90% des Français1, il est pourtant de plus en plus délaissé. Et cette tendance n’est pas sans conséquences. Remise en cause de notre modèle alimentaire, développement de mauvaises habitudes, fatigue et impacts sur l’attention notamment à l’école : le recul du petit-déjeuner a des effets multiples et importants, notamment chez les plus jeunes et les populations défavorisées.

Parce que le petit-déjeuner est le premier repas essentiel de la journée, il est urgent de réveiller le petit déjeuneur qui sommeille en chacun de nous. Rituel incontournable du matin, réflexe pour être en forme, instant de plaisir et de partage : le petit-déjeuner doit retrouver sa place dans le quotidien des Français.

Et pour cela, chacun a un rôle à jouer ! Pouvoirs publics, décideurs, professeurs, éducateurs, professionnels de la santé, médias, filières professionnelles et même consommateurs : tous peuvent se mobiliser, au travers d’actions concrètes et ciblées, pour redonner l’envie et le goût du petit-déjeuner à tous les Français.

1. CREDOC, Enquête CCAF Comportements et consommations alimentaires en France, 2013

INTRODUCTION

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Pour une matinée en pleine forme

Vous ne prenez pas de petit-déjeuner et vous manquez d’énergie le matin ? « Normal ! », vous diront tous les petits déjeuneurs. Le repas du matin répond aux besoins énergétiques et nutritionnels de la matinée, et permet de reprendre des forces après une nuit de jeûne. Sans ces apports, difficile d’éviter le coup de fatigue en fin de matinée !

À vos marques, prêts, petit-déjeunez !

Vous ne déjeunez pas le matin par manque de temps ? Pourtant, préparer et prendre son petit-déjeuner n’est pas forcément très long, parole de petit déjeuneur ! Et si vous souhaitez prolonger le plaisir gourmand du matin, vous pouvez programmer votre réveil un peu plus tôt ou préparer la table la veille au soir pour gagner des minutes précieuses.

Trois composantes incontournables pour un quart des besoins énergétiques quotidiens

Vous ne savez pas comment composer un bon petit-déjeuner ? Rien de plus simple ! Suivez la recette gagnante  : un aliment céréalier, un produit laitier, un fruit et une boisson chaude ou froide pour l’hydratation. Cette composition couvrira dans l’idéal entre 20 et 25% de vos besoins énergétiques de la journée.

Tout le monde fait le plein d’énergie avec le petit-déjeuner

Vous veillez à ce que vos bouts de chou ne partent pas à l’école le ventre vide. Et vous alors ? Vous pensez que le petit-déjeuner n’est plus si important maintenant que vous êtes adulte ? Détrompez-vous, le repas du matin est également essentiel pour les grands : il vous permettra d’éviter le coup de fatigue et le fameux creux de 11h. Et si vous n’avez pas faim le matin (ce qui est fréquent quand vous vous levez tôt et/ou quand vous avez dîné tard), optez pour une boisson chaude ou froide pour vous réveiller. Vous prendrez votre petit-déjeuner complet plus tard, vers 9h-10h, quand la faim arrivera.

Un repas qui change

Mangez-vous tout le temps la même chose au déjeuner et au dîner  ? Non ? Pour le petit-déjeuner, c’est pareil  ! Alors, n’hésitez pas à réinventer votre petit-déjeuner en variant la nature de ses composantes pour un maximum de plaisir : des biscuits, des céréales, des tartines, des biscottes, des pains grillés ou encore du pain de mie pour l’aliment céréalier ; un yaourt, du lait ou du fromage pour le produit laitier ; un fruit à croquer, en jus ou en compote ; et enfin un thé ou un café pour s’hydrater.

Petit-déjeuner et grasse matinée : deux plaisirs compatibles

Le week-end, vous débranchez votre réveil et il vous arrive de vous réveiller tard. Vous hésitez alors à prendre un petit-déjeuner ? Sachez qu’à 8h comme à 11h, il est essentiel de s’alimenter pour ressourcer l’organisme. Alors, si l’heure du déjeuner est proche, pensez au brunch qui repose sur les bases d’un petit-déjeuner complet et y associe par exemple des œufs ou du jambon.

LE PETIT-DÉJEUNER EN 6 LEÇONS

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Parce que le premier repas de la journée est particulièrement important pour les enfants en pleine croissance, les petits déjeuneurs se sont penchés sur les habitudes des écoliers au moment du repas du matin avant l’école.

Combien d’élèves arrivent le ventre vide à l’école ? Quelles sont les conséquences sur leurs comportements ? Pour quelles raisons délaissent-ils le petit-déjeuner ? Quelles sont les actions mises en œuvre par l’école pour sensibiliser les enfants ?

Afin de dresser un état des lieux de la prise de petit-déjeuner chez les élèves du CP au CM2, les petits déjeuneurs ont fait appel au CRÉDOC (Centre de Recherche pour l’Étude et l’Observation des Conditions de vie) pour interroger les professionnels du milieu scolaire : professeurs des écoles, directeurs, médecins et infirmières scolaires2. Cette enquête inédite en France permet de mettre en avant un phénomène qu’il est essentiel de considérer et de contrecarrer grâce à des actions adaptées et une mobilisation globale : le premier repas de la journée est bien trop souvent délaissé par les enfants et cette mauvaise habitude a des conséquences importantes sur leurs comportements en classe.

Les sauts de petit-déjeuner, un phénomène identifié par les enseignants

Près d’un enseignant sur deux (47%) constate que des enfants de sa classe ne prennent pas de petit-déjeuner. De manière quasi-quotidienne dans 40% des cas, ce phénomène touche en moyenne 3 élèves par classe dans les écoles hors éducation prioritaire, 4,3 élèves dans les écoles du réseau d’éducation prioritaire (REP) et jusqu’à 5,2 élèves dans les écoles du réseau d’éducation prioritaire renforcée (REP+).

«…j’étais en train de faire une séance en anglais sur l’alimentation du petit-déjeuner, et de fil en aiguille la conversation a dévié sur le problème du petit-déjeuner, ça m’a permis d’identifier une première fois le fait que certains ne déjeunaient pas… » Gilles, directeur enseignant CM1 en REP (Réseau d’éducation prioritaire)

« Quand on fait une activité sportive, souvent les bons élèves qui sont bons en sport l’après-midi, le sont beaucoup moins le matin parce qu’ils n’ont pas déjeuné. » André, directeur enseignant CM1 en REP

Sans petit-déjeuner, difficile d’être en forme à l’école

L’étude du CREDOC met également en avant les conséquences des sauts de petit-déjeuner sur le comportement des enfants en classe : ils sont plus fatigués à 82%, moins concentrés à 83%, moins attentifs à 83% et moins participatifs à 61%. Les élèves qui ont le ventre vide peuvent également rencontrer des problèmes physiologiques : malaise, maux de ventre, chutes de glycémie…

« Les enfants qui ne prennent pas de petit-déjeuner le matin se retrouvent en cours de matinée avec des coups de fatigue importants, ils sont apathiques, endormis, ils ne sont absolument pas en capacité de réfléchir correctement, ils ne peuvent pas se concentrer. » Pierre-Mickael, directeur enseignant CE2 en REP

«…ils ont mal au ventre vers dix heures, ensuite, ils ont mal à la tête, vers onze heures, onze heures et demi, ils sont en hypoglycémie je pense, ils ne sont plus capables de travailler, ils ont la tête sur la table, ça se voit à leur attitude… » Patrick, enseignant CM1 en REP+

LE PETIT-DÉJEUNER EN PERTE DE VITESSEÀ LA RECONQUÊTE DU RÉFLEXE ESSENTIEL DU MATIN !

PARTIE 1

LE PETIT-DÉJEUNER, LE RITUEL DU MATIN OUBLIÉ DES ÉCOLIERS

2. Enquête CRÉDOC, enquête menée après de 540 enseignants du CP au CM2 aux mois de mai et juin 2015, pour le Syndicat Français des Céréales du Petit-Déjeuner, le Syndicat des Fabricants de Biscuits et Gateaux de France et le Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse.Opinion des professeurs des écoles et d’autres professionnels sur la non prise de petits-déjeuners de certains écoliers (du CP au CM2)

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Le petit-déjeuner face à ses contraintes

Si les enseignants insistent sur l’importance d’éviter les amalgames pour expliquer les sauts de petit-déjeuner chez les enfants, 68% considèrent que le contexte familial est la raison principale de ce phénomène.

« C’est lié au mode de vie, les parents travaillent, ils partent avant l’enfant, il se retrouve seul et donc il n’a pas de réflexe de déjeuner. » David, directeur enseignant CM1-CM2

«Dans le quartier où l’on travaille, certaines organisations familiales sont compliquées, il n’est pas rare que les enfants dans l’élémentaire soient les seuls dans la maison à se lever le matin, parce que les parents n’ont pas d’activité professionnelle, ce qui fait qu’ils peuvent facilement arriver en retard, ou alors ils se préparent tous seuls, ce qui fait qu’ils se lèvent tard, et ils ont juste le temps de s’habiller pour venir à l’école, il y a des familles où les enfants sont livrés à eux même… »Jean-Pierre, directeur enseignant CM2 en REP+

Outre le cadre familial, 47% des enseignants déclarent que les enfants ne prennent pas de petit-déjeuner parce qu’ils se lèvent trop tard, 17% évoquent le manque d’appétit et 17% également expliquent le phénomène par des raisons socio-économiques.

« Il y a des conséquences du manque d’argent sur la prise du petit-déjeuner »Magali, directrice enseignante CM1-CM2 en réseau d’éducation prioritaire renforcée (REP+)

Sensibiliser les élèves à l’importance du petit-déjeuner

Si 86% des enseignants pensent qu’il faut aborder à l’école les fondamentaux du modèle alimentaire français et l’importance des trois repas équilibrés quotidiens et du goûter comme quatrième repas, un tiers environ a déjà mis en place des actions (échanges, leçons, actions de prévention, distributions dans le respect du cadre réglementaire…) pour sensibiliser les enfants à l’importance du petit-déjeuner. Une mobilisation de l’ensemble de la communauté éducative et des parents est également considérée comme essentielle pour permettre au petit-déjeuner de retrouver sa place dans le quotidien des enfants.

Résultats complets sur demande auprès du service de presse.

PARTIE 1

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Les Français, des petits déjeuneurs irréguliers

Certains prennent leur petit-déjeuner par plaisir, d’autres par habitude et d’autres encore par nécessité. Malgré ces motivations diverses, force est de constater que le repas du matin, essentiel pour bien commencer la journée, est aujourd’hui en perte de vitesse.Depuis plusieurs années, le petit-déjeuner n’est plus un réflexe quotidien et cette tendance concerne toutes les tranches d’âge. Environ 30% des enfants et 20% des adultes sautent au moins un petit-déjeuner par semaine.

Quand les enfants boudent le repas du matin

Entre 2007 et 2013, la prise quotidienne du petit-déjeuner s’est fortement dégradée chez les enfants et ce, quel que soit leur âge. En 2013, 25% des 3-11 ans (vs 8% en 2007) et 40% des 12-14 ans (vs 27% en 2007) ne prennent pas de petit-déjeuner tous les matins.

Arrivés à l’adolescence, les enfants, qui ont pris de mauvaises habitudes, ont de plus en plus tendance à négliger le premier repas de la journée. Cependant, l’âge n’est pas le seul facteur qui influence le comportement des 3-14 ans. La composition et le niveau des revenus du foyer sont aussi à considérer. Ainsi, les enfants issus de familles nombreuses et de ménages modestes déjeunent moins régulièrement le matin.

L’éclairage de l’expert : Pascale Hébel, Directrice du pôle Consommation et Entreprises du CREDOC.

« Les causes du déclin du petit-déjeuner sont multiples. Outre la crise économique qui a entraîné une baisse historique du pouvoir d’achat au début des années 2010 et qui a incité les ménages, et surtout les plus modestes d’entre eux, à privilégier les repas du midi et du soir, le recul du petit-déjeuner s’explique par un phénomène de «  déritualisation  ». Ce repas a perdu de son importance, s’individualise et n’est plus considéré comme un moment de partage. Il est pris de plus en plus seul et de plus en plus rapidement. »

PARTIE 1

DÉLAISSÉ ET SIMPLIFIÉ : MAIS POURQUOI LE PETIT-DÉJEUNER N’A PLUS VRAIMENT LA COTE3 ?

3. CREDOC, Enquête CCAF Comportements et consommations alimentaires en France, 2013

« Les produits électroniques nomades, comme les tablettes et les smartphones, mais aussi la télévision, impactent de façon indirecte la prise du petit-déjeuner des plus jeunes. En effet, tous ces objets ont tendance à retarder le moment où l’enfant s’endort et cela est compensé par un réveil plus tardif, qui empêche la prise d’un petit-déjeuner complet »,précise Pascale Hébel, Directrice du pôle Consommation et Entreprises du CREDOC.

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Outre son recul, le petit-déjeuner des enfants se caractérise par deux autres tendances : une diminution de 2% des quantités consommées au cours du repas et une baisse de 9% de son apport énergétique.

Si le petit-déjeuner est de plus en plus délaissé par les enfants, il n’en demeure pas moins un repas particulièrement important pour les plus jeunes, en pleine phase de croissance et également d’apprentissage. S’alimenter dès le matin favorise en effet la concentration, la mémorisation et les capacités intellectuelles du travail matinal4.

Un adulte sur cinq délaisse le petit-déjeuner

Les adultes sont également de plus en plus nombreux à sauter le premier repas de la journée : 21% d’entre eux ne déjeunent pas tous les matins contre 14% en 2007.

« Le vendredi est le jour où la prise de petit-déjeuner est moins régulière chez les adultes. En fin de semaine, ils sont en effet plus fatigués et consacrent moins de temps au repas du matin », indique Pascale Hébel, Directrice du pôle Consommation et Entreprises du CREDOC.

Cette perte de vitesse du petit-déjeuner est surtout marquée chez les jeunes adultes puisqu’elle concerne près de la moitié d’entre eux. C’est à partir de 25 ans que le petit-déjeuner réinvestit les habitudes quotidiennes : 76% des 25-49 ans et 90% des 50 ans et plus sont des petits déjeuneurs quotidiens.

Outre l’âge, la composition de la famille impacte les comportements : on constate que l’arrivée d’un enfant incite les adultes à déjeuner le

matin mais que les parents de familles nombreuses et monoparentales ont tendance à négliger le premier repas de la journée.

Comme chez l’enfant, le petit-déjeuner de l’adulte se caractérise par une diminution des quantités consommées et de son apport énergétique.

Le petit-déjeuner : un repas de plus en plus simple

Le petit-déjeuner « complet » se structure idéalement autour de trois piliers : un aliment céréalier (biscuits/gâteaux, céréales du petit-déjeuner, tartines, biscottes, pain de mie...), un produit laitier et un fruit. Bien qu’idéale et conseillée pour faire le plein d’énergie et bien commencer la journée, cette composition compte de moins en moins d’adeptes et le petit-déjeuner de moins en moins d’aliments diversifiés. Le premier repas de la journée tend vers une simplification, et ce quel que soit l’âge du petit déjeuneur.

« La simplification du petit-déjeuner est liée à la diminution du temps que l’on consacre à ce repas et également à la crise économique. Comme les petits déjeuneurs ont moins de temps et d’argent à dédier au repas du matin, ils font le choix parmi ses composantes », explique Pascale Hébel, Directrice du pôle Consommation et Entreprises du CREDOC.

Aliment céréalier et produit laitier : le duo plébiscité par les enfants au petit-déjeuner

Si les enfants sont plus nombreux que les adultes à prendre un petit-déjeuner complet, leur proportion tend à diminuer. Alors qu’ils étaient 40% en 2007 à commencer leur journée avec un aliment céréalier, un produit laitier et un fruit, ils ne sont plus que 30% à opter pour cette composition en 2013. Près des trois quarts des enfants prennent un petit-déjeuner composé d’un aliment céréalier et d’un produit laitier en délaissant le fruit, formant le trio gagnant du petit-déjeuner complet.

De moins en moins de composantes pour le petit-déjeuner des adultes

Du côté des plus grands, la prise d’un petit-déjeuner complet est également en perte de vitesse. Concernant 27% des adultes en 2007, ce modèle est seulement plébiscité par 19% des adultes en 2013. Aujourd’hui, près de 50% d’entre eux ne consomment qu’un aliment céréalier seul.

4. Micha R et al. The glycaemic potency of breakfast and cognitive function in school children. Eur J Clin Nutr 2010 64: 948-957

PARTIE 1

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Instant solo ? Instant partagé ? Instant pressé ?A chacun son petit-déjeuner

Le réveil gourmand au cœur du modèle alimentaire français

Apparu avec la révolution industrielle du XIXème siècle, notre modèle alimentaire se caractérise par trois repas quotidiens, structurés autour de plusieurs plats, pris à table et à heures fixes communes à tous, complétés par un goûter notamment chez les enfants. Basé sur l’équilibre et la diversité, ce modèle permet de répartir les prises alimentaires tout au long de la journée et ainsi de maîtriser ses apports caloriques. Il considère par ailleurs les repas comme des instants conviviaux nécessaires à la vie en société5. Propices aux échanges et à la construction des relations sociales, ils sont traditionnellement perçus comme une opportunité de maintenir le lien entre les individus.

Si le modèle alimentaire français peut être amené à évoluer en fonction des modes de vie, le premier repas de la journée reste un moment qui contribue à la sociabilité des individus et ce, quel que soit le lieu où il est consommé. Pris chez soi, autour d’une table et en famille, il permet aux parents de donner l’exemple et de transmettre aux enfants le goût du petit-déjeuner tout en leur expliquant pourquoi il est essentiel. Au bureau, le repas du matin peut aussi jouer un rôle social en favorisant les conversations entre collègues avant de commencer la journée de travail.

Des petits-déjeuners de plus en plus solitaires

L’évolution de notre société a tendance à remettre en cause l’organisation du petit-déjeuner. Urbanisation croissante, accélération du rythme de vie, éclatement de la cellule familiale et progression du nombre de familles recomposées, remise en cause du collectif et accroissement de l’individualisation de la vie quotidienne  : ces nouveaux modes de vie impactent le petit-déjeuner et ne permettent plus aux familles de prendre le premier repas de la journée ensemble de façon quotidienne. Si le rythme du week-end offre plus de temps pour le partage entre parents et enfants, en semaine, le petit-déjeuner est consommé de plus en plus seul.

PARTIE 1

S’ADAPTER AUX MODES DE VIE MODERNES : L’ENJEU DU PETIT-DÉJEUNER !

5. Credoc, Consommation et modes de vie n°232, Septembre 2010

L’avis de l’expert : Pascale Hébel, Directrice du pôle Consommation et Entreprises du CREDOC

« Aujourd’hui, de plus en plus d’individus mangent ce qu’ils veulent au petit-déjeuner et ne font plus l’effort de partager ce moment. Et si le repas du matin est encore majoritairement pris à la maison, de plus en plus de jeunes urbains le consomment en extérieur. Le dîner reste donc le seul repas de la journée favorable à la sociabilité des individus. »

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Le petit-déjeuner, un repas moderne qui sait répondre aux nouveaux modes de vie

Nos façons de vivre changent et le petit-déjeuner doit prendre en compte ces bouleversements pour s’adapter.

A l’heure où l’alimentation est plus que jamais au cœur des politiques de santé publique, les consommateurs sont la cible de nombreux messages sanitaires qui les incitent à être plus attentifs à leurs habitudes de vie et de consommation. Parallèlement à cette quête du « mieux vivre », ils restent touchés par une crise économique qui se prolonge, impacte leur pouvoir d’achat et leur impose de faire des choix6.

Face à ces tendances, le petit-déjeuner doit s’adapter pour ne pas perdre sa place dans le quotidien des Français. A travers la

diversité de son offre et de ses composantes, le repas du matin a une carte à jouer pour renouveler son modèle ! Produits équitables, « nature », pratiques, aux bénéfices élargis, aux recettes revisitées, nouveaux goûts et textures : de nombreuses réponses existent déjà pour redonner du peps au premier repas de la journée. Attentifs aux nouvelles attentes des consommateurs qui ont envie de manger sainement tout en se faisant plaisir, les fabricants continuent de placer l’innovation, la diversification et l’amélioration nutritionnelle constante de leurs produits au cœur de leurs priorités.

La prise du petit-déjeuner évolue également. Prolongée et en famille le week-end, elle peut être plus rapide et fractionnée en semaine pour répondre aux exigences des nouveaux rythmes de vie. Pourquoi ne pas prendre un aliment céréalier accompagné d’un produit laitier à la maison, et ne pas poursuivre son petit-déjeuner au bureau avec une boisson chaude et un fruit ?

6. Trend Sourcing, Socio-trend du petit-déjeuner et des céréales du petit déjeuner pour la collective Matin Céréales, 2013

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En tant que premier repas de la journée, le petit-déjeuner est essentiel sur plusieurs plans : il rompt le jeûne nocturne, permet de réhydrater l’organisme, ressource les réserves en glucides épuisées pendant la nuit et répond aux besoins énergétiques et nutritionnels de la matinée. Il permet d’éviter la sensation de fatigue qui peut survenir dans la matinée tout en soutenant les capacités cognitives, la concentration et la mémorisation7.

Le petit-déjeuner joue aussi un rôle plus global sur la journée alimentaire des individus. Il empêche les envies de grignotage en provoquant une sensation de satiété8 et favoriserait la prise d’une alimentation plus saine et équilibrée. Les petits déjeuneurs réguliers

ont en effet tendance à consommer moins de produits à densité nutritionnelle faible et/ou à densité énergétique élevée, riches en sucres simples ou contenant beaucoup de graisses saturées9.

Pour faire le plein de vitalité, le petit-déjeuner doit idéalement représenter 20 à 25% des besoins caloriques et nutritionnels quotidiens.Pour être complet et équilibré, il doit par ailleurs être composé des trois grandes familles d’aliments que sont les aliments céréaliers, les produits laitiers et les fruits, auxquels vient s’ajouter une boisson chaude ou froide.

DÉMARRER DU BON PIEDAVEC UN PETIT-DÉJEUNER COMPLET ET ÉQUILIBRÉ

PARTIE 2

ALIMENT CÉRÉALIER, PRODUIT LAITIER ET FRUIT : LE TRIO GAGNANT POUR FAIRE LE PLEIN DE VITALITÉ

7. Micha R et al. The glycaemic potency of breakfast and cognitive function in school children. Eur J Clin Nutr 2010 64: 948-9578. Leidy H, Lepping R, Savage C, et al. Neural Responses to Visual Food Stimuli After a Normal vs. Higher Protein Breakfast in Breakfast-Skipping Teens: A Pilot fMRI Study. Obesity, 2011; DOI: 10.1038/oby.2011.1089. CREDOC, Enquête CCAF Comportements et consommations alimentaires en France, 2013

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Les aliments céréaliers se déclinent sous plusieurs formes avec une grande diversité de recettes : biscuits et gâteaux, céréales du petit-déjeuner, tartines de pain, biscottes, pains de mie, pains grillés, nature, aux céréales complètes, aux graines de céréales. Ils contiennent des glucides, principal carburant de l’organisme, des fibres, qui favorisent la sensation de satiété et facilitent le transit intestinal, et des protéines végétales, nécessaires à l’entretien et à la construction des muscles et autres organes. Parfois enrichis en vitamines, en fer et en calcium, ils sont aussi source de minéraux naturellement présents dans les graines de céréales, comme le magnésium et le potassium.

Les fruits (à croquer, en jus ou en compote) sont quant à eux une excellente source de vitamines, de fibres, d’antioxydants et de minéraux. Clémentines, oranges, kiwis et jus d’orange sont les plus couramment consommés. Chacun d’entre eux permet à lui seul de couvrir quasiment le besoin quotidien en vitamine C.

A ces composantes principales, le petit déjeuneur doit idéalement ajouter une boisson chaude ou froide ainsi qu’un grand verre d’eau, nécessaires à l’hydratation de l’organisme. Il peut aussi diversifier son repas en optant pour des graines oléagineuses telles que des noix, des noisettes et des amandes, très intéressantes pour leur richesse en vitamine E (antioxydante), en magnésium et en potassium.

Les produits laitiers (lait, yaourt, fromage blanc, fromages) sont essentiels aux âges de la vie très exigeants en apports calciques comme l’enfance, l’adolescence, la grossesse, l’allaitement et chez les personnes âgées. Principale source de calcium, ils jouent un rôle important dans la constitution et le maintien du capital osseux. Ils apportent également des protéines et des vitamines du groupe B.

PARTIE 2

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PARTIE 2

« TOUTE LA FAMILLE A REVU SES HABITUDES ET AUJOURD’HUI, LE PETIT-DÉJEUNER EST UN VRAI PLAISIR »

Sensible à l’importance du petit-déjeuner pour l’équilibre alimentaire, Cynthia accorde une place essentielle au premier repas de la journée. Tous les matins, celui-ci se prend donc en famille. Au menu, un fruit ou un jus de fruits, un produit laitier, une boisson chaude et un produit céréalier (des tartines, des biscottes, des céréales ou des gâteaux). Un vrai repas complet et équilibré qui permet de se préparer à chaque nouvelle journée qui commence.

Rencontre avec cette maman qui a su faire du petit-déjeuner le rendez-vous incontournable du matin pour toute sa famille.

Quelle est la place du petit-déjeuner dans le quotidien de votre famille ?

Le petit-déjeuner est un rituel important. Mes enfants ne quittent jamais la maison le ventre vide, même si on est pressés ! On a testé plusieurs organisations et notamment le repas devant la télévision. Seulement, ce n’était pas la bonne solution. Pour moi, le petit-déjeuner est un temps qui permet de sortir progressivement de sa bulle. Or, en regardant les dessins animés, les enfants restaient dans leur monde. On a donc revu nos habitudes. Aujourd’hui, ils se lèvent, descendent de leur chambre, s’installent à table, on petit-déjeune ensemble pendant 20-30 minutes puis ils s’habillent (on évite ainsi les taches de chocolat sur les vêtements propres), se coiffent, se lavent les dents, et s’il reste du temps, ils peuvent jouer ou regarder la télévision. Avec cette nouvelle organisation, ce moment est devenu un vrai plaisir pour tout le monde. Evidemment, le petit-déjeuner de

la semaine n’est pas le même que celui du week-end. En semaine, on le prend surtout pour pouvoir assurer la journée et le week-end, c’est plus un moment de partage et de complicité.

Quelles ont été vos astuces pour faire prendre un petit-déjeuner à vos enfants ?

Leur proposer des repas différents pour qu’ils ne se lassent pas ! Tartines, biscottes, céréales … : on varie les plaisirs. Les petites boîtes sont également très pratiques car elles permettent de changer tous les jours de petit-déjeuner. J’ai également dû trouver une solution pour que mon fils accepte de prendre son chocolat dans une tasse et non plus dans son biberon. Après de longues discussions, nous avons opté pour… une paille ! Enfin, bien plus qu’une astuce, je pense qu’il est très important, en tant que parent, de prendre le petit-déjeuner avec ses enfants et de leur expliquer pourquoi ce moment est important pour eux. Pour moi, le petit-déjeuner est une habitude qui se transmet. Aujourd’hui, le message est si bien passé auprès de mes enfants que ce sont eux qui réclament le petit-déjeuner !

En quelques mots, comme décririez-vous le petit-déjeuner ?

Calme (même si tout est relatif), nécessaire et motivant. Le petit-déjeuner est le moteur de la journée !

Vous n’êtes pas que Maman, vous êtes aussi institutrice. Qu’avez-vous pu observer au quotidien dans les écoles ?

Certains enfants sont livrés à eux-mêmes et ne prennent pas de petit-déjeuner. Tous ne sont pas égaux et les comportements dépendent bien souvent de l’origine sociale et du rythme de la famille : une maman au foyer aura forcément plus de temps à consacrer à ses enfants le matin qu’une autre maman qui doit par exemple prendre le train pour aller travailler. En tant qu’institutrice, il est très important de connaître le quotidien des élèves pour comprendre leurs réactions. Les sauts de petit-déjeuner font partie des habitudes qu’il faut avoir en tête car ils entraînent beaucoup de difficultés : fatigue, problèmes de concentration…. Je pense que, dans ce contexte, l’école a un rôle à jouer pour sensibiliser les enfants à l’importance du petit-déjeuner. Et les occasions, comme la Semaine du Goût, ne manquent pas !

Retrouvez Cynthia sur son blog Chut ! Maman Bavarde !

Cynthia Kafka, institutrice en maternelle et en primaire (CE1, CE2 et CM1), blogueuse depuis 2011 Chut ! Maman bavarde  !, et maman de deux enfants : Marissa, 8 ans et Léandre, 4 ans.

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PARTIE 3

Pour certains petits déjeuneurs, c’est un moment pour soi. Pour d’autres, une occasion de se réunir avec ceux qu’ils aiment. Dans tous les cas, le petit-déjeuner est une étape incontournable qui rythme le quotidien des petits déjeuneurs et leur apporte l’énergie nécessaire pour aborder chaque nouvelle journée en pleine forme.

Pour eux, le petit-déjeuner est plus qu’un repas. C’est un rituel du matin, au même titre que se brosser les dents, allumer la radio ou prendre sa douche. Adeptes d’un petit-déjeuner complet et équilibré, ils n’oublient pas pour autant le plaisir et n’hésitent pas à varier la composition du repas pour éviter la routine. Renvoyant à des souvenirs d’enfance ou de vacances, le réveil gustatif leur permet de passer doucement des bras de Morphée à la réalité du quotidien, de commencer chaque journée du bon pied.Et c’est pour cette raison qu’ils tiennent à y consacrer du temps, quitte à sacrifier quelques minutes de sommeil ou à instaurer une organisation millimétrée.

Le petit-déjeuner est un repas gourmand que l’on peut facilement diversifier. Chaque petit déjeuneur peut choisir des aliments différents chaque jour pour composer le petit-déjeuner qui leur ressemble. Et pour les plus petits, c’est aussi l’occasion d’éveiller leurs papilles !

RÉVEILLEZ LE PETIT DÉJEUNEUR QUI EST EN VOUS !

« A composer en fonction de l’âge et des goûts de chacun, le petit-déjeuner est un repas qui permet de faire le plein d’énergie, de répondre aux besoins de l’organisme et aussi de se faire plaisir avec des aliments savoureux. C’est le dernier moment de bonheur avant d’attaquer la journée ! », explique Laurence Plumey, médecin nutritionniste.

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Simon, 8 ans, élève en CE2

Simon est un jeune garçon de 8 ans curieux et intéressé par le monde qui l’entoure. En pleine croissance, il a besoin d’énergie et notamment de glucides pour être attentif en classe et en pleine forme dans la cour de récréation.

« LES MENUS ICI PROPOSÉS SONT VARIÉS ET NUTRITIONNELLEMENT ADAPTÉS AU PROFIL

DES PETITS DÉJEUNEURS »Laurence Plumey

La semaine de petits-déjeuners de Simon

=346,3 Kcal11,5g de protéines13,6g de lipides38,15g de glucidesdont 9g de sucre

=392 Kcal13,3g de protéines19,7g de lipides34,2g de glucidesdont 11g de sucre

=395 Kcal10g de protéines15,95g de lipides47,5g de glucidesdont 11g de sucre

=364 Kcal10g de protéines13,1g de lipides46,8g de glucidesdont 9g de sucre

=326,5 Kcal9,1g de protéines19,5g de lipides45,1g de glucidesdont 13g de sucre

CHEZ L’ENFANT DE 7 À 11 ANS

Récapitulatif des besoins nutritionnels de Simon

Nombre de kcal/j : environ 1 800 kcalPetit-déjeuner : de 350 à 450 kcal soit 20 à 25% des besoins nutritionnels journaliersProtéines : 10 à 15g (12% des calories)Lipides : 12 à 18g (35% des calories)Glucides : 45 à 60g (dont 10 à 12g de sucre)

8. Cette composition repose sur les doses indiquées sur les emballages, à savoir 30g de céréales + 125 ml de lait demi écrémé.

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

1 bol de 30g de céréales chocolatées

1 tranche de gâteau moelleux (30g) 1 pain au

chocolat

2 petites tartines de pain de mie (40g)

2 biscuits fourrés au chocolat (40g)

1 compote de pommes (sans sucre ajouté)

1 fruit

1 verre de jus de fruits

1 cuillère a soupe de confiture (15g)

1 fruit

1 fruit

125ml de lait demi-écrémé8

200ml de lait demi-écrémé

1 yaourt nature (125g)

10g de beurre

200ml de lait demi-écrémé

nature

une poignée d’amandes

(20g)

une poignée de noisettes (20g)

200ml de lait demi-écrémé

nature

5 MENUS COMPLETS ÉLABORÉS PAR LAURENCE PLUMEY, MÉDECIN NUTRITIONNISTE

16

La semaine de petits-déjeuners d’Emma

Emma, 16 ans, lycéenne en première ES

Lycéenne de 16 ans, Emma n’est plus une enfant mais pas encore tout à fait une adulte. Parce qu’elle souhaite être indépendante, elle a tendance à délaisser les repas en famille et à remettre en question les repères qui ont encadré sa vie de petite fille. Pourtant, toujours en pleine croissance, ses besoins nutritionnels restent très importants.

=540 Kcal25g de protéines21g de lipides60g de glucidesdont 11g de sucre

=590 Kcal20g de protéines21g de lipides80g de glucidesdont 10g de sucre

=511 Kcal23,3g de protéines19g de lipides62g de glucidesdont 10g de sucre

=464 Kcal16,2g de protéines20,3g de lipides47,5g de glucidesdont 13g de sucre

=491 Kcal13,5g de protéines19g de lipides60,4g de glucidesdont 10g de sucre

CHEZ L’ADOLESCENT DE 12 À 17 ANS

Récapitulatif des besoins nutritionnels d’Emma

Nombre de kcal/j : 2 500 kcalPetit-déjeuner : de 500 à 630 kcal soit 20 à 25% des besoins nutritionnels journaliersProtéines : 15 à 18gLipides : 19 à 25gGlucides : 66 à 83g (dont 12 à 15g de sucre)

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

1 pain au chocolat

4 biscottes2 tranches de gâteau marbré (60g)

1 bol de salade fruits

1 bol de salade fruits

1 verre de jus de fruits

1 verre de jus de fruits

1 fruit

200g de fromage blanc à 20% de

matières grasses

200g de fromage blanc à 20% de matières grasses

200g de fromage blanc à 20% de matières grasses

15g de beurre15g à 20g de

beurre

250ml de lait demi-écrémé nature

250ml de lait demi-écrémé

1 bol de 40g de céréales fourrées

une poignée d’amandes

(20g)

50g de pain de mie

20g de chocolat en poudre

1 cuillère a soupe de confiture (15g)

17

Caroline, 35 ans, cadre et mère de deux enfants

Entre sa vie professionnelle et sa vie familiale, Caroline est très souvent débordée. Le matin, elle doit non seulement se préparer mais aussi s’occuper de ses enfants et les conduire à l’école avant d’aller travailler. Elle ne prend pas le temps de petit-déjeuner et en fin de matinée, il lui arrive de grignoter, une habitude qui la fait culpabiliser.

La semaine de petits-déjeuners de Caroline

=413,2 Kcal9,7g de protéines16,25g de lipides65,6g de glucidesdont 10g de sucre

=500 Kcal14g de protéines17g de lipides72g de glucidesdont 10g de sucre

=512 Kcal20g de protéines14,4g de lipides64,4g de glucidesdont 10g de sucre

=487,6 Kcal17,5g de protéines16g de lipides58,9g de glucidesdont 8g de sucre

=484 Kcal22,62g de protéines15g de lipides60,5g de glucidesdont 13g de sucre

CHEZ LA FEMME DE 18 À 49 ANS

Récapitulatif des besoins nutritionnels de Caroline

Nombre de kcal/j : environ 2 200 kcalPetit-déjeuner : de 440 à 550 kcal soit 20 à 25% des besoins nutritionnels journaliersProtéines : 13 à 16g (12% des calories)Lipides : 17 à 21g (35% des calories)Glucides : 60 à 73g (dont 12 à 13g de sucre)

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

1 croissant 4 biscuits pourpetit-déjeuner (50g)

1 compote sans sucre ajouté

50g de pain (1/5 de baguette)

4 biscottes

1 fruit

1 fruit

1 yaourtnature sucré

250g de fromage blanc nature à 0% de matière

grasse

200g de fromage blanc à 20%

de matière grasse

15g de beurre15g de beurre

20g de chocolat en

poudre

250ml de lait demi-écrémé

250ml de lait demi-écrémé

1 bol de 50g de céréales de petit déjeuner équilibre

1 verre de jus de fruits

1 verre de jus de fruits

une poignée d’amandes

(20g)

1 cuillère a soupe de confiture (15g)

18

La semaine de petits-déjeuners de Marc

Marc, 42 ans, commercial et père de trois enfants

A 42 ans, Marc est commercial. Impliqué dans sa vie professionnelle, ses journées sont parfois longues. Pour être en forme, il fait attention à son hygiène de vie mais ses déjeuners réguliers au restaurant restent un piège pour son équilibre alimentaire.

=568 Kcal17,5g de protéines23,2g de lipides59,7g de glucidesdont 10g de sucre

=601 Kcal25g de protéines20,3g de lipides73g de glucidesdont 12g de sucre

=628 Kcal18,2g de protéines29,4g de lipides69g de glucidesdont 11g de sucre

=513,2 Kcal23,4g de protéines20,2g de lipides55,8g de glucidesdont 15g de sucre

=615 Kcal14,7g de protéines22g de lipides80g de glucidesdont 10g de sucre

CHEZ L’HOMME DE 18 À 49 ANS

Récapitulatif des besoins nutritionnels de Marc

Nombre de kcal/j : 2 500 kcalPetit-déjeuner : de 500 à 630 kcal soit 20 à 25% des besoins nutritionnels journaliersProtéines : 15 à 18gLipides : 19 à 25gGlucides : 66 à 83g (dont 12 à 15g de sucre)

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

1 fruit

200g de fromage blanc à 20%

de matière grasse

200g de fromage blanc à 20% de matière grasse

250g de fromage blanc à 20%

de matière grasse

15g de beurre

20g de beurre

1 bol de 50g de muesli

2 tranches de gâteau moelleux type quatre quarts (60g)

1 verre de jus de fruits

1 fruit

1 bol de salade fruits

un caféun café

un café

200g de compote

une poignée de noisettes (20g)

2 petites tranches de pain de mie (70g)

1/3 de baguette de pain (70g)

1 pain au chocolat

250ml de lait demi-écrémé

250ml de lait demi-écrémé

une poignée d’amandes

(20g)

20g de chocolat en poudre

1 cuillère a soupe de confiture (15g)

19

Conclusion

Délaissé et simplifié par une partie des Français, le petit-déjeuner reste un repas essentiel pour démarrer chaque journée du bon pied. Qu’il soit pris en famille, entre amis, entre collègues, en couple ou en solo, à la maison ou au bureau, le petit-déjeuner permet de répondre aux besoins de l’organisme, de faire le plein d’énergie, d’assurer l’équilibre alimentaire de la journée et d’attendre sereinement le déjeuner. Egalement vecteur de sociabilité, il peut être un moment d’échanges entre ceux qui le partagent.

Moderne, le petit-déjeuner s’adapte aux modes de vie à travers une offre étoffée, qui sait se renouveler en fonction des nouvelles attentes des consommateurs.

Diversifié, gourmand, rapide et facile à composer à partir des trois éléments clés qui garantissent l’équilibre du repas, le petit-déjeuner a de nombreuses cartes à jouer pour raviver la flamme des petits déjeuneurs et retrouver sa place dans notre quotidien !

Les petits-déjeuneurs sont un collectif représentant les Syndicats Français des Céréales du Petit-Déjeuner, le Syndicat des Fabricants de Biscuits et Gâteaux de France et le Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse.

SERVICE PRESSEOlivier Latugaye / Mathilde Toupet

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Syndicat Français des Céréales du Petit-Déjeuner.

Syndicat de la Panification Croustillante et Moelleuse.

Syndicat des Fabricants de Biscuits et Gâteaux de France.