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I2CtL) Jli Pli IX t)E ü'AnONZ pJ ERT. Toulouse. . Dép. Etr. un an 41 fr. 50 fr. 56 fr. 6 mois 2t1 fr. 26 fr 29 fr. 3Mois 12fr. 14 fr. 1ë fr. Les abonnements ne sont reçus que pour trois mois. six mois ou un an, et ne commencent que 11.; jr xou du 16 de cha- 1;L; mois. IER 1 4-S Les Lettres non affranchies ne sont pas reçues. POLITIQUE ET LITTÉRAIRE I jj jJ da JOtltlNJ L - r jt. Romc, 4ka IpC Lt;$1;, j , éar, Lita s 13i: eeu c AirèCii3ur*ë- ffl Les Annonces et Avis doivent être remis la veille,r.e çt se paient d'avancer +" K Ce journal paraît. tous les jours e excepté le mercredi. SOi MAIII E. TOULOUSE , 13 janvi er : faits divers.. - Nouvelles des dépar- tements. - NOUVELLES D'ITALIE. - NOUVELLES D'ORIENT. Agitation en Perse. - PARIS, 8 , 9 et 10 janvier: Faits divers ; d'une lettre écrite par Abd-el-Kader au Roi. - L'école Française d'Athènes.-cUAMURE DES PAIRS; dis- cussion de l'Adresse. - NOUVELLES D'AFRIQUE. - AFFAI- RES D'ESPAGNr. - NOUVELLES DE PORTUGAL. TOULOUSE, 13 janvier Nous donnons, par correspondance particulière, le commen- cement des débats de l'Adresse, à la chambre des pairs. M. le lieutenant-général Rullière est parti pour Paris mardi matin, à cinq heures, appelé par la session des chambres et par les opérations du comité supérieur d'avancement. Par une décision du 91 décembre dernier, M. le ministre de l'agriculture et du commerce a sur la demande de M. le préfet, accordé un secours de 2,805 fr. aux habitants de ce département qui, en 1847, ont éprouvé des pertes par suite d'incendie , grêle, épizootie etaccidens divers. Le thermomètre, de M. Bianchi, échelle centigrade, marquait ce matin, 4°,9 au-dessous de zéro. Il y. a quinze jours à peine , nous annoncions la mort de M. Roques , nous avons aujourd'hui le regret d'annoncer celle de M. Roques, fils de cet artiste distingué et peintre lui-mème décédé avant-hier à Toulouse , à L'âge de 69 ans. Hier, à six heures et demie du soir, un enfant du sexe mascu- lin , âgé d'environ 4 mois , a été trouvé exposé dans la rue des Trois Mulets, n° 7, dans le corridor de la maison du sieur Labat. Il a été transporté de suite à l'Hôtel-Dien St-Jacques , par les soins de la police. Hier , à neuf heures et demie du soir , le feu s'est manifesté rue du Rempart-Villeneuve , n° 7 , café de la Félicité. Il a été éteint de suite par les soins des pompiers. Voici les noms des jurés qui doivent former la liste de session pendant les assises du 111 trimestre de 1848 , qui s'ouvriront le 31 janvier à Toulouse , sous la présidence de NI. de Labaume MM. Eugène-Marie-Auguste Pujol fils, Pierre-Amédée Laborde , Barthélemi Vaisse , François Josseran , Mathieu Mé- rie ainé, Louis-Boniface Fauré , François Bianchard , Alexan- dre-Antoine Peyronnet , Jean-Célestin Monifi aix , Jean-Joseph- Placide Olmade, Jean-Antoine Olagnon, Jean-Bertrand Durieu, Bertrand-Maurice Jouglar, Etienne Delachoux, Henri Mazoyer, George-François-Guillaume Banc , Marie-Pierre François Fon- tan , Etienne-Toussaint Becat , Arnaud Paru , Louis Barutaud, Robert Maufrai, Germain François Florence, Gabriel Gascheau, Casimir de Planet , Pierre-Alexis Bories , Pierre Sartor , Jean- Pierre-Bernard Lay, Tiburce-Jean-François-Gabriel Landry , Bertrand Dedieu , Jean-Jacques Maury, Joseph-Rose-Théodore Lignières, Jean-Joseph Bordères , François Fouques , François- Auguste Costes, Auguste-Christophe Germain , Jean-Marie- Louis-Guillaume Gauthier. Jurés supplémentaires. MM. Alexis-Cécile Burgalat, Joseph-Auguste-Cléobule Paul, Marie-Ferdinand-Alexandre Santirou , Jean-Antoine Raspaud fils acné. Le Journal des Débats reproduit, dans son numéro du 9 jan- ier, les lettres qui ont été échangées entre MM. d'Hautpoul et Joly, au sujet du banquet réformiste qui a eu lieu dimanche -dernier. Ce journal fait suivre cette correspondance des réflexions suivantes N Les banquets réformistes n'ont rien produit de plus amu- sant et de plus fait pour éclairer l'opinion que ces lettres où l'on s'explique vraiment à coeur ouvert. Quant à nous, si nous avions j juger le procès, nous dirions à M. d'Hautpoul : Monsieur, vous avez parfaitement raison contre les radicaux. Ce sont des déma- gogues qui visent au despotisme. Et nous dirions à M. Joly Monsieur, vuus avez admirablement saisi la tactique des légi- timistes. Il est incontestable que la souveraineté nationale est pour eux le point de départ d'un argument dont la con- clusion sous-entendue est la contre-révolution. Ne veut-on ni du despotisme des démagogues ni de la réaction des contre-révo- lutionnaires? Il faut renvoyer messieurs de la gauche à leurs eluhs, messieurs de la droite à leurs savons, et s'en tenir à la Charte. a La route départementale n 7 de Toulouse à Lectoure par Mondonville, se trouve interrompue par une lacune entre Cause et Gimat , sur le territoire du département de Tarn -et-Garonne. La résistance opposée par le conseil gén, ral de ce département à ta demande qui lui a eté soumise, dans plusieurs sessions, .,de classer comme route départementale, et de faire exécuter sur son territoire la lacune qui doit relier cette route à la portion ouverte dans le Gers , par Tcurnecoupe et Saint-Clar , a forcé les départements du Gers et de la Haute-Garonne à provoquer l'application au département de 'Carry-et Garonne de la loi du 25 juin 1841 , pour le çlaseemeL; d'office de cette lacune. Crie commission d'enquête , dans laquelle chaque département in- téressé doit être représenté par des membres de son consei1gé- néral , et par les ingénieurs des ponts-et-chaussées , a été con- voquée pour le 15 janvier courant , et M. le ministre des tra- vaux publics a désigne Montauban pour le lieu de sa réunion. MM. Niel , baron de Bandai et Cazaux sont chargés d'y repré- senter et défendre les intérêts de la Haute-Garonne. La cour de cassation a rejeté les pourvois de Louis Thuries , condamné par la cour d'assises de la Haute-Garonne à six ans de réclusion, pour vol de nuit avec armes apparentes et vio- lence. La cour de cassation vient de décider que l'accusé qui , se trouvant en état de récidive, est déclaré coupable avec circons- tances atténuantes d'on crime contre lequel la loi porte la peine de la réclusion, ne doit pas, -à raison de son état de récidive , être condamné en vertu de l'art. 57 du Code pénal à dix années d'emprisonnement, mais seulement, par application de l'article ,463 du Code pénal, à cinq ans d'emprisonnement. Cassation d'un arrêt de la cour d'assises de la Haute-Garonne, du 3 décembre, la déclaration du jury maintenue. (Aff Guyon). lit. le conseiller Brière-Valigny, rapporteur ; hl. Nouguier , avocat général. Le même arrêt, attendu la régularité de la procédure et l'ap- plication légale de la peine aux faits déclarés constants par le ju- ry, rejette le pourvoi du nommé Bellegarde, impliqué dans la même instruction, et condamné à cinq ans de réclusion, pour faux en écriture authentique et publique. Par un arrêté, en date du 5 de ce mois, M. le ministre des finances a nommé à l'emploi de percepteur surnuméraire, va- cant dans ce département, M.,Barutaut (Jeati-Bertrand-Augus tin), de Miramont. Par un arrêté du 6 janvier courant, M. le directeur-général de l'administration des contributions directes a décidé que M. Velay, contrôleur-surnuméraire de ce département, permute- rait avec M Bonpunt, employé de même grade à Albi (Tarn). Par ordonnances du Rci, rendues sur la proposition de M. ministre de l'intérieur, sont nommés : Adjoints au maire de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), MM Pelleport et Barutaut. Maire de Montréal (Aude), M. Fargues ; adjoints, MM. Sar- rut et Labaute. . Maire de Lisle (Tarn), M. Arvengas; adjoint, M. Crouzet. Dans les crédits demandés par le ministre des travaux publics` pour le budget extraordinaire de 1849, nous avons remarqué la somme de 8 millions, réclamée pour le chemin de fer de Châteauroux à Limoges, et celle de 19 millions pour le chemin de fer de Tours à Bordeaux. M. de Cubières ancien secrétaire-général de la préfecture de l'Aveyron , a été nommé , par ordonnance royale du 19 dé- cembre dernier, sous-préfet de l'arrondissement de Ceret , en remplacement de M. Pascot, appelé aux fonctions de conseiller de préfecture , secrétaire-général dans le département des Pyrénées-Orientales. Cette, 9 janvier. Les arabes écroués aux forts Saint-Louis et Saint-Pierre ont appris la soumission d'Abd-el-Kader et son arrivée en France. Ifs ont d'abord refusé de croire à cette nouvelle, mais des lettres de leurs parents sont venues dissiper leurs doutes. Ne pouvant nier l'évidence , ils soutiennent Chaleureusement qu'Abd-el- Kader n'a pas été pris, mais qu'il s'est soumis volontairement .- ce qui, à leurs yeux, est bien différent , à ce qu'il paraît. La prise de l'émir les a, dit reste , vivement impressionnés. Marseille, 11 janvier. Le paquebot la Ville-de-Marseille , parti hier de notre ville l onr les ports d'Italie , avait à son bord 3,000 fusils destinés à armement des gardes civiques toscanes, et livrés par notre gouvernement. Ces armes doivent être débarquées à Livourne. NOUVELLES D'ITALIE. On écrit de Naples, 5 janvier 1848 , au Nouvelliste L'opinion publique se pré'>ccupe vivement dans notre pays de l'activité inusitée déployée simultanément dans le port militaire de Castellamare et dans la darse de Naples. Notre marine à vapeur est déjà complètement armée sur pied de guerre , et, pour le dire en passant , elle compte d'excellents navires parfai- tement tenus et équipés. Nos forces à voiles , assez respectables pour l'importance du puys , et qui sont d'ordinaire en désarme- ment , à l'exception de la mise en mer de quelques navires pour 1e-z évolutions d'été , vont recevoir un développement inattendu par l'armement de deux frégates, qui seront bientôt en état de tenir la mer. C'est là l'ohjvt des commentaires les plus contradic- tuires ; la version la plus accréditée à Niples est que ces forces navales doivent se rendre à Livourne pour appuyer , dit-on , les réclamations que le gouvernement napolitain doit faireà la Tos- cane , au sujet des avanies subies dans cette dernière ville par le consul de Naples. Ces faits datent déjà de plusieurs mois. On prèle , en outre , au gouvernement napolitain les singulières intentions que voici et que je vous transmets , bien entendu sans en garantir la véracité. Le roi de Naples s'attendrait à ce que la présence à Livourne de'ses navires excitàt l'effervescence des Toscans au point de les pousser à des désordres qui amèneraient l'intervention de l'Au- triche , prête à profiter des événements. Je vous mets au cou- rant de tous ces bruits pour vous donner une idée des mouve- ments de l'opinion publique à Naples. Mon opinion personnelle su- ces événements Inc paraît plus vraisemblable. L roi ayant conçu quelque inquiétude sur les symptômes manifestés dans diverses garnisons de Sicile , aurait donné l'ordre d'eu opérer les changements dans un bref délai et simultanément. Toutes ces mutations doivent en effet être accomplies au 15 janvier. Le duc de Sierra-Capriola ne cesse de résister aux projets administratifs que le roi veut faire prévaloir en Sicile. Dieu fasse qu'il triomphe bientôt des absurdes exigences qui ont causé ces dissidences. Le marquis Piétracatella, entièrement remis d'une grave in- disposition, donnera-t-il quelque impulsion à la politique inerte de notre gouvernement? Son initiativedécidera-t-elle quelques. uns de ses collègues à appuyer ouvertement le dur de Sierra- Capriola ? S'il en était ainsi, nous nous attendrions à voir pu. blier le 12 janvier, jour anniversaire de la naissance du roi, les décrets si laborieusement compilés que l'on nous promet depuis si long-temps, et sur lesquels, il faut le dire, notre population ne fonde pas de grandes espérances. Quelques changements ont eu lien dans le personnel de la haute administration ; les nouveaux fonctionnaires sont généra- lement plus mal famés que leurs prédécesseurs, et ce n'est pas peu dire. Depuis quelques jours , deux frégates anglaises, une à voile, l'autre à vapeur, sont mouillées dans notre golfe. - M:ügréle mécontentement qui grandit chaque jour en Sicile, les populations de l'île font preuve d'une modération et d'une longanimité exemplaires. Elles attendent avec la plus vive im- patience le 12 janvier, pour connaître à fond les satisfactions promises par le gouvernement. - Nous lisons dans la Concorde, de Turin , du 6 courant : Si la nouvelle que nous recevons est vraie, nous sommes heu- reux d'annoncer que l'Etat de Parme a déclaré son adhésion à la réunion douanière Italienne. NOUVELLES D'ORIENT. Rien de nouveau à Constantinople, à la date du 97 décembre. Le sultan parait décidé à envoyer un ambassadeur à Athènes , et à appuyer la présence de ce fonctionnaire par deux vaisseaux de cent canons. M. Piscatory doit quitter Athènes le 19 janvier pour retour. ner en France. - Les nouvelles d'Alexandrie sont du 99 décembre. Le vice- roi va partir dans quelques: jours pour la Hante-Egypte. Il y a quelque temps une commission médicale russe arriva en Egypte sous la conduite de M. Homaresch pour étudier la peste. Ces médecins avaient amené quatre soldats russes pour faire des expériences in anirndvili. Ils inoculèrent donc la peste à ces quatre sujets et les enfermèrent dans des chambres chauffées à une température d'inégal degré pour observer le progrès, de la maladie sous les divers points de l'atmosphère. Trois de ces soldats moururent et les médecins retournèrent en Russie avec leurs observations et le soldat survivant. Les affaires commerciales reprennent une certaine vië. Les schounes du vice-roi sont pleines de légumes secs arrivés de la Haute-Egypte. Maintenant tout va bien, les travaux du barrage sont accélérés; il n'y a qu'un malheur à craindre, c'est le voyage de Méhémet-Ali en France. Avec sa profusion, s'il fait ce voyage , il ruine l'Egypte pour deux ans. - On lit dans le Bombay-limes du I,r novembre, qui l'em- prunte lui-mème à la Gazette de Delhi : Nous recevons des nouvelles de la Perse qui font un triste ta- bleau de la situation de ce pays. Les provinces sont en proie à la révolte et à l'anarchie, et le gouvernement est sans force parce que ses finances sont épuisées. Les troupes, après avoir refusé de marcher contre les provinces rebelles, parce que l'arriéré de leur solde ne leur avait pas été payé, et ennuyées des tergiver- sations du premier ministre du Shah, s'étaient révoltées à leur tour. Le Shah est un instrument dans les mains de son ministre Hadji-Mirza-Aghosi, qui a concentré en lui tous les pouvoirs sans être en état de les exercer, vu son âge avancé. Si la situa- tion se prolongeait, un démembrement de la Perse pourrait en être la conséquence. Dans ces derniers temps, les Turcomans ont fait de fréquentes excursions dans le nord du royaume. En- hardis par la lenteur et l'hésitation du gouvernement, ils ont osé couper les communications entre Théran et Me _shed. Tout j récemment eneur, ils ont pillé une caravane de 5,000 person- nus, etoiit emmené en esclavage les quatre cinquièmes des voya- geurs. Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

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Page 1: éar, Lita s 13i: eeu ffl c AirèCii3ur*ë- POLITIQUE ET ...images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1848/B315556101_JOUTOU_1848_0… · tances atténuantes d'on crime contre lequel la

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Pli IXt)E ü'AnONZ pJ ERT.

Toulouse. . Dép. Etr.un an 41 fr. 50 fr. 56 fr.6 mois 2t1 fr. 26 fr 29 fr.3Mois 12fr. 14 fr. 1ë fr.

Les abonnements nesont reçus que pour troismois. six mois ou un an,et ne commencent que11.; jr xou du 16 de cha-1;L; mois.

IER 1 4-S

Les Lettresnon affranchies ne sont pas

reçues. POLITIQUE ET LITTÉRAIRE

I jj jJ da JOtltlNJ L- r jt. Romc, 4ka

IpC Lt;$1;, j,

éar, Lita s 13i: eeu

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Les Annonces et Avisdoivent être remis la veille,r.e

çt se paient d'avancer +" K

Ce journal paraît. tous les jours e excepté le mercredi.

SOi MAIII E.TOULOUSE , 13 janvi er : faits divers.. - Nouvelles des dépar-

tements. - NOUVELLES D'ITALIE. - NOUVELLES D'ORIENT.

Agitation en Perse. - PARIS, 8 , 9 et 10 janvier: Faitsdivers ; d'une lettre écrite par Abd-el-Kader au Roi. -L'école Française d'Athènes.-cUAMURE DES PAIRS; dis-cussion de l'Adresse. - NOUVELLES D'AFRIQUE. - AFFAI-RES D'ESPAGNr. - NOUVELLES DE PORTUGAL.

TOULOUSE, 13 janvier

Nous donnons, par correspondance particulière, le commen-cement des débats de l'Adresse, à la chambre des pairs.

M. le lieutenant-général Rullière est parti pour Paris mardimatin, à cinq heures, appelé par la session des chambres et parles opérations du comité supérieur d'avancement.

Par une décision du 91 décembre dernier, M. le ministre del'agriculture et du commerce a sur la demande de M. le préfet,accordé un secours de 2,805 fr. aux habitants de ce départementqui, en 1847, ont éprouvé des pertes par suite d'incendie , grêle,épizootie etaccidens divers.

Le thermomètre, de M. Bianchi, échelle centigrade, marquaitce matin, 4°,9 au-dessous de zéro.

Il y. a quinze jours à peine , nous annoncions la mort de M.Roques , nous avons aujourd'hui le regret d'annoncer celle deM. Roques, fils de cet artiste distingué et peintre lui-mèmedécédé avant-hier à Toulouse , à L'âge de 69 ans.

Hier, à six heures et demie du soir, un enfant du sexe mascu-lin , âgé d'environ 4 mois , a été trouvé exposé dans la rue desTrois Mulets, n° 7, dans le corridor de la maison du sieur Labat.Il a été transporté de suite à l'Hôtel-Dien St-Jacques , par lessoins de la police.

Hier , à neuf heures et demie du soir , le feu s'est manifestérue du Rempart-Villeneuve , n° 7 , café de la Félicité. Il a étééteint de suite par les soins des pompiers.

Voici les noms des jurés qui doivent former la liste de sessionpendant les assises du 111 trimestre de 1848 , qui s'ouvriront le31 janvier à Toulouse , sous la présidence de NI. de Labaume

MM. Eugène-Marie-Auguste Pujol fils, Pierre-AmédéeLaborde , Barthélemi Vaisse , François Josseran , Mathieu Mé-rie ainé, Louis-Boniface Fauré , François Bianchard , Alexan-dre-Antoine Peyronnet , Jean-Célestin Monifi aix , Jean-Joseph-Placide Olmade, Jean-Antoine Olagnon, Jean-Bertrand Durieu,Bertrand-Maurice Jouglar, Etienne Delachoux, Henri Mazoyer,George-François-Guillaume Banc , Marie-Pierre François Fon-tan , Etienne-Toussaint Becat , Arnaud Paru , Louis Barutaud,Robert Maufrai, Germain François Florence, Gabriel Gascheau,Casimir de Planet , Pierre-Alexis Bories , Pierre Sartor , Jean-Pierre-Bernard Lay, Tiburce-Jean-François-Gabriel Landry ,Bertrand Dedieu , Jean-Jacques Maury, Joseph-Rose-ThéodoreLignières, Jean-Joseph Bordères , François Fouques , François-Auguste Costes, Auguste-Christophe Germain , Jean-Marie-Louis-Guillaume Gauthier.

Jurés supplémentaires.MM. Alexis-Cécile Burgalat, Joseph-Auguste-Cléobule Paul,

Marie-Ferdinand-Alexandre Santirou , Jean-Antoine Raspaudfils acné.

Le Journal des Débats reproduit, dans son numéro du 9 jan-ier, les lettres qui ont été échangées entre MM. d'Hautpoul etJoly, au sujet du banquet réformiste qui a eu lieu dimanche-dernier. Ce journal fait suivre cette correspondance des réflexionssuivantes

N Les banquets réformistes n'ont rien produit de plus amu-sant et de plus fait pour éclairer l'opinion que ces lettres où l'ons'explique vraiment à coeur ouvert. Quant à nous, si nous avionsj juger le procès, nous dirions à M. d'Hautpoul : Monsieur, vousavez parfaitement raison contre les radicaux. Ce sont des déma-gogues qui visent au despotisme. Et nous dirions à M. JolyMonsieur, vuus avez admirablement saisi la tactique des légi-timistes. Il est incontestable que la souveraineté nationaleest pour eux le point de départ d'un argument dont la con-clusion sous-entendue est la contre-révolution. Ne veut-on nidu despotisme des démagogues ni de la réaction des contre-révo-

lutionnaires? Il faut renvoyer messieurs de la gauche à leurseluhs, messieurs de la droite à leurs savons, et s'en tenir à laCharte. a

La route départementale n 7 de Toulouse à Lectoure parMondonville, se trouve interrompue par une lacune entre Cause

et Gimat , sur le territoire du département de Tarn -et-Garonne.La résistance opposée par le conseil gén, ral de ce départementà ta demande qui lui a eté soumise, dans plusieurs sessions, .,declasser comme route départementale, et de faire exécuter surson territoire la lacune qui doit relier cette route à la portionouverte dans le Gers , par Tcurnecoupe et Saint-Clar , a forcéles départements du Gers et de la Haute-Garonne à provoquerl'application au département de 'Carry-et Garonne de la loi du25 juin 1841 , pour le çlaseemeL; d'office de cette lacune. Criecommission d'enquête , dans laquelle chaque département in-téressé doit être représenté par des membres de son consei1gé-néral , et par les ingénieurs des ponts-et-chaussées , a été con-voquée pour le 15 janvier courant , et M. le ministre des tra-vaux publics a désigne Montauban pour le lieu de sa réunion.MM. Niel , baron de Bandai et Cazaux sont chargés d'y repré-senter et défendre les intérêts de la Haute-Garonne.

La cour de cassation a rejeté les pourvois de Louis Thuries ,condamné par la cour d'assises de la Haute-Garonne à six ansde réclusion, pour vol de nuit avec armes apparentes et vio-lence.

La cour de cassation vient de décider que l'accusé qui , setrouvant en état de récidive, est déclaré coupable avec circons-tances atténuantes d'on crime contre lequel la loi porte la peinede la réclusion, ne doit pas, -à raison de son état de récidive ,être condamné en vertu de l'art. 57 du Code pénal à dix annéesd'emprisonnement, mais seulement, par application de l'article,463 du Code pénal, à cinq ans d'emprisonnement.

Cassation d'un arrêt de la cour d'assises de la Haute-Garonne,du 3 décembre, la déclaration du jury maintenue. (Aff Guyon).lit. le conseiller Brière-Valigny, rapporteur ; hl. Nouguier ,avocat général.

Le même arrêt, attendu la régularité de la procédure et l'ap-plication légale de la peine aux faits déclarés constants par le ju-ry, rejette le pourvoi du nommé Bellegarde, impliqué dans lamême instruction, et condamné à cinq ans de réclusion, pourfaux en écriture authentique et publique.

Par un arrêté, en date du 5 de ce mois, M. le ministre desfinances a nommé à l'emploi de percepteur surnuméraire, va-cant dans ce département, M.,Barutaut (Jeati-Bertrand-Augustin), de Miramont.

Par un arrêté du 6 janvier courant, M. le directeur-généralde l'administration des contributions directes a décidé que M.Velay, contrôleur-surnuméraire de ce département, permute-rait avec M Bonpunt, employé de même grade à Albi (Tarn).

Par ordonnances du Rci, rendues sur la proposition de M.ministre de l'intérieur, sont nommés :

Adjoints au maire de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), MMPelleport et Barutaut.

Maire de Montréal (Aude), M. Fargues ; adjoints, MM. Sar-rut et Labaute. .

Maire de Lisle (Tarn), M. Arvengas; adjoint, M. Crouzet.

Dans les crédits demandés par le ministre des travaux publics`pour le budget extraordinaire de 1849, nous avons remarquéla somme de 8 millions, réclamée pour le chemin de fer deChâteauroux à Limoges, et celle de 19 millions pour le cheminde fer de Tours à Bordeaux.

M. de Cubières ancien secrétaire-général de la préfecturede l'Aveyron , a été nommé , par ordonnance royale du 19 dé-cembre dernier, sous-préfet de l'arrondissement de Ceret , enremplacement de M. Pascot, appelé aux fonctions de conseillerde préfecture , secrétaire-général dans le département desPyrénées-Orientales.

Cette, 9 janvier.Les arabes écroués aux forts Saint-Louis et Saint-Pierre ont

appris la soumission d'Abd-el-Kader et son arrivée en France.Ifs ont d'abord refusé de croire à cette nouvelle, mais des lettresde leurs parents sont venues dissiper leurs doutes. Ne pouvantnier l'évidence , ils soutiennent Chaleureusement qu'Abd-el-Kader n'a pas été pris, mais qu'il s'est soumis volontairement

.-

ce qui, à leurs yeux, est bien différent , à ce qu'il paraît. Laprise de l'émir les a, dit reste , vivement impressionnés.

Marseille, 11 janvier.Le paquebot la Ville-de-Marseille , parti hier de notre ville

lonr les ports d'Italie , avait à son bord 3,000 fusils destinés àarmement des gardes civiques toscanes, et livrés par notre

gouvernement. Ces armes doivent être débarquées à Livourne.

NOUVELLES D'ITALIE.On écrit de Naples, 5 janvier 1848 , au NouvellisteL'opinion publique se pré'>ccupe vivement dans notre pays de

l'activité inusitée déployée simultanément dans le port militairede Castellamare et dans la darse de Naples. Notre marine àvapeur est déjà complètement armée sur pied de guerre , et,pour le dire en passant , elle compte d'excellents navires parfai-tement tenus et équipés. Nos forces à voiles , assez respectables

pour l'importance du puys , et qui sont d'ordinaire en désarme-ment , à l'exception de la mise en mer de quelques navires pour1e-z évolutions d'été , vont recevoir un développement inattendupar l'armement de deux frégates, qui seront bientôt en état detenir la mer. C'est là l'ohjvt des commentaires les plus contradic-tuires ; la version la plus accréditée à Niples est que ces forcesnavales doivent se rendre à Livourne pour appuyer , dit-on , lesréclamations que le gouvernement napolitain doit faireà la Tos-cane , au sujet des avanies subies dans cette dernière ville parle consul de Naples. Ces faits datent déjà de plusieurs mois. Onprèle , en outre , au gouvernement napolitain les singulièresintentions que voici et que je vous transmets , bien entendu sansen garantir la véracité.

Le roi de Naples s'attendrait à ce que la présence à Livournede'ses navires excitàt l'effervescence des Toscans au point de lespousser à des désordres qui amèneraient l'intervention de l'Au-triche , prête à profiter des événements. Je vous mets au cou-rant de tous ces bruits pour vous donner une idée des mouve-ments de l'opinion publique à Naples. Mon opinion personnellesu- ces événements Inc paraît plus vraisemblable. L roi ayantconçu quelque inquiétude sur les symptômes manifestés dansdiverses garnisons de Sicile , aurait donné l'ordre d'eu opérerles changements dans un bref délai et simultanément. Toutes cesmutations doivent en effet être accomplies au 15 janvier.

Le duc de Sierra-Capriola ne cesse de résister aux projetsadministratifs que le roi veut faire prévaloir en Sicile. Dieu fassequ'il triomphe bientôt des absurdes exigences qui ont causé cesdissidences.

Le marquis Piétracatella, entièrement remis d'une grave in-disposition, donnera-t-il quelque impulsion à la politique inertede notre gouvernement? Son initiativedécidera-t-elle quelques.uns de ses collègues à appuyer ouvertement le dur de Sierra-Capriola ? S'il en était ainsi, nous nous attendrions à voir pu.blier le 12 janvier, jour anniversaire de la naissance du roi, lesdécrets si laborieusement compilés que l'on nous promet depuissi long-temps, et sur lesquels, il faut le dire, notre populationne fonde pas de grandes espérances.

Quelques changements ont eu lien dans le personnel de lahaute administration ; les nouveaux fonctionnaires sont généra-lement plus mal famés que leurs prédécesseurs, et ce n'est paspeu dire.

Depuis quelques jours , deux frégates anglaises, une à voile,l'autre à vapeur, sont mouillées dans notre golfe. -

M:ügréle mécontentement qui grandit chaque jour en Sicile,les populations de l'île font preuve d'une modération et d'unelonganimité exemplaires. Elles attendent avec la plus vive im-patience le 12 janvier, pour connaître à fond les satisfactionspromises par le gouvernement.

- Nous lisons dans la Concorde, de Turin , du 6 courant :Si la nouvelle que nous recevons est vraie, nous sommes heu-

reux d'annoncer que l'Etat de Parme a déclaré son adhésion àla réunion douanière Italienne.

NOUVELLES D'ORIENT.Rien de nouveau à Constantinople, à la date du 97 décembre.

Le sultan parait décidé à envoyer un ambassadeur à Athènes , età appuyer la présence de ce fonctionnaire par deux vaisseaux decent canons.

M. Piscatory doit quitter Athènes le 19 janvier pour retour.ner en France.

- Les nouvelles d'Alexandrie sont du 99 décembre. Le vice-roi va partir dans quelques: jours pour la Hante-Egypte.

Il y a quelque temps une commission médicale russe arriva enEgypte sous la conduite de M. Homaresch pour étudier lapeste. Ces médecins avaient amené quatre soldats russes pourfaire des expériences in anirndvili. Ils inoculèrent donc la peste àces quatre sujets et les enfermèrent dans des chambres chaufféesà une température d'inégal degré pour observer le progrès, de lamaladie sous les divers points de l'atmosphère.

Trois de ces soldats moururent et les médecins retournèrenten Russie avec leurs observations et le soldat survivant.

Les affaires commerciales reprennent une certaine vië. Lesschounes du vice-roi sont pleines de légumes secs arrivés de laHaute-Egypte. Maintenant tout va bien, les travaux du barragesont accélérés; il n'y a qu'un malheur à craindre, c'est le voyagede Méhémet-Ali en France. Avec sa profusion, s'il fait ce voyage ,il ruine l'Egypte pour deux ans.

- On lit dans le Bombay-limes du I,r novembre, qui l'em-prunte lui-mème à la Gazette de Delhi :

Nous recevons des nouvelles de la Perse qui font un triste ta-bleau de la situation de ce pays. Les provinces sont en proie à larévolte et à l'anarchie, et le gouvernement est sans force parceque ses finances sont épuisées. Les troupes, après avoir refuséde marcher contre les provinces rebelles, parce que l'arriéré deleur solde ne leur avait pas été payé, et ennuyées des tergiver-sations du premier ministre du Shah, s'étaient révoltées à leurtour. Le Shah est un instrument dans les mains de son ministreHadji-Mirza-Aghosi, qui a concentré en lui tous les pouvoirssans être en état de les exercer, vu son âge avancé. Si la situa-tion se prolongeait, un démembrement de la Perse pourrait enêtre la conséquence. Dans ces derniers temps, les Turcomansont fait de fréquentes excursions dans le nord du royaume. En-hardis par la lenteur et l'hésitation du gouvernement, ils ontosé couper les communications entre Théran et Me _shed. Tout

j récemment eneur, ils ont pillé une caravane de 5,000 person-nus, etoiit emmené en esclavage les quatre cinquièmes des voya-geurs.

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L

Le chef rebelle de Bouznourd-Zaner-Ii.ouli-Khan donne - 4I. Gaétan Mural ancien député, qui avait laissé d'excel-aussi fort à faire au gouvernement persan. Ce chef est actuelie- lents souvenirs à la chambre, vienldeio air à l'àgede quaranlement campé avec une armée considérable à Khalpouch. On neuf ans, el, -s(>n ëhàteau de t.abastide, département du Lot.ajoute qu'il s'est emparé de la forteresse deKelet et qu'il se pro- - ü. le vice-amiral Casi; ),élut maritime de Rochefort, vientpose de s'y retirer s'il ne peut tenir tète aux troupes persanes en d'être appelé à Paris polir faire partie de la commission mixterase campagne. Le Koracan et le Kurdistan sent en proie à une des travaux publics. auprès du

rtieministère do la marine- il rem-

désorganisation complète, depuis que le Shah, cédant à l'in- place en cettqualité ('amiral Baudin qui passe au conseil defluenec de son premier ministre, a retiré le gouvernemenr de ces l'inirauté. Le Phare de Marseille dit que Ni. le contre-amiralprovinces à son oncle maternel, Asef-Oud-Doulah, et l'a même Bruat est nommé préfet maritime à Rochefort.forcé de quitter le royaume.

Le Shah l'a remplacé parun desflls puînés de son oncle; mais - On lit dans le Commerce:Un bruit dont nous nous sommes fait l'écho, il y a quelquesl'aîné, à

refuse dercéderlapèrelaceavait

arrscernbté des troupes, en apparence jours, au suret d'une dccisien.prise, par la chambre des notaires,pour dit, ucour p' lutebr'r les habitants (le Morave, exposés aux bri>anda s

' virement ému le .parquet; comme nous l ao avons etc appelés à (founcr des explications sur un fait qui nousdu khan (le Khiva, mais en réalité pour faire cause' commune avait paru viaisenrblablc mais que nous avions donné cepen-avec le chef Bouznourd. Yar-eS trouped-Khan est parti de Ilérat

tfant sous une forme dul,itative.Le fait n'était as exact, à cepour calter cor e avec ses troupes le Khan de Kica, mais ! qu'on nous affirme : nous nous sommes empressés de pu-en réalité pour se se joindre à Jaffer Kouli-Khan et au ucvou dubber officieusement une rectification.Khan. Aujourd'hui, uelle pouCes trois chefs pourraient, s'ils sont bien unis causer de J q que soit notre discrétion nous ne

grands embarras au gouvernement persan. Une, révolte a éclaté wons passer sous silence ce que nous avons entendu répéter parà Genjan; le gouverneur a été chassé. 1l était cruel envers les ha- Plusieurs députés dans la salle des conférences. Il est certains

lieux qui donnent auv n cuvelles politiques ou autres un carac-éhérs.

Le chef desa tela

(tribu qui se trouve à tore 1.1 que, tout en fi isant ses réserves, ont peut les accueillir,Téhéran comme garant t de lit fidélité de de sa sa tribu, a été mis en sinon avec une entière confiance, du moins avec une certaineprison par l'autos i;é supérieure qui voulait titi arracher unesomme d'argent considérable. Un de ses frère;, qui était aussi présomption

la chambre des députés d'une démarche faiteà Téhéran , était menacé égalem lit d'un emprisonnement ; au -'i. d ai lii d rotester contre leslese l i ce peur pa just. e m n ate e emais il prit la fuite et rejoignit sa tribu, campée entre Ispaha pn procédés suivis dans les perquisition, opérées dans les étudesleet rncmenl a mis le chef des Iiashkarnee in notaires hors la préseuce d'un membre au moins de la chambreen liberté, , de de peur d'unnsurrection.liberté,

Quelles sont les ressources dont le gouvernement peut dispo- syndicale.Ceci se disait répétons-le, aujourd'hui mème,.dans la salle dessur pour faire face aux difficultés do sa position '1 L'armée per- conférences. Mais nous garantissons la source de ce bruit, nouscane est considérable nominalement, mais comme le gouverne- n'en garantissons pas l'exactitude.ment licencie le plus grand nombre (les troupes, lorsqu'il n'en a r

pas un besoin immédiat, il lui est toujours trè- difficile de - D'après un tableau p;btié par te Journal des Chemins de fer,réunir des forces imposantes pour entrer en campagne. On avait il existait eu France , au 31 décembre dernier, 1443 kilomètresenvoyé 2,000 hommes d'inf-rnterie, 500 cavaliers et douze ca- (360 lieues et 3 kilomètres) de chemins de l'or en activité , quinons de Téhéran à Bestam , dans les premiers jours de juillet, ont coûté 520 millions 300.000 Cr. de frais de premier établisse-contre le chef de Bouznourd. On voulait faire pallie des ren- ment: c'est-à-dire 370,568 fr. par kilomètre ou (,444,374 fr.forts, mais les soldats, auxquels il était dû un arriéré de solde, Par lieue.ont refusé de marcher et se sont révoltés. - On lit dan,, le Journal du Harre

Un régiment a arrèté dix officiers attachés :i la cour; un autre Par des avis de Valparaiso , en date du 48 octobre, nous ap-a chassé ses officiers. Les soldats de l'artillerie ont cerné le prenons que la frégate française Virginie , portant pavillon depalais du Shah et celui de son premier ministre, et par leurs contre-amiral , était toujours dans ce pont , attendant pour ap-clameurs incessantes ils en ont obtenir une somme d'argent pareilter le rétablissement de M. Harnetin. La corvette l'Heroïneconsidérable. On craint que d'autres corps ne suivent cet exeau- venait de partir pour Tahiti , et , le 18 , la corvette la Sarcelleplc. Le premier ministre a été, dit-on, forcé d'emprunter 200 y avait mouillé , arrivant de Papeete. Tout était tranquille danstomans à l'un de ses serviteurs pour payer les soldats. Dans ces le protectorat.circonstances, les trois chefs rebelles auront beau jeu contre le - Nous n'avons récit aujourd'hui que les journaux de Lon-Shah, pourvu qu'ils restent bien unis, car ils ont'plus de ressour- dres d'hier matin ; cent du soir n'étaient pas encore arrivés àces que le gouvernement. 1 Boulogne , au départ du courrier ordinaire.

PARIS , 8 janv --r.Hier, le Roi, la Reine , la reine des Belges, ?vf°'° la princesse

d'Orléans et 51mc la princesse Auguste de Cobourg, accompa-gnés de MM. les généraux de Rumigny et Aymard, sont partisdes Tuileries à deux heures pour aller à Neuilly.

LL. MM. et LL, AA. RR. étaient de retour au palais desTuileries, à quatre heures.

S. A. R. Mgr le due d'Aurnale, gùuverncur-général de l'AI-gérie, a proposé à M. le ministre de la guerre de faire rentrer enFrance deux régiments d'infanterie et titi régiment de cavalerieactuellement employés en Algérie.

Le Roi, de l'avis du conseil des ministres, a approuvé cetteproposition.

-La commission de la chambre des députés,chargéede prépa-rer le projet d'adresse en réponse au discours de la couronne, aentendu tous les ministres.

La séance de ce jour, commencée à onze heures, s'est prolon-gée jusqu'à six heures. Elle a été consacrée à la discussion géné-rale.

Le rapporteur ne sera nommé que la semaine p ochaine.-- On assurait aujourd'hui à la chambre des dcuut's qu'Abd-

el-Kader avait écrit t,ne lettre au roi pour lui demander à nepas aller en Egypte. (Conservateur).

Voici , d'un autre côté , ce que nous lisons dans la Presse:e Dans cette lettre, marquée au sceau d'une résignation pleine

de noblesse et d'une, reconnaissance pleine de dignité pour l'ac-cueil qui lui a été fait en France , Ahd-el-Kader ne dit pas unseul mot des réserves mises à sa soumission ; il ne parle nid'Alexandrie ni de Saint-Jean-d'Acre.

D L'émir n'insistant pas sur t'accomplissement de celte con-dition et consentant à rester en France , toute ditlieulté dispa-raît sur les termes de la ratification.

a On assure aussi qu'Abd-el-Kader aurait , dans cette lettremanifesté le désir de faire titi voyage à Paris. »

- Enfin le National produit la version suivante sur cettelettre :

L'autographe d'Abd-ul-Kader est tout simplement une lettreofficielle dans laquelle il reng%uvelle sa soumission dans les'mains (lu roi. Pas un mot, ni de Paris, ni de f'isgap e, ni delaMecque, ri d .ilteurs. Les décrets tic Dieu ont décidé dudestin d'Abd-el-Kader ; obéi;! de se rendre, il a choisi parmies ennemis celui qui lui a semblé le plus fort , le plus puis-sant,fle plus modéré et le plus juste. Il n'a été guidé que parl'intérêt de son pays , et par le désir de mettre à l'abri de touteviolence les femmes , les enfants et les fidèles de sa dcïra.

On assure que cette lettre, où toute l'étiquette de l'Arabieest prodiguée , porte néanmoins le cachet d'une grande finesseet d'une certaine fcrmelk. Quant à la promesse qui fui a étéfaite par M. le duc d'Aumalc, l'émir n'en dit rien, et c'est assu-rément la manière la pi us perfide de la tenir pour bonne. Nepas renouveler une demande, c'est croire qu'elle ne saurait étrerefusée.

- Un grand dîner spécialement donné en l'honneur de MM.Collorcdo et Itadovvitz, a eu lieu au ministère des affaires étran-gères.

Farmi .es personnes invitées se trouvaient la plupart des mi-nistres, i1. te pré=tde`al de la chambre de, députés, M. le grandréferen aine duc Decazes, Al, le maréchaiSébastiani et toutes lesnotabiliics du corps diplomatique étranger, à 1exception toute-fois de M. i ainbasadedr d'Angleterre.

L'a'sencede lord N.armauby n'a pas manqué de.produire unecertaine sensation parmi les convives, et a été le soir l'objet detoutes les coaversatiens dans les salons de l'hôtel des Capucines.

-- On lit dans l: Tunes :Le produit net du revenu pour l'année financière finissant le

5 janvier 1843 , comparé à celui de l'année dernière , présenteun déficit de 2,217,454 livres sterling.

- S'il faut en croire le Globe de Londres , le gouvernementanglais songerait à la réorganisation complète de l'armée dans leRoyaume-Uni. On formerait 100 bataillons de ligne et 25 d'in-fanterie légère et de carabinier-s-, forts chacun de 900 hommesdivisés en neuf compagnies, dont huit de guerre et une de dét:8t,ce qui formerait un effectif de 114,500 hommes, et constitueraitune augmentation de 5,500 hommes sur l'effectif actuel. La cava-lerie, l'artillerie et le cot:ps des gardes subiraient aussi une aug-mentation.

- On sait avec quelle ardeur les populations de l'Allemagnese sont associées par des dons volontaires au projet d'achever lacathédrale de Cologne coiurnencée depuis plusieurs siècles. Leroi de Prusse s'est engagé à donner annuellement environ 200mille écus pour cette grande entreprise, à laquelle l'honneurnational attache le plus haut.priv.:Nous apprenons que la com-mission centrale , chargée de recueillir les offrandes et de pour-suivre les travaux , vient d'adresser une humble supplique àPie 1N'; pour obtenir que S. S. honoré de son auguste présencela solennité par laquelle on se propose de célébrer , au 15 aoûtprochain, le sixième anniversaire séculaire'de la pose de la pre-mière pierre de cette magnifique métropole.

Certes., la présence et-u pontife sur les bords du Rhin , l'éclatde la cérémonie religieuse à laquelle il présiderait , l'immenseconcours de toutes les populations même protestantes de l'Alle-magne , seraient un beau spectacle et un magnifique triomphepour l'Église catholique et son illustre chef. Mais il n'est guèreprobable que , dans les circonstances actuelles , Pie IN, puisseentreprendre un tel voyage. Les commissaires de la ville deCologne se flattent que du moins le Saint-Père se fera représen-ter par un cardinal légat à la solennité , où doit se déployer un epompe extraordinaire.

9 janvier.Le second volume du budget de l'année 1849 a été distribué

hier à le chambre (les députés. il contient le budget ries dépensesdes ministères de la jusuc , des cultes, des affaires étrangères,de l'instruction publique , de l'intérieur, du commerce et del'agriculture, et des travaux publics.

En général, tous tes ministres, dans le Lut d'arriver à l'équi-libre du budget, se sont abstenus de demander des allocationsnouvelles et ont différé même celles qui réclamaient les besoinsdu service.

Le ministre de la justice et, des cultes demande une allocationnouvelle de 187,000 fr. pour l'érection de 150 nouvelles suceursales, pour l'établissement de 100 vicariats dans les communes,et pour l'institution de quelques titres de pasteurs protest.ar ts:

Le minist-ère des affaires étrangères s'est renfermé strictementdans les crédits votés en 1848. On y remarque un seul change-ment notable : c'est le remplacement du consulat de Canton parune légation. Le titulaire de ce poste aurait le titre d'envoyéchargé d'a cires, avec un traitement de 60,000 Cr., pris sur leconsulat supprin.é à Canton et sur les économies- provenantd'une réduction sur l' 'traitement du consul de Manille

Les changements opérés dans les budgets des ministères del'instruction publique et de l'agriculture sont peu importants.

Le ministre de l'intérieur présente une augmentation de6 millions 495,094 fr., qui est prise sur les ressources spécialesappartenant au département. Mais sur les fonds généraux dubudget il offre une diminution de 189,148 fr., dont la plusgrande partie est due à la diminution du nombre des réfugiés,par suite des amnisties des gouvernements espagnol et romain.Le nombre total des réfugiés subventionnés était, au 1 octobre

dent 3,563 Polonais, tSS Italiens et 3 sans dé-de 3 7541847 , ,.nomination de nationalité, qui coù e ont à l'État, en 1849,.1 million 450,000 fr.

Les prévisions du ministère des travaux publics, pour le ser-vice ordinaire, sont les mêmes que pour 1848. Le budget extraor-dinaire est fixé à 98 millions 47.0,000 fr. L'exécution de diverschemins de fer coûtera encore, en 1549, 57 millions 300,000 fr.

- La réponse de la diète à la note de ,M. Guizot ne pouvaitr-este-r sans réplique. D'accord avec MM.Colloredo et Radovvitz,i?r1. le ministre des affaires étrangères a rédigé cette réplique ,qui est déjà entre les mains de M. Bois-le-Comte. On la dittrès-modérée.

Copie en a été expédiée aux cours de Vienne et de BerlinM. de Bois-le-Comte doit la garder devers lui , en attendant lasanction desdeux puissances. (Commerce.)

- Un des conseillers à la cour royale de Paris a proposédit-on , à ses collègues , dans une délibération secrète , de sesaisir, à titre d'évocation , de,la connaissance des faits relatéspar M. Petit dans son mémoire.

- On assure que plusieurs membres de la cour des Comptesse sont émus des scandales de l'affaire Petit , et qu'ils doiventproposer à leurs collègues , dans la prochaine assemblée géné-rale de la cour, de prendre des mesures pour que des marchéssemblables à ceux qui ont été signalés à la justice, ne puissentplus avoir lieu désormais. (Courrier français).

-- On annonce le prochain mariage (le M. le vicomte de laRnchefoucault-Doudeauville , fils de M. le duc de la Rochefou-cault-Doudeauville , avec Mile de Polignac , fille du prince dePolignac. M. de la Rochefoucault aura une fortuite de cinq ousix millions.

- On lit dans l'Union Monarchique :Le gouvernement anglais vient rie faire publier, qu'attendu la

diminution des recettes et l'excédant des dépenses publiques ,aucune somme ne sera allouée à la caisse d'amortissement deLondres pour le rachat de la dette publique du 7 janvier au 5avril 1848.

- L'Avenger, frégate à vapeur anglaise, a fait naufrage le 26décembre, sur les roches de Sorelli, non loin de Tunis. L'équi-page (le l' Avenger , composé de 470 personnes , a péri entière-ment, à l'exception de cinq matelas et 3 officiers (l'un d'eux chi-rurgicn) qui ont gagné la côte d'Afrique sur une chaloupe.

Lorsque la nouvelle est arrivée à Tunis , le pacha a envoyéimmédiatemen' des navires pont- donner assistance aux marinsdans la détresse , et le consul de France a dépèché un steamerqui faisait le service entre Tunis et Stora.

Il paraît que les Ara'ies ont transporté les pauvres naufragéssur leur dos et qu'ils-leur ont donné des secours et les moyensde se i endre à Tunis.

L'Avengerétait un bateau à vapeur de première classe de 1,444tonneaux et de la force i'e 650 chevaux. earmi ses officiers setrouvaient le capitaine C. E. Napier (fils de l'amiral) , FrédérickMarryatt (fils du capitaine Marryatt).

(Correspondance particulière).CHAMBRE DES Yr,itfi'S.

PRg5ID6\CE ra M. LE cIwcrr.LiER PAeQI;lxa.

Senne du 10 janvier. -

Les tribunes sont remplies de bonne Mettra par un nombreconsidérable de spectateurs. Un grand nombre de députés oc-cupent les derniers bancs circulaires placés derrière les fauteuilsde MMI. les pairs.

A deux heures la séance est ouverte.MM. les ministres des affaires étrangères , de la justice, de

l'intérieur , des finances , de la guerre, de la marine , de l'ins-truction publique et des travaux publics sont successivementintroduits.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.M. Deffaudis , élevé à la dignité de pair de France , est in-

troduit avec le cérémonial accoutumé , prête serment et prendséance.

M. LE PRÉ-iDEtT. L'ordre du jour appelle la lecture du projetd'Adresse en roponsc, au discours de la couronne.-M. de Ba-ranle, rapporteur, a la parole.

M. LE BARON' DE n4RANTE monte à la tribune et dit : La com-mission dont j'ai l'honneur d'être l'organe , a entendu DIM. lesministres du Roi qui avaient des explications à lui donner ; ellea pris en grande considération les observations qui lui ont étéfaites dans les bureaux sur la première rédaction de son travail,et -elle m'a chargé , Messieurs, de vous présenter le projetsuivant :

a Sire,ia La Chambre des Pairs s'unit à Votre Majesté pour rendre

grâce à la divine Providence. D'abondantes récoltes ont mis unterme aux privations et aux soufnauces que la cherté des sub-sistances avait imposées aux classes pauvres et laborieuses.Leur patience courageus:44el la sympathique charité, quipa-toutest venue à leur aide, honorent noire patrie. A aucune -autreépoque, le calme des populations et la liberté des transactionsn'ont contribué autant à diminuer les maux de .la disette. Lecommerce français, par sa prudence accoutumée , a su se pre-server des effets de cette crise. L'abaissenient du prix des den-rées alimentaires va augmenter tes autres consommations, lebien-être continuera à s'accroître , la prospérité nationale re-prend son cours.

n Rétablir la balance entre les dépenses et les revenus est undes premiers devoirs de la législature. Nous nous plaisons àespérer que ce devoir sera accomplir

» Si un dégrèvement sur l'impôt du sel et sur la; taxe deslettres est -compatible avec le bon état de nos finances , nousétudierons attentivement le projet qui en réalisera les con-ditions.

s Lè complet et véritable équilibre existera dans nos budgets,seulement lorsque les dépenses extraordinaires pourront êtresoldées par s'excédant dcs re,venus. il importe néanmoins de ter-miner les grandes entreprises déjà commencées

; elles sont desti-nées à faeiiiler les communications, et serviront au progrès de larichesse nationale. L'avenir en profitera. Il 'est juste qu'il ycontribue, et le crédit publice dû étre appelé à l'aide du momentprésent.

a Nous reprendons l'examen des utiles projets de toi, qui, parles ordres de V. M., avaient été présentés à nos délibérations , etnous accueillerons avec empressement les nouvelles propositionsqui auront pour objet d'améliorer la situation et les habitudesmorales des populations.

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e Nous croyons, avec Votre Majesté, que la paix du monde lit que j'aurais voulu voir le catholicisme rén,mtre partoutest assurée. Elle est essentielle à tous les gouvernements et à les i,t; es de liberté, les iniro.iuirc dans tout:°s les classes, d'oùtous les peuples. Cet universel besoin est la garantie des bon, jusqua-là elles avaient été b rnnies, et où la philosophie n'avaitrapports qui existent entre tes Eu ts. .vos taux ac;omp;agnerc lit jsrai pu psaet:er; l'aurais voulu que la !iedgion se vft deles progrès que chaque pays pourra accomplir, doris sen actionpropre et indépendante. Ces progrès sont d'autant mieux assurésqu'ils se réaliseront de concert outre les gouvernements et lespeuples, et sans porter atteinte aux relations internationales.

» La paix des cantons suisses, ces anciens et fidèles amis de laFrance, a été troublée par des discordes intestines. Il est regret-table qu'une médiation bienveillante n'ait pu prévenir la guerreprévenir

passeport à la liberté.elcL'orateur con :une son di,cours air m:rcu de l'inat[en;ton

l'a;scmblée.toi. LE VICOIITE VILL.IERS nu TERtvA`.c a la parue en faveur du

projet de la cormission.La discussion continue.

civile. Vous désirons u'elle ne laisse point traces funesteslvé- P.Aais, 10 jaravsQr 1848.et ue les droit d ht is fédéiq s on ee ratous ent respectés. La cono

tique reconnaitra que la situation qui lui est garantie par les Le 3 °/o, au compt , 75r 05e 75' 05 1 Oc 75r, fin cour., 75' 051traités, conformément à toutes ses traditions historiques , est la Les-/ au compt., 117 117110 15 10e; finet . t-171 20°.base de son repos et le gage de sécurité donné aux Etats voisins. Emprunt 3 s/p, au compt., 001 00-; lin c.,75r 95e.

» Nous nous félicitons d'apprendre que les espérances, sou- Actions de ta Banque, 3,215100'vent déçues du rétablissement de nos relations commerciales Le 3 »/o espagnol n'a pas été coté.avec les républiques de la Plats pourront enfin être réalisées. Le gouvernement Francais vient d'ordonner qu'une médaille» Sire, nos primes, vos enfants bien-aimés, animés d'un zèlepatriotique, accomplissent, sous la direction devotre gouverne- serait frappée en commémoration de la prise d'Abd-cl-Rader.ment, les devoirs des serviteurs de l'Etat. L'installation du Les chemins de fer du nord, de l'ouest et de l'est de lanouveau gouverneur de l'Algérie vient d'être signalée par un France vont être l'objet d'études stratégiques. Il parait qu'à cer-événement heureux. Il avait été préparé par la guerre que son faines distances ils vont être commandés par des forts detachésillustre prédécesseur avait conduite avec une habile activité ' pour surveiller et foudroyer les convois ennemis qui pourraientpar la valeureuse constance de notre armée et par la sagesse tenter l'envahissement du territoire par la vapeur.prévoyante qui avait présidé à nos rapports avec le Maroc. -- La température s'est consi>rérablement et subitement re-

» Une tâche non moins glorieuse reste à votre digne fils. froidie. Le thermomètre est tombé à 5 degrés au-dessous deà f Af i fi m ili ent en r que , avorerai r notre étab sse ser son dé-veloppement, veiller avec une calme assiduité à sa sécurité inté-

,rieure, lui assurer une administration juste et régulière : Tels ! Lorsque , pour la première fois , nous annonçâmes au publicii le et a mère patrsont les bienfaits que la colon e attendent de l'établissement de l'Ecole française, beaucoup de personnes ai-

là sagesse, de la fermeté et des lumières dont il a déjà donné taquèrent notre article et le *but de cet établissement. Pourdes preuves. nous , alors comme toujours, noirs crùmes devoir attendre que

» De bruyantes manifestations, où se mêlaient aveugiémen les faits vinssent rassurer les bons citoyens , et faire justice desdes idées vagues de réforme et de progrès; des passions enne- insinuations de la müvcülait

-et du ct.arratanirme, qui voient

mies de notre constitution monarchique , des opinions subver- avec, peine qu'on choisisse la lingue française pour propagersives de l'ordre social, et de détetables souvenirs , ont jeté de les sciences et les idées tibraies de t'Or.cident.l'inquiétuie plutôt que de la perturbation dans les esprits. Le Aujourd'hui , n+aus sommes heureux (le pouvoir annencergouvernement a dù'y porter son attention. Nous sommes -per- à tout ce qui porte le nom (le Gree , que cette Ecole commencesuadés que de telles agitations tolérées par un régime de liberté à produire les plus heurta: fruits pour la Grèce, puisque plussent impuissantes contre l'ordre public. Oui, Sire, l'union des de deux cents jeunes gens en suivent les cours, et eue tousgrands pouvoirs de l'État, l'action des luis, la raison publique s'en promettent les plus grands :Ivan inca. C est la langue fran-suüîroot à préserver le repos du pays, à ramener les esprits taise qui nous tiret on communication avec l'Europe ; c'est parégarés, à dissiper des espérances insensées. Les 17 années, où elle que Irons recevert; les lumières de l'Occident , et pourtantnotre chère patrie a enfin joui à la fois de l'ordre et de la liberté, t naguère encore i'caude en était inaccessible à notre laborieusesont autre chose qu'une phase de rios révolutions. Cette période jeunesse ; aujourd'hui , tous nos jeunes gens peuvent l'appren-corntnence une ère durable, et léguera aux générations futures dre , sans qu'il leur en cotte rien , et sans, qu'ils aient à re-le maintien de la Charte, les bienfaits de votre règne et la gloire douter les difficultés infinies créées par l'ignorance et le char-de votre nom. latanisme de certains maîtres.

» Sire , puisse la pensée de ce que vous êtes pour la France, C'est donc au nom du public , au nom de toute la jeunessesoutenir vos forces et votre courage, et adoucir les douleurs qui de nos écoles , que mais exprimons notre vive reconnaissance àveinnent vous atteindre dans vog plus chères affections. » M. le directeur de l'Eco e française , pour le gracieux accueil

La discussion est ouverte sur l'ensemble du projet d'adresse. qu'il leur fait , et pour l'ordre qu'il a établi dans les coursM. LE COMTE D'ALTON SUÉE, orateur inscrit contre le Projet, nous remercionç également MM. les professeurs , pour leur

critique la politique suivie à l'extérieur par le cabinet actuel. zèle , pour l'excellente méthode do leur enseignement , et pont-Suivant lui, une sorte d'antagonisme, d'animosité, a toujours les conseils et, les encouragements qu'ils donnent ; mais nousexisté entre l'Angleterre et la France. Cette animosité a con- devons surtout une reconnaissance sans bornes à M. de Salvan-duit lord Palmerston à jeter son gouvernement dans les voies dy, ministre de l'instruction publique en France, qui a proposéde la liberté , tandis que notre gouvernement, par une suite de au sage Roi des Francais de réaliser un eau autrefois expriméconcessions , par une suite de preuves monarchiques , a cher- par notre savant compatriote Coray.ché à se faire adopter par les souverains absolus, ceux d'Autri- Cette Ecote est composée de maîtres distingués, tous ancienselle, de la Prusse et de la Russie. Une seule fois la France et élèves (lel'Ecote normâte. Le-butde leur mission est surtoutl'Angleterre ont agi de concert , c'est dans l'intervention en comme nous f'avuns dit dans le temps, d'étudier notre langue,Portugal , et c'est ainsi" que, par suite de cette intelligence trio- qu'ils seront chargés pins tard de propager dans les écoles dementanee, qu'a été étouffée la plus sainte des rvolutions. Quant France; mais , dans un sentiment de philanthropie et de phi-à l'erttpereur d Autriche , cet illustre renégat.... ( Violents (hellénisme , ils enseignent gratuitement aux Grecs leur languemurmurés et interruptions. et leur littérature.

M LE PRi3$lDErT J'invite l'orateur à rie pas se servir de pa- Personne , après cela , nous l'espérons, n'ajoutera foi auxreilles expressions à l'égard d'un souverain de l'Europe. La is- détracteurs de cette Ecole , surtout quand nus lecteurs saurontcussion ne gagnerait rien à la viol:nce du langage, que 'es portes en sont ouvertes à tout jeune homme qui peut se

M. D'ALTOS SH E. Je croyais que d'après la Charte , il n'y présenter avec des garanties (le moralité ; 'que M. le directeuravait d'inviolable et de sacré que, la personne du loi des recuit tout le monde avec la plus aimable bienveillance , et quoFrancais. Je m'arrête; je dirai seulement que M. Guizot , qui la plupart de ces jeunes gens n'appartiennent pas au parti po-avait affecté de se séparer de M. de Metternich dans les affaires inique de feu notre grana nainistre. O'oil nos comp_itriotes peu-d'Italie , s'est rallié à lui quant aux affaires de la Suisse. veut conclure que le but de l'École française est purement et

Après avoir fait !'historique de la question suisse , l'honorable simplement scientifique et littéraire.membre s'élève contre l'expulsion des jésuites ordonnée par la mous remercions de citai notre c; ut' cette France généreuseDiète, des cantons même qui les avaient appelés. Cette préten- qui , après nr;us avoir noblement secourus dans la guerre detion équivalait à la suppression des ordres monastiques. Tout notre indépendance , nous secourt encore aujourd'hui dans lesle monde connaît l'humanité , la bonté , la douceur du Pape , combats que nous livrons à l'ignorance CL à la barbarie.et cependant , lorsqu'il pouvait d'un mot prévenir la guerrecivile , empêcher des massacres , empècher l'oppression d'uneminorité presque entièrement catholique, par une majorité

- On lit daus l'Ami du Peuple d'Athènes du 11 décembre :

protestante, ce mot , par indifférence , il ne l'aurait pars p:o- L'Alchbar avait annoncé que S. A. R. Mgr le duc d'Aumaleponcé ? Non , Mlessieurs. Si malgré les pins pressantes sollicita- avait , eu passant à Koléalr , nominé et envoyé immédiatementtions , Pie iX n'a pas rappelé les jésuites , c'est qu'il était chez les IJadjoutes , lune commission pour s'entendre avec lesdouloureusement convaincu que par nue telle concession , il se indigènes et autres tribus , afin d'obtenir d'elles , par voie d'é-fût rendu coupable d'une lâcheté et d'un mensonge ; nmème change ou d'indemnité , les terrains reconnus nécessaires àpour épargner le sang des hmmmes , il n'a pas voulu renier las l'établissement de nouveaux villages projetés. Cette eutnmissionreligion ; mais quelque éloquent qu'ai[ été son silence , il ne vient de rentrer à Alger après avoir accompli en tort peu del'a pas gardé ccmplèternent. A l'époque où tes troupes radicales , teraps son travail. Elle a reconnu et délimité toutes les pro-marchaient centre le Sonderbund , il a , dans une lettre qui a priétés indigènes situées entre l'Atlas , la Chill'a , la mer et lesété publiée et adressée à un révérend , donné à l'ordre tort ea- Beni-ATenad. Toutes les cotestatious relatives à ces propriétésfier des Jésuites lin t;;moignage éclatant de son affection. Bien ont été résolues sur les lieux , toutes les difficultés ont été apla-plus encore : lorsque , il y a quelques jours, par des minifes- nies; et l'un pourra se faire une idce de l'immensité de cettetalions populaires cricélébrait la victoire remportée par les ra- besogne, en songeant qu'il a fallu opérer sur environ 50,000dicaux sur les catholiques , son cour s'est ému , et il a fait en- hectares.tendre à des sujets impies de gaves et sévères paroles. Il résulte du travail de la commission qu'il y aura sur ce

L'orateur se pléini que l'intervention en Suisse ait été trop vaste parcours environ 15,000hectares , dont le gouve:rementtardive. Il fallait intervenir avant que la guerre eùt éclaté, français pourra disposer sans léser aucun intérèt indigène.alors que la ligue florissait encore , alors que le fantôme n'était i - Les journaux d'Afrique sont remplis des détails de fêtespas évanoui, et que la diète n'ayant pas encore fait l'essai de ses ! données au duc d Aurnale et au général de Lamoricière par lesforces, pouvait hésiter et entamer la lutte; on pouvait enfncolo- }villes qui se Iruuvent entre Otan et Alger.ter cett i i d ét d'h i ié ie ntervent on u pr exte t ; mauman s l ne fallaitpas surtout s'adresser seulement aux puissances absolutistes.Ce qui était nécessaire avant tout , c'était de s'assurer du con-cours de l'Angleterre.

l'orateur se plaint de l'inaction d_ notre gouvernement dansles événements d'1-alie. Le pape seul a pu bouton.eurent arrêterles viol 'nées de l'Autriche; ruais nous qui ne sommes ni catho-liques, ni chrétiens (violents murmures)...

M LE Pgs1DENT. Vous blessez profondément ia France et laeh mbre.

M. D'ALTON su E. J'ai le droit de m'exprimer ainsi, d'aprèsl'a, ticle 5 de la Charte.

\otnbre de voix : Parlez pour vous, ne dites pas nous...M. D'ALTON Sflà- Quoique je ne sois ni chrétien ni catholi-

que, je ne veux la ruine d'aucune religion, et c'est parce mo-

.Après de-nx séances très-orageuses du congrès, 13 prise enconsidération de la proposition d'accusation contre M. Srla-manca, ex-ministre des finances, a été anse aux voix, et adoptéeà une majorité de t 28 voix contre 39.

-- Le générai Espertero est arrivé le 7 à Il a étéreçu, le jour de son arrivée, en audience particulièrepar S. M. laReine. CO portant rie ..voit adressé dans ce but au duc de Va-lence une lettre, dans laquelle il demandait qu'on lui fixât uneheure pour être reçu par S. M. en présence de l'un desministres.Le général Narvaez lui a répondu, également par écrit, que sonentrevue avec la Reine pouvait avoir lieu sans que la préseuccde l'un des ministres fût necessaire.

XTU AL.Le Tunes publie, d'après une eu- e ponlance de Lisbonne du

31 décembre , le discours que la rs,ne de Portugal devait pre-noneur le 2 janvier en lai-ant l'ouve ture tics cortès. Voici cedoenineut, que ri'us avons tout lieu de croire officiel

» tli3,rtes pairs du rovaumr , et M ,I. les députés de la nationportugaise, c'est avec fc plus grand plaisir que je vous vois au-jourd'hui réunis autour de mon trône, pur vous occuper desmesures importantes que les i.;térèts de cotre pays exigent ducorps législatif.

i e Après les troubles politiques violents nui, p:-ndant les deuxdernières années , eut ébrarrié le pays , votre réunion en ce lieuest une preuve certaine que la fidèle providence daigne encores'intéresser à cette brave et fidèle nation.

» Les calamités publiques et privées, effets nécessaires desguerres civiles, ont pendant une longue période affligé toutes lesclasses de l'État , et ont lésé ou ruiné des établissements de toutgenre. Je compte sur votre sagesse et votre patriotisme pourl'adoption des mesures nécessaires pour remédier à de pareilsmaux.

n Les gouvernements d'Espagne , de France et d'Angleterreont conclu avec mon gouvernement une convention signée àLondres, le 21 mai dernier, dont l'objet est de mettre un termeà la guerre civile.

» Comme tous les travaux parlementaires ont été interrompus} pendant un temps , les divers ministères ont dû successivement

adopter des mesures extraordinaires. Mon gouvernement rendraun compte exact de toutes ces mesures , afin que le corps légis-latif puisse en faire un examen approfondi. Durant la situationcritique où le gouvernement s'est trouvé , les garanties établiespar l'article t45 de la charte constit i lionnelie ont été nécessai-rement, suspendues. Mes ministres v us expliqueront l'usagequ'ils ont fait de cette mesure , afin qu : vous puissiez en délihé-rer de la manière qui vous paraîtra le plus juste et le plus con-venaile.

» Je vous annonce avec la plus profonde satisfaction que leTout-Puissant a daigné favoriser ma fouille , et m'a donné deuxprinces , les infants dira Feenan.io e= doit Atigusto.

a Je continue à recevoir des souverains alliés les asetnancesd'amitié les plus p sitives. Je dois surtout vous faire part que ,par suite des deuil . s événements , j'ai obtenu de, souverains(le l'Espagne , de l'Angleterre et de la France , des secours tels ,que la guerre qui décelait le pays a pu être promptement ter-minée.

»Mes ministres vous présenteront un état du revenu publie etun budget des recettes et des d;penses pour l'année financièrequi commence, en y joignant les évaluations nécessaires pourfaire face aux dépenses ordinaires et extraordinaires de l'Etat.J'espère que vous examinerez cet objet important avec le soinqu'il exige, et que vous mettrez mon gouvernement en état deremplir ses obligations.

» Je vous félicite très-cordialement de la cessation des trou-bles politiques qui ont si long-temps affligé d'une manière sicruelle le pays. Mon plus vif désir est que l'horizon de notrepays annonce la splendeur d'une ère nouvelle , et de voir reve-nir la paix, l'ordre et l'union de la famille portugaise. Puissen tvos lumières , votre zèle et votre patriotisme vous inspirer desages et utiles mesures! '

» Voilà l'objet important poar lequel la nation compte survous, et tels sont les viceux les plus intimes et les plus ardentsde mon cour. a

DECÉS DES 1l ET 12 JANVIER t8i8.Loubet (Jean), 42 ans , journalier, né à Toulouse , quartier

Saint-Martin-du -Toucli.Tournon (Marie), 69 ans ,journalière, née àSimorre (Gers)

rue des Blanchets.Idrac (Marin), 7 arts, née à Toulouse, rue de Tounis.Roques (Guillaume), 63, ans, né à Toulouse, rue Joutx-Aigries.Barttrélemv (Marie), 60 ans, née à Toulouse, rue Réclusane.Plot (`Tarie), 8 jours , née à 1'outouse, rue des Balances.Castille (Guillaume), 85 ans , propriétaire, né à Toulouse.

rue Réciusane, 4.Sabatier (Jean), 7 mois , né à Toulouse, rue de l'Université.Massip(Françoise), 53 ans, épouse Bellières, fournier , née à

Toulouse, rte Saint-Charles.Sorlin (3 n:oinctfe), 72 sus, éprui:e 3tuclie, journalier, née à

Symphoricii (Rh ne).Cazenave (Catherine), 68 ans, journalière, née à Brésillas

(Aude).Lamullie (Blaise), 64 ans, jeu' salière, née à Barrait (Gers).Abadie (Mage), 10 mois, liée :i Toulouse, turc Réclusaune.Roques (Jeanne), 78 ans, veuveBousquet, tailleur, néeàAtl-

doufielle (Gers), rire Cujus.Ct iston (Pierre;, 20 airs, colporteur, né à Toulouse.Argarias (Louis), 31 ans, marin, ué à Agen (Lot-et-Garonne).Parezyusni (Georges), 33 ans, né à iIszanderau (Pologne),

rue de la Pomme (suicidé)Moravit ;François), 66 ans , coidonuier, né à Toulouse, rue

des Blanchers.Bousquet (Bertrand), 72 ans, propriétaire, né à Toulouse, rue

pont de "Tunis.Puech (Alexis), 10 jours, né à Toulnuse, allée B anapartc.Gailhard (Marie), 1 an, né à Toulouse, rue de; Qaèteurs.Terson de Pales ille (Rosalie) , 62 ans , rentière , née à Pale-

ville (Tarn) , rue Siinte-Ursule.Vincens (Pierre) , 40 ans , jardinier, né à Larra (llaute-

Garonne) , faubourg Matabiau.Mousset (Catherine) , 39 ans, épouse ,strié , propriétaire ,

née à Morlaas (Basses-Pyrénées) , rue de la Tonne.Bartlle (Madeleine;, 82 ans, veuve Dcipon, pharmacien , née

à Toulouse, rue Buulbonne.

Sk1EiTACLE Dal 13 3AN1'i1EI 18i8.Trii'.A T-',E ES VARIÉTÉS (à 0 heures 1/4).

1 Secours contre l'incendie. - 2. Co que ternie veut... -3. Une femme qui aime. - 4. La marquise de Pr-etent.iilies.

Le compte-rendu de cette affaire , tac tit le den:xrement est siimpatiemment attendu , sera public croc tous ses détails , parlivraisons , qui seront et cuvé-s au': scu:er ipletrrs , quelquesheures seulement après chaque audience. On soc-;crit (l'ava.nce àl'Office central d'Annonces, r. St-Rome, 44 (Voir aux Annonces)

Bibliothèque municipale de Toulouse - Tous droits réservés

Page 4: éar, Lita s 13i: eeu ffl c AirèCii3ur*ë- POLITIQUE ET ...images.jdt.bibliotheque.toulouse.fr/1848/B315556101_JOUTOU_1848_0… · tances atténuantes d'on crime contre lequel la

A C® U!QUL .

Le succès extraordinaire obtenu par l'usage des verres con-servateurs de la vue de M. Franc , opticien spécial de la vuede S. M. la Reine des Français, est vraiment justifié par lesmerveilleuses cures qu'ils ont obtenues.

La foule qui se porte chaque jour, de dix à quatre heures,hôlel de France, dit assez que la vogue dont jouit cet habile op-ticien n'est pas p ès de s'arrêter,

Nousonabi

sl,oqû une

nosGANTS GAUTHIER.fashi

premières maisons de nouveautes de ia ville, va tenir incessam-ment un dépôt de Gants-Gauthicr si justement renommés. Nousferons connaître quelle est cette maison.

SALINES ET TI RAIS SA ULYS- - Le projet de loisur le sel, présenté à la chambre des députés dans la séancedu 3, conclut à l'expropriation des salines et marais salans,

car c'est bien réellement exproprier que de priver le pro-priétaire du droit fonda aiienta1 de mettre un prix aux pro-duits de sa propriété. Qu'il y ait ou non utilité publiquedans cette expropriation, c'est ce que la chambre jugera.Mais il v a lieu de représenter à la chambre qu'elle ne peutpas procéder en matière d'expropriation par voie détour-née, et que' a charte garantit dans tous les cas aux expro-priés une indemnité préalable. Tous les propriétaires demarais salans ou de salines sont donc invités, par ceux deleurs confrères qui se trouvent en ce moment à Paris, à s'ytransporter de leur côté; soit personnellement, soit par dé-légués, à l'effet d'assister à une réunion qui aura leu, pourdélibérer des intérêts communs, le samedi 22 janvier ,présent mois, à 2 heures de relevée, chez Lemardelay, rueitichelieu, ne 10. Ils sont priés, en même temps, de vou-loir bien, au fur et à mesure qu'ils arriveront à Paris, faireconnaître leur adresse à l'administration générale des an-ciennes Salines royales de l'Est, rue de Miroménil , n° 26.

txne au x.oueae-noyar , Rue du Collage-Royaln° I bis,

Hôtel de tléuard.,1 N n"ibis,qUN& FiJE N Hôtel de Ménard.

Dirigée par M. LACOINTA, licencié es lettres.BACCALAURÉAT ÈS-LETTRES. -- Un nouveau cours pour les élèves' ajournés s'ouvreaujourd'hui 12 janvier et finira à l'époque de la session des examens de Pâques. -BACCALAUREATES--SCIENCES. Le cours commencera le 15 janvier et sera terminé à Pâques

cinq nos, d une contenance de 47 ficela-AUX ENNCUERES PUBLr UES.4 res ,situé dans la commune de Lévigrac ,

n° 13 et rue d'Austerlits. 2, vient d'être transférée faubourg Bonnefoy, 21 , avenuede Lyon , route d'Albi.

Etude de MP DÊDÉBAT , avoué ,rue Malctache , 10. Rnviron cent mille FAGOTS ;vaissaille ,

A VENDRE PAR LICITATIONprovenant de l'élagage à faire, de suitedu bois is taillis des Gravasses , âgé de

Dans une des salles du Tribunal rie Ireinstance de Toulouse, pardevant M. Labur-the, juge-commissaire , le 15 jan nier 18,8;

UNE I A I SONSitue à 'Toulouse , rue des Couteliers, 49,i deux corps, trois étages avec maga-sins , cour et jardin , chambre de bains ,écuries et remises , d'un revenu net de4.000 fr. . sur la mise à prix de soixante-dix mille francs, ci. . 70,o(.'0 fr.'S adresser pour les renseignements , à M.Sipière, receveur municipal, propriétaire;à Me Dédébat . avoué poursuivant ; et àNe Pratviel , avoué co-licitent:

MAIS DE ROULAGE.La maison de Roulage VERMET, ci-devant place Lafa ette

Une MÉTAIRIE dite

BORDE ELVESituée r Léguevr u composée de bâtimentsd'exploitation, jardin , pré, vignes terres,labourables et bois; le tout ne forme qu'unseul corps et est d'une contenance de 34hectares. Le chemin de Léguevin à St-Lys.qu'on grave en ce moment , traverse lapropriété. On accordera gratis la facultéd'extraire d'une marnière voisine, if, marne J

én cessaire pour améliorer la propriété etavec quelq,ies réparations agricoles

, onobtiendra plus de 6 p. 100 du prix d'achatet ses dépenses à faire. s'adresser i T on, -bouse , chez lie LAPERSONNE , avoué ,

Ri irue va s , 8. !6S9)

Efude de Me JA URREY, avorté, ruedu Fourbaetard, 24.

Insertion prescrite par l'avis du conseild'état du 9 mai 1837 , approuvé le terjuin Suivant.

Il résulte d'un exploit, en date du onzejanvier courant , fait par Amalvy, huis-sier, que la demoiselle maïs Cluzou , fillemajeure , sans profession , domiciliée àToulouse , agissant en sa qualité d'uniquehéritière de demoiselle Marie Douladoure,a fait signifier 1° à M. le procureur du roiprès le tribunal de première instance ,séant au ditToulouse ; 20 à dame Antoi-nette Charrière , veuve du sieur SerninBertrand, propriétaire; 3° et au sieurPierre Alexandre , négociant , tous domi-ciliés à Toulouse , ce dernier agissant enqualité de subrogé-tuteur du sieur Jac-ques-9ntoine-Narcisse Bar'the , enfant mi-

au Tel:graphe de la forêt de Bouconne.S'adresser à AI. Auguste Olieude , chef dedivision , à la Maire de Toulouse. (6413)

A

(Pour cause de liquidation desociété, une MAISON avec couret deux étages , rue de la Bas-

tide, 1 et s , près la rue Pargaminières ,susceptible d'un fort revenu quoique d'untrès-petit prix. S'adresser à M. LALENNE,rue Malbec , 12 , au second. 6717)

,A VENDREi- UNE m iiSON courlet latrines, rued=Astorg, 23 ; 2° deux autres MAISONScontigues. place Lucas, ci-devant placedes Pénitents-Noirs, rue Bastion , 1 et 3.S'adresser an propriétaire , rue des Para-doux , 11 : ou à Me Couseran, notaire, ruedes Arts , 17, à Toulouse. (6931)

Le il du courant , à 7 heures dusoir , il a été perdu, une CHIENNE âgéede neuf mois , robe blanche , tigrée denoir , avec de grandes taches noires, issued'un chien demétairie (race farou; et d'uneCHIENNE danoise. On promet une récom-pense à la personne qui la ramènera àl'Office central d'Annonces, rue St-Rome, 44

C CILS COMBETTES (affaire).CO3rt''S E ET 1MP'titi JAL.

Imprimé et distribué à la suite de chaque Audi --.mite, par Livraisons,à QUINz centimes (VINGT centimes par la Poste.)

Afin de faciliter l'intelligence des débats de ce grand drame, qui a sivivement ému l'opinion publique , et dont le déiio;em ut est si impa-tiemment attendu, les souscripteurs, qui se feront inscrire avant leVINGT janvier, recevront

, avec la première Livraison , le PLANOFFICIEL, figuratif des lieux désignés comme le théâtre du crime.

DEUx STENOGRAPBES de Ports, chargés par M. L. JOUGLA , de

la reproduction des débats, garantissent à sa publication, la plus grandeexactitude et la plus grande célérité.

On souscrit à Toulouse , à la Librairie L. JOUGLA , rue St-Rome, 46.-Au dehors, chez tous les Libraires correspondants. ;Écrire franco).

Nous prévenons MM. les souscripteurs que nul avocat, soit du barreaude Paris, soit du barreau de Toulouse, ni toute autre personne, neDIRIGERA ce compte-rendu. Cette publication sera la reproductionfidèle, exacte, impartiale des audiences, par la STÉNOGRAPHIESEULE.

N. B. La publication devant avoir de 20 à 25 livraisons , mm. lessouscripteurs du dehors devront faire parvenir avec leur sous-cription . une somme de CINQ FRANCS , sauf règlement ultérieur.

Tlas

CEC LMISE EN VENTE DE LA PREMIÈRE LIVRAISON.

Débats devant la Cour de Cassation et devant la Cour d'Assises de la gîte-Que.Cette publication est dirigée par deux avocats, l'un d , Barreau de Paris, l'autre du

Barréau de Toulouse, avec le concours de deux des principaux sténographes attachésà la presse de la Capitale. Elle reproduira fidèlement et intégralement tout ce quisera dit à la Cour d'assises.

Elle se composera de 30 livraisons de 16 pages au moins chacune. Les premièressont destinées aux débats, qui ont eu lieu devant la Cour de cassation sur le pourvoi dufrère Léolade. D'ici à l'ouverture des débats devant la Cour d'assises, il sera donnéune livraison tous les lundis. Des documents importants et curieux et dont la repro-duction sera interdite, suivront les plaidoiries devant la Cour suprême et l'arrêt decette Cour. Avec ie secours de ces documents et des plans qui les accompagneront,les abonnés pourront suivre avec intelligence, tous le détails du procès,

Le compte-rendu de choque audience sera publié le lendemain même du jour oùelle aura lieu. Le tirage devant se faire à la presse mécanique, on peut assurer qu'au-cun retard ne sera éprouvé par les abonnés.

On souscrit pour tout l'ouvrage, à forfait, et quel que puisse être le nombre deslivraisons qui dépasseront le chiffre prévu et indiqué, moyennant le prix de 5 fr.pour Toulouse, et 6 fr. par la poste. - On est prié d'envoyer immédiatement la sous-cription franco, afin de n'éprouver aucun retard dans l'envoi des livraisons parues ouà paraître avant l'ouverture des débats.- Le montant de la souscription doit accom-pagner la lettre d'avis. (6924)

q1b A cendre (pour cause de départ),un CHEVAL et At1ERlCAINE,place Sainte-Scarbes, 42.(6928)

COPAHU FERRUGI1 EUX3 fr. le Flacon , infaillible pour la guérison des maladies secrètes, anciennes et passéesà l'état chronique. A la pharmacie Béral, à Paris. Dépôt à Toulouse , chez M. BONNAL,48 , grande rue Nazareth. (6920)

gumi,

AFFAIRE I YCOUR D'ASSISES DE L:1 HAUTE -GiRONNTE.

Le compte-rendu de cette affaire sera env'oy'é à tous les Abonnés, quelques heuresseulement après chaque audience. Un service de $éno-graphes assure à cette publica-tion la plus grande exactitude. --- La livraison se composera de 16 pages, à t centi-mes (20 centimes par la Poste). La publication aura probablement 2M Livraisons ;par conséquent, 311M. les Souscripteurs du dehors sont priés d'envoyer franco avec la'demande de souscription, la somme de CQ YRACS , sauf règlement ultérieur.

On souscrit à l'Office central d'Annonces , rue Saint-tome , 449au premier , maison du Pharmacien.

Par le même exploit, sommation a étéfaite aux susnommés= , d'avoir, dans ledélai de deux mois, à partir de ce jour à,requérir si bon leur semble sur les im-meubles vendus au bureau des hypothè-ques de Toulouse, telles inscriptions qu'ilsaviseront, savoir : ladite dame Charrière,veuve Bertrand, pour la conservationde sa dot et reprises généralement quel-conques ; le sieur Alexandre pour tousles droits que peut avoir le sieur NarcisseBarthe, mineur, et dont il est le subrogétuteur, et mondit le procureur du roi pourla conservatipri de tous ses droits et re-prises généralement quelconque z, tantdansl'intérêt de ladite dame Charrier,, veuveBertrand, que dans l'intérêt de tous mi-neurs ou interdits et par exprès do toutesautres femmes des! précédents proprié-tairas, leur déclarant que faute par euxde ce faire et ledit délai expiré, les im-meubles dont il '

is ag t, passeront sur làBeur , le procès-verbal d'un collationné tête de la requérante francs cl.. quittesd'un acte public retenu par Me Capelle , de toutes hypothèques légales non inscrites.notaire, en date du quinze octobre mil Pour extrait certifié conforme,'huit cent quarente-sept, duquel il résulte (657) LAURRtY, avoué, signéque la dame Antoinette Charrière, veuvei sieur Sernin Bertrand le sieur J, ean-

François-Augusic- Louis Bertrand , litho-graphe, et daine .«MIarie-Choisie Bertrand ,veuve da sieur Pierre Clément Berthe ,agissant conjointement et solidairementont fait verte à demoiselle Douladoured'un domaine situé dans la commune deColorniés , composé 1° d'une maison d'ha-bitation à haut et bas étages , bâtimentsd'exploitation , jardin et dépendances etde vingt-deux ares environ de terre ennature dur sainfoin , le tout contigu etclos de parois , au village du Couderc;2° de deux pièces de vigne , l'une auquartier de la Cruelle et l'autre an quar-tier de Viviés , d'une contenance environde quarante-Six ares cinquan te-sept centia-res; 3° ennn , d'une pièce de terre auquartier de Cabournas ou de Viviés, d'unecontenance environ de quatre-vingt-unares vingt centiares, tnoyenstant la sommede onze mille francs.

Élude de Me FORGUES, avoué, ruedes Pénitents-Bleus , 5.

Suivant exploit de Garés , huissier , endite du huit janvier mil huit cent qua-rante-huit, le sieur Mathieu Barré ,tisserand de lin , habitant de la communede Bierviile, a fait signifierà M. le procu-reur du roi près le Tribunal de premièreinstance de Toulouse , le procès-verbal endate du vingt-deux décembre mil huit centquarante-sept, constatant le dépôt faitau greffe du tribunal de première ins-tance de Toulouse, d'une copie collation-née d'un acte public eu date du trei.'.e dé-cembre m;;i huit cent quarante-sept

, aurapport de Me Cornac, notaire à Grenade,duquel il résulte que le sieur FrançoisBoutron, domestique, et la dame RoseBordes, son épouse, tous deux domiciliésà :,Ierville, solidaires, ont fait vente audit

Barrué, requérant, d'une pièce de terreen chaume, contenant cinquante-six aresquatre-vingt-dix centiares , que leditBoutron possédant dans la commune deMerville, au local de la Côte-Rouge, cr u-frontant du levant terre de l'épouseAlga ; du midi, terre de M. de Villèle; ducouchant, terre Mourlane , et du nord ,chemin de la Côte-Rouge, moyennant leprix et somme de six cents francs.

Par le même exploit , sommation estfaite à M. le procureur du roi d'avoir àrequérir, si bon lui semble, dans le délaide deux mois, au bureau des hypothèquesde Toulouse, l'inscription dé toute hypo-thèque légale dont la pièce de terre ven-due pourrait se trouver grevée, soit auprofit de ladite dame Bordes, épouse Bou-tron, ou de toutes autres femmes mariées,pour sûreté de leur dot, reprises et con-ventions matrimoniales, soit au profit detous mineurs ou interdits.

Pour ev.trait conforme.(r66) FORGi'ES, avoué, signé.

Purge d'hypothèque légal-Par exploit du onze janvier courant de

lfarseillan , huissier , le sieur GuillaumeBernés, forgeron . la dame Anne Mar-qués, son épouse

, sans profession, lesieur joseph Sibis

, cultivateur, proprié-taire , la dame Anne Bernés , son épouse,sans profession ; le sieur Paul Jalamajardinier , et la dame Marie Luc , sonépouse , tous domiciliés dans la communed'Aussonne , ont fait signifier à la dameJeanne Laplagne , épouse du sieur Jean-Mtlarie Bernés tui;ier , habitante d',tus-sonne , et à 3Î.le procureur du roi prèsle tribunal de première instance de Tou-louse un procès-verbal de dépôt fait augreffe du tribunal . le trente décembredernier, de la copie dûment collationnéede trois actes de vente ; les deux pre-miers , retenus par le dit lie Balard , et

le troisième par le dit Me Cornac l'unet l'autre notaires à Grenade, sous la datedes douze septembre , dix-sept octobre etvingt-huit novembre mil huit cent qua-rante-sept, d'après lesquels le dit sieur JeanMarie Bernés a tait vente i° au sieurBernés et à la dame Marqués, mariés ,d'une pièce de terre labourable, situéedans la commune d'Aussonne, au local deLoumetto, de contenance fixe de vingt-deux ares soixante-neuf centiares, moyen-nant la somme de cinq cents francs ; 2°aux époux Sibis d'une pièce de terre la-bourable située dans la commune de Mon-donville, d'une contenance fixe de vingt-huit ares quarante-cinq centiares, moyen-nant la somme de neuf cents francs, et 3°aux époux Jalama, d'une contenance fixede vingt-huit ares quarante-cinq centia-res de terre labourable, située à Deux,local de Cassagnat, moyennant la sommede cinq cents francs.

Cette signification a été faite à la dameLaplagne , épouse du sieur Bernés , et àM. le procureur du roi, avec sommationd'avoir , dans le délai de deux mois , àprendre au bureau des hypothèques deToulouse telles inscriptions qu'ils avise-ront , savoir : la dite dame Bernés poursûreté de sa dot , reprises et conventionsmatrimoniales , et à M. le procureur duroi , dans l'intérêt de tous mineurs, in-terdits et femmes mariées qui pourraientavoir droit de réclamer, soit contre levendeur , soit tons précédents propriétai-res , avec déclaration que , faute de cefaire dans le susdit délai , les dits im-meubles passeront sur la tète des épouxBernés , Sibis et Jalama , francs et libresde toutes hypothèques légales quelcon-ques.

Certifié conforme :(668) MONTA-NÉ , avoué . sisna_

PRIX.COUItAN'T DES VRAI S.et7 LA PLACE DE TiitILOyS .

Marché du 12 janvier.Blé fin, Roussillon,.... 20 . à n

Le DÉ POT DE CHOCOLAT delà-Fabri-que de SErnE aîné , de Luchon , est àroulouse chez veuve LABROUILLSRRplace St-Etienne, maison Castan 9, .

VENTEID'AU'TORITÉ de JUSTICELe public est prévenu lque le quatorze

du courant, à onze heures du matin, surla place Lafavette de Toulouse, il sera pro-cédé à la vente d'une voiture ou diligenceà deux corps, avec tous s s accessoiresde quatre chevaux et des harnais, le toutsaisi suivant procès-verbal de Lézat,huissier, à la requête de M. le directeurde l'administration des contributions indi-rectes , au préjudice des sieurs Durau etMarty, entrepreneurs de voitures publi-ques, habitants à Toulouse.

Le tout sera payé comptant sous peinede revente sur folle enchère. L. LÉZAT.

DITES DU CAPITOLE.DÉPOT à Toulouse , place du Pont, au

Bureau de Tabac , en face larue des Couteliers. - Prix: 1 fr. 40 c.

Bladette........... 19 50 àBlé fin. .... .. 19 n à aBlé mitadin fin....... 17 50 à . nBlé mitadin.... ... .. 17 n à n aSeigle.. . ... .... . . 12 50 à 13Haricots..... ...... 18 . à . .Fèves... . .. . ... .. 14 n à . .biais roux........ .. fil a à a aMais blanc.... . . . . 10 s aVesces rousses. .. . .. 18 n à n aOrge ... . ....... .. 11 . à nAvoine. . Il 50 à 12 aGraine de Trèfle (50 kil.) , 40 . à n .Graine de Luzerne (l'hect.) n . à . aGraine de Sainfoin (50 kil.) n n à

HALLE Aux BLI`.SDE TOULODSS.

Marché glu 12 janvier.Blé (l'hect.).. 17 691 Vesces. . 00 00Seigle. .. 13 00

1

haricots. . . 90 58Orge...... 00 00 Pois. .. .. 00 00alors 10 47, Lentilles... 00 00Avoine. . .. 13 00 Fèves. .. 00 00

Esprits et Eaux-de-vie.BORDEAUX , 11 janvier,

L'bect. à 52 degrés centésim.Armagnac........, .. 42Pays........... 25 à .Marmande. 33 25 à . .Esprit 3/6, l'hect. à 86 d. C. 51 50 à .

38

TAXE DU PAIN.Pain blanc, la marque. . , n f. 67 C. 1/3Pain bis, 2 k. 5 h.. . L 67 c. 1/2Pal' big, les 5

_ 13 c. 1/2

TAXE DE LA VIANDEBxuf , le kilogramme.... a . 85 C.Mouton. . .. , . fr. 10 c.Veau .. ... . .. . ..

1. fr. 10 c.vache a fr. ';0 c.t tsn, mes gerans OUTOI,R.

TOOLm)ttsR, I tl'Ri5 RlE DE BocexeLL ,, OiB$ACrue Salnt'Reme e 46.

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