dr. karen bÉnÉzery centre antoine lacassagne...
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Drainage lymphatique : Cervical : chaînes jugulaires internes et récurrentielles
Thoracique : ganglions latéro-trachéaux,
inter-trachéo-bronchiques et
médiastinaux postérieurs
Abdominale sous-diaphragmatique : ganglions du cardia, chaîne coronaire stomachique
M+
Etats pathologiques de l'oesophage prédisposant :
-oesophagite caustique,
- Atcd de radiothérapie thoracique (sein, Hodgkin, poumon…)
Association à d'autres cancers des VADS :
10 % : hypopharynx
9 % : oropharynx
4 % : cavité buccale
0 % : larynx
• 2 types de cancers de l’œsophage
• Carcinome épidermoïde ++++ 3/4 localisations
• Adénocarcinome cardia
Cancer épidermoïde de l ’œsophage
• 72 à 96 % épidermoïde,
• Incidence en France, 5 000 nouveaux cas par an, (régions de Basse Normandie et Bretagne ++ alcool et tabac, prédominance masculine (sex-ratio : 12).
• 3e rang en fréquence parmi les cancers digestifs après le K colorectal et le K gastrique.
• 4e cause de mortalité par K chez l'homme après le K du poumon, du colon, du rectum et de la prostate.
• Dans les régions de très forte incidence (Asie, Afrique du Sud) où les facteurs carentiels semblent intervenir, la répartition est identique selon le sexe.
Adénocarcinome de l'oesophage
• 20 à 25 % des cas
• Le seul facteur étiologique bien démontré est l'existence d'un endo-brachy-oesophage (EBO) ou oesophage de Barrett, processus de réparation de l'oesophagite peptique.
• se développe chez environ 10 % des sujets atteints d'endo-brachy-oesophage. Son incidence est en augmentation dans plusieurs pays dont la France.
• Les hommes sont 10 fois plus exposés que les femmes.
• Dans la plupart des cas, l'endo-brachy-oesophage n'était
pas connu avant que le cancer se développe.
Clinique
• Dysphagie (douleur à la déglutition avec sensation de blocage voire d’accrochage alimentaire)
• Dysphonie (modification de la voix par atteinte des cordes vocales par compression du nerf récurrent)
• Toux à la déglutition (fistule oeso-trachéale ou oeso- bronchique)
• Douleurs thoraciques (rétrosternales),
• Amaigrissement
• AEG Altération de l’état général
T - Tumeur primitive — T0 = pas de tumeur primitive — Tis = carcinome in situ, dysplasie de haut grade
— T1 = tumeur envahissant la lamina propria, la muscularis mucosae ou la sous-muqueuse • T1a = tumeur envahissant la lamina propria ou la muscularis mucosae • T1b = tumeur envahissant la sous-muqueuse
— T2 = tumeur envahissant la musculeuse propre — T3 = tumeur envahissant l’adventice — T4 = tumeur envahissant les structures adjacentes • T4a = tumeur résécable envahissant plèvre, péricarde, diaphragme, péritoine adjacent • T4b = tumeur non résécable envahissant d’autres structures (aorte, corps vertébral, trachée …)
Classification TNM (AJCC 2010)
Le N concerne les ganglions dans le territoire de drainage
oesophagien, y compris les ganglions coeliaques et cervicaux,
sauf les ganglions sus-claviculaires (classés M1).
- Nx = ganglions non évaluables
— N0 = pas d’envahissement des ganglions régionaux
— N1 = 1 à 2 ganglions envahis
— N2 = 3 à 6 ganglions envahis
— N3 = 6 ganglions envahis
M - Métastase
— M0 = pas de métastase à distance
— M1 = présence de métastase à distance
Classification TNM (AJCC 2010)
Principes thérapeutiques
• chirurgie : – 30 % des malades
– 2/3 carcinologiquement satisfaisante
– Survie à 5 ans = 20%
• radiothérapie – exclusive
– adjuvante
– palliative
• chimiothérapie
• association radio-chimiothérapie – exclusive
– Néo-adjuvante
• traitements endoscopiques (prothèse, laser, désobstruction)
Indications de radiothérapie
• RTE : traitement curatif : – RT- CT préopératoire
– RT-CT exclusive
– RT postopératoire (+/- CT pour les ADK Cardia)
• RTE : traitement palliatif
Techniques : Radiothérapie externe
• volumes
• doses
• balistique – technique classique
– technique conformationnelle
• Photons X ≥ 15 à 25 MV
Siemens "Primus "
6 / 25 MV
Very compact system(klystron integratedinto the structure)
Multileaf Collimator
Portal Imaging
Intensity modulatedRadiotherapy(Simtec module)Dose rate : 500MU/mn
Virtual Wedge filters
Lantis Commander
Helax 3D TPS.
Centre Antoine-LacassagneNICE (France)
Electrons 5 -> 21 MeV
Radiothérapie externe
• volumes cibles :
– Tumeur , lit tumoral post -op
– aires ganglionnaires concernées
• (sus-claviculaires,médiastinales , trachéales, paratrachéale, sous carénaires…..
• organes critiques :
– Moelle
– Poumons dt et gche
– Cœur
– Aorte
– foie
Techniques - RT externe :
• Technique conformationnelle : – TDM en position de traitement, coupes / 5 mm, sans ou
avec injection – limites :
en haut et en bas : 4 à 5 cm
si localisations très distales, cette marge n’est pas applicable :
en haut, la limite supérieure est souvent la bouche oesophagienne, sauf en cas de signe d’extension à la paroi pharyngée postérieure ;
en bas, le volume cible anatomoclinique inclut le cardia sans aller au-delà
latéralement : +/- 2 à 3 cm / T en fonction des interfaces (os, aorte…)
• Mobilité nulle (œsophage plaqué contre le rachis)
– Après 40 GY = réduction des marges • complément de dose = volume tumoral macroscopique oesophagien étendu sur 1
à 2 cm dans le sens crânio-caudal et de 5 mm dans les autres directions en se limitant aux barrières anatomiques, associé aux adénopathies envahies.
Organes à risques
Les contraintes de dose (Guide des procédures de la radiothérapie externe publié par la SFRO (Société française de radiothérapie oncologique)
• dose maximale à la moelle : 45 Gy ;
• % de volume pulmonaire total recevant 20 Gy ou plus (V20) idéalement ≤ à 30 % ;
• volume hépatique recevant 30 Gy ou plus (V30) < 30 %, Dmoy < 21 Gy ;
• irradiation de la totalité du coeur < 35 Gy et minimisation du V40 (volume recevant 40 Gy)
Position de traitement
selon la localisation tumorale : • Œsophage cervical : Décubitus dorsal, bras le long du corps, immobilisation
de la tête (masque thermoformé)
• Œsophage thoracique :
DD, bras relevé sur la tête (posirest)
• Scanner dosimétrique dans la même position
La simulation – le scanner
Coupe de 3mm jointive
Sans opacification si possible
Tatouage des axes et de l’isocentre
RTE : doses
• RTE curative :
exclusive
– 50 Gy en 25 fractions et 5 semaines (dose par fraction de 2 Gy) ou 50,4 Gy en 28 fr. de 1,8 Gy
+ chimiothérapie concomittante : 5FU-CDDP Semaines 1,5,8,11
( protocole Herscovic)
pré opératoire :
– 46 gy en 23 fractions et 5 semaines (dose par fraction de 2 Gy) + chimiothérapie
RTE : doses
• RTE palliative
– séries de 20 Gy en 5 fract de 4 Gy
– 3 séries de 15 Gy en 5 fract. de 3 Gy
– ou 30 Gy en 10 fractions de 3 Gy
– +/- CT
• Tm localement avancées • médiane de survie < 10 mois • objectifs :
– dysphagie dans 50 à 80% des cas pendant 3 à 7 mois – survie
(Séries espacées de 2 sem)
• Balistique : – Minimum 4 faisceaux d'irradiation (2 latéraux et 2
antéro-postérieur) dans un 1er temps.
– Souvent jusqu’à 8 fsx (svt obliques ) avec la réduction (2nd temps).
– Sinon 4-6 fsx en 1 temps (si pas de réduction nécessaire)
– caches focalisés personnalisés ou MLC
– irradiation de tous les champs chaque jour, 5 jours /sem au mieux.
– Contrôle hebdomadaire de l ’irradiation (films ou imagerie portale)
Radiothérapie externe
EXEMPLE de TRAITEMENT:
TUMEUR DE L’ŒSOPHAGE CERVICAL
TUMEUR DU 1/3 SUPERIEUR DE L’ŒSOPHAGE
TUMEUR DU 1/3 MOYEN DE L’ŒSOPHAGE
TUMEUR DE 1/3 INFERIEUR DE L’ŒSOPHAGE
Tumeur de l’œsophage CERVICAL
Prescription médicale
• 45 Gy sur les ganglions sus claviculaires – 1.8 Gy par fraction et 5 fractions par
semaine
• 50,4 Gy sur le CTV – 1,8 Gy par fraction et 5 fractions par
semaine
• Traitement de tous les faisceaux le même jour
Tumeur de l’œsophage cervical La simulation
• Bras le long du corps
• Cale et masque thermoformé
• Tête en hyper extension si possible
• Coupe de 3mm
• Limite d’acquisition : – La cavité buccale
– La carène
EXEMPLE de TRAITEMENT:
TUMEUR DE L’ŒSOPHAGE CERVICAL
TUMEUR DU 1/3 SUPERIEUR DE L’ŒSOPHAGE
TUMEUR DU 1/3 MOYEN DE L’ŒSOPHAGE
TUMEUR DE 1/3 INFERIEUR DE L’ŒSOPHAGE
Tumeur du 1/3 sup de l’œsophage Prescription médicale
• 45 Gy sur les ganglions sus claviculaires – 1.8 Gy par fraction et 5 fractions par
semaine
• 50,4 Gy sur le CTV – 1,8 Gy par fraction et 5 fractions par
semaine
• Traitement de tous les faisceaux le même jour
Tumeur du 1/3 sup de l’œsophage La simulation
• Bras SURÉLEVÉS
• Tête en hyper extension si possible
• Coupe de 3mm
EXEMPLE de TRAITEMENT:
TUMEUR DE L’ŒSOPHAGE CERVICAL
TUMEUR DU 1/3 SUPERIEUR DE L’ŒSOPHAGE
TUMEUR DU 1/3 MOYEN DE L’ŒSOPHAGE
TUMEUR DE 1/3 INFERIEUR DE L’ŒSOPHAGE
EXEMPLE de TRAITEMENT:
TUMEUR DE L’ŒSOPHAGE CERVICAL
TUMEUR DU 1/3 SUPERIEUR DE L’ŒSOPHAGE
TUMEUR DU 1/3 MOYEN DE L’ŒSOPHAGE
TUMEUR DE 1/3 INFERIEUR DE L’ŒSOPHAGE
Complications
• aiguës : – Oesophagite (dysphagie, toux, douleur rétro-sternale, reflux…..) 20 Gy
– Candidose oesophagienne
– Amaigrissement
– Épithélite (régions sus-clav) 30 à40 Gy
• tardives : – Sténose radique de l’œsophage 17 % (dilatations itératives, prothèses)
– Myélite
– Péricardite
– Pneumopathie radique
– myélo-dépression (association à la chimiothérapie)
T1a N0 T1 T2 T3 N0
T1 T2 N1
T3N1-T4- M0
Cancers de l’œsophage:définition des groupes à traiter
superficiels localisés avancés
SCC et ADK
Trt endosc. Ou chir
Base du Trt chir Base du Trt radio chimio
Epidémiologie
• 3 % des cancers en France, 7300 nouveaux patients/an
• Cancer très fréquent dans le monde, Asie+++, avec une incidence de près de 1/1000 habitants au Japon, Amérique du Sud et en Europe de l'Est.
• Très nette diminution de l'incidence de ce cancer en Europe (et donc en France) depuis 20 ans pour les formes distales.
• l'incidence des adénocarcinomes du cardia et de la partie toute
proximale de l'estomac est légèrement en hausse.
• Incidence en Europe : 2 à 3 hommes pour 1 femme
• Cancer du sujet âgé : 70 ans en moyenne
• Antécédents de : – gastrectomie partielle (rare avec l'abandon de cette chirurgie) – Gastrites – Polyadénome gastrique
• Environnement : – Le tabac et le reflux gastro-oesophagien ( cardia +++) . – Le sel ainsi que les aliments salés, fumés ou frits (alimentation
asiatique), conservation dans la saumure… – consommation de viandes rouges ( régime riche en fibre et
pauvre en graisse a un rôle protecteur). – alcool ?
• Risque familial : x 3.
• Les adénocarcinomes (90 % des K de l’estomac) siègent par ordre décroissant dans l'antre, le corps et le cardia.
• Dans cette dernière localisation, il est difficile de les différencier des adénocarcinomes oesophagiens.
• Les formes diffuses (linite gastrique) sont encore plus rares.
• Les cancers gastriques sont habituellement invasifs et plus rarement superficiels.
Clinique
• Dyspepsie ()
• Nausées, Vomissements
• Syndrome ulcéreux
• Perforation et/ou hémorragie
• Perte d’appétit
• Amaigrissement
• AEG Altération de l’état général
• Anémie
Bilan initial
QuickTime™ et undécompresseur TIFF (non compressé)
sont requis pour visionner cette image.
Fibroscopie oeso-gastro-duodénale: • siège ( antre +++ ) • aspect ( ulcéré, bourgeonnant, infiltrant…) • taille • biopsies (diagnostic anapath)
QuickTime™ et undécompresseur TIFF (non compressé)
sont requis pour visionner cette image.
Transit oesophagien baryté
• Longueur et topographie (avant chirurgie ou RTE). • Recherche fistule ++
Bilan initial
QuickTime™ et undécompresseur TIFF (non compressé)
sont requis pour v isionner cette image.
QuickTime™ et undécompresseur TIFF (LZW)
sont requis pour visionner cette image.
Bilan d’extension
・ CT-scan thoraco-abdominal • Biologie : marqueurs ACE, CA 19.
• Echoendoscopie (EE)
• Radiographie thoracique • Echographie hépatique
Classification TNM (AJCC 2009) — Tis = carcinome in situ,
— T1 = tumeur envahissant la lamina propria, la muscularis
mucosae ou la sous-muqueuse • T1a = tumeur envahissant la lamina propria ou la muscularis mucosae
• T1b = tumeur envahissant la sous-muqueuse
— T2 = tumeur envahissant la musculeuse propre ou la sous
séreuse, le ligament gastro colique, gastro hépatique, le petit
ou grand épiploon si absence de perforation du péritoine
viscéral.
— T3 = tumeur envahissant le péritoine viscéral (séreuse) sans envahissement d’organes adjacents
— T4 = tumeur envahissant les structures adjacentes
• T4a = tumeur envahissant toute la séreuse
• T4b = tumeur envahissant (rate, colon transverse, foie, diaphragme, pancréas, paroi abdominale, surrénale, rein, intestin grêle ou rétropéritoine)
• N0 = pas d’envahissement des ganglions régionaux
• N1 = 1 à 2 ganglions envahis
• N2 = 3 à 6 ganglions envahis
• N3a = 7 à 15 ganglions envahis
• N3b = 16 ganglions et plus envahis
• M - Métastase
• M0 = pas de métastase à distance
• M1 = présence de métastase à distance
Principes thérapeutiques
• chirurgie :
– Traitement essentiel++++
• curatif
• palliatif
• Chimiothérapie – Néo-adjuvante (peut rendre une tumeur opérable)
– Palliative (M +)
• association radio-chimiothérapie – Exclusive (patient non opérable).
– Adjuvante ( pN+, résections passant en zone non saine)
• traitements endoscopiques (prothèse, laser, désobstruction)
chirurgie
• Elle reste le principal traitement du cancer de l'estomac. • Le type d'intervention dépend essentiellement de la nature,
de la localisation et de la taille de la tumeur. • Deux types de chirurgie peuvent être employées � • la gastrectomie partielle (ou sub-totale). Elle consiste à
retirer la tumeur ainsi qu'une partie de tissu sain autour de la tumeur. Partie distale de l’estomac +++
• la gastrectomie totale consiste à retirer entièrement l'estomac. Partie supérieure de l’estomac et du cardia, linite
Lors de cette intervention, le chirurgien établira une continuité entre l’œsophage et le duodénum. Cette technique permet d’éviter les reflux alimentaires.
• Dans le même temps opératoire, on réalise un curage ganglionnaire
Indications de radiothérapie
• traitement curatif : – RT- CT postopératoire
– RT-CT exclusive
• RT palliative (+ rare)
Techniques : Radiothérapie externe
• volumes
• doses
• balistique – technique classique
– technique conformationnelle
• Photons X ≥ 15 MV
Siemens "Primus "
6 / 25 MV
Very compact system(klystron integratedinto the structure)
Multileaf Collimator
Portal Imaging
Intensity modulatedRadiotherapy(Simtec module)Dose rate : 500MU/mn
Virtual Wedge filters
Lantis Commander
Helax 3D TPS.
Centre Antoine-LacassagneNICE (France)
Electrons 5 -> 21 MeV
Fusion et délinéation du CTV
Fusion des scanner = précision du contourage du CTV CT dosi
CT pré opératoire
Radiothérapie externe : CTV
Le volume cible anatomoclinique comprendra : • l’anastomose oeso-jéjunale ou gastro-jéjunale, • le moignon gastrique, • le lit gastrique reconstruit à partir d’une scanographie
préopératoire • et les aires de drainage ganglionnaire. Idéalement, des clips sont mis en place par le chirurgien afin de
délimiter le mieux possible le lit opératoire, le siège initial de la tumeur et les sites à risque de rechute (résidu macroscopique, résection avec adhérences suspectes, groupes ganglionnaires fixés).
• Pour les tumeurs du fundus, la coupole diaphragmatique gauche sera
incluse dans le volume cible anatomoclinique.
• Le moignon gastrique est visualisé par l’ingestion de baryte de même l’anastomose
Organes à risques Les contraintes de dose (Guide des procédures de la radiothérapie externe
publié par la SFRO (Société française de radiothérapie oncologique)
• dose maximale à la moelle : 45 Gy ;
• % de volume pulmonaire total recevant 20 Gy ou plus (V20) idéalement ≤ à 30 % ;
• volume hépatique recevant 30 Gy ou plus (V30) < 30 %, Dmoy < 21 Gy ;
• irradiation de la totalité du coeur < 35 Gy et minimisation du V40 (volume recevant 40 Gy)
• Pour l’intestin grêle, la limite est fixée à 45 Gy dans 25 % du volume total
• Rein : 70 % de ce rein reçoit moins de 20 Gy (V20 < 70 %).
30 % rein controlatéral reçoit moins de 20 Gy (V20 < 30 %).
Position de traitement
• Décubitus dorsal, bras relevés • Posirest®
• Scanner dosimétrique dans la même position
RTE : doses
• RT-CT :
Exclusive ou en Post- opératoire
– 45 Gy en 25 fractions et 5 semaines (dose par fraction de 1,8 Gy)
+ chimiothérapie concomitante :
1 cycle de 5FU + ac. Folinique (5 jours)
Puis de J1 à J4 de la RTE puis J23 à J25.
Puis 1 mois plus tard , 2 cycles de 5 jours
( protocole MacDonald et MacDonald simplifié)
• RTE palliative – 40 Gy en 20 fr. de 2 Gy
– ou 30 Gy en 10 fractions de 3 Gy
• Balistique :
– En général, 4 faisceaux d'irradiation (2 latéraux-obliques et 2 antéro-postérieur ou 4 obliques)
– Epargne du rein Droit au min.
– caches focalisés personnalisés ou MLC
– irradiation de tous les champs chaque jour, 5 jours /sem au mieux.
– Contrôle hebdomadaire de l ’irradiation (gamma, imagerie portal)
Radiothérapie externe
Complications
• aiguës :
– Stomatite : Nausées, Vomissements NUTRITION ++ – Diarrhées – Crampes et gaz – Réactions cutanées :épithélite
• tardives : – tractus gastro-intestinal (gastrite, entérite, colite, stricture,
fistule, sténose) – tractus uro-génital (néphrite, cystite), – hépatite, – péricardite, – pneumonie, – myélo-dépression, – tumeurs secondaires
Pronostic
• Toutes formes confondues la survie est classiquement inférieure à 10 % à 5 ans.
• Dans les stades T1-2 N0 M0 = 75 % à 5 ans, dans les stades T1-2 N1 M0 = 30 % à 5 ans.
• La résection chirurgicale n'est possible que dans moins de 50 % des cas,
• la survie à long terme n'excède pas 30 % (15 % ou moins pour les formes N+).
• La mortalité pré-opératoire est de 5 %.