encadre par: m.benjilali. plan: introduction: i-la demande agrégée: 1-définition. 2-les 4...

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CENTRE D’ORIENTATION ET DE PLANIFICATION DE L’ÉDUCATION. EXPOSE SOUS LE THEME LA DEMANDE AGRÉGÉE L’OFFRE AGRÉGÉE L’ÉQUILIBRE MACROÉCONOMIQUE ENCADRE PAR: M.BENJILALI PRESENTE PAR: BOULAALAM ABDELALI-EL HABOUZ AHMED-LACHHEB MOHAMED_ LAHOUIJ BRAHIM_MABROUKI FOUAD

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  • ENCADRE PAR: M.BENJILALI
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  • PLAN: Introduction: I-La demande agrge: 1-Dfinition. 2-Les 4 composantes de la demande globale. 3-La consommation. a- La propension moyenne consommer b-La propension marginale consommer 4-Linvestissement. a-Les types dinvestissement b-Le taux dinvestissement c-Formation brute du capitale fixe. d-Le multiplicateur divestissement 5-Les dpenses gouvernementales. 6-Lexportations nettes. II loffre agrge III- quilibre macroconomique
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  • La demande globale se dfinit comme la somme de toutes les demandes de biens et services sur tous les marchs d'un pays un moment donn. Cette somme n'est pas une grandeur homogne, par suite de la diversit des biens, et doit, pour avoir un sens, s'exprimer en une seule unit, c'est--dire en monnaie. La demande effective est une notion conomique dveloppe par John Maynard Keynes, qui dans la terminologie des conomistes actuels est maintenant appele demande globale. 1 -Dfinitions I-Demande agrge
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  • 2-Les 4 composantes de la demande globale La consommation, les dpenses dinvestissement, les achats de biens et services du gouvernement et les exportations nettes forment les 4 composantes de la demande globale: DG = C + I + G + (X-M)
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  • 3-La consommation: a-Dfinition: La consommation est l'utilisation de biens et de ressources dont on ne peut se servir qu'en les dtruisant ou en les transformant : pour la satisfaction des besoins ou des dsirs de l'homme. C'est la consommation finale (Ex : la consommation d'eau, de nourriture) pour la ralisation d'autres produits ou services dans les entreprises. C'est la consommation intermdiaire (Ex : la consommation de matires premires, l'nergie...)
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  • b-Propension moyenne consommer Dfinition: La propension moyenne consommer est la part du revenu consacre la consommation (C/R). On la note PMC. Exemple1: Si les revenus d'une famille sont de 50.000 DH et qu'elle dpense 45.000 DH par an, sa propension moyenne consommer est PMC = 45.000/50.000 = 0;9 ou 90%.
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  • Le partage entre la dpense et lpargne permet de calculer : La propension moyenne consommer = Consommation / Revenu = 0,933 (soit 93,3%) Propension moyenne pargner = 1- propension moyenne consommer = Epargne / Revenu = 0,067 (soit 6,67%) La somme des propensions consommer est gale 1 REVENU Exemple : 1 500 DH CONSOMMATION Exemple : 1 400 DH EPARGNE Exemple : 100 DH Exemple du budget dun mnage Exemple 2:
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  • c-La propension marginale consommer Dfinition: La propension marginale consommer est la part d'une unit de revenu supplmentaire consacre la consommation, c'est--dire le rapport entre la variation de la consommation et la variation du revenu. On la note souvent PmC ou c (c= c/ R ). Exemple: Si les revenus d'une famille augmentent de 1.000 DH, et que la famille dcide d'acheter une tlvision supplmentaire au prix de 600 DH avec ses nouveaux revenus, sa propension marginale consommer est PmC = 600/1000 = 0,6 ou 60%.
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  • Propension marginale consommer = Propension moyenne consommer = REVENU = CONSOMMATION + EPARGNE Date nDate n+1 R n = 1 500 DHR n+1 = 1 875 DH C n = 1 400 DH E n = 100 DH C n+1 = 1 700 DH E n+1 = 175 DH Exemple du budget dun mnage quand le revenu augmente, quelle est la part qui va tre dpense ? Exemple 2:
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  • 4-Linvestissement: Dfinition 1: Linvestissement cest lacquisition par une entreprise de biens et moyens de production durables. Il soppose donc aux consommations intermdiaires, qui sont dtruites rapidement dans le processus de production. On parle de "dtour dinvestissement" pour exprimer que linvestissement ne porte pas tous ses fruits immdiatement, quil engage sur le moyen terme. Linvestissement transforme largent liquide en argent immobilis (machines, locaux...). Il vise augmenter ou moderniser les capacits de production.
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  • a-Les types dinvestissement: Les investissements matriels: Les investissements matriels sont ceux qui augmentent le stock de capital technique. Les investissements immatriels: Les investissements immatriels sont constitus des dpenses de logiciels, mais aussi de celles de recherche- dveloppement, de publicit-marketing et de formation du personnel. Ces investissements sont aujourd'hui primordiaux et leur part dans l'ensemble des dpenses d'investissement augmente rapidement (mme si elle reste bien plus faible que celle des investissements matriels).
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  • Investissement brut: Linvestissement brut reprsente lensemble des achats de biens de productions (capital physique/fixe de lentreprise = Machines) Investissement net: Linvestissement net reprsente linvestissement brut (total) moins lamortissement. Lamortissement correspond la perte de valeur annuelle de capital fixe (usure), il sagit aussi de largent mis de ct par lentreprise en vue de remplacer, dinvestir. Linvestissement net, cest la variation du stock de capital. IN=IB-A
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  • b-Formation brute de capital fixe: La FBCF ou formation brute de capital fixe est l'agrgat qui mesure en comptabilit nationale l'investissement (acquisitions de biens de production) en capital fixe des diffrents agents conomiques rsidents. Le capital fixe est l'ensemble des actifs corporels ou incorporels destins tre utiliss dans le processus de production pendant au moins un an (ce sont des biens durables). La FBCF des entreprises et des administrations publiques (tat et autres collectivits), consiste en l'achat : d'actifs fixes (biens d'quipement, logements, btiments) acquis pour tre utiliss au moins un an dans le processus de production [1], de biens et services incorpors au capital acquis, aux terrains, et aux actifs incorporels. [1]Dictionnaire conomique et financier, Bernard et Colli, sixime dition, Seuil.
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  • La notion de formation brute de capital fixe existe aussi pour les mnages, et ne comprend que l'achat de logement ou des rparations importantes d'un logement, les autres biens tant traits en consommation finale. Depuis 1999, la mesure de la FBCF inclut galement certains investissements immatriels comme les dpenses de logiciels, auparavant considres comme des consommations intermdiaires. Ces investissements immatriels sont ceux qui connaissent la croissance la plus rapide de nos jours, et ne sont pourtant que peu pris en compte dans le calcul
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  • c-Le taux d'investissement: Le taux d'investissement est la part de l'investissement dans le P.I.B.. Il se dfinit par le rapport (FBCF / PIB) x 100. Il faut rappeler que ce taux comprend videmment l'investissement des mnages et celui des Administrations publiques, outre celui des entreprises. Au cours des cinq dernires annes, le Maroc a t un des meilleurs lves de la classe des pays mergents en termes dinvestissements : le taux de formation brut de capital fixe sest tabli 20% du PIB par an en moyenne entre 2000 et 2006 alors quil se situait 15% dans les annes 90. Le taux dinvestissement moyen des pays mergents est de lordre de 15% pour la mme priode
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  • d-Le multiplicateur Keynsien: Le "multiplicateur Keynsien" est galement appel "multiplicateur dinvestissement". La thorie du multiplicateur tablit quun investisssement additionnel produit un effet dmultipli sur le niveau de la production et de lemploi. Un investissement constitue une demande adresse aux producteurs de biens dquipement : ils augmentent leur activit et distribuent des revenus supplmentaires aux salaris ou aux actionnaires. Une partie de ces revenus est consomme et lautre pargne. Grce la partie consomme les producteurs de biens de consommation augmentent leur production puis distribuent des revenus supplmentaires aux salaris et actionnaires, revenus dont une part vient augmenter la demande, etc. Cest un cercle vertueux. Linvestissement initial a ainsi permis laugmentation de la production suprieure linvestissement initial.
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  • On peut aisment dmontrer, dans un cadre de rflexion keynsien que: Exemple : Pour une propension marginale consommer gale 0.8 (soit 80%) Un investissement additionnel de 1000000 DH va gnrer une augmentation de la production de 5000000 DH. En effet k=1/(1-0.8) est gal 5 ce qui signifie que la production va tre multiplie par 5 par rapport linvestissement. Le multiplicateur dinvestissement a longtemps t considr comme la justification thorique des politiques de relances menes par lEtat. Cette thorie suggre que le moyen dintervention publique le plus efficace consiste en linvestissement public financ par lemprunt (la cration montaire). Variation Production = k x Variation de linvestissement o k=1/(1-c) et c=propension marginale consommer.
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  • Le principe du multiplicateur dinvestissement: Selon Keynes, un accroissement de linvestissement entrane une variation amplifie des revenus. Dans une premire vague, linvestissement va donner lieu une distribution de revenus quivalente au montant investi LETAT Investissement public Distribution de revenus
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  • Mais le processus ne sarrte pas l : les revenus distribus vont leur tour tre dpenss. Supposons que la propension marginale consommer soit gale 0,8 dans cette conomie. Cela signifie que lon aura tendance consommer 80 % du supplment de revenu et pargner le reste, soit 20 %. Cette dpense supplmentaire va constituer de nouveaux revenus pour un montant quivalent. Consommation induite Epargne induite Le processus se poursuit ainsi par vagues successives jusqu ce quil ny ait plus rien dpenser Revenus induits (1ere vague) 1 milliard dDH 800 millions dDH 200 millions dDH 2 e vague de revenus 800 millions dDH Consommation induite Epargne induite 640 millions dDH 160 millions dDH 3 e vague de revenus 640 millions dDH
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  • Ainsi les revenus distribus correspondent un montant plus lev que le montant initialement investi. On a donc : Variation du revenu (variable induite, consquence) Variation du revenu (variable induite, consquence) Effet multiplicateur Effet multiplicateur Variation de linvestissement (variable autonome, cause) Variation de linvestissement (variable autonome, cause)
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  • Investissement initialRevenus induits Effet multiplicateur On dmontre mathmatiquement que le multiplicateur k est gal soit Dans notre exemple, leffet multiplicateur sera de : Ainsi, linvestissement initial de 1 milliard d va engendrer 5 milliards de revenus.
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  • Lefficacit du multiplicateur peut cependant prsenter des limites. - La valeur du multiplicateur est dautant plus leve que la propension marginale consommer est elle-mme leve ; - Il doit exister dans lentreprise des capacits de production inemployes. Si tout le travail est utilis, la demande ne pourra tre immdiatement satisfaite et laugmentation des dpenses de lEtat pourra tre inflationniste, ou il faudra recourir limportation ; - En conomie ouverte, le principe multiplicateur est plus faible. "Dans un systme ouvert, en relations commerciales avec l'tranger, le multiplicateur du flux d'investissement supplmentaire profite en partie l'emploi dans les pays trangers, puisqu'une partie de la consommation additionnelle s'inscrit au passif de la balance des comptes" (Keynes). Revenus induits (1ere vague) 2 e vague de revenus 3 e vague de revenus Etc. Consommation induite de produits nationaux Epargne induite Consommation induite de produits imports Consommation induite de produits nationaux Epargne induite Consommation induite de produits imports
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  • 5-Les dpenses gouvernementales: Dfinition : Les dpenses publiques correspondent aux dpenses effectues par lEtat, par les collectivits territoriales (communes, dpartements et rgions) et par les organismes de Scurit sociale. Elles englobent : les dpenses de fonctionnement des services publics : salaires des fonctionnaires, entretien des btiments, etc. la fourniture de services publics (comme lhospitalisation ou lenseignement titre gratuit) et les prestations en numraire (subventions aux entreprises, allocations chmage, pensions de retraite et allocations familiales ) les dpenses dinvestissement : construction de btiments et dinfrastructures (hpitaux publics, bibliothques, routes, etc).
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  • Qui dcide des dpenses publiques ? Cest le Parlement qui vote chaque anne la loi de finances fixant le montant et la rpartition des dpenses publiques Comment sont-elles finances ? Les dpenses publiques ont plusieurs sources de financement : les cotisations sociales (payes par les salaris et les employeurs) les impts directs et indirects, notamment les taxes et certaines recettes de lEtat comme la vente des timbres-poste
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  • 6-Exportations nettes:(X-M) Valeur des exportations (produits vendus l'tranger) moins les importations (produits achets de l'tranger). Si les exportations nettes sont positives, le pays affiche un excdent commercial, et si elles sont ngatives, il accuse un dficit commercial. Dfin ition La balance commerciale des biens et services retrace la diffrence entre les exportations de biens et services et les importations de biens et services, exprime en pourcentage du PIB. Une balance positive indique que les exportations dpassent en valeur les importations (excdent commercial). Une balance ngative indique au contraire que les importations dpassent en valeur les exportations (dficit commercial). La statistique met en relation ce solde avec la taille de l'activit conomique (PIB) La balance commerciale:
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  • La situation du balance commerciale du Maroc (1960-2011):
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  • Commentaire: volution Pour l'ensemble de la priode 1960-2010, on enregistre une moyenne annuelle de -5,7. C'est en 1965 qu'on enregistre le plus haut niveau (1,3) et c'est en 1977 qu'on enregistre le plus bas niveau (-20,4). Le changement enregistr entre la premire et la dernire anne est de 1236%. Pour effectuer ce calcul, nous disposons des rsultats pour 51 annes de la priode 1960-2010.
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  • 7-La courbe de demande globale La courbe de demande globale reprsente une relation dquilibre entre le PIB rel et le niveau gnral des prix. Cette relation dquilibre nest valable que lorsque les entreprises ajustent parfaitement leur production toute fluctuation de la demande.
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  • La courbe de demande globale production Y DG niveau gnral des prix P
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  • La courbe de demande globale LES DPLACEMENTS: Alors que les variations du niveau gnral des prix (P) engendrent un dplacement le long de la courbe de demande globale, les variations des facteurs autres que le niveau gnral des prix, qui influencent une ou plusieurs des quatre composantes de la demande globale, engendrent un dplacement de la courbe au complet.
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  • Les dplacements de la courbe de demande globale EXEMPLE: Supposons que le gouvernement dcide de rduire les impts des particuliers: 1.la consommation est positivement relie au revenu personnel disponible (RPD = RP - T). Une diminution des impts (T) augmente le revenu personnel disponible des mnages; 2. la consommation prive est stimule; 3. la demande globale est stimule (dplacement vers la droite de la courbe).
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  • Y P DG 0 (RP-T 0,) La baisse des impts des particuliers (de T 0 T 1 ), en augmentant le revenu personnel disponible des mnages, a permis de stimuler la consommation et donc, la demande globale. La courbe se dplace donc vers la droite. DG 1 (RP-T 1,) DG = C(RP-T,) + I + G +(EX-IM) + Y P
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  • Les dplacements de la courbe de demande globale EXEMPLE: Supposons une hausse des taux dintrt rels dans lconomie 1.Deux composantes de la demande globale dpendent ngativement des taux dintrt rels: la consommation et linvestissement; 2. Cette hausse des taux dintrt augmente le cot de financement des achats de biens durables et dcourage donc la consommation; 3.Cette hausse dcourage galement les projets dinvestissement des entreprises car elle augmente leur cot de financement.
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  • La hausse du taux dintrt rel (de r 0 r 1 ) dcourage lachat de biens durables (consommation) et linvestissement des entreprises. La demande globale diminue et la courbe de demande globale se dplace donc vers la gauche. DG 0 (r 0,) Y P DG 1 (r 1,) DG = C (r,) + I (r,) + G +(EX-IM) --
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  • Les dplacements de la courbe de demande globale EXEMPLE: Le gouvernement adopte un programme de dpenses en infrastructures 1. Cette transaction reprsente un achat de biens et services de la part du gouvernement (la composante G). 2. Cette transaction stimule la demande globale. 3. La courbe de demande globale se dplace donc vers la droite.
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  • Lorsque le gouvernement augmente ses achats de biens et services (de G 0 G 1 ), la demande globale est stimule et la courbe de demande globale se dplace vers la droite. Y P DG 0 (G 0 ) DG 1 (G 1 ) DG = C + I + G +(EX-IM)
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  • Les dplacements de la courbe de demande globale EXEMPLE: Le maroc connait une forte croissance de sa demande intrieure, alors que la demande intrieure de la France stagne. 1. Cette fois-ci, cest la composante (EX - IM) qui est modifie. 2. La croissance marocaine se traduit par une augmentation du ratio DINT * / DINT. Ce ratio tant positivement li aux exportations nettes locales, ces dernires vont augmenter parce que les marocains voudront alors consommer davantage de biens locaux et de biens imports. Laugmentation de la demande pour les biens imports au maroc se traduit donc par une augmentation des exportations franaises. 3. tant donn que les exportations nettes augmentent, la demande globale est stimule et la courbe se dplace donc vers la droite.
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  • Si la demande intrieure marocaine crot, les marocains importent davantage de biens et services franais, ce qui se traduit par une augmentation des exportations franaises.ar un dplacement vers la droite de la courbe de demande globale. Y P DG 0 (DINT* 0 /DINT,...) DG 1 (DINT* 1 /DINT,...) DG = C + I + G + (EX-IM)
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  • Rfrences :
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