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Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 1 sur 14 UE 10 - Revêtement cutané 04/05/2018 de 16h à 18h Dr De Masson, CCA à Saint Louis Ronéotypeuse : Constance Dos Santos Ronéoficheuse : Mathilde Damez ED n°2 : Cas cliniques Les cours en lien avec cet ED sont : Cours 1 - Sémiologie dermatologique (Pr Crickx) et Cours 3 - Système immunitaire cutanée (Pr H. Bachelez), examens complémentaires du poly de dermatologie (disponible sur Moodle).

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  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 1 sur 14

    UE 10 - Revêtement cutané

    04/05/2018 de 16h à 18h

    Dr De Masson, CCA à Saint Louis

    Ronéotypeuse : Constance Dos Santos

    Ronéoficheuse : Mathilde Damez

    ED n°2 : Cas cliniques

    Les cours en lien avec cet ED sont : Cours 1 - Sémiologie dermatologique (Pr Crickx) et Cours 3 -

    Système immunitaire cutanée (Pr H. Bachelez), examens complémentaires du poly de dermatologie

    (disponible sur Moodle).

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 2 sur 14

    I - Cas clinique : « La trousse à médicaments de monsieur Gonflette »

    a) Définitions

    b) Reformulation du problème

    c) Eléments demandant explications

    d) Hypothèse diagnostique : eczéma de contact

    e) Arguments du diagnostic clinique : tests épicutanés

    II - Vignettes et QCM

    1) Cas n°1 : zona

    2) Cas n°2 : intertrigo

    3) Cas n°3 : retour de vacances sans cheveux

    4) Cas n°4 : prurit

    III - Entrainements

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 3 sur 14

    Objectifs du dossier :

    Connaître le système immunitaire cutané (cellules de Langerhans), la sémiologie (prurit, vésicules,

    pustules) l’érythrodermie et les tests épicutanés.

    I - Cas clinique : « La trousse à médicaments de monsieur Gonflette »

    Vous connaissez bien monsieur Gonflette, 38 ans, grand sportif.

    Il vous consulte pour ce qu’il pense être une allergie. En effet, le week-end dernier il a participé à un

    critérium et il a eu mal aux genoux. Il a donc sorti de sa trouve divers gels anti inflammatoires qu’il

    utilise de temps à autre pour se masser.

    Quarante-huit heures plus tard, la douleur avait disparu, mais la zone massée était rouge, prurigineuse

    et se recouvrait de « cloques d’eau » que vous requalifiez de vésicules.

    Certaines vésicules sont rompues par le grattage et suintent, d’autres sont pustuleuses. Le gel est

    arrêté, vous envisagez des tests épicutanés à distance.

    Monsieur Gonflette décide, un mois plus tard, après une nouvelle compétition qui lui laisse des

    courbatures, de prendre à nouveau des anti- inflammatoires, mais cette fois-ci par voie orale.

    Quarante-huit heures plus tard, il est fébrile à 40° et vous constatez une érythrodermie avec d’intenses

    frissons qui imposent l’hospitalisation.

    1er épisode : éruption d’une plage

    érythémateuse surplombée de vésicules

    au genou après application d’un gel AINS

    2ème

    épisode : érythrodermie suite à

    la prise orale d’AINS (érythème

    confluent et squames sur > 90% du

    corps)

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 4 sur 14

    a) Définitions

    • Prurit : démangeaison (on dit d’une lésion qu’elle est prurigineuse)

    • Vésicule : lésion en relief qui contient un liquide clair

    • Suintement : exsudat libéré suite à la rupture du toit d’une vésicule (ex : eczéma)

    • Pustules : lésion en relief qui contient un liquide trouble résultant de l’altération des PNN

    pus

    • Tests épicutanés (patch test en anglais) : test allergologique visant l’hypersensibilité retardée.

    On applique sur la peau du patient une substance pour laquelle on souhaite savoir s’il a une

    sensibilité. La lecture se fait 48h après l’application, on recherche la formation d’un érythème,

    d’un prurit, d’une vésicule voire d’une ulcération (ex : détermination d’un eczéma de contact).

    • Prick test : teste l’hypersensibilité immédiate (IgE médiée). On injecte l’allergène sous la peau

    grâce à une fine aiguille.

    • Erythrodermie : lésion érythémato-squameuse confluante touchant plus de 90% de la surface

    corporelle et d’évolution prolongée avec prurit, fièvre, AEG et des troubles électrolytiques :

    Urgence dermatologique. « Le patient est tout rouge ».

    b) Reformulation du problème

    Il s’agit de reformuler en une phrase courte le motif de consultation et les circonstances principales :

    Homme de 38 ans dont les ennuis dermatologiques évoluent en deux temps :

    - apparition de lésions vésiculeuses sur érythème du genou associées à un prurit suite à l’application

    d’un gel AINS : dermite de contact à un gel anti-inflammatoire,

    - érythrodermie avec des signes de gravité à la ré-introduction d’un anti-inflammatoire par voie

    orale.

    NB : dermite de contact = eczéma de contact

    c) Eléments demandant explication

    • Pourquoi vésicules, suintement ?

    La vésicule est une lésion surélevée contenant un liquide clair, traduisant la présence d’un œdème dans

    l’épiderme. Il y a un phénomène inflammatoire dans l’eczéma de contact qui donne en anapath une

    spongiose de l’épiderme, on voit en effet que la couche de kératinocytes est envahie par de l’œdème.

    Le grattage provoque une rupture du toit des vésicules, ce qui explique la libération du liquide à la

    surface de la peau à l’origine du suintement.

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 5 sur 14

    • Comment expliquer la survenue de l’allergie ?

    Dans l’hypersensibilité retardée on décrit deux phases :

    - 1) Sensibilisation : un allergène est reconnu par les cellules de Langerhans se trouvant dans

    l’épiderme. Le rôle principal de ces cellules est de présenter l’antigène (CPA) aux lymphocytes T

    après leur migration dans les ganglions lymphatiques. Ces LT éduqués vont ensuite migrer dans

    l’épiderme.

    - 2) Réponse inflammatoire : si l’on rencontre une nouvelle fois l’antigène, les LT vont cette fois-ci

    déclencher la réponse inflammatoire.

    • Lien entre les vésicules et pustules ?

    Etant donné que la pustule contient du pus, on peut penser que le patient s’est gratté et a provoqué une

    colonisation de la lésion par un germe (ex : Staphylocoque), responsable d’une impétiginisation.

    C’est donc la survenue d’une surinfection microbienne d’une lésion qui n’était pas initialement

    infectée

    • Pourquoi des tests épicutanés ?

    Cela nous permettra de faire le diagnostic étiologique : savoir si le gel est à l’origine de la dermatite de

    contact.

    • Comment expliquer l’érythrodermie ?

    Une des manifestations cliniques de la dermatite de contact est l’érythrodermie.

    Précisions trouvées dans la ronéo dans l’an passé : « Au cours du 2ème épisode il prend des anti-

    inflammatoires par voie orale, la substance passe dans le sang et la réaction est plus systémique. La

    réaction inflammatoire produit des cytokines très pyrogènes et donne une forte fièvre. Les risques de

    l’érythrodermie sont l’infection (la barrière cutanée est partie) et surtout une déshydratation

    importante (c’est la couche de kératinocytes qui retient l’eau) ».

    Rappel : l’érythrodermie est un symptôme clinique, pas une maladie en soit. Les différentes étiologies

    de l’érythrodermie sont l’eczéma, le psoriasis, certains médicaments…

    • Lien entre allergie de contact et l’éruption après prise AINS.

    La 2eme exposition est à la même classe de molécule que lors de la 1ère

    , on peut raisonnablement

    penser qu’il s’est sensibilisé aux AINS, qu’il a fait un 1er épisode d’allergie lors de l’application

    topique et une seconde sévère lors de la prise orale. Cette réaction en dermatologie est une

    toxidermie.

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 6 sur 14

    d) Hypothèse diagnostique : eczéma de contact

    L’eczéma de contact est une forme particulière de réaction d’hypersensibilité retardée (IV) à

    médiation cellulaire (cellules de Langerhans et LT), secondaire à l’application sur la peau d’une

    substance exogène.

    Les lymphocytes T CD4, et notamment les Th1 impliqués dans l’eczéma de contact, sécrètent de

    l’IL2 et l’interféron gamma.

    NB : dans le psoriasis, on trouve les lymphocytes Th17 sécrétant l’IL17. Dans l’urticaire ce sont les

    Th2 et les mastocytes qui sont impliqués.

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 7 sur 14

    couche cornée

    couche granuleuse

    couche épineuse

    couche basale

    capillaire

    Immunohistochimie marquant les cellules de Langerhans au CD1a

    spongiose

    kératinocytes jointifs

    Examen anatomopathologique d’une biopsie de vésicule

    On voit que les kératinocytes normalement jointifs au sein de l’épiderme sont ici envahis par de

    l’œdème du à l’inflammation, ce qui entraine une spongiose et qui donne cliniquement une vésicule.

    épiderme

    derme

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 8 sur 14

    e) Arguments du diagnostic clinique : tests épicutanés

    Les tests épicutanés sont indispensables pour le diagnostic de certitude de l’antigène en cause de

    l’eczéma de contact. Ils sont orientés par l’interrogatoire et l’examen clinique

    A réaliser à distance de la poussée d’eczéma (sur peau saine ++), ils sont lus à 48h, voire plus tard (en

    cas de ttt par corticoïdes). Puis on côte la réponse inflammatoire :

    - Négatifs : peau normale,

    - Positifs : + (érythème) à +++ (érythème, vésicules, bulles), irritation

    On teste le patient avec :

    - des batteries standard européennes (trousse d’antigènes),

    - les produits apportés par les malades (ici le gel AINS),

    - des batteries spécialisées (coiffure, cosmétiques, peintures…)

    - parfois photo patch-tests.

    LA PERTINENCE D ’UN TEST POSITIF DOIT TOUJOURS ÊTRE DISCUTEE.

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 9 sur 14

    II - Vignettes et QCM

    1) Cas n°1 : zona

    Un homme de 45ans consulte pour cette éruption.

    Elle a été précédée par 4 jours de douleurs intenses dans le même

    territoire .

    Il est obligé de mettre une protection car certaines lésions se sont

    mises à suinter.

    Chacune mesure de 3 à 5 mm mais certaines ont conflué.

    Il s’agit d’un zona (VZV), des vésicules peuvent aussi être trouvées dans les infections par les virus du

    groupe des herpesviridiae et dans l’eczéma.

    2) Cas n°2 : Intertrigo

    Ce jeune homme de 28 ans vous consulte pour sa dermatose

    récidivante du pli inguinal

    Il s’agit d’une macule érythémateuse bien délimitée avec une

    collerette périphérique, il semble qu’il y ait une guérison

    centrale. Un intertrigo est une atteinte des plis cutanés.

    QRU 1 : Quelle lésion élémentaire identifiez-

    vous?

    A: Papule

    B: Pustule

    C: Bulle

    D: Vésicule

    E: Végétation

    D: il s’agit d’une éruption vésiculeuse (lésion

    surélevée à contenu clair)

    QRM 2: Lequel ou lesquels des qualification(s)

    choisiriez-vous pour préciser cette éruption?

    A: linéaire

    B: ébauche de bouquets vésiculeux

    C: métamérique

    D: ébauche d’évolution vers des croûtes

    E: coalescence par endroits

    B, C, D, E

    On n’observe pas une ligne de vésicules.

    Les lésions suivent en effet le métamère

    (territoire innervé par les fibres d’une même

    racine sensitive).

    La coalescence = confluence

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 10 sur 14

    QRM: D’une façon générale, devant un intertrigo

    isolé, lequel(s) diagnostic(s) peut(vent) être

    évoqué(s) ?

    A: Dermatophytie

    B: Psoriasis inversé

    C: Candidose

    D: Erythrasma

    E: Toxidermie

    A, B, C, D

    Dermatophypie : infection fongique par un

    dermatophyte.

    Psoriasis inversé : lésion dans les plis alors que le

    psoriasis sévit habituellement sur les faces

    d’extension

    La candidose est une cause fréquente d’intertrigo

    Erythrasma : infection à corynébactéries, donne

    des intertrigos

    Une toxidermie peut affecter les plis mais elle

    est rarement isolée aux plis et encore moins à un

    seul pli. La forme classique de toxidermie est

    l’érythème maculo-papuleux.

    Si vous pensez à une mycose quelles autres

    régions du corps devez-vous examiner ?

    A: pli inter fessier

    B: plis inter orteils

    C: ongles des orteils

    D: les oreilles

    E: les aisselles

    A, B, C, D, E

    Plis grands ou petits, peau glabre et phanères

    peuvent être atteints dans les mycoses

    superficielles.

    Les mycoses ne sont pas au programme mais

    l’examen dermatologique oui et il faut savoir

    vérifier les zones « cachées »

    NB : en dermato, examiner tout le corps

    (non fait en ED)

    Il existe une atteinte des ongles des 2 gros orteils.

    Pour distinguer entre mycose et traumatisme,

    vous décidez de faire un prélèvement

    mycologique.

    Quelle(s) sont les proposition(s) exacte(s) pour

    une suspicion de dermatophytie ?

    A: Retour du résultat de la culture dans 3 jours

    B: Retour du résultat dans 4 semaines

    C: Identification d’un Trichophyton rubrum

    D: Identification d’une Corynébactérie

    E: Identification de Malazzesia furfur

    B, C

    Les autres propositions en termes d’agents

    infectieux ne sont pas des dermatophytes

    Pour les dermatophytes, la culture met 4

    semaines

    Les examens complémentaires sont au

    programme et dans le poly.

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 11 sur 14

    3) Cas n°3 : retour de vacances sans cheveux

    Enfant de 8 ans dont la maman a constaté des cheveux

    cassés et l’apparition de pellicules

    QRM: Devant cette alopécie lequel ou lesquels

    diagnostic(s) évoquez-vous ?

    A: Pelade

    B: Trichotillomanie

    C: Effluvium télogène

    D: Teigne

    E: Pseudo pelade

    D : la teigne

    Pelade : maladie auto-immune qui atteint le

    follicule pileux et qui est responsable de plaque

    alopéciante, avec cuir chevelu sain.

    Trichotillomanie : tic d’arrachage des cheveux

    Effluvium télogène : alopécie brutale après un

    choc émotionnel, psychologie, fièvre intense ou

    dysthyroïdie, avec cuir chevelu sain.

    Pseudo pelade : maladie rare (pas à savoir)

    Il y a alopécie mais aussi altération du cuir

    chevelu avec lésions érythémato-squameuses mais

    sans aspect cicatriciel ce qui élimine pelade,

    effluvium télogène, trichotillomanie où le cuir

    chevelu est normal et la pseudo pelade où le cuir

    chevelu est cicatriciel, scléreux.

    QRM: Lequel ou lesquels de(s)examen(s)

    est(sont) utile(s) au diagnostic ?

    A: Biopsie cutanée

    B: Lumière de Wood

    C: Prélèvement bactériologique

    D: Cytodiagnostic

    E: Prélèvement mycologique

    Réponses: B, E

    La teigne est visible à la lumière de Wood et en

    prélèvement mycologique (teigne = champignons)

    On réserve les biopsies cutanées aux bilans

    d’alopécies.

    QRM: Laquelle ou lesquelles condition(s)

    requière le prélèvement mycologique ?

    A: Ecouvillonnage des plaques

    B:Prélèvement des squames et des cheveux

    C: Examen direct du matériel prélevé

    D:Mise en culture sur milieu de Sabouraud

    E:Mise en culture sur milieu de Lowenstein

    B, C, D

    Les champignons sont dans la couche cornée et le

    prélèvement doit être fait par grattage des

    squames et arrachage de quelques cheveux. On

    réalise un examen direct et mise en culture sur

    milieu de Sabouraud (pour les champignons)

    Le milieu de Lowenstein est en lien avec la

    recherche de BAAR (rien à voir ici)

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 12 sur 14

    4) Cas n°4 : prurit

    QRM: Devant un patient consultant pour un

    prurit, lequel ou lesquels de(s) élément(s)

    est(sont) à rechercher ?

    A: Contage

    B: Eruption associée

    C: Dermographisme

    D: Topographie

    E: Manque d’hygiène

    A, B, C, D

    La notion de contage oriente vers une

    ectoparasitose (gale)

    Une éruption oriente vers le cadre d’une

    dermatose prurigineuse dont la ou les lésions

    élémentaires vont orienter le diagnostic

    étiologique

    Le dermographisme oriente vers une urticaire

    dont les lésions ont disparu

    La topographie peut orienter vers une étiologie

    (pédicullose derrière les oreilles, gale régions

    interdigitales organes génitaux)

    Le manque d’hygiène est regrettable mais ne

    donne pas de prurit… mais favorise certaines

    causes de prurit

    QRM: Laquelle ou lesquelles des proposition(s)

    est(sont) exacte(s) pour le prurit ?

    A: Peut être d’origine cutanée

    B: A des récepteurs localisés sur les fibres C

    C: A comme médiateur fréquent l’histamine

    D: Atteint les muqueuses

    E: Peut n’être associé à aucune lésion cutanée

    A, B, C, E

    Il n’y a pas de prurit au niveau des muqueuses

    dont le seul signe fonctionnel peut être la

    douleur.

    Effectivement, le prurit peut être « sine materia »

    en lien avec une cause interne

    Parmi les prurits d’origine interne (sine materia),

    laquelle ou lesquelles des étiologies est(sont)

    possibles?

    A: Cholestase

    B: Lymphome

    C: Insuffisance rénale terminale

    D: Polyglobulie de Vaquez

    E: Hyper thyroidie

    Toutes les propositions sont justes

    Ceci souligne l’intérêt d’un bon examen clinique

    général à la recherche de signes associés

    (adénopathies, ictère…) et d’un bilan

    complémentaire orienté.

    La cholestase : les acides biliaires se déposent

    dans la peau et irrite les fibres nerveuses

    En effet le lymphome peut donner un prurit

    IR terminale donne une hyperuricémie (même

    mécanismes que les sels biliaires)

    Polyglobulie de Vaquez donne un prurit à l’eau

    (douche, bain)

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 13 sur 14

    III - Entrainements

    Papules érythémato-squameuses (ne contient pas

    de liquide), violacées du dos de la main.

    Il s’agit d’un lichen plan.

    Lésions érosives, on voit le derme qui saigne

    (dans le derme se trouvent les vaisseaux

    sanguins). On observe des excoriations (= lésions

    de grattage). La lésion élémentaire linéaire en

    dessous n’a pas été décrite.

    Lésion blanchâtre plane de la muqueuse de la

    face interne de la joue.

    Il s’agit d’un lichen buccal.

    Diagnostic différentiel : candidose buccale

    (prélèvement mycologique)

    Lésion érythémateuse, végétante… pas plus

    d’informations.

    Plaque alopécique, cuir chevelu sain, sans

    érythème si squame. Il peut s’agir d’une pelade.

    Lésion pustuleuse avec un halo érythémateux et

    des croutes mélicériques (couleur de miel), que

    l’on voit souvent dans l’impétigo.

  • Ronéo 13 UE 10 - Revêtement cutané ED2 Page 14 sur 14

    Dédicace !

    - A Mathilde, ma ronéoficheuse, binôme de TP, co-co-co-stagiaire, co-passerellienne… tu me suis

    partout et j’espère que ça va continuer encore longtemps ! Au fait… la gélose de ton collet dentaire a

    poussé : ça dit cancer de la tumeur au cerveau… t’inquiète c’est pas grave, ça arrive !

    - A Léa, seule admise D1 de 2017 pour le concours qui est sûrement un des plus durs au monde, the

    survivor !

    - A Odile et son joli minois, c’est quand la prochaine gaufres party ? Mitsuuuuuuuuuu !!!!!

    - A Mylène ma partenaire Dr/Patient, merci pour ton éternelle bonne humeur

    - Aux passerelliens 2016, cœur sur vous et coucou aux nouveaux s’ils passent par ici !

    - A la dream team T5 de dermato, Héloïse et Marianne les super co-stagiaires et à nos « matinées »

    jusqu’à 14h40 !

    - Aux sages-femmes et à mes anciennes copines d’école, parce qu’aujourd’hui c’est le 5 mai, journée

    mondiale des SF, je n’oublie pas d’où je viens ;) Tendresse et spéculum