Édition 15 - 12 janvier 2015

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dition du lundi 12 janvier 2015 | VOLUME LXXXII NO 15

- L e j o u r n a l i n d p e n d a n t d e l U n i v e r s i t d O t t a w a -

Actualits125ede la Facult des arts p. 4

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LES GEE-GEES

PREMIERS AU CANADA

LU dO vs Carleton

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L

TABLE DES MATIRES

Actualits

Retour sur les travaux du pavillon Tabaret 3125eanniversaire de la Facult des arts 4vnements de la semaine 4Centre des droits tudiants 5Chronique 6Centre de ressources autochtones 6

Revue de lanne avec la FUO et lU dO 7Revue de presse 7

Arts et culture

Soire open mic au Tea Store 8Lhumour Ottawa 9Cafs et jeux de socit Ottawa 10Mieux connatre sa scne 12Calendrier culturel 13

Sports et bien-tre

Basketbal masculin 15Retour sur le cong 16Basketball fminin 17Chronique sant 17Chronique 18toiles de la semaine 19

L

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ditorialComit ditorial deLa Rotonde [email protected]

la qute despaces pour se divertirLe nouvel an signale, pour les tu-diants, un temps bien particulier.Aprs avoir pass bien assez (etparfois mme trop) de temps avec lafamille, la rentre scolaire offre fina-ement la possibilit de retisser nosiens avec nos amis. Cest ce mo-ment, alors que la dpression saison-nire rde aux alentours, quil faut serappeler de limportance de prendredu temps pour soi-mme avant que

es dures responsabilits dtudiantsnous frappent de nouveaux.

Quoique les activits de plein air et lesoires danser dans les clubs soient moinsttrayantes alors quil faut se vtir dune di-aine de couches, dinnombrables possibi-its sorent aux gens qui recherchent un

peu daventure. Le match poustouant quaivr notre quipe de basket-ball dans sa vic-oire de samedi nous en ore un exemple.

Des articles de cette dition orent dautrespossibilits : une scne humoristique enplein essor, des bars et cafs o lon peutouer des jeux de socit, sans oublier les

bars plus traditionnels et le canal Rideau,maintenant ouvert.

Mais, une poque o linteraction so-iale se fait de plus en plus par linterm-diaire des mdias sociaux, des messageriesnstantanes et des jeux vido, La Rotondeient souligner limportance du face--facet revendique des espaces universitaires quincitent faire plus que de recharger son or-

dinateur.Les 30 dernires annes ont vu natre

un discours de plus en plus complexe quiontraste les communications numrisesux communications plus traditionnelles,est--dire en personnes. Alors quil estmportant de ne pas sombrer dans les argu-

ments dmods qui soutiennent trop facile-ment que les conversations technologiquesont dpourvues dmotions, il subsisteoujours des nuances importantes entre les

deux.Au pralable, les gens ragissent beaucoup

plus aux interactions face face. Il est biendocument que lexposition des environ-nements naturels aide la concentration et

la gestion du stress. Le quotidien universi-aire, dans lequel lcran est de plus en plus

prsent, bncierait particulirement depauses hors du numrique. De plus rcentesecherches ont tabli un parallle avec lin-eraction sociale : quoique les interactionsnterpersonnelles par lintermdiaire de laechnologie aident aussi restaurer sa capa-it de concentration et, plus gnralement,a sant mentale, un peu dinteraction face ace rapporte de bien meilleurs rsultats. De

quoi dlaisser lencabanage hivernal.Il ne faut pas non plus oublier les risques

que porte lanonymat maintenant typiquedes communications virtuelles. Alors quon

associe trop souvent la cyberintimidationaux jeunes adolescents, les recherches d-montrent que plus de 65 % des tudiantsduniversit sont victimes de harclement

virtuel. Selon les recherches du Pew Re-search Center, quoique leur prsence surinternet demeure moins importante, lesfemmes sont les victimes les plus communesdes formes de harclement les plus svres.Il ne faut que quelques instants sur la grandemajorit des serveurs de jeux vido pourconstater que les joueurs sont les victimesdun montant de violence qui dpasse de loincelle des jeux face face, comme les jeux desocit.

Ces faits nous poussent remettre en ques-

tion nos loisirs. Les tudiants gagneraientde pauses dtaches de lomniprsence dela technologie, mais encore faut-il que laconguration de lespace permette une tellechose. Les stations individuelles qui per-mettent de recharger son ordinateur entredeux cours rpondent un besoin vident,mais elles remplacent malheureusementdes espaces permettant des rencontres degroupes plus conviviales. Il ne sut que decomparer lamnagement de nouveaux di-ces comme celui de la Facult des sciencessociales ou ldice Desmarais la congura-tion de plus vieux dices comme Simard et

Arts pour voir la disparition de ces espaces.Notons, par exemple, le Dpartement dephilosophie dont les tudiants ont perdu leurlieu de rencontre en dmnageant ldiceDesmarais.

Pour que le campus soit un lieu dchanges

unique, il doit inciter les tudiants partagerleurs intrts. La nouvelle construction duCentre dapprentissage ( ct du pavillonLamoureux, au cot de 83 millions de dol-lars) ore une occasion de repenser lespacepour quil ore un meilleur quilibre entreles endroits destins ltude et ceux quipermettent aux tudiants de se runir. Sou-haitons quon retrouve plus quun caf dunechane de restauration rapide.

Il existe peu despaces sur le campus quipoussent des tudiants se runir, tel cequore le Caf Alt. Ce lieu ore une atmos-phre bien dirente des espaces fonctionunique comme la caftria. On est peut-treloin du jour o Chartwells organisera des

spectacles de musique, mais cette comparai-son permet tout de mme de distinguer les-pace, anonyme, et le lieu, dune atmosphresingulire et communautaire, qui valoriseun change divertissant et instructif. LUni-

versit dOttawa a dsesprment besoin dusecond, et ce, particulirement durant lesgrands froids.

Nos loisirs ont le potentiel de contournercette habitude de se replier sur soi-mme de-

vant lcran. La fentre temporelle est pour-tant trs courte et on sera bientt submergsde lectures, de travaux et dexamens de mi-session.

Tentons de tirer pleinement avantage dece temps phmre. En plus daronter avectmrit le vent et la neige, ceux qui se ru-nissent doivent aussi composer avec la con-guration de lespace universitaire qui devraittre bien plus convivial.

ILLUSTRATION: ANDREYGOSSE

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Actualits

3www.larotonde.ca

Christopher Bernard [email protected]

Retour sur les travaux du pavillon TabaretUn succs qui ne profite pas tout le monde

Samuel LafontaineBnvole

Il naura pas fallu beaucoupde curiosit aux tudiants deUniversit dOttawa (U dO)

pour remarquer le chantier qui

e trouvait dans le coin du pa-villon Tabaret ces derniers mois.Annoncs au mois davril 2014,es travaux de grande ampleuroncernaient autant le btiment

que le terrain en face de ldifice,t bien quils aient eu lieu dans

une discrtion relative, des cri-iques et des dcouvertes ont par-em les derniers mois.

LUniversit souhaitait donner uneure de rajeunissement lun des plusieux immeubles du campus.Marc St-Amour, du Service des im-

meubles de lU dO, a collabor aurojet en ce qui a trait aux communi -ations. En entrevue avecLa Rotonde,l est revenu sur limportance de tenir

de tels travaux non seulement suite de nombreux incidents survenus

ur la Grande Alle et impliquant desitons, des cyclistes et mme des ca-

mions de livraison, mais galementcause de problmes dinfiltration

deau dans Tabaret, un pavillonquil dcrit comme un des joyaux de

Universit dOttawa .Dans le cas du btiment, il tait pr-

u de revoir limpermabi lisat ion desmurs de fondation dans la partie plus

lest du pavillon. Quant au terrain enace de limmeuble, il fallait dabordefaire le terrassement et reconstruiree passage pitonnier en bton et enav, ramnager les espaces verts,evoir lclairage et installer des bancsour sasseoir.Laccessibilit devait galement tre

mliore pour les pitons dsirant seendre la Grande Alle, et quant laignalisation et aux cartes du campus,es changements des dernires anneses avaient rendues obsoltes.

Mais ces travaux ne font pas luna-nimit dans la communaut universi-aire. Car si laccessibilit extrieure at revue, laccessibilit lintrieur

du btiment pour les personnes mo-bilit rduite na pas t considre,ce que critique le Centre des tudiantsayant une incapacit (CEI) de la Fd-ration tudiante de lUniversit dOt-tawa (FUO) dans un communiqumis le 29 septembre dernier.

Pour le CEI, ce projet constitue un exemple de lordre des prioritsde lUniversit dOttawa . Selon le

Centre, mme si ces rnovations ex-trieures sont essentielles, il sembleny avoir aucun plan pour traiter delaccessibilit lintrieur de lUniver-sit.

Le pavillon Tabaret figure parmiles btiments les plus importants surle campus, et pourtant, il est trs inac-

cessible , affirme Alex Lpine, super-viseur des campagnes du CI.Anne-Marie Roy, prsidente de la

FUO, abonde dans le mme senset ajoute que lascenseur de Taba-ret nest mme pas assez large pouraccueillir un fauteuil roulant . Unesituation problmatique lorsque lonsait que les seules entres accessiblesdonnent au sous-sol du btiment.

M. St-Amour rpond cette critiqueen affirmant quune tude devra sefaire sur lensemble du campus afin

que lUniversit se conforme dici2025 aux nouvelles normes daccessi-

bilit prvues par la Loi sur laccessi-bilit pour les personnes handicapesde lOntario.

Je nai pas de date prcise [vous]donner, mais on voudrait faire cettetude cette anne et quelquun va soc-

cuper dinspecter le pavillon Tabaret.Aprs a, ladministration centrale vadevoir faire des choix en fonction des

recommandations , explique-t-il.Concernant le respect des chan-

ciers, M. St-Amour parle dun suc-cs , malgr un retard dans le dbutdes travaux. Un retard qui sexpliquepar la dsignation du muret qui spareTabaret du pavillon Sraphin-Marioncomme hritage patrimonial.

Ce muret tant dorigine, la villedOttawa aurait refus quil soit d-

truit et il a donc fallu revoir les plans,reportant ainsi le dbut des travaux

juin. Cependant, les travaux ont prisfin la mi-dcembre, comme prvu audpart.

Les travaux dexcavation du moisdaot auront galement permis dedcouvrir des artfacts datant des an-nes 1870-1880, soit avant le grandincendie de dcembre 1903 qui avaitravag le btiment principal de lUni-

versit dOttawa.La crmonie officielle de rouver-

ture de la Grande Alle doit avoir lieule jeudi 15 janvier prochain. Quantaux travaux damnagement paysa-

ger, ceux-ci devraient commencer ceprintemps lorsque la tempraturesera propice.

CRDITPHOTO: AYOUBBENSESSI

Malgr les rnovations du pavillon Tabaret, des amliorations demeurent ncessaires.

Le pavillon Tabaret figure parmi les btiments les plus im-portants sur le campus, et pourtant, il est trs inaccessible

- Alex Lpine, superviseur des campagnes du CI

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Actualits [email protected] janvier 2015

[email protected]

125eanniversaire de la Facult des arts

Que lui rserve la prochaine anne? Frdrique Mazerolle [email protected]

Cest cette anne que la Facultdes arts de lUniversit dOttawaclbrera son 125e anniversaire.Aprs avoir connu des hauts etdes bas dans les dernires annes,comme labolition et la suspensionde certains programmes, elle envi-sage tout de mme de grands pro-ets pour les annes venir.

Lun de ses projets, qui sadressera lensemble des tudiants inscrits la

Facult ds lanne universitaire 2015-2016, sera larrive de nouveaux coursous la cote de cours AHL (acronyme

pour Arts, humanits et littratures ).Ces cours auront pour but doffrir aux

tudiants une meilleure rflexion sur lesrts en touchant des sujets dactualit

dans plusieurs domaines. Il pourrait sagir de la reprsentation

rtistique face au changement clima-ique, de linfluence des mdias sociauxur la politique ou encore de linterac-ion, dans lre du numrique, entremage, texte et son , explique Antoni G.

Lewkowicz, doyen de la Facult des arts.Les tudiants qui dcident de pour-uivre des cours AHL auront galementoption de remplacer soit un cours de

philosophie fondamentale ou un coursde langue, que ce soit en anglais ou enranais (qui sont tous deux obligatoires

pour la majorit des tudiants inscrits a Facult), par les nouveaux cours.

Pour ce qui concerne le dpartementde thtre, la Facult sest engage, enpartenariat avec la Ville dOttawa, b-ir un thtre gomtrie variable (com-

munment appele bote noire ), ainsi

que lajout de quatre salles de rptition,qui seront situes dans la Cour des artset dont la construction devrait commen-cer dans les prochains mois. Lide dela construction dun conservatoire dethtre, qui sadresserait surtout auxtudiants francophones, est galementsur la liste de projets de la Facult.

Un partenariat plus serr avec leCarrefour de lentreprenariat est aus-si lune des priorits. Nous savonsque plusieurs tudiants diplms de laFacult des arts deviennent des entre-preneurs chevronns. Ce faisant, nousvoulons multiplier les options et pos-sibilits dentreprenariat durant la p-riode dtudes lUniversit , ajoute ledoyen.

Du ct de lAssociation tudiante dela Facult des arts (AFA), on parle ga-lement dune nouvelle campagne qui senommerait Pourquoi UOttawa? etqui viserait dabord et avant tout pro-mouvoir les raisons pour lesquelles lestudiants ont choisi la Facult des arts.

Un fonds de bourse a galement t

mis en place en lhonneur du 125e an-niversaire de la Facult. Lanne der-nire, lAFA a contribu 5000 $ aufonds dexprience tudiante du 125e

anniversaire de la Facult des arts.Le fonds aidera avec les changes, lesconfrences et les stages tudiants ltranger, les comptitions tudiantes,les bourses tudiantes et plein dautreschoses , explique Arno van Dijk, pr-sident de lAssociation tudiante.

Suppressions de programmesPar contre, mme avec ses russites etses grands projets, la Facult a tout demme souffert durant les dernires an-nes, notamment en voyant certains deses programmes abolis ou suspendus. lheure actuelle, la Facult compte son ventail plus de 100 programmes aupremier cycle, que ce soit des majeures,mineures ou des spcialisations.

La qualit et la pertinence de chacunde ces programmes sont values surune base rgulire et il est normal quedes modifications soient effectues ou

mme que certains programmes soientferms , explique M. Lewkowicz.

Les admissions aux programmes de la

majeure en tudes canadiennes et de lamajeure en administration des arts ontt fermes d au manque dadmissionsde nouveaux tudiants. La mineure entudes canadiennes est toutefois encoreen vigueur et gagne en popularit. Lan-cien programme de journalisme, en par-tenariat avec La Cit et Algonquin Colle-ge, a quant lui subi une suspension quia dur plus dun an pour tre remplacpar un programme de journalisme nu-mrique, qui acceptera ses premiresadmissions ds septembre prochain.

Malgr la perte de certains pro-grammes, le prsident de lAFA sou-ligne tout de mme le bon travail de laFacult. La Facult des arts compte

prs de 100 programmes diffrents, cequi est beaucoup. En plus, selon le clas-sement QS, cinq des neuf programmes lUniversit dOttawa qui sont classsparmi les 150 [meilleurs] dans le mondesont dans la Facult des arts. Cest unerussite dont nous sommes trs fiers ,explique M. van Dijk.

Cependant, certains programmes ontt ajouts, soit une majeure en cinmadu monde ds septembre 2015, un doc-torat en communication ds septembre2016, ainsi quune matrise en tudesdu bilinguisme, en vigueur depuis sep-tembre 2014.

Il pourrait galement y avoir des chan-gements en ce qui concerne la Facultdes tudes suprieures et postdocto-rales. Suite un rapport dun comit detravail soumis au Snat de lUniversiten octobre 2014, lune des recomman-dations serait de transfrer certaines deces tches d autres facults, dont celledes arts.

Le Snat ne sest pas encore pronon-c sur les recommandations contenuesdans ce rapport et examine actuelle-ment, via un comit de travail, la faisa-bilit de ces recommandations, quant leur implmentation , explique M.Lewkowicz.

vnements de la semaineJEUDI 15 VENDREDI 16MERCREDI 14

12 h 13 h 30 : Conf-rence What Does Cli-mate Change Adapta-tion Mean in AgrarianAsia, FSS 4006.

11 h 12 h : Zoothra-pie, 90 universit, pice152.

15 h 16 h 30 : Conf-rence Faith, Fear andFree Trade,FSS 4006.

12 h : Rouverture de laGrande Alle, Tabaret.

DIMANCHE 18

Conseil dadministrationde la FUO, temps et lieu dterminer.


De nouveaux cours, la construction dun thtre gomtrie variable et une nouvelle cam-

pagne font partie des nouveaux projets que compte mettre en place la Facult des arts.

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Actualits [email protected] 12 janvier 2015

larotonde.ca [email protected]

Universit dOttawa | University of Ottawa

CENTRE DENGAGEMENT MONDIAL ET COMMUNAUTAIRE | auservicedumonde.u Ottawa.ca Serving Others | Au service du monde uOttawa @uOVolunteer

POUR UNE RELCHE DIFFRENTE :prendre le temps de changer les choses

PROJET LOCAUXProjets avec le Bureau du dveloppement

durable (BDD) & Passeport pour ma russite

Sance dinformation :15 janvier 2015

PROJET INTERNATIONALProjet avec EntreMundos Des fourneaux cologiques

et srs et projet de reforestation au Guatemala

Sance dinformation :14 janvier 2015

Vrifiez uoCal pour les dates limites de candidatures

Recours suite aux valuations et accusations de plagiat

Le Centre des droits tudiants : nouveau nom, mme mission Christopher Bernard [email protected]

Lancien Centre de recours tu-diant est devenu le Centre des droitstudiants en mai dernier. Ce servicede la Fdration tudiante de lUni-versit dOttawa (FUO) offre unappui aux tudiants ayant des re-cours faire valoir contre lUniver-sit. La Rotonde sest entretenueavec Mireille Gervais, directricedu Centre, pour en apprendre plus

sur la mission du Centre et sur lesrecours qui soffrent aux tudiants.

La Rotonde : Quest-ce quee Centre de recours tudiant?

Quest-ce que la mission de lor-ganisme?

Mireille Gervais : Notre mission cestdaccompagner les tudiants dans touses griefs, plaintes ou recours contreU dO. On est surtout l pour apporter

plus de pouvoir aux tudiants lorsquilse retrouvent dans une situation o onetrouve vraiment une asymtrie de pou-

voirs avec linstitution. Lorsquun tudiant

e retrouve devant lUniversit, celle-ci estla fois juge et parti, donc nous on vient

pauler les tudiants. Le rle du Centre estussi de reprsenter les tudiants dans laration et la rvision des rglements sco-aires auprs de lUniversit. Depuis cettenne, on soccupe aussi des plaintes de

discrimination puisque lon a amalgame Centre de recours tudiant et le Centre

dquit en matire de droits de la per-onne.

LR :Combien dtudiants par an-ne le Centre de droits aide-t-il?

MG : En moyenne, 400 dossiers formels

par anne. a veut dire quon a environ400 personnes qui sont venues, qui ontpris un rendez-vous et avec qui on a ouvertun dossier. On ore aussi des consulta-

tions informelles, donc quand on a un tu-diant qui se prsente et qui a simplementune question. Ces consultations infor-melles comptent pour un autre 350 visites.

LR :Quel outil a sa dispositionun tudiant qui nest pas satisfaitde sa note?

MG : Premirement, la date limite pourune demande de rvision de note pour lesexamens et travaux naux est le 9 fvrier.La rvision de note cest le recours clas-sique pour les tudiants qui ne sont passatisfaits, mais ce nest pas le seul. Dansle cas de problmes de sant, les tudiants

ont aussi accs un abandon rtroactif ;cest comme si on abandonnait le cours.Au Centre de droits, on invite surtout lestudiants entrer en contact avec leursprofesseurs. Bien souvent, lorsquon ren-contre les professeurs en personne, on ar-rive un compromis qui est satisfaisant.

LR :On a peut-tre limpressionquen demandant une rvision denote, on risque de se mettre dosnotre professeur. Est-ce vraimentle cas?

MG : La peur de reprsailles est certai-nement une proccupation de plusieurs

tudiants. Nous on encourage les gens quiont des motifs srieux de ne pas avoir peurde demander une rvision. Il faut fairela dirence entre ce qui sont des motifssrieux ou non. Avoir des bonnes notesdans tous les cours sauf un, ce nest pas unmotif srieux. Si on conteste la correctiondune dissertation o lon juge que lon abien expos notre point, alors l cest plussrieux. Il faut garder en tte quon napas rellement dexemples, avec preuves lappui, o un professeur aurait fait des re-prsailles suite une demande de rvisionde note. Cependant, il faut garder les-prit que les notes peuvent baisser, ce quiprouve comment arbitraire notre systmedvaluation est.

LR : Les accusations de plagiatsont-elles courantes lU dO?

MG :Les statistiques les plus rcentes quelon a datent de 2007 2012. Par anne,

nous au Centre, on voit entre 40 et 50 casdaccusation de plagiat. Mais lorsque lonregarde les statistiques de lUniversit, onse rend compte que lU dO a des centainesde cas par anne. Donc ce nest vraimentpas la majorit des gens qui viennent cher-cher de laide. Nous, on invite fortementles tudiants accuss venir chercher delaide. Cest quelque chose qui est trsstressant et les procdures ne sont pastoujours trs justes. Souvent ltudiant estprsum coupable et le fardeau de preuvenest pas trs lourd combler pour lUni-versit. On voit beaucoup derreurs hon-ntes en matire de fraude. Une citationoublie, des guillemets qui manquent.Mme en matire de travail dquipe, cest

la responsabilit de chaque membre dugroupe de vrier que le travail remis necomporte pas de fraude, sinon ce sont tousles membres qui peuvent tre accuss.Les sanctions attribues en matire de pla-giat sont assez importantes, elles vont dela rprimande crite jusqu lexpulsion.Ce quon voit plus souvent, cest un checdu travail ou un chec du cours. a amnedes cots importants pour les tudiantscondamns, donc nous on les invite relle-ment venir nous voir pour prparer unedfense.

LR :Si on veut consulter le Centredes droits tudiants, commentest-ce que lon sy prend?

MG :Il y a deux faons : on peut premi-rement envoyer un courriel [email protected] ou sinon on peut appelerau Centre, 613-562-5800 poste 4752.


Mireille Gervais, directrice du Centre des droits tudiants.

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Actualits [email protected] janvier 2015

[email protected]

Centre de ressources autochtones

Un soutien scolaire inspirant Frdrique Mazerolle

[email protected]

Cr en 1997, le Centre de res-sources autochtones (CRA) de lUni-versit dOttawa (U dO) est lun deservices offerts par le Service dappuiau succs scolaire (SASS) du cam-

pus. Le Centre offre les mmes ser-vices de counselling et de mentorat,tout en offrant aux tudiants autoch-tones et aux membres des Premiresnations la chance davoir du soutien

sur le plan culturel et social.

Aryn Lesage, agente en extension des ser-vices aux autochtones, fait partie de lquipedu CRA depuis 2011. Jagis comme un lienentre les tudiants et la communaut. Monrle en tant quagente est daller voir destudiants autochtones dans les coles se-condaires et les communauts, ainsi que lestudiants adultes, pour promouvoir lduca-tion , explique-t-elle.

Le CRA, qui est situ au 1, rue Stewart, surle campus de lUniversit, ore un espacephysique pour les tudiants autochtonesqui veulent avoir accs des ressourceslectroniques, comme des ordinateurs etdes tlphones, ou bien des ressources bi-

bliographiques centres sur les tudes au-tochtones.

Ces livres sont normalement dispo-nibles dans les bibliothques de lUniversi-t, mais il ny a gnralement quune seulecopie pour tous les tudiants. Ici, nous en

avons qui sont seulement disponibles pourles tudiants qui frquentent le Centre ,explique Mme Lesage.

Le Centre ore galement les servicesdune ane en rsidence, Morning Star, quisoccupe des problmes de sant physique,mentale et spirituelle sur une base indivi-duelle.

Les divers services du SASS ont gale-ment des heures dsignes pour les tu-diants autochtones qui, selon Mme Lesage,pourraient tre gns daller chercherde laide. Ce type de partenariat a t inau-gur lanne dernire et selon lagente, lesconsultations de ces services par les tu-diants autochtones ont augment.

Le Service de carrire ore galement desconseils cibls pour les tudiants autoch-

tones actuels et anciens de lU dO, que cesoit pour de laide pour rdiger un curri-culum vitae ou une lettre de motivation oubien pour explorer les options de carrireque peut orir un programme.

partir de la mi-janvier jusqu la mi-mars, jorirai une srie hebdomadaire dehuit ateliers [en anglais] sur la planicationde carrire et la transition sur le march dutravail , explique Sylvie Richer du Servicede carrire.

Le CRA travaille galement avec dautresassociations dtudiants autochtones dansdautres universits, non seulement pouramliorer les services dj mis en place,mais galement pour collaborer avec euxlors dvnements culturels, comme le Pow

Wow tudiant qui se droule normalementau dbut de la session dautomne.

Selon Mme Lesage, le Centre aide nor-mment les tudiants se familiariser avecla ville dOttawa, surtout les tudiants quiviennent de petites communauts loin du

centre urbain. Comme pour nimporte quel tudiant,la transition vers les tudes postsecondairespeut tre une priode stressante et incer-taine. Pour les tudiants autochtones qui neviennent pas de la rgion, une grande villepeut leur paratre intimidante et peut mmecauser un choc culturel , ajoute-t-elle.

Elle explique galement quil semble yavoir deux catgories dtudiants autoch-tones. Les premiers sont normalement destudiants matures qui ont dj des familles,alors que les deuximes sont des tudiantsqui viennent des rgions trs loignes de laville dOttawa. Il arrive que les tudiantsressentent beaucoup de nostalgie de leurcommunaut, tant si loigns dans uneville nouvelle , dclare Mme Lesage. Elle

souligne galement le problme du trans-port, qui peut tre dicile et peut mmeprendre quelques jours pour que certainstudiants puissent revenir dans leur com-munaut respective.

Le CRA a galement une mention dans leplan Destination 2020 de lUniversit dOt-tawa quant laugmentation des tudiantsautochtones, avec plus de promotions dansles communauts, ainsi que le soutien destudiants actuels.

chaque anne, je voyage avec ce quelon appelle le Aboriginal Post-Seconda-ry Information Program pour tenter derecruter de nouveaux tudiants. Cette an-ne, nous avons organis une tourne de11 semaines et nous allons visiter plusieurs

coles dans les quatre coins de lOntarioainsi quau Qubec , ajoute Mme Lesage.

Je suis CharlieChristopher [email protected]

Jai eu beaucoup de dicults crireette chronique. Depuis jeudi matin,e sais quil ny a quun seul sujet que je

peux, que je dois aborder. Compars ce-ui-ci, tous les autres sujets semblent ba-

nals, presque insigniants. Je parle bienntendu des attentats qui ont eu lieu auournal Charlie Hebdo, la semaine der-

nire Paris. moins que vous viviez sousune roche, au cur de la Sibrie, vous tesprobablement au courant que la France a

t victime de son pire attentat terroristedepuis plus de 50 ans. Loin de moi lidede refaire le rcit des vnements trou-blants. Je crois en eet que la couverturemdiatique qui a suivi les attentats de Pa-is dans la dernire semaine a susam-

ment fait le tour de la question. Je voulais

out dabord parler des grands principes,de la libert dexpression. quel point,plus que jamais, il faut se battre pourelle-ci lorsque des groupes de gens re-usent la prmisse selon laquelle chacun droit son opinion. Je voulais insisterur le fait que lon ne peut laisser les ex -rmistes gagner en sautocensurant. Je

voulais parler du fait que le Charlie Heb-dotait un fort de libert dexpression quina jamais eu peur de la controverse pouraire respecter ce droit. Je voulais ensuite

parler douverture desprit, de respect desdirences. De pourquoi cest importantde ne pas sombrer dans le sensationna-isme, de faire la part des choses. De par-er des musulmans qui, de par le monde,

nt dnonc ces gestes. Expliquer, commeest le cas lors de chaque acte violent, quee ne sont pas trois individus qui repr-entent un groupe de plus dun milliard

dindividus. Mais pour une raison quel-onque, je narrivais pas crire sur ceujet. Jen suis venu la conclusion quea raison pour laquelle je narrivais pas crire un texte cohrent sur le sujet est

que jai toujours de la dicult saisirampleur de la tragdie qui sest droule.

Comment peut-on sexpliquer quau XXIe

icle, des gens considrent encore quilsnt la rponse absolue. Et que non seule-

ment on ne peut sopposer celle-ci, maise faire est une raison valable de mourir.

Comment est-ce que lon explique quepour certains, la socit qui leur ore laibert de religion, ne devrait pas orir laibert dexpression ceux qui ne pensent

pas comme eux? Comment est-ce quonxplique que pour certains, les carica-ures dans un journal tir, peine 100

000 exemplaires, sont si menaantes quea seule option soit douvrir le feu sur sesrateurs? Je ne sais pas sil y a vraiment

quelque chose saisir du massacre deCharlie Hebdo. Aprs tout, il est toujourshasardeux dessayer de donner du sens des gestes commis par des illumins. Ce-pendant, lorsque jentends le prsidentde la ligue catholique amricaine dire quees crateurs du Charlie Hebdoont nale-

ment t les artisans de leur propre mort,e me dis que Voltaire tait bien plus sage

que moi lorsquil a dit : Je ne suis pasdaccord avec ce que vous dites, mais jeme battrai pour que vous ayez le droit dee dire .

Chronique

CRDITPHOTO: MAYSEMATYAOUI

Le Centre de ressources autochtones est situ au 1 rue Stewart et offre diverses ressources aux tudiants autochtones.

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Actualits [email protected] 12 janvier 2015


REVUE DE PRESSEVapoter devient interdit lU of CThe Cauntlet, Universit de CalgaryLutilisation de la cigarette lectronique nest

plus accepte lintrieur des btiments du cam-pus de lUniversit de Calgary. En effet, depuisnovembre de lanne dernire, la politique en cequi a trait la cigarette sapplique tout autant la cigarette lectronique, au vapoteur person -nel et tout autre systme lectronique metteurde nicotine . La vice-prsidente aux financeset services de lUniversit albertaine, LindaDalgetty, appuie cette dcision suite un grandnombre de plaintes portes lgard de lutilisa-tion de la e-cigarette lintrieur des btiments.

Bob Cowie, physicien lU of C, admet toutefoisque nous ignorons les effets de la e-cigarettesur la sant .

Le Big Bang analys lUBCThe Ubyssey, Universit de la Colombie-Britannique

Marc Halpern, professeur de physique et dastronomie lUniversit de la Colombie-Britannique (UBC), et sonquipe de recherche ont rcemment lanc dans lespaceun tlescope leur permettant danalyser les origines de lathorie du Big Bang. Le tlescope SPIDER aurait la capa-cit de dtecter le fond dius cosmologique, soit le rayon -nement lectromagntique issu du moment de loriginede lunivers. Selon M. Halpern, cette radiation tait lar-gement prsente lors des premiers milliers dannes ducosmos. Avec ce tlescope, le professeur de lUniversit

de la Colombie-Britannique espre trouver la variable quiaurait permis lunivers de non seulement natre, maisgalement de devenir stable, tel que connu aujourdhui.

Initiative contre le harclement sexuel lU de MUdeMNouvelles,Universit de Montral

LUniversit de Montral a lanc, le 17 dcembre der-nier, sa campagne Sans oui, cest non! dans le butde prvenir le harclement et les agressions sexuelles.Cette initiative a t conue en collaboration avec leBureau dintervention en matire de harclement et laFdration des associations tudiantes du campus delUniversit de Montral (FACUM). Notre campusest un milieu dtudes, de travail et de vie qui doit de-meurer scuritaire pour tous ses membres , a armle recteur de lUniversit montralaise, Guy Breton.Ciblant le consentement sexuel, les repres et les res -sources mises la disposition des universitaires, la

Fdration tudiante souhaite que dici trois ans, lacampagne soit connue de tous les membres de la com-munaut tudiante.

Revue de lanne avec la FUO et lU dO

LAG retiendra encore lattention Christopher Bernard [email protected]

Qui dit nouvelle anne dit revuede lanne passe. La Rotonde aconsult la Fdration tudiante deUniversit dOttawa (FUO) etUniversit dOttawa (U dO) pour

voir ce quils identifient comme lesbons et les moins bons moments deanne dernire.

Dicile de faire une revue de lanne

2014 sans penser automatiquement auxvnements du printemps dernier. Ainsi,incident qui a men la suspension du

programme de hockey masculin de lUni-versit dOttawa et la publication duneonversation Facebook entre certainstudiants et leaders tudiants de lU dO

auront certainement teint lanne 2014 lU dO. Cependant, il ne faut pas ou-blier que ces vnements ont men laration dun Groupe de travail sur le res-

pect et lgalit sur le campus qui devraitemettre son rapport dici peu.

Une anne charge selon lU dOLanne 2014 aura t particulirement

harge pour lUniversit, a soulign uneporte-parole de lU dO. Lors du mois deeptembre dernier, ladministration a

ociellement ouvert son Centre de re-herche avance. Ldice, dune valeur

de 70 millions de dollars, jouera un rlecapital pour lUniversit dOttawa dansles prochaines annes alors que celle-ci

vise devenir lune des cinq plus impor-tantes universits de recherche du Cana-da dici 2020.

LU dO a aussi soulign le lancementde sa nouvelle campagne promotionnelle,soit la campagne der les conven-tions . Cest au mois de septembre quelUniversit a dvoil en grande pompecette nouvelle campagne publicitairedans le but de rafrachir le message de

linstitution. Toujours dans loptique devouloir faire comptition avec les meil-leures universits du monde, lU dOinvestira 1,5 million de dollars dans lapromotion de sa campagne publicitaire

pendant les deux prochaines annes.Plus prs de chez nous, lUniversit in-

dique quelle sest attaque au problmedu logement tudiant. Au mois de maidernier, lU dO a inaugur une nouvellersidence orant 400 nouvelles places.Le problme, qui persiste depuis des an-nes, a t accentu par le rejet du conseilmunicipal de plans visant la rnovationdun dice dappartement sur la rue Lau-rier. Plusieurs, tels que le regroupement

Action Cte-de-Sable, critiquent unemauvaise gestion du dossier en jugeant la

dmarche de lU dO imprvoyante.

Une premire mouvemente pourla FUO

Selon Anne-Marie Roy, la tenue de lapremire assemble gnrale se distinguedes vnements de lanne. Rappelonsque le quorum navait pas t atteint alorsquil a manqu aussi peu que 11 tudiantspour atteindre le nombre de participantsncessaire pour la tenue de lassemblegnrale. Faute de quorum, cette assem-

ble stait peu peu transforme en p-riode de questions houleuses.

La prsidente de la FUO mentionneaussi linauguration du Centre de re-cherche de lU dO dans son bilan de2014. loccasion de cette inauguration,la FUO avait alors interrompu un dis-cours an de protester les hausses desfrais de scolarit ainsi que pour deman-der plus dinvestissements en ducation. Le ministre de la Formation, des col-lges et universits tait prsent, et jes-pre quil a bien compris le message que

le secteur postsecondaire soure dunsous-nancement chronique. Il faut uninvestissement important de la part de laprovince pour assurer un systme ddu-cation postsecondaire abordable, acces-sible et de haute qualit , a ritr MmeRoy, en entrevue avecLa Rotonde.

La FUO identie dautres activits succs, telles que la Semaine 101, le Pow-

Wow annuel, le gala de la francophonie etlassemble activiste, o la confrence dela militante Angela Davis a monopolislattention.

ILLUSTRATION: ANDREYGOSSE

Bien quon ait rat notre quorum, je reste optimiste et je croisque nous pouvons atteindre notre quorum pour lAG de cet hi-ver qui aura lieu le mardi 24 mars 17 h au Centre des congrsdOttawa.

- Anne-Marie Roy, prsidente de la FUO

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Alexandre Millaire et Didier Pilon [email protected]

Arts et culture

www.larotonde.ca8 www.larotonde.ca

3, 2, 1 : Raise it! Lesprit du Umi se trouve une nouvelle demeure

Alexandre Millaire [email protected]

Aprs six mois dattente depuisla fermeture dite temporaire duUmi Caf, sa fameuse soire openmic est propose au Tea Storedans le March By chaque ven-dredi.

Depuis le dbut des travaux de rno-

vation au Umi Caf en juillet dernier, lacommunaut dartisans, de potes et demusiciens qui sy ralliait religieusementpour ses soires open mic a durementressenti le choc de sa fermeture. Cestpourquoi il ntait pas tonnant que leTea Store soit plein craquer vendredidernier pour la rinstauration du openmic dans son nouveau bercail. Cestfantastique , dclare Tim The TeaMan Pelletier, grant du Tea Store, cest non seulement le montant de gensqui est impressionnant, mais aussi laqualit des musiciens . Son il se dirigevers le cercle de percussionnistes qui en-toure la petite scne, nergisant la per-formance des interprtes et remplissant

les temps morts. Aprs la demi-anne

quelle a d attendre, la communaut quientoure lUmi avant ces grandes retrou-vailles se voyait bien satis faite du nouvelarrangement. Une atmosphre familialergnait dans les intimes conns de lathrie et une quarantaine de gens sen-tassaient le long des murs pour apprcierles performances.

QuoiquOttawa refoule de scnes ou-vertes, lUmi est reconnu depuis son

ouverture en 2011 comme tant un desendroits les plus accueillants en ville. Lecri de 3, 2, 1 : Raise it! est la grandetradition par laquelle la foule rehaussele niveau damour dans la salle pourchaque interprte. Ayant reu ce cri quelques reprises, cet auteur peut vousassurer que cest toujours rassurant delentendre depuis la scne, quon soitpote, musicien, raconteur amateur ouexpriment. Cest de lamour absolu ,raconte John Sol Jagodics, violonistequi se prsentait pour la premire fois la scne ouverte. Les gens peuventvenir de nimporte quel milieu et sunirdans cette belle soire . Emma Mitchell,auteure-compositrice-interprte, avoueque le Umi lui a donn la conance de

mettre son nom sur la liste, de chanterpour des gens et nalement de partagerses premires chansons originales.

Le nouvel endroit, bien clair et of-frant ptisseries et viennoiseries, res-semble beaucoup en grandeur lan-cien Umi. La dirence principale : sonnorme assortiment de plus de 300 ti-sanes et ths noirs, verts et blancs pourtous les gots. Ils ont tous le ths dont

je navais jamais mme souponn lexis-tence! , sexclame John Bainbridge, em-ploy de longue date du Umi. Grce auxeorts des amateurs de lopen mic, AlecMead et Julien DuPont, et de son htede longue date, Francesco Palozzi, cettesrie de concerts est la premire dans les15 ans du Tea Store sur la rue York, dansle March By.

Parmi les open mic qui orent une at-mosphre similaire dcoute et de recon-naissance de la bravoure de lordinairesont le Lunenberg Pub les mercredis,o chaque nouveau venu mrite un bondachat de 25 $ au St. Johns Music, leCaf Nostalgica les jeudis, sur le campusde lU dO, et le Quinns Ale House les di-manches.

CRDITPHOTO: MAYSEM ATYAOUI

Francesco Palozzi, hte de longue date dupen mic.

CRDITPHOTO: M AYSEMATYOUI

John Sol Jagodics, Alec Mead et Julian DuPont au Tea Store.

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Arts et culture [email protected] 12 janvier 2015


Maxxxed Out Mondays

Une scne en pleine effervescenceDidier Pilon

[email protected]

Larrive de la deuxime ditiondu spectacle dhumour MaxxxedOut Mondays, ce lundi 12 jan-vier, prsente loccasion parfaitede jeter un regard sur la scnehumoristique dOttawa.

Maxxxed Out Mondays est une soiremensuelle au Maxwell Bistro sur Elgin.Chaque deuxime lundi du mois, un ani-

mateur sempare du petit salon au fonddu bar pour prsenter 11 humoristes :dix prsentations de cinq minutes etune prsentation vedette de 15 minutes.Cinq de ces humoristes doivent sins-rire lavance via courriel et sont choi-is par les organisateurs, Greg Houston,

Alex Blondin et Alasdair Dooley. Lesinq autres nont qu se prsenter vnement, style scne ouverte.La vedette de ce lundi sera Daniel

Araya, un humoriste de la rgion deVaughan qui sest i nstall dans la rgionl y a quelques annes afin de poursuivea passion. Jai commenc faire dehumour quand je navais que 12 ans ,ffirme Araya. lpoque, jai fait un

numro lglise je nai maintenantplus le droit dy retourner .

Maxxxed Out Mondays nest toute-ois quun des divers vnements hu-

moristiques qui ont vu le jour dans lesderniers mois. Entre autres, une petitefoule sassemble au Oh So Good dans le

March By tous les mardis, au Patty Bo-lands les jeudis et, ds fvrier, au GluePot Pub tous les vendredis.

Ces vnements hebdomadaires ontcomme mission de donner du temps descne aux humoristes de la relve quicherchent pratiquer leur nouveau ma-triel. Performer quune seule fois parsemaine est juste assez pour maintenirson niveau , explique Blondin, hu-moriste originaire de Sudbury. Pourvraiment samliorer, il faut se jeter surscne le plus souvent possible , ajouteHouston.

En plus des scnes ouvertes hebdoma-daires, de nouveaux vnements men-suels et bimensuels offrent la chance de

voir des sk etches plus longs, qui ont ttravaills et perfectionns. Entre autres,Houston anime la soire Brew-Ha-Haau caf Raw Sugar, le premier dimanchedu mois, et la soire Grindr Comedy unefois tous les deux mois au Daily Grind.Cette dernire est de loin la plus popu-laire dans le domaine, remplissant lepetit caf ras bord lors de la derniredition. Afin de sassurer dtre de lapartie, il est possible de se procurer desbillets lavance pour seulement 5 $.

Au cours des dernires annes ,explique Houston, jai vraiment es-say de crer une place pour lhumourau sein de la scne artistique dOttawa.Tous ces gens qui vont aux vernissages,aux concerts punks, aux lancements demagazine, etc., ils aiment aussi lhu-mour. Il ne faut que trouver une faonde les inclure .

Redrum Comedy

Un espace de cration humoristique

Didier [email protected]

Plus dune douzaine dhumoristesanglophones se sont rallis danslintimit du bar Avant-Garde, jeu-di dernier, pour la soire dhumourRedrum.

Depuis maintenant un an, Redrum pr-sente, le deuxime jeudi de chaque mois,de lhumour dans sa forme la plus brute.Cette initiative dAustin Kennedy, RachelleTodd et Vilskid tente de crer un espacepour permettre aux humoristes novicesdexprimenter loin du regard scrupuleuxde lindustrie. Quoiquil y ait une soirescne ouverte tous les jours Ottawa, lafoule nest pas toujours rceptive aux hu-moristes. Lorsque je me suis lance dansla scne humoristique , raconte Vilskid, jai eu beaucoup de dicults dcrocherdu temps sur scne pour travailler monmatriel. Les soires Redrum viennent

combler cette lacune .Avec un style dhumour teint de modes-

tie, Lina Vilskid a prsent les humoristes tour de rle. Onze dentre eux ont pris lascne pour un blitz de cinq minutes, ques-tion de pratiquer leurs toutes nouvellescrations. Ensuite, lhumoriste vedette dela soire, Alasdair Dooley, a eu la chance deprsenter une prestation dune vingtainede minutes. Il va de soi que le tout ntaitpas sans accrochages : les humoristes ont maintes reprises jet regard leur car-net de notes, demand des gens do ilsviennent et, bien sr, essay quelques bla-gues qui taient sans doute plus drles surpapier. Mais ctait prcisment ces petitesimperfections qui ont donn la soiretout son charme. La vitalit vigoureuse deChristian Soza a clair la pice ; lhumour

autodrisoire de Keith Cameron a fait sou-rire et la foule a clat de rire maintes re-prises aux blagues parfaitement architectu-res de Karen McDonald.

Kennedy souligne aussi que les soiresRedrum sont toujours la recherche denouveaux talents, autant en franais quenanglais, et encourage ainsi les tudiants deluniversit y participer.

Lhumour Ottawa


Karen McDonald, une jeune humoriste qui participe aux soires dhumour Redrum.

CRDITPHOTO: M AYSEMATYAOUI

es organisateurs du spectacle dhumour : Alex Blondin, Greg Houston et Daniel Araya.

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@LaRotonde

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[email protected]

Arts et culture [email protected] janvier 2015

La Papineau Robichaud

Bnvole

4 rue Waller, OttawaSite web :theloftlounge.ca

Aussitt quon met le pied au Loft,itu sur la rue Waller Ottawa, il est

presque impossible de ne pas tre prisdune irrsistible envie de faire unebonne partie dun des nombreux jeuxqui sy trouvent.

En entrant, il est difficile de ne pasvoir les tonnes de jeux dans les grandes

tagres. Alors que nous sommesbouche be devant la collection, deserveurs et serveuses nous accueillent

avec le sourire et se font un plaisir denous expliquer le fonctionnement dea place. Il est mme possible dutili-er un nom fictif qui sera sur la fac-ure que lon vous remettra la fin.

Un total de 800 jeux est disponiblepour les clients en change de 5 $.

Jaime dire aux gens que silspensent que jeux de socit galentRisk ou Monopoly, ils ont encorebeaucoup apprendre! Nous avons

des jeux pour tous les gots et pourdiffrents nombres de personnes ,dcrit Michael Hopkins, copropri-aire du Lounge.

Ambiance chaleureuseLambiance chaleureuse et causy,

agrmente par le petit foyer lec-trique dans un des coins de la pice,est parfaite pour sinstaller quelquesheures devant un jeu avec lequel onse creuse les mninges ou bien aveclequel on rigole bien entre amis, une

bonne bire la main.Vous navez aucune ide de ce quoi

vous avez envie de jouer? Vous voulezessayer un nouveau jeu? Les serveursont toujours de bons conseils. Vousnavez qu nommer quelques jeux

que vous apprciez et ils vous arriventavec quelques suggestions. Lorsquela place nest pas trop occupe, ilsprennent mme le temps de vous ex-pliquer les rglements.

deux pas du March By, le Loft aouvert ses portes au mois de mai der-nier, aprs quAlessandro Argentinaet Michael Hopkins eurent envie departager leur amour pour les jeux desocit. On aime les jeux de socitet on sest dit que tout le monde appr-cierait jouer! , a lanc M. Hopkins. On a certainement t inspirs parle Snakes and Lattes Toronto ,ajoute-t-il.

Menu simple mais variLe pub prsente un menu simple,

mais vari et accessible, allant des piz-

zas sur pain plat, aux sandwichs, enpassant par des gaufres sucres et dedlicieux cafs pour se rchauffer encette priode froide. Au dpart, on achoisi les lments de notre menu ensuivant les conseils de quelques chefs

professionnels. On a voulu le faire as-sez gros pour satisfaire les gens quireviennent jouer chaque semaine,

mais le faire assez condens afin detoujours parvenir faire du bon tra-

vail au niveau de la nourri ture , ex-plique M. Hopkins.

Petit ct pratique, les tables envitre munies dune tablette sont pra-

tiques puisquil est possible dy d-poser les botes des jeux auxquels on

joue pour ainsi librer la table .

The Loft Board Game Lounge

MonopolatteDidier Pilon

[email protected]

640 Somerset Ouest, OttawaSite web:www.monopolatte.com

Lors de sa conception en 2012, Monopo-atte tait le premier dans son genre Ot-awa. Inspir du maintenant clbre Snakesnd Lattes Toronto, cest bien cette initia-ive de David Baitz qui a amen la culture deseux de socit dans la capitale nationale.Avec plus de 800 jeux dans sa collection,

l est facile de se perdre dans les rayons co-ors de ce petit caf. Bien heureusement,

Monopolatte a des employs parmi les plusympathiques en ville, qui guideront votreecherche, recommanderont et expliqueront

des jeux qui vous conviennent et animerontvotre soire avec enthousiasme et humour.

Leur menu, quoique simple, est parfaite-ment convenable lambiance quil cultive.Leurs paninis, grilled cheese, sucreries, plats

partager et, bien sr, leurs croustilles cuitesla marmite sauront certainement vous rap-

peler de bons souvenirs denfance. Toutefois,leurs bires et cocktails vous rappellerontaussi rapidement les plaisirs de la vie adulte. noter que leur bire mystre change toutes les quelques semaines, question demettre en vedette de petites nouveauts.

Monopolatte se distingue des autres ca-fs du genre par ses vnements spciaux.

En plus dune journe lentre libre tousles lundis, le caf encourage les gens de syrendre seul ou en petit groupe les mardis,question de faire des rencontres tout enjouant. En plus, le troisime jeudi de tousles mois, le caf organise Stop, Drop and Ro-leplay, une sance de jeux de rle sur tableouverte tous. Lun des employs du caf

joue alors le rle du matre de jeu et lance lesparticipants sur une aventure parfois lgen-daire, parfois farfelue.

Quoique le caf ait quelques jeux en fran-ais, il est important de noter que la majoritsont en anglais. Une liste sur le site web nu-mre lensemble des jeux disponibles.

CRDITPHOTO: MAYSEMATUAOUI

Cafs et jeux de socit Ottawa

vous de jouer!

CRDITPHOTO: MAYSEMATUAOUI

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chec et Malt

La Papineau RobichaudBnvole

31 Promenade du Portage, Ga-ineau

Site web : echecetmalt.com

Cest aux aires de musique de lms etde sries tlvises quil est possible des-ayer lun ou plusieurs des 500 jeux deocit disponibles sur place, en change

de 5 $. Lambiance est idale pour aller sechauer quelques heures en cet hiverrisquet. Dailleurs, les mardis soirs sont

des soires spciales pour les tudiants.Avec votre carte tudiante et en prenantune consommation, vous naurez pas be-oin de payer les 5 $ pour utiliser les jeux.chec et Malt ore un menu succinct,

mais apptissant. Notre menu cest unpeu comme du comfort food, de la nourri-ure de pub, cest sympathique, agrable,

pas particulirement dispendieux, lg-ement gourmet sans tre snob , dcrit

rik Pichette. On sest entours de gensqui avaient plus de connaissances quenous en cuisine, on a cr un menu debase. Par la suite, on a engag Francis,notre cuisinier, qui est aussi le propri-aire de lentreprise Le fou des noix, quiait des noix aromatises. Donc on a col-abor ensemble et grce lui on a t en

mesure de peauner et damliorer nosecettes .

Pichette a dcid douvrir son proprepub de jeux de socit parce quil voulaitombiner ses deux passions : les jeux eta bire. Notre chambre froide pour-ait nous permettre davoir environ 150

ortes de bires direntes. On est ren-

dus 85, donc il y a encore de la placeet on travaille l-dessus. On couvre trslarge avec direntes sortes de bires ,souligne M. Pichette.

Tout comme les autres endroits dans largion o il est possible de faire une petitepartie entre amis, les employs orent debons conseils sur la slection de jeux dis-ponibles sur place. Par contre, ce qui dif-frencie lchec et Malt des autres est quecertains employs ne sont assigns qulanimation. Ainsi, ils ont toujours assez

de temps pour vous prsenter plusieursjeux et de vous en expliquer les rgles. Ilspeuvent mme faire quelques tours avecvous pour sassurer que vous comprenezbien le principe du jeu. Aussi laise enfranais quen anglais, les animateurssavent bien cerner nos gots en termesde jeux de socit et savent rpondre nos questions lorsque lon sinterroge aucours dune partie. Les employs qui soc-cupent du service sont aussi bien leuraaire, remplissant nos verres deau au

bon moment sans trop dranger lorsquenous sommes en train de nous faire allerles mninges en pleine partie.

On est un endroit idal pour les pre -mires rencontres , lance M. Pichetteen rigolant. Tant qu rencontrerquelquun quon nest pas certain que ava cliquer, eh bien, les temps morts sontcombls par le jeu .

Raw Sugar Cafe

Didier [email protected]

692 rue Somerset OuestSite web rawsugarcafe.com

Le caf Raw Sugar, situ au cur duChinatown dOttawa, est une petite scne

qui cultive une ambiance amicale et in-time. En plus de vanter ses sucreriesvgtaliennes et sans gluten, ses biresbiologiques et ses magazines artistiques,ce tout petit lieu est un centre culturelimportant qui organise tout un ventaildvnements.

Ainsi, bien avant louverture du Loft,dchec et Malt et mme du Monopolatte,Raw Sugar organisait Beats & Boards, unesoire DJ et jeux de socit. En juin 2013,Raw Sugar et Monopolatte se sont allispour produire lvnement, donnant ain-si accs aux deux lieux ainsi qu la col-lection de 800 jeux de leur voisin. Leurpremier vnement de lanne aura lieu lemardi 13 janvier.



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Arts et culture [email protected] janvier 2015

MIEUX CONNATRE SA SCNE

House of TARG : Un classique instantanProgies, pinball et le meilleur de la scne punk, mtal et indie sous le mme toit

Lesprit de la collaboration bien vivant chez les Steamers

Sextuor power-folk fait battre du talon et sourire des dents

Alexandre [email protected]

Un grand morceau du casse-tteculturel dOttawa tombe avec

arrive de son unique arcade pinball.

Pendant 13 ans, le rve douvrir unercade bouillonnait tranquillement chez

Paul Yogi Granger et Mark McHale.Leur garage, rempli de jeux darcade,

tait alors nomm le Yogis Meat Lockert desservait la scne punk et hardcore

de la rgion. Mais lorsque celui-ci dttre dtruit, faute de larrive dun

nouveau condo, les copropritaires deentreprise ainsi que leurs maints amist amateurs se sont roul les manches

pour convertir, de peine et de misre,ancien New Bayou, au 1077 rue Bank.

Arrive House of TARG, lunique arcade

pinball de tout Ottawa, Montral etToronto. Depuis son ouverture en avril,a rponse, comme lexplique McHale, at blouissante : a a dpass toutes

nos attentes. Dtre si chaleureusementreus, non seulement de tous nos amisqui taient impliqus dans lancien es-pace, mais de tous nos nouveaux voisins,nous rend trs humbles . Avec son am-biance noire et survol te, son nouveausystme de son, son cran projection,ainsi que la batterie et les amplis mis la disposition des musiciens, le lieu est

fort apprci de groupes et adeptes dela rgion. nimporte quel moment durant ses

heures douverture, de 17 h 2 h lesjeudis et vendredis et de 11 h 2 h lessamedis et dimanches, on peut y retrou-ver des enfants en pleine fte danni-versaire, de srieux joueurs ados, destudiants universitaires et des gensdans la mi-cinquantaine qui se disentheureux davoir un endroit o foltrerpendant que leur conjoint(e) magasinedans le Glebe. Trente-cinq machinessoffrent au public, avec plus de 50 titresjouables, dont les pinballs Addams Fa-mily, Dr. Who et Iron Man, ainsi que degrands classiques dantan comme Pac-Man, Donkey Kong et Mortal Kombat.Une option allchante pour aller la (re)dcouverte de sa jeunesse, pointez-vousun dimanche soir pour le Freeplay, o

5 $ donnent accs lensemble des jeux.Le menu est simple : six diffrentes

varits de progies fai ts la main avec

de savoureuses options vgtarienneset vgtaliennes. 8 $ la petite assietteet 15 $ la grande, ces crations maison

rassasient sans trop dgarnir le porte-feuille. Et oui, il y a des progies pour ledessert. Quoiquun peu saccharins, les

cocktails originaux 7 $, Which One ?,One of Those et How Are You Now ?sont beaux, bons et pas chers.

Alexandre [email protected]

Si vous vous cherchez unxemple dune scne musicale

bien en sant, le sextuor Steamersfait preuve des possibilits ar-istiques qui stalent aux Otta-

viens. Ce projet, dmarr dans le

but de perfectionner linstrumentecondaire de chaque membre, au runir un groupe dynamique

qui emporte avec lui un riche ba-gage dexprience musicale.

Souvent il arrive que dans nos pra-iques les gens plus folky disent que leroupe commence vraiment prendre

une direction punk , explique en riantGarett Barr, guitariste du groupe, tan-dis que les punks se disent impression-ns de la qualit folk du son . Ayantdj deux albums son effectif, The

Home EP(2013) etSteammates (2014),le sextuor collecte prsentement desfonds pour endisquer leurs 14 nouvelleschansons composes depuis mai dernierpar le biais dun concert, ce vendredi 16janvier, au House of TARG.

La gense du groupe date de 2010mais est le produit de plus de 15 ansdamiti et de collaboration musicale.Lamour est palpable sur scne, commeles six voix, les guitares, le banjo, labasse, la mandoline, le ukull et labatterie sunissent dans un foudroyantmlange sonore. Les noces dun de sesmembres au Mexique ont galvanis laformation actuelle et le groupe sest

produit autant dans la rue que dans dessalons, des bars et des salles de concert,faisant notamment la premire partie deLisa Leblanc lan dernier. Ils se disentsoulags que le syndrome des bras croi-ss se dissipe peu peu dans la capitaleet que les gens se gnent moins de dan-ser comme des fous. Parfois on jouaitdes concerts o la salle en entier nouspassait au crible sans bouger et quilsvenaient nous voir par aprs dbordantdloges. [] On nest pas un groupe observer tranquillement dans un sige.On veut que tu te lves, que tu boives,que tu bouges et que tu fasses lexp-rience dOttawa! , dclare Sarah Barr,

pouse de Garett et bassiste du groupe.Steamers cite en particulier le do-

cumentaire critiquant le manque deculture dans la capitale, The City ThatFun Forgot?, comme une inspirationpour se runir et prouver que la scnelocale est bien vibrante. Lorsque La

Rotonde leur a demand sils avaientun message pour les tudiants univer-sitaires, ils rpondirent dune voix : Commencez un groupe de musique! ,certains des membres affirmant quecest lunique raison quils ont pu com-plter leurs tudes universitaires.


Une collecte de fonds pour leur nouvel album au House of Targ, aura lieu vendredi le 16

janvier, avec Jonathan Becker & the North Fields et Moonfruits.


La muraille The Wizard de Pat Buck.

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Des spectacles votre porte!

AVIS AUX TUDIANTS*

Suivez les dernires nouvelles :Visitez buzzendirect.ca pour la liste

des spectacles Buzz en direct bientt laffiche au CNA! MDIAS PARTENAIRES *Certaines restrictionssappliquent. Pour les tudiants temps plein de 13 29 ans.

12$Billets du CNA

*

AmandaGreendansTheHandmaidsTale

Photo:Rjean

Brandt

20 h Salle Southam

2224 JAN

avec lOrchestre du CNA

THE

HANDMAIDSROYAL WINNIPEGBALLET DU CANADA

Commanditaire du spectacle

LUNDI 12

Calendrier culturel | du 12 au 18 janvier 2015 | [email protected] 13 MERCREDI 14 JEUDI 15 VENDREDI 16 DIMANCHE 18SAMEDI 17

20 h :MaXXXedOut Mondays.MaxwellsBistro.

20 h :ShowcaseMondays avecJefre, Archy &Mehitabel, AStaggering Paceet Cody Parnell.ZaphodBeeblebrox.

19 h : TheGreat HornedMushroomGoddess etLiving Dead:Reanimated.Avant-Garde.

19 h : Beats &Boards, RawSugar et Monopolatte.

19 h 30 :ClybournePark. OttawaLittleTheatre.

20 h 30 :New TalentShowcase. YukYuks.

18 h : Cest ton tour!KrystalSupperclub.

20 h :

CofeehousePoetry Night:ReclaimingIndigenous

Voices. RoostersCofee House,

UniversitCarleton.

21 h :Balance andComposure.

RitualNightclub.

12 h :Rouverturede la GrandeAlle. PavillonTabaret.

15 h : Accueil

pour nouveauxtudiants.PavillonLamoureux,pice 477.

21 h : TheHellboundHepcats. CafeDeckuf.

20 h : CloudCity, LanceBaptist.

MercuryLounge.

21 h : TheGuilty Mindsand BristolHum. IrenePub.

21 h : SonicDefense,RemainsSolid, Thread.

Pressed.

16 h : LelgendaireLucky Ron.ChteauLafayette.

19 h 30 : HenriMichaux:Mouvements.Thtre duCNA.

21 h : ToughenUp! House ofTARG.

16 h : ThreeTimes Luckys/g LeslieRohonczyBand. BlackSheep Inn.

18 h 22 h :ByrdieWhiteShow. ChteauLafayette.

22 h 30 :KaraokeMondays.AtomicRooster.

20 h : Singin in the Rain. CNA.

Les Publications La Rotonde inc. sont une organisation but non-lucratif gre par un conseil dadministration (CA) de membresvotants. Vous trouverez en ligne les ordres du jour et les procs-verbaux des runions du CA, des assembles des membres ainsi que lesStatus et Rglements en vigueur qui rgissent ladministration du journal.

Pour communiquer avec les membres du conseil excutif, veuillez vous rfrer aux adresses ci-dessous.

Louis Jacques [email protected] Labelle [email protected] Imbeau [email protected]

Membres votants : Hlne Labelle, Mathieu Simard, Vronique Laverdure, Bruno Glinas-Faucher, Samuel Poulin

Membres non-votants : Marc-Andr Bonneau, Sara Ghalia, Jrme Simon, Simon-Nicolas Grandmatre

La Rotonde est la recherche de personnes afn de siger au CA en

tant que membre votant.Envoyez votre CV et votre lettre de prsentation [email protected]

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Basketball masculin

Les Gee-Gees prennent la premire position au CanadaLa Papineau RobichaudBnvole

Les deux titans du basket-ball uni-versitaire canadien se sont affrontssamedi soir au gymnase de Montpe-it devant une foule survolte. Cest

Ottawa qui a eu le dessus sur Car-eton, 68 66, alors que Johnny Be-

rhanemeskel a encore jou au hros.Les Gee-Gees prennent ainsi la ttedu classement canadien.

Cest comme un conte de fes qui sealise , a avou le co-capitaine, Gabriel

Gonthier-Dubue. Quand je suis arriv Ottawa, mon but ctait de battre Carleton.Aprs quon lait fait en mars dernier, mon

utre but ctait de les battre en saison rgu-ire. Maintenant que cest fait, il va falloir

que je me trouve un autre but , ajoute-t-ilout sourire.

Comme il fallait sy attendre, le matchest jou dans les toutes dernires secondes

de larontement. Mme sils avaient tdomins au pointage durant une grande

partie du match, les Ravens ont russi galiser la marque, 66-66, alors quil ne res-ait que 17 secondes au cadran indicateur.

Berhanemeskel simposeBerhanemeskel sest cependant impos

neuf secondes plus tard, pour marquer undeux-points. Il ne restait que trois petitesecondes quand un frisson a parcouru

la foule. Lun des joueurs toiles des Ra-vens, Philip Scrubb, a tent un lancer ensuspension pour provoquer une prolonga-tion. Sans succs.

Derouin navait que de bons mots dire sur son joueur toile. Cest trsclair pour moi quil est le meilleur joueurayant jou pour les Gee-Gees. Sa capacit bien jouer dans des situations dicilesest unique. Il ntait pas au meilleur desa forme ce soir, mais il a tout de mmeeu assez de conance pour marquer lespoints gagnants , a-t-il soulign.

Leon tirerLquipe qui tait classe premire au

Canada avant le match, les Ravens de Car-leton, ont donn une petite leon aux Gee-

Gees lors du dernier quart. Leon que lesGee-Gees ne sont pas prs doublier. Ilsperdaient par 14 points, ils se devaient doncde prendre le contrle du rythme du jeu.Ce quils ont fait, et a nous a secous unpeu , a expliqu lentraneur-chef, JamesDerouin.

Ils forment une excellente quipe etnous navons jamais dout de leur habi-lit. Cest lorsque lon doute deux quils

semblent nous le faire regretter. Cest dom-mage que nous ayons t moins vigilantslors du quatrime quart. Nous allons cer-tainement tirer une leon de a , a ajoutlautre co-capitaine, Johnny Berhanemes-kel.

Contrairement ce quon avait t ha-bitus lors des derniers matchs contre lesRavens, les Gee-Gees ont domin les troispremiers quarts, gardant une avance daumoins 12 points la majorit du temps. Ilsont dailleurs rapidement pris lavance etont empch leurs adversaires de marquerpendant les quatre premires minutes de lapartie.

Il sagissait de la premire victoire en sai-son rgulire dOttawa contre Carleton de-puis 2007.

Caleb Agada a donn un bon coup depouce son quipe en marquant 17 pointset en rcuprant 10 rebonds. Matt Plunkettet Mehdi Tihani ont aussi fait leur part,

russissant des paniers des moments op-portuns.

Montpetit plein craquerCe duel du canal Rideau tait plus quat-

tendu Ottawa. Le match achait dailleurscomplet quelques jours avant lvnement.La foule sest fait bruyante tout au long dumatch, donnant un petit coup de pouce auxlocaux. On tait prts et on savait ce quilsallaient faire. Le momentum de la foule etnotre bonne discipline nous ont aids ga-gner , a arm Gonthier-Dubue.

Malgr cette victoire lectrisante, Carle-ton aura une chance de se reprendre le 6fvrier prochain lors de la Classique de lacapitale au Centre Canadian Tire.

Ottawa recevra lUniversit Lakehead etlUniversit de Guelph la n de semaineprochaine.


Johnny Berhanemeskel a boucl lissu du match avec moins de trois secondes au cadran.

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Sports et bien-tre [email protected] janvier 2015

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Rsum du cong




Autres faits saillants- Dans un des moments les plus cocasses du match contre les Ravens, Ben Fisher,joueur polyvalent de lquipe de football, a t nomm partisan du match.

- Ancien du Gris et Grenat et lgende des Gee-Gees, Warren Ward a sign un contrat

avec le Power de Mississauga de la Ligue nationale de Basketball.

Moussa Sangar-Ponce [email protected]

Volleyball

Les 7 et 9 janvier, les joueuses de lquipe de Volleyball ont disput deux matchsdexhibition dans la rgion dOttawa contre les Martlets de lUniversit McGill et lesCarabins de lUniversit de Montral. Le Gris et Grenat a remport son match contreMcGill 3-1, mais sest inclin contre Montral en cinq manches 3-2.

Le 11 fvrier, lquipe a vaincu les Thunderwolves de lUniversit Lakehead 3-0 pouramener sa che au sein des Sports universitaires de lOntario neuf victoires et quatredfaites.

Le Gris et Grenat a remport la mdaille de bronze au tournoi Theresa Humes, quisest droul lUniversit Concordia du 2 au 4 janvier. Les joueuses ont remport leurpremier match contre les Mustangs de lUniversit Western 3 2, mais se sont incli-nes 8-5 contre quipe Qubec. Le 4 janvier, elles ont remport la mdaille de bronzeavec une victoire de 3-1 contre lUniversit Laurentienne.

Hockey

Basketball masculin

James Derouin et ses troupes se sont rendus Halifax pour participer au tournoicommmoratif Shoveller. Les Gee-Gees ont domin les quipes de la plus faible conf-rence atlantique du Sport interuniversitaire canadien. Lor a t remport aprs unevictoire de 83-62 contre Dalhousie. Mike LAfricain a t nomm lquipe des toilesdu tournoi. Alex Ratt a mme jou un nombre de minutes limit pour le Gris et Gre-nat, ce qui est un excellent signe pour la deuxime moiti de saison.Basketball fminin

Le tournoi Thunder Selects Halifax a accueilli plusieurs quipes travers le Ca -nada, dont le Gris et Grenat. Le 28 dcembre dernier, les Gee-Gees ont remport lepremier match contre Acadia, 72-56, et elles ont suivi a dune victoire de 77-50 contrelUniversit de Toronto le lendemain. Le tournoi sest termin pour lU dO aprs unedfaite de 83-73 contre lUniversit Lakehead le 30 dcembre. Kellie Ring sest d-marque en marquant 40 points et en obtenant 36 rebonds en trois matchs. ContreAcadia, Sarah Besselink a marqu 27 points.


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Basketball fminin

Une victoire limperfection Moussa Sangar-Ponce [email protected]

Le vendredi 9 janvier, les joueusesdu Gris et Grenat et des Ravens deCarleton nous ont donn un petitavant-got de ce qui allait arrivere lendemain lorsque les quipes

masculines allaient saffronter.

Les Gee-Gees comptaient plusieurs bles-es, notamment Catherine Traer, Sarah

Besslink et Jennifer Stoqua. Cependant,rce aux exploits de Krista Van Slinger-and et de Kellie Ring, elles ont russi

mpcher un pousse des Ravens pouremporter le match avec un pointage -

nal de 53-48. Il nous manquait certaineslles, mais je pense que les huit jeunes qui

nt jou ont travaill trs fort , partageentraineur chef Andy Sparks. Les deuxquipes ont commis beaucoup derreurs,u point tel quaucune dentre elles na pu

marquer plus de 60 points, seuil quellestteignent habituellement sans problme.Pour les trois premiers quarts, cest lan-

ienne de Carleton, Krista Van Slingerland,qui a men la charge du ct oensif poures Gee-Gees. Si a naurait t delle, les 48

points des Ravens auraient probablementt assez pour remporter le match. Cepen-

dant, le fait quelles narrivaient pas mar-

quer na pas eu deet sur leur superbe jeudfensif. Les deux pivots des Ravens sontplus grands et plus physiques que ceux de

lU dO. La dfensive des pivots adverses estce sur quoi lentraineur chef Andy Sparks amis laccent lors des entrainements avantle match. Je suis vraiment content de

leort [de nos petits pivots]. On a travail-l vraiment fort sur [les deux pivots] et actait vraiment la dirence dans la partie, explique-t-il. Les pivots des Ravens ontseulement russi marquer dix points lorsde toute la partie.

Malgr le fait quil y avait peu darrts dejeu, le troisime quart tait probablementun des pires quarts quOttawa a jou detoute la saison. Lors des neuf premiresminutes de jeu, les Gee-Gees ont seule-ment russi marquer un panier. Tout demme, elles nont pas donn la chance auxRavens de prendre avantage puisquellesont continu tre suocantes du ct d-fensif.

Lors du quatrime quart, Carleton a com-

menc rduire lavance du Gris et Grenat.Natasha Plaskacz, garde pour les Ravens, amarqu des paniers cls pour son quipe.Cependant, ses eorts ntaient pas assezpour contrebalancer Kellie Ring. La vt-rane tait partout lors des dix derniresminutes de jeu. Ring, qui a eu un matchtranquille, a augment la cadence lors dudernier quart, ce qui donna la victoire son quipe. La performance de Ring, aussisuperbe quelle tait, naurait t pour riensi Stephanie MacDonald ne frappait passon panier cl avec deux minutes faire.Ring, MacDonald et Van Slingerland ontni avec 11, 13 et 16 points respectivement.Malgr le fait quelles nont pas donn leurmeilleure performance, les Gee-Gees sontmaintenant premires dans leur division.

Le prochain match pour Andy Sparks etsa formation sera le 16 fvrier contre Lake-head, au pavillon Montpetit.

Faire du yoga sur le campusRoxanne BourqueBnvole

Avec le dbut du semestre, les nou-velles sances de yoga oertes sur leampus et aux alentours vont bienttommencer. La Rotondedonne la parole une bnvole qui fait avidement duoga. Jai essay deux types de yoga et

mme si jaime les deux styles, je pr-re le yin. Le yin yoga est le style qui

maide plus atteindre mes buts et estplus confortable. Il est vraiment ax sur

tirement des muscles et la relaxation.On voit vraiment une dirence en nousorsquon revient dune sance. On est

moins stress et on ressent un quilibrenergtique. Dans le yoga chaud on fait les mmes

poses que le yin yoga, mais dans une sallechaue une certaine temprature.

La chaleur aide assouplir les muscleslors on peut mieux stirer. Par contre,

je trouve que la chaleur devient lourde etempche de pratiquer certains mouve-ments assez longtemps pour quon res-sente pleinement leurs eets. De plus, jetrouve que lon sort du cours plus fatigu

et puis que bien dtendu. Jai aussi particip la sance queElevate Yoga orait lUniversit lemardi 2 dcembre au Terminus. Le courstait donn par Crystale Boisvert et taitdirent des cours habituels. Elle sestbase sur le yoga Atha qui est une basetrs pratique et le yoga Cundulini quirelche la tension dans le systme ner-veux en utilisant des mouvements rp-titifs. Boisvert ore aussi des sances deyoga chaud, Power yoga et du yin yoga .

La Rotonde a aussi rencontr deuxtudiantes de lUniversit dOttawa quiparticipent aux sances hebdomadairesde yoga les lundis dans la rsidence 90Universit et elles trouvent que ce sontdes sances trs conviviales. Nadia

Champagne partage son exprience auxsances de yoga sur le campus : Ontravaille surtout sur la respiration et onen sent vraiment les bienfaits. Ce qui est

plaisant, cest quon nest pas press etquon peut y aller notre rythme. Le pro-fesseur nous guide trs bien, cest seule-

ment dommage que le cours ne se donnequen anglais, certaines personnes pour-raient avoir du mal suivre .


Krista Van Slingerland a russi dpasser Lindsay Shotbolt de lUniversit Carleton.


Plusieurs sances de yoga dbuteront bientt sur le campus.

Chronique sant

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Chronique

Basket fminin : seront-elles capables datteindre le top 10?Moussa [email protected]

Lors du match contre les Ravens deUniversit Carleton, Andy Sparks a

dcid dutiliser une rotation de huitoueuses. Sarah Besselink est blesse etl est de mme pour le pivot Catherine

Traer. Cependant, utiliser une petiteotation pour de longues priodes ne

peut quempirer la situation pour unprogramme qui a rarement eu toutes sesoueuses en pleine sant lors des der-

nires annes.Malgr le fait que les joueuses soient

premires dans la division nord desSports universitaires de lOntario avec

une fiche de six victoires et trois d-faites, les Gee-Gees devront compterplus sur leur sant que sur leur talentpour avoir une chance de se rendre auxchampionnats provinciaux et natio-naux. Kellie Ring qui tait blesse pourpresquune saison entire est finalementen train davoir un impact sur le terrain,et Krista Van Slingerland et StephanieMacDonald se montrent tre deux desmeilleures joueuses offensives au pays.

Mais elles auront besoin daide une foisles sries arrives. Traer devrait tout desuite exercer une prsence sur le ctoffensif ainsi qu la dfensive, mais qui

sait quand elle sera de retour au jeu.Malgr la petite rotation, Sparks a

russi donner ses joueuses assez derepos. MacDonald, qui est treizime aupays avec une moyenne de 16,8 pointspar match et septime avec 27 passesvoles, nest mme pas dans le top 50 deminutes par match (elle est 93e avec unemoyenne de 27,9 minutes par match).

Il ne reste plus que dix matchs dis-puter avant les sries liminatoires et

avec seulement quatre matchs contredes quipes de calibre infrieur, chaquematch est trop important pour tre pris la lgre. Au dbut de lanne, beaucoup

pensaient que les Gee-Gees rateraientles sries, d au fait quelles ont beau-coup de jeunes joueuses et que cela taitvident en regardant le top 10 du Sportinteruniversitaire canadien. Malgr leurfiche, les Gee-Gees nont jamais t dansle top 10 cette anne. Cependant, si ellesparviennent se qualifier pour les sriesliminatoires avec une quipe en sant,un voyage pour les nationaux lUniver-sit Laval ne serait pas si fou que a.

LUniversit Saint-Paul est le collge fondateur de lUniversit dOttawa

(1848), avec qui elle a conserv un lien de fdration depuis 1965.

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dition du lundi 12 janvier 2015Volume LXXXIII NO 15

09, rue OsgoodeOttawa, OntarioK1N 6S1TEL: 613-421-4686

RDACTIONCo-Rdacteurs en chef

ara Ghalia et Marc-Andr [email protected]

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Arts et cultureDidier Pilon et Alexandre [email protected]

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Directrice de productionVronique [email protected]

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VidasteAntoi ne Simard-Legaultvide aste@ laroto nde.c a

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Prochaine parutionLundi 19 janvier 2015 La Rotonde est le journal tudiant delUniversit dOttawa, publi chaque lundipar Les Publications de La Rotonde Inc.,et distribu 2 000 copies dans la rgiondOttawa. Il est financ en partie par lesmembres de la FUO et ceux de lAssocia-tion des tudiants diplms.La Rotond enest pas responsable de

lemploi des fins diffamatoires de

ses articles ou lments graphiques,en totalit ou en partie.

L

19

souhaite remercier les contributeurs de la semaine

La Papineau Robichaud | Samuel Lafontaine | Roxanne Bourque

Merci de la part de lquipe de La Rotonde

Sports et bien-tre [email protected] 12 janvier 2015

TOILES DE LA SEMAINE

Johnny Berhanemeskel a peut-tre marqu le panier gagnantpour son quipe, mais Agada adomin les Ravens des deux ctsdu ballon. Le joueur de troisimeanne a ni avec 17 points et 10rebonds. Il a aussi marqu 8 deses 10 lancers francs.

Bien quil ait ni avec 9 points et5 rebonds, les eorts de Plunkett

vont au-del des statistiques. Sestrois-points sont venus au momento lquipe avait besoin de gros jeuxet son intensit du ct dfensif estune des raisons pour laquelle lesfrres Scrubbs ont t neutralisspour une bonne partie du match.

Van Slingerland tait prsente danstoutes les facettes du jeu lorsquellea aront son ancienne quipe. LaGee-Gee a ni avec seize points,sept rebonds, deux passes et unepasse vole.

Caleb Agada(Basketball)

Matt Plunkett(Baskteball)

Krista Van Slingerland(Basketball)

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Édition 15 - 12 janvier 2015

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