QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 5327 DU JEUD. 9 - VEND. 10 - SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010 - PRIX : 100 UM

HORIZONSHORIZONSHORIZONSHORIZONSHORIZONSHORIZONSImsakia

du jeudi 29 Ramadan:

El Maghreb 7h18 mnEl Imsak 5h16 mn

OPÉRATION RAMADAN Mission

accomplie

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Le président de la République

félicite ses homologues du

Tadjikistan, de la République

Populaire Démocratique de Corée

et de Bulgarie

LLe président de la République, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, a adressé des messages de félicitations à seshomologues du Tadjikistan, Monsieur Imomali

Rahmanov, de la République Populaire Démocratique de Corée,Monsieur Kim Jong Il et de la République de Bulgarie, MonsieurGueorgui Parvanov, à l'occasion de la fête nationale de leurs pays.Dans ses messages, le président Mohamed Ould Abdel Aziz

renouvelle sa volonté de toujours œuvrer au développement desrelations de coopération existant entre la Mauritanie et ces diffé-rents. � LIRE PAGE 2

LLe président de la République,Monsieur Mohamed Ould

Abdel Aziz, a accordé, mercredi, lagrâce présidentielle à 35 islamistesdétenus, condamnés ou en instancede jugement dans des affaires deterrorisme, à l’occasion de la fêted’El Fitr marquant la fin du moisbéni du Ramadan.

Le ministre de la Justice, Me.Abidine Ould El Kheïr, a lu devantla presse le communiqué portant lagrâce présidentielle et a préciséqu’elle intervient conformément àl’esprit de tolérance auquel le chefde l’Etat avait appelé au début dumois du Ramadan béni.Le ministre a affirmé, au cours

d’un point de presse, que le prési-dent de la République présente sesfélicitations aux personnes concer-nées par cette mesure de grâce, qu’ils’engage à leur prêter assistance etles convie à parfaire leur intégrationau sein de la société dans un climatde tolérance, de respect et d’huma-nisme. � LIRE PAGE 2

A L’OCCASION DU FITR BÉNI,

Grâce présidentiellepour 35 islamistes

La fête du Fitr, Vendredi

LLa fête d’El Fitr, marquant la fin du mois béni du Ramadan, seracélébrée ce vendredi en Mauritanie. Ainsi en a décidé la com-

mission nationale d’observation du croissant lunaire, au terme d’uneréunion marathon à Nouakchott, au cours de laquelle elle n’est pasarrivée à réunir des témoignages de poids au sujet de l’apparition ducrossant annonçant le mois de Chawal.

LIRE LE COMMUNIQUÉ EN PAGE 2

UUne table ronde sur le finan-cement de l'Ecole des mines

de Mauritanie, s’est ouverte mer-credi à Nouakchott.Présidant la cérémonie d’ouver-

ture de cette Table ronde, le minis-tre de l'Industrie et des Mines, M.Mohamed Abdallahi Ould Oudaa, aprécisé que l'école à créer permettrala formation de 30 à 50 techniciens

dans les spécialités relatives à l'ex-ploitation minière et entre 25 et 35ingénieurs dans différentsdomaines, dont notamment la géo-logie, l'électromécanique et lesmines.Il a souligné que ce projet requiert

près de 18 millions de dollars pourla création d'une école d'ingénieursà Nouakchott et d'un centre de for-mation de techniciens à Akjoujt. Il aprécisé que la formation effectivecommencera début 2013.Le ministre a, par la suite rappelé

que le secteur minier a connu der-nièrement un bond qualitatif, maté-rialisé par le développement de laproduction de l'or, du fer et ducuivre ainsi que l'intensification desprogrammes d'exploration minièreet les indices positifs enregistrés, letout dans un climat d'investissementincitatif marqué par la transparenceet la justice. � LIRE PAGE 3

Une Ecole des mines en Mauritanie en 2013SANTÉ

L'OMVS fait don de 200.000 moustiquaires imprégnées

LLe ministère de la Santé a reçu de l'Organisation de Mise en Valeur duFleuve Sénégal (OMVS) une quantité de 200.000 moustiquaires

imprégnées dans le cadre du Programme d'appui de cette organisation auxpays membres. Cet appui consiste à ce que l'OMVS offre à chacun des paysmembres un total de 775.000 moustiquaires imprégnées destinées à contri-buer à la lutte contre le paludisme. Le lot de moustiquaires a été remis mer-credi à Nouakchott par le Haut Commissaire de l'OMVS, M. MohamedSalem Ould Merzoug au ministre de la Santé, Dr Cheikh El Moctar OuldHorma Ould Bebana. Dans un mot prononcé à cette occasion, le ministre dela Santé a indiqué que ces moustiquaires joueront un rôle important dans lacampagne lancée par son département en vue d'éradiquer le paludisme.�

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PAGE 2/HORIZONS N° 5327 DU JEUDI 9 - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010

ActualitésActualités

Le président de la République

félicite son homologue du Tadjikistan

Le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé le message de félici-tations qui suit à son homologue du Tadjikistan, Monsieur Imomali Rahmanov, à l'occasion de la fêtenationale de son pays: "Monsieur le président,A l'occasion de la fête nationale de votre pays, il m'est agréable de vous adresser mes chaleureuses

félicitations ainsi que mes meilleurs voeux de santé et de bonheur pour vous même, de progrès et deprospérité pour votre peuple ami.Je saisis cette occasion pour vous renouveler notre volonté de toujours oeuvrer pour développer et ren-

forcer les relations de coopération existant entre le Tadjikistan et la Mauritanie.Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de ma très haute considération.

Mohamed Ould Abdel Aziz".

Le président de la République

félicite son homologue nord coréen

Le président de la république, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé, le message de félici-tations qui suit à Monsieur Kim Jong Il, président de la République Populaire Démocratique de Corée,à l'occasion de la fête nationale de son pays: "Monsieur le Président,A l'occasion de la fête nationale de votre pays, il m'est agréable de vous adresser mes chaleureuses

félicitations ainsi que mes meilleurs voeux de santé et de bonheur pour vous même, de progrès et deprospérité pour le peuple de la République Populaire Démocratique de Corée ami.Puissent les relations de coopération existant entre les deux pays se développer et se renforcer toujours

davantage.Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de ma très haute considération.

Mohamed Ould Abdel Aziz".

Le président de la République

félicite son homologue bulgare

Le président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé, le message de félici-tations qui suit à Monsieur Gueorgui Parvanov, président de la République de Bulgarie, à l'occasion dela fête nationale de son pays: "Monsieur le président,A l'occasion de la fête nationale de votre pays, j'ai le grand plaisir de vous adresser mes chaleureuses

félicitations ainsi que mes meilleurs vœux de santé et de bonheur pour vous même, de progrès et de pros-périté pour le peuple bulgare ami.Je forme également des voeux sincères pour que les relations de coopération unissant nos deux pays

se développent et se renforcent toujours davantage.Je vous prie d'agréer, Monsieur le président, l'expression de ma très haute considération.

Mohamed Ould Abdel Aziz".

LLe président de la République,Monsieur Mohamed Ould Abdel

Aziz, a accordé, mercredi, la grâce prési-dentielle à 35 islamistes détenus, condam-nés ou en instance de jugement dans desaffaires de terrorisme, à la veille de la fêted’El Fitr marquant la fin du mois béni duRamadan.Le ministre de la Justice, Me. Abidine

Ould El Kheïr, a lu devant la presse le com-muniqué portant la grâce présidentielle et aprécisé qu’elle intervient conformément àl’esprit de tolérance auquel le chef de l’Etatavait appelé au début du mois du Ramadanbéni.Le ministre a affirmé, au cours d’un point

de presse, que le président de la Républiqueprésente ses félicitations aux personnesconcernées par cette mesure de grâce, qu’il s’engage àleur prêter assistance et les convie à parfaire leur intégra-tion au sein de la société dans un climat de tolérance, derespect et d’humanisme.Ce point de presse s’est déroulé en présence du minis-

tre des Affaires islamiques et de l’Enseignement originel,M. Ahmed Ould Neïnni et d’un parterre d’oulémas quiont participé au dialogue avec les prisonniers salafistes.Cette mesure de grâce a concerné les personnes sui-

vantes :- Mohamed Lemine Ould Cheikh Ahmed Ould B’Neijara- Cheikhna Ould Mohamed Yeslem- Ahmed Ould Isselmou- Moulaye El Hacène Ould Yahya- Haroune Ould H’Bib- Mohamed Salem Ould Abderrahmane- Ahmed Ould El Hadi dit Abou Zohra- Ahmed Ould Mohamed Sidiya- Brahim Ould Ahmed - Mohamed El Moustapha Ould Abdel Kader- Mohamed Salem Ould Mohamed Lemine dit El Majliss- Cheikh Brahim Ould Hamoud- Sid’Ahmed Ould Slama

- Hassane Ould Ben Ich- Brahim Ould Ely Ould Daoud

Détention preventive:- El Mamy Ould Mohamed Ethmane- Cheikh Ould Sabar- El Hadramy Ould Bahia- Mohamed Abdallahi Ould El Hacène dit Dellahi- Teyeb Ould Sid’El Moctar- Mome Ould Mohamed - Mohamed Ould Cheikh dit Cheyakh- El Ghazali Ould Ali- Cheikh Mamadou Bâ- Lemrabott Ould Mohamed Vall- Ali Ould Mohamed Ghoulam- Mohamed Lemine Ould El Fadhel dit Lemana- Ebaye Ould Mohamed Lemine dit Bouke- Cheikh Ould Mohamed Lemine Ould Sbai- Ebaye Ould Cheikh Ould H’Meymod - Ahmed Ould Tijani- El Hafedh Ould Cheikh- Ahmed Ould Mohamed - Mohamed Ghali Ould Yengé- Sidi Baba Ould Sidi Mohamed Ould Sidi Baba. �

A L’OCCASION DU FITR BÉNI,

Grâce présidentielle pour 35 islamistes

La fête du Fitr, Vendredi

La fête d’El Fitr, marquant la fin du mois béni du Ramadan, sera célébréece vendredi en Mauritanie. Ainsi en a décidé la commission nationale d’ob-servation du croissant lunaire, au terme d’une réunion marathon àNouakchott, au cours de laquelle elle n’est pas arrivée à réunir des témoi-gnages de poids au sujet de l’apparition du crossant annonçant le mois deChawal. Aussi, jeudi, 10 septembre 2010 est une journée de jeun qui clôturele ramadan et le premier Chewal (jour de la fête d'El Aïd El Fitr) sera le ven-dredi 11 septembre 2010. Par ailleurs, le directeur de l'orientation islamique,M. Sidi Mohamed Ould Chewaf, a précisé que la commission a établi lavision du 1er jour du Ramadan le mercredi 10 août, après avoir dépêché unemission dans la localité où a eu lieu l'observation du croissant du début duRamadan. Sur la foi de cette vision, il convient de payer une journée du moisdu ramadan pour ceux qui n'auront pas observé le jeun le mercredi 10 août2010.

Notre pays commémore

la journée mondiale de lutte

contre l'analphabétisme

La Mauritanie a célébré, hier mercredi, à l'instar des autres pays de la com-munauté internationale, la journée mondiale de lutte contre l'analphabétisme,décrétée par le conseil exécutif de l'Unesco lors de sa 4ème réunion tenue en1966. Célébrée dans notre pays sous le thème de "alphabétiser et consoliderla place de la femme", cette journée consacre une prise de conscience dumonde de l'importance des défis que posent le phénomène de l'analphabé-tisme et ses répercussions négatives sur l'homme. Dans un mot prononcépour la circonstance, le ministre des Affaires islamiques et de l'Enseignementoriginel, M. Ahmed Ould Neïnni, a indiqué que la commémoration de cettejournée favorise l’émergence d'une opinion publique internationaleconsciente du danger de l'analphabétisme et de la nécessité de le contrer. Leministre a indiqué que "le président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a ouvert des perspectives prometteuses pour notre peupledans tous les domaines pour garantir l'ancrage des valeurs démocratiques dejustice et d'égalité et promouvoir les ressources de l'Etat, les rationaliser,élever le niveau de vie des citoyens et impliquer toutes les franges de lasociété dans l'oeuvre de construction nationale". Le ministre a rappelé les réa-lisations accomplies par le gouvernement en matière d'alphabétisationcomme l'ouverture de 300 classes sur l'ensemble du territoire national etl'appui de 300 cheikhs de mahadra et imams de mosquées, sans compter lesmissions de la "Daawa" qui sont dépêchées tant à l'intérieur qu'à l'extérieurdu pays pour éclairer la société et organiser des forums islamiques et scien-tifiques.

CSA90 000 nécessiteux ont bénéficié

des distributions gratuites

Le commissariat à la Sécurité alimentaire (CSA) a achevé mercredi soir lesopérations de distribution gratuite de produits alimentaires (riz, sucre, huileet dattes) lancées au début du mois béni du Ramadan au profit de quelques90 000 personnes. Dans un mot pour la circonstance, M. Cheikh Ould Behey,directeur de l'Aide humanitaire au commissariat, a souligné que les opéra-tions de distribution gratuite ont englobé 15 000 familles dans 7 moughataasde la capitale suivant la répartition ci-après:Teyarett 1490 familles;Toujounine 1802 "Dar Naim 1964 "Arafat 3285 "Riyadh 1364 "Sebkha 2041 "El Mina 3055 "Le directeur de l'Aide humanitaire a ajouté que cette action s'inscrit dans le

cadre des efforts du gouvernement pendant le Ramadan au profit des citoyensles plus démunis afin d'atténuer leurs souffrances conformément aux instruc-tions du président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Ila indiqué que la méthode suivie pour déterminer les bénéficiaires a étémarquée par la transparence. Des commissions au niveau des moughataas ontveillé sur l'opération. Les autorités administratives et municipales ainsi queles organisations de la société civile, y étaient également représentées.L'opération a profité à quelque 90 000 personnes nécessiteuses.

OPÉRATION RAMADAN :Mission accomplie

L'opération Ramadan, qui profite à 800 000 personnes sur l'ensemble duterritoire national, a pris fin hier, mercredi. L’opération, que les pouvoirspublics ont lancée sur instructions du président de la République, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz, avait pour objet de rendre disponibles les pro-duits alimentaires les plus consommés en ce mois béni à des prix réduits. Aucours de l'opération, dont l'enveloppe financière a atteint plus d'un milliardd'Ouguiyas, 554 boutiques ont été ouvertes sur l'ensemble du territoire natio-nal. Plus de la moitié, soit 230 ont été ouvertes à Nouakchott dont 40 desti-nées à la vente en demi gros. Chaque boutique est dimensionnée pour servir250 familles par jour à l'intérieur du pays et à 200 quotidiennement àNouakchott. L'impact social au niveau de la capitale est très important. C'estainsi que 47% de la population en ont bénéficié, soit 226 304 habitants surune population de 700 000 et 24% à l'intérieur, soit 471 000 personnes surune population estimée à 2 millions d'habitants hors Nouakchott. Ainsi, lesquantités suivantes ont été disponibilisées au cours du mois béni: 5.832.500Kg de riz; 4.655.000 Kg de sucre; 1.789.300 litres d'huile de table et 258.000Kg de lait en poudre. Selon les responsables de l'opération, chaque famille apu épargner 20.300 Ouguiyas sur ses achats pendant ce mois, en plus de l'ou-verture de 300 opportunités d'emploi au profit des jeunes.

HORIZONS N° 5327 DU JEUDI 9 - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010/PAGE 3

ActualitésActualités

LLe ministre de l'Industrie etdes Mines, M. Mohamed

Abdallahi Ould Oudaa, a indiquéque le secteur minier a connu der-nièrement un bond qualitatif, maté-rialisé par le développement de laproduction de l'or, du fer et ducuivre ainsi que l'intensification desprogrammes d'exploration minièreet les indices positifs enregistrés, letout dans un climat d'investissementincitatif marqué par la transparenceet la justice.Le ministre, qui ouvrait une table

ronde sur le financement de l'Ecoledes mines de Mauritanie, mercredià Nouakchott, a précisé que la poli-tique de mauritanisation des fonc-tions suivie par le gouvernement,sur orientation du président de laRépublique, Monsieur Mohamed

Ould Abdel Aziz, permettra auxMauritaniens d'occuper la plupartdes postes.Il a expliqué que cet objectif ne

sera atteint que par la mise en placede mesures d'accompagnementcomme la formation d'un cadrehumain (ingénieurs, techniciens)capable de gérer les installationsminières.Le ministre a précisé que l'école à

créer permettra la formation de 30 à50 techniciens dans les spécialitésrelatives à l'exploitation minière etentre 25 et 35 ingénieurs dans diffé-rents domaines, dont notamment lagéologie, l'électromécanique et lesmines.Il a souligné que ce projet requiert

près de 18 millions de dollars pourla création d'une école d'ingénieurs

à Nouakchott et d'un centre de for-mation de techniciens à Akjoujt. Il aprécisé que la formation effectivecommencera début 2013.M. Mohamed Abdallahi Ould

Oudaa a considéré que le projetconstitue un bon exemple du parte-nariat entre les secteurs public etprivé, signalant que son exécutionest prise en charge, outre l'Etat mau-ritanien, par un groupe de sociétésminières et les partenaires au déve-loppement de la Mauritanie.Le coordinateur du projet a, de

son côté, présenté un exposé sur lesecteur minier en Mauritanie, sonimportance pour l'économie natio-nale et le marché du travail et sonétude de faisabilité.Ont pris part à la table ronde des

représentants de la fondation Ludayfor Africa, de TAZIAST, de laSNIM, de MCM, de la Com-mission européenne, de la Coopé-ration espagnole, de la GTZ, del'ambassade du Japon, de l'ambas-sade de France et de la fondationBouamatou.La cérémonie d'ouverture a eu

lieu en présence des ministres desAffaires économiques et duDéveloppement; de l'Enseignementsecondaire et supérieur ainsi que decelui de l'Emploi, de la Formationprofessionnelle et des Technologiesnouvelles en plus du secrétairegénéral du ministère de l'Industrieet des Mines. �

Une Ecole des mines en Mauritanie en 2013

LLe ministère de la Santé a reçude l'Organisation de Mise en

Valeur du Fleuve Sénégal (OMVS)une quantité de 200.000 mousti-quaires imprégnées dans le cadre duProgramme d'appui de cette organi-sation aux pays membres.Cet appui consiste à ce que

l'OMVS offre à chacun des paysmembres un total de 775.000 mous-tiquaires imprégnées destinées àcontribuer à la lutte contre le palu-disme.Le lot de moustiquaires a été

remis mercredi à Nouakchott par leHaut Commissaire de l'OMVS, M.Mohamed Salem Ould Merzoug auministre de la Santé, Dr Cheikh ElMoctar Ould Horma Ould Bebana. Dans un mot prononcé à cette

occasion, le ministre de la Santé aindiqué que ces moustiquaires joue-ront un rôle important dans la cam-pagne lancée par son départementen vue d'éradiquer le paludisme.Pour sa part, le ministre de

l'Hydraulique et de l'Assainis-

sement, M. Mohamed Lemine OuldAboye Ould Cheikh El Hadrami, aprécisé que cette aide répond auxorientations du président de laRépublique, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, visant à améliorerles conditions de vie et de santé descitoyens, surtout en ce qui concernel'élimination du paludisme.Les précédentes campagnes de

distribution des moustiquairesimprégnées offertes par l'OMVSavaient ciblé les habitants des zonesfluviales à raison d'une mousti-quaire par famille possédant unenfant de moins de 5 ans.La présente campagne couvrira

d'autres zones plus exposées aupaludisme et permettra d'allouerdeux moustiquaires par famille. �

SANTÉ

L'OMVS fait don de 200.000 moustiquaires

imprégnées

LLa localité de "Ain EhelTaya", relevant de la mou-

ghataa d'Atar, a enregistré, mardiaprès-midi, de fortes pluies qui ont

entraîné, selon l'adjoint au mairede la commune, M. Khal Ould ElySalem, des dégâts matériels dontl'effondrement de 30 maisons,

suite au ruissellement des eaux quiont inondé la majeure partie duvillage.Dans ce cadre, le wali de l'Adrar,

M. Sall Seydou, a effectué unevisite dans la localité où il s'estinformé de l'ampleur des dégâtscausés par les pluies.Les autorités administratives de

la wilaya avaient constitué, à cesujet, une cellule d'interventiond'urgence conduite par le wali poursuivre la situation des populations.Une commission chargée de

recenser les dégâts subis par lespopulations a été aussi mise enplace. �

INTEMPÉRIES

Des dégâts à Ain Ehel Taya

ASSOCIATIONS DES PARENTS D'ÉLÈVES

Améliorer le rendement

pédagogique

Le rôle des parents d'élèves est essentiel et indispensable dans ladynamisation de l'action pédagogique pour obtenir un meilleur ren-dement au profit des générations futures.L'éducation constitue l'un des piliers du développement, car

représentant un facteur de formation des ressources humaines et deleur réhabilitation pour la réalisation d'un développement écono-mique et social durable. Cela est dû au fait que l'enfant acquiert, àtravers l'exercice de ses droits essentiels à l'éducation et à l'ensei-gnement, des connaissances, des compétences et des comporte-ments qui influent profondément sur l'éclosion de ses facultés, l'an-crage dans son esprit de valeurs culturelles et sociales et le renfor-cement de l'ouverture sur le monde extérieur.Les responsables éducatifs commencent à comprendre que le

contact entre l'école et les parents d'élèves constitue l'une des condi-tions essentielles pour le développement de l'école mauritanienne.Aussi, plus l'intérêt manifesté par les parents à l'école est grand, plusl'amélioration de la qualité du système pédagogique sera assurée,indiquent des témoignages recueillis auprès des directions de l'en-seignement fondamental et secondaire. L'action des parents au seindes écoles s'effectue à travers les associations et les unions qui lesreprésentent à tous les échelons de l'enseignement.Il est connu que les associations des parents d'élèves sont des

organisations non gouvernementales qui ont pour but de protégerles droits matériels et moraux communs aux parents d'élèves. Ellesregroupent exclusivement les parents d'élèves et les personnes assu-mant une responsabilité juridique vis-à-vis d'un élève ou plus.Pour la réussite des missions incombant à ces associations, il est

impératif que ces dernières maintiennent le contact avec le systèmeéducatif du plus bas niveau (écoles, collèges du village) au plus hautniveau (ministère, services chargés de l'action éducative).La question qui se pose aujourd'hui avec insistance est de savoir

si l'Union nationale des associations des parents d'élèves et d'étu-diants a bien pu occuper la place qui lui revient et si elle est parve-nue à devenir un partenaire digne de ce nom dans l'action pédago-gique.C'est ce que nous essayerons de voir à travers un bref aperçu his-

torique sur les associations des parents d'élèves en Mauritanie. Dans la plupart des pays, le contexte juridique et le développe-

ment socio pédagogique déterminent, dans une grande mesure, lanature des associations des parents d'élèves et les activités qu'ellesmènent. En Mauritanie, la vie de ces associations a été marquée par trois

étapes distinctes.Au cours de la première étape s'étendant de la période coloniale

aux premières années d'indépendance, les associations de parentsd'élèves étaient presque inexistantes. Malgré cela, certaines per-sonnes étaient désignées comme étant des représentants de parentsd'élèves, souvent sans la connaissance de ces derniers, le choix étanteffectué par la direction de l'établissement scolaire en question.La deuxième étape couvrant la période allant de la fin des années

soixante à la réforme de 1999 a connu la création d'associationslocales de parents d'élèves et des unions au niveau départemental etrégional, souvent suivant instruction des autorités politiques et desacteurs sociaux. Cette période a été marquée par des cycles desécheresse et de désertification qui ont conduit à une sédentarisa-tion accélérée, encourageant ainsi de grands nombres de parents àinscrire leurs enfants à l'école.L'étape actuelle est, quant à elle, marquée par la dernière réforme

du système éducatif, instaurée par la loi 99/012 en date du 26 avril1999 et qui insiste sur la nécessité d'impliquer les associations deparents d'élèves à la cinception des programme, de développementdu système pédagogique à tous les niveaux et dans les différentstypes d'enseignement. C'est pourquoi cette période est considérée comme celle qui a

connu le plus grand développement des associations de parentsd'élèves dont l'influence s'étend désormais à tous les niveaux et ce,grâce à la mise en place d'un cadre juridique soutenu par unevolonté politique et une dynamique sociale oeuvrant pour le déve-loppement de ces organisations en tant qu'outil indispensable pourla bonne marche de l'action éducative dans le pays.M. Mahmoud Ould M'Bareck, président du bureau national des

associations d'élèves et d'étudiants indique, dans ce cadre, que sastructure a accompagné toutes les étapes relatives à la réforme dusystème pédagogique dans le pays ainsi que toutes les activitéspédagogiques organisées par le département de l'Education natio-nale pour dynamiser l'action pédagogique et sensibiliser les acteurssur les innovations pédagogiques.Il a ajouté que son association organise annuellement des cam-

pagnes de sensibilisation pour mobiliser les parents dans les villeset les campagnes sur la nécessité de jouer le rôle qui leur revientdans l'action pédagogique.Le président du bureau national des associations d'élèves et d'étu-

diants a, enfin, précisé que 4 missions de son organisation quitte-ront Nouakchott, lundi prochain à destination des différenteswilayas du pays pour prendre contact avec les autorités administra-tives, pédagogiques et municipales ainsi qu'avec les bureaux desassociations des parents d'élèves avant la prochaine rentrée sco-laire.�

Saad Bouh Ould Bouna

PAGE 4/HORIZONS N° 5327 DU JEUDI 9 - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010

ActualitésActualités

LLa dynamique des opérationsculturales (sarco-binage, dés-

herbages, repiquage et démariages)se poursuit normalement dans l’en-semble de la zone agropastoralepour les derniers semis.L’aspect général des cultures est

jugé satisfaisant et le cycle se pour-suit normalement à la faveur desbonnes conditions pluviométriques.Contrairement à la précédente

décade, la troisième du mois d’août2010 a été marquée par une baissede régime pluviométrique sur l’en-semble du pays. La plupart des sta-tions suivies n’ont enregistré que 2à 3 jours de pluie, contre 6 joursdurant la deuxième décade du mois

d’août de la même année et 8 joursde pluie à la même période en 2009.Cependant, quelques quantitésexceptionnelles ont été enregistréeset ont même provoqué des inonda-tions dans certaines localités duGorgol (70mm) et du Guidimakha(Gouraye 102 mm). D’une manièregénérale, les cumuls pluviomé-triques décadaires ont varié entre 15mm à Maghtaa Lahjar en unejournée et 106 mm à Gouraye en 2jours.Malgré ces pics isolés, la troi-

sième du mois 2010, ils oscillententre 5,7mm à Zouerate en deuxjours et 630mm à Gouraye en 17jours de pluie. Malgré une baisse

d’activités pluviométrique observéeau cours de cette décade, une situa-tion pluviométrique au 31 août 2010demeure satisfaisante dans l’ensem-ble.Par rapport à 2009, quelques

poches déficitaires existent notam-ment au Guidimakha dans le dépar-tement de Sélibaby et de OuldYengé, au Hodh Charghi (Djiguéniet Oualata) et au Hodh El Gharbi àTamchakett, au Brakna (Aleg etMaghtaa Lahjar) et au Trarza (KeurMacène).Par rapport à la normale,seuls l’extrême sud de Djiguéni, ledépartement de Oualata et le Norddu Brakna sont déficitaires. Lenombre de jours de pluie est facteurimportant pour qualifier la réparti-tion temporelle des pluies,la duréede la saison ainsi que la durée desséquence sèches observées pendantla période concernée par les prévi-sions saisonnières (juillet-aout-sep-tembre).Le maximum du nombre de jours

de pluies a été observé dans leslocalités sud des wilayas du HodhGharbi Assaba, Guidimakha etGorgol et le minimum dans leswilayas Nord du pays.Cette bonne répartition tempo-

relle a permis un développementnormal des cultures.A la faveur des bonnes conditions

pluviométriques, le tapis herbacécontinue de se développer, de sedensifier et poursuit son ascensionvers les limites Nord et l’ensemblede la zone agropastorale. Les ruminants pâturent sans pro-

blème et leur abreuvement se fait auniveau des mares temporaires etbassins de rétention qui sont actuel-lement ben remplies.

L’état des cultures est satisfaisant

Quant à leur état d’embonpoint, ilest satisfaisant dans l’ensemble eton note une reprise des productionsanimales (lait). Le mouvement deretour des transhumants est tou-jours observé.La dynamique des opérations cul-

turales (sarco-binage, désherbages,repiquage et démariages) se pour-suit normalement dans l’ensemblede la zone agropastorale pour lesderniers semis.L’aspect général des cultures est

jugé satisfaisant et le cycle se pour-suit normalement à la faveur desbonnes conditions pluviométriques.Ainsi, pour les cultures pluviales,les stades sont variés, les plusavancés au 31 août 2010 sont lestade de nouaison épiaison chez lesorgho du cycle court, et montaisonchez les variétés à long cycle.Le maïs pluvial est au stade de

montaison. Dans certaines localités,son développement est ralenti parles excès d’eau (moughataa deM’Bout). Quant aux légumineuses,l’arachide est en début de gynopho-risation et le niébé est en début deformation des gousses.D’une manière générale, les cul-

tures pluviales à la date du 31 Août2010 sont dans un confort hydrique

avec un indice de satisfaction avoi-sinant les 90%.Les réserves en eau du sol se sont

beaucoup améliorées en fin dedécade, plus la remontée capillairedu FIT du remplissage de la nappephréatique dans certaines localitéspeuvent à elles seules assurer lesbesoins des cultures au cours de laprochaine décade.Les conditions agro-climatiques

sont favorables au bon développe-ment des cultures.Les conditions météorologiques

sont favorables à des activités plu-vio-orageuses à fortes sur la quasi-totalité des régions au cours de lapériode du 2-07 septembre à sep-tembre 2010.Après cette date, un retrait du FIT

sera observé ainsi qu’un affaiblisse-ment des activités orageuses sur lecentre et toute la bande sud du pays.Il a noté que les conditions

hydriques sont favorables pour uneéventuelle formation des essaims. Ilfaut songer à des cultures de relaiset plusieurs sarclages sont néces-saires. Les équipes de surveillanceet de traitement sont déjà pré posi-tionnées dans la zone agropastoraledu pays et les services du Centrenational de lutte anti aviaire(CNLA) sont en train de prospecterla zone de Lemgheity et Chegatt. Au cours de la première moitié de

la décade, le FIT a gardé une posi-tion moyenne au Nord de Nouak-chott et au voisinage de la wilaya duTiris-Zemmour. �

B. Diagana

HIVERNAGE 2010:

Vers une reprise des productions animales

Les ruminants pâturent sans problème et leur abreuvement se fait au niveau des mares temporaires et bassins de rétention qui sont actuellement bien

remplies d’eau. C’est ce qui ressort du dernier bulletin décadaire sur la campagne agricole 2010 élaborée par l’Office National de la Météorologie en col-

laboration avec l’agence Fews Net Mauritanie. Quant à leur état d’embonpoint, selon l’ingénieur de conception Coulibaly Hamidou, chef du service agro

météorologie à l’ONM, il est satisfaisant dans l’ensemble. En outre, on note une reprise des productions animales notamment le lait. Le mouvement de

retour des transhumants est toujours observé. L’aspect général des cultures est jugé satisfaisant et le cycle se poursuit normalement à la faveur des

bonnes conditions pluviométriques. Ainsi, pour les cultures pluviales, les stades sont variés. Les plus avancés au 31 août 2010 sont le stade de nouaison

épiaison chez le sorgho du cycle court, et montaison chez les variétés à long cycle.

LLes quantités de pluie suivantes ont été relevées au coursdes dernières 24 heures dans plusieurs localités du pays,

selon le RAC:

AssabaBarkéol.............................. 02 mmDaghveg................................. 07,5"Leweissi................................ 13 "Gorgol:Tufunde Cive.......................... 20 "Tokomadji............................. 50 "Mouftah Elkhair..................... 21 "Tomiyatt............................ .... 13 "Wedje Bosseya................. .... 15 "Lexeiba 1.......................... .... 25 "M'Bout.............................. .... 0,8 "Ehel Omar o/ Eli............... .... 18 "Kaédi............................ ....... 40 "Hesseiye Ahmed Taleb......... 18 "Elakrich................................ 28 "Agueneithir Levraghle.......... 25 "El verdra............................... 23 "Lahrach................................ 17,5"Lembeidie............................ 07,2"Foum Gleita......................... 27,7"Ehel Menkouss............... ... 45 "Tikobra............................ ... 14 "Maghama......................... .. 16,2"Tenza Ehel Imigine............. 35 "Monguel............................... 72 "Jekh............................... ..... 60 "Tebeit.................................. 15 "Bouguedre............................ 07 "Raha ................................... 15 "Toulel.................................. 15 "

Brakna:Azlat................................... 50 "VETHI................................ 50 "Touil.................................. 15 "Zdoulame............................ 10 "Bababé................................ 55 "Elvor................................... 85 "Boghé................................. 28 "Leleib Dekhlani................. 15 "Maghanet Wamatt............. 20 "Roueimdhi Ethemene........ 45 "Arwa................................. 25 "Daghveg............................ 25 "Dar El Barka..................... 46 "Ould Birom....................... 45 "Moiye Moiye Tengha....... 25 "Waboundé.......................... 48 "Dar Salama Oulad Seyid... 18 "Dar El Avia....................... 36 "Moundi............................... 56 "Aeré M'Bar.......................... 78 "Leleibatt.............................. 35 "Tantan.................................. 48 "Bagodine.............................. 48 "Niabina................................ 41 "Edebaye El Hijaj.................. 38 "M'Bidan................................ 80 "Trarza:Rosso................................... 64 "Tékane.................................. 64 "Awliyig................................. 62 "Méderdra............................... 57 "Tiguint................................. 38 "Taguilalait............................. 37 "Keur Macène......................... 61 "Ouad Naga............................. 02 "

En Aimatt............................... 34 "Jeidr El Mohguen................... 70 "Boutilimitt....................... ...... 29,3"Elb Address...................... ..... 18 "Boubacar........................... ..... 21 "Lexeiba 2 ......................... .... 60 "Legat.............................. ... .. 35 "Techtayatt......................... ..... 46 "Amara.............................. . .... 71,5"N'Diago........................... . ..... 36 "Tenghadej......................... ..... 45 "Arafat Boutilimitt............. ..... 30 "

Adrar:Aoujeft............................. .... 10 "Tagant:Rachid.................................. 03 "Guidimakha:Sélibaby ............................... 50 "Woumpou............................. 12 "Arr................................ ..... 51 "Ajar Peulh............................ 18,5"N'Kheile 1 ........................... 30,5"Ghabou................................ 08 "Ajar Soninké........................ 16 "Gouraye............................... 15 "Laghvia........................... .... 05 "Diaguili.......................... .... 06 "Djougountouro............... .... 08 "El Melgue....................... .... 03 "M"Balle..................... .... .... 31 "

Nouakchott wilayaTevragh Zeina...................... 02 "Toujounine..................... ...... 05 "El Mina.......................... ..... 04,5"

PLUVIOMÉTRIE

Des quantités de pluie à l'intérieur du pays

HORIZONS N° 5327 DU JEUDI 9 - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010/PAGE 5

Rassemblée par : Saleh Ould ABEIDALLA

MondeMondePakistan:

14 islamistes tués par des missiles américains

Au moins 14 insurgés islamistes ontété tués mercredi par deux salves demissiles tirées par des drones améri-cains dans le nord-ouest duPakistan, où la CIA vise régulière-ment les talibans et Al-Qaïda, ontannoncé des officiers pakistanais.Ces avions sans pilote ont ainsimené six attaques en six jours dansle district tribal du Waziristan duNord, un des bastions des talibanspakistanais alliés au réseaud'Oussama ben Laden et aux tali-bans afghans. A l'aube, "dixinsurgés ont été tués dans l'attaqued'un drone américain qui a visé lapropriété d'un militant islamistelocal" dans le village de DandeyDarpakhel, dans la banlieue deMiranshah, le chef-lieu duWaziristan du Nord, a indiqué àl'AFP un haut responsable militairepakistanais sous couvert de l'anony-mat. Quelques heures plus tard, àune vingtaine de kilomètres, auhameau de Amboor Shaga, unsecond drone a tiré deux missilessur un véhicule, tuant ses quatreoccupants, des "combattants isla-mistes", selon un autre officier.Les

talibans sont les principaux respon-sables d'une vague d'attaquessuicide qui ensanglante le Pakistandepuis trois ans. Ils sont égalementaccusés par Washington d'avoirfomenté un attentat qui a tué septagents de la CIA fin décembre dansl'est de l'Afghanistan voisin et ilsont juré vendredi de frapper auxEtats-Unis et en Europe.Depuis deux ans, les drones améri-cains ont tiré plus de 120 salves demissiles sur le nord-ouest duPakistan, tuant un millier de person-nes: des cadres et combattants destalibans pakistanais, afghans etd'Al-Qaïda mais aussi de nombreuxcivils, selon les militaires pakis-tanais. Lundi déjà, dans leWaziristan du Nord, deux missilesaméricains avaient détruit unevoiture et tué ses cinq occupants,des insurgés islamistes selon lesmilitaires. Samedi, huit autres ontpéri de la même manière dans unemaison et vendredi, deux attaquesdistinctes de drones avaient tué autotal dix rebelles. Les zones tribalesdu nord-ouest, frontalières avecl'Afghanistan, sont le fief du

Mouvement des talibans duPakistan (TTP) et d'autres groupesislamistes, mais aussi le principalsanctuaire des cadres d'Al-Qaïda,qui y entraîne notamment seskamikazes. Le Waziristan du Nordest aussi une importante base arrièredes talibans afghans qui combattentquelque 150.000 soldats étrangersdans le pays voisin, américains pourplus des deux tiers. Les Etats-Unisont récemment inculpé le chef duTTP, Hakimullah Mehsud, pourl'assassinat de sept agents de la CIAtués par un kamikaze jordanien, quiavait fait exploser fin décembre2009 sa bombe en plein coeur d'unebase américaine à Khost, dans l'estde l'Afghanistan, non loin de lafrontière pakistanaise. Depuis cetattentat, la CIA a considérablementintensifié sa campagne de tirs demissiles au Pakistan et manqué depeu Hakimullah Mehsud le 14janvier. "Bientôt, nous viseronsl'Amérique et l'Europe, nous nousvengerons des frappes de drones", apromis vendredi Qari Hussain, l'undes principaux commandants duTTP, chargé notamment de recruteret d'entraîner les kamikazes.Plus de 3.700 personnes ont ététuées en un peu plus de trois ansdans tout le Pakistan dans quelque400 attentats, suicide pour laplupart, perpétrés ou commanditésessentiellement par le TTP, qui a faitallégeance à Al-Qaïda.Ces insurgés reprochent à Islama-bad son alignement sur Washingtondans la "guerre contre le terrorisme"et visent régulièrement les forces desécurité et les bâtiments officiels,mais aussi, de plus en plus souvent,les civils. Cette campagne sanglantes'est nettement intensifiée en unesemaine, avec près de 130 mortsdans sept attentats suicide en sixjours.

France: Sarkozy lâche un peu de lest

sur les retraites

Nicolas Sarkozy a lâché mercrediun peu de lest sur la réforme desretraites, notamment pour les mé-tiers pénibles, dans l'espoir d'ama-douer les syndicats dopés par leurforte capacité de mobilisation. Mais les centrales syndicales,réunis hier mercredi pour décider denouvelles actions, ont opposé unefin de non recevoir à ces gestesjugés insuffisants.Au lendemain d'une journée degrèves et de manifestations qui ontvu défiler entre 1,1 et 2,7 millionsde personnes selon les sources, leprésident français n'a en effet riencédé sur le report de 60 à 62 ans del'âge légal de départ à la retraite. "Jerappelle qu'il n'est pas question delaisser quiconque dénaturer laréforme car ce serait mettre en pérille retour à l'équilibre de nosretraites", a-t-il dit dans une inter-vention devant le conseil des mi-nistres diffusée par l'Elysée.Faute de travailler plus longtemps,voie choisie par "tous les autrespays", a-t-il dit en allusion parexemple à l'Allemagne, où l'âge dedépart a été porté à 67 ans, ilfaudrait baisser les pensions ou aug-menter massivement les prélève-ments obligatoires. "Je m'y refuse."Nicolas Sarkozy exclut égalementde revenir sur le report de 65 à 67ans de l'âge auquel il sera possiblede prendre sa retraite, quel que soitle nombre de trimestres cotisés.Les "mesures d'âge" représentent eneffet l'essentiel des économies dequelque 18 milliards d'euros quiseraient réalisés en 2018 grâce à laréforme des retraites.Avant la réunion de l'intersyndicale,dont les membres ont annoncé leurintention d'organiser d'autresjournées d'action ce mois-ci, l'exé-cutif a néanmoins confirmé quel-ques concessions attendues sur lapénibilité ou les carrières longues."Je suis attentif aux préoccupationsqui sont (...) exprimées" par les syn-dicats, a expliqué Nicolas Sarkozyen jugeant "normal" que la réformesuscite des "inquiétudes". Ces con-cessions seront présentées sous laforme d'amendements au projet deloi actuellement débattu par l'As-semblée nationale et jusqu'au 15septembre. Elles concernent d'a-bord les carrières longues. Ceux quisont rentrés avant 18 ans sur lemarché du travail et ont toutes lesannées de cotisations requises pour-ront continuer à partir en retraite à60 ans, voire avant, un effort chiffréà 350 millions d'euros supplémen-

taires. Une concession est égale-ment faite sur la pénibilité.Le projet de loi prévoyait jusqu'icique, pour tout assuré présentant untaux d'incapacité supérieur ou égalà 20%, l'âge de la retraite seraitmaintenu à 60 ans. Le dispositifsera étendu aux agriculteurs et letaux d'incapacité abaissé à 10%dans certains cas. Les salariésprésentant ce dernier taux devrontfaire appel à une commissionpluridisciplinaire qui décidera ounon de leur accorder un départ à laretraite à 60 ans. Les branches pro-fessionnelles ou les entreprisesdevraient en outre s'engager dansdes négociations pour proposer àleurs salariés exposés à des facteursde pénibilité un aménagement de lafin de leur carrière, avec le soutiende l'Etat.En revanche, aucun engagementprécis n'est pris pour les polypen-sionnés pénalisés lorsqu'ils accom-plissent une partie de leur carrièredans le privé et une autre dans lepublic.Ces concessions ne sont toutefoispas de nature à amadouer les syndi-cats ou l'opposition de gauche, quiréclament une refonte totale duprojet de réforme."Il y a une autre façon de traiter leproblème des retraites, c'est ce quenous allons dire et c'est pourquoi ilfaudrait reprendre tout à zéro", adéclaré mercredi Martine Aubry,premier secrétaire du Parti social-iste, sur France 2.La CFDT a elleaussi rejeté ces propositions."Lesréponses apportées aujourd'hui parle président ressemblent à du brico-lage", peut-on lire dans un commu-niqué. "De toute évidence, de nou-velles actions s'imposent."Le secré-taire général de Force ouvrière,Jean-Claude Mailly, a déclaré paravance sur France Info que les"avancées" prévues étaient insuff-isantes face à l'ampleur du mécon-tentement. La CGT refusant toutreport de l'âge du départ à la retraitede 60 à 62 ans tandis que la CFDTinsiste surtout sur le maintien à 65ans de l'âge de la retraite à tauxplein, le bras de fer sembleinéluctable entre l'exécutif et lessyndicats. Dans la majorité, enrevanche, on salue les gestes faitsmercredi par Nicolas Sarkozy."Nous avons maintenant un textesolide et responsable", a déclaréPierre Méhaignerie, le présidentUMP de la commission des Affairessociales de l'Assemblée nationale.

ONUNégociations marathon pour les OMD

Experts et ambassadeurs à l'ONU mènent des négocia-tions marathon pour trouver une synthèse sur les objec-tifs du millénaire pour le développement (OMD), huitobjectifs pour vaincre l'extrême pauvreté dans le mondequi seront présentés à l'Assemblé générale.Outre la réduction de moitié de la pauvreté extrêmedans le monde d'ici à 2015, les OMD, fixés en 2000,consistent à assurer l'éducation primaire pour tous, pro-mouvoir l'égalité des sexes, réduire la mortalité infan-tile, améliorer la santé maternelle, combattre le sida, lepaludisme et d'autres maladies, préserver l'environ-nement et mettre en place un partenariat mondial pourle développement.Ces discussions portent sur un large éventail de mesurescontenues dans ces huit objectifs. Le document de syn-thèse, qui doit être adopté par les chefs d'Etat et de gou-vernement lors d'un sommet les 20, 21 et 22 septembre,juste avant l'Assemblée générale de l'ONU, ne doit pasdépasser dix pages. En fin de semaine dernière, il faisaitencore 40 pages et des désaccords subsistaient entrepays riches et pays pauvres mais aussi au sein du G77(groupe de pays en développement), souligne un diplo-mate occidental. "Nous avons progressé. Nous avonsatteint un stade critique de la négociation. Il y a debelles empoignades à l'intérieur même du G77".Vendredi soir, des progrès avaient été enregistrés, maisun texte de synthèse n'était pas encore prêt. Il restait àtrouver un accord sur la formulation commune requiseen particulier sur les droits de l'homme et la hausse desfinancements, souligne un autre diplomate."Ca avance, mais nous n'y sommes pas encore. Nousallons tâcher de trouver un consensus", souligne cediplomate. "Nous sommes actuellement dans la phasefinale. Nous souhaitons voir un engagement fort etferme. Les négociations se déroulent bien et noussommes sur de bons rails", a souligné Paul Seger,ambassadeur de Suisse, pays qui présidera la 65eAssemblée générale. "Nous sommes d'accord sur90%". Mais la question de la longueur du documentdivise. "C'est une question de débat culturel. Certains

pays estiment que l'importance du document se mesu-rera dans sa longueur tandis que pour d'autres pays,c'est la qualité qui prime sur la quantité".Le sommet sur les OMD précédera immédiatementl'ouverture de l'Assemblée générale qui débutera le 23septembre. Ce sommet comportera six séancesplénières ainsi que six tables rondes interactives portantsur les thèmes suivants: lutter contre la pauvreté et lafaim et pour l'égalité des sexes, réaliser les objectifs enmatière de santé et d'éducation, promouvoir ledéveloppement durable, s'attaquer aux difficultés nou-velles, répondre aux besoins des plus vulnérables etrenforcer les partenariats. Les OMD exigeront de lacommunauté internationale mais en particulier des paysriches des budgets importants. "Il y a une pressionbudgétaire énorme", souligne le même diplomate. LaFrance avec d'autres pays tels que le Chili, le Brésil, laNorvège sont en faveur de "financements innovants"tels que la taxe sur les billets d'avion ou une taxe sur lestransactions financières, mais d'autres pays, menés parles Etats-Unis, y sont résolument opposés."Ce document sera un rapport d'étape qui, une foisadopté, va renouveler les engagements des Etats et lesinitiatives à mettre en oeuvre pour que les OMD voientle jour", explique ce diplomate. "C'est toujours sur leplan financier que les désaccords sont les plus aigus.Mais les négociateurs sont condamnés à trouver untexte de compromis d'ici à la mi-septembre".

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MondeMondeRassemblée par : Salah Ould Abeidellah

Irak:

Cinq morts dont un journaliste

Cinq personnes ont été tuées mer-credi dans plusieurs actes de vio-lences en Irak dont un journalisteassassiné dans le nord, alors que lacirculation des motos a été interditeà Bagdad pour limiter le risque d'at-tentats à l'approche de la fin duramadan.Sabah al-Khayat, qui a selon lapolice été abattu dans la matinéedevant son domicile de Mossoul, estle second présentateur de télévisionassassiné en deux jours en Irak.Ce meurtre vient rappeler le risquequi pèse sur les journalistes en Irak,au lendemain de la publication d'unrapport de Reporters sans frontières(RSF) qui a présenté le conflitirakien comme le plus meurtrierpour les médias depuis la SecondeGuerre mondialeM. Khayat présentait l'émission"Nos mosquées", diffusée par lachaîne satellitaire al-Mossouliya etconsacrée aux lieux de culte deMossoul, la deuxième ville ira-kienne située à 350 km au nord deBagdad. La veille, c'est un des

présentateurs vedettes de la chaînepublique Al-Iraqiya qui avait étéassassiné au volant de sa voituredans l'ouest de Bagdad. Ryad al-Saraï animait des émissions poli-tiques et religieuses, et occupait desfonctions administratives dans unquartier chiite de Bagdad.RSF a demandé mardi l'ouvertured'une enquête sur cet assassinat,dénonçant une impunité dans lamajorité des affaires de meurtres dejournalistes. L'organisation aaffirmé mardi avoir "recensé 230cas de journalistes et de collabora-teurs des médias tués dans le paysdepuis le début du conflit", dont"172 journalistes".Dans l'attaque la plus sanglantemercredi, deux personnes ont ététuées et 20 blessées, dont 10membres des forces de sécurité,dans un double attentat près d'unterminal d'autobus du quartier deBayaa, dans le sud de Bagdad, selondes sources au sein des ministèresde la Défense et de l'Intérieur.Dans une rue du centre de la capi-

tale, deux explosions quasi-simul-tanées ont fait un mort et unedizaine de blessés, selon une sourcedu ministère de l'Intérieur et unmédecin.Le Commandement des opérationsde Bagdad a annoncé de son côtéune interdiction de la circulationdes motos dans la capitale, à l'ap-proche de l'Aïd el-Fitr, fêtereligieuse de trois jours qui marquela fin du ramadan et pourraitdébuter jeudi.L'interdiction des motos est unemesure fréquemment décrétée àl'approche de jours fériés quipeuvent impliquer d'importantsattroupements dans les grandesvilles.Mercredi, un paysan conduisant uncamion a été tué par une bombe arti-sanale dans le village de Mayndili,dans le centre de l'Irak, selon lecommandant Mohamed al-Karkhi,porte-parole de la police de laprovince de Diyala (centre). Son filsa été blessé dans cette explosion.Ces violences surviennent au lende-main de la mort de deux militairesaméricains tués sur une base iraki-enne par un soldat irakien qui a étéabattu à son tour. Il s'agissait despremiers décès annoncés dans lesrangs des forces américaines depuisque celles-ci ont achevé le 31 aoûtleur mission de combat en Irak.L'armée américaine compte désor-mais moins de 50.000 hommes dansce pays, contre 170.000 au plus fortdes violences confessionnelles en2007. Leur retrait complet est prévuà la fin 2011. Août a encore été unmois très meurtrier en Irak. Au total,426 Irakiens, dont 295 civils, ont ététués dans les violences, selon unbilan officiel.

Rapport ONU:

Ban Ki-moon -Kagame pour apaiser la polémique Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon devaitrencontrer mercredi à Kigali le président rwandais PaulKagame, qui menace de retirer ses soldats des forcesinternationales de paix au Soudan en protestation contreun rapport accusant son armée de crimes graves en RDCongo.En visite impromptue de moins de 24 heures à Kigali,M. Ban Ki-moon a rencontré dès son arrivée mardi soirla ministre des Affaires étrangères LouiseMushikiwabo, sans apparemment apaiser à ce stade lacolère rwandaise."Il ne fait pas le moindre doute que, si ce rapport étaitpublié comme nous l'avons vu dans une version prélim-inaire, avec ses fausses accusations, et sans parler auxparties intéressées, le Rwanda retirera immédiatementses troupes" des opérations de paix des Nations Uniesau Soudan, a prévenu Mme Mushikiwabo dans unentretien téléphonique avec l'AFP mercredi matin. LeRwanda met aujourd'hui à disposition de l'ONU 3.550soldats pour deux missions distinctes au Soudan. "Lesecrétaire général a décidé de visiter Kigali pour parlerdirectement au président rwandais et à d'autres officielsdu gouvernement de l'inquiétude concernant le rapportsur la République démocratique du Congo préparé parle bureau du Haut commissaire aux droits de l'Homme",a indiqué mardi soir le porte-parole adjoint de l'ONU.La presse a divulgué à la fin du mois dernier un projetde rapport de l'ONU accusant l'armée rwandaise de pos-sibles crimes de génocide commis lors de la premièreguerre en République démocratique du Congo (1996-1998) à l'encontre des Hutu rwandais réfugiés dans cepays.Selon ce texte du Haut commissariat de l'ONU auxdroits de l'Homme, "les attaques systématiques etgénéralisées --contre des Hutu réfugiés en RDC aprèsle génocide de 1994 contre les Tutsi-- révèlent plusieurséléments accablants qui, s'ils sont prouvés devant untribunal compétent, pourraient être qualifiés de crimesde génocide". Le nombre de victimes s'élève à "proba-blement plusieurs dizaines de milliers" selon le rapport.Plus d'un million de Hutu rwandais s'étaient réfugiéschez le voisin congolais par crainte de représailles après

la prise de pouvoir au Rwanda en juillet 1994 de laguérilla du Front patriotique rwandais (FPR), à majoritétutsi, qui a mis un terme au génocide perpétré contre laminorité tutsi de ce pays. Environ 800.000 personnesont été tuées dans le génocide anti-Tutsi perpétré par lerégime extrémiste hutu jusque-là au pouvoir à Kigali.Le régime du président Paul Kagame, issu du FPR, atrès vivement réagi à la publication par la presse de cerapport et menacé de retirer ses contingents mis à dis-position de l'ONU au Soudan. Le Rwanda compte3.300 militaires au sein de la mission de paixONU/Union africaine (Minuad), et 256 au sein de laMission des Nations Unies au Soudan l'Unmis.L'ONU a fait savoir quelques jours après ces protesta-tions qu'elle repoussait au 1er octobre la publication dela version finale du rapport contesté, afin de laisser letemps aux "Etats concernés" de faire des commentairesqui seront ajoutés au document.Un porte-parole de l'ONU avait ensuite démenti lesaffirmations du quotidien français Le Monde, à l'ori-gine de la publication du texte, selon lesquelles M. BanKi-moon aurait fait pression sur le Haut commissariatde l'ONU aux droits de l'Homme pour que ce dernierôte le terme de "génocide" du texte.

Attaque d'une prison au Nigeria: 732 détenus évadés

732 détenus de la prison de Bauchi,dans le nord du Nigeria, dont 150islamistes, se sont évadés après l'as-saut mardi de l'établissement par deprésumés membres d'une secteislamiste, a indiqué mercredi ledirecteur des prisons de l'Etat deKano. "La prison abritait 762 pri-sonniers au moment de l'attaque.732 se sont évadés, 30 sont restés, aexpliqué le directeur, MohammedAhmed. "Tous les membres (de lasecte) Boko Haram présents se sontenfuis. Ils étaient 150 au total", a-t-il ajouté.

La secte se réclame des talibansd'Afghanistan et son nom signifie"l'éducation occidentale est unpéché" en langue Haoussa.Mohamed Yusuf, ancien étudiant enthéologie en Arabie saoudite et chefde cette secte, a été abattu il y a unan par les forces de l'ordre. Ilvoulait imposer un "Etat islamistepur" dans le nord majoritairementmusulman de la fédération.Entre le 26 et le 30 juillet 2009, desaffrontements entre Boko Haram etles forces de l'ordre avaient fait 800morts dans cette partie du pays.

Mexique: 900.000 sinistrés suite

à des pluies torrentielles Les pluies torrentielles qui se sontabattues sur cinq Etats du sud et del'est du Mexique depuis samedi ontfait sept morts et 914.000 sinistrés,selon un bilan fourni mardi par lesautorités.Trois ouvriers sont morts mardi,emportés par un torrent de boue etde pierres, alors qu'ils nettoyaientun conduit de drainage dans l'Etatde Mexico.Dans le seul Etat de Veracruz, sur leGolfe du Mexique, dans l'est, lenombre de sinistrés est passé de200.000 à 500.000, dont 16.000 ontété accueillis dans des centres desecours."Un demi-million d'habitants sontaffectés et 16.000 ont trouvé refugedans des centres d'accueil, mais il yen aura davantage parce que leniveau de l'eau va continuer àmonter et les zones inondées à aug-menter", a indiqué à la presse legouverneur de Veracruz, FidelHerrera. Le service de Protectioncivile de l'Etat de Oaxaca a fait étatpour sa part de 289.347 sinistrésdans 250 communes et de 72.354maisons endommagées.Selon les rapports des différents

organismes de secours le nombretotal de sinistrés était mardi soir de914.000. La Commission nationalede l'eau a mis en garde sur la possi-bilité de nouvelles pluies et renfor-cé la vigilance sur les barrages dansle sud du pays.Le président Felipe Calderon s'estrendu dans l'Etat de Tabasco, où124.000 sinitrés ont été comptabil-isés, pour superviser les opérationsde secours avec les autoritéslocales. Le chef de l'Etat a estiméque ces inondations sont une preuve"des altérations profondes dans latempérature moyenne de la terre"que provoque le changement clima-tique. "Il s'agit de la plus grandetempête de pluie dans l'histoire" deTabasco, a indiqué Calderon, bienplus importante que celle d'il y atrois ans, quand la capitale de l'Etat,Villahermosa, de 650.000 habitants,avait été partiellement noyée sousles eaux. Dans le Guatemala voisinles pluies ont fait 45 morts, 15 dis-parus et 50.000 sinistrés et ontprovoqué des dégâts évalués à undemi-milliard de dollars (400 mil-lions d'euros), selon le présidentAlvaro Colom.

Choléra: 372 décès au Cameroun depuis mai

Le choléra qui sévit dans le nord duCameroun depuis mai a entraîné lamort de 372 personnes dans deuxrégions, selon un rapport du mi-nistère camerounais de la Santéobtenu mercredi par l'AFP.Au 7 septembre, 372 décès avaientété dénombrés sur 5.460 cas dansles provinces du Nord et del'Extrême-orient. 367 décès ont eulieu dans l'Extrême Nord et 5 dansle Nord. Un précédent bilan daté du26 août faisait état de 278 morts.Selon le rapport, "4.351 maladesont été déclarés guéris" depuis ladétection du premier cas en mai etsont rentrés chez eux, tandis que245 restaient hospitalisés mardi.Lesautorités redoutent une propagationde la maladie dans le sud du pays, àcause notamment des mouvementsde personnes liés à la rentrée sco-laire de lundi. Selon le rapport duministère de la Santé, parmi lespatients enregistrés dans les hôpi-taux de l'Extrême-Nord, figurent 27personnes "d'origine étrangère",dont 25 Nigérians et deuxTchadiens. "La prise en charge gra-tuite des malades au Camerounoccasionne l'afflux des malades depays étrangers voisins (Nigeria etTchad)", a expliqué sous couvertd'anonymat un responsable du min-istère interrogé sur le sujet.Par ailleurs, la presse locale a rap-porté que la détection d'un cas de

choléra dans un train en provenancede Ngaoundéré (nord), dans la nuitde lundi à mardi, avait semé "lapanique" et l'affolement à l'arrivéedu train à la gare de Yaoundé. "UnCamerounais en provenance duNigeria et voyageant par traincouchette dans la nuit du 6 au 7 sep-tembre de Ngaoundéré à Yaoundé aété déclaré atteint de choléra etdescendu du train en chemin pourdes soins", expliqué dans un com-muniqué le ministre de la Santé,André Mama Fouda.Il a été "ordonné l'administration àtitre préventif des antibiotiques aux1.500 passagers du train à leurarrivée" à Yaoundé, et "l'ensembledes wagons" a été désinfecté,ajoute-t-il. D'après le directeur de lalutte contre la maladie au ministèrede la Santé,le Pr Gervais Ondobo, legouvernement et ses partenaires ont"élaboré un plan d'urgence pour lamaîtrise de l'épidémie de choléra"dans l'Extrême-Nord et le Nord. Lebudget prévisionnel pour l'exécu-tion de ce plan jusqu'à juillet 2011est de près de 2,5 milliards de FCFA(3,797 millions d'euros).Le premier cas de choléra a étédétecté le 6 mai dans l'Extrême-Nord, selon le ministère de la Santé.L'épidémie de 2010 est la plusgrave de ces dix dernières annéesdans le nord du Cameroun, selondes sources concordantes.

HORIZONS N° 5327 DU JEUDI 9 - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010/PAGE 7

MondeMondeECONOMIE

Bourse

Wall Street revient en territoire positif

Après la journée de baisse mardi, laBourse de New York a retrouvé levert mercredi. Mais elle fait preuvede prudence avant la réunion de laFed en fin de journée.Les marchés d'actions américainstentent le rebond. Après une séanceen net repli mardi, les indicesretrouvent un peu de vigueur cemercredi. Dans les premierséchanges, le Dow Jones gagne0,36% à 10.386 points, le Standard& Poor's 500 prend 0,36% égale-ment à 1036 points tandis que leNasdaq 100 grimpe de 0,63% à2223 points.Les marchés sont rassurés par lesuccès de la double émission duPortugal annoncée aujourd'hui. Lepays a levé 1,039 milliard d'eurosen obligations du trésor à 3 et 11ans, mais à des taux plus élevés quelors des dernières opérations simi-laires. "C'est un succès dans lamesure où l'Etat a réussi à placer dela dette et qu'il y a eu de lademande", a déclaré à l'AFP Filipe

Silva stratégiste obligataire chezBanco Carregosa. Cette levéeréconforte les marchés sur l'état desanté des banques européennes. Ces derniers restent toutefois pru-dents avant la publication ce soir à20 heures du Livre Beige de la Fed,rapport instantané sur l'économieaméricaine, constitue le principalrendez-vous de la journée, outre-Atlantique. En dépit de chiffres duchômage meilleurs que prévupubliés vendredi dernier, la Banquecentrale américaine devrait conti-nuer à maintenir ses taux d'intérêtbas.Sur le marché des changes, l'europénalisé la veille par les inquiétudessur le secteur bancaire européen seressaisit. Après avoir perdu 1,46%mardi, la monnaie unique grimpait à1,2720 dollar vers 15h30.A noter également dans l'actualitémacroéconomique, la Chine a rejetéde nouveau mardi toute pressionétrangère sur le taux de change desa monnaie, le yuan, tout en réaffir-

mant la nécessité d'entretenir debonnes relations avec les États-Unisà l'occasion de la visite à Pékin dedeux hauts responsables de laMaison Blanche.Du coté des valeurs, alors queSanofi-Aventis continue de courti-ser Genzyme (-0,32% à 70,78dollars), le laboratoire américainBristol-Myers Squibb (+0,60% à26,77 dollars) a conclu le rachatd'une autre biotech américaine,ZymoGenetics (+83,68% à 9,74dollars), pour 885 millions dedollars.Après ses résultats décevants dusecond trimestre, notamment sur sadivision Défense, Boeing (+1,39%à 64,30 dollars) a annoncé la réor-ganisation de ses activités d'aéro-nautique militaire. Le nombre dedivisions passera de six à quatre,avec pour conséquence une réduc-tion de 10 % du nombre de postesd'encadrement. Aujourd'hui à WallStreet le secteur bancaire risque derester sous pression. Le sentimentd'une hausse du risque bancaire aaussi été alimenté par la réunion,hier, du Comité de Bâle, chargéd'établir les nouvelles règles desolvabilité des banques. Or, à l'issuede cette réunion, le comité aentretenu le suspens en ne diffusantpas de communiqué. Il ne le feraque dimanche. Dans la matinée, unarticle du Wall Street Journal avaitravivé les doutes sur la fiabilité desstress tests sur les banqueseuropéennes, dont les résultats ontété publiés à la fin du mois dejuillet. Malmenée hier, les bancairesretrouvent le chemin de la hausse àl'image de JP Morgan (+0,78%),Bank of America (+0,65%) ouencore Goldman Sachs (+1,13%).

Obama : 200 milliards pour relancer

l'investissementPour relancer la croissance, le prési-dent américain veut inciter lesentreprises à dépenser leur mon-tagne record de cash. Les écono-mistes sont divisés sur l'efficacitéde la mesure.D'un côté, une reprise molle et unchômage qui ne veut pas baisser. Del'autre, des entreprises assises surune montagne de cash de 1840 mil-liards de dollars. Pour résoudrecette équation, Barack Obama veutinciter les entreprises à investir afinde relancer l'emploi et la croissance.Il doit annoncer ce mercredi 200milliards d'allègements fiscauxpour les entreprises qui investirontdans des équipements industriels. Cette mesure vient compléter lenouveau dispositif d'Obama, aprèsla présentation d'un programmed'investissements dans les infra-structures de 50 milliards de dollarsprésenté lundi et orienté sur l'em-ploi. Le président américain veutmontrer ainsi sa volonté de relancerl'économie alors que se profilent lesélections de la mi-mandat denovembre. "Obama veut éviter quel'investissement ne retombe commeun soufflet avec l'expiration de lapremière batterie de mesures derelances", explique Florence Pisani,économiste chez Dexia AM.L'investissement s'est fortementrepris aux premier et deuxièmetrimestres, bondissant respective-ment de 20 et 25%. Mais il demeureà des niveaux bien inférieurs à ceuxd'avant crise et les économistes s'at-tendent à ce qu'il ralentisse.

Les économistes sont toutefoispartagés sur l'efficacité de la mesureen faveur de l'investissement. Lafédération des PME estime que celapourrait, à la limite, aider les entre-prises "à la marge", rapporte le WallStreet Journal. Le niveau desdépenses en capital des PME étantau plus bas depuis 35 ans, lesdirigeants d'entreprises devraientprofiter des allégements de taxepour desserrer les cordons de leurbourse, écrit le quotidien. Problème, "les entreprises ne vontpas investir seulement pour profiterde la mesure fiscale, il faut qu'ellesobservent ou anticipent une haussede la demande pour cela", rappelleFlorence Pisani. Elles pourraientbien attendre le dernier moment,c'est-à-dire fin 2011, pour faireappel aux exonérations de taxe,attendant au maximum que l'incerti-tude entourant la croissance se dis-sipent, estiment les analystes deGoldman Sachs. Ennuyeux pourl'administration Obama quisouhaite dynamiser l'économieimmédiatement.Reste que la mesure à 200 milliardspourrait bien ne jamais passer lebarrage des Républicains auCongrès. Les Sénateurs conserva-teurs ne laissent rien passer àObama, à quelques semaines d'élec-tions qu'ils comptent bien gagner.Ils estiment d'ailleurs que ces deuxnouvelles mesures reviennent àreconnaître l'inefficacité du plan derelance de 787 milliards de dollarsvoté en février 2009.

JaponLa hausse du yen déprime

La monnaie nippone a touché unnouveau plus haut à 83,33 yenspour un dollar peu avant 6 heures,ce mercredi. Le Nikkei perd plus de2% à la clôture de la Bourse deTokyo.Au Japon, la Bourse de Tokyo estmal orientée ce mardi, cédant plusde 2% à la clôture. Les investisseurssont focalisés sur le yen. Peu avant6 heures, la monnaie nippone atouché un plus haut face au dollar,qui valait alors 83,33 yens. Depuis,le billet vert s'est légèrement repris: vers 8h20, il s'échangeait contre83,47 yens. Une cherté du yen qui ades conséquences négatives pourles entreprises exportatrices, et plusgénéralement pour l'emploi, lesinvestissements et la consommationau Japon. Autant dire que c'est unebien mauvaise nouvelle pour l'éco-nomie nippone, qui tente de repartir.En Bourse, ce sont donc les valeursexportatrices japonaises qui sont leplus pénalisées par le yen fort :Sony recule de 2,3% à 2456 yens,Honda affiche une nette baisse de3,05% à 2729 yens, Toyota lâche2,31% à 2868 yens, Canon aban-donne 2,23% à 3505 yens etMitsubishi perd 1,71% à 401 yens.De ce fait, le Nikkei 225 affiche à laclôture, une nette baisse de 2,18% à9024,60 points, flirtant avec la barredes 9000 points. La tendance estidentique dans les autres zones de larégion : le Hang Seng de HongKong recule de 1,39% à 21.104,66points, la Bourse de Seoul (Coréedu Sud) est en baisse de 0,91% à3721,26 points. Enfin, la Bourse deSydney (Aus-tralie) perd 0,70% à4541,40 points et le Straits Times deSingapour lâche 0,94% à 3007,44points.Seuls le CSI 300 de la Bourse de

Shanghaï (Chine) et le BSE Sensex30 de Bombay (Inde) limitent leurspertes avec des reculs respectifs de0,44% à 2970,01 points et de 0,34%à 18581,60 points.Pourtant, sur lefront macroéconomique, deux bonsindicateurs laissaient augurer uneséance encourageante à la Boursede Tokyo. Tout d'abord, l'excédentdes comptes courants a bondi de26,1% sur un an en juillet, à 1675,9milliards de yens (15,6 milliardsd'euros), a annoncé mercredi leministère des Finances.Dans la foulée, les commandes debiens d'équipement du secteurprivé, hors énergie et chantiersnavals, ont nettement augmenté de8,8% en juillet par rapport au moisde juin. Il s'agit là d'un signe positifpour l'économie japonaise, puisquecela signifie que les entreprises ontcontinué à s'équiper en dépit de lahausse du yen et de la fragilité de lareprise économique à l'Ouest.Les cours du brut étaient en baissemercredi dans les échanges élec-troniques en Asie, en raison d'undébut de séance mitigé sur lesbourses asiatiques, ont indiqué lesanalystes. Lors des échanges matin-aux, le baril de "light sweet crude"pour livraison en octobre perdait 40cents à 73,69 dollars. Celui duBrent de la Mer du Nord pourlivraison identique cédait 45 cents à77,29 dollars le baril.

Hu Jintao"Nouveaux progrès" dans les relations Chine-USA

Le président chinois Hu Jintao aloué mercredi les "nouveauxprogrès" dans les relations entrePékin et Washington, à l'occasionde la visite en Chine de deux hautsresponsables de la Maison Blanche."La Chine se félicite des nouveauxprogrès dans les relations sino-américaines", a dit le chef de l'Etatchinois en recevant Larry Summers,principal conseiller économique deBarack Obama, et Thomas Donilon,conseiller adjoint du présidentaméricain à la sécurité nationale.

"Dans les domaines du commerce etde l'économie, de l'énergie, de laprotection de l'environnement, de laculture et des échanges entre popu-lations, notre coopération s'est con-stamment élargie et renforcée", s'estfélicité M. Hu.Les relations entre Pékin etWashington se sont réchauffées cesderniers mois, notamment grâce àune entrevue dans une ambiancecordiale fin juin de MM. Hu etObama, en marge des sommets duG8 et du G20 au Canada.

Les mois précédents avaient au con-traire été marqués par une détériora-tion du dialogue entre les deuxgrandes puissances, sur des désac-cords de fond qui persistent: crisedu nucléaire iranien, taux de changedu yuan, différends commerciaux,ventes d'armes à Taïwan et questiontibétaine.M. Hu a accepté l'invitation lancéeà Toronto par Barack Obama de serendre aux Etats-Unis. La date resteà déterminer.

FranceLa Cour des comptes prône des mesures anti-déficits

La Cour des comptes a prôné mercredi des mesurespour redresser les comptes de la Sécurité sociale, ensoulignant que le retour de la croissance ne permettraitpas de retrouver l'équilibre à court terme. Son premier président, Didier Migaud, a présenté desgisements d'économies et les propositions de la Courvisant à réduire de plus de 15 milliards d'euros les"niches sociales" qui ont amputé les recettes de quelque73 milliards en 2009."Le retour de la croissance ne suffira pas à corriger ledéséquilibre entre les recettes et les dépenses", adéclaré Didier Migaud, commentant l'aggravation desdéficits sociaux.Ces derniers ont fortement augmenté en 2009 et vontcontinuer à le faire cette année du fait de la crise.Le déficit du seul régime général de la Sécurité sociale,qui comprend en particulier l'assurance maladie et lesretraites de la majorité des salariés français, a dépassé20 milliards d'euros en 2009 et devrait être d'environ 27milliards en 2010.La Cour des comptes prône des économies de gestion,des mesures concernant l'objectif national de dépensesd'assurance maladie (Ondam) ou sur les hôpitaux, a

précisé Didier Migaud, qui présentait à la presse lerapport sur l'application des lois de financement de laSécurité sociale. Les efforts de maîtrise des nichessociales ces dernières années apparaissent quant à eux"insuffisants", a-t-il ajouté. Sur ce point, les marges demanoeuvre apparaissent réelles, a-t-il dit, "les proposi-tions faites par le rapport correspondent à plus de 15milliards d'euros d'économies".Selon Didier Migaud, "il y a une prise de conscienceconcernant les niches fiscales et sociales" mais "il fautque ça se traduise en milliards d'euros".

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Rassemblée par : Saleh Ould Abeïdalla

Nutrition :

La gastronomie, l'art de se nourrir

La gastronomie est l'ensemble des règles (fluctuantes,selon pays, classes sociales et modes) qui définissentl'art de faire bonne chère. Selon l'Académie française, "faire bonne chère ", qui signifiait " faire bon accueil ",fut utilisé dès le XIXe siècle au sens de " faire un bonrepas " - un bon repas étant un élément d'un bon accueil.Dans ce sens, "chère" comprend tout ce qui concerne laquantité, la qualité et la préparation des mets.

Une manière de cuisiner des aliments Cet " art " englobe ceux, créatifs dans certains cas, con-sistant à recueillir, adapter ou inventer des recettes, àsélectionner des produits, à préparer des plats, des metset à les déguster.Un gastronome est un gourmand avisé,fort d'une culture de table.Selon Brillat-Savarin: " Lagastronomie est la connaissance raisonnée de tout cequi a rapport à l'homme en tant qu'il se nourrit. Son butest de veiller à la conservation des hommes, au moyende la meilleure nourri-ture possible ". Au XXIe siècle,le sens de ce terme a progressivement évolué vers " Lagastronomie est la connaissance raisonnée de tout cequi a rapport à la bonne chère ". La gastronomie est unensemble de connaissances et de pratiques concernantl'alimentation, lorsqu'il n'est plus indispensable d'avoirfaim pour manger. Le mot se prête à de nombreuses déf-initions, pouvant différer sans se contredire.Au XXesiècle, on définit généralement et vaguement la gas-tronomie comme une manière particulièrement atten-tive, souvent considérée comme élitiste, de cuisi-ner et,surtout, de déguster des aliments, " avec pour piliersl'art de la cuisine et l'épicurisme " Son objectif étant de " satisfaire les papilles " plus quede répondre à un besoin vital, la gastronomie suit ouédicte des règles variables d'un pays à l'autre et dans letemps. Elles sont basées sur des techniques culinaireséventuellement très élaborées et des principes de dégus-tation faisant aller au-delà du plaisir immédiat,principes extrêmement variables selon les pays et lescivilisations.

Un vaste patrimone matériel Les techniques culinaires sont, pour l'essentiel, cellesde la cuisine ordinaire, mais exécutées à la perfection(choix des produits, température et temps de cuisson,assaisonnements), et demandent pour certaines un longapprentissage. La notion de dégustation varie avec le contexte (con-vivialité joyeuse ou réunion d'experts s'érigeant enjuges). De façon courante, il s'agit d'apprécier et depouvoir analyser les accords de saveurs, les nuances depréparation, les harmonies entre mets et boissons d'ac-compagnement, la présentation même des mets, laqualité du service. Le " gastronome averti ", parfoisautoproclamé tel, est supposé capable de juger durespect des traditions ou de l'intérêt des innovations. L'exercice de la gastronomie requiert donc un savoir,tant pour préparer que pour déguster et, en principe, lesens de la convivialité. On affirme que l'art de préparerun repas gastronomique est celui du cuisinier, et qu’entant qu'ensemble de connaissances et de pratiques, lagastronomie est peu à peu considérée comme uneculture. " Elle intègre des données immatériellescomme des savoirs, des pratiques - savoir-faire etrituels -, du lien social et du partage - résumés par laformule "humanisme de la table" où se dit l'ouverture àl'autre et à l'ailleurs -, des discours et des représenta-tions. Immatérialité qui s'incarne dans la matérialité desinstruments techniques, des produits, des mets, deslivres de recettes, des lieux comme les restaurants, desobjets de la cuisine et de la table "Constituant un élément approprié et reconnu par lamajorité des classes sociales d'une région ou d'un pays,la gastronomie constitue l'une des composantes de " la

culture ", synthèse des savoirs-faire et destraditions (populaires comme élitaires) quantau boire et au manger. À ce titre, elle cons-titue un patrimoine immatériel dont diverspays - le Mexique dès 2005 - ont demandél'inscription sur la liste du patrimoinemondial de l'Unesco. Chacun voyant midi à son clocher, les goûtsdifférant à l'aune de l'éducation et desmoyens financiers, de nombreux pays sontcandidats. La gastronomie est objet derecherches scientifiques un peu partout dansle monde.L'art de le bien déguster est celuidu gastronome

Un luxe et un art La gastronomie peut paraître un luxe, enraison du coût élevé de certains aliments etdes prix de la restauration de haut niveau(cuisiniers maîtrisant des techniques préci-ses, élaborant des mets composés de produits

de haute qualité gustative, éventuellement inédits).Des convives fortunés voyageant à travers le monde,pouvant s'attarder à table et ayant la curiosité d'une lit-térature spécialisée, se constituent une culture gas-tronomique étendue plus facilement que d’autres dotésde moyens financiers limités, qui peuvent, néanmoins,se considérer comme tout autant gastronomes. La gas-tronomie concerne aussi des produits simples et desrecettes de tous les jours, qui peuvent, autant que lesmets luxueux, participer à l'éducation gustative et àl'entraînement à la dégustation. Celui qui s'applique à déguster avec attention un platsimple, en mémorisant ses sensations, dans des condi-tions de " luxe, calme et volupté , témoigne d'un com-portement de gastronome, contrairement à celui quimange ce même plat distraitement, simplement pour senourrir, combler sa faim ou s'attabler par convention.

Une philosophie et une science Charles Fourier, dans l'élaboration utopique d'unmonde meilleur, donne une place essentielle au goût quiconcerne, dit-il, quatre fonctions : la gastronomie, lacuisine, la conserve et la culture. La combinaison de cesfonctions engendre la gastrosophie, où la gastronomiedevient une science destinée à offrir à tous les " raffine-ments de bonne chère que la civilisation réserve auxoisifs ".

Diversité géographique et culturelleLes règles de la gastronomie varient selon les classessociales, les nations, les régions, les époques et lesmodes. Les différences sont, ou furent, liées aux ressources ali-mentaires locales, les classes aisées ayant en principeune culture de table plus vaste. Les principes sociocul-turels, en particulier religieux, sont particulièrementimportants dans certains univers.S'il existe une gastronomie que l'on peut dire " mon-diale", au temps du fooding, les habitudes gas-tronomiques locales, régionales et nationalesdemeurent assez solidement ancrées.Il n'y a d'ailleurspas contradiction entre l'attachement aux traditions etaux recettes locales et la curiosité envers l'inédit. Denombreux amateurs de bonne chère sont ouverts auxdiverses cultures de table et apprécient ce qui vientd'ailleurs : la seule lecture d'innombrables cartes derestaurants, à Paris, Londres, Moscou ou Tokyo, leproclame. Cette ouverture s'est surtout avérée à partir du XIXesiècle avec la découverte d'autres terroirs que ceuxd’autres provinces, d'autres habitudes alimentaires quecelles d’autres villes ou d’autres bourgs.

Uniformiser la haute gastronomie Les diverses cultures gastronomiques asiatiques, fortdifférentes les unes des autres, ne sont d'évidence pascelles de l'Occident où l'on s'attable de façons fortdiverses de part et d'autres des frontières. Cela malgré la relative uniformisation de la haute gas-tronomie, de plus en plus indifférente aux terroirs : lesgrands chefs privilégient en principe les produits locauxmais font, pour l'essentiel, leur marché au loin étantdonné les facilités des transports, les nouvelles possibil-ités de conservation, etc. La plupart de ces chefs voya-gent beaucoup, font des stages, puis dirigent des restau-rants à l'étranger. L'origine sociale, l'éducation et lesressources financières jouent également beaucoup. Les différences gastronomiques dépendent aussi deprincipes techniques et artistiques. La cuisine évoluecomme les sciences et d'autres arts, avec lesquels ellepeut avoir des relations ; on évoque souvent la "cuisinemoléculaire" (Hervé Thyss, Gagnaire) depuis le débutdu XXIe siècle.

Le diabète :

Les meilleurs traitements

Le diabète est devenu en quelques années une véritable épidémietouchant plus de 220 millions de personnes dans le monde (75 millionsen 1975). Selon l'OMS, ce chiffre pourrait dépasser en 2025 les 350 mil-lions de personnes. Près de 90 % des diabétiques vivent pendant desannées avec cette maladie sans le savoir car le diabète ne provoque engénéral pas de manifestations pendant une très longue période. Pourtant,un diabétique pris en charge correctement et précocement peut réussir àvivre sereinement avec sa maladie."L'espérance de vie des diabétiques de type 2 a largement augmenté aucours des dernières décennies, notamment grâce aux progrès réalisés surla prévention du risque cardiovasculaire", insiste le Pr Patrick Vexiau,chef du service de diabétologie à l'hôpital Saint-Louis, à Paris. L'arsenalthérapeutique existant permet désormais de lutter efficacement contre lediabète lui-même et de prévenir ses complications.

Prise en charge peu satisfaisante Pourtant, la prise en charge des patients diabétiques est encore loin d'êtresatisfaisante dans notre pays. Les spécialistes s'inquiètent du coûthumain et financier de ce retard face à une épidémie qui touche déjà 5% de la population française et continue de s'aggraver.Le diabète se caractérise, selon la définition de l'OMS, par une hyper-glycémie chronique supérieure à 1,26 g/l. La présence de glucose dansle sang a des conséquences dans tout l'organisme et peut conduire à lacécité, à des amputations, à des insuffisances rénales graves et à desatteintes cardiovasculaires qui restent la principale cause de décès desdiabétiques.Une étude récente a par ailleurs établi un lien entre diabète et maladied'Alzheimer et les diabétiques ont un risque de cancers plus élevé que lapopulation générale. La prise en charge du diabète vise donc à ralentirl'apparition de ces complications en régulant la glycémie mais égalementen ciblant spécifiquement les facteurs qui peuvent les favoriser. Le sur-poids, l'obésité et le manque d'activité sont les facteurs de risque les plusimportants pour le diabète. Ils jouent à la fois sur la production d'insu-line et sur l'insulino-résistance (voir infographie) et l'épidémie actuelled'obésité est la cause principale d'augmentation de la prévalence dudiabète dans le monde.

Réduction du risque cardiovasculaire Les mesures hygiéno-diététiques sont donc le premier traitement dudiabète et suffisent parfois à contrôler de façon efficace la glycémie.Elles devront être maintenues tout au long de la vie, même lorsque lamaladie évolue et nécessite la prise de médicaments antidiabétiques. Lediabète est en effet une maladie évolutive et l'escalade thérapeutique estindispensable pour la contrôler au fur et à mesure de son aggravation.D'autres médicaments, qui ne ciblent pas directement le diabète, sontégalement utilisés pour lutter contre les autres facteurs de risque liés ausyndrome métabolique comme l'hypertension artérielle et l'hyper-lipidémie. "Le plus grand progrès réalisé pour les diabétiques est laréduction du risque cardiovasculaire, grâce notamment aux statines quirégulent les lipides du sang et aux stents qui permettent de restaurer lafonction coronarienne pour protéger le cœur", rappelle le Pr Vexiau.La prévention des autres complications reste très insuffisante, alorsqu'elle repose sur des mesures de surveillance simples mais très malmises en œuvre. "Il suffirait d'un examen du fond d'œil, d'une mesure del'albumine dans l'urine et d'un examen approfondi des pieds chaqueannée pour détecter l'apparition des complications assez tôt pour lestraiter efficacement", souligne le Pr André Grimaldi, chef du service dediabétologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Or le nombre d'am-putations reste constant (9 200 en 2007), 4 % des diabétiques disentavoir perdu un œil et 25 % des patients sous dialyse sont des diabétiques.

L'objectif thérapeutique atteint 50 % L'objectif thérapeutique, qui visait à fournir une bonne qualité de soinsà au moins 80 % des patients diabétiques, est loin d'être réalisé puisqu'ilatteint 50 % en moyenne. "Il est important que les diabétiques puissentêtre actifs dans la surveillance du risque de complications, qu'ils puis-sent dire à leur médecin traitant "Docteur, ça fait un an qu'on n'a pasmesuré ma microalbuminurie" ou qu'ils n'hésitent pas à consulter dèsqu'ils voient apparaître une plaie sur un pied", indique le Pr Grimaldi.L'éducation thérapeutique des patients et l'accompagnement sont doncdes éléments essentiels de la prise en charge de telles maladieschroniques, d'ailleurs prévus par la loi Hôpital patients santé territoiresde 2009.

MAGAZINE

HORIZONS N° 5327 DU JEUDI 9 - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010/PAGE 9

PROCES VERBAL N° 40/10/CCML'an deux mille dix et le mercredi 08 septembre, la Commission Centrale desMarchés s'est réunie en session ordinaire, sous la présidence de MonsieurSY ADAMA MAMADOU, son Président assisté de ses Conseillers etAttachés.

L'ordre du jour comportait les points suivants :

1. OUVERTURE DES OFFRES :

MINISTERE DE LA FONCTION PUB LIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA MODERNISATION DE L'ADMINISTRATION

- Ouverture des offres relatives à la réalisation d'un recensement fiscal à Nouakchott envue de la mise en place d'une base de données au profit de la Direction Générale desImpôts.

Quatre offres ont été reçues et ouvertes à la Commission :

1°/ Groupement BINOR/CERTIF

2°/ BSA

3°/ Groupement SAGES Consult/EDICOF

4°/ SIMAC/ISTIS

Les offres ont été lues par M. Mohamed Ould BODDE, Attaché.

2. ETUDE DE DOSSIERS :

MINISTERE DE L'EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DES TECHNOLOGIES NOUVELLES

- Examen du rapport d'évaluation des offres relatives à l'acquisition de la matière d’oeu-vre nécessaire pour la fabrication de 17 600 tables bancs

Décision : La Commission approuve le rapport d'évaluation des offres et autorise l'attri-bution du marché comme suit :

. lot 1 : Tour du Meuble pour un montant TTC de 105.123.810 UM

. lot 2 : Tour du Meuble pour un montant TTC de 136.752.000 UM

LE PRESIDENTSy Adama Mamadou

Autorité de RégulationCommuniqué

Nouveau plan de numérotation téléphonique

Le 1er janvier 2011, tous les numéros de téléphone serontà 8 chiffres

L'Autorité de Régulation (ARE) a le plaisir d'informer lesusagers de la téléphonie qu'à partir du Samedi 1er Janvier2011 à 00h00 GMT, le Plan National de numérotation de laRépublique Islamique de Mauritanie passe de sept (7) à huit(8) chiffres.

À partir de cette date:

- Pour appeler les abonnés de l'Opérateur Mauritel, il fautcomposer le chiffre " 4 " suivi des sept chiffres actuels devotre correspondant;

- Pour appeler les abonnés de l'Opérateur Mattel, il fautcomposer le chiffre " 3 " suivi des sept chiffres actuels devotre correspondant;

- Pour appeler les abonnés de l'Opérateur Chinguitel, il fautcomposer le chiffre " 2 " suivi des sept chiffres actuels devotre correspondant.

Pour plus d'informations, consulter le site web l'Autorité deRégulation : www.are.mr

AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONAL AVIS D'APPEL D'OFFRES NATIONAL

Le Ministère de la Santé lance un appel d'offres national pour lafourniture, l'installation et la mise en service des équipementsmédicaux en six (06) lots destinés au Centre National deCardiologie.

Le Financement est assuré par le Budget Consolidéd'Investissement (BCI 2010).

Le Dossier d'Appel d'Offres peut être consulté gratuitement, ouretiré à la Direction des Affaires Financières du Ministère de laSanté, contre présentation d'un récépissé de versement d'unmontant de cinquante mille ouguiyas (50 000 UM) au TrésorPublic.

Les Offres seront accompagnées des attestations administrativesen cours de validité et d'une caution de soumission d'au moins 1 % du montant de la soumission. Ces offres doivent être reçuesà la Commission Départementale des Marchés, Ministère de laSanté, 3éme étage, au plus tard le 12/10/2010 à 12 H TU.

La validité des offres est de 120 jours.

L'ouverture publique des offres sera faite le même jour à 12heures.

LE SECRETAIRE GENERAL

Le Ministère de la Santé lance un appel d'offres national en deuxlots pour la fourniture et la mise en service des équipements,mobilier de bureaux et matériels informatique destinés auxCentre National d'Oncologie et Centre Hospitalier Mère etEnfant.

Le Financement est assuré par le Budget Consolidéd'Investissement (BC1 2010).

Le Dossier d'Appel d'Offres peut être consulté gratuitement ouretiré à la Direction des Affaires Financières du Ministère de laSanté, contre présentation d'un récépissé de versement d'unmontant de Trente Mille Ouguiya (30.000 UM) au TrésorPublic.

Les Offres seront accompagnées des attestations administrativesen cours de validité et d'une caution de soumission d'au moinségale à 1 % du montant de la soumission. Ces offres doivent êtrereçues à la Commission Départementale des Marchés, au plustard le 12/10/2010 à 10 H TU.

La validité des offres est de 120 jours.

L'ouverture publique des offres sera faite le même jour à 10heures et l'évaluation sera faite en un seul temps.

LE SECRETAIRE GENERAL

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PUBLICITÉ

AVIS D'APPEL D'OFFRES1 - ObjetLe présent appel d'offres a pour objet l'amélioration de l'ali-mentation en eau potable de la ville d'ALEG et ce en aug-mentant ses ressources par un forage de 75 m3/h provenantdu champ captant de Bouhchicha.

CONSISTANCE DES TRAVAUX:Les travaux seront effectués en deux(02) lots indivisiblesdont la consistance est la suivante:

LOT N°1 :Ce lot indivisible composé de deux parties:Partie A : Equipement du forages de Bouhchicha par unepompe de débit 75 m3/h et de HMT100m et la construction d'un abri.Partie B : La fourniture et pose de 11 800 ml de conduite enPEHD DE 250 mm PN 10

LOT N°2 : ALIMENTATION EN ENERGIE ELECTRIQUE

L'électrification du forage de Bouhchicha en posant uneligne électrique moyenne tension (15 kv) de 11 800 ml delong et en installant un transformateur de 100 kva

2 - Financement.Le Gouvernement de la République Islamique deMauritanie a obtenu une subvention de l'Agence française dedéveloppement, ci-après dénommé A.F.D, destinée aufinancement du coût du lot1 du projet de l'alimentation eneau potable de la ville d'ALEG à partir du champ captant deBouhchicha.Le lot2 (Alimentation en énergie électrique estfinancé sur le budget de l'Etat.

3 -Délai d'exécution des travauxLe délai d'exécution des travaux objet du présent appeld'offre sera de six mois (6 mois), y compris les arrêts pourintempéries.

4- Participation4.1 Le présent appel d'offres est ouvert à tous lesEntrepreneurs et Groupements d'Entreprises justifiant desréférences et des capacités juridiques, techniques et finan-cières.

4.2 Les dépenses effectuées au titre du présent marché serontlimitées à ces seuls biens et services.4.3 L'origine des biens et services peut être différente de lanationalité du soumissionnaire.4.4 Pour que leur offre soit recevable, les soumissionnairesdoivent apporter la preuve qu'ils répondent aux conditionsd'éligibilité définies dans l'article 4.1 et qu'ils disposent descapacités et ressources nécessaires pour mener à bien l'exé-cution du marché.

5. Retrait du dossier d'appel d'offreLe Dossier d'Appel d'Offre peut être retiré par les candidatsà partir du Dimanche 05 Septembre 2010, contre lepaiement en espèce ou par virement bancaire d'un montantnon remboursable de Soixante Dix mille (70 000) ouguiyasen faveur de la S.N.D.E, pour chaque dossier de soumission. L'adresse du retrait de dossier d'Appel d'Offre est:

DIRECTION GENERALE DE LA SNDE CELLULE DES MARCHES

6. CONSUL TATION DU DOSSIER D'APPEL D'OFFRE

DIRECTION GENERALE DE LA SNDECELLULE DES MARCHESIMMEUBLE 54- 55 FNORD - TEL: 5244131- FAX 5252331

NOUAKCHOTT- REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

7. RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRESTous les renseignements concernant le présent appel d'offrepeuvent être demandés verbalement ou par écrit à la Celluledes Marchés SNDE, immeuble 54- 55 FNORD BP 796,Nouakchott -R.I.M - TEL: 5244131/5241456.

8. LIEU ET DATE LIMITE DU DEPOT DES OFFRESLes soumissions seront rédigées en langue française confor-mément au Dossier d'Appel d'Offres. Elles devront êtreremises contre récépissé ou envoyées sous pli recommandéavec accusé de réception à :

Monsieur le Président de la Commission des Marchésd'Investissement de la SNDE Immeuble 54-55 FNORD -BP 796, Nouakchott - REPUBLIQUE ISLAMIQUE DEMAURITANIE.

Et portant la mention " A n'ouvrir qu'en séance plénière"Les offres doivent être remises auprès du secrétariat de lacommission des marchés d'investissement de la SNDE auplus tard le Mercredi 20 Octobre 2010,à 13heures (heureGMT).

9. 0UVERTURE DES PLISL'ouverture des plis aura lieu en séance publique le Mercredi20 Octobre 2010, à 13heures (heure GMT), dans la salle deréunion de la Direction Générale de la SNDE.

10.DELAI D'ENGAGEMENTLes soumissionnaires restent engagés par leurs offrespendant un délai de 120 jours à compter de la date limitefixée pour le dépôt des offres.

11.CAUTIONNEMENT PROVISOIRE ET ATTESTATIONS ADMINISTRATIVESChaque soumissionnaire est tenu de fournir en plus des attes-tations administratives (impôts, trésor, travail, CNSS etBCM), un cautionnement provisoire au moins égal à 2% dumontant de sa soumission.Cette caution provisoire sera libérée pour les soumission-naires non retenus après la désignation de l'attributaire dumarché pour lequel ledit cautionnement ne sera libéréqu'après la mise en place du cautionnement définitif.

12. VISITE DU SITE DES OUVRAGES A REALISERLes soumissionnaires sont invités à effectuer une visite deslieux pour apprécier les conditions réelles d'exécution destravaux. La visite des lieux est recommandée mais nonobligatoire. Il reste entendu que par sa soumission, lesoumissionnaire est considéré avoir pris connaissance deslieux et qu'il ne peut en aucun cas prétendre les ignorer pourjustifier un quelconque manquement à ses engagements.

Le Directeur Général de la SNDESidna Ould Abeid

1 - ObjetLe présent appel d'offres a pour objet la passation d'unmarché de prestations intellectuelles pourune mission de maîtrise d'œuvre comprenant 2 phases:.Phase 1 .- Les études préliminaires dans la ville de Tidjikja etses environs pour le choix de l'ingénieur conseil sur labase de critères pertinents, transparents et conformesaux normes d'équipements en vigueur.- Les études hydrogéologiques et géophysiques pourl'implantation de 12 forages de reconnaissance dont 4seront transformables en forages d'exploitation dans laville de Tidjikja et ses environs;

. Phase 2- Le contrôle de réalisation de ces travaux de foragedans la ville de Tidjikja et ses environs.La description de ces prestations intellectuelles estindiquée dans les termes de références (TDR). 2 - FinancementLe financement des prestations objet du présent DAOest supporté par le Don du FADES et leBudget de l'Etat Mauritanien.3 - Délai d'exécutionLes délai d'exécution sont de 2 mois pour les études et5 mois pour le contrôle des travaux, soit 7 mois au totalà compter de la date de notification du marché et pourla totalité des prestations d'études et de contrôle destravaux prévus. Pour cela l'ingénieur conseil doitengager un nombre d'équipes suffisantes et distinctes.Aussi, le contrôle des travaux ne sera pas forcementréalisé juste après la réalisation des études.4 - ParticipationL'Appel d'Offres est ouvert à tous les bureaux d'étudesétablis en Mauritanie qui présentent les capacités finan-cières et techniques pour exécuter lesdites prestationsdans les conditions de l'appel d'offres.

5 - MonnaieLes offres doivent être libellées en ouguiyas. 4. Retrait du dossier d'appel d'offreLe Dossier d'Appel d'Offre peut être retiré par les can-didats à partir du Mercredi 01 Septembre 2010, contrele paiement en espèce ou par virement bancaire d'unmontant non remboursable de Vingt mille (20 000)ouguiyas en faveur de la S.ND.E, pour chaque dossierde soumission. L'adresse du retrait de dossier d'Appeld'Offre est:

5.CONSULTATION DU DOSSIER D'APPEL D'OFFRE

DIRECTION GENERALE DE LA SNDECELLULE DES MARCHES

IMMEUBLE 54- 55 FNORD - TEL: 5244131-FAX5252331 NOUAKCHOTT- REPUBLIQUE

ISLAMIQUE DE MAURITANIE

6.RENSEIGNEMENTS COMPLEMENTAIRESTous les renseignements concernant le présent appeld'offre peuvent être demandés verbalement ou par écrità la Cellule des Marchés SNDE, immeuble 54- 55FNORD BP 796, Nouakchott -R.I.MTEL: 5244131/5241456.

7. LlEU ET DATE LIMITE DU DEPOT DESOFFRESLes soumissions seront rédigées en langue françaiseconformément au Dossier d'Appel d'Offres. Ellesdevront être remises contre récépissé ou envoyées souspli recommandé avec accusé de réception à :Monsieur le Président de la Commission des Marchésd'Investissement de la SNDE immeuble 54- 55 FNORD - BP 796, Nouakchott -REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE.

Et portant la mention "A n'ouvrir qu'en séanceplénière"Les offres doivent être remises auprès du secrétariat dela commission des marchés d'investissement de laSNDE au plus tard le Jeudi 30 Septembre 2010, à 13heures (heure GMT).

8.0UVERTURE DES PLISL'ouverture des plis aura lieu en séance publique leJeudi 30 Septembre 2010, à 13 heures (heure GMT)dans la salle de réunion de la Direction Générale de laSNDE.

9.DELAI D'ENGAGEMENTLes soumissionnaires restent engagés par leurs offrespendant un délai de 120 jours à compter de la datelimite fixée pour le dépôt des offres.

10.CAUTIONNEMENT PROVISOIRE ETATTESTATIONS ADMINISTRATIVESChaque soumissionnaire est tenu de fournir en plus desattestations administratives (impôts, trésor, travail,CNSS et SCM), un cautionnement provisoire au moinségal à 1 % du montant de sa soumission.Cette caution provisoire sera libérée pour les soumis-sionnaires non retenus après la désignationde l'attributaire du marché pour lequel ledit caution-nement ne sera libéré qu'après la mise en place du cau-tionnement définitif.

11. VISITE DES LIEUXLa visite des lieux est obligatoire pour chaque soumis-sionnaire. La date de cette visite sera arrêtée par laDirection des Etudes et Projets de la SNDE.

Le Directeur Général de la SNDESidna Ould Abeid

AVIS D'APPEL D'OFFRES

HORIZONS N° 5327 DU JEUDI 9 - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010/PAGE 11

ANNONCES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION ÉDITÉ PAR L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR

DE PUBLICATION

Cheikhna Ould Nenni Ould Moulaye Zeine

DIRECTEUR

DE LA RÉDACTION

Ely Ould Abdellah

RÉDACTEUR EN CHEF

Saleh Ould Abeïdalla

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION

Abdel Kader Sy

RESPONSABLE DE LA MAQUETTE

Tijani Diop dit Sidi Mohamed

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

A.M.I.

Siège social : Ksar, avenue BourguibaB.P. 371/467 Tél: +222 525 29 70/525 29 40/525 29 16

Fax : +222 525 55 20 - E-mail : ami@ami.mrSite Internet : www.ami.mr

HORIZONS

sonefmauritanie@yahoo.fr 501 07 83

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 525 39 90Brigade Mixte 525 25 18SOMELEC (Dépannage) 525 23 08SNDE 529 84 88Météo 525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICECommissariat TZ - 1 525 23 10Commissariat TZ - 2 524 29 52Commissariat Ksar 1 525 21 66Commissariat Ksar 2 525 27 38Commissariat El Mina 1 525 12 97Commissariat El Mina 2 524 25 24Commissariat Sebkha 1 525 38 21Commissariat Sebkha 2 524 29 82Commissariat Riadh 2 524 29 50Commissariat Arafat 1 525 10 13Commissariat Toujounine 1 525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 524 29 53Commissariat Teyarett 1 525 24 71Commissariat Teyarett 2 524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 525 21 83Commissariat Voie publique 525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 525 21 59Police Judiciaire

ASSURANCES MALADIESCNAM (Informations) 502 20 43

502 20 44502 20 48

ONAS 525 90 97TRANSPORT

Autorité de Régulation des Transports Terrestres (+222) 525 84 21HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 529 84 98Polyclinique 525 12 12PMI Pilote 525 22 16PMI Ksar 525 20 19PMI Teyarett 525 35 94

CLINIQUESClinique Moulaty 525 13 41Clinique Kissi 525 13 25Clinique Ben Sina 525 08 88Clinique El Qods 525 82 61Clinique Chiva 525 80 80

BANQUESBAMIS 525 14 24BADH 525 59 53BMCI 525 24 69BNM 525 26 02BCI 529 28 76BACIM BANK 529 19 00CHINGUETTI BANK 525 21 73GBM 525 12 62SOCIETE GENERALE MAURITANIE 529 70 00BNP PARIBAS MAURITANIE 529 63 74

ADRESSES UTILES

PAGE 12/HORIZONS N° 5327 DU JEUDI 9 - VENDREDI 10 - SAMEDI 11 SEPTEMBRE 2010

Sidi-Brahim dit DIENG

SSPORTSPORTS

Football/ Intersaison de Teyarett/édition 2010

Deggo défait Tahady par 4 buts à 0

L'équipe de Deggo a défait, sur lescore de 4 buts à 0 Tahady, hieraprès-midi, en deuxième heure, austade de Teyarett en match comp-tant pour la 41ème et dernière jour-née de la première phase du cham-pionnat intersaison, édition 2010. Apartir d'aujourd'hui, le championnatva connaître une pause de septjours pour cause de fête de Koritéou Id El Fitr . La reprise des com-pétitions est programmée pour le16 courant avec un calendrierremanié. La deuxième partie de cechampionnat intersaison engagevingt-six équipes informellesdivisées en quatre poules de 6 et de7 équipes.. D'abord, en poule A, setrouvent six équipes qui sontAmoura, Abaghira, Etoile d'Or,

Mechrou, Amitié et Espérance.Ensuite, en poule B, évolueront leséquipes des Vétérans, MKT, ACSDar EL Barka, Guinée, Bok Joom,Hilal et Itihad. Puis, la poule C quiest constituée de sept équipes com-porte Juventus, Avenir Cans, Africa,FC Pikine, FC Koreich et Nasser.Enfin, les équipes de Port Said,Tihady, Djoliba, Lahwal, FC Can-sado, Noujoum et Deggo con-stituent la poule D. Conformémentau calendrier réaménagé, deuxmatchs sont prévus par jour. Pourune meilleure organisation de cettedeuxième partie du championnat, laCommission chargée des Compé-titions , présidée par M Abdel AzizWane, a demandé , par écrit, auxéquipes participantes, d'éviter tout

cas de forfait, les priant derespecter scrupuleusement leshoraires de convocation. La lettreprécise que tout retard ayant influésur l'horaire du coup d'envoi serasanctionné d'une amende de troismille ouguiyas (3 000 UM) payableavant le prochain match de l'équipeobjet de la sanction, sans quoi, ilsera procédé au retrait de points surl'actif de l'équipe sanctionnée et quin'aura pas procédé à l'acquittementde l'amende. Ce championnat, qui adémarré le 30 août dernier et dont lafinale est prévue fin septembrecourant, est organisé par laCommission départementale char-gée de l'organisation des compéti-tions des clubs informels deTeyarett, présidée par M. AbdelAziz Wane. Selon ce dernier, lacompétition est parrainée, dans sapremière phase, par M GleiguemOuld Mohameden, secrétaire géné-ral de la Fédération de Football deMauritanie. Quant à sa phase finale,elle est placée sous le haut patro-nage du Comité national olympiqueet sportif mauritanien (CNOSM). Ilest prévu, au terme des compéti-tions, la remise d'un trophée aufutur champion et de plusieursrécompenses aux équipes et joueursles plus méritants. Ces activitéssportives d'intersaison s'inscriventdans la programmation des activitéshivernales de la moughataa deTeyarett..

S-B. Dieng

Mondial de basket-ball 2010 USA-Russie, 38 ans après

Trente-huit ans jour pour jour après l'un des matches lesplus controversés de l'histoire, les Etats-Unis et laRussie se retrouvent jeudi en quarts de finale duMondial. L'entraîneur américain de la sélection russe,David Blatt, est un témoin spécial.La guerre froide est terminée depuis longtemps mais lesretrouvailles entre la Russie et les Etats-Unis, jeudi enquarts de finale du Mondial font replonger dans uneépoque où leurs relations étaient constamment au bordde l'implosion et cela également en basket. Le 9 septembre 1972 aux Jeux de Munich, le monde aassisté à l'un des épisodes les plus marquants de cetterivalité lorsque les Russes ont infligé aux Américainsleur première défaite olympique après sept médaillesd'or consécutives, au terme d'une finale dramatique (51-50) et sulfureuse, marquée par trois dernières secondesde folie et de polémique.Aujourd'hui encore les Américains, qui ont toujoursrefusé de recevoir la médaille d'argent, s'estiment voléset le match a inspiré plusieurs livres et films. Devant satélévision à l'époque, le jeune David Blatt, 13 ans, pleu-rait. "J'étais un énorme fan de basket américain et je nesavais même pas que le basket européen existait jusqu'àce match", raconte Blatt, un Israélo-Américain quin'imaginait alors évidemment pas qu'il allait un jourentraîner la Russie. "Vous plaisantez! J'ai grandi àFramingham dans le Massachusetts avec l'idée du grandméchant Russe. Et voilà que je vais diriger l'équipe deRussie contre les USA en quarts de finale du Mondial.

C'est vraiment bizarre. J'espère que les joueurs serontmoins déboussolés que moi. C'est juste incro-yable."Incroyable et tellement pittoresque à l'image duparcours de cet entraîneur "globe-trotteur" qui est, à 51ans, l'un des meilleurs d'Europe. Outre la sélectionrusse, qu'il a menée au titre de champion d'Europe en2007, l'ancien arrière de l'université de Princeton adirigé les clubs du Maccabi Tel-Aviv, Saint-Pétersbourg, Trévise, Efes Istanbul et Salonique. Il quit-tera la sélection russe à la fin de ce Mondial et iraretrouver le banc du Maccabi dans sa deuxième patrie,en Israël, où il avait déjà terminé sa carrière de joueur. Battre les USA, 38 ans après avoir pleuré à cause deleur défaite, lui permettrait de partir sur un contre-piedsavoureux. "Non, non, j'ai tendance à être réaliste, ça vaêtre compliqué car les Américains sont longs, agressifs,jouent dur et ont faim, dit-il. On devra faire plein dechoses spéciales pour seulement rester dans le match. Jevais essayer de trouver quelques trucs mais je ne suispas un magicien." Sur le papier, les Russes, privés deKirilenko et Holden et où Khryapa est toujours incer-tain, ont effectivement peu de chances. Mais pour Blattce sera beau quoiqu'il arrive. "Avant le match je vais meregarder dans le miroir et me dire: quand même, quellehistoire! Quand j'y repense, ça me remue à chaquefois", dit-il avant d'ajouter, signe qu'il ne regrettesurtout rien de ses cinq années à la tête de la sélectionrusse: "au fait, je déteste dire ça en tant qu'Américain,mais en 1972, ce sont les Russes qui avaient raison."

Euro 2012:France - Bosnie (2-0),

Même si tout n'a pas étéparfait, la victoire del'équipe de France, mardi enBosnie (2-0), donne enfindes raisons d'espérer, pour lemental des joueurs, leur jeu,sans oublier la facultéd'adaptation du sélection-neur Laurent Blanc face à unadversaire ou l'imprévu.La défaite contre le Bélarusvendredi au Stade de France(1-0) en qualifications de l'Euro-2012 avait fait craindre le pire.C'était le deuxième revers des nou-veaux Bleus de Laurent Blanc endeux matches (après l'amical perduen Norvège, 2-1). Les velléités dejeu offensif se brisaient sur un tristeconstat: les attaquants ne mar-quaient pas, l'adversaire prenaitconfiance et la défense cédait.Des symptômes déjà observés dutemps de Raymond Domenech. LesBleus allaient-ils être touchés dansleur moral? Non, en Bosnie, dansun petit stade désuet propice aumatch piège, les Français ontabordé comme il fallait les duels et,lucidement, pris la mesure d'unadversaire beaucoup moins redou-table que prévu (57e mondial).Les Bleus ont pris le jeu à leurcompte, alors que le plan initial étaitde résister et de jouer le contre. Unmanque de réalisme offensif aencore gâché les occasions pendantune bonne partie du match. Maiscette fois, la persévérance a gagnéet les Bosniaques de Pjanic etSpahic ont craqué dans le dernierquart d'heure. Les partenaires ducapitaine Alou Diarra -porteur dubrassard pour ce match- n'ontjamais baissé les bras. Encoura-geant.Sous l'ère Domenech, il alongtemps été reproché aux milieuxdéfensifs de ne pas se projeter versl'avant. Blanc semble avoir fait lesbons choix en la matière en l'ab-sence de Toulalan (suspendu contrele Bélarus et écarté de toute façonpar Blanc déçu de le voir naviguerentre défense et milieu à Lyon) etLassana Diarra, blessé.Il y a d'abord la trouvaille YannMvila, jeune joueur de 20 ans duStade Rennais au physique impres-sionnant et à la bonne lecture du

jeu. Et il y a Abou Diaby, qui n'estplus seulement récupérateur maisjoue véritablement comme unmeneur. Ces deux joueurs ont étéprécieux mardi à Sarajevo dans larelance dans un match où FlorentMalouda a été longtemps en dedansavant de se réveiller dans le dernierquart d'heure pour inscrire lesecond but.Adil Rami, solide en charnière, aégalement soigné ses interventions,avec d'avantage de lancements quede dégagements. Et MathieuValbuena, puis surtout KarimBenzema, auteur du premier but,ont dévoré les espaces. Il reste àrégler les corners, mal tirés et malexploités, et la qualité des centresdes latéraux, Bakary Sagna surtout.Blanc a prouvé qu'il avait plus d'untour tactique dans son sac. Loin desentêtements reprochés à Dome-nech, l'ancien entraîneur deBordeaux a varié ses plans. Son 4-4-2 n'a pas marché contre le Bélaruset les blessures se sont abattues surces attaquants (Hoarau, Saha,Rémy) ? Qu'à cela ne tienne. EnBosnie, Blanc a densifié son milieuavec trois récupérateurs dans un 4-3-3 qui s'est révélé efficace. Blancaura ainsi réussi la gageure de jouersans meneur pour le début des qua-lifications en l'absence de YoannGourcuff, suspendu après sonexclusion lors du dernier match duMondial, de Ribéry, suspendu entant qu'un des meneurs de Knysna,et de Samir Nasri, blessé. La vic-toire en Bosnie permet à Blanc nepas revoir resurgir le spectre de lafin de sa dernière saison àBordeaux. Grâce à ses différentsplans de jeu, Laurent Blanc a gagnéun peu de temps et de sérénité,denrées rares dans la carrière d'unsélectionneur.

Cyclisme / Tour d'Espagne La 11ème étape pour Igor Anton

Igor Anton (Euskaltel) a remportéen solitaire la 11e étape du Tourd'Espagne, à Pal. L'Espagnol , quis'impose pour la 2e fois sur cetteVuelta, a devancé EzequielMosquera (Xacobeo). Il en a aussiprofité pour prendre le maillotrouge à Joaquin Rodriguez, victimed'une énorme défaillance. Un coupde maitre. En s'imposant en soli-taire, à Andorre, Igor Anton s'estoffert un deuxième succès sur cetteVuelta 2010, après Valdepenas deJaén (4e étape), il y a une semaine.Le Basque d'Euskaltel, déjà victo-rieux à Calar Alto en 2006, adevancé de trois secondes son com-patriote Ezequiel Mosquera pours'offrir le troisième bouquet de sacarrière sur la Vuelta. Au terme des208 kilomètres, Anton a égalementrepris la tête du classement général,au détriment d'un JoaquinRodriguez qui a explosé dans lamontée finale. Comme c'étaitprévu, c'est dans l'ascension versPal que la course s'est décantée.Avant ce dénouement entre lesfavoris, deux hommes, qui ont été

repris au 200e kilomètre, ont passéla journée devant : le Suisse JohanTschopp (Bbox Bouygues Telecom)et le Français Mickaël Cherel(FDJ). C'est à quatre kilomètres del'arrivée que la bagarre a éclaté. Unvéritable feu d'artifice. Après unepremière tentative de VladimirKarpets puis une accélération d'unde ses coéquipiers, EzequielMosquera prend les choses en main.Juste avant l'attaque de l'Espagnolde Xacobeo, Denis Menchov a rendu les armes.Et dire que le Russe a fait rouler laRabobank une bonne partie de lajournée... Dans la roue de Mosque-ra, Joaquin Rodriguez et VincenzoNibali s'accrochent. Igor Anton estjuste derrière, en compagnie deFrank Schleck.Le coureur d'Euskaltel ne s'affolepas et revient au train. LeLuxembourgeois ne le reverra plus. Coup de tonnerre à 3,6 kilomètresde l'arrivée : Joaquin Rodriguez n'a-vance plus sur sa machine. Leleader du général est littéralementarrêté.