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DOSSIER

De l’ombre à la lumière

REGARDDes jeunes de retour des JMJ

■ D’UNE RIVE À L’AUTRE P. 4Jean-François Mirol,Santonnier à Cléry

■ RENCONTRE P. 5Stéfano Cimolino, nouveau prêtre pour Saint-Jean-de-la-Ruelle

■ PRATIQUE P. 15Les messes de Noël dans nos paroisses

Vent d’OuestNO83 ❚ décembre 2016 ❙ 2 E

JOURNAL DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE • ARDON – BUCY-SAINT-LIPHARD – CHAINGY – CLÉRY-SAINT-ANDRÉ – DRY – INGRÉ – JOUY-LE-POTIER – LA CHAPELLE SAINT-MESMIN – LIGNY-LE-RIBAULT – MAREAU-AUX-PRÉS –

MÉZIÈRES-LEZ-CLERY – ORMES – SAINT-AY – SAINT-JEAN-DE-LA-RUELLE

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D ’ U N E R I V E À L’ A U T R E

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d ’ U N e r I V e À L ’ A U T r e r e N c O N T r e d O S S I e r e N G A G é S P I r I T U A L I T é I N F O S P r A T I Q U e S c A r N e T P r I È r e

Journal catholique des paroisses des secteurs ouest d’Orléans et Cléry-Portes de Sologne • Rédaction et administration : “ Association Les Quatre Vents ” - 25, rue du Parc - 45 380 La Chapelle-Saint-Mesmin • directeur de la publication : Marie-Denise Pellé • Comité de rédaction : Père Olivier de Scitivaux et Marie-Christiane Guénon (Cléry), Jacques Lamoureux (Saint-Jean-de-la-Ruelle), Michel Poirier (Ingré), Jean-Philippe Gabelotaud (Saint-Ay), Andrée Javoy et Denise Faucheux (Mareau-aux-Prés), Marie-Denise Pellé (Ormes).• Responsable de la distribution : Bernard Rouilly • Publicité : Bayard Service Édition Île-de-France - Centre • 18 rue Barbès - 92 128 Montrouge Cedex - Tél. 01 74 31 74 10 • Édition et mise en page : Bayard Service Édition Centre ouest. Secrétaire de rédaction : Jean-Noël Desoulle. • Impression : Chevillon imprimeur - Sens (89) - Tél. 03 86 65 04 78 • Tirage : 24 600 exemplaires • ISSN : 1269-5696 • Dépôt légal : à parution.Vent d’Ouest est distribué gratuitement dans les communes du secteur ouest d’Orléans et dans le groupement de Cléry. Pour aider au développement du journal : CCP “Les 4 Vents du Secteur Ouest” - 3059-99Y La Source (avec mention Vent d’Ouest). N’hésitez pas à nous faire part de vos réactions, en vous adressant aux personnes du Comité de rédaction, ou en écrivant à l’Association des Quatre Vents (Courrier des lecteurs de Vent d’Ouest), adresse ci-dessus, ou par e-mail : [email protected] ou [email protected]

ÉditorialÉclaireurs

Jours-nuits, naissances-morts, bonheurs-malheurs, joies-peines, c’est ainsi que lumières et ombres jalonnent notre parcours humain

et spirituel. C’est au cours de la nuit la plus courte, celle du solstice d’hiver, là où le jour gagne sur les ténèbres, que Jésus, lumière du monde, choisit de venir habiter parmi nous. C’est la lumière qui frappe les humbles ber-gers dans l’obscurité pour les conduire à la crèche et c’est en scrutant le ciel, à la manière des astronomes, que les mages seront guidés par l’étoile.

Avec la lumière de la paix partie de la grotte de la Nativité à Bethléem ou encore la flamme olympique, comme les bergers, dans l’ombre, nous sommes tous porteurs d’une parcelle de lumière. En ce temps de Noël, gardons la capacité d’émerveillement de l’enfance devant les beautés qui nous sont offertes. Soyons des éclaireurs, les uns pour les autres, pour dessiner un chemin de lumière afin que toutes les petites étincelles semées soient des particules de bonheur tout au long de l’année nouvelle. ■

Marie-Denise Pellé

Pour vous, la basilique Notre-Dame de Cléry se trans-

forme, trois jours durant, en crèche vivante (photo de couver-ture - crèche année 2014). Pour la 3e année consécutive, per-sonnages et animaux viennent s’y établir dans une étable

reconstituée. Pour le plaisir des plus petits et aussi celui des plus grands, différentes animations, chants de Noël, brioches et cho-colat chaud vous accueilleront les 22, 23 et 24 décembre de 17 h à 19 h ■

Le diocèse d’Orléans a accueilli, du 12 au 21 novembre, les

reliques de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et de ses parents, saints Louis et Zélie Martin. Elles ont été présentes à l’église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-de-la-Ruelle durant 24 h. Nos paroisses se sont mobilisées pour accom-

pagner cet évènement, signe visible de l’amour du Dieu misé-ricordieux si chère à la petite Thérèse venue à notre rencontre mais aussi, comme le proposait notre évêque, pour demander “au Seigneur des vocations dont l’Évangélisation de notre diocèse à tant besoin”. ■

Pendant 5 jours d’octobre der-nier, trente-quatre prêtres

du diocèse, avec Mgr Blaquart, se sont retrouvés pour un temps de pèlerinage et de récollection, à Rome. Outre la rencontre avec

le pape François, ils ont pu ren-forcer les liens de fraternité qui les unissent et redynamiser leur élan missionnaire à la suite de saint Pierre, saint Paul et des nombreux martyrs romains. ■

Saint-Jean-de-La-Ruelle

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Les prêtres à Rome

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Crèche vivante à Cléry

En compagnie du pape François, on reconnaît plusieurs prêtres du Pôle : René Rousseau, Jacques Pissier, Stefano

Cimolino, Ernst Julien, Olivier de Scitivaux.


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d ’ U N e r I V e À L ’ A U T r e r e N c O N T r e d O S S I e r d é b A T S P I r I T U A L I T é c A r N e T d é T e N T e - P r A T I Q U e P r I È r e

Le 20 octobre 2016, François Serra est devenu centenaire. L’orphelin

italien, né à Gioia Del Colle, dans les Pouilles, fut adopté par son oncle Charles qui vivait à Montmorency. Naturalisé Français, il s’est engagé et fut affecté au 30e régiment d’artil-lerie basé à Orléans.Puis, ce fut la rencontre avec Colette et leur mariage, en 1941. Leur famille s’est bien agrandie, comptant 30 membres. Et ce fut l’ouverture du magasin de cycles et motos, rue Charles-Beauhaire et rue Bernard-Million, l’engagement comme pom-

pier volontaire dont il devint le chef de corps. A la retraite, avec Colette, ils partaient en caravane vers l’Italie. Depuis le décès de celle-ci, en 2013, il vit sur les hauts de Saint-Jean, rue de la Butte, dans une maison impec-cablement tenue. Le dimanche, il n’oublie jamais d’allumer la télé au moment de la messe.François, longue vie, sois heureux de ta bonne santé et de ton excellente mémoire. Tout Saint-Jean t’embrasse très affectueusement! ■

Jacques Lamoureux

François Serra, centenaire

“Le rêve paraît inaccessible mais quand on réussit, on s’aperçoit qu’il n’était pas insurmontable. L’attente et le désir donnent plus de valeur aux choses”.

Agnès Lacheux, née à Cléry, quadragénaire et maman de 2

garçons, pratique le canoë-kayak en championnat de France, de 1987 à 1999. Paralysée des jambes suite à un accident de la route, elle s’oriente en 2006 vers l’athlétisme en fauteuil avec le statut de sportif de haut niveau à partir de 2010.Ensuite, pour marquer l’entrée aux Jeux du paracanoë, son objectif est clair : se maintenir dans l’esprit de la compétition, faire toutes les courses et se qualifier pour participer à la finale.Après une longue préparation phy-sique et mentale, elle participe aux Jeux Paralympiques de Rio 2016 avec les jeunes handicapés de la Fédération française de canoë-kayak. Les deux Loirétains, Rémy

Boullé et Agnès Lacheux, rentrent sans médailles mais avec la satisfac-tion d’avoir atteint la dernière étape.Agnès découvre à Rio une orga-nisation et des moyens mis en œuvre pour faciliter leur séjour (toi-lettes pour handicapés dans tous les villages, rampes d’accès...) qui n’existent pas encore dans tous les pays.En donnant à chaque instant ce qu’elle a de meilleur, elle s’implique maintenant à développer l’informa-tion et la communication auprès

d’autres jeunes handicapés comme elle pour leur permettre de pratiquer ces disciplines afin de pouvoir parti-ciper aux prochains jeux paralym-piques de Tokyo et rapporter encore plus de médailles. ■

Marie-Christiane Guénon

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François Serra avec son épouse.

Jeux Paralympiques de RIO 2016

La lumière de la flamme

Sami El Guéddari, originaire d’Ormes, fut le consultant sur France Télévision pour les Jeux Paralympiques de Rio 2016. Nageur handicapé, il a obtenu la médaille de bronze au championnat d’Europe de 2009 et a participé aux JO de 2008 et 2012.


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C’est saint François d’Assise qui décida, au XIIIe siècle, de représen-ter pour la première fois

une crèche vivante avec personnages et animaux au soir de Noël 1223. Cette initiative s’est très vite répan-due dans toute l’Italie et le sud de la France. Cependant, il fallut attendre le XVIe siècle pour voir dans les églises des crèches avec personnages en bois, plâtre et argile crue.À la Révolution, la célébration de la messe de minuit est interdite, ce qui provoque la disparition des crèches mais entraîne une production sou-terraine. Les provençaux réalisent en secret des sujets religieux à base d’argile. Les petits saints (santouns en provençal puis santons) étaient nés. En 1797, Jean-Louis Lagnel, faïen-cier marseillais, conçoit les premiers moules servant à la production des personnages . Ils sont toujours crus et peints. Les santons habillés appa-raissent au XIXe siècle avec des tailles

de 18 à 30 cm et représentent non seulement la Nativité, mais aussi les métiers et les situations de la vie cou-rante. Ils mesurent de 8 cm à 30 cm pour les crèches d’églises comme la quinzaine de personnages : la Sainte Famille, les rois mages, des couples de solognots avec moutons installés depuis quelques années dans la crèche de l’église de Fleury-les-Aubrais.Ce n’est qu’au début du XXe siècle que la cuisson rendra l’argile plus solide, permettant leur transport et facilitant leur diffusion.Notre santonnier, qui aime faire par-tager sa passion, participe à différents salons et expositions. Il répare aussi des sujets abîmés. Son atelier, ouvert aux visites de groupes, lui permet de présenter les six étapes de fabrication :

- Le modelage en argile des bustes, bras et jambes;

- La cuisson des pièces à 1000°C;- La peinture des visages et chaussures;- L’assemblage des bustes, jambes et bras;

- La confection des habits et l’habillage;- La fabrication des différents outils et accessoires.

Mais comme Jean-Louis est aussi peintre, nous espérons pouvoir revivre bientôt les métiers de nos aïeux en découvrant ses œuvres sur toile. ■ Marie-Christiane Guenon

Jean-Louis Mirol : un santonnier à CléryÀ Cléry, Jean-Louis Mirol s’est spécialisé dans la fabrication des santons solognots habillés, mettant en évidence la vie rurale en Sologne.

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Pour le contacter :Jean-Louis Mirol, 190, rue du Mal-Foch à Cléry - Tél. 02 38 45 73 99

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Père Stefano : Je suis originaire du Frioul, région nord-est d’Italie, troi-sième d’une famille de sept enfants. Âgé de 32 ans, je dois reconnaître que c’est à 22 ans qu’une retraite va déclen-cher ma vocation et me conduire à effectuer un tour du monde grâce aux six Journées Mondiales de la Jeunesse auxquelles j’ai participé. En 2006, je suis parti un an au Nigéria comme missionnaire et en 2007 j’entrai au séminaire, à Strasbourg, poursuivant ainsi le chemin néo-catéchuménal qui m’a conduit d’Italie en France, sans connaître un mot de français. En 2014, je fus ordonné prêtre et accueilli sur le secteur de Fleury-les-Aubrais.

Vent d’Ouest : Comment allez-vous vivre votre présence à Saint-Jean ?Père Stefano : J’espère avoir bien retenu ce que le père évêque m’a dit : “Stefano, tu porteras l’Évangile à ceux

qui ne le connaissent pas et tu agiras pour qu’une communauté soit vivante”.

Vent d’Ouest : Le père Blaquart a, dans son homélie, donné cinq orientations : la prière commune et croire en l’Esprit Saint, porter témoignage “Voyez comme ils s’ai-ment”, se nourrir et être fidèle à la Parole de Dieu, être au service de la communauté, et le Christ appar-tient à ceux qui sont loin. On n’a pas le droit de garder pour nous ce message ou entendre cette ques-tion : “Qu’as-tu fait de ton frère ?”.Père Stefano : À la fin de ce message évangélique et avant que je professe ma foi devant l’assemblée, en pré-sence de mes parents, du maire de Saint-Jean, Christophe Chaillou, et du pasteur de “l’Assemblée de Dieu”, André Fabre, j’ai retenu cet envoi : “Prie et travaille”.

Vent d’Ouest : Pendant cette ren-contre pleine d’amitié, un mot est souvent revenu “Être ouvert”.Père Stefano : En effet, ma responsa-bilité, si elle s’inscrit dans le pôle mis-sionnaire Ouest, c’est d’abord d’être au service de Saint-Jean. L’Église de Saint-Jean-de-la-Ruelle n’est pas une entreprise mais une assemblée de baptisés à l’écoute, en dialogue, grande ouverte. C’est pourquoi, je veux que l’Église de Saint-Jean-Baptiste soit grande ouverte comme Saint-Dominique. Pour me rencontrer je serai présent à Saint-Dominique tous les mardis de 16 à 18 h.Je redis un grand merci à tous ceux qui ont participé à mon installa-tion, en particulier les paroissiens de Fleury, les membres du chemin néocatéchuménal et du groupe Foi et Lumière. ■

Jacques Lamoureux

Un nouveau visage pour l’église de Saint-Jean-de-la-Ruelle

Le dimanche 2 octobre 2016, installé par le père Jacques Blaquart, la paroisse de Saint-Jean-de-la-Ruelle a accueilli son nouveau prêtre, le père Stefano Cimolino. Vent d’Ouest l’a rencontré afin de connaître son parcours et comment il envisage la mission que son évêque lui confie.

A l’église Saint-Dominique, lors de l’installation du père Stefano par l’évêque.

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De l’ombre À LA LUMIÈREDepuis la nuit des temps, les Écritures nous renvoient de l’ombre à la lumière. Il n’y a pas de plus belle image pour rappeler que c’est au cœur de la nuit que les chrétiens fêtent la naissance de l’enfant Jésus : la lumière promise par les prophètes devenue réalité. L’ombre ne peut exister que grâce à la lumière et la lumière brille dans l’obscurité. Deux mots, apparemment très opposés, mais condamnés à cohabiter.

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A Cléry, lors du festival marial, les voûtes de la basilique prennent un autre relief sous le feu des projecteurs

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L’observation de la période couverte par ce simple numéro de Vent d’Ouest qui s’étend sur un trimestre, de la Toussaint à la Chandeleur, en est l’illustration.

La Toussaint, fête de tous les Saints, pour certains connus et pour la grande majorité d’entre eux inconnus. La fête qui, dans l’éblouissement de la cohorte des ressuscités, en quelque sorte réconcilie chacun avec sa propre mort montrant que tous les hommes sont appelés à la sainteté et que celle-ci est atteignable, par des chemins souvent différents, parfois surprenants, ou inattendus, mais tous accessibles.Elle est le prélude après quelques jours moins lumineux à la célébration du Christ-Roi. Ultime “Jour du Seigneur”, moment merveilleux et attendu où l’amour prend pos-session du monde. Réjouissance de voir enfin le Christ et Dieu son père réunis dans une même gloire.Puis vient “la fête des lumières”, célébrée à Lyon depuis le Moyen Âge. Si elle est devenue, aujourd’hui, une fête païenne qui attire plus de touristes que de convertis, son histoire et sa raison d’être n’en sont pas moins gra-vées dans la ferveur populaire qui illumine encore bien des fenêtres le soir du 8 décembre. Il est à noter que, depuis quelques années, les illuminations projetées sur les façades en ont découragé certains. Mais en 2015, à la suite des attentats qui endeuillèrent Paris, et pour

des questions de sécurité, la grande fête fut annulée. Cependant, dans ces jours de ténèbres, la Préfecture non seulement autorisa la procession aux flambeaux vers Fourvière, mais aussi recommanda aux Lyonnais d’illuminer comme autrefois leurs fenêtres avec quantité de lumignons.

De Noël à la ChandeleurMais voici venir Noël avec son cortège de guirlandes, ses vitrines illuminées, ses rues pavoisées, que c’en est par-fois un peu trop et que l’on semble oublier que la vraie lumière de Noël est dans la crèche, que c’est un enfant nouveau-né, faible et nu, comme il le sera encore sur la Croix. Les seules lumières qui accompagnèrent sa venue sont les chants des anges et les flambeaux des bergers. C’est peut-être pour réparer ce qui peut aujourd’hui nous apparaître comme une injustice que nous avons tant de joie à décorer nos maisons (et nos cœurs ?) et à fêter nos enfants, les authentiques porteurs «d’A-venir».Sautons maintenant par-dessus les jours qui suivent, mélange de joies, de doutes, de craintes jusqu’à la nécessité de l’exil pour fuir la violence et la sauvagerie des hommes. Nous voici arrivés à la Chandeleur, qua-rante jours après Noël,. C’est la fête des chandelles, de la lumière retrouvée. Nous célébrons la présentation de Jésus au Temple où le vieillard Siméon reconnaît en Jésus “la lumière Divine”.Ce bref aperçu d’un morceau de l’année liturgique nous montre combien l’Église est soucieuse de ses fidèles sachant qu’ils ont besoin de se ressourcer, de retrouver de la lumière et de la chaleur au milieu de leur quotidien pas toujours rose et parfois franchement sombre. ■

Jean-Philippe Gabelotaud

L’Église, chemin de lumières pour les hommesL’Église a depuis longtemps compris les bienfaits de la lumière sur la santé morale et physique de ses fidèles. Aussi a-t-elle parsemé le temps liturgique de célébrations, fêtes, solennités, toutes baignées de lumière, à l’image du mystère divin.

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LA LUMIÈRE DANSLA CÉLÉBRATION DES OBSÈQUESPourquoi, durant la célébration des obsèques, le cierge pascal est-il allumé ?Il est le symbole du Christ ressuscité, vainqueur de la mort, venu vivre en notre monde la vie même de Dieu, de telle sorte qu’en toute naissance nous reconnaissions que nous sommes Enfants de Dieu. Jésus est lumière pour notre monde et nous sommes invités à le suivre, en fils de lumière.A l’heure des séparations, des larmes, de l’ombre, sachons qu’avec le Christ ressuscité nous sommes habi-tés d’un amour qui ne peut mourir. C’est ce qu’indiquent les veilleuses allumées à la flamme du cierge pascal et déposées sur le cercueil : “Christ, joyeuse lumière, splendeur éternelle du Père, c’est lui qui ressuscite, c’est lui qui transfigure”. ■ Jacques Lamoureux

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POUR EN SAVOIR PLUS Sur la fabrication des vitraux, il existe une fiche très inté-ressante éditée par la mairie d’Orléans : http://archives.orleans-agglo.fr/arkotheque/client/amorleans/_depot_arko/articles/318/fiche-laissez-vous-conter-la-realisa-tion-d-un-vitrail-au-plomb_doc.pdf ou avec le flashcode ci-joint.

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Le maître verrier a deux matériaux principaux : le verre et la lumière. La réalisation d’un vitrail reste un long travail qui s’appuie sur des méthodes de fabrication traditionnelles qui ont peu varié depuis

le Moyen Âge. Le vitrail possède différentes fonctions : isolante, décorative ou encore narrative. Parfois, sa signi-fication reste mystérieuse - analogue à l’insondable com-plexité de notre existence - par tant de symboles qui y sont cachés. Entrer dans une église nous invite insensiblement à contempler. Mais que contemplons-nous ? La beauté de l’architecture ? Le silence qui nous envahit ou encore le reflet de cet espace au dedans de nous tel le château intérieur de Thérèse d’Avila ? Dans les églises de notre région la couleur des vitraux contraste avec l’uniformité de la pierre. Notre regard est d’autant plus attiré vers les couleurs et la lumière que l’église est sombre. Qui de nous n’a jamais admiré le reflet multicolore des rayons du soleil sur le mur et qui se déplace jusqu’à cibler telle ou telle statue ou lieu liturgique lors d’une célébration ? Quelles découvertes faisons-nous ? Quelles sensations éprouvons-nous de ces jeux d’ombre et de lumière ? Arrêtons-nous un instant. N’est-ce pas comparable à notre vie avec des jours monotones et d’autres lumineux. Laissons entrer la lumière que le maître verrier a maîtrisée pour imprimer sur le mur ces taches multicolores. Dans notre cœur, la lumière de nos rencontres imprime de la même manière des lueurs d’espoir ou de détresse, de joie ou de com-passion, ou d’attirance à nous élever. Encore aujourd’hui, nous pouvons admirer des vitraux modernes, offerts par telle ou telle famille, pour honorer leur église comme à Saint-Jean-de-la-Ruelle. ■ Pascale de Barochez

De la lumière, du verre, du silence et de la contemplation

■“EN REGARDANT TOUJOURS LA LUMIÈRE, ELLE FINIT PAR SE POSER SUR LE VISAGE, ELLE Y RESTE ET LE TRANSFIGURE.” (CHARLES SINGER)

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Vitrail de Saint-Jean-de-la-Ruelle : ce vitrail situé au-dessus des fonts baptismaux de l’église Saint-Jean-Baptiste représente le baptême. L’Esprit Saint sanctifie l’eau qui coule vers le baptistère et illumine tout être de sa lumière.

L’ange de Cléry : nos églises renferment des curiosités comme cet ange suspendu à la voûte d’une des chapelles de la Basilique de Cléry qui semble déjà chanter Noël !

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On entend de partout que tout part à vau-l’eau : on voit les attentats, le chômage, les radi-calisations, les rythmes de vie qui usent, la planète qui fatigue… Pour autant, le monde

est bon ! C’est un acte de foi de le dire. S’émerveiller de ce monde est une clé pour découvrir la paix intérieure, celle qui rend heureux.Le monde est bon ! Encore faut-il le voir et mettre plein phare sur ce qui est bon. Si nous arrivons à dilater suf-fisamment notre cœur pour y faire entrer le monde, si nous arrivons à élargir suffisamment notre regard pour lui donner ses vraies dimensions, si nous arrivons à être suffisamment amoureux du monde pour rendre amou-reux ceux qu’on croise, alors nous devenons “la lumière du monde” (Mt 5, 14).Dilater son cœur et élargir son regard est un chemin. C’est une transformation profonde, c’est même une conversion : se retourner de la marche ambiante pour rejoindre le souffle inouï de l’émerveillement. Et agir avec ce même élan créateur de bonté. ■

Père Olivier de Scitivaux

La lumière de la paix de BethléemC’est un évènement chrétien qui se déroule chaque année pendant la période de l’Avent. Allumée dans la grotte de la Nativité, à Bethléem, la lumière est rapportée à Vienne en Autriche, puis transmise de main en main partout en Europe. Elle constitue un symbole de paix et de fraternité, que l’on peut recevoir et diffuser.

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PETITE HISTOIRE “VRAIE”Une maman catéchiste avait réuni son groupe de KT dans l’église du village. La question du jour était : “Qu’est-ce qu’un saint ?” Un enfant levant les yeux vers un vitrail dans lequel jouait le soleil répondit : “Un saint, c’est un homme traversé par la lumière”.Tout était dit.

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d ’ U N e r I V e À L ’ A U T r e r e N c O N T r e d O S S I e r e N G A G é S P I r I T U A L I T é I N F O S P r A T I Q U e S c A r N e T P r I È r e ■

Je pense que ma curiosité trouve ses origines dans une description du système solaire, au cours d’une séance de catéchisme en 6e par le père François Charpentier, au lycée Pothier d’Orléans. J’ai été

émerveillé par l’ordonnancement des astres dans l’univers. Mais j’ai surtout été émerveillé par l’intelligence de l’homme à qui il est donné de comprendre les lois de notre ciel. Mon attrait pour les sciences a commencé. C’est vers elles que je me suis orienté, bien avant de vouloir être prêtre. Ces études scientifiques, chez le chrétien que je suis, m’ont permis de trouver une grande cohérence entre la démarche scienti-fique et la démarche contemplative. Après une dizaine d’années d’ordination, j’ai déployé ce goût du ciel dans un club. Au fil du temps, j’ai appris à affiner mon regard, à l’éduquer à l’obscurité pour discerner des détails infimes, comme la multitude de couleurs des étoiles, les nuances de chaque lune de Jupiter… trouver la nébuleuse cotonneuse blottie entre deux étoiles, rechercher les plus petits cratères possibles sur la Lune. Regarder, ça s’apprend ! Puis est venu le temps de photographier le ciel. Plus de 2 heures très tech-niques de réglage et de prise de vues où il faut veiller à ce

que le télescope compense bien la rotation de la Terre ! Il faut surmonter un certain nombre d’obstacles comme le froid, la buée, l’heure tardive. Mais à la fin, voici la récompense : la photo révèle des détails invisibles à l’œil, et montre les couleurs. Nous aimons la lumière : le soleil éclaire notre Terre, et met en valeur la beauté de la nature et ses magni-fiques couleurs. Oui, notre Terre est belle. Chrétiens, nous affirmons que le Christ est lumière. Mais nous faisons l’expé-rience de l’obscurité spirituelle, qui fait peur : la nuit obscure de Saint-Jean-de-la-Croix ! Mon expérience de l’astronomie me pousse à croire que la nuit permet de voir beaucoup de petites lumières spirituelles, à condition de savoir regarder. Elle élargit notre vision. Dans la création, nous sommes la conscience de l’Univers et il reste à notre intelligence de mettre cette beauté en musique afin de la porter dans notre action de grâce proclamée dans l’une des prières eucharis-tiques : “Ainsi, les anges innombrables n’interrompent jamais leur louange et unis à leur hymne d’allégresse avec la création toute entière qui t’acclame par nos voix, Dieu nous te chan-tons : Saint ! Saint ! Saint, le Seigneur, Dieu de l’Univers ! Le ciel et la terre sont remplis de ta gloire…” ■ Père Philippe Gauthier

Affiner son regard dans l’ombrePratiquer l’astronomie, est-ce pour s’émerveiller sur la beauté d’un ciel étoilé, interpréter et approfondir des descriptions scientifiques, comprendre la compléxite de l’univers ou louer la création ? Le père Philippe Gauthier, vicaire général, a accepté de faire partager aux lecteurs de Vent d’Ouest sa passion pour l’astronomie. Ph

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Nos escapades estivales nous amènent à décou-vrir de nombreux monuments : de jour, ils nous impressionnent par leurs dimensions, leurs sculptures, les dentelles de pierre... Mais

quand la nuit envahit le paysage, certains d’entre eux nous émerveillent par leurs illuminations : le pont du Gard devient mur d’escalade pour des hommes de lumière ; bardés de leds, ils semblent voler dans les airs. La “fête des lumières” à Lyon transfigure les bâtiments publics au grand bonheur des touristes et des Lyonnais. L’utilisation du laser offre une palette de couleurs plus lumineuses et variées les unes que les autres et, chaque été, Chartres et Orléans, près de chez nous, colorent la façade de leur cathédrale (telles les peintures origi-nales) et nous entraînent dans des évènements de l’his-toire locale ou évoquent des scènes de vie quotidienne. Chaque année, le 7 mai offre l’embrasement des tours de la cathédrale lors de la remise de l’étendard à Jeanne d’Arc. Les illuminations synchronisées aux musiques émerveillent les yeux et les oreilles.

La basilique de Cléry se pare de projecteursTout près de nous, les voûtes de la basilique de Cléry prennent un tout autre relief sous les projecteurs lors du concert de la chorale éphémère ou des spectacles

des fêtes mariales. Pendant trois années consécutives - 2012 à 2014 - l’intérieur de la basilique Notre-Dame de Cléry a été sublimé par des projections lumineuses au cours du spectacle sur Marie qui comportait vingt scènes bibliques. Sous éclairage, avec différentes couleurs évo-quant des sentiments de joie ou de tristesse interprétées par de nombreux acteurs bénévoles enthousiastes.Plus modestement, en 2015 et 2016, une exposition tem-poraire (visible de septembre à décembre) de tableaux sur l’Annonciation et la Visitation est mise en valeur par des projecteurs dans le déambulatoire. Fin décembre, la nef principale s’anime aussi grâce à la crèche vivante.Toutes ces manifestations ne peuvent exister qu’avec des équipes de bénévoles disponibles, sérieuses et com-pétentes grâce à leur technicité. C’est l’occasion de remercier ici toutes les personnes qui, très régulière-ment, s’investissent pour la beauté et la mise en valeur de notre patrimoine historique et religieux.De même que l’eau, la lumière est source de vie.Puisse notre foi s’en trouver renforcée. ■

Denise Faucheux et Andrée Javoy

Et que la lumière soit …

Vent

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En souvenir de nos vacances ensoleillées encore proches et des journées du patrimoine, de nombreuses découvertes dans notre beau pays nous incitent à la réflexion et au partage de nos trouvailles architecturales et artistiques.

Tout l’été, la cathédrale d’Orléans a fait revivrel’épopée de Jeanne d’Arc revisitée par Xavier de Richemont.

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Avant de rejoindre Cracovie, durant la première semaine, nous avons été reçus à Lublin, à la fron-

tière orientale de l’Union européenne. Nous y avons découvert une Pologne très accueillante et chaleureuse où nous étions attendus avec beaucoup d’impatience et un naturel déconcer-tant par des drapeaux et des chants français. Nous avons passé dans les familles des moments de convivialité extraordinaires autour de délicieux plats locaux, tout en parlant de la Pologne, du sens du pèlerinage.Nous avons aussi partagé avec les habitants de Lublin et Pulawy (à 50 km de Lublin) des temps forts : prière du matin, eucharisties, “Christothèque”, chemin de croix. Personnellement (Teddy), je comprends que nous allions à la messe, que nous écou-tions les Évangiles, les homélies mais les Polonais, eux, les vivent et sur-tout les mettent en pratique : “Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits frères, c’est à moi que vous les avez faites”. Oui, en Pologne nous étions le plus petit de ces frères et cela n’a fait que rendre

plus intenses et véritables toutes les célébrations que nous avons vécues : messes, temps de prière, chemin de croix…

Ne pas choisir la facilité, mais oser la fraternitéLa deuxième semaine s’est déroulée en présence des jeunes du monde entier à Cracovie et à Chabówka (à 70 km de Cracovie). Nous avons alterné entre les catéchèses sur la Miséricorde et les rencontres autour du pape. Ce dernier nous a interpe-lés : “Voulez-vous changer le monde ?”, Avant de nous exhorter à ne pas être des “chrétiens de canapé” (ou “des retraités prématurés”), qu’il faut sortir et nous mettre en route, ainsi nous pouvons tout changer “en met-tant nos crampons”.Le samedi, lors de la veillée, le pape François nous a invités à bâtir des ponts plutôt qu’à ériger des murs, à ne pas forcément choisir la faci-lité, mais à oser la fraternité. En signe de cette fraternité, nous avons formé un gigantesque pont humain : nous étions 2,5 millions de jeunes à nous tenir la main en silence, dont

35.000 Français et 165 Loiretains. Nous étions bien loin des images de guerre, de destruction entre les pays retransmises quotidiennement aux informations. Nous étions aux JMJ où l’on voit l’amour et la fraternité entre les peuples et nous vibrons à l’idée que c’est Dieu le moteur de ce très grand rassemblement.Nous avons vu, un à un, presque tous les drapeaux du monde flotter dans les airs comme pour nous rap-peler que nous sommes tous frères et que toute cette joie ne doit pas être gardée pour nous mais doit être partagée, annoncée, chantée et c’est peut-être ainsi que nous chan-gerons ce monde de guerre en un monde de paix. A travers les belles rencontres humaines, c’est une ren-contre avec le Christ que nous avons vécue. La fin de ces JMJ ne rime pas avec tristesse et retour au quotidien, mais elle nous pousse à être des acteurs jeunes et dynamiques de la Miséricorde. ■

Laurène, Pierre et Teddy

Bâtir des ponts plutôt qu’ériger des murs

Laurène, Pierre et Teddy, de l’aumônerie Kephas, ont participé, en juillet dernier, aux Journées mondiales de la jeunesse, en Pologne. Ils en sont revenus avec des souvenirs inoubliables, forts d’avoir vécu une expérience spirituelle et humaine très riches.

Comme ils l’ont fait en octobre au cours d’une messe à La Chapelle-Saint-Mesmin, les jeunes espèrent pouvoir organiser prochainement, à l’aumônerie, une soirée afin de rendre grâce mais aussi de par-tager, avec tous, les richesses humaines et spirituelles vécues en Pologne.

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Beaucoup de jeunes dans les rues de Cracovie.

Teddy et Benoît, entourés de leur famille d’accueil.

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S P I r I T U A L I T é


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En fêtant Noël, les chrétiens célèbrent “la lumière née de la lumière”. Le thème de la lumière est récurent dans la Bible : pas moins de 217 passages bibliques parlent de la lumière ! La

liturgie, elle aussi, aborde la question de la lumière, la liant aux grandes fêtes de Noël, mais aussi de Pâques. Le 2 février encore, à la Chandeleur, l’Église se sou-vient de ce que le vieillard Siméon reconnaît Jésus comme “la lumière qui se révèle aux nations” (Évangile de Saint-Luc 2, 32). Jésus lui même, par la plume de saint Jean dit : “Je suis la lumière du Monde” (Évangile de Saint-Jean 8, 12). Nous le voyons donc, d’une cer-taine manière, la lumière est ainsi personnifiée : elle est identifiée à Jésus.À chaque fois que la Bible parle de la lumière, elle est présentée comme ce qui va nous permettre d’y voir clair et de reconnaître ce qui est caché par les ténèbres ou l’obscurité. La lumière n’a donc d’intérêt que parce qu’elle révèle. Ainsi sommes-nous question-nés : “La lampe est-elle apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ?” (Évangile de Saint-Marc 4, 21). En cette période de l’Avent et de Noël, alors que nos villes vont se parer de lumières, laissons-nous illuminer par Jésus qui se fait homme afin de nous faire participer à sa divinité. ■ Père Olivier de Scitivaux

Lumière dans nos obscurités“Dans nos obscurités, allume le feu qui ne s’éteint jamais” chantent les nombreux jeunes qui, chaque année, se retrouvent pour des rassemblements de Taizé… Mais quelle est-donc cette flamme ?

LE SAVEZ-VOUS ?POURQUOI LE 25 DÉCEMBRE ? Au départ, les Saturnales commémorent le solstice d’hiver, marqué par la nuit la plus longue de l’année mais aussi, par voie de conséquence, par le retour de l’allongement des jours et, symboliquement, la victoire de la lumière sur les ténèbres. C’est donc tout naturelle-ment que l’on fête les promesses des futures récoltes, en honorant Saturne, dont la légende veut qu’il ait enseigné l’agriculture aux Romains lors d’un âge d’or mythique où les hommes vivaient égaux dans l’abondance. De la célé-bration du solstice d’hiver à celle du culte du soleil, il n’y a qu’un pas. Sans doute est-ce la raison pour laquelle la date du 25 décembre correspond, pour les Romains, à la célébration du Dieu Sol Invictus (Soleil Invaincu), assimilé à Mithra. Ce jour est connu comme dies natalis solis invicti, c’est-à-dire le “jour de naissance du Soleil Invaincu”. C’est en l’an 354 que le pape Liberus désigne officiellement la date du 25 décembre comme celle de la naissance du Christ, avec la célébration du “Natalis Invicti”. ■ Père Olivier de Scitivaux

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le carnet des mois d’août, septembre et octobre 2016Les informations mentionnées dans le carnet sont publiéesavec l’accord des familles.

■ Paroisses du secteur ouest d’Orléans

BAPTÊMESChaingy : Giulia Moneta, Antonin Damas, Romane EdyIngré : Liana Lefranc-Soulas, Inês Teixeira, Emmie Touati, Ewan et Enora Boissy, Camille De Gelis, Samuel Houget, Anton Harang-Ropars. La Chapelle-Saint-Mesmin : Léonie Davasse, Antoine Flouzat-Pirot, Amélie Hervé, Eden Piécourt, Jade Texier, Gagriel Wojciechowski, Soan Guillon, Eva Liard, Loëlya Lecoeuvre. Ormes : Noémie Ahache, Auguste Roose, Nino Hue, Alexis Cheneau, Gatien Huicq. Saint-Ay : Louis et Léa Voisin, Thomas Maligne, Lana Ferreira, Emerence LefèvreSaint-Jean-de-la-Ruelle : Enzo Venon, Belen Del Castillo Carhona, Mathis et Maëlyne Girard-Leclerq.

MARIAGESChaingy : Laura Dambreville et Alexandre Roulier, Géraldine Lepicier et Romain Moneta.Ingré : Jennifer Sautot et Maxime Desprez, Elodie Puard et Nicolas de Angelis.La Chapelle-Saint-Mesmin : Laetitia Sinnasse et Cyril Saverias, Ambre Godard et Antoine Brisset, Annabelle Lemerle et Benjamin Rouillon, Elodie Félix et David Tran.Ormes : Violaine Murciano et Christophe Rabillon, Laëtitia Moreno et Thomas Tazé. Saint-Jean-de-La-Ruelle : Amandine Cluzeau et Julien Herault, Lydie Lanballais et Luc Asselin, Katia Stoffel et Nicolas Dussart.

OBSÈQUESChaingy : Andrée Jouan née Bergue, Simone Poulin née Detais, Germaine Letrone née Chartier, Michel Lamothe, Alain Asselineau, Gérard Gervaise, Renée Rolland née Lachasse. Ingré : Valère Cornieres, Jean Savois, Luc-Marie David, Sacha Riflet, Monique Jamain née Pleyau, Michel LonlasLa Chapelle-Saint-Mesmin : Marie Cruz, Lucienne Laine née Bretonnet, Guy Grehier, Jean Bouche, Josiane Logez née Fardel, Solange Luizy née Bourgueil, Alain Grenouillon, Raymonde Danylko née Poirier, Josepha Lecoq née Cabre, Françoise Stotz née Escher.Ormes : Yves Rouilly, Roger Soulas, Jocelyne Pinsard née Pointereau (de Bucy-Saint-Liphard). Saint-Ay : Ginette Maillard-Pluvin, Gueret Ghislaine née Boitard, Brunet CamilleSaint-Jean-de-la-Ruelle : Bernadette Carton née Bau, Renée Thauvin née Oiseleur, François Giujuzza, Yolande Rosset née Philippe, Marie-Claire Renard née Daudin, Louis Bataille, Jeanine Fouqueau née Ribouleau, Annick Llorens née Rose, Simone Gentyl née Ridou, Simonne Dupont née Bonna, Madeleine Aubier née Bonne, Jeannine Nicolas née Brasseur.

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C A R N E T


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I N F O S P r A T I Q U e S


■ Paroisses du groupement de Cléry-Porte de Sologne

BAPTÊMES Ardon : Rafaël Bouchelaghem, Naël Noble, Romane Tessier.Cléry-Saint-André : Lola Morand, Angelo Allanic-Bosotti, Anna Chusseau–Dupont, Margaux Domenici, Abygaëlle Roblet, Léo Coupé.Ligny-le-Ribault : Zélie de Baudus.Méziéres-lez-Cléry : Hugo Fromentin.

MARIAGESArdon : Alisson de Schepper et Jonathan Riant.Cléry-Saint-André : Marie-Liesse de Robien et Edouard Britsch, Blandine Fougeron et Baudouin d’Huart.Jouy-le-Potier : Emilie Mayet et Laurent Malard, Perrine Nantois et David Sampaio.

OBSÈQUES Cléry-Saint-André : Nicole Poisson née Feuillâtre, Jude Césaire-Gédéon, Renée Gallon née Darbonville, Estelle Montigny née Renard, Jean Gazeaux, Marie Comte née Gayet, Denise Brunet née Chagot.Dry : Lionel Boury, Henriette Lesme née Malard, Raymonde Sockeel née Maniel.Jouy-le-Potier : Thérèse Berry née Goulet, Frédéric Darchis, Thierry Viloingt, Christian Renault.Ligny-le-Ribault : Bernard Davaine, Madeleine Peron née Mella, Roger Delorme, Annie Bouton née Cassart.

A L’AGENDA DENOS GROUPEMENTS PAROISSIAUX • Crèche vivante du jeudi 22 au samedi 24 décembre de 17 h à 19 h (19 h le 24), basilique de Cléry (voir page 2)

Célébrations de NoëlSamedi 24 décembre, messe de la Nuit- À Ingré, à Saint-Ay et à Saint-Dominique de Saint-Jean-de

la-Ruelle, à 18 h 30 ;- À La Chapelle-Saint-Mesmin, à 21 h ;- À Cléry à 19 h ; à Ligny-le-Ribault à 21 h 30

Dimanche 25 décembre, messe du jour- À Mareau-aux-Prés à 10 h 30 (pas de messe à Cléry)- À Ormes et à Chaingy, à 10 h 30.

Mercredi des Cendres, 1er mars 2017- A La Chapelle-Saint-Mesmin, à 15 h ; à Saint-Jean-

Baptiste de Saint-Jean-de-la-Ruelle à 18 h 30 et à Ingré à 19 h.

- A la chapelle de Villecante, à 10h15, à 15h à Cléry et à 19h à Ardon.

L’ÉGLISE VOUS ACCUEILLEVOUS ARRIVEZ, FAITES-VOUS CONNAÎTRE !Vous voulez préparer le baptême de votre enfant ; vous envisagez de vous marier ; l’un de vos proches est décédé ; vous souhaitez connaître les horaires des messes, confier un souci, une intention de prière, prendre rendez-vous avec un prêtre, n’hésitez pas !

■ Pour les paroisses du secteur Orléans :Permanence d’accueil au presbytère de la chapelle Saint-Mesmin, 25, rue du Parc, du lundi au vendredi de 9 à 12 h (le samedi, sur rendez-vous), par Isabelle Compin, assistante pastorale, joignable par téléphone au 02 38 43 80 43 (en cas d’absence, possibilité de laisser un message sur répondeur), ou par courriel à [email protected] informations paroissiales sont diffusées par la feuille Eole et consultables sur le blog des groupe-ments paroissiaux :■ La Chapelle-Saint-Mesmin :http://blogsaintmesmin.blogspot.fr■ Ingré - Ormes - Bucy : http://blogstloup.blogspot.fr■ Saint-Jean-de-la-Ruelle : http://blogstjeanruelle.blogspot.fr

■ Pour les paroisses du groupement de Cléry-Porte de Sologne :La permanence assurée tous les matins au presbytère de Cléry est provisoirement suspendue.Pour vous adresser au Groupement paroissial, merci de privilégier les e-mails à l’adresse : [email protected]. En cas d’impossibilité de nous joindre par e-mail, vous pouvez appeler le 02 38 45 70 05, de préférence le mardi et le vendredi de 10 h à 12 h.Les informations paroissiales diffusées par la feuilledu dimanche sont consultables sur le blog du groupe-ment paroissial : http://notredamedeclery.blogspot.fr

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C A R N E T


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P r I È r e

Ç A S e PA S S e c H e Z N O U S F I N A N c e r N O T r e é G L I S e d O S S I e r r e N c O N T r e S P I r I T U A L I T é c A r N e T d é T e N T e - P r AT I Q U e P r I È r eSeigneur, que ce cierge que je fais brûler, soit lumière

Pour que tu m’éclaires dans mes difficultés et mes décisions.Qu’il soit feu pour que Tu brûles en moi

tout égoïsme, orgueil et impuretéQu’il soit flamme pour que Tu me réchauffes le cœur.

Je ne peux pas rester longtemps dans ton église,En laissant brûler ce cierge,

c’est un peu moi que je veux Te donner.Aide-moi à prolonger ma prière

dans les activités du jour.

Amen

Sylv

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MERCI À TOUS NOS ANNONCEURS


d’une rive À l’autre p. 4 rencontre p. 5 … · pour saint-jean-de-la-ruelle ......

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