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N° 5797 - Vingtième année - Prix : Algérie : 10 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com PHOTO : MALIKA TAGHLIT/ARCHIVES El Watan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Lundi 23 novembre 2009 LES SYNDICATS AUTONOMES REFUSENT UNE PROPOSITION DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION LA SITUATION AU SEUIL DU POURRISSEMENT Climat d’insécurité pour les Algériens établis en Egypte CONSÉQUENCE DE LA CAMPAGNE HAINEUSE CONTRE L’ALGÉRIE Deux étudiants algériens agressés dans la ville d’Alexandrie, selon l’ambassadeur Abdelkader Hadjar Des manifestants égyptiens ont encore une fois brûlé le drapeau algérien. Les syndicats autonomes rencontreront aujourd'hui Boubekeur Benbouzid Ils exigent un engagement écrit de la part du gouvernement pour reprendre le travail. L a courbe représentant les importations algériennes des dix premiers mois de l'année en cours est, à nouveau, de tendance ascendante. Elles (les importations) ont atteint un volume global de 32,60 milliards de dollars durant les dix premiers mois de 2009, contre 32,52 réalisés durant la même période de 2008, soit une augmentation de 0,25%, précise un communiqué diffusé hier par le Centre national de l'informa- tique et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes. (Suite page 7) Ali Titouche L e ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, et la Fédération na- tionale des parents d'élèves (FNPE) dirigée par M. Dalalou sont venus hier à la rescousse du ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid. En effet, ayant échoué dans sa mission de convaincre les syndicats autonomes de son secteur à reprendre les cours, le département de Benbouzid a fait appel aux responsables de la fédération des parents d'élèves pour influencer les syndicats qui, jusqu'à l'heure actuelle, conditionnent le retour à leur salle de classe par un en- gagement écrit de la part du gouvernement quant à la prise en charge de leur plateforme de revendications. (Suite page 5) Nabila Amir L a communauté algérienne en Egypte vit l’enfer. Plusieurs res- sortissants, dont des étudiants, ont été agressés, d’autres ont reçu des menaces de mort. Après l’attaque contre l’ambassade d’Algérie au Caire, des manifestants égyptiens – en colère après la disqualification de leur équipe de football de la Coupe du monde dans un match décisif contre l’Algérie – se sont regroupés hier au centre de la capitale où ils ont brûlé, une nouvelle fois, le drapeau algérien au su et au vu de tout le monde. Aucun média égyptien n’a trouvé cet acte répréhensible. Outre l’atteinte aux symboles de la nation algérienne, les manifestants égyptiens demandent encore de rompre les rela- tions avec l’Algérie. (Suite page 3) M. A. O. Lire également en pages 2 et 4 Publicité RABAH SAÂDANE «IL FAUT GARDER LES PIEDS SUR TERRE» Le sélectionneur des Verts, dans un entretien à El Watan, parle des perspectives de l’équipe nationale Le coach insiste sur le fait que le meilleur moyen de concrétiser les objectifs est de «garder les pieds sur terre.» Lire en page 30 PHOTO : DR Les abords de l’ambassade d’Algérie au Caire investis dimanche par des manifestants égyptiens LES ACHATS ATTEIGNENT 32 MILLIARDS DE DOLLARS MALGRÉ UNE LFC 2009 RESTRICTIVE POUR LES IMPORTATIONS DESSIN ZINO

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Page 1: elwatan23112009[1]

N° 5797 - Vingtième année - Prix : Algérie : 10 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

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El WatanLE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Lundi 23 novembre 2009

LES SYNDICATS AUTONOMES REFUSENT UNE PROPOSITION DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION

LA SITUATION AU SEUIL

DU POURRISSEMENT

Climat d’insécurité pour les Algériens établis en Egypte

CONSÉQUENCE DE LA CAMPAGNE HAINEUSE CONTRE L’ALGÉRIE

●Deux étudiants algériens agressés dans laville d’Alexandrie, selon l’ambassadeurAbdelkader Hadjar ● Des manifestants égyptiens ont encore unefois brûlé le drapeau algérien.

●Les syndicats autonomes rencontreront aujourd'hui BoubekeurBenbouzid ● Ils exigent un engagement écrit de la part dugouvernement pour reprendre le travail.

L a courbe représentant les importations algériennes desdix premiers mois de l'année en cours est, à nouveau, de

tendance ascendante. Elles (les importations) ont atteint unvolume global de 32,60 milliards de dollars durant les dixpremiers mois de 2009, contre 32,52 réalisés durant la mêmepériode de 2008, soit une augmentation de 0,25%, précise uncommuniqué diffusé hier par le Centre national de l'informa-tique et des statistiques (CNIS) relevant des Douanes. (Suite page 7) Ali Titouche

L e ministre du Travail, de l’Emploi et de laSécurité sociale, Tayeb Louh, et la Fédération na-

tionale des parents d'élèves (FNPE) dirigée par M. Dalalou sont venus hier à la rescousse du ministrede l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid. Eneffet, ayant échoué dans sa mission de convaincre lessyndicats autonomes de son secteur à reprendre les

cours, le département de Benbouzid a fait appel auxresponsables de la fédération des parents d'élèves pourinfluencer les syndicats qui, jusqu'à l'heure actuelle,conditionnent le retour à leur salle de classe par un en-gagement écrit de la part du gouvernement quant à laprise en charge de leur plateforme de revendications. (Suite page 5) Nabila Amir

La communauté algérienne enEgypte vit l’enfer. Plusieurs res-sortissants, dont des étudiants,

ont été agressés, d’autres ont reçu desmenaces de mort. Après l’attaquecontre l’ambassade d’Algérie auCaire, des manifestants égyptiens –en colère après la disqualification deleur équipe de football de la Coupedu monde dans un match décisifcontre l’Algérie – se sont regroupés

hier au centre de la capitale où ils ontbrûlé, une nouvelle fois, le drapeaualgérien au su et au vu de tout lemonde. Aucun média égyptien n’atrouvé cet acte répréhensible. Outrel’atteinte aux symboles de la nationalgérienne, les manifestants égyptiensdemandent encore de rompre les rela-tions avec l’Algérie. (Suite page 3) M. A. O.

Lire également en pages 2 et 4

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RABAH SAÂDANE

«IL FAUT GARDER

LES PIEDS SUR TERRE»■Le sélectionneur des

Verts, dans un entretien à El Watan, parle des

perspectives de l’équipenationale ■Le coach insistesur le fait que le meilleurmoyen de concrétiser les

objectifs est de «garder lespieds sur terre.»Lire en page 30

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Les abords de l’ambassade d’Algérie au Caire investis dimanche par des manifestants égyptiens

LES ACHATS ATTEIGNENT

32 MILLIARDS DE DOLLARS

MALGRÉ UNE LFC 2009 RESTRICTIVE POUR LES IMPORTATIONS

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Le CaireDe notre envoyé spécial

Mercredi 18, aéroport du Caire.Je bous d’impatience demettre le pied dans l’avion et

de rentrer au bled après douze jourspassés dans la capitale égyptienne. Les derniers jours ont été extrêmementpénibles sur le plan psychologique. Etpour cause, la haine de l’Algérien avaitatteint des summums inimaginables.J’attends pendant près de trois heures,mais le vol sur Alger n’est toujours pasannoncé. A deux heures de l’embar-quement, je me rends compte que jeme suis trompé de terminal. Coursecontre la montre. Il faut rejoindre l’an-cien aéroport au plus vite. Arrivé auhall des départs, le tableau d’affichageannonce que le vol sur Alger est annu-lé. Catastrophe. Je ne me vois pas dutout rentrer à l’hôtel et passer une nuitou un jour de plus ici.

A QUELQUES HEURES DE LA RENCONTREPar chance, je finis par rencontrer uneconsœur de Liberté. Nous convenonstous les deux qu’il est hors de questionde rester une nuit de plus au Caire quit-te à prendre un billet pour Tunis, Rabat,Paris ou ailleurs. Le match de Khar-toum va se jouer dans quatre ou cinqheures et si les Algériens en sortentvainqueurs, il n’est pas très difficiled’imaginer les conséquences pour lescompatriotes qui sont bloqués sous ceslatitudes peu hospitalières. Des heurespénibles en perspective. Il faut gérer lestress du voyage et celui du match. Unvol sur Alger est annoncé pour 20h,heure locale, mais il n’est pas encoreconfirmé. Des Algériens lâchés parleur agence de voyages attendentdésespérément un hypothétique em-barquement. Une escouade de poli-ciers en tenue et en civil tente de lesconvaincre de rentrer à leur hôtel en at-tendant une solution. Ils refusent obsti-nément de quitter l’aéroport. Le chefde l’agence d’Air Algérie finit parmontrer le bout de son nez. Sous l’arbi-trage des policiers égyptiens, laconfrontation est dure entre le respon-sable d’Air Algérie et les compatriotesqui tiennent absolument à rentrer aubled. Les choses finissent par se tasser,mais l’attente est encore très longue.Le vol est enfin confirmé. Parmi lesvoyageurs, beaucoup d’étudiants ins-

tallés depuis deux ou trois ans au Cai-re. Leurs bagages sont lourds de livreset de fascicules. Tout le monde est ac-croché à son téléphone ou à son micropour avoir des nouvelles. Nous embar-quons enfin au moment où le matchcommence. J’ai les pieds au Caire, latête à Khartoum et le cœur en Algérie.A quelques secondes du décollage, lebut algérien est annoncé. L’aviontangue comme un bateau ivre de joie etde bonheur. L’équipage a bien du mal àramener le calme pour enfin décoller.Peu de personnes osent toucher au re-pas que les hôtesses nous servent ai-mablement.

LA BONNE NOUVELLELes estomacs et les gorges sont noués.A 11 000 m d’altitude, quelque partau-dessus du désert de Libye, l’équipa-ge nous annonce que l’Algérie a défi-nitivement gagné. Pleurs, cris de joie,chants et drapeaux déployés. Noussommes au septième ciel. Double bon-heur : nous avons quitté Le Caire et envainqueurs ! Jamais de ma vie je n’aisouhaité autant que l’équipe nationalegagne un match. Ce séjour, on peut lepartager en deux. Il y a eu l’avant-mat-ch et l’après-match. Les premiers joursqui ont suivi mon arrivée au Caire, le 6

novembre, je suis étonné par le calmedes Egyptiens qui ne donnent pas vrai-ment l’impression d’être emballés parle match du 14. Les rues sont calmes,point d’attroupements ni de drapeaux.Les Cairotes semblent plus préoccupéspar les problèmes de la vie quotidienneque par les schémas tactiques de She-hata. Tous ceux que nous avons ren-contrés admettent volontiers que leschances de l’équipe algérienne sontmeilleures que celles de leur équipe etque passer trois buts aux coéquipiersde Karim Ziani relève plus du miracleque du réalisme. Peuple très croyant,les Egyptiens prient sans cesse Dieu deleur accorder la victoire. Aucune ani-mosité dans le propos quand ils se re-trouvent face à un Algérien. «Bienve-nue dans votre deuxième pays et que lemeilleur gagne», nous disaient-ils. Aufur et à mesure que le match appro-chait, les dernières poches d’objectivi-té disparaissaient dans les médiaségyptiens pour laisser place au chauvi-nisme le plus primaire. A la haine pureet dure. Les médias avaient comprisque sans le soutien d’un public chaufféà blanc, point de victoire. Il fallait arri-ver à fabriquer ce fameux «stade de laterreur» qui devait déstabiliser l’enne-mi algérien. Le résultat de cette cam-

pagne hystérique, de cette politique dela terreur, tout le monde l’aura vu surles visages de Halliche, Lemouchia,Saïfi et consorts. Le lendemain, lapresse égyptienne comme un seulhomme a repris sans vergogne la thèsede la «mise en scène algérienne». Apartir de cet instant, l’escalade verbalene s’est pas arrêtée un seul instant. Cene fut plus que mensonges, tromperieset flagrants partis pris.

LES MÉDIAS ÉGYPTIENSTOUJOURS AUSSI ACERBESJe vous avoue que trois jours avantmon départ, il m’était extrêmementpénible de feuilleter un journal égyp-tien si ce n’est par réflexe profession-nel. Quant aux chaînes satellitaires,cela était au-dessus de mes forces deles regarder. Le soir, je préférais courirles steppes afghanes avec les Cavaliersde Joseph Kessel pour échapper auxcharges de Amrou Adib, El Ghandour,Oustaz Brahim et autres corsaires duNil qui avaient fait de l’insulte aux Al-gériens un inépuisable fonds de com-merce. Tant de haine et de bêtises nepouvaient déboucher que sur un publicassoiffé de casser de l’Algérien avec,de surcroît, la bénédiction des servicesde sécurité égyptiens. Les policiers

chargés de «veiller à la sécurité» dessupporters algériens escortaient leursbus jusqu’au milieu des foules égyp-tiennes avant de les livrer à leur fureur.A partir de cette soirée-là, les meutesétaient lâchées et la pseudo-fraternitéarabe a volé en éclats. Les jours qui ontsuivi la tension était allée crescendo. Il n’était plus recommandé de se direalgérien. Plus de politesse feinte ni depropos mielleux. Un point de non-re-tour a été définitivement franchi. Le jour de mon départ, je quitte l’hôtelaux alentours de 9h du matin. Voyantmes bagages en main, le policier«chargé de ma sécurité» veut savoir sije me rends en Algérie ou au Soudan. Il m’arrête un taxi, mais une voiture dela police arrive tout de suite après avecà son bord trois officiers. Ils veulentconnaître la destination, l’heure et lenuméro du vol. La voiture suit le taxijusqu’à l’aéroport. En fait, la cause detant de sollicitude n’allez pas la cher-cher dans une quelconque mission deprotection. Ce qu’il faut savoir, c’estque les journalistes algériens sont destémoins gênants dont les Egyptienssont contents de se débarrasser. C’est eux qui ont contrecarré la formi-dable machine de propagande égyp-tienne et donné des images réelles dece qui s’est passé au Caire. Maintenantqu’ils ont débarrassé le plancher, si desAlgériens sont tabassés, molestés oumême tués, personne ne le saura. Necomptez surtout pas sur les Egyptienspour vous le dire. Je suis arrivé en jour-naliste curieux de connaître un peupleet une civilisation. Mission principale :couvrir un match de foot. Je suis reve-nu à Alger avec l’impression d’avoircouvert une guerre ouverte mais nondéclarée. Je profite quand même de latribune qui m’est offerte pour remer-cier les Egyptiens d’avoir réveillé, àleur corps défendant et bien malgréeux, la fierté algérienne et d’avoir per-mis aux Algériens de retrouver le véri-table socle de leur identité.

Djamel Alilat

L ’ A C T U A L I T ÉEl Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 2

Des manifestants égyptiensmécontents de la défaite de leuréquipe, mettant le feu au drapeaualgérien

NOTRE JOURNALISTE REVIENT SUR SON SÉJOUR AU CAIRE

Retour du pays au chauvinisme primaire● Ce qu’il faut savoir, c’est que les journalistes algériens sont des témoins gênants dont les Egyptiens sont contents de se débarrasser.

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L ’ A C T U A L I T ÉEl Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 3

CONSÉQUENCE DE LA CAMPAGNE HAINEUSECONTRE L’ALGÉRIE

Climat d’insécurité pour les Algériens établis en Egypte

L'Etat algérien ne permettra pas àquelqu'un de toucher même pas à uncheveu de ses citoyens à l'étranger.

Nous sommes là pour les protéger», a dé-claré le ministre de la Solidarité, de la Fa-mille et de la Communauté algérienne àl'étranger, Djamal Ould Abbès, en répon-se aux déclarations faites, samedi dernier,par le président égyptien, Hosni Mouba-rak. S'exprimant hier en marge d'uneséance plénière de l'APN consacrée àl'examen de la loi de finances 2010, le mi-nistre affirme avoir mis en place une cel-lule de suivi de la situation des Algériensen Egypte. «Nous allons suivre avecbeaucoup d'attention ce qui se passe auCaire. S'il y a des Algériens qui sont endifficulté, nous sommes prêts à les rapa-trier dans les plus brefs délais», assure-t-il. Selon lui, deux étudiants algériens enEgypte se sont rendus, hier matin, au siè-ge du ministère pour faire part au ministrede leur inquiétude au sujet de leurs cama-rades restés dans la capitale égyptienne.«Ils sont inquiets et terrorisés. Les étu-diants sont restés, depuis samedi dernier,cloîtrés dans leurs chambres», dit-il.L'Etat, ajoute-t-il, n'abandonnera pas sesressortissants, qu'ils soient des étudiantsou simples citoyens. Livrant son témoignage sur les événe-ments ayant suivi le déplacement del'équipe nationale en Egypte, le ministredécrit un véritable enfer. «Au Caire, nos

joueurs étaient terrorisés. 80 000 per-sonnes ont sifflé notre hymne national.Après le deuxième but des Egyptiens, j'aireçu, dans la tribune officielle, un sac de2 kg de pois chiches sur la poitrine», té-moigne-t-il. Poursuivant, l'orateur a dit également qu'ilremettrait un rapport au gouvernementsur les événements du Caire. «Je suis entrain de préparer le rapport à remettre augouvernement. Il portera sur ce que nousavons vécu réellement en Egypte. J'étaisau Caire pour une mission et je doisrendre un rapport à mes supérieurs», en-chaîne-t-il. Sollicité pour commenter laviolente campagne médiatique orchestréepar des officiels et des médias égyptienscontre l'Algérie, Djamal Ould Abbès esti-me qu'il faut les ignorer. «On les a élimi-nés et battus sur le terrain de football. Cequ'ils disent actuellement ne nous intéres-se pas. Il faut les ignorer», rétorque-t-il.Mais les attaques égyptiennes contre l'Al-gérie préoccupent toujours les députés al-gériens. Dans toutes leurs interventions àl'occasion des débats sur le projet de loi definances 2010, les élus ont dénoncé avecvigueur l'agression des joueurs et des sup-porters algériens. «L'équipe nationale etses supporters ne doivent pas servir destrapontin pour permettre au fils de HosniMoubarak d'arriver au pouvoir», lance ledéputé du RND, Kamel Bouchoucha.

Madjid Makedhi

Suite de la page 1

La campagne médiatique contrel’Etat et le peuple algérien estloin de s’estomper. Des jour-

naux et des chaînes satellitairescontinuent de chauffer la rue égyp-tienne, excitant à la violence. Les Algériens, qui sont sur le terri-toire égyptien, vivent tous dans lapeur. Plusieurs d’entre eux ont subides agressions physiques et ver-bales. Dans un entretien accordé àEl Watan, l’ambassadeur d’Algérieau Caire affirme que la situation estencore plombée en Egypte et queles ressortissants algériens viventsous la menace. «Deux étudiants al-gériens ont été agressés aujour-d’hui (hier, ndlr) dans la villed’Alexandrie. Nous avons vite aler-té les services de sécurité et les au-torités égyptiennes. Nous avons ef-fectué plusieurs interventions suiteà des appels de nos ressortissantsqui se sont sentis menacés. Dieumerci, nous avons réussi à interve-nir à temps», a-t-il souligné. L’ambassade d’Algérie reste soushaute surveillance en raison de lacrainte de nouvelles attaques. Plu-sieurs ressortissants algériens ontquitté l’Egypte de peur d’être agres-sés. Si l’ambassade dit n’avoir pasde chiffres, certaines sources affir-

ment que des dizaines d’Algérienssont arrivés hier à Alger. Des ensei-gnants algériens, qui devaient ren-trer en Algérie aujourd’hui, se trou-vent bloqués au Caire, ne pouvantplus quitter leur hôtel. Des étudiantsalgériens ont également lancé unappel de détresse à travers une lettreadressée au président de la Répu-blique afin qu’il leur vienne en aide.L’ambassadeur d’Algérie au Caireprécise qu’il fait, à son niveau, toutle nécessaire pour assurer la sécuritédes Algériens se trouvant en Egyp-te. «Tous ceux qui nous appellent,

nous leur apportons notre assistan-ce. Nous continuons à intervenir età répondre à tous les appels de dé-tresse de nos ressortissants, là où ilsse trouvent. Lorsque l’un d’eux ex-prime sa volonté de rentrer au pays,nous faisons immédiatement le né-cessaire», rassure l’ambassadeurAbdelkader Hadjar. La situation reste tendue. Et la rueégyptienne bouillonne. Les médiaségyptiens continuent, de leur côté,leur féroce campagne contre l’Al-gérie, usant d’un vocable malsain.

M.A. O.

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ABDELKADER HADJAR. Ambassadeur d’Algérie au Caire

«Nos ressortissants sontquotidiennement intimidés»

Dans cet entretien,Abdelkader Hadjar,ambassadeur d’Algérie auCaire, raconte le cauchemarquotidien vécu par lesressortissants algériens enEgypte. Il revient égalementsur la féroce campagnemédiatique menée contrenotre pays.

Propos recueillis parMokrane Aït Ouarabi

Deux jours après l’attaque denotre ambassade au Caire, l’esca-lade contre l’Algérie continue-t-elle en Egypte ?

Le climat est délétère. Le senti-ment anti-algérien est fortement ex-primé dans la rue. Des manifestantségyptiens ont brûlé encore une fois ledrapeau algérien au Caire et dansd’autres villes du pays, telles que PortSaïd. Cela en plus de slogans hostilesà l’Algérie. Certains manifestants ontdemandé aux autorités de fermerl’ambassade d’Algérie et de rompreles relations diplomatiques. D’autresont carrément appelé à couper toutecoopération économique avec l’Al-gérie. La campagne médiatiquecontre l’Etat et le peuple algériens sepoursuit. Des journaux et des chaînessatellitaires continuent de chauffer larue égyptienne.

Y a-t-il eu denouvelles agres-sions contre lesressortissants al-gériens et l’am-bassade ?

Les Algériens,qui sont sur le terri-toire égyptien, vi-vent dans la peur.Plusieurs d’entreeux ont subi desagressions physiques et verbales.Nos ressortissants sont quotidienne-ment intimidés, agressés ou mena-cés. Deux étudiants algériens ont étéagressés aujourd’hui (hier, ndlr) dansla ville d’Alexandrie. Nous avonsvite alerté les services de sécurité etles autorités égyptiennes. Nous avonseffectué plusieurs interventions suiteà des appels de nos ressortissants quise sentaient menacés.

Dieu merci, nous avons réussi à in-tervenir à temps. Quant à l’ambassa-de, elle n’a pas subi de nouvelle at-taque, mais le risque reste grand. Undispositif de sécurité a été mis en pla-ce par les autorités égyptiennes pourrepousser toute tentative.

Combien d’Algériens ont déjàquitté l’Egypte ?

Nous ne disposons pas de chiffresprécis. Les départs d’Algériens sontjusqu’à présent volontaires et indivi-duels. Nous n’avons pas procédé aurapatriement de nos ressortissants.

Nous continuons à in-tervenir et à répondre àtous les appels de dé-tresse de nos compa-triotes. Lorsque l’und’eux exprime sa vo-lonté de rentrer aupays, nous faisons im-médiatement le néces-saire.

Nos ressortissantssont donc en danger !

Dans ce climat tendu, aggravé parla campagne médiatique qui bat sonplein contre l’Algérie, tout Algériense trouvant en Egypte se sent mena-cé. Nous faisons, à notre niveau, toutle nécessaire pour leur venir en aide.A tous ceux qui nous appellent, nousapportons notre assistance.

Les autorités égyptiennes ont-elles pris les mesures nécessairespour protéger les ressortissants,mais aussi les intérêts algériens enEgypte, comme l’Algérie le faitaussi bien ?

Jusqu’à présent, les autorités égyp-tiennes ainsi que leurs services de sé-curité se sont montrés disponibles àchaque fois que nous les avons solli-cités. Nos rapports au niveau officielrestent normaux.

Mais les médias continuent de jeterde l’huile sur le feu et attisent la ten-sion dans la rue égyptienne, commeils continuent d’insulter les Algé-riens. M.A. O.

LES DÉPUTÉS DÉNONCENT LES ATTAQUES ÉGYPTIENNES

«L'Algérie suit avec beaucoup d'attention ce qui se passe au Caire»

L es enseignants universitaires algérienss’inquiètent pour leurs collègues qui

sont en Egypte. Beaucoup d’universitairesalgériens qui se trouvent au Caire, en cemoment, vivent dans la peur et la crainted’être la cible d’attaques physiques de lapart des Egyptiens, chauffés à blanc aprèsla défaite de leur équipe nationale contrel’Algérie. Certains parmi ces enseignantsqui sont partis dans le cadre d’un staged’un mois, avant le match, se sont enfer-més dans un hôtel de peur des représailles.Le propriétaire de l’établissement hôtelierCapssus, qui se situe à quelques mètres dusiège du journal cairote El Djoumhouria,les a retenus à l’intérieur afin d’éviterd’éventuelles agressions et de les protéger,nous a assuré le coordinateur du Conseilnational des enseignants du supérieur(CNES), Abdelmalek Rahmani. Les ensei-gnants en question devront normalementregagner le pays aujourd’hui, mais jusqu’àhier, leur retour n’est pas confirmé. Ils sontune cinquantaine d’enseignants algériens,des différentes universités du pays, qui setrouvent actuellement au Caire en attente

d’embarquement. Mais le coordinateur duCNES rassure quant à leur sécurité. «Nousavons chargé un responsable du syndicatde suivre l’évolution du séjour de nos col-lègues et je tiens à préciser qu’aucund’entre eux n’a fait l’objet d’une quel-conque agression ou menace. Seulement,ils ont exprimé leur crainte après tout cequi s’est passé au lendemain du match deKhartoum», a indiqué M. Rahmani. LeCNES, qui réunira, aujourd’hui, sonconseil national, va saisir l’occasion pourévaluer la situation. «En ce moment, noussommes en train de réunir le maximumd’informations par rapport au nombreexact des enseignants qui se trouvent auCaire et voir ensuite comment les rapatriersans qu’il y ait d’incidents», a ajouté le pre-mier responsable du CNES. Ce dernier aprécisé : «Nos collègues, qui se trouventactuellement au Caire, nous ont expriméleur peur d’être agressés par des Egyp-tiens. Pour en savoir plus, toutes nos tenta-tives de joindre le ministère de l’Enseigne-ment supérieur et de la Recherchescientifique sont restées vaines. Hacen O.

EN STAGE AU CAIRE Des universitaires algérienscraignent des représailles

La situation reste tendue et la rue égyptienne bouillonne

ZERHOUNI : «L’INCIDENTDU CAIRE EST TRÈS GRAVE»

«L'incident du Caire est très grave, car l'équipe nationale a été agressée, alors qu'elleétait sans défense», a affirmé le ministre de l'Intérieur, hier à Alger, dans une allocutionprononcée à l'occasion d'une réception organisée en l'honneur de toutes les partiesayant contribué à la qualification de l'équipe nationale au Mondial 2010. Evoquant lesincidents qui se sont produits au Caire, le 14 novembre. Zerhouni a fait savoir que les au-torités algériennes avaient demandé, avant le début du match, à leurs homologueségyptiens de «s'entraider». «Nous avons agi de la sorte pour éviter que le pire n'inter-vienne, mais malheureusement nous n'avons pas eu le même répondant et la même dis-ponibilité (de la part des Egyptiens) que ceux que nous avons trouvés auprès des autori-tés soudanaises», a-t-il dit. Zerhouni s'est félicité de la «coopération» dont ont faitmontre les autorités soudanaises pour l'accueil des supportes algériens, contrairementà ce qui s'était déroulé au Caire. R. N.

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 4

L ’ A C T U A L I T É

APRÈS L’IMPORTANT FLUX DE SUPPORTERS À KHARTOUM

Haine cathodique des Egyptiens

ABDELHAMID TEMMAR À BOUMERDÈS

L'Algérie doit être respectée sur tous les plans

● Des Algériens de tous bords ont soutenu l’EN dans sa qualification au Mondial.

Khartoum (Soudan)De notre envoyé spécial

La campagne de dénigrement menée par lestélévisions égyptiennes est montée d’un cran.Seul but des animateurs incorrigibles : s’en

prendre aux Algériens, mais surtout aux supportersnombreux à faire le voyage au Soudan. De tousâges, sexes et conditions sociales, les supporters,accusés des pires horreurs, sont venus de toutes lesrégions du pays. En plus de «clouer le bec» auxEgyptiens, le match aura eu le mérite d’avoir re-groupé des Algériens qui ne se seraient pas rencon-trés sans cette partie de football qui a opposé l’ENd’Algérie à son homologue d’Egypte. Mercredi matin à Khartoum. Des groupes fébrilesse forment à la descente de l’Airbus d’Air Algérie.Reconnaissables aux drapeaux de leur club,l’USMH, les jeunes Harrachis, bruyants, repren-nent à pleine gorge les succès du moment. «J’habi-te le quartier de la gare. Avec des copains, on avaitdécidé de partir à ‘balad assoudaan’quoi qu’il encoûte. Ziani et ses coéquipiers le valent bien»,gueule Khelifa, la vingtaine bien entamée, entouréde plusieurs aficionados de l’équipe algéroise. Soncopain, Khaled, du quartier La Montagne (Bourou-ba), intervient : «Nous sommes venus faire la fêteet être aux côtés de notre équipe. Les insanités desEgyptiens sur les chaînes m’ont mis en rage.»Les chaînes de télévision égyptiennes passent enboucle des émissions qui dessinent le portrait dusupporter algérien type : «Vaurien, enragé, illettréet terroriste.»Un steward de la compagnie nationale s’est étonnéde voir autant de ferveur exprimée par des jeunesqui n’ont pour la plupart jamais pris l’avion. «Jen’ai jamais vu autant de monde réuni dans un seulespace. Tous veulent partir pour Khartoum en dé-

coudre et revenir avec les lauriers de la victoi-re. Mais dans leur geste, on ne voit pas cet-

te violence dont parlent les Egyptiens.Les chaînes égyptiennes, qui se

déchaînent, ont convaincubeaucoup de faire le

voyage. Ces jeunesne sont pas tous

des illettréspaten-

tés comme l’affirment nos frères du Nil, j’ai trouvéparmi les passagers quelqu’un qui lisait GarciaMarquez», rectifie-t-il. La ferveur, ce jour dumatch (mercredi), se lisait sur tous les visages desvoyageurs. Halim est venu du quartier d’El Bouni,à Annaba. «J’ai créché deux jours durant dans unfandouk infect de la rue Tanger (Alger-Centre) et jeme suis réveillé tôt le matin de mardi, directionl’aéroport Houari Boumediène. Il n’était pas facilepour moi de me déplacer, avec une blessure à lajambe droite. C’est grâce à une connaissance queje suis entré dans le T3», raconte, épuisé, Halim encherchant les fiches de police, rares à l’aéroport deKhartoum. Ce jeune homme maigre est étudiant àAnnaba et le football, il ne s’y est vraiment intéres-sé que ces dernières semaines. Même l’USM An-naba, incontestablement l’équipe favorite de cetterégion de l’est du pays, ne «trouve pas grâce à sesyeux». «Les images diffusées du traquenard duCaire (caillassage du bus transportant les joueursde l’EN de football) m’ont convaincu de faire le

voyage de Khartoum. Ma mère n’a pas accepté cedépart vers l’inconnu, mais a fini par se résoudre».Pour s’offrir le billet, notre tifosi, qui n’entre pasdans les canons habituels du supporter modèle, af-firme avoir bazardé son portable et une paire debaskets.

PLUSIEURS LANGUES,MÊME COMBAT…Une impression se dégage aussi de ces jours degrande ferveur : l’Algérie découvre sa diversité.Parlant l’arabe populaire ou le berbère dans toutesses variantes, l’Algérien a découvert qu’il est diffé-rent de ses «frères» arabes de l’Orient qui ne sem-blent pas vouloir reconnaître l’appartenance decette partie du Maghreb à la «oumma» éternelle. «J’ai laissé le village en effervescence. Notre frus-tration a été grande au lendemain du match duCaire. On ne peut qu’espérer un sursaut des Verts.Dans notre village de Larbaâ Nath Irathen, le co-mité a promis de fêter la victoire par l’organisation

d’un gala entre jeunes», raconte Akli, qui s’est faitaccompagner dans son safari au Soudan par sonfils, «un collégien fan de Chaouchi» et deux cou-sins, des mordus de l'EN et de la JSK. Commerçant«prospère» de la Haute-Kabylie, Akli affirme quela décision qu’il a prise n’a pas nécessité «trop degymnastique intellectuelle». C’est par milliers que des supporters ont afflué àl’aéroport international deux jours avant le matchet le jour même de la rencontre. Arrivés au Soudan,les plus «aisés» s’offraient les services des taxiskhartoumis et logeaient dans des hôtels ou louaientchez des particuliers, alors que le gros des troupes,sans le sou, se débrouillaient comme ils le pou-vaient. Des jeunes ont pris possession du siège dela représentation algérienne à Khartoum, transfor-mant complètement les locaux. Le ministre de laJeunesse et des Sports, présent dans la capitalesoudanaise, leur lancera, sérieux : «Il ne faut pasdécevoir les espoirs des Algériens et se comporteren hommes dignes.» L’écho a été favorable malgréquelques agissements sans importance. «Il y en aparmi les supporters qui mangeaient dans les res-taurants et filaient à l’anglaise. D'autres ont mêmetabassé un chauffeur de taxi. Mais les Soudanaisont trouvé que les Algériens étaient respectables etrespectueux des coutumes locales», assure unagent de sécurité à la Fédération soudanaise. «Desjeunes étaient munis de couteaux, mais je ne pensepas qu’ils en ont fait usage.» Ce sont les Egyptiensqui ont commencé les premiers, la provocation. Ilfaut répondre à de telles réactions d’hostilité par ladiplomatie. «Houma faraïna hna karassina» (euxce sont des Pharaons, nous des Corsaires, lance uninstituteur sexagénaire de Chlef décidé à rallier partous les moyens le pays de Tayeb Saleh (grand écri-vain soudanais). Etudiant à l’USTHB, Mohandsemble vouloir, contrairement aux nombreux sup-porters, voir du pays, en se déplaçant au Soudan.«L’occasion s’est présentée, je ne peux pas la rater.Pourtant, en venant je perds des points. Lundi pro-chain, j’ai malheureusement des TP que je vais ra-ter. Mais j’ai quand même une satisfaction, décou-vrir une autre ville», dit, amusé, Mohand quimarche, cabas en bandoulière, en direction de l’aé-roport de Khartoum pris d’assaut par des milliersde supporters à la fin du match. Nadir Iddir

L e ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements, Abdelhamid Temmar, en visite de travail hier à l'Inped, dans lawilaya de Boumerdès, a exprimé la position de l'Algérie sur ce qui se passe entre notre pays et l'Egypte depuis l'attaque perpétrée

contre l'équipe nationale algérienne au Caire, à la veille du match du 14 novembre. M. Temmar a indirectement répondu au pré-sident égyptien, qui a menacé de représailles quiconque porterait atteinte à la dignité de l'Egypte et des Egyptiens, en liant

la fraternité et la civilisation au respect. «Pour nous qui sortons d'une Révolution extrêmement importante, on ne peutpas faire de différence entre le respect, le développement et la fraternité», a affirmé le représentant du gouverne-

ment algérien. La «fraternité» que claironnaient les Egyptiens depuis des décennies est donc indissociable durespect mutuel. Autant que le développement et la civilisation ne peuvent être dissociés de cette notion

sur laquelle se construisent les relations entre Etats et individus. Car les Egyptiens, qui se réclamentd'une civilisation millénaire, ont fait preuve d'une bassesse sans précédent en traitant les Algé-

riens de tous les noms à travers une campagne médiatique orchestrée par Le Caire. En effet,«barbares», «sauvages», «sanguinaires», «terroristes» sont des mots qualifiant les

Algériens et qui reviennent dans la bouche de la totalité des intervenants dans desémissions de télévision égyptiennes, y compris des ministres. Malgré cela,

M. Temmar a tenu à «rassurer nos frères égyptiens qu'ils sont tout à faitles bienvenus» chez nous, en répondant à une question d'un confrè-

re relative aux investisseurs égyptiens présents dans notre pays.M. Temmar dira qu'il y a «un investissement égyptien

considérable chez nous». Mais tout le monde doitcomprendre que «l'Algérie a une dignité à pré-

server et que l'Algérie doit être respectée surtous les plans». Le ministre a précisé

toutefois que «si les investisseurségyptiens devaient partir, cela

n'aurait aucune incidencesur l'économie natio-

nale». K. Omar

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Un engouement particulierdes jeunes Algériens

pour leur onze national

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 5

L ’ A C T U A L I T É

LES SYNDICATS AUTONOMES REFUSENTUNE PROPOSITION DU MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION

La situation au seuildu pourrissement

BOUMERDÈS

Rassembllementdes enseignantsdevant la DE

Près de 200 enseignants affiliés à trois syndicats du secteur del'éducation, à savoir le Cnapest, l'Unpef et le Satef, ont orga-nisé un rassemblement, hier, devant le siège de la direction

de l'éducation. Selon le chargé de communication du bureau de wi-laya du Cnapest, M. Moussa, cette action «fait suite à l'entêtementde la tutelle et à la non-ouverture de négociations sérieuses avecnos représentants et le recours aux subterfuges en annonçant quetoutes nos revendications sont satisfaites alors que la réalité esttout autre et dément ces déclarations». Les enseignants réclamentl'application du régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du1er janvier 2008 et demandent la révision du dossier des œuvres so-ciales ainsi que l'annulation du décret 158/94. Ils exigent égale-ment des solutions au dossier de la médecine du travail du secteuréducatif.Dès le début de matinée, les enseignants ont envahi l'enceinte de laDE en brandissant des banderoles sur lesquelles on pouvait lire, en-tre autres, «préservons la dignité de l'enseignant», «non au décret158/94, les œuvres sociales sont un droit pour tous les éducateurs».Les protestataires avaient scandé des slogans portant leurs revendi-cations comme «el hogra barakat oua nouharir el khadamate»(halte au mépris et libérons les œuvres sociales). R. Koubabi

SIT-IN DE PROTESTATIONÀ BOUIRALes enseignants rejettentl'offre de Benbouzid

P lus de 300 enseignants venus des quatre coins de la wilaya deBouira, se sont rassemblés, hier vers 10h, devant le siège de la

direction de l'éducation de la wilaya, afin de signifier leur rejet caté-gorique «des manœuvres de la tutelle allant dans le sens de casser lemouvement de grève déclenché pour faire entendre la voix des en-seignants et faire respecter leurs droits les plus élémentaires». Lorsde ce sit-in de protestation auquel avait appelé, la veille, les respon-sables des syndicats autonomes, à savoir le Cnapest et l'Unpef, lesdeux coordinateurs locaux de ces structures syndicales ont tenu àrappeler le bien-fondé des revendications formulées par le passé etpar là rejeter «la manière dont a agi le ministre de tutelle qui a choi-si de négocier avec des syndicats n'ayant pas pris part au mouve-ment de protestation». M. Saïdi, coordinateur de l'Unpef, fera la lec-ture d'une lettre adressée au président de la République, luidemandant de «s'occuper personnellement de ce dossier contenantles revendications légitimes des enseignants». Il dira, à l'adresse del'assistance : «Nous n'allons pas reprendre le chemin de l’école lesmains vides, et ce, quel que soit le prix à payer.» Une façon pour l'o-rateur de signifier le refus de ses coéquipiers de tomber dans «le jeude la tutelle qui ne veut pas assumer ses responsabilités». M. Mes-saoudi, du Cnapest, dira quant à lui : «Nous avons un message clairà adresser aux hautes autorités du pays, celles-là même qui doiventprendre les mesures appropriées pour réhabiliter l'enseignant dansses droits les plus élémentaires.» Lyazid Khaber

BÉJAÏASit-in du Cnapestet de l'Unpef

L e meeting organisé à Béjaïa conjointement par le Cnapest etl'Unpef, devant la direction de l'éducation, a drainé un grand

nombre d'enseignants. On notera toutefois une présence plus quesymbolique des autres corps, dont les corps communs, les contrac-tuels et les adjoints d'éducation. Etaient aussi de la partie le CLA etle Satef, bien que non signataires de l'appel au rassemblement. Lecoordinateur local du Satef réclamera au sujet des dernières mesu-res consenties un engagement concret et public. Auparavant,MM. Milane et Zenati, coordinateurs respectifs de l'Unpef et duCnapest, insisteront sur la détermination de la base à poursuivre lagrève. C'est la convergence syndicale et l'importance de la mobili-sation qui ont fait «reculer» la tutelle. Au sujet du régime indemni-taire, en sus d'une application immédiate et avec effet rétroactif, larevendication porte aussi sur son montant. Aussi, la décision d'ac-corder un règlement des indemnités avec effet rétroactif est quali-fiée de «diversion». Revenant sur le brûlant dossier des œuvres so-ciales, les syndicats ne veulent pas d'une gestion «paritaire» maisque celle-ci soit confiée à un organe autonome, après abrogation del'arrêté 158/94. Une redéfinition des maladies professionnelles etleur prise en charge effective est à juste titre revendiquée. La reclas-sification des adjoints d'éducation, des PELT et des laborantins, etl'intégration sans condition des contractuels ont aussi marqué lesinterventions lors de ce meeting. R. Oussada

UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONSDE PARENTS D'ÉLÈVES (UNAPE)

L'organisation de l'année scolaire en débat

Suite de la page 1

La fédération des parentsd'élèves a joué le jeu enrappelant hier, lors d'une

conférence de presse animée àAlger, les acquis arrachés, cesderniers jours, par les syndicatsdu secteur notamment, l'amen-dement de la circulaire portantsur l'effet rétroactif du régimeindemnitaire à compter du 1er

janvier 2008. La FNPE estconvaincue de la crédibilité dugouvernement qui a répondu àtravers des communiqués offi-ciels aux revendications destravailleurs du secteur de l'édu-cation. «Il n’y a pas de raisonpour que les syndicats poursui-vent leur mouvement de grève.Ils ont eu gain de cause et lesdocuments officiels du gouver-nement font foi. Tout en les féli-citant de ces acquis, nous leurdemandons de reprendre leurscours», a lancé M. Dalalou. Enoutre, le ministre du Travail a,de son côté, invité les représen-tants du Cnapest et de l'Unpef àune séance de travail afin dedéceler l'origine du problème.Les porte-parole de ces deuxorganisations syndicales ontexpliqué au ministre le contenude leur plateforme de revendi-cations tout en brossant un ta-bleau peu reluisant des condi-tions socioprofessionnelles destravailleurs de l'éducation.«Nous voulons un bon régimeindemnitaire qui met les ensei-gnants à l'abri du besoin etnous avons demandé au minist-

re de transmettre au présidentde la République nos préoccu-pations afin qu'ils se pronon-cent définitivement sur nos pro-blèmes», a indiqué M. Nouar.Les principaux syndicats auto-nomes du secteur de l'éduca-tion ont reconduit hier leur grè-ve pour une troisième semaineconsécutive. Le Cnapest, l’Un-pef, le CLA, le Satef et le Sna-pap-CNEC réunis autour del'Intersyndicale de la Fonctionpublique ont réitéré leur déter-mination à poursuivre la grèvetout en justifiant cette optionpar le refus des pouvoirs pu-blics de s'engager de manièreécrite à prendre en charge leursrevendications. Insatisfaits, lessyndicats estiment que laconcession faite par le gouver-nement, à savoir l'application

avec effet rétroactif du régimeindemnitaire, n'est pas une finen soi, car les enseignants ontune plateforme de revendica-tions qu'ils ne cessent de plai-der et de défendre vainement.Si les formations syndicales ré-futent le recours à l'installationde commissions, M. Benbou-zid pense que la meilleure voiepour traduire dans les faits cettevolonté de prise en charge desproblèmes socioprofessionnelsdes enseignants consiste dansle dialogue et le travail en com-mun entre les différents syndi-cats et le ministère de l'Educa-tion nationale dans le cadre decommissions mixtes de travailet de concertation. Notons qu'àtravers ce débrayage, les syndi-cats autonomes revendiquentl'ouverture des négociations

devant mener vers l'avènementdu régime indemnitaire avant lafin de l'année. Les syndicatsveulent un régime indemnitairequi doit être impérativementbasé sur l'échelle de valeurs àmême de réhabiliter les ensei-gnants, l'annulation de la déci-sion ministérielle relative à lagestion des œuvres sociales ac-caparée par la FNTE (UGTA)et l'instauration d'une vraie mé-decine du travail au profit destravailleurs. Les syndicats initiateurs de cet-te action de protestation ren-contreront, aujourd'hui, le mi-nistre de l'Education. Le gel oula poursuite de la grève dépen-dra de ce que M. Benbouziddira aux représentants des tra-vailleurs. N. A.

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T andis que la grève dans l'éducationamorce sa troisième semaine consécu-

tive, l'Union nationale des associations deparents d'élèves (Unape) a tenu, en date du17 novembre, une journée d'étude quiavait pour objet «l'organisation de l'annéescolaire». Dans un compte rendu qui asanctionné la clôture de ces travaux, l'Una-pe fait part des 23 conclusions et observa-tions auxquelles sont parvenus les nomb-reux participants et intervenants,professeurs, inspecteurs et autres profes-sionnels du secteur.Applaudissant certaines mesures et ajuste-ments apportées par le ministère de tutelle,l'union des parents d'élèves relève tout demême certains bémols et réajustements àapporter au système éducatif dans l'op-tique d'améliorer ses performances. Ainsi,il a été déploré que l'année scolaire, dansles établissements et universités algériens,ne soit pas fixe, qu'elle varie d'une année àune autre.Ce qui est donc aussi valable pour les datesde vacances et de reprises des cours. «Celaprovoque une instabilité continue, qui n'ai-de en rien toutes les parties concernées àprogrammer et à prévoir leur vie quoti-dienne», a affirmé l'Unape. De même, il a

été noté les changements itératifs dans l'a-ménagement des volumes horaires hebdo-madaires, en augmentant ou en compres-sant les heures imparties à chaque matière.«Ce qui a un impact néfaste sur le systèmede décision scolaire», pense l'associationdes parents d'élèves, qui cite pour exemplel'ajout d'activités ou leur suppression,comme l'enseignement de la langue fran-çaise, administré en troisième année pri-maire, et ce, bien qu'il fut décidé sa pro-grammation dès la deuxième année. Par ailleurs, il est assuré dans le documentque les élèves et les enseignants sont sujetsà de grandes pressions du fait de la densitédu volume horaire quotidien.Dépassant les six heures par jour, cette si-tuation est des plus fatigantes pour l'en-fant, amenuisant sa concentration et le pri-vant aussi de repos, de l'exercice d'activitésextrascolaires pourtant indispensables ouencore l'empêchant de réviser ses leçonsdu jour et de préparer les cours du lende-main. Il est aussi remarqué l'impossibilitéd'appliquer les nouvelles grilles horairesdans les établissements primaires qui sontrégis par la double vacation, hormis dansle cas où ces derniers ouvrent leurs portesle samedi matin, pourtant week-end. L'a-

ménagement du week-end, laissé à l'appré-ciation du chef d'établissement, ne fait pasconsensus. Ainsi, l'Unape relève que cettesituation est des plus «particulières», «uneécole travaillant, l'autre non durant lamoitié de la journée du samedi et ainsi desuite». Concernant la décision, saluée tou-tefois, d'étendre l'année scolaire à 35 se-maines, elle aurait été plus judicieuse siseulement toutes les dispositions idoinesavaient été mises en place parallèlement àson application. Pour les régions du GrandSud du pays, par exemple, un réaménage-ment spécifique et adapté aux particulari-tés de cette zone doit être adopté.Pour finir, l'Unape propose un retour à unesemaine de cours de six jours au lieu decinq, et ce, afin d'éviter «les mauvaisessurprises en fin d'année». Puis, à compterde la rentrée scolaire prochaine, procéder àune réduction du volume horaire quotidienpour arriver à une semaine de cinq jours. Par ailleurs, l'Unape urge les autoritésconcernées à enfin mettre en œuvre «leconseil de l'éducation et de la formationqui contribuerait au développement de l'é-cole algérienne, améliorerait le rende-ment pédagogique et assurerait laprospérité». G. L.

Les contestataires ont réitéré leur détermination à poursuivre la grève

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 6

L ’ A C T U A L I T É

PROCÈS DE LA CIMENTERIE DE CHLEF

2 ans de prison pour le DG de l'ECDE

SIX ÉLÈVES SUSPECTÉS DE GRIPPE «A» À TIZI OUZOU

Une école privée fermée

ARCELORMITTAL TÉBESSA

La direction générale cède à la pression

S ix élèves suspectés degrippe A(H1N1) sont

hospitalisés au CHU NedirMohamed de Tizi Ouzou. Ilsont été admis au service desmaladies infectieuses et sontmis sous traitement, en atten-dant les résultats des analysesdu laboratoire de référence dela grippe de l'Institut Pasteurd'Algérie. L'information a étérévélée hier au cours d'unpoint de presse animé par ledirecteur de l'éducation de lawilaya de Tizi Ouzou, Nordi-ne Khaldi.Même s'il s'agit d'une formebénigne qui ne suscite aucuneinquiétude, pour le moment,les responsables locaux dusecteur ont préféré fermer,pour une semaine, l'école pri-vée où sont scolarisés lesélèves concernés, et ce, pour

parer à une éventuelle propa-gation du virus au sein del'établissement. Selon le même responsable,quatre cas avérés de grippeporcine ont été enregistrés, ily a une vingtaine de jours,chez des élèves inscrits dansdes établissements scolairesdans les communes de DraâEl Mizan, Tizi Gheniff etBoghni. Fort heureusement,la découverte, début no-vembre de ces sujets, interve-nait au moment où les éco-liers étaient en vacances. Pourrappel, trois autres cas ont étéconfirmés, le 18 novembre, àTizi Ouzou. Il s'agit d'une jeune femme de29 ans et d'un jeune hommede 33 ans revenus de l'étran-ger, ainsi qu'une jeune fille de15 ans. Selon une source hos-

pitalière, tous les sujets pré-sentant des symptômes de lagrippe porcine admis au CHUde Tizi Ouzou, ces derniersjours, ont quitté l'hôpital

après avoir suivi les soins ap-propriés et qu'aucune formesévère ni décès n'ont été enre-gistrés à ce jour.

A. Tahraoui

Après un premier report, le procèsdu DG de la cimenterie de Chlef etde son fils a eu lieu finalement hier

au tribunal de Boukadir, à 20 km à l'ouestde Chlef. Le premier accusé a étécondamné à deux ans de prison ferme etle second à six mois de prison ferme, res-pectivement pour «abus de fonctions» et«spéculation». Tous deux sont détenus depuis cinq moissuite au mandat de dépôt prononcé au dé-but du mois de juillet dernier par le ma-

gistrat en charge du dossier au niveau du-dit tribunal. Celui-ci a fait application des disposi-tions de l'article 33 de la loi du 20 février2006 relative à la prévention et à la luttecontre la corruption. Les faits remontent au début de l'annéelorsque la compagnie de gendarmerie deBoukadir a diligenté une enquête pourfaire la lumière sur l'affaire en question.Selon l'acte d'accusation, le DG a octroyéà son fils (étudiant) des quantités de ci-

ment sur la base d'un «dossier non régle-mentaire». Ce dernier avait un dossiercommercial au niveau de l'ECDE avantqu'il ne soit mis fin à cette relation quatremois après l'installation de son père à latête de cette entreprise.Un autre dirigeant, poursuivi pour lesmêmes faits, sera également jugé dansles prochaines semaines. L'intérim de ladirection a été confié à un cadre de l'en-treprise en attendant sa confirmation oula désignation d'un nouveau DG. A.Y.

PARLEMENTUne délégation de l'OTAN à Alger

Une délégation de l'Assemblée parlementaire de l'Organisationdu traité de l'Atlantique Nord (OTAN) est en visite de travailet de débats inter-parlementaires en Algérie à partir d'aujour-

d'hui et ce jusqu'au 26 novembre. Cette délégation sera ainsi ac-cueillie par le Parlement algérien, où la trentaine de parlementairesdes pays membres de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN assiste-ront à une rencontre-débat. Durant cette cérémonie d'ouverture, leprésident de l'APN interviendra, ainsi que le président de la commis-sion économique et de sécurité de l'AP/OTAN, Hugh Bayley, et leprésident du groupe spécial Méditerranée Moyen-Orient del'AP/OTAN, Vahit Erdem. «Cette visite devra permettre d'examineret d'échanger des points de vue sur des questions aussi variées que lesréformes politiques et économiques, la sécurité alimentaire, la poli-tique énergétique et la stabilité dans la région du Maghreb et de laMéditerranée», explique le communiqué publié par l'APN. Il seraaussi question d'échanger les points de vue sur des thèmes relatifs àl'environnement et les changements climatiques, les ressources eneau, les flux migratoires dans la région méditerranéenne ainsi que lacoopération régionale et les grandes tendances politiques et écono-miques mondiales. La visite offrira aussi aux parlementaires algé-riens une occasion de «donner la véritable image de l'Algérie, l'imaged'une Algérie stable qui entend exploiter au mieux ses capacités»,souligne le communiqué. G .L.

COOPÉRATIONOuyahia reçoit J. L. BorlooL e Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a reçu hier le ministre d'Etat

français, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développementdurable et de la Mer, Jean-Louis Borloo, en visite en Algérie, indiqueun communiqué du Premier ministère. A assisté à cette audience, leministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et duTourisme, Cherif Rahmani, précise-t-on. APS

JUSTICE 2 anciens prisonniers deGuantanamo acquittésD eux anciens prisonniers de Guantanamo, Abdelli Faghoul et Terari

Mohamed, accusés d'appartenance à un groupe terroriste activant àl'étranger, ont été acquittés hier par le tribunal criminel près la Courd'Alger. Selon la décision de la chambre d'accusation, les deux accusésont été remis le 15 août 2008 aux autorités sécuritaires algériennes aprèsleur libération de la prison de Guantanamo, où ils ont été détenus pen-dant sept ans sans jugement. Selon la même source, les deux accusésétaient allés en Allemagne au début des années 1990 où ils se sont livrésau trafic de drogue et au vol avant de se rendre en Afghanistan jusqu'auxattentats du 11 septembre 2001, où ils furent arrêtés par la police pakis-tanaise. Pendant le procès, les deux accusés ont reconnu s'être adonnésau trafic de drogue en Allemagne, mais ont nié leur appartenance à ungroupe terroriste en Afghanistan, affirmant qu'ils ont été «sauvagementtorturés» durant leur emprisonnement à Guantanamo. Le procureurgénéral avait requis une peine de 20 ans de prison ferme contre les deuxaccusés, alors que la défense avait plaidé l'innocence. APS

TERRORISMEDeux blessés à BoumerdèsD eux citoyens ont été blessés dans l'explosion d'une bombe artisana-

le, hier matin à Thenia, à 15 km à l'est de Boumerdès. La bombeavait été dissimulée au bord de la route, non loin du cimetière de The-nia, situé à proximité de la carrière de Si Mustapha ; elle a été actionnéeà distance au passage des deux ex-patriotes convertis en agents de sécu-rité chargés de la surveillance des installations gazières et électriques,précise notre source. Ils ont été légèrement atteints et ont reçu les soinsnécessaires au niveau d'un établissement sanitaire de la région. K.O.

Cinq supporters guelmis en observationCinq jeunes supporters guelmis de l'équipe nationale de foot-ball, de retour de la capitale soudanaise Khartoum, ont été ad-mis, hier, au niveau du service des maladies infectieuses del'hôpital Ibn Zohr de Guelma. Selon plusieurs sources hospita-lières, ils sont suspectés d'être porteurs du virus de la grippeA(H1N1). Un protocole de prise en charge des malades au ni-veau dudit service a été, nous dit-on, activé. Hier encore,d'autres jeunes supporters, indiquent nos sources, se sontprésentés à l'hôpital pour des symptômes similaires. Dansl'attente des résultats sérologiques émanant de l'Institut Pas-teur d'Alger, les médecins craignent le pire si le virus est décla-ré positif. KKaarriimm DDaaddccii

L a plateforme de revendications so-cioprofessionnelles et celle relative à

la réhabilitation du parc matériel d'ex-ploitation des deux mines de Ouenza etBoukhadra (Tébessa) ont été finalement

adoptées par la direction générale d'Ar-celorMittal Tébessa.» C'est ce qu'a dé-claré, hier, le partenaire social de l'entre-prise ArcelorMittal Tébessa. Engagéesdepuis plus d'un mois avec Jean Fortin,le directeur général d'ArcelorMittal, lesnégociations ont abouti à une satisfac-tion dont Saïd Laïchaoui, le secrétairegénéral, a rendu public hier les résultats.Il s'agit, selon le syndicaliste, «d'un ac-cord qui a été donné par Jean Fortin, ledirecteur d'ArcelorMittal Tébessa, rela-tif à la relance des exploitations mi-nières au niveau des deux sites (Ouenzaet Boukhadra) et de réviser la copie desorganigrammes de l'entreprise». Les deux parties ont convenu, selon lamême source, de la mise en place d'unecommission mixte dont la mission est

l'établissement d'un projet de plan decarrière consolidé par un documentcadre. Préalablement et tel que souhaitépar le partenaire social, la direction gé-nérale d'ArcelorMittal a décidé de lancerun programme de production. Pour mémoire, les mineurs avaient ob-servé, en guise de protestation, plusieursarrêts de travail. Passés à la vitesse supérieure, ils avaientmenacé d'une grève générale illimitée,notamment les travailleurs du site minierde Ouenza qui avaient exigé le départ deleurs représentants syndicaux. Une exi-gence qui a été satisfaite car les mis encause, c'est-à-dire les syndicalistes de cesite, ont été accusés de «complaisance»avec la direction générale d'ArcelorMit-tal Tébessa. M.-F. G.

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C eci dit, en dépit de toutes les dispositionscomprises dans la loi de finances complé-

mentaire 2009, destinées à mettre un terme auximportations inutiles, l'Etat peine, semble-t-il, àmettre de l'ordre dans la maison. Durant l'annéeécoulée, les importations de l'Algérie ont at-teint un taux jamais égalé, s'établissant à prèsde 40 milliards de dollars. Selon le communi-qué du CNIS, repris par l'agence APS, le grou-pe des biens d'équipement industriels occupe lepremier rang avec une part de 39,02% du volu-me global (12,72 milliards de dollars) en haus-se de 24,31%, suivi du groupe des biens d'équi-pement agricoles avec 198 millions de dollars(33,19%) et le groupe demi-produits avec25,34%, soit 8,26 milliards de dollars, en haus-se de 1,01%. Le taux d'importation des biens d'équipementest appelé à connaître une autre hausse en 2010,puisque le projet de loi de finances pour l'annéeprochaine consacre un important budget à ce

secteur. Une enveloppe de 45 milliards de dol-lars est consacrée aux achats de l'Algérie enmatière de biens d'équipement ainsi qu'aux in-vestissements publics. Les autres groupes de la structure des importa-tions ont connu des baisses, la plus importanteétant celle du groupe énergies et lubrifiants (-28,28%) pour totaliser 371 millions de dollars,suivi de celui de l'alimentation avec une baissede 25,75%, soit 4,9 milliards de dollars, les pro-duits bruts (-18,86%) soit 975 millions de dol-lars. Cette tendance baissière n'a pas épargnéles biens de consommation qui, selon le CNIS,ont reculé de 8,07% pour totaliser 5,12 mil-liards de dollars. Par ailleurs, pour le mois d'octobre dernier, lesrésultats des Douanes continuent d'afficher unetendance à la baisse de l'excèdent de la balancecommerciale, qui a enregistré une diminutionde près de 47%, passant de 2,6 milliards de dol-lars en octobre 2008 à 1,38 milliard de dollarsau même mois de l'année 2009. Cette situations'explique particulièrement par la baisse des ex-

portations d’hydrocarbures de plus de 28%,passant de 5,5 milliards de dollars en octobre2008 à 3,9 milliards de dollars le même mois en2009. S'agissant justement des exportations al-gériennes, les hydrocarbures, qui représentent98,66% du volume global des exportations al-gériennes au mois d'octobre 2009, ont enregis-tré une baisse de 28,4% pour totaliser 3,94 mil-liards de dollars. Les exportations hors hydrocarbures, elles, de-meurent marginales avec seulement 1,34% duvolume global des exportations du mois d'oc-tobre dernier, soit 98 millions de dollars, en di-minution de 39,13% par rapport au même moisde 2008. Les exportations globales de l'Algérie ont at-teint 35,97 milliards de dollars durant les dixpremiers mois de l'année 2009, contre 68,03milliards durant la même période de l'annéeécoulée, soit une baisse sensible de 47,13%.Cette chute des exportations s'est répercutée surl'excédent de la balance commerciale qui estpassé de 35,5 milliards de dollars durant les dix

premiers mois de 2008 à seulement 3,3 mil-liards de dollars durant la même période de l'an-née en cours. De janvier à fin octobre 2009, letaux de couverture des importations par les ex-portations a atteint 110% contre 209% l'annéepassée. A. T.

El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 7

L ’ A C T U A L I T É

Pub

licit

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ÉVOLUTION À LA HAUSSE DES IMPORTATIONS

L'inefficace mesure du gouvernement

MALGRÉ UNE LFC 2009 RESTRICTIVE POUR LES IMPORTATIONS

Les achats atteignent 32 milliards de dollars

Les mesures prévues par la loi definances 2009, visant à limiterla facture des importations, ne

semblent pas toucher les secteurs lesplus coûteux pour l'Etat. C'est dumoins ce qui ressort de l’analyse del'évolution des importations entre2006 et 2008, passées de 25,790 à50,051 milliards de dollars. Ainsi, lebilan montre que l'ardoise des pro-duits alimentaires tels que les cé-réales, le lait, l'huile, les alcools, etc.,est passée de 3,680 milliards de dol-lars en 2006 à 4,954 milliards dedollars pour atteindre 7, 747 mil-liards de dollars. Dans cette catégorie, le blé, le méteil(mélange de céréales) et le lait enpoudre ont occupé la première placeen 2008, avec, respectivement,3,174 milliards de dollars et1,162 milliard de dollars. Derrièreviennent le maïs et le sucre dont lesimportations en 2008 ont atteintrespectivement 671,33 millionsde dollars et 410,51 millions dedollars. La facture du médica-ment, quant à elle, atteint tou-jours, en 2008, la somme fara-mineuse de 1, 695 milliard dedollars pour un secteur où lenombre de laboratoires privés aexplosé eu égard aux avantagesfiscaux mis en place par l'Etatjustement pour limiter les im-portations. Le constat est d'autant plus troublantlorsqu'on sait que durant la fin desannées 1990 et le début de celles de2000, les pouvoirs publics ont mis enplace un dispositif fiscal avantageuxau profit des laboratoires dans le butréduire de moitié la facture annuellede l'époque, qui était d’à peine

500 millions de dollars. Résultat,celle-ci a triplé et rien n'indique quecette hausse serait freinée. Parailleurs, le bilan de la Banque d'Al-gérie montre que les importationsdes demi-produits de première trans-formation comme l'acier, le bois et leciment ont pratiquement doublé enl'espace de trois années. Arrêtée en2006 à 4,838 milliards de dollars,elle a atteint 7,105 milliards de dol-lars en 2007 puis 9,027 milliards dedollars en 2008. Une évolution qui a touché aussi lesservices importés tels que les trans-ports, les services bancaires et finan-ciers, les services productifs, lesvoyages, etc., dont le coût est passéde 4,78 milliards de dollars en 2006,à 6,93 milliards de dollars en 2007 età 10,87 milliards en 2008. Un sec-teur qui coûte excessivement cheraux caisses de l'Etat et où, selon les

spécialistes, il y a le plus de corrup-tion. Les mesures du gouvernement ontplutôt touché le groupe des biens deconsommation durables destinés gé-néralement aux ménages comme lesvoitures et les produits électroména-gers qui, certes, sont passés de2,956 milliards de dollars en 2006 à

3,752 milliards en 2007 pour at-teindre 5,090 milliards de dollars en

2008, mais qui sont vrai-ment loin par rapport auxproduits qui coûtent cher àl'Etat. Paradoxalement, l'im-portation des biensd'équipement agricolea connu une baissedrastique durant lestrois années alors quece secteur devrait, euégard aux fonds colos-

saux qui ont été alloués pour ledéveloppement de l'agricultu-re, connaître une hausse consi-dérable. Les importations sont passées de141 millions de dollars en 2006 à84 millions de dollars en 2008. Cequi suscite de lourdes interrogations.Pour sa part, la facture des produits

bruts, donc de la matière première, aconnu, elle aussi, une hausse. Elleest passée de 858 millions de dollarsen 2006 à 1,373 milliard de dollarsen 2008, alors que le coût des impor-tations des biens d'équipement in-

dustriels a quant à lui augmenté enpassant de 8,297 milliards de dollarsen 2006 à 15,268 milliards de dol-lars en 2008. Durant l'année écoulée, dans cettemême catégorie, le marché des véhi-

cules (tourisme et utilitaires) a at-teint 3,414 milliards de dollars, suivides importations des turbines à gazet leurs parties avec 652,74 millionsde dollars, puis par les équipementsde téléphonie avec 527,98 millions

de dollars. Ces chiffres sont d'autantplus inquiétants qu'ils dé-montrent que malgré lesbudgets colossaux dépenséspar l'Etat dans le cadre desdifférents plans de dévelop-pement et censés aider à laproduction locale, la facturedes biens importés, notam-ment ceux dits de consom-

mation, ne cesse d'augmenter et lesmesures tendant à la réduire ne sonten fait que de la poudre aux yeuxpuisqu'elles ne touchent pas la caté-gorie des produits qui saignent leTrésor public. Salima Tlemçani

Les importations sont passées de 27,790 milliards de dollars en 2006 à 50,051 milliards de dollars en 2008. Les services importés représentent la plus importantefacture avec 10,87 milliards de dollars en 2008, alorsqu'ils coûtaient 4,78 milliards de dollars en 2006. Les mesures tendant à réduire cette facture n'aurontpas d'incidence parce qu'elles ne toucheront pas lesproduits qui saignent le Trésor public.

1,695 milliard de dollars est la

facture de l'importation des médicaments en

2008

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1,162 milliard de dollars est le coût

des importations dulait en poudre en2008

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La facture des biens importés, malgré les lois restrictives, ne cesse d’augmenter

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 8

É C O N O M I E

SONELGAZ REPREND LA SOCIÉTÉ ROUIBA ÉCLAIRAGE

Une usine de panneauxsolaires en 2012

VISITE EN ALGÉRIE D'UNE FORTE DÉLÉGATION DU MEDEF

La LFC focalise l'intérêt des Français

Une usine de fabrication depanneaux solaires seraconstruite pour être opé-

rationnelle en septembre 2012.C'est ce qu'a déclaré hier le mi-nistre de l'Energie et des Mines,Chakib Khelil, à l'Institut de for-mation en électricité et gaz(IFEG) lors de la cérémonie designature des nouveaux statutsde la société Rouiba Eclairage etcela, suite à son intégration com-me filiale au groupe Sonelgaz. Le projet en question sera réalisésur le site de ladite société, dansla zone industrielle de Rouiba, àAlger. A cet effet est consacréeune enveloppe f inancière de100 millions de dollars. Enve-loppe que prendra à sa chargeSonelgaz. Les appels d'offres se-ront lancés au plus tard en dé-cembre prochain. L'usines'étend sur une superficie de4 hectares. Sa capacité de pro-duction initiale est de 50 MWpar an. En parallèle, RouibaEclairage produira des supportsde réseaux électriques. A cette occasion, le ministre del'Energie et des Mines relève quel'intégration de ladite sociétédans le groupe Sonelgaz fait par-tie d'une stratégie nationale rela-tive au développement des éner-gies nouvelles et renouvelables,un secteur industriel nouveau enAlgérie. Dans ce cadre, il cite lesprojets de construction d'unecentrale d'énergie hybride àHassi R'mel d'une capacité de

150 MW qui sera livrée en 2010et d'une ferme éolienne à Adrar.Il évoque aussi le volet «intégra-tion», lequel «constitue lemaillon faible de l'industrieénergétique en Algérie». Il en-globe l'engineering, le manage-ment et la fabrication des équi-pements. Ainsi, indique le même interve-nant, «nous projetons de créer àGhardaïa un institut de re-cherche en énergies nouvelles etrenouvelables». Notons quel’existence de Rouiba Eclairageremonte à 1958 ; cette sociétéactive dans le domaine des pro-duits d'éclairage public. Natio-

nalisée en avant d’être intégrée àl'ex-Sonelec puis à l'ex-Enel en1983, elle est le principal four-nisseur du marché national enéquipements d'éclairage public. Sa superficie est de 13 hectares.Suite à la restructuration de l'ex-Enel, en 1999, a été créée l'entre-prise Rouiba éclairage. Elle s'oc-cupe de la fabrication et de lacommercialisation du matérield'éclairage public et domes-tique. Suite à un appel à mani-festation d'intérêt en vue de saprivatisation, resté infructueux,Sonelgaz a souhaité l'intégrer entant que filiale dans son groupepour développer les supports de

r é -

seaux électriques et la fabrica-tion de produits photovoltaïques. La SGP jugeant la propositionintéressante, a introduit un dos-sier en ce sens. Dossier qui a reçu l'aval duConseil des participations del'Etat (CPE) le 12 mars dernier.La signature de la convention detransfert par le PDG de Sonel-gaz et le président du directoirede la SGP Cabeleq a eu lieu le5 août dernier.

AmnayIdir

L a visite en Algérie, depuis hier, d'uneforte délégation du patronat français

permettra au gouvernement Ouyahia declarifier de vive voix les nouvelles orienta-tions économiques algériennes. Très viru-lents à l'annonce des mesures contenuesdans la LFC 2009 relatives à l'investisse-ment étranger, les Français semblent appa-remment revenus à de meilleurs sentimentset se déplacent à Alger en nombre, sous labannière du Mouvement des entreprises deFrance (Medef) conduit par Mme Parisot.Du 22 au 24 novembre 2009, les représen-tants de 70 entreprises françaises aurontdonc un aperçu plus clair des motivationsmais aussi des modalités qui seront cellesdu nouveau partenariat souhaité par leshautes autorités algériennes. Celles-ci entendent signifier aux potentielsinvestisseurs que la page des partenariats«sans implantation d'une véritable produc-tion en Algérie et sans transfert technolo-gique est définitivement tournée», commel'a récemment déclaré le ministre de l'In-dustrie et de la Promotion des investisse-ments, M. Temmar. Contacté hier, le chefdu Forum des chefs d'entreprise (FCE), M.Hamiani, explique que le Medef, qui serareçu par le chef du gouvernement, AhmedOuyahia, les ministres de l'Industrie, desFinances, du Commerce et par le gouver-neur de la Banque d'Algérie, aura le loisirde comprendre que les nouvelles décisions

économiques du gouvernement sont «le ré-sultat de la déception née après 15 ansd'ouverture. Des années de politique de li-béralisation économique qui n'a pas répon-du à nos attentes, n'a pas ramené les inves-tissements structurants, les projetscréateurs d'emplois et qui s'ajoute à un vé-ritable déséquilibre de la balance des paie-ments après la chute de 50% des recettespétrolières et une augmentation sans pré-cédent de la facture des importations».«C'est une situation intenable pour l'Algé-rie», estime le chef du FCE, qui ajoute que«le gouvernement a adopté une nouvelleapproche pour rétablir les équilibres fon-damentaux et pour attirer les véritables in-vestissements, au même titre que les paysvoisins.» «Cette nouvelle politique des in-vestissements étrangers décidée par le gou-vernement, poursuit M. Hamiani, passecertes par l'association d'un ou de plu-sieurs partenaires nationaux, mais donnele droit à une gestion totale de l'entrepriseau partenaire étranger même s'il n'en dé-tient que 49% des parts.»Le patron du FCE estime que la nouvelleréglementation ne constitue pas «un handi-cap» et invite les Français à «porter un re-gard neuf sur les projets en Algérie carmême avec 49%, ils peuvent générer plusde profits qu’avec 100% ailleurs dans leMaghreb étant donné les potentialités dumarché algérien», insiste-t-il. Dans une en-

trevue avec la presse la semaine dernière,l'ambassadeur de France en Algérie, XavierDriencourt, avait pour sa part estimé que«les relations franco-algériennes sont toutà fait bonnes et ne demandent qu'à être in-tensifiées», soulignant : «Nous avons beau-coup travaillé pour expliquer, en Francenotamment, les nouvelles orientations de laloi de finances complémentaire 2009, qui aredéfini le cadre juridique des sociétés àcapitaux étrangers désireuses de s'installerdans ce pays.» Présent à la rencontre, MarcBouteiller, chef de la mission économiqueà l'ambassade, a estimé de son côté que lavisite du Medef est «la preuve de l'intérêtque les entreprises françaises portent àl'Algérie». La délégation des hommes d'af-faires français rencontrera aujourd'hui, àl'hôtel Sofitel, les membres du FCE pour«avoir une meilleure visibilité du partena-riat, et tracer un programme d'action surtrois ans afin de cibler les actions à enga-ger et le portefeuille de projets à dégager»,nous dit M. Hamiani. Les entreprises fran-çaises représentées lors de cette visitecomptent notamment des cabinets deconseil susceptibles de mieux faireconnaître en France les nouvelles mesuresliées à l'investissement en Algérie, des en-treprises du bâtiment intéressées par lesgrands chantiers ouverts, ainsi que des en-treprises des secteurs énergétique et agro-alimentaire. Zhor Hadjam

OPEP

Consensus sur unbaril à 75-80 dollarsL

es pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pé-trole semblent satisfaits des prix actuels du baril de pétrole. Ledernier pays en date à s'exprimer sur le thème est le Koweït à

travers son ministre du Pétrole cheikh Ahmad Abdallah Al Sabah.Le ministre koweïtien du Pétrole a indiqué mardi dernier à Koweïtque «75 à 80 dollars le baril est un bon prix». A propos de la prochai-ne réunion extraordinaire de l'OPEP, qui se tiendra le 22 décembreprochain à Luanda cheikh Ahmad Abdallah Al Sabah a estimé quel'Organisation ne devrait pas apporter de changement à son plafondde production. Ses propos font écho aux déclarations faites lundi parle président en exercice de l'OPEP, le ministre angolais du Pétrole,José Maria Botelho de Vasconcelos.Le président de l'Organisationdes pays exportateurs de pétrole, José Maria Botelho de Vasconcelos,avait déjà estimé lundi qu'«un cours du pétrole brut entre 75 et 80 dol-lars est un bon prix pour le rétablissement de l'économie mondiale».Le ministre qui s'exprimait à Abou Dhabi lors d'une conférence sur lasécurité énergétique s'était déclaré satisfait du taux de conformité despays membres de l'OPEP avec les quotas de production qui seraientde 65%. Cette déclaration intervient au moment où beaucoup de voixse sont élevés pour considérer que la hausse des cours du pétrole brutactuellement pouvait gêner la reprise de économie mondiale. Cesderniers temps une bonne reprise de la consommation de pétrole enChine a soutenu les prix qui ont même dépassé la barre des 80 dollarsle baril avant de reculer. Le président de l'OPEP, dont le pays abritera une conférence extraor-dinaire le 22 décembre prochain, a indiqué que la situation du marchépétrolier sera examinée lors de la prochaine réunion à Luanda et qu'ilest fort possible que l'OPEP maintienne son plafond de productionactuel fixé au mois de décembre à Oran à 24,85 millions de barils parjour tout en écartant pas aussi la possibilité d'une augmentation de laproduction. Après la publication du rapport hebdomadaire sur lesstocks pétroliers américains, les cours du pétrole restaient soutenus.Selon le rapport sur les stocks hebdomadaires du Département amé-ricain de l'énergie, les réserves de pétrole brut ont diminué de 900000 barils. Les stocks de produits distillés ont également baissé demoins 300 000 barils, de même que les stocks d'essence qui ontconnu un net recul de moins de 1,7 million de barils.Ce qui a permisaux cours de toucher la barre des 80 dollars avant de reculer. Ces der-niers jours les cours du pétrole semblent avoir trouvé une stabilitédans la fourchette de 75-80 dollars, un niveau jugé satisfaisant pourpermettre le redémarrage dans l'industrie pétrolière selon les paysproducteurs. Pour la journée de vendredi, le pétrole avait clôturé àNew York à 76,72 dollars le baril pour le light sweet crude sur lecontrat de décembre qui expirait. Pour le contrat de janvier, le brutétait à 77,47 dollars le baril. Tandis que le brent terminait à 77,20 dol-lars le baril. Lies Sahar

LOI DE FINANCES 2010

Les députés demandentla présentation de la loiorganiqueP lusieurs députés ont réitéré, hier, à l’Assemblée populaire na-

tionale (APN), les demandes de présentation de la loi orga-nique relative aux lois de finances qui est à même, selon eux, deconsacrer le rôle du Parlement dans le contrôle de la gestion dubudget de l'Etat. Pour ces députés, ce texte, une fois adopté, per-mettra au Parlement de renforcer son rôle dans le contrôle dubudget de l'Etat et dans la vie économique du pays et assurera da-vantage de transparence dans la gestion des dépenses publiqueset des crédits alloués à chaque secteur. Dans ce contexte, un dépu-té s'est interrogé sur le retard enregistré dans la présentation duprojet de ce texte devant l'instance législative, en dépit de sonadoption par le Conseil du gouvernement depuis plus d'une an-née. Interrogation partagée par d'autres députés. Lors d’une précédente séance, datant du 18 novembre, plusieursintervenants, lors d’une séance consacrée aux débats relatifs auprojet de loi de finances 2010, ont souligné la nécessité pourl'Etat de mettre en place des mécanismes efficaces «pour mettreun terme à la propagation de scandales financiers et aux détour-nements de fonds enregistrés dernièrement, selon les députés, auniveau de certaines banques». Pour rappel, le bureau de l’APN atenu la semaine dernière une réunion présidée par Abdelaziz Zia-ri, président de l'APN, consacrée à l'examen de 58 amendementsproposés au projet de loi de finances 2010. Le bureau de l'APN aretenu 54 amendements et rejeté 4 autres, car ne réunissant pasles conditions de forme. Les amendements retenus ont été soumisà la commission des finances et du budget pour examen et élabo-ration du rapport complémentaire sur le projet de loi de finances.Le vote des articles prévus dans le projet de loi de finances par lesdéputés est prévu pour le 1er décembre, a-t-on appris auprès del'APN. APS

● Le groupe Sonelgaz a annoncé la création de sa première usine de fabrication de modulesphotovoltaïques, soit des panneaux solaires.

L’Algérie dispose d’un potentiel énergétique solaire infini

PHO

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Le commissaire du Festival dufilm amazigh, Assad Si El Hachi-mi, multiplie les initiatives pourdonner une meilleure visibilité aucinéma algérien. Venu en Francedans le cadre de ses recherches, ilen a profité pour tisser des ré-seaux pour soutenir le film ama-zigh. Il compte organiser des ma-nifestations culturelles dansplusieurs villes françaises.

Propos recueillis par Rémi Yacine

Le Festival du film amazigh arrive enfinen France ...

Le festival a été créé en Algérie grâce ausoutien des institutions de l'Etat. Sa dimensionnationale est prouvée et largement revendiquéepar nos cinéastes et artistes de différents hori-zons. Il acquiert, aujourd'hui, une renomméecroissante et arrache une reconnaissance au seindes festivals existants à l'étranger. Il reste effec-tivement un effort à accomplir, celui de tra-vailler un peu plus en direction de la commu-nauté algérienne établie à l'étranger etessentiellement en France, car elle est aussi de-mandeuse. A ce propos, je peux vous confirmerque beaucoup d'associations et d'établissements

de cinéma nous sollicitent pour une program-mation cinématographique. Nous envisageons,prochainement, de soumettre au ministère de laCulture le projet d'un panorama qui se tiendraitau cinéma Duplex de Saint-Denis, de Roubaixet dans d'autres villes. Cela donnera indubita-blement une meilleure visibilité au festival avecun rayonnement international. Je suis actuelle-ment en France dans le cadre de ma formationuniversitaire, mais je profite pour donner uneimpulsion à un des objectifs de notre festival quiconsiste à enrichir et promouvoir le produit cul-turel et artistique national et sa diffusion en Al-gérie et à l'étranger.

Avez-vous pensé à inclure la communautéimmigrée d'origine algérienne dans la 10e

édition ?Le Fcnafa demeure un tremplin pour la créa-

tion, un espace convivial pour nos concitoyens,qu'ils soient en Algérie ou à l'étranger. Pourchaque édition notre festival implique des pro-fessionnels, des cinéastes aguerris, des nomscélèbres, des signatures issues aussi de la dia-spora. Nous sommes persuadés que le pont doitêtre consolidé entre les deux rives et le cinémademeure un moyen efficace pour rapprocher lescommunautés et bannir les frontières. Pour la10e édition, outre les films, les personnalités in-vitées, le jury est constitué de noms issus del'immigration très connus du monde du cinémaet de la culture .Je citerais à ce titre le romancieret scénariste Akli Tadjer qui a notamment parti-cipé à l'écriture d'épisodes de la série Maigret,d'après Georges Simenon et auteur de Le por-

teur de cartable adapté à l'écran. En exclusivitépour vous, il sera président du jury de la 10e édi-tion du festival qui se tiendra à Tizi Ouzou enmars 2010.

Pourquoi avez-vous choisi la Roumaniecomme invitée d'honneur ?

Il est de coutume, pour le festival, d'inviter àchacune de ses éditions un cinéma d'un pays.Après l'Irlande (2005), le Liban (2007), la Suis-se (2008) et l'Iran (2009), c'est autour, cette an-née, de la Roumanie de nous faire découvrir songénie cinématographique. Le Festival du filmamazigh offrira, aux curieux du 7e art, un pano-rama du cinéma roumain. Méconnu du grandpublic, excepté Lucian Pintilié, doyen du ciné-ma roumain, qui, avec talent, a mis en scènesans concession l'histoire de son pays. (La Re-constitution, Le Chêne, L'Après-midi d'un tor-tionnaire), il représentait le phare d'un cinémabalbutiant. Après avoir connu une période diffi-cile, la Roumanie est au cœur d'un renouveaucinématographique avec de nouvelles généra-tions d'auteurs, comme Cristiu Puiu, CristianMungiu, Corneliu Porumboiu, Cristian Nemes-cu. Et les longs métrages de fiction qui récoltentrégulièrement les principales récompenses dansles grands festivals, notamment au Festival deCannes. A côté de cette nouvelle vague, on peutconstater une deuxième vague de cinéastes rou-mains, Constantin Popescu, Bogdan Mustata,Ciprian Alexandrescu, Adrian Sitaru, dont lescourt-métrages ont, eux aussi, remporté unegrande part de reconnaissance à travers les festi-vals internationaux de courts métrages. R.Y

El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 9

F R A N C E - A C T U A L I T É S

FESTIVAL DU FILM AMAZIGH

Une initiative attendueen France

DÉTENU ARBITRAIREMENT EN ISRAËL

Il faut sauver le civil Salah

Paris De notre correspondant

Peut-on encore critiquer Israël en France sans êtretaxé d'antisémitisme ? Peut-on encore défendre unPalestinien, même innocent, sans être traité de

gauchiste attardé, voire de terroriste ? Peut-on dire enco-re, quand une rare occasion se présente, à la télévisionque si l'Elysée se démène pour la libération du soldatfranco-israélien Shalit enlevé par le Hamas, elle s'hono-rerait à faire de même pour le civil Salah Hamouri, unressortissant franco-palestinien, âgé de 24 ans, enfermédans une prison israélienne depuis 2005 ? L'acteur Fran-çois Cluzet s'est retrouvé pris dans une polémique vio-lente. Invité récemment sur France 2 dans l'émission do-minicale de13 h 15 , il a été accusé de «désinformation»et «d' incitation à la haine» par le Bureau national de vi-gilance contre l'antisémitisme (Bnvca), qui en a appeléau CSA. Pas moins. Le tort de François Cluzet ? Il militepour la libération de Salah Hamouri. Et pour lui, le Fran-co-Palestinien purge «un délit d'opinion», simplementparce qu'il a dit qu'il était contre les colonisations des ter-ritoires palestiniens. Le Bnvca, s'est indigné contre «unplaidoyer en faveur de la libération du terroriste franco-palestinien», et que Salah Hamouri a été condamné parla justice d'Israël pour avoir «en sa qualité de leaderd'une faction du FPLP, projeté un attentat, avec des com-plices, contre la personne du grand rabbin Oyadia Yos-see».Le Bnvca attendait du CSA qu'il contraignît la rédactionde France 2 «à rétablir les faits». France 2 est revenue surle sujet ce dernier mois par un nouveau traitement plus«équilibré», selon les termes du présentateur. De mèrefrançaise et de père palestinien, Salah Hamouri contesteles faits et se déclare seulement sympathisant du FPLP. Ila été arrêté lors d'un contrôle d'identité à un check-pointle 13 mars 2005. Aussitôt conduit en prison et après troisans de préventive, il accepte, en avril 2008, la propositiondu procureur militaire israélien de «plaider coupable»afin d'atténuer sa condamnation. Il écope ainsi de septannées de prison (au lieu de 14 ans dans ce cas de figure).En France, un comité national de soutien a été mis en pla-ce en octobre 2008. Salah Hamouri a été déclaré citoyend'honneur de la ville de Grigny, le 16 mai 2009. De soncôté, Nicolas Sarkozy a adressé un courrier à BenyaminNetanyahou, Premier ministre israélien, afin de réclamerun «geste de clémence». François Cluzet n'a pas caché ses doutes des efforts réel-lement déployés par la France pour obtenir l'extraditionde Salah Hamouri. Le 14 octobre dernier, la mère de Sa-lah Hamouri a écrit une lettre au président français pourdemander audience. «Je suis une mère et tout comme lesparents du caporal Shalit, je resterai mobilisée avec denombreuses personnalités et notre comité de soutien jus-qu'à la libération de mon fils dont le seul ‘’crime’’est derésister pacifiquement a une occupation que vous avez-vous-même évoquée en parlant de la création nécessaired'un Etat palestinien. Son second " crime " serait de nepas regretter. On se demande bien d'ailleurs ce qu'il au-rait à regretter à part d'avoir passé les meilleures annéesde sa vie en prison.» Et de rappeler : «Je vous remercied'être intervenu auprès du Premier ministre israélien endemandant une mesure de clémence (cependant, vousn'avez jamais demandé la libération de mon fils). Celle-ci a été refusée de façon cinglante, et depuis : plus rien.»Elle réitère sa demande d'audience. «Je souhaiteraisdonc vous rencontrer personnellement, tout comme mon-sieur Shalit a été reçu par vous de même que les autresfamilles à qui vous avez pu procurer espoir et réconfortquand leurs proches étaient en difficulté à l'étranger.»Aucune réponse à ce jour. R.YSite de soutien : http://www.salah-hamouri.fr/

Lyon De notre correspondant

A travers plusieurs tableaux pas-sionnants, l'exposition se pro-

pose de raconter, par le biais deparcours d'hommes et de femmesordinaires, en particulier des ar-tistes, la présence des Maghrébinsen France. Riche de nombreux do-cuments inédits, cet événementsera l'occasion de découvrir un as-pect méconnu de l'immigration

nord-africaine dans l'Hexagone.Acteurs privilégiés dans la destinéede ces communautés, les artistessont des témoins précieux de cettehistoire. C'est aussi à partir de lalittérature, du cinéma, de la télévi-sion, du théâtre et des arts plas-tiques que cette exposition entendretracer ce siècle avec, on l'auracompris, plusieurs partis pris.Alors que le gouvernement fran-çais a choisi de traiter de la ques-tion de l'identité nationale, le tra-

vail présenté raconte l'histoire del'immigration magrébine du pointde vue de ces populations, sans né-gliger leur environnement, d'où lechoix de privilégier dans la scéno-graphie les supports culturels, pre-miers témoins du long processusd'enracinement et de ses épreuves— les deux conflits mondiaux, lacolonisation puis les guerres d'in-dépendance— la sédentarisationinéluctable toujours en question,etc. La présentation permet égale-ment de découvrir le parcours depersonnalités maghrébines oufrançaises, qui ont été les acteursencore trop souvent méconnus no-tamment l'Emir Abd El Kader fêtépar Napoléon III et le GrandOrient, aux marcheurs de 1983, duKabyle Ahmed Ben Amar El Gaïd,fondateur du Cirque Amar, aux ve-dettes d'aujourd'hui. Bien évidem-

ment, tout n'a pas été rose, et l'ex-position ne néglige certes pas lesconflits, les rencontres, les métis-sages, et prend en compte toutesles facettes de cette histoire cultu-relle, jusqu'aux crispations identi-taires qui posent question.L'exposition «Un siècle d'histoireculturelle des Maghrébins en Fran-ce» a reçu le concours de nom-breuses associations, institutionsou administrations, ainsi que leparrainage de personnalités origi-naires de l'immigration en Franceou françaises. Walid Mebarek

* Générations : un siècle d'histoireculturelle des Maghrébins en Fran-ce Palais de la Porte Dorée 293,avenue Daumesnil 75012 PARIS //(+33) 1 53 59 58 60. Un catalogueest proposé publié en relation avecles éditions Gallimard, au prix ex-ceptionnel de 25 ≠.

Un siècle d'histoire culturelledes Maghrébins en France

●Après Lyon cet été, l'exposition de «Génériques, Générations : un siècle d'histoire culturelle desMaghrébins en France» sera présentée à la Cité nationale de l'histoire de l'immigration à Paris (CNHI)

du 17 novembre 2009 au 18 avril 2010.

IMAGES D'ALGÉRIE; PIERRE BOURDIEU, UN PHOTOGRAPHE DE CIRCONSTANCE

A Marseille dans le cadre de la 4e édition des Rencontres à l'Echelleet de la 16

e édition des Rencontres d'Averroès (qui se déroulerontles 27 et 28 novembre), Les Ateliers de l'Image, Les Bancs Publics -Lieu d'Expérimentations culturelles et l'Espace-culture présententcette exposition conçue par Christine Frisinghelli et Franz Schul-theis, produite et réalisée par Camera Austria, Graz. Contact : [email protected] ou 0033 491 90 46 76.

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Malaise dans le secteur des transports

Le transport routier, un sec-teur où l’anarchie règne enmaître, ne cesse de faire

réagir plus d’un parmi les usa-gers et les transporteurs. ABouira, où cette catégorie estreprésentée par la Fédérationnationale des transporteurs,affiliée à l’UGCAA (Uniongénérale des commerçants etartisans algériens), l’on est déjàarrivé aux prises avec les res-ponsables du secteur souventdésignés comme étant démis-sionnaires. Des doléances sontadressées à qui de droit, maissans suite visible, affirme-t-ondu côté des transporteurs. Le lotdes problèmes vécus au quoti-dien par ces derniers donne bienl’impression d’être insurmon-table. Les transporteurs, sou-vent à bord de moyens roulantdésuets, et faisant face, seloneux «à toutes formes de harcè-lements de la part de l’adminis-tration, des services de sécuritéet des usagers (voyageurs)»,somment le ministère de tutelleà prendre les mesures adéquatesà même d’assurer le minimumdes conditions de travail pourgarantir une bonne prestation deservice. M. Chellali Mohamed,secrétaire de wilaya de Bouirade la fédération des transpor-teurs évoque plusieurscontraintes auxquelles sont

confrontés les transporteurs. Acommencer par l’absence deprise en charge par le ministèrede tutelle de leurs doléancesallant, notamment, dans le sensde bénéficier de l’aide de l’Etatpour la rénovation du parc rou-lant. Sur sa lancée, notre inter-locuteur dira que «l’Etat doitpenser à mieux organiser lesecteur et procéder à l’efface-ment des dettes des transpor-teurs agréés», avant de préciserque «contrairement aux agri-culteurs dont les dettes effacéesont servi à l’acquisition debiens, nos dettes à nous, relè-vent toutes des impôts».Abordant la question de l’impo-

sition qui, selon lui, est excessi-ve et ne sert plus les intérêts destransporteurs et ni encore ceuxdu service public, notre vis-à-vis rappelle la revendication destransporteurs consistant en «laréduction impérative de la TVAqui est actuellement de l’ordrede 21%, et la ramener à 17%».Selon lui, la dette de l’impôtempêche les transporteurs debénéficier des crédits bancairesalors que leurs recettes ne leurpermet guère de faire face auxdépenses engendrées quotidien-nement par l’activité. Un fait qui se trouve aggravépar le pullulement des clandes-tins à tous les niveaux et dont

les services de l’Etat ne sem-blent pas s’inquiéter outremesure. Les autres transpor-teurs que nous avons interrogéss’interrogent, à l’unanimité, surl’issue de la taxe sur les véhi-cules neufs, imposée auxcitoyens et destinée initialementà l’amélioration des prestationsde transport ; alors que les pro-fessionnels du métier conti-nuent à «subir les affres de lamauvaise gestion du secteur».Sur ce, les transporteurs ainsique leurs représentants insistentsur la nécessité d’une aidedirecte de l’Etat pour le bien duservice et des usagers.

Lyazid Khaber

KABYLIE INFO

WILAYA DE BOUIRA

●Les transporteurs demandent au ministère de tutelle de prendre les mesures adéquates àmême d’améliorer les conditions de travail afin de garantir une bonne prestation de service.

L’anarchie règne dans les transports

COMMERCE177 DOSSIERSREMIS À LA JUSTICEL a guerre que mènent les services de la DCP contre

toute forme de fraude et aussi pour assainir l’activi-té commerciale dans la wilaya de Bouira ne semble pasfinir de sitôt. Car, à partir des bilans qui nous sont remismensuellement par l’organisme concerné (DCP), lasituation, quant à l’activité commerciale, paraît peureluisante. Le nombre de PV et des dossiers remis entreles mains de la justice, à chaque fois que les éléments dela brigade chargée du contrôle auprès de la de la direc-tion du commerce font leur descente à travers les diffé-rentes magasins, traduit amplement l’ampleur du phé-nomène de la fraude. Les anomalies et irrégularités qui ont été soulevées lorsdes opérations vont de l’absence du registre de com-merce, absence de facturation et l’exagération dans lamarge nette des prix jusqu’au manque flagrant d’hygiè-ne, ainsi que l’absence d’estampillage pour la viande, etaussi la vente des produits prohibés. Selon les chiffresde la DCP établis au cours du mois d’octobre dernier, lenombre d’interventions qui ont été effectuées est de660, sans toutefois préciser la période que recouvre cebilan. Au cours de ces sorties, les mêmes services ontprocédé à la fermeture de 21 fonds de commerce. Ainsi,177 dossiers ont été remis entre les mains de la justice,et ce, pour plusieurs irrégularités relevées lors de l’opé-ration de contrôle. En matière de qualité et prix, lesagents de la DCP sont intervenus près de 440 fois endressant une centaine de procès-verbaux. Comme ilsont, par là même, procédé à la fermeture de 16 fonds decommerce. Pour ce qui est de la pratique commerciale,les agents de la DCP ont effectué 256 interventions quiont abouti à la fermeture de 5 fonds de commerce etl’élaboration de 77 PV. Cependant, si ces chiffres reflé-tant la volonté des services concernés à veiller au bondéroulement de l’activité commerciale, parallèlement,pour le consommateur, quant à lui, le risque y est tou-jours. Les mauvais commerçants pullulent. Plus leurnombre augmente, plus le danger sur la santé desconsommateurs devient persistant. Ali Cherarak

LA GRIPPE PORCINEEN DÉBATL a grippe A/H1N1, dite porcine, ne cesse de semer la

terreur à travers tous les pays du monde. En Algérie,la menace semble être sérieuse. Un débat autour de cettequestion a eu lieu durant le week-end à Bouira, et ce,dans l’espoir de trouver le moyen d’éviter toute propa-gation. Le secteur visé par cette campagne de sensibili-sation et de prévention est celui de l’éducation.Comment procède-t-on à contrecarrer la grippeA/H1N1? En cas de danger, quelles sont les mesuresnécessaires à prendre pour éviter la propagation et aussila progression du virus ? «Journée d’information sur laprévention de la grippe porcine en milieu éducatif», telest le thème de la rencontre organisée par la mutuelle del’assistance scolaire (MAS) de Bouira, en collaborationavec la direction de la santé et de la population (DSP).Pour montrer la dangerosité de la grippe dite «porcine»,le chef de service de la prévention au niveau de la DSPde Bouira, M. Hammadi Omar, a tenu à expliquer toutesles facettes du virus, sa propagation, sa durée de vie etaussi, les méthodes et procédés afin d’éviter des conta-gions. L’assistance a eu droit, aussi, à plus d’explica-tions à propos des procédures à entreprendre. Celaconcerne beaucoup plus les directeurs d’écoles, en casd’apparition dans un établissement d’un ou de plusieurscas avérés de grippe A/H1N1. À cet effet, le chef de ser-vice dira que si un cas de grippe A est avéré, la ferme-ture de la classe est obligatoire et les élèves doivent res-ter chez eux. Dans le cas où l’on déclare 3 cas avérés,l’école doit être fermée pendant une durée de 7 jours, etce, afin de prendre les mesures nécessaires par les ser-vices de la santé. Cependant, l’intérêt et l’importance dela journée, semble-t-il, n’ont pas été bien saisis parquelques responsables de l’éducation des autres wilayasqui n’ont pas répondu à l’invitation. Sur les 17 wilayas qui devaient prendre part à ce rendez-vous, on en a constaté la présence de moins d’une dizai-ne. Ainsi, il nous a été donné de constater la faible par-ticipation des directeurs des établissements scolaires,bien que le nombre des établissements scolaires (pri-maire, CEM, lycée) à travers la wilaya soit très impor-tant. Dans de pareilles circonstances, nos écoliersseront-ils à l’abri de la menace? Ali C.

L e centre-ville de Boudouaou n’en finit pas de subir les multiplesproblèmes dus à sa dégradation. Tout le village colonial se

dégrade et laisse place à un quartier où bâtisses, rues, trottoirs etautres espaces donnent l’image… Le marché couvert est si dégradéqu’une infime partie de sa surface, est utilisée. Les commerçantsqui y activent encore se plaignent justement de cette dégradation.«C’est un espace qui pourrait être d’une très grande utilité pour laville car le citoyen peut s’approvisionner ici-même pendant qu’ilpleut. L’endroit est couvert, mais malheureusement l’infrastructurese détériore de jour en jour. Le toit est dégradé et des commercesanarchiques sont adossés à cette structure enlaidissant le centre-ville», nous dit un commerçant. Ceci est valable pour la majorité dela quasi-totalité des constructions datant de l’ère coloniale. Ellesabritent aujourd’hui des commerces pour la plupart, mais étant dansl’indivision il est carrément impossible qu’elles puissent subir unequelconque rénovation. Même l’ancienne salle de cinéma de la villen’a pas échappé à ce genre de problèmes. Elle a été fermée et labâtisse est actuellement totalement dégradée. La ville souffre éga-

lement de l’inadaptation de son réseau d’évacuation des eaux plu-viales. La majeure partie de la ville subit des inondations à chaquefois qu’on enregistre des précipitations importantes. Les commer-çants et les habitants de la rue Gouigah par exemple et tout le péri-mètre inclus entre le siège de l’APC, le marché hebdomadaire, ElMerdja et la partie basse de Bentorkia ne cessent de se plaindre dece problème. Car bien que des travaux ont été effectués ces der-niers temps, réduisant considérablement l’exposition à ces risques,il demeure que cette partie de la ville reste exposée en cas de forteschutes de pluie. Par conséquent de quelque grandeur que soient lesopérations d’aménagement urbain que mènent les autorités, ellesne serviront que de décor dans un milieu constamment exposé audanger et dont de nombreux commerces et habitations sont dégra-dés. «Le vrai aménagement urbain devrait consister à trouver unesolution à ces quartiers qui enlaidissent la ville. Il faut commencerpar raser les anciennes constructions pour construire un centreurbain moderne. Refaire les trottoirs dans un environnement pareilne sert à rien», commente un habitant de la ville. Y. O.

Le centre-ville se dégradeBOUDOUAOU(BOUMERDÈS)

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 9

ATH LAÂZIZ : LES CHACALSRÔDENT AUTOUR DES VILLAGESAprès les sangliers ravageurs, lapopulation d’Ath Laâziz, une localité sise àquelques encablures au nord du chef-lieude la wilaya de Bouira, est appelée à faireface un nouveau phénomène non moinsdangereux. Il s’agit des invasions deschacals qui, d’après les habitants de lalocalité, s’aventurent à l’intérieur mêmedes villages. Ces contingents de bêtessauvages, souvent porteuses de maladiesconstituent, selon nos interlocuteurs, un

véritable danger notamment pour lesenfants en bas âge et des écoliers desvillages éloignés, obligés à fairequotidiennement de longs parcours pourrejoindre leurs établissements respectifs.C’est le cas des villages Chekouh,Thibouinin et Izouyad, où l’on fait état decette prolifération. En effet, il y a de cela presque un mois, unchacal s’est attaqué à un groupe decitoyens qui se trouvaient à l’intérieur d’unecafeteria au niveau du village Amen Greur.Trois jeunes ont été blessés, ce qui anécessité leur transfert vers l’hôpital de la

ville de Bouira. A en croire les citoyens quenous avons interrogés, cette proliférationdes chacals provient de la forteconcentration des poulaillers dans ceszones éparses. Les propriétaires qui sedébarrassent souvent des poulets mortsdans la périphérie donnaient donc un appâtaux chacals qui s’y promènent. Devant cet état de fait contraignant, desparents d’élèves ont indiqué qu’ils sontobligés d’accompagner leurs enfantsjusqu’à l’école ou aux arrêts des bus, afind’éviter à ce qu’ils ne soient attaqués parces bêtes. Amar Fedjkhi

DERNIÈRE

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 9

Le salon international2009 de l’habitat, del’urbanisme et des ma-

tériaux de construction a étéinauguré hier matin au palaisdes expositions par le mi-nistre de l’Habitat et de l’Ur-banisme M. NourredineMoussa. La manifestationéconomico-sociale à laquelleprend part, outre les banquesnationales, plus d’une centai-ne d’entreprises dont unequinzaine des pays d’Europeet de pays arabes, restera ou-verte jusqu’au 26 de ce mois.Durant sa visite des standsornés de motifs et de plaquespublicitaires incitant les visi-teurs et notamment les cher-cheurs d’appartement à desprix abordables, le ministre etla délégation qui l’accom-pagne se sont particulière-ment intéressés aux nou-velles techniques deconstructions proposées parles entreprises ayant déjà uneexpérience dans ce domaine,à l’image du stand polonaisreprésenté par le service de lapromotion du commerce etdes investissements de l’am-bassade de Pologne. Sur pla-ce, le chef du stand a fait partau ministre de l’intention deson pays de promouvoir unpartenariat avec les entre-

prises algériennes spéciali-sées dans le secteur du bâti-ment. Son pays, a-t-il dit, en-visage, si son partenairealgérien le souhaite, de trans-férer son savoir-faire sansconditions aucune, notam-ment dans l’automatisation etla gestion moderne des socié-tés réalisatrices de loge-ments. Les avantages qu’of-frent les banques pourl’acquisition de prêts aux ci-toyens voulant construireleurs propres logementsétaient l’autre sujet qui a inté-

ressé la délégation ministé-rielle durant sa visite auxstands représentant les insti-tutions financières nationaleset étrangères présentes à cesalon international dénomméLOGBAT WEST 2009. Ilfaut souligner qu’avantl’inauguration de celui-ci, leministre avait présidé, auquartier Ben Ahmed Abdel-ghani de Bir El Djir, une cé-rémonie de distribution desclés aux bénéficiaires de lo-gements type LSP situés dansune cité comprenant 180 lo-

gements. En visitant un loge-ment témoin, le ministre n‘apas manqué de faire part deson point de vue négatifquant à l’architecture avec la-quelle ont été bâtis les im-meubles de cette cité. Surplace, un certain nombred’habitants jouxtant la citéinaugurée ont exprimé leursouhait de voir les autoritéslocales s’intéresser d’une fa-çon urgente au problème detransport qui se pose avecacuité dans cette contrée dela ville. A. Belkedrouci

Nouredine Moussa inaugure le salon international «LOGBAT WEST 2009»

HABITAT

Suivant des informations recueillies auprès des servicesde l’Urbanisme et de la construction de la wilaya

d’Oran (DUC), il est prévu très prochainement la réalisa-tion de 800 locaux à usage professionnel à travers plusieurssites de la wilaya. Il s’agit, entre autres, de la communed’Es-Sénia qui bénéficie de 240 de ces locaux, dont unetrentaine qui seront érigés au site dit «Cosider» et le restesera réparti sur le grand site de Haï Sabah. Alors que lacommune de Bir El Djir verra la construction de 200 locauxsur le 4ème boulevard périphérique et la localité de Belgaïd,et pour ce qui est d’Aïn El Turck, les services de la DUCprévoient la réalisation de 360 locaux, dont 160 à Haï BenSmi, 120 à Haï Si Tarek et 80 autres locaux à Haï MohamedGhriss. Les mêmes sources d’information nous révèlentqu’il y a eu auparavant une étude pour la réalisation de cesstructures qui a été confiée à 03 bureaux d’études qui sechargeront également du suivi de ce projet qui sera lancéd’ici le début de l’année 2010. A.Yacine

LOCAUX À USAGE PROFESSIONNEL800 STRUCTURES POUR 3 COMMUNES

ENLÈVEMENT ET AGRESSIONÀ MAIN ARMÉE 15 ANS DE RÉCLUSIONPOUR L’AUTEURE

n fuite depuis 2002, un accusé, B. D. a été condamné,hier, à une peine de 15 ans de réclusion par le tribunal

criminel pour enlèvement, coups et blessures volontaires ettentative de vol d’un véhicule. Le représentant du ministèrepublic a requis la même peine. Selon l’arrêt de renvoi, lesfaits remontent à la soirée du 15 mars 2002 et ont eu pourthéâtre les abords de la cité USTO. La victime T.M., un au-tomobiliste de passage dans ce secteur, aurait été sollicitéepar le mis en cause pour une urgence. L’accusé et son com-plice K.M. (arrêté et jugé) auraient prétendu qu’une de leurparente devait être évacuée vers une clinique. En cours de chemin, ils l’ont agressé en le blessant griève-ment avec une arme blanche dans l’intention de lui subtili-ser ses biens et son véhicule. La victime a été par la suite li-gotée avec les lacets de ses souliers de sport et devait êtreabandonnée dans un endroit isolé. Fort heureusement, l’in-tervention des gendarmes au niveau d’un barrage routier,sur la périphérie Est de la ville, s’est soldée par sa libérationet l’arrestation de l’un des assaillants, K.M.. Son acolyteB.D. a, quant à lui, réussi à prendre la clé des champs. Il aété alpagué en 2008, soit six ans après les faits. Hier à labarre, il a réfuté en bloc les griefs retenus contre lui. Sonavocat a plaidé le bénéfice des circonstances atténuantes.Cette requête a été rejetée par le jury qui a retenu, en re-vanche, les circonstances aggravantes. Rachid Boutlélis

UUNN MMAARRIIAAGGEE TTOOUURRNNEE AAUU DDRRAAMMEEUn enfant âgé d’à peine 18 mois, atteintd’une balle, a succombé, hier matin, auniveau du service de chirurgie infantiledu C.H.U. d’Oran, apprend-on de sourceshospitalières. La jeune victime étaitportée par sa mère, qui suivait lesfestivités d’un mariage, dans la soirée dusamedi, à partir du balcon de sonappartement. Un convive aurait faitusage de son arme de service pourmanifester sa joie. Une balle atranspercé le crâne de l’enfant qui a étéévacué vers l’hôpital où il décèdera,malheureusement, 24 heures plus tard.L’auteur du tir a été identifié etappréhendé. Une enquête estactuellement en cours. R. B.

LLAA RRNN 1111 FFAAIITT EENNCCOORREE DDEESS VVIICCTTIIMMEESSLa RN 11, passant par la commune deMers El Hadjadj, daïra de Bethioua, aencore fait des victimes. Hier, en effet, unvéhicule de marque Golf C3 s’estrenversé, causant la mort du conducteurâgé de 23 ans et blessant 4 personnesde sexe masculin âgé entre 23 et 40 ansqui l’accompagnaient. La victime a été transférée à la morguedu CHU et les blessés aux services desurgences par les éléments de laProtection civile. Par ailleurs, une septuagénaire a étéfauchée par un 4 x 4 sur le CW 20

dépendant de la commune d’Aïn El Turck.La malheureuse victime est morte sur lecoup. Son corps a été transféré par lesservices de la Protection civile à lamorgue d’Aïn El Turck. H. S.

DDEEUUXX NNOOUUVVEELLLLEESS AAGGEENNCCEESS AANNEEMM ÀÀ EESS--SSEENNIIAA EETT BBIIRR EELL DDJJIIRRL’existence des six agences de l’Agencenationale de l’emploi et de la main-d’œuvre (ANEM), à travers les différenteslocalités de la wilaya d’Oran, n’arriveplus à satisfaire la demande despostulants d’emploi. Ce qui a contraintl’ANEM d’ouvrir des annexes dans lescommunes de Bir El Djir et d’Es-Senia.Car il a été constaté que le nombre desjeunes postulants à un travail ne cessed’augmenter. En effet, ces agencesenregistrent quotidiennement plus de1000 demandes d’emploi dont lamajorité sont des jeunes en possessionde diplômes universitaires. H. Fatiha

LLAA 99ÈÈMMEE ÉÉDDIITTIIOONN DDEE ««AAUUTTOO--WWEESSTT»» DDUU 88AAUU 1177 DDÉÉCCEEMMBBRREELa 9ème édition du Salon de l‘automobilede l’Ouest «AUTO –WEST» estprogrammée du 8 au 17 décembreprochain au niveau du palais desexpositions de l’E.M.E.C. Ce salon, quisera organisé par Somex International,verra la participation de plusieursmarques d’automobiles de renom qui

seront représentées par desconcessionnaires. En plus de la ventedes véhicules avec des remises, il estprévu d’autres avantages pour laclientèle. T. K.

113300 OOPPÉÉRRAATTIIOONNSS DDEE LLAA CCAATTAARRAACCTTEERRÉÉAALLIISSÉÉEESS Plus de 130 opérations de la cataracteont été effectuées par l’ÉtablissementHospitalier Spécialisé en Ophtalmologiedepuis le début de l’année. Cesinterventions, qui ont connu un grandsuccès, ont été réalisées grâce àl’application des nouvelles techniquesde traitement des patients dans cedomaine par les chirurgiens en poste àl’E.H.S. Ce dernier reçoit chaque jour enconsultation une moyenne de 15 à 20

malades. T. K.

RREENNCCOONNTTRREE CCEE LLUUNNDDII DDUU DDIIRREECCTTEEUURRDDEE LL’’ÉÉDDUUCCAATTIIOONN AAVVEECC LLAA PPRREESSSSEE Une rencontre entre le directeur dewilaya de l’éducation et des journalistesest prévue ce lundi après-midi au lycéeLotfi. Cette conférence de presse, prévueà partir de 14 heures, donnera lieu, aindiqué le chargé de la communication, àla présentation d’un rapport-bilan sur larentrée scolaire 2009-2010. Il seraquestion également du mouvement degrève entamé par les professeurs etenseignants. T. K.

●La Pologne envisage de transférer son savoir-faire sans conditions aucune, notamment dansl’automatisation et la gestion moderne des sociétés réalisatrices de logements.

VOIRIE URBAINEENTRE RÉNOVATION ETDÉSAGRÉMENTSL

’ouverture de grands chantiers pour la réalisation de pé-nétrantes et trémies sur le site d’Oran Est se poursuit ac-

tivement, en marge d’autres projets de remise en état de lachaussée sur les grands axes routiers. Les récents travaux debitumage du boulevard reliant le rond-point de l’hôtel She-raton à Es-Seddikia se situent dans cette perspective pourrendre la circulation automobile moins contraignante. Lesentreprises de travaux publics sont également mobiliséespour rénover certaines portions de boulevards périphé-riques endommagées par les dernières intempéries alorsque des agents s’emploient en permanence à nettoyer lestrottoirs encombrés par les mauvaises herbes et les détritus.Cependant, c’est à l’intérieur des quartiers que les pro-blèmes d’entretien de la chaussée se posent avec acuité auregard du taux de dégradation constaté sur place. Les mul-tiples travaux entrepris pour la pose de nouvelles adduc-tions au réseau d’alimentation en eau potable ou pour la ré-novation se répètent sans pour autant projeter desopérations de remise en état de la chaussée. L’apparitiond’excavations et d’autres tranchées béantes dans beaucoupde rues et ruelles de la majorité des quartiers est vécue avecappréhension par les populations et surtout les automobi-listes. Selon certaines informations recueillies auprès desdélégués des secteurs urbains, deux grandes opérations sontretenues pour être concrétisées dans les meilleurs délaispour améliorer la situation. Il s’agit des projets de rénova-tion de la chaussée à l’intérieur des cités. A. Bendenia

ORAN INFO

EN BREF

Les nouvelles techniques de constructions proposées par les entreprises participantesPH

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Mise en service retardéeNOUVEAU MOBILIER PUBLIC

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Nossupportersont, dès le

départ, prisde la

hauteurface à leurs

adversaires.Les joueurs

ontconfirmé

sur leterrain

HauteurS U R L E V I F

El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 10

●Les opérations d’aménagement de ces équipements sont effectuées par à-coups : un jour on installe desenseignes, un autre jour des canalisations ou encore des câbles électriques ramenés sur plusieurs mètres.

BOULEVARD DE L’ALN :MENACE SUR LESAUTOMOBILISTESDes travaux de drainage deseaux pluviales ont étéentamés depuis longtempstout le long du boulevard del’aln aux abords du portd’Alger. Si l’initiative estlouable en raison desinondations qui affectent cetronçon, il estincompréhensible deconstater que ces mêmestravaux sont à l’arrêt depuisplusieurs jours. Chose grave,des bouts de ferraille quidépassent la couche de bétondes avaloirs constituent unevéritable menace pour lesautomobilistes. Rien n’estentrepris pour protéger ouavertir les usagers de laroute. L’entreprise en chargedes travaux attend-elle quedes inondations et desaccidents aient lieu pourdaigner apporter une touchefinale à son chantier ?

BOIS DES PINS (HYDRA) :UNE GROSSE FUITE D’EAU Une fuite s’est produite à la citéBois des Pins, bâtiment G àHydra mais les services de laSeaal ne semblent pas êtredécidés à la colmater. Lescitoyens, qui s’insurgent contrecet état de fait, assurent que lesservices de la Seaal, bien quecontactés, n’ont rien fait et cen’est pas faute d’avoir appeléles services de la société,assurent-ils. «Nous avonsappelé le numéro d’urgence dela société, mais en vain. Ons’est également déplacé à ladirection de Bir Mourad Raïs,même indifférence. A qui doit-on s’adresser pour régler cettesituation ?», s’insurgent lesrésidants qui voient,impuissants, cette denréeprécieuse se perdre dans lanature. Les services de la Seaalsont interpellés pour trouverune solution à cette fuitequalifiée de catastrophique parles habitants.

BIBLIOBUS DANS LA CAPITALELa ministre de la Culture,Mme Khalida Toumi aindiqué samedi à Alger que12 wilayas bénéficieront lasemaine prochaine debibliobus. Intervenant enmarge de l'ouverture ducolloque international sur"les mythes ancestraux faceà la modernité dans lalittérature africaine" à lasalle El-Mougar, la ministrea rappelé que "22 wilayasont été dotées jusqu'ici debibliobus dont Alger". Cetteopération sera élargie auxwilayas restantes "dèsl'arrivée de bus destinés àêtre aménagés enbibliobus", a-t-elle ajouté.

HORAIRES DES PRIÈRES

EEll FFeeddjjrr 0066 hh 0044

DDoohhrr 1122 hh 3355

EEll AAssrr 1155 hh 1155

EEll MMaagghhrreebb 1177 hh 3377

EEll IIcchhaa 1199 hh 0000

Du mobilier urbain a été instal-lé dans plusieurs communesde l’Algérois depuis le lance-

ment de l’opération d’adjudicationdes espaces publicitaires, en 2006,mais n’a jamais était mis en fonc-tion. Cette situation touche particu-lièrement les vespasiennes qui res-tent fermées. Raisons sont souventinvoquées : emplacement inadéquatet mauvaise gestion des APC aux-quelles a été laissé le pouvoir dedésigner des jeunes pour assurer lefonctionnement des équipements.Les opérations d’aménagement deces équipements sont effectuées parà-coups : un jour on installe desenseignes, un autre jour des canali-sations ou encore des câbles élec-triques ramenés sur plusieursmètres. Rue Larbi Ben M’hidi, dansl’impasse de l’ancienne galeriePromy, véritable urinoir à cielouvert, la vespasienne semi-auto-matique installée ces derniers moisn’est toujours pas fonctionnelle.Même constat désolant place du2 Mai, sur le parking et la station debus des étudiants. Dans cette com-mune, seule un urinoir est en servi-ce à l’entrée du tunnel des Facultés,«tenu» par un jeune qui en assure lebon fonctionnement. Dans la commune voisine de Sidi

M’hamed, plusieurs mobiliers ontété installés mais ne servent, làaussi, qu’aux rares propriétaires desespaces. Le président de l’APC,Mokhtar Bourouina, assure que lacommune, bénéficiaire de l’opéra-

tion gérée par la wilaya, a procédéau remplacement du vieux mobilier.Quelque 3 fleuristes et 5 gérants detabacs-journaux ont pu ainsi bénéfi-cier de nouveaux locaux. «Des fleu-ristes qui avait des locaux en duront bénéficié de ce nouveau mobi-lier ; le propriétaire d’un taxiphone,à Clauzel, s’est vu céder l’espacesitué à El Mokrani, et sur sonemplacement nous avons décidé deplacer des bancs publics.»En plus des abribus, la commune a«bénéficié» de 5 toilettes ; 2 ont étédéjà installées et 3 autres le serontprochainement à Ferhat Boussâd,Zekkal et Aïssat Idir, assureM. Bourouina. Geste méritoire del’APC : «Un ancien de l’APS, han-

dicapé, a bénéficié d’un bureau detabac sur la place de la Liberté dela presse, sur la rue Hassiba BenBouali.» Le P/APC se dit fier de cemobilier qui rapporte une sommerondelette à l’APC dans le cadre del’adjudication des espaces publici-taires : «Le loyer nous rapporte7 millions de dinars par an.»Les organisateurs de l’opérationd’adjudication des espaces publici-taires entendent, assure-t-on, réno-ver des kiosques multiservices quiexistent déjà. Mais la situation sedégrade dans certains endroits. Desjeunes énergumènes ont saccagéplusieurs équipements à l’occasionsouvant des rencontres de football.

Nadir Iddir

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VENTEANARCHIQUEDE MOUTONS

L a commercialisation du cheptel a étésoumise depuis l’année dernière à une

réglementation draconienne de la part desservices de la wilaya. L’instruction enquestion a prévu, entre autres, des saisiesde troupeaux qui sont proposés à la venteen dehors des espaces réservés pour cetteopération. Les maquignons ont été de parcette réorganisation invités solennelle-ment à rejoindre ces espaces qui se trou-vent dans pratiquement toutes les com-munes de la wilaya d’Alger. A Heuraoua,à Bordj El Bahri, à Réghaïa, à Gué deConstantine, comme partout ailleurs dansla capitale, des marchés dédiés exclusive-ment à la vente de bestiaux ont été amé-nagés pour la circonstance et ce, dans lebut de contenir l’anarchie habituelle quiaccompagne l’événement de la fête del’Aïd. Mais les pseudo maquignons per-sistent toujours à écouler leurs bêtes endehors de ces espaces. C’est ainsi que lesmoutons se vendent toujours dans lesquartiers et dans les entrailles même descités et ce dans des locaux transformés enétables pour la circonstance. Sur les bor-dures des routes, les vendeurs ne se refu-sent aucune des commodités qui leur sontnécessaires pour bien écouler leurs mou-tons. Des abreuvoirs y sont même instal-lés et pour contenir les troupeaux, cer-tains ont dû aménager des palissades defortune. Au douar Ben Ziane dans la loca-lité de Ben Zerga, à l’est d’Alger, un trou-peau d’une trentaine de moutons pâturelibrement sur le bas côté de la route, et detemps à autre les ovins étanchent leur soifdans les rives d’un oued hautement pol-lué. Sur la RN 24, c’est un immense pointde vente qui est improvisé sur un terrainqui se trouve au quartier Eddoum, lecommissariat de police situé à un jet depierre de l’endroit n’a pas pour autantdissuadé ces vendeurs de rompre aveccette pratique illégale. Les bottes de foinsont entreposées à même le trottoir au rasde la chaussée, gênant ainsi la circulationautomobile ; les voitures qui s’arrêtentégalement en double position créent desembouteillages dans les deux sens de laroute. K. S.

Alors que la capitale souffre d’un manque de toilettes publiques, des cabines très chèrement acquises ne sont pasencore opérationnelles

Mohammadia : Mobilier urbaintransformé en grill-room

Le mobilier urbain aménagé sur la rue des Dunes à Mohammadia a trouvé uneautre vocation. Le local a été transformé en grill-room par son bénéficiaire, unfleuriste. L’attirail nécessaire est visible à travers les vitres du local. Ce quiintrigue les habitants c’est le fait que le propriétaire active seulement le soir, àpartir de 18h. Le gérant voudrait visiblement ne pas être «gêné» par les autori-tés communales. Les habitants assurent que l’équipement n’a pas profité à l’en-semble des habitants. «L’espace appartient aux résidants, l’intérêt général vou-drait que tout équipement bénéficie à tous», s’emportent-ils. N.I.

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CHLEF INFO

El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 10

Pour des raisons so-ciales, la wilaya a dûsurseoir à l’exécution

de la décision de justice por-tant expulsion de l’unité dela SNTR du siège qu’elle oc-cupe au centre de Chlef de-puis l’indépendance. Et cela,en attendant le transfert deses activités vers un nouveausite aux alentours de la ville.La décision a été prise mer-credi dernier lors d’une ré-union ayant regroupé les di-recteurs des domaines et destransports, le DG de la Lo-gistrans, f iliale du groupeSNTR, et les représentantsdes travailleurs. Selon le dé-légué du comité de partici-pation, il a été convenu d’uncommun accord d’étudier lapossibilité d’affectation d’unnouveau siège pour abriterce centre qui est, rappelons-le, spécialisé dans la mainte-nance, le transport et le fretde la flotte de la SNTR. Celapermettra sans doute de pré-server cette activité qui em-ploie plus de 80 travailleursen poste depuis des années.Pour ces considérations, ladirection de l’entrepriseavait toujours préconisé cet-te solution contre l’évacua-tion des lieux, bien qu’elleconsidère avoir été «illégale-

ment» privée du droit dejouissance de cette propriété.Dans une correspondanceadressée au wali en place en2006, le PDG du groupeSNTR avait également privi-légié cette voie pour les rai-sons citées, tout en respec-tant la décision de justice.Celle-ci, pour rappel, avait

été prise en 2005 suite à uneaction engagée par l’admi-nistration qui voulait et veuttoujours récupérer ce centrequ’elle considère comme«un bien domanial». Signa-lons qu’à l’époque, le fon-cier avait connu uneconsommation excessive etdésordonnée pour des pro-

jets secondaires, au momentoù des équipements publicsde premier plan attendenttoujours des terrains d’as-siette… Pour l’heure, aucu-ne information n’a filtré surl’usage qui sera fait de cetespace de 4 000 m2, qui estsitué au cœur de la ville deChlef. A.Y.

APRÈS LA MENACE D’EXPULSION DE LA SNTR

L’administration promet une solution aux travailleurs

●Selon le délégué du comité de participation, il a été convenu d’étudier la possibilité d’affectation d’un nouveau siège pour abriter ce centre qui est spécialisé dans la maintenance,

le transport et le fret de la flotte de la SNTR.

La commune de Chettia, à 10 km au nord du chef-lieu dewilaya, se partage avec Chlef le gros des habitations en

préfabriqué construites suite au séisme du 10 octobre 1980.Elle est née du néant sur un terrain qui était réservé initiale-ment à la réalisation d’un centre universitaire. C’est l’unedes quatre cités érigées autour de l’ancien tissu urbain pourreloger (provisoirement selon les responsables de l’époque)une bonne partie des 18 133 sinistrés de cette catastrophe.S’étendant sur une surface de 42 km2, elle compte pasmoins de 100 000 habitants,dont la quasi-majorité occupetoujours ce type d’habitat de-puis près de trois décennies.L’agglomération est d’ailleursconsidérée comme la plus im-portante de la wilaya en termesde populations et de superfi-cie. Elle garde, malheureuse-ment, la réputation d’une cité«clochardisée» qui a opéré uneextension «anarchique etdésordonnée», selon des amé-nageurs. Les quelquesconstructions en dur réaliséesaux alentours n’ont guère puchanger l’état des choses.C’est l’avis de tous les habi-tants que nous avons pu inter-roger, lesquels estiment que lareconstruction tant annoncéen’a pas eu lieu et que les 7 000 chalets de la région se dégra-dent de plus en plus et représentent un réel danger pourleurs occupants. «Les années se suivent et se ressemblent,nous sommes livrés à nous-mêmes sans aucune assistanceni solution définitive des pouvoirs publics. Certes, il y a eudes dispositions pour éradiquer progressivement ces ba-raques, mais l’aide proposée (70 millions de centimes entrois tranches) s’est avérée nettement insuffisante pour leremplacement de nos demeures», indiquent des pères de fa-mille. D’autres enchaînent : «Le Gouvernement a égale-ment décidé d’accorder aux propriétaires de ces habita-tions des crédits bancaires à un taux bonifié (2%), mais lesconditions d’octroi empêchent notamment les retraités etles ménages à faibles revenus d’y souscrire». Un espoir toutde même pour absorber l’éclatement des familles, 2 000 lo-gements sociaux sont en voie d’achèvement à la sotie nordde la ville. Ces derniers vont pouvoir alléger ces construc-tions mais sans parvenir toutefois à les faire disparaître dé-finitivement du décor. A.Y.

CHETTIA LA COMMUNE EN QUÊTED’UN PLAN D’URGENCE

La mise en place de ralentisseurs, ap-pelés communément «dos-d’âne»,

constitue un véritable casse-tête pourles pouvoirs publics.Devant l’urgence, ces derniers ont dûtolérer ces obstacles n’importe com-ment, en particulier devant les établisse-ments scolaires et le long des voies trèsfréquentées en raison des accidentsmortels qui ont été enregistrés ici et là.Cependant, il y a eu foisonnement demodèles de ralentisseurs non-

conformes qui non seulement gênentconsidérablement la circulation, maisen plus causent de sérieux ennuis auxautomobilistes. Devant cette situation, une commissioncomposée de représentants des secteursconcernés s’est réunie récemment pourétudier ce problème et prendre les me-sures qui s’imposent. Il a été décidéd’éliminer complètement les ralentis-seurs en bitume et de les remplacer pardes moyens appropriés répondant aux

normes admises. L’opération, qui est pi-lotée par la direction des travaux pu-blics, sera lancée incessamment, avons-nous appris de sources concernées. Elletouchera toutes les communes où cegenre de dispositif est très fréquent pourles raisons que l’on sait. Les élus ontdéjà été instruits pour recenser une bon-ne fois pour toutes les points devant êtreciblés lors de cette intervention qui de-vrait mettre fin à l’anarchie qui règnesur ce plan-là. A.Y.

CIRCULATION

Les ralentisseurs seront réglementés

L’Entreprise nationale d’in-tervention et de rénovation

(ENIR), dont le siège est àOum Dou, près de Chlef,vient de décrocher la certifi-cation qualité aux normesISO 9001-2008, à la faveurdes résultats obtenus en ma-tière de management et degestion de cet important outilde réalisation. C’est le fruitd’un long processus d’adapta-tion aux nouvelles exigenceséconomiques et de compétiti-

vité de l’activité. Un proces-sus dont l’accompagnement aété assuré par un bureaud’études algérien spécialisédans le domaine depuis juillet2007. Il a été suivi en mai etnovembre 2009 par deux au-dits menés par un organismeinternational, qui ont abouti àla mise à niveau de son systè-me management, conformé-ment à la dernière versionISO 2008. Il est évident quecela va consolider davantage

la place de cette EPE dans lepaysage économique régionalet national, comme le souhai-taient ardemment les gestion-naires et travailleurs de cetteentreprise publique, aunombre de 476, issus de diffé-rents coins de la wilaya. Il faut dire que ces derniersont réussi le pari de replacerleur outil dans le giron desgrands intervenants dans lesactivités de réalisation et deconstruction des logements,

ouvrages d’art et équipementssocioéducatifs et sportifs.Créée juste après le séisme de1980, l’ENIR avait pour mis-sion première la démolitiondes constructions endomma-gées et de consolider cellesqui ont pu résister aux vio-lentes secousses. Elle avaitpris part, notamment, à desactions du genre lors desinondations de Bab El Ouedet de Ghardaïa et du séisme deBoumerdes. A.Yechkour

MANAGEMENT

L’ENIR aux normes ISO de la qualité

Après la mort de trois harraga, l’on est toujours sans nou-velles des dix autres ayant disparu en mer, samedi der-

nier, au large des côtes d’El Marsa, à 50 km à l’ouest de Té-nès. Les unités des gardes-côtes, appuyées par unhélicoptère, ont dû effectuer des recherches pendant troisjours mais sans résultat. Elles ont sillonné pratiquementtout le large allant de Ténès jusqu’à Decheria, à l’extrémitéouest du littoral, où sept rescapés avaient pu rejoindre lacôte à la nage, samedi dernier. Ces derniers faisaient partied’un groupe de vingt harraga ayant pris le départ vers l’Es-pagne, dans la nuit de vendredi à samedi, à bord d’une em-barcation de fortune. Celle-ci, d’après nos sources, a chavi-ré à quelques miles des côtes d’El Guelta, à cause d’unemer houleuse qui a provoqué le drame. D’après nos infor-mations, les victimes, originaires des wilayas de Chlef et deRelizane, sont issues pour la plupart de quartiers défavori-sés. Concernant les harraga décédés, deux corps ont pu êtreidentifiés par les enquêteurs, en présence de leurs proches.Il s’agit de Aïssaoui Ahmed, 26 ans, demeurant à Haï Ben-souna, commune de Chlef, et Gribi Smaïl, 25 ans, habitantla cité de Cherait, dans la même commune. Quant au troi-sième corps, il n’a pu être identifié pour l’heure mais, selonles premières informations, il s’agirait d’un homme âgéentre 30 et 35 ans. Les trois cadavres se trouvaient à lamorgue des hôpitaux de Sobha et de Ténès, avant d’être re-mis à leurs familles dans un climat de deuil et de consterna-tion. Rappelons que le littoral ouest, en particulier la zonecomprise entre El Guelta et la frontière avec Mostaganem,est devenu le point de départ privilégié des candidats àl’émigration clandestine vers l’Espagne. A.Y.

EMIGRATION CLANDESTINE DIX HARRAGA PORTÉS DISPARUS

La wilaya a dûsurseoir àl’exécution de ladécision de justiceportant expulsion del’unité de la SNTR dusiège qu’elle occupeau centre de Chlefdepuisl’indépendance

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Il y a eu desdispositions pouréradiquerprogressivementles baraquesconstruites aprèsle séisme, maisl’aide proposée(70 millions decentimes en troistranches) s’estavérée nettementinsuffisante pourle remplacementde nos demeures».

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JIJEL INFO

El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 10

Située à l'extrême est desfrontières de la wilaya de Ji-jel, à quelque 6 km du chef-

lieu de la commune d'El Milia, delaquelle elle dépend administrati-vement, Ouled Salah est une bour-gade qui renoue ces jours-ci avecses traditions ancestrales. A l'instardes autres localités de la région, cevaste bourg de quelques centainesd'habitants qui s'est vidé, faut-il ledire, de sa population à la faveurde l'exode rural des années 1970-1980, mais aussi celui des années1990, est en effervescence en cetautomne, saison de la cueillettedes olives. Des familles entières,des femmes surtout, mais égale-ment des hommes, sont là à piedd'œuvre depuis le début de ce moispour cueillir les olives. Habitantpour la plupart d'entre elles la villed'El Milia, où elles sont installéesavec leurs familles depuis des dé-cennies, de nombreuses femmes rallient chaquematin le douar natal, celui de leurs grands-parentspour être à l'heure et entamer une journée d'un tra-vail harassant. «La cueillette des olives a toujoursété un travail pénible, voire une véritable corvée,bien que cette tâche soit, depuis des lustres, an-crée dans nos traditions», témoignent des femmesde retour d'une journée de labeur. Chaque matinque Dieu fait, ces femmes se lèvent tôt et s'effor-cent d'être à l'heure pour arracher une place à bordd'un bus de transport qui fait la navette entre la vil-le d'El Milia et le douar Ouled Salah. Les retarda-taires ne trouvent pas de place, nous indique-t-onsur le lieu de départ de ce bus. Les bousculadessont parfois intenses entre des femmes qui s'em-pressent pour être à l'heure et entamer leur durejournée de travail. Depuis quelques temps, les ha-

bitants de cette bourgade, tout comme ceux qui yreviennent pour la cueillette, sont toutefois satis-faits des nouvelles conditions dans lesquelles ilsse déplacent. La route reliant la ville d'El Milia àOuled Salah, en passant par la localité d'El Atka, aenfin été aménagée après une longue attente de lapopulation. Il ne reste que le bitume pour que cettevoie qui se prolonge jusqu'au bassin du barrage deBoussiaba soit achevée. Les habitants ne cachentd'ailleurs pas leur satisfaction de voir enfin leurisolement rompu, non sans mentionner qu'ils at-tendent toujours d'autres gestes de la part des res-ponsables locaux «pour (les) raccorder, pourquoipas, au gaz de ville et trouver une solution à l'ali-mentation en eau potable». Le transport scolaireest également un souci pour les habitants; certainsn'ont même pas les moyens de prendre en charge

les frais quotidiens de déplacementde leurs enfants scolarisés à El Mi-lia. Chaque jour, au matin commeen fin d'après- midi, les mêmesscènes de bousculades sont là pourrappeler qu'il est urgent de trouverune solution à ce problème pour fa-ciliter le transport des élèves de cet-te localité, longtemps marginalisée,de l'avis même de ses habitants. Undes fiefs de la guerre de Libérationnationale, Ouled Salah, qui se sou-vient encore de ses martyrs en cemois glorieux de novembre, a payéle prix fort pour sa participation à lalibération du pays. Cette localitémartyre, ayant subi le massacre desa population civile par l'aviationcoloniale, était le point de passage etde rencontre des valeureux combat-tants de l'ALN. La cueillette desolives, coïncidant avec le mois denovembre, est aussi vécue commeun moment de remémoration de ces

événements. L'huile d'olive a toujours été un ali-ment de substitution en ces temps-là où les vivreset le ravitaillement faisaient défaut. C'est un ali-ment de base qui fait partie des traditions culi-naires de la région. Pendant la guerre, l'Histoire re-tiendra que chaque combattant, chaquemoudjahid, selon des témoignages unanimes,avait sa petite bouteille d'huile d'olive dans lapoche pour se nourrir en cas de besoin. RogerTrinquier, sinistre colonel de l'armée coloniale,qui avait été chargé par Challe, le non moins si-nistre général de cette même armée, de comman-der le secteur d'El Milia, a reconnu dans ses mé-moires qu'il avait tenté de contrôler la cueillettedes olives dans la région, juste, avait-il avoué, pouréviter que l'huile d'olive n'atterrisse dans les ma-quis de la Révolution. Zouikri A.

●Malgré les travaux d'aménagement des routes, les habitants attendent toujours l'AEP et le gaz de ville.

Retour aux sources

Le travail dans les champs a toujours été pénible

CHAMPIONNAT INTER RÉGIONS Fortunes diverses pour la JSD et le CRBEM

CUEILLETE DES OLIVES À OULED SALAH (EL MILIA)

Les deux clubs de la wilaya évo-luant dans le championnat inter-

régions connaissent, depuis le débutde la saison, des fortunes diverses. Sila JSDjijel arrive encore à s'accrocherau peloton de tête, le CRBEl Milia,par contre, sombre au creux de lavague et se maintient depuis quelquessemaines au bas du tableau. La formation d'EL Milia connaît de-puis quelques temps des problèmesdans sa gestion, et rien n'a changépour le moment, qui puisse rendre lavigueur à cette équipe qui n'avait paspour tradition de se «laisser-aller» aupoint de camper à la lanterne rouge.

Le déclic attendu à l'occasion de sonmatch à domicile contre le NRBGra-rem n'a pas eu lieu. Le CRBEM s'étaitincliné sur le lourd score de 3 buts à 0,confortant ainsi sa peu enviable posi-tion en bas du classement. Le dernier déplacement à Ras ElOued a été tout aussi désastreux pourl'équipe d'El Milia : une défaite sur lescore de 2 à 0. Une réaction des fansdu CRBEM est plus qu'urgente, avantqu'il ne soit trop tard, pour redresser labarre et espérer au moins maintenir leclub dans cette division. Quant à laJSD, les résultats sont relativementacceptables jusque-là, en dépit de cer-

tains faux pas, notamment à domicile.Ainsi, après sa belle prestation à l'ex-térieur contre l'équipe de L'ASAïnM'lila, en remportant les 3 points dumatch suite à la victoire par 2 buts à 0,ce dernier week-end, le club s'est en-core une fois adjugé les 3 points dumatch après le gain de la rencontre surle score de 2 buts à 1 contre un autreprétendant au titre, l'Entente de Collo.Ces victoires confortent la place desecond qu'occupe la JSD avec un re-tard de 2 points sur la tête du classe-ment, l'Amel de Boussaâda, qui doitse déplacer à Bir El Arch pour jouerson match de retard. F. S.

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PEINES DE PRISON POUR VOL ETATTENTAT À LA PUDEUR

Le tribunal criminel de Jijel acondamné, la semaine écoulée, leprévenu K. Farès à une peine de 6 ansde réclusion assortie d'une amende de800 000 DA. Le prévenu, qui est déjà endétention, était poursuivi pour volcommis de nuit avec effraction. Cetteaffaire remonte aà la nuit du 24 au 25

avril dernier lorsqu'une série de volsavait touché des commerces de la villede Taher, à 20 km à l'est de Jijel. Desproduits dérobés dans ces locauxavaient été retrouvés au domicile d'unami du prévenu. Par ailleurs, la mêmecour a condamné le prévenu B. Salah à 7 ans de réclusion pour attentat à la pudeur contre mineur avec usagede la violence et arme blanche. Les faits remontent à la journée du 10 mars 2009 quand le parent d'unélève s'est présenté aux services de la sûreté pour déposer plainte pour agression sexuelle contre son fils de la part d'un inconnu. Ce dernier a violenté, à plusieurs reprises, le pauvre garçon, allant jusqu'à lemenacer de diffuser les photos prises avec son téléphone portable.L'indélicat agresseur sera par la suiteidentifié, ce qui a permis à la police deprocéder à son arrestation. F. S.

BAZOUL: NAISSANCE DE LA ZONED'EXPANSION TOURISTIQUE

La désormais ancienne zoned'expansion touristique d'El Achouat,dans la commune de Taher, dont leslimites sont définies dans l'annexe dudécret 88/232 du 5 novembre 1988

portant déclaration des zonesd'expansion touristique, portera lenom d'expansion touristique deBazoul, toujours dans la mêmecommune. L'annexe du décret précitévient d'être modifiée par le décretexécutif 09/338 du 22 octobre 2009.

Selon les dispositions du nouveautexte publié dans le n° 61 du journalofficiel, les limites ainsi que lasuperficie de la nouvelle zone sontdéfinies au nord par la RN43, à l'est par l'oued Nil, à l'ouest parl'agglomération de Bazoul, et enfin au sud par l'ex-RN43. L'évacuation de cette zone d'expansion touristiquedes alentours du port de Djendjensuppose que les terrains limitrophesde cette infrastructure portuairepourraient être, à l'avenir, intégrésdans le plan d'aménagement de lazone extra-portuaire. Cette dernièrepermettra au port de mieux se prépareraux bouleversements dans lesactivités qui l'attendent dans unproche avenir, une fois les travaux qui ysont prévus, achevés. F. S.

LOCALITÉ DE FAZA (EL KENNAR):LES HABITANTS DEMANDENTUNE ANNEXE ADMINISTRATIVE

Les habitants de la localité de Faza,dans la commune d'El Kennar,espèrent que les pouvoirs publicsdaigneront inscrire la réalisation d'une annexe administrative del'APC dans cette localité excentrée.L'éloignement du chef-lieu decommune, allié au manque de moyensde transport, sont à l'origine dedésagréments pour les habitants quidoivent se déplacer pour établir desdocuments administratifs. L'ouvertured'une annexe au niveau de cettelocalité, qui compte quelque 7 000

âmes, permettra, outre la facilitationde la relation entre ces citoyens etl'APC, d'atténuer la pression sur lesiège du chef-lieu de commune. S. D.

ÇA BRÛLE DUCÔTÉ DE LAMERCURIALE…ET DU MOUTON !

Ça brûle de partout, c'est du ja-mais vu !» ne cesse-t-on de

s'exclamer partout dans cette villelivrée aux caprices d'une mercuria-le qui ne cesse de voir les prix desproduits de première nécessitéflamber. Dans les marchés desfruits et légumes, c'est l'oignon, à70 DA le kilo, qui tient la dragéehaute, alors que la patate est cédéeà 60 DA le kilo. Pour le reste desproduits indispensables, l'envol desprix est une réalité qui donne letournis. La tomate est cédée à 50DA/kg, le chou fleur à 60 et les ha-ricots verts à 80 DA pour ne citerque ces produits dans la catégoriedes légumes. Les fruits, comme lamandarine qui s'affiche à 130 DAle kilo sont, quant à eux, intou-chables, alors que du côté desviandes, le refrain est le même avecle poulet à 320 DA le «petit» kilo.Le veau ne cesse de grimper pourse retrouver à 680 DA le kilo. Al'approche de l'Aïd, les préoccupa-tions des citoyens ont pris des pro-portions alarmantes concernantl'achat du mouton. Celui-ci ne coû-te pas moins de 20 000 DA, et seu-lement le petit bélier. Celui de grosgabarit est à négocier au-delà des30 000 DA. Ghada Z.

Retrait de confiance au sein de l'ONVTN

euf mois après son intronisation à la tête de la sectionde wilaya de l'organisation nationale des victimes du

terrorisme, le secrétaire général fait déjà face à un mouve-ment de contestation au sein du conseil de wilaya quicompte 16 membres. Dans un rapport transmis à la secré-taire générale de l'organisation Fatma Zohra Felici, onzemembres dudit conseil annonce leur retrait de confiance àl'actuel secrétaire général. Le rapport des membres représentant les deux tiers duconseil, relate des «dépassements et un laisser-aller au dé-triment des intérêts des familles de victimes du terroris-me». Depuis qu'il a été porté à la tête de l'organisation,ajoute le rapport, le secrétaire général est « toujours absentinfluant négativement sur l'image et la place de l'organisa-tion au niveau de la wilaya » Le rapport fait suite à l'assem-blée tenue le 17 novembre dernier à l'issue de laquelle l'in-

térim du secrétariat général a été confié au secrétaire de wi-laya chargé de l'organique et ce dans l'attente de l'organisa-tion d'une assemblée générale élective pour élire un autresecrétaire général. En conclusion, les membres signatairesdudit rapport demandent à la secrétaire nationale d'entéri-ner leur décision de retrait de confiance. Pour notre partnous avons contacté par téléphone, M. Hocine Ghouilapour avoir son impression sur ce rapport. Notre interlocu-teur s'interrogera dans un premier sur la liste des signa-taires, et d'annoncer, que deux personnes portées sur cetteliste de signataires se sont par la suite déjugées. Outre cela, il ajoutera que l'activité d'un membre du bureaude wilaya signataire de la pétition est gelée. Pour ce qui estdu rapport, il affirmera que les membres du bureau de wi-laya peuvent exposer leurs problèmes dans le cadre de laréunion prévue ce mardi 24 novembre. Fodil S.

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 11

R É G I O N C E N T R E

GRIPPE SAISONNIÈRE À AÏN DEFLA

Doses supplémentaires du vaccin antigrippal

Les établissements publics desanté de la wilaya de Aïn Deflapoursuivent la campagne na-

tionale de vaccination contre lagrippe saisonnière pour la deuxièmesemaine consécutive, a-t-on apprisauprès d’un responsable de la direc-tion de la santé et de la population.Celle-ci, pour rappel, a été lancée le15 du mois courant pour une duréede trois jours ouverts en cas de né-cessité et elle destinée essentielle-ment au personnel médical, aux ma-lades chroniques ainsi qu’auxenfants âgés entre six mois et deuxans. Reléguée au second plan par lescitoyens concernés au début de sonlancement en raison de l’événementfootballistique (qualif ication del’équipe nationale au Mondial2010),la campagne de vaccinationantigrippale suscite ces derniersjours un grand engouement, obli-geant les services compétents à pro-longer la durée de ladite campagne,a déclaré le même chef de servicequi précisera que la population ci-blée est estimée a plus de 12 000personnes dans la wilaya de Aïn De-fla. Signalons que la wilaya a béné-ficié de 28 000 doses, renforcées pardes quantités supplémentaires aubénéfice des établissements publicsde santé localisés notamment au ni-veau de la commune de Khemis Mi-liana où l’on enregistre le plus grandnombre de personnes concernéespar cette campagne. Celle-ci se

poursuit dans des conditions ordi-naires, a affirmé le même interve-nant, qui déclare que l’EPH du chef-lieu de wilaya a vacciné 800personnes en une seule journée.Néanmoins, une tension a été signa-lée au niveau des polycliniques,comme celle de Sidi Maâmar située

à Khemis Miliana, laquelle a acquisune quantité de 350 doses seulementalors que 1000 personnes au moinsattendaient leur tour, a indiqué uneemployée sur place. Les quantitéssupplémentaires permettront sansdoute de satisfaire la demande encours alors que des voix s’élèvent,

appelant la direction de la santé etde la population à faire bénéficiertoute la population désirant se pré-munir contre ce virus ou à autoriserla vente libre du vaccin antigrippaldans les officines Aziza L.

BOUFARIK

Le transport des étudiantsinsuffisant

C haque matin, les étudiants habitantBoufarik éprouvent toutes les peines

à rejoindre l’université de Blida en raisonde l’insuffisance du transport privé. Eneffet, à la rareté des bus aux heures depointe s’ajoute leur vétusté. Aussi, lestristes bousculades au seul arrêt qui exis-te font légion. C’est que de nombreuxétudiants en provenance d’Alger et de sesenvirons transitent par Boufarik. Ils des-cendent à la gare ferroviaire et se dirigentvers la station de bus se trouvant juste àproximité. «C’est pour nous un bon rac-courci qui nous évite d’aller jusqu’à lagare de Blida pour ensuite regagnerl’université dans les bus des œuvres uni-versitaires», nous dira un étudiant quisouhaite que ces dernières mettent à leurdisposition quelques bus à leur descentedu train à Boufarik pour gagner dutemps. En réponse à cette doléance, M.Temar, chef du département contrôle etcoordination aux œuvres universitairesde Blida, nous précisera : «Notre missionconsiste à assurer le transport des citésuniversitaires vers les campus. Aussi, lesétudiants n’ont qu’à descendre à Blidapour prendre nos bus devant les cités deBen Boulaïd et des rosiers.» Quant à l’in-suffisance du transport privé, le chauf-feur d’un fourgon nous dira : «Ce problè-me ne se pose qu’à 7h40mn au momentoù les étudiants quittent le train. Le restedu temps, le transport est largement as-suré par nos fourgons.» Anis B

MÉDÉA Le gesteexemplaire de l’association«Ahl El Kheïr» L ’association «Ahl El Kheïr» de la vil-

le de Médéa, malgré ses petitsmoyens n’a pas lésiné pour venir tou-jours en aide aux familles démunies. Sesactions principales sont axées sur desaides en produits alimentaires aux néces-siteux, des aides f inancières aux per-sonnes nécessitant des interventions chi-rurgicales coûteuses. Aussi, les membresvolontaires de cette association ontcontribué à la concrétisation d’une ving-taine de mariages collectifs réalisés en2008 et 2009. Selon son président, Nour-redine Bengherbia, une autre action hu-manitaire sera entamée cette année àl’occasion de l’Aïd El Kebir pour appor-ter la joie et le bonheur à plusieurs orphe-lins. En effet, vendredi dernier, la grandemosquée El Nour a abrité une cérémoniede remise de bons pour une vingtaine demoutons au profit de veuves chargées defamilles nombreuses sans ressources. Cegeste salutaire et exemplaire a chauffé lecœur de ces mères venues recevoir desmains des bienfaiteurs ce beau cadeauqui fera un énorme plaisir à leur progéni-ture. Les nombreux invités et donateursdes fonds qui ont assisté à l’évènementont, les yeux pleins de larmes, appréciécet élan de solidarité qui fait revivre destraditions et des coutumes ancestrales.Donc un grand bravo à cette associationet bonne continuation. A.Teta

L es habitants des quartiers po-pulaires et déshérités de la vil-

le de Blida ont «suspendu» letemps des revendications so-ciales et oublié les misères duquotidien pour se vouer à un seulbut : fêter la victoire des Verts auSoudan. Ben Achour, un mégaquartier de plus de 20 000 habi-tants vit depuis la rencontre duSoudan à ce jour au rythme desfêtes où la misère quotidiennen’est qu’un petit détail. Sur les fa-çades des boutiques, des mai-sons, rien n’altère les drapeauxaux couleurs nationales qui ontgarni ces derniers jours lesgrandes artères, les petites rues et

les impasses de Ben Achour, fai-sant oublier à ses habitants lamalvie à laquelle ils font face auquotidien. Les fenêtres des mai-sons sont aussi pavoisées et ré-sonnent du triptyque phonétique :«one, two, three, viva l’Algérie».Beaucoup de jeunes des quartiersont cotisé, raclé, pour certainsd’entre eux, leurs fonds de tiroirs, pour acquérir un drapeau, pluslong, plus large que celui de laruelle voisine, de l’impasse d’à-côté ou même celui accroché auseuil du quartier. Quelque part,sur un guidon, un volant, àl’avant, à l’arrière, les transportsen commun, les petits véhicules

des particuliers, les mobylettes,bicyclettes et «pétarocyclettes»,sont tous parés d’un symbole,d’un bout d’étoffe qui illustre lescouleurs nationales . Ben Achour,où la misère bat son plein , en rai-son du manque de commoditésles plus élémentaires a momenta-nément oublié, avec ses 20 000habitants «branchés foot», l’es-pace de ces quelques jours, sesdéboires. Bien que de tout tempsqualifié de quartier frondeur,seshabitants insistent pour clamer«quand c’est nécessaire, nous neratons pas le coche pour expri-mer notre nationalisme».

Mohamed Abdelli

U ne forte déflagration a surpris, il y a quelquesjours, les habitants de Meftah, une localité si-

tuée à l’extrême est de la wilaya de Blida et àquelques kilomètres de la wilaya d’Alger et deBoumerdès. En effet, il était 22h00 lorsqu’un fortécho d’une explosion a été entendu dans toute la ré-gion, faisant penser à un acte terroriste. Heureuse-ment qu’il y avait plus de peur que de mal puisqu’ils’agissait finalement d’un incident technique quiest survenu dans la tour de préchauffage de la ci-menterie de Meftah suite à une accumulation degaz. Les dégâts sont uniquement matériels et neconcernent que l’entreprise. Une commission estinstallée pour rechercher les causes de l’incident et

évaluer les dégâts et les pertes subis suite à cet inci-dent. Nous apprenons par ailleurs que l’usine enquestion, dont le capital est détenu à 35% par legroupe français Lafarge est à l’arrêt depuis l’inci-dent, jusqu'à nouvel ordre. Cela intervient au mo-ment où il y a une forte demande de ciment sur lemarché national que l’offre des cimenteries peine àsatisfaire, surtout quand on sait que notre pays estun vaste chantier. Cet arrêt va priver le marché na-tional de 3000 tonnes de ciment/jour et contribueracertainement à accentuer la crise, en attendant ledébut de la commercialisation du ciment importé,prévue pour la fin du mois en cours.

Mohamed Benzerga

● Reléguée au second plan en raison du match Algérie-Egypte, la campagne de vaccination antigrippalesuscite ces derniers jours un grand engouement.

La campagne de vaccination reprend de plus belle

PHO

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D.R

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CHEBLI (BLIDA)Un marché qui poseproblèmeLes habitants de la cité du 5 juillet 1962 et decelle du stade de Chebli, se plaignent desdésagréments causés par le «marché» des ma-tériaux de construction qui s'est implantépresque sous leurs balcons depuis plus d'uneannée. Quotidiennement, et de jour comme denuit, ces cités, jadis si calmes, connaissent unva-et-vient incessant d'engins lourds polluantset assourdissants qui entrent et sortent de cetespace commercial jugé par les plaignants tropproche des habitations. Ils craignent surtoutpour la santé de leurs enfants et des personnesâgées. Au bruit insupportable des moteurs quiempêche ces citoyens de se reposer, s'ajoute lapoussière du ciment et du sable, source de cer-taines maladies respiratoires, cutanées et oph-talmologiques. Les habitants de ces cités sesont plaint, par écrit, à l'APC de Chebli, à la daï-ra de Bouinan, à la wilaya de Blida et à la direc-tion de l'environnement. Aucune mesure n'aété prise à ce jour. Les résidants de ces cités nesont pas contre ce type de commerce ; aucontraire, cette activité a donné, certainementde la vie à la commune sur le plan commercial,mais ils estiment que son emplacement n'apas été bien étudié. Le bruit continu et la pous-sière ambiante, cause probable de différentesmaladies, rendent la situation invivable. Ils de-mandent aux autorités concernées de mettreun terme à leur calvaire et de leur rendre le cal-me dont ils jouissaient auparavant dans leurscités, en prenant la décision qui s'impose vis-à-vis de ce problème de préservation de leur en-vironnement. Rahmani Mohammed

La cimenterie de Meftah à l’arrêt

BLIDAQuand les démunis oublient leur misère

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 11

R É G I O N E S T

3e SEMAINE DE GRÈVE DANS L'ÉDUCATIONSit-in des enseignants à Jijel

Les dizaines d'enseignants des différents paliers de l'enseignement ontobservé, hier matin, un sit-in devant le siège de la direction de l'éduca-tion à Jijel. Les enseignants affiliés au Cnapest pour le cycle secondaire

et à l'Unpef pour les deux premiers paliers de l'enseignement soutiennent ladécision de poursuivre le mouvement de grève jusqu'à la satisfaction desprincipales revendications des deux syndicats. Concernant le Cnapest, quiavance une participation de 81,78% durant les deux semaines de grève qui atouché l'ensemble des 32 lycées de la wilaya, celui-ci réitère son attachementau travail avec l'Unpef et se félicite de l'esprit syndical qui a caractérisé lesmembres du bureau national. Le Cnapest dénonce, par ailleurs, les ma-nœuvres tendant à diviser l'unité des enseignants. L'Unpef, avance de soncôté un taux de suivi de la grève de 97%, et appelle les enseignants à prendregarde à ceux qui travaillent pour casser le mouvement. Hier, et alors que cer-tains croyaient à une reprise des cours, les parents ont été déçus de voir leurprogéniture rebrousser chemin pour cause de persistance de la grève. Lespouvoirs publics sont appelés à tendre l'oreille à ces revendications pour évi-ter une année blanche aux élèves. Fodil S.

Participation record à Souk Ahras

Les déclarations de Benbouzid, communiquées par le biais de l'ENTV,n'ont pas réussi à dissuader les enseignants grévistes de Souk Ahras. Les

établissements scolaires, tous paliers confondus, paralysés depuis quinzejours, maintiennent le bras de fer, en attendant les décisions devant émaner deleurs représentants syndicaux. Le taux de suivi du débrayage a oscillé, hier,entre 90 et 100% dans la majorité des lycées, CEM et écoles primaires. Cesdernières ont enregistré, pour la première fois dans les annales du secteur del'éducation à Souk Ahras, un taux record de 88,93%. La direction de l'éduca-tion estime, quant à elle, le taux global du suivi du mot d'ordre de grève àmoins de 44%. A. Djafri

Protestation à Mila

Près de 300 fonctionnaires (tous personnels confondus), affiliés à l'Unpef,le Cnapest et le Satef, ont observé hier un sit-in de protestation devant le

siège de l'éducation. Cette action, a indiqué Abdelouahab Lamri Zeggar, co-ordinateur de wilaya de l'Unpef, entre dans le cadre du durcissement de laprotesta et se veut une réponse tranchée aux tentatives visant à briser l'élan dela grève. Laquelle grève, «a paralysé, en cette journée, la totalité des établis-sements scolaires dans les trois paliers», ont affirmé les représentants desditssyndicats. Le coordinateur des wilayas de l'Est, liguées à l'Unpef, Amar Na-mous, relève que l'idée de solliciter l'intervention du président de la Répu-blique, par le biais d'un mémorandum qui devrait être remis, en premier lieu,à la direction de tutelle, obéit à l'impératif d'inciter le premier magistrat dupays à l' «ouverture d'un dialogue franc et responsable avec les syndicats au-tonomes en vue de désamorcer le bras de fer». Il y a lieu de relever aussi quele débrayage, qui en est à sa 3e semaine, a, selon nos interlocuteurs, «atteint leseuil maximal des 100%». M. Boumelih

Le secteur paralysé à Annaba

La troisième semaine de la grève a été entamée, alors que les enseignantsdes trois paliers scolaires ont observé hier un sit-in devant le siège de la di-

rection de l'éducation de la wilaya de Annaba, où une plateforme de revendi-cations socioprofessionnelles a été remise au représentant de Benbouzid àAnnaba. Tout en déplorant la politique adoptée par le département de Ben-bouzid, les centaines de protestataires ont insisté sur la continuité de leur mou-vement de grève, et ce jusqu'à satisfaction de leur revendication. Ahmed Hat-tab, secrétaire national chargé de la formation au Cnapest, affirme que le tauxdu suivi de la grève a atteint les 90% dans les trois paliers. M. -F. G.

« Situation catastrophique » à Constantine

Le directeur de l'éducation de la wilaya de Constantine, Abdellah Allam, aqualifié la situation actuelle du secteur de catastrophique en conséquence

de la grève des enseignants des trois paliers, et qui se poursuit pour sa troisiè-me semaine d'affilée. Lors d'une conférence de presse animée, hier matin,une heure après le sit-in tenu devant le siège de la direction de l'éducation parles enseignants grévistes affiliés au Cnapest et à l'Unpef, le premier respon-sable du secteur est revenu longuement sur les communiqués du gouverne-ment et celui du ministre de l'Education relatifs au traitement des revendica-tions des syndicats autonomes. «Nous avons rencontré les représentants desdeux syndicats et nous leur avons signifié que leurs préoccupations serontprises en charge conformément à l'engagement donné par les pouvoirs pu-blics», a-t-il déclaré, tout en appelant les enseignants à reprendre les courspour l'intérêt des élèves avant que les choses n'atteignent le seuil critique. Surce point, tout en qualifiant le mouvement d'illégal, le DE ne manquera pas deciter l'état psychologique difficile dans lequel se trouvent les élèves desclasses d'examen (terminale et 4e année moyenne). Abdellah Allam a expri-mé son inquiétude sur les risques de débordement, surtout que des conflitsont été enregistrés entre enseignants grévistes et non grévistes. L'on apprendde sources dignes de foi que suite au sit-in tenu, hier, trois interpellations ontété enregistrées parmi les enseignants. Il s'agit de deux membres de l'Unpefet un autre du Cnapest qui ont été conduits au siège de la sûreté de wilayapour audition. S.Arslan

SÉNATORIALES FLN À CONSTANTINE

●Il a fallu aux 64 élus FLN de la wilaya un deuxième tour pour départager le P/APW et le Mouhafedh.

Rabah Boussouf l’emporte à l'arraché

Ali Araâr, P/APC FLN deHeddada, a été élu, lors

des primaires des sénato-riales organisées samedi der-nier, avec 48 voix sur 84 vo-tants inscrits sur la liste desélus locaux de même obé-dience. Dépassant de loinses concurrents, l'heureuxprétendant au siège de lapremière chambre auracomme rival principal Lem-barek Smaâli, le maire de

M'daourouch, qui est à sontroisième mandat et candidatcapable de drainer les édilesd'au moins 14 communes dela région ouest de la wilaya.Le non moins tenace LarbiKheraïfia comptera sur sespairs de l'APW et certainesorganisations de masse quilui sont proches pour briguerune place parmi ceux qui lé-gifèrent pour le pays. Lesjoutes, qui s'annoncent rudes

pour ces trois principauxcandidats, sont différem-ment perçues par les obser-vateurs locaux et la classepolitique. Pour certains c'estl'alliance présidentielle quirevient en force pour mieuxgérer le système des quotasentre trois formations quel'on croit toujours capablesde se maintenir en supportspour la politique officielle.Pour ceux qui croient en un

pouvoir incolore et inodore,ce sont plutôt les consor-tiums d'intérêt qui auront, àl'instar des élections précé-dentes, le dernier mot. Celuiqui promet le plus de pré-bendes, de dividendes et quien fait acte sera plébiscitéquitte à l'adapter, pour la cir-constance, au profil recher-ché. N'est pas crédule l'hom-me de la rue non plus.

A. D.

…ET À SOUK AHRAS

Fin du suspense

… À ANNABA

Le président de l'APW, out C

'est finalement le président de l'assemblée populaire com-munale de Berrahal qui représentera les chances du parti

FLN aux élections du renouvellement de la moitié du conseilde la nation pour la wilaya de Annaba. Candidat heureux, DibNourreddine a été élu, samedi dernier, à bulletin secret avec45 favorables, suivi du P/APCde Sidi Amar, Djelleb Salah(37 voix), et ce à l'issue de deux tours, le premier étant annuléfaute de quorum. Dib Nourreddine a surclassé les 7 candi-dats FLN pour l'unique poste de sénateur qui sera disputéavec les autres prétendants issus des partis RND et MSP. Le

candidat malheureux dans ces joutes en ce qui concerne leFLN est sans conteste le président de l'APW qui n'a eu que 3voix, la vice présidente de cette assemblée n'a pu glaner,quant à elle, que sa propre voix. Il s'agit d'un verdict qui susci-te à la fois interrogations et étonnement concernant laconduite des affaires du vieux parti. Le candidat du FLN, DibNourreddine, affrontera deux autres postulants au poste desénateur Tayeb Beldi du RND et Tebessi Med-Larbi du MSPlors du dernier round des élections prévues le 29 décembreprochain. T. G.

C'est jusque tard dans lasoirée de samedi que lenom du candidat FLN

aux sénatoriales du 29 dé-cembre prochain a pu être en-fin révélé. Le président del'APW de Constantine, Ra-bah Boussouf, a remporté àl'arraché le ticket pour les sé-natoriales. C'est dire toute latension et les âpres discus-sions qui ont prévalu à cetteélection, laquelle, en présen-ce de tous les élus du parti, aunombre de 64, avait exigé latenue d'un deuxième tourpour départager les deux can-didats restés en lice, en l'oc-currence le P/APW, candidat officiel duFLN, et le mouhafedh de ConstantineAhmed Habbachi. Notons que les pri-maires FLN ont été supervisées pardeux membres de la commission exé-cutive nationale, Abdessami Foudhil etAzziz Djohri, qui avaient à arbitrer,conformément à l'instruction n°12 du31 octobre 2009 signée par Abdelaziz

Belkhadem, stipulant les dispositionsdu renouvellement partiel des candida-tures du FLN au sénat, entre pas moinsde 9 candidats inscrits dans cette cour-se. Les élections, qui se sont dérouléesdans «un climat des plus sereins et dansle respect de la discipline du parti»,dira A.Hebbachi, ont été précédées parune campagne menée tambour battant

par les candidats à travers les12 communes de la wilayapour recueillir en leur faveurles voix de leurs pairs. Cepen-dant, et en attendant la date ul-time du 29 décembre, destractations «sourde» sontd'ores et déjà à l'ordre du jourdes représentants des partispolitiques en course, lesquels,chacun de son côté, promet-tent de grandes surprises. Lecandidat RND, Saïd Rédoua-ne, membre à l'APW, élu le 7du mois en cours, et celui duFNA, Saïd Derdour, membrede l'APC, ont déjà amorcé ledernier virage d'une course

qui s'annonce très difficile au vu du tra-vail de coulisse mené habituellement àConstantine. D'aucuns craignent queles négociations entre ces deux forma-tions politiques (RND et FNA) vien-nent perturber les desseins du FLN qui,trop sûr de lui peut-être ou des ses petitscalculs sinon, a pris tout son temps pourdésigner son candidat. Dj. Belkadi

COLLISION ENTRE UN CAMION ET UN BUS19 blessés dont certains

dans un état graveL

'on apprend de témoins oculaires,qu'hier, précisément à 12h 30, un ca-

mion semi-remorque de marque Volvo,transportant des pipelines, a raté le vira-ge au niveau du chemin dit les Eucalyp-tus, à proximité du rond-point Massinis-sa, à Aïn El Bey, sur la route menant à la

cité Zouaghi, à constantine. Ayant perdule contrôle, le mastodonte est allé bruta-lement percuter un véhicule léger demarque Hyundai, type Atos et un bus100 V8, de transport en commun. Cedernier a reçu, de plein fouet, les pipe-lines, lesquels, pénétrant à l'intérieur,

ont fait au moins 19 blessés, dont cer-tains dans un état plus ou moins grave ;Les victimes, dont l'âge varie entre 13 et64 ans, ont été évacués vers le CHUBenbadis de Constantine. Une enquêtea été ouverte pour connaître les tenantset aboutissants de cet accident. F. H.

La Mouhafadha a connu des joutes serrées

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 11

R É G I O N O U E S T

Ils sont des centaines titulaires de diplômes universitaires dediverses filières issus chaque année de l’Université de Be-char à être confrontés à l’épineux problème du chômage et

sans perspective d’insertion professionnelle pour l’écrasante ma-jorité. L’unique palliatif qui s’offre à ces jeunes diplômés endésarroi reste la formule du pré-emploi. Mlle Amel A. à l’instarde tant d’autres, titulaire d’un DES en biologie «option biochi-mie» après quatre années d’études, n’a pu trouver un emploistable dans le marché du travail. Elle a travaillé à l’hôpital «240Lits» dans le cadre de la formule du pré-emploi de 2006 à 2008mais sans aucune possibilité de réintégration permanente au seinde la structure hospitalière. Réaffectée de nouveau au même éta-blissement toujours dans le cadre de la même formule parl’ANEM depuis mars 2009, elle exprime aujourd’hui sa désillu-sion et crie à l’injustice dont seraient victimes ses camarades di-plômés qui sont exclus, dit-elle, du monde du travail. Elle affirmecependant que le secteur de la santé publique préfère recourir etlancer des recrutements en personnels paramédicaux, de techni-ciens et techniciens supérieurs par voie de concours. En outre,dans la foulée, la jeune biologiste a posé clairement la probléma-tique de la non reconnaissance de l’équivalence du diplôme uni-versitaire de D.E.S (quatre années d’études) par la Fonction pu-blique alors que cette reconnaissance serait reconnue auxtitulaires du D.U.A. dont la durée des études est pourtant de troisannées, affirme-t-elle. M. Nadjah

Le secteur du Transport se renforceL

e secteur du Transport va se renforcer avec la mise en serviceprochaine d’un établissement public de transport urbain. La

première livraison de vingt-cinq autocars affectés et mis en circu-lation par cette unité va entraîner la création d’une centained’emplois, engendrant des retombées sociales positives pour lawilaya, souligne-t-on. Le parc des autocars a été choisi au niveaude la zone industrielle et les anciens locaux de l’entreprise pu-blique ENAPAT abriteront l’administration de cet établissementde transport. En outre, on a appris que la ville de Bechar a été re-tenue parmi les huit projets d’acquisition de tramways prévus parla loi de finances 2010. L’étude de ce projet a été confiée à uneentreprise étrangère. M. Nadjah

TISSEMSILTL’ANGEM prévoit 6 000

postes d’emploiP

our créer des petits projets générateurs de revenus, plusde 6 000 dossiers ont été déposés au sein de l’ANGEM

dont 2 065 financés. Pour ce qui est du micro crédit allant de50 000 DA à 400 000 DA, 1 378 dossiers sur 1 553 ont bénéficiéde l’attestation d’éligibilité alors que les banques ont financéprès de 300 projets seulement. Dans le cadre d’encourager l’em-ploi domestique, dans le milieu rural en aidant la femme au foyerà contribuer au budget familial en se déversant dans le petit éle-vage, l’apiculture, le tissage et la couture, près de 3 000 dos-siers sont jugés éligibles dont 2 065 financés. Afin de réduirele taux de chômage, l’ANGEM prévoit le financement de plus de4 000 projets à travers les communes de Bordj l’Emir Abdelka-der, Lardjem, Bordj Bounaama, Maacem, Ammari, Sidi Boutou-chent et Sidi Slimane. Boudiaf El Hadj

BENI MAÏDA La radio scolaire est néeH

assan M’hamed, directeur de l’école Ali Bey, continue de fai-re servir son établissement scolaire comme modèle en matiè-

re de créativité et veille à ce qu’elle soit une véritable pépinièred’âmes talentueuses, disciplinées et persévérantes. En effet, c’estl’unique école qui a créé une radio scolaire animée à tour de rôlepar les élèves durant les séances de récréation. Cette radio scolai-re, qui est mise en place notamment pour enrichir les connais-sances de l’enfant, diffuse les informations des évènements quise produisent instantanément au sein de l’école, notamment ceuxqui concernent les élèves et les enseignants (maladie, absence,nouveau-né, visites, etc.). Pour enraciner le patriotisme etl’amour du pays chez les élèves, l’école a mis en place au sein decet établissement un club dénommé Maatir Ethaoura (la prouessede la guerre de libération). B. E. H.

BECHAR

Une diplômée universitaire crie à l’injustice

BÉNI-SAFUn 25

ème

cas de grippeH1N1 confirméUn 25

ème cas de grippe H1N1 aété confirmé hier à Béni-Saf. Ils’agit d’une fillette de 9 ans.Deux jours auparavant, troisautres cas avaient étéconfirmés parmi despersonnes suspectées del’être. Il s’agit d’un écolier d’ElFarabi, l’école la pluspourvoyeuse de cas, d’unejeune femme âgée de 28 ansdu quartier Sid Sohbi et, faitpeu rassurant, l’on enregistrepour la première fois un casparmi les collégiens alors quejusqu’à présent seuls desécoliers étaient atteints. Surles 25 cas, l’on comptabilise17 élèves depuis laconfirmation du premier casle 21 octobre dernier. M. K.

RELIZANE Démantèlementd’un réseau de vol de voituresPrésentées au parquet deRelizane pour constitutiond’association de malfaiteurset vol, quatre personnesâgées entre 26 et 34 ans ontété écrouées. Agissant sur une plaintedéposée par un citoyenagressé et délesté de savoiture, les éléments de lapolice judiciaire ont réussid’appréhender l’auteur enpossession du véhicule.Passé aux aveux, l’auteur, ledénommé F.M. (33 ans), n’apas tardé à dénoncer ses troisacolytes. Les quatre complices sontavérés des personnes trèsconnues dans le milieu de lacriminalité. I. B.

HASSI ZAHANA(SIDI BEL ABBES)Saisie de 300

chardonnerets Les éléments de lagendarmerie nationale de lacommune de Hassi Zahanaont procédé, hier, à la saisiede quelque 300

chardonnerets, une espèced’oiseaux protégée par laréglementation en vigueur.L’opération de saisie a étéeffectuée lors d’une opérationde contrôle qui s’est soldéepar la mise en détentionprovisoire des braconniers enattendant leur comparutiondevant le tribunal de BenBadis. Les chardonnerets, quiétaient destinés à lacommercialisation sur lemarché, ont été relâchéssystématiquement dans lanature par les services de laConservation des forêts,selon la gendarmerienationale.

M. A.

●Les travaux de mise en défens en milieu steppique portent sur des opé-rations de reboisement et de plantations d'espèces fourragères

et arboricoles rustiques qui se sont adaptées aux conditions climatiqueslocales.

Le secteur de la pêche a entrepris la mise enplace d'une ferme d’aquaculture sur une su-

perficie de 10 ha, inscrite dans le programme desHauts-Plateaux pour un budget initial de 50 mil-lions de DA. En attendant la réalisation de cetteinfrastructure piscicole, la direction locale a pro-cédé, dans un premier temps, à l'ensemencementdes bassins d'irrigation à travers plusieurs péri-mètres agricoles par trois espèces de carpe, no-tamment par le tilapia. A ce propos, dans les

communes de Tiout, Ain Benkhelil, Ain-Sefra etAsla, 10 000 alevins venus du centre de Meroua-na ont été injectés dans les bassins au profit desagriculteurs. Un complément nutritif en vue de garantir la sé-curité alimentaire, de satisfaire la demande loca-le et pour une amélioration des revenus des agri-culteurs, mais aussi une bonne fertilisation desterres irriguées par l’eau d’élevage de poissons.

D. Smaili

NAÂMA

L’intégration de la pisciculture

« Comment réutiliser leseaux traitées pour l’ir-

rigation?». C’est pour êtrefixés sur ce point que les ser-vices agricoles de Tindouf ontsollicité les services de l’Insti-tut national des sols, de l’irri-gation et du drainage (INSID)d’Alger. Ce dimanche, le chefde département irrigation/drai-nage, M.Zareb Djamel et l’in-génieur en hydraulique agrico-le, Mlle Ouerd, sont doncvenus pour se faire une idée surles périmètres agricoles proje-tés à la lisière de la station delagunage et aussi sur les eauxtraitées qui pourraient servir àleur irrigation. La station, réa-lisée à environ 3 km à l’est dela ville et mise en service le 5juillet passé, traite 6000m3/jour. «Une quantité équiva-lente à celle utilisée pourl’agriculture», d’après le DRHpar intérim, mais qui, pour le

moment, est déversée dans lanature. Si l’impact sur le planenvironnemental est certain, iln’en demeure pas moins quel’investissement consenti pourla station (86 milliards de cts)et cette quantité d’eau perduene laissent pas indifférents lespouvoirs publics qui espèrentla rentabiliser. Cependant, saréutilisation à des f ins agri-

coles exige beaucoup de pré-cautions, selon M. Zareb qui aprécisé qu’elle est déjà formel-lement interdite pour la culturemaraîchère. Elle relève, parailleurs, d’une commissionplurisectorielle : hydraulique,agriculture, environnement etsanté. Le code des eaux quidoit spécifier son utilisationn’est pas encore au point.«Cette expérience peu répan-due à l’échelle nationale estencore au stade embryonnai-re», a rappelé le représentantde l’INSID en reconnaissantque l’avantage pour Tindoufest l’absence des métauxlourds qui présentent de grosrisques même pour le sol. Lesdeux délégués de l’INSID vontséjourner quelques jours à Tin-douf pour procéder à diversesanalyses du sol et de l’eau trai-tée avant de pouvoir se pronon-cer. M. Milagh

TINDOUF

Où iront les eaux traitées ?

EL BAYADH

761 000 hectares deterres mises en défens

Avec un rythme de réali-sation d’un milliond'hectares de terres

mises en défens en milieu step-pique, le HCDS compte ainsimener à terme la lutte contre ladésertification. Entamés de-puis le début de l'année 2008,ces travaux portent sur desopérations de reboisement etde plantations d'espèces four-ragères (a triplex) et arbori-coles rustiques, tels l'olivier, etle pistachier, qui se sont parfai-tement adaptées aux condi-tions climatiques locales trèsrigoureuses en hiver plus parti-culièrement. Dans le cadre duProgramme de proximité dedéveloppement rural intégré(PPDRI), ce secteur a pu béné-ficier de 35 projets et de 28autres inscrits au titre de la lut-te contre la désertification. Lelancement des travaux de miseen défens porte, d'un côté, surla mise en défens de 761 000hectares de terres en milieusteppique et semi saharien, of-frant ainsi plus d’emplois sai-

sonniers aux populations deszones rurales et de l’autre surdes plantations pastorales sur25 000 autres hectares deterres.Il faut savoir que la wilaya d'ElBayadh ne compte que 761000 hectares de terrains de par-cours, occupés par les éleveurs

sur les 7 millions d'hectares deterres arides aux sols stérilesdans sa partie semi steppiqueet saharienne. L'objectif prévu de 1 100 000hectares à préserver contrel'avancée du sable est f ixéavant l'échéance de la prochai-ne année. Hadj Mostefaoui

La wilaya d’El Bayadh a pu bénéficier de 28 projets inscrits au titrede la lutte contre la désertification, dans le cadre du PPDRI

PHO

TO :

AB

DEL

KR

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Si l’impact sur le planenvironnemental est

certain, il n’en demeurepas moins que

l’investissementconsenti pour la stationet cette quantité d’eauperdue ne laissent pas

indifférents les pouvoirspublics qui espèrent la

rentabiliser.

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TIARET INFO

El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 11

Les candidats des deux frères ennemis, le RND et le FLN,vont, nonobstant la présence de candidats d’autres for-

mations, à l’exemple du FNA et du PT, irrémédiablementen découdre au final pour le poste de sénateur pour la wi-laya de Tiaret. Si au RND il a fallu passer par les primaires,au FLN, les élus du vieux parti se sont contentés à l’unani-mité des daïras de plébisciter l’actuel P/APW, Kadda Be-naouda. Chez la formationd’Ouyahia, le vote s’est dérou-lé dans l’enceinte de l’hôtel lesAbbâssides et le vainqueur futle docteur Khaled Ouahrani,président de la commissionsanté à l’APW qui s’adjugea50,10% des voix avec 62 voix,bien loin devant Lahcène Bek-kouche, P/APC de Sidi AliMellal, celui donné pourtantfavori par ses pairs avec seule-ment 33 voix. Les deux autrescandidats Kelikhi Guenoune,ex-maire de Medrissa, et Belarbi Ouadhah, maire de Tag-dempt, récoltent respectivement 13 et 6 voix. Un vote, c’estincontestable, qui n’a fait qu’accentuer les divisions en dé-pit de quelques retraits de candidats. L’un d’entre eux,Hamra Abdelkader dit «s’être désisté au profit de son amiOuahrani». D’autres, à l’exemple du secrétaire général duRND et non moins membre du bureau national, Hamid Bel-khiri n’a pas exclu, même s’il ironisait, de passer par un se-cond tour. Cela prélude d’une indiscipline criante dans cetteformation. A. F.

55.000 quintaux de semences traitées,toutes variétés confondues, ont étépour l’heure livrées par les trois co-opératives de céréales. Quantité loindes objectifs tracés par les respon-sables mais de loin supérieure à cellede la précédente année agricole. LaCCLS de Tiaret, qui avait tablé sur unobjectif de 40.000 quintaux, a déjà li-vré à 1023 agriculteurs pas moins de35.000 quintaux et table, dira son di-recteur D. Djeli, d’atteindre les 60.000quintaux alors que l’année dernièreelle n’en avait livré que 22.000. PourFrenda, on est à 14.000 quintaux dis-tribués alors que Mahdia peine avecseulement 6000 q. Ici et là, on avancedes problèmes liés à «la rupture deproduits de traitement», à l’exemplede «ACIL, un produit jusque-là livrépar l’UCA d’Oran», ajoute notre inter-locuteur. En dépit de cet aléa, la CCLS

de Tiaret fait savoir son responsable aœuvré pour «rapprocher davantageles fellahs de certains points de distri-

bution et prêter certains produits pourne pas perturber la campagne qui battoujours son plein». A. F.

55.000 quintaux de semences livrés

ÉLECTIONS SÉNATORIALESLE RND ET LE FLN DÉSIGNENTLEURS CANDIDATS

●La CCLS de Tiaret, qui avait tablé sur un objectif de 40.000 quintaux, a déjà livré à 1023agriculteurs pas moins de 35.000 quintaux et table, dira son directeur D. Djeli, d’atteindre

les 60.000 quintaux alors que l’année dernière elle n’en avait livré que 22.000.

CAMPAGNE LABOURS SEMAILLES

Pas moins de 88 affaires sont inscrites à l’ordre du jour dela 3ème session criminelle 2009 au niveau de la cour de

justice de Tiaret. Depuis dimanche, une organisation inter-ne nettement meilleure était perceptible dans les travées dela cour. Une session qui se poursuivra jusqu’au 28 dé-cembre. Beaucoup d’affaires (quatorze) dont celles liéesaux crimes, avec préméditation ou survenus sans intentionde donner la mort, attentat à la pudeur, constitution degroupes de malfaiteurs, incendie volontaire, vols qualifiés,infanticide, rapt et séquestration, falsification de docu-ments et imitation de signature, y figurent. L’affaire liée àl’imitation de la signature de l’ex-wali, et dans laquelle sontimpliqués des responsables locaux, reste de loin l’une quiretient le plus d’attention. Affaire controversée induite parl’apposition de la signature de monsieur Brahim Mered aubas d’un document autorisant indument l’extraction desable à Z’malet El Emir Abdelkader. L’ex-directeur de l’hy-draulique, actuellement en poste à Souk Ahras, est cité toutautant que le DRAG et certains fonctionnaires de la wilayaet de la DHW. Une session ou même des affaires de terroris-me ont été enrôlées. Les personnes impliquées comparaî-tront pour avoir financé le terrorisme. A. F.

JUSTICEOUVERTURE DE LA 3ème

SESSION CRIMINELLE

FOOTBALL DOUBLE FRACTURE POURL’EX-INTERNATIONALTAHAR BENFERHAT

AGRICULTURE

VULGARISATION DE PROCÉDÉS D’ANALYSEÀ l’initiative de la Chambred’agriculture et avec leconcours de l’université, laBanque mondiale et lasociété Fertial, plus de 120

participants, entreagriculteurs, associationsprofessionnelles et

techniciens de différentessubdivisions, ont pris part,mardi, à une journéetechnique de vulgarisationdes procédés d’analyse dessols. Les représentants deFertial, projections de vidéosà l’appui, ont fait eux, une

démonstration comparativepour «inviter les fellahs à serapprocher de ses structures,s’inscrire et remplir lesformalités pour qu’il soitprocédé au prélèvement deséchantillons sur le terrain».Tout en indiquant que

«d’autres séances sontprévues au cours desprochaines semaines», ledirecteur de la Chambre a faitsavoir que «des explicationsont été fournies sur l’intérêtque revêt en matière d’apportd’engrais aux sols». A. F.

DÉVELOPPEMENT DE LA STEPPE

Ça traîne du côté du HCDSA

pparemment et à bien lire le communiqué de la wilaya, lesresponsables du Haut commissariat au développement de

la steppe (HCDS) ne montrent pas de l’entrain dans la mise enapplication des programmes destinés aux populations qui ré-sident en milieu steppique. La même source indique que «le HCDS a l’obligation deconsulter les populations et responsables concernés par lesprojets qu’elle devait piloter». Le communiqué ajoute que«l’enveloppe destinée à la wilaya pour le développement des

zones steppiques est fixée à 3 milliards de dinars et que 440millions de centimes dévolus au secteur des forêts». S’agissant de la valorisation des périmètres d’irrigation, lechef de l’exécutif a haussé le ton pour plus de célérité dans lamise en valeur des terres cédées dans le cadre de la concessionpuisque seuls deux des douze périmètres prévus ont été réali-sés. Il s’agit des périmètres d’El Faraa à Ksar-Chellala et celuide «Mkam El Hadj Larbi dans la commune de Sidi Abderrah-mane». A. F.

AAIINN KKEERRMMÈÈSS :: EENNIIGGMMAATTIIQQUUEE SSUUIICCIIDDEEDD’’UUNN CCIITTOOYYEENNB.A., 35 ans, s’est jeté, samedi dernier,du 3ème étage d’un bâtiment à Aïn Kermès,au moment où l’équipe nationaledisputait son match face à l’Egypte. Un drame que des gens avaient lié à laforte charge émotionnelle de larencontre. Evacuée par les éléments dela Protection civile, la victime a rendul’âme, laissant ses proches dans unterrible désarroi. A. F.

OOPPGGII :: DDEESS CCAAIISSSSIIEERRSS CCOONNDDAAMMNNÉÉSSLe tribunal correctionnel a jugé, lundi,trois employés de l’Office de promotionet de gestion immobilière dont uncaissier, accusés d’avoir détournél’argent que des clients ont versé au titre

de loyers auprès de certaines agences.Les mis en cause, en plus de la lourdecondamnation, ont été congédiés deleurs emplois. A. F.

MMAAHHDDIIAA :: DDEESS CCIITTÉÉSS EENN AATTTTEENNTTEE DDEE VVIIEEMMEEIILLLLEEUURREEEn dépit du bénéfice d’une précédenteenveloppe de 68 milliards, beaucoup dequartiers de la ville de Mahdia (unedizaine) sont dans l’attente de projetsd’aménagement urbain que pilote ladirection de l’urbanisme et de laconstruction. L’aveu provient de la voixmême du maire de Mahdia, BlahaMohamed, en marge de la visite duministre de l’Habitat, NoureddineMoussa, à Tiaret, il y a quelques jours.Cet élu précise que pas moins de

«10.000 citoyens vivent des conditionsde vie déplorables, en hiver comme enété». A. F.

SSOOUUGGUUEEUURR :: LLAA CCNNAASS VVEEUUTT RRÉÉCCUUPPÉÉRREERRSSEESS LLOOGGEEMMEENNTTSSAprès plusieurs années d’occupation delogements par des employés de la CNASet contrairement aux assurancesdonnées par le ministre de l’Emploi, c’estla saisine des tribunaux car, arguent lesresponsables de la caisse sociale, «leslogements doivent être récupérés». Lesoccupants, pour la plupart des veuvesdont les époux furent des travailleurs etcadres de cette entité disent : «Intimerl’ordre d’évacuation après près de vingtà trente ans de présence dans les lieux,cela équivaut à une hogra». A. F.

L’ex-arrière central et capitaine de l’équipe nationale desannées 60/70 et actuel entraîneur des Bleus de la JSMT,

Tahar Benferhat, 64 ans, a été victime, samedi dernier,quelques heures avant le début de la rencontre Egypte-Algé-rie qu’il attendait patiemment, d’une chute ayant entraînéune double fracture au col du fémur et au bassin. Tahar,après des premiers soins à l’hôpital Youssef-Damerdji deTiaret, a été transféré au CHU d’Oran. Cette mésaventureintervient une semaine seulement après son rappel auprèsde la JSMT par le patron du groupe GBS. L’accident est in-tervenu, nous dira hier Tahar, sur son lit d’hôpital à la suite«de son intervention pour séparer des jeunes excités qui al-laient en découdre à coups de mains». Avec résignation etfatalisme mais sans se départir de ses légendaires boutades,«Cheikh» nous a indiqué que «30 ans de football ne m’ontpas eu et voilà que je chute pour des vétilles», non sans«prier pour que l’Algérie arrache son billet qualificatifpour le Mondial Sud-Africain». A. F.

PHO

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DR

La baisse signalée en matière de quantité de céréales est liée à la rupture de produits detraitement, à l’exemple de «ACIL, un produit jusque-là livré par l’UCA d’Oran»

EN BREF

Chez la formationd’Ouyahia, levainqueur fut ledocteur KhaledOuahrani, présidentde la commissionsanté à l’APW quis’adjugea 50,10%des voix avec 62 voix.

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 12

R É G I O N S

La fédération du BTPH acompilé les «procé-dures abusives» de

toutes sortes qui ont cours enmatière de vente de loge-ments sur plans. Principalesvictimes: les acquéreurs. Leslois passent, les pratiquesabusives restent... C'est leconstat de la section de Béjaïade la fédération nationale duBTPH affiliée à la confédéra-tion algérienne du patronat(CAP) qui met en garde leséventuels acquéreurs de loge-ments sous la formule de lavente sur plans. Promotionsfictives, procédures illégales,retards indéterminés… Lemonde de la promotion im-mobilière, et particulièrementla vente sur plan, est régi parla loi de la jungle. Profitant de la méconnaissan-ce des lois par les acquéreurs,certains promoteurs recou-rent à des procédures illé-gales. Ils lancent un produitsur le marché : une promotionde logements sur plan et en-caissent des avances avantmême d’acheter le terrain ap-pelé à accueillir le projet im-mobilier. Certains mettent en vente deslogements alors qu’ils ne pos-sèdent ni un acte de propriétédu terrain, ni un permis deconstruire ni encore moins lesplans d’urbanisme. Dans une ville comme Béjaïa,où activent quelque 2500 pro-moteurs, les pratiques illé-gales sont monnaie courante.«Nous avons eu vent de plu-sieurs cas de vente avec re-cours à des procédures illé-gales à Béjaïa», s’alarme M.Louiba, président de la sec-tion de Béjaïa de la fédérationdu BTPH. «Ces pseudo-promoteurs ter-nissent l’image de notre cor-poration», dénonce notre in-terlocuteur qui nous reçoitdans son bureau. Les consé-quences sont lourdes pour les

acquéreurs: des retards im-menses jusqu’à l’arnaquepure et simple. Pourtant, les acquéreurs quise font floués ne portent pasgénéralement plainte contrele promoteur indélicat. Lesacquéreurs avancent parfoisdes sommes allant jusqu’à 90millions de centimes. Despères de familles à revenusmodestes pressés par le be-soin urgent d’acquérir un toitse mettent dans la gueule duloup. Alerté par toutes ces pra-tiques illégales, le bureau dela fédération du BTPH de Bé-jaïa s’est réuni le 28 octobredernier et pond un communi-qué dans lequel il «condamneles agissements de ces pseu-do-promoteurs escrocs quiabusent et profitent de la si-tuation de détresse des fa-milles prises dans l’étau de lacrise du logement.»La déclaration met, du coup,en garde les acquéreurs et lesinvite à faire preuve de vigi-

lance en vérifiant l’existenceet la légalité des documentsrelatifs aux projets de loge-ments proposés à la vente. Les opérations de la vente surplans sont en effet régies parun décret promulgué en mars1993. Le texte stipule que «pour lesopérations de vente sur plan,le promoteur est tenu de cou-vrir ses engagements par uneassurance obligatoire prisesauprès du fonds de garantie etde caution mutuelle prévuepar la législation en vigueur.L’attestation de garantie doitêtre obligatoirement annexéeau contrat de vente.» Une as-surance qui couvre l’acqué-reur en cas de banqueroute dupromoteur. Le décret préciseaussi que «le contrat de ventesur plan, à peine de nullité,doit comporter outre les for-mules habituelles, les élé-ments justificatifs de l’obten-tion des autorisations deconstruire prévues par la ré-glementation en vigueur, la

description et la consistancedu bien immobilier vendu, lesdélais de livraisons et les pé-nalités de retards y afférentesen cas de non respect, le prixprévisionnel et les modalitésde sa révision éventuelle, lanature des garanties légales,garantie de bonne fin, etautres garanties données parle promoteur à l’acquéreur,en contrepartie des avances,acomptes et paiements frac-tionnés, prévus au contrat et àl’appui des autres engage-ments contractuels.»La fédération du BTPHconseille aux éventuels ac-quéreurs de se rapprocher dela direction du logement(DLEP) ou des services del’urbanisme (DUC) afin de serenseigner sur les précautionsd’usage à prendre préalable-ment avant d’engager toutversement d’avance dans uneopération d’achat d’un loge-ment.

Cherif Lahdiri

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PROMOTIONS IMMOBILIÈRES À BÉJAÏA

● Promotions fictives, procédures illégales, retards indéterminés…le monde de la promotionimmobilière, et particulièrement la vente sur plans, est régi par la loi de la jungle.

TAOURIRT-IGHILLA DÉTRESSE D’UNBÉNÉFICIAIRE DE L’AUTOCONSTRUCTIONA

yant bénéficié d’une subvention de l’Etat de l’ordre de 120 000 DA, dans le cadre de l’aide à l’auto-construction en

milieu rural, Oudir Hocine du village d'Aguemoun (Taourirt-Ighil), par son incapacité à mener à terme son projet de construc-tion malgré tous les sacrifices qu’il a consentis, prouve les insuffi-sances, pour ne pas dire l’échec de la politique du logement dansnotre pays.Diabétique, malade dialysé et père d’une famille nombreuse, Ho-cine, sans un réexamen de son dossier par les autorités, ne verra ja-mais sa maison achevée. Les dispositions de la nouvelle loi de fi-nances, en prévoyant de nouvelles mesures d’aide destinée auxdemandeurs de logements font malheureusement l’impasse sur lesconstructions entamées depuis des années et qui restent «éternel-lement» inachevées. B. B.

ADEKARUNE FAMILLE À LA RUE C ’est dans des conditions météo exécrables qu’une famille de

«13 personnes dont 3 enfants de bas âge, une jeune lycéenneasthmatique et un garçon de 18 ans, handicapé de son état» que lafamille Remini a été évacuée par les forces de l’ordre, le dimanche8 novembre dernier, d’un logement social, situé à l’est de la ville,suite à une décision de justice. Ce père de famille, que tout le mon-de appelle communément ammi Ali, n’a pas pu cacher sa douleur.Avec les larmes aux yeux, il parle de conditions d’évacuation in-humaines : «voyez toutes mes affaires exposées au vent, à la pluieet la grêle depuis hier après-midi ; ma famille a passé la nuit dansla cage d’escalier de l’immeuble sous une température glaciale».Il ajoutera que deux de ses enfants malades sont pris en charge à lapolyclinique de la ville. Ammi Ali précise qu’il occupe ce loge-ment depuis 6 ans et que «les logements n’étaient pas encore attri-bués, à cette époque, et les portes étaient grandes ouvertes». «J’aireçu des promesses pour l’octroi d’un logement de la part du chefde daïra, en 2004. A la daïra, mon ancien dossier a été rejeté etl’actuel a essuyé un refus de réception. C’est l’APC qui s’est char-gé de l’envoyer par courrier» dit-il. C. H.

SIDI AÏCHLE RACCORDEMENTHYDRAULIQUE À TICHIHAF RETARDÉL

e raccordement de la ville de Sidi Aïch et des quartiers péri-phériques au réseau d’eau potable du barrage Tichi Haf, initia-

lement annoncé pour la fin du mois de juillet dernier, a été retardé.Pour l’heure, ni la construction du réservoir de 250 m3 destiné àalimenter l’agglomération ni les travaux d’adduction n’ont étéachevés. «Le maître d’œuvre n’a pas mis les moyens humains etmatériels suffisants pour livrer le projet dans les délais», s’estcontenté de nous dire un responsable local qui a requis l’anony-mat. Par ailleurs, le même projet a connu plusieurs mois de bloca-ge du coté d’Ouzellaguen, à quelque 10 km de Sidi Aïch. Des pro-priétaires de terrains sur lesquels devaient passer les canalisationsont, dans un premier temps, refusé le montant des indemnitésqu’on leur avait proposé pour leur expropriation avant de lâcher dulest et laisser opérer les engins de l’entreprise. A. M.

CFPA DE TAZMALTDEUX NOUVELLES SPÉCIALITÉS LANCÉESL

e centre de formation professionnel et d’apprentissage(CFPA) de Tazmalt a lancé à l’occasion de la rentrée d'oc-

tobre dernier deux nouvelles filières à l’intention des jeunes sta-giaires. Selon Mr. Brahim Ghanem, le directeur du centre, ils’agit, en l’occurrence, d’une formation qualifiante en rapportavec la confection de gâteaux traditionnels et destinée auxfemmes au foyer. L’autre filière est relative à la formation de soudeurs, sanction-née par un CAP. «C’est une formation accélérée réalisée en 20jours et encadrée par des français. Elle a ciblé une dizaine dejeunes. Son but est l’initiation à de nouvelles techniques de fa-brication de matériel agricole destiné à la traction animale»,nous a expliqué notre interlocuteur. Par ailleurs, Mr. Ghanemfait état de 250 nouveaux stagiaires inscrits cette année dans lesdifférentes spécialités dispensées, ce qui porte à plus de 900l’effectif total des stagiaires, répartis entre le mode apprentissa-ge et la formation résidentielle. A. M.

La tension permanente sur le logement arrange les affaires des spéculateurs

Gare à l'arnaque !

La réunion qui devait re-grouper tous les élus de

l’APC prévue le 11 no-vembre dans le mince espoirde trouver une solution à lacrise perdurant qui secouel’APC d’Akbou n’a pu se te-nir. Cette assemblée tant at-tendue par la population apris une tournure à la limitede l’ubuesque. En effet, alorsque le premier magistrat del’APC et ses colistiers indé-pendants ont pris place dansla salle de délibérations, lesélus de l’opposition (2 FLN,2 ex RND, 2 FFS et 1 RCD)sont restés dehors prés du siè-ge de la mairie à l’exceptionde l’élu RCD qui a regagné lelieu de la réunion. Après avoir attendu le temps

jugé nécessaire à l’arrivéedes autres élus de l’opposi-tion, l’édile communal n’apas ouvert la séance non sansprendre à témoin l’assistancede la défection des frondeurs.Ce n’est que lorsque le mairea rejoint son bureau que lesprotestataires ont rejoint lasalle pour attendre à leur tourle P/APC qui ne vient pas. Les deux parties en conflitqui campent sur leurs posi-tions se rejettent mutuelle-ment la responsabilité du blo-cage de l’APC. Les citoyensqui refusent d’être les din-dons de la farce de cette si-tuation sur fond du marasmegénéralisé de la collectiviténe comptent pas rester indif-férents face à cet état de fait

pénalisant. «En tant que ci-toyens responsables et sou-cieux de la bonne marche desaffaires de la collectivité,nous ne resterons pas les brascroisés devant cette impassequi pénalise la population.Nous allons réagir et criernotre ras-le-bol du dictat desélus municipaux» nous dit unmembre de la société civile.«Les pouvoirs publics sonttenus de prendre leurs res-ponsabilités dans le sensd’œuvrer au dénouement dela crise qui n’a que trop duré.Face à cette crise qui se don-ne un nouveau souffle, on nepeut qu’avoir un sentimentd’indignation» déclare un ac-teur du mouvement associa-tif. Takerrabet Mokrane

COMMUNE DE AKBOU

La crise de l’APC perdure

EN BREF

AMALOU : UN NOUVEAUSIÈGE POUR L’APC Un nouveau siège au profit de lacommune d’Amalou est en coursde réalisation, apprend-onauprès de Djamel Azzoug, lepremier magistrat de lacommune. «Les travauxavancent bien. Le taux deréalisation est d’environ 10%»,a-t-il souligné. Selon lui, ceprojet a du faire face à unproblème lié à l’assiette deterrain initialement choisie pourle recevoir, ce qui a généré unretard considérable dans lelancement du chantier. Uneenveloppe de 20 millions dedinars issue des planscommunaux de développement(PCD) a été engagée pour laréalisation de la premièretranche de ce projet. «Il nousfaudra une rallonge budgétairede 27 millions de dinars pourachever l’ouvrage», nous a-t-ilprécisé. A. M.

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 12

SÉTIF INFO

La capitale des Hauts-Plateaux sera totale-ment interdite à la

circulation si les respon-sables de la ville ne re-viennent pas à la raison.Car c'est de la pure dérai-son qui les pousse cesdernières années à placerdes sens interdits à toutbout de champ. Les auto-mobilistes ne savent plus,de ce fait, où donner de latête. La commissionchargée de la circulationfrise l'irrationnel. Sinoncomment expliquer quel'on ait commencé à blo-quer toutes les rues etboulevards menant aucentre-ville, qui est enplus le poumon de l'acti-vité administrative del'agglomération? Pour-tant, il n'existe pasd'autres voies pour arriver à bon port si onn'emprunte pas ce point névralgique de lacité. Pis encore, « le génie » des architectesde la circulation de Sétif, lesquels n'ont tou-jours pas réglé le problème du stationne-ment, semble avoir accru les malheurs desautomobilistes lassés par une circulation àsens unique. Personne dans la ville ne com-prend ces « solutions » avec des sens inter-dits, qui sont plutôt une fuite en avant. Pour

aller de la cité SNTR vers le centre-ville, lesautomobilistes prenaient avant la rue don-nant sur le boulevard des 500 logements, etun jour, sans la moindre explication, un sensinterdit a été placé dans la direction de lamosquée Rahma, à proximité des tours. Cequi contraint les usagers à faire un long etdifficile détour, avec en prime tout le flux dela circulation. Comme par un coup de ba-quette magique, de nombreux tronçons du

centre (rue Valley, les che-mins jouxtant le parc d'at-tractions, le jardin Barrel,le sens ex-SNTV, la grandeposte, les lycées Gaid etKerouani, l'hôtel des f i-nances et bien d'autres)sont interdits à la circula-tion. Du coup, celle-ci estdéviée vers d'autres ruesgrouillantes de passants.Obliger donc les bus et lestaxis à emprunter une plé-thore de chemins en sensinterdit, c'est mettre lesnerfs des conducteurs àrude épreuve ! Quant àl'environnement d'une vil-le asphyxiée par la pollu-tion atmosphérique et so-nore, celle notamment desvéhicules qui sillonnentquotidiennement un péri-mètre se rétrécissant dejour en jour, il continue à

recevoir d'autres coups mortels. En somme,ce qui se passe à Sétif est alarmant ! Cettedernière ne s'est toujours pas dotée d'un plande circulation et d'un parking à étages, sus-ceptible non seulement d'atténuer la crise dustationnement mais de générer de nombreuxpostes d'emploi, outre une plus value pour lamunicipalité, qui est en mesure d'amortir cetinvestissement de 900 millions de dinars àcourt terme. Kamel Beniaiche

●Avec le problème du stationnement qui se pose avec acuité, les automobilistes ont fort à faire pour atteindre le centre-ville.

Des sens interdits en pagaille

GRÈVE DES SYNDICATS AUTONOMES

Sit-in des enseignants

UNE ROUTE TROPDANGEREUSE

Pour se rendre à leur école, située à la cité Annane El Ha-chemi, les nombreux enfants de la nouvelle cité Me-

kaoui, dans la périphérie sud de la ville d'El Eulma, sontobligés de traverser au moins quatre fois la déviation de laRN5, un tronçon routier à la limite de la commune de Ba-zer Sakhra, connue pour sa grande circulation. Evidem-ment, selon les parents, le danger est omniprésent et lesrisques d'accidents sont quotidiens, surtout pour les enfantsnon accompagnés, et ceux-là sont très nombreux. Les ra-lentisseurs ont été installés sans pour autant atténuer les ac-cidents, eu égard à la grande circulation et surtout la vitesseà laquelle s'adonnent de nombreux automobilistes sur cetteroute. Ainsi, plusieurs accidents ont été enregistrés, selonles habitants de la cité, qui demandent aux responsablesconcernés la mise en place d'une passerelle pour permettreà leurs enfants de franchir, sans danger, cette route à hautrisque. Pour rappel, la cité Mekaoui est née à la faveur del'exode rural des années 1990. Elle a vu le jour en un laps de temps ; ses habitations ont étéconstruites de nuit, d'où son appellation de cité «El Leil».Une cité «sauvage», comme tant d'autres ayant vu le jour àEl Eulma, qui, avec le temps, ont été intégrées au périmètreurbain pour ensuite bénéficier des commodités et autresservices de la collectivité. L. Bourdim

Plus de 400 enseignants affiliés aux diffé-rents syndicats du secteur de l'éducation

nationale ont tenu, hier matin, un sit-in de-vant le siège de la direction de l'éducation dela wilaya de Sétif. Les protestataires qui ontrépondu à l'appel de leurs syndicats respec-tifs ont affirmé leur détermination à conti-nuer le débrayage. Reçus par le premier responsable du secteurau niveau de la wilaya, les représentants desgrévistes ont affirmé que leurs revendica-tions sont légitimes. Les frondeurs attendentdes décisions concrètes, condition sine quanon pour mettre un terme à leur mouve-

ment. Mr Ghenam, directeur de l'éducationa, de son côté, indiqué que toutes les reven-dications ont été prises en considération etque les portes du dialogue sont toujours ou-vertes. Il dira à ce sujet : «Les préoccupations desprofesseurs seront transmises en toute fidé-lité. Le ministre s'est engagé, au nom dugouvernement, à tenir ses promesses en in-vitant les syndicats à reprendre le dialogueavec la tutelle, y compris les régimes indem-nitaires qui auront un effet rétroactif pécu-niaire à partir du premier janvier 2008.»Notre interlocuteur n'omettra pas de faire

part des dispositions prises par les pouvoirspublics. Il rappellera que «l'annulation desponctions sur les salaires des journées nonenseignées n'est pas une faiblesse de l'Etat,mais une mesure devant apaiser une situa-tion très inquiétante». Il a aussi invité lessyndicats à une prise de conscience objecti-ve qui soit à la hauteur des réelles avancéesréalisées par le secteur durant les dernièresannées. «Une grève ouverte ne peut queporter préjudice aux intérêts de nos enfants,et il serait sage de trouver d'autres formes deprotestation », a ajouté le directeur de l'édu-cation. Leïla Benani

LA CIRCULATION ROUTIÈRE DEVIENT UN CALVAIRE

LA VILLE DE AÏN FOUARA HONORELES MONDIALISTES

Les héros d'Oumdermane ont regagné, hier, en début d'après-midi, l'antique Sitifis qui s'est, à l'occasion, parée de vert et

blanc. La célèbre fontaine, Aïn Fouara, s'est elle aussi parée de sesplus beaux atours pour accueillir les Ententistes, AbdelkaderLaifaoui, Slimane Raho, Khaled Lamouchia et Faouzi Chaouchi quiont, à l'instar des autres guerriers du Sahara, honoré les couleursnationales à Khartoum où onze petits lutins se sont défait de cesarrogants Pharaons, lesquels n'ont toujours pas digéré leurcuisante défaite. La foule qui s'est massée au niveau de la rue deConstantine, a tenu à saluer « les quatre mousquetaires», lesautres artisans de cet indescriptible et incommensurable bonheur

procuré à tout un peuple avide d'allégresse. Les 1000 m quiséparent Aïn El Fouara du siège de la wilaya seront difficilementparcourus par le véhicule à bord duquel se trouvaient les héros deKhartoum qui ont cimenté l'unité nationale. Ce qui a mené lesdirigeants, ex-joueurs et supporters du CABBA du MCEE et del'ESS, à prendre part, au grand bonheur des sages et notables dela région, à ces festivités organisées en l'honneur de ces guerriersqui ont fait vibrer plus de 35 millions d'Algériens, les dignesdescendants de Massinissa, Fatma N'ssoumeur, Emir Abdelkader,Cheikh El Mokrani, Ben M'hidi, Benboulaïd, Amirouche,Boumèdiène et de bien d'autres grands hommes. K. B.

PAPA «DESSINE-MOI UNMOUTON »

Dans la wilaya de Sétif, comme d'ailleurs dans d'autresrégions du pays, des pans entiers de la société sont ex-

posés à la paupérisation et à la misère. Le chômage a at-teint, dans certains endroits, notamment au nord de la wi-laya, des proportions inquiétantes au point où tous lesjeunes ont fui leur patelin. La fête de l'Aïd El Kébir, ou tou-te autre occasion, sont là pour prouver la détresse de nom-breuses familles, qui ne savent plus quoi faire pour donnerun peu de joie à leurs enfants en leur achetant quelque cho-se, comme par exemple un mouton. Et pour être dans l'air du temps, mechta Leghouel, la biennommée, qui s'est recyclée depuis des années dans la ventede moutons destinés au Sacrifice, selon le rite d'Abraham,a drainé bien du monde. Parmi ces gens, beaucoup sontuniquement venus pour jauger le marché, car au vu des prixaffichés, ils sont sûrs de ne jamais pouvoir offrir un agneauà leurs enfants. Que faire alors ? Certains diront que ce sera pour l'année prochaine, d'autrescompteront sur les âmes charitables. D'ailleurs, ces der-nières sont totalement désorientées, ne sachant plus à quioffrir l'obole en raison du nombre de plus en plus grandis-sant des démunis. A cela, s'ajoute la disparition des repèresd'une société totalement déstructurée où les initiatives d'ai-de et de soutien se font de plus en plus rares. Que reste-t-ilalors à cette population dont le pouvoir d'achat est laminé ?Que faire pour survivre ? L'achat d'un mouton pour l'Aïdreprésente, pour une très grande partie de la population dela wilaya, beaucoup de sacrifices. L. B.

UN ESPACE VERTTRANSFORMÉ ENAQUARIUM

C'est un endroit situé au cœur de la ville, à proximité deSouk N'sa, faisant face au marché couvert. A l'origine,

c'était un vaste espace vert bien entretenu, avec des bancs etdes allées symétriques, toutes fleuries, faisaient la joie desriverains. Ce lieu de repos et de loisirs de plus de 1500 m2 aété transformé, à la faveur du laisser-aller et de l'indifféren-ce, en un fatras de béton. Tout a été détruit; ce qui était unéden est devenu un cauchemar pour les gens du quartier.Au lieu de le réhabiliter, les responsables de l'époque ontcherché la solution la plus rapide et la plus simple: le rasercomplètement. A la place, on a installé un square avec uneclôture de plus d'un mètre et demi, et le tour est joué. Unemesure qui a évidemment soulevé le mécontentement de lapopulation, sans toutefois a mener les responsables de cemassacre à revoir leur décision. La mort dans l'âme, les ci-toyens ont fini par s'habituer a cette vue repoussante. Il au-rait été plus utile de le transformer en parking au momentoù la ville étouffe sous le poids des milliers de véhiculesqui ne trouvent plus où stationner, notamment au niveau desouk N'sa, un endroit très fréquenté, mais sans aucune pla-ce pour se garer. Certaines personnes de la ville, aimant lesboutades, l'on tout simplement appelé «l'aquarium», évi-demment sans eau ni poissons. L. B.

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I N T E R N A T I O N A L E

PROCÈS D’UN TORTIONNAIRE KHMER ROUGE

L'heure du réquisitoire pour Douch

Douch, 67 ans, de son vrai nom Kaing GuekEav, a reconnu de façon cohérente et répétéeavoir dirigé cette sinistre usine à torture, aus-

si appelée S-21. Des cinq cadres du régime totalitai-re aujourd'hui détenus, il est le premier à être jugé etle seul à collaborer avec la justice. Après 72 joursd'audience, de multiples incidents, des accusationsde corruption, des pressions du pouvoir politiquecambodgien, le procès entre dans une phase crucialeavec le réquisitoire du procureur et les plaidoiriesdes parties civiles et de la défense. Le verdict n'estpas attendu avant le premier trimestre 2010. «C'estune semaine très importante pour le peuple cam-bodgien et les victimes du régime khmer rouge quiont perdu leurs proches», a estimé Reach Sambath,porte-parole du tribunal. «Ils ont attendu si long-temps. Ils vont finalement se rapprocher de la paix».L'audience sera retransmise à la télévision et le por-

te-parole a également indiqué que des milliers depersonnes avaient demandé un accès à la salle d'au-dience, où une vitre par-balles sépare le public desacteurs du procès. Le tribunal a mis à jour lespreuves les plus accablantes des responsabilités deDouch, serviteur dévoué de l'utopie marxiste déli-rante de Pol Pot, qui a emporté quelque 2 millionsde personnes, soit un quart de la population du Cam-bodge, mortes de tortures, d'épuisement ou de mal-nutrition. Les juges se sont appuyés sur les archivescolossales laissées par les Khmers rouges en quit-tant le pouvoir, autant de photos, de confessionsécrites et de registres scrupuleusement tenus. Ex-perts, survivants et témoins ont aussi raconté lasouffrance des ongles arrachés, des brûlures, des dé-charges électriques sur les parties génitales et descoups. Un traitement destiné à arracher à ces enne-mis, réels ou supposés, du régime toutes sortes

d'aveux, fussent-ils incohérents. Ce n'est qu'aprèsavoir avoué ce qu'on voulait leur entendre dire, queles suppliciés étaient amenés à Chœung Ek, près dePhnom Penh, pour être achevés. Douch est apparuà l'audience comme un bureaucrate zélé, soucieuxde ne pas décevoir ses supérieurs. Mais il s'estconstamment protégé derrière la peur d'être lui-même exécuté avec sa famille pour expliquer sondévouement. Il a nié son rôle politique dans la hié-rarchie khmer rouge que lui prête l'accusation. «J'aiessayé de survivre au quotidien et c'est ce qui s'estpassé. Et oui, vous pouvez dire que je suis un lâche»,a-t-il déclaré. Défense et accusation devraient doncse concentrer sur la question de la sincérité de sesaveux, dont dépendra en dernière analyse unecondamnation, ou pas, à la perpétuité, la peinemaximale retenue par le tribunal. «Sa personnalitéest de faire du bon travail et de plaire à ses supé-rieurs. De directeur de prison professionnel, il estdevenu accusé professionnel», a ironisé HeatherRyan, observatrice du procès pour l'Open societyjustice initiative. Me François Roux, avocat françaisde l'accusé, veut inscrire l'attitude de son client aucœur de la réflexion judiciaire : «Est-ce que cethomme, qui admet avoir commis des crimes contrel'humanité, peut revenir aujourd'hui dans l'humani-té ? » La question ne devrait plus se poser par la sui-te de la même façon : quatre autres cadres khmersrouges attendent en prison d'être jugés, peut-être en2011. Mais eux nient, avec constance et détermina-tion, les faits qui leurs sont reprochés.

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●Le tribunal chargé de juger les Khmers rouges entendra, cette semaine, trente ans après les faits, le réquisitoire et les plaidoiries du procèsde Douch, chef de la prison de Tuol Sleng, où 15 000 personnes ont été torturées et exécutées entre 1975 et 1979.

MILICES ISLAMISTES14 tués en Somalie Au moins 14 personnes ont été tuées, hier, dansdes combats entre milices islamistessomaliennes à Afmadow, dans le sud de laSomalie, selon des témoins. Les combattantsshebab, proches d'Al Qaïda, ont attaqué lespartisans du Hezb al-Islam, les obligeant à fuirla ville située à 100 kilomètres de Kismayo,principale ville du Sud. «Les shebab ontattaqué en venant de trois directionsdifférentes et les Hezb al-Islam ont tenté de sedéfendre, mais ils ont été battus», a indiquéIman Abdi, un habitant d'Afmadow. Un autrehabitant, Ahmed Ali, a précisé que les shebabsont arrivés en grand nombre et bien préparéspour mener cette attaque. «Les combatspourraient reprendre car les combattants deHezb al-Islam se regroupent pour reprendre laville», a indiqué Ahmed Ali à l'AFP partéléphone. La plupart des tués étaient descombattants, selon les habitants. Les combatsont suivi les tentatives menées la semainedernière par la milice de Hezb al-Islam dereprendre Kismayo aux shebab. Les deuxgroupes avaient lancé en mai une offensivecontre le président Sharif Sheikh Ahmed dansMogadiscio, réduisant le contrôle de la capitalepar le gouvernement à quelques quartiers.Depuis, les deux groupes s'affrontentnotamment dans le sud de la Somalie,principalement contrôlé par les shebab. AFP

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I N T E R N A T I O N A L E

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LES IRANIENS ONT APPELÉ À MANIFESTER CONTRE LES ÉTATS-UNIS ET ISRAËL

Riyad contraint de sécuriser le hadj

Le ministre saoudien de l'In-térieur, le prince NayefBen Abdel Aziz a espéré,

hier, que son pays ne serait pasobligé de «recourir à la force»pour assurer la sécurité du pèle-rinage à La Mecque, dans unemise en garde aux pèlerins ira-niens. «Nous espérons ne pasêtre obligés de recourir à la for-ce» pour assurer la sécurité despèlerins, a déclaré le princeNayef dans une conférence depresse à La Mecque, dansl'ouest de l'Arabie Saoudite,avant le début du pèlerinage quirassemble 2,5 millions de f i-dèles au moins. Le responsable saoudien étaitinterrogé sur les appels de diri-geants iraniens à manifestercontre les Etats-Unis et Israëlpendant le pèlerinage. «Il n'estpas permis d'entreprendre desactions qui ne font pas partie durituel (...) et nous ne permet-trons pas que l'on porte préjudi-ce au hadj ou aux pèlerins», amartelé le prince Nayef. Mais ils'est voulu rassurant sur les in-tentions des Iraniens. «Nousavions entendu différentes dé-clarations iraniennes mais lesdernières venant de respon-

sables iraniens qui sont ici sem-blent indiquer que les pèlerinsde ce pays vont se consacreruniquement au rituel.» Riyada déjà demandé à l'Iran de nepas politiser le hadj suite à desappels à une manifestation anti-américaine et anti-israélienne àLa Mecque. En 1987, la répres-

sion par la police saoudienned'une manifestation de pèlerinsiraniens avait fait 402 morts,dont 275 Iraniens. Les relationsdiplomatiques entre Riyad etTéhéran s'étaient tendues et lesIraniens avaient été interdits depèlerinage jusqu'en 1991. Apropos de la rébellion dans le

nord du Yémen, le prince Nayefa réaffirmé «la condamnationde l'Arabie Saoudite de toute at-teinte à la sécurité de ce paysfrère» et demandé «aux autrespays de ne pas s'ingérer dansses affaires». Il n'a pas com-menté les opérations militairesde l'armée saoudienne à la fron-tière avec le Yémen pour empê-cher, selon Riyad, des infiltra-tions de rebelles chiitesyéménites. Mais il a assuréqu'«il y a (du côté saoudien) desforces capables de défendrenotre territoire et empêcher lesatteintes à notre sécurité». Il a aussi affirmé que les forcesde sécurité saoudiennes étaientcapables en même temps d'assu-rer la sécurité du pèlerinage defaire face à toute infiltration auxfrontières, dans une allusion àune possible attaque d'Al Qaîdapendant le hadj. Evoquant lesactes terroristes, le princeNayef, a estimé qu'«ils sontcontraires aux enseignementsde l'islam parce qu'ils visent lesinnocents» et assuré que sonpays «collabore avec toutes lesnations, notamment arabes etmusulmanes, pour les éradi-quer». AFP

ARABIE SAOUDITE

Trois soldats saoudiens tués à la frontièreavec le Yémen

T rois soldats saoudiens ont été tués samedià la frontière yéménite dans une attaque

des rebelles zaïdites du Yémen, a rapporté di-manche un journal local citant des sourcesmilitaires saoudiennes. Les rebelles ont deleur côté affirmé avoir «tué plusieurs agres-seurs (...), capturé d'autres et saisi des équi-pements et des armements lourds», en re-poussant à la frontière deux tentativesd'incursion des forces saoudiennes en terri-toire yéménite, dans un communiqué sur leursite internet. Selon le quotidien saoudienAsharq Al-Awsat, trois soldats saoudiens ontété tués et d'autres blessés dans une attaque

lancée par «des dizaines d'infiltrés» dans larégion frontalière de Jebel Rumayh. Cesmorts portent à au moins neuf le nombre demilitaires saoudiens tués dans les opérationsà la frontière depuis le 3 novembre, outrequatre civils également tués, selon un bilansaoudien non officiel. Les troupes saoudiennes «ont infligé aux in-filtrés de lourdes pertes en équipements et envies humaines», affirme le journal. Dans leurcommuniqué en ligne, les rebelles accusentde nouveau les forces saoudiennes d'utiliserdes bombes au phosphore dans leurs opéra-tions militaires «en territoire yéménite», no-

tamment dans les régions de Hidan, Razah,Cheda et Malahidh. «Nous appelons de nou-veau le régime saoudien à mettre fin à sonagression injustifiée contre le territoire yé-ménite», ajoutent les rebelles. Les forcessaoudiennes procèdent régulièrement à desopérations de ratissage à la frontière pourprévenir l'infiltration de rebelles depuis queces derniers ont tué le 3 novembre un garde-frontière saoudien à Jebel al-Doukhan. Aprèsl'attaque du 3 novembre, l'Arabie saoudite estouvertement intervenue dans la guerre encours depuis le 11 août entre les rebelles etl'armée yéménite. AFP

UNION AFRICAINE

Une délégation attendue au Darfour

Une délégation du Conseil de paix et de sécurité(CPS) de l'Union africaine (UA) effectuera aujour-d’hui une visite au Darfour (est du Soudan) pour

s'enquérir de la situation dans cette région, a indiqué unesource de la mission conjointe UA-ONU (Minuad). Dansun communiqué de presse diffusé hier, le porte-parole de laMinuad, Noureddine Mezni, a affirmé que cette visite auDarfour «permettra aux membres du CPS d'apprendre surplace les réussites accomplies et les défis auxquels la mis-sion fait face». Cette visite reflétera également «l'appui del'UA à la mission hybride ONU-UA de maintien de la paixau Darfour», a souligné M. Mezni. Dirigée par l'ambassa-deur rwandais à l'UA, Joseph Nsengimana, cette déléga-tion est composée des membres venant de 14 pays afri-cains, dont le Nigeria et le Rwanda, pays qui contribuent leplus à la force hybride au Darfour, a-t-il précisé. Le Dar-four est une province de l'ouest du Soudan, en conflit armédepuis 2003. La Minuad, force de paix combinée Union africaine-ONUsur place, a été créée le 31 juillet 2007 et a commencé sondéploiement au début de 2008 pour contribuer au rétablis-sement des conditions de sécurité au Darfour et à la protec-tion des populations civiles. La Minuad, dont le mandat aété prolongé jusqu'au 31 juillet 2010 par le Conseil de sé-curité de l'ONU, compte actuellement un peu plus de 17 000 soldats et policiers. (APS)

IRAK

Nouveau report du vote sur la loiélectorale L e Parlement irakien a reporté à aujourd’hui le vote sur

la loi électorale, repoussant encore les chances de tenirles élections législatives fin janvier comme prévu par laConstitution. «Le vote a été reporté à aujourd’hui (lundi).Nous allons essayer de clarifier les choses pour trouverune solution. Il y a eu des propositions» pour modifier laloi, a affirmé dimanche à l'AFP le vice-président du Parle-ment, Khaled al-Attiya. L'ambassadeur américain Christopher Hill était présent di-manche au Parlement pour tenter de rapprocher les pointsde vue des différents partis sur un texte, qui a été voté le 8novembre après plus d'une dizaine de reports mais bloquépar le vice-président sunnite Tarek al-Hachémi. Ce derniera opposé son veto et exige que le Parlement attribue 15%des sièges de l'Assemblée, notamment aux minorités etaux Irakiens de l'étranger, soit 48 sièges sur 323, contre les5% figurant dans le texte actuel. Après l'annonce du vetode M. Hachémi, la commission électorale avait annoncéque les élections, prévues entre le 18 et le 21 janvier, se-raient «certainement» retardées et qu'elle suspendait sesactivités jusqu'à l'adoption d'une nouvelle loi. L'ONU, quiaide à l'organisation du scrutin, avait déjà qualifié sa tenueen un temps si court de «tâche herculéenne». AFP

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Riyad a demandé à l’Iran de ne pas politiser le hadj

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Ce colloque de deux joursn’est qu’un prolongementdu premier colloque orga-

nisé sous le thème de l'anthropo-logie, en juillet dernier, durant lePanaf. La séance d’hier a réunide nombreux chercheurs etexperts du continent. Chacundes participants a tenté de don-ner une approche sur les mythesanciens à l’épreuve de lamodernité dans la littératureafricaine. Le professeur éméri-te de littérature comparée àl’université Paul Valéry deMontpellier, Jean Marie Clerc,s’est basé, dans son argumen-taire sur le roman de laGabonaise Bessora Petroleum.L’intervenante a soutenu que lerecours au mythe grec permetde décrire une réalité histo-rique gabonaise marquée parle pouvoir ravageur d’unetechnologie d’importation. L’auteuradapte, sous la forme romanesque,une thèse d’anthropologie sur lesmémoires pétrolières au Gabon en latransfigurant au moyen de l’humouret de la satire. L’intérêt du mythe deMédée tient à la jonction qu’il permetd’établir avec les mythes fondateursafricains, notamment le Mvett, tradi-tion proprement gabonaise. Les puis-sances chtoniennes de la magiciennedu mythe grec sont transposées dansle mythe pétrolier généré par l’épo-pée ELF-Gabon. La vertu du mytheancien est de lire la réalité du présentdans ses dimensions technologiqueset culturelles en situation de créolisa-tion. Pour l’universitaire anglaise àl’université de Toulouse, JacquelineJondot a indiqué que chez l’écrivainanglo-soudanais, Jamal Mehjoub,l’utilisation du mythe d’Osiris etd’Isis permet de relire l’histoire, de laréinterpréter en montrant sa doubledynamique et ses renversements,

laissant apparaître des failles danslesquelles il installe sa propre conception de l’histoire, fon-dée sur sa relecture du mensonged’Isis. «La réflexion, dira-t-elle,s’élargit vers la notion de patrimoinemondial de l’humanité», revisité parJamal Mahdjoub dans ses romans, etce, à travers le mythe osiréen, pour enmontrer l’ambiguïté. Pour DalilaMekki, docteur d’Etat en lettres, lacoexistence de divers mythes, dans leroman Matins de couvres-feu deTanella Boni, accompagne une tra-versée des mémoires «vécues», aspi-rations de personnages de généra-tions différentes liés à la narratrice del’histoire contemporaine de Zamba.«Les mythes anciens dans le romansont africains. Ils transmettent dessavoirs, des repères socio-identi-taires. Ils sont également européens,de la Grèce antique déchirée entreses croyances anciennes et le poids

de l’histoire. Sinon, lesmythes modernes renvoientà la civilisation technicien-ne, qu’ils valorisent, ou aucontraire, dont ils s’éloi-gnent pour se tourner vers laprotection de la nature et del’être humain. Les mythes, entexte, sont entraînés dans unmouvement de résistance,d’effritement ou de transfor-mation de leur sens dansl’histoire qui conduit à leurinversion, ou leur manipula-tion au profit d’une nouvellesociété qui exacerbe des anti-valeurs», étayera-t-elle.S’appuyant sur «la mythologiedu Nègre chez Kateb Yacine»,l’universitaire algérien IsmaïlAbdoun a souligné dans sonintervention que la figure duNègre hante l’imaginairemaghrébin sur tous les plans :anthropologique, socio-histo-

rique et psychologique. Elle trouverason expression la plus concrète dansles contes populaires les plus ancienset son illustration la plus puissantechez Kateb Yacine. Mais, chez legrand poète, cette figure ne réfère passeulement à l’imaginaire collectifmaghrébin et à la dimension africainede l’œuvre : elle dénoue l’aporie de larecherche de l’origine, elle la déloca-lise pour ouvrir l’identité autocentréesur une idendité plurielle, différen-ciée et différentielle, en ce sens lamythologie du Nègre est révolution-naire. L’universitaire marocain,Abdellah Hammouti, a tenté de mon-trer comment l’écrivain CheikhHamidou Kane a consacré sa vie àdire le monde africain à travers satentative de dire son être au monde.L’écrivain et penseur CheikhHamidou Kane a vite compris qu’ilfallait opter pour «une philosophie dudépassement». Nacima Chabani

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COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES MYTHES ANCIENS

Mythes, réalité et modernité

PARUTION. Des Chemins et des hommes de Mohamed Rebah

Parcours de battants et combattants

U ne sentence de circonstance dédiée à l'auteur dece livre. Qui n'est autre que Mohamed Rebah,

économiste de formation, chercheur en histoire etancien détenu politique des camps de concentrationde Ben Aknoun, Paul Cazelles, Bossuet et Arcole.Mohamed Rebah a fait partie de l'équipe rédaction-nelle de Alger Républicain dirigée par Henri Alleg etBoualem Khalfa. Et il est déjà coauteur de la bro-chure Les Torturés d'El Harrach (éditions de Minuit,Paris 1966). C’est un acte filial, de bravoure et undevoir de mémoire que celui d’écrire l’ouvrage his-torique Des chemins et des hommes. Un acte mné-monique soulignant la mémoire du frère aîné de l’au-teur, Noureddine Rebah, militant, tombé au champd’honneur dans les première années de la guerre deLibération nationale. Le parcours d’un battant etcombattant ayant croisé celui d’autres Algériens aussivaleureux et épris de liberté. Des martyrs !Noureddine Rebah et ses frères étaient de cette«veine» anti-colonialiste. Ils s’appellent TalebAbderrahmane, fils de La Casbah, jeune chimiste,condamné à mort et guillotiné dans la cour de la pri-son de Serkadji, Omar Djeghri, alors 20 ans, militantde la Jeunesse démocratique(UJDA), arrêté par lesparachutistes du Premier REP, torturé à mort dans les

caves de la Villa Susini, Pierre Ghenassia, tombé auchamp d’honneur en 1957, dans l’Atlas de Blida,sous les bombardements de l’armée française.Refusant d’abandonner des blessés algériens, il mou-rut avec ses frères d’armes, il avait à peine 17 ans.Dans une lettre envoyée à ses parents, le 3 juin 1957,depuis le maquis de Miliana, Pierre Ghenaïssa, ditHadj, avait écrit : «Cela fait trois mois que je vous aiquittés et je n’ai pas vu le temps passer. Bien desaventures me sont arrivées, mais celles-ci je meréserve de vous les conter après l’indépendance,inch’allah. Je milite, depuis, au milieu de milliers dejeunes qui, comme moi, ont rejoint les maquis et,dans un magnifique élan d’enthousiasme, tendenttout leur être vers la réalisation de leur idéal. Unvéritable esprit révolutionnaire existe et nous mar-chons infailliblement vers la liberté...». Un fac-similé d’un extrait de lettre émouvante de PierreGhenaïssa illustre cet ouvrage résultant d’un labeurde longue haleine à partir d’une recherche docu-mentaire exhaustive et laborieuse. Car rappelant lemilitantisme, l’engagement, la bravoure, le coura-ge et puis le sacrifice d’une jeunesse, surtoutd’anonymes, ayant soif d’idéal : la liberté, l’indé-pendance ! R. C.

JOURNALISME

PRIXABDELHAMIDBENZINEA l'occasion de la septièmecommémoration de sa disparition,l'association Les Amis de AbdelhamidBenzine rééditent le prix du journalisme,presse écrite et radio dans les troislangues (arabe, tamazigh et français),qui sera décerné le 6 mars 2010.

Seuls les enquêtes ou reportagesportant sur les problèmes de société en Algérie seront pris enconsidération. Les participants devront remettre unseul article paru dans les médiasnationaux, à partir de mars 2008, et nonprimé par ailleurs.Les journalistes ayant déjà été lauréatsdu prix Abdelhamid Benzine ne peuventpas postuler.Deux prix (1er et 2e) ainsi qu'un prixspécial du jury (en hommage à unjournaliste qui aura consacré sa vie à laliberté d'expression) seront attribués

aux lauréats.Les journalistes sont priés de déposerleur dossier avant le 6 février 2010.

Le dépôt des dossiers se fera à lalibrairie Mille-Feuilles, sise au 26, rueKhelifa Boukhalfa - Alger.Pour de plus amples renseignements,contacter : Belkacem Mostefaoui : 07 72 22 89 50

ou Abdenour Belanteur : 05 50 17 37 67

ou Souâd Inal : 07 71 75 17 78.

BLOC NOTES■ FFEESSTTIIVVAALL1

er Festival international d’artcontemporain d’AlgerMusée national d’art moderneet contemporainExposition collective du 17 novembre 2009 au 28

février 2010

MAMA, 25, rue Larbi Ben M’hidiTél : 021 71 72 52

■ CCOONNFFééRREENNCCEECentre culturel français d’AlgerJeudi 3 décembre à 14h30

Conférence intitulée «La démocratie est-elleexportable ?»présentée par Marc Crépon,philosophe et chercheur auCNRS, et Jean-François Poirier,philosophe et traducteur.

■ TTAABBLLEE RROONNDDEECentre culturel français d’AlgerJeudi 10 décembre à 14h30

Table ronde portant sur le thème«Peut-on rire de tout ?» Lesmots, le dessin d’humour etd’humeur …Avec Wolinski, Slim,Mustapha Benfodil, ChawkiAmari

■ CCIINNééMMAA*Salle CosmosRiadh El FethTous les jours13h-15h-18hA l’affiche : Michaël Jackson’sThis is itPrix : 200 DA*Centre culturel français d'AlgerMercredi 25 novembre 2009

de 15h à 18h30

Cycle Alain Resnais Projection du film On connaît lachanson avec Sabine Azéma,Pierre Arditi, Angès Jaoui, J-PBacri et André Dussollier PrixLouis Delluc -Mercredi 2 décembre 2009 de15h à 18h30

La Grande Séduction de Jean-François Pouliot (Québec, 2003,

110 min). Avec RaymondBouchard, David Boutin etBenoît Brière

■ MMUUSSIIQQUUEE*AndalouPalais de la cultureMoufdi Zakaria-AlgerLe 25 novembre à 19hConcert et spectacle de dansedes associations El Djaziraet l’As Corps et Métaphores de Lille(France)*DiscoHôtel SheratonStars StudioVendredi 27 novembre 2009

De 23h à 4h du matinSoirée spécial 70’s RevivalConcours de la meilleuredanseuseet du meilleur danseurMix-tapes de Djs Tarek Beeet Mahdee GeesPrix : 1500 DA(gratuit pour les filles)

■ DDAANNSSEETournée nationaledu Ballet national algériendu 22 au 24 novembre 2009

*Le 22 novembre à 18hMaison de la culture de Tlemcen*Le 23 novembre à 19hMaison de la culture de Sidi Bel Abbès*Le 24 novembre à 18hMaison de la culturede Aïn Témouchent

●L'ouvrage, Des chemins et des hommes, paru aux éditions Mille-Feuilles, s'ouvre sur une citation du poète Pablo Neruda :«A la mémoire de ceux qui, au prix du sang et des larmes, ont renversé les murs du passé et ouvert les portes de l'Histoire».

●Le colloque international sous le thème «Les mythes anciens à l’épreuve de la modernitédans les littératures africaines», organisé dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain

2009 et qui a débuté samedi denier à la salle El Mougar, a été clôturé hier.

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I D É E S - D É B A T

Une victoire, des leçons...Par Boualem Aïssaoui (*)

Au-delà des performances tech-niques et artistiques d’uneéquipe nationale de football

dont la jeunesse, le professionnalis-me, la cohésion et le patriotisme ontconquis tout un peuple, au-delà durésultat décisif, libérateur et triom-phateur de la rencontre du Soudanjouée en match d’appui après l’enferdu Caire vécu par nos joueurs, lestaff dirigeant et les supporters algé-riens, enfer dont les bûchers ont étéenflammés par des cercles égyp-tiens, relayés par des chaînes satelli-taires, une partie de la presse écrite,des «leaders d’opinion» et des « in-vités» choisis en fonction de leur de-gré d’hostilité et de virulence àl’égard du peuple algérien et qui ontexcellé dans le mensonge, la désin-formation, la ‘‘fitna’’, avant, pendantet après le match «de la différence»,les journées de liesse populaire quenous venons de vivre dans la joie etl’unité ont révélé au peuple algérienlui-même, à ses dirigeants et à leursopposants, à ses détracteurs d’ici etailleurs et au monde entier, ses ri-chesses et sa force insoupçonnéesdès l’instant où se reconnaissantdans une action et dans une passionporteuses de rêves et de fierté ou sesentant blessé dans son identité ouatteint dans sa dignité, il se dresse detout son corps, sonnant par lesmoyens que seul le génie populaireest capable de mettre en œuvre, lamobilisation générale et faisantfront derriére l’emblème nationalpour relever le défi. Dans un monde où derrière le ban-nissement des frontières, sous pré-texte de mondialisation des biensmarchands, se profile souvent«l’idéologie» rampante de l’efface-ment identitaire, adversaires quenous sommes de père en fils de l’ar-mement nucléaire où qu’il soit, pouren avoir souffert, nous disposons au-jourd’hui d’une magnifique arme dedissuasion et de défense massive,pour peu que nous sachions tirertous les enseignements de la victoireet de l’immense mobilisation de lajeunesse algérienne autour de sonéquipe nationale de football dans lafantastique chevauchée vers le Mon-dial et ce, quels que soient les résul-tats à venir en coupe d’Afrique desNations ou en Coupe du monde.

DES SIGNAUX TRÈS FORTSS’il est vrai que la jeunesse algérien-ne, comme d’ailleurs la jeunessed’autres pays dans le monde, se sai-sit du football parce qu’elle y trouvede belles raisons de rêver, ce sportpopulaire par excellence étant sou-vent synonyme de célébrité et deréussite personnelle quels que soientl’origine sociale ou le niveau d’ins-truction de ses pratiquants, dans samanière d’exprimer son soutien àl’équipe nationale, dans sa réactionface aux agressions dont celle-ci aété victime au Caire dès son arrivée,dans son indignation devant la chas-se à l’Algérien dans les rues de«Oum Edounia», devenue mère detoutes les lâchetés, et sur des pla-teaux de télévision transformés enchamps de tir contre tout ce qui res-semble de près de loin à l’Algérien,dans les slogans et les mots d’ordrelancés à travers tout le territoire na-tional et dans les coins les plus recu-lés, dans son comportement vesti-mentaire et social, dans son attitudeà l’égard de la femme, mère, sœur,

amie ou épouse, entourée de toutel’affection au sein des foules les pluscompactes, des signaux très forts ontété délivrés, des signaux qui mérite-raient d’être très vite entendus. Cette jeunesse qui s’est appropriéel’emblème national et l’hymne na-tional dans une ambiance qui rappel-le à juste titre les folles journées dela célébration de l’Indépendance na-tionale le 5 juillet 1962, cette jeunes-se composée de jeunes travailleurs etde sans- emploi, de cadres moyens etde cadres supérieurs, d’artistes ama-teurs et d’artistes professionnels,d’étudiants, de lycéens, de collé-giens et d’écoliers, d’exclus ou devictimes du système scolaire, cettejeunesse caricaturée à souhait «te-nant les murs d’Alger», ou se don-nant en pâture aux poissons et auxrequins de la Méditerranée dans sesdramatiques tentatives de gagner «lelarge», celle jeunesse qui a su l’ins-tant d’une rencontre sportive, d’unejournée qui devrait être baptiséejournée nationale du sport, se récon-cilier avec les valeurs nationales ethumaines en entraînant dans sonélan de joie, femmes et enfants, per-sonnes valides et invalides, aconquis ou reconquis plusieursdroits et sans diminuer des actionsdéjà engagées par les pouvoirs pu-blics en direction des jeunes, de nou-veaux chantiers nationaux devraientêtre rapidement ouverts devant elleet pour elle.

ENGAGER DES ACTIONSQuelques exemples : de la même fa-çon que le nom du président de laRépublique dont la gestion de l’Evé-nement - il faut avoir l’honnêteté in-tellectuelle de le reconnaitre - a étémagnifique et qui a su donner par sadiscrétion, parfois par son silence,souvent par sa retenue et finalementdans sa joie, l’image d’un pays dontla maturité, le sens du devoir, de laresponsabilité et la fierté nationalene souffrent aucun chahut, de lamême façon donc que le nom duprésident de Répubiique a été asso-cié dans le cadre de son programmeà l’ouverture à travers le territoirenational de locaux commerciaux auprofit des jeunes constitués en mi-cro-entreprises pour promouvoirleur intégration socio- économique,n’est-il pas temps de lancer aujour-d’hui un vaste programme d’infra-structures sportives de proximité quipourraient être gérées par des grou-pements ou associations de jeunes, àcôté du développement accru dusport à l’école, au lycée, à l’universi-té et des réalisations sportives à ca-ractère national. Sur un autre plan, quels obstacles yaurait-il à ouvrir maintenant, «deschantiers de l’environnement» danslesquels les jeunes pourraient êtremobilisés dans les formes les plusperformantes pour donner à nosvilles, villages et campagnes, le vi-sage qui convient à l’emblème natio-nal qu’elles ont si merveilleusementcélébré ces dernières journées ? Parailleurs, sans faire dans le populismeou dans l’opportunisme, on peut direque d’autres messages entendus iciet là invitent également à la réflexionautour d’axes et de questions quitouchent au paysage audiovisuel na-tional et à certains aspects de la poli-tique extérieure de notre pays. En même temps que la défense per-manente de nos intérêts écono-miques et culturels et la protectionde nos biens et personnes, devrions-

nous hésiter à travailler dans notrerapport au monde arabe, dans lesinstances régionales et au niveau del’opinion arabe, à la décentralisationdes centres de décision pour tout cequi touche au destin de la Nationarabe dans son acceptation la plusnoble.A cet effet, il est pour le moinscontradictoire au regard de la posi-tion majoritaire des pays arabes àl’égard d’Israël dans le conflit duMoyen-Orient, position qui condi-tionne toute normalisation à la créa-tion d’un Etat palestinien, avec Jéru-salem comme capitale et à laprimauté de «l’équation paix enéchange des territoires»; que laLigue arabe soit domiciliée dans unpays qui, quels que soient parailleurs ses sacrifices passés pour lacause palestinienne, entretient desrelations d’Etat avec Israël.

REPOSITIONNER LE PAYS Sans renier nos principes historiquesen faveur de l’autodétermination despeuples où qu’ils soient et quelsqu’ils soient, et notre solidaritéconcrète à l’égard de la cause pales-tinienne, en dépassant par une éva-luation objective la position «auto-bloquante » et émotive sur laquestion du conflit israélo-arabe,n’est-il pas temps, sans diminuer enrien des efforts connus, méconnusou mal connus de l’Algérie en la ma-tière et des résultats obtenus souventdans la discrétion, de repositionnerau mieux et ouvertement notre pays,compte tenu de son poids, de ses po-tentialités, de ses alliances dans larecherche d’un règlement interpa-lestinien et régional, les paysproches géographiquement duconflit ayant échoué dans leurs ac-tions, y compris dans certains casdans leur obligation élémentaire aassurer le pain quotidien à leurpropre population, privilégiant sou-vent d’autres considérations au dé-triment de la satisfaction du droit desPalestiniens à un Etat souverain et àla paix dans la région, transformés àl’occasion en fonds de commercepour faire valoir l’octroi d’aides fi-nancières étrangères sans lesquellesleur pouvoir local et la promotion de

«leur héritage» seraient menacés.Qui pourrait contrarier notre volontéde développer davantage ou de réac-tiver nos relations économiques etculturelles avec les peuples africainssans faire bien sûr dans le réveil destribalismes et des royaumes d’antanqu’il faut garder bien assis dans leslivres d’histoire, et donner, en le mé-diatisant, à notre prolongement sub-saharien toute sa substance et sa di-mension continentale, notredéploiement actuel et l’estime por-tée à notre pays dans le règlement decontentieux régionaux et la conclu-sion d’accords de coopération, mili-tant déjà amplement dans ce sens.Et si on accompagnait la mise enœuvre du programme du présidentde la République et toutes les initia-tives qui pourraient être prises dansle contexte actuel, de l’ouverture dupaysage audiovisuel national sur labase d’une loi, en encourageant lacréation de chaînes satellitaires algé-riennes, en priorité sportive, cultu-relle et économique à capitauxmixtes ou privés et aux originescontrôlées, relevant des prescrip-tions d’un cahier des charges rigou-reux qui place le respect et la défen-se de l’identité nationale, lessymboles de la Révolution, de la Na-tion et de l’Etat tout entier au-dessusde toutes manipulations internes ouexternes et qui travaille à la promo-tion des valeurs de concorde, d’ami-tié et de fraternité entre les peuplesde quelques régions ou continentsqu’ils soient ; les acteurs de «OumEdounia» nous ayant donné en di-rect avec une plus-value dont ils ont,c’est vrai, la maîtrise, «l’art et la ma-nière», l’exemple à ne pas suivre.Afin d’appuyer la mission de la télé-vision publique algérienne qui ahautement honoré sa mission en dif-fusant à grande échelle les grands etpetits moments de la liesse populairequi a couvert tout le territoire natio-nal et bien au-delà, les espaces denotre communauté à l’étranger, il esttemps de «différencier» le messagesuivant les publics auxquels ilss’adressent, et de détacher les quatrecanaux satellitaires actuels de lachaîne mère (terrestre), de les doterde tout le dispositif réglementaire,

des ressources et des moyens àmême de leur permettre de jouerpleinement leur rôle et d’apparaîtreaux yeux des téléspectateurs d’ici etd’ailleurs comme des chaînes auto-nomes et non - malgré des initiativesremarquables mais passagères -comme des écrans de rediffusionsincessantes et lassantes, qui dimi-nuent dans la majeure partie des casde la crédibilité et de l’audience duprogramme originel ; accorder lesstatuts, les missions et les objectifsde la grande chaîne terrestre aux exi-gences d’une gestion productrice etperformante en termes de pro-grammes et de talents, d’augmenterses ressources directes en vue depromouvoir en quantité et en qualitépar des mécanismes incitatifs la pro-duction audiovisuelle nationale quin’a absolument rien à craindre desmenaces de boycott de certaines par-ties égyptiennes devant lesquellesl’Algérie a souvent étalé des tapisrouges et qui rivalisent, certainsd’entre eux, dans l’insulte à notrehonneur, à notre identité, à notre di-gnité. Compte tenu de la belle leçon don-née par les artistes algériens, peut-être faudrait-il aider leur commu-nauté, tous genres de productionconfondus, à s’organiser en une vas-te et forte fédération en mesure d’ac-compagner par la mobilisation et lacontribution quantitative et qualitati-ve de ses membres, la mise en œuvredes programmes de développementculturels initiés et conduits par lespouvoirs publics concernés, etd’œuvrer à la promotion et au rayon-nement national, régional et interna-tional de l’activité culturelle et artis-tique sous toutes ses formes et à toutmoment, notamment lorsque notrepays se trouve injustement exposé àdes menaces ou à des attaques exté-rieures contre son identité et sa spé-cificité culturelle ? A l’heure où lesmédias égyptiens redoublent de fé-rocité, l’Algérie de Novembre, l’Al-gérie de tous les Novembres, saura-t-elle par des actes concrets tirer tousles enseignements et les leçons,conquérir d’autres terrains, et arra-cher d’autres victoires ? B.A.

(*) Producteur-réalisateur

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 27

J E U X - D E T E N T E

CENOITUVOLEBRIR

RADRAPIDITEEUNE

LURIEGABREHGEUF

EOEARPRECHEOTTF

NRIPMTLATENNCIU

ONDSUEAETIVIALA

IOEUITLPLOTAEIH

TNRCORSUARMERTC

ACULRFCTUNTBREE

GHEESSAEIMAOORE

OATFASHTEREMGLA

RLIMSNRMOGIVEAA

EANEOAAERIALOSF

DNEBTIDIMENSION

JTGENEGAVISSELY

RÈGLE DU JEUBiffer tous les mots de laliste que vous retrouverezdans la grille, en utilisanttous les sens possibles.Les lettres qui n'aurontpas été cochées servirontà former le mot défini cidessous.

DEFINITION :sorte de pull qui moule

le corps (06 lettres)

Solution Biffe Toutprécédent :CLERGÉ

AMIE - APATRIDE - ARRET - BEGONIA -BONHEUR - CARAMEL - CLEF -DEROGATION - DIMENSION - ECHAUFFER -ELOCUTION - ETAL - FAGOT - FOUDRE -GENITEUR - HERBAGE - INUTILITE -LESSIVAGE - LOISIR - MAIN - MASCULIN -MERE - NITRATE - NONCHALANT - OGIVE -PRECHE - RAPIDITE - REACTEUR - SOLAIRE- STUPEUR - TASSE - TOMBOLA - VITE

HORIZONTALEMENT : FOURRIERE / NEUTRONS / PILLAIS / FEE / LIER / AI / SUINTA /CU / TEND / CARAFE / AE / TIRE / MINA / NAT / OOSPORES / ANIER / DRU / SR / EPIASVERTICALEMENT : BONIFICATIONS / UELE / URINOIR / BRULES / ARASE / RTA / FE /

PRE / VIRILITE / NO / EOSINE / PARDI / ARN / ETNA / TERA / ESTRADES / SUS

SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRECEDENTS :

Biffe Tout N° 2439

Jeux proposés par gym C Magazine

Impôt qui était constitué par une redevance en nature au clergé

définitiondu mot encadré

Tout Codé N° 2439

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SOL. TOUT CODÉ PRECEDENT : TENACITE - CLOTILDE COURAU

En vous aidant de la définition du mot encadré,complétez la grille, puis reportez les lettres cor-respondant aux bons numéros dans les cases ci-des-sous et vous découvrirez le nom d’un personnage

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HORIZONTALEMENT : 1.Modes de stérilisation2.Oiseaux. Points opposés 3.Rusé. Agréable à entendre4.Strontium. Issu. Fils de. A vu le jour 5.Négligé. Souffrancesmorales 6.Drame nippon. Etaient donnés pour ranimer. Tribuisraélite 7.Tissu. Tièdes 8.Fleuve du Nord. Communistes.Plante 9.Fleur. Vivacité. Symbole chimique. Milieu de mulets10.Question de test. Recueil géographique. Distance11.Rassemblée. Pas atteinte 12.Prépare les grands commis del’Etat. Interjection. Frottent rudement 13.Réchauffait le Nil.Port du Danemark. Petite patronne 14.Mit sur bloc. Petits che-mins. A lui 15.Appareils de levage. Débris d’un objet enverre.

VERTICALEMENT : 1.Singulariser 2.Cherchait à gagnerdu temps. Jeune fille 3.Dénué d’esprit. Etre au futur. Tête d’o-live 4.Liquidons. Métal à plaquer. Pronom. Lettre grecque5.Va sans but. Méprisant. Lancier 6.Vont avec les autres.Symbole chimique. Planète 7.Note. Non justifiés 8.Pieds devers. Il faisait des vagues. Catégorique 9.Transpirons. Mètrepar seconde. Courroie 10.Direction. Capucin. Charges11.Farceur. Irritants au goût 12.Eau du Sélestat. Filtre naturel.Argile. Sur la rose des vents 13.Personnes exaltées14.Attaches. Personnes qui appartiennent à un groupe15.Organe génital. Coule en France. Equipe.

Quinze sur N° 243915

SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENTS : HORIZONTALEMENT :1.PARCIMONIEUSE 2.ARAIRES. NEREE 3.RIT. ECLAIREUR4.ADIPEUSE. IVE. RI 5.PETREL. ETRENNES 6.EULER. SERIE 7.ET.MURE. ST. NI 8.GRUE. ASA. TEES 9.ION. AUTEL. AIE 10.QUIDAM. CE.LION 11.USER. SAINTES. EN 12.ESSOR. STAR. OLP 13.SE. IOS. ENEE.OTA 14.ACTION. TV. CRIN 15.DURE. TOSSER. DES.

VERTICALEMENT : 1.PARAPLEGIQUES 2.ARIDE. TROUSSEAU3.RATITE. UNIES. CR 4.CI. PRUDE. DROITE 5.IRREEL. DA. ROI6.ME. ULEMA. MS. SOT 7.OSES. RUSA. AS. NO 8.CEE. RAUCITE9.ILL. TSE. TENANTS 10.AIRE. TE. TREVE 11.UNIVERSELLE12.SERENITE. ISO 13.ERE. NE. SAO. LORD 14.EURE. INEPTIE15.DERISOIRE. ANS.

symbole

Etat

disque sacré

iriez

traînasser

écritures artistiquesobstacledressé

mettre bas(louve)

eau tombéedu ciel

fils arabe

voisin dela morue

coule en France

magicienne

sud-sud-est

piège

pluie fineet froide

ruses

servicegagnantbugle à

fleurs jaunes

rappel

attachera

apogée

concepts

fais gaffe !

Fléchés Express N° 2439

pas question !

résume unelitanie

saint portugais

éclos

porte atteinte à

approcherade près

copulativesymbole

comptant

pouffé

réfléchi

pièces duNord

HORIZONTALEMENT

I- Percées de petits trous. II- Guitare hawaïienne - Pou-voir du passé. III- Panse bête - Terre servant seulement depâturage. IV- A prendre pour rendre - Oreille.V- Soldat de Sam - Verbales. VI- Eclat de voix - Brèveliaison. VII- Voit le jour - Monnaie nordique.VIII- Obstinées. IX- Vieil emplumé - Attend avecconfiance. X- Rat palmiste - Partiras.

VERTICALEMENT

1- Obscur. 2- Ruminant du Zaïre - Pilier d’angle.3- Remarquable en son genre - Mentionner. 4- Caponeintime - Donne de la vigueur à. 5- Terre ceinte - Fin desoirées. 7- Huile essentielle - Tif rétif. 8- Ingurgitée -Foncer. 9- Lasser - Dieu lumineux. 10- Grande peur -Sièges de facultés.

SOLUTION N° 3368HORIZONTALEMENTI- CAPHARNAUM. II- ACAULE - ILE. III- RALE -VOLER. IV- ADIREES. V- BER - TREPAS. VI- IM - OR- EN. VII- NIL - AD - EMU. VIII- EQUIVOQUES.IX- EU - VENU - NS. X- SENESCENTE.

VERTICALEMENT1- CARABINEES. É- ACADEMIQUE. 3- PALIR - LU.4- HUER - IVE. 5- AL - ETRAVES. 6- REVER - DONC.7- OSEE - QUE. 8- AIL - PNEU. 9- ULEMA - MENT.10- MER - SOUSSE.

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Mots Croisés N°3369

Par M. IRATNI

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L ’ É P O Q U E

El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 28

ON VOUS LE DIT

Hamid Bessalah s’inspire du Japon

Hamid Bessalah, ministre dela Poste et des Technologiesde l'information et de la com-munication, a évoqué hieravec l'ambassadeur du Japonen Algérie, Takeshi Kamitani,les différents aspects de la co-opération bilatérale dans ledomaine des TIC. Les deux parties ont souligné

«l'importance» de donner un «nouveau souffle» à la co-opération entre les deux pays. Le ministre a mis enexergue «l'important programme» de développementd'Algérie Télécom dans le cadre de la réalisation des in-frastructures haut et très haut débits et les possibilitésde participation des sociétés japonaises spécialisées no-tamment dans le domaine du FTTH, du FTTX (réseaux defibre optique) et de la téléphonie sans fil haut débit.Conscient des enjeux et du potentiel des TIC pour son in-dustrie et plus largement pour la revitalisation de sonéconomie, le gouvernement japonais a décidé, en 2001,de faire de ce secteur l'une des priorités nationales enmettant en oeuvre la politique «e-Japan» (le Japon élec-tronique) qui vise à faire du pays la première puissancemondiale dans le domaine.

Aigle Azur en partenariat avec AmadeusDéjà utilisateur de nombreux outils d’Amadeus (dont satechnologie e-commerce pour son site Web), Aigle Azurrenforce son partenariat avec le GDS, en adoptant sasolution de réservation et de gestion des vols baptisésAltéa. Et plus particulièrement les outils AltéaInventory, dédié à l’inventaire, et Altéa Reservation,consacré à la réservation des billets. La compagnieaérienne qui dessert le pourtour méditerranéen etnord-africain en espère une simplification desprocédures de réservation et une meilleure gestion desrevenus, de l’ouverture et fermeture des vols, et dusuivi des classes de réservation.

La frégate française Aconit 713quitte le port d'Alger La frégate française, Aconit 713, a quitté hier le portd'Alger après une escale non officielle de quatre jours. A la fin de l'escale, un exercice de transit «passex» a étéeffectué au large de la Méditerranée entre la frégatefrançaise et l'unité des garde-côtes 361 des Forcesnavales algériennes. Cet exercice entre dans le cadre de la coopération entreles Forces navales des deux pays. Entrée en service le 3 juin 1996, l'Aconit, qui a accostéau port d'Alger pour la troisième fois, après les escalesde 2001 et 2004, est une frégate de 3 200 tonnes, d'unelongueur de 125 m et d'une largeur de 15,4 m et peutatteindre une vitesse de 25 nœuds marins. Sonéquipage se compose de 15 officiers, 85 officiersmariniers et 53 quartiers-maîtres et matelots. Elle peuttransporter à bord un hélicoptère Panthère.

Les Algériens de Taïwan fêtent la victoire des Verts Comme pour tous les matchs disputés par les Verts,les Algériens de Taïwan se sont retrouvés entre euxpour suivre le match sur la chaîne nationale CanalAlgérie. Malgré le décalage horaire, les Algériens ontsuivi la rencontre avec passion. A la fin du match, une fête a été organiséespontanément pour regrouper plusieurs Algériensrésidant à Taïwan. «Nous sommes fiers d’êtreAlgériens et surtout fiers de notre équipe nationale quia redonné le goût du bonheur au peuple algérien,bonheur que nous avons partagé ici de la lointaineTaipei.» C’est en ces termes que les Algériens de lalointaine Taipei se sont exprimés à la fin de larencontre.

La civilité d’un JaponaisUn touriste japonais a reçu unelettre de félicitations de lamunicipalité sicilienne deCaltagirone pour avoir fait despieds et des mains une foisrevenu dans son pays, afin des'acquitter d'une amende pourstationnement interdit. «Vousavez fait preuve d'une grandecorrection ; votre exemple,qu'il est juste de mettre enévidence, devrait être suivi partout le monde», a écrit la villede Caltagirone au touristevertueux, ont rapporté hier lejournal en ligneSiciliainformazioni.com etl'agence Ansa. En septembre,lors d'un séjour dans cette villetouristique du centre de laSicile, proche de Raguse, letouriste avait stationné savoiture de location à unemplacement réservé auxrésidants. La police municipale lui avaitinfligé une contravention, maisla municipalité avait renoncé àl'envoyer à l'autre bout dumonde... Le scrupuleux voyageur, dontl'identité n'a pas été précisée,a contacté de son propre chefla mairie par courrierélectronique où il a écrit toutsimplement : «Je voudraispayer la contravention.» Unefois informé du montant de 38

euros, il l'a payée à distanceen remerciant la policemunicipale pour sadisponibilité.

Aznavour veut aider les immigrésCharles Aznavour souhaiterait«un rendez-vous avec NicolasSarkozy». «J'ai un programmepour aider les immigrés», ex-plique le chanteur dans un en-tretien, ajoutant qu'il dirait no-tamment au président de laRépublique qu'«il ne sert à riende renvoyer trois pauvres Af-ghans dans un pays en guerre».Le ministre de l'Immigration etde l'Identité nationale, Eric Bes-son, «a fait une erreur monu-mentale», estime l'auteur de LaBohème, âgé de 85 ans. «Il y enavait sûrement d'autres à cho-per, un dealer, un passeur...Mais seuls les naïfs se laissentprendre», remarque-t-il. «Jevoudrais un rendez-vous avecNicolas Sarkozy car j'ai un pro-gramme pour aider les immi-grés», ajoute Aznavour en sedécrivant comme un «diplôméde la rue». «Parmi tous ces gensqui sont venus chez nous pous-sés par la faim, on trouve detout», observe-t-il. «Des menui-siers, des pharmaciens, des mé-decins, des gens qui savent tra-vailler la terre. Pourquoi ne pasen faire de vrais citoyens ?» Lechanteur, qui habite en Suissedepuis des années, déclare«nos politiciens vivent dansleurs palais, ne vont pas là où ilfaut aller pour voir ce qui sepasse dehors. Et Sarkozy faitaussi partie des rois dans leurprison», juge le chanteur.

Des justiciablesdans le désarroi

L'article 8 de la loi 08-09 du25 février 2008 portantcode de procédure civile et

administrative oblige les justi-ciables à traduire en arabe lespièces administratives et autresdocuments rédigés en langueétrangère sous peine d'être frap-pés de nullité. Or, à Béchar, iln'existe aucun traducteur offi-ciel agréé. Pourtant, plusieurspromotions, estimées entre 250à 300 traducteurs, sont sortis del'université au cours des troisdernières années. Mais on igno-re jusqu'ici les raisons pour les-

quelles ces diplômés ne se sontpas intéressés à cette fonction.Depuis la promulgation du textede loi, les justiciables se trou-vent ainsi dans une situation à lafois embarrassante et contrai-gnante car ils sont dans l'obliga-tion de se déplacer à Oran (700km) pour traduire un texte écriten langue étrangère. Est-ce nor-mal, s'interroge-t-on ? Une si-tuation fort préjudiciable à plusd'un titre, vécue certainementpar d'autres citoyens à travers lepays, car elle implique des dé-penses lors des déplacements

pour rejoindre les grandes villesà la recherche de traducteurs. Aufait, une question primordiale sepose : pourquoi le législateur al-gérien n'a-t-il pas prévu une dis-position provisoire non contrai-gnante en faveur du justiciableen attendant que le dispositif né-cessaire soit mis en place, no-tamment la disponibilité de tra-ducteurs agréés ? «Encore une fois, on a placé lacharrue avant les bœufs», fulmi-nent des citoyens concernés, ré-clamant une solution adéquate.

M. Nadjah

BÉCHAR DANS L’ATTENTE DES TRADUCTEURS

●Pour la procédure de traduction de leurs documents administratifs,

●Cette maladie alourdirait le budget de santé de 334 milliards de dollars.

●Le délit dont est accusée la gestionnaire du site est de vouloir bien servir la population.

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Une gestionnaire relevéede ses fonctions

POUR AVOIR SIGNALÉ DES ANOMALIES SUR LE SITE AADL SEBALA

LA PLUS GRANDE MENACE POUR LA SANTÉ

I nstallée depuis presque six mois comme gestion-naire du site AADL de Sebala, Mme Chihaoua Fa-

dila vient d’être relevée de ses fonctions. Son rem-placement s’est fait en un clin d’œil ; le nouveauresponsable a été installé hier. Quelles raisons ontconduit les responsables de l’AADL, qui ont laisséle site à l’abandon depuis belle lurette, à agir ainsi ?Mme Chihaoua a été relevée non pas pour incompé-tence, mais pour avoir signalé les anomalies dans lagestion du site, sans éclairage public depuis sa ré-ception, il y a plus de quatre ans. Ce n’est pas le seulproblème qu’elle a tenté de régler. Elle a fait un rap-port sur un léger glissement de terrain au niveau dela tour 6 ; elle a posé le problème du bâtiment 42construit sur une source. La cave de la bâtisse nedésemplit pas. Les habitants de cette cité ont àmaintes reprises sollicité les responsable de

l’AADL, en vain. Même les travaux de viabilisationde l’entrée principale n’ont pas été achevés. Pis, latour est sans concierge depuis plusieurs mois avectous les risques que cela comporte pour les loca-taires. Aux bâtiments 14, 21 et 31, les égouts se dé-versent à ciel ouvert. Le système, dit-on, n’est pasbranché à la canalisation centrale. La SEAAL, queMme Chihaoua a contacté pour régler le problème,dit que ce n’est pas son domaine de compétence.Voilà les raisons pour lesquelles la gestionnaire dusite a été relevée de son poste. L’ancien chef de projet, promu à un poste importantà la direction générale, lui reproche son engage-ment à poser les doléances des locataires. Il s’ac-commodait bien du silence des anciens respon-sables ! Le délit dont est accusée la gestionnaire dusite est de vouloir bien servir la population.

L 'obésité reste «la plus grandemenace» pour la santé des

Américains, a révélé une enquête.Selon le magazine Businessweekqui cite les conclusions d'une en-quête de santé réalisée dans tousles Etats américains, les Etats-Unis ont enregistré des avancéesen matière de traitement du canceret des maladies cardiovasculaireset autres maladies, mais l'obésitéreste «la plus grande menace»pour la santé des Américains.«L'obésité menace d'engendrer

une vague de maladies chroniquesdans les années à venir, qui en-gloutiront le système de santé enalourdissant le budget annuel dequelque 344 milliards de dollarsde plus, vers l'année 2018», notele magazine Business-Week.Un Américain sur quatre est consi-déré comme étant obèse, et dansles huit années à venir, affirme lapublication, 43% de la populationadulte sera considérée en tant quetelle, soit pas moins de 103 mil-lions d'Américains. La même étu-

de fait savoir également qu'aucunEtat américain n'a connu une bais-se du taux d'obésité durant les cinqdernières années, bien au contraire80% de ces Etats ont enregistréune croissance remarquable dunombre de personnes souffrantd'une surcharge pondérale consé-quente. La prévalence de l'obésitéaux Etats-Unis va du taux le plusbas que connaît le Colorado avec19% de la population à 30% danssix Etats du Sud, toujours selon lamême source.

L'obésité touche 1 Américain sur 4

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El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 30

S P O R T S

ENTRETIEN AVEC RABAH SAÂDANE AU LENDEMAIN DE LA QUALIFICATION DES VERTS

«Il faut garder les pieds sur terre»

Entretien réalisé par Yazid Ouahib

Vous devez être un homme heu-reux ?

Complètement, à l’instar de tout lepeuple algérien. La qualification enCoupe du monde est un pur bonheur. Cesont des moments fabuleux. Le senti-ment du devoir accompli me donne plusde force pour continuer, sans oubliertoutes les marques de sympathie que jereçois de la part de mes compatriotes.

Le repos sera de courte durée.Déjà arrive la CAN 2010...

Effectivement, on ne dispose pas debeaucoup de temps en prévision de cetimportant rendez-vous. Nous ferons lemaximum pour être prêts le jour J.

Les joueurs sont sur un nuage. Ilne sera pas facile de les remotiver ra-pidement...

Je n’ai aucune inquiétude sur ceplan. Ce sont des professionnels et ils nelâchent rien. Ils ont toujours faim devictoires et de titres. Le programme depréparation est arrêté depuis des se-maines. Il sera légèrement modifié enraison de notre calendrier lors de laCAN 2010. On avait tablé sur une en-trée en matière vers le 13 ou14 janvier etle tirage au sort en a décidé autrement.

Les joueurs ont-ils reçu le pro-gramme de préparation ?

Ce sera fait dans les prochainesheures. Initialement, le stage devaitavoir lieu du 21 au 31 décembre. Noussommes contraints de l’avancer dequelques jours pour permettre au grou-pe d’être au point le 10 janvier. Donc, laphase transitoire sera écourtée. Les

joueurs seront regroupés plutôt queprévu.

Le lieu du stage est-il arrêté ?Pas encore, mais il y a de fortes

chances qu’il soit programmé en Algé-rie ou dans un pays proche du nôtre(France-Italie). Mais jusqu’à présent, iln’y a rien d’officiel.

Quand serez-vous en Angola ?Entre les 7 et 8 janvier. Le stage

avant le voyage en Angola débuteradeux semaines au moins avant cettedate

A priori, toutes les mesures ontété prises pour que les Verts soientplacés dans de bonnes conditions enAngola...

Un membre de la fédération, DjahidZefzef, est sur place pour finaliser ledossier de notre séjour en Angola. Lesréservations sont faites depuis des se-maines.

Comment jugez-vous le groupe etles adversaires de l’Algérie ?

C’est un groupe difficile avec lepays hôte et le Mali qui est l’une desmeilleures sélections du continent. LeMalawi lui aussi aura son mot à dire.L’Angola aura à cœur de remporter letrophée pour faire oublier, à ses suppor-ters, l’élimination en Coupe du monde.Le recruteur Manuel José, ancien coachdu Ahly du Caire, est un indicateur desgrandes ambitions que nourrit ce pays.Le Mali renferme dans ses rangs de trèsgrands joueurs qui évoluent dans lesmeilleurs championnats d’Europe. Lejour où ce pays réunira toutes les condi-tions de préparation de sa sélection, ilfera mal.

Le Malawi sera le petit poucet du

groupe, mais on fera attention à ne pasle sous-estimer.

L’objectif est-il raisonnable ?Faut pas mettre trop de pression sur

la sélection. C’est le meilleur moyen delui permettre de concrétiser les pro-messes nées durant les éliminatoires dela Coupe du monde. L’essentiel est degarder les pieds sur terre et de ne pascroire que nous sommes arrivés. Fixerdes objectifs démesurés risque d’anéan-tir les efforts produits durant une année.

L’effectif actuel sera-t-il recon-duit ?

Il est un peu prématuré pour le dire.Dans mon esprit tout est clair. Nous nedisposons pas d’assez de temps pourfaire des expériences, appeler de nou-veaux joueurs, leur faire subir des tests.Le calendrier de la FIFA est un vrai han-dicap. On fera avec. Moi, je prône la sta-bilité dans tous les domaines. Il est illu-soire de tabler sur l’arrivée de nouveauxjoueurs. Ceux qui sont sur place ontplus de chances d’être reconduits.

Faut-il dire que la liste est (déjà)définitivement close ?

Il se peut qu’un ou deux joueurs (lo-

caux ou professionnels) soient convo-qués mais à condition qu’ils flambentavec leur club.

Le cas Djebour pose-t-il problème ?Il en est le premier conscient. Nous

avons besoin de lui et nous ferons toutpour l’aider à relancer sa carrière ausein d’un club en Europe. Il nous seratrès utile dans les difficiles matches quinous attendent. Je compte énormémentsur lui et je demeure convaincu qu’il re-viendra vite à son meilleur niveau.

Vous n’avez pas le choix puisquele calendrier FIFA est très serré et nepermet pas de procéder à des expéri-mentations...

Effectivement. Le temps passe viteet ne nous permet pas de faire des es-sais. On sort des éliminatoires combi-nées de la CAN et de la Coupe du mon-de et tout de suite après nous sommesprojetés dans le tournoi final de la CANet durant la période intermédiaire, notrechamp d’action et de mouvement est li-mité. Après la CAN, il faudra plongerdans la préparation de la Coupe dumonde avec, toujours, les mêmescontraintes. On fait des exercices de tra-pèze sans filets de secours.

Le stage en Italie vous a donnébeaucoup de soucis

C’est la première fois dans ma car-rière que je fais face à une telle situa-tion. Il y avait trop de blessés en mêmetemps. Préparer un match aussi impor-tant que celui de l’Egypte avec une in-firmerie pleine n’est pas du gâteau.Heureusement, tout s’est bien passégrâce à la compétence et la disponibilitédu staff médical.

La liste des sélectionnés pour laCAN 2010 sera dévoilée quand ?

Les joueurs retenus pour la CAN enAngola seront connus entre le 15 et 20décembre.

Il est un peu tôt d’avancer des nomsdans la mesure où nous ne savons pasencore si les joueurs qui ont écopé d’unsecond avertissement, Belhadj, Ziani etGhezzal, seront suspendus pour le pre-mier match face au Malawi. Dans cettehypothèse, on prendra toutes nos dispo-sitions pour y parer. Une chose est sûre,il y aura un bon équilibre entre les troiscompartiments. Y.O.

C ’est chez les Saâdane que la conversation sur lefameux match Algérie-Egypte a porté tout au

long de notre entrevue. Tous réunis autour du papahéros, chaque membre de la famille a livré ses im-pressions. Il faut avouer qu’il n’était pas facile deles convaincre de faire part à l’opinion publique deleurs émotions, état psychologique et joie. Maisnotre insistance a payé. D’emblée, le ton est donné par Rabah Saâdane :

«Pour être honnête, je dirai que j’ai assez pensé àma famille durant cette aventure algéro-égyptien-ne. Le traumatisme subi par ma femme et mes en-fants en 1986 est encore vivace. Mon fils Sofianepar exemple a été giflé par son maître à l’époque,jusqu’à lui casser les lunettes, lui disant que c’estton père qui a fait perdre l’EN. Ceci ne s’oubliepas.» Rabah Saâdane nous prend à témoin pourévoquer les douloureux événements de juin 1986lorsque des jeunes sont venus pour brûler sa de-meure. En fin de compte, la sagesse a prévalu et lepire a été évité. L’entraîneur national a tenu à rap-peler pourquoi il a toujours renoncé à reprendre lesdestinées de l’EN : «J’ai repris accidentellementle parcours avec l’EN en janvier 1989 avec le re-gretté Diabi, en tant que directeur technique et noncomme entraîneur national. C’était déjà osé de mapart après tout ce que j’avais vécu avec ma famil-le.» C’est un concours de circonstances qui a re-mis Saâdane à la tête de l’EN. Il précise : «La mortdans l’âme, j’ai dû reprendre les rênes de l’ENaprès son échec face à la Tunisie. Le coach IghilMeziane avait démissionné, alors que notre équi-pe avait un rendez-vous avec le Liberia en mars. Je

présidais une cellule composée de Charef Boua-lem et Aït Mohamed Rachid qui avait pour missionde diriger ce match. Nous avons réalisé un nul. Onm’a demandé de continuer, je l’ai fait car j’ai tou-jours la fibre nationaliste. Nous avons qualifiél’Algérie à la CAN 2004.»Avant de donner la parole aux autres membres de

sa famille, Saâdane veut recadrer sa position. Il in-diquera : «Une seconde fois, j’ai été appelé parRaouraoua en janvier 2003 pour occuper le postede directeur technique. En juillet, le Belge Leekensdémissionne. Remake, je reprends l’EN pour laCAN en Tunisie en tant que sélectionneur nationalavec Charef et Cheradi. Une chose était certaineje ne voulais plus continuer avec l’EN après laCAN. Du côté de ma famille je n’étais pas tran-quillisé». Il est rattrapé par le devoir. «En sep-tembre 2007, après avoir gagné la Coupe arabeavec l’ESS, Raouraoua me propose le poste de sé-lectionneur national avec un double objectif, sequalifier en Coupe d’Afrique et en Coupe du mon-de. J’ai demandé un mois de réflexion. Après unconseil de famille, je me suis engagé.» Profitantde la présence de Madame Saâdane , nous luiavons demandé ses impressions sur le matchEgypte-Algérie (0-1) : «Sincèrement, je n’ai vuaucun match. Rabah vient de vous donner unaperçu de ce qu’on a vécu auparavant et croyez-moi, il ne reste plus de force ni de courage pours’afficher devant un écran.»Elle ajoute : «Avant les deux matches Algérie-Egypte, j’ai subi un grand stress et une forte pres-sion. Je n’ai fait que prier. Je ne suis pas restée à la

maison. Rabah a voulu nous préserver et a pris sesdispositions cette fois. Mais, dans le fond, je vousavoue que j’étais confiante en ce qui concernenotre qualification.» Le coach national communi-quait-il régulièrement avec ses proches ? «Deuxfois par jour, le matin et le soir. C’est vrai, qu’enItalie, j’avais des soucis. Avec huit blessés, je nesavais pas quelle équipe j’allais aligner. Mes pen-sées allaient à ma famille. En Italie, c’était un sta-ge médical et non technique. Je n’avais rien décla-ré, car je me présentais au Caire avec une équipedécimée, très mal préparée physiquement et tacti-quement. En plus, il y a eu le coup fourré orchestréà notre bus.» Le traumatisme de 1986 refaisait sur-face. Son fils aîné, Sofiane, reconnaît qu’il setrouvait ces derniers jours sous haute pression. Ilsouligne : «Comme tout Algérien, j’attendais cris-pé le coup de sifflet final de l’arbitre du match quis’était déroulé au Soudan. Je vous affirme quej’étais doublement heureux, aussi bien pour monpays, l’Algérie, que pour mon père qui a peiné du-rant longtemps. J’espère que ce bonheur va durerlongtemps.» Lui aussi, fait une rétrospective sur ce qu’il a pâtiavec sa famille, il affirme : «Vous ne pouvez pasvous imaginer combien j’étais content de voir monpère et son équipe procurer autant de plaisir et dejoie à toute notre Nation. Sincèrement, suite à cettequalification, j’ai levé mes mains au ciel et remer-cié le Bon Dieu pour avoir récompensé monpère». Ce fut ensuite à Chahinez, la fille de s’ex-primer sur le sujet . Elle indique : «J’ai vécu unetension terrible avec ce légendaire match Algérie-

Egypte. A un certain moment j’ai eu très peur par-ce que les Egyptiens avaient délaissé l’esprit spor-tif pour entrer dans la rivalité pure et dure, puis cefut de l’obsession de leur part».Chahinez, qui se dit docile comme son père affir-me : «Il prime pour moi, quand je le vois assis, cal-me, je sais qu’il s’est donné à fond, il ne triche ja-mais. Je voulais qu’il sorte grandi de cetteconfrontation. C’est pour cela que pour la premiè-re fois de ma vie, j’ai sauté à la fin d’un match, mafille en est restée médusée ». Azzedine, le troisième enfant, qui vit encore sousle toit de ses parents avoue : «Sincèrement, je nesouhaite à personne le stress que j’ai vécu. Monpère a été victime d’une hogra en 1986. Commetous les Algériens, je suis heureux du succès acquisà Khartoum. C’était une victoire méritée, rempor-tée loyalement, sans bavure, ni haine de notrepart», et d'enchaîner, «laissez moi vous faire uneconfidence : lors du premier match au Caire, j’aieu la trouille de ma vie. Je suis du métier commemon père et je sais ce que veut dire un choc psy-chologique à la veille d’un match capital, suite àune agression caractérisée. Pour la deuxième ren-contre d’appui, j’étais très confiant, surtout aprèsles déclarations de mon père, qui est très réservédans pareille situation». Enfin, pour le dernier fils de Saâdane, étudiant àl’étranger, nous n’avons pu entrer en contact aveclui pour donner ses impressions, lui qui n’a pasvécu les péripéties de 1986, puisque pas encore né.La famille Saâdane a fêté vendredi, à sa manière,la victoire de l’Algérie sur l’Egypte. S.R.O.

UNE JOURNÉE CHEZ LA FAMILLE DU COACH NATIONAL

Rabah Saâdane, le sélectionneur national, est un hommeheureux. La qualification de l’Algérie à la Coupe du monde2010 est à inscrire sur son riche palmarès. C’est la troisièmefois qu’il conduit les Verts à la phase finale de la Coupe dumonde. Hier, nous sommes allés à sa rencontre au siège de lafédération pour évoquer avec lui les perspectives de l’EN dansles prochains mois.

PHO

TO :

M. S

ALI

MFIFA : «LA QUALIFICATION

DE L'ALGÉRIE INDISCUTABLE»Le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke a estimé hier à Dubaï que "laqualification de l'Algérie au Mondial en Afrique du Sud est indiscutable".S'exprimant devant la presse en marge du Mondial de "beach-ball" (footballsur plage), Jérôme Valcke a précisé que "la rencontre (de Khartoum) s'estdéroulée normalement et aucun incident notable pouvant influer sur lerésultat n'a été enregistré". Le secrétaire général de la FIFA a en outre félicitéles dirigeants soudanais pour le bon déroulement du match. (APS)

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Le Chabab de Be-louizdad quitte lacoupe UANF des

coupes à l’issue de sonélimination, hier à Sfaxen demi-finale retour de-vant le CS Sfax, celui-cil’ayant emporté large-ment sur le score net etsans bavure de 4 buts à 1.Au match aller, les Tuni-siens avaient gagné sur lescore de 1 à 0. Une élimi-nation sans gloire pour leChabab qui intervientmoins d’une semaineaprès l’exploit retentis-sant des Verts qualif iésavec brio au Mondialsud-africain. Les Rougeet Blanc ont confirmé nepas avoir encore le poten-tiel requis pour disputerune compétition interna-tionale. Ils n’ont pas pesélourd, en effet, devant uneformation de Sfax très su-périeure dont le succèspar 4 à 1 est largement

mérité. En se rendantamoindri par l’absencede plusieurs joueurs dont,entre autres, Bey, Bousa-haba, Fellah, Lahmer etBerradja écartés pour cau-se d’indiscipline. Erreurde stratégie ? L’entraî-neur Abdelkader Yaïcheest le mieux placé pours’expliquer sur cette déci-sion qui aura laissé per-plexe plus d’un. L’absence de ces joueurss’est faite, en tout cas,réellement sentir sachantque le CRB n’a pas résis-té aux coups de boutoirtunisiens ni résister aurythme imposé par leursadversaires. Dès l’enta-me de la partie, les locauximposent une nette domi-nation qui sera rapide-ment conclue par un fes-tival de buts. Le CS Sfax affrontera, enf inale, le qualif ié del’autre empoignade entre

les Marocains des FA Ra-bat et Ahly Benghazi (Li-bye) ce mercredi sur leterrain de ce dernier. Lorsde la manche aller à Ra-bat, les deux équipess’étaient quittées dos àdos sur un score vierge dezéro partout. Les espoirs sont désor-mais placés sur l’Ententede Sétif, représentant al-gérien dans la deuxièmecompétition UNAF, à sa-voir la Coupe des clubschampions. Après avoirarraché un nul en dépla-cement face aux Maro-cains du Raja Casablanca(1-1), les Sétif iens de-vraient confirmer ce mer-credi sur leur propre ter-rain à partir de 18h. L’Entente est bien placéepour s’offrir sa deuxièmefinale internationale cettesaison après celle décro-chée en coupe de la CAF.

K.Y.

El Watan - Lundi 23 novembre 2009 - 31

S P O R T S

L a prestation de l'arbitre Amalou lorsde la rencontre de samedi dernier

entre la JSM Béjaïa et le MC Alger, nesemble pas être du goût des dirigeants dela JSMB qui n'ont pas hésité à l'accuserd'avoir été derrière le faux-pas concédépar leur équipe ce jour-là. En effet, les di-rigeants et le staff technique du club, sontunanimes à dire que l'arbitre Amalou quia dirigé la rencontre, est passé à côté deson sujet, en refusant notamment un pe-nalty flagrant à leur équipe dans les ul-times minutes de la partie. «Ses interven-tions n'ont pas été justes», estiment lesdirigeants. D'ailleurs, ils comptent pré-senter un rapport détaillé sur l'arbitreAmalou à la CCA. C'est ce que nous avons appris auprès desdirigeants après la f in de la rencontred'avant-hier. Revenant à la rencontre dis-putée par les Béjaouis devant le Doyen, ilfaut dire que les coéquipiers de BrahimZafour ont livré une belle prestation en se

créant de nombreuses occasions , mais,sans pour autant réussir à les transformeren buts, devant Zemmamouche, en excel-lente forme, qui a sauvé son équipe d'unedéfaite certaine. D'ailleurs, c'est l'avismême du coach Djamel Menad qui a dé-claré à la fin de la partie : «Je crois quenous méritons amplement la victoire au-jourd'hui, vu la prestation que nous avonsfourni sur le terrain, si ce n'etait l'arbitra-ge qui nous a beaucoup handicapé cejour là, notamment le penalty refusé,alors que tout le monde a vu notre joueurfauché par un défenseur adverse. On doitpenser désormais aux prochains matchesqui nous attendent à l'avenir et essayerd'arracher le maximum de points pouraméliorer notre classement» . Les Bé-jaouis devraient reprendre le chemin desentraînements à partir d'aujourd'hui (lun-di) et ce, afin de préparer le prochain dé-placement à Tlemcen le 1er décembre pro-chain. L. H.

JSM BÉJAÏA

Amalou accusé par les dirigeants

COUPE UNAF : CS SFAX 4 - CRB 1

Le Chababquitte la scène

ESPAGNE - 11e JOURNÉE

Le Real Madriddouble le Barça aumeilleur moment

Aune semaine du «clasico» au Camp Nou, le Real Ma-drid, toujours critiqué pour son jeu terne mais vain-queur samedi de Santander (1-0), s'est emparé de la

première place de la Liga, devant le FC Barcelone, freiné àBilbao (1-1) lors de la première partie de la 11e journée. Pri-vé de trois titulaires habituels, Ibrahimovic, Touré et Abidal,le Barça a beaucoup souffert face à l'Athletic, équipe que lesCatalans avaient balayée en finale de la Coupe d'Espagne enmai (4-1). Les champions en titre ont néanmoins réussi à ou-vrir le score, par Alves (54’), mais l'Athletic, avec toujoursen tête la gifle en Coupe d'Espagne, s'est battu pour égaliser(Toquero, 63’). Avec une victoire le dimanche 29 face auReal, le Barça reprendra la première place. Le Real, humiliéen Coupe d'Espagne par un club de 3e division, Alcorcon, asigné samedi face à Santander, à domicile, sa neuvième vic-toire en Liga. Nettement dominateur mais court vainqueur(1-0), il a pris la première place avec un point d'avance sur leBarça. Pour faire oublier le désastre de la «Coupe du roi», leReal Madrid de Manuel Pellegrini n'a pas le choix : il doitenchaîner les victoires. Et celle-ci, à huit jours du «clasico»face au Barça au Camp Nou, valait cher. L'équipe «merengue» va aussi pouvoir préparer dans debonnes conditions la réception de Zurich, mercredi en Liguedes champions, alors que les 8e de finale sont encore loind'être assurés. Les joueurs madrilènes ont livré un matchcorrect contre Santander et auraient pu s'imposer plus large-ment sans un très bon Toño dans la cage du Racing. L'uniquebut a été marqué par Gonzalo Higuain à la 22e minute, aprèsune tentative de la tête du défenseur argentin Ezequiel Garay,ancien porteur du maillot vert et noir de Santander. Le publicdu Santiago-Bernabeu attend toutefois beaucoup mieux etn'a applaudi la victoire que du bout des doigts. «Nous avons nimal joué ni bien joué», a commenté Pellegrini en conférencede presse. Derrière le Real et le Barça, le FC Séville suit sansfaiblir. Vainqueur de son troisième match de Liga consécutif,il est à trois points du nouveau leader. Séville, seule équipe es-pagnole déjà qualifiée pour les 8e de finale de la Ligue deschampions, a vite mené 2-0 aux Canaries (buts de Perotti 32’et de Renato 48’) et n'a pas paniqué après la réduction du sco-re de Nino (75’, 2-1). Malgré l'ouverture du score de l'Argen-tin Sergio «Kun» Agüero en début de match (3’), l'AtleticoMadrid s'est incliné à La Corogne face au Deportivo (2-1) surun penalty longtemps contesté et réussi par Guardado pour le«Depor» (90+6’). L'Atletico ne décolle toujours pas et restedans les bas-fonds du classement (18e et relégable).

ANGLETERRE – 13e JOURNÉE

Chelsea impressionnantL es Londoniens de Chelsea, impressionnants à domicile

face à Wolverhampton (4-0), et Manchester United, faci-le vainqueur d'Everton (3-0), ont tous deux profité de la dé-faite d'Arsenal, décevant à Sunderland (0-1). Les Blues deCarlo Ancelotti enchaînent les records : 12e victoire de suiteà domicile toutes compétitions confondues et 10e rencontred'affilée sans encaisser de but. Contre une très faible équipede Wolverhampton, les Londoniens, évoluant pourtant sansDrogba, Lampard et Ballack, ont fait une démonstration defootball, inscrivant notamment trois buts lors des 22 pre-mières minutes ! Leur domination sur cette Premier Leaguesemble sans partage même si Manchester United ne lâcherien et pointe toujours à cinq longueurs du leader. Dans lesillage d'un Darren Fletcher à nouveau excellent et auteurd'un but fantastique, les Reds Devils ont largement dominéEverton samedi à Old Trafford (3-0). Même privés de RioFerdinand, Gary Neville et Dimitar Berbatov, les joueursd'Alex Ferguson ont tranquillement empoché trois points quileur permettent de prendre seuls la 2e place du classement.Ils profitent en effet du revers d'Arsenal à Sunderland (1-0).Pour les Gunners, la vie sans Robin Van Persie, leur meilleurjoueur, blessé à une cheville et absent six semaines, s'annon-ce bien compliquée. Les Reds sont toujours autant dans lerouge après une nouvelle rencontre sans victoire, à domicileface à Manchester City (2-2). Avant la trêve, c'est Birmin-gham qui était venu prendre un point à Anfield sur le mêmescore. Les hommes de Benitez, sans Torres mais avec Ger-rard, ne parviennent plus à gagner et sont désormais à 13points de Chelsea. Grâce au point pris à Anfield, Cityconserve sa 6e place mais enregistre son 6e match nul consé-cutif en championnat ! En bas de tableau, Birmingham respi-re un peu mieux après sa victoire sur Fulham (1-0), tandisque le match nul mais spectaculaire entre Hull et West Ham(3-3) n'arrange aucune des deux équipes, respectivement 16e

et 17e, mais fait les affaires de Bolton, 18e, mais avec deuxmatches en moins

MC ALGER

Alain Michels’en vaL

’entraîneur français du MC Alger,Alain Michel, met à exécution ses me-naces, il quitte officiellement la barre

technique du club pour ne pas avoir perçuses arriérés. Alain Michel prendra, selon dessources bien informées, la direction duchampionnat de Qatar où il aura droit à uneprime de signature conséquente. Le techni-cien français percevra 200 000 dollars pourun contrat renouvelable de six mois avec leclub d’Echamal du Qatar. L’intérim sera as-suré au MCA par l’entraîneur assistant Ka-mel Achouri en attendant de trouver un suc-cesseur à Alain Michel dont la décision est,semble-t-il, irrévocable. Le MC Alger (24 points) occupe actuelle-ment la tête du classement du championnatde DI avec un point d’avance sur l’USM An-naba. Le Doyen compte également un matchen moins face à l’USM El Harrach prévu de-main au stade du 5 Juillet. K.Y

SONDAGE FIFA

L'Algérie iraplus loin dansle tournoiL a sélection algérienne de football a les

possibilités d'aller plus loin lors de laCoupe du monde 2010, prévue en Afrique duSud du 11 juin au 11 juillet, à l'issue d'unsondage effectué par la Fédération interna-tionale de football (FIFA), sur les six paysayant décroché leur billet au terme desmatches de barrages disputés mercredi pas-sé. Les résultats ont été publiés hier sur sonsite internet. L'Algérie qui a arraché sa qualification pourle Mondial 2010, après sa victoire en matchd'appui face à l'Egypte (1-0) à Omdourman(Soudan), a bénéficié de 31,78% des suf-frages, devant le Portugal (30,14 %). La France, vice-champion du monde, occu-pe la 3e place du sondage avec 22, 03% desvotes, alors que l'Uruguay vient à la 4e posi-tion avec 7,12%. La Grèce, champion d'Eu-rope 2004 avec 4, 78%, et la Slovénie (4,15%), occupent respectivement les 5e et 6e

places. L'Algérie a assuré pour la troisième fois saprésence en Coupe du monde, après cellesde 1982 et 1986. APS

VOLLEY-BALL

Le GSP n'irapas au CaireL es volleyeuses du Groupement sportif

des pétroliers (GSP) ont renoncé à parti-ciper au 12e Championnat arabe de volley-ball qui se tiendra au Caire du 3 au 12 dé-cembre prochains. L'hostilité égyptiennenée après la qualification de l'équipe natio-nale au Mondial 2010, a poussé les diri-geants du GSP de faire l'impasse sur cettecompétition. Une sage décision, qui éviteraitdes conséquences certaines aux représen-tantes algériennes. L'équipe masculine algérienne de handballqui se prépare actuellement en France estégalement dans l'incertitude d'aller au Cairepour participer au 19e championnatd'Afrique du 8 au 21 février 2010. Le tirageau sort de ce rendez-vous africain a eu lieuhier soir.. On voit mal la présence de l'Algé-rie à cet événement lorsqu'on sait les me-naces qui sont proférées à l’ égard des Algé-riens. C. B.

Les camarades de Younès n’ont pu résister à la furia tunisienne

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LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Lundi 23 novembre 2009

COMMENTAIRE

Par T. Hocine

El Watan

Dans cette bataille de Khartoum, on a pu noter deux absents,les islamistes et les intellectuels. Si les premiers n'ont man-qué à personne en s'auto-disqualifiant, pour les seconds,

cette habitude de rater l'événement n'a pas non plus étonné. Il y adonc en Algérie un Etat rechapé, relié depuis peu directement à sonpeuple par des ascenseurs qui ne passent pas par les escaliers deservice obligés, élite et société islamiste, dont la propension de lapremière à la mollesse décisionnelle et de la seconde à se déclarerincontournable tout en se démarquant du concept de nation sontétablis. Si l'un alimente souvent l'autre, l'ennemi de l'islamismereste bien le nationalisme, et c'est en ce sens que la grande équipebarbe-qamis s'est retrouvée seule à ne rien fêter. Reste le cas de l'é-lite, coincée entre la volonté de gagner même si la victoire profiteraau régime et l'espoir de perdre pour accélérer les décantations poli-tiques et pousser le régime à mourir par strangulation. Heureuse-

ment, l'Algérie a gagné et la fête, patriotique, laïque et mixte,a montré que cette victoire n'appartient pas au régime, toutcomme le 1er Novembre n'appartient pas au ministère des an-ciens moudjahidine, tout comme encore cette victoire n'estpas celle de Bouteflika et son frère contre Moubarak et sonfils, qui ouvrirait la voie à une succession familiale par un cou-loir gazonné. Mais si dans les salons, on a fait semblant de nepas être ému par cette victoire, écrasant discrètement une lar-me dans la cuisine, du côté des montagnes, comment l'a-t-onperçue ? Droukdel a-t-il supporté l'Egypte ? A-t-il placé desgrands écrans plasma dans les maquis de Sidi Ali Bounebpour ses troupes ? A-t-il été touché par la grande solitude dujoueur de montagne ? En attendant sa réponse sur le terrain,l'Etat devrait penser sérieusement à bombarder les maquisdu GSPC avec des ballons de football.

POINT ZÉRO

La solitude du joueur de montagne Par Chawki Amari

On ne se rend peut-être pas compte à quel point leparcours de l'équipe nationale de football aura étériche en enseignements. Il ne s'agit plus en effet decompter le nombre de buts ni de rapporter les coups

de gueule, forcément nombreux en pareille circonstance. Cecia été fait. Mais ce qui l'a été moins ou encore a échappé à l'ur-gence de la brutale actualité, c'est le comportement des Algé-riens. En d'autres termes, de quelle manière ont réagi nos com-patriotes durant ce parcours et plus particulièrement dans saphase finale avec le guet-apens du Caire où notre équipe natio-nale a subi une agression en règle. Pour mieux marquer l'histoi-re, entre le 12 et le 18 novembre 2009. Cela a suscité une réellecolère des Algériens. Mais tous, se rendra-t-on compte immé-diatement après, ont manifesté leur colère et leur désir d'allerdéfendre notre équipe. A l'analyse des différents comporte-ments, il ne s'agissait pas de rendre coup pour coup, mais depréserver un symbole fort. Il s'agit de l'équipe nationale algé-rienne qui représente la nation et ses couleurs. Et ce sontd'ailleurs ces couleurs qui flotteront là où se rendra notre équi-pe. Que l'on est loin de cette notion de ghachi, qui révélera à quelpoint elle est étriquée, limitée dans sa portée et caractéristiqued'une pensée équivoque, pour ne pas dire qu'elle est empreinted'un réel parti-pris. Elle se rapporte à la masse diffuse, privée aumoins de repère identitaire. L'on parle de ghachi pour nier uneréalité sociale, alors que les Algériens qui, emblème nationalen tête, ont longuement sillonné les rues de trois pays, dont leleur, ont porté un message qui se voulait fort et dans le mêmetemps l'expression de la colère de l'ensemble des Algériens.Pour cela, ils ont oublié les divergences et même les rancunesque pouvaient entretenir des galeries de supporters, et l'Algé-rie n'en manque pas, pour aller droit vers l'essentiel. De lamême manière que des Algériens se sont portés au secoursd'autres Algériens à Bab El Oued ou Boumerdès, victimes decatastrophes naturelles. Bien entendu, sans attendre le moind-re signal, révélant une conscience élevée. Et le ciment en a étéle drapeau national. Jamais on n'en a autant vu. Autre chose, les Algériens se sont réapproprié leurs symbolesqui sont, cette fois, les joueurs de l'équipe nationale dont lesmaillots portant leurs noms étaient exhibés avec fierté. C'estcela, les Algériens. Maintenant, se pose-t-on déjà la question, que sera la suite ?En d'autres termes, est-ce que ce message a été capté et bienperçu ? Ou encore, est-ce que cette ferveur et cet enthousias-me seront exploités, pas uniquement pour la jeunesse algé-rienne qui a montré son attachement pour son pays, mais auprofit de ce dernier qui ne peut se faire sans elle ? Il suffit de sipeu pour redonner de l'espoir. Et c'est ce que cherche cettejeunesse qui a su donner des couleurs au pays quand celui-ciétait en état de cessation de paiement.

Le ministère de l’Agriculture et duDéveloppement rural accorde uneimportance particulière au bétail. A

quelques jours de l’Aïd El Adha, il souli-gne dans un communiqué que «le cheptelovin, évalué à 21 millions de têtes, etbovin, à 2 millions de têtes, bénéficieactuellement d’une attention particulièrede la part des autorités concernées quioptent à améliorer et développer la pro-duction de viande rouge». Pour la fête del’Aïd, une moyenne annuelle de 3 à 3,5millions de moutons sont sacri-fiées. Cependant, la pro-d u c -

tion nationale répond largement à lademande. Selon les statistiques, la pro-duction nationale, ovine et bovine, aenregistré «une sensible augmentation»,évaluée en moyenne annuelle entre 5 et15%, due à l’augmentation de la natalitéconjuguée à l’amélioration des condi-tions sanitaires du cheptel. La tutelle alancé une vaste campagne de sensibilisa-tion pour la lutte contre le kyste hyda-tique. En Algérie, d'après les registres deservices de chirurgie viscérale, le kystehydatique est responsable chaque année

de près de 2000 cas d’opé-

rés, encore que les chiffres sont sous-esti-més du fait de la non-déclaration denombreux cas. De ce fait, pour éviter ladissémination de cette maladie, à l'occa-sion du sacrifice des moutons, il convientde ne pas éliminer les organes infestés oususpectés de l'être dans la nature ni dansles décharges publiques (ils seront facile-ment repérés par les chiens, vu leur puis-sant sens d'odorat) mais de saisir etdétruire les viscères infestés ou de lesenterrer à une profondeur suffisante. Unappel est lancé pour égorger les mou-

tons de préférence dans les abat-toirs. K. B.

Enseignements

SACRIFICE DES MOUTONS

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ErratumDans l’hommage rendu, dans l’édition d’hier en page 32

au fondateur de l’Association algérienne enfance etfamilles d’accueil bénévoles, décédé le 20 novembredernier, le prénom du défunt a été malencontreusementdéformé. Il fallait lire Temi Tidafi et non Tenir Tidafi.Nos excuses à sa famille.

Les mesures prises à l’occasion de l’Aïd

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