dtu14.1

Extrait du CD-reef version 122 (Edition 2000.4), export par USER Document NF P 11-221-1 (DTU 14.1) (mai 2000, septembre 2000) : Travaux de btiment - Travaux de cuvelage - Partie 1 : Cahier des clauses techniques(2me tirage) (12/2000)

(c) CSTB Edition 2000.4 - Page 1 - Gnr le 04/12/2006

DTU 14.1

NORME FRANCAISE NF P 11-221-1 mai 2000

travaux de btiment travaux de cuvelage partie 1 : cahier des clauses techniques E : building works - tanking works - part 1 : technical specification

D : Bauarbeiten - Wanne zum Grundwasserschutz - Teil 1 : Technische Vorschriften Norme franaise homologue par dcision du Directeur Gnral d'AFNOR le 20 mars 2000 pour prendre effet le 20 mai 2000.

Remplace la norme homologue NF P 11-221 (DTU 14.1), de mai 1993.

correspondance A la date de publication du prsent document, il n'existe pas de travaux europens ou internationaux traitant du mme sujet.

La prsente norme propose les clauses techniques insrer dans un march de travaux de cuvelage de la partie immerge des btiments, la structure rsistante et les retours de celle-ci tant raliss en bton. descripteurs Thsaurus International Technique : btiment, contrat, cahier des charges, construction immerge, cuvelage bton, conditions d'excution, revtement hydrofuge, impermabilisation, procd de revtement, tanchit, calcul, vrification.

modifications Par rapport au document remplac, refonte complte.

corrections Par rapport au 1er tirage, correction de la formule de la limite de contrainte de l'acier tendu au paragraphe 7.3.1.1

AFNOR 1999

Membres de la commission de normalisation Prsident : M COIN Secrtariat : SNBATI - M ANGOT CETEN-APAVE - BENNETON CETE DE LYON - BLACHERE AUXIRBAT - BLOTIERE SIPLAST SA - BOULART IMMOBILIERE 3 F - CAPDEVIELLE SPI - COIN SNBATI - DARDARE CERIB - DESLANDRES CSNE - DEVILLEBICHOT SNBATI - ENGEL ETANDEX - FAYOUX ALKOR DRAKA MME FERNANDEZ AFNOR - M GICQUEL SIKA



- GOURY SNA - GROSJEAN UMGO - LEJEUNE CSTB - LOUCHART ETANDEX - MAFILLE WEBER ET BROUTIN - MAHUET SEMALY - MASSON CATED MME MERLIN CSTB - M MICHEL BUREAU VERITAS - NETTER SMAC ACIEROID RECHERCHE INDUSTRIE MME OSMANI SAE - M PAILLE SOCOTEC - PINCON BNTEC - PROTHON SOCOTEC - REITH CETU - ROLLET ATILH - SENIOR UNSFA - TAILLEBOIS RATP - INGENIERIE DES INFRASTRUCTURES - VIMEUX BOUYGUES Groupe de rdaction anim par M COIN : - M BOUTIN SOCOTEC - COIN SNBATI - CUNIN CEP - DARDARE CERIB - DESLANDRES CSNE - ENGEL ETANDEX - GIRARD SIKA ETANCHEITE FLEXIBLE - GROSJEAN UMGO - LAVISSE SOLETANCHE ENTREPRISE - LOUCHART ETANDEX - MICHEL BUREAU VERITAS - NETTER SMAC ACIEROID MME OSMANI SAE - M PAILLE SOCOTEC - PERFETTI CSNE - PROTHON SOCOTEC - SCHMOL SNBATI



Sommaire 1 domaine d'application 2 rfrences normatives 3 spcifications gnrales 3.1 terminologie 3.2 critres de choix 3.3 niveaux de l'eau 3.3.1 cas d'une nappe d'eau (voir figure 4) 3.3.2 cas des eaux de ruissellement et d'infiltration (voir figures 2,3et 6) 3.3.3 niveaux retenus par les DPM 4 cuvelage avec revtement d'impermabilisation 4.1 gnralits 4.1.1 partie immerge du btiment 4.1.2 revtements d'impermabilisation 4.1.3 conditions de service 4.2 gros oeuvre 4.2.1 prescriptions gnrales concernant la structure rsistante et ses retours 4.2.2 joints 4.2.3 points singuliers 4.2.4 tat du support livr par le gros oeuvre 4.2.5 mise hors d'eau 4.3 revtements d'impermabilisation 4.3.1 dfinition du procd 4.3.2 prparation du support par l'entreprise d'impermabilisation 4.3.3 constat de bonne fin 4.3.4 revtement mince base de mortier 4.3.5 revtement pais base de mortier 4.3.6 revtement de minralisation de surface 4.3.7 revtement base de rsine 4.3.8 revtement mixte 4.4 parois moules ou prfabriques 4.4.1 tat du support en zone courante 4.4.2 joints 4.4.3 points particuliers 4.5 autres parois 4.6 radiers gns 4.6.1 modalits d'excution du radier 4.6.2 modalits de constat contradictoire de l'tat du radier (voir paragraphe 4.2.4.1) 5 cuvelage structure relativement tanche 5.1 gnralits 5.1.1 partie immerge du btiment 5.1.2 conditions de service 5.2 gros oeuvre 5.2.1 prescriptions gnrales concernant la structure rsistante 5.2.2 joints



5.2.3 points singuliers 5.2.4 tat du parement livr par le gros oeuvre 5.3 parois moules ou prfabriques 5.3.1 tat du parement en zone courante 5.3.2 joints 6 cuvelage avec revtement d'tanchit 6.1 gnralits 6.1.1 principes et dfinitions 6.1.2 limites d'emploi 6.1.3 conception et excution 6.2 gros oeuvre 6.2.1 prescriptions gnrales 6.2.2 joints 6.2.3 points singuliers 6.2.4 ouvrages recevant le revtement d'tanchit 6.2.5 relevs contradictoires et contrles 6.3 revtement d'tanchit 6.3.1 gnralits - dfinition du procd 6.3.2 revtement d'tanchit traditionnel 6.3.3 revtement monocouche par membranes PVC.P 7 rgles techniques de conception et de calcul des ouvrages de gros oeuvre 7.1 actions de l'eau 7.2 sollicitations de calcul 7.2.1 tat limite ultime de rsistance 7.2.2 tat limite d'quilibre statique 7.2.3 phases de construction 7.3 prescriptions particulires concernant les cuvelages avec revtement d'impermabilisation 7.3.1 tat limite de service vis--vis de l'ouverture des fissures 7.3.2 dispositions constructives 7.4 prescriptions particulires concernant les cuvelages structure relativement tanche 7.4.1 tat limite de service vis--vis de l'ouverture des fissures 7.4.2 dispositions constructives 7.5 prescriptions particulires concernant les cuvelages avec revtement d'tanchit 7.5.1 tat limite de service vis--vis de l'ouverture des fissures 7.5.2 dispositions constructives 7.6 ouvrages en bton prcontraint Annexe A (informative) guide de choix A.1 critres de choix relatifs la conception A.2 critres de choix relatifs la mise en oeuvre



1 domaine d'application Le prsent document dfinit les conditions d'excution des travaux de cuvelage de la partie immerge des btiments, la structure rsistante, les retours de celle-ci et les ouvrages solidariss tant raliss en bton. Les btiments concerns sont dfinis par le domaine d'application de la partie B des rgles BAEL. Les structures rsistantes en bton de granulat courant sont celles justiciables par ailleurs des rgles de conception de calcul et d'excution les concernant. Le prsent document ne traite donc pas des structures rsistantes (et retours) des parties immerges ralises partir de granulats lourds ou lgers ainsi que de celles en bton caverneux ou cellulaire et de celles en gros bton et de celles en maonnerie d'lments. Ce document ne s'applique pas aux dallages sur tapis drainant, ceux-ci n'tant pas destins recevoir un revtement d'impermabilisation ou d'tanchit. Ce document ne s'applique pas non plus aux structures rsistantes et retours des parties immerges ralises l'aide : - d'ouvrages spciaux pour lesquels des prescriptions particulires d'excution sont donnes,

par exemple : cuves et rservoirs ; - d'lments prfabriqus non traditionnels qui ne disposent pas d'Avis Technique ; dans ce

cas, leur emploi relve de l'accord entre les parties. Lorsque les lments prfabriqus font l'objet d'un Avis Technique, leurs conditions gnrales d'emploi sont prcises dans cet Avis Technique. Toutefois, dans le cas o l'utilisation des ces lments dans le cadre du DTU 14.1 serait prvue dans cet Avis Technique, le prsent document prcise les conditions complmentaires satisfaire pour les utiliser pour constituer tout ou partie des retours associs aux structures rsistantes. Ce document doit figurer dans les pices du march de chacune des entreprises concernes. 2 rfrences normatives Le prsent document comporte par rfrence date ou non date des dispositions d'autres publications. Ces rfrences normatives sont cites aux endroits appropris dans le texte et les publications sont numres ci-aprs. Pour les rfrences dates, les amendements ou rvisions ultrieurs de l'une quelconque de ces publications ne s'appliquent ce document que s'ils y ont t incorpors par amendement ou rvision. Pour les rfrences non dates, la dernire dition de la publication laquelle il est fait rfrence s'applique. NF EN 12971-1, Renforts - Spcification des fils de verre coups - Partie 1 : Dsignation (indice de

classement : B 38-510-1). NF EN 24624, Peintures et vernis - Essai de traction (indice de classement : T 30-062). NF EN ISO 846, Plastiques - Evaluation de l'action des micro-organismes (indice de classement :

T 51-022). NF EN ISO 3251, Peintures et vernis - Dtermination de l'extrait sec des peintures, des vernis et des

liants pour peintures et vernis (indice de classement : T 30-084). NF EN ISO 10319, Gotextiles - Essai de traction des bands larges (indice de classement :

G 38-129). NF EN ISO 13934-1, Textiles - Proprits des toffes en traction - Partie 1 : Dtermination de la

force maximale et de l'allongement la force maximale par la mthode sur bande (indice de classement : G 07-129-1).

P 11-212, Fondations profondes pour le btiment (DTU 13.2). NF P 18-201, Travaux de btiment - Excution des travaux en bton - Cahier des clauses

techniques (DTU 21). DTU P 18-702, Rgles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en

bton arm, suivant la mthode des tats limites (Rgles BAEL 91). DTU P 18-703, Rgles techniques de conception et de calcul des ouvrages et constructions en

bton prcontraint selon les mthodes des tats limites (Rgles BPEL 91). P 18-836, Produits spciaux destins aux constructions en bton hydraulique - Produits de



scellement base de rsines synthtiques - Essai de fluage en traction + 23 C ou + 50 C.

P 18-870, Produits spciaux destins aux constructions en bton hydraulique - Produits ou systmes de produits base de rsines synthtiques ou de liants hydrauliques pour collage structural entre deux lments en bton - Caractres normaliss garantis.

NF P 61-202, Travaux de btiment - Revtements de sol scells (DTU 52.1). NF P 84-305, Etanchit - Produits asphaltiques. NF P 84-350, Feutres bitumes et chapes souples de bitume arm - Mthodes d'essais. NF P 84-352, Etanchit - Revtements d'tanchit - Essai de poinonnement statique. NF P 84-501, Gomembranes - Dispositif d'tanchit par gomembranes (DEG) - Dtermination

des caractristiques en traction. NF P 84-506, Gomembranes - Dispositif d'tanchit par gomembranes (DEG) - Dtermination

de la rsistance au poinonnement dynamique - Cas d'un support rigide - Mthode du pendule.

NF P 84-509, Gomembranes - Comportement dans l'eau - Essai acclr et essai long terme - Examen gravimtrique.

NF P 84-512-1, Gomembranes - Dispositif d'tanchit par gomembranes (DEG) - Partie 1 : Dtermination de l'paisseur - Cas des gomembranes lisses.

XP P 84-512-2, Gomembranes - Dispositif d'tanchit par gomembranes (DEG) - Partie 2 : Dtermination de l'paisseur - Cas des gomembranes non lisses.

NF T 54-111, Matires plastiques - Feuilles transparentes en polythylne - Dtermination du trouble par valuation des lumires diffuse et transmise.

ISO 2808, Peintures et vernis - Dtermination de l'paisseur du feuil. ISO 9050, Verre dans la construction - Dtermination de la transmission lumineuse, de la

transmission solaire directe, de la transmission totale de l'nergie solaire, de la transmission de l'ultraviolet et des facteurs drivs des vitrages.

3 spcifications gnrales Pour les besoins du prsent document, les dfinitions suivantes s'appliquent : 3.1 terminologie Partie immerge du btiment : C'est la partie rpute situe sous le niveau de l'eau, celle-ci pouvant rsulter d'une nappe phratique, d'une crue, de ruissellement ou d'infiltration. Cette partie comprend la priphrie soumise directement l'action de l'eau, dite structure rsistante, les parties intrieures adjacentes cette priphrie et lies avec elle, dites retours, pour lesquelles des dispositions particulires doivent tre prises et, enfin, les autres parties intrieures (voir Figure 1).

Figure 1 - partie immerge du btiment Cuvelage : Le cuvelage comprend la structure rsistante et les retours de la partie immerge du btiment et, le plus souvent, un revtement de cuvelage qui peut tre d'impermabilisation ou d'tanchit l'eau l'tat liquide.



Cuvelage avec revtement d'impermabilisation : Le revtement d'impermabilisation constitue un cran intrieur, adhrant son support, pouvant assurer l'tanchit en association avec celui-ci mais ne rsistant pas une fissuration apprciable de ce support. Ce revtement est constitu d'enduits hydrofuges ou d'enduits pelliculaires base de rsine ou de revtement de minralisation de surface. Cuvelage structure relativement tanche : Ce cuvelage ne comporte pas de revtement de cuvelage et il est, de ce fait, admis un lger passage d'eau ventuellement rcupre, dfini par les chiffres suivants : a) pour la structure rsistante dans son ensemble : - moyenne annuelle : 0,5 l/m/jour ; - moyenne hebdomadaire : 1,0 l/m/jour ; b) pour toute portion de structure rsistante de 10 m constituant un rectangle dont le rapport

des cts est compris entre 0,4 et 2,5 : - moyenne hebdomadaire : 2 l/m/jour. Cuvelage avec revtement d'tanchit : L'tanchit est ralise par un revtement plastique, lasto-plastique ou lastique appliqu l'extrieur de la structure rsistant aux pousses de l'eau. Ce revtement n'est pas ncessairement adhrent la structure rsistante et c'est alors la pression de l'eau qui l'applique sur celle-ci. Ce revtement doit pouvoir s'adapter aux lgres dformations ou fissurations des ouvrages qui lui sont accols ou qui l'enserrent. Ce type de cuvelage est galement considr comme tanche l'eau en phase vapeur. Support du revtement : partie de l'ouvrage destine recevoir le revtement. 3.2 critres de choix Les trois types de cuvelage n'ont pas exactement le mme domaine d'application et les critres de choix doivent porter entre autres sur les points suivants : - destination des locaux ainsi que leur amnagement ; - conditions d'exploitation de ces locaux (ventilation, climatisation) ; - conditions d'accessibilit et d'entretien du revtement de cuvelage ; - possibilit de modification ultrieure et/ou de rparation du revtement de cuvelage ; - action de l'eau (action permanente, cyclique et accidentelle, agressivit, inondation

ventuelle), nature et agressivit des sols, pollutions ventuelles, prsence de racines perforantes ;

- action de la vapeur d'eau provenant du support ; - comportement de l'ouvrage et de ses fondations (tassements,...) ; - adaptation au site (mitoyens, phases de travaux,...) ; - limites d'emploi des divers procds de revtement de cuvelage ; - risques engendrs par la phase de construction (boulements lors des fouilles, venues d'eau,

intoxications et incendie avec l'utilisation de certaines rsines ou solvants). Un guide de choix, informatif, est donn en annexe. Il est noter qu'une grande partie des points prcdents qui sont ncessaires pour effectuer convenablement le choix doivent figurer cet effet dans les DPM (Documents Particuliers du March). 3.3 niveaux de l'eau L'action de l'eau dpend de son niveau. 3.3.1 cas d'une nappe d'eau (voir figure 4)



Figure 4 - exemple de cas d'une nappe On distingue : - le niveau des plus basses eaux EB qui donne les actions permanentes ; - le niveau des hautes eaux EH qui correspond la crue pouvant se produire au moins

une fois tous les 10 ans. La diffrence avec le niveau EB donne les actions variables ; - le niveau exceptionnel et conventionnel de l'eau EE qui correspond au niveau des plus

hautes eaux connues et/ou prvisibles. La diffrence avec le niveau EB donne les actions accidentelles.

Dans le cas o l'inondation des locaux est admise et est ralise par des orifices (ou partout autre dispositif quivalent), ceux-ci doivent tre convenablement dimensionns de faon que le niveau EE , et ventuellement le niveau EH , puisse tre pris gal celui situ 50 cm au-dessus du niveau du fil d'eau de ces orifices (voir Figure 5). 3.3.2 cas des eaux de ruissellement et d'infiltration (voir figures 2, 3 et 6) Les eaux de ruissellement et d'infiltration correspondent des actions permanentes (niveau EB). Ce niveau EB correspond : - au fil d'eau du rseau de drainage extrieur ou sous-jacent lorsqu'il existe ; - au fil d'eau des barbacanes ou du rseau de drainage extrieur ou sous-jacent lorsqu'il

existe et chaque fois qu'il n'y a pas d'imposition de revtement d'impermabilisation ou d'tanchit (voir Figure 2), plus 50 cm chaque fois que les DPM formulent l'exigence d'un cuvelage avec revtement d'impermabilisation ou d'tanchit (voir Figure 3) ;

- au niveau de l'exutoire naturel des couches permables environnant l'ouvrage plus 50 cm lorsqu'il n'existe pas de drainage ou de barbacanes chaque fois que les DPM formulent l'exigence d'un cuvelage avec revtement d'impermabilisation ou d'tanchit ; ce niveau ne saurait dpasser le niveau de sol fini extrieur (voir Figure 6).

3.3.3 niveaux retenus par les DPM Les Documents Particuliers du March (DPM) doivent prciser dans le cas d'une nappe, les niveaux



EB, EH et EE, et dans le cas des eaux de ruissellement et d'infiltration, le niveau EB. NOTE 1 : Les niveaux sont exprims en cote NGF, de l'IGN.

Il s'agit des niveaux au voisinage immdiat de l'ouvrage et la connaissance de ces niveaux peut parfois ncessiter des tudes hydrogologiques mais la remise de tels documents ne dispense pas de l'obligation de faire figurer les niveaux EB, EH et EE (ou EB) dans les DPM.

Le niveau d'eau retenu pour le projet doit tre EE dans le cas d'une nappe et EB dans le cas des eaux de ruissellement et d'infiltration. Par convention, le niveau ainsi retenu est dsign par E . NOTE 2 : Il est souhaitable que le caractre inondable ventuel soit port la connaissance des utilisateurs des locaux.

4 cuvelage avec revtement d'impermabilisation 4.1 gnralits 4.1.1 partie immerge du btiment La partie immerge du btiment doit tre conue et calcule selon les rgles de calcul du prsent document. Le revtement d'impermabilisation est appliqu sur la structure rsistante jusqu'au niveau E ou, lorsque l'inondation des locaux est admise et ralise par des orifices, jusqu'au niveau du fil d'eau des orifices. L'entreprise de gros oeuvre doit, durant le chantier, matrialiser le niveau d'arase du cuvelage trac sur le bton.

Figure 2 - exemples de cas d'eaux de ruissellement ou d'infiltration avec drainage sans revtement



Figure 3 - exemple de cas d'eaux de ruissellement ou d'infiltration avec drainage avec revtement

Figure 4 - exemple de cas d'une nappe



Figure 5 - exemple de cas de locaux inondables

Figure 6 - exemple de cas d'eaux de ruissellement ou d'infiltration sans drainage Le revtement d'impermabilisation est galement appliqu sur les retours tels que dfini de la faon suivante : Planchers intermdiaires : Si H' reprsente la hauteur d'eau situe au-dessus de la surface du plancher concern pour atteindre le niveau E, les zones de plancher (face et sous-face) revtir sont dlimites par la longueur de cheminement H1 = 0,15 H' avec un minimum de 1 m. La mme rgle s'applique dans le cas des voiles (et autres lments) en bton constituant des retours sur enveloppe.



Poteaux et murs porteurs : Si H reprsente la hauteur d'eau situe au-dessus de la surface du radier pour atteindre le niveau E, la zone revtir est dlimite par la longueur de cheminement H2 donne dans le Tableau 1.

Tableau 1 Ouvrages solidaires des retours (escaliers, rampes,...) : Les ouvrages solidaires des retours (planchers, voiles, poteaux et murs) sont revtir sur des zones telles que la longueur de cheminement concerne (soit H1 , soit H2 ) soit respecte (voir Figure 7). Pour les zones ainsi concernes, ces ouvrages solidaires sont assimils aux retours et les prescriptions correspondantes leur sont applicables.

Figure 7 - coupe type explicative Cette conception devra permettre l'accs aux retours et ouvrages solidaires des retours pour l'application du revtement.



Figure 8 - exemple de traitement d'une rampe d'accs 4.1.2 revtements d'impermabilisation On distingue quatre types principaux : - revtement mince base de mortier ; - revtement pais base de mortier ; - revtement base de rsine ; - revtement de minralisation de surface. Ces revtements sont appliqus sur la structure rsistante en paisseur sensiblement constante et, ce titre, n'ont pas pour objet, sauf spcification particulire des DPM de raliser des qualits de planit diffrentes de celles de la structure rsistante. 4.1.3 conditions de service On tiendra compte du contrle, de l'entretien et de la rparation ventuelle du revtement d'impermabilisation dans le choix de l'amnagement des locaux et de l'habillage des parois revtues. Comme les fuites et les traces d'humidit apparaissent en gnral au droit des zones dfaillantes du cuvelage, les revtements doivent rester visibles et accessibles pour faciliter tout contrle et toute rparation ultrieure. Toutefois, sont notamment admis : - la pose de contre-cloisons si elles sont dmontables ou si elles comportent des trappes de

visite pour permettre l'examen du revtement. Le vide d'air ainsi cr doit tre ventil, et une cunette est prvoir en pied ;



- la ralisation de revtements permables la vapeur d'eau, viss notamment par la NF P 61-202 (DTU 52.1), en pose scelle et adhrente, le mortier tant dos au minimum 350 kg de ciment courant de classe 52,5 ou 400 kg de ciment courant de classe 42,5 par mtre cube de sable sec ou en pose colle au mortier colle bnficiant d'un Avis Technique et vis dans le cahier des charges du revtement d'impermabilisation. La finition du revtement d'impermabilisation doit permettre l'adhrence du mortier colle.

NOTE 1 : Sont considrs comme permables la vapeur d'eau, les revtements qui sont permables la vapeur d'eau dans leur masse ou qui, bien qu'impermables la vapeur d'eau dans leur masse, sont poss par assemblage de petits lments avec des joints entre eux, ces joints tant permables la vapeur d'eau.

- le flocage pour les protections incendie des retours de cuvelage sur les planchers intermdiaires ;

- la ralisation sur le revtement d'impermabilisation de petits ouvrages (massifs, escaliers,...). Ces ouvrages ne doivent pas participer la rsistance et la stabilit de l'ouvrage pour que soit possible leur dmolition ventuelle en cas de besoin ; ces ouvrages doivent tre de dimensionnement faible pour permettre de rparer si possible le cuvelage par des procds d'injection.

- la ralisation de maonneries hourdes au mortier pour monter des cloisons sparatives aprs ralisation du cuvelage.

Le revtement d'impermabilisation ne doit pas tre soumis des tempratures excessives compte tenu du procd utilis. NOTE 2 : La temprature maximale communment admise est 50 C.

4.2 gros oeuvre 4.2.1 prescriptions gnrales concernant la structure rsistante et ses retours 4.2.1.1 caractristiques minimales du bton et de ses constituants Se conformer la norme NF P 18-201 (DTU 21) . Ces ouvrages relvent de la catgorie E (paragraphe 3.1 de la NF P 18-201), tant entendu qu'en ce qui concerne le paragraphe 4.2 de la norme NF P 18-201, les vrifications sont celles de la catgorie D. Pour les dosages minimaux, la structure rsistante est classer dans les ouvrages exposs (paragraphe 3.3 de la NF P 18-201). Dans le cas d'un milieu extrieur agressif (sol et/ou eau), le choix des matriaux (ciment,...) et la composition du bton doivent tre arrts en consquence. 4.2.1.2 mise en oeuvre Se conformer la norme NF P 18-201 (DTU 21) et en particulier au paragraphe 2.2. Le bton doit prsenter, in fine, une bonne compacit dans la masse et peu de ragrages, ce qui suppose un soin particulier dans la mise en oeuvre. En cas de prsence d'eau, il convient de procder une tude particulire caractre technique justifiant de la faisabilit, de l'aptitude l'emploi, de la prennit et, le cas chant, de la rparabilit (lessivage du bton,...). Les dmoulants et produits de cure doivent tre compatibles avec le procd d'impermabilisation prvu. NOTE : A dfaut d'tudes particulires caractre technique justifiant de la faisabilit, de l'aptitude l'emploi, de la prennit et, le cas chant, de la rparabilit, un critre important pour obtenir une bonne compacit in situ pourrait consister limiter le rapport eau/ciment au plus 0,55.

4.2.1.3 liaisons entre structure rsistante et retours Cette liaison est ralise (voir Figure 9) :



Figure 9 - exemples de cas avec liaison - soit, par continuit de coulage (amorce de voile sur la structure rsistante,...) ; - soit, par reprise de btonnage avec aciers en attente (planchers,...) ; - soit, par reprise de btonnage avec ou sans aciers en attente dans le cas d'une compression

permanente (pied de poteau ou voiles porteurs sur radier,...). Les reprises de btonnage doivent tre conues puis positionnes dans les zones les moins nuisibles de faon limiter leur influence ultrieure. Elles doivent tre conues conformment aux prescriptions des rgles BAEL relatives aux surfaces de reprises et ralises conformment aux prescriptions de la norme NF P 18-201 (DTU 21). NOTE : Les arrts de btonnage, l'aide de coffrages lisses et aciers replis puis dplis, sont considrer comme des joints de construction ferms ds lors que les oprations de traitement prvues la norme NF P 18-201 (DTU 21) ne sont pas intgralement effectues.

Les reprises de btonnage sont examiner tout particulirement dans le cas des radiers et autres dalles rsistant aux sous-pressions.

Dans ces trois cas de liaison entre la structure rsistante et son retour, on peut considrer que le monolithisme est reconstitu et/ou assur. Lorsqu'il n'y a pas de liaison, la jonction entre la structure rsistante et son retour est traiter (voir Figures 10 et 11) :



Figure 10 - exemples de cas sans liaison

Figure 11 - exemples de cas sans liaison - soit, comme un joint de construction ferm (amorce de voile coul en joint sec contre les

structures ristantes,...) ; - soit, comme un joint de construction ouvert (voir les cas particuliers traits dans les

paragraphes 4.2.1.3.1 4.2.1.3.3 ) ; - soit, par continuit de l'impermabilisation (excut avant ou aprs,...). Le repos (ou contact) par l'intermdiaire d'appuis dformables de la structure intrieure sur (avec) le cuvelage ne constitue pas une liaison. 4.2.1.3.1 cas particulier des plancher avec prdalles



On a gnralement des liaisons avec reprise de btonnage ou assimiles des reprises de btonnage, du fait de la prsence des aciers.

Figure 12 - exemples de coupe sur paroi

Figure 13 - exemple de jonction entre deux prdalles 4.2.1.3.2 cas particulier des planchers avec entrevous Les entrevous doivent tre supprims dans la zone prvue pour les retours et remplacs par du bton plein mis en oeuvre et li avec les poutrelles. On a ainsi, gnralement, des liaisons avec reprise de btonnage ou assimiles. Un traitement de surface des flancs et du dessus des poutrelles sur la longueur H1 doit tre assur pour viter le cheminement de l'eau l'interface.



Figure 14 - exemple de cas de poutrelles parallles la paroi

Figure 15 - exemple de cas de poutrelles perpendiculaires la paroi

Figure 16 - exemple de coupe sur les poutrelles



4.2.1.3.3 cas particulier des planchers dalles alvoles L'emploi de dalles alvoles peut tre envisag pour autant que soient tudis et remis avant mise en oeuvre tous les dtails traitant de la continuit de la structure rsistante et de ses retours ainsi que du revtement dans tous les points singuliers de l'ouvrage. Une premire solution consiste assurer la continuit de l'impermabilisation. Une deuxime solution consiste reconstituer en usine un bton plein dans la zone prvue pour les retours, et entailler en usine latralement ces dalles en rive.

Figure 17 - exemple de coupe sur appui

Figure 18 - exemple de coupe dans le cas d'un voile parallle au sens porteur Une troisime solution consiste percer en usine le toit des alvoles en quinconce de faon permettre le remplissage sur site de celles-ci l'aide d'un bton plastique faible retrait et entailler latralement ces dalles en rive(voir Figures 23 et 24).



Figure 19 - exemple de coupe sur appui

Figure 20 - exemple de jonction de deux dalles : vue en plan



Figure 21 - exemples de cas d'appui latral



Figure 22 - exemple de cas d'appui sur poutre dans les zones de retour

Figure 23 - exemple de perage en usine des alvoles : vue en plan



Figure 24 - exemple de perage en usine des alvoles : vue de coupe Une quatrime solution consiste assurer la continuit de l'impermabilisation dans des joints inaccessibles par injection d'un mortier de rsine tanche possdant par ailleurs une rsistance la compression minimale spcifie. Cette prestation de mortier de rsine tanche est obligatoirement au lot de l'entreprise d'impermabilisation, les caractristiques de rsistance la compression obtenir lui tant donnes par l'entreprise de gros oeuvre. L'entreprise de gros oeuvre doit repiquer le bton vif sur la tranche de la dalle et l'entreprise d'impermabilisation doit avoir accept cet tat.

Figure 25 - exemple dans le cas d'un voile parallle au sens porteur : vue de coupe



NOTE : Il rsulte des quatre solutions voques ci-avant que les dispositions des figures 26 et 27 sont interdites.

Figure 26 - longueur des retours insuffisants

Figure 27 - exemple d'interdiction de traitement des joints par le gros oeuvre 4.2.2 joints Il existe deux types de joints : a) ceux rputs inertes. Ces joints comprennent : - les reprises de btonnage qui le plus souvent sont inertes au stade de l'intervention de

l'tancheur ; - les joints de construction ferms ; - les joints de construction ouverts. Les joints de construction ferms et ouverts peuvent encore voluer un peu pour finalement

se stabiliser et devenir inertes. L'entreprise de gros oeuvre doit remettre les documents ncessaires au reprage de tous

ces joints en les classant suivant les trois rubriques prcdentes. Un relev contradictoire de ces joints est, en outre, effectu lors de l'acceptation du support

avant tous travaux d'impermabilisation. Ces joints, rputs inertes, sont traiter par tout procd de pontage ou de calfeutrement

assurant la continuit de l'impermabilisation, tant entendu que les procds de traitement peuvent tre diffrents suivant qu'il s'agit de reprise de btonnage ou de joints de construction ferms ou ouverts.

NOTE 1 : Ce qui explique la ncessit de distinguer ces trois types dans les documents et les relevs. En effet, les reprises de btonnage peuvent le plus souvent tre traites par simple calfeutrement alors que les joints de construction doivent le plus souvent tre traits par pontage ou autres procds



spciaux particuliers.

b) ceux de fonctionnement de l'ouvrage, ou joints actifs, prvus pour permettre des dplacements relatifs. Tous les joints actifs, ainsi que l'ordre de grandeur des dplacements les concernant, doivent tre prciss dans les DPM.

L'entreprise de gros oeuvre doit galement remettre les documents ncessaires au reprage de tous les joints actifs.

Parmi ces joints, on distingue en outre ceux pour lesquels un dplacement thorique relatif peut tre suprieur 1 cm tous azimuts.

NOTE 2 : Les dplacements relatifs constats en priode d'exploitation de l'ouvrage sont, la plupart du temps, infrieurs cette limite de 1 cm.

Les joints actifs dplacement relatif thorique suprieur 1 cm font l'objet d'tudes particulires caractre technique justifiant de la faisabilit, de l'aptitude l'emploi, de la prennit et, le cas chant, de la rparabilit.

Les joints actifs dplacement relatif thorique infrieur 1 cm doivent tre de largeur suffisante ou tre quips de feuillure de largeur suffisante pour permettre la mise en place et le fonctionnement normal du systme de pontage du joint.

On tudie l'emplacement et le trac des joints actifs de faon en limiter le linaire et les rendre simples et accessibles, notamment en cartant les poteaux des joints et en prvoyant des trmies l o le joint traverse les retours. Ces trmies peuvent tre ensuite obtures par des lments amovibles ou facilement dmolissables.

NOTE 3 : On rencontre souvent les dispositions des croquis suivants :

- joint de paroi et de plancher (voir Figures 28 et 29) ;

Figure 28 - joint de paroi et de plancher : vue en plan

Figure 29 - joint de paroi et de plancher : coupe verticale sur radier

- joint de radier et poteaux (voir Figures 30 et 31).



Figure 30 - joint de radier et poteaux : coupe verticale

Figure 31 - joint de radier et poteaux : coupe horizontale

NOTE 4 : Le traitement des joints et fissures est effectuer par l'entreprise d'tanchit

(voir paragraphe 4.3.1).

Les DPM peuvent prciser certaines prcautions pralables complmentaires. NOTE 5 : Par exemple, les bandes d'arrt d'eau incorpores au gros oeuvre apportent un

complment qualitatif apprciable dans la mise en oeuvre et l'entretien du systme de pontage du joint sans pour autant pouvoir se substituer au traitement du joint (voir Figure 32).

Figure 32 - exemple de coupe sur bande d'arrt d'eau

4.2.3 points singuliers Lorsque l'utilisation des locaux conduit prvoir un systme de pentes, rigoles, puisards et fosses de relevage, celui-ci est incorpor de faon monolithique la structure. Dans tous les cas, il doit tre ralis au moins une fosse de relevage. NOTE 1 : Les dimensions minimales finies des fosses sont habituellement de 50 cm 50 cm 50 cm.

Dans le cas de fosses plus profondes, la largeur est porte 100 cm.

La largeur minimale finie des caniveaux est habituellement de 50 cm.

Les canalisations, tuyaux et autres ouvrages rapports ou saillants doivent permettre l'excution du



revtement d'impermabilisation, ce qui implique le respect de cotes minimales (voir Figure 33).

Figure 33 - exemple de cotes minimales Les huisseries incorpores au coulage doivent faire l'objet d'une tude particulire caractre technique justifiant de la faisabilit, de l'aptitude l'emploi, de la prennit et, le cas chant, de la rparabilit. Les incorpors divers (canalisation, filerie,...) sont viter dans la structure rsistante et ses retours et lorsque cela n'est pas possible, ils doivent tre positionns avant btonnage de la structure de faon ne pas favoriser la cration localise d'une fissure de retrait (voir Figure 34). Ces incorpors doivent en outre faire l'objet d'tudes particulires (fragilit, tanchit des raccords ventuels, aptitude la rparation,...).

Figure 34 - exemple de coupe sur un incorpor dans un radier Ils sont proscrits dans l'paisseur du revtement d'impermabilisation ou l'interface de celui-ci avec la structure. Les traverses des structures rsistantes sont viter. Lorsque cela n'est pas possible, elles doivent



faire l'objet d'tudes particulires caractre technique justifiant de la faisabilit, de l'aptitude l'emploi, de la prennit et, le cas chant, de la rparabilit (fragilit, tanchit des raccords ventuels, aptitude la rparation,...)(voir Figure 35).

Figure 35 - exemple de coupe sur une traverse Les scellements ne doivent pas nuire l'intgrit de l'impermabilisation du cuvelage. NOTE 2 : On peut, soit envisager des empochements d'au moins 20 cm 20 cm 20 cm comportant le revtement d'impermabilisation, soit envisager tout scellement direct compatible avec le procd et respectant la P 18-836.

Les ttes d'ancrage des tirants actifs dfinitifs participant la stabilit de la structure rsistante et/ou de ses retours doivent faire l'objet d'tudes particulires (voir paragraphe 4.4.3). 4.2.4 tat du support livr par le gros oeuvre Le support livr par le gros oeuvre est conforme aux prescriptions concernant les parements courants de la NF P 18-201 (DTU 21), paragraphe 5.2, sauf exigence suprieure du DPM. Le support doit tre considr comme suffisamment stabilis pour tre apte recevoir le procd d'impermabilisation retenu. Sauf utilisation de btons spciaux tudis en vue de minimiser les effets du retrait, la structure rsistante et ses retours doivent avoir au moins 28 jours. Les remblais contre les parois extrieures doivent tre effectus avant mise en place du revtement sauf impossibilit technique (cas de certains rabattements de nappe par l'extrieur). L'essentiel des charges permanentes gravitaires (poids propre, poids mort rapport,...) agissant sur la structure rsistante et ses retours doit s'exercer avant mise en place du revtement. A ce motif, il n'est pas exclu d'envisager qu'une phase de construction notablement diffre des superstructures, surmontant la structure rsistante et ses retours, ne conduise l'apparition de dfauts d'impermabilisation du cuvelage conscutifs cette nouvelle phase de construction. S'il est ncessaire de procder des ragrages pour obtenir les caractristiques prcdentes, l'entreprise de gros oeuvre doit utiliser des matriaux et mthodes compatibles avec le procd d'impermabilisation prvu. Ces ragrages doivent tre effectus postrieurement au constat contradictoire vis au paragraphe 4.2.4.1. 4.2.4.1 constat contradictoire de l'tat du support Il doit tre procd un constat de faon : - vrifier la conformit au prsent document ; - vrifier la compatibilit du procd avec le support ; en cas de doute sur l'aptitude l'adhrence, il sera effectu des essais contradictoires des

zones concernes de traction directe sur des pastilles, conformment la norme NF EN 24624, appliques aprs dcapage de la laitance de ciment superficielle ; la cohsion superficielle ne devra pas tre infrieure 1 MPa ;

NOTE 1 : S'il n'en tait pas ainsi, les travaux supplmentaires de prparation des supports

et de reconstitution du parement demands dans les DPM feront l'objet d'un rglement indpendant dont l'imputation sera lie l'insuffisance de la cohsion superficielle du support.

- relever les joints inertes et les joints actifs et les comparer ceux figurant sur les documents remis par l'entreprise de gros oeuvre (voir paragraphe 4.2.2) ;

- relever les fissures existantes en sus des joints, qui devront alors tre classes par



l'entreprise de gros oeuvre suivant leur aptitude volution (soit inertes et/ou en phase de stabilisation, soit actives) de faon ce que leur traitement puisse tre dfini.

Le constat contradictoire du support doit galement porter sur la prsence d'eau et sa compatibilit avec le procd d'impermabilisation retenu, en particulier sa mise en oeuvre. NOTE 2 : Lorsque l'quilibre statique le permet, il est le plus souvent souhaitable d'arrter provisoirement le rabattement de nappe pour mettre en vidence les ventuels cheminements prfrentiels de l'eau.

Ce relev sert de base aux travaux de revtement d'impermabilisation effectuer. Le traitement des fissures actives est dans tous les cas rgl en sus l'entreprise d'impermabilisation dont l'imputation sera lie l'origine de ces fissures actives. NOTE 3 : Si les travaux de traitement des fissures inertes et/ou en phase de stabilisation et ceux de traitement des joints rputs inertes sont plus importants que ceux qui pouvaient normalement tre prvus, soit du fait de changements dans le mode de construction (type de planchers,...), soit pour une excution du gros oeuvre conforme au prsent document, le supplment correspondant fera alors l'objet d'un rglement indpendant dont l'imputation sera lie l'origine des fissures et joints rputs inertes concerns.

4.2.5 mise hors d'eau Il peut tre ncessaire de procder des oprations de rabattement ou de les poursuive. Les DPM doivent dfinir les conditions de rabattement et peuvent prciser qui incombe cette tche. Ils peuvent galement prciser qui incombe la tche de fermeture des puits de pompage ainsi que celle d'obturation des orifices ventuels associs au pompage dans la structure rsistante. NOTE : C'est le plus souvent l'entreprise de gros oeuvre qui est charge de ces tches.

Ce rabattement est ncessaire, soit jusqu' ce que le revtement ait acquis ses caractristiques spcifiques et/ou soit pour que l'ouvrage quilibrant la sous pression ait acquis une rsistance et une masse suffisantes. 4.3 revtements d'impermabilisation 4.3.1 dfinition du procd A dfaut d'une normalisation, chaque procd fait l'objet d'un Avis Technique. A dfaut, il est dcrit par un cahier des charges vis favorablement par un contrleur agr et servant de base l'accord entre les parties. Ces divers documents doivent traiter en particulier des points suivants : - domaine d'application et restrictions d'emploi ; - matriaux utiliss : caractristiques physiques et chimiques, contrle de fabrication et

modalits d'emploi ; - supports compatibles : caractristiques physiques et chimiques, tat de surface (rugosit,

propret,...), prsence d'eau et/ou taux d'humidit maximal du support ; - agressivit des milieux ambiants ; - technique d'excution : - travaux prparatoires ; - matriel de mise en oeuvre ; - excution du revtement, y compris points singuliers ; - traitement des joints et fissures : - reprise de btonnage ; - joint de construction ferm ; - joint de construction ouvert ; - joint actif ;



- fissures inertes et/ou en phase de stabilisation ; - fissures actives ; - travaux de parachvement, y compris la prparation de surface ou la finition ; - travaux en prsence de dbit d'eau ; - protections complmentaires, revtements, habillages, compatibles ; - contrles, essais et rception ; - entretien et possibilit de rparation. Dans le cas d'utilisation simultane de deux procds distincts, il doit tre fait la preuve de leur compatibilit. Ainsi, on ne peut pas habituellement traiter les fissures se produisant aprs application du revtement d'un procd parutilisation des techniques ou des produits dcrits dans un autre procd que celui utilis sauf tudes particulires caractre technique justifiant de la faisabilit, de l'aptitude l'emploi, de la prennit et, le cas chant, de la rparabilit. La composition minimale du revtement doit lui permettre d'assurer l'impermabilisation sous une hauteur d'eau de 8 m (diffrence entre le niveau E et le niveau suprieur du radier ou dallage sur tapis drainant). Le revtement doit tenir l'essai de contrepression sans passage d'eau ni cloquage (dans l'attente de la valeur qui sera fixe dans une norme en prparation, la valeur de 0,5 MPa doit tre retenue). Au-del, le cahier des charges du procd devra indiquer les dispositions complmentaires mettre en place. 4.3.2 prparation du support par l'entreprise d'impermabilisation La surface du support doit tre prpare dans sa totalit pour obtenir l'tat de surface rclam par le procd mettre en oeuvre. NOTE 1 : La prparation vise galement le chanfreinage des artes, le traitement des cueillies et autres points singuliers.

Les procds chimiques ou thermiques de prparation ne sont pas admis lorsqu'ils ont des consquences sur le comportement ultrieur du support et du revtement. NOTE 2 : On peut, en particulier, procder par repiquage, sablage, dcapage l'eau sous pression, emploi de retardateur de prise de surface, bouchardage

La prsence d'eau en surface du support ainsi prpar doit tre matrise un niveau compatible avec la mise en oeuvre du procd. Les lvres des joints et fissures sont prpares en vue de leur traitement spcifique ultrieur. 4.3.3 constat de bonne fin S'il s'avrait ncessaire de procder un constat de bonne fin en vue de permettre d'autres entreprises d'intervenir sur le revtement, il conviendrait, pour ce faire, que les autres causes d'humidit des locaux (pluviales non raccordes, absence de ventilation,...) soient supprimes et si possible que le rabattement de nappe soit arrt (voir paragraphe 4.2.5) en vue de vrifier la qualit des travaux d'impermabilisation. 4.3.4 revtement mince base de mortier Ce type de revtement est constitu par un mortier adjuvant, conditionn en usine, dont les constituants le rendent apte tre appliqu en couches minces. 4.3.4.1 constitution minimale L'paisseur minimale totale du revtement doit tre suprieure ou gale trois fois le diamtre du plus gros granulat avec un minimum de 4 mm en horizontal et 3 mm en vertical, y compris la couche d'accrochage. NOTE : Cette paisseur ne comprend pas celle des protections complmentaires ventuelles (mentionnes dans le cahier des charges du procd).

En vertical, le revtement doit comprendre au minimum une couche d'accrochage et une couche continue d'impermabilisation. En horizontal, le revtement peut ne comprendre qu'une couche.



4.3.4.2 application du revtement Les malaxages sont effectus par units d'emballage non fractionnes. Lorsqu'il est prvu plusieurs couches d'impermabilisation, les reprises d'application de chaque couche sont dcales d'environ 0,20 m. 4.3.5 revtement pais base de mortier Ce type de revtement est constitu par un mortier hydrofug, prpar in situ, en vue de son application immdiate en couches paisses (voir Figure 36).

Figure 36 - exemple de revtement d'impermabilisation par mortier hydrofuge pais 4.3.5.1 constitution minimale L'paisseur minimale totale du revtement doit tre de 30 mm pour les parties horizontales et de 24 mm pour les parties verticales, couche d'accrochage comprise. Le revtement doit comprendre au minimum une couche d'accrochage au dosage d'au moins 700 kg par mtre cube de sable sec et de deux couches continues d'impermabilisation : la premire dose



700 kg et la deuxime de finition 600 kg. 4.3.5.2 application du revtement Les reprises d'application de chaque couche d'impermabilisation sont dcales d'environ 0,20 m d'une couche sur l'autre.

Figure 36 - exemple de revtement d'impermabilisation par mortier hydrofuge pais 4.3.6 revtement de minralisation de surface Ce type de revtement est constitu par une poudre ou une poudre prte mouiller ou une pte conditionne en usine, compose de sels minraux venant en addition du ciment et des matires inertes et mlange l'eau in situ en vue de son application immdiate en couches minces. NOTE : Les procds consistant incorporer des ajouts (hydrofuges,...) au stade de la confection du bton ou consistant dans l'injection du bton aprs sa mise en oeuvre ne sont donc pas viss.



Ces produits mis en oeuvre sous forme de barbotine, sur les supports en bton arm, pntrent dans les capillaires pour y former par raction chimique avec la chaux libre du bton, des cristaux insolubles. Une fois cette cristallisation termine, les produits restant en surface n'ont plus de rle dans l'impermabilisation. Ces produits doivent tre limins au sol par un ponage gros grain ou un grenaillage lger si une peinture ou un revtement de sol coll est appliqu. 4.3.6.1 constitution minimale Les consommations sont dtermines par le cahier des charges du fabricant. Elles sont au minimum en parties courantes avant adjonction d'eau de : - 1 kg/m en surface horizontale ; - 1,5 kg/m, en surface verticale en deux couches. 4.3.6.2 mise en oeuvre Une prparation du support bton adapte doit tre faite pour ouvrir les capillaires du bton en vue de la bonne pntration du produit (sablage, lavage haute pression,...). L'application doit se faire sur un support humide, l'eau tant un vecteur de diffusion des produits dans le rseau capillaire du bton. En atmosphre sche, le revtement doit tre maintenu humide, selon les indications du cahier des charges du fabricant. 4.3.7 revtement base de rsine Ce type de revtement est constitu par des rsines polymrisables temprature ambiante, conditionnes en usine plusieurs composants avec ou sans solvant et mlanges in situ, en vue de leur application immdiate en couches minces. 4.3.7.1 prescriptions gnrales Le conditionnement d'usine doit comporter le prdosage d'emploi des constituants. 4.3.7.2 constitutions minimales Tout revtement doit comprendre : - un bouche porage ; - un primaire d'imprgnation ; - le film d'impermabilisation dont l'paisseur du feuil sec, mesure selon la norme

ISO 2808 sera au minimum de 800 m ; - une protection. La rsine servant constituer le film d'impermabilisation doit avoir un extrait sec de 100 % (voir NF EN ISO 3251) avec une tolrance de 3 %. Le choix de la couche de protection est dfini dans les DPM en fonction des conditions d'utilisation et d'entretien des locaux. 4.3.7.3 application du revtement Les mlanges sont effectus mcaniquement par units d'emballage non fractionnes. Les reprises d'application de chaque couche sont dcales d'une couche sur l'autre suivant les indications du cahier des charges. 4.3.8 revtement mixte Ce type de revtement fait appel, suivant les zones, aux procds dj dfinis aux paragraphes 4.3.4 4.3.7 (voir Figure 37).



Figure 37 - exemple de revtement mixte Les problmes de recouvrements entre revtements sont examins au cas par cas. On doit s'assurer au niveau de la dfinition des procds (voir paragraphe 4.3.1) de la compatibilit, tant physique que thermique, en phase d'application et en phase finale, des divers produits constituant les revtements raccorder. 4.4 parois moules ou prfabriques Les prescriptions de l'article 1 et des paragraphes 3.1 3.3 du prsent document s'appliquent, compte tenu des amnagements et/ou des complments suivants. NOTE : Il est rappel que la P 11-212 (DTU 13.2) traite des parois moules ou prfabriques en tant que fondations profondes.

4.4.1 tat du support en zone courante Il est ncessaire d'excuter un dcapage du parement en vue d'arriver la paroi de bton sain. NOTE 1 : Cela suppose, habituellement, l'limination des traces de sol et/ou de boue et la suppression, le cas chant, de la couche de bton contamine (mlange de bton et de bentonite).

Ces travaux sont la charge de l'entreprise de paroi. NOTE 2 : Cette entreprise peut cependant les confier, soit l'entreprise de gros oeuvre lorsqu'elle est distincte, soit l'entreprise d'impermabilisation.

Le constat contradictoire de l'tat du support, mentionn au paragraphe 4.2.4.1, doit en particulier permettre de vrifier que le dcapage a t convenablement et compltement ralis. Sauf prescriptions particulires des DPM, la qualit du parement de la paroi livre par le gros oeuvre est du type lmentaire au sens de la norme NF P 18-201 (DTU 21).



4.4.2 joints Les joints existants par construction entre lments adjacents de la paroi moule ou prfabrique constituant la structure rsistante doivent tre traits comme des joints actifs. NOTE : Conformment au paragraphe 4.2.2 traitant des joints, une bonne solution consiste rserver des trmies dans les planchers au droit des joints entre panneaux (voir Figure 38).

Figure 38 - exemple de coupe horizontale

: Toute autre solution peut tre envisage sur justifications particulires, par exemple, celle consistant traiter les joints avant ralisation des planchers.

Les murs de refend venant buter sur la paroi ne peuvent tre implants en face de ces joints sauf ce que l'about de ces murs ne soit cart de la paroi d'une distance suffisante pour pouvoir accder au joint pour le traiter (voir Figure 39).

Figure 39 - exemple de coupe horizontale

La liaison entre la paroi et le radier, lorsqu'il existe, peut tre considre comme une reprise de btonnage pour autant qu'existent des attentes scelles aprs coup dans la paroi et situes en partie suprieure et infrieure du radier en vue d'assurer la continuit des efforts, et pour autant que les clauses relatives aux reprises de btonnage soient par ailleurs satisfaites. Dans le cas contraire, cette liaison est considrer comme un joint actif. Comme prcis aux paragraphes 4.2.2 et 4.2.4.1 , l'entreprise de paroi (et/ou l'entreprise de gros oeuvre) doit remettre les documents prcisant les joints traiter, leur emplacement et leur nature (reprise de btonnage, joints actifs,...) ainsi que les types de parois auxquels correspondent ces joints (moules, prfabriques,...). 4.4.3 points particuliers La technique de traitement d'impermabilisation des ttes d'ancrage, si elle n'est pas prvue dans le cahier des charges du procd, doit faire l'objet d'une tude particulire caractre technique justifiant de la faisabilit, de l'aptitude l'emploi, de la prennit et, le cas chant, de la rparabilit. Les DPM doivent prciser les dtails constructifs retenus pour ces ttes d'ancrage ainsi que leur nombre.



Figure 40 - exemple de traitement d'une tte d'ancrage 4.5 autres parois Divers procds de ralisation de paroi (paroi parisienne, tranches blindes, mur pingl,...) peuvent ventuellement entraner des travaux de traitement de joints inertes, plus importants que ceux normalement prvisibles pour une excution traditionnelle. NOTE : A moins que le procd n'ait t indiqu et convenablement dcrit dans les DPM, le supplment correspondant fera l'objet d'un rglement indpendant.

4.6 radiers gns Il s'agit de radiers couls aprs coup dans l'emprise de parois priphriques existantes et/ou encerclant des lments porteurs intrieurs prfonds. Les prescriptions du prsent document s'appliquent compte tenu des amnagements et/ou



complments suivants rsultant du fait que les variations dimensionnelles contraries ont un rle primordial dans le risque de fissuration et/ou dans l'emplacement des fissures. Ce qui explique un surcrot de prcautions correspondant aux modalits suivantes. 4.6.1 modalits d'excution du radier Des runions spcifiques entre l'entreprise de gros oeuvre et son bureau d'tudes, d'une part, et l'entreprise d'tanchit, d'autre part, doivent permettre l'examen du risque de fissuration et/ou de l'emplacement des fissures lis cette contrarit apporte aux variations dimensionnelles prvisibles en vue d'arrter les prcautions qui seront suivre par l'entreprise de gros oeuvre, savoir et sans tre exhaustif : - la qualit du bton et les procds de sa mise en place (phasage, damier,...) en vue d'en

minimiser le retrait ; - la cure ventuelle du bton ; - les joints de reprise de btonnage ou joints de clavage ; - les joints de prfissuration (en vue de faciliter leur traitement). NOTE : L'ampleur de ces prcautions est corrler aux dispositions prises par ailleurs au stade

de l'tude, en particulier :

- les choix, notamment de l'paisseur du radier, qui conditionnent le dlai, postrieur la fin de la construction complte du radier, durant lequel une part importante des dformations imposes de retrait continuera se manifester,

- les autres choix de structure qui conditionnent la gne apporte aux dformations imposes de retrait donc les sollicitations de retrait,

- la prise en compte dans les justifications aux ELS, en totalit ou en partie, des actions de retrait notamment de celles rsultant de la dformation impose de retrait restant se produire aprs la fin de la construction complte du radier.

4.6.2 modalits de constat contradictoire de l'tat du radier (voir paragraphe 4.2.4.1) Le constat contradictoire du radier gn a lieu aprs une mise en eau de celui-ci. Il est procd comme suit : Le bureau d'tudes de l'entreprise de gros oeuvre doit dfinir la hauteur d'eau maximale que le radier est apte supporter compte tenu de l'avancement de la construction sous-jacente. L'entreprise d'tanchit procde l'tanchement des points sensibles du radier (par exemple, la jonction du radier avec les parois, les joints de dilatation,...). Le rabattement de nappe est arrt provisoirement de faon laisser monter la nappe jusqu'au niveau maximal tel que donn ci-dessus. Les ventuels ouvrages provisoires vitant l'inondation des sous-sols durant cette phase auront d tre excuts pralablement. NOTE : C'est le plus souvent l'entreprise de gros oeuvre qui est charge de cette tche.

Il est rappel que le rabattement de la nappe doit tre remis en route pour raliser le revtement. La rception du support a ensuite lieu dans le cadre dj dfini au paragraphe 4.2.4.1. 5 cuvelage structure relativement tanche 5.1 gnralits 5.1.1 partie immerge du btiment La partie immerge du btiment conue et calcule selon les rgles de calcul du prsent document est constitue par la seule structure rsistante (donc l'exclusion des retours) situe sous le niveau E. NOTE : Au cas o il serait envisag de raliser un cuvelage relativement tanche pouvant recevoir ultrieurement un revtement d'impermabilisation, du type de ceux dfinis en paragraphe 4.3, la structure rsistante et ses retours doivent galement respecter les rgles des articles 4 et 7 relatives aux ouvrages avec revtement d'impermabilisation.

5.1.2 conditions de service



Les conditions de service tiendront compte de la nature relativement tanche de l'enveloppe et des dispositions complmentaires ventuelles prises de ce fait (contre-cloison et espace ventil, ventilation,...). NOTE : Il doit tre ralis, pour rcuprer les eaux d'infiltration ventuelles, des cunettes priphriques et des pentes conduisant les eaux vers un ou plusieurs points de relevage.

Il est conseill de raliser une pente dans les cunettes et dans les noues d'au moins 5 mm/m et une plus grande pente d'au moins 1 cm/m.

Comme les fuites et traces d'humidit apparaissent en gnral au droit des zones dfaillantes du cuvelage, les parois doivent rester visibles et accessibles pour faciliter tout contrle et toute rparation ultrieure. Toutefois, sont notamment admis : - la pose de contre-cloisons si elles sont dmontables ou si elles comportent des trappes de

visite pour permettre l'examen des parois. Le vide d'air ainsi cr doit tre ventil, et une cunette est prvoir en pied ;

- la ralisation de revtements permables la vapeur d'eau scells et adhrents ou poss au mortier coll selon le paragraphe 4.1.2 correspondant ;

- le flocage pour les protections incendie des retours de cuvelage sur les planchers intermdiaires ;

- la ralisation sur la paroi de petits ouvrages (massifs, escaliers,...). Ces ouvrages ne doivent pas participer la rsistance et la stabilit de l'ouvrage pour que soit possible leur dmolition ventuelle en cas de besoin. Ces ouvrages doivent tre de dimensionnement faible pour permettre de rduire les arrives d'eau par des procds d'injection ;

- la ralisation de maonnerie hourde au mortier pour monter des cloisons sparatives. 5.2 gros oeuvre 5.2.1 prescriptions gnrales concernant la structure rsistante 5.2.1.1 caractristiques minimales du bton et de ses constituants Se conformer la NF P 18-201 (DTU 21) . Ces ouvrages relvent de la catgorie E (paragraphe 4.1), tant entendu qu'en ce qui concerne le paragraphe 4.2 de la NF P 18-201 (DTU 21), les vrifications sont celles de la catgorie D. Pour les dosages minimaux, la structure rsistante est classer dans les ouvrages exposs (paragraphe 4.3). Dans le cas d'un milieu extrieur agressif (sol et/ou eau), le choix des matriaux (ciment,...) et la composition du bton doivent tre arrts en consquence. 5.2.1.2 mise en oeuvre Se conformer la norme NF P 18-201 (DTU 21) et en particulier au paragraphe 2.2. Le bton doit prsenter, in fine, une bonne compacit dans la masse et peu de ragrages, ce qui suppose un soin particulier dans la mise en oeuvre. En cas de prsence d'eau, il convient de procder une tude particulire caractre technique justifiant de la faisabilit, de l'aptitude l'emploi, de la prennit et, le cas chant, de la rparabilit (lessivage du bton,...). NOTE 1 : A dfaut d'tudes particulires caractre technique justifiant de la faisabilit, de l'aptitude l'emploi, de la prennit et, le cas chant, de la rparabilit, un critre important pour obtenir une bonne compacit in situ pourrait consister limiter le rapport eau/ciment , au plus, 0,55.

Les reprises de btonnage doivent tre conues puis positionns dans les zones les moins sensibles de faon limiter leur influence ultrieure. Elles doivent tre conues conformment aux prescriptions du BAEL relatives aux surfaces de reprises et ralises conformment aux prescriptions de la norme NF P 18-201 (DTU 21). NOTE 2 : Les arrts de btonnage, l'aide de coffrages lisses et aciers replis puis dplis, sont



considrer comme des joints de construction ferms, ds lors que les oprations de traitement prvues la norme NF P 18-201 (DTU 21) ne sont pas intgralement effectues. Les reprises de btonnage sont examiner tout particulirement dans le cas des radiers et autres dalles rsistant aux sous-pressions.

5.2.2 joints Il existe deux types de joints : a) ceux rputs inertes. Ces joints comprennent : - les reprises de btonnage ; - les joints de construction ferms ; - les joints de construction ouverts. Ces joints, rputs inertes, ne sont traiter qu'en cas de dpassement des limites prcises

au paragraphe 3.1. NOTE 1 : Si un traitement s'avre ncessaire, il pourra ventuellement tre fait appel aux

techniques dfinies l'article 4 qui seront alors appliqus au droit du joint trait et de part et d'autre sur une largeur suffisante.

b) ceux de fonctionnement de l'ouvrage ou joints actifs prvus pour permettre des dplacements relatifs.

Ces joints ne sont traiter qu'en cas de dpassement des limites prcises au paragraphe 3.1 et l'entreprise de gros oeuvre doit tablir les documents ncessaires au reprage de tous les joints actifs en vue de leur traitement ultrieur ventuel.

Parmi ces joints, on distingue en outre ceux pour lesquels un dplacement thorique relatif peut tre suprieur 1 cm tous azimuts.

NOTE 2 : Les dplacements relatifs constats en priode d'exploitation de l'ouvrage sont, la

plupart du temps, infrieurs cette limite de 1 cm.

Les joints actifs dplacement relatif thorique suprieur 1 cm font l'objet d'tudes particulires.

Les joints actifs dplacement relatif thorique infrieur 1 cm doivent tre de largeur suffisante ou tre quips de feuillure de largeur suffisante pour permettre la mise en place et le fonctionnement normal du systme de calfeutrement du joint.

On tudie l'emplacement et le trac des joints actifs de faon en limiter le linaire et les rendre les plus simples et les plus accessibles possible, notamment en cartant les poteaux des joints et en prvoyant des trmies l o le joint traverse les retours. Ces trmies peuvent tre ensuite obtures par des lments amovibles ou facilement dmolissables.

On rencontre souvent les dispositions indiques dans les Figures 41 et 42.



Figure 41 - joint de paroi et de plancher



Figure 42 - joint de radier et poteaux Une solution de traitement des joints actifs consiste incorporer au gros oeuvre des bandes

d'arrt d'eau ou toute autre solution justifie. Le traitement ventuel des joints est effectuer par l'entreprise de gros oeuvre ou sous sa

responsabilit.

Figure 43 - exemple de coupe sur bande d'arrt d'eau 5.2.3 points singuliers Il doit tre ralis au moins une fosse de relevage. Les incorpors divers (canalisation, filerie,...) noys dans la structure doivent faire l'objet d'tudes particulires (rparations,...). Les scellements ne doivent pas nuire l'intgrit de l'tanchit relative du cuvelage. 5.2.4 tat du parement livr par le gros oeuvre Se conformer la NF P 18-201 (DTU 21). 5.2.4.1 mise hors d'eau Le traitement des joints peut ncessiter de procder des oprations de rabattement ou de les poursuivre. Les DPM doivent dfinir les conditions du rabattement qui est la charge de l'entreprise de gros oeuvre. Ce rabattement est ncessaire jusqu' ce que l'ouvrage quilibrant la sous-pression ait acquis une rsistance et une masse suffisantes.



5.3 parois moules ou prfabriques Les prescriptions de l'article 1 et des paragraphes 5.1 et 5.2 du prsent document s'appliquent compte tenu des amnagements et/ou des complments suivants. NOTE : Il est rappel que la P 11-212 (DTU 13.2) traite des parois moules ou prfabriques en tant que fondations profondes.

5.3.1 tat du parement en zone courante Dans le cas de parois moules et sauf prescriptions particulires des DPM, la qualit du parement de la paroi est du type lmentaire au sens de la norme NF P 18-201 (DTU 21). 5.3.2 joints Les joints existants par construction entre lments adjacents de la paroi moule ou prfabrique constituant la structure rsistante sont considrer comme des joints actifs et ne sont traiter qu'en cas de dpassement des limites prvues au paragraphe 3.1. NOTE 1 : Si un traitement s'avre ncessaire, il pourra tre ventuellement fait appel aux dispositions du paragraphe 4.4.2.

La solution consistant incorporer ds le dpart au gros oeuvre des bandes d'arrt d'eau, mentionne au paragraphe 5.2.2 est galement possible.

La liaison entre la paroi et le radier, lorsqu'il existe, peut tre considre comme une reprise de btonnage pour autant qu'existent des aciers situs en parties suprieures et infrieures du radier en vue d'assurer la continuit des efforts, et pour autant que les clauses relatives aux reprises de btonnage soient par ailleurs satisfaites. NOTE 2 : Ces aciers peuvent tre, soit des attentes scelles aprs coup dans la paroi, soit tout autre dispositif garantissant l'intgrit et la prennit de ces aciers avant la poursuite des travaux.

Dans le cas contraire, cette liaison est considrer comme un joint actif et n'est traiter qu'en cas de dpassement des limites prvues au paragraphe 3.1. NOTE 3 : Si un traitement s'avre ncessaire, il pourra tre ventuellement fait appel aux dispositions du paragraphe 4.4.2.

La solution consistant incorporer ds le dpart au gros oeuvre des bandes d'arrt d'eau, mentionne au paragraphe 5.2.2 est galement possible.

6 cuvelage avec revtement d'tanchit 6.1 gnralits 6.1.1 principes et dfinitions Soit le cuvelage est complt par des ouvrages externes, qui comprennent le plus souvent un prradier ainsi que : - soit, des voiles priphriques raliss avant le cuvelage [voir Figure 44a)] ; - soit, des ouvrages de protection qui sont raliss aprs le cuvelage [voir Figure 44b)] ; c'est alors la structure rsistante du cuvelage qui reprend la pousse de l'eau ; soit le cuvelage se compose d'une structure rsistante externe (c'est--dire situe l'extrieur du revtement d'tanchit) et d'une structure rsistante interne qui a pour fonction principale de reprendre la pousse de l'eau [voir Figure 44c)]. La structure rsistante du cuvelage et ventuellement celle des ouvrages externes doit tre conue et calcule selon les rgles de calcul du prsent document, en tenant compte de la capacit de rsistance du revtement d'tanchit et de son adhrence ou non la structure et/ou aux ouvrages.



Figure 44 - exemples de cuvelages Le revtement d'tanchit, les ouvrages externes et/ou la structure rsistante interne doivent exister jusqu'au niveau E, tant prcis que la solution de cuvelage avec revtement d'tanchit est exclue pour les cas o l'inondation des locaux est admise (voir paragraphe 3.3). 6.1.2 limites d'emploi Les limites d'emploi des cuvelages avec revtement d'tanchit rsultent principalement des risques de dchirement ou cisaillement de l'enveloppe du fait des dformations relatives des ouvrages. Ces procds sont exclus : - chaque fois qu'une disposition de fondation sur un terrain compressible risque d'entraner un

tassement important aprs la construction des ouvrages extrieurs ; - chaque fois qu'une disposition de fondation sur un terrain compressible risque d'entraner

des tassements diffrentiels apprciables entre les diffrents points porteurs d'un mme bloc (on entend par bloc, les parties d'ouvrages entre joints de tassements) ;

NOTE 1 : Ceci peut, par exemple, correspondre aux structures en semelles isoles, filantes

ou croises relies par un radier trs souple.

- chaque fois que l'on peut s'attendre des variations dimensionnelles importantes des ouvrages, aprs la mise en place du revtement d'tanchit ;

NOTE 2 : Ce peut tre le cas d'une postcontrainte du radier qui risque d'entraner le

cisaillement de l'tanchit entre le radier et le prradier.

De mme, la postcontrainte des voiles priphriques et planchers peut entraner des cisaillements du revtement entre les voiles et les ouvrages extrieurs.

- dans le cas d'ouvrages immergs dont le radier ou les voiles priphriques de la structure rsistante doivent tre ancrs dans le sol, pour s'opposer tout phnomne de soulvement ou basculement.



NOTE 3 : Cette exclusion rsulte des difficults de contournement des ttes d'ancrages par

le revtement d'tanchit si des dispositions particulires ne sont pas prises.

Cette exclusion concerne galement le cas d'aciers en attente traversant le revtement d'tanchit.

Ces procds s'appliquent donc essentiellement aux ouvrages immergs en bton arm fonds soit par un radier gnral peu dformable, compte tenu des terrains porteurs sous-jacents, soit par des fondations profondes. Il n'est toutefois pas exclu de justifier cas par cas des solutions diffrentes.

Figure 45 - exemple concernant le cas de fondations profondes 6.1.3 conception et excution Compte tenu des limites d'emploi exposes au paragraphe 6.1.2, il est indispensable d'associer les mises au point du gros oeuvre et du revtement d'tanchit, d'abord au niveau de la conception, ensuite au niveau de l'excution. On doit retenir des mthodes d'excution du gros oeuvre qui ne compromettent pas l'intgrit du revtement en phase travaux. NOTE : On a intrt limiter le nombre de phases de travaux de faon viter un fractionnement trop important de l'intervention de l'entreprise de revtement d'tanchit.

On doit, si besoin est, se proccuper de la compatibilit du revtement d'tanchit avec la temprature de service des fluides et canalisations traversant et/ou jouxtant le revtement d'tanchit.

On doit ventuellement se proccuper de la compatibilit du revtement d'tanchit et de sa protection avec l'agressivit du milieu ambiant.

Les DPM doivent prciser comment cette exigence sera applique. 6.2 gros oeuvre Ce paragraphe concerne le gros oeuvre de la structure rsistante du cuvelage et le cas chant des ouvrages externes. 6.2.1 prescriptions gnrales 6.2.1.1 caractristiques minimales du bton et de ses constituants Se conformer la NF P 18-201 (DTU 21). Ces ouvrages relvent de la catgorie C. 6.2.1.2 mise en oeuvre Se conformer la NF P 18-201 (DTU 21) et en particulier au paragraphe 2.2. Les dmoulants et produits de cure doivent tre compatibles avec le revtement d'tanchit prvu. 6.2.2 joints Il existe deux types de joints :



- ceux rputs inertes (voir paragraphe 4.2.2) ; - ceux de fonctionnement de l'ouvrage ou joints actifs prvus pour permettre des

dplacements relatifs. NOTE : Il est rappel que les joints rputs inertes sont sans dplacement relatif des deux parties spares par le joint.

Tous les joints actifs ainsi que l'ordre de grandeur des dplacements relatifs les concernant doivent tre prciss dans les DPM. L'entreprise de gros oeuvre doit galement remettre les documents ncessaires au reprage de tous les joints actifs. Les joints actifs doivent tre quips d'une bande d'arrt d'eau en vue de permettre l'injection ultrieure de ces joints en cas de fuite de la membrane d'tanchit ce niveau (voir paragraphe 6.3.3.7). 6.2.3 points singuliers Les rseaux et autres incorpors divers doivent tre positionns dans la structure rsistante interne (voir Figure 46).

Figure 46 - exemple de coupe sur rseaux incorpors Le nombre de pntrations et canalisations traversant le revtement d'tanchit doit tre rduit au strict minimum et celles-ci doivent tre positionnes autant que possible dans les parois verticales. Il doit tre prvu, dans le cas de revtement monocouche, la mise en place des dispositifs de compartimentage des surfaces revtues (dispositifs tels que des bandes d'arrt d'eau fournies par l'entreprise d'tanchit) ainsi que la mise en place des tubes et des vents permettant l'injection ultrieure des compartiments. L'implantation de ces dispositifs doit figurer sur un plan tabli par l'entreprise d'tanchit et remis l'entreprise de gros oeuvre. 6.2.4 ouvrages recevant le revtement d'tanchit 6.2.4.1 gnralits L'tanchit se trouve insre, soit entre la structure rsistante du cuvelage et les ouvrages extrieurs, soit entre les structures rsistantes internes et externes du cuvelage. Il importe donc que chacun de ces diffrents ouvrages puisse tre considr comme monolithe ou que le revtement d'tanchit se comporte de faon satisfaisante en cas de glissement relatif, l'une sur l'autre des structures qui enserrent ce revtement. NOTE : Ainsi, le prradier doit tre li mcaniquement aux voiles priphriques. A dfaut, il faudrait considrer le joint entre le prradier et les voiles priphriques comme un joint actif et prvoir un revtement capable de transmettre des compressions tout en acceptant des dplacements relatifs de ses surfaces d'appuis.

Tous les angles rentrants doivent comporter des gorges ou goussets et les angles saillants des arrondis ou chanfreins compatibles avec le revtement prvu, l'exclusion des ouvrages recevant un revtement d'tanchit du type asphalte coul (voir paragraphe 6.3.2.3). 6.2.4.2 tat du support livr par le gros oeuvre Le support livr par le gros oeuvre est conforme aux prescriptions concernant les parements courants de la NF P 18-201 (DTU 21), paragraphe 5.2.



Cette prescription s'applique galement aux parois moules. S'il est ncessaire de procder des ragrages pour obtenir les caractristiques prcdentes, l'entreprise de gros oeuvre doit utiliser des matriaux et mthodes compatibles avec le procd d'tanchit prvu. 6.2.4.3 mise hors d'eau Le relev contradictoire du support doit galement porter sur la prsence d'eau et sa compatibilit avec le procd d'tanchit retenu, en particulier sa mise en oeuvre. Il peut alors tre ncessaire de procder des oprations de rabattement, ou de les poursuivre, et les DPM doivent prciser les conditions de rabattement et qui incombe cette tche. NOTE 1 : Dans ce type de cuvelage, c'est gnralement l'entreprise de gros oeuvre qui est charge de cette tche.

Il peut aussi tre ncessaire de procder des oprations de drainage des eaux du ruissellement sur le support futur de l'tanchit. Les DPM doivent prciser les conditions de mise en oeuvre et qui incombe la tche. NOTE 2 : La tche incombe habituellement l'entreprise qui a ralis le support concern et qui peut en confier l'excution l'entreprise d'tanchit.

Dans tous les cas, la nappe phratique doit tre maintenue 0,5 m au-dessous du point le plus bas du support jusqu' ce que l'ouvrage quilibrant la sous-pression ait acquis une rsistance et une masse suffisantes. 6.2.5 relevs contradictoires et contrles Diffrents relevs contradictoires et contrles sont prvoir, savoir ceux : 6.2.5.1 pour accepter le support sur lequel sera appliqu le revtement d'tanchit Il a pour objet de : - vrifier la conformit au prsent document ; - vrifier la compatibilit du revtement d'tanchit retenu avec le support ; - vrifier le relev des joints actifs ; - vrifier les incorporations et traverses prvues (bande d'arrt d'eau, pipette d'injection,...). Ce relev sert de base aux travaux de revtement d'tanchit effectuer. NOTE : Dans le cas o ce relev ne serait pas en adquation avec les travaux prvus dans