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Chapitre 2: Les ménages
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Rappel: Les ménages
C’est quoi? Ensemble des personnes qui partagent une résidence commune
Entreprise individuelle = ménages
Quelles fonctions principales? Produire des B&S
Consommer
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Rappel: Les ménages
Quelles ressources principales?
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1. L’offre de travail
2. L’effet des prix et du revenu sur la demande de B&S
3. L’effet des taux d’intérêt et du taux d’inflation sur la consommation
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1. L’offre de travail
1.1. Un arbitrage rationnel revenu/ loisir
1.2. Les limites de l’ approche rationnelle
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1. L’offre de travail
NPC =
Offre de W
Offre d’emploi
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1. L’offre de travail
1.1. Arbitrage revenu/ loisir
Objectif: maximiser son bien être
Temps = ressource limitée donc arbitrage de l’individu entre
• Travail rémunéré
• Le reste = Loisirs: W domestique, sommeil, relations sociales… • Bénéfice : Plaisir, repos…
• Coût d’opportunité= revenu que l’individu pourrait gagner un travaillant
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1. L’offre de travail
1.1. Arbitrage revenu/ loisir
Hypothèse: Si hausse des salaires hausse du coût d’opportunité donc + de W :
Quantité de W offerte croissante en fonction du salaire
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1. L’offre de travail
1.1. Arbitrage rationnel revenu/ loisir
NPC: salaire nominal et salaire réel
• Nominal = fiche de paie
• Réel= pouvoir d’achat , quantité de B&S que le salaire nominal permet d’acheter
Quantité de W offerte est croissante en fonction du salaire réel (pas illusion monétaire)
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1.2. Les limites de l’ approche rationnelle
1.2.1. Une vision simplifiée voire fictive du marché du W
1.2.2. Le salaire, une incitation parmi d’autres
1.2.3.Une information imparfaite sur les salaires réels
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1.2.1. Une vision simplifiée voire fictive du marché du W
La fiction
Ménages Arbitrage entre une :
prod° autonome, domestique
prod° en entreprise
Libres de louer ou non ces services en déterminant la durée de presta°
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1.2.1. Une vision simplifiée voire fictive du marché du W
La fiction
Employeurs: Libre de fixer la durée de la presta° qu’ils sont disposés à payer, en
fonction du prix.
Rencontre O/ D fixe un prix et un volume d’équilibre
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1.2.1. Une vision simplifiée voire fictive du marché du W
La réalité: Économie marchande et capitalistique
Ménages: pas libres de fixer leur temps de W O° de W pour subvenir à leurs besoins/ Indispensable d’avoir
un emploi rémunéré pour pouvoir profiter du temps libre
Asymétrie de pouvoirs entre
propriétaire des moyens de prod° (capital): proposition ou refus d’emploi
travailleur: ne dispose que de sa force de travail donc dépendance par rapport aux moyens de prod°
Droit du W: durée et c° de W fixées par les lois ou les accords (pouvoir politique)
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1.2.2. Le salaire, une incitation parmi d’autres
- Échange de temps c/ de l’argent or - L’employeur achète de la productivité: Pas seulement du
présentéisme mais surtout implication
- Le salarié ne cherche pas seulement de l’argent: reconnaissance, plaisir…
- A salaire inchangé : la productivité peut être différente selon les c° de W
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1.2.2. Le salaire, une incitation parmi d’autres
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1.2.3.Une information imparfaite sur les salaires réels
3 visions:
Vision keynésienne: O de W selon le salaire nominal car
Contrat de W fixe le salaire nominal: seule information fiable dont disposent les travailleurs
Difficultés à anticiper l’évolution des prix car imperfection de l’info
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1.2.3.Une information imparfaite sur les salaires réels
Vision des monétaristes:
CT: O selon le salaire nominal
LT: Weurs adaptent leurs anticipations car leur info se développe au cours du temps.
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1.2.3.Une information imparfaite sur les salaires réels
Vision des néo-classiques:
Anticipations rationnelles: les Weurs connaissent le fonctionnement de l’éco
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1.2.3.Une information imparfaite sur les salaires réels
Limites:
Pas toujours une connaissance fine de l’éco
Pas d’accès en temps réel à une info complète
Adaptation progressive pas toujours possible car les c° changent en permanence.
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2. L’effet des prix et du revenu sur la demande de B&S
2 types de conso:
Finale: usage immédiat de B&S pour satisfaire des besoins (ménages)
Intermédiaire: usage immédiat de B&S dans un processus de production d’autres B&S (entreprises)
Pq consommer?
Obtenir le max de satisfaction
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2. L’effet des prix et du revenu sur la demande de B&S
2.1. L’influence des prix sur la demande
2.2. L’influence du revenu sur la demande
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2.1. L’influence des prix sur la demande
Principe: Quantité demandée d’un bien varie en sens inverse du prix
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2.1. L’influence des prix sur la demande
Exceptions: Effet Veblen: effet de snobisme ou d'ostentation
Demande de biens de luxe augmente quand le prix augmente
Effet Giffen: biens de 1ère nécessité
Même si prix augmente, la demande peut augmenter (réduction de la conso des autres biens.
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2.1. L’influence des prix sur la demande
Effet substitution:
Pour répondre à un besoin, plusieurs choix. Ex: se déplacer
Si biens substituables, prise en compte de la contrainte budgétaire pour tirer le max de satisfaction
Si prix du bien augmente alors prix relatif augmente utilisation de biens substituables = effet de substitution
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2.1. L’influence des prix sur la demande
Effet revenu:
Variation du prix d’un bien influence le revenu réel du consommateur
Si baisse d’un prix alors hausse du salaire réel = effet revenu
Plus de revenu réel achat d’autres biens au détriment du bien dont le prix a baissé.
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2.2. L’influence du revenu sur la demande
2 possibilités avec le revenu :
Conso finale: destruction par l’usage d’un bien ou d’un service en une fois ou progressivement afin de satisfaire un besoin.
Epargne: 4 motifs Précaution : se prémunir contre les risques
Transaction: avoir des projets de conso future
Spéculation: faire des placements
Patrimoine : accumuler des richesses
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2.2. L’influence du revenu
Biens normaux
• Part de ces biens est stable ou régresse avec hausse niv.vie: alimentation, logement…
Biens supérieurs
• Part augmente avec hausse du niv.vie: luxe, loisirs…
Biens inférieurs
• Part recule avec hausse niv.vie: biens de qualité médiocre
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2.2. L’influence du revenu
La conso peut dépendre:
• Du revenu courant
• Du revenu relatif
• Des revenus futurs
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2.2. L’influence du revenu sur la demande
Le rôle du revenu courant (Keynes)
Pour Keynes, relation stable entre conso et revenu courant : propension moyenne à conso.
En France en moyenne 80%
Propension marginale à consommer: lorsque son revenu augmente, un agent consacre une fraction supplémentaire de son revenu à la conso mais moins important que la hausse du revenu
Ex: si hausse de 10% du revenu, hausse de la conso de 5%
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2.2. L’influence du revenu sur la demande
Le rôle du revenu courant (Keynes)
Loi psychologique fondamentale: la conso augmente dans une proportion moins grande que le revenu. Distinctions:
Ménages les plus pauvres: forte propension marginale à conso
Ménage les plus aisés: très faible voire nullité de la propension marginale à conso
Donc l’Etat peut stimuler croissance et emploi en augmentant les dépenses publiques pour les + pauvres.
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2.2. L’influence du revenu sur la demande
Le rôle du revenu relatif (J.S Duesenberry)
niveau de consommation atteint pendant une période donnée dépend de 2 éléments:
revenu courant
niveau le plus élevé atteint pendant la période
Si crise économique ou une récession: persistance des habitudes de consommation donc hausse de la propension marginale à conso= effet cliquet
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2.2. L’influence du revenu sur la demande
Théorie du cycle de vie (Modigliani et Brumberg) Volonté de maintenir un niveau de vie stable pendant les 3 phases de
la vie Individu rationnel : prise en compte du mode de vie actuel mais aussi
en fonction des revenus futurs ex: les crédits pour les biens d’équipement anticipation des
revenus futurs
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2.2. L’influence du revenu sur la demande
Théorie du revenu permanent (Friedman)
NPC avec revenu courant= Composante permanente : revenu anticipé tout au long de la vie
Composante transitoire liée à la conjoncture
Individu rationnel: modification de leur conso que si variation permanente de leur revenu.
Ex: Si année faste avec revenu courant> revenu permanent : pas de hausse de conso car état provisoire
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2.2. L’influence du revenu sur la demande
Théorie du revenu permanent (Friedman)
Conso indépendante du revenu courant donc politique de relance inefficace.
Ex: si hausse des prestations les ménages peuvent s’attendre à une hausse future des cotisations et donc ne pas dépenser plus.
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3. L’effet des taux d’intérêt et du taux d’inflation sur la conso
3.1. L’influence des taux d’intérêt
3.2. L’influence de l’inflation
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3.1. L’influence des taux d’intérêt
Approche néoclassique: niveau de conso et d’S dépend d’un arbitrage entre la conso présente et la conso future (Fisher)
• S= répartition de la conso dans le temps et détention d’actifs rémunérés en fonction du taux d’î
• Possibilité en renonçant à la conso courante d’accroitre la satisfaction future
• Si hausse des taux î = + d’S pour avoir un revenu futur + grand
• Si hausse des taux î= avec une S + faible alors même revenu futur
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3.2. L’influence de l’inflation
Inflation = hausse du NGP (du prix moyen de tous les B&S)
NPC: Déflation = baisse des prix
Désinflation = ralentissement de la hausse de prix
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3.2. L’influence de l’inflation
Effets de l’inflation sur les ménages:
Effet sur le pouvoir d’achat = si hausse des prix baisse pouvoir d’achat
Ex: Livret A : un taux abaissé à 0,5 % dès le 1er février 2020 alors que taux d’inflation 1,1%
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3.2. L’influence de l’inflation
Inflation:
si anticipation : à CT conso aujourd’hui pour éviter de payer + demain
baisse de la conso à MT, LT
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