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Agir pour la libération animale au lieu d’élire ! ” Contre la dérive électoraliste du mouve- ment animaliste.

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Brochure sur les élections du collectif des panthères enragées. Infos : http://pantheresenragees.org

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“Agir pour la libération animale au lieu d’élire ! ”

Contre la dérive électoraliste du mouve-ment animaliste.

Refusons leurs élections, pour une révo-lution antispéciste !

« Qu’il [le chef du parti démocrate] y aille immédiatement [au Sénat] prendre une position morale – maintenant pas plus tard. Dites-lui de ne pas attendre la période électorale. S’il attend trop longtemps, frères et soeurs , il sera respon-sable d’avoir laissé se développer un climat dans ce pays qui fera sortir de terre une végétation telle que ces gens-là n’en ont jamais imaginé. En 1964, ce sera le vote ou le fusil. » Malcom X 1964

La liberté ne s’achète pas lors de la grande foire électorale, c’est un combat quotidien pour nos camarades animaux et humains exploités et pour nous-même. Il n’y a pas d’élection salvatrice ou de sauveur suprême venant à la rescousse de tous les animaux de toutes es-pèces confondues. Nous devons soutenir une conception éthique de l’organisation sociale. Notre engagement issu d’une tradi-tion antifasciste, antisexiste et antispeciste ne sera pas représenté par les tenants du pouvoir ou leurs aspirants.

Les tenants du pouvoir ne sont rien ! Nous sommes une multitude aspirant à la justice

et de la liberté.

Pour Libération Animale sans compromis ! Liberté pour tous,

par tous les moyens nécessaires !

« La période électorale s’ouvre, elle est ouverte. C’est la crise qui, périodiquement, convulsionne la multitude. Elle dure officiellement quelques semaines et, si l’on tient compte de l’effervescence qui précède et du bouillon-nement qui suit cette crise, on peut dire qu’elle dure trois mois.Trois mois durant lesquels, peuplé d’agités, le pays semble frappé de dé-mence : candidats, comités et courtiers élector-aux, tour à tour confiants dans le succès ou désespérant d’y atteindre, vont et viennent, avan-cent et reculent, crient et se taisent, affirment et nient, implorent et menacent, acquiescent et pro-testent, attaquent et se défendent.C’est un spec-tacle fou : drame, comédie, vaudeville, bouffon-nerie, farce, pantomime, tous les genres, du tragique au burlesque, s’y donnent rendez-vous et s’y rencontrent, associés, confondus. Le mal-heur est que c’est aux frais du spectateur que la farce se joue et que, quels que soient les acteurs, c’est toujours lui qui paie, et qu’il paie de son tra-vail, de sa liberté, de son sang. » Sébastien Faure

En ce moment tout l’enjeu éthique de notre lutte est réduit à cette farce gouverne-mentale pour le renouveau du même ou du pire. Au delà des convictions person-nelles de tout un chacun vis à vis de la religion électorale, il n’est pas que de la liberté et de la vie de l’électeur que dépend la farce électorale mais également de celles de milliers d’animaux. Il est très dangereux de se laisser berner par une logique de lobby ou par des partis politiques, notre lutte ne peut s’acoquiner avec les tenants du sys-tème d’oppression capitaliste.

Le soutien de certaines associations dans la médiocratie de l’état français est inquié-tant, nous le savons l’extrême droite tente depuis quelques années de se frayer un chemin zu sein de la lutte pour les droits des animaux et la protection animale. Nous ne sommes pas étonnés du soutien de Bardot au FN, des acquoitances nauséabondes de Jean Marc Governatori et son parti etc. Nous devons rappeler que l’état français légitime des tortures animales inimaginables, avec le soutien de l’industrie criminelle de la viande ou encore de l’expérimentation animale, du commerce du foie gras, de la fourrure ou encore de la chasse et de la corrida. Soutenir l’état c’est accepter qu’un état autorise l’inacceptable, c’est à dire le meurtre massif et intensif d’êtres vivants.

Pour faire changer les choses, il faut lutter, faire avancer sur tous les fronts la ques-tion animale. Il faut créer une réelle lutte, une confrontation face à l’état français et ses sympathisants. Les réformes juridiques sont habituellement le reflet bien tardif d’un changement social et culturel, nous devons avancer plus vite que l’état français et les juristes de cet état. Nous devons faire entendre la voix des animaux avec fracas.

Nous n’attendons rien de l’état français, nous n’attendons rien des dirigeants, des supérieurs, de ceux qui veulent diriger. Continuons à nous organiser partout à travers le monde pour mener notre lutte. Arrêtons de réclamer de nos dirigeant-e-s des concessions qui reviendraient à entériner le principe de l’exploitation animale et soutenons le mouvement international pour la libération animale et la révolution sociale.

Nous nous souvenons de Barry Horne qui est mort dans une prison britannique après la trahison du gouvernement britannique qui avait pourtant tant promis pour les animaux avant l’élection. Nous devons nous souvenir des trahisons politiques pour avancer vers une initiative populaire et radicale pour les animaux.

Ce ne sont pas les élections qui aideront : les animaux méritent l’insurrection !

Panthères Enragées

Collectif antispéciste d’occitanie pour la libération animale et contre toutes les formes d’exploitation et de domination !

http://[email protected]