Dossier De presse

El Triunfo de La Libertad © Gregory Batardon

THÉÂTre De ViDY AV. e.-H. JAQUes-DALCroZe 5

CH-1007 LAUsANNePresse et communication

Sarah Turin T +41 (0)21 619 45 21

s.turin@vidy.chConstance Chaix

T +41 (0)21 619 45 67c.chaix@vidy.ch

www.vidy.ch

LA riboT/JUAN DomíNgUeZ/JUAN LorieNTeEl Triunfo de La LibertadUne pièce scénique

20.11-21.11

Salle René Gonzalez

2La Ribot El triunfo dE la libErtad

Écriture et direction:La Ribot, Juan Domínguez et Juan Loriente. Scénographie: La Ribot, Juan Domínguez et Juan Loriente Lumières: Eric WurtzAssistante de production: Tamara AlegreConstruction Led: Victor RoyProgrammation Led: Estrella MerinoDirection technique: Marie PredourAdministration: Gonzague Bochud.

DisTribUTioNLA riboT/JUAN DomíNgUeZ/JUAN LorieNTeEl Triunfo de La Libertad 20.11-21.11

Salle René Gonzalez

Vendredi 20.11 21h

Samedi 21.11 17h30

21h

Durée : 1hPièce scéniqueTarif S

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Production: La Ribot – Genève

Coproduction: Festival d’Automne à Paris, Les

Spectacles vivants – Centre

Pompidou - Paris, Ruhrtriennale

– Essen / PACT Zollverein –

Essen, La Bâtie-Festival de

Genève et Bonlieu Scène

nationale Annecy dans le cadre

du projet PACT bénéficiaire

du FEDER avec le programme

INTERREG IV A France-Suisse.

Avec la collaboration de:la Comédie de Genève, La

Casa Encendida, Madrid et la

Casa de Cultura de la UAEMéx,

Tlalpan / Teatro Línea de

Sombra, Mexico DF. Avec

le soutien des Fondations

Leenaards, Lausanne et Ernst

Göhner, Zug.

La Ribot - Genève est

subventionnée par la Ville

de Genève, la République

et Canton de Genève et Pro

Helvetia – Fondation suisse

pour la Culture.

Première 29 août 2014 à La Bâtie Festival de Genève, Suisse.

3La Ribot El triunfo dE la libErtad

prÉseNTATioNEl Triunfo de La Libertad est une co-création des chorégraphes La Ribot et Juan Domínguez et du comédien Juan Loriente, déjà partenaires dans différents projets artistiques dans les années 80 à Madrid.

Devant nos yeux et pendant une heure, un texte défile sur des prompteurs LEDS. Nous sommes plongés dans un journal de bord futuriste, suivons ensuite le voyage d’un couple dans les Caraïbes, rêve de liberté et d’exotisme de la classe moyenne, pour revenir dans le Paris de la fin du dix-huitième siècle. Des personnages réels, historiques ou fictifs entrecoupent ce récit à voix multiples qui se déploie dans la répétition d’événements à travers le temps.

La scène semble être mise à nue sous nos yeux par la mise en lumière d’Éric Wurtz, et cette nudité révèle la théâtralité crue de l’espace, cage de résonance d’un conte funambule en forme de cortège lumineux et fugace.

Pièce pour la scène, El Triunfo de La Libertad est tout entière vouée à épuiser les limites du théâtre: mise en espace de texte, chorégraphie de mots, dévoilement de la scène, mise en scène de la désillusion, refus de la représentation, renoncement à faire monde. Et pourtant, elle prend tout son sens dans le rapport frontal entre la scène et son public propre au théâtre, et dans l’immédiateté du spectacle vivant.

Le triomphe de la liberté tient de la mise à mort de cette « boîte noire (qu’est le) théâtre, (...) machine célibataire très maquillée qui utilise les instruments de l’artifice afin de produire l’illusion séductrice » (geneveactive.ch).

Partant, « la pièce oblige ses témoins à reformuler leur désir; et à éprouver leur liberté. » (Le Temps, septembre 2014)

expositionOeuvres vidéo de La Ribot à La Kantina

du 11 au 21 novembre

Entrée libre

El Triunfo de La Libertad © Gregory Batardon

4LA RIBOT EL TRiunFo DE LA LiBERTAD

5LA RIBOT EL TRiunFo DE LA LiBERTAD

LA riboTÉcriture et direction

Danseuse, chorégraphe et artiste visuelle née à Madrid en 1962, elle vit et travaille depuis 2004 à Genève, en Suisse. Aux confl uences des arts vivants et des arts plastiques, le travail de La Ribot est une recherche permanente qui repousse et questionne les limites temporelles, spatiales et conceptuelles de la danse.

Elle a contribué au développement de la nouvelle danse en Espagne dès le milieu des années 80, période à laquelle elle commence son travail chorégraphique.

À partir des années 90, La Ribot engage son travail dans une nouvelle voie, en créant les Pièces distinguées, titre générique d’une œuvre chorégraphique fragmentée en unités et pensée en séries, qu’elle poursuit depuis par différents médiums (live, fi lm, livre, installation). Son propos questionne l’économie du spectacle, le marché de l’art comme la fonction de l’artiste. La Ribot expose et interroge le regard à partir du corps, de l’espace, de l’image et du mouvement. Dans ses œuvres, le corps s’expose en tant que sujet pensant et matière vivante.

Installée à Londres entre 1997 et 2004, elle se produit essentiellement en solo et donne à son projet distingué une amplitude singulière qui prend une ampleur internationale.

Installée à Genève depuis 2004, elle a enseigné à la HEAD, (Haute Ecole d’Art et de Design de Genève) jusqu’en 2008, et poursuit ses recherches sur différents médiums. La Ribot collabore notamment avec la chorégraphe Mathilde Monnier en co-signant avec elle le duo Gustavia, spectacle créé en 2008.

Mariachi 17 (2009) s’inscrit à la suite des autres travaux vidéo comme Despliegue (2001), Travelling (2003) et Cuarto de Oro (2008). Dans ses vidéos, La Ribot met au point le concept de caméra-corps-opérateur : caméra au poing, elle saisi en un seul plan séquence l’expérience du corps dansant, à la fois regardant et regardé.

En 2014, La Ribot créé El Triunfo de la Libertad avec le chorégraphe Juan Domínguez et le comédien Juan Loriente.

Son travail chorégraphique a été présenté entre autres à la Tate Modern (Londres), au Théâtre de la Ville de Paris, au Centre Pompidou (Paris), au festival d’Automne à Paris, au Musée Reina Sofi a (Madrid), dans le cadre de la Triennale d’Aïchi (Nagoya, Japon), à la galerie Soledad Lorenzo (Madrid), au musée Serralves (Porto), à Art Unlimited –Art Basel, au S.M.A.K. (Gant), dans le cadre de Panorama Rio de Janeiro, au MUAC (Museo Universitario de Arte Contemporáneo, Mexico DF).

Son travail visuel fait partie des collections du MUSAC (Museo de Arte Contemporáneo de Castilla y León), de l’Artium (Centro - Museo vasco de arte contemporáneo), du FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) Lorraine, de La Panera (Lleida), du Fundación Cajasol (Séville) et La Casa Encendida (Madrid).

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6La Ribot El triunfo dE la libErtad

JUAN DomíNgUeZÉcriture et direction

Artiste praticien dans la chorégraphie, la performance, le théâtre, la curation, larecherche et l’enseignement. Il vit et travaille dans les villes de Berlin, Brussels,Ciudad de Mexico y Madrid.

Depuis 1992, il développe son propre travail basé par questionnements sur les moyen théâtraux, les paramètres de la danse: espace et temps, et la production de connaissances à travers sa façon particulière de comprendre la fiction. Ses pièces explorent la relation entre les différents codes, ses oeuvres préconisent la dissolution complète entre la fiction et la réalité. Actuellement, il se concentre sur l’intersection de différentes sensibilités, il se questionne sur comment radicaliser la nécessité de la création et ses répercussions sociales contemporaines.

Titres des pièces qu’il a créé depuis 2000 : the taste is mine. 2000; all good spiesare my age, 2002; the application, 2005; le septième acte de l’opéra seven attempted escapes from silence, 2005; shichimi togarashi en collaboration avec Amalia Fernández, 2006; all good artistes my age are dead ,2007; le projet d´investigation from … to …, 2007-08; don’t even think about it! ,2008; blue ,2009; clean room (saison 0) ,2010; ya llegan los personajes, en collaboration avec Los Torreznos, 2011; a room without view, 2011; clean room (saison 01), 2012; clean room (saison 02), 2014; El Triunfo de La Libertad en collaboration avec La Ribot y Juan Loriente, 2014.

Artiste en résidence à Podewill, Berlin en 2004 et 2005. Il était le directeur artistique du festival In-Presentable à La Casa Encendida de Madrid (2003- 2012). Depuis 2010, il codirige Living Room Festival à Berlin et Madrid. Coach au Master en Pratiques en arts scéniques et Culture Visuelle (UAH / ARTEA) en 2010. Directeur de l’itinéraire « Création scénique et Média » du même Master en 2011-12.

7La Ribot El triunfo dE la libErtad

JUAN LorieNTeÉcriture et direction

Né à Santander en 1959, il mène une carrière de joueur de tennis professionneljusqu’à ce qu’il découvre le théâtre. Il se forme au théâtre de l’Université de Cantabria, au Torgeir Wethal à Odin (Danemark) et au projet d’échange international d’art dramatique Natacha.

Entre 1990 et 2000, il participe à des spectacles dirigés par La Fura dels Baus (Suz/o/Suz, 1990 ; Tier mon, 1990), Carlos Marquerie (El hundimiento del Titanic, 1992 ; Comedia en Blanco I. Infierno, 1994, El ignorante y el demente, 1996, El rey de los animales es Idiota, 1997, Lucrecia y El escarabajo disiente, 2000), La Ribot (El triste que nunca os vido, 1993, Los trancos del avestruz, 1993, Oh! Sole!, 1995) et Ana Vallés (Teatro para camaleones, 1998). Il travaille également pour Jadranka Angelic, Zsuzsanna Varkony, Lena Ekhem, Nekane Santamaría, Francisco Valcárcel, Pati Domenech e Isaac Cuende.

Depuis 1999, il est acteur-collaborateur de l’écrivain et metteur en scène RodrigoGarcía. Il débute avec le solo Borges, 1999, puis prend part et interprète la plupartde ses oeuvres : Haberos quedado en casa, capullos, 2000 ; After Sun, 2000 ; Lo bueno de los animales es que te quieren sin preguntar nada, 2000 ; Somebody to love, 2001 ; Compré una pala en IKEA para cavar mi tumba, 2002 ; La historia de Ronald el payaso de McDonalds, 2002 ; Accidens (matar para comer), 2004 ; Arrojad mis cenizas sobre Mickey, 2006 ; Cruda, vuelta y vuelta, al punto, chamuscada, 2007 ; Versus, 2008 ; Muerte y reencarnación en un cowboy, 2009 ; Gólgota picnic, 2011 ; La selva es joven y está llena de vida, 2012 ; Daisy, 2013.

En 2014 il créé avec La Ribot et Juan Domínguez, El Triunfo de La Libertad.

Il prend part aux courts métrages de Juana Macías, Santiago Torres, Miguel AngelSainz et Luis Bezeta, aux projets artistiques de Juan Ansotegui et de vidéo-dansed’Elena García Rodrigo Córdoba, ainsi qu’aux projets vidéo de Ion Munduate et de Rodrigo García.

Il joue dans le film Smoking Room de Roger Gual et Julio Wallovits. Il collaboreaussi avec Pablo Llorca et Joan Miramon.

Il dirige également des projets radiophoniques, des projets de recherche de théâtre, des spectacles et des ateliers dans des centres de formation.Il a aussi créé la plateforme encuentro de dos intimidades avec Nekane Santamaría.

8La Ribot El triunfo dE la libErtad

exTrAiTs De presse« Le spectateur est face événement paradoxal, un witz événementiel qui se déploie dans un mouvement d’apparition et de disparition. Cette mise en scène de la désillusion a le charme ambivalent de l’illusion dans une atmosphère d’indifférence, de déliaison froide, silencieuse et malicieuse qui surpasse l’effet de distanciation. »

Yi-HuA Wu, EL Triunfo dE La LibErTad – La désiLLusion subTiLEmEnT misE En scènE En TouTE LibErTé, GEnEvEACTivE.CH, 31 AoûT 2014

« Au fond, c’est le coup de la page blanche. Le titre, El Triunfo de la Libertad, fait saliver à l’entrée de la Comédie. Mais à la place de la démonstration attendue, un vide, certes trèsétudié. Pour les uns, c’est une fumisterie; pour les autres, une sensation, dans tous les sens du mot. Scandaleux, cet acte? Ou pis, fumeux? Non. Avec ce geste, la chorégraphe et performeuse La Ribot est fidèle au rôle qu’elle tient sur la scène romande: elle malmène le pacte qui sous-tend la relation entre le spectateur et les acteurs; elle déçoit ses attentes. »

ALExAnDRE DEmiDoFF, L’ouTragE au pubLic, un gEnrE En soi, LE TEmPS, 4 SEPTEmBRE 2014