e surendettement des mÉnages - alerte-bfc · 2017. 4. 12. · banque de france externe –dpar-sis...
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LE SURENDETTEMENT DES MÉNAGES
DIRECTION GÉNÉRALE DES ACTIVITÉS FIDUCIAIRES ET DE PLACE DIRECTION DES PARTICULIERS
Externe1EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
LA COMMISSION DE SURENDETTEMENT
LES ÉVOLUTIONS LÉGISLATIVES
2EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
CONTEXTE GÉNÉRAL
• Le dispositif français de traitement du surendettement
est un système original combinant l’intervention de commissions administratives et des autorités judiciaires
Qui a connu plusieurs évolutions depuis son institution en 1990
Et qui est actuellement confronté à des problématiques et à des enjeux spécifiques
3EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
POURQUOI ET COMMENT LE DISPOSITIF A-T-IL
ÉVOLUÉ DEPUIS L’ORIGINE ?
4
Facteursd’évolution
•L’efficacité des commissions et la relative inadéquation du traitement judiciaire•L’évolution des dépôts et de la typologie
5 réformes majeures
depuis 1990• Recommandations ordinaires (1995) et extraordinaires (1998-1999)
• Rétablissement personnel judiciaire(2003-2004) déjudiciarisation (loi Lagarde de 2010) puis renforcement des pouvoirs des commissions (loi de 2013)
EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
L’ÉVOLUTION DE LA MISSION DES COMMISSIONS
De 1990 à 1995
• La commission, instance de conciliation
1995 et 1998• La commission, instance de recommandation
Lois de 2003, et 2010
• La commission, instance d’orientation
Loi bancaire
2013
• La commission, instance de décision
5EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
DES COMMISSIONS DE SURENDETTEMENT
CONFRONTÉES :
à des évolutions concernant :
la nature de leurs missions
leur composition
les volumes d’activité
les caractéristiques des dossiers à traiter
à des défis actuels :
la modernisation du mode de travail
la transparence du fonctionnement
la recherche d’un équilibre entre harmonisation et individualisation
le souci de la pérennité des solutions
6EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
Une volonté des pouvoirs publics Optimiser la procédure
Favoriser la mise en place de solutions adaptées et pérennes, éviter les redépôts et l’accumulation de mesures provisoires
Renforcer l’homogénéité et la cohérence du traitement
Traiter certaines difficultés rencontrées dans le traitement des dossiers, en particulier :
Améliorer les relations entre les banques et leurs clients surendettés.
LOI PORTANT RERORME DU CREDIT A LA CONSOMMATIONBanque de France – DSRP - SIS
CADRE RÈGLEMENTAIRE
7EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
UN CADRE JURIDIQUE
• Arrêté du 24 mars 2011 portant homologation de la norme professionnelle sur les relations
entre les banques et leurs clients surendettés
• Jurisprudence de la Cour de Cassation et des juridictions judiciaires
Juin 2012Banque de France – direction des particuliers 8
Dispositions législatives
• L.330-1 et suivants du Code de la consommation
Décret 2010-1034 du 29 octobre 2010
• mise en œuvre du volet
surendettement
Circulaire ministérielle du 29 août 2011
•Règlement intérieur harmonisé et rendu public avec une présentation du « budget vie courante »• Élaboration d’un
rapport d’activité
EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
LES ACTEURS DE LA PROCÉDURE
98 commissions de surendettement en France métropolitaine
120 unités de la Banque de France assurent actuellement le secrétariat des commissions
Tout ou partie des tribunaux d’instance dans chaque département traitent les aspects judiciaires.
Novembre 2012Banque de France – direction des particuliers 9EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
LA COMPOSITION
Un historique marqué par plusieurs évolutions A l’origine , 5 membres dont
3 issus du monde « administratif » deux représentants des intérêts des parties : établissements
de crédit, consommateurs et familles
Actuellement, 7 membres avec voix délibérative dont un juriste un spécialiste en économie sociale et familiale
Une constante structurante : le secrétariat assuré par la Banque de France
10EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
EXTERNE – DPAR-SIS 11Banque de France
Statut Fonction au sein de la commission
Préfet : Jehan-Eric WINCKLER (Sous-Préfet CHALON)
Président
Responsable départemental de la DGFIP : Christine COMBROUZE
Vice président
Représentante des associations familiales ou de consommateurs
CNL/UFC QUE CHOISIR
Représentante de l’A.F.E.C.E.I. : SG/CREDIT MUTUEL
Directeur de la Banque de France : Pierre-Marie REVEL
Secrétaire
Conseillère en économie sociale et familiale
CAF 71/CG71
Juriste : ADIL/UDAF 71
Les membres de la commission de XXXXX
janvier 2014
LE FONCTIONNEMENT DE LA COMMISSION
• Un règlement intérieur harmonisé
• Un bilan annuel d’activité élaboré
• Une implication renforcée des services de l’État
12EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
PORTÉE DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR
HARMONISATION ET TRANSPARENCE
Paris, le 26 juillet 2011DGAFP – DSRP - SIS
Le règlement intérieur public
Publicité du Règlement intérieur de chaquecommission et de la liste nominative del’ensemble des membres de la commission
Dans les locaux du secrétariat et surInternet
Mise à jour de la liste nominativeassurée par la BDF
Destiné à une lecture autant externequ’interne
Il doit s’inscrire dans un cadre normé figurant en annexe à la circulaire ministérielle du 29 août 2011
13EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
PORTÉE DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR
HARMONISATION ET TRANSPARENCE
Paris, le 26 juillet 2011DGAFP – DSRP - SIS
Le règlement intérieur porte sur :
Les règles de fonctionnement de la commission autres que celles figurant dans le Code de la consommation
La liste des documents transmis avant la réunion
Les conditions générales d’appréciation du « budget vie courante » du débiteur
L’ordre de priorité du traitement des dettes
14EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
LES COMMISSIONS
BILAN ET RAPPORT ANNUEL
Une réunion plénière avec l’ensembledes membres et des délégués En dehors des commissions habituelles
Annuelle
Au cours du 1er trimestre
Cette réunion plénière vise à Approuver le rapport d’activité annuel de la
Commission
Modifier le règlement et actualiser lesmodalités de calcul du « budget viecourante »
Examiner les pratiques de la commission
Envisager des actions de communication endirection de la sphère sociale
15EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
L’INSTRUCTION DU DOSSIER
ET LES DÉCISIONS
En séance, la commission se prononce sur la base d’une listecomportant les références des dossiers et les propositions dusecrétariat Le président ou tout membre de la commission peut demander
l’examen individuel d’un dossier
Le secrétariat présente pour examen individuel la liste desdossiers pour lesquels il considère qu’il existe un doute quantà la recevabilité
16EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
LES MESURES D’ACCOMPAGNEMENT
Une mesure d’aide sociale, à tout moment de la procédure un programme d’éducation budgétaire
une mesure d’accompagnement social personnalisé dans les conditionsdu code de l’action sociale et des familles
La commission peut recommander au juge la mise en placed’une mesure d’accompagnement social et budgétaire en casde redépôt à la suite d’une mesure de rétablissementpersonnel
17EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
STATISTIQUES ET TYPOLOGIE
18EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
ÉVOLUTIONS QUANTITATIVES ET QUALITATIVES
LES DÉPÔTS DE DOSSIERS
19EXTERNE – DPAR-SIS
Une progression continue des dépôts avec despaliers après chaque réforme
Des profils faisant apparaître une fragilité et unevulnérabilité aux aléas des débiteurs
Un endettement mixte : crédits à la consommationet charges courantes
Faiblesse des capacités de remboursement etaugmentation des PRP
janvier 2014
LES VOLUMES D’ACTIVITÉ
• Sur le long terme, uneprogression continue dunombre de dossiersdéposés
• Un nouveau palier dedépôts semble franchiaprès chaqueintervention législative
• Sur l’année 2012, unebaisse des dépôts estconstatée (- 5 % à findécembre 2012).
• Sur l’année 2013, unelégère progression desdépôts : 0,95%
Source : Banque de France – DGAFP – DPAR
20EXTERNE – DPAR-SIS
90 17470 112
117 854
165 493
218 102
232 493
220 836 223 012
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
en
no
mb
re
ÉVOLUTION DES DÉPÔTS DE DOSSIERS
Loi du 1er juillet 2010
Loi du 1er août 2003
Loi du 8 fév. 1995
Loi du 29 juillet 1998
Mise en place des
commissions de surendettement
janvier 2014
LA TYPOLOGIE DU SURENDETTEMENT
Prépondérance des situations où le surendettement est lié à des facteurs socioprofessionnels
Pourcentage élevé de personnes seules, en difficulté face à l’emploi
Faiblesse des revenus et des capacités de remboursement
Endettement mixte : crédits renouvelables et charges courantes
21EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
PROFIL SOCIOLOGIQUE DES PARTICULIERS
SURENDETTÉS
Source BDF – enquête typologique 201122EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
PROFIL SOCIOLOGIQUE DES PARTICULIERS
SURENDETTÉS
23EXTERNE – DPAR-SIS
Source BDF – enquête typologique 2011
janvier 2014
La part des dossiers sans capacité de remboursement s’élève à 52,5 % en 2011
PROFIL SOCIOLOGIQUE DES PARTICULIERS
SURENDETTÉS
Source BDF – enquête typologique 2011
24EXTERNE – DPAR-SIS
janvier 2014
Données
à fin
septembre
2013
Part dans
l’endettement
global
Endettement
moyen
(en €) (*)
Dossiers
concernés
(en %)
Nombre
moyen de
dettes (*)
Dettes
financières81,3% 33 400 € 92,6% 5,1
Dettes de
charges
courantes
10,2% 4 800€ 79,8% 4,0
Autres dettes 8,25% 6 000 € 53,9% 2,3
Endettement
global100 % 38 600 € 100 % 9,2
(*) pour les seuls dossiers comportant ce type de dette
TYPOLOGIE DE L’ENDETTEMENT
25EXTERNE – DPAR-SIS
Source BDF : baromètre 3° trimestre 2013
janvier 2014
BIEN COMPRENDRE LA PROCÉDURE
26EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
L’ÉLIGIBILITÉ À LA PROCÉDURE DE
SURENDETTEMENT
27EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
entrepreneurs individuels, commerçants, artisans, agriculteurs, auto entrepreneurs, profession libérale
gérant, PCAEn activité ou ayant cessé son activité
ayant cessé son activité en activité
dettes professionnelles
jugement de clôture de liquidation judiciaire
pas de jugement de clôture de liquidation
judiciaire
non éligible à la procédure
éligible à la procédure
pas de dettes professionnelles
28EXTERNE – DPAR-SIS
SCHÉMA GÉNÉRAL
janvier 2014
LA NOTION DE BONNE FOI
29EXTERNE – DPAR-SIS
La bonne foi est toujours présumée.L’absence de bonne foi doit reposer sur desconsidérations étayées par des élémentsfactuels et non sur de simples doutes.
La bonne foi est personnelle au débiteur.
janvier 2014
30
Permettre aux commissions de recommander oud’imposer des mesures de redressement sans passer parun plan conventionnel :
dès lors que l’endettement ne peut pas être régléintégralement sur la durée maximale légale restantedès que la conciliation est vouée à l’échec
Supprimer l’automaticité du réexamenRedépôt à la demande du débiteur
EXTERNE – DPAR-SIS
1
2
LA LOI BANCAIRE : UNE SIMPLIFICATION DE LA PROCÉDURE AVEC
DEUX INNOVATIONS MAJEURES
janvier 2014
Boring lecture? Try our new agenda!LA LOI BANCAIRE : TRAITEMENT DU SURENDETTEMENT
janvier 2014 31EXTERNE – DPAR-SIS
Avancer la date d’arrêté du passif au moment de la décision de recevabilité
Effets de la recevabilité portés à 2 ans
Suppression du recours sur l’orientation
Boring lecture? Try our new agenda!
LA LOI BANCAIRE :UNE MEILLEURE ARTICULATION AVEC LES
DISPOSITIONS RELATIVES AU LOGEMENT
janvier 2014 32EXTERNE – DPAR-SIS
Sécuriser l’accès de la procédure aux propriétaires avec lapossibilité de dépasser la QS pour sauvegarder la résidenceprincipale
Suspendre à la recevabilité les paiements dus au titre d’unprotocole de cohésion sociale et substituer les mesures auprotocole
1
2
Désignation d’un correspondant au Conseil Général et à la CAF pour faciliter la mise en place des mesures d’accompagnement social ou budgétaire
Recommandation au juge par la commission de la mise en place d’un suivi budgétaire ou social en cas de PRP successives
Boring lecture? Try our new agenda!LA LOI BANCAIRE : UN SUIVI SOCIAL RENFORCÉ
EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
Rétablissement des droits à toutes les allocations logement après recevabilité
3
33
LES ÉTAPES DE LA PROCÉDURE
34EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
35
LE DÉROULÉ
DE LA
PROCÉDURE
ET SES
EFFETS
EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
LE DÉPÔT DES DOSSIERS ET SES EFFETS
Délivrance d’une attestation de dépôt dans les 48H
Inscription au FICP
départ du délai de 3 mois laissé à la commission pour déciderde l’orientation
La commission peut, sur demande du débiteur, saisir le juge auxfins de suspension des mesures d’exécution ou de report de la dated’adjudication.
Les renseignements relatifs au dépôt et à la situation du débiteurne peuvent être communiqués aux créanciers avant la recevabilité,sous peine de sanction pénale.
Le débiteur doit continuer à régler ses dettes et les poursuites nesont pas automatiquement suspendues
Aout 2010 – LOI PORTANT RERORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION / VOLET SURENDETTEMENT
36EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
Suspension automatique et interdiction des procédures d’exécution
dans la limite de 2 ans
Possibilité pour la commission de demander la suspension des
procédures d‘expulsion
Maintien du compte bancaire et des moyens de paiement adaptés à
la situation
Interdiction des frais de rejet d’avis de prélèvement
Arrêté du 24 mars 2011 portant homologation de la norme
professionnelle sur les relations entre les banques et leurs clients
37
LA RECEVABILITÉ ET SES EFFETS
EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
Interdiction faite au débiteur de régler les créances nées
antérieurement à la décision de recevabilité (dans la limite
de 2 ans). Cela concerne :
les crédits (consommation et immobiliers ), y compris
les découverts bancaires,
les arriérés de charges
Le débiteur doit continuer à régler ses charges courantes
EXTERNE – DPAR-SIS 38
LA RECEVABILITÉ ET SES EFFETS
janvier 2014
LES ÉTAPES DE LA PROCÉDURE
LE CALCUL DE LA CAPACITÉ DE
REMBOURSEMENT
39EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
La commission apprécie le montant desressources et des dépenses du ménage etévalue la capacité de remboursement
Prise en compte des ressources de toutesnatures, imposables ou non, saisissables ounon
Prise en compte de la valeur du patrimoine(bien immobilier, épargne …)
Prise en compte des dépenses sur la based’un barème et de justificatifs
LOI PORTANT REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION40
APPRÉCIATION DE LA SITUATION DE
SURENDETTEMENT
EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
En tenant compte des postes de dépenses listés par la loi
logement, électricité, gaz, chauffage, eau, nourriture, frais de scolarité,frais de garde, frais de déplacement professionnel, frais de santé à lacharge du débiteur
Prise en compte sur la base de justificatifs :
Loyer Impôts Frais de garde Pension alimentaire versée Toute dépense présentant un caractère « hors norme » et justifiée
LOI PORTANT REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION41
PRISE EN COMPTE DES DÉPENSES RÉELLES
EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
Choix de 3 barèmes modulables et complémentaires
Forfait de base
Forfait de charges liées à l’habitation
Forfait chauffage
LOI PORTANT REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION42
PRISE EN COMPTE DES DÉPENSES – LES BARÈMES
EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
LOI PORTANT RERORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION / VOLET SURENDETTEMENT
Banque de France – DSRP - SIS
BARÈME DÉPENSES CONCERNÉESMONTANT POUR
UNE PERSONNE
SEULE
MONTANT PAR
PERSONNE
SUPPLÉMENTAIRE
FORFAIT DE BASE -Alimentation-Habillement-Transports-Mutuelle santé-divers
De l’ordre de 540 €
De l’ordre de 190 €
FORFAIT DEPENSES D’HABITATION
-Eau, électricité-Téléphone-Assurance habitation De l’ordre de
104 €De l’ordre de
36 €
FORFAIT CHAUFFAGE
Peut être remplacé par un montant apprécié sur base de justificatifs
De l’ordre de 69 €
De l’ordre de24€
EXTERNE – DPAR-SIS
LES BARÈMES DE LA COMMISSION SAONE ET LOIRE 2014
43janvier 2014
L’objectif est de parvenir à une méthode d’appréciation de la répartition descharges du ménage, qui rende neutre le choix, pour les membres d’un couple,d’un dépôt séparé ou d’un dépôt commun
Obtention des revenus du non déposant afin d’apprécier la répartition descharges dans le ménage :
Prise en compte intégrale des dépenses propres au débiteur. Prise en compte d’une quote-part des dépenses communes, au prorata
de la part des revenus du débiteur dans le couple.
LOI PORTANT REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION44
CAS PARTICULIER DU DÉPOSANT SEUL
EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
LES ÉTAPES DE LA PROCÉDURE
L’ORIENTATION
45EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
EXTERNE – DPAR-SIS46
DÉPÔT
RECEVABILITÉ
ORIENTATION
SITUATION IRRÉMÉDIABLEMENT COMPROMISE SOLVABILITÉ TOTALE/ PARTIELLE
3 mois pour
orienter
Arrêt des pénalités et gel des intérêts
Inscription au FICP
PRP AVEC OU SANS LIQUIDATION JUDICIAIRE SOLVABILITÉ TOTALE SOLVABILITÉ PARTIELLE
MIRINÉGOCIATION AMIABLE
janvier 2014
QU’EST-CE QU’UNE SITUATION
IRRÉMÉDIABLEMENT COMPROMISE ?
une capacité de remboursement nulle ou très faible
combinée avec l’absence de perspectives d’amélioration
à moyen terme de la situation du débiteur
L’âge du débiteur ne peut être retenu comme seul critère
pour déclarer que la situation n’est pas irrémédiablement
compromise
en cas de dépôts de dossiers successifs, l’impossibilité
de mettre en œuvre de nouvelles mesures de paiement
ou de report dans le délai maximal prévu par les textes
47EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
LA PROCÉDURE DE RÉTABLISSEMENT PERSONNEL
EXTERNE – DPAR-SIS48
ORIENTATION PRP
PRP AVEC LJ PRP SANS LJ
ACTIFS DE
VALEUR
PAS
D’ACTIFS
DE VALEUR
ACCORD DU DÉBITEUR
oui non
JUGEMENT DE CLÔTURE
PAR LE JUGE
RECOMMANDATION
D’EFFACEMENT DES DETTES
HOMOLOGATION PAR LE JUGEMIRI
janvier 2014
LE RÉAMÉNAGEMENT DES DETTES
Le réaménagement des dettes comprend 2 branches
La branche amiable si la capacité de remboursementpermet de régler l’intégralité des dettes sur la durée légalerestante : traitement négocié avec les créanciers
La branche de mesures imposées ou recommandéesimmédiates si la capacité de remboursement ne permetpas de régler l’intégralité des dettes sur la durée légalerestante
EXTERNE – DPAR-SIS 49janvier 2014
EXTERNE – DPAR-SIS 50
PROJET DE PLAN
LE RÉAMÉNAGEMENT NÉGOCIÉ DES DETTES
ÉCHEC PLAN DÉFINITIF
OUVERTURE DES MIR
MESURES IMPOSÉES MESURES RECOMMANDÉES
CONFIRMATION
COMMISSIONHOMOLOGATION PAR LE JUGE
- Remboursement des dettes- Suspension des dettes
- Effacement partiel
- Obligations à la charge du débiteur
RÈGLEMENT DE L’INTÉGRALITÉ DE L’ENDETTEMENT
janvier 2014
EXTERNE – DPAR-SIS 51
LES MESURES IMPOSÉES OU RECOMMANDÉES IMMÉDIATES
SOLVABILITÉ PARTIELLE
MESURES IMPOSÉES OU RECOMMANDÉES
IMMÉDIATES : MIRI
Suspension des dettes- Effacement partiel
- Obligations à la charge du débiteur
SUSPENSION D’ÉXIGIBIILITÉ IMMÉDIATE MESURES RECOMMANDÉES IMMÉDIATES
CONFIRMATION COMMISSION HOMOLOGATION PAR LE JUGE
janvier 2014
DURÉE DE L’INSCRIPTION AU FICP
Aout 2010 – LOI PORTANT RERORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION / VOLET SURENDETTEMENT
Banque de France – DPAR - SIS
Incident de paiement 5 ans maxi
Mesures de surendettement
Plan conventionnel de redressement * 8 ans maxi
Mesures imposées * 8 ans maxi
Mesures recommandées * 8 ans maxi
* En l’absence d’incident de paiement constatépendant les 5 premières années de la mise en œuvre de la
mesure = radiation anticipée
Mesures successives 8 ans maxi
Procédure de rétablissement personnel 5 ans fixe
52EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
CONCLUSION
53EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014
DES LIENS UTILES
www.banque-france.frwww.lafinancepourtous.com
www.abeis.fr
pour aider les travailleurs sociaux dans leur travail de soutien etde conseil des personnes fragilisées financièrement([email protected])
afin d’essayer de prévenir le surendettement
afin de les accompagner une fois que leur dossier a été traité.
EXTERNE – DPAR-SIS 54janvier 2014
DONNÉES STATISTIQUES
Juin 2012Banque de France – direction des particuliers externe
Site Internet Banque de France :
www.banque-france.fr
Enquête typologique
Baromètre du surendettement
Données d’activité mensuelles
55EXTERNE – DPAR-SISjanvier 2014