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Avril - Juin 2008 Ecole du Sabbat Adultes 2 e trimestre

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Avril - Juin 2008

Ecole du SabbatAdultes

2e trimestre

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Les Leçons de l’Ecole du Sabbat sont un programme d’étude quotidienne, basé uniquement sur la Bible et l’Esprit de Pro-phétie sans ajout de commentaires. Les notes sont aussi brè-ves que possible pour préserver une pensée concise et directe. Des crochets [ ] sont utilisés dans certains cas afin d’assurer la clarté du texte, une lecture facile et de préciser le contexte. Une lecture plus approfondie des livres originaux est vivement recommandée.

Leçons de l’école du Sabbat :Avril à Juin 2008. Parution trimes-trielle. Publié par Seventh Day Ad-ventist Reform Movement General Conference, département de l’école du Sabbat.

Couverture :Design Pix (1ère de couverture) ; Map Ressources (pp. 4, 25 et 51) ; PhotoDisc (4e de couverture).

Réalisation :Seventh Day Adventist Reform MovementP.O. Box 7240Roanoke, VA 24019 — 5048 USA

Site Internet Officiel : http://www.sdarm.org

E-mail (Etats-Unis):[email protected]

Traduction et distribution en France :

Eglise Adventiste du 7ème Jour,Mouvement de Réforme

11 rue de Viry91600 Savigny/Orge — France

Abonnement :17 € /an (4 numéros)(à régler à l’adresse ci-dessus)

Imprimé en France

SOMMAIRE

5 La véritable éducation10 Au sein de la famille15 Discerner les contrefaçons20 La connaissance acquise par la

Parole de Dieu26 La recherche de la vraie connais-

sance31 Notre profond besoin d’une ré-

forme éducative36 Le caractère et l’œuvre de l’en-

seignant41 L’enfance : les sept premières

années46 L’éducation à l’âge de l’école pri-

maire52 Bases utiles dans l’éducation57 L’éducation à l’âge de l’école se-

condaire62 Une éducation poussée67 L’œuvre finale et la dernière école

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Avant-propos Comme il est important, alors que nous approchons de la fin de l’histoire de la terre, d’accorder plus d’attention au sujet de l’éducation ! “Aujourd’hui, plus que ja-mais auparavant, il nous faut comprendre la vraie science de l’éducation. Si nous ne comprenons pas cela, nous n’aurons jamais de place dans le royaume de Dieu. [Jean 17 : 3]. Si tel est le prix du ciel, notre éducation ne se fera-t-elle pas sur ces sujets ?” (The Christian Educator, août 1897). “L’éducation reçue joue non seulement un grand rôle en ce monde dans la vie de l’étudiant, mais son influence s’exerce jusque dans l’éternité.”—Conseils aux Educa-teurs, aux Parents et aux Etudiants, page 76. Qu’est-ce qui devrait caractériser l’éducation que nous recherchons ? La vraie éducation dirige notre esprit vers Dieu et nous ramène à l’harmonie avec lui. Elle forme des caractères vertueux et équilibrés qui réfléchissent l’image de Dieu, cette perfection originelle dont nos premiers parents étaient si magnifiquement dotés. Cela met en action toutes nos forces mentales, physiques et spirituelles. Cette éducation nous prépare à mieux remplir les devoirs de la vie et nous qualifie pour le service dans le plan du salut. Elle nous fortifie contre les pièges de Satan, y compris contre les dangers tapis dans les contrefaçons, dans la fausse éducation. “Aujourd’hui, ceux qui représentent le Christ doivent forger de nouvelles habitu-des. Les théories appartenant au monde doivent être abandonnées. Dans leurs paroles et leurs actions, ils doivent rechercher la ressemblance divine. Ils ne doivent pas adop-ter les principes dégradants et les sentiments qui se rapportent au culte des faux dieux. Ils ne peuvent pas, sans risque, recevoir leur éducation de ceux qui ne connaissent pas Dieu et ne le considèrent pas comme la vie et la lumière des hommes. Ceux-là appartiennent à un autre royaume. Ils sont gouvernés par un prince malhonnête et ils prennent des chimères pour la réalité.”—Fundamentals of Christian Education, page 469. “Pères et mères, vous rendez-vous compte de la responsabilité qui vous incom-be ? Comprenez-vous la nécessité de préserver vos enfants de l’insouciance et des habitudes démoralisatrices ? Ne leur permettez de fréquenter que des personnes qui auront une bonne influence sur leur caractère. … Demandez-leur d’entreprendre avec vous cette réforme. Faites tous vos efforts pour racheter le passé. Ne restez pas plus longtemps dans l’état de l’Eglise de Laodicée. Au nom du Seigneur, je supplie chaque famille de montrer son vrai drapeau. Réformez l’église au sein de votre foyer.”—Té-moignages, volume 3, page 121. A mesure que nous étudions ce trimestre, que le Seigneur éclaire notre enten-dement sur la manière de nous éduquer nous-mêmes et d’éduquer nos enfants pour l’éternité. Le retour du Christ est très proche et nous devrons bientôt rendre compte de notre service. Heureux celui qui pourra dire : “Me voici, moi et les enfants que l’Eternel m’a donnés.” (Esaïe 8 : 18).

Le Département de l’Ecole du Sabbat de la Conférence Générale

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 3

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Sabbat, 5 avril 2008

Offrande spéciale pour les bureaux du Champ Nord-Est du Honduras

Le Honduras est situé au cœur de l’Amérique Centrale. Son territoire couvre 112 492 km2 ; il est divisé en 18 départe-ments administratifs. Dès le début, le message de la Réforme a été joyeusement accepté par les gens. Nos frères et sœurs sont un élément primordial dans l’extension de l’œuvre car ce sont des missionnaires qui ouvrent de nouveaux champs dans les pays avoisinants.

Pendant des années il n’y avait qu’un seul Champ au Honduras qui embrassait le pays tout entier, mais, vers l’année 1997 l’œuvre s’est étendue de telle sorte qu’il fut intéressant d’organiser deux Champs. En cette même année le Champ Nord-Est du Honduras devint opérationnel. Ce Champ comprend une grande région incluant les départements d’Olancho, Colón, Yoro, et Gracias a Dios, couvrant un territoire de 56 933 km2. Depuis qu’il fut organisé, le nombre des membres a grandi et il arrive maintenant au deuxième rang dans l’Union de l’Amérique Centrale. Parmi les inté-ressés il y a des groupes ethniques (Garifuna ou Black Caribs, Miskito, Pech). Beau-coup d’entre eux ont reçu l’évangile avec un grand intérêt et beaucoup de joie.

Dès le début, les bureaux du Champ du Nord-Est du Honduras ont été situés à Tocoa, dans le département de Colón. Malheureusement, nous ne sommes pas pro-priétaires du bâtiment qui abrite nos bureaux. Nous sommes très désireux de cons-truire notre propre édifice de sorte à pouvoir être capables de répondre aux différents appels et besoins de nos croyants et du vaste champ d’action situé à l’intérieur de nos frontières.

C’est pour cette raison que nous faisons appel à vous, frères et sœurs de par le monde, afin que Dieu touche votre cœur et que, grâce à vos dons, ce projet puisse voir le jour, que Dieu soit glorifié et que le message du salut soit porté à toute nation, à toute tribu, à toute langue et à tout peuple.

Nous vous remercions d’avance pour votre généreuse contribution à ce projet immobilier.

Vos frères et sœurs du Champ du Nord-Est du Honduras

4 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Leçon 1 Sabbat 5 avril 2008

La véritable éducation

“Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irréprochable, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ !” (1 Thessaloniciens 5 : 23).

“La véritable éducation… c’est le développement harmonieux des facultés phy-siques, mentales et spirituelles. Elle prépare l’étudiant à la joie du service qui sera le sien dans ce monde, et à la joie plus grande encore du vaste service qui l’attend dans le monde à venir.”—Education, page 15.

Lecture proposée : Testimonies, volume 3, pages 131-138 ; 143-148 (Voir Témoignages, volume 1, pages 358-363).

Dimanche 30 mars

1. LA PLUS BELLE ŒUVRE

a. Quelle est la plus belle œuvre confiée aux êtres humains ? Proverbes 22 : 6.

“Eduquer de jeunes esprits est la plus belle œuvre qui puisse être accomplie par des hommes et des femmes. … [Dans Proverbes 22 : 6] Salomon recommande de diriger, d’éduquer, de for-mer.”—Témoignages, volume 1, pages 358-359.

b. Qu’est-ce qui est essentiel dans l’enseignement ? Deutéronome 4 : 9 ; Pro-verbes 16 : 32.

“Les parents et les maîtres ne sont pas aptes à donner aux enfants une éducation convenable s’ils n’ont pas d’abord appris eux-mêmes la maîtrise de soi, la patience, la longanimité, la douceur, l’amour. … Pour que les parents et les maîtres accomplissent cette œuvre, il faut qu’ils sa-chent eux-mêmes quelle voie l’enfant doit suivre. Cela implique autre chose qu’une simple connaissance livresque. Il s’agit de tout ce qui est bon, vertueux, juste et saint. Cela comprend la pratique de la tempérance, de la piété, de l’amour fraternel et de l’amour de Dieu.”—Témoignages, volume 1, pages 358-359.

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Lundi 31 mars

2. UNE ŒUVRE ÉTENDUE

a. Que comprend la véritable éducation ? 1 Thessaloniciens 5 : 23.

“La véritable éducation, c’est la préparation des facultés physiques, mentales et morales en vue de l’accomplissement de chaque devoir ; c’est la culture du corps, de l’esprit et de l’âme en vue du service de Dieu. C’est l’instruction qui subsistera jusque dans la vie éternelle.”—Les Paraboles, pages 336-337 (Gland) ou 285 (V&S).

“Il faut accorder son attention à l’éducation à la fois physique, mentale, morale et religieuse [des enfants].”—Témoignages, volume 1, page 359.

b. Quel but devrions-nous rechercher ? Esaïe 61 : 3 (dernière partie) ; 2 Timo-thée 3 : 17.

“Le grand objectif qui devrait être visé concerne le développement adéquat du caractère, pour que l’individu puisse assumer comme il convient les devoirs de la vie présente et accéder finalement à la vie future et immortelle.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 373.

c. Pourquoi les efforts pour éduquer sont-ils souvent malavisés ? 1 Corinthiens 8 : 1 (deuxième partie).

“Les enfants ont grand besoin d’une éducation valable qui leur permette de se rendre utiles au monde. Mais tout effort qui exalte la culture intellectuelle plus que la formation morale est mal dirigé. Instruire, cultiver, polir et affiner l’esprit des enfants et des adolescents, tel devrait être le principal souci des parents et des éducateurs. Peu nombreux sont ceux qui savent raisonner avec précision et réfléchir avec logique, car de mauvaises influences ont bloqué le développement de l’intelligence. Les parents et les enseignants qui s’imaginent que des études continuelles consolident l’intellect se trompent. Au contraire, cela a souvent eu l’effet opposé.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 71.

“[Les enfants] ne sont formés ni au renoncement ni à la maîtrise de soi. Ils sont choyés et gâtés au point d’être très mal préparés à la vie pratique. On les flatte, on cède à leurs envies et l’amour du plaisir domine leur vie ; cela les conduit à la ruine. On devrait instruire et éduquer les enfants afin qu’ils sachent reconnaître les tentations et faire face aux difficultés et aux dangers. On devrait leur enseigner à se maîtriser et à surmonter les difficultés avec noblesse.”—Testimonies, volume 3, pages 143-144.

6 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mardi 1er avril

3. ENVIRONNEMENT ET DISCIPLINE

a. Quel est l’environnement idéal pour débuter la véritable éducation et quels résultats devrions-nous poursuivre ? Genèse 2 : 15 ; Colossiens 4 : 12 (der-nière partie).

“La seule salle de classe que l’on devrait réserver aux enfants jusqu’à huit ou dix ans devrait être au grand air, parmi les fleurs qui éclosent et les superbes scènes naturelles, leur seul manuel, les trésors de la nature.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 67. “Combinez l’étude des livres avec quelque travail manuel utile ; puis faites tous vos efforts, veillez et priez, en vue d’acquérir la sagesse d’en haut. C’est ainsi que vous obtiendrez une éducation complète.”—Les Paraboles, page 341 (Gland) ou 289 (V&S).

b. A quel point l’éducation adéquate des enfants est-elle une responsabilité im-portante ? Quel avantage les enfants trouveront-ils à écouter leurs parents chrétiens ? Proverbes 4 : 10, 20-26.

“Pères et mères, réfléchissez sérieusement à l’importance de votre travail. Il dé-pend de vous de décider si de bonnes ou de mauvaises pensées occuperont l’esprit de vos enfants.”—Manuscript Releases, volume 18, page 118. “Dieu déteste la passion, le mauvais caractère, etc., dont font preuve les enfants indociles. Au moment des difficultés il ne pourra pas les sauver. Ils seront perdus pour l’éternité. Parents négligents et infidèles, leur sang vous sera redemandé ; pouvez-vous vous attendre à être sauvés au jour de la colère sans mélange de Dieu avec le sang de vos enfants qui repose sur vous —des enfants qui auraient pu être sauvés si vous aviez agi comme le doivent des parents fidèles ?”—Idem, volume 9, page 322.

c. Décrivez l’atmosphère la plus propice à l’apprentissage. 1 Corinthiens 16 : 14.

“Les enfants répondront avec docilité à une règle d’amour. Félicitez vos enfants chaque fois que vous le pouvez. Procurez à vos petits des amusements innocents. Dès qu’ils sont assez grands, donnez-leur quelque chose à faire à la mesure de leurs forces. Encouragez-les en leur disant qu’ils vous aident. Ils trouveront alors, dans l’accom-plissement de ces petits devoirs, plus de plaisir que dans les amusements. Ne les lais-sez pas passer leur enfance dans une routine ennuyeuse. Ne blessez pas leurs cœurs par un manque de considération. Marchez constamment dans les voies du Seigneur en suivant l’exemple de Christ.”—The Review and Herald, 29 janvier 1901.

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Mercredi 2 avril

4. POSER LES FONDATIONS

a. Qui sont à la fois les premiers maîtres des enfants et ceux qu’ils préfèrent ? Deutéronome 6 : 6-9.

“Dieu avait commandé aux Hébreux d’enseigner ses ordonnances à leurs enfants et de leur faire connaître toutes ses voies avec leurs pères. C’était là un des devoirs spéciaux de tous les parents, devoir qu’ils ne pouvaient céder à d’autres. Ce n’étaient point des lèvres étrangères, c’était le cœur aimant du père et de la mère qui devait révéler Dieu à l’enfant.”—Patriarches et Prophètes, page 613 (Bâle) ou 581 (V&S).

“Les parents devraient être les seuls éducateurs de leurs enfants jusqu’à l’âge de huit ou dix ans.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 67.

“Christ est prêt à enseigner au père et à la mère à être de fidèles éducateurs.”—Child Guidance, page 282.

b. Comment pouvons-nous profiter toute notre vie de relations chaudes et af-fectueuses avec nos enfants ? Galates 6 : 2 ; 2 Timothée 1 : 5 ; 3 : 15.

“Les parents devraient encourager leurs enfants à se confier à eux, à leur dire leurs peines, leurs petites épreuves et leurs ennuis quotidiens. Instruisez-les avec douceur et sachez gagner leur affection. C’est un moment critique pour eux. Des influences agiront pour vous les arracher, mais vous devez en neutraliser les effets en apprenant à vos enfants à faire de vous leur confident auquel ils viendront dire leurs difficultés et leurs joies. Les enfants seraient préservés de bien des maux s’ils avaient des contacts plus profonds avec leurs parents ; ces derniers devraient les encourager à être ouverts et francs avec eux, à leur exposer leurs difficultés et, lorsqu’ils sont hésitants sur la con-duite à suivre, à leur soumettre la question telle qu’ils l’envisagent et leur demander leur avis. Qui, mieux que des parents pieux, peut voir et leur signaler les dangers qu’ils courent ? Qui comprend aussi bien qu’eux le tempérament particulier de leurs enfants ? La mère, qui a surveillé chacune des dispositions de l’esprit dès la tendre enfance et qui a ainsi une parfaite connaissance des facultés naturelles, est la mieux préparée pour conseiller son enfant. Qui peut dire aussi bien qu’elle — avec l’aide du père — quelles tendances de caractère il faut refréner ou faire disparaître ?”—Le Foyer Chrétien, pages 182-183.

8 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Jeudi 3 avril

5. INVESTIR DU TEMPS ET PORTER UN RÉEL INTÉRÊT

a. Quel argument beaucoup de parents avancent-ils pour justifier le fait qu’ils prêtent peu d’attention à leurs enfants ? Que devraient-ils garder à l’esprit ? Ecclésiaste 3 : 1.

“Les jeunes enfants aiment la compagnie et ont rarement plaisir à rester seuls. Ils sont avides d’affection et de tendresse, et pensent que ce qui leur plaît fait aussi plaisir à leur maman. Il est donc naturel pour eux d’aller à elle avec leurs petites joies et leurs petits chagrins. Aussi devrait-elle veiller à ne pas blesser leur cœur sensible en traitant avec indifférence des choses qui, insignifiantes à ses yeux, ont pour eux une grande importance. Sa compréhension et son acquiescement leur sont précieux. Un regard approbateur, une parole encourageante ou un éloge réchauffera leur cœur comme un rayon de soleil et suffira pour les rendre heureux toute la journée.”—Le Foyer Chrétien, page 182. “« Je n’ai pas le temps », dit le père ; « Je n’ai pas de temps à consacrer à l’édu-cation de mes enfants, ni aux distractions sociales et familiales. » Dans ces conditions, vous n’auriez pas dû vous embarrasser des responsabilités d’une famille.”—Idem, page 183.

b. Quelles douloureuses paroles Dieu sera-t-il obligé d’adresser aux parents négligents qui ne se seront pas intéressés activement à leurs enfants ? Mat-thieu 7 : 23.

“Les parents qui auront mal employé leur temps entendront cette terrible con-damnation prononcée contre leurs enfants : « Retirez-vous de moi ! » Ces paroles sépareront leurs enfants à jamais des joies et de la gloire du ciel, ainsi que de la présence de Christ. Eux-mêmes s’entendront condamner ainsi : Retirez-vous de moi, « serviteur[s] méchant[s] et paresseux » (Matthieu 25 : 26).”—Testimonies, volume 3, page 145.

Vendredi 4 avril

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 25

a. Quelle est la qualité de base d’un bon parent ou d’un bon éducateur ?b. Qu’est-ce qui est plus important qu’une simple culture intellectuelle ?c. Quel environnement est propice à l’enseignement ?d. Pourquoi la relation entre parent et enfant est-elle si importante ?e. A quel point manquer de tisser des liens avec ses enfants est-il grave ?

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Leçon 2 Sabbat 12 avril 2008

Au sein de la famille

“Assemble auprès de moi le peuple ! Je veux leur faire entendre mes paroles, afin qu’ils apprennent à me craindre tout le temps qu’ils vivront sur la terre ; et afin qu’ils les enseignent à leurs enfants.“ (Deutéronome 4 : 10).

“L’éducation au sein de la famille prévalut au temps des patriarches.”—Educa-tion, page 39.

Lecture proposée : Education, pages 23-25 , 39-41, 213.

Dimanche 6 avril

1. LE FOYER DE CHRIST : UN MODÈLE

a. Quelles écoles le Christ fréquenta-t-il et comment cela reflétait-il la méthode éducative donnée en Eden avant la chute ? Jean 7 : 14-15.

“Le système éducatif conçu en Eden reposait sur la famille.”—Education, page 39. “Ce n’est pas dans les écoles de la synagogue que Jésus reçut son instruction. Sa mère fut son premier maître terrestre. De ses lèvres et des rouleaux des prophètes, il recueillit la connaissance des choses divines. Sur ses genoux il apprit les paroles mêmes qu’il avait données autrefois à Israël, par l’intermédiaire de Moïse. Plus tard, il ne fréquenta pas davantage les écoles des rabbins. L’instruction qu’il eût pu puiser à cette source ne lui était pas nécessaire, Dieu lui-même étant son instructeur. De l’étonnement éprouvé par les Juifs au cours du ministère du Sauveur et ex-primé en ces mots : « Comment connaît-il les Ecrits, lui qui n’a pas étudié ? » il ne faut pas conclure que Jésus ne savait pas lire, mais seulement qu’il n’avait pas reçu une instruction rabbinique.”—Jésus-Christ, page 53.

b. De quelle autre source Jésus reçut-il la sagesse ? Matthieu 6 : 28-29.

“Lui qui avait fait toutes choses, il étudiait maintena nt les leçons gravées de sa propre main sur la terre, la mer et le ciel. A l’écart des souillures du monde, il tirait de la nature des trésors de connaissances scientifiques.”—Jésus-Christ, page 53.

10 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Lundi 7 avril

2. LE PÉCHÉ D’ÉLI

a. Quelle était la caractéristique des fils d’Eli et pourquoi ? 1 Samuel 2 : 12.

“Le caractère de Dieu et sa loi sacrée semblaient […] inconnus [des fils d’Eli]. Le service divin était pour eux une chose profane. Dès leur enfance, ils avaient été ac-coutumés au sanctuaire et à ses services ; mais au lieu d’en devenir plus respectueux, ils avaient perdu tout sentiment de sa sainteté et de sa signification.”—Patriarches et Prophètes, pages 593-594 (Bâle) ou 564 (V&S).

b. Comment la faiblesse d’Eli attira-t-elle la colère de Dieu —ainsi qu’un grand désastre— sur Israël ? 1 Samuel 2 : 29 ; 4 : 2, 10-11, 18-19, 22.

“Père indulgent, amoureux de la paix et de la tranquillité, [Eli] n’exerçait point son autorité pour corriger les mauvaises habitudes et les passions de ses enfants. Plu-tôt que d’avoir à contester avec eux ou à les punir, il préférait se soumettre à leur volonté, et les laisser faire à leur guise. … Ce n’est pas que le sacrificateur et juge d’Israël eût été laissé dans l’ignorance relativement au devoir de corriger et de diriger les enfants que Dieu lui avait confiés. Mais Eli reculait devant ce devoir qui l’obligeait à contrecarrer la volonté de ses fils, voire même à les punir et à les renier.”—Patriar-ches et Prophètes, page 593 (Bâle) ou 563 (V&S).

c. Pourquoi risquons-nous de nous attirer la malédiction quand nous profa-nons le sanctuaire de Dieu en laissant nos enfants s’éloigner et se réunir entre eux à l’heure du culte ? Joël 2 : 16 ; Habakuk 2 : 20.

“Le désordre et le manque de respect ont régné [dans le sanctuaire de Dieu], et Dieu en a été déshonoré. Alors que les chefs de l’église, les prédicateurs, les fidèles et les parents ne professent aucune opinion élevée à cet égard, que pourrait-on attendre des enfants qui sont inexpérimentés ? On trouve ces derniers trop souvent en groupes, loin des parents qui devraient veiller sur eux. Cependant, ils sont en présence de Dieu et son œil les observe ; ils sont légers et frivoles, ils chuchotent et rient ; ils sont in-souciants, inattentifs et irrespectueux.”—Témoignages, volume 2, page 236.

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Mardi 8 avril

3. CONSIDÉRER LES CHOSES

a. Quel avertissement est donné à tout parent beaucoup trop indulgent ? Pro-verbes 22 : 15.

“[Eli] avait passé l’éponge sur les fautes et les péchés de ses fils dans leur jeune âge, se flattant qu’après un temps ces mauvaises tendances disparaîtraient. Bien des gens commettent actuellement la même erreur. Ils s’imaginent connaître une meilleu-re méthode d’élever les enfants que celle que Dieu a donnée dans sa Parole. Ils lais-sent croître chez eux de mauvais penchants, et donnent pour excuse « qu’ils sont trop jeunes pour être punis ; qu’il faut attendre qu’ils soient plus âgés, et que la raison soit venue. » On laisse ainsi se fortifier de mauvaises habitudes, jusqu’à ce qu’elles soient devenues une seconde nature.”—Patriarches et Prophètes, page 597 (Bâle) ou 566 (V&S).

“On laisse les enfants « se développer » au lieu de les « éduquer ». On pense que ces pauvres petits ne peuvent pas comprendre la correction à dix ou douze mois et c’est donc très tôt qu’ils commencent à manifester de l’entêtement. Les parents to-lèrent qu’ils donnent libre cours à leur mauvaise humeur et à leur passion sans les soumettre ni les corriger ; ce faisant, ils entretiennent et nourrissent ces mauvaises passions jusqu’à ce qu’elles croissent et se fortifient en même temps qu’eux.”—The Review and Herald, 19 septembre 1854.

“Vous vous trouvez une excuse et vous dites que vos enfants ne sont plus main-tenant sous votre contrôle, qu’ils sont trop âgés pour que vous les commandiez. Vous faites erreur. Aucun de vos enfants n’est trop vieux pour respecter votre autorité et pour obéir à vos ordres tant qu’il habite sous votre toit.”—Testimonies, volume 2, pages 623-624.

b. Comment, avant d’avoir un bébé, devrait-on réfléchir à la difficulté d’élever un enfant suivant le niveau de justice fixé par Dieu ?

“Vous devriez vous poser la question : « Est-ce que j’élève mes enfants pour qu’ils accroissent l’influence de la puissance des ténèbres et renforcent les rangs de son armée ou est-ce que je les forme pour le Christ ? » … Parents, puisque vous savez que votre manque de connaissance ne vous permet pas d’élever correctement vos enfants pour le service du Maître, pourquoi ne tirez-vous pas la leçon qui en découle ? Pourquoi continuez-vous à mettre des enfants au monde pour grossir les rangs de l’armée de Satan ? Dieu prend-il plaisir à un tel spec-tacle ?”—Le Foyer Chrétien, page 155-156.

12 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mercredi 9 avril

4. LE FOYER D’ABRAHAM : UN EXEMPLE

a. Qu’est-ce que le Seigneur pouvait dire avec assurance au sujet d’Abraham ? Genèse 18 : 19.

“Dieu savait … que non seulement [Abraham] craindrait l’Eternel lui-même, mais qu’il cultiverait la religion parmi les siens ; qu’il instruirait sa famille dans les voies de la justice, et que la loi de Dieu serait la règle de sa maison.”—Patriarches et Prophètes, page 135 (Bâle) ou 120 (V&S).

b. Quel principe de base Abraham incarna-t-il dans l’éducation de ses enfants ? 2 Corinthiens 6 : 17-18.

“Le patriarche se rendait compte que la familiarité avec le mal engendre insen-siblement le relâchement, puis l’abandon des bons principes. Aussi s’efforçait-il de préserver son camp de la tendance à se mélanger avec les païens et à fréquenter leurs cérémonies idolâtres. Avec le plus grand soin, il veillait à exclure tout vestige de fausse religion et à faire connaître aux siens la majesté et la gloire du Dieu vivant, seul digne d’adoration.”—Patriarches et Prophètes, page 121 (V&S) ou 136 (Bâle).

c. En ce qui concerne l’opposition à l’idolâtrie, quel parallèle peut-on voir en-tre Abraham et Paul ? 1 Corinthiens 10 : 14.

d. Décrivez le résultat de la méthode éducative d’Abraham, tel qu’on le voit en Isaac, quand ce dernier entendit qu’il devait être offert en sacrifice. Genèse 22 : 1-2, 6-10.

“Effaré, terrifié à l’ouïe du sort qui l’attend, le jeune homme n’offre aucune ré-sistance. Il pourrait s’enfuir s’il le voulait : le vieillard accablé de douleur, épuisé par la lutte intérieure de ces trois journées terribles, ne pourrait s’opposer au vigoureux jeune homme. Mais Isaac a appris dès son enfance à obéir avec abandon et confiance ; dès qu’il est au courant du projet divin, il acquiesce avec une entière soumission. Il se juge honoré d’être appelé à immoler sa vie à son Créateur. Partageant la foi de son père, il s’efforce même d’apaiser sa douleur, en venant au secours de ses mains trem-blantes qui essayent de le lier sur l’autel.”—Patriarches et Prophètes, pages 130-131 (V&S) ou 147-148 (Bâle).

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 13

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Jeudi 10 avril

5. LES SECRETS DU SUCCÈS

a. Qu’est-ce qui caractérisait la vie quotidienne d’Abraham et comment notre vie devrait-elle refléter cette même caractéristique ? Genèse 13 : 3-4 ; 26 : 5 ; Psaume 119 : 1.

“S’il y eût jamais un temps où chaque maison dût être une maison de prière, c’est maintenant. Les pères et les mères devraient souvent faire monter vers Dieu d’hum-bles supplications, pour eux-mêmes et pour leurs enfants. Que le père, en sa qualité de sacrificateur de la maison, place sur l’autel de Dieu le sacrifice du matin et du soir, et que la femme et les enfants y joignent leurs prières et leurs chants. Jésus aimera à s’arrêter dans une famille semblable.”—Patriarches et Prophètes, pages 138-139 (Bâle) ou 123-124 (V&S).

b. Expliquez à quel point Dieu désire nous voir venir à lui aujourd’hui. Deuté-ronome 4 : 10.

“Il y a peu de parents qui réalisent à quel point il est important d’exposer leurs enfants à l’influence d’un pieux exemple qui sera bien plus puissant que le précepte. Aucun autre moyen n’est plus efficace pour les éduquer dans le droit chemin. Il faut qu’enfants et jeunes aient un modèle de fidélité à suivre pour vaincre le péché et former un caractère chrétien parfait. La vie de leurs parents devrait leur fournir ce modèle.”—In Heavenly Places, page 212. “Les enfants doivent voir que la vie de leurs parents est en accord avec leur foi.”—Le Foyer Chrétien, page 310. “En ce qui concerne votre façon d’élever vos enfants, le personnel à votre service devrait comprendre qu’il n’a pas le droit d’outrepasser vos règles. Si vos employés ne se conforment pas à cette directive et s’ils permettent secrètement à vos enfants ce que vous avez interdit, renvoyez-les immédiatement. Ne laissez rien interférer avec vos règles de conduite familiales.”—The Signs of the Times, 19 décembre 1878.

Vendredi 11 avril

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 35

1. Où et comment Adam et Jésus furent-ils éduqués ?2. Qu’est-ce qu’Eli supposa à tort au sujet de sa progéniture ?3. Qu’est-ce qu’on sous-estime souvent quand on met des enfants au monde ?4. Comment pouvons-nous enseigner à nos enfants à être davantage comme

Isaac ?5. Comment pouvons-nous davantage ressembler à Abraham lorsque nous di-

rigeons nos familles ?

14 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Leçon 3 Sabbat 19 avril 2008

Discerner les contrefaçons

“Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi tra-vaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ?” (Esaïe 55 : 2).

“Par d’insidieuses méthodes d’enseignement, [Satan, le cerveau de la confédé-ration du mal] s’efforce de jeter un voile sur la lumière du ciel.”—Ministère de la Guérison, page 376.

Lectures proposées : Testimonies, volume 5, pages 542-549. Ministère de la Guérison, pages 376-387.

Dimanche 13 avril

1. SPÉCULATIONS PHILOSOPHIQUES

a. Quel avertissement trouve-t-on dans la Parole de Dieu au sujet de la philo-sophie humaine ? Colossiens 2 : 8.

“Les spéculations philosophiques et les recherches scientifiques d’où Dieu est absent font des sceptiques par milliers. Les conclusions auxquelles les savants sont arrivés au cours de leurs investigations sont enseignées aujourd’hui avec soin et ex-pliquées en détail dans les écoles. L’impression qui en reste, c’est que si ces savants ont raison, la Bible se trompe. Le scepticisme attire les esprits. La jeunesse y voit une indépendance qui captive et séduit l’imagination.”—Ministère de la Guérison, page 376.

b. Comment certains philosophes ont-ils réagi en voyant Paul ? Actes 17 : 18. Que doit-on attendre de ceux qui ne connaissent pas Dieu ? Jérémie 8 : 9.

“Le cœur humain est enclin au mal ; c’est pourquoi il est si dangereux de semer le scepticisme dans les jeunes esprits. Tout ce qui affaiblit la foi en Dieu dérobe à l’âme une partie de sa force de résistance contre la tentation, et détruit la seule sauve-garde réelle contre le péché.”—Ministère de la Guérison, page 376.

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 15

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Lundi 14 avril

2. L’INFLUENCE DES INCROYANTS

a. Pourquoi, quelles que soient leurs capacités intellectuelles, les professeurs incroyants sont-ils si dangereux ? Romains 1 : 22 ; 1 Corinthiens 1 : 20.

“[Satan] ne désire rien tant que d’ébranler la confiance en Dieu et en sa Parole. Chef de la grande armée de ceux qui doutent, il travaille avec une énergie sauvage à attirer les âmes dans ses rangs. Aujourd’hui, le doute est à la mode. Bien des gens nourrissent une certaine défiance à l’égard de la Parole de Dieu dont ils s’éloignent parce que, comme son Auteur, elle dévoile et condamne le péché. Ceux qui ne sont pas disposés à lui obéir font tous leurs efforts pour en détruire l’autorité. S’ils la li-sent, s’ils entendent ses enseignements prêchés du haut de la chaire, c’est en vue de critiquer soit la Bible, soit le sermon. Nombreux sont ceux qui deviennent incrédules simplement pour justifier la négligence de leurs devoirs. D’autres adoptent le scep-ticisme soit par orgueil, soit par indolence. Trop soucieux de leurs aises pour oser se distinguer par l’accomplissement d’une action louable exigeant des efforts et du renoncement, ils cherchent à se faire une réputation de haute sagesse en critiquant le saint Livre. D’ailleurs dans la Bible il y a un grand nombre de choses que l’esprit limité, non éclairé par la sagesse divine, ne peut comprendre et qui leur offre matière à criti-quer.”—La Tragédie des Siècles, pages 573-574 et Le Conflit Imminent, page 562 ou Le Grand Conflit, pages 533-534.

b. Comment les idées des jeunes sont-elles affectées par les influences des infi-dèles, que ce soient des auteurs, des enseignants ou des amis ? 1 Corinthiens 15 : 33 ; Luc 6 : 39.

“Pouvons-nous nous a ttendre que la jeunesse acquière un caractère chrétien, alors que son éducation repose sur les enseignements de païens, d’athées et d’infidèles ?”—Testimonies, volume 8, page 306.

“Si les parents désirent que leurs enfants soient purs, ils doivent les entourer de personnes pures que Dieu puisse approuver.”—Child Guidance, page 114.

c. Au lieu de lire les œuvres d’auteurs incroyants, que devraient faire les jeu-nes ? Esaïe 34 : 16 ; Matthieu 11 : 28-30.

16 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mardi 15 avril

3. EVALUER CE QUE NOUS AVONS DANS NOTRE BIBLIOTHÈQUE

a. Qu’arrive-t-il à ceux qui étudient l’histoire ou la théologie écrites par des auteurs incrédules ? Ecclésiaste 12 :14 ; Esaïe 50 :11.

“Beaucoup pensent que pour se préparer à l’évangélisation, il est essentiel d’ac-quérir une connaissance étendue des écrits historiques et théologiques. Ils supposent que ceux-ci les aideront à proclamer l’Evangile. C’est une erreur.”—Ministère de la Guérison, page 377 et Testimonies, volume 8, page 307.

b. Quel avertissement est donné contre les fables, les contes de fées, les romans et autre fiction, même s’ils sont connus comme de célèbres « classiques » ? Esaïe 55 : 2.

“On donne aujourd’hui dans l’éducation des enfants une place considérable aux fables et aux contes de fées. On emploie des livres de ce genre dans les écoles, et on en trouve dans de nombreux foyers. Comment des parents chrétiens peuvent-ils permettre que leurs enfants utilisent ces livres qui sont remplis de faits imaginaires ? Lorsqu’ils s’enquièrent du sens de ces récits, si contraires à l’enseignement de leurs parents, on leur répond qu’ils ne sont pas vrais. Mais ce n’est pas ainsi que l’on peut effacer la mauvaise impression produite sur leurs esprits.”—Ministère de la Guérison, page 383.

c. Quel effet la lecture de telles publications a-t-elle sur l’esprit des enfants et de la jeunesse ? Proverbes 14 : 12.

“Les idées présentées dans ces livres les déroutent, faussent leur appréciation de la vie et provoquent l’amour de l’irréel. La grande diffusion de tels livres est une des ruses du diable … Il espère ainsi empoisonner enfants et jeunes gens par ses séductions dont il remplit le monde. C’est pourquoi il cherche à détourner les esprits de la Parole de Dieu et à les empêcher de connaître les vérités qui pourraient les préserver. Il ne faut jamais placer entre les mains des enfants et des jeunes gens des ouvra-ges qui dénaturent la vérité.”—Ministère de la Guérison, page 383.

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 17

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Mercredi 16 avril

4. LE POIDS DES CAMARADES ET LA COMPÉTITION

a. Dans bien des écoles, quelle forte influence a souvent plus de poids chez les étudiants que les maîtres ou les livres ? Esaïe 3 : 4.

“L’influence de l’entourage n’est jamais aussi forte que dans la vie scolaire.”—Fundamentals of Christian Education, page 297. “Très nombreux sont ceux qui quittent la maison innocents et purs et qui se cor-rompent au contact des autres à l’école.”—Idem, page 40. “Les parents ne se rendent pas compte que les jeunes reçoivent beaucoup plus facilement les impressions néfastes que les impressions divines ; c’est pourquoi leurs fréquentations doivent être hautement favorables à leur croissance en grâce et à la vérité révélée dans la Parole de Dieu qui doit être enracinée dans le cœur. Si les enfants fréquentent ceux dont les conversations portent sur des sujets fu-tiles, terre-à-terre, leurs esprits resteront à ce niveau-là. Si les principes de la religion sont ridiculisés, si notre foi est dépréciée et si des objections sournoises sont formu-lées à leurs oreilles, cela se gravera dans leur esprit et influera sur leur caractère. … Quand une impression est laissée sur l’esprit d’un jeune, il reste une empreinte, non comme sur du sable, mais comme sur un rocher qui dure.”—Pour un Bon Equili-bre Mental et Spirituel, volume 1, page 117. “Ceux qui fréquentent l’école pourraient exercer une influence en faveur du Sau-veur ; mais où sont-ils ceux qui se réclament du nom de Christ ? Ceux qui, avec ten-dresse et avec ardeur, supplient leurs camarades d’abandonner les voies du péché pour marcher dans les sentiers de la sainteté ? Telle devrait être la conduite des jeunes croyants, mais ce n’est pas le cas ; ils préfèrent s’unir aux pécheurs dans les sports et les divertissements.”—Messages à la Jeunesse, page 203.

b. Quel mauvais trait de la nature humaine corrompt et pollue bien des ap-prentissages qui auraient pu être utiles ? 2 Corinthiens 10 : 12.

“La coutume d’offrir des prix et des récompenses fait plus de mal que de bien.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 217. “Vous avez aimé débattre de la vérité et aimé les discussions ; mais ces confron-tations d’arguments ne vous ont pas aidé à former un caractère chrétien harmonieux car il y a là une bonne occasion de laisser s’exprimer les traits de caractère que vous devez justement vaincre si vous voulez entrer au ciel.”—Testimonies, volume 3, page 424.

18 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Jeudi 17 avril

5. UNE SOURCE PURE

a. Quel changement dans nos idées sur l’éducation Dieu nous demande-t-il d’apporter si nous voulons vraiment suivre ses voies ? Jérémie 2 : 13 ; 6 : 16 ; Psaume 119 : 9-10.

“[Dans les enseignements de Christ] nous pouvons nous désaltérer aux eaux pu-res qui coulent du trône de Dieu.”—Ministère de la Guérison, page 384.

b. Quel défi devrait être notre plus grand but ? Proverbes 4 : 23.

“L’éducation du cœur est bien plus importante que la simple étude livresque.”—Ministère de la Guérison, page 386. “Nous ne pouvons séparer la formation spirituelle de la formation intellectuelle. Les parents font bien de redouter que leurs enfants se livrent à des prouesses intellec-tuelles si celles-ci ne sont contrebalancées par la connaissance de Dieu et de ses voies. Il est très important que la jeunesse sorte de l’école en aimant Dieu et sa vérité. C’est là le fondement de toute véritable connaissance. Nous vivons dans un monde sujet à la maladie et à la mort. Celui qui sert Dieu fidèlement pendant sa vie possède l’assu-rance qu’il sortira du tombeau revêtu d’une glorieuse immortalité. On peut dire d’une telle personne que « son âme est en bonne santé ». Dans chaque école de notre pays on devrait exalter, révérer et honorer le Seigneur Dieu d’Israël. La plus haute ambition des étudiants ne devrait pas être de rivaliser pour des honneurs terrestres, ce qui n’est pas sanctifié, mais de sortir de leurs études fortifiés, d’être de vrais missionnaires pour Dieu, des éducateurs qui pourront enseigner ce qu’ils auront appris. La bonté seule est la vraie grandeur.”—The Youth’s Instructor, 31 août 1899.

Vendredi 18 avril

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 46

1. Quel danger réside dans le fait de s’incliner devant les autorités de la science moderne ?

2. Pourquoi bien des choses enseignées aujourd’hui par le système éducatif courant sont-elles un piège ?

3. De quelle tentation tous ceux qui étudient la théologie devraient-ils se garder ?4. Quels genres de lecture et d’influence pervertissent l’esprit des enfants ?5. Quel devrait être notre réel dessein en ce qui concerne l’éducation ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 19

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Leçon 4 Sabbat 26 avril 2008

La connaissance acquise par laParole de Dieu

“Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, et l’homme qui possède l’intelli-gence !” (Proverbes 3 : 13).

“Pour ceux qui l’acceptent, qui y croient et lui obéissent, [toute la Bible] est un puissant élément dans la transformation du caractère. C’est le seul moyen sûr de cul-tiver son intellect.”—Ministère de la Guérison, page 395 et Testimonies, volume 8, page 319.

Lecture proposée : Ministère de la Guérison, pages 388-402.

Dimanche 20 avril

1. UNE CONNAISSANCE ESSENTIELLE

a. Quelle connaissance fondamentale est essentielle à notre salut ? Jean 17 : 3.

“Il faut faire connaître Dieu à nos enfants, tel qu’il est révélé dans l’Ecriture. Dès que s’éveille leur intelligence, familiarisons-les avec le nom et la vie de Jésus.”—Mi-nistère de la Guérison, page 396.

b. Quelle est la première leçon à enseigner aux enfants et comment, par leur exemple, les parents peuvent-ils la graver dans leur cœur ? Psaume 89 : 27 ; 1 Jean 4 : 11.

“Que leurs premières leçons leur apprennent que Dieu est leur Père, et qu’il faut lui obéir avec amour. Lisez-leur souvent, avec révérence et avec tendresse, les pas-sages de l’Ecriture les mieux adaptés à leur compréhension et susceptibles d’éveiller leur intérêt. Par dessus tout, faites-leur connaître l’amour de Dieu révélé en Jésus-Christ et la grande leçon qui s’en dégage : « Si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » (1 Jean 4 : 11).”—Ministère de la Guérison, page 396. “Il en est qui ne comprennent ni ne connaissent réellement leurs enfants. Un grand fossé sépare souvent les uns des autres. … Le père et la mère devraient … devenir les amis intimes de leurs enfants.”—Le Foyer Chrétien, page 182.

20 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Lundi 21 avril

2. UNE CONNAISSANCE EXPÉRIMENTALE

a. Quelle connaissance du Christ les disciples avaient-ils ?

1. Jean (1 Jean 1 : 1) 2. Pierre (2 Pierre 1 : 16-18). 3. Les Douze et plus de 500 croyants (1 Corinthiens 15 : 5-7). 4. Paul (1 Corinthiens 15 : 8 ; Actes 9 : 4-5).

b. Comment pouvons-nous connaître Christ personnellement et transmettre cette connaissance à nos jeunes ? Psaume 34 : 9 ; Ephésiens 3 : 14-19.

“Que les jeunes nourrissent leur esprit et leur âme de la Parole de Dieu. Que la croix du Calvaire soit la science de toute éducation, le centre de tout enseignement et de toute étude. Qu’elle ait une action pratique sur notre vie quotidienne. C’est ainsi que le Sauveur sera pour les jeunes un compagnon et un ami de tous les instants … Ainsi, par la foi, les jeunes auront de Dieu une connaissance expérimentale. Après avoir éprouvé les réalités de sa Parole et la véracité de ses promesses, ils sau-ront que le Seigneur est bon.”—Ministère de la Guérison, pages 396-397.

c. Comment pouvons-nous accroître notre connaissance de Dieu ? Jean 5 : 39 ; 14 : 6-7.

d. Que devrions-nous tous pouvoir dire ? Galates 6 : 14 ; 2 Timothée 1 : 12.

“Chacun peut, par sa propre expérience, certifier « que Dieu est vrai ». (Jean 3 : 33). Il peut témoigner de ce qu’il a vu, entendu et senti de la puissance du Christ. Il peut dire : « Le secours dont j’avais besoin, je l’ai trouvé en Jésus. Toutes mes lacunes ont été comblées, et les aspirations de mon âme, satisfaites. L’Ecriture est pour moi la révélation du Sauveur. Je crois en lui et à la Bible ; j’ai trouvé en elle le Dieu qui parle à mon âme. »”—Ministère de la Guérison, page 397.

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Mardi 22 avril

3. LES JEUNES NE SONT PAS EXEMPTÉS

a. Pourquoi est-il si important d’instiller un caractère chrétien même à nos jeunes enfants ? Proverbes 3 : 13 ; 20 : 11.

“Les jeunes sont enclins à conclure qu’on n’attend pas d’eux qu’ils portent trop de responsabilités, qu’ils aient trop soin des autres ou qu’ils portent des fardeaux. Mais l’obligation d’atteindre le niveau que nous fixe la Bible repose sur tous. La lumière qui brille sous la forme de privilèges et d’opportunités, dans le ministère de la Parole, dans les conseils, les avertissements et les reproches, perfectionnera notre caractère ou condamnera celui qui l’aura prise à la légère. Les jeunes comme les plus anciens doivent l’apprécier. Qui prendra position pour Dieu maintenant, contrairement à ceux qui aiment leurs aises et leur plaisir ?”—The Signs of the Times, 11 septembre 1884.

b. De quelle réalité les jeunes doivent-ils être bien conscients ? Ecclésiaste 12 : 1.

“Les enfants et les jeunes se complaisent à tel point dans l’excitation qu’ils éprouvent une véritable aversion pour les devoirs sérieux et utiles de la vie. Ils vivent à peu près comme des bêtes. Leurs pensées ne se dirigent pas vers Dieu ni sur les réalités éternelles, mais voltigent çà et là comme des papillons en été. Ils n’agissent pas comme des êtres raisonnables dont la vie peut se mesurer sur celle de Dieu, à qui ils sont redevables de chaque minute de leur existence. Quelle assurance un enfant ou un adolescent a-t-il qu’un seul jour de sa vie lui appartienne ? Les enfants et les jeunes meurent aussi et ils ne savent pas quand leur temps de grâce s’arrêtera et si leur des-tinée sera fixée pour la vie éternelle ou pour la mort éternelle. Que les enfants et les jeunes prennent Christ pour exemple.”—Le Foyer Chrétien, page 510 et The Youth’s Instructor, 20 juillet 1893.

“L’accomplissement des travaux qui […] étaient assignés [au jeune Jésus] ne lui laissait pas le temps de se livrer à des amusements grisants et frivoles. Il s’abstint de participer à ce qui aurait pu souiller son âme et diminuer sa vitalité, mais il apprit à travailler utilement et même à supporter la fatigue.”—Le Foyer Chrétien, page 492.

“Que les parents prennent le temps d’instruire leurs enfants, de leur montrer qu’ils apprécient leur aide, qu’ils désirent leur confiance et trouvent du plaisir en leur compagnie, et ces derniers se montreront réceptifs. Ainsi, non seulement la tâche des parents sera allégée et les enfants recevront une éducation pratique d’une valeur inappréciable, mais les liens de la famille seront affermis et les fondements mêmes du caractère, consolidés.”—Le Foyer Chrétien, pages 276-277.

22 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mercredi 23 avril

4. TOTALEMENT SEUL AVEC DIEU

a. Quelle partie de l’éducation de Moïse lui inspira un désir spécial et comment Dieu répondit-il à demande ? Exode 3 : 1 ; 33 : 18-19.

“C’est sa carrière de berger qui […] prépara le mieux [Moïse] à l’œuvre qui l’at-tendait. Moïse était d’un caractère impétueux. A la cour du Pharaon, brillant militaire, favori du roi, très populaire, il avait connu la louange et les flatteries, et il espérait délivrer Israël par ses propres forces. Mais il reçut des leçons bien différentes de la part de Dieu. En faisant paître ses troupeaux sur les collines sauvages ou dans les verts pâturages des vallées, il connut la foi, la douceur, la patience, l’humilité, l’abnégation. Il apprit à soigner les faibles et les malades, à chercher les égarés, à supporter les tur-bulents, à veiller sur les agneaux, à s’occuper des blessés et des bêtes plus vieilles. Au cours des années qu’il passa dans le désert, Moïse vécut plus près du bon Berger. Uni intimement au Saint d’Israël, il ne projeta plus d’accomplir une grande œuvre ; il chercha fidèlement, sous le regard de Dieu, à s’acquitter de la tâche dont il était chargé. La nature tout entière lui parlait de celui qui, bien qu’invisible, est un être personnel. En méditant sur le caractère de Dieu, il avait toujours plus le sentiment de sa présence, et c’est en lui qu’il trouva un refuge.”—Ministère de la Guérison, page 410.

b. Quelle partie de l’éducation de Paul fut une préparation vitale pour son œuvre ? Galates 1 : 15-19.

“Dans la solitude du désert, [Paul] put s’adonner à la méditation. Il examina avec calme sa vie passée et se repentit sincèrement. Il rechercha Dieu avec ferveur et ne s’accorda de repos que lorsqu’il eut acquis la certitude que le Seigneur agréait son repentir et pardonnait son péché. Il désirait ardemment être assuré de la présence de Jésus dans son futur ministère. Il mit de côté ses préjugés et les traditions qui, jusqu’alors, avaient modelé sa vie, et il puisa ses instructions à la source de la vérité. Jésus communia avec lui, l’affermit dans la foi, et lui accorda une mesure abondante de sagesse et de grâce.”—Conquérants Pacifiques, page 111.

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Jeudi 24 avril

5. RECHERCHER LA VRAIE GLOIRE

a. En quoi consiste la gloire de Dieu ? Exode 34 : 6-7.

“Le Sauveur observe le développement des caractères. Il pèse la valeur morale. Avec quel plaisir ne regarde-t-il pas les étudiants, jeunes et vieux, qui écoutent chaque jour l’instruction de sa Parole écrite ! … Au moment où nous dirigeons nos regards vers Christ pour rechercher sa grâce, il avance dans notre direction.”—The Review and Herald, 25 octobre 1898.

b. Si nous évitons à nos jeunes le poids de l’influence des jeunes de leur âge et les relations mondaines, de quelle connaissance salutaire les armerons-nous ? Psaume 46 : 11 ; 73 : 25.

“Les parents devraient apprendre à leurs enfants l’indépendance morale, à ne pas suivre leurs impulsions, leurs inclinations, mais à se servir de leurs facultés de raison-nement pour agir selon les principes. Que les mères s’inquiètent non d’être au courant de la dernière mode, mais de connaître le sentier du devoir et de l’utilité, et qu’elles y conduisent leurs enfants. Des habitudes simples, une bonne moralité et une noble indépendance dans la voie droite seront d’une plus grande valeur pour notre jeunesse que des dons extraordinaires, que le talent intellectuel ou le vernis extérieur que le monde peut leur donner.”—Temperance, page 184.

Vendredi 25 avril

RÉVISION PERSONNELLE 20 h 56

1. Quelle connaissance est fondamentale pour le salut ?2. Comment pouvons-nous « goûter et voir que le Seigneur est bon » ?3. Qu’oublie-t-on dans le monde actuel fait de distractions et de divertisse-

ments ?4. Pourquoi une période de solitude dans la nature nous attire-t-elle vers

Dieu ?5. Comment la gloire de Dieu diffère-t-elle de l’éclat du monde ?

24 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Sabbat, 3 mai 2008

Offrande spéciale pour l’œuvre missionnaire en Afrique

Le message de la Réforme a touché le continent africain très tôt. En 1926 l’œuvre progressait d’un pas régulier dans des endroits comme la Rhodésie du nord et du sud. Outre l’aide de la Conférence Générale, des frères et sœurs d’Alle-magne, du Brésil et d’Australie apportèrent leur concours actif à la propagation de l’évangile en Afrique dans la deuxième moitié du vingtième siècle.

“Dieu a une grande œuvre à accomplir en Afrique. Il ne faut faire aucun plan sans l’aide de son infinie sagesse. Quand vous aurez discuté ensemble de vos plans d’action et que vous aurez prié avec ferveur, travaillez, travaillez pour Christ.”—Manuscript Releases, volume 3, page 293.

Au moment où ce fascicule est imprimé, l’œuvre du Mouvement de Réforme en Afrique est organisée en 30 champs et missions. Il est urgent de subvenir aux dépenses missionnaires pour cette région en pleine croissance. L’offrande de ce sab-bat servira tout d’abord à aider au développement des jeunes missions de la Région Africaine formées après 2003 : le Burundi, le Cameroun, le Malawi, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et les nouvelles missions de ce grand pays qu’est le Congo, comme la Mission du Bandundu, la Mission du Kasai Occidental, celle du Kasai Oriental, celles du Nord et du Sud Kivu.

Veuillez vous souvenir dans vos prières de vos frères et sœurs de ces missions qui délivrent le dernier message d’avertissement dans cette partie du monde. Vos dons apporteront l’évangile à un peuple qui a faim et soif du pain et de l’eau de vie.

Le secrétaire régional de l’Afrique

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 25

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Leçon 5 Sabbat 3 mai 2008

La recherche de la vraie connaissance

“La crainte de l’Eternel est le commencement de la science.” (Proverbes 1 : 7).

“C’est dans la connaissance de Dieu que prennent leur source toute véritable science et toute formation authentique.”—Education, page 16.

Lecture proposée : Testimonies, volume 3, pages 221-227.

Dimanche 27 avril

1. CONSTAMMENT CRUCIFIER LE MOI

a. Quelle est notre plus grande bataille en tant que chrétiens ? Galates 5 : 17, 24.

“On ne peut réformer sa conduite par quelques efforts faibles et intermittents. Former un caractère [en anglais « la sanctification », NdT] n’est pas l’œuvre d’un jour, ni d’une année, mais de toute une vie. Se vaincre soi-même, conquérir la sainteté et le ciel exigent une lutte qui ne se termine qu’avec notre existence. Sans efforts con-tinuels, sans activité constante, il n’y a pas de progrès ni de couronne triomphale.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 2, pages 755-756.

b. D’après Paul, qu’est-ce qui est vital pour la vie chrétienne ? 1 Corinthiens 15 : 31.

“La sanctification de Paul était le résultat d’une lutte constante contre le moi … Ses désirs, sa volonté s’opposaient constamment à son devoir et à la volonté divine. Mais au lieu de suivre ses propres inclinations, il accomplissait la volonté de Dieu, toutefois non sans crucifier sa propre nature.”—Testimonies, volume 8, page 313. “C’est la mort journalière à soi-même dans les mille détails de l’existence qui fait de nous des vainqueurs. Sacrifions le moi pour le bien d’autrui.”—Témoignages, volume 1, page 232. “Vous avez besoin de conversion quotidienne. Mourez chaque jour au moi, tenez votre langue en bride, maîtrisez vos paroles, cessez de murmurer et de vous plain-dre.”—Testimonies, volume 1, page 699.

26 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Lundi 28 avril

2. PAS DE TEMPS À PERDRE

a. Quelle décision urgente devraient prendre tous ceux qui entendent l’invita-tion du Christ ? 2 Corinthiens 6 : 1-2.

“Nous n’avons pas un instant à perdre. Nul ne sait quand le temps de grâce pren-dra fin pour nous. L’éternité est devant nous. Le voile qui nous en sépare est prêt à être écarté. Les anges de Dieu s’efforcent de nous arracher aux choses de la terre et à nous-mêmes. Ne les laissez pas travailler en vain.”—Ministère de la Guérison, page 391.

b. Quelle déclaration solennelle sera bientôt prononcée ? Apocalypse 22 : 11-12.

“Une tempête arrive, implacable dans sa fureur. Sommes-nous prêts à y faire face ? Il est inutile de dire : les périls des derniers jours nous menacent. Car ils sont déjà là. Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est de l’épée du Seigneur pour re-trancher de l’âme les désirs charnels, les appétits et les passions.”—Testimonies, vo-lume 8, page 315.

c. Etant donné le temps limité qu’il nous reste avant que la porte de la grâce ne soit fermée, quelles actions décisives devons-nous entreprendre ? Philip-piens 3 : 13-14 ; Colossiens 4 : 5.

“Si nous voulons vite recevoir la marque de notre haute vocation en Christ Jésus, nous devons montrer que nous sommes vidés du moi et que nous avons reçu l’huile de la grâce. Dieu agit pour nous par sa providence. Il nous a choisis depuis l’éternité pour que nous soyons ses enfants obéissants. Il nous a offert la vie de son Fils afin que nous puissions être sanctifiés par l’obéissance à la vérité, purifiés de la petitesse de notre moi. Il nous demande maintenant une action personnelle, il veut que nous nous aban-donnions à lui. Il faut que nous soyons soumis au Saint-Esprit. Dieu ne sera honoré que lorsque nous, qui professons croire en lui, serons conformes à son image. Nous devons représenter, aux yeux du monde, la beauté de la sainteté et nous ne pourrons pas entrer par les portes de la ville de Dieu sans avoir atteint la perfection du caractère chrétien. Si, par la foi en Dieu, nous luttons pour la sanctification, nous la recevrons. Alors nous serons les témoins de Christ et nous pourrons faire savoir ce que la grâce de Dieu a accompli en nous.”—The Youth’s Instructor, 24 août 1899.

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Mardi 29 avril

3. PRENDRE CONSCIENCE DE NOTRE FRAGILITÉ

a. Quelle condition devons-nous absolument remplir en tant que croyants ? Matthieu 16 : 24.

“Le plus grand danger auquel l’homme puisse être exposé, c’est de méconnaître son véritable état spirituel : la suffisance et la séparation d’avec Dieu, l’unique source de sa force. A moins que le Saint-Esprit ne les corrige, nos tendances naturelles con-tiennent des germes mortels. Si nous ne sommes unis intimement à Dieu, nous ne pourrons résister aux conséquences impies de la concupiscence, de l’amour de soi et de la tentation à pécher. Pour que le Christ vienne à notre secours, il faut comprendre nos besoins, nous connaître tels que nous sommes. Ce n’est qu’en avouant notre faiblesse, et en cessant de compter sur nos propres forces, que nous pourrons nous appuyer sur la puissance divine.”—Ministère de la Guérison, page 392.

“Portez la croix sans murmurer et sans vous plaindre. Ce faisant, vous consta-terez que c’est elle qui vous porte. Vous verrez qu’elle est pleine de miséricorde, de compassion et d’un amour plein de pitié.”—The Youth’s Instructor, 12 septembre 1901.

b. Combien de temps devons-nous renoncer au moi et regarder à Dieu ? Esaïe 26 : 4.

“Il ne faut pas seulement renoncer à nous-mêmes au début de notre vie chré-tienne, mais à chaque pas vers le ciel. Nos bonnes actions dépendent d’une puissance qui nous est étrangère. C’est pourquoi nous devons constamment confesser à Dieu nos péchés en nous humiliant devant lui. Nous sommes environnés de dangers, et nous ne serons en sécurité que lorsque nous comprendrons notre faiblesse, et que nous accep-terons, par la foi, le secours de notre puissant libérateur.”—Ministère de la Guérison, page 392.

c. Comment ce processus implique-t-il les pensées ? Proverbes 1 : 7 ; 1 Pierre 1 : 13.

“Les esprits indécis doivent se ressaisir. … Que Dieu occupe toutes nos pensées. Nous devons consacrer nos efforts les plus énergiques à dominer les tendances au mal du cœur naturel.”—Ministère de la Guéri-son, pages 391-392.

28 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mercredi 30 avril

4. SE CONCENTRER

a. Sur quoi devons-nous concentrer notre attention si nous voulons la victoire ? Colossiens 3 : 1-2.

“Détournons-nous des mille objets qui sollicitent notre attention. Il est des ques-tions qui absorbent notre temps et demandent des recherches, mais qui n’aboutissent à rien. Laissons de côté ces détails, comparativement insignifiants, et portons nos regards et nos efforts sur des sujets d’un ordre plus élevé.”—Ministère de la Guérison, pages 392-393.

b. Comment sommes-nous avertis de ne pas spéculer sur des théories nouvelles et étranges ? Hébreux 13 : 9 (première partie) ; 1 Timothée 1 : 4-7.

“Accepter de nouvelles théories ne donne pas à notre âme une vie nouvelle. Même la connaissance de faits et de théories importants en eux-mêmes est de peu de valeur si nous ne la mettons pas en pratique. Nous devons ressentir la responsabilité de donner à notre âme les aliments qui nourrissent et stimulent la vie spirituelle.”—Ministère de la Guérison, page 393. “J’ai vu le danger que couraient les messagers en se détournant de certains points importants de la vérité présente, pour insister sur des sujets qui n’ont pas pour but d’unir le troupeau et de sanctifier l’âme. Satan profitera de tous les avantages possi-bles pour faire du tort à la cause. Mais des sujets comme le sanctuaire, en rapport avec les 2 300 jours, les com-mandements de Dieu et la foi de Jésus, expliquent très bien le passé du Mouvement adventiste ; ils montrent ce que nous croyons, affermissent la foi de ceux qui doutent et donnent de la certitude à la gloire future.”—Premiers Ecrits, page 63. “Nous n’accomplissons pas la volonté de Dieu quand nous spéculons sur des choses qu’il a jugé bon de ne pas nous révéler. La question qui se pose à nous est celle-ci : « Qu’est-ce que la vérité ? La vérité qui doit être recherchée, aimée, honorée, suivie ? » Les partisans acharnés de la science ont échoué et se sont découragés dans leurs efforts pour découvrir Dieu. Ce qu’ils doivent se demander aujourd’hui, c’est : « Quelle est la vérité qui nous permettra d’obtenir le salut de nos âmes ? » … Il en est beaucoup qui, en passant leur temps à s’occuper de théories, perdent de vue la puissance vivante de l’exemple du Sauveur. Ils oublient de voir en lui l’ouvrier humble et désintéressé. Il faut le contempler jour après jour, et imiter sa vie de renon-cement et de sacrifice.”—Testimonies, volume 8, page 317 et Ministère de la Guéri-son, pages 393-394.

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Jeudi 1er mai

5. CONNAISSANCE PERSONNELLE DE CHRIST

a. Que signifie en réalité connaître Christ et être vraiment éduqué ? Esaïe 26 : 3 ; Philippiens 3 : 10.

“La connaissance de Dieu et de Jésus-Christ, révélée dans le caractère, confère une élévation qui dépasse tout ce que peuvent offrir le ciel et la terre. C’est la plus haute éducation qui soit.”—Ministère de la Guérison, page 394.

b. De quelle expérience avons-nous grandement besoin et comment cela affec-tera-t-il nos relations avec les autres ? 1 Pierre 1 : 15-16 ; Philippiens 2 : 5-8, 3.

“[La] volonté [de Dieu] est que nous croissions sans cesse en sainteté, que notre bonheur et notre utilité aillent toujours en augmentant.”—Ministère de la Guérison, page 335. “Soyez attentionnés, tendres, pleins de compassion au point que l’atmosphère qui vous entoure sente bon les bénédictions du ciel. Ne vous découragez pas vous-mêmes et ne découragez pas les autres en parlant des défauts de caractère. Parlez de la lumière dont le ciel est empli. Détournez votre regard des imperfections des autres pour les diriger vers les perfections de Christ. Louez-le partout où vous le pouvez. Aimez Dieu et ceux qui vous entourent. Oubliez-vous vous-mêmes. … Que la joie, l’amour et la grâce de Christ mènent votre caractère à la perfection. Que votre bonne volonté à obéir illumine votre sentier.”—The Youth’s Instructor, 12 septembre 1901.

Vendredi 2 mai

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 06

1. Quel besoin quotidien ignorons-nous trop souvent dans notre vie chrétienne ?2. Etant donné la brièveté du temps, quelle devrait être notre priorité ?3. Quel impact le fait de regarder à la croix a-t-il sur nos pensées et nos plans ?4. Dans quel piège bien des personnes tombent-elles, même avec la Bible à la main ?5. Si nous parvenons à un haut niveau d’éducation véritable, ferons-nous en sorte

que les autres se sentent intimidés, amoindris et inférieurs, ou bien se sentiront-ils en fait plus heureux, plus joyeux et eux-mêmes grandis à notre contact ?

30 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Leçon 6 Sabbat 10 mai 2008

Notre profond besoin d’une réformeéducative

“L’Eternel donne la sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intel-ligence.” (Proverbes 2 : 6).

“Jean-Baptiste ne fut pas formé pour l’œuvre de sa vie dans les écoles rabbini-ques mais dans le désert où il se trouvait seul avec Dieu et avec sa Parole.”—Sermons and Talks, volume 1, page 394.

Lecture proposée : Témoignages, volume 2, pages 479-485.

Dimanche 4 mai

1. UNE RESPONSABILITÉ SPÉCIALE

a. Quel est le mandat divin pour tous les êtres humains acceptant le triple mes-sage angélique ? Apocalypse 14 : 6-12 ; 1 Pierre 1 : 12.

“L’Apocalypse nous parle d’une œuvre spéciale, confiée par Dieu à son peuple dans les derniers jours. Le Seigneur a révélé sa loi et sa vérité pour notre époque. Cette vérité est sans cesse déployée, Dieu désire que nous le comprenions et que nous distin-guions le bien du mal, la justice de l’injustice.”—Témoignages, volume 2, page 481. “Il y a de nombreuses vérités dans la Parole de Dieu, mais c’est de la « vérité présente » que le troupeau a besoin aujourd’hui.”—Premiers Ecrits, page 63 [Italiques de l’auteur].

b. Pourquoi l’étude de la prophétie est-elle vitale pour notre éducation ? 2 Pier-re 1 : 19.

“Le message du troisième ange, cette grande vérité qui sert de pierre de touche pour notre temps, doit être enseigné dans toutes nos institutions. Dieu désire que par celles-ci cet avertissement spécial soit proclamé et que des rayons de la lumière divine éclairent le monde. Le temps est court. Les dangers des derniers jours sont sur nous. Nous devrions veiller et prier, étudier avec soin les leçons qui nous sont données dans les livres de Daniel et de l’Apocalypse. … Il y va de notre bonheur éternel, et maîtres et élèves devraient y apporter une plus grande attention.”—Testimonies, volume 2, page 481.

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 31

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Lundi 5 mai

2. NOTRE MODÈLE DE VÉRITABLE ÉDUCATION

a. A quel âge de la vie de Jean-Baptiste ses objectifs éducatifs ont-ils été éta-blis ? Luc 1 : 13-17, 24-25, 39-41. Comment y répondit-il ?

“Jean-Baptiste, le prédécesseur de Christ, fut tout d’abord éduqué par ses pa-rents. La plus grande partie de sa vie se déroula dans le désert afin qu’il ne soit pas influencé par la vision de la piété relâchée des prêtres et des rabbins ou par l’appren-tissage de leurs maximes et traditions par lesquels les bons principes étaient pervertis et amoindris. … Jean-Baptiste a fait le choix de se détourner des plaisirs de la ville pour la rude discipline du désert, où l’environnement était favorable à la simplicité et au renonce-ment. Loin des bruits du monde, il étudiait les leçons de la nature, de la révélation et de la Providence. Les mots de l’ange à Zacharie avaient souvent été répétés par ses parents, qui craignaient Dieu. Depuis sa petite enfance, sa mission lui avait été réitérée et il l’acceptait comme un dépôt sacré. La solitude du désert était pour lui un refuge bienvenu, loin d’une société où la suspicion, l’incroyance et l’impureté sévissaient. Il se méfiait de ses facultés de résistance à la tentation et fuyait le contact avec le péché de peur de ne plus en réaliser l’horreur. Mais il n’a pas passé sa vie dans l’oisiveté, ni pratiqué quelque triste ascétisme, ni vécu dans un isolement égoïste. De temps en temps, il se mêlait aux hommes, ob-servant avec un intérêt jamais lassé ce qui se passait dans le monde. De sa paisible retraite, il guettait le déroulement des événements. Avec le discernement que donne l’Esprit divin, il étudiait le caractère des hommes, afin de savoir comment toucher leur cœur avec le message du ciel.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 359-360.

“Jean ne vécut pas dans le désert pour une raison égoïste. A son époque, les maîtres religieux juifs avaient presque perdu toute vie spirituelle. Dans leur enseigne-ment, rien n’était clair et convainquant. Ils s’étaient tellement enfermés en eux-mê-mes et étaient tellement considérés comme possédant la sainteté, que personne parmi le peuple ne discutait ce qu’ils disaient ou enseignaient. Mais la vie de Jean fut spéciale ; la volonté de Dieu était qu’il se sépare des lieux d’activité fréquentés par les hommes et qu’il apprenne les leçons de la nature et du Dieu de la nature et que Dieu seul laisse son empreinte sur lui.”—The Signs of the Times, 18 février 1897.

32 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mardi 6 mai

3. ÉDUQUÉ POUR UNE MISSION

a. L’éducation étant une formation préparatoire à l’œuvre de toute une vie, quelle est l’œuvre prioritaire de tous ceux qui acceptent les messages des trois anges, quelle que soit leur profession ? Matthieu 3 : 1-3 ; Luc 11 : 1 (dernière partie).

“Quelle est notre œuvre ? La même que celle de Jean-Baptiste.”—Testimonies, volume 8, page 9.

“L’esprit qui agissait en Christ habitait l’esprit de Jean-Baptiste. Leurs témoigna-ges concordaient ; leurs vies étaient consacrées à la même œuvre de réforme. … Jean, par sa joie désintéressée au service de Jésus, présente au monde le plus vrai exemple de noblesse jamais arborée par un mortel.”—The Spirit of Prophecy, volume 2, pages 138-139.

b. Pourquoi devrions-nous nous inspirer de l’exemple de Frère Shireman dont la messagère du Seigneur jugea opportun de mentionner le nom ? Proverbes 2 : 6.

“Dans cette congrégation, quelqu’un dont le nom est Shireman a fondé une église après l’autre ; et comment les a-t-il établies ? Il est entré dans un champ où il n’y avait rien. Charpentier de métier, il a construit sa maison, puis a invité des gens et a tenu des lectures bibliques. Il a travaillé là jusqu’à ce qu’une église forte y soit installée. Puis s’est-il levé et a-t-il dit : Regardez le bon travail que j’ai fait ? Non. Il est parti ailleurs et a recommencé, plusieurs fois. Où ce frère a-t-il été éduqué ? Je vais vous le dire. Il a été éduqué comme Jean-Baptiste quand il est parti dans le désert. Les prêtres et les chefs étaient terriblement troublés et bouleversés que Jean ne s’instruise pas comme il aurait dû normalement le faire, selon le vieil ordre des choses. Cependant, Jésus a dit qu’il n’y avait pas eu de plus grand prophète que Jean-Baptiste. Nous ne voulons pas dire que vous devriez aller nulle part ou aller n’importe où pour faire votre éducation mais nous disons que si un homme est converti à Dieu corps, âme et esprit, son travail pour le Maître ne dépend pas de sa fréquentation d’une école ou d’un lycée car il est relié au grand Maître, le plus grand Missionnaire que le monde ait jamais connu.”—The General Conference Bulletin, 8 avril 1901.

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 33

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Mercredi 7 mai

4. LA BASE DE TOUTE ÉDUCATION

a. Quelle est la plus efficace protection contre le péché ? Psaume 119 : 11.

“Les nécessités les plus pressantes de l’heure actuelle exigent une éducation constamment basée sur la Parole de Dieu. Voilà la vérité présente. Une réforme dans l’étude de la Bible s’impose partout, car jamais le monde n’en eut un pareil besoin.”—Testimonies, volume 6, page 131 (Voir Témoignages, volume 2, page 483).

b. Expliquez l’importance du rôle de la Bible dans la véritable éducation. Pro-verbes 9 : 10.

“La grande œuvre de notre vie c’est la formation du caractère et la connaissance de Dieu est le fondement de toute véritable éducation.”—Christian Education, pages 64-65.

“Nous recommandons le Livre des livres à tout étudiant ; c’est l’étude la plus fondamentale pour le cerveau humain, c’est l’éducation indispensable pour cette vie et pour la vie éternelle.”—Special Testimonies on Education, page 217.

c. Quel avantage retirons-nous à étudier la Parole de Dieu et à lui obéir ? Jéré-mie 15 : 16 ; Jean 6 : 63 ; 2 Timothée 3 : 16-17.

“La Parole doit être approfondie, afin de purifier et de préparer ceux qui la reçoi-vent à devenir membres de la famille royale, enfants du roi des cieux.”—Témoigna-ges, volume 2, page 484.

“[Le peuple de Dieu affamé et assoiffé] qui se nourrira de sa parole verra qu’elle est esprit et vie. La parole fait disparaître la nature charnelle et communique une vie nouvelle en Christ-Jésus. Le Saint-Esprit vient réconforter notre âme. Par l’action transformatrice de sa grâce, l’image de Dieu est reproduite chez le disciple, qui de-vient une nouvelle créature. L’amour succède à la haine, le cœur est formé à la ressem-blance divine. C’est là vraiment vivre « de toute parole qui sort de la bouche de Dieu ». C’est manger le Pain descendu du ciel.”—Jésus-Christ, page 382.

34 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Jeudi 8 mai

5. LA PLUS HAUTE PLACE : L’HUMILITÉ

a. Quels fruits portons-nous quand nous avons reçu la véritable éducation ? Jacques 3 : 17.

“Tandis que l’évangile nous sanctifie constamment et nous ennoblit quand nous l’acceptons, il ne nous mènera jamais à entretenir des idées égoïstes et vaniteuses sur nos capacités ou nos mérites par rapport à ceux des autres. Il ne nourrit pas l’orgueil et l’estime de soi. Toute personne qui voit le Christ tel qu’il est s’humiliera elle-même. Elle exaltera le Sauveur comme celui qui « se distingue entre dix mille » , celui dont « toute [la] personne est pleine de charme » (Cantique des cantiques 5 : 10, 16). L’éducation fondamentale et durable consiste à développer de nobles qualités qui encourageront un esprit de bienveillance et conduiront la jeunesse à ne penser aucun mal de qui que ce soit de peur de mal juger les mobiles et de mal interpréter paroles et actions. Le temps consacré à ce genre d’instruction portera du fruit pour la vie éter-nelle.”—Christian Education, pages 201-202.

“Avoir de la considération pour autrui, voilà l’essence de la vraie politesse. L’éducation indispensable, durable, élargit le cœur et mène à une sympathie univer-selle. Ce prétendu savoir-vivre qui ne conduit pas les jeunes à respecter leurs parents, à en apprécier les qualités, à en accepter les défauts, à leur apporter de l’aide ; qui ne les rend pas prévenants et compatissants, généreux et prêts à soutenir les plus jeunes qu’eux, les personnes âgées, les malheureux, courtois envers chacun, est un échec.”—Education, page 272.

b. Que devraient garder à l’esprit les éducateurs ? 2 Corinthiens 3 : 5.

“Il nous faut plus de Dieu et moins de nous-mêmes. Lorsque nous avons obtenu une éducation utile, nous devons la transmettre.”—The General Conference Bulletin, 8 avril 1901.

Vendredi 9 mai

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 16

1. Pourquoi notre époque a-t-elle des besoins spécifiques auxquels doit répon-dre l’éducation ?

2. Que devrions-nous apprendre de l’éducation de Jean-Baptiste ?3. Comment l’attitude de Frère Shireman révèle-t-elle sa haute éducation ?4. Pourquoi la Bible est-elle le manuel le plus efficace que nous ayons ?5. Plutôt que les diplômes, qu’est-ce que Dieu apprécie dans l’éducation ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 35

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Leçon 7 Sabbat 17 mai 2008

Le caractère et l’œuvre de l’enseignant

“Vous-mêmes, comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, afin d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ.” (1 Pierre 2 : 5).

“L’enseignant chrétien qui présente fidèlement la parole de la vérité et conduit ses convertis à la sainteté du cœur et de la vie, ajoute un matériau précieux à la fon-dation ; dans le royaume de Dieu, il recevra les honneurs dus à un sage construc-teur.—Sketches From the Life of Paul, pages 159-160.

Lecture proposée : Testimonies, volume 6, pages 145-167 (voir Témoigna-ges, volume 2, pages 492-506).

Dimanche 11 mai

1. BAPTISÉS PAR LE SAINT-ESPRIT

a. Quel est le facteur indispensable à un éducateur chrétien ? Jean 16 : 13.

“Directeurs et maîtres ont besoin d’être baptisés du Saint-Esprit.”—Témoigna-ges, volume 2, page 497.

“On constatera, chez celui qui est baptisé du Saint-Esprit, un amour, une harmo-nie, une douceur, une humilité du moi caché en Jésus tels que la sagesse du Christ lui sera accordée et que son intelligence sera illuminée. Ce qui lui semble sombre sera éclairé. Ses facultés seront élargies et sanctifiées. Jésus peut conduire ceux qu’il pré-pare à être translatés au ciel à des niveaux de connaissance plus élevés et à des vues plus larges de la vérité.”—Counsels to Writers and Editors, page 81.

b. Que devrait constamment garder à l’esprit l’enseignant ? 1 Corinthiens 3 : 9 ; Hébreux 12 : 2-3.

“Le Christ enseignait d’une manière tout à fait différente des méthodes couran-tes. Nous devons être ses collaborateurs.”—Témoignages, volume 2, page 498.

36 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Lundi 12 mai

2. ETUDIANTS DE LA PAROLE DE DIEU

a. Comment un éducateur devrait-il s’y prendre pour remplir ses objectifs ? 1 Timothée 4 : 12-13, 16 ; 2 Timothée 2 : 15.

“Enseigner signifie beaucoup plus qu’on ne le suppose. Il faut être particulière-ment doué pour faire comprendre la vérité. C’est pourquoi chaque maître doit s’effor-cer d’augmenter ses connaissances spirituelles, mais il ne pourra y parvenir s’il se dé-tourne lui-même de la Parole de Dieu. S’il veut accroître journellement ses capacités, il doit étudier, s’assimiler la Parole et travailler en accord avec les directives du Christ. L’âme qui se nourrit du pain de vie verra toutes ses facultés se vivifier sous l’action de l’Esprit de Dieu. C’est la nourriture qui subsistera jusque dans la vie éternelle. … Dans tout leur enseignement, les éducateurs devraient recevoir [dans l’original anglais « transmettre », NdT] la lumière qui procède du trône de Dieu, car l’éducation est une œuvre dont les effets se feront ressentir dans toute l’éternité. Les maîtres devraient amener les élèves à penser de telle sorte qu’ils comprennent la vérité d’une façon personnelle. Expliquer et croire ne suffisent pas. La curiosité doit être éveillée et l’élève doit pouvoir énoncer la vérité en ses propres termes démontrant ainsi qu’il en comprend la force et qu’il la met en pratique. Par une application sou-tenue, les vérités fondamentales devraient se graver dans l’esprit. Il se peut que cette œuvre se fasse lentement, mais cette méthode est préférable à une étude rapide et non approfondie des sujets importants.”—Témoignages, volume 2, pages 498-499.

b. Par quelle démarche faut-il commencer pour pouvoir enseigner efficace-ment ? Psaume 1 : 2 ; 143 : 8.

“Nos maîtres doivent étudier sans cesse. Les réformateurs ont besoin d’être ré-formés, non seulement dans leurs méthodes de travail, mais dans leur propre cœur.”—Témoignages, volume 2, page 499.

“Il nous serait avantageux de passer, chaque jour, une heure dans la méditation et la contemplation de la vie du Christ. Il faudrait y penser d’une manière détaillée, s’efforçant, par l’imagination, d’en reproduire toutes les scènes, surtout les dernières. En méditant ainsi sur le grand sacrifice accompli pour nous, notre confiance en Christ se trouve affermie, notre amour est intensifié, et son Esprit nous pénètre plus complè-tement.”—Jésus-Christ, page 67.

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 37

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Mardi 13 mai

3. APPRENDRE ET DÉSAPPRENDRE

a. Pourquoi les enseignants devraient-ils constamment être sur leurs gardes ? Colossiens 2 : 8.

“Il peut sembler difficile à certains maîtres d’abandonner des idées et des métho-des longtemps entretenues, mais s’ils veulent honnêtement et en toute humilité se po-ser la question : « Est-ce la volonté du Seigneur ? » et décider de s’y conformer, Dieu les dirigera dans ses sentiers, et l’expérience modifiera leurs points de vue.”—Témoi-gnages, volume 2, page 500.

b. Avec quel soin devrait-on choisir les éducateurs ? Exode 18 : 21 ; Actes 6 : 3 ; Ephésiens 4 : 11-13.

“Si des hommes et des femmes professant être chrétiens n’ont pas appris à re-noncer à leur mauvais caractère, comment peuvent-ils s’attendre à être honorés et respectés ? C’est pourquoi on devrait apporter beaucoup de soin dans le choix des personnes chargées d’enseigner. Qu’elles ne se contentent pas d’accomplir fidèlement leur tra-vail, mais qu’elles fassent preuve d’un caractère droit. Si elles en sont indignes, elles devraient être remerciées.”—Témoignages, volume 2, page 486. “Confier des enfants à des éducateurs orgueilleux et dépourvus d’amour est mau-vais, car leur influence ne peut qu’être néfaste sur des caractères en formation.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 141. “Il faudrait prendre beaucoup de précautions en choisissant les enseignants, nous souvenant que ce choix a tout autant d’importance que celui des personnes préparées au ministère.”—Idem. “L’enthousiasme est un autre élément important de l’œuvre éducative. Rappe-lons la remarque précieuse faite à ce sujet par un comédien célèbre, à qui l’archevê-que de Canterbury demandait pourquoi les comédiens émouvaient si puissamment leurs auditoires avec des faits imaginaires, alors que les prédicateurs de l’Evangile n’y parvenaient guère à partir de faits réels : « Avec tout le respect que je dois à Votre Excellence, permettez-moi d’en donner la raison, qui est bien simple : c’est une ques-tion d’enthousiasme. Sur scène, nous évoquons des choses imaginaires comme si elles étaient réelles ; alors que vous, de la chaire, parlez de choses réelles comme si elles étaient imaginaires. » Le maître se mesure à la réalité et doit parler avec toute la force et l’enthousiasme que lui insufflent l’authenticité et l’importance de ce qu’il enseigne.”—Education, page 264.

38 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mercredi 14 mai

4. PERSPECTIVES D’AVENIR

a. Par l’attente de quel événement proche l’œuvre solennelle de l’éducateur devrait-elle être motivée ? Sophonie 1 : 14.

“Notre monde approche de sa fin. Une grande tâche est devant nous, —la der-nière, celle de donner à l’humanité un ultime avertissement. Dieu prendra des hom-mes derrière leurs charrues, dans leurs vignes, partout, pour les envoyer prêcher son message à la terre entière.”—Ministère Evangélique, page 32.

b. Par quelle scène devrions-nous nous sentir poussés à encourager sans délai la préparation des enfants, de la jeunesse et des adultes pour l’œuvre ? Luc 21 : 25-28.

“Notre monde est sens dessus dessous. A vues humaines, il y a de quoi être démo-ralisé. Mais le Christ accueille avec confiance ceux-là même — hommes et femmes — qui sont pour nous une cause de découragement. Il aperçoit en eux des qualifica-tions qui leur permettront de jouer un rôle dans sa vigne. S’ils continuent à se mettre à son école, par sa grâce il fera d’eux des hommes et des femmes capables d’accomplir une œuvre à la mesure de leurs compétences ; par la puissance du Saint-Esprit, il leur donnera le don de la parole.”—Evangéliser, page 50.

c. Comment Dieu met-il à l’épreuve tous ceux qui désirent devenir ensei-gnants ? Deutéronome 8 : 3 (dernière partie).

“Ce ne sont pas les cérémonies ou l’ostentation qui nous feront remporter des victoires ; mais c’est l’obéissance au plus grand des généraux, le Seigneur Dieu du ciel. Celui qui se confie en ce Chef ne connaîtra jamais la défaite. La défaite vient de ce qu’on se confie dans les méthodes et les inventions humaines, de ce que l’on donne la seconde place au divin. L’obéissance était la leçon que le Capitaine des armées de l’Eternel cherchait à enseigner aux vastes armées d’Israël—l’obéissance à des choses dont ils n’imaginaient même pas qu’elles leur assureraient le succès. Quand on obéit à la voix de ce Chef-là, Christ conduit ses batailles de manière à surprendre les plus grands potentats de la terre.”—Testimonies, volume 6, page 140.

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Jeudi 15 mai

5. LA PAIX DANS LE DROIT CHEMIN

a. Dans ce défi sacré qu’est la réforme éducative, que devons-nous considérer ? Psaume 143 : 10 ; Matthieu 9 : 29.

“Que la sincérité et la foi caractérisent vos prières. Le Seigneur désire faire pour nous « infiniment au-delà de tout ce que nous demandons ou pensons » (Ephésiens 3 : 20). Parlez-en, priez. Ne parlez pas d’incrédulité. Nous ne pouvons nous permettre de laisser Satan voir qu’il a le pouvoir d’assombrir notre visage et d’attrister nos vies. Priez avec foi. Assurez-vous de conformer vos vies à vos prières afin que vous receviez les bénédictions pour lesquelles vous priez. Que votre foi ne faiblisse pas car les bénédictions reçues seront proportionnelles à l’exercice de votre foi.”—Testimo-nies, volume 7, pages 273-274.

b. Quelle distinction claire Christ fait-il quand il nous offre la paix de l’esprit si nous lui obéissons et marchons dans ses voies ? Jean 14 : 27.

“Aujourd’hui, nous devons remettre tout en œuvre, car toute réforme, pour être viable, doit pénétrer dans le cœur, l’âme et la volonté. Des erreurs peuvent revêtir un caractère d’antiquité, mais ce n’est pas cela qui fait que l’erreur devient vérité, et in-versement. Pendant trop longtemps les vieilles et populaires coutumes ont été suivies. Le Seigneur voudrait maintenant que les maîtres et les élèves mettent de côté toute idée fausse. Nous n’avons pas la liberté d’enseigner d’après le modèle du monde ou de l’église, simplement parce que c’est l’habitude de faire a insi. Les leçons qui nous ont été laissées par le Christ, voilà le modèle à suivre.”—Témoignages, volume 2, pages 491-492.

Vendredi 16 mai

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 26

1. De quel talent les enseignants ont-ils besoin pour mener à bien leur entre-prise sacrée ?

2. Quelles habitudes et quels buts donnent aux enseignants les qualités néces-saires au succès ?

3. Pourquoi l’enthousiasme est-il si essentiel pour un enseignant et comment l’obtenir ?

4. Quels mobiles les enseignants devraient-ils veiller à entretenir en remplis-sant leur devoir solennel ?

5. Qu’est-ce que Dieu désire nous donner quand nous cherchons vraiment à suivre ses directives ?

40 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Leçon 8 Sabbat 24 mai 2008

L’enfance : les sept premières années

“Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif.” (Psaume 8 : 3).

“L’enfance s’étend jusqu’à l’âge de six ou sept ans. Pendant tout ce temps l’en-fant devrait être traité comme un petit agneau, libre de jouer autour de la maison et dans la cour, dans de joyeux ébats, sautant et dansant sans le moindre souci.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 154.

Lectures proposées : Child Guidance, pages 193-198. Le Foyer Chrétien, pages 255-269.

Dimanche 18 mai

1. INFLUENCES PRÉNATALES

a. Que pouvons-nous apprendre des instructions données par les anges du ciel à quelques futurs parents devant bientôt devenir des éducateurs ? Juges 13 : 1-14 ; Luc 1 : 5, 11-15.

“Beaucoup de parents tiennent pour négligeables les influences prénatales, mais non pas le Seigneur. Le message apporté deux fois par un ange, de la manière la plus solennelle, montre qu’il mérite notre plus grande attention. Par les paroles qu’il adressa à la mère hébraïque, Dieu parle à toutes les mères de tous les siècles. … Le bonheur de l’enfant dépend donc énormément des habitudes de sa mère dont les goûts et les passions doivent être soumis à des principes. Selon le plan de Dieu elle évitera, pendant la grossesse, certaines influences, et elle luttera con-tre certaines tendances. Si elle s’écoute, si elle est égoïste, impatiente et exigeante, ces traits de caractère se retrouveront chez le petit être. C’est ainsi que bien des enfants ont reçu à leur naissance des tendances au mal presque insurmontables. Mais si la mère s’attache fermement à de bons principes, si elle pratique la tem-pérance et cultive l’abnégation, si elle est aimable et bonne, elle peut transmettre à son enfant ces précieux traits de caractère.”—Counsels on Diet and Foods, page 217 (voir Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 255).

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Lundi 19 mai

2. LE BÉBÉ EST ARRIVÉ … ET IL GRANDIT !

a. Si Dieu nous confie un bébé, pourquoi devrions-nous prier sans cesse pour réclamer la sagesse ? Psaume 127 : 3 ; 1 Corinthiens 3 : 2 (première partie) ; 10 : 31.

“Le meilleur aliment pour le bébé est celui que la nature lui fournit. Il ne devrait pas en être privé sans nécessité. Il faut être sans cœur pour se libérer, afin de conserver ses aises et sa liberté, du devoir si doux d’allaiter son enfant. La période pendant laquelle l’enfant reçoit le lait de sa mère est très importante. Bien des mamans, au cours de ces mois, s’épuisent au travail, se chargent le sang par leur alimentation ; le bébé s’en trouve sérieusement affaibli, non seulement parce que le lait maternel subit les effets de l’énervement, mais parce que son propre sang est empoisonné par suite du régime malsain de sa mère, qui perturbe tout l’organisme de celle-ci ainsi que la nourriture de l’enfant. Ce dernier est en outre influencé par l’état d’esprit de sa mère. … Le caractère de l’enfant est aussi plus ou moins affecté par la qualité de l’ali-mentation que ce dernier reçoit de sa mère. Il est donc important que celle-ci, durant la période de l’allaitement, s’efforce de se maintenir dans un état d’esprit optimiste et de se dominer. En agissant ainsi, elle évite d’altérer la nourriture de son enfant ; de plus, le calme et la maîtrise de soi qu’elle conserve quand elle s’occupe du bébé ont une influence favorable sur la formation mentale de celui-ci. Si l’enfant est nerveux et facilement agité, l’attitude prudente et patiente de sa mère tendra à l’apaiser, à le corriger, et à améliorer nettement sa santé.”—Le Foyer Chrétien, page 251.

“On ne peut pas établir de règles générales pour le soin à apporter à tous les en-fants en bas âge à cause de la grande diversité des conditions de leur naissance et de leurs besoins constitutionnels. Ce que l’on appelle à juste titre petite enfance comporte en fait différentes étapes en ce qui concerne la nourriture. Avant la naissance, l’enfant est nourri en perma-nence. Le passage de cette alimentation continuelle à seulement deux repas par jour, ce qui, pour la plupart des enfants, devrait être fait entre un et trois ans, doit être pro-gressif.”—The Review and Herald, 14 avril, 1868.

“Les leçons apprises par l’enfant pendant ses sept premières années ont plus d’impact sur la formation de son caractère que tout ce qu’il apprendra les années sui-vantes.”—Child Guidance, page 193.

42 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mardi 20 mai

3. DES LEÇONS ÉLÉMENTAIRES PRÉCOCES

a. Après les premières joies de la paternité et de la maternité, quelle triste réa-lité se fait jour ? 2 Timothée 3 : 2. Quelles fautes s’ensuivent souvent de la part des parents ?

“L’un des signes des « derniers jours » est la désobéissance des enfants à leurs parents (2 Timothée 3 : 2). Les parents ont-ils conscience de leur responsabilité ? Beaucoup semblent perdre de vue qu’ils doivent toujours veiller sur leurs enfants et ils les laissent se livrer à leurs mauvaises passions et leur désobéir. Ils prennent peu garde à eux jusqu’au moment où leur comportement les agace et ils les punissent avec colère.”—The Review and Herald, 19 septembre 1854.

“Vous devez corriger vos enfants avec amour. Ne les laissez pas faire jusqu’au point de vous mettre en colère et de les punir. De telles corrections ne font qu’encou-rager le mal au lieu d’y remédier. Après que vous ayez fait votre devoir fidèlement envers vos enfants, conduisez-les à Dieu et demandez-lui de vous aider.”—Idem.

b. De quel avertissement devons-nous tenir compte concernant la maison de Dieu ? Genèse 28 : 17 ; Lévitique 19 : 30 (dernière partie) ; Habakuk 2 : 20.

“La maison de Dieu est souvent profanée par les enfants des observateurs du sabbat. Leurs parents leur permettent de courir autour de la maison, de jouer, de parler, de détourner l’attention des gens et de manifester leur mauvaise humeur au sein même des réunions où ils sont venus adorer Dieu. J’ai vu qu’une pieuse tranquillité devrait régner dans l’assemblée des saints. Mais on fait souvent une vraie babylone, un lieu de confusion et de désordre de la maison où le peuple de Dieu s’assemble. Cela déplaît à Dieu. Si les parents n’ont pas le dessus, s’ils ne peuvent pas contrôler leurs enfants dans les réunions, Dieu préférerait qu’ils restent à la maison avec leurs enfants indisci-plinés. Il vaudrait mieux qu’ils perdent le bénéfice des réunions plutôt que d’ennuyer un grand nombre de personnes et de gâcher les rassemblements. Si les parents ne maîtrisent pas leurs enfants à la maison et n’obtiennent pas qu’ils se soumettent, ils n’obtiendront pas leur obéissance dans les réunions. Qui devrait en porter la peine ? Les parents bien sûr. Ils ne doivent pas se sentir accablés si les autres ne souhaitent pas que leur paix soit perturbée quand ils s’assemblent pour adorer Dieu.”—Spiritual Gifts, volume 2, pages 288-289.

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 43

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Mercredi 21 mai

4. NOUS AVONS BESOIN D’AIDE !

a. Quelle malédiction repose sur les nations désobéissantes aujourd’hui ? Esaïe 3 : 1-4.

“En tant que parents qui professent aimer le Seigneur Jésus-Christ, nous devrions veiller à ce qu’un esprit de paix règne dans nos foyers. Dieu nous commande de mode-ler nos enfants à la ressemblance divine. Dès leur naissance on devrait leur apprendre à obéir à leurs parents, à respecter leur parole et à révérer leur autorité. Mais beaucoup laissent Satan prendre le contrôle de leurs enfants et dès le début de leur vie son esprit se manifeste chez ces petits par des cris enragés ou une attitude renfrognée. Un seul enfant avec ces mauvaises dispositions dérangera toute la maisonnée et en bannira la paix. Les parents devraient prendre le temps de discipliner leurs enfants. Notre temps le plus précieux appartient à ceux qui sont notre chair et notre sang. Que votre enfant ne vous entende jamais dire « je ne peux rien faire de toi ». Tant que nous pouvons avoir accès au trône de Dieu, nous, les parents, devrions avoir honte de prononcer de telles paroles. Criez à Jésus et il vous aidera à lui amener vos petits et à les préserver de la puissance de l’ennemi. Si Satan ne parvient pas à diriger les pères et les mères, il essaiera de toutes ses forces de contrôler les enfants et de les rendre rebelles à Dieu pour qu’ils perturbent la paix des familles. Parents, une responsabilité solennelle repose sur vous. Il vous appartient de coo-pérer avec Christ et d’aider vos enfants à forger de bons caractères. Jésus ne peut rien faire sans votre coopération. Permettre à un enfant de faire ce qu’il veut, vous sou-mettre à ses règles et négliger de le corriger pour la raison que vous l’aimez trop pour le punir n’est ni de la miséricorde ni de l’affection. Quel genre d’amour est-ce que de permettre que votre enfant développe des traits de caractère qui le rendront malheu-reux lui-même ainsi que les autres. Arrêtez avec ce genre d’amour-là ! Le véritable amour sera à la recherche du bien présent et éternel de l’âme. … Ne laissez pas vos enfants prendre une mauvaise voie mais dès leur petite en-fance, montrez-leur que vous aimez le Seigneur et que vous entendez bien les éduquer comme il le voudrait. A quoi sert une liste de résolutions d’église si nous n’avons pas l’Esprit de Dieu dans nos foyers ? Christ attend de voir qui va éduquer sa famille pour la grande famille d’en haut. Supposez que l’un de vos petits enfants que vous avez manqué de corriger soit enlevé dans un accès de mauvaise humeur, quelles en seraient les conséquences ? Je vous laisse répondre à la question.”—The Review and Herald, 16 juillet 1895.

44 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Jeudi 22 mai

5. CHOISIR LE BIEN

a. Quel malheur le peuple de Dieu est-il déterminé à éviter ? Esaïe 3 : 12.

“Parents, si vous voulez que vos enfants soient mauvais, laissez-les faire ce qu’ils veulent.”—The Signs of the Times, 18 février 1897.b. Pourquoi l’exemple d’Anne est-il une source d’inspiration ? 1 Samuel 1 : 20-

22.

“Dès les premières lueurs de l’intelligence de son fils, Anne lui avait appris à aimer à révérer Dieu, et à se considérer comme lui appartenant.”—Patriarches et Pro-phètes, page 590 (Bâle) ou 560 (V&S). “Pendant les trois premières années de la vie de Samuel le prophète, sa mère lui apprit minutieusement à distinguer le bien du mal.”—Child Guidance, page 197.c. Citez des choses à enseigner durant le bas âge et l’enfance. Matthieu 5 : 8 ;

Philippiens 4 : 8.

“Il faudrait consacrer une attention toute particulière à l’éducation physique de l’enfant plutôt qu’à son éducation intellectuelle pendant les six ou sept premières an-nées de sa vie.”—Child Guidance, page 300. “Les enfants doivent recevoir des leçons de pureté dès leur tendre enfance. Les mères ne peuvent commencer trop tôt à remplir l’esprit de leurs enfants avec des pensées pures et saintes. Une des façons de le faire est de faire que tout soit propre et pur autour d’eux. Mamans, si vous voulez que les pensées de vos enfants soient pures, que leur environnement le soit aussi. Que leurs chambres soient d’un ordre et d’une propreté méticuleux. Apprenez-leur à prendre soin de leurs vêtements.”—Counsels on Health, page 103.

Vendredi 23 mai

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 35

1. Que peuvent faire les deux parents pendant la grossesse pour le caractère de leur futur bébé ?

2. Comment la manière de nourrir un petit enfant affecte-t-elle son caractère ?3. Pourquoi devons-nous faire attention au comportement de nos enfants lors

des cultes publics ?4. Comment bien des gens comprennent-ils mal ce qu’est le vrai amour parental ?5. Quelle priorité d’Anne devrions-nous partager aujourd’hui ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 45

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Leçon 9 Sabbat 31 mai 2008

L’éducation à l’âge de l’école primaire

“Or, l’enfant croissait et se fortifiait. Il était rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.” (Luc 2 : 40).

“C’est dans la vie de Christ que réside le seul modèle sûr pour tous les enfants et tous les jeunes.”—The Youth’s Instructor, 1er septembre 1873.

Lectures proposées : Jésus-Christ, chapitre 7. Le Foyer Chrétien, pages 173-185.

Dimanche 25 mai

1. DIEU PROTÉGEA SON FILS

a. Quelle expérience du début de la vie de Jésus révèle comment Dieu insiste sur l’importance d’une petite enfance calme et paisible ? Matthieu 2 : 1, 9-15.

“L’Eternel fit en sorte que Joseph pût préserver sa propre vie, celles de Jésus et de sa mère, en les faisant fuir vers l’Egypte. Il pourvut aux besoins de leur voyage et de leur séjour en Egypte en poussant les sages de l’orient à aller à la recherche de l’enfant Jésus et à lui apporter des offrandes de valeur pour l’honorer. … Les parents terrestres de Jésus étaient pauvres. Les cadeaux qui leur furent apportés par les sages les sustentèrent tandis qu’ils demeurèrent dans ce pays étranger.”—The Spirit of Pro-phecy, volume 2, page 26.

b. Où les parents de Jésus furent-ils conduits plus tard au lieu de rester en Egypte et pourquoi ? Matthieu 2 : 19-23.

“L’enfance et la jeunesse de Jésus sont un exemple pour les parents comme pour les enfants ; plus les périodes de l’enfance et de l’adolescence passent tranquillement et inaperçues, plus elles sont naturelles et dépourvues d’excitation artificielle, moins il y aura de danger pour les enfants et plus ce sera favorable à la formation d’un caractère pur empreint de simplicité naturelle et d’une vraie valeur morale.”—Lift Him Up, page 32.

46 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Lundi 26 mai

2. ENSEIGNER DOUCEUR ET MISÉRICORDE

a. Pourquoi, dans le monde actuel d’excitation artificielle, de bruit et de dis-tractions, les parents doivent-ils faire de gros efforts pour assurer à leurs chers petits un environnement paisible et tranquille, favorable à leur éduca-tion ? Proverbes 1 : 33 ; Esaïe 32 : 18.

“Une leçon importante se dégage de [l’]existence humble et calme [de Jésus], ainsi que du silence des Ecritures au sujet de ses premières années. Plus une vie d’en-fant, exempte d’excitation artificielle, est tranquille et simple, en harmonie avec la nature, plus elle est favorable au développement de sa vigueur physique et mentale et de sa force spirituelle.”—Jésus-Christ, pages 57-58.

b. Si déménager pour un lieu plus paisible et sacrifier du temps pour nos en-fants semblent incommode, que devrions-nous considérer en tant que pa-rents ?

“L’église a besoin d’hommes à l’esprit doux et paisible qui soient persévérants et patients. Qu’ils apprennent ces attributs par les rapports familiaux. Que les parents pensent beaucoup plus aux intérêts éternels de leurs enfants qu’à leur confort ac-tuel.”—Child Guidance, pages 267-268.

“L’éducation et la formation d’enfants chrétiens est le meilleur service que des parents puissent rendre à Dieu.”—The Adventist Home, page 268.

c. Dans le cas de Jésus, quelles leçons importantes prévalaient dans l’école du foyer sous la tutelle de Joseph et de Marie ? Psaume 116 : 5 ; Luc 2 : 40 ; Jacques 5 : 11 (dernière partie).

“Jésus était la source de la miséricorde guérissante pour le monde ; et au cours des années qu’il passa reclus à Nazareth, un courant de sympathie et de tendresse émanait de lui. Sa présence communiquait du bonheur à tous : aux vieillards, aux affligés, aux oppressés par le poids du péché, aux enfants livrés aux jeux innocents, même aux petits animaux et aux bêtes de somme. Celui dont la parole soutient les mondes pouvait s’abaisser pour ramasser un oiseau blessé. Rien ne lui paraissait indi-gne de son attention ou de ses services.”—Jésus-Christ, page 57.

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Mardi 27 mai

3. UNE MERVEILLEUSE ÉDUCATION

a. Quel genre de choses Jésus étudia-t-il en tant que garçon, et comment pou-vons-nous tirer des leçons de son exemple ? Psaume 119 : 16 ; Job 38 : 18, 22-27, 33 ; 39 : 1-2.

“[Jésus] acquit sa connaissance ainsi que nous pouvons le faire nous-mêmes ; sa grande familiarité avec les Ecritures montre comment il s’est appliqué, dans ses premières années, à l’étude de la Parole de Dieu. La vaste bibliothèque des œuvres divines était aussi à sa disposition. Lui qui avait fait toutes choses, il étudiait mainte-nant les leçons gravées de sa propre main sur la terre, la mer et le ciel. A l’écart des souillures du monde, il tirait de la nature des trésors de connaissances scientifiques. Dès son jeune âge il fut animé d’un désir unique : celui de vivre pour faire du bien. A cet effet, la nature lui offrait ses ressources ; de nouvelles idées concernant les métho-des à suivre affluaient à son esprit tandis qu’il étudiait à cet effet la vie des plantes, des animaux et celle de l’homme.”—Jésus-Christ, page 53.

b. Quelle motivation le jeune Jésus trouvait-il à s’instruire ? Proverbes 9 : 9.

“[Jésus] s’efforçait continuellement de tirer des choses observées des illustra-tions pouvant lui servir à rendre plus clairs les oracles vivants de Dieu. Les paraboles par lesquelles il aimait, pendant son ministère, à enseigner les leçons de la vérité, montrent à quel point son esprit fut ouvert aux influences de la nature, et combien de leçons spirituelles il sut tirer de son entourage quotidien. La signification de la Parole et des œuvres de Dieu se dévoilait à Jésus, pendant qu’il s’efforçait de découvrir la raison des choses. Des êtres célestes l’assistaient, et son esprit était tout rempli de saintes pensées. Dès le premier éveil de son intelligence, il ne cessa de croître en grâce spirituelle et en connaissance de la vérité. Tout enfant peut s’instruire comme Jésus l’a fait. Si nous nous efforçons d’ap-prendre à connaître notre Père céleste, au moyen de sa Parole, des anges s’approche-ront de nous, pour fortifier nos esprits, pour ennoblir et élever nos caractères. Nous deviendrons semblables au Sauveur. La contemplation de tout ce qui est beau et grand dans la nature dirige nos affections vers Dieu.”—Jésus-Christ, pages 53-54.

48 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mercredi 28 mai

4. UN INTÉRÊT PARTAGÉ

a. Quelle est l’importance de bien choisir les moments pour l’éducation ? Ec-clésiaste 3 : 1-2.

“On devrait laisser les petits courir dehors, aussi libres et joyeux que des a gneaux, et leur offrir l’occasion de poser les bases d’un organisme sain. Les parents devraient être les seuls éducateurs de leurs enfants jusqu’à l’âge de huit ou dix ans. Dès que ceux-ci en sont capables, qu’ils découvrent le grand livre de la nature.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 67.

“N’envoyez pas vos petits trop tôt à l’école. La mère doit faire bien attention en confiant la formation de l’esprit de son enfant à d’autres qu’elle. Les parents doivent être les meilleurs maîtres de leurs enfants jusqu’à ce qu’ils aient atteint huit ou dix ans.”—Christian Education, page 170.

b. Influençables et enclins à imiter leurs semblables comme le sont les enfants, pourquoi la scolarisation à l’extérieur du foyer ne doit-elle pas être préconi-sée trop tôt ? Exode 23 : 2.

“L’école au foyer devrait être un lieu où l’on enseigne aux enfants que l’œil de Dieu est sur eux et qu’il observe tout ce qu’ils font. Si cette pensée était profondément ancrée dans leur esprit, élever des enfants serait beaucoup plus facile. A l’école du foyer, nous préparons nos garçons et nos filles à aller à l’école d’église quand ils attei-gnent un âge où ils peuvent s’associer de façon plus intime à d’autres enfants.”—Ma-nuscript Releases, volume 8, page 5.

c. Quel est le plan de Dieu quand les parents ne sont pas capables d’enseigner leurs enfants à plein temps au-delà de l’âge de huit ou dix ans et pourquoi ? Job 36 : 10.

“Si des mères veulent garder leurs enfants à la maison, si elles sont compétentes et préfèrent les discipliner elles-mêmes, personne n’a d’objection à cela. Elles peu-vent le faire. Mais il faut prendre des dispositions pour que les enfants de tous ceux qui ont un lien avec l’usine agro-alimentaire et le sanatorium … [à St. Helena, Cali-fornie], soient instruits. Il faut l’établir pour parvenir au meilleur niveau.”—Selected Messages, volume 3, page 219.

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Jeudi 29 mai

5. UN BESOIN DANS CHAQUE LOCALITÉ

a. Quelle devrait être la priorité des parents quand ils choisissent le lieu où leurs enfants seront éduqués ? Psaume 101 : 3 ; 2 Corinthiens 6 : 17-18.

“Quand les parents prévoient de scolariser leurs enfants hors du foyer, ils de-vraient réaliser qu’il n’est plus sûr de les envoyer à l’école publique et devraient s’efforcer de les envoyer dans des écoles où il seront instruits sur une base scriptu-raire.”—Child Guidance, page 304. “Dans les pays où la législation oblige les parents à envoyer leurs enfants en classe, des écoles d’église devraient être ouvertes dans les localités où nous avons une communauté, même si elle n’a pas plus de six enfants.”—Témoignages, volume 2, page 533.

b. Pourquoi les écoles d’église devraient-elles être un but important ? Esaïe 54 : 13.

“Travaillez donc comme si vous deviez sauver votre propre vie en arrachant vos enfants à la marée sans cesse menaçante des influences néfastes du monde. Nous avons pris un très grand retard sur ce point. Dans bien des villes, nous devrions avoir des écoles d’église depuis des années déjà. S’il en avait été ainsi, de nombreuses localités posséderaient des représentants de la vérité qui auraient donné un caractère à l’œuvre de Dieu. Au lieu de centraliser tant de bâtiments en quelques lieux favorisés, des écoles de ce genre auraient dû être créées en bien des endroits. Qu’elles soient instituées dès aujourd’hui sous une sage direction, pour que nos enfants et nos jeunes gens soient formés dans leur propre église.”—Témoignages, volume 2, pages 533-534. “Des enfants de huit, dix ou douze ans sont assez vieux pour qu’on leur parle de leur religion personnelle. N’enseignez pas vos enfants en leur parlant d’une période future où ils seront assez vieux pour se repentir et croire en la vérité.”—Child Gui-dance, pages 490-491.

Vendredi 30 mai

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 42

1. Qu’est-ce qui caractérisait l’éducation de l’enfant Jésus ?2. Que devraient considérer les couples d’aujourd’hui qui ont des enfants ?3. Pourquoi Jésus étudiait-il la vie des plantes et des animaux ?4. Quand des enfants peuvent-ils être scolarisés sainement ?5. Qu’est-ce qui est essentiel s’agissant de l’environnement scolaire de nos enfants ?

50 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Sabbat, 7 juin 2008

Offrande spéciale pour le Champ Hongrois

La Hongrie est un pays européen de 93 030 km2. Nos pays frontaliers sont la Slovaquie, l’Autriche, la Slovénie, la Croa-tie, la Serbie, la Roumanie et l’Ukraine. Sa population dépasse les 10 millions d’âmes dont la plupart sont Catholiques. Environ 15,9% appartiennent à l’Eglise Réformée Hongroise (Cal-viniste), et 10% sont Evangéliques. Pendant de longues an-nées, la Hongrie fut l’entrée de l’Europe de l’Est, non seulement d’un point de vue mondain mais aussi pour notre église. Depuis les événements ayant eu lieu pendant la Première Guerre Mondiale, des croyants dévoués élevèrent bien haut la bannière de la vérité. Après la Conférence Générale de 1925, ils tinrent des conférences régulières à Kistelek, en présence de Frère Otto Welp, bien que les autorités fussent unies dans la volonté de les arrêter. Mais c’est la puissance de la prière qui a remporté la victoire. La Seconde Guerre Mondiale fut une autre épreuve et certains, parmi les frères fidèles prirent courageu-sement position pour la vérité et moururent de la mort des martyrs. Bien des fois nos frères risquèrent leur liberté pour diffuser les Leçons de l’Ecole du Sabbat dans les églises des pays voisins et donnèrent l’occasion aux croyants de tenir des réunions et de réorganiser les églises. Aujourd’hui, nous travaillons en tant que Champ Missionnaire Indépendant financièrement ; nous impliquons les jeunes gens, nous tentons d’utiliser l’œuvre médicale missionnaire pour répandre l’Evangile éternel. Dans bien des lieux nous essayons de toucher des gens par des cours de cuisine et des conférences médicales. Nos bureaux sont à Motyorod qui se situe près de la capitale, Budapest. Ce siège so-cial, qui n’est pas encore fini, possède des dortoirs et une résidence pour un ouvrier biblique. Nous aimerions mieux utiliser ce lieu, essayer de nouvelles méthodes pour toucher les gens de cette ville dont la population se monte à 2,5 millions. Pendant ces quelques dernières années, de nouvelles églises furent construites et cependant nous n’avons pas pu finir les bâtiments du siège. Nous remercions chacun pour son offrande et nous remercions le Seigneur pour l’aide qu’il nous apporte par l’intermédiaire de nos frères croyants qui rendra la Mission Hongroise capable d’être un phare au centre de l’Europe.

Vos frères du Champ Hongrois

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 51

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Leçon 10 Sabbat 7 juin 2008

Bases utiles dans l’éducation

“Tout est permis, mais tout n’est pas utile ; tout est permis, mais tout n’édi-fie pas. Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d’autrui.” (1 Corinthiens 10 : 23-24).

“Dieu demande à chacun de parvenir au plus haut degré possible d’utilité.”—The Signs of the Times, 18 septembre 1884.

Lectures proposées : Fundamentals of Christian Education, pages 373-380. Témoignages, volume 6, pages 492-495.

Dimanche 1er juin

1. LES DEUX PLUS GRANDS LIVRES

a. Pourquoi n’y a-t-il aucun livre pour surpasser la Bible dans l’enseignement de la réflexion aiguisée, précise, et du discernement ? Ezéchiel 44 : 23 ; Hé-breux 4 : 12 ; Apocalypse 1 : 13, 16.

“Plus que tout autre livre, [la Bible] devrait être le sujet de nos études, le grand manuel, la base de toute éducation. Nos enfants doivent être instruits des vérités qu’el-le renferme, indépendamment des habitudes et des coutumes en vogue. En agissant de la sorte, maîtres et élèves trouveront le trésor caché, l’éducation supérieure. Les vérités bibliques doivent être le guide de la vie journalière et la croix du Christ le thème qui nous révèle les leçons que nous devons apprendre et mettre en pratique. Le Christ doit être le centre de toutes nos études.”—Témoignages, volume 2, page 483.

b. Quel est le second livre d’étude ? Psaume 19 : 2-4 ; Romains 1 : 20.

“Tandis que la Bible devrait tenir la première place dans l’éducation des enfants et de la jeunesse, le livre de la nature est le suivant en importance. Les œuvres créées par Dieu témoignent de son amour et de sa puissance.”—Special Testimonies on Edu-cation, page 58.

52 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Lundi 2 juin

2. OBSTACLE À L’UTILITÉ

a. Qu’est-ce que le Seigneur a toujours appelé son peuple à fuir et pourquoi est-ce important aujourd’hui ? Esaïe 52 : 11 ; Apocalypse 18 : 4. A quels dangers les enfants et la jeunesse sont-ils exposés quand ils fréquentent les écoles publiques ?

“Ceux qui vont dans les écoles publiques fréquentent souvent des enfants moins favorisés qu’eux et qui, en dehors des heures passées en classe, sont abandonnés aux caprices de la rue. Le cœur des jeunes étant facilement impressionné, Satan emploiera les mauvais sujets pour influencer ceux qui reçoivent une éducation plus soignée. Ain-si, avant que des parents, observateurs du sabbat, se soient rendus compte de l’étendue du mal, des leçons de dépravation ont déjà souillé l’âme de leurs enfants. … [Nos enfants reçoivent-ils] dans les écoles publiques des idées qui ne sont pas en harmonie avec la Parole de Dieu ? Le péché y est-il présenté comme une offense faite à Dieu ? L’obéissance à tous les commandements de Dieu y est-elle enseignée comme le commencement de la sagesse ? Nous envoyons nos enfants à l’école du sabbat pour qu’ils apprennent à connaître la vérité, et pendant la semaine on leur inculque des idées qui sont en désaccord avec cette vérité, ce qui sème la confusion dans leur esprit. Or, cela ne devrait pas être, car si les jeunes reçoivent des notions pervertissant la vérité, qu’est-ce qui pourra contrebalancer l’influence d’une telle éducation ? Nous étonnerons-nous alors que dans de semblables circonstances, certains de nos jeunes n’apprécient pas les avantages de la religion ? qu’ils succombent à la ten-tation ? qu’ayant été négligés, ils s’adonnent à des amusements nuisibles ? Y aura-t-il lieu de s’étonner que leurs aspirations spirituelles s’affaiblissent, que leur piété s’étio-le ? L’esprit est de la même nature que la nourriture qu’on lui a donnée, on récolte ce qu’on a semé.”—Témoignages, volume 2, pages 527-528.

b. Pourquoi certains sports (la plupart du temps des compétitions d’athlétis-me) sont-ils du gaspillage ? Ecclésiaste 12 : 10 ; 1 Corinthiens 10 : 23.

“Quelles forces ne mettez-vous pas dans vos jeux de football et toutes les autres choses que vous inventez à l’image de ce que font les païens —des exercices qui ne sont une bénédiction pour personne ! Consacrez les mêmes forces à un travail utile ; ne vous sera-t-il pas plus agréable de répondre au rapport fait sur vous au grand jour de Dieu ?”—Special Testimonies on Education, page 191.

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Mardi 3 juin

3. ÉDUCATION PHYSIQUE PRATIQUE

a. Dans quelle bénédiction les jeunes peuvent-ils se réjouir ? Proverbes 20 : 29 (première partie).

“La culture physique est une partie essentielle de toute bonne méthode d’édu-cation. Les jeunes ont besoin qu’on leur enseigne comment développer leurs forces physiques, comment les conserver dans les meilleures conditions possibles et com-ment en faire bon usage dans les devoirs pratiques de la vie quotidienne. Beaucoup pensent que cela n’a rien à voir avec le devoir de l’école mais c’est une erreur. Cet apprentissage de l’utilité pratique devrait être enseigné à tout enfant au foyer et à tout élève dans les écoles. Il est bon d’introduire l’étude de la physiologie dans les écoles ; c’est une bran-che de l’éducation et tous les enfants devraient profiter de cet enseignement.”—The Signs of the Times, 14 mars 1900.

b. Qu’est-ce qui fournit une éducation physique productive ? Genèse 2 : 15 ; 3 : 19.

“Cultiver le sol est la meilleure façon de fortifier les muscles et de reposer l’es-prit. L’agriculture devrait être l’A.B.C. de l’éducation donnée dans nos écoles. C’est la première chose à faire entrer en ligne de compte ; nos écoles ne devraient pas avoir à acheter les grains, les légumes et les fruits, si nécessaires à la santé.”—Témoigna-ges, volume 2, pages 519-520.

c. Pourquoi l’étude de la physiologie et de l’hygiène devraient-elles représen-ter une part importante du programme ? Psaume 139 : 14.

“A la base de tout effort d’éducation il devrait y avoir une connaissance assurée de la physiologie et de l’hygiène.”—Education, page 221.

“Par l’étude de la physiologie, les élèves devraient être amenés à estimer la vi-gueur physique à sa juste valeur et à apprendre à la préserver, à la développer pour qu’elle participe de son mieux à la victoire dans la bataille de la vie. Il faut que les enfants apprennent très tôt les rudiments de la physiologie et de l’hygiène, dans des leçons simples et faciles. … Ils devraient comprendre combien il est important de se défendre contre la maladie en veillant à la bonne santé de chaque organe, et apprendre à venir à bout des affections et accidents banals.”—Idem, page 222.

54 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mercredi 4 juin

4. DES MUSCLES BIEN EMPLOYÉS

a. Quel fondement doit-on poser très tôt dans la vie ? Galates 5 : 13 (dernière partie).

“Lorsque l’enfant est assez grand pour être envoyé à l’école, le maître devrait coopérer avec les parents et une formation manuelle devrait constituer l’un de ses devoirs scolaires. Ils considèrent dégradant ce qui est utile comme apprendre un mé-tier par exemple ; mais de telles personnes n’ont pas une juste idée de ce qu’est la vraie dignité. Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ —qui est un avec le Père— le Commandant des courts célestes, fut l’instructeur et le guide personnel des enfants d’Israël ; parmi eux il était exigé que tout jeune apprenne à travailler. Tous devaient apprendre un métier afin qu’ils possèdent une connaissance de la vie pratique et qu’ils soient non seulement capables de subvenir à leurs propres besoins mais encore qu’ils se rendent utiles aux autres.”—Special Testimonies on Education, page 38.

“Ce n’est pas le jeu ou la simple gymnastique qui nous offrent l’exercice le plus bénéfique. On tire bien entendu un certain bienfait de l’air frais et de l’exercice des muscles ; mais mettez la même somme d’énergie à remplir des devoirs utiles et le bénéfice sera plus grand. Vous éprouverez en outre un sentiment de satisfaction car de tels exercices engendrent un sentiment d’utilité et l’approbation de la conscience pour le devoir accompli. Il faudrait éveiller chez les enfants et les jeunes l’envie de prendre de l’exercice en faisant quelque chose qui puisse être bénéfique à eux-mêmes et aux autres.”—Idem, pages 39-40.

b. Que pouvons-nous apprendre de la vie de Christ à la maison ? Luc 2 : 51.

“Dans sa vie terrestre, Christ fut un exemple pour toute la famille humaine ; à la maison il était obéissant et serviable. Il apprit le métier de charpentier et travailla de ses mains dans le petit atelier de Nazareth.”—Special Testimonies on Education, page 38.

“Quand les enfants ont l’âge requis, il faut leur donner des outils. Garçons et filles devraient apprendre à s’en servir. Vous constaterez que ce sont des élèves capa-bles.”—Manuscript Releases, volume 10, pages 325-326.

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Jeudi 5 juin

5. UNE FONDATION MENTALE SOLIDE

a. Citez quelques sujets importants pour tout étudiant. Psaume 71 : 17.

“Il est plus important d’écrire et de parler avec aisance et précision sa langue maternelle que d’étudier des langues étrangères, vivantes ou mortes.”—Education, page 265.

“Dans la classe de lecture, on apprendra à cultiver sa voix ; dans les autres clas-ses, l’enseignant veillera à ce que les élèves parlent distinctement et utilisent des mots qui expriment leurs pensées avec clarté et puissance.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 174.

“Il est indispensable de savoir orthographier correctement, écrire avec élégance et clarté et tenir des comptes.”—Idem, page 176.

“De bonne heure, les enfants apprendront à lire, écrire, calculer et faire leurs propres comptes. Ils progresseront d’étape en étape.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 136-137.

“Pour l’enseignement des mathématiques, il faut être pratique. Les jeunes, les enfants doivent apprendre non seulement à résoudre des problèmes imaginaires, mais aussi à tenir un compte exact de leurs recettes et dépenses.”—Education, page 269.

“Ne négligez pas d’enseigner à vos enfants comment préparer de la nourriture saine. En leur donnant des leçons de physiologie et de cuisine, vous leur apprenez les bases de certaines des branches éducatives les plus utiles et leur inculquez des principes qui leur serviront dans leur vie religieuse.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 104-105.

Vendredi 6 juin

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 49

1. Comment tous les sujets enseignés sont-ils centrés sur un livre d’étude prin-cipal ?

2. Quand les étudiants cherchent à comprendre la nature, sur quoi l’ensei-gnant devrait-il insister ?

3. Quels dangers sérieux les étudiants affrontent-ils à l’école publique ?4. Citez quelques bénéfices à tirer d’un programme d’agriculture.5. Quel est l’avantage spirituel de chacun des sujets cités dans cette leçon ?

56 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Leçon 11 Sabbat 14 juin 2008

L’éducation à l’âge de l’école secondaire

“Nos fils sont comme des plantes qui croissent dans leur jeunesse ; nos filles comme les colonnes sculptées qui font l’ornement des palais.” (Psaume 144 : 12).

“Le Seigneur aime les enfants et les jeunes gens, avec leurs talents neufs, leur énergie, leur courage, leur sensibilité toujours en éveil. Il désire qu’ils soient intime-ment unis avec ses messagers divins par une éducation qui leur permette de le servir d’une manière désintéressée.”—Le Ministère de la Guérison, page 333.

Lectures proposées : Le Ministère de la Guérison, pages 333-343. Education, pages 243-251.

Dimanche 8 juin

1. FAIRE DES PRIORITÉS

a. Quelle liste de priorités devrait être imprimée dans un jeune cœur plein de rêves à propos de son avenir ? 1 Timothée 6 : 5-12 ; 2 Corinthiens 4 : 18.

“Il faudrait dire aux jeunes que leur bonheur présent et futur dépend en grande partie des habitudes qu’ils auront contractées durant l’enfance et l’adolescence. Ils devraient être habitués très tôt à se soumettre, à cultiver l’abnégation et à se préoccu-per du bonheur des autres. On devrait leur apprendre à dominer un tempérament trop impulsif, à retenir les paroles d’irritation, à être toujours aimables, courtois et maîtres d’eux-mêmes.”—Le Foyer Chrétien, pages 294-295.

“Aux yeux du monde, l’argent représente la puissance ; mais du point de vue chrétien, c’est l’amour qui détient le pouvoir.”—Idem, page 186.

“Ne cédez pas à l’attrait des richesses, à la mode ou aux coutumes mondaines. Recherchez ce qui favorise la simplicité, la pureté, la santé, l’élévation morale.”—Le Ministère de la Guérison, page 307.

“Si nous ne vivons pas pour être en bénédiction aux autres, nous sommes des ser-viteurs infidèles et nous ne recevrons jamais la bénédiction céleste suivante : « C’est bien. » Mais Dieu veut un peuple particulier duquel il est écrit que Christ n’a pas honte de les appeler frères.”—The Review and Herald, 27 juin 1893.

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 57

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Lundi 9 juin

2. UN EXEMPLE POUR NOUS : JÉSUS QUI SE RENDAIT UTILE

a. Que voyait-on dans l’enfant Jésus ? Romains 12 : 1-2 ; 1 Pierre 1 : 18-19.

“Parfait comme ouvrier et comme homme, [Jésus] n’admettait pas d’imperfec-tion, même dans le maniement des outils. Par son exemple il a montré que nous devons être soigneux, et qu’un travail accompli avec exactitude est digne d’estime.”—Jésus-Christ, page 55.

b. Comment pouvons-nous suivre de plus près l’exemple du jeune Jésus ? Luc 2 : 52.

“La vie de Christ était simple et dépourvue d’orgueil et de vanité ; c’est ce qui lui attirait la faveur de Dieu et des hommes. Il ne cherchait pas à attirer l’attention et à se faire remarquer. Sa vie se caractérisait par la fermeté ; toutefois il était respectueux et obéissant. Il se soumettait aux restrictions imposées aux enfants. Il prenait plaisir à remplir ses obligations envers ses parents et la société sans renoncer à ses principes et sans être contaminé par les influences impures qui l’entouraient à Nazareth.”—The Youth’s Instructor, 1er septembre 1873.

“Les parents doivent accroître leur attention afin que leurs enfants ne soient pas perdus pour Dieu. Si l’on considérait qu’il est aussi important pour un jeune de possé-der un beau caractère et d’aimables dispositions que d’imiter les modes vestimentai-res et comportementales du monde, là où nous voyons aujourd’hui un jeune arriver à la vie active en étant préparé à exercer une influence ennoblissante sur la société, on en verrait des centaines. … Si les pères et les mères ne jouent pas leur rôle avec fidélité, les efforts des meilleurs maîtres donneront souvent peu de fruits.”—Fundamentals of Christian Edu-cation, pages 69-70.

“Avec quel soin les parents ne devraient-ils pas préserver leurs enfants des ha-bitudes de négligence, d’insouciance et de dissolution ! Pères et mères, avez-vous conscience de votre responsabilité ? Laissez-vous vos enfants se réunir avec d’autres enfants sans que vous soyez présents pour savoir quel genre d’éducation ils reçoi-vent ? Ne leur permettez pas d’être seuls avec d’autres enfants.”—Child Guidance, page 114.

58 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mardi 10 juin

3. UN PROGRAMME CENTRÉ SUR CHRIST

a. Qu’est-ce qui est capital quand on établit un programme chrétien ? Psaume 127 : 1.

“Toute école secondaire devrait avoir pour objectif principal d’enseigner de fa-çon approfondie les matières de base.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 169.

“Il ne faudrait jamais perdre de vue que le chant est un précieux moyen d’éduca-tion. Ces hymnes purs et doux, chantons-les chez nous, et la bonne humeur, l’espoir, la joie remplaceront les paroles de blâme. Chantons-les à l’école, et les élèves se sen-tiront plus près de Dieu, de leurs maîtres, plus près les uns des autres.”—Education, page 191.

b. Comment les principes vitaux du vrai christianisme peuvent-il être ensei-gnés même dans des matières comme la géographie et l’histoire ?

“C’est la connaissance qui éveille la sympathie, et celle-ci est la source de tout ministère efficace. Si nous voulons éveiller chez les enfants et les jeunes la sympa-thie et l’esprit de dévouement à l’égard des millions d’êtres qui souffrent dans les pays lointains, apprenons-leur à connaître ces terres et ces gens. Nos écoles peuvent y contribuer largement. Au lieu de nous attarder sur les exploits d’Alexandre ou de Na-poléon, faisons-leur étudier la vie de l’apôtre Paul, de Martin Luther, Moffat, Livings-tone, Carey ; parlons-leur du travail missionnaire d’aujourd’hui. Au lieu d’encombrer leur mémoire d’une foule de noms et de théories qui ne concernent en rien leur vie, et auxquels, une fois partis de l’école, ils n’adresseront pas une pensée, apprenons-leur à connaître tous les pays à la lumière des efforts missionnaires, renseignons-les sur ces peuples et leurs besoins.”—Education, page 302.

“Quand les intelligences célestes verront qu’il n’est plus permis aux hommes de proclamer la vérité, l’Esprit de Dieu se saisira des enfants et accomplira par eux l’œuvre que les aînés ne pourront plus poursuivre parce qu’ils en seront empêchés. Nos écoles d’église ont reçu de Dieu l’ordre de préparer les enfants pour cette grande tâche.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 142.

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 59

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Mercredi 11 juin

4. UNE SCIENCE QUI HONORE DIEU

a. Pourquoi les sujets intermédiaires peuvent-ils être d’un grand intérêt ? Ro-mains 11 : 33.

“Nous ne voulons pas décourager l’étude ni déprécier la culture et la discipline mentale. Dieu désire nous voir étudier tant que nous vivons dans ce monde. Toute occasion de se cultiver doit être saisie. Il est nécessaire de consolider nos facultés en les exerçant, de former et de développer notre esprit en étudiant assidûment, mais pendant ce temps, le cœur risque de devenir la proie des illusions. L’âme doit recevoir la sagesse d’en haut. … L’home ne doit pas juger la Bible en fonction de ses idées sur la science, c’est la science qui doit être jugée en fonction de ce modèle infaillible. Il ne faut pas cependant négliger l’étude des sciences. Des livres sont donc né-cessaires, mais ils doivent être en harmonie avec la Bible, norme parfaite. Ces livres devraient remplacer un grand nombre de ceux qui se trouvent actuellement entre les mains des étudiants. Dieu est l’auteur de la science. La recherche scientifique ouvre à l’esprit de vas-tes domaines de pensée et d’informations, permettant d’appréhender Dieu dans ses œuvres. L’ignorance soutient parfois le scepticisme quand elle se réfère à la science, mais au lieu de défendre le scepticisme, la véritable science offre de nouvelles preuves de la sagesse et de la puissance de Dieu. Lorsqu’elles sont correctement comprises, la science et la Parole écrite s’accordent, chacune éclairant l’autre. Elles nous con-duisent toutes deux à Dieu en nous faisant connaître les lois sages et bénéfiques avec lesquelles il opère. Quand l’étudiant reconnaît en Dieu la source de toute connaissance et l’honore en soumettant son esprit et son caractère à sa Parole pour qu’elle les façonne, il est en droit de proclamer cette promesse de Dieu : « J’honorerai celui qui m’honore » (1 Samuel 2 : 30). Plus l’intelligence est cultivée avec sérieux, plus elle sera efficace au service de Dieu si elle est placée sous le contrôle de l’Esprit.”—Conseils aux Edu-cateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 343-344.

b. Qu’est-ce que même les enfants peuvent apprendre à faire pour les malades et ceux qui souffrent ? 1 Thessaloniciens 5 : 17 ; Jacques 5 : 15.

“Le maître doit […] instruire [les enfants] des vérités spéciales à notre époque et les former pour un travail missionnaire pratique. Il doit être enrôlé dans l’armée de ceux qui travaillent en faveur des malades et des souffrants. Les enfants peuvent parti-ciper à l’œuvre missionnaire et aider à la faire progresser par leurs faibles moyens.”—Témoignages, volume 2, page 537.

60 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Jeudi 12 juin

5. PRATIQUE PAR-DESSUS TOUT

a. Quels sont quelques-uns des buts importants que nous devrions avoir pour notre jeunesse ? Comment et pourquoi peuvent-ils être encouragés ? Psaume 144 : 12 ; Daniel 1 : 17.

“Aujourd’hui comme au temps d’Israël, tous les jeunes devraient être initiés aux tâches de la vie. Chacun d’eux devrait apprendre un métier manuel grâce auquel, si besoin est, il pourra gagner sa vie.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 247.

“Les jeunes filles devraient apprendre à confectionner des vêtements, à couper, coudre et raccommoder ; elles seraient ainsi prêtes à remplir les tâches pratiques de la vie. Pour les jeunes gens, il devrait y avoir des établissements où ils pourraient apprendre différents métiers qui mettraient en œuvre tous leurs muscles aussi bien que leurs facultés mentales. Si la jeunesse ne peut bénéficier que d’un versant de l’éducation, lequel lui sera le plus profitable —la connaissance des sciences avec tous les inconvénients pour la santé et la vie, ou la connaissance du travail pratique ? Sans hésiter nous répondons, le deuxième aspect. S’il faut en négliger un, que ce soit l’étude livresque.”—Counsels on Health, page 180.

“N’enseignons pas aux étudiants l’agriculture en théorie seulement, mais aussi en pratique. Qu’ils apprennent tout ce qu’il est possible d’apprendre à propos de la nature, de la préparation du sol, des différentes récoltes, des meilleures méthodes de production ; qu’ils mettent aussi leur savoir en pratique ! … Un tel désir [travailler du mieux possible], joint à l’effet tonifiant de ce travail, du soleil, de l’air pur, fera naître un goût pour l’agriculture qui décidera du choix du métier chez beaucoup de jeunes. Ainsi peut-être pourrait être renversé le courant qui entraîne maintenant tant de gens vers les grandes villes.”—Education, pages 248-249.

Vendredi 13 juin

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 53

1. Quel changement est nécessaire dans le cœur d’esprits trop matérialistes ?2. Comment Jésus différait-il de la plupart de nos jeunes et qu’est-ce que cela

démontre ?3. Comment l’esprit de service peut-il être mêlé aux apprentissages fondamen-

taux ?4. De quelle façon la vraie science peut-elle être en bénédiction au monde ?5. Comment de meilleures études agricoles peuvent-elles aider la société

d’aujourd’hui ?

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 61

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Leçon 12 Sabbat 21 juin 2008

Une éducation poussée

“Fortifie-toi dans la grâce qui est en Jésus-Christ. Et ce que tu as entendu de moi en présence de beaucoup de témoins, confie-le à des hommes fidèles, qui soient capables de l’enseigner aussi à d’autres.” (2 Timothée 2 : 1-2).

“[Le Seigneur] nous a appelés hors du monde afin que nous soyons des témoins de sa vérité. Partout dans nos rangs, des jeunes gens et des jeunes filles devraient être préparés pour occuper des postes de confiance et exercer une influence salutaire.”—Témoignages, volume 2, page 487.

Lectures proposées : Témoignages, volume 3, pages 169-174. Testimonies, volume 4, pages 648-653 (voir volume 3,

page 122). Education, pages 53-59. Patriarches et Prophètes, chapitre 58.

Dimanche 15 juin

1. ÉDUCATION POUSSÉE

a. Quel était le plan de Dieu pour l’éducation des Hébreux et comment une éducation poussée était-elle disponible pour ceux qui étaient appelés à ensei-gner ? Psaume 32 : 8 ; Malachie 2 : 7.

“Les grandes vérités de la providence de Dieu et de la vie future étaient ainsi inculquées aux jeunes esprits ; on leur apprenait à voir Dieu à la fois dans les scènes de la nature et dans les paroles de la Révélation. … Telle fut l’éducation de Moïse dans l’humble chaumière de Gossen ; de Samuel sur les genoux de la fidèle Anne ; de David dans la cabane de montagne à Bethlehem ; de Daniel avant que la captivité l’éloignât de la demeure de ses pères. Telles furent aussi les premières années de Jésus à Nazareth ; et telle l’éducation par laquelle Loïs, aïeule de Timothée, et Eunice, sa mère, avaient fait connaître à ce dernier les vérités des Saintes Lettres. L’établissement des écoles de prophètes fut une ressource de plus offerte à l’édu-cation de la jeunesse. Tout jeune homme qui désirait sonder plus à fond les vérités de la Parole de Dieu et rechercher la sagesse d’en haut afin de devenir docteur en Israël, y était admis.”—Patriarches et Prophètes, pages 613-614 (Bâle) ou 581-582 (V&S).

62 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Lundi 16 juin

2. FORMATION MISSIONNAIRE

a. Qu’est-ce qui révèle la puissance de la piété exercée par les écoles de prophè-tes ? 1 Samuel 19 : 20-23 ; 2 Rois 2 : 7, 11, 15.

“Le prophète, dans le sens le plus élevé du mot, est celui qui parle sous l’inspira-tion divine, qui transmet au peuple les messages qu’il a lui-même reçus de Dieu. Mais ce terme désignait aussi ceux qui, sans être aussi directement inspirés, étaient appelés à enseigner au peuple les œuvres et les voies du Seigneur. Pour former ces maîtres, Samuel organisa, selon l’ordre divin, les écoles de prophètes. Ces écoles devaient faire obstacle à la propagation de la corruption, assurer l’équilibre intellectuel et spirituel des jeunes, et favoriser le développement de la na-tion en lui donnant des chefs et des guides compétents, qui agiraient dans le respect de Dieu. Dans ce but, Samuel rassembla des jeunes gens pieux, intelligents et studieux. On les appelait « fils des prophètes ». Tandis qu’ils étudiaient la parole et les œuvres divines, la puissance vivifiante de Dieu stimulait leur esprit et leur âme, et ils rece-vaient la sagesse d’en haut. Les maîtres ne se contentaient pas de connaître la vérité divine, mais ils vivaient eux-mêmes en communion avec Dieu, et avaient reçu une part toute particulière de son Esprit.”—Education, page 54.

“Les principaux sujets d’étude de ces écoles [de prophètes] étaient la loi de Dieu, avec l’enseignement dispensé à Moïse, l’histoire sainte, la musique sacrée et la poé-sie.”—Idem, page 55.

b. A notre époque, qu’est-ce qui fait la différence entre l’école ou l’université missionnaire et l’école secondaire ? Hébreux 5 : 12-14.

“[Les écoles secondaires] sont d’une extrême importance. On y effectuera un tra-vail approfondi ; en effet, de nombreux étudiants les quitteront pour se rendre direc-tement dans le vaste champ à moissonner. Ils utiliseront alors ce qu’ils auront appris, soit en tant que représentants évangélistes, soit en tant qu’assistants dans les diverses branches de l’œuvre d’évangélisation. De nombreux ouvriers, après avoir travaillé un temps dans les champs missionnaires, éprouvent le besoin de s’instruire davantage et, grâce à leur expérience toute fraîche, sont disposés à apprécier les privilèges d’une école pour progresser plus vite. Certains ont soif de faire des études supérieures. Nos campus répondront à leurs besoins.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 164.

Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008 63

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Mardi 17 juin

3. ÉDUQUEZ, ÉDUQUEZ, ÉDUQUEZ !

a. Etant donné la solennité de l’heure actuelle, de quoi le peuple de Dieu a-t-il un urgent besoin ? 2 Timothée 2 : 1-2.

“Il faut former des ouvriers qui formeront et éduqueront d’autres ouvriers ; ainsi l’œuvre avancera et toute la communauté en sera bénie. Des hommes et des femmes seront introduits dans le troupeau à la onzième heure. S’ils sont sérieux et fidèles, le Seigneur les acceptera et travaillera par leur intermédiaire. S’ils se revêtent de Christ, leurs esprits seront remplis des trésors de la vérité céleste qu’ils communiqueront à d’autres pour qu’ils soient ensuite donnés encore à d’autres.”—The Review and He-rald, 13 mai 1902.

b. Qu’est-ce qu’on apprécie quand on est converti à Christ et sur quels thèmes pouvons-nous nous concentrer pour être en bénédiction à autrui ? Esaïe 29 : 24 ; 1 Corinthiens 14 : 31.

“Les étudiants qui veulent devenir des ouvriers de la cause de Dieu devraient apprendre à parler d’une manière simple et claire, sinon ils seront privés de la moitié de leur influence. Une élocution simple et claire, une bonne articulation, sont d’une valeur inestimable dans toutes les branches de l’œuvre. Cette qualification est indis-pensable pour ceux qui désirent devenir pasteurs, évangélistes, ouvriers bibliques ou colporteurs. Ceux qui prévoient d’entrer dans l’une de ces branches devraient ap-prendre comment utiliser leur voix de telle sorte que lorsqu’ils parlent aux gens de la vérité, ils puissent faire bonne impression. Il ne faut pas qu’une mauvaise élocution fasse échec à la vérité.”—Testimonies, volume 6, page 380. “Il faudrait donner aux étudiants une éducation qui les qualifie pour remporter du succès dans leurs entreprises. Les matières de base doivent être enseignées intégra-lement et à fond. La comptabilité doit être considérée de la même importance que la grammaire.”—Sermons and Talks, volume 1, pages 28-29. “Une connaissance scientifique dans tous les domaines est une puissance, et il entre dans les desseins de Dieu que les disciplines supérieures de la science soient enseignées dans nos écoles en vue de l’œuvre qui doit précéder les dernières scènes de l’histoire de notre monde.”—Pour un Bon Equilibre Mental et Spirituel, volume 1, page 372. “[Dieu] appelle également de nombreuses recrues à s’inscrire dans nos écoles missionnaires médicales pour obtenir une formation rapide et approfondie en vue du service. Certains n’auront pas besoin de passer autant de temps que d’autres dans ces écoles.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, pages 379-380.

64 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mercredi 18 juin

4. DES DOMAINES D’ÉTUDE VITAUX

a. Comment l’histoire peut-elle revêtir une grande valeur dans nos écoles mis-sionnaires ? Esaïe 52 : 10 ; 1 Corinthiens 1 : 27-29. Quelle autre chose est également importante ?

“Il ne faudrait cependant pas condamner certaines études historiques. On ensei-gnait l’histoire sacrée dans les écoles des prophètes, on y montrait l’intervention di-vine dans les annales des nations. C’est à ce point de vue qu’il nous faut aussi étudier l’histoire aujourd’hui. Nous devons y voir l’accomplissement de la prophétie, l’œuvre de la Providence dans les grands mouvements de réforme et les événements qui abou-tiront au dernier conflit.”—Le Ministère de la Guérison, page 378.

“Tous nos lycées et écoles d’églises devraient fournir à leurs étudiants l’éduca-tion indispensable aux évangélistes et aux hommes d’affaires chrétiens.”—Funda-mentals of Christian Education, page 489.

b. Que pouvons-nous apprendre d’une expérience en école missionnaire du temps d’Elisée qui montre comment Dieu a soin des humbles situations ? 2 Rois 6 : 1-7.

“Le pasteur, le missionnaire, le maître qui savent assumer les tâches quotidiennes avec compétence verront leur influence redoubler. Bien souvent le succès, parfois même la vie du missionnaire, dépend de ses connaissances pratiques. Sa capacité à préparer un repas, à faire face à un accident, une situation imprévue, à soigner une maladie, à construire une maison, une église au besoin, marque souvent la frontière entre sa réussite et son échec.”—Education, page 250.

“Tous ceux qui envisagent de travailler dans l’évangélisation devraient entrer en contact avec nos écoles missionnaires. Ils devraient comprendre qu’il leur faut deve-nir des apprentis pour pouvoir exercer le métier de gagneurs d’âmes. Le programme de ces établissements scolaires devrait être varié. L’étude de la Bible devrait tenir la toute première place ; mais il faudrait également assurer un développement systémati-que de l’esprit et de la sociabilité, afin que les futurs ouvriers sachent comment pren-dre contact avec les gens. Tous devraient apprendre à travailler avec tact et courtoisie, sous la conduite de l’Esprit du Christ.”—Evangéliser, page 104.

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Jeudi 19 juin

5. FORMATION DE TOUS CÔTÉS

a. Comment nos institutions peuvent-elles promouvoir l’expansion de l’œuvre de Dieu par l’éducation ? Esaïe 41 : 6.

“Il m’a été clairement montré que nos écoles doivent être en rapports étroits avec nos institutions médicales, partout où s’en offre la possibilité. Les programmes de ces deux sortes d’établissements doivent être liés.”—Conseils sur la Nutrition et les Aliments, page 540. “Dieu désire que nos maisons d’édition soient de bonnes écoles tant au point de vue industriel que spirituel. … Il faut donner à tous l’occasion d’acquérir la plus grande efficacité possible, et de se familiariser avec les différentes branches du travail. S’ils sont appelés à se rendre dans d’autres champs, ils auront ainsi une formation complète et seront mieux qualifiés pour les diverses responsabilités qui les attendent. Il faut former les apprentis de telle manière qu’après avoir passé dans une institu-tion le temps nécessaire, ils puissent s’acquitter intelligemment des différents travaux de l’imprimerie.”—Témoignages, volume 3, pages 171-172. “Les apprentis et les autres ouvriers ne doivent pas être si bousculés et sous pression qu’il ne leur reste même pas le temps de prier. Les jeunes de nos maisons de publication devraient être éduqués comme l’étaient ceux des écoles de prophètes. On devrait les préparer à prendre l’œuvre en mains en de nouveaux lieux.”—Testimonies, volume 8, page 93. “Le Seigneur appelle ceux qui sont en relation avec nos écoles, nos maisons de santé et d’édition à enseigner aux jeunes à travailler pour l’Evangile. Ne consa-crons pas notre temps et notre argent à la création de centres de santé, d’industries alimentaires, de magasins diététiques et de restaurants avec une largesse telle que les autres domaines de l’œuvre soient négligés. Les jeunes adultes qui devraient s’enga-ger comme ministres de Dieu ou ouvriers bibliques, ou pour faire du porte à porte, ne devraient pas être retenus par un travail mécanique.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 401.

Vendredi 20 juin

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 56

1. Pourquoi pouvons-nous dire que le plan de Dieu concernant l’éducation est parfait dans sa simplicité ?

2. Pourquoi des études secondaires sont-elles suffisantes pour certains mais pas pour tous ?

3. Quelles études sont vitales pour préparer les ouvriers pour la moisson ?4. Pourquoi des aptitudes pratiques sont-elles si importantes pour les mission-

naires ?5. Citez une raison pour laquelle la rivalité doit être bannie des institutions.

66 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Leçon 13 Sabbat 28 juin 2008

L’œuvre finale et la dernière école

“La crainte de l’Eternel enseigne la sagesse, et l’humilité précède la gloire.” (Proverbes 15 : 33).

“La plus grande joie, la plus noble éducation que puisse nous apporter notre vie terrestre, si marquée qu’elle soit par le péché, sont de servir. Dans la vie à venir, qui ne sera pas limitée ainsi, notre plus grande joie, notre plus noble éducation seront de servir.”—Education, page 341.

Lecture proposée : Education, pages 333-341.

Dimanche 22 juin

1. DÉSIREUX DE SERVIR

a. Quelle doit être notre perspective en reconnaissant que l’éducation est un moyen au service d’un but plutôt qu’un but en elle-même ? Ephésiens 1 : 17-19.

“Christ n’a pas dit à ses disciples d’établir un séminaire à Jérusalem et d’y ras-sembler des étudiants afin qu’ils y soient instruits dans les lettres classiques. « Allez par tout le monde » a-t-il dit, « et prêchez la bonne nouvelle à toute la création », « et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Marc 16 : 15 ; Matthieu 28 : 20). Ne rassemblez pas ceux à qui Dieu a confié cette mission et ne leur faites pas croire qu’il faut qu’ils passent des années en université pour obtenir une formation pour l’œuvre de Dieu. La présence de Christ a plus de valeur que des années de forma-tion. Que nos jeunes se placent sous le joug de Christ et partent par la foi en tant que missionnaires médicaux et évangélistes, emportant avec eux cette promesse, « Voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 : 20). Qu’ils partent à deux, dépendant de Dieu et non de l’homme pour leur sagesse et leur succès. Qu’ils sondent les Ecritures et présentent ensuite les vérités divines à d’autres. Qu’ils soient guidés par les principes que Dieu a établis.”—Loma Linda Messages, pages 71-72.

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Lundi 23 juin

2. UN BESOIN QUI NE PEUT ATTENDRE

a. A quelle œuvre Dieu appelle-t-il son peuple aujourd’hui ? Esaïe 54 : 1-3.

“Le Seigneur adresse un appel à tous nos jeunes gens pour qu’ils se rendent dans nos écoles et s’y préparent rapidement en vue du service. En différents endroits, hors des villes, il faut fonder des écoles, afin que notre jeunesse puisse recevoir la prépara-tion nécessaire à l’œuvre d’évangélisation et à l’œuvre missionnaire médicale. Donnons au Seigneur l’occasion de montrer aux hommes leur devoir et d’agir sur leur esprit. Nul ne doit s’engager à servir pendant un certain nombre d’années sous la direction d’un groupe d’hommes ou dans une branche spéciale de l’œuvre du Maître. C’est le Seigneur lui-même qui appellera des hommes, comme il appela autrefois de simples pêcheurs, et il leur indiquera l’endroit où ils doivent travailler et les méthodes à employer. Certains devront quitter la charrue ou d’autres occupations pour donner le dernier avertissement aux âmes qui se perdent. Il y a de nombreuses manières de tra-vailler pour le Sauveur. Le grand Maître ouvrira l’intelligence de ses serviteurs et leur montrera les merveilles de sa Parole.”—Témoignages, volume 3, pages 438-439.

b. Décrivez une prophétie inspirée qui se réalisera bientôt. Psaume 119 : 132.

“Les besoins mondiaux sont si grands que tous ceux qui sont appelés à devenir des missionnaires médicaux ne peuvent se permettre de passer des années à se former avant d’intervenir sur le terrain. Les portes actuellement ouvertes aux messagers de l’Evangile ne tarderont pas à se fermer. Dieu appelle un grand nombre de croyants capables d’effectuer un service convenable, à proclamer le message maintenant, sans attendre d’être davantage prêts. En effet, tandis que certains tardent, l’ennemi risque de s’emparer de champs missionnaires qui maintenant s’ouvrent. … De petits groupes ayant reçu une formation adéquate dans le travail mission-naire médical et évangélique doivent aller de l’avant pour accomplir le travail confié par le Christ à ses disciples. Qu’ils évangélisent en distribuant nos publications, en présentant la vérité à ceux qu’ils rencontrent, en priant pour les malades, et, si besoin est, qu’ils les soignent, non avec des médicaments, mais avec des remèdes naturels, sans jamais oublier leur dépendance envers Dieu. En s’unissant pour enseigner et guérir, ils récolteront une abondante moisson d’âmes.”—Conseils aux Educateurs, aux Parents et aux Etudiants, page 379.

68 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Mardi 24 juin

3. DE VILLE EN VILLE

a. Quel est l’un des aspects clé de l’éducation pour l’œuvre finale et comment peut-il répandre rapidement des bénédictions ? Proverbes 15 : 33 ; Zacharie 4 : 10 (première partie).

“Dans sa grande bonté et son amour incomparable, le Seigneur a insufflé à ses instruments humains l’idée que la formation des missionnaires n’était pas complète s’ils n’avaient aucune connaissance sur la façon de soigner les malades et les souf-frants.”—Counsels on Health, page 536. “Bientôt on ne pourra plus faire de travail ministériel mais seulement du travail missionnaire médical.”—Idem, page 533. “Actuellement, tandis que le monde reçoit favorablement les enseignements des principes de la réforme sanitaire, il faudrait fournir à nos médecins le privilège de dispenser une instruction médicale à nos jeunes qui, sinon, seraient tentés d’aller dans les universités médicales du monde. Le temps viendra où il sera bien plus difficile que ça ne l’est maintenant d’organiser la formation de nos jeunes dans le domaine missionnaire médical.”—The Medical Evangelist, 1er avril 1910. “Dieu ne nous a pas confié la charge d’ériger d’immenses sanatoriums qui servi-raient d’établissements de santé pour tous ceux qui voudraient venir. Il n’est pas non plus dans son objectif que les ouvriers missionnaires médicaux passent de longues années à l’université avant d’entrer dans le champ d’action. Que les jeunes gens et les jeunes filles qui connaissent la vérité partent travailler, non dans des lieux où la vérité a été proclamée mais en des lieux où l’on n’a pas entendu le message et qu’ils y travaillent comme colporteurs et évangélistes.”—Loma Linda Messages, page 57. “Aussi longtemps que le temps de grâce continue, le colporteur trouvera des occasions de travailler. … « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre » (Matthieu 10 : 23). Si la persécution s’y propage, allez encore ailleurs.”—Tes-timonies, volume 6, page 478 (voir Témoignages, volume 2, page 624).

b. Quelle est la seule manière de prospérer aux yeux de Dieu ? 1 Corinthiens 1 : 26, 30.

“La tâche sera confiée à d’autres, à ceux qui l’apprécieront, qui en tisseront les principes dans leur existence journalière. Dieu choisira des hommes humbles qui chercheront à glorifier son nom et à faire avancer sa cause plutôt qu’à s’honorer eux-mêmes et à se mettre en avant. Il suscitera des hommes qui n’ont pas une si grande sagesse humaine, mais qui sont unis à lui et qui recherchent la force et le conseil d’en haut.”—Témoignages, volume 2, page 192.

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Mercredi 25 juin

4. SE CONCENTRER SUR LE BUT

a. Quel devrait être notre but principal quand nous cherchons à augmenter notre instruction ? 1 Corinthiens 9 : 16, 22-24.

“Ceux qui ont de l’instruction et qui se consacrent au service de Dieu peuvent rendre de plus nombreux services différents et peuvent accomplir un travail de plus grande envergure quand ils amènent des âmes à la connaissance de la vérité que ne le peuvent ceux qui n’ont pas d’instruction. Ils sont avantagés par la discipline de l’esprit qu’ils possèdent. Nous ne voulons pas le moins du monde déprécier l’instruction mais nous conseillons de la poursuivre en ayant bien conscience de la brièveté du temps et de la grande œuvre qu’il reste à accomplir avant la venue de Christ. Nous ne voulons pas que les étudiants pensent qu’ils peuvent passer de nombreuses années à acquérir de l’instruction. Qu’ils utilisent l’instruction qu’ils peuvent obtenir en un temps rai-sonnable à faire avancer l’œuvre de Dieu.”—Fundamentals of Christian Education, pages 369-370.

b. Quelle promesse est précieuse pour les enseignants essayant de remporter le défi de leur haute vocation d’éduquer des âmes pour l’éternité ? Esaïe 59 : 19.

“Dans ce travail on rencontrera des épreuves ; les maîtres éprouveront du décou-ragement quand ils verront que leur travail n’est pas toujours apprécié. Satan exercera son pouvoir sur eux et les tentera par le découragement, en les affligeant d’infirmités physiques, espérant les pousser à murmurer contre Dieu et à fermer leur esprit à sa bonté, à sa miséricorde et à son amour, ainsi qu’à l’immense poids de gloire qui sera la récompense du vainqueur. Mais Dieu conduit ces âmes à une confiance plus parfaite en leur Père céleste. Son œil est sur eux à tout instant ; s’ils crient à lui avec foi, s’ils reposent leur âme en lui quand ils ont des soucis, le Seigneur en fera de l’or purifié par le feu. Le Seigneur Jésus a dit : « Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point » (Hébreux 13 : 5). Dieu peut permettre un enchaînement de circonstances qui les conduira à fuir vers la Forteresse, à se frayer un chemin par la foi à travers d’épais-ses ténèbres vers le trône de Dieu ; car même là sa présence est dissimulée. Mais il est toujours prêt à délivrer tous ceux qui ont confiance en lui.”—Testimonies, volume 6, pages 156-157.

70 Leçons de l’école du Sabbat, 2e trimestre 2008

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Jeudi 26 juin

5. L’INSTRUCTION DANS L’ÉTERNITÉ

a. Au jour du jugement dernier, qu’est-ce qui sera demandé aux parents et que répondrons-nous quoi qu’il nous en coûte en cette vie ? Jérémie 13 : 20 ; Esaïe 8 : 18 ; Hébreux 2 : 13.

“En d’autres choses nous pouvons échouer, mais pour nos enfants, faisons un tra-vail consciencieux. S’ils sortent de l’éducation familiale purs et vertueux, s’ils occu-pent même la moindre, la plus petite place dans le grand plan de Dieu pour le monde, l’œuvre de notre vie ne pourra pas être taxée d’échec.”—Fundamentals of Christian Education, page 161.

b. Quelle est la gloire de l’école éternelle ? Esaïe 64 : 3 ; 1 Corinthiens 2 : 9.

“Le ciel est une école dont le champ d’études est l’univers et le maître, le Dieu infini.”—Education, page 333. “[Dans l’école de l’au-delà], toutes les questions que nous nous posons à propos de notre vie trouveront alors une réponse. Là où nous n’avions vu que perplexité, confusion, projets avortés, plans contrecarrés, nous verrons le dessein tout-puissant, victorieux, harmonieux de Dieu.”—Idem, page 337. “A mesure qu’ils se dérouleront [dans la cité de Dieu], les siècles éternels ap-porteront avec eux des révélations toujours plus glorieuses de Dieu et de son Fils. Le progrès dans l’amour, la révérence et le bonheur marchera de pair avec celui des con-naissances. Plus les hommes apprendront à connaître Dieu, plus aussi grandira leur admiration de son caractère.”—La Tragédie des Siècles, page 736 (GC 694, CI 722). “Les rachetés, et avec eux les êtres qui n’ont pas péché, trouveront dans la croix du Christ leur science et leur chant. On verra que la gloire qui resplendit sur la face du Christ c’est la gloire de l’amour qui se sacrifie.”—Jésus-Christ, pages 9-10.

Vendredi 27 juin

RÉVISION PERSONNELLE 21 h 56

1. Comment pouvons-nous relancer la formation pratique que Jésus donna à ses disciples ?

2. Pourquoi la formation médicale missionnaire a-t-elle tant de valeur pour les laïques ?

3. Comment pouvons-nous nous préparer pour l’œuvre qui doit bientôt clore l’histoire de la terre ?

4. Comment des enseignants accablés peuvent-ils être encouragés ?5. Quelle perspective devons-nous avoir dans tout ce que nous faisons dans la

vie ?

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3 maipour l’œuvre mission-

naire en Afrique(voir p. 25)

5 avrilpour le Honduras(voir p. 4)

7 juin

pour le Champ Hongrois

(voir p. 51)

Offrandes spéciales