Septembre2014

N°38

ÉditoAprès la longue période électorale et la mise en place des diverses commissions municipales et intercommunales, les travaux ont repris avec énergie. Les nouvelles activités périscolaires, après préparations et concertations, ont débutées avec les nouveaux rythmes scolaires mis en place en cette rentrée. Avec l’augmentation du nombre d’élèves, une quatrième classe de maternelle a été ouverte, signe de vitalité de notre commune.

Le Schéma de Cohérence Territoriale nous préoccupe au quotidien et la définition en cours des péri-mètres urbains ne nous rassure pas pour l’avenir de notre territoire. Nous nous efforçons de trouver des solutions face aux menaces de réduction de zones à urbaniser.

La Communauté de Communes en Terres Vives a réalisé d’énormes travaux à la déchèterie pour améliorer le service auprès de la population. Ces travaux d’envergure ont donné naissance à un bel et vaste espace pour répondre aux exigences nouvelles.

L’organisation des centres de loisirs a été une nouvelle fois un succès et les travaux du futur bâtiment regroupant centre de loisirs et école de musique ont débuté à côté du gymnase.

Le Syndicat Intercommunal d’Adduction d’Eau Potable et d’Assainissement Collectif de Saint-Martin Saint-Georges en collaboration avec la commune de Saint-Martin a débuté également une tranche de travaux aux Roches et aux Rochons pour la création de réseaux d’eaux pluviales et d’eaux usées attendus depuis de nombreuses années.

L’été a été festif avec notamment la grande réussite de la fête de la musique et du 14 juillet grâce au travail des associations. Beaucoup de sujets très importants comme le cabinet médical, la nouvelle gendarmerie, le maintien de notre trésorerie, etc… sont au cœur de nos préoccupations. Beaucoup de travail en perspectives pour cet automne.

Malheureusement nous avons eu la douleur de perdre Geneviève Malherbe, conseillére municipale et André Mabilat, ancien maire de la commune.

Après la période des vacances, c’est la reprise pour tous. De la découverte de l’école pour les plus petits en passant par le collège, le lycée, puis le travail, je vous souhaite une bonne rentrée synonyme je l’espère de réussite !

Le Maire, Fabrice Chollet

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Geneviève, au revoir,

C'est difficile de parler au passé quand le présent est encore si proche, alors faisons semblant.

Nos idées ne sont pas toujours en accord, mais pour moi la liberté c'est d'aller au bout de ses convictions. Tu le fais par cou-rage, par amour, bravo.

Tu es une "jusqu'au-boutiste", pour preuve, ton implication dans la vie communale et intercommunale.

Merci au nom de tous pour ton engagement sans faille.

Anne-Marie

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SOMMAIRESommaire p 2L'édito du maire p 2Calendrier des manifestations p 31914-1918 la déclaration de guerre p 4 L’histoire véridique du soldat inconnu p 5Informations communales p 6 - 7Le 14 juillet de A à Z p 8 - 9

Les écoles p 10 - 11Du côté des travaux p 12 SIAEPAC p 13CCTV p 14Les 20 ans du centre de secours p 15Il y a 100 ans disparaissait Alain Fournier p 16

Du mardi 9 septembre au dimanche 21 septembreTennis : « Tournoi des Pommes » - Terrains de tennis Tennis Club de Saint-Martin

Samedi 27 septembre Soirée « Années 80 » (Entrée 5€) - Salle des fêtes Comité des fêtes

Dimanche 19 octobre Repas dansant - Salle des fêtes ACPG CATM

Dimanche 26 octobre Déjeuner paroissial - Salle des fêtes Amis de l’église

11 novembre Foire de la Saint-Martin - Salle des fêtesComité des fêtes - Randonnée de la Forêtgymnase C. Melain - Amicale de la Rose

Dimanche 7 décembre Rifles de La Rose - Salle des fêtes Amicale de la Rose

31 décembreRéveillon de la Saint Sylvestre - Salle des fêtesComité des fêtes

Calendrier des Manifestations

Réveillon

Années 80

Rifles Tournoi des Pommes

Foire

1914 - 1918 La déclaration de guerre

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Le 3 août 1914 l’Allemagne déclare la guerre à la France

L'histoire véridique du soldat inconnu

Son nom  ? Personne ne l'a vraiment su. Ou personne n'a cherché à le savoir.

Totalement imprononçable. On l'a tout de suite appelé l'Polak, vu qu'il arri-

vait de Pologne. Il avait débarqué à Saint-Martin pour la louée, à la Saint-Jean

1913, et rapport à son allure costaude il avait tout de suite trouvé de la besogne

chez un arbo du pays . Costaud il l'était pas qu'au boulot, mais au caboulot itou. Dans

son pays ils sont tous forts comme des bœufs parce qu'ils boivent du jus de bison

(d' la polka qu'ils appellent ça), c'est pour ça qu'on dit «   soûl comme un Boulon-

nais » ; paraîtrait même qu'ils construisent des églises en sel. En tout cas, il est deve-

nu très vite le pote de tous les pochtrons du pays - ça en faisait du monde ! - et en ce

temps-là il fallait savoir lever le coude, vu qu'il y avait dans l' bourg une quinzaine

de bistrots les uns à côté des autres, entre le Grand Hôtel du Berry, le café Mathet

(devenu Gadouin), le café du Centre, celui de l'Union, etc...

En même temps qu'il apprenait le nom de tous nos vins, le Menetou, le Morogues, le Quincy, le Sancerre - qu'étaient

pas que des nectars à l'époque - il a appris à parler un peu le français, et beaucoup le berriaud. Suffisamment en tout

cas pour causer aux femmes. Dame  ! C'est qu'il était plutôt beau gosse, avec son air un tantinet sauvage et un énorme

sourire plein de dents, pareil à celui d'un cheval prêt à mordre une pomme. Et pis un sacré bon danseur en plus. Les

bourrées - quand il ne l'était pas - n'avaient point de secret pour lui.

Ni la Solange - c'est le prénom de notre sainte Patronne du Berry, celles qui le portent en sont pas forcément . Grande,

charpentée, rouquine comme le diable, cette femme de la Rose venait de perdre son mari, qui lui laissait deux fillottes

adolescentes, et surtout dix poules, six chèvres, quatre porcs, trois vaches, deux ânes et un cheval  ! Une ch'tite exploi-

tation, agrémentée de quelques vergers. Il y a des choses qu'on n'a pas besoin d'expliquer longtemps  : un homme à la

maison, c'est une nécessité. L'Polak devint nécessaire. Mariage de raison, pourquoi pas mariage d'amour, hein ? Mais

en ce temps-là est-ce que ça existait beaucoup, l'amour ? En tout cas, ils n'ont pas attendu la mairie, encore moins

l'église. De toute façon, un nom comme le sien, not' maire, le brave Casimir Foucher, pas pus d'ailleurs que not' curé

le père Fournier, ils auraient bien été infoutus de l'écrire correctement, tell'ment c'était plein de k, de z et de w. Et

comme l'Polak savait pas écrire, et que X c'est pas un nom, l'Polak il était, l'Polak il est resté.

Au printemps, la Solange prit des formes, avant que l'Polak prenne l'uniforme... C'est arrivé, personne ne s'y attendait,

personne n'a compris pourquoi. A cause d'un gars paumé, dans un coin paumé d'un pays paumé, qu'a fait le coup de

feu sur un couple d'emplumés de la Haute. Les Prussiens en ont profité pour déclarer la guerre à tout le monde et, le

3 août 1914, ce fut au tour de la France.

Quand il s'agit de «  casser du Boche  », tout le monde est le bienvenu. L'Polack fut donc intégré au 95ème régiment d'in-

fanterie, qu'était composé uniquement de Berrichons  ; il prit le train à la gare de Saint-Georges, avec plein d'autres

petits gars forêtains, pour rejoindre sa compagnie à Bourges. Le 5 août, le Colonel Tourret passa en revue les 3 300

troufions du régiment, sur le champ de foire du Vieil-Castel(1). «  Que votre devise soit  : toujours en avant !  » qu'il leur

a dit à tous. Ils y sont allés en chantant. Le 6 au soir, après un passage triomphal dans les rues de la ville, ils s'aggluti-

nèrent dans des trains pavoisés de fleurs à la gare de Port-sec, pour un voyage dont bien peu allaient revenir.

(1) actuel stade Alfred Depège

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Manifestations et Informations Communales

La fête de la musiqueLe Comité des fêtes, l’Indépendante et la municipalité ont organisé la fête de la musique avec la possibilité de pique-niquer sur la place de la mairie. Cha-cun a pu apprécier le spectacle offert. Les enfants de l’école de musique ont débuté le spectacle, suivi des orchestres WEDNESDAY EVENING, SILVER MOON et LÉONARD. Bien sûr L’INDÉPENDANTE a, comme à son habitude, présentée à chaque changement de scène des morceaux de son répertoire de plus en plus varié. Le public est venu nombreux et a apprécié le spectacle. Rappelons que l’idée du pique nique familial était à l’origine de cette fête et qu’il n’enlève en rien la réussite de cette soirée. Toutes les personnes ne désirant pas apporter de pique-nique peuvent se restaurer à moindre coût au stand de restauration tenu par le comité des fêtes. Merci à tous, spectateurs et acteurs de cette belle manifestation !

Notre bibliothèque a accueilli pendant tout le mois de mai l'expo-sition "regard vénitien" composée de masques et de peintures sur les costumes du carnaval de Venise créés par l'artiste Sophie Labesse. L'inauguration fut vivement colorée par la présence des membres du Gruppodi Venizia de Mehun sur Yèvre.

L'exposition regard vénitienComme tous les ans

Comme tous les ans l'Indépendante nous a proposé son concert annuel, le dimanche 27 avril, non pas à la salle des fêtes de Saint-Martin, mais à celle de Saint-Georges. Comme chaque fois, Jean-Marie Ducat et ses instrumentistes ont présenté un florilège de musiques de tous horizons, que ce soit «  Ghostbusters », «  Je veux  » de Zaz, «  The final countdown  », «   Beat it   » de Michaël Jackson ou «   la valse de l'Empereur  » de Strauss, sans parler du magnifique «  concerto d'Aranjuez  » avec à la trompette solo le bril-lant Adam Yalaoui. Ce fut aussi l'occasion pour la jeune chef débutante Élise Depigny de faire ses premières armes (blanches) en dirigeant deux morceaux.

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Recherche bénévoles !La bibliothèque municipale « le verger des livres » recherche des bénévoles pour maintenir les heures d’ouverture du samedi matin de 10 h à 12 h. Vous dis-posez d’un peu de temps, vous aimez l’univers de la lecture, romans, revues, bd, documen-taires… Vous souhaitez faire partager cette passion ou ce loi-sir à d’autres lecteurs et partici-per ainsi à la vie culturelle de la commune. Alors venez rejoindre l'équipe des bénévoles.

Un peu de civisme !Est considéré comme gênant la circulation publique, l’arrêt ou le stationnement d’un véhicule sur les trottoirs, les passages ou accotements réservés à la circulation des piétons. Articles R417-10 du code de la route, modifié par décret n° 2012-280 du 28 février 2012-art.10.

Une nouvelle recrueDepuis fin août Julie Hernandez agée de 21 ans, domiciliée à Bourges, a in-tégré le service enfance/entretien. La mise en place des Nouvelles Activités Périscolaires a conduit la municipalité à renforcer l'équipe d’encadrement des enfants. Possédant un CAP Petite

Enfance, Julie qui a travaillé en centre de loisirs a, dès son arri-vée, élaboré avec ses collègues le projet d’animations pour les enfants de maternelle. De plus, son poste polyvalent, prévoit quelques heures d’entretien des locaux. Nous lui souhaitons la bienvenue dans ses nouvelles fonctions.

Un nouveau boucher

Gaétan Chilloux remplace monsieur et madame Lutton depuis le début du mois de juillet. Agé de 31 ans, habitant aux Boulets à Saint-Martin, il est papa de deux jeunes enfants. Après avoir fait son apprentissage chez monsieur Agogue, il a travaillé avec lui pendant un an comme ouvrier, puis sur les marchés chez monsieur Leboeuf. Avec un ouvrier pour l’aider, il assure les tournées ; les charcuteries sont faites « maison » et les four-nisseurs sont les mêmes pour une viande toujours de qualité.

WE des artistes

Un rendez-vous artistique a été organisé par l’association « Pein-tures et Pastels Martinois » les 31 mai et 1er juin. Peintures, sculp-tures, dessins, contes ont illustré cette première édition du week-end artistique de Saint-Martin.

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Le 14 Juillet de A à Z

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Temps d’Activités Périscolaires (T A P)Rappel : les temps d’activités périscolaires sont entièrement gratuits et non obligatoires. Par contre l’inscription est obligatoire par trimestre ou à l’année (afin de mieux appréhender le nombre d’encadrants nécessaire).

Pour les plus de six ans (compétence de la communauté de communes)Les élus de la communauté de communes des Terres Vives ont fait le choix de prendre une année de réflexion pour la mise en place des rythmes éducatifs. L’organisation du temps scolaire avec une demi-journée supplémentaire s’impose à tous. En revanche, il n’y a pas d’obligation d’organiser des activités dans le cadre des Temps d’activités Périscolaires. Les élus des Terres Vives ont fait le choix de proposer de mettre en place des activités éduca-tives de qualité pour les enfants du territoire plutôt que d’organiser de simples garderies. Ces activités sont le prolongement naturel des animations organisées depuis longtemps par la communauté de communes dans le cadre du contrat éducatif local et des Récréatives.

De nombreuses rencontres et concertations ont eu lieu avec tous les acteurs possibles à sa-voir l’ensemble des directeurs d’écoles par le biais des conseils d’école - des représentants de parents d’élèves - du personnel des communes investis dans les nouveaux rythmes - des partenaires institutionnels (CAF - Inspecteur DDCSPP). Le recrutement des animateurs est effectué. Des plaquettes d’information ont été adressées aux familles par le biais des écoles ainsi que des dossiers d’inscription.

Pour les moins de six ans (compétence communale)Grâce à notre choix de formation continue pour nos agents, il se trouve que nous disposons, au sein de l’équipe d’encadrement communale, de personnes qualifiées pour débuter ces TAP. Pour palier à tous les impératifs d’encadrement, nous avons procédé à un recrutement, sur un poste de 27 heures par semaine, d’une personne disposant d’un BAFA. Des fiches d’inscription communales ont été remises aux familles.

Attention : ne pas confondre inscription aux temps d’activités périscolaires et inscriptions à l’accueil périscolaire. Un thème d’activités sera choisi par l’équipe encadrante comme par exemple travailler au fil des mois et des saisons.

Un suivi sera effectué régulièrement afin de pallier éventuellement à des dysfonctionnements. Cette nouvelle loi engendre un surcoût pour la commune de Saint-Martin-d’Auxigny d’environ 26 000 euros (temps d’encadrement TAP plus temps d’accueil périscolaire de 3 h 30 le mercredi d’où salaires - ménage - charges supplémentaires), compensée à hauteur de 2 000 euros reversés par l’État et 500 euros reversés par la CAF pour les deux premières années.

Il faut rappeler que la commune participe déjà à hauteur de 71 174 euros à savoir :- 52 879 euros pour le restaurant scolaire.- 18 295 euros pour l’accueil périscolaire.Ce qui portera la participation communale à 97 174 euros.

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Les écoles

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Spectacle offert à l’école élémentaireNous avons répondu rapidement et favorablement à une offre gratuite de spectacle organi-sée par l’ARS (Agence Régionale de Santé) concernant les acouphènes. Nous avons proposé ce spectacle à l’école élémentaire en leur transmettant des dossiers pédagogiques pour tra-vailler en amont sur ce thème. La salle des fêtes a été mise à leur disposition et nous avons financé la sonorisation de celle-ci à hauteur de 700 euros.

Fête des écoles- Le 27 juin dernier les deux écoles de Saint-Martin-d’Auxigny se sont retrouvés à la salle des fêtes afin d’offrir aux parents un magnifique spectacle de fin d’année.

- La salle est grande mais il a fallu plusieurs représentations pour satisfaire tout le monde et ceci à la grande joie des spectateurs.

- Tous ces enfants ont eu à cœur de présenter leur travail avec la plus grande concentration et le résultat fut à la hauteur de leurs efforts.

- L’Association des Amis de l’École Publique avait préparé plusieurs stands de jeux aussi divers que variés. Le temps maussade n’a pas découragé les spectateurs qui ont pu partici-per pour le bien de leurs enfants (n’oublions pas que le produit de cette fête est gentiment offert aux écoles afin que les enfants puissent profiter d’animations tout au long de l’année). Merci à cette association.

Les écoles

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> La précocité et l’humidité du printemps ont obligé nos services techniques à commencer la tonte et le fauchage très tôt avec la crainte d’avoir, en certains lieus, à augmenter la fré-quence des passages. La pousse étant freinée il a été possible, par un fauchage raisonné, de nettoyer les talus.

> Le fleurissement a été installé et soigné par nos jardiniers. Les violents orages que cer-taines régions ont subit nous ont épargnés et nos plantations ont séduit les jurys de nos vil-lages fleuris. Les fortes précipitations de mai et juin, sans faire trop de dégâts, ont raviné nos chemins et notre équipe technique a du balayer les routes communales notamment : la route des Boulets, la rue de fin, la route du Montet, la route de la grande cheminée…

> Au mois d’avril, par l’entreprise Blanchet, les tampons du réseau d'eau pluviale ont été remis à niveau et remplacés pour certains afin d’éviter les désagréments des chocs pour les voitures et du bruit pour les riverains.

> Des travaux d’élagage pour la sécurisation des biens et des personnes ont eu lieu depuis le mois d’avril. L’entreprise Gault est intervenue route de la Corbeauderie pour abattre deux chênes mena-çants. Puis c’est l’entreprise Ajger qui a réalisé le gros chantier d’abattage des peupliers creux et donc dangereux de l’étang de la Salle et surtout du stade. Le temps du journaliste qui écrivait « À l’ombre des peupliers martinois » est définitivement révolu !

> Enfin, le traditionnel entretien de nos routes communales par l’application du « point à temps automatique » a été réalisé ce mois-ci.

Côté travaux

Travaux des RochesLes travaux de dévoiement de canalisation d’eau potable nécessaires au commencement des travaux d’assainissement et d’eau pluviale sur les sec-teurs des Roches et des Rochons ont été réalisés début juillet. En effet, la conduite d’approvisionnement du réservoir du Montet, appartenant à notre fournisseur (SMIRNE) empêchait le passage des futures canalisations d’eaux usées et pluviales.

Un incident du à la défaillance du nouveau raccordement a engendré une perturbation de la distribution en eau le jeudi 3 juillet et le vendredi 4 juil-let. Durant ces travaux, l’eau souillée par la boue de la tranchée s’est immiscée dans la cana-lisation donnant un aspect jaunâtre à l’eau alimentant le réservoir du montet.

Les agents de la SAUR sont intervenus à plusieurs reprises pour trouver une solution pérenne. L’ensemble des agents du SIAEPAC ont été mobilisés toute la journée du 3 juillet jusqu’à une heure avancée de la nuit pour vider les réservoirs et purger l’ensemble du réseau concerné afin de limiter au maximum la perturbation pour certains usagers.

Les travaux, tant attendu, de création d’un réseau d’eaux usée et de pluviales diligentés conjoin-tement par le SIAEPAC et de la commune de Saint-Martin-d’Auxigny ont ainsi débuté.

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SIAEPAC

La nouvelle canalisation d’approvisionnement en eau potable.

Signature de la convention entre le SIAEPAC et le SDIS pour la mise à disposition en journée d'un sapeur-pompier salarié du syndicat.

La déchèterieLe principe de la redevance incitative a entraîné, une modification des flux de déchets sur notre territoire.

Cette modification reconnue se présente de la manière suivante :• diminution des ordures ménagères résiduelles (les sacs noirs).• augmentation des déchets d’emballage (les sacs jaunes).• développement des apports de déchets en déchèterie.

L’augmentation du volume de déchets de déchèterie, a permis de constater que la structure de l’ancienne déchèterie n’était plus en capacité de répondre correctement à ces volumes. Ce constat n’a fait que confirmer les études réalisées en matière de déchets sur notre territoire.

D’importants travaux étaient nécessaires, la déchèterie a donc été fermée durant deux mois pour permettre un agrandissement et une mise aux normes.

Plusieurs entreprises ont travaillé sur le projet. Dans un premier temps, un maitre d’œuvre la société AMODIAG a redessiné la structure même de la déchèterie en intégrant les nouvelles filières et éco-organismes existants.

CCTV

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CS

Six mois c’est long...Six mois c’est court...Pour la constructionD’un centre de secours.

Au début ce fut dur,La confiance ne s’accorde Qu’à ceux qu’on suppose purs.

Et puis le temps aidant,Au fur et à mesure,L’estime doucementPrit sa place décemment.

Que pour quelques détailsVraiment, en fin de soiréeNous étions occupésEn réunion de chantier.

Les 20 ans du centre de secours

Des coups de gueule il y en a eu,A la fin... Au début...Nous nous sommes battus Les sans grades, les élus.

Les résultats sont là, sans bévue.

Un centre magnifique,Sans aucune polémique,Que nous voulons confier,À ceux qui, pour sauverN’auront qu’une seule consigne

Soyez en digne !

Michel GaudryDu Centre d’Intervention De Saint-Martin-d’Auxigny

Henri-Alban Fournier naît le 3 octobre 1886 dans la maison de ses grands-parents Barthe, à la Chapelle-d'Angillon

(à 10 km de Saint-Martin), trois ans avant sa sœur Isabelle. Son père, Augustin (dit Auguste), natif de Nançay, était

instituteur au Gué de la Pierre, près d'Ivoy-le-Pré, où il rencontra Albanie Barthe, maîtresse de la classe des filles. Ils

se marièrent à la mairie de la Chapelle le 11 octobre 1885, avant de s'installer à Marçais, dans le sud du département.

Nouveau déménagement en 1891 : Henri a cinq ans lorsqu'il arrive à Épineuil-le-Fleuriel, à la frontière de l'Allier. Ce

village, sous l'appellation Sainte Agathe, deviendra le cadre de son roman « Le Grand Meaulnes ». Il y passe les plus

belles années de son enfance, jusqu'en 1898, où il obtient à 12 ans son certificat d'études. Il quitte le Cher pour devenir

interne au lycée Voltaire à Paris, où il poursuit des études secondaires brillantes.

En 1901 il s'inscrit au lycée de Brest avec le rêve de devenir marin, mais sans succès, et intègre le lycée de Bourges (qui

portera plus tard son nom) où il décroche son baccalauréat six mois plus tard. En 1903, le voilà en khâgne au lycée Lakanal

de Sceaux. C'est là qu'il devient l'ami de Jacques Rivière, son futur beau-frère, avec qui il découvre le monde artistique

et culturel de la capitale (il y rencontre Charles Péguy, qui sera tué lui aussi au début de la guerre, le 5 septembre 1914).

Le 1er juin 1905, il a 18 ans quand il croise sur les marches du Grand Palais Yvonne de Quiévrecourt, dont il tombe

immédiatement amoureux. Cette passion non partagée sera le thème de son futur roman où Yvonne deviendra la belle

Yvonne de Galais. Henri va porter cette histoire plusieurs années avant de l'écrire dans sa forme finale. En mai 1912

il devient secrétaire particulier de Claude Casimir-Périer, de six ans son aîné, brillant intellectuel, fils de l'ancien pré-

sident de la République Pierre Casimir-Périer, et un an plus tard l'amant de sa femme, Pauline Benda, plus connue sous

son nom de théâtre : Madame Simone. Peu après, en novembre 1913, sous le semi-pseudonyme d'Alain-Fournier, il

publie enfin « Le Grand Meaulnes » et rate le prix Goncourt de quelques voix. Peu importe, son roman devient très vite

un best seller, mais il n'a pas le temps de profiter de son succès car, le 1er août 1914, éclate la guerre !

Il a 27 ans. Nommé lieutenant au 288ème régiment d'infanterie à Mirande dans le Gers, il est envoyé sur le front en Lorraine.

Le 22 septembre, la 23ème compagnie qu'il commande tombe sous les balles allemandes. Henri et vingt de ses hommes sont

enterrés sur place, dans un sous-bois proche de la Tranchée de Calonne, près de Verdun. Déclaré « mort pour la France » en

juin 1920, il est décoré de la Croix de guerre avec palme et nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume. Ce

n'est que 77 ans plus tard, en mai 1991, après des années de recherches, que la fosse des disparus sera retrouvée.

Alain-Fournier et ses compagnons d'armes reposent désormais dans la nécropole nationale de Saint-Remy-la-Ca-

lonne, en Meuse.

Directeur de la publication : Fabrice Chollet - Responsable de la commission : Anne-Marie Oswald - Membres de la commission : Bernard Capo, Bernadette Desabres, Chantal Jouanin, Didier Jouhanneau, François Junet, Jean François Loury, Geneviève Malherbe,

Narcisse Salmon, François Régis Thinat - Crédit photos : Mairie de Saint-Martin-d’Auxigny - Tirage : 1 200 exemplairesConception & Réalisation : Philippe Faure (13 rue Lagréou 64100 Bayonne).

Il y a 100 ans disparaissait Alain Fournier

Avec l'aimable autorisation de Marc-Rémie