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CONCOURS 2017 / 2018 résumé commentaire de texte entretien individuel questions exercice de groupe Épreuves écrite et orale L’essentiel en 45 fiches Connaissances indispensables à maîtriser Exercices corrigés Remarques du formateur SOCIAL 5 e édition le Social .fr Moniteur- éducateur Concours CONCOURS DU SOCIAL N°1

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C O N C O U R S

2017 / 2018

résumé

commentaire de texte

entretien individuel

questions

exercice de groupe

Épreuves écrite et orale

L’essentiel en 45 fiches� ��Connaissances indispensables à maîtriser

Exercices corrigés Remarques du formateur

SOCIAL

5e édition

le Social.fr

Moniteur- éducateur

Concours

CONCOURS DU SOCIAL

N°1

Préambule

Partie 1 | Le métier de moniteur‑éducateur et les différentes modalités de sélection à l’entrée en formation

Partie 2 | Fiches

Fiche 1 L’état 18Fiche 2 Les régions 19Fiche 3 L’Union européenne (UE) 20Fiche 4 L’Union européenne (suite) 21Fiche 5 La citoyenneté 23Fiche 6 La décentralisation 24Fiche 7 La Constitution de la Ve République 25Fiche 8 Les institutions de la Ve République 26Fiche 9 La stigmatisation 28Fiche 10 L’identité 29Fiche 11 Le stress au travail 31Fiche 12 Les jeunes et l’alcool 33Fiche 13 Les différents types de familles et d’unions 35Fiche 14 La parentalité 37Fiche 15 Homoparentalité – Adoption – Droit des enfants 38Fiche 16 éducation, pédagogie, autorité et droit à l’éducation 40Fiche 17 La laïcité 42Fiche 18 L’exclusion sociale 43Fiche 19 L’illettrisme 45Fiche 20 La déficience, l’incapacité, le handicap 47Fiche 21 Le système français de protection de la jeunesse 48Fiche 22 La délinquance 49Fiche 23 L’égalité des droits et des chances, la participation

et la citoyenneté des personnes handicapées 51

Fiche 24 La réforme des rythmes scolaires 53Fiche 25 Le droit au logement 55Fiche 26 La protection sociale, son fonctionnement 57

Sommaire

Fiche 27 La protection universelle maladie 59Fiche 28 Droits des malades et à la fin de vie : la loi Léonetti 60Fiche 29 L’économie sociale et solidaire 61Fiche 30 Les retraites en France 62

Partie 3 | L’épreuve écrite d’admissibilité

Fiche 31 Auto-évaluation 67Fiche 32 La réponse à des questions 71Fiche 33 La réponse à des questions (suite) 76Fiche 34 établir le plan du texte, dégager les idées principales

d’un texte, donner un titre au texte 82Fiche 35 Le résumé de texte 90Fiche 36 Le résumé (suite) 94Fiche 37 Le paragraphe argumenté, le bref commentaire 99Fiche 38 Le sujet de réflexion, le développement structuré 108Fiche 39 Questions à réponses ouvertes et courtes (QROC)

et questionnaire à choix multiples (QCM) 117Fiche 40 Les tests 122

Partie 4 | L’épreuve orale d’admission

Fiche 41 L’entretien 131Fiche 42 Exercices relevant de la dynamique de groupe 134Fiche 43 Discussion à partir d’une réflexion personnelle sur un thème relatif à un problème social ou éducatif 136

Partie 5 | Conseils, méthodes pour la préparation du concours ME

Fiche 44 Conseils, méthodes 142Fiche 45 Les mots, expressions et concepts à retenir 144

Annexes

1. Le diplôme d’état de moniteur-éducateur par la validation des acquis de l’expérience (VAE) 148

2. Liste des DRJSCS 148 3. Glossaire 149 4. Liste des structures d’exercice du ME 152 5. Liste des centres de formation de moniteur-éducateur 156

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1. La réforme territorialeDepuis janvier 2016, la France métropolitaine compte 12 Régions stricto sensu. La prise en compte de la collectivité territoriale de Corse, qui exerce les compétences régionales, porte ce nombre à 13. En dehors de celle-ci, la liste est la suivante :

– Grand Est (Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine)– Nouvelle Aquitaine (Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes) – Auvergne et Rhône-Alpes – Bourgogne – Franche-Comté – Bretagne– Centre – Val-de-Loire– Île-de-France– Occitanie (Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées)– Hauts-de-France (Nord-Pas-de-Calais – Picardie)– Normandie (Basse-Normandie et Haute-Normandie)– Pays de la Loire– PACA (Provence-Alpes-Côte-d’Azur)

À noter : les noms définitifs des nouvelles Régions devront être validés par décret avant le 1er octobre 2016.

2. Les DROM Les DROM (départements et Régions d’outre-mer) : Les collectivités terri-toriales uniques de Guyane, de la Martinique et le département de Mayotte n’ont pas la dénomination de Région, mais en exercent les compétences. La Réunion et la Guadeloupe sont des Régions monodépartementales.

3. CompétencesLes principales compétences des conseils régionaux se situent dans les domaines du développement économique, de la gestion des fonds structurels européens, de l’organisation des transports ferroviaires, de la formation pro-fessionnelle, l’apprentissage et l’orientation (hors orientation scolaire et uni-versitaire du ressort de l’État), des lycées, de l’environnement et la transition énergétique, des équipements structurants comme les ports et aéroports, de l’aménagement du territoire.

�� Texte de référenceJournal officiel de janvier 2016, www.legifrance.gouv.fr

leS�réGiONSFiCHe�2

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Le 7 février 1992 naît l’Union européenne, suite à la signature du traité de Maastricht par les 12 États membres de la Communauté économique euro-péenne (CEE). Elle comprend actuellement 28 pays.

Pays membres de l’Union européenne et leur date d’entrée

Pays membres Dates d’entrée Pays membres Dates d’entrée

Allemagne 1957 italie 1957

Autriche 1995 Lettonie 2004

belgique 1957 Lituanie 2004

bulgarie 2007 Luxembourg 1957

Chypre 2004 Malte 2004

Croatie 2013 Pays-bas 1957

Danemark 1973 Pologne 2004

Espagne 1986 Portugal 1986

Estonie 2004 République tchèque 2004

Finlande 1995 Roumanie 2007

France 1957 Royaume-Uni* 1973

Grèce 1981 Slovaquie 2004

Hongrie 2004 Slovénie 2004

irlande 1973 Suède 1995

À noter : les 12 États membres de la Communauté économique européenne (CEE) comprenaient les douze pays suivants : Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Grèce, Italie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni.

�l’uNiON�eurOPéeNNe�(ue)FiCHe�3

* Le jeudi 16 juin 2016, le Royaume-Uni a voté pour sa sortie de l’Union européenne (référendum du «Brexit»). À l’heure où nous concevons ce livre, l’agenda des événements n’est pas connu, la classe politique britannique est divisée, le pays déchiré, sous le choc, l’Union est menacée, ébranlée. Un éventuel retour aux urnes pour une seconde consulta-tion populaire serait-il possible ?

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1. Pouvoir exécutif

�� La Commission européenneElle comprend 271 commissaires : 1 par État-membre.

Ce sont les États-membres qui proposent les commissaires. Ils sont nommés ensuite après l’approbation du Parlement européen.

La Commission européenne représente l’Union, elle est son ciment.

Déléguée par le Conseil européen, elle exécute le budget, les politiques et les programmes.

Elle a le pouvoir de sanctionner les États membres qui ne respectent pas le droit communautaire. Elle est la garante des traités européens.

Mandatée par le Conseil de l’Union européenne, elle est active dans la négociation d’accords internationaux.

�� Le Conseil européenSommet des chefs d’État et des gouvernements des États membres pour donner les orientations de la politique européenne. Il élit son président pour deux ans et demi.

2. Pouvoir législatif

�� Le Parlement européenIl est le seul organe européen à être élu directement au suffrage universel, depuis 1979. La durée de son mandat est de cinq ans. Les députés ne siègent pas par pays d’origine, mais par groupe politique. Il compte actuellement 785 députés et il siège à Strasbourg.

Il adopte la législation et le budget en collaboration avec le Conseil de l’Union européenne.

�� Le Conseil de l’Union européenneCréé par les traités fondateurs en 1950, le Conseil de l’Union européenne siège à Bruxelles. C’est l’organe principal de décision de l’Union euro-péenne.

Il décide des actes législatifs et budgétaires de l’Union européenne. Y siègent les ministres des États-membres concernés par l’ordre du jour. Il adopte et

1. 28 voire 27. Tout dépend du Brexit.

�l’uNiON�eurOPéeNNe�(Suite)FiCHe�4

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élabore le projet budgétaire en codécision avec le Parlement européen, mais décide seul des recettes et de la politique budgétaire de l’Union européenne.

3. Pouvoir judiciaire

�� La Cour de justiceElle garantit le respect de la législation européenne et crée le droit européen.

4. Les institutions économiquesLa Cour des comptes est chargée de contrôler l’utilisation légale du budget.

La Banque centrale européenne est responsable de la politique monétaire et de l’euro.

À retenir

– la Commission européenne représente l’intérêt général de l’Union européenne ;– le Parlement européen représente les peuples européens de l’Union européenne ;– le Conseil de l’Union européenne représente les États.

À distinguer

– le Conseil européen n’est pas une institution, mais la réunion des chefs d’État et de gouvernement des pays membres ;– le Conseil de l’Europe désigne une organisation internationale, qui regroupe 47 États européens, dotée d’une personnalité juridique. La Convention euro-péenne des droits de l’homme et la Cour européenne des droits de l’homme en font une juridiction internationalement reconnue.

�� Indications bibliographiques« L’avenir de l’Europe », Questions internationales n° 31, La Documentation française.

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L’économie sociale et solidaire caractérise les entreprises ayant la forme de mutuelles, de coopératives, d’associations ou de fondations, dont les modes de fonctionnement sont basés sur une gestion démocratique et un système participatif.

Le profit individuel est absent ; il est remplacé par le réinvestissement des résultats financiers. Un grand nombre de ces entreprises sont financées par des fonds publics.

Cette façon d’entreprendre et de développer l’économie s’étend à tous les domaines de l’activité humaine. Les personnes morales de droit privé qui y adhèrent doivent respecter les conditions cumulatives suivantes :– le but poursuivi ne réside pas dans le seul partage des bénéfices ;– la gouvernance doit être démocratique, prévoyant l’information et la par-ticipation de l’ensemble des personnes qui concourent aux réalisations de l’entreprise ;– la gestion doit être conforme aux principes suivants : les bénéfices doivent essentiellement être affectés au maintien ou au développement de l’activité ; les réserves obligatoirement établies ne peuvent être distribuées.

�� Texte de référenceLoi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire,www.legifrance.gouv.fr

FiCHe�29 �l’éCONOmie�SOCiale��et�SOliDaire

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1. Le système de retraite par répartitionEn 1945, un système de retraite en France pour l’ensemble des travailleurs est créé sur la base de la solidarité entre les générations. C’est ce que l’on nomme le « système par répartition ».

Ainsi, les cotisations des personnes qui travaillent, les actifs, sont aussitôt destinées à monnayer les pensions de leurs aînés qui sont des personnes qui cessent leur activité professionnelle, qui prennent leur retraite.

Plusieurs pays ont mis en place un système de capitalisation privée : les actifs épargnent avec leurs propres deniers pour financer leur future retraite.

Une des raisons évoquée, par certains politiques français, pour conserver le système de répartition est de ne pas dépendre de l’inflation et des variations des marchés financiers.

D’autres politiques soulignent le risque de voir le nombre d’actifs diminué par rapport au nombre de retraités. Ce déséquilibre remettrait en question le maintien de notre système de retraite actuel.

2. La retraite complémentaireDans le système français actuel, la retraite de base est versée par la Sécurité sociale.

Les salariés du secteur privé sont dans l’obligation de cotiser aux caisses de retraite complémentaire :

– Arrco : Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés ;– Agirc : Association générale des institutions de retraite des cadres.

Il s’agit de deux régimes de retraite indépendants. Les partenaires sociaux ont la charge de déterminer le montant des cotisations et des prestations. Ces deux caisses de retraite complémentaire fonctionnent par répartition.

Des points de retraite émanant de ces caisses sont attribués aux salariés qui y cotisent, et qui en bénéficieront lorsqu’ils prendront leur retraite.

En 2016, d’importantes mesures de changement vont avoir lieu. Elles sont destinées à diminuer les déficits de ces deux organismes et auront des consé-quences directes sur l’âge de la retraite. Parmi elles, on peut déjà citer : – l’impossibilité de prendre sa retraite avant 62 ans sans abattement. Et ce, même si la personne qui le souhaite a le nombre de trimestres de cotisation suffisant à son actif.– la fusion des deux régimes de retraite complémentaires en 2019.

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À retenir

Les éléments essentiels qui concourent à débattre, au niveau national, du problème du financement des retraites à venir :– la tendance à une progression des passifs par rapport aux actifs, due au vieil-lissement de la population française ;– le problème soulevé pour le paiement des retraites, avec la remise en cause du système de retraite par répartition et de la Sécurité sociale ;– avec l’augmentation de l’espérance de vie de la population, la société est confrontée à la nécessité de faire face aux financements des besoins et pro-blèmes de la population la plus âgée, (santé, soins, personnel spécialisé, équi-pement, logement, etc.).

�� Indications bibliographiquesLa Réforme des retraites, Bruno palier, PUF, Que sais-je, 2014.Ministère des Affaires sociales et de la Santé, http://drees.social-sante.gouv.fr/etudes-et-statistiques/publications/recueils-ouvrages-et-rapports/recueils-annuels/panoramas-de-la-drees/article/les-retraites-et-les-retraites-edition-2016

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Cette épreuve sert tout à la fois à vérifier la manière dont le candidat comprend les sujets, l’état de ses connaissances et sa capacité à rédiger, c’est-à-dire à formuler sa pensée par écrit.

Les questions peuvent porter sur la forme (plan du texte, organisations des idées) ou sur le fond (sens général, sens d’un mot ou d’une expression).

1. Point méthode : comment rédigerRédiger, c’est mettre par écrit sa pensée, selon des contraintes propres à chaque type d’exercice. Par exemple, rédiger un faire-part n’obéit pas aux mêmes règles que rédiger une dissertation, bien qu’il s’agisse à chaque fois de mettre par écrit une pensée, de manière claire et grammaticalement correcte.

Voici quelques conseils de rédaction adaptés aux épreuves de votre concours :

Rédiger une phrase – Faire des phrases courtes et simples, en suivant le plus possible le modèle grammatical sujet + verbe + compléments.– Respecter la ponctuation : majuscules en début de phrase, points, points-virgules.– Utiliser le présent comme temps de référence.– S’il s’agit d’une réponse, reprendre les mots de la question.Exemple : Selon quel plan ce texte est-il construit ? Ce texte est construit selon un plan chronologique depuis l’apparition du mot dans la langue jusqu’à la création des régimes spéciaux. (On reprend les mots de la question, on écrit au présent, la phrase respecte l’ordre sujet + verbe + compléments.)

Rédiger un texte il s’agit d’enchaîner les phrases les unes aux autres, de manière cohérente et grammaticalement correcte. On peut articuler les idées à l’aide des connecteurs logiques dont on rappelle la liste ci-dessous.On respecte les règles propres à chaque type d’écrit : introduction, conclusion, paragraphes, dissertation (voir au cas par cas).

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2. Les connecteurs logiques

Idée logique à exprimer Conjonctions de coordination, adverbes, conjonctions de subordination à utiliser

Cause Car, en effet, parce que, du fait que, puisque, étant donné que, comme sous prétexte que, du moment que…

Conséquence Donc, c’est pourquoi, par conséquent, aussi, de telle sorte que, si bien que, au point que, de façon que…

Opposition Mais, or, néanmoins, pourtant, en revanche, cependant, tandis que, alors que…

Concession bien que, même si, quoique…

Addition Ainsi que, d’autant plus que, sans compter que…

Comparaison, explication Comme, ainsi que, de même que, comme si, tel…que

Hypothèse Si, au cas où, à la condition que…

But Pour que, afin que, de peur que…

3. Point méthode : comment définir le sens d’un motDe nombreuses questions portent sur le sens d’un mot ou d’une expression. Voici comment procéder et présenter sa réponse.– Si on ne connaît pas le mot, essayer de le définir par rapport au contexte, ou essayer de deviner son sens par déduction en fonction de sa composition (préfixe/radical/suffixe), de son étymologie.– Présenter sa réponse de manière concise en évitant les tautologies (c’est-à-dire les réponses qui consistent à reprendre le mot à chercher sans véritable-ment en préciser le sens) ou les longues périphrases.

Exemple : si on doit donner le sens du mot « pathogène ». On peut en s’aidant du contexte faire le rapprochement avec le mot « la pathologie », la science de l’étude des maladies, pathos = une maladie, une affection, puis à l’aide de l’élément gène = qui donne naissance, établir le sens de « qui donne des maladies ».

Méthode : donner un mot appartenant à la même classe grammaticale que le mot demandé (nom nom. adjectif adjectif. verbe verbe).

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remArque

Il est important de constituer tout au long de la préparation un répertoire de vocabulaire à relire régulièrement comportant les mots et les notions que vous aurez trouvés dans vos lectures. Vérifiez systématiquement le sens des mots dans le dictionnaire. Rédigez vos articles toujours de la même façon et précisez l’étymologie du mot pour faciliter la mémorisation. Mentionnez des synonymes (ou des mots de sens voisins), des antonymes qui pourront vous être utiles dans vos exercices… et ailleurs.

Texte 1Le vieillissement

D’ici à 2050, la proportion des personnes âgées de plus de 60 ans devrait passer dans les pays développés de 20 % à 33 %. L’allongement de l’espé-rance de vie est un « extraordinaire progrès de civilisation ». Il pose aussi de redoutables défis.

Le principal défi sera celui du financement de la dépendance. En 2010, les dépenses liées à la perte d’autonomie des personnes âgées étaient estimées entre 26 milliards et 34 milliards d’euros. Plus des deux tiers de ces sommes étaient couvertes par des contributeurs publics : l’assurance maladie, les départements, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), etc. Ces charges vont augmenter du fait de l’accroissement du nombre de personnes dépendantes […].

Quelles sont les pistes possibles pour trouver des recettes ? Le rapport de syn-thèse rédigé à l’issue du débat national de 2011 en avait esquissé plusieurs : relè-vement du taux de CSG, extension de la « journée de solidarité » (qui finance des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées), réduction de l’abattement fiscal de 10 % dont bénéficient les retraites, etc. Le recours aux assurances figure également parmi les solutions envisagées. […]

Mais le message des experts consultés est que la réforme devra dépasser la seule question du financement. […] L’un des objectifs sera de vivre de plus en plus longtemps en bonne santé. La prévention est essentielle. L’activité sportive, une meilleure alimentation, l’entretien du capital intellectuel, le repérage précoce des fragilités des personnes âgées devront être promus. Le maintien d’une vie sociale riche est capital.

L’autre grand chantier est l’adaptation de toute la société au vieillissement. Cela peut être très concret. M. Broussy (conseiller général (PS) du Val-d’Oise,

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auteur du rapport sur le vieillissement remis le 11 mars dernier au Premier ministre) propose que les documents d’urbanisme définissent des « zones propices au vieillissement » où serait appliqué un quota de 20 % de logements adaptés pour toute nouvelle construction. […]

Le vieillissement est une opportunité économique. Le secteur des « géron-technologies » (domotique, télé-assistance) est déjà investi par des entre-prises européennes. Par ailleurs, entre 2010 et 2020, plus de 350 000 emplois d’aides à domicile, aides-soignantes) devront être pourvus. Une campagne massive d’information et de revalorisation de ces carrières devient « une véri-table exigence nationale », affirme M. Broussy.

Bertrand Bissuel et Gaëlle Dupont, Le Monde, 12 mars 2013.

Questions

Q Qu’est-ce que le « vieillissement », et la « dépendance » ?

W Expliquez le mot « gérontechnologies » et l’expression « le capital intellec-tuel ».

E Quels sont les enjeux du vieillissement tels que les définissent les auteurs de cet article ?

Corrigé

Q Dans ce texte, le mot « vieillissement » renvoie à l’accroissement de l’espérance de vie observé en France et à l’augmentation significative du nombre de personnes âgées dans la population totale. D’après les projections de l’inSEE, en 2050, 31 % de la population seront âgés de 60 ans et plus. La « dépendance », c’est la situation de perte d’autonomie (matérielle, biologique, psychologique…) dans laquelle se trouvent à un moment de leur vie les personnes âgées. On estime qu’en 2040, il y aura 1 200 000 personnes âgées dépendantes (800 000 actuellement).

W Les « gérontechnologies » : ce néologisme désigne les systèmes techniques qui peuvent apporter une aide dans le soin aux personnes âgées. Ces technologies s’adressent aux patients eux-mêmes ou aux aidants qui en ont la charge. Dans ce contexte, l’expression « capital intellectuel » désigne les connaissances,

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la capacité de mémorisation et de remémoration, la faculté de mettre en lien et l’agilité mentale dont peut faire preuve un sujet.

E Le vieillissement de la population française comporte plusieurs enjeux :– un enjeu financier qui réside dans le financement de la dépendance : devant l’augmentation des dépenses, le recours à des assurances, sous la forme de souscriptions à des contrats contre la perte d’autonomie, est envisagé en plus des financements actuels ;– un enjeu sanitaire : le défi est de maintenir les personnes âgées en bonne santé le plus longtemps possible, notamment par un travail de prévention ;– un enjeu sociétal : la société tout entière doit s’adapter concrètement au vieillissement de la population (urbanisme, mobilité…) ;– un enjeu économique : dans le domaine des services, le vieillissement de la population est un gisement d’emplois.

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Texte 2Transition énergétique, constance atomique

C’était l’un des « 60 engagements pour la France » du candidat Hollande, maintes fois réitéré depuis son élection : « J’engagerai la réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité de 75 % à 50 % à l’horizon 2025. » L’objectif est aujourd’hui gravé dans le projet de loi sur la transition énergétique, en cours de discussion à l’Assemblée nationale. Dans un pays qui s’affiche en champion mondial du nucléaire, « c’est un tabou qui tombe », assure la ministre de l’Écologie Ségolène Royal. À y regarder de près, le texte, censé mettre fin au quasi-monopole de l’atome dans le bouquet électrique, tend en réalité à le sanctuariser, hypothéquant ainsi l’émergence d’un « nou-veau modèle énergétique ».

L’arithmétique voudrait que réduire d’un tiers le poids du nucléaire conduise à stopper un tiers des 58 réacteurs exploités dans l’Hexagone. […] Mais l’arithmétique n’est pas la politique. Le projet de loi dispose simplement que le parc électronucléaire ne pourra pas excéder sa puissance actuelle, soit 63,2 gigawatts. Encore ne s’agit-il pas d’un plafond qu’il conviendrait d’abaisser graduellement. Mais, pour reprendre les propos de Mme Royal, d’un « socle » à préserver. […]

L’arithmétique, toujours, voudrait que la mise en service, prévue en 2016, de l’EPR de Flamanville (Manche), de 1 650 mégawatts, soit compensée par l’abandon d’unités d’une puissance équivalente, soit deux réacteurs anciens de 900 mégawatts. […] Mais une autre éventualité existe : celle qu’aucun réacteur ne soit arrêté. Il suffirait de restreindre volontairement la produc-tion de tout ou partie de ses tranches pour stabiliser la capacité totale du parc.

Dans tous les cas, l’atome a encore de beaux jours devant lui. […] En filigrane se dessine ainsi une loi de transition couleur vert nucléaire. Le risque est que l’essor des filières alternatives, vent, soleil, mer ou biomasse, s’en trouve bridé. Sauf à tabler, pour que les renouvelables puissent croître au côté d’un parc atomique inchangé, sur une hausse effrénée de la production d’élec-tricité, dopée par la poussée démographique, ou une hypothétique reprise économique.

Pierre Le Hir, Le Monde, 11 octobre 2014.

Consigne : résumer ce texte en 90 motsEntraînement

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Corrigé

Lecture, vocabulaire, mots importants, synonymes

– Le bouquet électrique, ou « mix électrique » : c’est l’ensemble des sources d’énergie à partir desquelles l’électricité est produite. On distingue les énergies carbonnées – c’est-à-dire la production d’électricité par le pétrole, le gaz ou le charbon –, les énergies renouvelables et hydrauliques, et l’énergie nucléaire.– La biomasse : source d’énergie renouvelable. Elle permet de produire de l’électricité par la combustion de déchets et de résidus de matières organiques végétales, fongiques ou animales.– Les réacteurs : comprendre les 58 réacteurs nucléaires qui produisent de l’électricité en France dans 19 centrales nucléaires.– La tranche : dans une centrale nucléaire, c’est le moment où un réacteur fonctionne. On parle « d’arrêt de tranche » pour désigner le moment, tous les 12 ou 18 mois, où un réacteur est arrêté pour le recharger en combustible neuf (uranium, plutonium…) et assurer la maintenance des installations.

Idées dans l’ordre du texte

– Projet de loi sur la transition énergétique censé mettre fin au quasi-monopole du nucléaire dans la production d’électricité.– En fait, consécration du nucléaire.– Contenu du projet de loi.– Comment stabiliser la capacité totale du parc.– Pérennité de l’atome, renouvelables négligés.

Rédaction définitive Le projet de loi sur la transition énergétique est en cours de discussion à l’Assemblée nationale. Le texte, censé mettre un terme au quasi-monopole du nucléaire dans le mix électrique français, tend en fait à conforter sa position. En stipulant simplement que le parc électronucléaire n’excède pas sa puissance actuelle, le texte ne prévoit, en effet, aucune restriction de la production, avec le risque que les énergies alternatives soient négligées. À moins qu’une demande drastique d’électricité, résultant d’une poussée démographique ou d’une reprise économique, n’exige aussi le recours aux renouvelables. (90 mots)

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Dans leur ouvrage, les auteurs inscrivent ce « grand repli » comme la conséquence des multiples échecs en France des « politiques d’intégration » des immigrés, en reposant notamment la question de « la laïcité à la française », source d’exclusion bien plus que d’accueil, selon eux.

Texte 4« Avorter : un combat, une liberté »

« Toutes les dix minutes, une femme meurt des suites d’un avortement à risque. Chaque année, à travers le monde, plus de 20 millions de femmes interrompent leur grossesse dans des conditions dangereuses en raison de la clandestinité à laquelle elles sont condamnées. Ces avortements à risques entraînent le décès de près de 50 000 femmes tandis que 8 millions d’autres souffrent d’invalidités temporaires ou permanentes. Interdire l’avortement ne produit aucun effet dissuasif sur le recours à l’IVG. […]

Nous, médecins, voulons que partout dans le monde la contraception soit à la portée de tous et que l’avortement soit libre, la décision appartenant entièrement à la femme. »

Extrait du « Manifeste des 420 », l’appel des Médecins du Monde, dans Le Nouvel Observateur, 18 septembre 2004.

Entretien avec Sandrine Simon, de Médecins du Monde France :

Le Nouvel Observateur : Pourquoi Médecins du Monde a-t-il décidé de lan-cer cette campagne internationale ?

Sandrine Simon : À travers cette campagne, MDM veut dénoncer les consé-quences dramatiques de l’interdiction de l’IVG sur la vie des femmes. MDM n’est pas pour ou contre l’avortement. Nous estimons que la décision doit revenir aux femmes et que nous sommes là pour les accompagner en fonction de leurs besoins médicaux. Pour nous, il ne s’agit pas d’une question morale mais d’un sujet majeur de santé publique. Les chiffres rappelés dans l’appel – ils sont d’ailleurs sûrement inférieurs à la réalité car nous sommes dans le domaine du tabou et de la clandestinité – le disent, comme l’affirment aussi nos équipes sur place. Cela concerne massivement les pays en déve-loppement, où 222 millions de femmes qui voudraient éviter une grossesse n’ont toujours pas accès à la contraception. 80 millions d’entre elles subissent des grossesses non désirées, dont un quart pratiquent des avortements non médicalisés. 50 000 femmes en meurent et 8 millions souffrent d’invalidité

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temporaire ou définitive. C’est cela que nous contestons. Vingt ans après la conférence du Caire où les États se sont engagés à reconnaître les droits sexuels et reproductifs : accès à la contraception pour tous, à l’éducation sexuelle, notamment pour les jeunes filles, à la prise en charge des complica-tions à la suite d’avortements clandestins.

En vingt ans, les objectifs sont loin d’être atteints…

Hélas, oui. Les dispositions adoptées au Caire n’avaient pas de valeur contrai-gnante. Mais les États s’engageaient par exemple à réduire de trois quarts la mortalité maternelle d’ici à 2015. Il y a eu des progrès sur le suivi des grossesses et des accouchements, mais les enjeux autour des grossesses non désirées sont toujours aussi négligés : 98 % des avortements à risque ont lieu dans les pays en développement. D’autant que 73 % des femmes confrontées à un manque de contraceptifs modernes vivent dans les pays les plus pauvres du globe.

Comment font-elles ?

Une femme qui veut avorter avortera toujours, même si son pays a adopté des lois très restrictives, voire interdit totalement l’interruption de gros-sesse. Pour les plus aisées, l’argent facilite les choses. Pour les autres, il y a la voie médicamenteuse avec l’usage détournée d’une molécule, quinine ou misoprostol, qui peut provoquer des dégâts considérables lorsqu’elle est mal administrée, comme en Haïti. Eau de Javel, décoctions d’herbes, thé à base de fumier animal, traitements introduits dans le vagin ou dans le col de l’uté-rus, comme des tablettes de permanganate de potassium, lavements intesti-naux… L’imagination et le charlatanisme sont sans limite. Certaines se font faire des injections intramusculaires du vaccin contre le choléra. D’autres s’introduisent des objets dans l’utérus : des bâtons, des morceaux de sucre, des racines, des os de poulet, des rayons de roue de vélo.

C’est-à-dire ?

Depuis la conférence du Caire, plus de 25 pays ont libéralisé leur législation sur l’avortement. Mais 40 % des femmes en âge de procréer vivent sous des législations très restrictives et 90 % en Afrique et en Amérique latine. Au Sénégal, pour avorter, il faut qu’une femme soit en danger de mort et passe devant une commission de trois médecins. […] Plus près de nous, la Haute Cour de Justice de Londres a décidé que désormais, les Irlandaises qui vien-draient avorter en Angleterre ne pourraient plus le faire gratuitement.

Le Nouvel Observateur, 18 septembre 2014.

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Questions

En vous aidant de cet entretien et de vos recherches personnelles, vous direz pour quelles raisons l’association Médecins du Monde lance, en 2014, cette campagne internationale intitulée Names not Numbers ?

Corrigé

Médecins du Monde est une association de solidarité internationale, constituée de volontaires, infirmiers, médecins, sages-femmes, logisticiens engagés dans le soin aux populations les plus vulnérables et dans la dénonciation des atteintes à la dignité et aux droits de l’Homme. Parmi ses priorités, la présence sur les terrains de crise et de conflits, la lutte contre le ViH et la réduction des risques, le soin aux migrants et aux déplacés, et la promotion de la santé sexuelle et reproductive.En 2014, vingt ans après la conférence internationale du Caire sur la population et le développement au cours de laquelle 179 états avaient adopté un programme d’action pour garantir l’accès universel à la santé reproductive d’ici 2015, l’organisation déplore encore que, chaque année, environ 300 000 femmes dans le monde meurent à la suite de complications de grossesse ou d’un avortement non médicalisé. Pour Médecins du Monde, la problématique des grossesses non désirées représente un véritable enjeu de santé publique. L’association estime à 222 millions le nombre de grossesses non désirées chaque année, avec pour conséquences, dans environ 10 % des cas, des avortements clandestins, qui entraînent le décès de 50 000 femmes chaque année et de nombreux cas d’invalidités temporaires ou définitives.La campagne de 2014 vise donc à remobiliser pour un accès universel à la contraception et pour l’avortement sûr et légal.

Conseils, méthodes pour la préparation

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4 1. Gérer son tempsLa gestion du temps est un paramètre à prendre en compte pour l’organisation de l’apprentissage des connaissances nécessaires à la passation du concours.

Être motivé et s’organiser en fonction de ses rythmes de vie.

Dans cette perspective, le candidat devra adopter une posture d’« appre-nant » et élaborer une organisation des tâches à accomplir dans l’exercice de cette activité (celle de l’apprentissage). Ainsi en gérant son temps, le candidat gère aussi son stress ;– créer un planning des activités à pratiquer ;– le suivre, en l’adaptant éventuellement à des situations imprévisibles ;– programmer les tâches de manière logique, pour une grande efficacité.

2. Travailler en petit groupe : 4 à 5 personnesCela implique une attitude d’écoute et de respect de la parole de l’autre. Cette activité met en exergue une attitude d’écoute, de compréhension du discours et de communication entre les différents membres du groupe.

Le groupe aide aussi à envisager des solutions aux problèmes rencontrés et/ou abordés, à approfondir sa réflexion sur les différents thèmes d’actualité, à exprimer, à mettre en forme, à développer ses idées et à les argumenter.

3. Prendre des notes et les utiliserDans un premier temps, il ne s’agit pas de tout noter lors de cet exercice. Il faut faire des choix en sélectionnant des éléments du discours écrit ou oral par rapport au(x) thème(s) abordé(s). Il est intéressant de repérer les idées plutôt que transcrire des phrases entières.

Dans un deuxième temps, ces notes devront être mises en forme en utilisant des phrases courtes. Ce travail peut s’avérer efficace, quant à l’assimilation et à la mémorisation de savoirs.

4. Lire régulièrement les journaux quotidiensIl est utile de varier vos sources d’informations à travers la lecture de jour-naux différents et de chaînes de télévisions et de radios diverses. Ce travail favorise le développement de l’esprit critique.

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Nous vous conseillons vivement pour obtenir des informations sur tout ce qui touche le travail social de consulter des revues spécialisées dans ce domaine. À titre d’exemple :– Actualités sociales hebdomadaires (ASH),– Lien social,– Le journal de l’action sociale,– Revue française des affaires sociales.

Certains sites Internet sont à consulter pour être au courant des changements ou des nouveautés des lois sociales, de la composition des différents minis-tères, de leurs fonctions, de leurs attributions :– www.gouvernement.fr ;– www.service-public.fr ;– www.internet.gouv.fr ;– www.legifrance.gouv.fr

5. Pour réussir les différents types d’entretien– Exercez-vous à mettre en pratique les techniques d’entretien, pour les maîtriser. Formez un petit groupe de 3 ou 4 personnes et mettez en place des jeux de rôles, en jouant tantôt celui de candidat, tantôt celui de juré ;

– apprenez à vous présenter, à vous exprimer devant des personnes qui vous renverront l’impression que vous produisez sur elles ;

– communiquez un discours cohérent en lien avec la consigne que l’on vous donne ;

– adoptez une attitude d’écoute active pour bien communiquer, il s’agit de bien comprendre les questions posées avant d’y répondre ;

– argumentez vos réponses ;

– personnalisez votre discours, employez le « je », rendez-le optimiste et attractif ;

– maîtrisez votre émotion en apprenant à bien respirer ;

– appuyez votre réflexion par des connaissances sociales élaborées.

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