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  • 8/6/2019 Eco Maroc Fmi

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    Fonds montaire international 2010 Fvrier 2010Rapport du FMI No. CR/10/58

    April 13, 2004 May 5, 2004 January 29, 2001February 24, 2004 2004 January 29, 2001

    Maroc : Consultations de 2009 au titre de larticle IV Rapport des services; notedinformation au public sur la discussion du Conseil dadministration et dclaration

    des autorits marocaines/de ladministrateur pour le Maroc

    Conformment larticle IV des Statuts du FMI, le FMI tient des discussions bilatrales avec sesmembres, gnralement tous les ans. Dans le contexte des consultations au titre de larticle IV avec le

    Maroc, les documents suivants ont t publis et sont inclus dans ce dossier :

    le rapport des services pour les consultations de 2009 au titre de larticle IV prpar par unequipe des services du FMI, la suite des discussions conclues le 13 novembre 2009 avecles reprsentants du Maroc sur lvolution et les politiques conomiques. Le rapport des

    services a t achev le 23 dcembre 2009 laide des informations disponibles aumoment de ces discussions. Les vues exprimes dans le rapport sont celles de lquipe desservices et ne refltent pas ncessairement celles du Conseil dadministration du FMI.

    une note dinformation au public qui rsume les vues du Conseil dadministration tellesquexprimes lors de son examen, le 25 janvier 2010, du rapport des services qui a conclu

    les consultations au titre de larticle IV.

    une dclaration des autorits marocaines/de ladministrateur pour le Maroc.

    Les documents qui figurent sur la liste qui suit ont t publis sparment ou le seront.

    La politique de publication des rapports des services et dautres documents autorise la suppressiondinformations sensibles.

    En vue daider le FMI valuer sa politique de publication, les lecteurs sont invits faire partde leurs commentaires qui peuvent tre envoys par courrier lectronique [email protected].

    Ces documents peuvent tre obtenus sur demande ladresse suivante

    Fonds montaire international Service des publications700 19th Street, N.W. Washington, D.C. 20431

    Tlphone : (202) 623-7430 Tlcopie : (202) 623-7201

    Adresse lectronique :[email protected] Internet: http://www.imf.org

    Prix : 15 $ lexemplaire

    Fonds montaire international

    Washington, D.C.

    mailto:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]:[email protected]
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    FONDS MONTAIRE INTERNATIONAL

    MAROC

    Rapport des services du FMI pour les consultations de 2009 au titre de larticle IV

    tabli par les reprsentants des services du FMI pour les consultations de 2009avec le Maroc

    Approuv par Amor Tahari (Dpartement Moyen-Orient et Asie centrale) et ThomasDorsey (Dpartement de la stratgie, des politiques et de lvaluation)

    23 dcembre 2009

    Les entretiens relevant des consultationsde 2009 au titre de larticle IV avec le

    Maroc se sont drouls Rabat du 2 au13 novembre 2009. Les membres de lamission ont rencontr M. Mezouar(Ministre de lconomie et des finances),M. Jouahri (Gouverneur de Bank Al-Maghrib), M. Baraka (Ministre dlgucharg des Affaires conomiques etgnrales) et dautres hauts fonctionnaires,ainsi que les reprsentants des syndicats, dumilieu universitaire et des secteurs financieret priv. Lquipe du FMI tait composede M. Lewis (chef de mission), Mme Sab et

    M. Florea (tous du Dpartement Moyen-Orient et Asie centrale) et Mme Funke(Dpartement des finances publiques).M Dari, Administrateur supplant pour leMaroc, a pris part aux runions.

    Les dernires consultations au titre delarticle IV staient acheves le23 juillet 2008.

    http://www.imf.org/external/country/mar/i

    ndex.htm. Au cours des rcentesconsultations, le FMI et les autorits sesont entendus sur les grandes priorits,dont le rquilibrage budgtaire moyenterme, la rforme du systme desubventions et ladoption terme dunrgime montaire et de change plusflexible. Avant la crise, le FMI avaitrecommand un rquilibrage plus rapidedes finances publiques.

    Le Maroc a accept les obligationsdcoulant de larticle VIII, sections 2, 3et 4 et applique un rgime de changeexempt de restrictions aux paiements ettransferts affrents aux transactionsinternationales courantes.

    http://www.imf.org/external/country/mar/index.htmhttp://www.imf.org/external/country/mar/index.htmhttp://www.imf.org/external/country/mar/index.htmhttp://www.imf.org/external/country/mar/index.htmhttp://www.imf.org/external/country/mar/index.htm
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    Table des matires Page

    Apperu gnral .........................................................................................................................3

    I. Riposte la crise mondiale .....................................................................................................6II. Persistance de vents contraires dans le court terme ..............................................................8

    III. Stimuler la croissance et relever le niveau de vie ..............................................................13

    Tableaux1. Principaux indicateurs conomiques, 200714....................................................................24 2. Finances de ladministration centrale (en milliards de dirhams), 200714 .........................253. Finances de ladministration centrale (en pourcentage du PIB), 200714 ..........................264. Balance des paiements, 200714 .........................................................................................27

    5. Situation montaire, 200410 ..............................................................................................286. Cadre de viabilit de la dette extrieure, 200414 ...............................................................297. Cadre de viabilit de la dette du secteur public, 200414 ...................................................31

    Graphiques1. Comparaisons entre pays : principaux indicateurs conomiques, 2008 ..............................222. Taux de change effectif rel et comptitivit .......................................................................233. Viabilit de la dette extrieureTests paramtrs ..............................................................304. Viabilit de la dette publique : Tests paramtrs .................................................................32

    Encadrs1. Retombes de la situation europenne sur lconomie marocaine ......................................202. Contribution du secteur des entreprises publiques la relance conomique .......................21

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    Aperu gnralLa crise mondiale a eu un effet direct limit sur le Maroc, qui a t touch principalementpar le biais du secteur rel. Les exportations, les recettes du tourisme, les envois de fonds etles investissements directs trangers (IDE) ont tous baiss cette anne, en raison surtoutdu ralentissement conomique de lEurope. Cependant, grce une position de dpartsolide, attribuable en grande partie lventail de rformes macroconomiques et

    structurelles mis en place ces dix dernires annes, le Maroc a t en mesure de tenir bonface la crise et dy ragir. En particulier, son systme financier est sain et peu expos

    aux marchs internationaux.

    Les autorits ont ragi de faon approprie la dtrioration des perspectives. Unassouplissement modr de la politique budgtaire et montaire, conjugu un contrlevigilant du secteur financier, a tay la confiance et la demande intrieure tout enrduisant les risques au minimum. De plus, la poursuite des rformes structurelles donne penser que les perspectives dinvestissement et de croissance resteront solides. Le Maroc

    demeure tributaire des conditions climatiques et, en 2009, celles-ci lui ont valu unecampagne agricole exceptionnelle. Dans ce contexte, la croissance du PIB rel devrait trevigoureuse en 2009.

    Le dfi pour 2010 sera de poursuivre les efforts engags pour soutenir lactivit

    conomique face aux vents contraires dune conjoncture extrieure morose. Des risques

    la baisse psent sur la croissance, mais, si la situation en Europe se renverse plusrapidement que prvu, le secteur non agricole marocain pourrait connatre une expansionplus forte. Dans ce contexte, les autorits envisagent de laisser temporairement le dficitbudgtaire se creuser en concentrant opportunment les augmentations des dpenses surles dpenses en capital plutt que sur les dpenses courantes. Les rformes de la politiquefiscale, qui visent rduire davantage les impts sur le revenu, devraient favoriser uneplus grande intgration du secteur informel dans le filet fiscal du secteur formel.

    La forte croissance du crdit observe ces dernires annes dans le systme bancaire estdevenue plus modre. Cependant, aprs avoir accus un recul marqu ces derniresannes, les crances en souffrance risquent de saccrotre modrment par suite du

    ralentissement conomique; ainsi, les autorits doivent-elles faire preuve de vigilance dansce domaine. La grande attention quelles accordent aux exigences en fonds propres dusystme bancaire est opportune et il convient de saluer la poursuite de lapplication des

    principes de Ble II.

    Pour le moyen terme, les dfis de longue date du Maroc reprendront de nouveau le devantde la scne avec lattnuation de la crise mondiale et des mesures adoptes pour y faireface. Lobjectif des autorits est de stimuler la croissance pour relever le niveau de vie et

    rsoudre le problme persistant du chmage lev des jeunes, mais elles sont confrontes

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    des perspectives peu favorables. La croissance potentielle de la demande extrieure,notamment en Europe, a t rvise la baisse. Par ailleurs, la comptitivit est un sujet deproccupation et, plus gnralement, une stratgie de croissance fonde sur la demandeintrieurecomme cela a t le cas au Maroc ces dernires annesrisque de ne pasaboutir aux taux de croissance souhaits moyen et long terme.

    Il demeurera primordial de prserver la stabilit macroconomique au moyen dune

    politique budgtaire saine, rsultat notable de ces dernires annes. Lassouplissement dela politique budgtaire dans la priode en cours est une mesure approprie, mais le retourau rquilibrage des finances publiquesopr progressivement partir de 2011seraimportant pour stabiliser le ratio dette publique/PIB, maintenir un faible niveau les cotsdemprunt au sein de lconomie et faciliter la mise en uvre de la politique montaire.

    Le rgime actuel de rattachement du taux de change a bien servi le Maroc, mais lesautorits conservent leur objectif moyen terme, qui est de passer un rgime montaire

    et de change plus flexible. Dans une perspective davenir, le moment est peut-tre pluspropice une volution de la politique de change. En particulier, les conditions pralables ladoption du ciblage de linflation sont en grande partie runies; le risque dinflation

    importe est maintenant bien moins lev; et les bilans dans lconomie sont peu exposs

    aux fluctuations des taux de change. Un rgime plus flexible faciliterait ladaptation delconomie aux chocs et pourrait tre appliqu de manire attnuer toute pousse de

    volatilit dans lconomie. De pair avec les rformes structurelles, ce rgime pourrait aider

    le Maroc relever les dfis de la comptitivit et vraisemblablement contribuer doper lacroissance moyen terme.

    De mme, des rformes dans certains domaines pour prserver la stabilitmacroconomique et stimuler la croissance, seront essentielles. Au niveau des financespubliques, des rformes visant amliorer lefficacit et la composition des dpensespubliques seront essentielles pour assurer un rendement plus lev des investissementspublics dans le capital humain et physique. En outre, les efforts actuellement dploys parles autorits pour simplifier la fiscalit intrieure et les taxes sur le commerceinternational contribueront amliorer ladministration des impts et inciter davantage

    le secteur informel sintgrer au filet fiscal. Dans le domaine de la libra lisation deschanges, une plus forte baisse des taux suprieurs et une plus grande cohrence entre lesdiffrents accords rgionaux rduiront les distorsions.

    Dautres rformes structurelles seront essentielles pour accrotre la productivit au sein de

    lconomie et corriger les problmes persistants de comptitivit. Dans cette perspective, il

    convient de saluer lventail des rformes engages et envisages dans le but damliorer

    le climat des affaires, de renforcer linfrastructure physique et daccrotre la comptitivitdans les secteurs cls. Dans le domaine social, en dpit des acquis impressionnants de cesdernires annes, un certain nombre dindicateurs sociaux restent faibles. Pour y

    remdier, il sera essentiel de renforcer les services dducation et de sant.

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    Le Maroc a enregistr des progrs sensibles ces dix dernires annes dans le domaine de lastabilit macroconomique, de la croissance conomique et de la rduction de la pauvret.Les autorits et les services du FMI sont largement daccord sur les priorits essentielles.En particulier, pour prserver et mettre profit les acquis, les autorits devraient, dans le

    court terme, appliquer une politique budgtaire et financire qui soutienne la demandeintrieure tout en limitant les vulnrabilits dans un contexte extrieur fragile. moyenterme, la problmatique bien connue de lassouplissement de lconomie, du renforcement

    de la comptitivit et, terme, de laugmentation du revenu par habitant et de la rduction

    de la pauvret exigeront une approche nergique. Les autorits ont ragi avec efficacit la crise mondiale, et les services du FMI sattendent ce quelles relvent ces dfis avec

    succs.

    Les prochaines consultations au titre de larticle IV auront lieu selon le cycle normal de12 mois.

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    I. RIPOSTE LA CRISE MONDIALE

    La crise mondiale a eu un effet direct limit sur le

    Maroc. Un secteur financier peu expos aux

    marchs internationaux, des finances publiques

    saines et une demande intrieure rsistanteenpartie sous leffet de politiques contracycliques

    ainsi quune campagne agricole exceptionnelle

    laissent prvoir pour 2009 une croissance du PIB

    rel denviron 5 %.

    La crise mondiale a eu un effet limit sur lesecteur financier

    Secteur trs peu ou pas expos aux actifstoxiques;

    Faible niveau de la dette extrieure desbanques, des mnages et des entreprises (lesprts en devises ne reprsentent que 2,4 % dutotal des prts); faible niveau galement de ladette extrieure publique, avec risques derefinancement et de taux dintrt limits;

    Systme financier sain et bien capitalis, ayantdes liens limits avec les marchs financiers

    internationaux (y compris des restrictions auxsorties de capitaux);

    Financement bancaire en grande partie fondsur les dpts et activit domine par le crditintrieur;

    Participations stables dans le march boursier.La participation trangre sur le march desactions reprsente un peu plus dun quart dutotal et elle est presque entirement dordre

    stratgique. Plus de 70 % des investisseursindividuels sont des Marocains rsidant ltranger;

    Mme si certains projets dinvestissementspcifiques pourraient ralentir, leffet directsur le Maroc des rcents vnements lis

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    Dette extrieure prive dont dette se cteur bancaire

    Dette extrieure prive(en pourcentage du PIB)

    Intrieure:courtterme15%

    Intrieure:moyen&

    longterme63%

    fixe13% variable

    9%

    Structure de la dette publique(en pourcentage du total)

    Extrieure : moyen& long terme 22%

    2006 2007 2008 Jun-09

    Ratio de fonds propres (%) 12,3 10,6 11,2 11,7

    Ratio liquidit (%) 130 125 106 107

    Actifs liquides (% total actifs) 27,1 24,4 18,5 17,8

    Crances en souffrance (% total prts) 10,9 7,9 6,0 5,5

    Prov. pour crances en souffrance (%) 71,2 75,2 75,3 77,6

    Rendement des actifs (%) 1,3 1,5 1,2 1,3

    Rendement des fonds propres (%) 17,4 20,6 16,7 17,0

    Indicateurs du systme bancaire

    Dpts75%

    Fondspropres

    7%

    Obligations6%

    Engagementsauprs

    institutionsfinancires

    8%

    Autres

    engagements4%

    Sources bancaires(en pourcentage)

    Populat ion (2008) 31,4 millionsPIB par hab. (2008) 2.827 dollars EUTaux de pauvret (2007) 9%Principales exportations(2008)

    Phosphates, acidephosphorique, textiles

    Principal partenairecommercial etpourvoyeur d'IDE etd'envois de fonds

    Union europenne

    Taux de change Rat tach un panier(80% euro, 20% $EU)

    Agriculture 12-16% du PIBEmploie 40% de lapopulation active

    Maroc : donnes de base

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    Duba World devrait tre faible. Les banquesmarocaines sont trs peu exposes auxinstitutions et socits financires de Duba.

    Cependant, la crise mondiale a touch le Maroc

    par le biais du secteur rel

    Le Maroc a ressenti les effets de la crise en grandepartie par le biais du ralentissement conomiquede lEurope, son principal partenaire commercial(encadr 1). Bien que la plupart des donnesrcentes fassent tat dun redressement desrecettes, pour le premier semestre de 2009 parrapport celui de 2008 les exportations ont baissde 34 %, les recettes du tourisme ont diminu de14 % et les envois de fonds de 12 %. Les IDE

    taient eux aussi en recul de 34 %.

    Nanmoins, lactivit conomique en 2009 a

    rsist, en partie grce la solidit desconditions initiales, attribuable aux rformes deces dernires annes

    Les rformes des dix dernires annes ont stimulla croissance non agricole et ont rendu lconomieplus rsistante aux chocs, permettant ainsi auMaroc de limiter limpact de la crise. Enparticulier, les gains macroconomiquesfaibleinflation, dficits budgtaires peu levs et ratiosde dette publique en baisseainsi que lesrformes structurelles visant accrotre lasouplesse de lconomie, ont donn au Maroc unemarge de manuvre plus grande dans sa riposte(graphique 1).

    Une riposte vigoureuse a aid le Maroc tenirbon face la crise

    Les autorits ont ragi rapidement la crise et ontrussi prserver la confiance et la demandeintrieure. Le solde budgtaire, qui taitlgrement excdentaire en 2008, affichera undficit denviron 2 % du PIB en 2009 sousleffet de laction mene par les autorits pourmettre en uvre les rformes budgtaires dj

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    2007 2008 2009

    Exports

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    Dette intrieure

    Detteextrieure

    Total

    Dette de l'administration centrale(en pourcentage du PIB)

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    2007 2008 2009

    Oprations de l'administration centrale(en pourcentage du PIB)

    Autres dpe nses (y compris solde des comptesspciaux du trsor)Dpenses en capital (Fonds routier compris)

    Subventions

    Salaires

    Recettes

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    prvues (rduction des taux dimposition et haussedes salaires les plus bas de la grille de la fonctionpublique), stimuler linvestissement public etapporter une aide cible aux secteurs essentielspar exemple, sous la forme de programmes de

    formation soutenus par ltat et dune rductiontemporaire des charges salariales pour lesentreprises des secteurs touchs. Les recettes ontfortement baissen raison du ralentissementconomique, des rformes de politique fiscale etde labsence de certains facteurs exceptionnelsprsents en 2008ce qui a t toutefoiscompens en partie par une diminution dessubventions due la baisse des cours mondiauxdes produits de base. Les pressions inflationnistestant faibles, Bank Al-Maghrib (BAM) a rduitson principal taux directeur de 25 points de baseet, pour accrotre la liquidit, a abaissprogressivement le coefficient de rservesobligatoires de 15 8 % en 2009. Le marchboursier reste bien en de des sommets atteintsau dbut de 2008, mais le repli a t modr en2009. Lappui important que les partenairesextrieurs du Maroc ont continu lui apporter aaussi constitu une source de rsilience.

    Les conditions climatiques ont jou

    La croissance du PIB rel non agricole devraitatteindre environ 2 % en 2009. Cependant, leMaroc bnficiant dune rcolte cralireexceptionnelle, la croissance du PIB global prvuepour 2009 est denviron 5 %.

    II. PERSISTANCE DE VENTS CONTRAIRES DANSLE COURT TERME

    Une demande intrieure rsistante continuera desoutenir lactivit conomique en 2010, mais le

    Maroc sera confront aux vents contraires de la

    conjoncture extrieure, notamment la lente

    reprise prvue pour lEurope. Labandon de la

    dtente budgtaire serait prmatur et de fait les

    autorits envisagent dassouplir davantage leur

    politique. La grande attention quelles accordent

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    Liban

    Jordanie

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    Maroc

    TunisieIndices boursiers(Janvier 2008=100)

    MSCI marchs mergentsMoyen-Orient & Europe

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    2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Rserves et dcaissements officiels

    Dcaissements officiels (% du PIB)

    Rserves brutes, mois/BSNF

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    2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Croissance du PIB rel(en pourcentage)

    Global (ch. de droite)

    Agricole (ch. de gauche)

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    au secteur financier est justifie, vu la croissance

    rapide du crdit au cours de ces dernires annes

    et les incertitudes entourant lenvironnement

    conomique.

    Le lent redressement en Europe et la faible partdes exportations tempreront la reprise

    La croissance dans la zone euro, principalpartenaire commercial du Maroc, devrait trelgrement positive mais faible en 2010,contribuant un redressement graduel desexportations de biens et services et des envois defonds.

    Les autorits ont soulign limportance continue

    de la demande intrieure pour lactivitconomique. Par ailleurs, certains des facteurs quiont attnu limpact de la crise sur le Marocpar exemple, la faible part des exportations,notamment de produits manufacturslimiterontsans doute la reprise en 2010, par rapport dautres pays o les exportations ont t unesource de croissance.

    Les risques tendent globalement la baisse

    Une plus grande dtrioration des termes delchange rsultant dune hausse des prix duptrole ou dune baisse de ceux des phosphatespourrait galement retarder la reprise. De mme,un redressement plus lent du secteur du tourismeet des envois de fonds, en cas de reprise plus lentedans la zone euro, pourrait avoir des effetsngatifs sur la croissance et le solde destransactions courantes. Des risques haussiers sontgalement prsents, parmi lesquels une reprise

    plus rapide en Europe.

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    2006T1

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    2006T3

    2006T4

    2007T1

    2007T2

    2007T3

    2007T4

    2008T1

    2008T2

    2008T3

    2008T4

    2009T1

    2009T2

    2009T3

    2009T4

    2010T1

    2010T2

    2010T3

    2010T4

    Taux de croissance du PIB rel - zone euro,Royaume-Uni et tats-Unis (en pourcentage)

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    2000 2005 2008

    PIB manufacturier(en pourcentage du total)

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    Les autorits entendent en consquenceassouplir davantage la politique budgtaire avecune augmentation des dpenses, des allgementsfiscaux

    Lassainissement des finances publiques cesdernires annes et lendettement public modrqui en a rsult permettent la poursuite dunepolitique budgtaire contracyclique en 2010. Lebudget pour 2010 prvoit ainsi un dficit de 4,4 %du PIB, afin dapporter un soutien important lconomie. Au plan des dpenses, la relance seraassure principalement par une augmentationadditionnelle denviron % du PIB des dpensesen capital, dont le niveau est dj lev. En outre,des programmes dinvestissement importants dans

    le secteur des entreprises publiques, y compriscelui des phosphates, stimuleront eux aussi lademande (encadr 2).

    La pression fiscale sera rduite avec la mise enuvre de la deuxime phase de la rforme delimpt sur le revenu, qui comprend un relvementdes seuils dimposition de toutes les tranches etune rduction des taux dimposition. Leralentissement de lactivit du secteur priv en

    2009 et 2010 devrait aussi contribuer la baissedes recettes fiscales.

    et labandon progressif des subventions

    universelles, qui demeurent un risque pour lebudget

    Les autorits ont commenc prendre desmesures pour rformer le systme de subventions,qui constitue depuis longtemps une source devolatilit et une charge importante pour les

    finances publiques. Ceci devrait contribuer rduire les risques budgtaires tout en aidant plusefficacement les populations vulnrables. Levolume du bl subventionn a t rduit et unprogramme pilote de distribution dune aidemontaire cible a t lanc. Les services du FMIont salu lintention des autorits de mettre en

    -5,2-2,0

    0,20,4 -2,5

    -4,4

    -10

    0

    10

    20

    30

    40

    50

    2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Oprations de l'administration centrale(en pourcentage du PIB)

    Revenue

    Dpenses et prts nets (y compris solde des

    comptes spciaux du trsor)Solde global

    2009 2010

    Variation totale de solde -2,9 -1,9

    Impact des rformes budgtaires -1,6 -1,2

    Impact des rformes fiscales -1,0 -0,6Impt sur le revenu -0,6 -0,6Impt sur les socits -0,3 0,0

    Impact des mesures lies aux d 0,7 0,6Augmentation salariale 0,3 0,2

    ugmen a on es pensesen capital 0,4 0,4

    Variation de solde non lie aux

    rformes -1,3 -0,8

    volution de la politique budgtaire(en pourcentage du PIB)

    -

    1

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    3

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    7

    2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Subventions(en pourcentage du PIB)

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    11

    place un programme de rforme global quiliminera progressivement les subventionsuniverselles en les remplaant par une nouvelleaide cible, de sorte que limpact des rformes surle budget soit neutre. Les autorits ont not qu

    moyen terme, ces programmes ne devraient pasdpasser au total 2 % du PIB.

    Dans le secteur financier, le ralentissementconomique devrait entraner une augmentationmodre des crances en souffrance

    La croissance du crdit a t en moyenne de 23 %par an pour la priode 200608, mais estdescendue environ 12 % en 2009. En mmetemps, la part des crances en souffrance dans le

    total des prts a fortement baiss ces cinqdernires annes, ces prts tant rests quasimentinchangs en termes nominaux. Leur faible niveautient en partie lassainissement des bilans desbanques par radiation des anciennes crances ensouffrance entirement provisionnes, ainsi qula restructuration, dans une certaine mesure, deces crances en souffrance, et ne reflte donc passeulement les tendances rcentes du crdit. Lesautorits et les services du FMI reconnaissent

    quun accroissement modr des crances ensouffrance est prvoir, et quil ne faut donc pasrelcher la vigilance.

    Le secteur de limmobilier mrite une attention

    particulire

    Bien que les crances en souffrance dans cesecteur restent faibles et les provisions soientleves, le crdit immobilier, qui reprsente 34 %du total des prts, sest accru de 20 % (en

    glissement annuel) jusqu fin octobre, mais aaugment un rythme plus lent ces derniers mois.Dans le court terme, loffre limite de nouveauxlogements, du fait des contraintes de zonage,continuera soutenir les prix.

    0

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    Egypte Jordanie Liban Maroc Tunisie

    Crdit dans p lusieurs pays(en pourcentage du PIB)

    2000

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    Egypte Jordanie Liban Maroc Tunisie

    2004

    2008

    Crances en souffrancedans plusieurs pays

    (en pourcentage des prts)

    Prts

    immobiliers

    34%

    Prts pourquipement

    23%

    Prts pourliquidits

    13% Dbit comptescourants

    15%

    Prts laconsommation

    6%

    Autres9%

    Prts par catgorie(en pourcentage du total)

    Comptes recevoir et prtstrsorerie

    quipement etmachines

    Immobilier

    Prts laconsommation

    Autres0

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    Crdit par secteur conomique(en milliards de dirhams)

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    Les autorits prennent des mesures pouramliorer le suivi du secteur financier

    Les autorits demeurent vigilantes face lacroissance du crdit. Elles ont lanc plusieurs

    initiatives visant en particulier amliorerlinformation. La mesure la plus importante a tla cration dun credit bureau, que les institutionsfinancires sont tenues de consulter. Gr par uneentit prive, il est maintenant oprationnel et sesactivits sont en constante expansion. Lesautorits travaillent en outre llaboration dunindice des prix immobiliers et denqutespriodiques pour permettre de mieux comprendrelvolution des prix des actifs.

    et ont lintention dappliquer intgralement lesrecommandations de Ble II

    Lapplication de mesures visant amliorer larglementation macroprudentielle progresse. Lamise en uvre de Ble II se poursuit, avec prioritau Pilier 2 relatif la supervision. Pour le Pilier 1,lapproche standard a t adopte en 2007 et lesautorits entendent passer lapproche avance audbut de 2011. Elles ont en outre continu renforcer leur capacit en matire de tests dersistance et danalyse macroprudentielle. Le ratiode fonds propres applicable aux banques a tport fin 2008 de 8 10 % des actifs pondrsen fonction des risques. En juin 2009, le ratio defonds propres moyen pour lensemble du systmebancaire tait de 11,7 %, niveau suprieur lanorme minimale mais encore relativement faiblepar rapport celui dautres pays mergents de largion. Les autorits ont annonc leur intention deporter ce ratio 12 % pour certaines institutions

    bancaires, sur la base de leur profil de risque, touten tenant compte de la situation conomique envue dviter les effets procycliques. Les servicesdu FMI ont not que la croissance du crditdemeure trs soutenue et ont encourag lesautorits envisager le cas chant, de nouveauxajustements du ratio de fonds propres.

    0

    5

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    Egypte Jordanie Liban Maroc Tunisie

    2003

    2008

    Fon ds propres / actifs pondrsen fon ction du risque

    (en po urcentage)

    Principes de Ble II : les trois piliers

    Tirant des leons de la crise, le Comit de Ble a

    apport plusieurs amliorations au cadre de Ble IIen juillet 2009 et diffus un document consultatif endcembre 2009 en vue complter davantage cecadre.

    Pilier 1 : exigences minimales en matire de fondspropres. Mettant profit les rcentes rformesvisant amliorer la couverture de risques soumis des exigences en capital, le Comit a propos derenforcer les exigences en fonds propres pourcertains risques de crdit de contrepartie et dadopterun ratio de levier.

    Pilier 2 : processus de supervision. Pour exiger decertaines banques une marge de fonds propres au-del des exigences du Pilier 1, les superviseursdevront faire appel leur jugement en valuant lerisque quelles reprsentent et en tenant compte desconsidrations systmiques. Les rcentes rformesont relev les normes du pilier 2 concernant lesprocessus de gestion du risque dentreprise et deplanification des fonds propres des banques. LeComit a propos une srie de nouvelles mesuresvisant remdier la procyclicalit des systmes

    bancaires et cherche actuellement dterminer si cesajustements devraient tre oprs par lintermdiairedes Piliers 1ou 2.

    Pilier 3 : discipline de march. Les banquesdevront diffuser suffisamment dinformations desorte que les contreparties, cranciers etinvestisseurs, puissent les contraindre dtenir desfonds propres et des liquidits la mesure de cerisque.

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    III. STIMULER LA CROISSANCE ET RELEVER LENIVEAU DE VIE

    Le Maroc a fait des avances sensibles ces dix

    dernires annes pour stimuler la croissance,relever le niveau de vie et rduire la pauvret.Mais mesure que les proccupations lies lacrise mondiale et la raction des autoritssestomperont, la ncessit des politiques visant stimuler davantage la croissance et relever leniveau de vie se refera pleinement sentir. Parmiles questions essentielles figurent la politiquebudgtaire moyen terme, le rgime de change,les rformes structurelles, la comptitivit et lespolitiques sociales, notamment la question du

    chmage des jeunes.

    La politique budgtaire devrait continuer

    favoriser la stabilit macroconomique

    Assainissement des finances publiques

    Le Maroc a grandement bnfici de la stabilitmacroconomique et des cots dempruntfavorables rsultant du rquilibrage budgtaire deces dernires annes. La crise est un phnomnetemporaire et les autorits ont donc partag danslensemble lavis des services du FMI que lesfinances publiques devraient sinscrire dans uneperspective moyen terme, avec pour but deramener le dficit au-dessous de 3 % du PIB afinde stabiliser le ratio dette/PIB. Cela attnuerait lacharge pour les autorits montaires, ainsi que lesrisques identifis dans lanalyse de viabilit de ladette (graphiques 3-4), notamment ceux lis unchoc sur la croissance ou des chocs combins de

    dprciation relle et de passifs conditionnels quipourraient accrotre la dette publique de 7-9 pointsde pourcentage dici 2014.

    Mais des ajustements budgtaires graduels

    Face un cart de production ngatif (sur la basedu PIB non agricole), la politique budgtaire est

    Des choix simposent pour rduire le dficit

    Le solde budgtaire corrig des variationscycliques est proche du solde effectif, ce qui laissepenser que le rle des stabilisateurs automatiquesest faible. En dpit des difficults mthodologiques dterminer le solde budgtaire corrig desvariations cycliques (par exemple, estimerllasticit des recettes par rapport au PIB, qui faitapparatre de fortes fluctuations court terme), lavariation du solde semble tre causeprincipalement par les mesures discrtionnaires, lesrformes fiscales et des facteurs exceptionnels tels

    que la pousse de limpt sur les plus-values aucours de ces dernires annes (suivie par une baisseen 2009). En consquence, lajustement budgtairedevra seffectuer par des changements de politique.

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    -6

    -4

    -2

    0

    2

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    2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Solde effectif CAB

    Solde corrig des variations cyliques (CAB) et solde effectif(en pourcentage du PIB)

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    devenue, juste titre, expansionniste. Le retraitprmatur des mesures de relance budgtairepourrait compromettre la reprise. Ainsi, lesservices du FMI ont-ils recommand qu partirde 2011 les autorits rduisent progressivement le

    dficit budgtaire pour que celui-ci retourne auniveau de 3 % du PIB dici 201213.

    Politiques dadaptation plus rapide laconjoncture extrieure

    Des perspectives moins favorables posent desdfis la croissance marocaine

    moyen terme, la croissance mondiale eteuropenne devrait redmarrer un rythme plus

    modr, vu la perte de production potentielle quise produit gnralement aprs une crise financire.En outre, une stratgie de croissance fonde sur lademande intrieurecomme celle qui a tapplique ces dernires annes au Marocrisquede ne pas aboutir aux taux de croissance souhaits moyen et long terme. Un ajustement continu despolitiques permettant au Maroc de sadapter laconjoncture extrieure serait justifi.

    Le rgime de change actuel a bien servi leMaroc. Plus de flexibilit permettra au Maroc desadapter plus facilement aux changements de laconjoncture extrieure

    Le rattachement au panier de monnaies acontribu la stabilit macroconomique, enparticulier une faible inflation. Dans le cadredune supervision prudente du secteur financier, lerattachement na pas entrain une augmentation dela prise de risques de change par le secteur

    financier, les entreprises ou les mnages. Il ressortde lanalyse des services du FMI, fonde sur unemoyenne calcule partir des mthodologies duGroupe consultatif sur les taux de change(CGER), que le taux de change est gnralementconforme ses fondamentaux. Dautresindicateurs, tels que lvolution du solde des

    -5

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    2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Croissance du PIB rel dans la zone euro et aux tats-Unis(en pourcentage)

    ta ts-Un is Zone euro

    90

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    TCER TCEN

    Taux de change(Jan. 2004=100)

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    2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Solde des transactions courantes(en pourcentage du PIB)

    Exportations de biens finis

    Solde des transactions courantes

    80

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    120

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    200

    1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Roumanie Turquie

    Pologne

    Maroc

    TCER: Maroc et pays concurrents(1997=100)

    Hongrie

    Chine

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    transactions courantes et les mouvements desindicateurs fonds sur les prix (graphique 2),signalent une lgre apprciation du taux dechange rel en 2009.

    Lobjectif moyen terme des autorits estdassouplir les politiques montaires et de changepour aider le Maroc mieux sadapter lvolution de lenvironnement international. Enparticulier, la mise en place dun systme deciblage explicite de linflation, conjugue uneflexibilit accrue du taux de change, pourrait luitre bnfique, surtout dans une conjoncture defaibles tensions inflationnistes et de dtriorationdu solde des transactions courantes plus marqueque prvu. Les dfis du rgime actuel sontparticulirement prononcs vu le lien troit entrele dirham et leuro, qui sest fort apprcircemment, en conjonction avec la dprciationenregistre dans les pays concurrents.

    Les services du FMI ont not que le passage unrgime flexible pourrait tre opportun courtterme

    La banque centrale remplit globalement les

    conditions pralables ladoption dun ciblage delinflation, ayant lindpendance oprationnelle,lexpertise et les ressources statistiquesncessaires, ainsi quune panoplie compltedinstruments quelle continue de perfectionner.La stabilit des prix moyen terme est djlobjectif prioritaire de BAM, et son cadreanalytique et oprationnel est trs proche de celuides banques centrales ayant adopt des ciblesdinflation explicites. Globalement, linflation estfaible, le systme financier relativement robuste et

    la situation budgtaire matrise.

    Les autorits craignent une plus grande volatilitdu taux de change

    Les autorits sont conscientes des avantages dunrgime plus flexible, et elles sont trs attentives

    -4

    -2

    0

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    I nd ic e g lo ba l Hors a lime nt s

    Inflation en glissement annuel(pourcentage de variation)

    Conditions pralables au ciblage de linflation

    Le Maroc remplit la plupart des conditions pralables ladoption dune politique montaire fonde sur leciblage de linflation, lesquelles relvent de quatregrandes catgories :

    Infrastructure de la banque centrale (remplie)

    - Disponibilit des donnes ()- Processus de prvision systmatique ()- Modles capables de prvisions conditionnelles ()

    Indpendance institutionnelle (remplie)- Indpendance de la banque centrale ()- Absence dobligations budgtaires()- Indpendance oprationnelle ()- Mandat centr sur linflation ()- Solde budgtaire favorable ()- Dette publique faible ()

    Dveloppement du systme financier (en partieremplie)

    - Ratio de fonds propres solide ()- Forte capitalisation du march boursier ()- Profondeur du march obligataire priv

    - Faible asymtrie en devises pour les banques souscontrle de rsidents ()- Distribution gale des chances des obligationsStructure conomique (en grande partie remplie)

    - Faible transmission des effets du taux de change- Faible sensibilit aux prix des produits de base- Faible dollarisation ()- Ouverture des changes ()

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    aux dfis de comptitivit de lconomie.Cependant, elles continuent de voir ce rgimecomme un objectif moyen terme, exprimant desrserves lies au risque de volatilit accrue dans lecadre dune plus grande flexibilit du taux de

    change. Elles ont en outre fait observer quelenvironnement global de la politique de changereste dfinir. Les services du FMI ont affirmque nombre de pays ont russi grer la volatilitde leurs taux de change. Ils ont en outre convenuavec les autorits que le dveloppement continudu systme financier accrotrait lefficacit duncadre montaire plus souple.

    Poursuite des rformes structurelles pour

    accrotre la productivit dans les secteurs

    public et priv

    Amliorer lefficacit et la composition des

    dpenses publiques

    Il ressort des donnes internationales que le Marocpeut encore amliorer lefficacit des dpensespubliques. En outre, moyen terme, il lui faudrapoursuivre ses efforts pour grer rigoureusementles dpenses courantes. Cette stratgie serait

    renforce par un cadre de dpenses moyenterme. En particulier, la masse salariale restesuprieure 10 % du PIB. Les autoritssattendent des pressions la baisse sur la massesalariale moyen terme, du fait de lacclrationdes dparts la retraite (ce qui rduira le salairemoyen de la fonction publique), mais aussi dunenouvelle rglementation prvoyant lliminationde tous les postes vacants la fin de chaqueexercice. Une rforme plus vaste de la fonctionpublique, actuellement lexamen avec la Banque

    mondiale, moderniserait le secteur tout enrduisant la charge de la masse salariale.

    Simplifier davantage le rgime fiscal

    Les services du FMI ont encourag les autorits poursuivre leurs efforts de rforme fiscale,notamment en simplifiant davantage le rgime

    0 2 4 6 8 10 12

    Jordanie

    Liban

    gypte

    Maroc

    Tunisie

    Traitements et salaires du secteur public, 2008(en pourcentage du PIB)

    Algrie Jordanie

    Maroc

    Syrie

    Tunisie

    Turquie

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    1200

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    1800

    50 60 70 80 90 100

    Dpensespubliquese

    nducationprimairepar

    lve($US

    PPP)

    Taux dalphabtisation (en pourcentage)

    Efficacitdes dpenses en ducation

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    fiscal avec la rforme de la TVA et des tarifsdouaniers, en rduisant le nombre des taux et desexonrations et en largissant la porte desremboursements de crdits de TVA. La refontedes taux de TVA pourrait en outre aboutir une

    rduction du taux normal, avec un effet neutre surles recettes, et, partant, largir la basedimposition par la formalisation du secteurinformel. Plus gnralement, dans leur rforme dela fiscalit intrieure, les autorits devraient veiller ce que les diffrents impts forment un rgimefiscal avec un niveau et une rpartition approprisde la pression fiscale globale des contribuables.

    Dans le mme ordre dides, les progrs vers une

    simplification et une libralisation plus pousses

    du rgime du commerce doivent se poursuivre

    Selon les calculs de lOMC, le tarif moyen esttomb de 33 % en 2002 20 % en 2008, et le tarifeffectif moyen (recettes douanires divises partotal des importations) se situe 5 %. Cependant,le Maroc aurait intrt abaisser davantage lestaux suprieurs et poursuivre la consolidationdes taux pour rduire la complexit du rgimedouanier et en amliorer ladministration. Lamission a en outre fait observer quil importe derduire les taux NPF levs et dassurer lacohrence des diffrents accords rgionaux, et ellea soulign quil faut veiller ce que les mesuresadoptes nentranent pas des effets dedtournement des changes, rducteur de bien-tre.

    La comptitivit, un dfi qui reste relever

    Plusieurs indicateurs font apparatre une certaine

    rosion de la comptitivit, en particulier parrapport aux pays concurrents, tels que ceuxdEurope de lEst (graphique 2).

    En outre, la dtrioration du solde des transactionscourantes ces dernires annes signale lexistencede problmes de comptitivit. Excdentaire de2001 2006, ce solde sest depuis peu peu

    volution rcente de la balance commerciale

    Les importations du Maroc ont t peu prs ledouble de ses exportations ces dernires annes etont ainsi command les mouvements de la balancecommerciale. Cest leffet des prixnotammentdes produits nergtiques et des matirespremiresquest en grande partie attribuable lacroissance des importations jusqu fin 2008, maisle volume des importations sest lui aussirapidement accru, en particulier dans le cas desbiens dquipement. Pendant quelques annes, lesexportations de biens sont restes relativementstables en pourcentage du PIB (et en part demarch) jusquen 2008, anne o les exportationsde phosphates ont fortement augment sous leffetprix. En 2009, les exportations, en pourcentage, onbaiss davantage que les importations, mais, tantdonn le poids beaucoup plus grand desimportations, la balance commerciale devraitlgrement samliorer.

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    2004 2005 2006 2007 2008 2009

    Balance des biens(en pourcentage du PIB)

    Expor tat ions hors phosphates Impor tat ions hors pt role

    Importations ptrole Exportations phosphates

    Balance commerciale(chelle de droite)

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    2004 2008

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    20

    Recettes de TVA par taux de TVA(en pourcentage)

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    dtrior et il est dficitaire depuis 2007. Labalance des biens est dficitaire, mais les serviceset les transfertsprincipalement les recettestouristiques et les envois de fondsontentirement compens ce dficit entre 2001 et

    2006. Plus rcemment, la balance commerciale aaffich un dficit record de 22 % du PIB en 2008.Le dficit commercial devrait samlioreren2009, mais ce rsultat sera contrebalanc par unedtrioration du solde des services et transferts.

    cette fin, les autorits intensifient les rformesstructurelles pour accrotre la productivit

    Pour mettre profit les gains de productivit de ladernire dcennie, les autorits envisagent de

    rformer le systme judiciaire, daccrotre lesinvestissements dans linfrastructure et derenforcer le soutien lindustrie, au tourisme et lnergie. En outre, lapplication du Plan Vert, quivise rehausser les rendements dans lagriculture,se poursuit et, plus rcemment, les autorits ontengag un effort similaire pour dvelopper lesecteur de la pche.

    En dpit des acquis impressionnants,dimportants dfis sociaux subsistent

    Le taux de pauvret est tomb de 15 % en 2001 9 % en 2007 et le chmage global a lui aussirecul ces dernires annes. Cependant, lechmage des jeunes sest avr plus difficile combattre et les taux dalphabtisation et autresindicateurs sociaux restent faibles par rapport ceux dautres pays revenu similaire.

    Face ces dfis, les autorits ont lanc en 2005

    lInitiative nationale pour le dveloppementhumain, programme de plus de 1 milliard dedollars sur 5 ans. Elles ont ainsi entrepris derformer lducation et la sant, ce qui seradterminant pour relever le niveau de vie etstimuler la croissance potentielle. Par exemple,elles visent rendre universelle lducation debase dici 2015, en amliorant les taux de

    Comptabilit de la croissance(en pourcentage)

    1980-89 1990-99 2000-08

    PIB rel 3,8 2,6 4,6

    Capital 2,6 1,5 1,8

    Capital humain 2,2 2,2 1,3PTF -1,0 -1,1 1,4

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    2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Q32009

    Taux de chmage(en pourcentage)

    Jeunes (15-24 ans)

    Global (ch. de droite)

    ALG

    ARG

    CHN

    COL

    EGY

    IND

    IDN

    JOR

    MAR

    PAK

    PHL

    THATUN

    UKR

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    5000

    6000

    7000

    50 60 70 80 90 100 110

    PIBp

    arhabitan

    t

    (en

    dollarsEU)

    Taux d'alphabtisation (en pourcentage)

    PIB par habitant et taux d'alphabtisation(Moyenne 2005-07)

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    20/50

    19

    scolarisation et dachvement. Elles cherchent enoutre accrotre les taux dobtention de diplmeet demploi et dvelopper la formationprofessionnelle. Au plan de la sant, les autoritsentendent rduire les taux de mortalit infantile et

    maternelle en laborant une enveloppe de soinsuniversellement acceptable. Dans tous cesdomaines, les autorits uvrent en troitecoopration avec les partenaires audveloppement, dont la Banque mondiale.

    ALG

    ARG

    CHN

    COL

    EGYIDN

    JOR

    MARPHL

    THA TUN

    UKR

    0

    1000

    2000

    3000

    4000

    5000

    6000

    7000

    2 7 12 17 22 27 32 37 42

    PIBp

    arhabitant(en

    dollarsEU)

    Taux de mortalit (pour 1000)

    PIB par habitant et mortalit chez les moins de 5 ans(moyenne 2005-07)

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    20

    Encadr 1. Retombes de la situation europenne sur lconomie marocaine

    LEurope (en particulier la France et lEspagne) joue un rle important dans lconomie du Maroc, vu lasituation gographique du pays, ses liens historiques et culturels et lampleur de lmigration.

    Les estimations conomtriques faites laide de sries de donnes trimestrielles sur le PIB du Maroc et delEurope font apparatre une corrlation significative entre les deux conomies. Cette corrlation sest renforcedepuis 2000, anne o lAccord dassociation entre le Maroc et lUnion europenne (UE) est entr en vigueur.

    En outre, une fonction de rponse estime laide dun vecteur autorgressif simple (VAR) semble indiquerquune variation de la croissance du PIB de lEurope a un impact significatif sur le PIB non agricole du Maroc.

    Une importante question est celle de savoir pourquoi, en dpit de ces liens, le ralentissement conomique dans lapriode courante a t lger par rapport la gravercession observe en Europe. Premirement, lesdonnes pour une ou deux annes ne contredisentpas ncessairement les corrlations long terme.Deuximement, les corrlations, ainsi que lanalyseVAR, indiquent la variation attendue de lacroissance du PIB non agricole du Maroc autour desa tendancesous leffet des variations de lacroissance du PIB de lUE. Il ressort desestimations des autorits que la croissancetendancielle du PIB total du Maroc pourrait tre

    proche de 5 %1

    .

    1Dans la loi de finances de 2010, cette tendance est estime 4,8 % aprs 2004. Voir :Rapports accompagnant le projet de la Loi de

    Finances 2010 / Rapportconomique et financier(p. 60)http://www.finances.gov.ma/esp_doc/util/file.jsp?iddoc=3147

    y = 0,8732x + 1,5346R = 0,5074

    -2

    0

    2

    4

    6

    8

    10

    0 1 2 3 4 5 6 7

    PIB non agricole du Maroc(ordonne) et PIB de l'UE (abscisse)

    0

    0,2

    0,4

    0,6

    0,8

    1

    1995- Q1

    1996- Q1

    1997- Q1

    1998- Q1

    1999- Q1

    2000- Q1

    2001- Q1

    2002- Q1

    2003- Q1

    2004- Q1

    2005- Q1

    2006- Q1

    2007- Q1

    2008- Q1

    R (1990-2000) = 0,20 R (2001-2008) = 0,54

    Corrlationglissante sur 5 ans

    -0 . 8

    -0 . 4

    0 .0

    0 .4

    0 .8

    1 .2

    1 .6

    1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 0

    R e s p o n s e o f M O R N A G D P _ S A to C h o l e s k yO n e S . D . E U G D P _ S A I nn o v a ti o n

    Rponse impulsionnelle du PIB non agricole du Maroc au PIB de l'UE(sries trimestrielles relles corriges des v ariations saisonnires)

    http://www.finances.gov.ma/esp_doc/util/file.jsp?iddoc=3147http://www.finances.gov.ma/esp_doc/util/file.jsp?iddoc=3147http://www.finances.gov.ma/esp_doc/util/file.jsp?iddoc=3147http://www.finances.gov.ma/esp_doc/util/file.jsp?iddoc=3147
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    21

    Encadr 2. Contribution du secteur des entreprises publiques la relance conomique

    Le secteur desentreprises publiques

    joue un rle cl danslconomie marocaine.En date de 2008, lesecteur comprenait716 entreprisespubliques, dont 460 oultat dtenait uneparticipation compriseentre 5 et 100 %, et 256taient des entreprises

    de services publics(notamment eau,transports publics etlectricit). En 2008, lesecteur : i) a produit environ 12 % de la valeur ajoute totale; ii) ses dpensesdinvestissement (9,6 % du PIB) taient presque le double des dpenses de ladministrationcentrale (5,5 % du PIB) et iii) il employait 124.600 personnes (environ 14 % du total deseffectifs du secteur public), dont 39.500 (environ 4 % du total des effectifs du secteur public)taient employs par des socits publiques.

    Les entreprises publiques devraient contribuer sensiblement leffort de relanceconomique de 2010. En 2009, les investissements prvus par les entreprises publiques sesont accrus de plus de 16 % et unenouvelle augmentation (30 %) estprvue dans les dotations budgtairesde 2010. Ces niveauxdinvestissement supposent des tauxdexcution levs : le secteur desentreprises publiques a excut 91 %du budget dinvestissement en 2008.

    La contribution de ce secteur leffort de relance en 2010 et lesannes suivantes dpendra donc desa capacit maintenir ces tauxdexcution mme avec un budgetdinvestissement sensiblement accru. -

    5

    10

    15

    20

    25

    2008 2009 2010 2011 2012

    Investisssement du secteur public(en pourcentage GDP)

    Entreprises publiques

    Administration centrale

    Secteur des entreprises publiques : principaux indicateurs

    2006 2007 2008

    (En millions de dirhams, sauf indication contraire)

    Investissement 1/ 40,898 49,451 66,450en pourcentage du PIB 7.1 8.0 9.6

    Transferts du budget 13,525 15,695 17,230en pourcentage du PIB 2.3 2.5 2.5

    Dette 75,126 94,562 121,094en pourcentage du PIB 13.0 15.3 17.6

    Valeur ajoute 44,770 54,194 82,189en pourcentage du PIB 7.8 8.8 11.9

    Profit net 8,284 21,702 33,290Ventes 121,404 133,325 175,014

    Revenus parafiscaux 1,874 2,242 2,319

    1/ Investissements des entreprises publiques, tel que mentionnes dans lesdocuments du budget 2010. La dfinition utilise pourrait tre plus large quecelle utilise dans le systme des comptes nationaux.

  • 8/6/2019 Eco Maroc Fmi

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    22

    Graphique 1. Comparaisons entre pays: Principaux indicateurs conomiques, 2008

    Sources : WEO et REO.

    0 10000 20000 30000

    Afghanistan

    Pakistan

    MauritanieYmen

    Djibouti

    Soudan

    gypte

    Syrie

    Maroc

    Jordanie

    Tunisie

    Algrie

    Iran

    Liban

    Libye

    Arabie

    Oman

    Bahren

    0 5 10 15 20 25 30

    BahrenMaroc

    AlgrieTunisie

    Mauritanie

    Arabie SaouditeLibye

    KowetLiban

    gypteDjibouti

    PakistanEAU

    OmanSoudan

    JordanieQatarSyrie

    YmenIran

    Afghanistan

    -20 -10 0 10 20 30 40

    LibanMauritanie

    gyptePakistanJordanie

    YmenAfghanistan

    SyrieSoudan

    IranTunisie

    EAUDjibouti

    MarocBahrenAlgrie

    QatarOmanLibye

    KowetArabie Saoud ite

    0 10 20 30 40 50

    MauritanieEAU

    SoudanQatar

    PakistanDjiboutiBahren

    AfghanistanTunisie

    JordanieOmanKowetgypteMarocLibanSyrie

    YmenIran

    Arabie SaouditeAlgrie

    Libye

    Inflation

    (moyenne annuelle, pourcentage)PIB par habitant

    (en dollars EU)

    Solde budgtaire

    (en pourcentage du PIB)

    Rserves brutes

    (en mois d'importations)

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    Graphique 2. Taux de change effectif rel et comptitivit

    Sources : The Conference Board et Groningen Growth and Development Centre,autorits marocaines et calculs des services du FMI.

    90

    95

    100

    105

    110

    115

    120

    Taux de change effectifs rels(base 1997=100)

    TCER bas surIPC

    TCER bas sur co tuni taire main-d'oeuvre

    85

    90

    95

    100

    105

    110

    115

    120

    125

    130

    Taux de change effectifs rels(base 1997=100)

    TCER bas surIPC

    TCER bas

    sur IPP

    90

    95

    100

    105

    110

    115

    120

    125

    130

    Taux de change effectifs rels(base 1997 = 100)

    TCER bas surPIB en PPA par

    employ

    TCER bassur l'IPC

    90

    95

    100

    105

    110

    115

    120

    TCER et termes de l 'change internes(base 1997 = 100)

    TCER bas surl'IPC

    Prix biens n on changeables/prix bienchangeables

    70

    90

    110

    130

    150

    170 Productivit du travail : Marocet autres pays (1)(base 1990=100)

    Maroc

    Tunisie

    Jordanie

    gypte

    80

    120

    160

    200

    Productivit du travail : Marocet autres pays (2)(base 1990=100)

    Maroc

    Pologne

    TurquieRoumanie

    Thalande

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    Tableau 1. Maroc: principaux indicateurs conomiques, 200714

    Prl. Proj. des services du FMI2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    (Variation annuelle en pourcentage)

    Production et prixPIB rel (prix du march) 2,7 5,6 5,0 3,2 4,5 5,0 5,0 5,0PIB rel non agricole (prix du march) 7,1 4,0 2,3 4,0 4,5 5,1 5,1 5,1Prix la consommation (fin de priode) 2,0 4,2 1,8 2,2 2,6 2,6 2,6 2,6Prix la consommation (moyenne pour la priode) 2,0 3,9 1,8 2,2 2,6 2,6 2,6 2,6

    (en pourcentage du PIB)

    Investissements et pargneFormation brute de capital 32,5 36,3 34,3 35,0 35,1 35,4 36,0 36,6Dont: non public 29,2 33,2 30,8 31,2 31,5 32,0 32,6 33,2

    pargne nationale brute 32,4 31,1 29,9 30,5 31,0 31,9 33,0 34,1Dont: non public 25,7 24,2 24,8 26,5 26,5 27,2 27,9 28,6

    (en pourcentage du PIB)

    Finances publiquesRecettes (dons inclus) 27,9 31,0 26,0 24,6 24,7 24,8 25,1 25,1

    Dpenses 29,1 31,1 28,9 29,3 28,6 28,3 28,3 28,3Solde budgtaire (base engagements, Fonds Hassan II et dons inclus) 0,4 1,6 -2,3 -4,4 -3,7 -3,3 -3,0 -3,0Solde primaire (dons inclus) 3,5 4,2 0,2 -1,8 -1,4 -1,0 -0,7 -0,7Total dette de l'tat 53,5 47,3 47,4 48,0 48,9 49,1 49,0 48,8

    (variation annuelle en pourcentage, sauf indication contraire)

    Secteur montaireCrdit au secteur priv 1/ 29,1 23,4 12,0 10,0 ... ... ... ...Monnaie au sens large 16,1 10,9 8,0 8,0 ... ... ... ...Vlocit de la monnaie au sens large 1,0 1,0 1,0 1,0 ... ... ... ...Taux des bons du trsor, trois mois (moyenne priode, en %) 3,6 3,5 ... ... ... ... ... ...

    (en pourcentage du PIB, sauf indication contraire)

    Secteur extrieurExportations de biens (en dollars EU, variation en %) 26,9 32,8 -35,0 7,4 9,3 10,4 10,2 9,8Importations de biens (en dollars EU, variation en %) 34,8 35,5 -26,5 9,1 6,8 6,7 6,8 6,7

    Balance commerciale marchandises -18,7 -21,9 -17,8 -18,3 -17,9 -17,4 -16,8 -16,4Compte courant, hors transferts officiels -0,5 -6,5 -4,9 -4,7 -4,4 -3,8 -3,3 -2,7Compte courant, transferts officiels inclus -0,1 -5,2 -4,4 -4,4 -4,2 -3,6 -3,1 -2,5Investissements trangers directs 2,9 2,3 0,8 2,5 2,3 2,4 2,3 2,2Total dette extrieure 23,7 20,6 23,0 24,5 25,0 24,7 24,2 23,6Rserves brutes (en milliards de dollars EU) 2/ 24,0 22,0 21,9 22,5 23,0 23,9 25,2 26,5

    En mois d'importations de biens et de services de l'anne suivante 6,2 7,5 6,9 6,7 6,4 6,3 6,2 ...En pourcentage de la dette extrieure court terme (sur la base de 1.310 1.760 1.570 1.618 1.650 1.717 1.806 1.903

    l'chance restante)

    Pour mmoire:PIB nominal (en milliards de $EU) 75,2 88,9 89,9 96,8 103,4 110,7 118,4 126,4Taux de chmage (en %) 9,8 9,6 ... ... ... ... ... ...Importations nettes de produits nergtiques (en milliards de $EU) -6,4 -9,2 -5,6 -7,1 -7,7 -8,3 -8,9 -9,6Monnaie locale pour 1$EU (moyenne pour la priode) 8,2 7,8 ... ... ... ... ... ...Taux de change effectif rel (moyenne annuelle,

    variation en pourcentage) -0,4 1,1 ... ... ... ... ... ...Sources: Autorits marocaines et estimations des services du FMI.

    1/ Comprend le crdit aux entreprises publiques.2/ la date de 2009, les rserves comprennent la nouvelle allocation de DTS.

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    Prl. Proj. des services du FMI

    2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Recettes 1/ 169,3 203,7 187,2 188,5 202,9 219,8 239,3 258,7

    Recettes (hors Fonds Hassan II)1/ 168,7 203,0 186,5 187,8 202,2 219,0 238,6 258,0

    Recettes (hors Fonds Hassan II et transferts aux adm. locales) 153,7 184,7 169,8 169,2 182,2 197,3 214,8 232,2Recettes fiscales 1/ 153,3 187,5 170,1 174,5 187,9 203,7 222,0 240,1

    Impts directs 60,3 81,6 72,9 70,3 76,5 83,3 90,7 97,9

    Impts indirects 67,1 80,0 73,8 80,4 86,7 93,7 102,6 111,3

    Taxes d'importation 14,4 14,3 11,1 11,7 12,6 13,5 14,5 15,7

    Autres recettes fiscales 11,5 11,7 12,3 12,1 12,2 13,1 14,2 15,3

    Recettes non fiscales (hors privatisation et Fonds

    Hassan II) 15,3 15,5 16,3 13,3 14,3 15,4 16,6 17,9

    Dpenses et prst nets (hors Fonds Hassan II) 177,0 212,4 209,9 224,3 235,2 250,7 269,2 290,3

    Dpenses courantes 133,9 155,8 150,0 157,2 165,7 177,6 190,2 205,2

    Salaires 65,7 70,0 76,5 80,5 84,5 90,2 96,2 104,1

    Subventions produits alimentaires et ptrole 2/ 16,4 31,5 12,0 14,0 15,0 16,2 17,4 18,7

    Produits alimentaires -7,6 5,8 0,9 4,9 5,2 5,6 6,0 6,5

    Ptrole 24,0 25,7 11,1 9,2 9,8 10,6 11,4 12,3

    Autres dpenses primaires courantes 32,6 36,2 43,1 42,8 46,7 50,3 54,2 58,4Intrts 19,3 18,2 18,4 19,8 19,4 20,9 22,4 23,9

    Dpenses de capital (budget) 3/ 26,3 35,9 41,1 46,5 47,5 49,3 53,2 57,3

    Fonds routier 1,9 2,3 2,2 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0

    Transferts aux administrations locales 4/ 14,9 18,4 16,6 18,6 20,0 21,7 23,8 25,8

    Prts nets 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

    Solde des autres comptes spciaux du Trsor 9,3 12,0 5,0 2,0 2,0 2,0 2,0 2,0

    Solde global (base engagements, Fonds Hassan II

    exclu) 1,0 2,7 -18,4 -34,4 -31,0 -29,6 -28,6 -30,3

    Dpenses Fonds Hassan II 2,0 2,0 3,0 3,2 3,4 3,7 4,0 4,3

    Paiements des intrts au Fonds Hassan II 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7 0,7

    Solde global (base engagements, Fonds Hassan II

    inclus) -0,3 1,4 -20,7 -36,9 -33,7 -32,6 -31,8 -33,8

    Dons 2,8 9,6 4,0 2,9 2,9 2,9 2,9 2,9

    Privatisation et recettes GSM 6,1 0,0 0,0 8,0 0,0 0,0 0,0 0,0

    Variations des arrirs 0,9 -3,1 -4,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

    Solde global (base caisse, Fonds Hassan II ,

    dons et privatisations inclus) 9,5 7,9 -21,2 -26,0 -30,8 -29,6 -28,9 -30,9

    Financement -9,5 -7,9 21,2 26,0 30,8 29,6 28,9 30,9

    Financement intrieur -10,7 -9,9 12,7 15,8 24,3 25,8 25,4 28,5

    dont: variation du solde du Fonds Hassan II 1,7 -1,3 -2,3 1,5 -2,7 -2,9 -3,2 -3,5

    Financement extrieur 1,2 2,0 8,4 10,2 6,5 3,9 3,5 2,4

    Pour mmoire:

    Solde courant 35,5 47,9 37,2 31,4 37,2 42,2 49,1 53,5

    Solde primaire 18,9 19,6 -2,3 -17,1 -14,3 -11,7 -9,4 -9,9

    Solde primaire, Fonds Hassan II exclus 20,3 20,9 0,0 -14,6 -11,6 -8,7 -6,2 -6,4Total dette administration centrale (fin de priode) 329,8 325,8 349,3 373,1 407,0 440,2 473,2 508,1

    Intrieure 5/ 263,8 257,1 272,1 286,4 313,4 342,1 370,7 402,8

    Extrieure 65,9 68,7 77,1 86,7 93,6 98,1 102,4 105,3

    PIB en milliards de dirhams 616,3 688,8 736,3 776,8 832,9 897,2 966,6 1.041,3

    Sources: Ministre de l'conomie et des finances et estimations des services du FMI.

    5/ Exclut la position nette la banque centrale, en dehors des avances statutaires. Les projections reposent sur le solde, l'exclusion duFonds Hassan.

    1/ Inclut les tarifs rservs aux subventions alimentaires (quivalents tarifaires) et les recettes pour le Fonds Routier.2/ Inclut les subventions alimentaires finances par les quivalents tarifaires.3/ Dpenses de capital budgtaires, l'exclusion du Fonds Routier et des dpenses d'investissement du Fonds Hassan II.4/ Correspond 30% des recettes de la TVA.

    Tableau 2. Maroc: Finances de l'administration centrale, 2007-14(en milliards de dirhams)

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    26

    Prl. Proj. des services du FMI

    2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Recettes 1/ 27,5 29,6 25,4 24,3 24,4 24,5 24,8 24,8

    Recettes (hors Fonds Hassan II) 1/ 27,4 29,5 25,3 24,2 24,3 24,4 24,7 24,8Recettes (hors Fonds Hassan II et transferts aux adm. locales) 24,9 26,8 23,1 21,8 21,9 22,0 22,2 22,3

    Recettes fiscales 1/ 24,9 27,2 23,1 22,5 22,6 22,7 23,0 23,1

    Impts directs 9,8 11,8 9,9 9,0 9,2 9,3 9,4 9,4

    Impts indirects 10,9 11,6 10,0 10,3 10,4 10,4 10,6 10,7

    Taxes d'importation 2,3 2,1 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5

    Autres recettes fiscales 1,9 1,7 1,7 1,6 1,5 1,5 1,5 1,5

    Recettes non fiscales (hors privatisation et Fonds

    Hassan II) 2,5 2,3 2,2 1,7 1,7 1,7 1,7 1,7

    Dpenses et prst nets (hors Fonds Hassan II) 28,7 30,8 28,5 28,9 28,2 27,9 27,9 27,9

    Dpenses courantes 21,7 22,6 20,4 20,2 19,9 19,8 19,7 19,7

    Salaires 10,7 10,2 10,4 10,4 10,2 10,1 10,0 10,0

    Subventions produits alimentaires et ptrole 2/ 2,7 4,6 1,6 1,8 1,8 1,8 1,8 1,8

    Produits alimentaires -1,2 0,8 0,1 0,6 0,6 0,6 0,6 0,6

    Ptrole 3,9 3,7 1,5 1,2 1,2 1,2 1,2 1,2

    Autres dpenses primaires courantes 5,3 5,3 5,9 5,5 5,6 5,6 5,6 5,6

    Intrts 3,1 2,6 2,5 2,6 2,3 2,3 2,3 2,3

    Dpenses de capital (budget) 3/ 4,3 5,2 5,6 6,0 5,7 5,5 5,5 5,5

    Fonds routier 0,3 0,3 0,3 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2

    Transferts aux administrations locales 4/ 2,4 2,7 2,3 2,4 2,4 2,4 2,5 2,5

    Prts nets 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

    Solde des autres comptes spciaux du Trsor 1,5 1,7 0,7 0,3 0,2 0,2 0,2 0,2

    Solde global (base engagements, Fonds Hassan II

    exclu) 0,2 0,4 -2,5 -4,4 -3,7 -3,3 -3,0 -2,9

    Dpenses Fonds Hassan II 0,3 0,3 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4 0,4

    Paiements des intrts au Fonds Hassan II 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1

    Solde global (base engagements, Fonds Hassan II

    inclus) -0,1 0,2 -2,8 -4,7 -4,0 -3,6 -3,3 -3,2

    Dons 0,5 1,4 0,5 0,4 0,3 0,3 0,3 0,3

    Privatisation et recettes GSM 1,0 0,0 0,0 1,0 0,0 0,0 0,0 0,0

    Variations des arrirs 0,2 -0,5 -0,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

    Solde global (base caisse, Fonds Hassan II,

    dons et privatisations inclus) 1,5 1,1 -2,9 -3,3 -3,7 -3,3 -3,0 -3,0

    Financement -1,5 -1,1 2,9 3,3 3,7 3,3 3,0 3,0

    Financement intrieur -1,7 -1,4 1,7 2,0 2,9 2,9 2,6 2,7

    dont: variation du solde du Fonds Hassan II 0,3 -0,2 -0,3 0,2 -0,3 -0,3 -0,3 -0,3

    Financement extrieur 0,2 0,3 1,1 1,3 0,8 0,4 0,4 0,2

    Pour mmoire:

    Solde courant 5,8 7,0 5,1 4,0 4,5 4,7 5,1 5,1Solde primaire 3,1 2,8 -0,3 -2,2 -1,7 -1,3 -1,0 -1,0

    Solde primaire, Fonds Hassan II exclus 3,3 3,0 0,0 -1,9 -1,4 -1,0 -0,6 -0,6

    Total dette administration centrale (fin de priode) 53,5 47,3 47,4 48,0 48,9 49,1 49,0 48,8

    Intrieure 5/ 42,8 37,3 37,0 36,9 37,6 38,1 38,4 38,7

    Extrieure 10,7 10,0 10,5 11,2 11,2 10,9 10,6 10,1

    PIB en milliards de dirhams 616,3 688,8 736,3 776,8 832,9 897,2 966,6 1.041,3

    Sources: Ministre de l'conomie et des finances et estimations des services du FMI.

    Tableau 3. Maroc: Finances de l'administration centrale, 2007-14

    (en pourcentage du PIB)

    5/ Exclut la position nette la banque centrale, en dehors des avances statutaires. Les projections reposent sur le solde, l'exclusion duFonds Hassan.

    1/ Inclut les tarifs rservs aux subventions alimentaires (quivalents tarifaires) et les recettes pour le Fonds Routier.2/ Inclut les subventions alimentaires finances par les quivalents tarifaires.3/ Dpenses de capital budgtaires, l'exclusion du Fonds Routier et des dpenses d'investissement du Fonds Hassan II.4/ Correspond 30% des recettes de la TVA.

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    Tableau 4. Maroc: Balance des paiements, 2007-14(en milliards de dollars EU, sauf indication contraire)

    Prl. Proj. des services du FMI2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014

    Compte courant -0,1 -4,6 -4,0 -4,3 -4,3 -4,0 -3,6 -3,1

    Balance commerciale -14,1 -19,5 -16,0 -17,7 -18,5 -19,2 -20,0 -20,7Exportations, f..b. 15,1 20,1 13,1 14,0 15,3 16,9 18,7 20,5Agriculture 2,9 3,3 2,6 2,9 3,2 3,6 4,0 4,4Phosphates et produits drivs 2,7 6,6 3,0 3,0 3,2 3,5 3,9 4,2

    Importations, f..b. -29,2 -39,6 -29,1 -31,7 -33,9 -36,1 -38,6 -41,2Energie -6,4 -9,2 -5,6 -7,1 -7,7 -8,3 -8,9 -9,6Biens d'quipement -6,8 -9,2 -7,9 -8,3 -8,9 -9,6 -10,3 -11,0Produits alimentaires -3,3 -4,6 -3,4 -3,6 -3,7 -3,9 -4,2 -4,4

    Services 6,7 6,6 5,5 6,6 7,2 8,0 8,8 9,7Recettes du tourisme 7,2 7,2 6,3 6,8 7,3 7,9 8,5 9,1

    Revenu -0,4 -0,5 -0,6 -0,6 -0,7 -0,9 -1,0 -1,0Transferts 7,7 8,7 7,1 7,4 7,7 8,1 8,5 8,9

    Ttransferts privs (net) 7,4 7,6 6,7 7,1 7,5 7,8 8,2 8,6Envois de fonds des travailleurs 6,7 6,8 6,0 6,4 6,7 7,1 7,5 7,8

    Dons officiels (net) 0,3 1,2 0,4 0,3 0,3 0,3 0,3 0,3

    Compte de capital 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Compte financier 2,0 3,6 3,1 4,8 4,9 5,1 5,1 4,7

    Investissements directs 2,2 2,0 0,7 2,4 2,4 2,6 2,7 2,8Privatisation 0,4 0,4 0,0 1,0 0,0 0,0 0,0 0,0

    Investissements de portefeuille -0,1 -0,1 0,1 0,1 0,2 0,4 0,5 0,5Autres -0,1 1,7 2,4 2,3 2,2 2,1 1,9 1,4

    Privs -0,9 0,5 -0,1 -0,7 -0,1 0,2 0,3 0,0Prts moyen et long terme (net) 0,8 1,2 2,4 3,0 2,4 1,8 1,6 1,3

    Dcaissements 2,7 2,9 3,6 4,2 3,9 3,6 3,6 3,5Amortissement -1,9 -1,7 -1,1 -1,3 -1,5 -1,8 -1,9 -2,2

    Accumulation des avoirs de rserve (-augmentation) -2,1 1,5 0,9 -0,5 -0,6 -1,1 -1,5 -1,5Erreurs et omissions 0,1 -0,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0

    Solde des transactions courantes -0,1 -5,2 -4,4 -4,4 -4,2 -3,6 -3,1 -2,5Balance commerciale -18,7 -21,9 -17,8 -18,3 -17,9 -17,4 -16,8 -16,4Services 9,0 7,5 6,2 6,8 7,0 7,2 7,4 7,7Revenu -0,5 -0,6 -0,7 -0,7 -0,7 -0,8 -0,8 -0,8

    Transferts 10,2 9,8 7,9 7,7 7,5 7,3 7,2 7,1Compte de capital 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Compte financier 2,7 4,0 3,5 5,0 4,7 4,6 4,3 3,7

    Investissements directs 2,9 2,3 0,8 2,5 2,3 2,4 2,3 2,2Investissements de portefeuille -0,1 -0,2 0,1 0,1 0,2 0,3 0,4 0,4Autres -0,1 1,9 2,6 2,4 2,2 1,9 1,6 1,1

    Pour mmoire:Exportations de biens et de services (croissance en pourcentage) 6,5 -4,1 -13,1 6,0 7,1 8,4 8,2 8,0Importations de biens et de services (croissance en pourcentage) 16,0 9,2 -7,9 1,2 4,1 4,8 4,9 4,9Solde transactions courantes hors dons officiels (% du PIB) -0,5 -6,5 -4,9 -4,7 -4,4 -3,8 -3,3 -2,7Termes de l'change (variation en pourcentage) -0,5 6,6 -0,9 -5,1 -1,1 -0,5 -0,6 -0,5Rserves officielles brutes 1/ 24,0 22,0 21,9 22,5 23,0 23,9 25,2 26,5

    En mois de futures importations de GNFS 6,2 7,5 6,9 6,7 6,4 6,3 6,2 ...Service de la dette (% exportations BSNF; estim. plus rcentes) 2/ 8,0 6,5 6,6 6,4 6,6 7,3 7,4 7,5Dette extrieure contracte ou garantie par l'tat (% du PIB) 19,8 19,4 20,9 22,8 23,6 23,6 23,3 22,7DH pour 1$EU, moyenne pour la priode 8,2 7,8 ... ... ... ... ... ...PIB ($) 75,2 88,9 89,9 96,8 103,4 110,7 118,4 126,4Prix du ptrole ($EU/baril) 71,1 97,0 61,5 76,5 79,5 81,0 83,0 84,8

    Sources: Ministre de l'conomie et des finances, Office des Changes ; et estimations et projections des services du FMI.

    1/ Position de rs erve au FMI exclue. la date de 2009, les rserves comprennent la nouvelle allocation de DTS.2/ Dette contracte ou garantie par l'tat.

    (en pourcentage du PIB)

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    Tableau 5. Maroc: Situation montaire, 2004-10

    Prl. Proj. des services du FMI

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

    Avoirs extrieurs nets 144.309 165.509 189.783 208.336 197.346 190.160 194.173

    Autorits montaires 135.269 149.837 172.377 188.144 181.690 174.863 178.675

    dont: rserves brutes 133.934 148.730 171.118 185.207 178.507 177.342 181.154

    dont: position nette au FMI 899 931 896 859 879 879 879

    Banques cratrices de monnaie 9.040 15.672 17.406 20.192 15.656 15.297 15.497

    Avoirs intrieurs nets 262.772 298.677 354.298 423.348 503.205 566.436 622.950

    Crdit intrieur 334.509 368.513 414.725 515.197 615.942 685.505 748.113

    Crdit net l'tat 83.068 84.180 81.946 85.732 86.146 92.259 95.450

    Systme bancaire 75.358 75.799 73.654 76.889 75.973 82.086 85.276

    Bank Al-Maghrib 3.325 408 -1.062 3.399 5.144 4.846 4.591

    Dont: dpts 1/ -15.207 -13.591 -14.078 -8.950 -4.329 -4.627 -4.882

    Banques cratrices de monnaie 72.033 75.391 74.716 73.490 70.829 77.241 80.685Trsor-FMI -899 -931 -896 -859 -879 -879 -879

    Contrepartie aux dpts CCP/trsor 8.609 9.312 9.188 9.702 11.052 11.052 11.052

    Crdit l'conomie 251.441 284.333 332.779 429.465 529.796 593.246 652.663

    Autres passifs, net 71.737 69.836 60.427 91.849 112.737 119.070 125.163

    Monnaie et quasi-monnaie 407.081 464.186 544.081 631.684 700.551 756.595 817.123

    Monnaie 319.340 364.137 426.811 495.533 549.556 593.521 641.003

    Monnaie en dehors des banques 79.715 89.305 108.564 119.844 127.877 138.107 149.156

    Dpts vue 239.625 274.832 318.247 375.689 421.679 455.414 491.847

    Quasi -monnaie 87.741 100.049 117.270 136.151 150.995 163.074 176.120

    Avoirs extrieurs nets 13,6 14,7 14,7 9,8 -5,3 -3,6 2,1Avoirs intrieurs nets 4,7 13,7 18,6 19,5 18,9 12,6 10,0

    Crdit intrieur 3,4 10,2 12,5 24,2 19,6 11,3 9,1

    Crdit net l'tat -6,8 1,3 -2,7 4,6 0,5 7,1 3,5

    Crdit l'conomie 7,2 13,1 17,0 29,1 23,4 12,0 10,0

    Monnaie et quasi-monnaie 7,7 14,0 17,2 16,1 10,9 8,0 8,0

    Avoirs extrieurs nets 4,6 5,2 5,2 3,4 -1,7 -1,0 0,5

    Crdit intrieur 2,9 8,4 10,0 18,5 15,9 9,9 8,3

    Crdit net l'tat -1,6 0,3 -0,5 0,7 0,1 0,9 0,4

    Crdit l'conomie 4,5 8,1 10,4 17,8 15,9 9,1 7,9

    Autres actifs nets 0,2 0,5 2,0 -5,8 -3,3 -0,9 -0,8

    Pour mmoire:

    Vitesse circulation (PIB/M3) 1,24 1,14 1,06 0,98 0,98 0,97 0,95

    Vitesse circulation (PIB non agr./M3) 1,06 0,99 0,90 0,86 0,85 0,82 0,81

    Crdit l'conomie/PIB (en %) 49,8 53,9 57,6 69,7 76,9 80,6 84,0

    Crdit l'conomie/PIB non agricole (en %) 58,4 62,1 67,9 79,3 88,6 95,1 98,5

    Sources: Bank Al-Maghrib; et estimations des services du FMI.

    1/ Inclut le Fonds Hassan II.

    (en millions de dirhams)

    (variation annuelle en pourcentage)

    (en pourcentage de la monnaie au sens large)

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    Projections

    2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Compte couranthors intrts stabilisateur

    de dette 6/

    Rfrence: dette extrieure 29,1 24,2 23,9 23,7 20,6 23,0 24,5 25,0 24,7 24,2 23,6 -5,2

    Variations de la dette extrieure -4,5 -4,9 -0,4 -0,2 -3,1 2,3 1,5 0,5 -0,2 -0,5 -0,7

    Flux identifis crateurs de dette (4+8+9) -7,4 -5,7 -7,5 -5,8 -0,7 2,7 0,3 -1,1 -2,7 -2,9 -3,3Dficit du compte courant, hors paiement des intrts -2,7 -2,7 -3,0 -0,8 4,3 3,6 3,7 3,4 2,7 2,1 1,6Deficit de la balance des biens et des services 5,7 6,6 6,7 9,8 14,4 11,6 11,5 10,9 10,1 9,4 8,7

    Exportations 29,2 31,6 33,1 36,2 37,6 27,6 27,7 28,1 28,7 29,3 30,0Importations 34,8 38,2 39,8 46,0 52,1 39,2 39,1 39,0 38,8 38,7 38,7

    Entres nettes de capitaux non cratrices de dette (ngatif) -1,5 -2,7 -3,1 -2,9 -2,3 -0,8 -3,5 -4,3 -5,1 -4,8 -4,6Dynamique automatique de la dette 1/ -3,2 -0,3 -1,4 -2,1 -2,8 -0,2 0,1 -0,3 -0,3 -0,2 -0,2

    Contribution du taux d'intrt nominal 1,0 1,0 0,9 0,9 0,9 0,9 0,7 0,8 0,9 0,9 0,9Contribution de la croissance du PIB rel -1,4 -0,8 -1,7 -0,6 -1,1 -1,0 -0,7 -1,0 -1,2 -1,2 -1,1Contribution des variations des prix et des taux de change 2/ -2,8 -0,4 -0,6 -2,5 -2,5 ... ... ... ... ... ...

    Rsiduel, y compris variations des avoirs extrieurs bruts (23) 3/ 2,9 0,8 7,1 5,7 -2,4 -0,3 1,2 1,6 2,4 2,4 2,6

    Ratio dette extrieure/exportations (en pourcentage) 99,8 76,7 72,2 65,4 54,9 83,3 88,4 88,9 86,1 82,6 78,7

    Besoin brut en financement extrieur (en milliards de $EU) 4/ 1,4 1,1 0,4 2,2 6,5 5,3 5,7 5,9 5,9 5,7 5,5En pourcentage du PIB 2,5 1,8 0,6 2,9 7,3 5,9 5,9 5,7 5,3 4,8 4,3

    Scnario avec variables cls leurs moyennes historiques 5/ 23,0 19,9 16,9 14,7 12,5 10,5 -3,3

    Principales hypothses macroconomiques qui sous-tendent la rfrence

    Croissance du PIB rel (en pourcentage) 4,8 3,0 7,8 2,7 5,6 5,0 3,2 4,5 5,0 5,0 5,0Dflateur du PIB en dollars EU (variation en pourcentage) 9,1 1,5 2,3 11,6 11,9 -3,7 4,3 2,2 2,0 1,9 1,7Taux d'intrt extrieur nominal (en pourcentage) 3,5 3,4 4,0 4,4 4,4 4,2 3,5 3,3 3,7 4,0 4,0Croissance des exportations (en dollars EU, en %) 16,7 13,2 15,4 25,7 22,6 -25,8 8,0 8,5 9,5 9,3 9,0Croissance des importations (en dollars EU, en %) 24,4 14,7 14,8 32,5 33,7 -23,8 7,4 6,6 6,5 6,7 6,6Solde transactions courantes, hors paiements d'intrts 2,7 2,7 3,0 0,8 -4,3 -3,6 -3,7 -3,4 -2,7 -2,1 -1,6Entres nettes de capitaux non cratrices de dette 1,5 2,7 3,1 2,9 2,3 0,8 3,5 4,3 5,1 4,8 4,6

    6/ Solde constant long terme qui stabilise le ratio de la dette en supposant que les principales variables (croissance du PIB rel, taux d'intrt nominal, croissance du dflateur en dollars et flux non gnrateurs de

    dette en pourcentage du PIB) restent leur niveau de la dernire anne de projection.

    Tableau 6. Maroc: Cadre de viabilit de la dette extrieure, 2004-2014

    (en pourcentage du PIB, sauf indication contraire)

    Rel

    1/ Calcul comme suit: [r - g - r(1+g) + ea(1+r)]/(1+g+r+gr) fois le stock de la dette de la priode prcdente, o r = taux d'intrt effectif nominal s ur la dette extrieure,r = variation du dflateurdu PIB en dollars, g = taux de croiss ance du PIB rel, e = apprciation nominale (augmentation de la valeur en dollars de la monnaie locale), et a = part de la dette libelle en monnaie l ocale2/ La contribut ion des variations des p rix et taux de change est dfinie comme suit: [- r(1+g) + ea(1+r)]/(1+g+r+gr) fois le s tock de la dette de la priode prcdente, r augmente avec l'apprciationde la monnaie locale (0)et l'augmentation de l'inflation (base sur le dflateur du PIB).

    5/ Les principales variables incluent croissance du PIB rel, taux d'intrt nominal, croissance du dflateur en dollars et compte courant hors intrts et flux non gnrateurs de dette en pourcentage du PIB.

    3/ Aux fins de projections, la ligne inclut l'impact des variations des prix et des taux de change.

    4/ Dfini comme suit: dficit courant, plus amortissement de la dette moyen et long terme, plus dette court terme la fin de la priode prcdente.

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    31/50

    30

    Choc tauxd'int. 24

    Rfrence24

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    3540

    45

    50

    55

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Choc de taux d'intrt(en pourcentage)

    Graphique 3. Maroc: Viabilit de la dette extrieure - Tests paramtrs 1/(dette extrieure, en pourcentage du PIB)

    Sources: Fonds m ontaire international, donnes de l'quipe-pays et estimations des s ervices.1/ Les zones ombres reprs entent des donnes relles. Les chocs s ont des chocs permanents d'undem i-cart type. Les graphiques dans les encadrs reprsentent des projections moyennes pour lesvariables respectives du scnario de rfrence et des autres scna rios. La moyenne his torique sur10 ans est galement indique.2/ Chocs permanents d'un quart d'cart type pour le taux d'intrt rel, le taux de crois sance et lesolde primaire.3/ Une dprciation ponctuelle de 30% en 2009.

    Historique

    10

    Rfrence

    24

    0

    2

    4

    6

    8

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    35

    40

    45

    50

    55

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Scnarios de rfrence ethistorique

    Choc cc 31

    Rfrence

    24

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    3035

    40

    45

    50

    55

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    28

    Rfrence

    24

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    3035

    40

    45

    50

    55

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Combinaison de chocs 2/

    Combinaison

    de chocs29

    Rfrence

    24

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    30

    35

    40

    45

    50

    55

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Choc de dprciation relle 3/

    Dprciation de 30%

    Besoins bruts definancement dans sc .de rf. (ch. droite)

    Choc de compte courant hors intrts(en pourcentage du PIB)

    Choccroiss.

    24

    Rfrence

    24

    0

    5

    10

    15

    20

    25

    3035

    40

    45

    50

    55

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Choc croissance (en pourcentage par an)

    Rfrence:

    Scnario:

    Historique:

    3.7

    3.9

    3.9

    Rfrence:

    Scnario:

    Historique:

    4.5

    3.5

    4.8

    Rfrence:

    Scnario:

    Historique:

    -2.7

    -4.3

    1.0

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    32/50

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    33/50

    32

    Choc decroissance

    56

    Rfrence 49

    40

    45

    50

    55

    60

    65

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Choc de croissance (enpourcentage par an)

    Choc de

    SP

    54

    Rfrence49

    43

    40

    45

    50

    55

    60

    65

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    choctauxd'int.

    51

    Rfrence49

    40

    45

    50

    55

    60

    65

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Cho c de taux d'intrt(en p ourcentage)

    Graphique 4. Maroc : Viabil it de la dette publique : Tests paramtrs1/(Dette publique, en pourcentage du PIB)

    Sources: Fonds montaire international, donnes de l'quipe-pays et estimations des services.1/ Les zones ombres reprsentent des donnes relles. Les chocs sont des chocs permanents d 'un demi-carttype. Les graphiques dans les en cadrs reprsentent des projections moyennes pour les var iables respectives duscn ario de rfrence et des autres scnarios. La moyenne historique sur 10 ans est galement indique.2/ Chocs p ermanents d'un quart d'cart type pour le taux d 'intrt rel, le taux de croissance et le sol de primaire.3/ Une dp rciation ponctuelle de 30% et un choc de 10% du PIB d'engagements conditionnels se produisent en2009, la dprciation relle tant dfinie comme la dprciation nominale (mesure par la diminution enpo urcentage de la valeur en dollars de la monnaie locale) moins l'inflation nationale ( par tir du dflateur duPIB).

    Historique

    44

    Rfrence

    49

    3

    5

    7

    9

    11

    13

    15

    17

    19

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    40

    45

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    55

    60

    65

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Scnarios de rfrence et historique

    54

    Rfrence49

    40

    45

    50

    55

    60

    65

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Combinaison de chocs 2/

    Combinaisonde

    dprciationde 30%

    53

    Rfrence49

    58

    40

    45

    50

    55

    60

    65

    2004 2006 2008 2010 2012 2014

    Choc

    d'engagements

    conditionnels

    Chocs de dprciation relle et engagements conditionnels3/

    Besoin brut definancement dans sc.

    de rf. (ch. de droite)

    Choc de solde primaire (en pourcentage du PIB) etsc. sans changement de poli tique (solde primaire constant)

    Pas de chgt de pol.

    Rfrence -0,8

    Scnario -1,9

    Histor ique 1,0

    Rfrence 4,5

    Scnario 3,3

    Historique 4,3

    Rfrence 2,7

    Scnario 3,8Historique 4,3

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    FONDS MONTAIRE INTERNATIONAL

    MAROC

    Consultations de 2009 au titre de larticle IV

    Annexe dinformation

    Prpar par le Dpartement Moyen-Orient et Asie centrale

    23 dcembre 2009

    TABLE DES MATIRES PAGE

    Annexe I. Relations avec le FMI .............................................................................................2

    Annexe II. Relations avec le Groupe de la Banque mondiale ..................................................4

    Annexe III. Questions d'ordre statistique ...................................................................................6

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    2

    ANNEXE I. MAROC : RELATIONS AVEC LE FMI

    Au 30 novembre 2009

    I. Statut:date dadmission : 25 avril 1958 Article VIII

    II. Compte des ressources gnrales: Millions de DTS Pourcentage de la quote-part

    Quote-part 588,20 100,00

    Avoirs du FMI en monnaie nationale 517,76 88,02

    Positionde rserve au FMI 70,45 11,98

    Taux de change des avoirs

    III. Dpartement des DTS: Millions de DTSPourcentage de lallocation

    Allocation cumulative nette 561,42 100,00

    Avoirs 488,06 86,93

    IV. Encours des achats et des prts : Aucun

    V.Derniers accords financiers:Date de Date Montant approuv Montant tir

    Type laccord dexpiration (Millions de DTS) (Millions de DTS)Accord de confirm. 31 jan. 1992 31 mars 1993 91,98 18,40

    Accord de confirm. 20 juil. 1990 31 mars 1991 100,00 48,00Accord de confirm. 30 aot 1988 31 dc. 1989 210,00 210,00

    VI. Projections des obligations financires envers le FMI(millions de DTS; projections reposant sur les montants actuels des ressources

    utilises et des avoirs en DTS) :Obligations futures

    2010 2011 2012 2013PrincipalCommissions/intrts 0,22 0,22 0,22 0,22

    Total 0,22 0,22 0,22 0,22

    http://www.imf.org/external/pubs/ft/aa/aa08.htmhttp://www.imf.org/external/pubs/ft/aa/aa08.htmhttp://www.imf.org/external/np/fin/tad/exquota.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31http://www.imf.org/external/np/fin/tad/exquota.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31http://www.imf.org/external/np/fin/tad/exportal.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31&category=RThttp://www.imf.org/external/np/fin/tad/exportal.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31&category=RThttp://www.imf.org/external/np/fin/tad/exportal.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31&category=EXCHRThttp://www.imf.org/external/np/fin/tad/exportal.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31&category=SDRNEThttp://www.imf.org/external/np/fin/tad/exportal.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31&category=SDRNEThttp://www.imf.org/external/np/fin/tad/extarr2.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31http://www.imf.org/external/np/fin/tad/extarr2.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31http://www.imf.org/external/np/fin/tad/extarr2.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31http://www.imf.org/external/np/fin/tad/extarr2.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31http://www.imf.org/external/np/fin/tad/exportal.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31&category=SDRNEThttp://www.imf.org/external/np/fin/tad/exportal.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31&category=EXCHRThttp://www.imf.org/external/np/fin/tad/exportal.aspx?memberKey1=680&date1key=2007-05-31&category=RThttp://www.imf.org/external/np/fin/tad/exquota.asp