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ECLAIRAGE PUBLIC LIEUX DE TRAVAIL STADES Les normes européennes de l’éclairage Le présent cahier technique est consacré aux normes européennes sur l’éclairage. Il est d’autant plus important de les connaître qu’elles servent désormais de référentiel pour l’élaboration des cahiers des charges, de mode de preuve de conformité et de contrôle des projets d’éclairage et de spécifications d’éclairage pour gérer la maintenance des installations d’éclairage. Ces normes, volontaires par essence, peuvent devenir obligatoires dans leur application s’il y est fait référence dans le cadre d’un marché public ou dans un texte juridique à caractère réglementaire. Mais, avant d’entrer dans le détail des textes, Bernard Duval, délégué général de l’AFE et président de la commission X90X “Lumière et éclairage” de l’AFNOR, a souhaité répondre à ceux qui estiment ou bien que la normalisation les enferme dans un carcan peu créatif et les déresponsabilise ou bien, au contraire, qu’elle les menace sur le plan juridique. “Sans norme, il ne peut y avoir ni qualité ni sécurité” page 46 Norme européenne d’éclairage public page 47 Normes pour l’éclairage des lieux de travail page 48 Éclairage des installations sportives et normalisation page 49 45 LUX n° 228 - Mai/Juin 2004

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ECLAIRAGE PUBLICLIEUX DE TRAVAILSTADES

Les normeseuropéennesde l’éclairageLe présent cahier technique

est consacré aux normes

européennes sur l’éclairage. Il

est d’autant plus important de

les connaître qu’elles servent

désormais de référentiel

pour l’élaboration des

cahiers des charges, de mode

de preuve de conformité

et de contrôle des projets

d’éclairage et de spécifications

d’éclairage pour gérer la

maintenance des installations

d’éclairage. Ces normes,

volontaires par essence,

peuvent devenir obligatoires

dans leur application s’il

y est fait référence dans

le cadre d’un marché public

ou dans un texte juridique

à caractère réglementaire.

Mais, avant d’entrer dans

le détail des textes, Bernard

Duval, délégué général

de l’AFE et président de la

commission X90X “Lumière

et éclairage” de l’AFNOR,

a souhaité répondre à ceux

qui estiment ou bien que la

normalisation les enferme

dans un carcan peu créatif

et les déresponsabilise ou

bien, au contraire, qu’elle les

menace sur le plan juridique.

“Sans norme, il ne peut y avoir ni qualité ni sécurité”page 46

Norme européenne d’éclairage publicpage 47

Normes pour l’éclairage des lieux de travailpage 48

Éclairage des installations sportives et normalisationpage 49

45LUX n° 228 - Mai/Juin 2004

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46 LUX n° 228 - Mai/Juin 2004

Les normes n’ont pas toujours bonne pres-

se. En éclairage, certains “créatifs” se plai-

gnent des exigences normatives comme

d’un carcan trop serré : trop “objectives”,

trop “scientifiques”, s’opposant au ressen-

ti, à l’esthétique et au – vrai – bien-être.

Inversement, d’autres y voient une remise

en cause par les éclairagistes du pouvoir

des gestionnaires et des maîtres d’ouvrage.

Qu’en pensez-vous ?

BERNARD DUVAL – Ce que vous dites est assezamusant, parce que ce sont les bureauxd’études – notamment anglais –, concepteurseux-mêmes d’installations d’éclairage, qui ontpoussé, il y a longtemps déjà, à la normalisa-tion pour pouvoir prescrire des critères tech-niques permettant de construire leurs cahiersdes charges techniques. Quoi qu’il en soit, tou-te norme contraint, en effet, puisqu’elle fixe uncadre. Elle peut avoir valeur juridique, mêmesi ce n’est pas sa nature première. Définie demanière consensuelle, elle est égalitaire dansson essence parce qu’elle évite la prescriptiond’installations qui seraient dispendieuses sur leplan économique et permet d’exprimer des cri-tères de qualité en dessous desquels la visibili-té, la sécurité, la santé, les performances ergo-nomiques peuvent être gravement affectées.Mais c’est cela qui est très positif. La norme ale mérite de codifier suivant les études etrecherches menées sur le plan de la visibilité etde l’ergonomie. Mais, minimaliste, elle necontraint pas le concepteur, qui dispose d’unespace pour donner libre cours à sa créativité,en particulier sur le plan de la valorisation del’environnement pour autant que la sécurité etles bonnes conditions de visibilité des usagerssoient respectées. Sans norme, il ne peut yavoir ni qualité ni sécurité des produits, desinstallations, des systèmes mis en oeuvre.Chacun, autrement, construirait, choisirait,prescrirait ce qui lui plaît. Même si de bonséclairagistes, de grands bureaux d’études, desmaîtres d’œuvre expérimentés se montrentcompétents, l’on a trop vu d’installations coû-teuses, inefficaces, à la limite dangereuses,parce que des non-professionnels avaient géréle lot éclairage. Certains maîtres d’ouvrage

aujourd’hui freinent également devant la nor-malisation parce qu’elle risque d’engagerbeaucoup trop, à leur goût, leur responsabilité.Ce débat reste ouvert, mais les risques encou-rus dans le cadre d’une procédure judiciairepar des installations conformes aux critères dela norme sont les mêmes que ceux qui résulte-raient des installations reconnues défectueuses.La norme ayant en plus l’avantage de consti-tuer pour le gestionnaire un garde-fou dans lecadre du maintien des niveaux d’éclairage deson installation.

Mais n’est-il pas exact que les ingénieurs

conçoivent les normes, et ceci n’entraîne-t-il

pas parfois une façon de procéder qui trai-

te l’homme en objet sans s’occuper de son

vécu ?

B.D. – Franchement, c’est, entre autres, contrede telles idées que nous nous insurgeons etque nous voulons défendre la normalisation.S’il est exact que des scientifiques et des tech-niciens président à la création des normes surl’éclairage, il faudrait se rappeler comment ilsle font ! Dès que l’on a mesuré la lumière, ona voulu décrire le luminaire et les grandeursphotométriques qui y sont associées pour qu’ilfournisse aux usagers la meilleure visibilité etle meilleur confort. C’est cela qu’il fautretenir : visibilité et confort, que vous pouveztraduire par sécurité et bien-être. Les normesd’éclairagisme sont basées sur une série decritères qui doivent aboutir à ce résultat, enfonction des activités concernées.

De là est issu un code de bonnes pratiques,qui est susceptible de se modifier au fur et àmesure que nos connaissances sur la physiolo-gie humaine ou que nos technologies progres-seront. Je ne pourrais que prendre l’exempledes travaux en cours sur les effets curatifs oudépressifs de la lumière. Quand nous en sau-rons plus, les normes intégreront probable-ment les résultats de ces recherches médicalesmenées sur ce thème. Comme seront inté-grées, au travers des normes, les préoccupa-tions environnementales comme la protectionde la nature et du milieu social et… de la san-té, voire de la survie humaine. L’élaborationdes produits suivant les critères de l’éco-

conception et leur mise en œuvre dans desprojets d’éclairage en conformité avec lesnormes contribueront à réduire la quantité dedéchets et de substances dangereuses.

Est-ce qu’une notion nouvelle comme celle

du développement durable est contenue

dans les normes d’éclairage ?

B.D. – Les rédacteurs des normes d’éclairageque nous présentons ici ont incorporé les pro-blématiques du développement durable qui,rappelons-le, se réfère, dans son concept, auprogrès social et économique qui préserve lesressources naturelles et énergétiques. Mais lesingénieurs éclairagistes en charge de la norma-lisation sont de petits cachottiers : ils en ontintégré toutes les composantes sans véritable-ment les exprimer ! (Voir encadré.)

Vous avez tout à fait raison de nous rappe-

ler qu’une norme est un référentiel et un

guide de conception d’installations de

qualité. N’est-ce pas aussi un outil de

communication, voire de formation ?

B.D. – De toute évidence. C’est un outil decommunication entre ceux que j’appellerais les“acteurs de la normalisation”. Autrement dit :les constructeurs (et leurs organisations profes-sionnelles), les donneurs d’ordres, les labora-toires d’essais, les consommateurs bien sûr, lescertificateurs et les accréditeurs, les Etats, laCommission européenne, l’Organisation mon-diale du commerce et les ONG. L’ensemble dela filière économique est impliqué. La normegarantit la qualité des produits, des installa-tions, des systèmes, des prestations. Clients etfournisseurs peuvent s’y référer, les décideursinstitutionnels ou non définir dans ces référen-tiels quels sont les bons usages, et, par exten-sion, comment assurer la sécurité de l’usager.La norme a une incidence directe sur des sec-teurs économiques comme le nôtre qui – par-donnez la métaphore – ont besoin de sortir del’ombre. Elle est ainsi un moyen de « vendre »l’éclairage dans des secteurs où il est encoretrop faiblement représenté (bureaux d’étudesthermiques, aménageurs de bureaux, voirefournisseurs d’énergie !). Nous avons, parexemple, les pires difficultés à introduire lesnotions de qualité de l’éclairage dans le bâti-ment ; lors d’une conférence au CSTB sur laréglementation thermique, nous avons puconstater l’enthousiasme des thermiciens,majoritairement présents dans la salle – qui neconnaissaient absolument pas les probléma-tiques énergétiques de l’éclairage et encoremoins les progrès techniques accomplis par leséquipements d’éclairage (ballasts électro-niques, système de gestion, nouvelleslampes…) et les moyens de les valoriser dansdes projets d’éclairage par les normes d’éclai-rage. J’ajouterais, qu’à l’heure européenne, ilest plus que jamais impératif de normaliser.C’est bien sûr lié à l’instauration du libreéchange dans une Europe qui, maintenant, seconstruit à 25. Nous aurons de plus en plusbesoin d’un langage commun pour gérer defaçon harmonieuse les questions techniques,économiques, et politiques. ■

“Sans norme, il ne peut y avoir ni qualité ni sécurité”

LUXcahier technique

Mode d’application du développement durable à l’éclairage La qualité d’un éclairage peut s’exprimer par le modèle tri-dimensionnel classiquequi incorpore le “bien-être” de l’individu, l’économie et l’environnement. La notion de“bien-être” est traduite dans ces normes par le niveau d’éclairement à prescrire et parle contrôle de l’éblouissement de l’installation d’éclairage qui apporte visibilité, confort,santé, ergonomie et sécurité dans les activités. Il faut y ajouter les critères d’indice derendu des couleurs et, parfois, de température de couleur, pour restituer le confort et laqualité des ambiances lumineuses. Les valeurs d’éclairement propres à chaque type delieux ou nature d’activité sont exprimées sous la forme de “valeurs minimales àmaintenir”, ce qui implique une optimisation économique du projet d’éclairage et unchoix approprié des équipements d’éclairage et des modes de maintenance et d’entretiendes installations. On peut regretter que le normalisateur n’ait pas suffisamment insistédans ses prescriptions sur les bénéfices économiques qu’apportent les systèmes degestion de l’éclairage. Il y manque peut-être les préoccupations environnementales.Mais les textes ne sont pas encore entrés en vigueur. Dans tous les cas, les exigencesexprimées ici peuvent être utilisées dans le bâtiment, dans des réglementations commela RT 2000 ou les futures procédures de certification énergétique.

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47LUX n° 228 - Mai/Juin 2004

La norme européenne d’éclairage public apour objectif d’établir les prescriptions surles zones de circulation dans les espacespublics extérieurs dans le but d’assurer lasécurité aux usagers, le bon écoulement dutrafic et la protection des biens et des per-sonnes ; elle est constituée de quatre parties :

• La partie 1 : RT EN 13201-1 – Sélectiondes classes de chaussées, et ses prescriptionassociées.

• La partie 2 : EN 13201-2 – Exigences deperformances – définit les performances pho-tométriques auxquelles doivent satisfaire desclasses de chaussées établies à partir desprescriptions en cours dans différents payseuropéens.

• La partie 3 : EN 13201-3 – Calcul des per-formances – donne les procédures et lesméthodes de calcul nécessaires à l’expres-sion des performances photométriques desinstallations d’éclairage public (éclairements,luminances, maillage de points de calcul etde mesure, calcul de l’éblouissement et durapport de contiguïté).

• La partie 4 : EN 13201-4 – Méthodes demesure des performances photométriques –décrit les conventions et les procédures quiprévalent lors de la réception des installa-tions d’éclairage public. Cette dernière partiea été publiée sous la forme d’une normenationale (NF EN 13201-4).

Cette norme ne se prononce pas sur les cri-tères qui justifient ou non l’éclairage d’unezone donnée ; elle ne porte en aucun cas pré-judice aux prérogatives des pouvoirs des col-lectivités territoriales dans la mesure où ellen’impose pas l’obligation d’éclairer et n’in-flue pas sur la façon dont il convient d’utili-ser les installations.

Bien que limitée au champ de la sécurité,son approche n’est absolument pas réductriceet laisse toute latitude aux maîtres d’ouvraged’introduire dans leurs projets d’éclairaged’autres priorités telles que la valorisation dupatrimoine architectural, la protection del’environnement ou le renforcement de zonessensibles.

Les exigences photométriques sont expri-mées sous la forme de valeurs “à maintenir”et s’inscrivent dans les préoccupations dudéveloppement durable : la garantie debonnes conditions de visibilité pour les usa-gers doit être établie tout au long de ladurée de vie de l’installation par un choixapproprié des équipements et par une poli-tique raisonnée de l’entretien et de la main-tenance des installations d’éclairage. Lagrande amplitude de ces exigences permetau mieux d’optimiser les consommationsd’énergie ; c’est ainsi que, pour un mêmesite, on peut faire varier le niveau de l’éclai-rage par des systèmes télécommandés degradation du flux lumineux lorsque la situa-tion d’éclairage varie suivant la densité dutrafic, la présence de piétons ou descontraintes événementielles.

Pour traduire la complexité de l’environne-

ment urbain, la description d’une situationd’éclairage (partie 1) représente à la fois sagéométrie (présence de croisements, intersec-tions, zones de conflits, etc.), ses usages (densi-té de trafic, difficultés de la navigation, risquesd’agression, etc.) et ses conditions environ-nantes (complexité du champ visuel, environ-nement lumineux ambiant, conditions clima-tiques principales). Suivant une procédure desélection définie dans la partie 1, la situationd’éclairage propre au site à éclairer est définiedans un tableau qui classe celle-ci suivant lestypes d’usagers et leurs vitesses respectives.

Cette situation d’éclairage regroupe unezone d’étude – par exemple, pour une voieurbaine, la zone d’étude peut concerner lachaussée et les trottoirs – pour laquelle desrecommandations d’éclairage sontexprimées : contrôle de l’éblouissement, ren-du des couleurs, guidage visuel.

Les classes d’éclairage qui constituent unezone d’étude sont données dans des tableauxde plages de classes d’éclairage spécifiéessuivant le choix de paramètres :• De premier niveau, tels les conditionsatmosphériques, le type de séparation desvoies et de croisement ;• De deuxième niveau, telles la présence ounon de zones de conflits, la complexité duchamp visuel et de la tâche de navigation sui-vant le niveau de luminosité ambiante(faible, moyenne ou élevée).

Une fois définie la classe d’éclairage de lazone à éclairer dans le rapport technique RT

EN 13201-1, les tableaux d’exigences photo-métriques de la partie 2 de la norme (EN13201-2) donnent les niveaux d’éclairementou de luminance moyenne à maintenir avecles uniformités générale et longitudinale, lalimitation de l’éblouissement et le rapport decontiguïté pour l’éclairage des abords. Iln’est donc pas possible de définir les exi-gences photométriques de la norme sans dis-poser du rapport technique qui, pour l’ins-tant, n’est pas publié par l’AFNOR (voirl’encadré qui suit). La grande nouveauté dela norme d’éclairage public est de permettreaux maîtres d’ouvrage de justifier des valeursphotométriques retenues en fonction descaractéristiques spatiales et temporelles desinstallations. ■

Norme éclairage public et valeur juridiqueNuages sur la normalisation en FranceLa norme d’éclairage public vient d’être adoptée par le comité européen de normalisation(CEN) à une importante majorité lors du vote des pays européens. En conséquence, les pays européens membres sont tenus de se soumettre au règlementintérieur du CEN qui définit les conditions dans lesquelles doit être attribué le statut denorme nationale à la norme européenne, c’est-à-dire sans modification.En France, des difficultés inexpliquées viennent freiner la reconnaissance par notre paysde la norme européenne. Contre l’avis de son propre comité de normalisation X90X, l’Association française denormalisation (AFNOR), sous la pression du ministère de l’Equipement, s’est opposée parson vote négatif à : a. la norme européenne ;b. la publication par l’AFNOR du rapport technique associé à la norme.

Cette situation, outre le fait qu’elle s’oppose aux engagements pris par la France qui fixele statut de la normalisation en France (décret 84.74 du 26.01.84), génère chez lesprofessionnels français de l’éclairage de graves inquiétudes :• sur quelles bases rédiger les exigences photométriques dans les appels d’offres ?• avec quelles données les bureaux d’études d’éclairage doivent-ils travailler ?• dans les appels d’offres européens, comment sélectionner les offres des Européenssoumissionnaires répondant à la norme, de celles des entreprises françaises ? • à quels documents, les ingénieurs et maîtres d’ouvrages des collectivités territorialesdoivent-ils faire référence pour justifier leurs exigences ?

Sachant que la décision d’éclairer n’appartient qu’au maître d’ouvrage et que la norme neprécise que les valeurs photométriques à respecter en fonction des classes de voies,elles-mêmes choisies par le maître d’ouvrage, rien ne devrait s’opposer à la publicationen France de l’ensemble de la norme et du rapport technique qui l’accompagne.Les nouvelles recommandations en éclairage extérieur de l’AFE s’appuient largement surla norme européenne et préconisent des valeurs à maintenir identiques aux prescriptionsde la norme européenne.

Norme européenne d’éclairage public

LUXcahier technique

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48 LUX n° 228 - Mai/Juin 2004

Les prescriptions pour les installationsd’éclairage intérieur des lieux de travail inté-rieurs (NF EN 12464-1 et ISO 8995/CIE 8008)et des lieux de travail extérieurs (projets denormes EN 12464-2 et CIE DS 015.2) répon-dent aux besoins de performance et de confortvisuel. Ces normes spécifient la qualité et laquantité d’éclairage nécessaires pour que lestâches visuelles soient assurées avec précisionsur les lieux de travail. En plus de l’éclaire-ment requis, un bon éclairage doit assurerl’exécution de ces tâches en toute sécurité pen-dant de longues périodes. A ces conditions, ilfaut associer la sensation de bien-être que res-sent le personnel et qui contribue à un bonniveau de productivité au travail.

Les éclairements recommandés figurentdans les normes sous la forme de valeurs àmaintenir ; l’appréciation du facteur de main-tenance vient pondérer l’éclairement à lamise en service de l’installation. Le concep-teur de l’installation doit choisir la valeur dece facteur et prescrire, en conséquence, leséquipements d’éclairage adaptés aux condi-tions de l’environnement qui prévalent sur lelieu de travail ; le plan de maintenance quirésulte de cette démarche définira le pro-gramme d’entretien que devra appliquer legestionnaire de l’installation : fréquence deremplacement des lampes et nettoyage desluminaires.

L’aspect énergétique est abordé sousl’angle de la prescription de la commande del’éclairage par des systèmes de contrôle et dela prise en compte de l’apport de la lumièredu jour ; la norme précise que la gestion opti-male de la consommation d’électricité nedoit pas compromettre les aspects visuels del’installation et le confort des personnels. Enéclairage intérieur, ces critères doivent êtrecomplétés par les exigences énergétiques dela réglementation thermique pour les bâti-ments neufs et les prescriptions qui résultentde la directive européenne énergétique desbâtiments (certificats énergétiques à venir en2005 et 2006).

Les autres préoccupations liées à l’environ-nement et au développement durable serontabordées par la mise en chantier de travauxde normalisation qui accompagnent lesrapides évolutions de ces domaines ; ellesfigureront au programme de révision desnormes inscrites, de manière réglementaire,par le CEN, tous les cinq ans.

Eclairage intérieur des lieux de travail

Sur les lieux de travail, la norme NF EN12464-1 (voir sur ce sujet l’article de Luxn° 223 de mai/juin 2003, page 14) définit untriplet d’exigences auquel doit satisfaire uneinstallation d’éclairage pour que la tâchevisuelle des personnels s’effectue dans debonnes conditions. Les trois critères de lanorme s’expriment sous la forme :

• de l’éclairement moyen à maintenir sur lasurface de référence de la zone de travail quiprend en compte les aspects de confort

visuel, de bien-être, les exigences de l’ergo-nomie visuelle, de la sécurité et de l’écono-mie ; la normalisation ne manque pas de pré-ciser que l’éclairement moyen à maintenirdoit être augmenté d’un facteur d’environ 1,5– cette valeur représentant la plus petite dif-férence dans l’appréciation visuelle subjecti-ve de l’éclairement dans les conditions sui-vantes :– le travail est critique, les conditions de la

tâche visuelle sont difficiles et lescontrastes entre les objets sont plus faiblesqu’habituellement,

– la recherche de la productivité est de laplus haute importance.

Pour ceux qui établissent des diagnosticsd’installation sur des lieux de travail, il estintéressant de noter que, dans les sitesoccupés de façon continue, l’éclairementmoyen à maintenir ne doit pas être inférieurà 200 lux.

• la limite de l’éblouissement d’inconfortest évaluée par la méthode de la CIE sous laforme de la valeur du taux d’éblouissementUGR (voir la publication CIE n° 117 et lesRecommandations relatives à l’éclairageintérieur de l’AFE).

• une valeur minimale de l’indice de rendudes couleurs (IRC) est requise ; la valeur de80 est retenue dans les locaux où le travail sefait de manière continue.

Le tableau 1 donne les prescriptions défi-nies sur quelques applications choisies parmiles 270 zones, tâches ou types d’activitédécrits dans la norme NF EN 12464-1.

Normes pour l’éclairage des lieux de travail

LUXcahier technique

Définition, rôles et bénéfices de la normalisation en éclairageSuivant la directive 83/189 du Conseil de l’Europe du 28 mars 1989 , la norme est unespécification technique approuvée par un organisme reconnu à activité normative (pourl’éclairage : le CEN, la CIE, l’ISO sur le plan international et l’AFNOR sur le plan national)pour une application répétitive et continue dont l’observation n’est pas obligatoire.Les normes en éclairage sont établies par des experts de l’ensemble de la filière. Ellesdonnent les critères d’exigences que doivent atteindre les installations d’éclairage pourque les conditions de performances et de confort visuel des usagers soient établiessuivant des conditions optimales de santé, de sécurité, d’efficacité ergonomique et deproductivité au travail.Fondées sur l’expérience actuelle et les recherches en matière de visibilité, les normes enéclairage sont un compromis entre les règles de l’art, les capacités techniques deséquipements et les contraintes économiques du moment.Les bénéfices et les avantages de la normalisation sont recueillis par l’ensemble desacteurs économiques de l’éclairage. L’utilité des normes en éclairage s’exprime :• pour le maître d’ouvrage et le gestionnaire, en termes de conditions de travail et deproductivité satisfaisantes et de coûts d’exploitation optimisés ;• pour le bureau d’étude, en termes de paramètres techniques et mise en œuvre desolutions permettant de prescrire des installations de qualité ;• pour les constructeurs, en termes de qualification des performances économiques et photo-métriques des équipements d’éclairage et de promotion de nouvelles solutions techniques.

Tableau 1. Éclairage intérieur

Zones, tâches, Eclairement moyen UGR – Indice de renduactivités à maintenir (lux) Valeur maximale des couleurs – Ra

Valeur minimale Valeur minimale

Zone de circulation et couloirs 100 28 40Escaliers, 150 25 40quai de chargement

Magasins, entrepôts 100 25 60Magasins de vente, 300 22 80zone de vente

Zone de caisse 500 19 80Espaces publics, halls d’entrée 100 22 80Guichets 300 22 80Restaurants, hôtels 300 22 80Réception, caisse, concierge

Cuisines 500 22 80Bâtiments scolaires, salle de 500 19 80classe en primaire et secondaire

Salle de conférences 500 19 80Salle de dessin industriel 750 16 80Eclairage des bureaux :– classement 300 19 80– dactylographie, lecture 500 19 80– poste CAO 500 19 80– réception 300 22 80– archives 200 25 80

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49LUX n° 228 - Mai/Juin 2004

Eclairage extérieur des lieux de travail

Les exigences d’éclairage des postes de tra-vail extérieurs avec leurs zones associées sontdécrites sous la forme de quatre critères dansles projets de norme EN 12464-2 et CIE S008.

• La valeur de l’éclairement moyen àmaintenir dans la zone de travail sur la tâchevisuelle est reliée à celle de la zone environ-nante (ces zones sont définies par un mailla-ge de points de calcul et de mesure) pour évi-ter la fatigue visuelle, suivant une relationdécrite dans le tableau 2.

• L’uniformité d’éclairement Emin/Emoy estdonnée pour chaque type de zones, tâches etactivités ; la valeur de l’uniformité dans leszones environnantes ne doit pas être inférieu-re à 0,10.

• L’indice d’éblouissement GR (glare ratingen anglais) est déterminé à partir de laméthode de la CIE. Pour une installationd’éclairage, la valeur de GR est calculée dansle projet d’éclairage ; elle doit être inférieure

à une valeur seuil donnée dans le tableau dela norme. L’éblouissement lié à la luminancede voile et aux réflexions indésirables peutêtre atténué par une disposition judicieuse duposte de travail et des luminaires, une limita-tion de la luminance ou une augmentation dela surface lumineuse de ceux-ci.

• Une valeur minimale de l’indice de ren-du des couleurs (IRC) est requise ; pour queles couleurs de sécurité soient toujoursreconnues comme telles, il faut que lessources de lumière aient un indice de rendudes couleurs supérieur ou égal à 20.

Le contrôle des nuisances lumineuses estabordé dans ces normes sous l’aspect de lalimitation du halo lumineux, de la luminancedes bâtiments et de la lumière indésirablesuivant les quatre zones de la CIE qui corres-pondent à une luminosité ambiante nulle,faible, moyenne ou forte.

Le tableau 3 donne les valeurs prescritespour l’éclairage de quelques tâches et activi-tés sélectionnées parmi une centaine de casde figure. ■

LUXcahier technique

Normalisation et photométrie La norme NF C 71-120 d’août 1996 donneles méthodes recommandées pour laphotométrie des lampes et des appareilsd’éclairage. La normalisation européenne(la série des normes européennes EN 13032est en travaux au CEN TC 169) offriraun panorama complet de la mesure etde la présentation des données photo-métriques des lampes et des luminaires. Les fabricants, membres du syndicat del’éclairage, proposent un engagementsur “la normalisation et la sincérité desdonnées photométriques”. Ils considèrentque la mise à disposition de quatre données– tableau des intensités lumineuses (encd/1 000 lm), courbes photométriques,rendement (en %) et valeurs maximalesdes luminances (en cd/m2) – estindispensable pour permettre d’évaluer lesperformances d’un luminaire et s’engagentà fournir à leurs clients ces éléments,conformément aux normes. Ces derniersdisposeront ainsi de moyens objectifspour pouvoir comparer les solutions etles produits, sans avoir de doutes sur lasincérité des valeurs annoncées ; leresponsable du projet d’éclairage auraainsi l’assurance que ses calculs serontfondés sur des caractéristiquesnormalisées, donc fiables et contrôlables.

Tableau 2. Éclairage extérieur

Eclairement sur la tâche visuelle (lux) Eclairement des zones environnantes (lux)

≥ 500 100300 75200 50150 30

50 <= Etâche <= 100 20

Tableau 3. Exigences relatives pour les zones, tâches et activités

Zones Tâches et activités Emoy (lux) Emin / Emoy GR Ra

Circulation générale Trottoirs piétons 5 0,25 50 20Véhicules lents 10 0,40 50 20

Véhicules 40 km/h maxi 20 0,40 45 20Passages piétons 50 0,40 45 20

Site industriel Manutention de courte durée 20 0,25 55 20Manutention continue 50 0,40 50 20

Plate-forme de chargement 100 0,50 45 20

Parc de stationnement automobile Circulation peu intense 5 0,25 55 20Circulation moyenne 10 0,25 55 20Circulation intense 20 0,25 55 20

Dans la norme NF EN 12193 figurent lesprincipes généraux que l’on doit appliquer àune installation d’éclairage sportif pour quesoient assurées de bonnes conditions de visi-bilité aux sportifs, arbitres et spectateurs.Cette norme précise les exigences d’éclaira-ge de 60 sports parmi les plus pratiqués enEurope en termes :• de niveaux d’éclairements moyens à main-tenir (horizontaux et éventuellement verti-caux) et de facteurs d’uniformité ;• de limitation de l’éblouissement ;• d’indice de rendu des couleurs.

Ces critères s’entendent pour des exi-gences minimales établies dans les pro-

jets d’éclairage ; elles sont destinées àêtre contrôlées lors de la réception sur lesite et vérifiées tout au long de la duréede vie de l’installation ; le niveau d’éclai-rement prescrit correspond à l’éclaire-ment moyen sous lequel on ne doit pasdescendre avant l’entretien de l’installa-tion – cette valeur à maintenir représente80 % de la valeur initiale calculée dans leprojet d’éclairage ou mesurée sur le sitedans le cas où le facteur de maintenancen’est pas agréé.

La limitation de l’éblouissement des ins-tallations sportives intérieures peut être éva-luée par le calcul suivant la méthode du taux

d’éblouissement unifié UGR de la normeNF EN 12464-1 (éclairage intérieur deslieux de travail).

Dans les installations d’éclairage exté-rieures, on retient les valeurs du tauxd’éblouissement définies dans la future nor-me NF EN 12464-2 (éclairage extérieur deslieux de travail). Des restrictions d’implanta-tion des luminaires sont introduites pour évi-ter l’éblouissement des joueurs dans certainssports (basket par exemple).

La norme décrit les maillages de référencedes points de calcul et de mesure et les exi-gences spécifiques pour la télévision couleuret les films. Pour les sports à risques (ski,natation, gymnastique, cyclisme, etc.), lestemps de fonctionnement admis de l’éclaira-ge réduit varient d’un sport à l’autre de trentesecondes à deux minutes.

Trois niveaux de classes d’éclairage ont étédéfinis suivant le type de pratique et la dis-

Eclairage des installationssportives et normalisation

Page 6: ECLAIRAGE PUBLIC LIEUX DE TRAVAIL STADES Les · PDF fileECLAIRAGE PUBLIC LIEUX DE TRAVAIL STADES Les normes européennes de l’éclairage Le présent cahier technique est consacré

50 LUX n° 228 - Mai/Juin 2004

tance de vision des spectateurs ; ces classesd’éclairage sont choisies d’après le niveau decompétition dans le tableau 4.

Pour chaque sport, les exigences sontrépertoriées dans un tableau qui donne :• les caractéristiques géométriques de l’airede référence sur laquelle s’appliquent lesexigences et le nombre des points dumaillage ;• le niveau d’éclairement horizontal à main-tenir (et éventuellement vertical) et l’indicede rendu des couleurs relativement à la clas-se d’éclairage de l’installation.

D’après la vitesse de l’action pendant la

prise de vue de la caméra et de la taille desballons, une classe A, B, C, est affectée encas de retransmission par TV couleur pourchaque sport pratiqué.

A titre d’exemple, les tableaux 5 et 6,extraits de la norme, donnent les exigencesd’éclairage requises pour quelques sportspratiqués en intérieur et en extérieur. ■

Le guide AFE de lanorme d’éclairage desinstallations sportivesL’apparition de normes en éclairageimplique une révision desrecommandations de l’AFE. Un guidede la norme NF EN 12193 est en coursd’élaboration ; il est destiné auxconcepteurs et aux bureaux d’étudeet tiendra compte des derniers progrèsdes équipements et des techniques,des méthodes du projet d’éclairageet des exigences les plus récentesdes fédérations sportives concernées. Ce guide sera accompagné d’unebrochure destinée à la promotion del’éclairage des installations sportives dequalité ; réalisée en partenariat avec leministère des Sports, elle sera destinéeaux maîtres d’ouvrage et gestionnaireset traitera des nouveaux enjeux liésà la programmation des équipementssportifs (développement durable,gestion des ressources énergétiqueset environnementales, relation entrela lumière naturelle et électrique).

LUXcahier technique

Tableau 4. Choix des classes d’éclairage

Niveau de compétition Classe d’éclairage

I II III

International et national ●

Régional ● ●

Local ● ● ●

Entraînement ● ●

Loisirs/Sports scolaires ●

Tableau 5. Exigences d’éclairage requises pour les installations sportives intérieures

Sport (1) Groupe Classe Eclairement Indice de renduCTV d’éclairage horizontal des couleurs

Emoy (lux) Emin/Emoy IRC

Basket-ball B I 750 0,7 60Handball B II 500 0,7 60Judo B III 200 0,5 20

Tennis B I 750 0,7 60B II 500 0,7 60B III 300 0,5 20

Tableau 6. Exigences d’éclairage requises pour les installations sportives extérieures

Sport (1) Groupe Classe Eclairement GR Indice de renduCTV d’éclairage horizontal des couleurs

Emoy (lux) Emin/Emoy IRC

Athlétisme A I 500 0,7 50 60A II 200 0,5 55 60A III 100 0,5 55 20

Football B I 500 0,7 50 60Rugby B II 200 0,6 50 60

B III 75 0,5 55 20

Tennis B I 500 0,7 50 60B II 300 0,7 50 60B III 200 0,6 55 20

(1) Les fédérations sportives nationales peuvent avoir des règlements d’éclairage particuliers qui reprennent,pour certaines d’entre elles, tout ou partie des exigences de la norme européenne.

Liste des normes relatives à l’éclairage et à l’éclairagisme• EN 12665 : 2002. Lumière et éclairage –

Termes de base et critères pour laspécification des exigences en éclairage.

• NF C 71-120 : 1996. Méthodesrecommandées pour la photométrie deslampes et des appareils d’éclairage.NF C 71-120 : 1997. Amendement à laNF C 71-120 – 1970.

• NF C 71-121 : 1995. Méthode simplifiée deprédétermination des éclairements dansles espaces clos et classificationcorrespondantes des luminaires.

• Pr EN 13032-1. Eclairagisme – Mesure etprésentation des données photométriquesdes lampes et des luminaires –Partie 1 : Mesurage.

• Pr EN 13032-2. Eclairagisme – Mesure etprésentation des données photométriquesdes lampes et des luminaires – Partie 2 :Eclairage des lieux de travail intérieurs.

• CIE Draft Standard DS 010.3/E – 2002Photometry : The CIE system of physicalphotometry.

• NF EN 12464-1 2003. Eclairage des lieux detravail – Partie 1 : Lieux de travail intérieurs.

• ISO 8995 : 2002 / CIE S008 : 2001 Lightingof indoor work places.

• NF X 35-103 : 1990. Ergonomie – Principesd’ergonomie visuelle applicables àl’éclairage des lieux de travail.

• ISO 9241-7. Exigences ergonomiques pourle travail de bureau avec terminaux àécrans de visualisation – Partie 7 :Exigences d’affichage concernant lesréflexions.

• Pr EN 12464-2 2003. Eclairage des lieux detravail – Partie 2 : Lieux de travail extérieurs(en projet).

• CIE Draft Standard DS015.2/E : 2004Lighting of outdoor work places.

• NF EN 1838 : 1999. Eclairage de secours.• NF EN 12193 : 1999. Lumière et éclairage –

Eclairage des installations sportives.• EN 13201-2. Eclairage public – Partie 2 :

Exigences de performances.• EN 13201-3. Eclairage public – Partie 3 :

Calcul des performances.• NF EN 13201-4. Eclairage public – Partie 4 :

Méthodes de mesure des performancesphotométriques.

Toutes les normes NF et NF EN citées dans ceCahier technique sont disponibles à l’AFNOR,www.afnor.fr

Liste des publicationsrelatives à l’éclairage et à l’éclairagisme• Vocabulaire de l’éclairage – Publications

de la CIE et de l’AFE.• CEI 60050 17.4. Vocabulaire

électrotechnique international – Chapitre845 : Eclairage.

• Publication CIE 112 : 1994. Glareevaluation systems for use within outdoorsports and area lighting.

• Publication CIE 117 : 1995. Discomfortglare in interior lighting.

• Publication CIE 129 : 1998. Guide for lightingexterior work areas.

• AFE – Recommandations relatives àl’éclairage intérieur des lieux de travail.

• AFE – Eclairage et travail sur écrans devisualisation.

• AFE – Recommandations relatives àl’éclairage des établissements de santé.

• AFE – Recommandations relatives àl’éclairage des locaux scolaires.

• AFE – Recommandations relatives àl’éclairage des installations sportives.

• AFE – Recommandations relatives àl’éclairage des voies publiques.